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P
PLLA
ANN
Dédicaces ………………………………………………………………………….….……..4
Remerciements ………………………………………………………………….…...…..….5
Introduction ……………………………………………………………………….…….…...6
Conclusion ………………………………………………………………………62
Bibliographie ……………………………………………………………………63
Annexes …………………………………………………………………………64
édicaces
Dé
A
A m
meess ppaarreennttss ppoouurr ttoouuss lleeuurr ssaaccrriiffiicceess..
Remerciements
Introduction
Un projet représente le plus souvent un enjeu pour le service ou même pour l'entreprise
qui souhaite s'engager. De plus, il mobilise des ressources de l'entreprise selon un système
Organisationnel généralement transverse et engage des moyens financiers souvent lourds.
La maîtrise des risques et donc, des coûts, voire même la réussite du projet, passent par le
Management de projet : application structurée des connaissances, compétences, outils et
Techniques.
La difficulté dans la conduite du projet réside en grande partie dans la multiplicité des
acteurs qu'il mobilise. En effet, contrairement aux projets personnels ou aux projets internes à
faible envergure pour lesquels le besoin et la réponse à ce besoin peuvent être réalisés par la
même personne ou par un nombre limité d'intervenants, dans un projet au sens professionnel du
terme, l'expression du besoin et la satisfaction de ce besoin sont portés par des acteurs
généralement distincts, Les Plus important à citer sont :Le Maître d'ouvre, Maîtrise d'ouvrage,
chef de projet, Sous traitant…
De cette manière, il est nécessaire de s'assurer tout au long du projet, que le produit en
cours de réalisation correspond clairement aux attentes du «client». Par opposition au modèle
commerçant traditionnel («vendeur / acheteur») où un client achète un produit déjà réalisé afin
de satisfaire un besoin, le projet vise à produire une création originale répondant à un besoin
spécifique qu'il convient d'exprimer de manière rigoureuse. Cette expression des besoins est
d'autant plus difficile que le projet n'a parfois pas d'antériorité au sein de l'entreprise étant donné
son caractère novateur.
A l'inverse, il est généralement difficile de faire abstraction des solutions existantes et de
se concentrer uniquement sur les besoins en termes fonctionnels.
Cependant la gestion ou la « conduite d'un projet » nécessitera la mise en œuvre d'une
organisation méthodologique pour faire en sorte que l'ouvrage réalisé par le maître d'œuvre
réponde aux attentes du maître d'ouvrage et qu'il soit livré dans les conditions de coût et de délai
prévus initialement, indépendamment de sa « fabrication ». Pour ce faire, la gestion de projet a
pour objectifs d'assurer la coordination des acteurs et des tâches dans un souci d'efficacité et de
rentabilité.
C'est la raison pour laquelle, un « chef de projet » est nommé au niveau de la maîtrise
d'ouvrage afin d'être en relation permanente (en théorie) avec le chef de projet du côté de la
maîtrise d'œuvre. En raison de l'ambiguïté évidente que constitue le terme de chef de projet,
l'AFNOR préconise qu'un terme alternatif tel que « responsable de projet » soit utilisé de façon
préférentielle pour désigner le chef de projet de la maîtrise d'ouvrage. Les termes « chef de
projet utilisateur » ou « directeur de projet » sont parfois également employés.
Dans le cas de projets importants, le maître d'ouvrage peut nommer une Direction de
projet, c'est-à-dire une équipe projet sous la responsabilité du responsable de projet chargée de
l'aider dans la gestion du projet, ainsi que dans les décisions stratégiques, politiques et de
définition des objectifs. Le chef de projet doit être dégagé de ses activités et de ses
responsabilités courantes afin de se consacrer à la gestion du projet.
Le choix d'une méthodologie pour conduire un projet, aussi contraignant peut-il paraître,
est un atout permettant à tous les acteurs de projet de mener conjointement une action organisée
selon des règles clairement exprimées. Cette méthodologie commune est d'autant plus
importante que les acteurs du projet sont parfois amenés à changer en partie au cours du projet !
Ainsi, le maître d'ouvrage est responsable de l'expression fonctionnelle des besoins mais
n'a pas forcément les compétences techniques liées à la réalisation de l'ouvrage.
Maître d'ouvrage délégué
métier). On parle ainsi d'assistance à maîtrise d'ouvrage (notée AMO). La maîtrise d'ouvrage
déléguée est chargée de faire l'interface entre le maître d'oeuvre et le maître d'ouvrage afin
d'aider le maître d'ouvrage à définir clairement ses besoins et de vérifier auprès du maître
d'oeuvre si l'objectif est techniquement réalisable. La maîtrise d'ouvrage déléguée ne se substitue
pas pour autant à la maîtrise d'ouvrage et n'a donc pas de responsabilité directe avec le maître
d'oeuvre.
Maître d'oeuvre
Le maître d'œuvre, est l'entité retenue par le maître d'ouvrage pour réaliser l'ouvrage,
dans les conditions de délais, de qualité et de coût fixées par ce dernier conformément à un
contrat. La maîtrise d'oeuvre est donc responsable des choix techniques inhérents à la réalisation
de l'ouvrage conformément aux exigences de la maîtrise d'ouvrage. Le maître d'oeuvre a ainsi la
responsabilité dans le cadre de sa mission de désigner une personne physique chargée du bon
déroulement du projet (on parle généralement de maîtrise du projet), il s'agit du chef de projet.
Sous-traitance
Pour la réalisation de certaines tâches du projet, lorsqu'il ne possède pas en interne les
ressources nécessaires, le maître d'oeuvre peut faire appel à une ou plusieurs entreprises
externes, on parle alors de sous-traitance (et chaque entreprise est appelée sous-traitant ou
prestataire). Chaque sous-traitant réalise un sous-ensemble du projet directement avec le maître
d'oeuvre mais n'a aucune responsabilité directe avec la maîtrise d'ouvrage, même si celle-ci a un
" droit de regard " sur sa façon de travailler.
L'analyse des besoins effectuée dans l'avant-projet sommaire porte uniquement sur les
processus majeurs du projet. Il est nécessaire de faire une étude plus approfondie des besoins
pour que la maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'œuvre puissent s'entendre sur un document
contractuel, il s'agit de l'étude préalable, appelée également " conception générale ". Il est
essentiel lors de l'étude préalable de s'assurer que les besoins sont exprimés uniquement de
manière fonctionnelle et non en terme de solutions. L'analyse fonctionnelle des besoins permet
ainsi de dégager les fonctionnalités nécessaires de l'ouvrage.
L'analyse fonctionnelle aboutit à la mise au point d'un document définissant
fonctionnellement le besoin (indépendamment de toute solution technique). Ce document est
appelé cahier des charges fonctionnel ou dossier de conception. Le Cahier des charges permet à
la maîtrise d'ouvrage d'exprimer son besoin de manière fonctionnelle, ainsi que de clarifier les
contraintes imposées à la maîtrise d'œuvre. Le cahier des charges constitue donc un document
contractuel entre le maître d'œuvre et le maître d'ouvrage.
L'étude technique
L'étude technique est la phase d'adaptation de la conception à l'architecture technique
retenue, tout en décrivant et documentant le fonctionnement de chaque unité de l'ouvrage.
Le livrable de l'étude technique est le Cahier des Clauses des prescriptions spéciales
(CPS) ou cahier des charges détaillés.
A MAROBLAST le devis pour les projets de génie civile, est fixé le plus souvent sur la
base du prix de marché ce qui fait encourir à la société un risque important, dans la mesure ou le
prix des principales composante de la production d’un ouvrage en génie civile qui sont le béton,
l’acier et le ciment peuvent varier brusquement et mettre la société en situation de perte
importante et parfois en déficit grave de trésorerie, ce qui peut la mettre en difficulté soit ; pour
la bonne fin des travaux du projet pour le lequel il a été engagé par le maître d’ouvrage, soit
répondre au délai contractuel du projet.
