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NOUVELLES TECHNOLOGIES: Le Positionnement par satellites

Le positionnement par satellites


NOUVELLES TECHNOLOGIES: Le Positionnement par satellites

L’agriculture française se tourne de plus en plus vers une agriculture de précision pour répondre aux contraintes
économiques et environnementales qui lui sont imposées. Cette forme d’agriculture fait appel à différentes
technologies (géolocalisation, laser, caméra) répondant aux objectifs d’optimisation des intrants, de réduction de
temps de travail et de consommation d’énergie.
Gain de temps par suppression du jalonnage préalable, optimisation des chantiers en grande largeur, meilleure
efficacité des traitements par une meilleure gestion des manques et des redoublements, amélioration des débits de
chantiers, polyvalence d’utilisation (élevage ou grandes cultures), cartographie, les applications des outils d’aide au
guidage sont multiples et chacun peut trouver le système adapté à ses besoins.
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Qu’est ce que le GPS :

Le système GPS (Global Positioning System) est un programme lancé par l’armée US en 1978 opérationnel depuis
1994 avec, à l’époque une précision d’une centaine de mètres. C’est en 2000 que le Président américain lève le
brouillage et autorise une utilisation civile. La précision est alors d’une dizaine de mètres.

Le système GPS s’appuie sur un réseau de 30 satellites opérationnels sur 6 orbites à 20200 Km. La révolution d’un
satellite autour de la terre est d’environ 12h.
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Il permet à des utilisateurs d’obtenir une localisation, une vitesse et l’heure exacte sur n’importe quel endroit du globe
et cela 24h/24h. La position déterminée de jour comme de nuit quelque soit les conditions atmosphériques

La position est déterminée par trilatération avec calcul de la distance séparant les satellites du récepteur. Il faut la
réception de 4 satellites minimum : latitude, longitude, altitude et correction.
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Les satellites émettent en permanence des messages. Ces messages sont constitués de :

 Les éphémérides (paramètres orbitaux) de tous les satellites de la constellation.

 Des paramètres de la ionosphère

 Des corrections d’horloge


 Des identifiants
 Etc …

Ces ondes (L1 et L2) sont envoyées sous forme de codes binaires et sont lues par les récepteurs terrestres qui les
utilisent pour se géolocaliser. Pour se faire, ils réalisent des calculs à partir des paramètres envoyés par les
satellites permettant de connaître les distances qui séparent le récepteur des satellites.

L1 = 154.f0 = 1575,42 Mhz (longueur d'onde d'environ 19.05 cm)


L2 = 120.f0 = 1227,60 Mhz (longueur d'onde d'environ 24.45 cm)
Le système GPS émet sur deux fréquences afin d'éliminer les effets de l'ionosphère.
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Les constellations :
La constellation la plus utilisée est celle américaine du GPS composée de 30 satellites. C’est aussi la plus ancienne.
Elle évolue car elle est capable d’envoyer aujourd’hui de nouveaux signaux (L5, L2C…) moins sensibles aux
obstacles.

GLONASS : C’est une constellation russe née pendant la guerre froide. Ces satellites
sont répartis par 8 sur 3 plans orbitaux avec une inclinaison particulière permettant une
meilleure couverture sur la planète. Ils naviguent à une altitude de 19100 km et effectuent
le tour de la terre en 11h et 15 min. 3 satellites sont en réserve et 2 en maintenance.

BEIDOU : C’est une constellation chinoise dont le projet et lancé depuis 1993. La couverture
est disponible en Asie depuis 2012 avec une précision de 10m. Elle compte aujourd’hui 17
satellites. La couverture de la terre entière est prévue pour 2020 avec 30 satellites.
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GALILEO : C’est une constellation européenne visant à réduire la


dépendance de l’Europe vis-à-vis des américains pour le GPS. Les tests ont
débutés en 2005 avec 2 satellites puis 2 en 2011 et encore 2 en 2012. Deux
satellites ont été envoyés sur un mauvais orbite en 2014. Le projet devrait être
achevé en 2020.

EGNOS : Ce n’est pas vraiment une constellation même si le système


comprend 3 satellites. C’est un système transitoire avant Galiléo. Le projet
européen est ouvert au public depuis 2009. Il compte 34 stations terrestes en
grande majorité sur le sol européen qui corrige les signaux de GPS et
GLONASS.

