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LES PROCEDES DE FORMAGE
Sommaire
Chapitre 3 : LE PLIAGE
Chapitre 4 : L’EMBOUTISSAGE
Chapitre 5 : L’ESTAMPAGE
Chapitre 6 : L’EXTRUSION
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GENERALITES SUR LES PROCEDES DE FORMAGE
1.1 – Introduction
La transformation de la matière qui devient matériau résulte de la combinaison de procédés de
fabrication dont les principaux buts sont d’obtenir :
- une forme la plus proche possible de la forme finale.
- des caractéristiques mécaniques.
- des propriétés physiques et chimiques.
- un coût de production compatible avec les exigences du marché.
La connaissance des matériaux et les procédés de fabrication est donc indispensable pour
mener à bien la réalisation et le suivi des pièces entrant dans la réalisation d’un ensemble
mécanique.
Ces différents procédés permettent l’obtention d'une pièce à la forme finale ou la plus proche
possible de la forme finale :
- la fonderie.
- l’usinage
- la mise en forme par déformation plastiques : Procédés de forge ou formage.
- l’assemblage
Avant de développer les procédés de forge il est intéressant de détailler les essais de traction.
-a- -b-
Figure1
Les valeurs mesurées directement lors d'un essai de traction sont le temps, la force F et la
longueur l. A partir de ces valeurs on peut calculer : d’abord le section instantanée S
3
La déformation vraie
La contrainte conventionnelle
La déformation conventionnelle
La vitesse de déformation qui est la dérivée de la déformation par rapport au temps.
Lorsqu’on trace l’évolution de la contrainte avec la déformation conventionnelle on obtient la
courbe de traction du matériau (figure 1.b).
- OA : zone de la déformation
élastique (réversible) ; la
contrainte au point A est
appelée contrainte
d’écoulement notée e.
- AB : zone de déformation
plastique (permanente) ; le
point B est appelée point de
striction et la contrainte
associée est dite contrainte de
rupture notée r.
- BC : zone de rupture.
Figure 2
Si on charge l’éprouvette jusqu’à 1 on obtient une déformation totale peut s’écrire sous la
forme :
4
Les comportements des métaux ont été identifiés à partir de résultats d’essais mécaniques. A
partir d’un essai de traction (contrainte uniaxiale ) on a pu mettre en évidence l’influence de
la température, de la déformation et de la vitesse de déformation sur la contrainte
d’écoulement du matériau.
Influence de la température :
Tf représente la température de fusion du matériau exprimée en
0 Kelvin.
On parle de déformation à chaud si la température du métal est
supérieure à 0,5 la température absolue de fusion.
La mise en forme des métaux ne se fait pas aux très basses températures (augmentation de la
contrainte d’écoulement, fragilisation), par contre le diagramme montre l’intérêt des procédés
à chaud en ce qui concerne les efforts à mettre en œuvre.
L’influence de la déformation peut être directement mise en évidence par un essai de traction.
Reprenant l’exemple de l’éprouvette qui a été chargé jusqu’à 1 :, si on charge une deuxième
fois celle-ci, la déformation plastique ne se produit que lorsque ≥ 1 , çàd que 1 devient la
nouvelle contrainte d’écoulement : c’est le phénomène d’écrouissage.
Il se traduit par une augmentation de la contrainte d’écoulement au fur et à mesure de la
déformation. A chaud ce phénomène peut plus ou moins être compensé.
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- de la technologie des procédés et des moyens pouvant être mis en œuvre.
On peut différencier les différents procédés suivant qu’ils sont réalisés à froid ou à chaud ou
qu’ils s’effectuent sur des ébauches massives ou sur des métaux en feuilles.
La capacité de déformation dépendra essentiellement du matériau, du procédé, des conditions
opératoires.
Les principaux procédés de mise en forme des matériaux métalliques sont les suivants :
- Pour les pièces massives : le forgeage libre, le laminage, l’estampage, l’extrusion et
la frappe à froid.