Je propose pour régler ce problème, que la société met en place une base de donnée des
prix des principaux composantes des ouvrages qu’il réalise dans le cadre de ses projets de génie
civile, à savoir le ciment, le fer, le béton, le bois, la peinture, le matériel électrique, et puis avec
l’aide du directeur technique de fixer des coûts standards pour chaque M2 de production
nécessaires pour les principaux ouvrages à réaliser pour tout projet de génie civile.
La société doit intégrer dans son calcul du prix de revient une marge de risque, une
provision pour garantie, les frais généraux et financier ainsi que la main d’oeuvre nécessaire
pour la production des ouvrages pour lesquels il va soumissionner.
Pour le projet de construction des bâtiments de surveillance des Gares de péages
d’Azemour et El jadida le coût de revient du projet se présentera selon la feuille ci-dessous :
DATE 28/10/06
MAITRE SNAM
D'OUVRAGE
OBJET DU PREOJET
CONSTRUCTION DES BATIMENTS DE SURVEILLANCE DES GARES DE PEAGES
D'AZEMMOUR ET
D'EL JADIDA ET DU LOCAL DE GENDARMERIE DE LA GARE DE PEAGE D'EL JADIDA
A.O.N°
PHASE DE DESIGNATION DES OUVRAGES U QUANTITE PRIX MONTANT PAR MONTANT PAR
PROJET TOTAL DE OUVRAGE PHASE
REVIENT
UNITAIRE
PHASE 1 TERRASSEMENTS - GROS ŒUVRE 1,791,783.00
1.1 Terrassement
Décapage de la terre végétale M² 1400 12 16,800.00
Fouilles en pleines masses M³ 1200 18 21,600.00
dans tous terrains
Fouilles en tranchées et en M³ 270 22 5,940.00
trous dans tous terrains
Plus value pour fouilles dans le M³ 150 60 9,000.00
rocher
Evacuation des déblais M³ 1360 11 14,960.00
excédentaires ou mise en
remblais
Apport et mise en place de M³ 200 40 8,000.00
remblais
1.2 Fondations
Béton de propreté M³ 63 500 31,500.00
Gros béton M³ 3 600 1,800.00
Béton coffré pour marches M³ 2 600 1,200.00
Maçonnerie de moellons en M³ 100 170 17,000.00
fondation
Arase étanche M² 126 40 5,040.00
Béton pour semelles et radier
a) pour semelle M³ 21 700 14,700.00
b) pour radier M³ 57 900 51,300.00
Béton pour poteaux en M³ 4 800 3,200.00
fondation
Béton pour longrines et M³ 53 700 37,100.00
chaînages
Béton pour voiles en fondation M³ 16 1000 16,000.00
Armatures à haute limite Kg 9000 11 99,000.00
élastique pour béton armé en
fondation
Plate forme en tout venant GNA M³ 490 70 34,300.00
0/40 compacte
Dallage en béton armé et film M² 1250 70 87,500.00
a) de 15 cm d'épaisseur M² 15 80 1,200.00
b) de 20 cm d'épaisseur brute M² 262 90 23,580.00
1.6 Enduits
Enduit intérieur au mortier de ciment
a) Sur murs M² 2568 20 51,360.00
b) Sur plafond M² 378 25 9,450.00
Enduit extérieur au mortier de M² 332 22 7,304.00
ciment sur façades
Enduit sur dessus de ML 576 15 8,640.00
couronnement d'acrotères
Baguette d'angles métalliques U 80 70 5,600.00
1.7 Divers
Traversée de murs E 3 15 45.00
Souche pour gaine de U 1 1700 1,700.00
ventilation
Caniveau pour passage des ML 6 250 1,500.00
câbles électriques
Pose d'appareils sanitaires U 8 170 1,360.00
Pose de cadres en bois ou U 154 70 10,780.00
ferronnerie
Pose de grille de défense U 3 170 510.00
Pose de siège à la turque U 1 90 90.00
Allées piétonnées en béton M² 175 80 14,000.00
reflué
Apport et mise en place de terre M³ 1900 23 43,700.00
végétale
PHASE 2 ETANCHEITE 425,060.00
1- Le montant du Marché
2-Le N° du Marché.
3-Date de démarrage
4-Délai d’exécution.
5-Client
6- L’utilisateur Final
7-Responsable du Projet
8-la Réf du projet qui doit être reporté sur tous ses bons de commande d’achat et sur les factures
de vente relative à ce projet.
9- Le N° de projet, Marché ou commande
10-L’objet du projet
11-Le lieu du chantier ou Lieu de Livraison
12-la liste des contacts, leurs fonctions et les services ou départements dans lesquels ils exercent.
11- les cautions à délivrer, Montant et échéances
12- Les modalités de paiement.
13- La liste des prestataires ainsi qu’une case des observations.
Le projet doit être enregistré dans une base de donnée Excel ou Access par la personne
responsable du service technique, ainsi que le contrôleur de gestion, avec sa marge prévisionnel
et sa référence (code d’identification), ainsi que la date contractuelle de la fin du projet. Sous la
même référence un dossier classeur doit être ouvert, qui sera le support de tout documents
produit durant la phase de réalisation du projet jusqu'à sa clôture : La feuille de calcul du prix de
revient, copie du marché, les correspondances, copies bons de commande, facture d'achats,
facture de ventes, attachement, Cautions bancaires…etc
La gestion des délais du projet est un sous-ensemble de la gestion de projet qui recouvre
les processus nécessaires pour assurer la réalisation du projet en temps voulu. Il comprend le
processus d'identification des activités, le processus d'estimation des durées des activités et le
processus de maîtrise de l'échéancier.
Afin de conjuguer leurs actions sous des contraintes de délais, et de les situer en fonction
de dates butoir, les acteurs du projet les repèrent dans le cadre d’un ou plusieurs calendriers du
projet.
Une fois sa programmation achevée, tout projet est ponctué par une série de rendez vous
qui correspondent à des jalons ou à la date de fin de projet.
« Un jalon est généralement une réunion se donnant à une date fixée (le plus souvent en
début du projet), permettant une mise en commun d’informations et au cours de la quelle il est
pris acte de la bonne fin des tâches ancêtres ». L’utilisation des jalons correspond le plus souvent
à une partition du projet en sous projets ou projets type pour l’entreprise.
MAFTOUH Rachid ISCAE 2005/2006 23
Mastère de Contrôle de Gestion
La durée des tâches est un concept fondamental sans lequel il ne saurait y avoir de
programmation de projet ni de gestion du temps. Cependant ce concept n’a pas d’existence
intrinsèque puisqu’il est conjointement dépendant des spécifications techniques (modifier les
spécifications revient à changer de durée de la tâche), et du double processus opératoire utilisé
(« réponse au comment ? » et des ressources mobilisées (dépendantes de la quantité, de la
qualification et de l’expérience) : Autrement dit on peut arriver au même résultat par une
multitude de chemins mobilisant des ressources et des tâches durée.
En conclusion la gestion des délais ne s’effectue pas directement par une gestion des
tâches mais plutôt par une gestion des ressources et des gammes.
La durée résiduelle est par définition le délai séparant la date courante à la date
d’achèvement du projet, cette notion peut être transposée à la durée d’une tâche et elle présente
un intérêt opérationnel certain. Au fur et à mesure de l’avancement du projet cette durée
résiduelle diminue et parallèlement les spécifications sont gelées, l’impact d’une modification a
un coût de plus en plus élevé et les degrés de liberté d’action diminuent alors que la
connaissance du projet évolue.
L’une des techniques les plus importantes pour réduire la durée de réalisation d’un projet
est celle du chevauchement des tâches critiques. « Un chevauchement est une relaxation de la
contrainte d’antériorité entre deux tâches laquelle stipule qu’il est impossible de commencer une
tâche descendant avant que la tâche ancêtre ne soit achevée ».
