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CHAPITRE N°0:

RAPPEL DES NOTIONS ANTERIEURES NECESSAIRES


EN CONSTRUCTION APPLIQUEE

0.1. Calcul de charge surfacique, linéaire et ponctuelle ;

0.2. Centre de gravité d’une surface plane ;

0.3. Moments d’inertie et produit d’inertie, rayons de giration, section


réduite et longueur de flambement;

0.4. Théorème de Huygens ;

0.5. Tracé des épures de M, N et T par la méthode directe dite méthode du


soldat des systèmes isostatiques ou hyperstatiques (poutres continues
par la méthode des trois moments de CLAPEYRON) ;

Figure N°1 Figure N°2

Figure N°3 Figure N°4


0.6. Calcul des contraintes de déformations de traction-compression,
flexion simple, etc. ;

0.7. Calcul des déformations linéaires (flèches) par les différentes méthodes
enseignées (double intégration, paramètres initiaux, etc.) ;

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0.8. Maitrise des notions de dessin d’Architecture, d’Avant-métré et Etude
de prix ;

0.9. Calcul des efforts dans les barres d’un treillis isostatique.

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CHAPITRE N°1:
MODE DE FONCTIONNEMENT ET ANALYSE DE
STRUCTURE D’UN BATIMENT

1.1. Définition et types de structure

Une structure est un ensemble d’éléments porteurs (horizontaux et


verticaux) situés à des positions bien définies et à des niveaux bien déterminés et
jouant un rôle dans la stabilité et la résistance d’un ouvrage. Autrement dit, la
structure d’un ouvrage est un système constitué d’éléments porteurs
interdépendants et intégrés à l’ouvrage et supportant les charges s’exerçant
sur l’ouvrage. La structure d’un bâtiment peut être en bois, métallique, en béton
armé ou une association de divers matériaux (construction mixte).

On distingue trois types de structures dans un bâtiment :

- la structure à ossature ;

- la structure à mur porteur ;

- la structure mixte qui est la combinaison de la structure à ossature et de la

structure à mur porteur.

1.2. Les éléments porteurs dans un bâtiment

1.2.1. Les éléments porteurs horizontaux

Ils sont constitués des planchers et des poutres.

1.2.1.1. Les planchers en béton armé

On distingue les planchers à corps creux et à poutrelles et les planchers


en dalle pleine.

Pour les planchers à corps creux et à poutrelles (les plus utilisés), l’élément
porteur est la nervure encore appelée poutrelle.

Pour les planchers en dalle pleine, l’élément porteur est la dalle elle-même.

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Calculer la structure d’un plancher, c’est identifier le type de structure
constituant le plancher et procéder à son calcul.

1.2.1.2. Les poutres en béton armé

Une poutre est une longue pièce mécanique de forme ou d'enveloppe convexe
parallélépipédique, conçue pour résister à la flexion. Elle est placée en général en
position horizontale où elle sert alors à supporter des charges au-dessus du vide, les
poids de la construction et du mobilier et à les transmettre sur le côté aux piliers,
colonnes ou au mur sur lesquels elle s'appuie.

La poutrelle est une poutre de faible section (moins de 20 cm d'âme). L'ensemble


des poutres assemblées constitue la poutraison.

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La poutre continue est une poutre sur plusieurs appuis ; elle a une section plus faible
que les poutres sur deux appuis pour une même portée. La poutre sur deux appuis
aux extrémités a sa partie haute en compression et sa partie basse en tension (cas des
charges descendantes). La poutre en porte-à-faux encastrée dans un appui (console)
est en flexion ; sa partie haute est en tension et sa partie basse en compression.

On distingue les poutres principales et les poutres secondaires.

1.2.2. Les éléments porteurs verticaux


Ils sont constitués soit des poteaux, soit des murs en maçonnerie ou en
béton armé.

Les poteaux en Béton Armé sont généralement les appuis des poutres et
calculés conformément au règlement BAEL niveau par niveau.

Les murs en maçonnerie ne sont pas calculés mais des dispositions


constructives sont prises lors de leur réalisation. Par contre, les murs en béton armé
ou Voiles sont calculés conformément au règlement du BAEL.

1.3. Mode de fonctionnement de chaque type de structure

1.3.1. La structure à mur porteur

Ici, les éléments porteurs verticaux sont des murs avec toutes les
dispositions relatives au raidissement.

Les éléments porteurs horizontaux sont le plancher. Les charges sont


reprises horizontalement par le plancher qui transmet les charges directement aux
murs par l’intermédiaire des chaînages. Les murs reprennent non seulement les
charges horizontales (plancher, charpente couverture) mais aussi leur propre poids.

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Les charges des murs sont transmises aux fondations constituées de semelles filantes,
de radier.

