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1.

Quels sont les différents modes de positionnement GNSS

Le GNSS (Global Navigation Satellite System) est un système de positionnement par satellites qui
comprend plusieurs constellations de satellites qui fournissent des services de navigation et de
localisation. Voici les principaux modes de positionnement GNSS :

 Mode autonome (Stand-alone) : Dans ce mode, le récepteur GNSS utilise les signaux des
satellites pour déterminer sa position sans aucune aide externe. Il peut fournir une précision
de positionnement allant de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, en fonction de
la qualité du récepteur et des conditions environnementales.
 Mode différentiel (Differential) : Dans ce mode, le récepteur GNSS utilise des corrections
différentielles pour améliorer la précision de positionnement. Les corrections différentielles
peuvent être fournies par des stations de référence terrestres ou par des services de
correction en ligne. Ce mode permet d'obtenir une précision de positionnement
généralement inférieure à un mètre.
 Mode RTK (Real-Time Kinematic) : Le mode RTK est une technique avancée de
positionnement différentiel en temps réel. Dans ce mode, le récepteur GNSS utilise des
corrections en temps réel pour atteindre une précision de positionnement centimétrique ou
même millimétrique. Les corrections peuvent être fournies par une base RTK située à
proximité ou par des services de correction en ligne.
 Mode PPP (Precise Point Positioning) : Le mode PPP est une méthode de positionnement
GNSS basée sur le traitement des observations brutes des satellites. Il utilise des modèles
avancés pour estimer les erreurs atmosphériques et orbitales. Avec le PPP, il est possible
d'atteindre une précision de positionnement millimétrique à quelques centimètres, mais cela
nécessite des équipements et des modèles de haute qualité.

Ces modes de positionnement GNSS offrent différents niveaux de précision et de complexité, et sont
utilisés dans une variété d'applications allant de la navigation automobile à l'arpentage de haute
précision.

2. Citer les différents types de satellites actuellement dans l'espace


Les satellites sont des objets qui tournent autour d'une planète ou d'un autre corps céleste. Il existe
deux types de satellites : les satellites naturels, comme la Lune, et les satellites artificiels, comme
ceux que l'humain a envoyés dans l'espace.

Les satellites artificiels ont des formes, des tailles, des fonctions et des orbites variées. Selon leur
utilité, on peut distinguer plusieurs catégories de satellites artificiels :

 Les satellites d'observation de la Terre : ils servent à surveiller et à protéger


l'environnement, à gérer les ressources naturelles, à prévoir la météo, à
cartographier le territoire, etc. Par exemple, le satellite canadien RADARSAT-2
utilise un radar pour prendre des images de la surface terrestre en toutes
conditions météorologiques
 Les satellites de télécommunications : ils servent à transmettre des données, des
images, des sons, des signaux entre différents points du globe. Ils permettent
notamment d'assurer les communications téléphoniques, Internet, la télévision,
la radio, etc. Par exemple, le satellite canadien Anik F2 est le premier satellite
commercial à utiliser la bande Ka, qui offre une plus grande capacité de
transmission 2.
 Les satellites scientifiques : ils servent à étudier divers phénomènes physiques,
chimiques, biologiques liés à l'espace ou à la Terre. Ils permettent notamment
d'améliorer notre compréhension de l'univers, du climat, de la gravité, etc. Par
exemple, le satellite canadien SCISAT- 1 mesure la composition de l'atmosphère
et l'évolution de la couche d'ozone
 Les satellites et télescopes d'astronomie : ils servent à observer les corps célestes
et les phénomènes cosmiques. Ils permettent notamment d'étudier les étoiles,
les planètes, les galaxies, les trous noirs, etc. Par exemple, le télescope spatial
Hubble est un projet international qui a révolutionné l’astronomie en fournissant
des images spectaculaires de l'univers 4

Ces catégories ne sont pas exclusives, et certains satellites peuvent remplir plusieurs fonctions à la
fois. Par exemple, le satellite canadien M3MSat est un microsatellite qui sert à la fois à tester des
technologies de communication et à surveiller le trafic maritime.

3. Qu'est-ce que c'est que la GDOP ; le PDOP et quelles sont leurs utilités

 La GDOP (Geometric Dilution of Precision) ou dilution géométrique de la précision est une


mesure utilisée en géodésie spatiale pour évaluer la qualité et la précision d'un
positionnement GNSS (Global Navigation Satellite System). Elle permet de quantifier l'effet
de la géométrie des satellites sur la précision du positionnement.
 La GDOP prend en compte la disposition spatiale des satellites par rapport au récepteur
GNSS. Une bonne géométrie est obtenue lorsque les satellites sont bien répartis dans le ciel
et offrent une couverture optimale. En revanche, une mauvaise géométrie se produit lorsque
les satellites sont regroupés ou alignés, ce qui peut entraîner une diminution de la précision.
 La GDOP est généralement exprimée comme un nombre sans unité. Plus la valeur de la
GDOP est faible, meilleure est la géométrie et meilleure est la précision de positionnement.
Une valeur de GDOP inférieure à 1 est considérée comme idéale, tandis qu'une valeur
élevée, par exemple supérieure à 10, indique une géométrie défavorable.
 La GDOP est souvent utilisée pour sélectionner les meilleurs moments pour effectuer des
relevés GNSS ou pour évaluer la qualité d'un réseau de stations de référence terrestres dans
le cas du positionnement différentiel.