Les techniques de chevauchement des tâches peuvent nécessiter une analyse plus fine des
tâches afin de permettre ce chevauchement, parfois même quitte à entamer des actions
correctrices après coup sur les réalisations des tâches descendantes. Les problèmes de
chevauchement des tâches évoquent tout naturellement les techniques de l’ingénierie
concourante, qui consistent en une intégration systématique des activités de conception de
produits et de conception de leurs gammes de fabrication et de maintenance sur leur durée de
vie, en visant à se substituer à l’approche séquentielle des actions par phases de validation et en
encourageant le recouvrement des tâches et des rétroactions, ce qui a permis d’après les enquêtes
menées dans beaucoup de secteurs, des gains en terme de délais , de coûts et d’augmentation en
niveau de qualité.
La planification du projet est initialisée au début d'un projet et mise à jour pendant toute
sa durée de vie. Un même projet peut faire l'objet de plusieurs plannings : un planning global et
un ou des planning(s) détaillé(s). L'ensemble de ces plannings permet de gérer les principales
tâches et jalons du projet.
Un projet comporte toujours un nombre de tâches plus ou moins grand à réaliser dans des
délais impartis et selon un agencement bien déterminé. Le diagramme de GANTT est un outil
permettant de planifier le projet et de rendre plus simple le suivi de son avancement. Ce
diagramme doit servir à atteindre les objectifs initialement fixés
Le diagramme de GANTT est un planning présentant une liste de tâches en colonne et en
abscisse l'échelle de temps retenue. Il permet de visualiser facilement le déroulement du projet,
ainsi que de prévoir suffisamment à l'avance les actions à penser. On pourra aussi gérer plus
facilement les conflits de ressources et les éventuels retards en visualisant l'impact de ceux-ci sur
le déroulement du projet. En outre, le diagramme de GANTT est un bon outil de communication
avec les différents acteurs du projet.
Ces éléments sont issus de l'analyse du projet, qui se situe en amont de la planification. Afin de
mener à bien la réalisation de cet outil, il faut donc procéder comme suit :
Cette identification peut se faire par des techniques comme le Brainstorming ou les
groupes de travail. La liste obtenue doit être ensuite structurée : on tente de regrouper les
tâches, de les hiérarchiser par lots de travail.
Il faut ensuite remplir un tableau présentant, pour chaque tâche, la durée de celle-ci et
les ressources affectées. L'unité de temps pour exprimer la durée est fonction du type de
projet réalisé. Le tout est d'utiliser la même unité de temps pour toutes les tâches dans un
Le réseau doit reprendre les hypothèses de priorités des tâches. Il se présente souvent
sous la forme de tâches reliées entre elles par des liens logiques. Pour chaque tâche, il est
primordial de trouver les relations d'antécédence et de succession. Une fois le réseau tracé, on
retrouvera la chronologie du projet.
Avec en abscisse l'échelle de temps et en ordonnée la liste des tâches, il faut tracer un
rectangle d'une longueur proportionnelle à sa durée, le tout suivant la logique d'ordre d'exécution
du réseau. Il peut apparaître des tâches se réalisant pendant la même période. En effet, c'est un
peu le but recherché car plus les tâches pourront se faire simultanément plus la durée du projet
sera courte et plus le coût du projet risque de baisser. Il faut toutefois vérifier la disponibilité des
ressources en regardant dans le tableau d'affectation, les ressources utilisées plusieurs fois.
Colonne 2 : Ressources Une personne doit être affectée pour chaque tâche. Inscrire dans cette
colonne le nom de la ou des personnes chargées de la tâche.
- D é but
Inscrire la date de début prévue pour la tâche sous la forme jj/mm/aa.
- Fin
Inscrire la date de fin prévue pour la tâche sous la forme jj/mm/aa.
- Travail
Inscrire dans cette colonne la charge de travail prévue pour la tâche.
Colonne 9 : Achevé (%) Inscrire dans cette colonne le pourcentage réel d'avancement de la
tâche. Les colonnes 6 à 9 sont renseignées grâce aux informations fournies par la personne
responsable de la tâche (le chef de projet) et il est vérifié après grâce aux décomptes réalisés et
signé avec le maître d’ouvrage. Avec la colonne 10, cette colonne permet d'ajuster au mieux la
charge de travail sur une tâche.
-Journal de bord
Le document "journal de bord" se présente sous la forme d'un document Word, composé de
8 colonnes. Il est bon d'épurer à intervalles réguliers le journal de bord du projet (actions
terminées/annulées) car il se peut qu'il devienne très rapidement énorme. Cependant, il est
conseillé d'archiver ces actions épurées afin d'en garder une trace.
Colonne 1 : Réf Cette colonne contient un numéro chronologique servant à référencer
rapidement une ligne du tableau. Le numéro ne change pas pendant toute la durée de vie du
document.
Colonne 2 : Date Cette colonne contient la date à laquelle un problème ou une information a
été identifié. La date ne change pas pendant toute la durée de vie du document.
Colonne 3 : Problème / Information Cette colonne contient la description textuelle du
problème ou de l'information.
Colonne 4 : Action / Décision
Il s'agit de lister ici les actions ou les décisions engagées ou à engager dans le but de traiter le
problème ou l'information correspondant. Les actions engagées doivent être réalistes, révisables
(il peut être nécessaire de les remettre en cause) et mesurables en termes d'estimation de coûts et
de résultats.
Colonne 5 : Responsable Un responsable doit être nommé pour chaque action. Inscrire dans
cette colonne le nom ou les initiales de la personne chargée de l'action.
- D a te rée lle
Inscrire la date réelle de réalisation de l'action considérée.
Colonne 8 : Etat Cette colonne permet d'indiquer dans quel "état" se trouve une action
considérée. Inscrire dans cette colonne : en cours, en attente, reportée, annulée ou terminée en
fonction de l'état de l'action.
Le coût des tâches est déterminé par la valorisation des ressources consommées par ces
mêmes tâches. Le budget initial précise le montant des charges et produits liés au projet, mais
aussi un échéancier précis de consommation de ce budget en fonction de la programmation
prévisionnelle de l’exécution du projet. Le budget du projet suppose l’évaluation prévisionnelle
du coût des tâches, c’est à dire la valorisation des consommations de ressources par les tâches.
Au niveau de la planification du projet se joue l’articulation entre les tâches du projet et
l’utilisation des ressources des différents métiers de l’organisation (Demeestère, Lorino, Mottis,
1997) : la planification du projet doit permettre l’atteinte du résultat recherché dans les délais
définis alors que les métiers ont en charge le pilotage sur longue durée de compétences et des
ressources spécialisées correspondantes.
La première étape consiste donc à déterminer les quantités de ressources nécessaires pour
réaliser les tâches, ce qui peut poser des problèmes de contraintes cumulatives. La seconde étape
suppose de valoriser ces différentes ressources de manière prévisionnelle, ce qui pose le
problème de l’estimation du coût des différentes ressources.
Il ne s’agit pas d’une règle générale, mais, de manière classique, on distingue quatre
types de ressources différentes pour un projet :
J D e s m o y e n s h u ma i n s
B) Le prise en compte des contraintes provenant des ressources pour établir l’ordonnancement
Les difficultés de prise en compte des contraintes cumulatives dans les problèmes
d’ordonnancement sont liées aux hypothèses implicites de la formulation traditionnelle des
problèmes d’ordonnancement :
− les ressources utilisées sont définies par le contenu de la tâche. On peut imaginer la relation
inverse, la disponibilité de la ressource conduisant au choix d’une gamme alternative et donc au
contenu de la tâche.
− l’hypothèse d’intensité constante de l’utilisation d’une ressource par la tâche et donc
l’impossibilité de faire varier l’utilisation de la ressource en cours d’exécution.
C) Valorisation des consommations de ressources.
Cette méthode nécessite, en effet, des informations très détaillées sur le produit et sur le procédé
de fabrication: Nomenclature du produit, gammes opératoires...
Le principe de la méthode analytique peut être résumé par la relation suivante:
Eléments de base d’ordre technique (par exemple: heures de MOD, quantités de matières
achetées...);
EGP Eléments généraux de prix (taux horaires, coefficients d’approvisionnement...). Ces
éléments proviennent en général des systèmes d’informations comptables.
