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Département de l’Architecture
Module : TMC 1
1ere année LMD
Chapitre 1: Généralités et propriétés des
matériaux de construction
Chapitre 1: Généralités et propriétés des
matériaux de construction
Porosité et compacité
La compacité est le rapport entre le volume occupé
par le solide et le volume total
Humidité du matériau :
L’humidité est un indice important pour déterminer la teneur
en eau réelle des matériaux au moment de son utilisation. Notée
W (%). On peut la déterminer comme suit:
Chapitre 1: Généralités et propriétés des matériaux
de construction
L’absorption de l’eau
L’absorption d’eau par immersion est la différence entre la masse
d’un échantillon saturé dans l’eau et sa masse à l’état sec
Chapitre 1: Généralités et propriétés des matériaux
de construction
Le fluage et la relaxation:
Le fluage : est le phénomène physique qui provoque
la déformation irréversible différée (c'est-à-dire non-
instantanée) d’un matériau soumis à une contrainte constante,
même inférieure à la limite d’élasticité du matériau, pendant
une durée suffisante ( déformation continuelle d’un matériau
dans le temps soumis à une contrainte constante et une
température donnée)
Chapitre 1: Généralités et propriétés des matériaux
de construction
La relaxation :
la perte de la charge sous déformation constante est connue sous
le terme de relaxation. À l’inverse, le gain de déformation sous
charge constante est connue sous le terme de fluage.
Chapitre 1: Généralités et propriétés des matériaux
de construction
𝜎 = 𝜎0 𝑒𝑥𝑝 − 𝑡 𝜆
Avec
𝜆 est le temps de relaxation
Déformation visqueuse:
La déformation est dite visqueuse, si après décharge le corps ne
reprend pas instantanément les mêmes formes qu’il avait avant
l’essai, mais il se produit lentement
Chapitre 1: Généralités et propriétés des matériaux
de construction
La résistance
La résistance caractérise la contrainte maximale que peut supporter
un matériau avant de se rompre, dans ce cours on va uniquement
La résistance à la compression simple : est une
caractéristique très importante des matériaux, en raison des
charges que les ouvrages ont à supporter du fait de la pesanteur.
C'est une caractéristique essentielle pour la brique, la pierre, le
bois et les bétons.
La résistance en traction est une caractéristique tout aussi
essentielle, surtout pour les matériaux dotés de ténacité comme l’
aciers, …etc.
Chapitre 1: Généralités et propriétés des matériaux
de construction
Chapitre 1: Généralités et propriétés des matériaux
de construction
Chapitre 1: Généralités et propriétés des matériaux
de construction
Chapitre 2: Les granulats
Chapitre 2: Les granulats
II.1 Définition
Les granulats, qu'on appelle aussi agrégats sont des fragments de
minéraux, de dimensions comprises entre 0,02 et 125 mm dont
l’origine peut être naturelle, artificielle ou provenant de recyclage.
II.2Intérêt des granulats dans le béton :
Intérêt économique : Diminution de la quantité de liant
(ciment et addition)
Intérêt technique : Limitent les variations dimensionnelles
dans le béton (les granulats sont plus rigide que la pâte de ciment)
Chapitre 2: Les granulats
granulats ferreux
Chapitre 2: Les granulats
schiste expansé
Chapitre 2: Les granulats
principe de la méthode:
L'essai consiste à fractionner, au moyen d’une série de tamis ou de
passoires, un granulat en plusieurs catégories de grains
décroissants.
Le refus désigne la partie des grains retenue dans un tamis. Le
refus cumulé représente tous les grains bloqués jusqu’au tamis
considéré.
Le tamisat ou passant désigne la partie qui traverse le tamis. Les
masses cumulées des différents refus sont exprimées en
pourcentage par rapport à la masse initiale de l’échantillon de
granulat.
Les pourcentages ainsi obtenus servent à l’établissement de la
courbe granulométrique, qui est établie en portant sur un
graphique semi-logarithmique :
Chapitre 2: Les granulats
Appareillage
Appareillage spécifique
Passoires (utilisées pour les particules de dimensions supérieures
ou égales à 12,5 mm) ;
Tamis (utilisées pour les particules de dimensions inférieures à
12,5 mm) ;
Une tamiseuse ;
Des échantillonneurs.
Chapitre 2: Les granulats
Les tamis
Un tamis est constitué d'une toile métallique ou d'une tôle
perforée définissant des mailles de trous carrés.
Les tamis sont désignés par la longueur du côté de ces carrés c’est
à dire par la taille des mailles. Les mailles du plus petit tamis ont
une dimension de 80 microns (0,08mm). La taille des mailles des
tamis est normalisée.
Chapitre 2: Les granulats
Les tamis sont également repérés par un numéro d'ordre appelé module.
Le module M d’un tamis de dimension d (à exprimer en microns) est
défini de la manière suivante :
𝑴 = 𝟏 + 𝟏𝟎 𝐥𝐨𝐠 𝟏𝟎 𝒅
NB: le module M arrondi au nombre entier le plus voisin
Exemple : Tamis de 5 mm = 5 000 microns ===>
Les passoires
Une passoire est constituée d'une tôle perforée définissant de trous
circulaires. Les passoires sont désignées par le diamètre de ces trous.
