Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
0.7. Calcul des déformations linéaires (flèches) par les différentes méthodes
enseignées (double intégration, paramètres initiaux, etc.) ;
Page 1 sur 46
0.8. Maitrise des notions de dessin d’Architecture, d’Avant-métré et Etude
de prix ;
0.9. Calcul des efforts dans les barres d’un treillis isostatique.
Page 2 sur 46
CHAPITRE N°1:
MODE DE FONCTIONNEMENT ET ANALYSE DE
STRUCTURE D’UN BATIMENT
- la structure à ossature ;
Pour les planchers à corps creux et à poutrelles (les plus utilisés), l’élément
porteur est la nervure encore appelée poutrelle.
Pour les planchers en dalle pleine, l’élément porteur est la dalle elle-même.
Page 3 sur 46
Calculer la structure d’un plancher, c’est identifier le type de structure
constituant le plancher et procéder à son calcul.
Une poutre est une longue pièce mécanique de forme ou d'enveloppe convexe
parallélépipédique, conçue pour résister à la flexion. Elle est placée en général en
position horizontale où elle sert alors à supporter des charges au-dessus du vide, les
poids de la construction et du mobilier et à les transmettre sur le côté aux piliers,
colonnes ou au mur sur lesquels elle s'appuie.
Page 4 sur 46
La poutre continue est une poutre sur plusieurs appuis ; elle a une section plus faible
que les poutres sur deux appuis pour une même portée. La poutre sur deux appuis
aux extrémités a sa partie haute en compression et sa partie basse en tension (cas des
charges descendantes). La poutre en porte-à-faux encastrée dans un appui (console)
est en flexion ; sa partie haute est en tension et sa partie basse en compression.
Les poteaux en Béton Armé sont généralement les appuis des poutres et
calculés conformément au règlement BAEL niveau par niveau.
Ici, les éléments porteurs verticaux sont des murs avec toutes les
dispositions relatives au raidissement.
Page 5 sur 46
Les charges des murs sont transmises aux fondations constituées de semelles filantes,
de radier.
• au droit des baies, les chaînages se portent comme des poutres et peuvent
prendre des formes en cascade ;
Les éléments porteurs horizontaux sont les planchers qui transmettent les
charges aux poutres qui reprennent aussi les charges des maçonneries supportées et
les éléments porteurs verticaux sont les poteaux qui reprennent les charges
transmises par les poutres. Les poteaux reposent sur les fondations qui reportent les
charges au sol support. Les fondations peuvent être soit des semelles isolées ou
continues sous poteaux ou du radier général. Dans cette structure, les murs jouent
un rôle de remplissage. Cette structure offre une facilité de modification dans le
futur. On la rencontre dans les bâtiments à usage administratif, commercial,
industriel et même dans certains bâtiments à usage d’habitation.
Page 6 sur 46
La structure à ossature peut admettre un schéma mécanique de calcul sous forme de
portiques mais également peut être calculée comme des éléments isolés.
Conclusion
Page 7 sur 46
CHAPITRE N°2 :
C’est l’opération qui consiste à calculer, pour tous les éléments porteurs de
l’ouvrage (planchers, poutres, poteaux, mur, voile) les charges qu’ils supportent à
chaque niveau et ceci jusqu’à la fondation.
2.2.1. Définition
Page 8 sur 46
- définition précise du type de plancher et du type de structure du bâtiment (choix de
sens de portée du plancher) ;
Page 9 sur 46
Figure N°15 : Découpage des surfaces d’influence (dalle pleine)
Pour les planchers à corps creux et à poutrelles, seules les poutres perpendiculaires
(poutres principales) aux nervures sont porteuses, c’est-à-dire supportent le
plancher. Les poutres parallèles aux nervures (poutres secondaires) ne supportent
aucune charge venant du plancher.
Pour les poutres ayant plusieurs travées, on applique une majoration forfaitaire
dans le cas des travées en continuité (méthode forfaitaire) :
• Dans le cas de 3 travées et plus, une majoration de 10% est appliquée sur les
charges permanentes et d’exploitation sur les appuis proches des appuis de
rive.
