Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le GNSS (Global Navigation Satellite System) est un système de positionnement par satellites qui
comprend plusieurs constellations de satellites qui fournissent des services de navigation et de
localisation. Voici les principaux modes de positionnement GNSS :
Mode autonome (Stand-alone) : Dans ce mode, le récepteur GNSS utilise les signaux des
satellites pour déterminer sa position sans aucune aide externe. Il peut fournir une précision
de positionnement allant de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, en fonction de
la qualité du récepteur et des conditions environnementales.
Mode différentiel (Differential) : Dans ce mode, le récepteur GNSS utilise des corrections
différentielles pour améliorer la précision de positionnement. Les corrections différentielles
peuvent être fournies par des stations de référence terrestres ou par des services de
correction en ligne. Ce mode permet d'obtenir une précision de positionnement
généralement inférieure à un mètre.
Mode RTK (Real-Time Kinematic) : Le mode RTK est une technique avancée de
positionnement différentiel en temps réel. Dans ce mode, le récepteur GNSS utilise des
corrections en temps réel pour atteindre une précision de positionnement centimétrique ou
même millimétrique. Les corrections peuvent être fournies par une base RTK située à
proximité ou par des services de correction en ligne.
Mode PPP (Precise Point Positioning) : Le mode PPP est une méthode de positionnement
GNSS basée sur le traitement des observations brutes des satellites. Il utilise des modèles
avancés pour estimer les erreurs atmosphériques et orbitales. Avec le PPP, il est possible
d'atteindre une précision de positionnement millimétrique à quelques centimètres, mais cela
nécessite des équipements et des modèles de haute qualité.
Ces modes de positionnement GNSS offrent différents niveaux de précision et de complexité, et sont
utilisés dans une variété d'applications allant de la navigation automobile à l'arpentage de haute
précision.
Les satellites artificiels ont des formes, des tailles, des fonctions et des orbites variées. Selon leur
utilité, on peut distinguer plusieurs catégories de satellites artificiels :
Ces catégories ne sont pas exclusives, et certains satellites peuvent remplir plusieurs fonctions à la
fois. Par exemple, le satellite canadien M3MSat est un microsatellite qui sert à la fois à tester des
technologies de communication et à surveiller le trafic maritime.
3. Qu'est-ce que c'est que la GDOP ; le PDOP et quelles sont leurs utilités
Il convient de noter que d'autres facteurs tels que les erreurs atmosphériques et les erreurs
instrumentales peuvent également influer sur la précision du positionnement GNSS, en complément
de la GDOP.
PDOP (Position Dilution of Precision) est une mesure associée au système de positionnement GNSS
(Global Navigation Satellite System) qui évalue la précision du positionnement en prenant en compte
la dilution de précision due à la géométrie des satellites.
Comme pour la GDOP, un PDOP plus faible indique une meilleure géométrie et une meilleure
précision de positionnement. Un PDOP idéal est généralement inférieur à 1, mais des valeurs jusqu'à
5 ou 6 peuvent encore fournir une précision acceptable. Des valeurs plus élevées, en revanche,
peuvent entraîner une diminution de la précision.
Le PDOP est utilisé pour évaluer les conditions de positionnement lors de l'utilisation du GNSS, en
particulier pour les applications qui nécessitent une haute précision, comme la géodésie, l'arpentage
ou la navigation aérienne. Il permet de choisir les moments et les positions où la géométrie des
satellites est la plus favorable pour obtenir une précision maximale.
Le GDOP (Geometric Dilution of Precision) et le PDOP (Position Dilution of Precision) sont tous deux
des mesures associées au système de positionnement GNSS (Global Navigation Satellite System) qui
évaluent la précision du positionnement en tenant compte de la géométrie des satellites. Bien que le
concept soit similaire, ils ont des utilités légèrement différentes :
Utilités du GDOP :
Utilités du PDOP :
En résumé, le GDOP et le PDOP sont utilisés pour évaluer la précision du positionnement GNSS en
tenant compte de la géométrie des satellites. Le GDOP est utilisé pour évaluer la précision globale du
positionnement et optimiser les procédures de collecte de données, tandis que le PDOP est utilisé
pour évaluer la précision du positionnement tridimensionnel et sélectionner les positions pour un tel
positionnement.