La plus petite passoire à des trous de diamètre 0,50 mm. Comme
pour les tamis, le diamètre des passoires est normalisé et correspond
aux termes de la même suite géométrique.
Le module M d’une passoire de dimension d (à exprimer en microns)
est défini de la manière suivante :
𝑴 = 𝟏𝟎 𝐥𝐨𝐠 𝟏𝟎 𝒅
Exemple : Passoire de 80 mm = 80 000 microns ===>
𝑴 = 𝟏𝟎 𝐥𝐨𝐠 𝟏𝟎 𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎 =49,031=49
Colonne de tamis tamiseuse électrique
Série complète des tamis et passoires (Selon les normes AFNOR
X-11 501 et 504)
Chapitre 2: Les granulats
prise de l’échantillon
il faut que l’échantillon analysé soit en quantité suffisante pour être
mesurable et pas trop important pour éviter de saturer les tamis ou de
les faire déborder. Il est recommandé de se tenir dans les limites
définies par la formule suivante:
𝟎, 𝟐 𝒙 𝑫 < 𝑴 < 𝟎, 𝟔 𝒙 𝑫
Exemple : pour effectuer l’analyse granulométrique d’un gravier
4/12,5, il faut identifier D : ici D = 12,5 mm.
Il faudra alors prélever des échantillons de masse comprise entre :
0,2 x 12,5 < M < 0.6 x 12,5,
2,5 Kg < M < 7,5 Kg
Chapitre 2: Les granulats
Procédure
Tamiser l’échantillon sur les tamis,
Peser et éliminer tous les grains passant au tamis de 4
mm et retenus sur celui de 80 mm,
Peser et retenir séparément tous les grains de fraction
di/Di comprise entre 4 mm et 80 mm est pesé,
Puis le refus de chaque classe granulaire est tamisé sur le
tamis à fente d’écartement E correspondant. Le passant à
travers chaque grille est pesé.
Chapitre 2: Les granulats
Expression de 𝑪𝑨
Pour un classe granulaire di/Di donnée, on peut définir un
coefficient d’aplatissement partiel
avec
Ri = masse de chaque classe granulaire di/Di
mi = masse passant à travers le tamis à fente d’écartement E,
Le coefficient d’aplatissement global A s’exprime en intégrant
les valeurs partielles déterminées sur chaque classe granulaire
Chapitre 2: Les granulats
Exemple
Si un sable a les pourcentages de refus suivants dans les tamis
correspondants ci-dessous :
Chapitre 2: Les granulats
II.5.1.4 Propreté :
Mesure la propreté des graviers (l'essai d'équivalent de
sable)
La propreté des granulats peut s'apprécier de différentes façons
telles que l'essai au bleu de méthylène, d'équivalent de sable à 10 %
de fines etc., mais dans ce cours, on va présenter seulement l'essai
d'équivalent de sable.
l'essai d'équivalent de sable
La propreté du sable est déterminée par l'essai d'équivalent de sable
(ES), cet essai est en général utilisé pour les sables destinés au
béton.
Chapitre 2: Les granulats
Coefficient de Micro-Deval « MD » :
𝒎
𝑴𝑫 = 𝟏𝟎𝟎
𝑴
Chapitre 2: Les granulats
𝑳𝑨 = 𝒎/𝑴. 𝟏𝟎𝟎
Chapitre 2: Les granulats
III.1 définition
Un liant est un produit qui sert à agglomérer en masse solide des
particules solides sous forme de poudres ou de granulats. Les liants
rentrent dans la fabrication des peintures, des colles, des mortiers et
bétons… etc.
III.2 Différents types de liants
Selon leur composition, les liants peuvent être classés en deux grandes
familles:
Liants minéraux
Liants organiques :
Chapitre 3: les liants
2. La chaux vive
Le feu transforme le calcaire pur en "chaux vive". C'est un
matériau instable, une base forte avide d'eau, agressive pour la
peau et les matières organiques.
Utilisation de la chaux vive
o La protection des bois:. Si on mélange l'huile de lin chaude
avec la chaux vive on obtient une "huile chaulée", peinture
adaptée à la protection et la décoration des bois.
o La désinfection des étables ( elle tue les micro-organismes).
Chapitre 3: les liants
4. Liants magnésiens
Parmi les variétés de liants magnésiens on connait deux types
o Magnésite caustique est obtenue lors de la cuisson de la roche
magnésite (MgCO3) dans un four sous une température de 650 à
850 C°. Cela provoque la décomposition de MgCO3 en MgO +
CO2. Le résidu solide (oxyde de magnésium) est broyé en
poudre fine.
o La dolomite caustique MgO et CaCO3 est obtenue par cuisson de la
dolomite naturelle (CaCO3.MgCO3) avec broyage ultérieur en poudre
fine.