Utilisée dans les pavillons et maisons collectives traditionnelles, cette structure ne


facilite pas les extensions ou modifications ultérieures. Son exécution doit nécessiter
des dispositions pratiques suivantes :

• à tous les croisements, il faut prévoir un raidisseur en Béton Armé ;

• si la longueur du mur dépasse 3m, il faut prévoir un raidisseur intermédiaire


entre les 2 extrêmes ;

• horizontalement, le mur en élévation doit être raidi par un chaînage bas en


général de section minimale 15 x 20 cm2 avec un ferraillage d’au moins 4HA10
ou 4HA12 et des chaînages (linteaux et haut) ayant les mêmes caractéristiques
que le chaînage bas ;

• au droit des baies, les chaînages se portent comme des poutres et peuvent
prendre des formes en cascade ;

• si la hauteur du mur dépasse 3m, il faut envisager un chaînage intermédiaire


entre le chaînage linteau et le chaînage haut du plancher. Il est recommandé
pour ce cas un chaînage après 3 assises d’agglomérés.

1.3.2. La structure à ossature

Les éléments porteurs horizontaux sont les planchers qui transmettent les
charges aux poutres qui reprennent aussi les charges des maçonneries supportées et
les éléments porteurs verticaux sont les poteaux qui reprennent les charges
transmises par les poutres. Les poteaux reposent sur les fondations qui reportent les
charges au sol support. Les fondations peuvent être soit des semelles isolées ou
continues sous poteaux ou du radier général. Dans cette structure, les murs jouent
un rôle de remplissage. Cette structure offre une facilité de modification dans le
futur. On la rencontre dans les bâtiments à usage administratif, commercial,
industriel et même dans certains bâtiments à usage d’habitation.

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La structure à ossature peut admettre un schéma mécanique de calcul sous forme de
portiques mais également peut être calculée comme des éléments isolés.

1.3.3. La structure mixte


Cette structure est une combinaison des deux structures précédentes c’est-à-
dire que les éléments porteurs verticaux sont les poteaux et des murs. Elle est
couramment utilisée dans les bâtiments à usage d’habitation.

Conclusion

La définition de la structure d’un bâtiment tient compte de la destination du


bâtiment. La structure à ossature est surtout utilisée pour les bâtiments
administratifs, à cause des multiples modifications lors de l’exploitation, les bâtiments
commerciaux à cause de l’espace à gérer et tout autre bâtiment de niveau élevé et
admettant une disposition régulière des éléments verticaux porteurs.

Pour calculer la structure d’un bâtiment, il est nécessaire de :

- définir le type de structure à utiliser ;

- dimensionner les éléments porteurs ;

- tenir compte des conclusions des études géotechniques pour dimensionner la


fondation.

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CHAPITRE N°2 :

PRINCIPE DE DESCENTE DES CHARGES


2.1. Définition

C’est l’opération qui consiste à calculer, pour tous les éléments porteurs de
l’ouvrage (planchers, poutres, poteaux, mur, voile) les charges qu’ils supportent à
chaque niveau et ceci jusqu’à la fondation.

2.2. Actions et charges à prendre en compte

2.2.1. Définition

Les actions sont des forces ou des couples directement appliquées à la


construction, ainsi que celles qui résultent des déformations dues au retrait, à la
dilatation, au tassement d’appui.

Le règlement BAEL 91 modifié 99 fixe les différentes actions à prendre en


compte pour le calcul des structures en Béton Armé. De plus, il fixe les différentes
combinaisons d’actions à étudier.

2.2.2. Nature des actions

- Les charges permanentes notées G


- Les Charges variables :

• Les charges d’exploitation notées Q ;

• Les charges appliquées en cours de construction ;

• Les charges climatiques (W pour le vent) ;

• Les actions de la température climatique ;

• Les charges accidentelles (séismes, incendies, chocs…).

2.3. Principe de descente des charges

En fonction de l’importance du projet, l’étude peut être plus ou moins


détaillée. Une démarche peut consister à effectuer les étapes suivantes :

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- définition précise du type de plancher et du type de structure du bâtiment (choix de
sens de portée du plancher) ;

- Identification et repérage des éléments porteurs (par niveau et par trame)

- Prédimensionnement géométrique des éléments porteurs ;

- définition des poids unitaires des différents éléments ;

- identification des zones d’appui les plus chargés ;

- établissement du mode de cheminement des charges vers les zones d’appui en


réalisant un schéma faisant apparaître les éléments porteurs repris et les surfaces du
plancher reprises ;

- quantification des charges reprises en distinguant les charges permanentes des


charges d’exploitation ;

- détermination des efforts résultants sur les éléments à calculer.

2.3. Les surfaces d’influence

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Figure N°15 : Découpage des surfaces d’influence (dalle pleine)

Pour les planchers à corps creux et à poutrelles, seules les poutres perpendiculaires
(poutres principales) aux nervures sont porteuses, c’est-à-dire supportent le
plancher. Les poutres parallèles aux nervures (poutres secondaires) ne supportent
aucune charge venant du plancher.

2.4. Pondération des actions

Pour les poutres ayant plusieurs travées, on applique une majoration forfaitaire
dans le cas des travées en continuité (méthode forfaitaire) :

• dans le cas de 2 travées, on considère une majoration de 15% des charges


permanentes et d’exploitation sur les appuis centraux ;

Figure N°16 : Poutre à deux travées

• Dans le cas de 3 travées et plus, une majoration de 10% est appliquée sur les
charges permanentes et d’exploitation sur les appuis proches des appuis de
rive.