La valeur idéale pour le PDOP dépend de l'application et du niveau de précision requis. En général,
plus la valeur du PDOP est faible, plus la précision du positionnement sera élevée. Cependant, la
valeur spécifique peut varier en fonction des besoins spécifiques de chaque application.
Il est important de noter que le PDOP ne représente qu'un aspect de l'évaluation de la précision du
positionnement GNSS. D'autres facteurs tels que le nombre de satellites en vue, leur distribution
spatiale, la qualité des récepteurs GNSS et les conditions environnementales peuvent également
influencer la précision du positionnement. Il est donc recommandé de combiner l'analyse du PDOP
avec d'autres facteurs pour obtenir une évaluation complète de la précision du positionnement.
Les techniques de positionnement basées sur les observations de phase des ondes porteuses du GPS
sont utilisées pour obtenir des mesures plus précises de la distance entre le récepteur GPS et les
satellites en utilisant la phase des signaux GPS.
Voici quelques techniques couramment utilisées basées sur les observations de phase :
Ces techniques ne sont qu'un aperçu des méthodes de positionnement basées sur les observations
de phase des ondes porteuses du GPS. Il existe également d'autres techniques plus avancées telles
que le positionnement statique à longue ligne de base (Static Long Baseline, SLB) utilisée dans la
géodésie et l'arpentage de haute précision.
Pour calculer la distance entre un récepteur et les satellites on utilise différentes méthodes,
notamment :
En utilisant des mesures précises de la distance entre le récepteur et plusieurs satellites (au moins
quatre pour une position 3D), vous pouvez ensuite utiliser des techniques de triangulation ou de
trilatération pour estimer la position du récepteur GPS.
Le mode de positionnement RTK (Real-Time Kinematic) est une technique avancée utilisée en
géodésie et topographie pour obtenir des mesures de positionnement précises et en temps réel. Il
permet d'obtenir une précision centimétrique ou même millimétrique en utilisant des récepteurs
GPS/GNSS spécifiques et des antennes.
Le RTK fonctionne en utilisant une station de base (ou plusieurs stations de référence) et un ou
plusieurs récepteurs mobiles. La station de base est installée à un emplacement connu avec des
coordonnées précises. Elle collecte les signaux GPS/GNSS des satellites et calcule les erreurs relatives,
telles que les retards ionosphérique et troposphérique. Ensuite, elle envoie ces corrections aux
récepteurs mobiles en temps réel à l'aide d'une connexion radio ou d'un réseau de
télécommunications.
Les récepteurs mobiles, également appelés rovers, captent les signaux des satellites GPS/GNSS ainsi
que les corrections envoyées par la station de base. Ils utilisent ces informations pour corriger les
erreurs systématiques et obtenir des mesures de positionnement précises, instantanées et en temps
réel.
Ces exemples ne sont qu'une petite sélection des nombreuses applications topographiques pouvant
être réalisées en mode RTK. En général, cette technique est utilisée lorsque des mesures de
positionnement en temps réel et de haute précision sont nécessaires.
Le paramétrage en géodésie géométrique fait référence à l'ensemble des étapes et des choix à
effectuer lors de la mise en place d'un système de référence géodésique, permettant ainsi de décrire
et de mesurer la forme de la Terre de manière précise.
L'initialisation géodésique spatiale fait référence aux processus et aux mesures nécessaires pour
établir un système de référence géodésique dans l'espace, c'est-à-dire à l'extérieur de la Terre.
Dans le contexte de l'initialisation géodésique spatiale, les principaux éléments à considérer sont les
suivants :
9. Qu'est-ce que c'est qu'une station GNSS ; cité les différents réseaux
GNSS que vous connaissez
Une station GNSS (Global Navigation Satellite System, soit système mondial de navigation par
satellite) est une installation fixe qui est utilisée pour recevoir et enregistrer les signaux émis par les
satellites GNSS tels que le GPS (Global Positioning System), GLONASS (GLObal NAvigation Satellite
System) ou Galileo.