Page 10 sur 46
Figure N°16 : Poutre à trois travées
Page 11 sur 46
CHAPITRE N°3 :
Page 12 sur 46
Figure N°19 : Coupe type sur le plancher courant à corps creux et à poutrelle
Figure N°20 : Coupe type sur le plancher de la toiture terrasse à corps creux
et à poutrelle
- sa hauteur totale h
- la hauteur he de l’entrevous
Page 13 sur 46
• La hauteur h du plancher est définie par la relation de résistance et de rigidité
L L L
h soit une moyenne de h
25 20 22,5
Le
ho où Le est la longueur de l’entrevous et h0≥4cm
25
𝑳𝒆
soit h0≥max(4cm ; )
𝟐𝟓
Page 14 sur 46
* de la partie résistante (dalle de compression, entrevous, nervure) ;
APPLICATION 1
Soit un bâtiment de type RdC à usage de salle de classe dont le plancher est constitué
des éléments suivants :
Légende
1 Etanchéité, poids surfacique = 0,30 kN/m2 ;
2 Forme de pente en béton non armé d’épaisseur ép. = 7,30 cm de
poids volumique ω =22kN/m3 ;
3
Dalle de compression en béton armé d’épaisseur ép =5 cm de poids
volumique ω =25 kN/m3 ;
4 Entrevous en maçonnerie de ciment d’épaisseur ép =15 cm, de poids
volumique ω = 14 kN/m3 ;
5 Nervure en béton armé, de poids volumique ω = 25kN/m3 ;
6 Enduit plafond au mortier de ciment, d’épaisseur ép = 2 cm et de poids
volumique ω =20kN/m3.
Page 15 sur 46
1
5 3
20
20
20
20
5 50 10 50 5
20
120
Page 16 sur 46
Tableau N°3 : Récapitulatif des détails des charges sur plancher à CCP
1
Etanchéité kN/m²
2
Forme de pente kN/m²
4 Entrevous kN/m²
5 Nervures kN/m²
qG = Gs x Lr et qQ = Qs x Lr
Page 17 sur 46
On pourra donc présenter les schémas statiques de calcul des nervures sous la forme
suivante :
qG = …….kN/ml
qQ = ……..kN/ml b=60cm
5
25
……m
20
Mu=…….kN/ml
25 10 25
Page 18 sur 46
3.1.2.1. Prédimensionnement géométrique
Généralement, l’épaisseur d’une dalle est fixée de manière à satisfaire les conditions
d’isolation phonique. Dans les bâtiments d’habitation, l’épaisseur minimale est
généralement de 14 cm.
Nous pouvons utiliser pour prédimensionner les dalles les rapports suivants :
• Si α < 0,40, la dalle est dite portante dans une seule direction ou sur deux
côtés.
Page 19 sur 46
- ho ≥ lx/20 pour les panneaux isolés ;
• Si α ≥ 0,40, la dalle est dite portante dans deux directions ou sur quatre côtés.
Page 20 sur 46
APPLICATION 2:
Soit un bâtiment de type RdC à usage de salle de classe dont le plancher est constitué
des éléments suivants :
Légende
1 Etanchéité, poids surfacique = 0,30 kN/m2 ;
2 Forme de pente en béton non armé d’épaisseur ép. = 7,30 cm de
poids volumique ω =22kN/m3 ;
3
Dalle pleine en béton armé d’épaisseur ép =15 cm de poids volumique
ω =25 kN/m3 ;
4 Enduit plafond au mortier de ciment, d’épaisseur ép = 2 cm et de poids
volumique ω =20kN/m3.
APPLICATION 3
➢ Enduits sur élévation en agglomérés creux de 15, sur les 2 faces, d’épaisseur
1,5 cm et de poids volumique 22 kN/m3 ;
Page 21 sur 46
➢ Chaînages haut et bas en béton armé du mur en élévation, tous de hauteur 20 cm,
et de poids volumique, 25 kN/m3 ;
➢ Enduits sur chaînages haut et bas en béton armé du mur en élévation, sur les 2
kN/m3.
Page 22 sur 46
MONOGRAPHIE N°4 :
Les poutres travaillent soit en flexion simple, soit en flexion déviée ou biaxiale,
soit en flexion composée et même à la torsion.
Soit une poutre de plus grande portée en travée L. On distingue trois cas :
L L
Pour les poutres principales hyperstatiques, h et on prend en général
18 12
L
h avec L : la plus grande portée de la poutre.
15
L L L
Pour les poutres secondaires : h et on prend en général h
15 10 12,5
Page 23 sur 46
Dans tous les cas, on a : 0,30 h b 0,50 h avec en moyenne b 0,4h .