- Pour les métaux en feuilles : découpage poinçonnage, pliage et l’emboutissage.
L'acier est un alliage métallique constitué principalement de fer et de carbone (dans des
proportions comprises entre 0,02 % et 2 % en masse pour le carbone). Les aciers inoxydables
contiennent d'autres éléments (par exemple, nickel et de chrome).
Il existe deux filières permettant l'obtention d'acier propre à la mise en forme: la filière fonte
et la filière acier.
Quel que soit le cas on retrouve trois opérations fondamentales:
L'élaboration du métal permettant d'obtenir la nuance souhaitée.
La coulée: passage de l'état liquide à l'état solide.
La mise en forme par laminage permettant d'obtenir des produits long
(profilés, barres, etc..) ou des produits plats (tôles).
La filière fonte utilise le minerai de fer qui après réduction des oxydes permet l'obtention de la
fonte.
L'élaboration de l'acier se fait soit à partir de la fonte liquide (fonte d'affinage) soit à partir de
ferrailles par refusion au four électrique.
La coulée se fait soit en lingotière soit par le procédé de coulée continue.
La mise en forme se fait tout d'abord sur des laminoirs dégrossisseurs (blooming, slabbing)
pour obtenir des blooms ou des brames qui sont ensuite transformés dans des trains de
laminage (figure 3).
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Figure 3
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PROCEDES DE DECOUPAGE DES TÔLES
Sommaire
3. Découpage
3.1 Définition
3.2 Quelques opération de découpage
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PROCEDES DE DECOUPAGE
Introduction
On définit une tôle comme un produit métallique plat, qui peut se présenter sous forme de
feuilles ou de bobines. Les tôles sont tirées des brames par laminage à chaud et/ou à froid.
Le laminage: est un procédé qui consiste à réduire l’épaisseur d’un produit qu’on appelle
brame à l’aide de deux rouleaux. Il peut se faire à chaud ou à froid
Figure 1
Caractéristiques des tôles
- Ses dimensions : d’abord l’épaisseur puis en fonction de la forme de la tôle, pour les
tôles planes les dimensions commercialisées sont 1000x2000, 1500x3000 ou
2000x6000.
- Son mode d’élaboration : laminée à chaud ou à froid
- Sa composition chimique :
- Son état de surface : la surface est traitée ou non
- Ses caractéristiques mécaniques : la limite élastique, l’allongement …
Désignation des tôles en aciers
- TC: Tôle nommée tôle noir pour utilisations courantes
- XE : Tôle pour emboutissage
- XES: Tôle pour emboutissage profond
- SES: Tôle pour emboutissage très profond
Principaux procédés de découpage Mécanique
Le découpage des tôles est réalisé avec plusieurs procédés. La classification de ces procédés
peut se faire en se basant sur l’énergie de
découpage.
Cisaillage:
Le cisaillage permet de séparer totalement ou
partiellement un élément métallique à l'aide de deux
lames dont l'une, au moins, est mobile. Il s’effectue
sur une cisaille guillotine.
Figure 2
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Découpage:
Le découpage permet d’obtenir des formes à partir d’une tôle par cisaillement. L’outillage est
composé d’un poinçon et une matrice.
Poinçonnage:
Le poinçonnage est un procédé similaire au découpage et permet de réaliser des trous sur une
tôle.
Cisaillage
Diagramme de cisaillage
Au cours de l’opération de cisaillage, on peut constater
l’existence de cinq étapes principales (figure) :
Phase OA: caractérisée par un comportement élastique.
Dans cette phase, la partie de la découpée est soumise à
une flexion; ce qui engendre un bombé.
Phase AB : caractérisée par un comportement plastique.
La plasticité est accompagnée d’un durcissement du
matériau (écrouissage) caractéristique du comportement
d’un matériau ductile.
Phase BC : caractérisée par une chute progressive de
l’effort exercé sur le poinçon depuis le point B. Cette
chute est attribuée à l’initiation de l’endommagement.