Les stations GNSS sont équipées d'antennes réceptrices qui captent les signaux des satellites en
orbite et les transmettent ensuite à des récepteurs GNSS pour le traitement et l'analyse. Ces
récepteurs GNSS calculent les positions géographiques précises en utilisant les signaux des satellites
émis.
Les stations GNSS sont utilisées dans divers domaines, notamment la topographie, la géodésie, la
cartographie, la navigation, la géologie, la météorologie et l'ingénierie. Elles sont souvent utilisées
pour effectuer des mesures de positionnement précises sur la surface de la Terre, mesurer les
déformations du terrain, suivre les mouvements des plaques tectoniques, effectuer des levés
d'arpentage et d'études d'ingénierie, et soutenir la navigation précise, entre autres applications.
Ces stations sont généralement réparties sur la surface de la Terre pour permettre une couverture
étendue et une amélioration de la précision grâce à la technique du positionnement différentiel
(DGPS, Differential GPS). Les données collectées par les stations GNSS peuvent également être
utilisées pour améliorer les modèles orbitaux des satellites GNSS, permettant ainsi une mise à jour et
une amélioration continues des systèmes de navigation par satellite.
GPS (Global Positioning System) : Il s'agit du système de navigation par satellite développé,
maintenu et exploité par les États-Unis. Il utilise une constellation de satellites en orbite
terrestre pour fournir des services de positionnement, de navigation et de minutage précis à
travers le monde.
GLONASS (GLObal NAvigation Satellite System) : Il s'agit du système de navigation par
satellite développé et exploité par la Russie. Tout comme le GPS, GLONASS utilise une
constellation de satellites pour fournir des services de navigation et de positionnement sur la
planète.
Galileo : Il s'agit du système de navigation par satellite développé par l'Union européenne.
Galileo est conçu pour offrir une indépendance vis-à-vis des autres systèmes GNSS mondiaux,
tout en fournissant une précision élevée pour les utilisateurs européens.
BeiDou : Il s'agit du système de navigation par satellite développé par la Chine. Le système
BeiDou fournit des services de navigation et de positionnement et a évolué pour inclure une
couverture mondiale avec la constellation de satellites BeiDou-3.
QZSS (Quasi-Zenith Satellite System) : Il s'agit du système de navigation par satellite
développé par le Japon. Le réseau QZSS est conçu pour fournir une couverture améliorée
dans la région Asie-Pacifique et offre un soutien aux systèmes de navigation existants tels
que le GPS.
IRNSS (Indian Regional Navigation Satellite System) : Il s'agit du système de navigation par
satellite développé par l'Inde. L'IRNSS vise à fournir des services de navigation précis sur le
sous-continent indien et dans la région environnante.
NavIC (Navigation with Indian Constellation) : Il s'agit du nom commercial donné au système
IRNSS. NavIC signifie Navigation avec la constellation indienne et est utilisé pour la
communication publique.
SBAS (Satellite-Based Augmentation System) : Il s'agit d'un système de navigation augmentée
développé par différents pays pour améliorer la précision et l'intégrité des signaux GNSS
existants. Par exemple, le système WAAS (Wide Area Augmentation System) est utilisé aux
États-Unis, le système EGNOS (European Geostationary Navigation Overlay Service) est utilisé
en Europe, et le système GAGAN (GPS Aided GEO Augmented Navigation) est utilisé en Inde.
BDS (BeiDou Navigation Satellite System) : Il s'agit du nom chinois du système de navigation
par satellite BeiDou mentionné précédemment. BDS est également utilisé pour désigner le
système de navigation par satellite développé par la Chine.
SDCM (System for Differential Corrections and Monitoring) : Il s'agit du réseau GNSS
développé par la Russie pour fournir des services de navigation différentielle et de correction
d'erreur dans le domaine maritime.