Il convient de noter que d'autres facteurs tels que les erreurs atmosphériques et les erreurs
instrumentales peuvent également influer sur la précision du positionnement GNSS, en complément
de la GDOP.

PDOP (Position Dilution of Precision) est une mesure associée au système de positionnement GNSS
(Global Navigation Satellite System) qui évalue la précision du positionnement en prenant en compte
la dilution de précision due à la géométrie des satellites.

Le PDOP est spécifiquement le rapport entre l'erreur de positionnement tridimensionnelle (3D) et


l'erreur de positionnement horizontale (2D). Il représente l'erreur de positionnement globale due à
l'effet combiné de la géométrie des satellites utilisés et des erreurs liées au récepteur GNSS.
Plus précisément, le PDOP est calculé en utilisant les informations de géométrie des satellites
disponibles, telles que leurs positions et les angles qu'ils forment avec le récepteur GNSS. Une plus
grande dispersion de satellites et une meilleure répartition angulaire peuvent réduire le PDOP, ce qui
résulte en une meilleure précision de positionnement.

Comme pour la GDOP, un PDOP plus faible indique une meilleure géométrie et une meilleure
précision de positionnement. Un PDOP idéal est généralement inférieur à 1, mais des valeurs jusqu'à
5 ou 6 peuvent encore fournir une précision acceptable. Des valeurs plus élevées, en revanche,
peuvent entraîner une diminution de la précision.

Le PDOP est utilisé pour évaluer les conditions de positionnement lors de l'utilisation du GNSS, en
particulier pour les applications qui nécessitent une haute précision, comme la géodésie, l'arpentage
ou la navigation aérienne. Il permet de choisir les moments et les positions où la géométrie des
satellites est la plus favorable pour obtenir une précision maximale.

Le GDOP (Geometric Dilution of Precision) et le PDOP (Position Dilution of Precision) sont tous deux
des mesures associées au système de positionnement GNSS (Global Navigation Satellite System) qui
évaluent la précision du positionnement en tenant compte de la géométrie des satellites. Bien que le
concept soit similaire, ils ont des utilités légèrement différentes :

Utilités du GDOP :

 Évaluation de la précision globale du positionnement : Le GDOP permet d'estimer la précision


globale du positionnement GNSS en prenant en compte la géométrie des satellites. Une
valeur faible de GDOP indique une meilleure géométrie des satellites, ce qui se traduit par
une meilleure précision du positionnement.
 Sélection du meilleur moment pour le positionnement : En connaissant la valeur du GDOP,
on peut déterminer les moments où les satellites sont idéalement répartis dans le ciel, ce qui
permet d'obtenir une meilleure précision de positionnement. Cela est particulièrement utile
pour les applications nécessitant une haute précision, comme la géodésie, l'arpentage ou la
navigation aérienne.
 Évaluation de la qualité d'un réseau de stations GNSS : Dans le cas du positionnement
différentiel, où l'on compare les mesures de plusieurs stations pour améliorer la précision, le
GDOP permet d'évaluer la qualité du réseau de stations. Un GDOP bas indique une meilleure
distribution des stations et une meilleure précision de positionnement différentiel.

Utilités du PDOP :

 Évaluation de la précision du positionnement tridimensionnel : Le PDOP est spécifiquement


le rapport entre l'erreur de positionnement tridimensionnelle (3D) et l'erreur de
positionnement horizontale (2D). Il permet donc d'évaluer la précision du positionnement en
termes de composante verticale. Un PDOP faible indique une meilleure précision du
positionnement 3D.
 Sélection de positions pour un positionnement tridimensionnel précis : En utilisant le PDOP,
on peut choisir les positions où la géométrie des satellites est la plus favorable pour obtenir
une précision maximale dans les trois dimensions (latitude, longitude, altitude).
 Optimisation des procédures de collecte de données pour le positionnement 3D : En utilisant
le PDOP, on peut planifier les procédures de collecte de données pour maximiser la précision
du positionnement tridimensionnel. Cela peut inclure la sélection des positions des stations
de réception ou des intervalles de temps pour la collecte des données.

En résumé, le GDOP et le PDOP sont utilisés pour évaluer la précision du positionnement GNSS en
tenant compte de la géométrie des satellites. Le GDOP est utilisé pour évaluer la précision globale du
positionnement et optimiser les procédures de collecte de données, tandis que le PDOP est utilisé
pour évaluer la précision du positionnement tridimensionnel et sélectionner les positions pour un tel
positionnement.

4. Quelle est la valeur indiquée du PDOP pour avoir les mesures de


précision

La valeur idéale pour le PDOP dépend de l'application et du niveau de précision requis. En général,
plus la valeur du PDOP est faible, plus la précision du positionnement sera élevée. Cependant, la
valeur spécifique peut varier en fonction des besoins spécifiques de chaque application.

Pour des applications de positionnement standard, un PDOP inférieur à 4 est généralement


considéré comme une bonne précision. Cependant, pour des applications nécessitant une précision
très élevée, comme la géodésie ou l'arpentage de haute précision, un PDOP inférieur à 2 peut être
exigé.