Le respect de l’ensemble des limites données permet de satisfaire le plus souvent les
conditions de résistance et de rigidité.
qG = G.lx/2 et qQ = Q.lx/2
La répartition des charges sur les porteurs horizontaux de charge se fait en fonction
de la valeur de l’élancement :
Page 24 sur 46
4.5. Calcul des sections d’armatures longitudinales en travée et sur appui
Page 25 sur 46
Page 26 sur 46
Page 27 sur 46
Page 28 sur 46
4.6. Calcul d’armatures transversales
Page 29 sur 46
CHAPITRE N°5 :
Il s’agit des poteaux dans le cas d’une structure à ossature. Dans le cas d’une
structure à murs porteurs, il s’agit des murs en maçonnerie et des murs en BA (voile).
Du point de vue de la mécanique des structures, les poteaux sont des éléments
verticaux soumis principalement à de la compression simple ou flexion
composée. Leur résistance est notamment limitée par le risque de flambage.
Page 30 sur 46
a. Section rectangulaire a x b avec a<b.
La condition minimale requise dans le cas du poteau rectangulaire est telle que
b 1,10 a .
𝑩𝒓
❖ Si a ≤ ar alors c’est le côté imposé est bien a et b ≥ 0,02 + avec
𝒃−𝟎,𝟎𝟐
b 1,10 a ;
Page 31 sur 46
𝐵𝑟
❖ Si a > ar, c’est le côté imposé est b et a ≥0,02 + avec b 1,10 a .
𝑏−0,02
𝐾 𝛽 𝑁𝑢 𝑩𝒓
Br= 𝑓𝑏𝑢 0,85 𝑓𝑒𝑑 et D ≥ 0,02 + 2√
+ 100 𝝅
0,9
Les poteaux reçoivent les chargent provenant des structures supérieures et les
transmettent aux fondations. Sur un poteau, les charges se transmettent de façon
cumulative.
La descente des charges sur les verticaux porteurs (poteaux et murs) se fait de
la manière suivante :
Page 32 sur 46
Si les schémas statiques des poutres reposant sur les poteaux sont connus, on procède
à la descente des charges en considérant que les poteaux sont les appuis des poutres
et on applique les coefficients de pondération correspondants.
Page 33 sur 46
CHAPITRE N°6:
- la qualité du sol ;
- le coût d’exécution.
Page 34 sur 46
6.2. Différents types de fondations
On distingue :
— les semelles isolées, dont les dimensions en plan B et L sont toutes deux au
plus de quelques mètres ; cette catégorie inclut les semelles carrées (B/L = 1) et
les semelles circulaires (de diamètre B) ;
Page 35 sur 46
❖ -Les semelles profondes si D/B˃10 ;
- les charges transmises par les murs ou les poteaux isolés : permanentes et
d’exploitation, verticales, supposées centrées sur l’axe des semelles et se
répartissant uniformément sur le sol considéré homogène ;
Page 36 sur 46
Une fondation superficielle aura une largeur minimale de 40 cm et une
hauteur minimale de 20 cm. Son piédroit sera au minimum de 6θ+6 cm, ou θ est
le diamètre des aciers.
- l’état limite de service vis-à-vis des déformations est satisfait (les tassements
différentiels ne sont pas à prendre en compte.
Page 37 sur 46
6.3.3. Contrainte de calcul du sol
Page 38 sur 46
Cette contrainte q (contrainte verticale) peut est déduite de l’expérience acquise
sur les réalisations voisines ou sur des sols biens répertoriés suivant :
Page 39 sur 46
6.4. Prédimensionnement géométrique des fondations
Dans un premier temps, nous devons disposer de la charge qui arrive sur
cette fondation. C’est la charge Nu donnée par la descente de charges. Il s’agit
de déterminer les dimensions d’une semelle rigide de fondation sous mur ou sous
poteau de section carrée ou rectangulaire. Nous mènerons nos calculs à l’état
limite ultime de résistance.
Données:
Page 40 sur 46
6.5. Calcul des armatures
Il est nécessaire de placer des aciers afin que les bielles de béton ne s’écartent pas
et, ainsi, éviter la fissuration du béton de la fondation. Les calculs à l’ELU sachant
que As(FP)= 1,10 As (FPP) et As(FTP)= 1,50 As (FPP) dans le sens de x et y.
Page 41 sur 46
Conclusion partielle
Dans le cas d’une semelle isolée les aciers sont porteurs dans les 2 sens.
Page 42 sur 46
6.6. Dispositions constructives
- GLACIS
Dans le cas de fondations très larges (à partir de 1,50 m ou 2,00 m), on peut
réaliser un glacis pour économiser du béton mais sa mise en œuvre est plus
difficile. La hauteur de la semelle aux extrémités est au moins égale à 6Ø+6cm,
Ø étant le diamètre des armatures en cm.