GAGAN (GPS Aided GEO Augmented Navigation): Il s'agit du système de navigation par
satellite développé par l'Inde en collaboration avec l'Organisation de recherche spatiale
indienne (ISRO) et l'Organisation de recherche et de développement de la défense (DRDO).
GAGAN est utilisé pour augmenter la précision des signaux GNSS dans la région de l'Inde et
de l'Asie du Sud.
HGBAS (Highway Geolocation Broadcast Augmentation System): Il s'agit d'un système de
navigation par satellite développé en Chine pour les applications de transport terrestre, en
particulier pour les autoroutes, afin de fournir des informations de positionnement précises
et en temps réel.
QZSS (Quasi-Zenith Satellite System) : Mentionné précédemment, il s'agit du système de
navigation par satellite développé par le Japon pour améliorer la précision des signaux GNSS
dans la région de l'Asie-Pacifique.
Une station permanente (ou station de référence permanente) est une installation fixe et bien
équipée qui est utilisée pour collecter des données en continu à partir des signaux des satellites GNSS
(GPS, GLONASS, Galileo, etc.). Ces stations sont souvent situées à des endroits stratégiques et
réparties géographiquement pour couvrir une grande zone.
La principale fonction d'une station permanente est de recevoir les signaux des satellites de
navigation et d'enregistrer des mesures précises sur une base continue. Ces mesures peuvent inclure
des informations telles que l'heure exacte de réception, les coordonnées géographiques et d'autres
données relatives à la qualité du signal.
Les données collectées par les stations permanentes sont utilisées pour plusieurs applications,
notamment :
Référence de positionnement : Les mesures précises capturées par les stations permanentes
peuvent être utilisées comme référence pour déterminer les positions exactes d'autres
appareils GNSS, tels que les récepteurs portables.
Surveillance géodésique : Les stations permanentes jouent un rôle essentiel dans la
surveillance des mouvements tectoniques, des déformations de la croûte terrestre, de la
subsidence, etc. Ces informations sont cruciales pour de nombreuses applications
géodésiques, telles que la cartographie précise et la gestion des risques naturels.
Correction différentielle : Les stations permanentes peuvent être utilisées pour fournir des
corrections différentielles en temps réel aux récepteurs GNSS à proximité. Cela améliore
considérablement la précision des positions déterminées par ces récepteurs.
Les données collectées par les stations permanentes sont généralement transmises à des
centres de traitement où elles sont utilisées pour générer des services de positionnement de
haute précision.
Les stations permanentes sont essentielles pour maintenir et surveiller les systèmes de navigation
par satellite et sont utilisées dans divers domaines tels que la géodésie, l'arpentage, la cartographie,
la navigation maritime, l'agriculture de précis
En résumé, les stations permanentes fournissent des mesures précises et continues des signaux des
satellites GNSS, ce qui améliore la précision du positionnement, permet des corrections en temps
réel et contribue à la surveillance et à la gestion des réseaux GNSS. Elles sont essentielles pour de
nombreuses applications nécessitant un positionnement précis et une surveillance géodésique à long
terme.
La station permanente de l'INP-HB est une station de mesure géodésique qui fait partie du
réseau africain de stations GNSS permanentes (AFREF). Elle est située à Yamoussoukro, la
capitale politique du pays, et elle permet de fournir des données précises sur la position et le
mouvement de la croûte terrestre en Afrique
La station permanente de la SICTA d'Agnibilékrou est une station de contrôle technique
automobile qui appartient à la société ivoirienne de contrôle technique automobile (SICTA).