Il est important de noter que le PDOP ne représente qu'un aspect de l'évaluation de la précision du
positionnement GNSS. D'autres facteurs tels que le nombre de satellites en vue, leur distribution
spatiale, la qualité des récepteurs GNSS et les conditions environnementales peuvent également
influencer la précision du positionnement. Il est donc recommandé de combiner l'analyse du PDOP
avec d'autres facteurs pour obtenir une évaluation complète de la précision du positionnement.

5. Quelles sont les techniques de positionnement basé sur les


observations de phase des ondes porteuses du GPS

Les techniques de positionnement basées sur les observations de phase des ondes porteuses du GPS
sont utilisées pour obtenir des mesures plus précises de la distance entre le récepteur GPS et les
satellites en utilisant la phase des signaux GPS.

Voici quelques techniques couramment utilisées basées sur les observations de phase :

 Positionnement relatif à phase unique (Single-point Kinematic Positioning) : Cette technique


utilise les observations de phase d'un récepteur GPS pour calculer une position en temps
réel. Elle ne nécessite pas de station de référence supplémentaire. Cependant, elle est moins
précise que d'autres techniques car elle ne corrige pas les erreurs système.
 Positionnement à phase double (Double-difference Kinematic Positioning) : Cette technique
utilise les différences de phases des signaux GPS entre les récepteurs mobiles et les stations
de référence. En comparant les différences de phase entre les satellites communs observés
par les deux récepteurs, on peut estimer les erreurs système et obtenir une position plus
précise.
 Positionnement à phase triple (Triple-difference Kinematic Positioning) : Cette technique est
similaire au positionnement à phase double, mais elle utilise trois récepteurs GPS et des
mesures de phases pour améliorer encore la précision en utilisant des observations
combinées entre deux paires de récepteurs.
 Positionnement cinématique basé sur les phases (Real-time Kinematic, RTK) : Cette technique
utilise une station de référence fixe (ou "base") avec une précision connue pour corriger les
erreurs système des observations de phase des satellites. Les récepteurs mobiles utilisent
ensuite ces corrections en temps réel pour obtenir une position plus précise.

Ces techniques ne sont qu'un aperçu des méthodes de positionnement basées sur les observations
de phase des ondes porteuses du GPS. Il existe également d'autres techniques plus avancées telles
que le positionnement statique à longue ligne de base (Static Long Baseline, SLB) utilisée dans la
géodésie et l'arpentage de haute précision.

6. Expliquer comment est calculé la distance réceptrice

Pour calculer la distance entre un récepteur et les satellites on utilise différentes méthodes,
notamment :

 Méthode de la trilatération : Cette méthode consiste à mesurer le temps de propagation du


signal entre le satellite et le récepteur GPS. En connaissant la vitesse de propagation du
signal (environ 299 792 458 m/s), vous pouvez multiplier cette valeur par le temps mesuré
pour obtenir une distance approximative.
 Utilisation des phases des ondes porteuses : Cette méthode implique de mesurer la
différence de phase entre la fréquence porteuse émise par le satellite et celui reçu par le
récepteur GPS. En comparant les phases mesurées à celles des signaux émis par les satellites,
vous pouvez calculer la distance entre le récepteur et chaque satellite.
 Utilisation des pseudopranges : Les récepteurs GPS fournissent des mesures de
pseudopranges, qui sont des valeurs approximatives des distances entre le récepteur et les
satellites. Ces mesures sont obtenues en comparant les temps d'arrivée des signaux. En
utilisant des techniques de correction et de filtrage appropriées, vous pouvez obtenir des
mesures plus précises de la distance.
Il est important de noter que toutes ces méthodes nécessitent de corriger les erreurs systématiques,
telles que les erreurs d'horloge, les retards ionosphériques et troposphériques, ainsi que les erreurs
de multipath. Ces corrections peuvent être obtenues à l'aide de modèles mathématiques, de
données de correction en temps réel ou de stations de référence fixes.

En utilisant des mesures précises de la distance entre le récepteur et plusieurs satellites (au moins
quatre pour une position 3D), vous pouvez ensuite utiliser des techniques de triangulation ou de
trilatération pour estimer la position du récepteur GPS.

7. Expliquer le mode de positionnement RTK et donner les applications


topographiques pouvant être réalisé en mode RTK

Le mode de positionnement RTK (Real-Time Kinematic) est une technique avancée utilisée en
géodésie et topographie pour obtenir des mesures de positionnement précises et en temps réel. Il
permet d'obtenir une précision centimétrique ou même millimétrique en utilisant des récepteurs
GPS/GNSS spécifiques et des antennes.

Le RTK fonctionne en utilisant une station de base (ou plusieurs stations de référence) et un ou
plusieurs récepteurs mobiles. La station de base est installée à un emplacement connu avec des
coordonnées précises. Elle collecte les signaux GPS/GNSS des satellites et calcule les erreurs relatives,
telles que les retards ionosphérique et troposphérique. Ensuite, elle envoie ces corrections aux
récepteurs mobiles en temps réel à l'aide d'une connexion radio ou d'un réseau de
télécommunications.