Chapitre 3: les liants
III.2.1.2 Le plâtre
Le plâtre est fabriqué à partir du gypse par chauffage entre 150° et 170
°C dans un four ou dans un autoclave
Sa fabrication passe par les étapes suivantes
Extraction du gypse à l’aide d’explosifs, il s’agit de gisement à ciel
ouvert (les carrières)
Concassage, afin de réduire la dimension de ses grains
Le criblage pour sélectionner que les grains de diamètre inférieur de
40 mm
Stockage et homogénéisation
Cuisson, il sera par la suite cuit à 150°C
Stockage dans deux silos qui représente deux à trois jours de
production
Chapitre 3: les liants
900-1200°C
Chapitre 3: les liants
Domaine d’utilisation
La chaux hydraulique est utilisée :
Pour les soubassements
Pour les enduits extérieurs, en raison de sa prise plus rapide et de sa
moins grande sensibilité aux conditions climatiques lors de l’emploi.
Pour faire des dalles, des chapes en y mélangeant du chanvre pour
augmenter les performances thermiques, pour la pose de carrelages
En maçonnerie peu sollicitée, comme crépis ou enduit.
Chapitre 3: les liants
Le ciment
Le ciment est un produit moulu obtenu par le refroidissement du
clinker qui contient un mélange de silicates et d’aluminates de
calcium porté à 1450- 1550 °C , température de fusion
Composés typiques
IV.1Définition
Un produit chimique incorporé à faible dose (moins de 5% de la
masse du ciment) dans le béton ou le mortier, afin de modifier
certaines de ses propriétés.
L'incorporation se fait soit avant, pendant le mélange, ou bien au
cours d'une opération supplémentaire de malaxage.
IV.2Classification
Le critère essentiel permettant de classifier les adjuvants est
le résultat de leur action; ainsi on distingue:
Chapitre 4: les adjuvants
Bétons précontraints,
Bétons pompés,
Bétons pour fondations profondes,
Bétons pour ouvrages fortement ferraillés,
Bétons soumis à des milieux agressifs,
leur dosage moyen est de 0,8 à 3 % du poids du ciment.
Chapitre 4: les adjuvants
Les plastifiants
Les plastifiants permettent de modifier la consistance, de
réduire la teneur en eau du béton donné (Réducteur d’eau),
d'augmenter l’affaissement / l’étalement ou de produire les
deux effets à la fois. Ils permettent
d'augmenter la compacité du béton entraînant une
amélioration des résistances,
de faciliter la mise en place du béton,
d'augmenter la maniabilité tout en réduisant l'eau de gâchage,
de réduire la ségrégation
Chapitre 4: les adjuvants
Ils permettent :
d'accroître la vitesse de montée en résistance du béton.
Les Domaines d'application sont les suivants :
béton prêt à l'emploi BPE,
bétons nécessitant une résistance à court terme,
bétons pour décoffrages rapides,
bétons précontraints.
Leur dosage moyen est de 0,8 à 2 % du poids du ciment.
Chapitre 4: les adjuvants
Les retardateurs de prise
Les retardateurs de prise permettent de retarder le début de prise du
béton. Ils permettent :
d'augmenter le temps de début de prise,
de réguler le dégagement de chaleur due à l'hydratation du ciment.
Les domaines d'application sont les suivants :
Béton prêt à l'emploi BPE,
Bétons pompés,
Bétons pour ouvrages de masse,
Coulage du béton en continu,
Coulage de béton par temps chauds.
Transports sur longues distances
Leur dosage moyen est de 0,2 à 0,5 % du poids du ciment.
Les entraîneurs d'air
Les entraîneurs d'air permettent : d'entraîner, à l'intérieur du béton,
des micro-bulles d'air parfaitement réparties , ils permettent
d'entraîner, à l'intérieur du béton, des micro-bulles
d'air parfaitement réparties qui serviront de vase d'expansion
dans le béton durci,
d'améliorer la durabilité du béton soumis à l'action du gel et des
sels de déverglaçage,
de faciliter la mise en œuvre du béton.
Chapitre 4: les adjuvants
Définition
L’eau de gâchage est la quantité d’eau additionnée au mélange de
ciment, d’addition et de granulat lors du malaxage du béton
Rôle et fonction de l’eau de gâchage
Hydratation du ciment
Plasticité et ouvrabilité du béton qui permet son moulage et
sa mise en place.
Cohésion du matériau durci
Chapitre 4: Eau de gâchage
Définition
Le béton est un matériau de construction formé par le mélange
de ciment, de granulats et d'eau, éventuellement complété par
des adjuvants' et des additions. Ce ni qui est mis en place sur le
chantier ou en usine à l'état plastique peut adopter des formes
très diverses. II durcit progressivement pour former finalement
un monolithe. Selon sa formulation, sa mise en œuvre et ses
traitements de surface ses performances et son aspect peuvent
considérablement varier.
Chapitre 5 : le béton
Composition du béton
En bref le béton est un mélange d’agrégat (sable plus granulat) et de la
pâte composée de ciment, d’eau et d’adjuvant
pate 30 à 40%
Ciment portland 7% à 15% par volume
Eau 14% à 21% par volume
Agrégats 60% à 80%
Gros granulats
Granulats fins
Adjuvants chimiques
Chapitre 5 : le béton
+
Chapitre 5 : le béton
Fabrication du béton
Le béton de faible quantité peut être fabriqué manuellement à
l'image des mortiers. Pour les grandes quantités, il est fait appel
à l'emploi de bétonnière.