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Figure N°16 : Poutre à trois travées

Quant à la méthode exacte, utiliser la méthode des trois moments de


CLAPEYRON.

2.5. Charges d’exploitation à prendre en compte

Selon la NFP 06-001, prendre :

• 2,5 kN/m2 pour un plancher courant ;

• 1,5 kN/m2 pour un plancher toiture terrasse accessible ;

• 1,0 kN/m2 pour un plancher toiture terrasse inaccessible.

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CHAPITRE N°3 :

ETUDE DES PLANCHERS EN BETON ARME

3.1. Les planchers en Béton Armé

Les planchers se composent de 3 parties distinctes :

- la partie portante représentée par l’ensemble dalle pleine, nervures ou poutrelles


et les entrevous de remplissage ;

- Le revêtement constituant le sol fini reposant sur l’ossature portante

Ex : Mortier de pose carrelage- chape étanchéité, forme de pente, carrelage,


revêtement en parquet de bois, revêtement synthétique…

- le plafond réalisé sous l’élément porteur (enduit horizontal – staff). La partie


portante doit résister aux charges transmises par le poids propre, aux surcharges
prévues par le règlement, aux charges des cloisons et autres séparations intérieures.
Les planchers travaillent souvent en flexion.

3.1.1. Plancher à corps creux et à poutrelles

Les planchers à corps creux sont constitués:

▪ de la dalle de compression qui fonctionne comme une dalle pleine


d’épaisseur inférieure à 15 cm (généralement 5cm) et s’appuyant sur les poutrelles ;

▪ des poutrelles encore appelées nervures qui doivent supporter non


seulement les charges venant de la dalle de compression mais aussi leur propre poids,
les entrevous et le plafond. Elles s’appuient sur les poutres, murs ou voiles ;

▪ du système de remplissage (entrevous) servant de coffrage dans l’espace entre


poutrelles.

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Figure N°19 : Coupe type sur le plancher courant à corps creux et à poutrelle

Figure N°20 : Coupe type sur le plancher de la toiture terrasse à corps creux
et à poutrelle

3.1.1.1. Coffrage d’un plancher à corps creux

Définir le coffrage d’un plancher à corps creux revient à déterminer :

- sa hauteur totale h

- l’épaisseur ho de la dalle de compression

- la hauteur he de l’entrevous

- la distance bo entre deux entrevous consécutifs encore appelée épaisseur de l’âme


de la nervure ;

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• La hauteur h du plancher est définie par la relation de résistance et de rigidité
L L L
h soit une moyenne de h
25 20 22,5

L est la plus grande portée des nervures et h est un multiple de 5cm.

• L’épaisseur ho de la dalle de compression est définie en considérant les


mêmes relations qu’au niveau des dalles pleines

Le
ho  où Le est la longueur de l’entrevous et h0≥4cm
25
𝑳𝒆
soit h0≥max(4cm ; )
𝟐𝟓

On prendra h0=5cm.Tapez une équation ici.

• L’épaisseur bo de l’âme de la nervure est déterminée par la relation suivante :


0,27 h  bo  0,45 h .

• On prendra b0=10cm pour des raisons de dispositions constructives.

3.1.1.2. Descente des charges sur un plancher à corps creux


Elle consiste à déterminer les charges surfaciques permanentes et
d’exploitation.

La charge permanente surfacique d’un plancher à corps creux est la somme


des poids surfaciques de tous les éléments constitutifs du plancher.

- Pour un plancher courant ou intermédiaire, la charge surfacique permanente est


la somme des poids surfaciques :

* de la partie résistante (dalle de compression, entrevous, nervure) ;

* du revêtement (carreaux, mortier, chape, etc.) ;

* du plafond (enduit sous plancher, faux plafond, etc.).

- Pour un plancher terrasse (accessible ou inaccessible), la charge surfacique


permanente est la somme des poids surfaciques :

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* de la partie résistante (dalle de compression, entrevous, nervure) ;

* du revêtement (forme de pente, étanchéité et éventuellement protection de


l’étanchéité..) ;

* du plafond (enduit sous plancher, faux plafond…).

La charge d’exploitation surfacique d’un plancher à corps creux est définie


par la norme NFP 06-001.

Remarque : Avant toute opération de prédimensionnement du plancher à


corps creux, il faut au préalable établir le plan de poutraison.

APPLICATION 1

Soit un bâtiment de type RdC à usage de salle de classe dont le plancher est constitué
des éléments suivants :

Légende
1 Etanchéité, poids surfacique = 0,30 kN/m2 ;
2 Forme de pente en béton non armé d’épaisseur ép. = 7,30 cm de
poids volumique ω =22kN/m3 ;

3
Dalle de compression en béton armé d’épaisseur ép =5 cm de poids
volumique ω =25 kN/m3 ;
4 Entrevous en maçonnerie de ciment d’épaisseur ép =15 cm, de poids
volumique ω = 14 kN/m3 ;
5 Nervure en béton armé, de poids volumique ω = 25kN/m3 ;
6 Enduit plafond au mortier de ciment, d’épaisseur ép = 2 cm et de poids
volumique ω =20kN/m3.