Sur un plan pratique, la mise en œuvre de la méthode analytique est longue et coûteuse. Par
exemple, Stewart (1995) dans le « Cost estimator’s reference manual » précise les différentes
étapes nécessaires à la mise en œuvre de la méthode :
◊ développer la structure de décomposition des tâches (C.B.S) ;
◊ planifier les tâches pour tenir compte de la date de survenance ;
◊ obtenir et organiser les données historiques ;
◊ développer et utiliser les relations d’estimation des coûts ;
◊ développer et utiliser les courbes d’apprentissage en production ;
◊ identifier les catégories et les taux de main d’œuvre ;
◊ développer les estimations de taux de m.o. et de matières et composants ;
◊ prendre en compte le coûts des frais généraux et administratifs ;
◊ appliquer les facteurs d’inflation ou de croissance des coûts ;
◊ calculer le coût estimé.
indirectes par rapport à la tâche. Les charges indirectes doivent être isolées sur un compte
particulier pour être en mesure d’apprécier les causes d’écarts entre coûts prévus et réalisés.
J En second lieu, le caractère direct ou indirect des charges par rapport aux tâches est
étroitement lié à la décomposition hiérarchique du projet (organigramme technique). Une charge
peut être indirecte par rapport aux tâches de niveau de décomposition k, mais directe par rapport
au niveau de la tâche de niveau de décomposition k-1.
Le coût des prestations de travail des services fonctionnels au projet peut s’effectuer sur des
bases différentes tant au niveau du budget, qu’au niveau du suivi budgétaire (facturation):
− un taux moyen du service prestataire peut être retenu pour le budget comme pour la
facturation ;
− le coût réel de la prestation peut être retenu pour le budget et pour la facturation ; cette
solution suppose une prévision très précise des ressources utilisées.
− un taux moyen du service prestataire peut être retenu pour le budget et un coût réel de la
prestation pour la facturation. Cette situation complique le suivi budgétaire en cours de
réalisation du projet.
− la répartition uniforme du coût de la tâche sur chaque période élémentaire durant laquelle la
tâche est exécutée. Si, au niveau prévisionnel, cette solution est simple, elle pose des difficultés
en cours de suivi budgétaire puisque la dépense et la durée réelles ne sont connues qu’après
exécution de la tâche.
− la répartition du coût de la tâche pour moitié au début d’exécution et pour moitié en fin
d’exécution. Pour le suivi budgétaire, lors de la réalisation du projet, la moitié du montant prévu
est imputé à la date de début de la tâche et le solde est imputé à la date de fin de la tâche sur la
base de la dépense réelle.
− une provision générale ou réserve de gestion, qui est destinée à faire face aux aléas et aux
imprévus.
Le budget définitif du projet suppose donc d’avoir déterminé le montant et affecté la provision
générale.
Un budget est avant tout un plan d’action chiffré à court terme et constitue donc un «
contrat » entre la direction du projet et les différents acteurs intervenant. En contrepartie des
ressources allouées aux différents intervenants par la direction du projet, celle-ci attend un
certain niveau de résultats (des spécifications) dans un certain délai.
Sur un plan technique, ces dimensions organisationnelles se traduisent par un
organigramme O.B.S (« Organizational Breakdown Structure ») un organigramme ABS
(«Activity Breakdown Structure ») et un organigramme RBS (« Ressource Breakdown
Structure »).
L’idée des différents organigrammes est que chacun des intervenants au projet évalue
l’organisation de l’affaire selon son propre point de vue (on parle de manière générale en
contrôle de gestion du principe de contrôlabilité) :
J le client interne ou externe (maître d’ouvrage) s’intéresse principalement à l’organigramme
technique, c’est-à-dire au contenu et au livrable de chacune des tâches ;
J le maître d’œuvre, c’est-à-dire, la direction de l’entreprise ou la direction du projet, s’intéresse
essentiellement à l’organigramme OBS qui signifie organigramme des métiers.
Il s’agit de l’organisation des métiers au sein du projet.
J Les organigrammes ABS et RBS intéressent essentiellement les responsables des sections
opérationnelles (métiers) ; ils indiquent la nature des activités à réaliser pour réaliser la tâche
concernée ainsi que les ressources disponibles (moyens humains ou matériels).
Les questions de contrôle et de maîtrise des coûts du projet sont grandement simplifiées lorsque
chacune des tâches de l’organigramme technique correspond à une responsabilité unique définie.
Les organigrammes d’activités et de ressources sont des outils destinés à aider les responsables
des sections opérationnelles pour planifier et allouer leurs ressources. Ces différents
organigrammes vont permettre de distinguer deux types de budgets initiaux.
Le budget initial (B.I) est celui qui a été établi par le contrôleur de gestion sur la base du dossier
d’initialisation du projet lors de l’ordonnancement du projet (il s’agit du budget que nous avons
décrit au paragraphe précédent). Ce budget est en général établi dès que la faisabilité du projet a
été démontrée. Ce budget initial est transmis aux différentes spécialités et métiers (sur la base de
l’organigramme O.B.S) qui vont établir pour chaque tâche qui leur a été confiée leur liste
d’activités et de ressources qui seront nécessaires. Pour chacune des activités définie et
nécessaire à la réalisation de la tâche, le responsable métier doit indiquer les moyens matériels et
humains nécessaires ainsi que les risques. Chacune des activités décrites doit s’inscrire dans les
dates jalons définis dans le planning directeur défini lors de la planification initiale du projet.
La liste des activités et des ressources nécessaires établie (on parle de fiches de lots) par les
responsables des métiers font alors l’objet d’une négociation et d’un accord entre les
responsables des métiers et la direction du projet. Après accord, chacune des fiches de lots
devient le contrat, l’engagement du responsable vis à vis du directeur de projet.
Chacune des fiches de lot décrit l’engagement du responsable des métiers qui porte sur :
− Le travail à faire c’est-à-dire la nature des tâches de l’organigramme technique à réaliser ;
− La liste des activités de l’organigramme ABS jugées nécessaires pour exécuter la tâche ;
− La liste des moyens humains et matériels nécessaires de l’organigramme RBS et leur
répartition au cours du temps ;
− Le coût des différentes ressources et le coût total de réalisation de la tâche ;
− Les délais de réalisation ;
− Les différents risques ou aléas identifiés.
Le rôle du contrôleur de gestion du projet est d’aider aux négociations de ressources entre les
responsables des métiers et la direction du projet puis, une fois les accords réalisés, de consolider
l’ensemble des informations (de consommations de ressources et de délais) pour établir le
b u d g e t i n i t i a l p ré v i s i o n n e l d ’ o p é ra t i o n s (BIPO).
En général, le BIPO fait apparaître des dépassements par rapport au BI. Deux solutions sont
alors possibles :
− Conserver l’écart de coût parce qu’il est considéré comme raisonnable ou gérable par la
direction du projet en accord avec la direction de l’entreprise ;
− Ne pas accepter ces écarts et dans ce cas, il faudra soit renégocier les tâches avec les
responsables opérationnels, soit redéfinir certaines tâches du projet ou encore, renégocier avec le
client du projet (maître d’ouvrage).
Pour la suite du pilotage du projet, le BIPO devient la « référence ». Celui-ci n’est modifiable
que si et seulement si la modification ou le complément représente une variation du périmètre du
projet acceptée par le maître d’ouvrage. Dans ce cas, le contrôleur de gestion établit une fiche de
modification qui précise la justification de la modification et le détail des coûts modifiés.