Dans la pratique, les capacités de production des bétonnières
sont variables et les différents dosages en matériau se feront en
rapport avec le type de bétonnière. Le sable, l'eau de gâchage, le
ciment doivent avoir les qualités requises énoncées dans le cas
des mortiers. Il en sera de même pour les graviers qui doivent
être calibrés et bien lavés.
Chapitre 5:Le béton
Exemple 1
Soit à préparer un béton dosé à 300 kg/m3 avec une bétonnière
d'une capacité de 500 litres. Trouver le nombre de sacs de ciment
de 50 kg, ainsi que la quantité de gravier et de sable pour une
gâchée. Pour 1 m3 de béton, on indique d'utiliser 400 litres de
sable et 800 litres de gravier.
Réponse 1
La capacité de la brouette est de 50 litres.
Ciment 300 kg x 0,5 = 150 kg soit 3 sacs de 50 kg
Sable 400 litres x 0,5 = 200 litres
Gravier 800 litres x 0,5 = 400 litres
Nombre de brouettes de sable⇒ 200/ 50 = 4
Nombre de brouettes de gravier ⇒ 400/ 60 = 8
Chapitre 5:Le béton
o Exemple n°2
Sur un chantier, on doit mettre en œuvre 800 m3 de béton dosé à
350 kg/m3.Quels sont les besoins en sable et en gravier si on
estime les pertes au cours de la mise en œuvre à 2 % pour le
ciment et 10 % pour les granulats ? Pour 1 m3 de béton, on
indique d'utiliser 400 litres de sable et 800 litres de gravier.
o Réponse 2
Le volume de sable est: 400 litres x 800 soit 320 m3
Le volume de gravier est: 800 litres x 800 soit 640 m3
La quantité du ciment est, 350 kg x 800 soit 280 tonnes. Compte
tenu des pertes indiquées, les quantités à approvisionner sont :
Pour le sable ; 1,10 x 320 m3 = 352 m3 ~350 m3
Pour le gravier ; 1,10 x 640 m3 = 704 m3 ~700 m3
Pour le ciment 1,02 x 280 tonnes = 285,6 tonnes ~286
tonnes
Chapitre 5:Le béton
Propriétés du béton
Le béton possède deux comportements: l’état frais et l’état durci. Parmi
tous les constituants du béton, l’eau reste l’ingrédient le plus important
pour manipuler le béton . Réduire son dosage permet:
d’augmenter la résistance en compression et en flexion
réduire la perméabilité
Réduire la contraction volumique (retrait de séchage)
Moins de risques d’attaques d’agents agressifs extérieurs.
La réduction d’eau rend par contre le béton moins plastique. Avec
l’incorporation des adjuvants chimiques, cela devient possible
Chapitre 5 : le béton
Le processus de mesure
Après avoir posé le cône sur une surface bien plane, on le
remplit avec le béton à essayer en quatre couches de même
épaisseur (7,5 cm, environ) tassées avec une tige d’acier de 16
mm de diamètre à raison de 25 coups par couche.
Résistance
Résistance à la compression
Cet essai consiste à appliquer une contrainte de compression sur les
éprouvettes cylindriques posées verticalement . Les éprouvettes sont au
préalable surfacées (figure 2) afin que le contact avec les plateaux de la
presse engendre le moins de frottements possible.
L’objectif est d’appliquer une contrainte homogène dans toute la section
durant l’essai. Le risque de voir apparaître des concentrations de
contraintes, pouvant causer une rupture prématurée de l’éprouvette, est
ainsi limité. Le surfaçage permet ainsi d’assurer la reproductivité et la
fiabilité de l’essai et surtout de diminuer l’effet de frettage. Cet effet est
dû à la diminution de l’effet de Poisson due aux frottements entre les
plateaux de la presse et l’éprouvette
Chapitre 5 : le béton
Cage extensométrique
Chapitre 5 : le béton
Résultats de l’essai
Trois essais de compression sont réalisés sur trois
éprouvettes cylindriques
Résistance à la traction
Le béton présente une résistance à la traction beaucoup plus
faible en valeur absolue que celle en compression simple
généralement moins de 10%.
Différents types d’essais peuvent être entrepris pour caractériser
le comportement de ce matériau sous sollicitations de traction,
on distingue
Les termites :
Le capricorne
La vrillette :
Le Lyctus
III-2 Traitement
le retrait axial,
le retrait radial
le retrait tangentiel
1-3 Masse volumique et dureté :
50% de carbone,
42% d'oxygène,
06% d'hydrogène,
01% d'azote,
01% de matières minérales ,
La matière principale constitutive du bois est la cellulose,
Dans un milieu acide, le bois commence à se détériorer pour un
pH ≤ 2 (le béton et l'acier commence à pH ≤4).