TAF : Faire la descente des charges sur ce plancher.

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1
5 3

20
20
20
20
5 50 10 50 5
20

120

Figure N°21 : Vue en plan et coupe partielle de la toiture terrasse

On utilise le tableau récapitulatif de descente des charges suivant :

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Tableau N°3 : Récapitulatif des détails des charges sur plancher à CCP

NO Désignations des parties d’ouvrage et calcul Unité Charges


I. Charges permanentes

1
Etanchéité kN/m²

2
Forme de pente kN/m²

3 Dalle de compression kN/m²

4 Entrevous kN/m²

5 Nervures kN/m²

6 Enduit au plafond kN/m²

Total Charges permanentes Gs kN/m²

II. Charge d’exploitation Qs (NFP 06-001) kN/m2

3.1.1.3. Descente des charges sur les nervures

Ici, on se sert des charges surfaciques permanentes et d’exploitation sur


plancher qui sont transmises aux nervures. Ainsi, la largeur du plancher reprise par
la nervure est Lr = Le + b0 avec :

Le : Longueur de l’entrevous et b0 : largeur de l’âme de la nervure.

Ainsi, les charges linéaires sur les nervures sont :

qG = Gs x Lr et qQ = Qs x Lr

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On pourra donc présenter les schémas statiques de calcul des nervures sous la forme
suivante :

Pour un entrevous de dimensions 50*20*20 d’un plancher de type 20+5, on a :

qG = …….kN/ml
qQ = ……..kN/ml b=60cm

5
25
……m

20
Mu=…….kN/ml
25 10 25

3.1.2. Plancher en dalle pleine


C’est un plancher constitué d’un massif de béton constituant l’élément
résistant. Considérons un plancher en dalle pleine d’épaisseur ho. Il est caractérisé
par l’élancement α.

Ces planchers sont constitués d’une dalle horizontale associée à un système de


poutres formant les nervures. Les planchers de bâtiments d’habitation sont
généralement constitués d’une dalle reposant sur un réseau de poutres parallèles.

Les panneaux de la dalle reçoivent les charges statiques et dynamiques et les


transmettent aux poutres ou aux murs porteurs. L’ensemble des efforts est
finalement repris par des poteaux ou des murs de refend porteurs.

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3.1.2.1. Prédimensionnement géométrique

Considérons un panneau de dalle pleine :

Les portées sont mesurées entre nus des appuis :

lx est la petite portée et ly la grande portée.

Le rapport α des portées est défini par:

Généralement, l’épaisseur d’une dalle est fixée de manière à satisfaire les conditions
d’isolation phonique. Dans les bâtiments d’habitation, l’épaisseur minimale est
généralement de 14 cm.

Si les conditions d’isolation phonique sont inconnues, il est d’usage de choisir


l’épaisseur d’une dalle pleine en BA en fonction de ses dimensions et de ses
conditions d’appuis, pour limiter les déformations.

Nous pouvons utiliser pour prédimensionner les dalles les rapports suivants :

• Si α < 0,40, la dalle est dite portante dans une seule direction ou sur deux
côtés.

Son épaisseur ho est déterminée par les relations suivantes :

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- ho ≥ lx/20 pour les panneaux isolés ;

- ho ≥ lx/25 pour les panneaux continus.

• Si α ≥ 0,40, la dalle est dite portante dans deux directions ou sur quatre côtés.

Son épaisseur ho est déterminée par les relations suivantes :

- ho ≥ lx/30 pour les panneaux isolés ;

- ho ≥ lx/40 pour les panneaux continus.

4. Descente des charges sur dalle pleine

La charge permanente surfacique d’un plancher en dalle pleine est la somme


des poids surfaciques de tous les éléments constitutifs du plancher.

- Pour un plancher courant ou intermédiaire, la charge surfacique permanente est la


somme des poids surfaciques :

* de la partie résistante (dalle-elle même)

* du revêtement (carreaux, mortier, chape..)

* du plafond (enduit sous plancher, faux plafond…)

- Pour un plancher terrasse (accessible ou inaccessible), la charge surfacique


permanente est la somme des poids surfaciques :

* de la partie résistante (dalle d’elle même)

* du revêtement (forme de pente, étanchéité et éventuellement protection de


l’étanchéité..)

* du plafond (enduit sous plancher, faux plafond…)

La charge d’exploitation surfacique d’un plancher à corps creux est définie


par la norme NFP 06-001.

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APPLICATION 2:

Soit un bâtiment de type RdC à usage de salle de classe dont le plancher est constitué
des éléments suivants :

Légende
1 Etanchéité, poids surfacique = 0,30 kN/m2 ;
2 Forme de pente en béton non armé d’épaisseur ép. = 7,30 cm de
poids volumique ω =22kN/m3 ;

3
Dalle pleine en béton armé d’épaisseur ép =15 cm de poids volumique
ω =25 kN/m3 ;
4 Enduit plafond au mortier de ciment, d’épaisseur ép = 2 cm et de poids
volumique ω =20kN/m3.