D’autres systèmes existent comme un système Japonais, Indien etc… L’ensemble de ces constellations est
regroupé sous le nom de GNSS (Global Navigation Satellite System).
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Les orbites des différentes constellations


sont judicieusement espacés entre la terre
et l’orbite géostationnaire.
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Les sources d’erreurs liées au système :

La traversée des couches atmosphériques : Les


satellites étant à 20 000 km d’altitude, les ondes
doivent traverser la ionosphère pour arriver dans la
troposphère. La ionosphère est soumise aux
radiations solaires et à tendance à disperser les
signaux. La traversée de cette couche peut
engendrer des erreurs de 0 à 100 m.

La troposphère est moins dispersive mais en


fonction de l’humidité, de la température, de la
pression atmosphérique et autres facteurs
climatiques, les erreurs peuvent être de 2 à 20 m.
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La précision des horloges : Les satellites sont dotés d’une horloge atomique ayant une stabilité de l’ordre de la
picoseconde (10-12 seconde). Les signaux ont une précision de 5 nanosecondes (10-9 seconde). Une nanoseconde
représente sur terre 30 cm.

Les récepteurs sont équipés d’une horloge à quartz ayant une précision de 1 milliseconde (10-3 seconde). Cette
précision passe à 10-6 seconde après calage avec les satellites.
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Les éphémérides : Les satellites évoluent en permanence autour de leur trajectoire initiale à cause des forces
d’attraction gravitationnelles exercées par la terre, la lune, le soleil ou encore la pression des vents solaires sur les
panneaux. Les orbites des satellites (radiodiffusés) ont une précision de l’ordre de 1m.

Les trajectoires sont recalculées quotidiennement par un réseau d’une centaine de stations permanentes au sol. Ces
stations sont réparties à travers le monde et sont envoyées aux satellites par 5 postes de contrôles qui les mettent à
jour.
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Les sources d’erreurs liées à l’environnement :

Les obstacles : Les signaux satellites sont réfléchis sur la surface d’obstacles comme des bâtiments, des arbres etc…
La distance calculée est donc dans plus grande entre les satellites et le récepteur.

Les obstacles réduisent aussi le nombre de satellites visibles. En moyenne, 8 satellites de la constellation GPS sont
visibles mais ce nombre peut descendre avec les obstacles. En associant GLONASS, jusqu’à 14 satellites peuvent
être visibles en même temps.
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La répartition des satellites : Pour que la localisation soit optimale, il faut que les satellites soient répartis de manière
homogène. Mais, à certaines heures, certains se retrouvent côte à côte. De cette manière leurs signaux se confondent
et ne forme qu’une seule information : la localisation est impossible.
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Le dévers : Certains matériel ne peuvent pas prendre en compte le dévers. Le positionnement est juste sur terrain plat
mais en dévers on a un léger décalage.
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Les corrections disponibles :

Les informations avec un GPS naturel ne permettent qu’une précision de 5 à 10 m ce qui est insuffisant pour une
utilisation dans le domaine agricole. Il est donc nécessaire d’appliquer une correction à la position du véhicule
calculée. Il existe 2 principes : le mode différentiel ou le mode PPP.

Le mode différentiel (dGNSS ou RTK): Ces corrections s’appuient sur des stations de référence placées au sol et
dont la position est connue. La différence entre les coordonnées réelles de la station et celles calculées par les
satellites est actualisée en permanence. Cette erreur représente la correction à appliquer au récepteur.

La correction peut être transmise en temps réel par une radio, un modem GPRS ou un satellite géostationnaire. La
distance entre la base est le récepteur peut être de quelques centaines de kilomètres avec dGNSS ou quelques
dizaines de kilomètre en RTK.
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Satellite
Satellite GPS
géostationnaire

Signal GPS

Signal GPS
Signal dGPS

Signal dGPS

Station de référence
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Le PPP (Precise Point Positionning ou Positionnement Ponctuel Précis): C’est un service de positionnement qui
nécessite la disponibilité d’orbites et d’horloges précises des satellites en temps réel. Ces informations proviennent
d’un réseau d’une soixantaine de stations de référence GNSS.

Après quelques minutes pendant lesquels les signaux sont échangés et corrigés entre les stations et les satellites une
correction est envoyée à un satellite géostationnaire. Plus le récepteur est entouré de stations plus la correction est
précise.