Dans l'eau de Mer, le bois est moins bien conservé que dans
l'eau du fleuve. Dans une eau de grande agressivité
bactériologique, la stabilité du bois est faible
Propriétés Mécaniques
Lors d’une campagne d’essais (de traction ou de
compression ou…) en laboratoire sur un grand nombre
d’échantillons, les résultats peuvent être représentés par
une courbe de Gauss
La résistance caractéristique est celle qui est dépassée par
95% des échantillons
Comportement Comportement Comportement Comportement
Elastique fragile Elasto-plastique Elasto-plastique Fragile (rupture
(rupture par (rupture par par décollement
décollement puis écrasement des des fibres)
flambement des fibres)
fibres) Traction
compression ou traction oblique
Cas de compression oblique
La Résistance en compression ou traction dans une direction
oblique par rapport au sens des fibres est donnée par la
formule de [Hagen, Hankinson et Kollmann] :
NB/Pour la plupart des bois utilisés en structure, on a : ft,0,k < fc,0,k < fm,k
Cas de cisaillement fv,k
La résistance au cisaillement
longitudinal est plus faible que
la résistance au cisaillement
transversal et sera donc la
seule considérée
Résumé
Le bois est un matériau hétérogène et anisotrope, offre des
résistances mécaniques différentes en fonction de la direction de
l'effort par rapport à la section transversale, radiale ou
tangentielle. Le bois se comporte dans la direction axiale comme
une matière résistante, tenace, rigide et dure.
par contre, dans la direction tangentielle, le bois se comporte
comme une matière plastique, déformable et de résistance
relativement faible. De plus, en testant le bois à la traction, à la
compression, au poinçonnement, au cisaillement, on trouve des
différences capitales selon la direction des efforts.
Le résistance à la traction est 2 à 4 fois plus grande qu'à la
compression
Ces valeurs moyennes (en MPa) sont obtenues par essais en laboratoire sur des échantillons
de bois. Ces essais sont effectués dans le sens longitudinal du bois.
Inconvénients :
Faible résistance des
assemblages, donc
espacement faible entre les
treillis (≈1 m)
Faible résistance au feu
Connecteurs à plaques et clous :
Les métaux n'existent pas à l'état pur dans la nature, mais sous forme de combinaisons
chimiques, uniquement dans certains cas le cuivre, l'argent et For se trouvent à l'état pur c'est
à dire à l'état métallique. Les 3/4 de la croûte terrestre (1 km de profondeur) sont constitués
par l'oxygène (46,6%) et le silicium (27,7%) le reste par l'aluminium (8%), le fer (5%), Na
(2,8%), Mg (2,1%), Cu (0,01%). Le reste est constitué par les autres éléments dont la part est
insignifiante par exemple l'or et Ag.
Les éléments ne sont pas répartis d'une façon homogène dans les différentes régions. On peut
rencontrer différentes compositions chimiques et différentes concentrations des éléments
d'une région à une autre.
Donc les métaux sont rencontrés sous formes de minerais qui sont des minéraux ou mélange
de minéraux à partir desquels on peut extraire un ou plusieurs métaux par les différents
procédés métallurgiques.
2. Définition :
un matériau est une matière d’origine naturelle ou artificielle que l’homme façonne en
vue d’un usage spécifique.
L’élément chimique est caractérisé par une forte conductivité thermique et électrique,
un éclat particulier dit éclat métallique ainsi qu’une aptitude à la déformation
Le matériau métallique est composé d’un métal (élément chimique) ou de plusieurs métaux
s’il s’agit d’un alliage (mélange).
Un alliage est obtenu en mélangeant un métal de base à d’autres éléments (en général des
métaux). En jouant sur la nature et les proportions des éléments constituant un alliage, on
modifie les propriétés physiques de ce dernier et on peut en faire un usage bien précis.
1
Chapitre 7 : Les métaux ferreux et non ferreux
De nos jours, les métaux les plus couramment utilisés sont le fer (Fe), le zinc (Zn),
l’aluminium (Al), le cuivre (Cu), l’argent (Ag) et l’or (Au). Cependant, ils n’ont pas tous été
découverts à la même époque.
Cuivre Cu -4200
Argent Ag -4000
Plomb Pb -3500
2
Chapitre 7 : Les métaux ferreux et non ferreux
Etain Sn -1750
Fer Fe -1500
Mercure Hg -750
L’or, l’argent et le cuivre existe dans la nature à l’état natif c'est-à-dire sous forme de pépites
de métal pur.
Le fer, le zinc et l’aluminium n’existent pas à l’état natif mais sous forme de minéraux. On ne
les rencontre donc pas sous forme pure. Il faut les extraire du minerai.
1- Les métaux non ferreux : ce sont des matériaux où le fer ne constitue pas un élément
important dans leur composition comme l’or, le cuivre, l’argent……
2- Les métaux ferreux : élément de base sont le fer+ le carbone +élément d’additions
Les minerais sont exploités de leurs gisements par exploitation à ciel ouvert ou souterraine et
avant d'être acheminés vers les usines métallurgiques subissent des opérations de préparation
tels que le concassage, broyage, tamisage, enrichissement etc.