TAF : Faire la descente des charges sur ce plancher.

APPLICATION 3

Faire la descente des charges permanentes (NG ) et variables ( NQ ) sur le mur


porteur sachant qu’il supporte les éléments suivants :
➢ Acrotère en béton armé de hauteur 40 cm, d’épaisseur 12 cm (y compris les

finitions), de poids volumique 24 kN/m3 ;


➢ Plancher Terrasse : charge permanente (y compris forme de pente, enduit latéral

extérieur et étanchéité), 5,91 kN/m2 ; charge d’exploitation, 1,00 kN/m2, largeur


de plancher reprise par le mur, 3,43 m ;
➢ Elévation en agglomérés creux de 15 : hauteur 3.30 m, poids volumique 15
kN/m3 ;

➢ Enduits sur élévation en agglomérés creux de 15, sur les 2 faces, d’épaisseur
1,5 cm et de poids volumique 22 kN/m3 ;
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➢ Chaînages haut et bas en béton armé du mur en élévation, tous de hauteur 20 cm,
et de poids volumique, 25 kN/m3 ;
➢ Enduits sur chaînages haut et bas en béton armé du mur en élévation, sur les 2

faces, d’épaisseur 1,5 cm et de poids volumique 22 kN/m3 ;


➢ Elévation en agglomérés pleins de 15 : hauteur 0.75 m, poids volumique 20

kN/m3.

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MONOGRAPHIE N°4 :

ETUDE DES POUTRES EN BETON ARME

4.1. Généralités sur les poutres

Les poutres travaillent soit en flexion simple, soit en flexion déviée ou biaxiale,
soit en flexion composée et même à la torsion.

Les charges supportées par une poutre comprennent :

- les charges permanentes regroupant

* le poids propre de la poutre ;

* la charge permanente du plancher supporté ;

* le poids d’autres ouvrages ou parties d’ouvrages supportés (murs, poutres…)

- les charges d’exploitation provenant uniquement des planchers.

4.2. Prédimensionnement des poutres

Soit une poutre de plus grande portée en travée L. On distingue trois cas :

Pour les poutres principales isostatiques, les dimensions de la section


transversales sont définies par la relation suivante :
L
h
L et en général, on prend h
L
12 8 10

L L
Pour les poutres principales hyperstatiques,  h  et on prend en général
18 12
L
h avec L : la plus grande portée de la poutre.
15
L L L
Pour les poutres secondaires : h et on prend en général h
15 10 12,5

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Dans tous les cas, on a : 0,30 h  b  0,50 h avec en moyenne b  0,4h .

Le respect de l’ensemble des limites données permet de satisfaire le plus souvent les
conditions de résistance et de rigidité.

4.3. Descente des charges sur les poutres


Les charges s’exerçant sur une poutre sont des charges linéaires ou ponctuelles.

1er CAS : Cas d’un plancher à corps creux et à poutrelles

Ici, on détermine la largeur reprise du plancher en tenant compte de l’orientation des


nervures.

Si G et Q désignent les charges surfaciques permanentes et d’exploitation du


plancher, les charges transmises aux poutres principales sont :

qG = G.lx/2 et qQ = Q.lx/2

2ème CAS : Cas d’un plancher en dalle pleine

La répartition des charges sur les porteurs horizontaux de charge se fait en fonction
de la valeur de l’élancement :

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4.5. Calcul des sections d’armatures longitudinales en travée et sur appui

Il se fait en déroulement l’un au moins des organigrammes ci-dessous en


flexion simple suivant l’ordre suivant :

• Caractéristiques des matériaux : Béton et acier ;

• Sollicitations ELU et/ou ELS ;

• Armatures longitudinales en travée/appui ;

• Vérification de la condition de non-fragilité.

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4.6. Calcul d’armatures transversales

Il suffit de calculer leur diamètre Øt et l’espacement St.

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CHAPITRE N°5 :

ETUDE DES POTEAUX EN BETON ARME

5.1. Les éléments porteurs verticaux

Il s’agit des poteaux dans le cas d’une structure à ossature. Dans le cas d’une
structure à murs porteurs, il s’agit des murs en maçonnerie et des murs en BA (voile).

5.2. Descente des charges sur les porteurs verticaux

Il s’agit des poteaux et des murs en maçonnerie ou en béton armé porteurs.


Un poteau est un organe de structure d'un ouvrage sur lequel se concentrent de façon
ponctuelle les charges de la superstructure (par exemple via un réseau de poutres ou
de dalles d'un niveau supérieur) et par lequel ces charges se répartissent vers les
infrastructures de cet ouvrage (par exemple les fondations).

Du point de vue de la mécanique des structures, les poteaux sont des éléments
verticaux soumis principalement à de la compression simple ou flexion
composée. Leur résistance est notamment limitée par le risque de flambage.

Les poteaux dans une construction sont sollicités :

- en compression simple lorsque la résultante des efforts normaux est appliquée


dans le noyau central de la section.

- en flexion composée avec compression lorsqu’en plus des sollicitations normales


de compression, il existe des sollicitations provoquant la flexion.
5.2.1. Prédimensionnement des poteaux

Le prédimensionnement rapide des poteaux se fait selon la forme de sa section :

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a. Section rectangulaire a x b avec a<b.