MAFTOUH Rachid ISCAE 2005/2006 37
Mastère de Contrôle de Gestion
Risques « internes »liés à la définition des Risques « externes » liés à la définition des
spécifications spécifications
J Imprécision des tâches J Risques liés à une obsolescence
J Incohérences dans le cahier des charges commerciale (pour les produits nouveaux) ;
J Risques techniques et d’industrialisation J Risques réglementaires sur les
J Manque de maîtrise des processus de spécifications
développement et de suivi des projets
Comme l’indique Anthony (1988), « au cours du processus de contrôle, les données sur
les coûts réels, le temps réel et les réalisations sont comparées aux prévisions. La comparaison
peut être établie soit lorsqu’une étape identifiée du projet est atteinte, soit régulièrement, par
exemple à la fin de chaque semaine, ou de chaque mois ».
Les objectifs du contrôle de gestion de la phase d’exécution d’un projet de conception et
de développement d’un nouveau produit sont de mettre en place un système facilitant le pilotage
du projet, notamment en permettant :
− la mesure des réalisations ;
− la confrontation entre les réalisations et les prévisions ; cette confrontation a pour objectif de
mettre en évidence les points sur lesquels le plan d’origine n’a pas été respecté, d’analyser les
raisons des dérives et leurs conséquences prévisibles sur la suite du projet.
− la recherche de solutions et la prise d’actions correctives permettant de maintenir les
objectifs initiaux ou modifier les objectifs du projet.
Lors du processus de suivi de la réalisation du projet, les objectifs de calendrier des charges, de
délai et de coût doivent être suivis simultanément, des arbitrages entre ces trois critères étant
toujours possibles.
Le contrôle des réalisations en phase d’exécution du projet repose sur des outils similaires à ceux
du contrôle budgétaire des opérations récurrentes : l’analyse des écarts.
A une date t, le budget à date remplace le budget initialement établi (c’est-à-dire le BIPO). Le
budget à date est un budget flexible qui intègre les modifications intervenues.
Les réalisations sont comparées au budget à date et les écarts sont analysés en écart de planning
et écart sur consommations de ressources, l’écart de coût. L'écart sur consommation de
ressources s’analyse en écart sur quantités utilisées et en écart sur prix.
contrôleur de gestion est de surveiller les principales sources de modifications afin de les
détecter au plus tôt.
Modifications issues des services opérationnels du maître d’œuvre : le risque essentiel est de
réaliser des prestations non demandées par le « client », qui augmentent le budget sans
augmenter les recettes.
Modifications issues des fournisseurs : il convient de distinguer celles qui ne peuvent être
répercutées au client, car elles résultent d’un oubli de la part du maître d’œuvre de celles qui
peuvent être répercutées. Il convient également de faire attention aux risques de surspécification
des délivrables des fournisseurs (améliorations technologiques diverses….).
Dans tous les cas, une modification doit être documentée et approuvée par la direction du projet.
Le contrôleur de gestion du projet révise alors son budget.
DIAGRAMME DE GANTT
AVANCEMENT TRAVAUX ET BUDGET SALARIAL
PROJET 17/06/S de construction des bâtiments de surveillance des gares de péages
TOTAL SALAIRES
R e s p o n s a b le F in a n c ie r
C o n trô le u r d e G e s tio n
E q u ip e d e p r o d u c tio n
D ir e c te u r d u c h a n tie r
R e s p o n s a b le Q u a ité
D ir e c te u r te c h n iq u e
PAR TÂCHE
D ir e c te u r G é n é r a l
C h e f d e P r o je t o u
C h e f c h a n tie r
A u tr e X
LPEE
Participants: titres
Participants: initiales
Participants: salaire horaire (MAD)
Description de la tâche
PRODUCTION
1 TERRASSSEMENT-GROS ŒUVRE C X V R somme du produit
2 ETANCHEITE C X V R nbre d'heures de
3 REVETEMENT FACADE, SOLS ET MURS C X V R chaque tâche réalisé
4 FAUX PLAFOND EN STAF LISSE C X V R par un responsable
5 MENUISERIE ALUMINIUM C X V R sur son coût horaire
6 MENUISERIE BOIS C X V R
7 MENUISERIE METALLIQUE C X V R
8 ELECTRICITE - LUSTRERIE C X V R
9 PLOMBERIE SANITAIRE - PROTECTION INCENDIE - C X V R
10 CLIMATISATION
PEINTURE C X V R
TOTAL SALAIRES PAR POSTE 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Somme Total
Après avoir attribué pour chacune des ressources humaines définit dans la charte des
responsabilité et dont le travail est facturé au projet, son tarif horaire. Et chacun des codes de
responsabilités assignés (R, C, X, V) sont remplacé par le nombre d'heures de travail qu'il
représente pour chaque ressource, à chaque tâche.
L’objectif de cette analyse est de déterminer pour une date identique à celle du budget à date les
réalisations effectives (avancement réel du projet) et les coûts effectivement supportés. Cela
pose deux types de problèmes méthodologiques :
− Quels sont les coûts réels à prendre en compte ? Cette question porte sur la distinction entre
un coût engagé, un coût comptabilisé et un coût dépensé.
− Comment mesurer l’avancement physique ?
Travail réalisé
Travail total à réaliser
Le travail total à réaliser est à l’origine celui prévu au BIPO, corrigé des modifications
approuvées par la direction du projet.
Ce travail total à réaliser peut se mesurer en quantités (nombre de plans à dessiner,
nombre d’appareils à commander, de composants à implanter, de mètres cubes de béton à
couler…). L’avancement physique est alors le rapport entre la quantité réalisée et la quantité
totale à réaliser.
Cependant, il se peut que le travail ne puisse être mesuré par des éléments tangibles et
dénombrables. Dans ce cas, la mesure du travail réalisé ne sera possible que si des évènements
physiques marquants dans le déroulement des tâches ont été spécifiés lors de la planification
initiale du projet. Par exemple, pour des études, on peut retenir la première estimation d’un plan,
pour les achats l’émission d’une commande ou l’établissement d’un tableau de comparaison des
prix. A chacun de ces évènements, un pourcentage d’avancement est défini en accord avec le
responsable de tâche intéressé.
Sur un plan pratique, il est évident que la mesure de l’avancement physique sera d’autant
simplifiée que la durée retenue pour les tâches ne sera pas trop longue et que les différentes
tâches disposent de « délivrables » clairs et identifiables.
P ou r m e s u re r l ’a va nc e me n t p h ys i que a u nive a u d u p r oj e t de c o ns t ru c t i on d e s
ga re s de péa ges d’e l Ja dida, je propose de le vé rifie r e t de le ca lc ule r à pa rtir des
d é c om pte s s i gn é s e n t re le m a î t re d’ œu vre e t l e ma ît re d ’ ou vra ge .
En f o nc t io n du ta u x d’ a va nc e me n t c a lc ulé pr é c é d e m me n t, la da te d u
d é c o m p t e , u ne re v u e d u p l a n n i n g d u p ro j e t p e u t ê t r e f a i t e .
A u ni ve a u de c ha q ue p h a se du p r oj e t po ur la q ue ll e une da te de dé b u t a é té
p ré vu e a i ns i qu ’ un e da te de f in, c ha q ue dé c o m pte pe u t n ou s re n se i gne r, s u it e a u
t a u x d ’ a va n c e me nt phys i q ue de c ha que p ha se d u p r oj e t, e t c e l le du p roj e t e nt ie r, s u r
l a réa li sa t i on d u plan ni ng.
La d i f fé re n c e e n t re l a d a t e p ré v u e , d e dé b u t d e c h a q ue t â c he d ’ u n e p ha s e d u
p ro j e t e t l a d a t e d e sa f i n , n o u s d o n n e l e n om b r e d e j o u r s n é c e s sa i r e p ré v i s i o n n e l
p o u r ré a l i s e r l a t â c h e e t p u i s e n s o m m a n t l e n o m b re d e j o u rs de s t â c h e s d ’ u ne ph a s e
n ou s a vo ns le n om b r e de j o u rs né c e s sa i re pou r pr odu i re un o uvr a ge .
D e c ha q ue dé c o m pt e m e ns ue l nou s p ou vons c a lc ul e r la da te de f in de c ha q ue
p ha s e du p roj e t a i n si q u e c e ll e du p r oj e t e n ti e r e n di vi s a n t le n omb r e de j o u r ré e l
c o ns om mé po ur r é a l i se r une p ha s e t i ré de la du ré du dé c om pt e s u r l e ta u x
d ’a va nc e me nt ph ys i que .