3
Chapitre 7 : Les métaux ferreux et non ferreux
Les métaux non ferreux sont produits à partir d'une grande diversité de matières premières
primaires et secondaires. Les matières premières primaires sont les minerais extraits et traités
qui subissent la transformation métallurgique donnant le métal brut. Les traitements
préalables des minerais sont effectués en général dans des installations proches des mines. Les
matières premières secondaires sont des vieux métaux et des résidus collectés localement qui
devront parfois, eux aussi, subir un prétraitement pour les débarrasser de revêtements
appliqués.
Le recyclage constitue une composante importante des approvisionnements de matières
premières pour un certain nombre de métaux. Le cuivre, l'aluminium, le plomb, le zinc, les
métaux précieux et les métaux réfractaires notamment peuvent être récupérés de leurs
produits ou de leurs résidus et réintroduits en tête de production sans entraîner de perte de
qualité.
5.1.1 Cuivre
Le cuivre n'existe plus dans la nature à l'état natif, comme dans l'antiquité. II se présente sous
forme de sels contenant 30 à 90 % de cuivre, eux-mêmes mélangés aux stériles et quelque fois
à d'autres métaux, dont certains peuvent être plus rares que le cuivre, comme l'or et l'argent.
Un minerai est considéré comme riche à partir de 1,8 % de cuivre pur.
La plupart des concentrés sont de type sulfurés et les étapes impliquées sont le grillage, la
fusion, la conversion, l’affinage et l’affinage électrolytique.
5.1.1.1 Matière première : Les plus courants des minerais utilisés pour l’élaboration de
cuivre sont la chalcopyrite, sulfure contenant à l'état juxtaposé, ou à l'état solution solide ou
même de composé Cu2S - FeS2 - FeS, la chalcosine Cu2S et dans une moindre mesure la
bornite Cu5FeS4.
Chalcosine bornite
Le cuivre de récupération, qu'il s'agisse de "déchets neufs" qui sont des déchets de fabrication
immédiatement réutilisables ou de "déchets de récupération" provenant de produits finis,
représente une source extrêmement importante. En effet, à cause de son excellente stabilité
chimique, notamment vis-à-vis de l'oxydation, 85 % du cuivre utilisé peut-être aisément
récupéré et environ 1/3 du cuivre consommé provient du cuivre recyclé.
4
Chapitre 7 : Les métaux ferreux et non ferreux
5.1.1.2 Extraction :
L'exploitation des gisements se fait essentiellement dans des mines à ciel ouvert où les
couches proches de la surface contiennent surtout des minerais oxygénés et les couches
profondes des minerais soufrés.
Le premier objectif est de débarrasser les minerais de la gangue par des méthodes
mécaniques, physiques et chimiques.
5.1.1.3 Grillage :
Le grillage partiel transforme les sulfures de fer et de cuivre complexes présents dans le
concentré en sulfures simples par chauffage du minerai ou du concentré dans une atmosphère
oxydante.
Les gaz à base de soufre générés par ce procédé sont acheminés vers des unités de fabrication
d’acide situées sur le site de production où ils sont utilisés comme matière première pour la
production d’acide sulfurique ou de SO2 liquide.
5.1.1.4 Fusion :
La phase de fusion permet alors de séparer le sulfure de cuivre des autres solides présents
dans les minerais par la formation de silicates, et notamment de silicates de fer. Cette réaction
dépend du degré d’affinité du cuivre avec le soufre par rapport aux autres impuretés
métalliques.
Deux procédés de fusion de base sont utilisés : la fusion en bain fondu et la fusion éclair. Le
procédé de fusion éclair fait appel à un enrichissement à l’oxygène pour générer une réaction
auto-thermique ou quasi-auto-thermique. Le procédé de fusion en bain fondu fait
généralement appel à un enrichissement en oxygène moins important. L’utilisation d’oxygène
génère également des concentrations en dioxyde de soufre plus élevées qui améliorent
grandement la collecte des gaz effectuée à l’aide de systèmes de récupération du soufre
(généralement, la production d’acide sulfurique ou la production de dioxyde de soufre
liquide).
5.1.1.5 Traitement :
Les minerais soufrés sont séparés par flottation. À l'aide d'agents sélectifs hydrophobes tels
que l'Amy-xanthate de potassium et l'on obtient ainsi des concentrés ayant des teneurs en
cuivre comprises entre 20 et 40%.
Le minerai enrichi, introduit dans un four chauffé à 1100°C deux couches liquides sont
obtenues: la couche supérieure est la scorie; la couche inférieure est la matte d'aspect
métallique ayant un teneur en cuivre de 35 à 55%.
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Chapitre 7 : Les métaux ferreux et non ferreux
La bauxite contient l’élément aluminium sous forme d’oxyde hydraté Al2O3, n H2O (n étant
égal à 1, ou 3), également de la silice (SiO2), de l‘oxyde de titane (TiO2) et de l’oxyde de
fer(III), Fe2O3.