Phase CD : caractérisée par une chute brutale de l’effort à
une profondeur de pénétration pratiquement constante. Ce
phénomène est attribué à l’amorçage et à la propagation de
fissure.
Phase DE : après la décohésion des deux parties de la tôle, la chute est expulsée. Une
résistance par frottement entre la pièce découpée et la tôle est présente dans cette phase.
Technologie de cisaillage
1. Jeu
Le jeu est un paramètre important dans l’opération de cisaillage. Pour un bon fonctionnement
de l'outil, il est nécessaire d'assurer un jeu fonctionnel entre les deux lames. Il réduit le risque
de grippage ou de rupture de la matrice. Il permet également de garantir une coupe nette et
franche.
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Figure 3
Sa valeur dépend de l’épaisseur e, de la profondeur de pénétration par déformation plastique
noté C et de l’angle de rupture. Il est donné par la formule :
J=(1-C/100) e tan()
Par exemple pour l’acier C=35% de l’épaisseur. La rupture se fait suivant =6°.
2. Effort de cisaillage
L’effort de cisaillage est calculé à partir de la relation suivante :
F= c.S
Avec S est la surface à cisailler et c est la contrainte de cisaillement du matériau.
Lorsque les lames sont parallèles, on a la formule:
F=L1.e.c
L1 longueur de découpe en mm
e épaisseur de la tôle en mm
c: contrainte de cisaillement en MPa
Dans le cas des lames obliques on aura :
F=c.e2/2tan()
: angle d’inclinaison des lames. Il varie entre 3° à 7°
e épaisseur de la tôle en mm
c: contrainte de cisaillement en MPa
Figure 4
On peut prendre pour le cas des aciers doux: c=0.8r
pour le cas des aciers durs: c=r
pour le cas des alliages d’aluminium: c=0.5r
Découpage
Définition
Le découpage à froid consiste à détacher par cisaillement un contour donné (une forme) d'une
tôle. L'opération se fait sur une presse par l'intermédiaire d'un outil dont les parties
travaillantes (arêtes de coupe) sont le poinçon et la matrice qui glissent l'une par rapport à
l'autre. L'élément de tôle détaché est appelé le flan ou la débouchure.
Quelques opérations de découpage
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Figures Nom de l’opération
POINÇONNAGE : On conserve
la partie extérieure. Le déchet est
la débouchure
ENCOCHAGE : Découpage
débouchant sur un contour
GRIGNOTAGE : Poinçonnage
partiel par déplacement progressif
de l’outil ou la pièce.
Technologie de découpage
1. Outillage
L’outillage de découpage est composé des éléments
suivants :
Le POINÇON: Pièce pleine dont la base a la forme de la
pièce à découper. Il est de section constante. La course des
poinçons doit être réglée pour ne pas pénétrer dans la
matrice (éviter usure et dégâts…).
La MATRICE: Pièce ajourée de façon à ce que le poinçon
s’ajuste dans l’ouverture avec un ajustement de jeu
déterminé. Elle comporte une dépouille d’environ 5% pour
éviter le laminage des flans sur une trop grande longueur, et
réduire l’effort fourni par la presse.
Le Serre Flan : Pièce permet de bloquer la tôle contre la
matrice durant l’opération de découpage
Figure 5
2. Jeu
La valeur théorique du jeu en découpage est identique à celle donnée dans le cas de cisaillage.
Dans le cas du découpage, le jeu est radial (voir figure précédente).
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3. Effort de découpage
L’effort de découpage est donné par l’expression suivante :
F=P1.e.c
P1 périmètre de découpe en mm
e épaisseur de la tôle en mm
c: contrainte de cisaillement en MPa
Etude de mise en bande
1. Définition
L'étude de la mise en bande consiste à rechercher la disposition des pièces dans la bande
donnant le minimum de déchets.