Que ce soit avec une correction dGNSS, RTK ou PPP, la niveau de précision peut être décimétrique ou centimétrique
suivant les installations et les conditions de transmission des signaux.
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Satellite Satellite GPS


géostationnaire
Stations de
Signal GPS référence

Signal GPS

Correction PPP

Correction PPP

Serveur informatique
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Les corrections décimétriques par satellites géostationnaires :


Les corrections décimétriques permettent d’améliorer la précision du GPS naturel et d’atteindre des niveaux
utilisables en agriculture. Cependant la marge d’erreur peut être de plusieurs dizaines de centimètres.

En France, il existe 3 signaux de correction : EGNOS, SF1 et RTX Range Point.

EGNOS : c’est un système qui prépare le futur Galiléo. Il est utilisé pour corriger les signaux GPS et les diffuser
via 3 satellites géostationnaires. Il s’utilise sur tous les récepteurs.

SF1 (Star Fire 1) : c’est un système qui appartient à John Deere. C’est une correction PPP gratuite qui corrige
GPS et GLONASS. Il n’est utilisable que sur les récepteurs de la marque.

RTX-Range Point: c’est un système payant proposé par Trimble. C’est aussi une correction PPP qui corrige GPS
+ GLONASS mais n’est utilisable que par les récepteurs de la marque.
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Erreur en Cm
Des études menées en 2013 (Arvalis) ont montré que l’erreur
mesurée entre 2 passages augmente avec le temps nécessaire
pour effectuer un aller et retour comme le montre le graphique ci-
contre.

On peut remarquer que EGNOS montre une erreur plus grande


sur la durée d’un aller et retour. L’erreur est de 34 cm pour un aller
et retour de 5 minutes. Toutefois ce signal peut convenir sur de
grandes largeurs de travail. 34 cm c’est 15% de 4m mais 1.4% de
24m.

Temps d’un aller et retour en Minutes

Ce type de correction, quelque soit le signal, convient à de petites parcelles pour des interventions rapides et avec
une grande largeur (pulvérisateur, distributeur d’engrais).
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EGNOS SF1 RTX-Range Point


Société ESA John Deere Trimble
Compatibilité récepteurs tous John Deere Trimble
Constellations GPS GPS + GLONASS GPS + GLONASS
Précision A+R 20 minutes ±60 ±24 ±18
Répétabilité Non
Temps de convergence Aucun
Tarif (indicatif 2014) Gratuit Gratuit 250 €/an

Le signal de Trimble peut aussi être utilisé par des récepteur d’autres marques travaillant avec l’entreprise. C’est le
cas par exemple de New Holland qui utilise la correction de Trimble.
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Le fait que le signal engendre des erreurs de plus en plus importante en fonction de la longueur des allers et retours
est dû au phénomène de dérive des satellites. Cela est induit par la rotation des satellites. Cette aussi à cause de la
dérive qu’il est impossible de revenir physiquement au même endroit sans recaler la ligne de référence.

Les corrections décimétriques sont souvent associées à des barres de guidage. La console donne des informations au
chauffeur qui ajuste la trajectoire du tracteur. Elle ne sont généralement pas dotées d’une correction de dévers sauf si
l’antenne est équipée.

Ce système est surtout destiné à travailler en ligne droite car la réactivité du chauffeur n’est pas assez grande pour
suivre une courbe. Ces corrections sont commercialisées avec des système de coupure de tronçons sur les
pulvérisateur ou avec d’autres systèmes de modulation d’intrants.
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Les corrections centimétriques par satellites géostationnaires :


Il y a 3 sociétés John Deere, Omnistar et Trimble qui délivrent au total 5 signaux de correction disponibles avec
abonnement.

Omnistar : Trois corrections sont commercialisées par cette société. Omnistar HP est disponible sur tous les
récepteurs compatibles et corrige uniquement les satellites GPS. Omnistar XP, compatible tous récepteurs, utilise un
réseau PPP et ne corrige que le GPS. Omnistar G2 offre les mêmes prestations mais corrige en plus GLONASS.

John Deere : Le constructeur fournit le signal SF3 (Star Fire 3). Le signal provient d’un réseau PPP et n’est
compatible qu’avec les récepteurs de la marque. Il corrige GPS + GLONASS.

Trimble : La société fournit le signal RTX Center Point qui utilise un réseau PPP. Il corrige les satellites GPS et
GLONASS est ne sont compatibles qu’avec les récepteurs de la marque.

Ces 5 corrections sont transmises par des satellites géostationnaires.