Le fer et ses alliages sont obtenus par des opérations métallurgiques, qui ont pour but
d'extraire le métal (fer) à partir de son minerai. Ces opérations se déroulent dans des fours ou
convertisseurs l'élaboration du métal comporte deux phases essentielles :
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Chapitre 7 : Les métaux ferreux et non ferreux
b) Affinage du produit brut (Fonte) afin d'obtenir un second produit prêt à l'utilisation appelé
(Fer)
- Le minerai de fer (des roches contenant le fer en quantité importante) : Selon la forme de
combinaisons chimique on distingue plusieurs types de minerais de fer :
a) 78 -83% carbone
b) 8 + 11% sandre
c) 2 + 6% H20
e) 2 - 3% éléments volatils
- Les fondants (addition) : Le fondant le plus utilisé est le calcaire Ca C03 et très rarement la
dolimite MgC03xCa C03, ayant une bonne capacité d'absorption du soufre et du phosphore,
qui sont deux éléments indésirables dans la composition de la fonte.
La fonte est définie comme un alliage de fer et de carbone dont la teneur en carbone est
supérieure à 2 %. Elle est obtenue à l'état liquide à une température près de 1400°C et avec
une teneur en carbone de 3,5 à 4,5% et de teneur variable en Si, Mn, P, S.
Le produit secondaire obtenu lors de l'élaboration de la fonte est le laitier (scorie) dont les
principaux composants sont CaO, Si02, AI2O3 et MgO.
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Chapitre 7 : Les métaux ferreux et non ferreux
À une température avoisinant 200°C, la charge subit un séchage dont l'humidité contenue est
évacuée sous forme de vapeur avec le gaz de gueulard.
Entre 200°C et 400°C il y a décomposition des hydrates et entre 400°C et 800°C c'est la
décomposition des carbures.
Entre 800 et 1000°C on arrive au processus de réduction indirecte les éléments principaux tels
que le fer et le manganèse
La charge en passant à l'état liquide, elle s'écoule sous forme de gouttes entre les morceaux de
coke, ce qui laisse poursuivre le processus de carburation du fer jusqu'à la teneur ordinaire
nécessaire à l'obtention de la fonte liquide.
- Ferraille.
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Chapitre 7 : Les métaux ferreux et non ferreux
- Additions sont le calcaire sous forme de CaC03 ou CaO ou CaF2 utilisé pour l'affinage
électrolytique.
La ferraille, le calcaire, les ferro-alliages et CaF2 sont introduits dans les fours ou
convertisseurs à l'état solide.
La chaleur est obtenue lors de l'oxydation des éléments alliés au fer dans la charge,
Donc le principe de l'élaboration de l’acier est l'oxydation des éléments accompagnant le fer,
tels que le carbone, le silicium, le phosphore, le manganèse etc. jusqu'à la teneur désirée dans
l’acier, ainsi que l'élimination des différents oxydes du métal liquide.
A la fin de l'affinage la teneur en oxygène (02) dans le métal liquide est généralement près de
0,1%,
L’utilisation d'un acier avec une telle teneur en oxygène n'est pas économique à cause des
propriétés plastiques, coulabilité etc. Donc après l'opération d'oxydation il est nécessaire de
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Chapitre 7 : Les métaux ferreux et non ferreux
désoxyder le métal liquide, l'opération de désoxydation est effectuée avant ou après la coulée
de l'acier liquide, par addition d'éléments de désoxydation.
6.1 Fragilité
Un métal fragile est un métal qui se rompt au lieu de se déformer. Le verre, la fonte, l béton et
les céramiques sont d'excellents exemples de matériaux fragiles. Ils ne supportent pas les
efforts de pliage et se brisent lors d'un choc ou impact.
6.2 Ductilité
Un matériau est dit ductile lorsqu'il peut être étiré, allongé ou déformé sans se rompre. Des
métaux comme l'or, le cuivre et l'acier doux sont ductiles. Élasticité L'élasticité d'un métal
désigne sa capacité à reprendre sa forme, tel un ressort que vous étirez et relâchez. La limite
d'élasticité représente le point à partir duquel la pièce est déformée de manière permanente.
6.3 Dureté
La dureté d'un matériau est définie comme la résistance qu'il oppose à la pénétration d'un
corps plus dur que lui. Par exemple, l'acier est plus dur que l'aluminium, car il est plus
difficile à rayer. En d'autres termes, la dureté dépend de la facilité avec laquelle un corps peut
déformer ou détruire la surface d'un matériau en y pénétrant.
6.4 Malléabilité
La malléabilité est la facilité avec laquelle un matériau se laisse façonner, étendre et aplatir en
feuille mince sous un effort de compression. Les procédés de compression sont le forgeage
(martèlement) et le laminage (rouleau compresseur). L'or, l'argent, le fer blanc et le plomb
sont très malléables. La malléabilité croît avec l'augmentation de la température.