2. Règles
La longueur des bords et la distance entre deux pièces doivent être égales à l’épaisseur avec
une valeur minimale de 2mm.
Exemple
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LE PLIAGE DES TÔLES
Sommaire
Technologie de pliage
Définition
Aspect de la zone Pliée
Caractéristiques d’un pli
Rayon Minimum de Pliage
Calcul du flan capable
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LE PLIAGE DES TÔLES
Technologie de pliage
Définition
Pliage est un procédé de formage des tôles, qui consiste à obtenir à
partir des flans plans des formes développables. L’opération utilise un
outillage composé de poinçon et matrice.
Le pliage s’effectue sur une presse plieuse mécanique ou hydraulique.
Il existe deux type de pliage : pliage en U et pliage en V. Dans la suite
on se limite au pliage en V.
Figure 1
Aspect de la zone Pliée
Figure 2
Caractéristiques d’un pli
Les paramètres qui se caractérisent un pliage sont :
L’épaisseur de la tôle
Le rayon intérieur de pliage
L’angle de pliage °
La longueur de pliage
Pour les tôle en aciers, les tableau suivant donnent la variation du rayon minimum en fonction
de l’épaisseur et de type de tôle.
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Qualité courante (TC)
e (mm) 1 1.5 2 2.5 3 3.5
rmin(mm) 0.6 0.8 1.2 1.5 1.8 2.1
La position de la Fibre neutre est fonction du rayon intérieur Rint et de l’épaisseur de la tôle e :
Rfn = Rint + d et
d = e/2 quand Rint 3 e
d =2e/5 quand Rint 2 e
d =e/3 quand Rint 1 e
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L’EMBOUTISSAGE
2/ Géométrie de l’embouti
Variation des épaisseurs de paroi :
Détermination des dimensions du flan :
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L’EMBOUTISSAGE
L’emboutissage est une opération de formage qui consiste à transformer une portion de tôle
plane, le flan en une pièce de forme non développable. Il est généralement effectué sur presse
mécanique ou hydraulique. L’emboutissage est souvent associé au découpage et au pliage.
L’opération d’emboutisse s’effectue sur des presses hydrauliques où mécaniques et nécessite
l’utilisation d’outillage qui comprend en générale (figure 1):
- Un poinçon : coulissant plus ou moins vite sur l’axe vertical, et déformant la tôle. Il
délimite le contour intérieur de la pièce.
- Une matrice : elle serre d’appuie à la tôle et lui donne la forme extérieure finale au retour
élastique prés.
- Un serre flan : Son rôle est de presser le flan contre la matrice lors d’une opération
d’emboutissage.
force
d’emboutissage
Le poinçon
force de
serre-flan
Le serre-flan
Le flan de diamètre D
La matrice
Rôle du serre-flan :
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Modes d’emboutissage
b) L’emboutissage profond
Intérêts et débouchés
L’emboutissage sous presse présente de nombreux intérêts tant par son aspect économique
que qualitatif :
Cette technique de mise en œuvre offre un bas prix de revient et permet des cadences de
production très élevées : 100 à 200 pièces par heure pour des pièces de gros volumes
(carrosserie automobile) et jusque 3000 à 4000 pièces par heure pour des petites pièces
(renfort, capuchon de réservoir).
L’écrouissage résultant des déformations imposées par la tôle donne des caractéristiques
supérieures à celle du flan. Ces fortes caractéristiques permettent un allègement des pièces.
L’esthétique des pièces embouties est bien supérieure et les travaux de finition tel que le
polissage sont moins lourds à gérer et surtout moins coûteux.
2. Géométrie de l’embouti
L’épaisseur de paroi d’un embouti varie le long de sa génératrice :
le fond est peu sollicité et l’épaisseur est conservée,
l’épaisseur est minimum en bas du fût (expansion seulement),
elle augmente progressivement du bas du fût vers le bord de la collerette.