1er cas : a et b sont inconnues

❖ Si Nu n’est pas connu et λlim connu, déterminer la largeur a sachant que


𝟐√𝟑.𝒍𝒇
λ= ≤ λlim
𝒂

avec lf la longueur de flambement du poteau et lf=µ.l0.

NB : Pour poteau de bâtiment, µ=0,7.

La condition minimale requise dans le cas du poteau rectangulaire est telle que
b  1,10 a .

❖ Si l’effort normal ultime Nu s’exerçant en tête du poteau est connu, on calcule


la section réduite Br du béton et le coté b de la section et on a :
𝐾 𝛽 𝑁𝑢 𝑩𝒓
Br= 𝑓𝑏𝑢 0,85 𝑓𝑒𝑑 et b ≥ + 0,02
+ (𝒂−𝟎,𝟎𝟐)
0,9 100

✓ Si on trouve b < a, on prend un poteau carré de côté C = 𝑎.


✓ Si on trouve a < b, alors nous avons bien un poteau de section rectangulaire
a x b tout en vérifiant si b  1,10 a .

2ème cas : L’un des cotés est connu et imposé.


On suppose que ce coté est a.
2√3 lf
Connaissant Nu et un côté a, on calcul λ= et 𝛽
a
𝜆 0,85λ²
𝛽 =1+0,2( ) ² pour λ ≤ 50 ou 𝛽 = pour λ >50 avec λ ≤ 70.
35 1500
𝐾 𝛽 𝑁𝑢
On calcule Br=𝑓𝑏𝑢 0,85 𝑓𝑒𝑑. puis ar = 0,02 +√𝑩𝒓.
0,9
+ 100

𝑩𝒓
❖ Si a ≤ ar alors c’est le côté imposé est bien a et b ≥ 0,02 + avec
𝒃−𝟎,𝟎𝟐

b  1,10 a ;

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𝐵𝑟
❖ Si a > ar, c’est le côté imposé est b et a ≥0,02 + avec b  1,10 a .
𝑏−0,02

b. Section circulaire de diamètre D

❖ Si Nu n’est pas connu et λlim connu :


𝟒𝒍𝒇
Déterminer le diamètre D sachant que λ= ≤ λlim
𝑫

❖ Si l’effort normal ultime Nu s’exerçant en tête du poteau est connu, on calcule


la section réduite Br du béton et le diamètre D de la section :

𝐾 𝛽 𝑁𝑢 𝑩𝒓
Br= 𝑓𝑏𝑢 0,85 𝑓𝑒𝑑 et D ≥ 0,02 + 2√
+ 100 𝝅
0,9

5.2.2. Descente des charges sur les poteaux

Les poteaux reçoivent les chargent provenant des structures supérieures et les
transmettent aux fondations. Sur un poteau, les charges se transmettent de façon
cumulative.

La descente des charges sur les verticaux porteurs (poteaux et murs) se fait de
la manière suivante :

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Si les schémas statiques des poutres reposant sur les poteaux sont connus, on procède
à la descente des charges en considérant que les poteaux sont les appuis des poutres
et on applique les coefficients de pondération correspondants.

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CHAPITRE N°6:

CONCEPTION ET CALCUL DES FONDATIONS

6.1. Définitions et fonctions

Les fondations sont les ouvrages de transition entre les charges


appliquées sur murs ou poteaux et le sol porteur. Les fondations d’un ouvrage
sont les éléments assurant la transmission des efforts de cette structure sur le sol.
Les fondations reportent les charges permanentes G (poids propres) et les charges
d’exploitation Q à un niveau convenable et les
répartissent sur une couche de terrain plus ou

moins étendue et de résistance adéquate en assurant

la stabilité et la sécurité de la fondation.

La descente de charges, effectuée en bureau

d’étude, permet de connaître les actions de la

structure sur les fondations : Nu = 1,35 G + 1,5 Q

La mécanique des sols permet de connaître les caractéristiques du sol et,


par conséquent, l’action du sol sur les fondations. Les critères influant le choix
d’une fondation sont donc

- la qualité du sol ;

- les charges amenées par la construction ;

- le coût d’exécution.

La construction d’un immeuble demande un sol de meilleure qualité qu’il faut


chercher en profondeur. La profondeur influant beaucoup sur le coût final des
fondations, il est nécessaire de faire une étude précise.

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6.2. Différents types de fondations

La distinction entre les différents types de fondations se fait selon la valeur


du rapport de la hauteur du sol d’assise D sur la largeur de la fondation B.

❖ Les Semelles superficielles si D/B≤4

On distingue :

— les semelles filantes, généralement de largeur B modeste (au plus quelques


mètres) et de grande longueur L (L/B > 10 pour fixer les idées) ;

— les semelles isolées, dont les dimensions en plan B et L sont toutes deux au
plus de quelques mètres ; cette catégorie inclut les semelles carrées (B/L = 1) et
les semelles circulaires (de diamètre B) ;

— les radiers ou dallages, de dimensions importantes ; cette catégorie inclut les


radiers généraux.