Les récepteurs mobiles, également appelés rovers, captent les signaux des satellites GPS/GNSS ainsi
que les corrections envoyées par la station de base. Ils utilisent ces informations pour corriger les
erreurs systématiques et obtenir des mesures de positionnement précises, instantanées et en temps
réel.

Le mode de positionnement RTK présente de nombreux avantages pour les applications


topographiques. Voici quelques exemples d'applications réalisables en mode RTK :

 Levés topographiques de précision : Le mode RTK permet de réaliser des levés


topographiques avec une précision centimétrique ou millimétrique, ce qui est essentiel pour
les projets nécessitant une grande précision, tels que la construction d'infrastructures ou la
cartographie de détails précis du terrain.
 Contrôle de machine et de guidage : Le RTK est couramment utilisé dans l'industrie de la
construction pour le contrôle de machines, telles que les excavatrices et les bulldozers. En
utilisant des récepteurs RTK montés sur ces machines, il est possible de les guider de manière
précise selon les coordonnées spécifiques du projet.
 Aménagement foncier et implantation des bâtiments : Le mode RTK est également utilisé
pour les opérations d'aménagement foncier et d'implantation de bâtiments. Il permet de
positionner précisément les limites des parcelles et de déterminer les coordonnées
d'implantation des structures, comme les bâtiments ou les routes.
 Surveillance des mouvements de terrains : Le RTK est utilisé pour surveiller les mouvements
de terrains, tels que l'affaissement ou le déplacement des structures. Les mesures précises
en temps réel permettent de détecter rapidement les changements imprévus et de prendre
des mesures préventives si nécessaire.
 Inventaire forestier et agricole : Le mode RTK est utilisé dans les domaines de la foresterie et
de l'agriculture pour réaliser des inventaires précis des parcelles, évaluer la santé des
cultures et optimiser l'utilisation des ressources.

Ces exemples ne sont qu'une petite sélection des nombreuses applications topographiques pouvant
être réalisées en mode RTK. En général, cette technique est utilisée lorsque des mesures de
positionnement en temps réel et de haute précision sont nécessaires.

8. Donner la définition suivante :


 Configuration
 Paramétrage
 Initialisation

Dans le contexte de la topographie et du mode de positionnement RTK, une configuration fait


référence à la manière dont les équipements et les récepteurs sont arrangés et paramétrés pour
réaliser une opération spécifique.

Le paramétrage en géodésie géométrique fait référence à l'ensemble des étapes et des choix à
effectuer lors de la mise en place d'un système de référence géodésique, permettant ainsi de décrire
et de mesurer la forme de la Terre de manière précise.

Le paramétrage comprend principalement les éléments suivants :

 Choix du modèle de la Terre : Le modèle de la Terre est une représentation mathématique de


sa forme. Il en existe plusieurs, les plus courants étant les modèles ellipsoïdaux, comme
l'ellipsoïde de référence international (GRS80) ou l'ellipsoïde de Hayford. Le choix du modèle
dépend des besoins spécifiques de l'application et des zones géographiques concernées.
 Détermination des paramètres géodésiques : Les paramètres géodésiques décrivent la forme
et les dimensions de l'ellipsoïde utilisé pour représenter la Terre. Ils peuvent inclure le demi-
grand axe, l'aplatissement, la déformation de la pesanteur, etc. Ces paramètres doivent être
déterminés avec précision à l'aide de méthodes de mesure appropriées, telles que le
nivellement géométrique, la mesure de la pesanteur ou les observations GNSS.
 Réseaux géodésiques : Les réseaux géodésiques sont des ensembles de points dont les
positions sont mesurées avec précision et utilisées comme référence pour les mesures
topographiques. Le paramétrage implique de sélectionner les points de référence, de
déterminer leurs coordonnées précises en utilisant des techniques géodésiques, et de les
relier les uns aux autres pour former un réseau cohérent et homogène.
 Système de coordonnées : Le paramétrage implique également de définir un système de
coordonnées géodésiques approprié pour représenter les positions sur la Terre. Cela
comprend le choix du système de projection (comme le système UTM ou le système de
coordonnées géographiques), l'unité de mesure des coordonnées (degrés, minutes, secondes
ou mètres), la définition de l'origine du système, etc.
 Transformations entre systèmes de référence : Dans certains cas, il peut être nécessaire
d'effectuer des transformations entre différents systèmes de référence géodésique,
notamment pour utiliser des données provenant de sources différentes ou pour relier des
mesures effectuées dans des zones géographiques différentes. Le paramétrage implique de
déterminer les paramètres de transformation appropriés pour permettre ces conversions.

L'initialisation géodésique spatiale fait référence aux processus et aux mesures nécessaires pour
établir un système de référence géodésique dans l'espace, c'est-à-dire à l'extérieur de la Terre.