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Comme la déformation plastique est réalisée avec conservation du volume de matière, la
surface de l’embouti mesuré à mi-épaisseur est supérieure à celle du flan.
L’augmentation de surface sera liée directement au comportement de la tôle dans le domaine
plastique.
épaisseur initiale e
Flan :
Embouti : e maxi
e mini
Théorème de GULDIN
La surface générée par une corde autour d’un axe est égale au produit scalaire entre la
longueur de celle-ci et le périmètre de sont centre de gravité autour de cet axe.
S=2OG*AB
L’emboutissabilité d’une tôle est définie par un coefficient limite de réduction qui dépend de
la nuance et de l’état de celle ci. On sera souvent amené à réaliser un embouti en plusieurs
opérations dites : passes.
Ce coefficient de réduction limite est appelé :
- m1 pour la première passe de diamètre d1,
- m2 pour les autres passes indice n de diamètres dn.
m1 = d1 / D : emboutissage d’un métal recuit en première passe,
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m2 = dn / dn-1 : ré emboutissage d’un métal déjà écroui par les passes précédentes.
Valeurs pratiques :
Norme : Dénomination courante m1 m2
Tôle TC emboutissage ordinaire 0,6 0,8
FEP Tôle XE emboutissage profond 0,55 0,75
FEP Tôle XES emboutissage très profond 0,52 0,75
Tôle d’acier inoxydable 0,52 0,8
Cuivre 0,58 0,85
Laiton 0,53 0,75
Aluminium recuit 0,55 0,8
Duralumin 0,55 0,9
zinc 0,65 0,9
Valeurs usuelles :
Matière Acier Inox Alu duralumin Laiton
P en N/mm² 3 à 4 2à3 1,5 1,8 2
Ces valeurs doivent être ajustées par des essais en fonction notamment de l’épaisseur de la
tôle.
L’effort de serre-flan Fs dépend :
- de la surface pincée entre matrice et serre-flan,
- de la pression spécifique P
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L’ESTAMPAGE
Sommaire
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1 - Généralités sur l’estampage
Matrice supérieure
1.1 - Définition :
Lopin
L’estampage ou matriçage consiste à donner à un
lopin, dont la température est inférieure à la température
de fusion, une forme déterminée en le forçant par
Matrice inférieure
pression ou par chocs, à remplir les gravures de deux
matrices (fig. 1).
Le métal se présente sous forme de semi-produits (lopin, billette) obtenus soit par:
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. coulée continue ou laminage d’un lingot d’acier.
. par filage pour les métaux non ferreux (aluminium, cuivre..)
1.5 – L’outillage :
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Elles sont réalisées en acier traités (nitruration)
capable de résister aux chocs (55NCDV7) ou aux
pressions élevées (Z38CDV5) mais également à l’usure et
aux températures élevées. La durée de vie d’un moule est
de plusieurs milliers de pièces en série automobile.
Le plan de joint : est la surface qui sépare les deux demi-matrices, il peut être plan ou brisé.
Dans ce cas il faut annuler la composante de l’effort normal à l’axe de frappe.
La bavure uniquement sur gravure de finition, c’est un
excédent de métal prévu pour garantir et assurer un bon
remplissage de la gravure, elle joue aussi le rôle de
déversoir qui contient le surplus de métal dû à la
variation de section des barres, les pertes par oxydation
dues à la température, à l’atmosphère et au temps de
chauffage, qui sont pratiquement difficiles à maîtriser.
Le matriçage en matrices fermées (pas de bavure)
demande des conditions particulières: contrôle précis du
volume du lopin, limiter l’oxydation, forme du plan de
joint simple.
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Traitement:
Lors du traitement thermique du la pièce estampée, il peut y avoir des défauts de type :
. déformation lors du refroidissement.
. structure incorrecte.
. tapures.
2.1- Les principaux défauts d’estampage sont
Le repli :
Est formé par la rencontre de deux écoulements
se dirigeant l’un vers l’autre. Il apparaît
superficiellement sous forme d’une ligne. Il est dû à un
lopin mal centré ébauche de préparation mal conçu ou
encore un outillage mal dessiné.
