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Quelques articles plus pédagogiques et de portée plus générale ont été volontairement
inclus sur certains aspects techniques importants liés à l'utilisation de ce nouvel outil
qu'est le GPS.
Tous les articles sont passés au travers du filtre d'un comité de lecture composé de
personnalités et d'experts reconnus nationalement, leur garantissant ainsi une qualité
certaine, tant sur le fond scientifique que sur la forme.
Le GPS est un système passif qui reçoit les signaux des satellites et en déduit une position. © DR
Parmi les nouvelles techniques de localisation dont on parle beaucoup actuellement, le GPS
(Global Positioning System) tient la vedette. Il s'agit, suivant notre classification, d'un système :
— à balises actives (satellites), dont la position est supposée parfaitement connue à tout instant,
ce qui permet de le ranger dans les systèmes à balises à poste fixe, — de multilatération (mesure
de distances), — à ondes hyperfréquences. Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur ses
performances, ce qui entraîne dans l'esprit du lecteur non averti une grande confusion, compte
tenu des innombrables configurations et modes d'utilisation qui existent et ne cessent de se
développer. La figure 5 récapitule les principaux modes, leur précision et leur domaine
d'application privilégié. Pour faciliter la lecture, i l faut rappeler au préalable que les systèmes
GPS [3] : — utilisent des signaux émis par une flotte de 24 satellites sur orbites circulaires (de
rayon égal à 20 200 km) émettant des signaux ultra stables
Fonctionnement du GPS
Le principe de fonctionnement du GPS repose sur la mesure de la distance d'un récepteur par
rapport à plusieurs satellites (les satellites sont répartis de telle manière que 4 à 8 d'entre eux
soient toujours visibles). Chaque satellite émet un signal, capté sur Terre par le récepteur,
permettant ainsi de mesurer très précisément la distance séparant l'émetteur du récepteur grâce au
temps de parcours.
Avec la réception des signaux de quatre satellites (trois pour obtenir le point d'intersection des
trois sphères, un quatrième pour la synchronisation du temps), le récepteur mobile est capable de
calculer sa position géographique par triangulation.
Précision du GPS
Dégradée volontairement par l'armée américaine jusqu'en 2000, la précision du GPS est
aujourd'hui de l'ordre du mètre, mais dépend du matériel utilisé et du nombre de satellites en
visibilité.
Récepteur GPS
L'association d'un récepteur GPS et d'un logiciel de cartographie permet d'obtenir un système de
guidage routier efficace (affichage d'une carte avec les directions et guidage audio par synthèse
vocale), développé sous différentes formes : système embarqué en voiture, boîtier autonome avec
récepteur intégré, assistant personnel ou smartphone associé à un récepteur GPS.
5. Le nivellement
Les techniques de détermination des altitudes qui sont présentées ici diffèrent entre elles d’une
part par le type d’instrument utilisé et la méthodologie, mais aussi par la précision que l’on peut
en attendre. Bien évidemment, plus la précision recherchée est grande, plus les protocoles sont
lourds à mettre en œuvre et les instruments coûteux à acquérir.
Le nivellement Les méthodes de détermination des altitudes ont connu un grand essor pendant
les grandes périodes d’urbanisation et de viabilisation des espaces habités. L’objectif de ces
mesures est de connaître précisément l’altitude de points, généralement pour assurer les
écoulements. Par conséquent, la surface de référence la plus souvent considérée est le géoïde, par
la connaissance de la verticale du lieu.
5.1.1. Nivellement direct ou géométrique
• Nivellement par rayonnement : la première mesure est effectuée sur un point d’altitude connue,
de façon à déterminer l’altitude du plan de visée. A partir de là, toutes les
altitudes sont déterminées par différence par rapport à ce plan. Cette méthode permet de lever
rapidement un semis de points matérialisés (sondages, points de berges, de fonds…). Elle
présente néanmoins l’inconvénient de n’offrir aucun contrôle sur les déterminations : toute erreur
de lecture est indétectable et fatale.
2.2 NIVELLEMENT PAR RAYONNEMENT On procède par rayonnement lorsque l'on ne peut
pas, pour des raisons de pratique, d'accès ou de commodité, se mettre en station entre deux mires
sur l'axe des relevés, c'est le cas généralement pour un rattachement d'échelle ou de profil en
travers avec berges à fortes pentes. (Voir figure 2.5). Lenivellement par rayonnement est aussi
appelé nivellementde surface et permet de relever le relief d’un terrain endéterminant l’altitude
d’un certain nombre de points et ainsi définir des courbes de niveaux.
Les distances entre piquets sont alors relevées à la chaîne horizontalement. On peut aussi faire
"chaîne et stadia" et relever les angles, mais c'est déjà du ressort de topographes avertis. Il est
conseillé notamment dans l’exécution des profils en travers de mesurer toutes les distances entre
piquets au décamètre. On utilise les stadia pour effectuer des contrôles de distances cumulées par
exemple. Si plusieurs visées sont prises dans différentes directions à partir de la même station ⊗,
on n’inscrit dans la première colonne du tableau que la lecture arrière, c’est-à-dire celle faite sur
la mire placée au point A d’altitude HA. Toutes les autres lectures sur la mire placée
successivement sur les points rayonnes sont traitées comme lectures avant et notées dans la
deuxième colonne du tableau. Les altitudes de ces points sont calculées en soustrayant de
l’altitude de l’instrument chaque fois la lecture avant v du point correspondant (HA + lecture
arrière r = 594.20) ; le résultat est noté dans la troisième colonne du tableau. Pour contrôler que
la position de l’instrument ne s’est pas modifiée pendant les mesures, on termine par une
nouvelle lecture sur la mire placée en A. Elle sera considérée maintenant comme lecture avant et
en la soustrayant de ⊗, on doit obtenir l’altitude HA.
Figure : Nivellement par rayonnement
Lenivellement, et de façon
généralel’altimétrie, consiste
principalement à déterminer la
hauteur des points au dessus d’une
surface de référence, àmesurer la
différence d’altitude entre les points et
ainsi permettre de:
Représenter le relief d’un terrain.