Dans le contexte de l'initialisation géodésique spatiale, les principaux éléments à considérer sont les
suivants :

 Modèles de corps célestes : Dans le cas de l'initialisation géodésique spatiale, il est


nécessaire de définir un modèle précis du corps céleste concerné (par exemple, une planète,
une lune ou un astéroïde). Ce modèle peut être basé sur les caractéristiques physiques et
gravitationnelles du corps céleste.
 Méthodes de mesure : L'initialisation géodésique spatiale nécessite des mesures précises
pour déterminer les paramètres géodésiques du corps céleste. Cela peut inclure des
techniques telles que les mesures de distance, d'angle et de temps, ainsi que des
observations astronomiques pour déterminer les positions des étoiles et des autres corps
célestes par rapport au corps céleste cible.
 Référence spatiale : L'initialisation géodésique spatiale implique de définir un système de
référence spatial approprié pour représenter les positions sur le corps céleste. Cela peut
inclure des systèmes de coordonnées tridimensionnels, similaires aux systèmes de
coordonnées géographiques sur Terre, ainsi que des datums spatiaux spécifiques pour
aligner les coordonnées avec des repères de référence spécifiques.
 Considérations orbitales : Dans certains cas, l'initialisation géodésique spatiale peut
également nécessiter la prise en compte des mouvements orbitaux du corps céleste et/ou
des véhicules spatiaux concernés. Cela peut inclure la prise en compte de l'orbite, de la
vitesse orbitale, des perturbations orbitales et d'autres facteurs qui peuvent affecter la
précision et la stabilité du système de référence géodésique dans l'espace.

9. Qu'est-ce que c'est qu'une station GNSS ; cité les différents réseaux
GNSS que vous connaissez

Une station GNSS (Global Navigation Satellite System, soit système mondial de navigation par
satellite) est une installation fixe qui est utilisée pour recevoir et enregistrer les signaux émis par les
satellites GNSS tels que le GPS (Global Positioning System), GLONASS (GLObal NAvigation Satellite
System) ou Galileo.
Les stations GNSS sont équipées d'antennes réceptrices qui captent les signaux des satellites en
orbite et les transmettent ensuite à des récepteurs GNSS pour le traitement et l'analyse. Ces
récepteurs GNSS calculent les positions géographiques précises en utilisant les signaux des satellites
émis.

Les stations GNSS sont utilisées dans divers domaines, notamment la topographie, la géodésie, la
cartographie, la navigation, la géologie, la météorologie et l'ingénierie. Elles sont souvent utilisées
pour effectuer des mesures de positionnement précises sur la surface de la Terre, mesurer les
déformations du terrain, suivre les mouvements des plaques tectoniques, effectuer des levés
d'arpentage et d'études d'ingénierie, et soutenir la navigation précise, entre autres applications.

Ces stations sont généralement réparties sur la surface de la Terre pour permettre une couverture
étendue et une amélioration de la précision grâce à la technique du positionnement différentiel
(DGPS, Differential GPS). Les données collectées par les stations GNSS peuvent également être
utilisées pour améliorer les modèles orbitaux des satellites GNSS, permettant ainsi une mise à jour et
une amélioration continues des systèmes de navigation par satellite.

 GPS (Global Positioning System) : Il s'agit du système de navigation par satellite développé,
maintenu et exploité par les États-Unis. Il utilise une constellation de satellites en orbite
terrestre pour fournir des services de positionnement, de navigation et de minutage précis à
travers le monde.
 GLONASS (GLObal NAvigation Satellite System) : Il s'agit du système de navigation par
satellite développé et exploité par la Russie. Tout comme le GPS, GLONASS utilise une
constellation de satellites pour fournir des services de navigation et de positionnement sur la
planète.
 Galileo : Il s'agit du système de navigation par satellite développé par l'Union européenne.
Galileo est conçu pour offrir une indépendance vis-à-vis des autres systèmes GNSS mondiaux,
tout en fournissant une précision élevée pour les utilisateurs européens.
 BeiDou : Il s'agit du système de navigation par satellite développé par la Chine. Le système
BeiDou fournit des services de navigation et de positionnement et a évolué pour inclure une
couverture mondiale avec la constellation de satellites BeiDou-3.
 QZSS (Quasi-Zenith Satellite System) : Il s'agit du système de navigation par satellite
développé par le Japon. Le réseau QZSS est conçu pour fournir une couverture améliorée
dans la région Asie-Pacifique et offre un soutien aux systèmes de navigation existants tels
que le GPS.
 IRNSS (Indian Regional Navigation Satellite System) : Il s'agit du système de navigation par
satellite développé par l'Inde. L'IRNSS vise à fournir des services de navigation précis sur le
sous-continent indien et dans la région environnante.
 NavIC (Navigation with Indian Constellation) : Il s'agit du nom commercial donné au système
IRNSS. NavIC signifie Navigation avec la constellation indienne et est utilisé pour la
communication publique.
 SBAS (Satellite-Based Augmentation System) : Il s'agit d'un système de navigation augmentée
développé par différents pays pour améliorer la précision et l'intégrité des signaux GNSS
existants. Par exemple, le système WAAS (Wide Area Augmentation System) est utilisé aux
États-Unis, le système EGNOS (European Geostationary Navigation Overlay Service) est utilisé
en Europe, et le système GAGAN (GPS Aided GEO Augmented Navigation) est utilisé en Inde.
 BDS (BeiDou Navigation Satellite System) : Il s'agit du nom chinois du système de navigation
par satellite BeiDou mentionné précédemment. BDS est également utilisé pour désigner le
système de navigation par satellite développé par la Chine.
 SDCM (System for Differential Corrections and Monitoring) : Il s'agit du réseau GNSS
développé par la Russie pour fournir des services de navigation différentielle et de correction
d'erreur dans le domaine maritime.
 GAGAN (GPS Aided GEO Augmented Navigation): Il s'agit du système de navigation par
satellite développé par l'Inde en collaboration avec l'Organisation de recherche spatiale
indienne (ISRO) et l'Organisation de recherche et de développement de la défense (DRDO).
GAGAN est utilisé pour augmenter la précision des signaux GNSS dans la région de l'Inde et
de l'Asie du Sud.
 HGBAS (Highway Geolocation Broadcast Augmentation System): Il s'agit d'un système de
navigation par satellite développé en Chine pour les applications de transport terrestre, en
particulier pour les autoroutes, afin de fournir des informations de positionnement précises
et en temps réel.
 QZSS (Quasi-Zenith Satellite System) : Mentionné précédemment, il s'agit du système de
navigation par satellite développé par le Japon pour améliorer la précision des signaux GNSS
dans la région de l'Asie-Pacifique.