Elle organise régulièrement des semaines portes ouvertes pour sensibiliser les usagers sur
l'importance du contrôle technique et les services qu'elle offre
Les stations GNSS permanentes sont des stations qui utilisent le système global de navigation
par satellite (GNSS) pour fournir des informations géographiques et géodésiques. Il existe
plusieurs stations GNSS permanentes en Côte d'Ivoire, qui font partie du projet AFREF. Ce
projet vise à établir une carte en ligne contenant des informations sur les stations
permanentes GNSS situées sur le continent africain
Ces stations permanentes sont des exemples de l'utilisation des technologies spatiales pour le
développement économique, social et environnemental de la Côte d'Ivoire. Elles contribuent à
améliorer la précision, la fiabilité et la sécurité des activités liées à la géodésie, au transport, à
l'agriculture, à la cartographie, à la recherche scientifique, etc.
il y a environ 25 stations permanentes GNSS en Côte d'Ivoire en 2023, selon le projet Corsmap. Ce
projet vise à établir une carte en ligne contenant des informations sur les stations permanentes GNSS
situées sur le continent africain. Vous pouvez consulte la carte sur le lien que je vous ai fourni.
Les stations permanentes GNSS sont des stations qui utilisent le système global de navigation par
satellite (GNSS) pour fournir des informations géographiques et géodésiques. Elles sont utiles pour
diverses activités liées à la géodésie, au transport, à l'agriculture, à la cartographie, à la recherche
scientifique, etc.
En Côte d'Ivoire, il existe plusieurs types de stations permanentes GNSS, qui ont des fonctions et des
domaines d'application différents. Par exemple, la station permanente de l'INP-HB est une station de
mesure géodésique qui fait partie du réseau africain de stations GNSS permanentes (AFREF). Elle est
située à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, et elle permet de fournir des données précises
sur la position et le mouvement de la croûte terrestre en Afrique
Il existe plusieurs modes de positionnement en géodésie et en topographie, qui peuvent être utilisés
pour déterminer avec précision les coordonnées géographiques d'un point. Parmi les différents
modes de positionnement, on peut distinguer les modes de positionnement absolu et relatif.
Le positionnement relatif consiste à déterminer la position relative de deux ou plusieurs points par
rapport à un point de référence. Les modes de positionnement relatif les plus courants sont la
triangulation, la trilatération et le nivellement. La triangulation est un processus qui consiste à
mesurer les angles entre les points à partir d'un point de référence connu, pour déterminer les
distances et les positions des autres points. La trilatération est une variation de la triangulation où les
distances entre les points sont mesurées en addition des angles. Le nivellement est une technique de
mesure de la hauteur relative des points par rapport à un niveau de référence.
La différence majeure entre le positionnement absolu et relatif réside dans la précision de la mesure.
Le positionnement absolu, en utilisant des signaux émis directement par les satellites, permet
généralement des mesures plus précises que le positionnement relatif, qui nécessite des mesures
indirectes et des calculs plus complexes. Toutefois, le positionnement relatif peut parfois être préféré
dans des situations où le point de référence est connu avec une grande précision et où les distances à
mesurer sont relativement courtes.
En fin de compte, le choix du mode de positionnement dépendra des conditions du terrain, des
précisions requises et des exigences de la tâche à accomplir. Les techniques de positionnement
relatif peuvent être utilisées dans certaines applications comme le positionnement précis de jalons et
de repères de nivellement, tandis que les techniques de positionnement absolu sont souvent
préférées pour les applications nécessitant un positionnement précis sur de longues distances telles
que le guidage GPS pour la navigation dans les airs, sur l'eau et sur terre, la surveillance des
mouvements tectoniques, la cartographie et la surveillance de la Terre.
a. Observation statique :
- Utilisation : Cette méthode nécessite l'installation de récepteurs GNSS sur des
stations permanentes ou temporaires qui enregistrent les signaux des satellites
pendant une période de temps prolongée (généralement plusieurs heures).
- Précision : L'observation statique offre une précision très élevée en raison de la
longue période d'observation, permettant de minimiser les erreurs telles que le bruit
du signal et le multi-trajet.
- Temps d'acquisition : Ce mode d'observation prend plus de temps pour collecter les
données, car il faut généralement plusieurs heures.
- Applications : L'observation statique est souvent utilisée pour des travaux
géodésiques de haute précision, comme le calcul des coordonnées de points de
contrôle pour le levé topographique.
b. Observation statique rapide (Rapid Static) :
- Utilisation : Dans cette méthode, les récepteurs GNSS sont également installés sur
des stations permanentes ou temporaires, mais les périodes d'observation sont
réduites par rapport à l'observation statique traditionnelle, généralement de l'ordre
de 15 minutes.