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❖ -Les semelles profondes si D/B˃10 ;

❖ Les semelles semi-profondes si 4≤D/B≤10.

Les fondations permettent de transmettre les charges au sol et de répartir les


pressions.

Les forces ou actions à prendre en compte sont :

- les charges transmises par les murs ou les poteaux isolés : permanentes et
d’exploitation, verticales, supposées centrées sur l’axe des semelles et se
répartissant uniformément sur le sol considéré homogène ;

- les actions ascendantes du sol sous la semelle de fondation dans l’hypothèse


d’une répartition uniforme des contraintes.

6.3. Les fondations superficielles

6.3.1. Généralités et définitions


Il s’agit des ouvrages de transition entre les éléments porteurs de la
structure et le sol. Les fondations superficielles font l’objet des DTU 13.11
(Cahier des clauses techniques et spéciales) et 13.12 (règles de calcul) publiés en
1988, ainsi que de la partie B.9 du BAEL.

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Une fondation superficielle aura une largeur minimale de 40 cm et une
hauteur minimale de 20 cm. Son piédroit sera au minimum de 6θ+6 cm, ou θ est
le diamètre des aciers.

En fonction du type de porteur, on adoptera soit une semelle filante sous un

voile, soit une semelle isolée sous un poteau.

6.3.2. Hypothèses d’études


Le dimensionnement des semelles de fondation se base sur les hypothèses
suivantes :

- les charges sont centrées sur les semelles,

- le sol est homogène ;

- les semelles sont rigides ;

- le diagramme de répartition des pressions sur le sol est uniforme, ;

- la transmission des charges appliquées aux semelles s’effectue par


l’intermédiaire de bielles obliques et symétriques par rapport à l’axe. Ces bielles
de béton comprimé engendrent des efforts de traction à la base des semelles. Les
armatures équilibrent ces efforts de traction,

- l’état limite de stabilité de forme est satisfait,

- l’état limite de service vis-à-vis des déformations est satisfait (les tassements
différentiels ne sont pas à prendre en compte.

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6.3.3. Contrainte de calcul du sol

La première démarche consiste à se renseigner préalablement, les « bons


terrains » se font rares car ce sont les premiers qui ont été bâtis par nos ancêtres
qui ne disposaient pas de tous les moyens de calculs actuels. Il y a donc lieu de se
renseigner afin de savoir si :

- le terrain n’est pas inondable ;

- le terrain ne se situe pas dans une cuvette, à l’emplacement d’une ancienne


décharge publique ;

- il n’y a pas de problèmes de glissements ou de tassements (voir l’état des


maisons voisines).

On peut aussi consulter les services techniques de la mairie et les cartes


géologiques.

La reconnaissance du sol peut être effectuée à l’aide de 2 types d’essai :

- Essai en laboratoire : prélèvements d’échantillons de sols analysés ensuite en


laboratoire ;

- Essai sur le terrain “in situ” : pénétromètre – pressiomètre.

Ces différents essais de reconnaissance des sols permettent de :

- déterminer la couche d’assise : sa position (profondeur), sa contrainte


admissible, son comportement (tassement).

- déterminer la position de la nappe phréatique (nappe d’eau).

Dans la majorité des cas, on pourra prendre comme contrainte de calcul q en


affectant un coefficient de sécurité de 2 à qu, valeur ultime de résistance du sol
calculée à partir des résultats d’essais géotechniques du sol de fondation (essais
de laboratoire ou in situ : pressiomètre, pénétromètres…) :

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Cette contrainte q (contrainte verticale) peut est déduite de l’expérience acquise
sur les réalisations voisines ou sur des sols biens répertoriés suivant :

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6.4. Prédimensionnement géométrique des fondations

Le calcul va nous permettre de connaître les dimensions de la fondation en


largeur (longueur dans le cas d’une semelle isolée) et hauteur afin de déterminer
les armatures à positionner dans cette fondation.

Dans un premier temps, nous devons disposer de la charge qui arrive sur
cette fondation. C’est la charge Nu donnée par la descente de charges. Il s’agit

de déterminer les dimensions d’une semelle rigide de fondation sous mur ou sous
poteau de section carrée ou rectangulaire. Nous mènerons nos calculs à l’état
limite ultime de résistance.

Données:

- Contrainte de calcul admise sur le sol : q

- Charges appliquées au niveau supérieur de la semelle : G, Q

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6.5. Calcul des armatures

Il est nécessaire de placer des aciers afin que les bielles de béton ne s’écartent pas
et, ainsi, éviter la fissuration du béton de la fondation. Les calculs à l’ELU sachant
que As(FP)= 1,10 As (FPP) et As(FTP)= 1,50 As (FPP) dans le sens de x et y.

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Conclusion partielle

- Les aciers principaux porteurs sont placés dans le sens de la largeur de


la semelle.

- Les aciers placés dans la longueur de la semelle sont les aciers de


répartition. Ils servent à maintenir les armatures principales et à réaliser un
ceinturage (chaînage) bas de l’ouvrage.

Dans le cas d’une semelle isolée les aciers sont porteurs dans les 2 sens.