Les coûts directes d’un projet, sont à affecter au projet correspondant, grâce à un code
analytique qui est la réf du projet et qui doit être reporter sur tous les bons de commandes
d'achat relatif au projet et aussi sur les factures de vente en vue de faciliter l’imputation
analytique de tous les coûts engagés (bons de commandes) et coûts réels (factures d’achat) au
projet correspondant, et ils doivent être rapproché systématiquement avec le budget initial, avec
une analyse d’écarts.
La Main d’œuvre engagé dans un chantier, travaille à l’heure et pendant toute la durée
du chantier,Sa rémunération se fait sur la base des heures de travail pointé, et leurs coûts sont
affectés directement au projet correspondant.
Le directeur technique ne pointe pas sur les projets, alors que normalement à mon avis il
doit être chargé sur les projets qu’il gère. Je propose donc de lui calculer un coût horaire qui sera
chargé sur les projets selon le nombre d’heures passés dans chaque projet.
Son coût horaire dans ce cas sera son coût de revient au niveau de la société, et qui va
être défini au début de l'exercice, à l'occasion de l'établissement du budget.
Ce coût sera donc la somme des charges pouvant être classé dans les principales
rubriques suivantes et selon le modèle suivant :
DPT
Centre de Frais : Technique
12.00
Masse Salariale -
C’est le budget de formation du directeur
technique
Frais de Formation
indemnité de transport
Intérimaires
Charges de Personnel -
Voyages et Représentations -
Bureautique et informatique -
Bâtiment -
Transport
Assurances Véhicule La prime annuelle d’assurance du
véhicules propriétés de la société utilisée
par le directeur technique
Assurances (T. risques chantier &
individuelle accidents) La prime annuelle payée pour assurer sur
chantier les Travaux de montage et
d’installation pour le compte de tiers, de
machines, lignes, postes de transformation
et matériel industriel électrique (tableaux
armoires, moteurs etc. contre les
dommages causés à l’ouvrage et la
responsabilité civile).pour l’individuelle
accident, c’est la prime payée pour assurer
les personnes cadre en cas d‘accident
causant une lésion corporelle. à ne pas
confondre avec L’AT qui est un droit à ts
le personnel sur le lieu de travail)
Taxes CNC
Divers -
TOTAL -
La revue de marge d'un projet se fait à l'occasion de chaque clôture de comptes faite pour
calculer le résultat global de la société, et elle est assurée grâce à une réunion avec le chef du
projet.
La marge du projet en cours est ajustée ou actualisé via l'actualisation du coût budget
total du projet, en calculant la somme de ses coûts encourus et son reste à faire, ce dernier est
définit avec le chef du de projet en s'appuyant sur le détail coût du Budget initial.
La revue de marge nous amène à comptabiliser sur le projet en cour soit des travaux en
cours soit des provisions pour travaux dus.
Pour le projet d’Azemour j’ai mis en place un fichier de suivi des coûts du projet,
Coûts directes et coûts indirectes avec la possibilité de calculer le budget à date et de
vérifier le reste à faire sur le projet, selon le modèle suivant :
Le coût encouru ou coût réel du travail effectué (CRTE) correspond au coût réel des
travaux réalisés à la date d’analyse et imputable au projet.
Si le projet s’était déroulé conformément au budget à date, on aurait supporté le budget encouru
appelé coût budgété du travail prévu (CBTP).
La différence observée entre les deux grandeurs peut avoir pour origine :
− Une différence de planning, c’est-à-dire une avance ou un retard du travail réalisé par
rapport aux prévisions.
− Des différences de prix, c’est-à-dire que le coût réel des ressources consommées est
différent du coût budgété des ressources consommées, que l’on dénomme « effet prix ».
L’écart global est égal à la différence entre le coût budgété du travail prévu (CBTP) et le
coût réel du travail effectué (CRTE) :
L’écart de planning est égal à la différence entre le coût budgété du travail effectué et le
coût budgété du travail prévu :
Si l’écart est positif, le planning réel est en avance par rapport au planning prévu. Cet
écart de planning est exprimé en valeur et, en conséquence, sa signification est peu évidente.
Cependant exprimé en pourcentage (é c a r t d e p l a n n i n g ) et complété par d’autres outils
CBTP
(analyse de l’avancement détaillé des tâches) permettant de suivre précisément les
avances ou retards par rapport au délai initialement prévu, l’écart de planning est un outil
pertinent de suivi.
L’écart de coût (parfois dénommé écart de performance ou écart de productivité) est égal
à la différence entre le coût budgété du travail effectué et le coût réel du travail effectué :
Cet écart peut être décomposé (selon les méthodes traditionnelles d’analyse des écarts en
contrôle budgétaire) en écart de productivité (variation des quantités de ressources nécessaires
pour réaliser la tâche) et en écart sur prix (variations du prix unitaire de la ressource
consommée).
L’analyse de l’écart de coût est relativement simple :
− Si le CRTE est supérieur au CBTE, on est en présence de coûts supplémentaires
qu’il faudra compenser par des économies ultérieures ou alors, entériner par une augmentation
du budget.
− Dans le cas contraire, les réalisations du projet ont coûté moins cher que prévu, ce
qui accroît les chances de tenir dans l’enveloppe budgétaire.
La pertinence de la mesure des performances par la détermination et l’analyse des écarts
dépend de la qualité des prévisions. L’estimation des coûts du projet est progressivement affinée
au cours du cycle de vie du projet de conception et de développement du nouveau produit et les
risques d’erreurs d’estimation du coût sont réduits.
En phase de définition du projet, les coûts sont estimés à l’aide des méthodes
paramétriques et le risque d’erreur est de l’ordre de 10-15 %.
Lorsque les spécifications techniques sont précisées, les coûts sont évalués selon les méthodes
analytiques et le risque d’erreur est réduit.
− mettre en œuvre les actions correctives permettant de tenir ou de se rapprocher des objectifs
initiaux de performance du projet.
Ce processus de contrôle des coûts a posteriori a un caractère différent de celui des coûts
récurrents : dans le cadre des opérations récurrentes, l’analyse des écarts et la mise en œuvre
d’actions correctrices se justifient par la stabilité et la récurrence des opérations contrôlées. Dans
le cadre d’un projet de conception d’un produit nouveau, le contrôle a posteriori des coûts ne
porte pas sur des opérations stables et récurrentes. Les actions correctrices ne peuvent porter que
sur des tâches futures et non sur les opérations à l’origine des écarts constatés. Dans le cas où
l’amélioration de la productivité des tâches futures est difficile, voire impossible, les techniques
de contrôle budgétaire de projet se transforment en systèmes d’enregistrement a posteriori des
dérives. En conséquence, le suivi du budget du projet permet de prendre en compte
l’interdépendance temporelle des décisions.
L’analyse du risque de dépassement des coûts est réalisée à partir des techniques traditionnelles de
contrôle de gestion des projets. Le rôle du contrôle de gestion est notamment de mettre en place
les instruments de suivi des décisions :
− le contrôle budgétaire : cet outil est conçu principalement dans une perspective de contrôle
ex-post et permet une régulation du système par rétroaction, l’écart entre le réel et les objectifs
conduisant au déclenchement d’actions correctives. Il ne permet pas de réduire totalement le
risque de détection tardive.
− les tableaux de bord : des indicateurs pertinents peuvent signaler l’apparition de risques
pouvant affecter le fonctionnement du système. Ils peuvent également réduire le risque de
réponses erronées en tant qu’outil d’évaluation incorporant un rôle coordinateur.
Un processus de simulation des coûts restant à engager peut être entrepris au cours de la phase
d’exécution du projet permet d’affiner l’évaluation du risque de dépassement budgétaire.