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Erreur en Cm

On peut remarquer que les 2 signaux OmniStar ont


sensiblement la même Précision. Le SF3 est le plus précis pour
des allers et retours inférieurs à 20 minutes. Au-dela, c’est le
signal RTX Center Point qui garde le meilleur niveau de
précision avec ±6 cm. Cela se traduit par la présence de
manque ou de recouvrement de ± 12 cm entre 2 passages
successifs.
JD SF 3 OmniSTAR HP

OmniSTAR G2 RTX Center Point

Temps d’un aller et retour en Minutes


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La précision absolue :
La précision absolue représente la capacité d’un système de guidage à revenir strictement au même endroit entre 2
interventions culturales différentes. Cette caractéristiques est particulièrement intéressante pour les travaux de
désherbage mécanique, strip till ou semis dans un billon.

Avec les systèmes de correction centimétriques présentés ci-dessus il subsiste quand même des erreurs.

 OmniStar HP et G2 = ± 21 cm
 John Deere SF3 = ± 16 cm
 Trimble Center Point = ± 14 cm

Même si me niveau de précision absolue semble assez


correct, il ne permet pas d’envisager des travaux précis
avec retour au même endroit. Il permet cependant de
positionner correctement un pulvérisateur.
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Le temps de convergence :

Pour atteindre un bon niveau de précision, il est nécessaire de laisser un temps de convergence. Ce laps de temps
plus ou moins long permet de synchroniser les signaux des satellites.

Les récepteurs fournissent une localisation dés leur mise sous tension mais la précision est alors plus faible et se
rapproche d’un signal EGNOS.
Le temps de convergence appelé aussi temps de chauffe varie suivant les récepteurs de 19 à 23 minutes mais peut
parfois atteindre 40 minutes.

Ce temps de chauffe peut être réaliser en statique ou en dynamique. Il est très important de le respecter avant de
commencer à travailler car le premier passage (ligne de référence) est déterminant pour les passages suivant. Sans
temps de chauffe la précision peut être de ± 60 cm.
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SF3 HP G2 RTX Center Point


Société
John Deere Omnistar Omnistar Trimble
Compatibilité récepteurs John Deere tous tous Trimble
Constellations GPS + GLONASS GPS GPS + GLONASS GPS + GLONASS
Précision A+R 20 minutes 5 8 8 6
Répétabilité 15 21 21 13
Temps de convergence 23 min 19 min 22 min 21 min
Déblocage du récepteur Déblocage informatique du récepteur. 2000 à 5000 € nécessaire.
Tarif Indicatif 2014 600 €/an 1250 €/an 1250 €/an 1400 €/an
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Les corrections centimétriques permettant de revenir au même endroit :


Il existe des signaux de corrections permettant de revenir au même endroit. Ces systèmes utilisent des balises RTK
(Real Time Kinematic = Cinématique en temps réel). On peut d’ailleurs distinguer le RTK monobase et le RTK
réseau.

RTK Monobase : Le principe consiste à utiliser une base RTK à proximité du véhicule. La position réel de cette base
est connue et elle est comparée en permanence avec la position déterminée par les satellites. L’erreur mesurée
correspond ainsi à la correction qui doit être envoyée au récepteur.

Les signaux GPS et GLONASS peuvent être corrigés dés lors que la base et le récepteur sont compatibles avec les 2
constellations.
La transmission de la correction au récepteur peut se faire, suivant les équipements par ondes radios UHF ou par
téléphonie.
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La transmission radio avec une seule base :

Ce système est distribué par tous les constructeurs ou revendeurs de correction RTK. L’utilisateur doit disposer d’une
base qui lui est propre. Cette base peut emettre dans un rayon de 5 à 20 km suivant la présence d’obstacle.
Idéalement, la balise doit être placée sur un point haut pour avoir une vue dégagée sur le récepteur. Plus on s’éloigne
de la base et moins la correction est précise. Le contournement d’obstacles est toutefois possible avec l’utilisation
d’une antenne intermédiaire (répéteur).

Certaines bases éméttant en permanence sur des ondes publiques nécessitent une demande d’attribution d’une
fréquence à L’Agence Nationale des Fréquences Radioélectriques pour un coût d’environ 650€/an.

Lorsque plusieurs bases emettent sur une même zone, il est important que les ondes soient distinctes pour que le
système puise fonctionner correctement sans interférences de signaux.