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6.6. Dispositions constructives

- Section minimale des aciers de répartition constituant le chaînage


longitudinal

* > 2cm² pour les aciers FeE 400 ;

* > 3cm² pour les aciers ronds lisses ;

* > 1,6cm² pour les aciers FeE 500 et les T.S ;

- Enrobage des aciers : 3cm.

- GLACIS

Dans le cas de fondations très larges (à partir de 1,50 m ou 2,00 m), on peut
réaliser un glacis pour économiser du béton mais sa mise en œuvre est plus
difficile. La hauteur de la semelle aux extrémités est au moins égale à 6Ø+6cm,
Ø étant le diamètre des armatures en cm.

6.7. Plan d’exécution des fondations

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ESGC VAK
ETDUDE DE CAS DE CONSTRUCTION APPLIQUEE
PROBLEME
Vous êtes en stage d’insertion professionnelle dans un bureau d’Etudes après votre brillante
soutenance de Licence Professionnelle en GC. L’Ingénieur Chef Projet vous confie l’étude
technique de certains éléments porteurs de la structure à ossature d’un bâtiment de type
RDC (plancher accessible) à usage de bureaux de chantier dont le plan de poutraison est ci-
dessous. On utilisera les distances d’axe en axe pour les schémas statiques et tous les calculs
de Descente de Charges.
1. Déterminer l’épaisseur totale h du plancher.
2. Déterminer l’épaisseur bo de la nervure.
3. Déterminer l’épaisseur ho de la dalle de compression.
4. Déterminer la largeur b de la nervure.
5. Faire une coupe verticale partielle de ce plancher en y indiquant ses différents constituants
6. Déterminer le total des charges permanentes Gs supportées par ce plancher.
7. Déterminer la surcharge d’exploitation Qs de ce plancher.
8. Déterminer la charge linéaire Pu supportée par les nervures.
9. Présenter le schéma mécanique de la nervure la plus longue.
10. Tracer les épures Tu et Mu de la nervure la plus longue sans étude analytique.
11. Déterminer la section d’armature tendue Asu de la nervure la plus longue.
12. Calculer la résistance mécanique du béton en compression à la Fissuration Préjudiciable.
13. Calculer la résistance mécanique du béton en traction.
14. Calculer la résistance mécanique de l’acier la Fissuration Préjudiciable.
15. Vérifier la section géométrique de la poutre principale hyperstatique bi-encastrée PP2.
16. Déterminer la charge linéaire Pu supportée par la poutre PP2.
17. Déterminer la charge linéaire Pser supportée par la poutre PP2.
18. Déterminer le moment maximal Mu en travée de la poutre PP2.
19. Déterminer le moment maximal Mu sur appui de la poutre PP2.
20. Déterminer la section d’armature tendue Ast en travée à l’ELU de la poutre PP2.
21. Déterminer la section d’armature tendue Asa sur appui à l’ELU de la poutre PP2.
22. Faire le plan de ferraillage de cette poutre PP2 en travée en zone courante.
23. Faire le plan de ferraillage de cette poutre PP2 sur appui.
24. Déterminer l’effort normal Nu envoyé par le poteau B5 à sa semelle isolée S5.
25. Faire le prédimensionnement géométrique de S5 si elle est rectangulaire B=2A.
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On suppose à présent que le poteau est carré de coté 25cm pour les questions 26, 27
et 30.
26. Faire le prédimensionnement géométrique de S5 si elle est circulaire
27. Faire le prédimensionnement géométrique de S5 si elle est carrée
28. Déterminer la section d’armature tendue Asx à l’ELU si S5 est rectangulaire B=2A.
29. Déterminer la section d’armature tendue Asy à l’ELU si S5 est rectangulaire B=2A.
30. Déterminer la section d’armature tendue Asu à l’ELU si S5 est circulaire.
31. Déterminer la flèche max de PP2 par la méthode des paramètres initiaux et faire la
vérification.
Hypothèses de calculs
Durée d’application des charges supérieure à 1h ; Le plancher comprend le revêtement
carreau au sol, le mortier de pose, la dalle de compression en BA d’épaisseur ho, les
entrevous d’épaisseur he, les nervures en BA, le faux-plafond et supporte des cloisons
légères. Le mortier de pose a une épaisseur de 8cm et de poids volumique 18 kN/m3 ; Le
carreau au sol sans le mortier de pose a une charge surfacique de 0,40 kN/m2 ; Le faux-
plafond a une charge de 0,30 kN/m2 ; Cloisons légères avec une charge de 0,65kN/m2. Poids
volumique des entrevous : ω=15 kN/m3. Les poteaux sont de section 15x30 cm2. Béton de
classe 22 ; Acier choisi de type FeE 400 HA; Longueur libre du poteau=3,20m (poteau bi-
encastré aux extrémités); Moins de la moitié des charges est appliquée après 28 jours.
Contrainte admissible du sol à l’ELU : 1,62 bar à 2m. Flèche admissible de PP2 de long. L
en travée = L/300. La largeur bo est un multiple de 10cm et l’épaisseur ho est un multiple de
5cm.

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