Fig. : Exemple de défaut de repli
Pompage:
C’est un défaut provoqué par un appel de métal dans l’axe et à l’opposé d’une partie profonde
en raison de vitesses d’écoulement différente de métal. Les rayon de raccordement, la vitesse
d’estampage, le mauvais choix de la forme du lopin de départ, la lubrification trop efficace sur
certaines zones sont les causes possible d’un pompage.
Fig. : Trois exemple de défaut de pompage
Non rendu :
Est un manque de métal sur certaines parties
en relief de la pièce. Il apparaît :
- lorsque le volume du lopin est insuffisant
ou mal réparti
- lorsque le cordon de bavure ne freine pas
suffisamment la sortie du métal en
excédent.
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Autres défauts :
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b) localiser le plan de joint à partir des critères suivants :
- la pièce doit être démoulable.
- prendre de préférence un plan de symétrie de la pièce pour avoir des gravures identiques.
- chercher à équilibrer et à minimiser la profondeur des gravures.
- prévoir éventuellement l’ébauche de trous ( si > 30 mm ).
- vérifier que l’ébavurage ne viendra pas sectionner le fibrage dans une zone sollicitée.
- s’assurer de l’équilibrage des efforts à la fermeture des matrices.
c) placer les dépouilles, celles ci dépendent :
. du type de machine utilisée, de la présence ou non d’éjecteurs, de la profondeur de la
gravure. Elles sont plus importantes sur une forme intérieure ( retrait au refroidissement ),
. leurs valeurs sont données dans le tableau suivant :
On recherche pour les trois direction X,Y,Z la côte maximale et l’on appliquera pour toutes
les côtes correspondant à cette direction les mêmes tolérances que celle de la côte maxi.
Leur répartition par rapport à la côte nominale dépend du type de côte considérée : intérieure
ou extérieure pour prendre en compte l’usure des matrices.
Les valeurs des tolérances sont données par des tableaux, elles dépendent:
. de la côte nominale considérée.
. de la masse de la pièce.
. de la forme du plan de joint : symétrique ou asymétrique.
. d’un coefficient de difficulté matière M:
- M1 si % de carbone est ≤ à 0,65% ou éléments d’addition sont ≤à 5%
- M2 si ces valeurs sont supérieures.
. d’ un coefficient difficulté forme allant de S1 à S4 et calculé à partir du rapport entre
le volume de la pièce et celui de la pièce enveloppe ( cylindre ou parallélépipède).
On distingue quatre catégories : S4 : jusqu’à 0.16 inclus
S3 : de 0.16 à 0.32 inclus
S2 : de 0.32 à 0.63 inclus
S1 : de 0.63 à 1
b) tolérances géométriques :
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TOLERANCES DIMENSIONNELLES
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31
DEFINITIONS
Types de cotes
Quelques définitions
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4- La gamme de fabrication par estampage
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Opérations d’ébauche
Ce sont des opérations de préparation du lopin avant estampage finition. Elles ont pour
objectifs de répartir la matière dans le lopin pour qu’elle respecte la distribution de la matière
dans la pièce finie.
Estampage finition
C’est l’opération de l’obtention de la pièce finale avec bavure.
Ebavurage et /ou débouchage
Ebavurage est l’opération de découpage de la bavure. Débouchage est l’opération de
découpage de la toile.
Opérations de parachèvement
Ce sont des opérations de finalisation de la pièce. Elles peuvent comporter des opérations de
traitement thermique, de meulage, décalaminage, redressage, calibrage ...etc.
Contrôle
La pièce une fois parachevée, elle passe au contrôle avant sa livraison. Le contrôle peut
concerner les dimensions géométriques et les défauts.