Les bases mobiles ont généralement une portée plus limitée (entre 1 et 5 km). Il faut ainsi les déplacer d’une parcelle
à l’autre et les replacer rigoureusement au même endroit pour assurer la répétabilité du signal. Il faut aussi assurer
sont alimentation électrique.
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Satellite GPS

Signal GPS

Base mobile

Correction RTK
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Satellite GPS

Base fixe

Signal GPS

Correction RTK
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La transmission radio avec maillage RTK :

Il s’agit d’un maillage de base RTK disposées judicieusement sur un territoire pour garantir un signal à plusieurs
utilisateurs. Ce maillage peut être constitué par un groupe d’agriculteurs pour réduire les investissements (8 000 à 15
000€ par base), des coopératives ou le plus souvent des concessionnaires.

La mise à disposition de signal demande généralement un abonnement annuel.

Ici aussi il faut que chaque base puisse émettre sur une fréquence différente. Il faut souvent faire la demande
d’attribution de lots de fréquence à l’ANFR.

L’utilisateur devra toutefois choisir manuellement la fréquence de la base la plus proche. En effet, aucun récepteur
n’est capable de se connecter automatiquement à la base la plus proche ou à la fréquence la plus diffusée.
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20 km

Il est important que les signaux de


bases proches soient sur des
10 km
fréquences différentes. Les
récepteurs se trouvant dans la zone
de croisement seront en défaut dès
Base 2
Fréquence B lors où ils capteront des signaux
différents sur une même fréquence.
20 km

10 km

10 km
20 km
Base 1 Base 3
Fréquence A Fréquence A

Zone de croisement des


signaux des 2 bases
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RTK Réseau : Le système calcule une correction à partir de plusieurs bases RTK et la communique par téléphonie.
Chaque base RTK envoie sa position à un serveur informatique. Lorsque le récepteur est sous tension, il envoie sa
position au serveur par téléphone. Le serveur identifie alors les bases RTK les plus proches du récepteur et calcule la
correction à appliquer avant de la transmettre par téléphone.

La qualité du signal est peu voire pas affectée par la topographie du terrain. La principale limite est la qualité de
couverture du réseau GSM. L’utilisation d’une carte SIM multi-opérateurs ou d’un modem multi cartes SIM peut
améliorer la qualité du signal. Il existe encore des « zones blanches » en 2017 !

Erreur en Cm

Ce type de correction permet Orphéon

une précision de 1 à 4 cm Sat-Info


avec un retour au même Vrs-Tec
endroit possible. Téria

Temps d’un aller et retour en Minutes


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RTK
Monobase Réseau
Transmission Radio Téléphone Téléphone (GPRS)
Société Tous les VRS
Tous Orphéon Sat-Info Téria
constructeurs Trimble
Compatibilité La même marque
Tous Tous Tous Tous Trimble
que la base
Constellations GPS + Glonass + Galileo
Précision à 95% ± 4 cm ± 4 cm
du temps ± 4 cm suivant ± 4 cm ± 4 cm ± 4 cm suivant
distance distance
Temps de
Aucun
convergence
Déblocage 2000 à 5000 €
Tarif /an 650 € 900 à 1500 € pour une connexion illimitée
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Le guidage assisté :

Le guidage assisté présente plusieurs avantages :

 Très peu voire pas de recouvrement


 Suppression du jalonnage
 Réduction des intrants
 Qualité constante des trajectoires (brouillard, poussière, nuit …)
 Confort, réduction de la fatigue
 Surveillance accrue du travail réalisé
 Moins de temps en ½ tour

La performance d’un guidage ainsi que les avantages qu’il peut offrir vont dépendre du niveau de précision de la
correction et du type d’asservissement au tracteur.
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Principe général :
Il est en général possible d’utiliser plusieurs modes : rectiligne, courbe, contour aplani.
Le mode rectiligne est le plus utilisé. Un point de référence « A » est enregistré en entrant dans la parcelle. A l’autre
extrémité de la parcelle est enregistré un point « B ». Le Gps trace une ligne virtuelle « AB » qui devient ligne de
référence à reproduire avec un espacement correspondant à la largeur de travail.

B
Ligne de
référence
Lignes de
guidage à
suivre
A
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En mode « courbe », tous les caps du tracteur sont enregistrés pour créer une ligne courbe de référence constituée
par une suite de points. Ce mode de s’avérer difficile à suivre avec une simple barre de guidage. Il existe aussi le
mode « contour aplani » qui cumule les 2 modes précédents. Il peut s’avérer utile lors de la présence d’obstacles dans
une parcelle.