10.Qu'est-ce que c'est qu'une station permanente ? Avantages et mode de


fonctionnement

Une station permanente (ou station de référence permanente) est une installation fixe et bien
équipée qui est utilisée pour collecter des données en continu à partir des signaux des satellites GNSS
(GPS, GLONASS, Galileo, etc.). Ces stations sont souvent situées à des endroits stratégiques et
réparties géographiquement pour couvrir une grande zone.

La principale fonction d'une station permanente est de recevoir les signaux des satellites de
navigation et d'enregistrer des mesures précises sur une base continue. Ces mesures peuvent inclure
des informations telles que l'heure exacte de réception, les coordonnées géographiques et d'autres
données relatives à la qualité du signal.

Les données collectées par les stations permanentes sont utilisées pour plusieurs applications,
notamment :

 Référence de positionnement : Les mesures précises capturées par les stations permanentes
peuvent être utilisées comme référence pour déterminer les positions exactes d'autres
appareils GNSS, tels que les récepteurs portables.
 Surveillance géodésique : Les stations permanentes jouent un rôle essentiel dans la
surveillance des mouvements tectoniques, des déformations de la croûte terrestre, de la
subsidence, etc. Ces informations sont cruciales pour de nombreuses applications
géodésiques, telles que la cartographie précise et la gestion des risques naturels.
 Correction différentielle : Les stations permanentes peuvent être utilisées pour fournir des
corrections différentielles en temps réel aux récepteurs GNSS à proximité. Cela améliore
considérablement la précision des positions déterminées par ces récepteurs.
 Les données collectées par les stations permanentes sont généralement transmises à des
centres de traitement où elles sont utilisées pour générer des services de positionnement de
haute précision.

Les stations permanentes sont essentielles pour maintenir et surveiller les systèmes de navigation
par satellite et sont utilisées dans divers domaines tels que la géodésie, l'arpentage, la cartographie,
la navigation maritime, l'agriculture de précis

Les stations permanentes offrent plusieurs avantages importants :

 Précision accrue du positionnement : En utilisant les mesures précises des stations


permanentes comme référence, les récepteurs GNSS à proximité peuvent obtenir des
positions plus précises. Cela est particulièrement utile dans des domaines où une précision
élevée est nécessaire, tels que l'arpentage, la cartographie et la navigation maritime.
 Continuité des données : Les stations permanentes fonctionnent 24 heures sur 24, 7 jours sur
7, collectant en continu des données GNSS. Cela permet d'obtenir une couverture continue
et fiable des signaux des satellites, sans interruptions. Les données en continu sont
précieuses pour la surveillance géodésique à long terme, la détection des mouvements de la
croûte terrestre et les études environnementales.
 Correction différentielle en temps réel : Les stations permanentes peuvent fournir des
corrections différentielles aux récepteurs GNSS à proximité en temps réel. Ces corrections
permettent de réduire les erreurs dues aux effets atmosphériques, à la géométrie des
satellites et à d'autres perturbations, améliorant ainsi considérablement la précision du
positionnement en temps réel.
 Surveillance et gestion des réseaux GNSS : Les stations permanentes sont essentielles pour
surveiller la santé et les performances des satellites GNSS. Elles permettent de détecter les
anomalies et les éventuelles dégradations du signal, d'effectuer des évaluations de la qualité
des signaux, et de prendre des mesures correctives si nécessaire. Cela garantit que les
utilisateurs des systèmes de navigation par satellite peuvent bénéficier de signaux de haute
qualité et fiables.
 Flexibilité des applications : En utilisant les données des stations permanentes, différentes
applications peuvent être développées, telles que le suivi des mouvements tectoniques, la
surveillance des barrages, la gestion des crues, l'étude du climat et bien d'autres. Les
données des stations permanentes sont donc une ressource précieuse pour une variété de
domaines scientifiques et techniques.