6.5 Ténacité
Cette propriété est en quelque sorte le contraire de la fragilité. Connue aussi sous le terme de
"résilience", la ténacité est la capacité d'un matériau à résister à la rupture sous l'effet d'un
choc. Par exemple, l'acier est plus tenace que la fonte, et la fonte plus tenace que le verre. Les
machinistes outilleurs œuvrant dans la fabrication de systèmes de poinçon et de matrices en
acier connaissent fort bien l'importance de cette propriété. Lorsque les systèmes ont pour
fonction de découper des plaques d'acier par poinçonnage, il faut que les poinçons résistent
bien aux chocs, sans se briser ni s'écailler, étant donné le rythme de production de plus en plus
élevé.
La résistance à la corrosion désigne la capacité d'un matériau de ne pas se dégrader sous l'effet
de la combinaison chimique de l'oxygène de l'air et du métal. Les alliages d'acier au nickel-
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Chapitre 7 : Les métaux ferreux et non ferreux
La résistance à l'abrasion désigne la résistance d'un corps dur à l'usure par frottement. Plus un
matériau est dur, plus il résiste à l'abrasion. Les aciers à outils (à haute teneur en carbone), les
aciers inoxydables et les aciers rapides (aciers alliés très durs) présentent une bonne résistance
à l'abrasion. Par exemple, pour meuler un acier à outils, on choisit une meule différente de
celle qu'on utilise pour de l'aluminium, qui, lui a très peu de résistance à l'abrasion.
D'une manière générale, les matériaux subissent un allongement sous l'effet de la chaleur ;
c'est la dilatation. À l'opposé, ils subissent un raccourcissement sous l'effet de froid ; il s'agit
de la contraction. Les matériaux ne réagissent pas tous de la même façon sous une même
température, car ils ont des coefficients thermiques différents. Par exemple, l'aluminium peut
se dilater environ deux fois plus que l'acier sous une même variation de température.
6.9 Le magnétisme
Le magnétisme est la propriété des métaux ferreux d'être attirés par les aimants. Seuls les
métaux ferreux sont sensibles aux aimants. Les métaux ne contenant pas de fer, comme le
cuivre, l'aluminium et le laiton ne sont donc pas soumis aux effets du magnétisme.
6.10 Fatigue
La fatigue est la détérioration d'un matériau soumis à des charges répétées. Ces sollicitations
répétées se terminent souvent par une rupture. Même si les forces de sollicitations ne sont pas
importantes, elles finissent par provoquer la rupture. Il existe de nombreux exemples de
rupture sous l'effet de fatigue. Pensez, par exemple, aux ailes d'avions, aux pièces de
transmission, aux vilebrequins, etc. Les charges variables et les conditions de fonctionnement
répétitives sollicitent ces éléments constamment.
Le point de fusion d'un métal est la température à laquelle il passe à l'état liquide sous l'action
de la chaleur. Le point de fusion d'un métal détermine en grande partie sa soudabilité. Les
métaux dont le point de fusion est bas exigent moins de chaleur pour être soudés.
6.12 Conductivité
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Chapitre 7 : Les métaux ferreux et non ferreux
nécessaire et la quantité de chaleur requise pour le soudage. Parmi les métaux usuels, le cuivre
possède la meilleure conductivité thermique. L'aluminium possède environ la moitié de la
conductivité du cuivre, et les aciers, seulement environ un dixième.
6.12.2 La conductivité électrique est surtout importante lorsqu'il s'agit de souder des métaux
grâce à des procédés électriques. Plus la température augmente, plus la conductivité électrique
diminue. La conductivité électrique s'exprime généralement en pourcentage en fonction du
cuivre.
7 Utilisations :
L’or : Seul métal pratiquement inaltérable. Sa rareté, son coût limitent son utilisation aux
technologies de pointe et à l’industrie de luxe (Bijouterie, technologie de pointe). Métal très
malléable, on doit l’allier à un ou plusieurs autres métaux pour l’utiliser.
L’argent : Ses premiers usages furent l’orfèvrerie, les pièces de monnaie, on l’utilise aussi en
fine pellicule pour constituer les miroirs. Il a été et reste encore très utilisé dans les domaines
de la photographie et de la radiologie. C’est aussi le meilleur conducteur électrique mais son
coût limite cette utilisation.
Le cuivre : Très connu pour ses qualités de conducteur électrique, il est utilisé dans tous les
montages électriques. Il forme de nombreux tuyaux, robinets et autres matériels de plomberie.
Il permet de constituer des alliages, laiton (cuivre et zinc) ou bronze (cuivre et étain).
Le fer : C’est le métal le plus utilisé au monde, principalement sous forme d’alliages (acier et
fonte) grâce à son faible coût et ses propriétés mécaniques. Cependant, il rouille au contact de
l’air, il faut donc le protéger contre la corrosion.
Le zinc : Une bonne part de la production du zinc est utilisée pour la galvanisation (dépôt
d’une mince couche de zinc sur l’acier afin de le protéger). La tôle galvanisée est utilisée dans
l’industrie automobile mais aussi dans le bâtiment.
L’aluminium : Sa faible densité, sa résistance mécanique mais aussi face à l’oxydation en font
un matériau idéal pour les emballages. Il est également très utilisé dans l’industrie (transports,
bâtiment, aérospatiale…)
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