Lignes de guidage à suivre

Lignes de
référence

Ligne de
référence
Mode « courbe » Mode « contour aplani »
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Barre de guidage / aide au guidage :


Les barres de guidage donnent une information au chauffeur au travers de diodes et/ou d’un écran. C’est le chauffeur
qui corrige la trajectoire. La précision du signal est rarement inférieur à 11 cm. Aussi, peu de systèmes prennent en
compte l’inclinaison du terrain ou encore la position de la balise sur le tracteur.

Ce système est surtout adapté à des travaux rapides et de grande largeur comme les épandages. Le travail rectiligne
est à privilégier car le mode « contour » est relativement difficile à suivre.
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Autoguidage :
Dans le cas d’un autoguidage, le véhicule avance de façon autonome selon la ligne de référence prédéfinie. Le
chauffeur reprend le volant pour effectuer les ½ tours si le système de guidage ne le permet pas. A tout moment le
chauffeur peut reprendre la main en bougeant le volant.

Il existe 2 types d’asservissement : les moteurs électriques qui s’installent au niveau du volant et les systèmes
hydrauliques.
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Un système de guidage installé sur le circuit hydraulique est spécifique


au tracteur. Seuls la balise et l’écran peuvent être déplacés. Le tracteur
peut être pré-équipé lors de son achat ou équipé à postériori. Lorsque le
véhicule avance, les roues s’orientent mais le volant ne bouge pas.

Les systèmes à moteur électriques sont déplaçables d’un véhicule à l’autre et quelque soit la marque. Cela permet de
le rentabiliser sur plusieurs opérations culturales. On peut trouver ce système sous différentes formes :

À molette Remplacement À crémaillère sous le


du volant volant
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Il n’y a que très peu de différence de précision entre les 2 systèmes pour des travaux jusqu’à 7 km/h. A une vitesse
plus élevé, les systèmes d’asservissement hydrauliques sont plus réactifs.

Les systèmes hydrauliques comportent des capteurs d’angle placés sur le pont avant du tracteur et la balise est
généralement placée sur le toit, très proche du centre du pont arrière. Les systèmes électriques sont directement liés à
la balise sur le toit du tracteur, le degré de précision est ainsi plus faible.

Erreur en Cm
Semis
Travail du sol

Hydraulique Electrique
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Remarque : Que le guidage soit assuré par le chauffeur, par moteur électrique ou asservissement hydraulique, il ne
tient généralement compte que de la position du tracteur et non de celle de l’outil. Il en résulte parfois une marge
d’erreur plus grande pour l’outil que pour le tracteur. Certains essais consistent à installer une balise supplémentaire
sur l’outil afin de déterminer sa position exacte par rapport à la balise du tracteur.
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Quels travaux réaliser avec un guidage GPS :

Pulvérisation Apport d’engrais

Autorise une précision faible Autorise une précision faible


Avec au sans autoguidage Avec au sans autoguidage
Coupure de tronçons Coupure de tronçons
Modulation possible Modulation possible
Avec ou sans retour au même endroit Avec ou sans retour au même endroit
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Epandages Moisson

Autorise une précision faible Précision accrue nécessaire


Avec au sans autoguidage Avec au sans autoguidage
Modulation possible Cartographie de rendement possible
Avec ou sans retour au même endroit Avec ou sans retour au même endroit
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Fauche Travail du sol

Précision moyenne nécessaire Nécessite une précision accrue à moyenne


Avec au sans autoguidage Avec au sans autoguidage
Avec ou sans retour au même endroit Avec ou sans retour au même endroit
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Semis Binage

Précision accrue nécessaire Précision accrue nécessaire


Avec autoguidage Avec autoguidage
Avec ou sans retour au même endroit Avec retour au même endroit
Coupure automatique de rangs Apport d’engrais modulé
Modulation de dose
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CARTE DE PRECONISATION :

Le positionnement par satellites permet, si le matériel est adapté, de travailler à partir de cartes de préconisation
réalisées par imagerie satellitaire ou par drone. Le géoréférencement de la parcelle et de ses caractéristiques va
permettre de guider le tracteur mais aussi d’ajuster les doses épandues, apportées.
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CONCLUSION :

 Le Guidage par satellites permet un gain de temps lors des manœuvres et travaux

 Le Guidage par satellites permet un gain d’intrants

 Le Guidage par satellites permet de réaliser des travaux très précis

 Le Guidage par satellites permet de faciliter la traçabilité

 Le niveau de précision doit être judicieusement choisi et il a un coût important

 L’investissement doit être réfflechi au moment du renouvellement de matériel

 Les tarifs sont de plus en plus abordables

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