En résumé, les stations permanentes fournissent des mesures précises et continues des signaux des
satellites GNSS, ce qui améliore la précision du positionnement, permet des corrections en temps
réel et contribue à la surveillance et à la gestion des réseaux GNSS. Elles sont essentielles pour de
nombreuses applications nécessitant un positionnement précis et une surveillance géodésique à long
terme.

11.Parler des stations permanentes de votre pays


Il existe plusieurs types de stations permanentes en Côte d'Ivoire, qui ont des fonctions et des
domaines d'application différents :

 La station permanente de l'INP-HB est une station de mesure géodésique qui fait partie du
réseau africain de stations GNSS permanentes (AFREF). Elle est située à Yamoussoukro, la
capitale politique du pays, et elle permet de fournir des données précises sur la position et le
mouvement de la croûte terrestre en Afrique
 La station permanente de la SICTA d'Agnibilékrou est une station de contrôle technique
automobile qui appartient à la société ivoirienne de contrôle technique automobile (SICTA).
Elle organise régulièrement des semaines portes ouvertes pour sensibiliser les usagers sur
l'importance du contrôle technique et les services qu'elle offre
 Les stations GNSS permanentes sont des stations qui utilisent le système global de navigation
par satellite (GNSS) pour fournir des informations géographiques et géodésiques. Il existe
plusieurs stations GNSS permanentes en Côte d'Ivoire, qui font partie du projet AFREF. Ce
projet vise à établir une carte en ligne contenant des informations sur les stations
permanentes GNSS situées sur le continent africain

Ces stations permanentes sont des exemples de l'utilisation des technologies spatiales pour le
développement économique, social et environnemental de la Côte d'Ivoire. Elles contribuent à
améliorer la précision, la fiabilité et la sécurité des activités liées à la géodésie, au transport, à
l'agriculture, à la cartographie, à la recherche scientifique, etc.

il y a environ 25 stations permanentes GNSS en Côte d'Ivoire en 2023, selon le projet Corsmap. Ce
projet vise à établir une carte en ligne contenant des informations sur les stations permanentes GNSS
situées sur le continent africain. Vous pouvez consulte la carte sur le lien que je vous ai fourni.

Les stations permanentes GNSS sont des stations qui utilisent le système global de navigation par
satellite (GNSS) pour fournir des informations géographiques et géodésiques. Elles sont utiles pour
diverses activités liées à la géodésie, au transport, à l'agriculture, à la cartographie, à la recherche
scientifique, etc.

En Côte d'Ivoire, il existe plusieurs types de stations permanentes GNSS, qui ont des fonctions et des
domaines d'application différents. Par exemple, la station permanente de l'INP-HB est une station de
mesure géodésique qui fait partie du réseau africain de stations GNSS permanentes (AFREF). Elle est
située à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, et elle permet de fournir des données précises
sur la position et le mouvement de la croûte terrestre en Afrique

12.Effectuer une étude comparative de différents modes de


positionnement absolu et relatif

Il existe plusieurs modes de positionnement en géodésie et en topographie, qui peuvent être utilisés
pour déterminer avec précision les coordonnées géographiques d'un point. Parmi les différents
modes de positionnement, on peut distinguer les modes de positionnement absolu et relatif.

Le positionnement absolu consiste à déterminer les coordonnées géographiques d'un point en


utilisant des signaux directement émis par des satellites en orbite autour de la Terre. Les modes de
positionnement absolu les plus courants sont le Global Positioning System (GPS), le Global Navigation
Satellite System (GNSS) et le Glonass. Ces systèmes permettent de déterminer des coordonnées
géographiques précises avec une précision de quelques mètres.

Le positionnement relatif consiste à déterminer la position relative de deux ou plusieurs points par
rapport à un point de référence. Les modes de positionnement relatif les plus courants sont la
triangulation, la trilatération et le nivellement. La triangulation est un processus qui consiste à
mesurer les angles entre les points à partir d'un point de référence connu, pour déterminer les
distances et les positions des autres points. La trilatération est une variation de la triangulation où les
distances entre les points sont mesurées en addition des angles. Le nivellement est une technique de
mesure de la hauteur relative des points par rapport à un niveau de référence.

La différence majeure entre le positionnement absolu et relatif réside dans la précision de la mesure.
Le positionnement absolu, en utilisant des signaux émis directement par les satellites, permet
généralement des mesures plus précises que le positionnement relatif, qui nécessite des mesures
indirectes et des calculs plus complexes. Toutefois, le positionnement relatif peut parfois être préféré
dans des situations où le point de référence est connu avec une grande précision et où les distances à
mesurer sont relativement courtes.

En fin de compte, le choix du mode de positionnement dépendra des conditions du terrain, des
précisions requises et des exigences de la tâche à accomplir. Les techniques de positionnement
relatif peuvent être utilisées dans certaines applications comme le positionnement précis de jalons et
de repères de nivellement, tandis que les techniques de positionnement absolu sont souvent
préférées pour les applications nécessitant un positionnement précis sur de longues distances telles
que le guidage GPS pour la navigation dans les airs, sur l'eau et sur terre, la surveillance des
mouvements tectoniques, la cartographie et la surveillance de la Terre.

13.Effectuer une étude comparative de mode d'observation statistique,


statistique rapide, RKT, cinématique, trajectographique.