L’analyse de l’exécution du projet ainsi que le calcul des écarts constitue une première
étape du pilotage en cours d’exécution du projet. La réestimation du coût final prévisionnel du
projet a pour objectif de détecter et de mesurer l’ampleur éventuelle des dépassements avant que
ceux-ci deviennent irréversibles. En conséquence, les mesures correctives ne pourront être
suggérées et adoptées qu’après la mesure de la conséquence des principaux écarts sur le coût
final prévisionnel du projet.
Nous distinguerons les quatre catégories de ressources qui ont été préalablement ideentifiées :
− Les heures de personnels ;
− Les équipements et matériels ;
− Les marchés de travaux et la sous-traitance.
Elle suppose de réestimer les heures nécessaires pour terminer le projet ainsi que les coûts
horaires. La réestimation des heures s’appuie à une date t sur la connaissance des éléments
Heures consommées
Heures réestimées à productivité constante = Avancement physique
suivants :
− Nombre d’heures prévues par le BIPO ;
− Nombre d’heures réalisées ;
− Avancement physique des différentes tâches d’ingénierie.
On peut donc, en supposant que la productivité de la main d’œuvre reste constante sur la durée
nécessaire pour terminer le projet, déterminer les heures par la formule suivante :
La seconde étape consiste à réévaluer les coûts horaires. Ceux-ci sont, en général, déterminés par
le contrôle de gestion dans le cadre du budget de l’entreprise. Ces coûts horaires peuvent être des
taux moyens par service ou des taux moyens par catégorie. Il y a lieu d’étudier la nature des
charges comprises dans les taux horaires :
− Uniquement des charges salariales (salaires et charges sociales) ;
− Des charges salariales ainsi que d’autres charges indirectes du service ;
− Des charges salariales, des charges indirectes du service, ainsi qu’une quote-part des frais
généraux de l’entreprise.
Equipements et matériels
Le contrôleur de gestion devra donc tenter de suivre toutes ces évolutions afin de proposer une
réestimation réaliste.
Après les équipements principaux et la matériel banalisé, le maître d’œuvre confie à d’autres
tiers le soin de mettre en place ce qui a été étudié, manufacturé ou acheté. Les principales causes
d’évolution du coût final de ces marchés de travaux sont :
− Des variations de quantités et de prix ;
− La sous-productivité en personnel de l’entreprise de travaux.
− Une part fixe trop faible (matériel et encadrement non approprié) de l’entreprise de travaux.
Pour les marchés de travaux, ce qui fait en général varier la valeur de la réestimation, ce sont les
quantités à fournir. Le suivi par le contrôleur de gestion dépend du type de contrat entre le
maître d’œuvre et l’entreprise :
− Pour les marchés au forfait, il faut suivre les évolutions des spécifications ;
− Pour des marchés au bordereau de prix unitaire, il y a lieu de suivre les cadences et les
heures de montage prévues au BIPO ainsi que les prix unitaires.
La réestimation suppose donc de tenir compte des quantités d’heures nécessaires (sur la
base des fiches de modifications), de la productivité du sous-traitant ainsi que des coûts horaires
facturés.
L’analyse des dépassements a pour objectif d’arbitrer entre les principaux objectifs du
projet (délais, spécifications ou coût) de manière à ce que l’équilibre global reste acceptable.
• Ressources en personnel
Equipements et matériels
Sous-traitance
L’évaluation des résultats du projet : elle est plus délicate, notamment en raison des délais
nécessaires pour pouvoir mesurer l’impact en termes de coûts et bénéfices du projet. Cette
évaluation porte en partie sur une comparaison de la rentabilité réelle du projet et de la
rentabilité planifiée au moment de l’approbation du projet. Elle joue néanmoins un rôle
principal pour l’estimation des futurs projets.
Sur un plan opérationnel, cette évaluation se traduit par un dossier de fin d’affaires regroupant
les informations techniques, de gestion des coûts et des délais relatives à l’affaire. Le but de
ce dossier de fin d’affaires est d’alimenter en renseignements précis la banque de données
statistiques de l’entreprise, d’améliorer les méthodes de travail et d’avoir des bases précises
pour les évaluations ou les futurs devis
CONCLUSION
Le terme de « contrôle de gestion » des projets est plus large. En effet, il prend en
compte les objectifs stratégiques assignés au projet et la traduction de ses objectifs en
décisions opérationnelles et quotidiennes prises par les acteurs du projet. Il ne s’agit plus
seulement de contrôler des coûts mais de s’assurer de l’adéquation de ce qui est réalisé au
cours du projet avec les stratégies décidées au niveau de l’entreprise. Le contrôle de gestion
doit permettre de relier les objectifs, les moyens et les résultats du projet :
- Le point de départ du contrôle de gestion des projets est la détermination des
objectifs du projet, ces objectifs devant être cohérents avec les finalités de l’entreprise ;
- Une deuxième composante du contrôle de gestion s’intéresse aux moyens à mettre en
œuvre : il s’agit de déterminer les moyens disponibles et de les allouer ;
- Enfin, la troisième composante du contrôle de gestion des projets s’intéresse aux
résultats : Comment mesurer les conséquences des actions retenues pour atteindre les objectifs
fixés, compte tenu des moyens alloués ? La question posée suppose de déterminer le niveau
pertinent de mesure des résultats, des indicateurs de performance mais aussi de disposer d’un
système d’information fiable.
Un terme fréquemment utilisé aujourd’hui est celui de pilotage : l’objet du pilotage ne
porte pas uniquement sur les ressources, mais surtout sur les activités et les compétences. Les
activités du projet et leurs modes opératoires ne sont plus considérées comme figées mais, au
contraire, ils évoluent au fur et à mesure du déroulement du projet pour s’adapter aux
différentes évolutions. Le rôle du contrôleur de gestion est de fournir aux acteurs du projet les
données et outils d’aide au diagnostic et à la décision qui permettent d’analyser, au cours des
différentes étapes d’avancement du projet :
L’analyse des différents processus composant le management de projet montre que dans une
perspective large, le contrôle de gestion des projets ne peut être réduit à la gestion des coûts.
Il s’agit au contraire de maîtriser les différents aspects économiques d’un projet et
d’introduire la démarche d’analyse économique au niveau des problèmes quotidiens
rencontrés au cours du projet.
Bibliographie :
« La Gestion de Projet »-Girard-ECONOMICA
« Manuel de l'ingénieur d'affaires »-Fraysse-GARNIER ENTREPRISE
« Techniques d'analyse de projets »-Vallet-DUNOD
Autres
Management de projet par Jean Le bissonnais
Surcouf /Le contrôle de gestion de projets
CNRS/DSI/conduite-projet/developpement/gestion-projet/guide-planfi-suivi-
projet
Gerard Saussac / Diagramme Pert-Gantt
jean apul barbero / Gestion et management de projet
ANNEXES
2.
3.
Les notions utilisées dans ce document peuvent être schématisées de la façon suivante :
2 - Contenu type
Le tableau suivi des risques se présente sous forme d'un document Word, composé de 10 colonnes.
1. Réf.
Cette colonne contient un numéro chronologique servant à référencer rapidement une ligne du
tableau. Le numéro ne change pas pendant toute la durée de vie du document.
2. Date
Cette colonne contient la date à laquelle le facteur de risque a été identifié. La date ne change pas
pendant toute la durée de vie du document.
3. Description du risque
Cette colonne contient la description textuelle du facteur de risque ainsi que son contexte
d'apparition. Si de nouveaux éléments apparaissent venant compléter le contexte d'apparition du
risque, ils sont ajoutés au fur et à mesure dans cette colonne, précédés par la date de mise à jour.
Voir en annexe une liste de facteurs de risques possibles.
4. Impacts
Exemples :
5. Type de risque
Cette colonne permet la classification des risques à des fins de regroupement pour traitement par les
acteurs concernés. Voir en annexe une liste de facteurs de risques, classée par type.
Exemples :
6. Probabilité
Exemples :
• 1 = faible
• 2 = moyenne
• 3 = forte
• 4 = très forte
7. Niveau d'impact
Cette colonne permet de quantifier l'importance de l'impact si le risque se concrétise.