- Précision : La précision est légèrement inférieure à celle de l'observation statique,
mais reste élevée.
- Temps d'acquisition : L'observation statique rapide nécessite moins de temps que
l'observation statique traditionnelle, mais plus que les techniques RTK ou
trajectographie.
- Applications : Ce mode d'observation est couramment utilisé lorsque des niveaux de
précision élevés sont nécessaires, mais avec des contraintes temporelles.
c. RTK (Real-Time Kinematic) :
- - Utilisation : Le RTK est un mode d'observation en temps réel, où les récepteurs
GNSS sont utilisés à la fois sur le terrain (rover) et sur une station de référence (base)
pour obtenir des mesures instantanées des coordonnées du rover.
- - Précision : Le RTK fournit une précision relativement élevée, généralement de
l'ordre du centimètre, en utilisant les corrections en temps réel de la station de
référence.
- - Temps d'acquisition : Le RTK permet d'obtenir des résultats rapidement,
généralement en quelques secondes à quelques minutes, en fonction de la qualité
des signaux et des conditions environnementales.
- - Applications : Le RTK est couramment utilisé pour les relevés topographiques sur le
terrain, les travaux de construction, la cartographie mobile et d'autres applications
nécessitant des résultats précis en temps réel.
d. Trajectographie (PPI, Post-Processed Kinematic) :
- Utilisation : Dans cette méthode, les récepteurs GNSS enregistrent continuellement
les données de position et de vitesse lors d'un mouvement sur le terrain ou dans un
véhicule. Les données brutes sont ensuite post-traitées pour obtenir les coordonnées
finales.
- Précision : La précision du post-traitement de la trajectographie dépend de la durée
de l'observation et de la qualité des signaux.
- Temps d'acquisition : La trajectographie nécessite une acquisition continue des
données pendant la période de déplacement, mais le post-traitement peut prendre
plus de temps pour obtenir les résultats finaux.
- Applications : La trajectographie est souvent utilisée pour le suivi des véhicules, la
navigation inertielle, la surveillance des mouvements tectoniques à long terme et
d'autres applications nécessitant une étude des trajectoires et des mouvements.
En résumé, les techniques d'observation statique et statique rapide offrent une précision élevée,
mais nécessitent plus de temps pour collecter les données. Le RTK permet d'obtenir des résultats en
temps réel avec une précision élevée, tandis que la trajectographie est utilisée pour le suivi de
mouvements et de trajectoires à long terme. Le choix de la méthode dépend donc des exigences de
précision, de temps et des conditions spécifiques de l'application.
Pour l'extension du réseau géodésique sur des grandes étendues, il faut choisir un mode de
positionnement qui soit précis, fiable, sécurisé et compatible avec les normes internationales.
D'après mes recherches, le mode le plus approprié serait le mode relatif. Il s'agit d'un mode qui
utilise plusieurs utilisateurs, qui échangent leurs positions et leurs mesures entre eux. Il permet de
déterminer la position relative des utilisateurs entre eux, sans avoir besoin d'une station de
référence au sol. Il offre une bonne précision (de l'ordre du centimètre ou du millimètre) et il est
robuste aux interférences et aux obstacles. Il nécessite une communication entre les utilisateurs, ce
qui peut consommer de la bande passante et de l'énergie.
Le mode relatif est particulièrement adapté pour l'extension du réseau géodésique sur des grandes
étendues, car il permet de créer un système cohérent et homogène de points géodésiques, qui sont
des points dont la position est connue avec une grande précision. Ces points servent de référence
pour les activités liées à la cartographie, à la topographie, à la géophysique, à l'aménagement du
territoire, etc. Le mode relatif permet aussi de réduire les coûts et la complexité du système, en
évitant d'avoir recours à des stations permanentes au sol, qui peuvent être coûteuses à installer et à
entretenir.