Les différentes techniques d'observation en géodésie et en topographie présentent des avantages et


des inconvénients en termes de précision, de temps d'acquisition des données et de conditions
d'utilisation. Voici une étude comparative des modes d'observation statique, statique rapide, RTK
(Real-Time Kinematic) et trajectographie :

a. Observation statique :
- Utilisation : Cette méthode nécessite l'installation de récepteurs GNSS sur des
stations permanentes ou temporaires qui enregistrent les signaux des satellites
pendant une période de temps prolongée (généralement plusieurs heures).
- Précision : L'observation statique offre une précision très élevée en raison de la
longue période d'observation, permettant de minimiser les erreurs telles que le bruit
du signal et le multi-trajet.
- Temps d'acquisition : Ce mode d'observation prend plus de temps pour collecter les
données, car il faut généralement plusieurs heures.
- Applications : L'observation statique est souvent utilisée pour des travaux
géodésiques de haute précision, comme le calcul des coordonnées de points de
contrôle pour le levé topographique.
b. Observation statique rapide (Rapid Static) :
- Utilisation : Dans cette méthode, les récepteurs GNSS sont également installés sur
des stations permanentes ou temporaires, mais les périodes d'observation sont
réduites par rapport à l'observation statique traditionnelle, généralement de l'ordre
de 15 minutes.
- Précision : La précision est légèrement inférieure à celle de l'observation statique,
mais reste élevée.
- Temps d'acquisition : L'observation statique rapide nécessite moins de temps que
l'observation statique traditionnelle, mais plus que les techniques RTK ou
trajectographie.
- Applications : Ce mode d'observation est couramment utilisé lorsque des niveaux de
précision élevés sont nécessaires, mais avec des contraintes temporelles.
c. RTK (Real-Time Kinematic) :
- - Utilisation : Le RTK est un mode d'observation en temps réel, où les récepteurs
GNSS sont utilisés à la fois sur le terrain (rover) et sur une station de référence (base)
pour obtenir des mesures instantanées des coordonnées du rover.
- - Précision : Le RTK fournit une précision relativement élevée, généralement de
l'ordre du centimètre, en utilisant les corrections en temps réel de la station de
référence.
- - Temps d'acquisition : Le RTK permet d'obtenir des résultats rapidement,
généralement en quelques secondes à quelques minutes, en fonction de la qualité
des signaux et des conditions environnementales.
- - Applications : Le RTK est couramment utilisé pour les relevés topographiques sur le
terrain, les travaux de construction, la cartographie mobile et d'autres applications
nécessitant des résultats précis en temps réel.
d. Trajectographie (PPI, Post-Processed Kinematic) :
- Utilisation : Dans cette méthode, les récepteurs GNSS enregistrent continuellement
les données de position et de vitesse lors d'un mouvement sur le terrain ou dans un
véhicule. Les données brutes sont ensuite post-traitées pour obtenir les coordonnées
finales.
- Précision : La précision du post-traitement de la trajectographie dépend de la durée
de l'observation et de la qualité des signaux.
- Temps d'acquisition : La trajectographie nécessite une acquisition continue des
données pendant la période de déplacement, mais le post-traitement peut prendre
plus de temps pour obtenir les résultats finaux.
- Applications : La trajectographie est souvent utilisée pour le suivi des véhicules, la
navigation inertielle, la surveillance des mouvements tectoniques à long terme et
d'autres applications nécessitant une étude des trajectoires et des mouvements.
En résumé, les techniques d'observation statique et statique rapide offrent une précision élevée,
mais nécessitent plus de temps pour collecter les données. Le RTK permet d'obtenir des résultats en
temps réel avec une précision élevée, tandis que la trajectographie est utilisée pour le suivi de
mouvements et de trajectoires à long terme. Le choix de la méthode dépend donc des exigences de
précision, de temps et des conditions spécifiques de l'application.

14.Dites quel est le mode de positionnement le plus approprié pour


l'extension du réseau géodésique sur tes grandes étendu

Pour l'extension du réseau géodésique sur des grandes étendues, il faut choisir un mode de
positionnement qui soit précis, fiable, sécurisé et compatible avec les normes internationales.
D'après mes recherches, le mode le plus approprié serait le mode relatif. Il s'agit d'un mode qui
utilise plusieurs utilisateurs, qui échangent leurs positions et leurs mesures entre eux. Il permet de
déterminer la position relative des utilisateurs entre eux, sans avoir besoin d'une station de
référence au sol. Il offre une bonne précision (de l'ordre du centimètre ou du millimètre) et il est
robuste aux interférences et aux obstacles. Il nécessite une communication entre les utilisateurs, ce
qui peut consommer de la bande passante et de l'énergie.

Le mode relatif est particulièrement adapté pour l'extension du réseau géodésique sur des grandes
étendues, car il permet de créer un système cohérent et homogène de points géodésiques, qui sont
des points dont la position est connue avec une grande précision. Ces points servent de référence
pour les activités liées à la cartographie, à la topographie, à la géophysique, à l'aménagement du
territoire, etc. Le mode relatif permet aussi de réduire les coûts et la complexité du système, en
évitant d'avoir recours à des stations permanentes au sol, qui peuvent être coûteuses à installer et à
entretenir.

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