Page 43 sur 46
ESGC VAK
ETDUDE DE CAS DE CONSTRUCTION APPLIQUEE
PROBLEME
Vous êtes en stage d’insertion professionnelle dans un bureau d’Etudes après votre brillante
soutenance de Licence Professionnelle en GC. L’Ingénieur Chef Projet vous confie l’étude
technique de certains éléments porteurs de la structure à ossature d’un bâtiment de type
RDC (plancher accessible) à usage de bureaux de chantier dont le plan de poutraison est ci-
dessous. On utilisera les distances d’axe en axe pour les schémas statiques et tous les calculs
de Descente de Charges.
1. Déterminer l’épaisseur totale h du plancher.
2. Déterminer l’épaisseur bo de la nervure.
3. Déterminer l’épaisseur ho de la dalle de compression.
4. Déterminer la largeur b de la nervure.
5. Faire une coupe verticale partielle de ce plancher en y indiquant ses différents constituants
6. Déterminer le total des charges permanentes Gs supportées par ce plancher.
7. Déterminer la surcharge d’exploitation Qs de ce plancher.
8. Déterminer la charge linéaire Pu supportée par les nervures.
9. Présenter le schéma mécanique de la nervure la plus longue.
10. Tracer les épures Tu et Mu de la nervure la plus longue sans étude analytique.
11. Déterminer la section d’armature tendue Asu de la nervure la plus longue.
12. Calculer la résistance mécanique du béton en compression à la Fissuration Préjudiciable.
13. Calculer la résistance mécanique du béton en traction.
14. Calculer la résistance mécanique de l’acier la Fissuration Préjudiciable.
15. Vérifier la section géométrique de la poutre principale hyperstatique bi-encastrée PP2.
16. Déterminer la charge linéaire Pu supportée par la poutre PP2.
17. Déterminer la charge linéaire Pser supportée par la poutre PP2.
18. Déterminer le moment maximal Mu en travée de la poutre PP2.
19. Déterminer le moment maximal Mu sur appui de la poutre PP2.
20. Déterminer la section d’armature tendue Ast en travée à l’ELU de la poutre PP2.
21. Déterminer la section d’armature tendue Asa sur appui à l’ELU de la poutre PP2.
22. Faire le plan de ferraillage de cette poutre PP2 en travée en zone courante.
23. Faire le plan de ferraillage de cette poutre PP2 sur appui.
24. Déterminer l’effort normal Nu envoyé par le poteau B5 à sa semelle isolée S5.
25. Faire le prédimensionnement géométrique de S5 si elle est rectangulaire B=2A.
Page 44 sur 46
On suppose à présent que le poteau est carré de coté 25cm pour les questions 26, 27
et 30.
26. Faire le prédimensionnement géométrique de S5 si elle est circulaire
27. Faire le prédimensionnement géométrique de S5 si elle est carrée
28. Déterminer la section d’armature tendue Asx à l’ELU si S5 est rectangulaire B=2A.
29. Déterminer la section d’armature tendue Asy à l’ELU si S5 est rectangulaire B=2A.
30. Déterminer la section d’armature tendue Asu à l’ELU si S5 est circulaire.
31. Déterminer la flèche max de PP2 par la méthode des paramètres initiaux et faire la
vérification.
Hypothèses de calculs
Durée d’application des charges supérieure à 1h ; Le plancher comprend le revêtement
carreau au sol, le mortier de pose, la dalle de compression en BA d’épaisseur ho, les
entrevous d’épaisseur he, les nervures en BA, le faux-plafond et supporte des cloisons
légères. Le mortier de pose a une épaisseur de 8cm et de poids volumique 18 kN/m3 ; Le
carreau au sol sans le mortier de pose a une charge surfacique de 0,40 kN/m2 ; Le faux-
plafond a une charge de 0,30 kN/m2 ; Cloisons légères avec une charge de 0,65kN/m2. Poids
volumique des entrevous : ω=15 kN/m3. Les poteaux sont de section 15x30 cm2. Béton de
classe 22 ; Acier choisi de type FeE 400 HA; Longueur libre du poteau=3,20m (poteau bi-
encastré aux extrémités); Moins de la moitié des charges est appliquée après 28 jours.
Contrainte admissible du sol à l’ELU : 1,62 bar à 2m. Flèche admissible de PP2 de long. L
en travée = L/300. La largeur bo est un multiple de 10cm et l’épaisseur ho est un multiple de
5cm.
3 3 44 3
3
4 42 4
Page 45 sur 46
Page 46 sur 46