Exemples :
• 1 = mineur
• 2 = moyen
• 3 = important
• 4 = majeur
8. Poids du risque
Cette colonne est obtenue en multipliant la probabilité par le niveau d'impact. On obtient un poids
variant de 1 à 16. Les risques d'un poids supérieur doivent être traités en comité de suivi du projet,
ce sont des risques à surveiller avec attention. Les risques d'un poids inférieur peuvent généralement
être traités par l'équipe projet.
Il s'agit de lister ici les actions engagées ou à engager dans le but de réduire le risque. Les actions
engagées doivent être réalistes, révisables (il peut être nécessaire de les remettre en cause) et
mesurables en termes d'estimation de coûts et de résultats. Une date de réalisation de l'action doit
être ajoutée afin de préciser le calendrier, ainsi que la personne ou l'équipe responsable de mener
l'action. Voir en annexe une liste d'actions de réduction de risques en fonction de facteurs identifiés.
Il peut également être mentionné dans cette colonne : "action différée" ou "aucune action engagée
pour l'instant" si le risque est accepté temporairement.
Cette colonne permet d'effectuer le suivi de l'évolution du risque au cours du projet. Généralement,
on saisit la date du suivi et la tendance de l'évolution, à savoir si le risque se concrétise ou pas.
Lorsqu'un risque est définitivement écarté (par exemple parce que la date d'occurrence est passée),
le risque est clos : la ligne du tableau peut être grisée afin de faciliter la lecture des risques qu'il faut
continuer de surveiller.
Exemples :
• jj/mm/aa : = (stable)
Les actions préventives proposées restent générales. Dans le cas concret d'un projet, des
informations contextuelles doivent être précisées : par exemple, quels sont les utilisateurs formés,
quels sont les signataires et destinataires des courriers, quels sont les participants aux réunions…
Projet : moyens Indisponibilité des locaux lors des Report d'activités chez des
montées en charge prestataires externes
Formation
Assistance externe
Le bilan de projet a pour objet l'analyse objective des succès ou des difficultés rencontrées et
l'expression de toute disposition susceptible d'être retenue dans le futur pour l'amélioration de la
qualité des produits et le déroulement des projets (AFNOR/Z67-100-3).
Faire des bilans de projet systématiques, permet de constituer une mémoire du service et
d’améliorer le déroulement des projets futurs.
Le bilan de projet permet d'une part de comparer les dispositions initialement prévues avec le
déroulement réel du projet, et d'autre part de porter un regard critique sur tous les aspects du projet
pour en tirer des voies d'amélioration.
L'objectif d'un bilan de projet n'est pas de décerner des "satisfecit" et des blâmes au chef de projet et
aux membres de l'équipe mais d'identifier ce qui a donné de bons résultats et, ce qui en a donné de
moins bons dans la conduite de projet, dans la coordination des équipes, la maîtrise de la qualité,
des coûts et des délais.
Un bilan de projet doit déboucher autant que possible sur des propositions d'amélioration pour
chacun des aspects d'un projet :
• Gestion de projet :
• Techniques :
• Qualité :
La démarche demande un certain investissement de la part du chef de projet, qui doit veiller tout le
long du projet à collecter les éléments qui lui permettront de dresser un bilan de projet pertinent. A
cet effet, le document "Bilan de projet" peut être mis à disposition de l’équipe dès le début du projet
et complété au fur et à mesure du déroulement par toute expérience vécue intéressante (points forts
ou faibles identifiés, ce qui donne ou pas de bons résultats…). La charge pour la rédaction du bilan
en fin de projet doit également être prévue et planifiée.
Les éléments quantitatifs (charges, délais…) qui permettront de rédiger le bilan doivent être extrait
des documents de suivi de projet.
Les conventions de dénomination suivantes doivent être appliquées dans la mesure du possible au
niveau des acteurs :
• maître d’œuvre : ,
• prestataire : société de service extérieure à laquelle est confiée un certain nombre de tâches
via un marché.
Le bilan ainsi constitué fait partie des documents relatifs à la gestion de projet et à ce titre se trouve
dans le répertoire CNRS/DSI/#projet#/GE/ avec comme nom BILAN.doc.
5 - Contenu type du document
Le document "bilan de projet" est un document Word conçu comme un dossier de plusieurs parties
couvrant l'ensemble des aspects du projet :
• la technique,
• une estimation des coûts d'obtention de la qualité (coût qualité et coûts de non qualité).
1. IDENTIFICATION DU PROJET
LE PROJET
Intitulé :
Chef de projet :
Chantier :
Maître d'œuvre :
Résumé du projet :
• Objet
• Utilisateurs
• Caractéristiques du projet
• Volume de l'application
PRESTATAIRES
LE PROJET
Intitulé : Libellé du projet (reprendre la dénomination en page de garde de tous les documents
projet).
Résumé du projet
• Objet du projet :
• Utilisateurs du projet:
• Technologie mise en œuvre : Décrire les technologies mises en œuvre sur le projet
(progiciels, langages, SGBD, matériels…).
LES PRESTATAIRES
Prestataires : Donner le nom des prestataires intervenus sur le projet, le type de prestations réalisées
et une appréciation de cette prestation. Identifier les succès/défaillances dans l’établissement du
marché, dans sa mise en œuvre opérationnelle (relations opérationnelles ou contractuelles,
satisfaction ou pas des exigences du CNRS par le prestataire, définition floue ou incomplète de ce
qui était attendu…).
Cette partie permet de dresser un bilan économique du projet et d'expliciter les causes et
conséquences de dépassement éventuel. Ce paragraphe se présente sous la forme d'un tableau.
Date de début
Date de fin
Charge (h/m)
Date de début : Prévu Date prévue pour le début du projet sous la forme jj/mm/aaaa.
Réel Date réelle de début du projet sous la forme jj/mm/aaaa.
Diff. Réel - Prévu (en jours).
Ecart Sans objet.
Date de fin : Prévu Date prévue pour la fin du projet sous la forme jj/mm/aaaa.
Réel Date réelle de fin du projet sous la forme jj/mm/aaaa.
Diff. Réel - Prévu (en jours).
Ecart Sans objet.
Charge prestataire : Prévu Charge prévue lors du chiffrage du projet en hommes/mois (h/m).
Réel Charge réelle imputée sur le projet en hommes/mois (h/m).
Diff. Charge réelle en h/m - charge prévue en h/m.
Ecart Diff / charge prévue en h/m.
Coût matériel : Prévu Budget des achats en matériels chiffré en début de projet, ainsi que les
avenants portant sur les achats matériels (en KF).
Réel Ensemble des achats matériels imputés sur le projet.
Diff. Coût des achats réels - Coût des achats prévus.
Ecart Diff. / Coût des achats prévus.
Coût logiciel : Prévu Budget des achats en logiciels chiffré en début de projet, ainsi que les
avenants portant sur les achats logiciels (en KF).
Réel Ensemble des achats logiciels imputés sur le projet.
Interruption : Cette ligne permet de préciser si le projet à fait l'objet d'une interruption (nombre de
jours, causes…).
3. BILAN TECHNIQUE
4. BILAN DE L'ORGANISATION
MAFTOUH Rachid ISCAE 2005/2006 79
Mastère de Contrôle de Gestion
5. BILAN QUALITE-METHODES
Activités Nb jours
Total
Total
Autres anomalies.
Total
Autres anomalies.
Total
- Estimation des coûts qualité : Indiquer pour chacun des thèmes le nombre de jours passés (certain
pouvant être sans objet). Les coûts qualité sont positifs (actions de prévention et de contrôle).
- Estimation des coûts de non qualité : Indiquer pour chacun des thèmes le nombre de jours passés
(certain pouvant être sans objet). Les coûts de non qualité sont négatifs (anomalies).
Nota : Une anomalie doit toujours être documentée par une Fiche d'Anomalie.
6. APRECIATION GLOBALE