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LA FORGE A FROID : EXTRUSION
Sommaire
I - Définition :
II – Avantage :
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1- Définition
L’extrusion: est un procédé de mise en forme par déformation à froid qui consiste à faire
s’écouler le métal sous un effort de compression entre un poinçon et une matrice pour
produire des pièces de formes plus proches des formes finies.
La Frappe à froid: une opération similaire à l’extrusion mais exécutée sur presse horizontale
automatique à plusieurs postes alimentée avec un fil.
Généralement la fabrication est effectuée en plusieurs passes sur des presses mécaniques avec
système de transfert automatique. La cadence de production est très élevée, les pièces sont
obtenues sans dépouille et les tolérances dimensionnelles sont faibles.
2- Avantages du procédé
L’opération d’extrusion est réalisée à froid ceci permet:
Une grande économie de matière par rapport à l'usinage
de barres ou de bruts estampés à chaud.
Pas d’énergie de réchauffage,
Pas d’oxydation des surfaces. Les pièces sont obtenues
avec un excellent état de surfaces qui permet l'emploi des
pièces brutes,
Les pièces sont obtenus sans dépouilles avec une grande
précision dimensionnelle et une bonne reproductivité,
d’où réduction et parfois suppression des opérations
de reprises d'usinage,
Pas de variation des dimensions par dilatation de la pièce et des outillages
L’écrouissage par déformation augmente les caractéristiques mécaniques de la pièce et
évite parfois des traitements thermiques ultérieurs,
L’écoulement du métal contribue à l’apparition d’un fibrage dans la pièce qui confère à
celle-ci une grande résistance mécanique.4
3- Conditions générales
1- Malléabilité des matériaux:
Les alliages extrudables doivent être suffisamment malléables à froid. On caractérise
la résistance à la déformation dans un matériau par sa contrainte d'écoulement et
surtout par son évolution avec la déformation équivalence représentée par la courbe
d'écrouissage du matériau.
On caractérise la ductilité d'un matériau par la déformation maximum à la rupture.
Cette valeur dépend beaucoup du type de déformation prépondérante (traction
cisaillement ou compression)
2- Géométries:
Les pièces extrudées doivent présenter au moins deux plans de
symétrie dont l’intersection constitue l’axe d’application de la
charge. Les efforts et les contraintes nécessaires pour obtenir
l’écoulement à froid du métal sont très importants. Pour
répartir au mieux les réactions sur les outillages il est
nécessaire de se rapprocher des formes de révolution.
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3- Inclusions:
Afin de limiter le risque de fissuration et de décohésion, on limite la présence des
impuretés et du carbone.
4- Structure initiale:
Pour les aciers il est nécessite de reconditionner la structure initiale avant déformation.
Quand le taux de déformation total est important, il est parfois nécessaire de
reconditionner la structure à une phase intermédiaire de la gamme de formage par un
traitement thermique approprié. La structure lamellaire conduit à une déformabilité
médiocre.
5- Taille de grain
La taille de grain doit aussi être prise en compte on cherche généralement à obtenir un
grain homogène de taille 7.
6- L'écrouissage
L'écrouissage résultant de la déformation à froid entraîne :
- une augmentation de la limite élastique.
- une diminution de l'aptitude à la déformation du matériau
L'augmentation de la limite élastique améliore la tenue des pièces formées. Elle
provoque l'augmentation des efforts de formage et des contraintes subies par les
outillages.
Un traitement de recuit permet de restaurer les propriétés initiales.
7- Fibrage:
L'extrusion introduit dans les pièces un fibrage qui conduit à des caractéristiques
mécaniques différentes dans les sens long et travers
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Ce sont souvent les deux premières opérations de la gamme de fabrication d’une pièce.
Elles fournissent une ébauche parfaitement calibrée et ajustée à la matrice de
troisième passe.
Ecrasage Préforme
2- Filage direct:
Le métal s’écoule à travers une filière dans le même sens que le poinçon.
3- Filage inverse:
Le métal s’écoule autour du poinçon dans le sens opposé à son avance.
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