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2010
AVANT PROPOS
Dans le cadre du cours de route enseigné par le professeur Jacques GABRIEL à la Faculté des
Sciences de l’Université d’Etat d’Haïti, il est proposé aux étudiants de Génie Civil de la
promotion 2010, un projet de fin d’étude en vue de l’obtention de leur diplôme. Ce projet
consiste en l’étude de l’intersection de Faustin 1 er, Delmas 75, Delmas 83 et Fragneau-Ville.
Introduction
Les infrastructures ont toujours eu une place de choix dans le développement des
civilisations. Ainsi, l’étude d’un projet routier nécessite la mise en œuvre de compétences
multiples. Il s’agit bien évidemment du tracé routier, mais en amont du domaine des études
préliminaires : études d’environnement, géologiques, hydrauliques et aussi études de trafic,
d’urbanisme, économiques. Finalement, étudier un projet implique la prise en compte des
contraintes du milieu où il sera implanté et en mesurer l’impact.
I.1 – Généralités
Le carrefour à aménager, de part sa configuration et son importance, reflète une situation très
problématique. Ainsi, les usagers se retrouvent avec les difficultés suivantes :
conflit de direction,
pratique de vitesse très faible,
forte accélération verticale,
risque d’accident élevé.
Face à ces problèmes, il y a toute un éventail de réponses les unes plus économiques et/ou plus
sécuritaires que les autres. Toutefois, pour parvenir à toute solution plausible, l’état des lieux s’avère
nécessaire. Ainsi, seront étudiés :
la zone de l’étude
les caractéristiques du tracé existant (géométrie, trafic)
l’état de la structure de la chaussée
le drainage et l’assainissement du site
diagnostic socio-économique.
I.2.1 – Localisation
Le site est repéré aux coordonnées GPS suivantes : 18°32'28.10"N, 72°17'15.70"W. Il collecte les axes
de Delmas 83, Fragneau Ville, Faustin premier et Delmas 75.
I.2.2 – Relief
Le site du projet se situe dans les hauteurs de Delmas. Le carrefour en tant que tel est aménagé dans une
zone dépressive au regard des versants de Fragneau-Ville, de Delmas 83 et de Delmas 75. La
topographie induite par le relief accuse une allure plus ou moins accidentée.
I.3.1 – Trafic
La densité du trafic diffère suivant la direction des flux des véhicules. Les directions Delmas 75
– Fragneau ville, Faustin 1er – Delmas 75, Fragneau Ville – Delmas 75 et Faustin 1er – Delmas 83
accusent un trafic plus ou moins important. Toutefois pour les autres directions le trafic est relativement
faible. La route Fragneau ville – Delmas 75 est empruntée surtout par les véhicules de transport en
commun. Une étude de trafic a été menée pour la détermination de la classe de trafic et du niveau
service. Les données sont traitées et présentées en annexe de ce document. (Rappel des données)
II.1 – Généralités
Autrefois, le tracé d’une route n’était arrêté qu’en fonction des normes de l’époque et de la
topographie. Puis la recherche de l’équilibre des terres déblais remblais a été intégrée. Depuis
les années 1939-1945, la qualité des sols est prise en compte. Puis le trafic, l’économie.
Aujourd’hui, c’est l’environnement : faune, flore, sources, forêts, esthétique, bruit.
Toutes ces considérations sont à prendre en compte dès le début de l’étude. Les analyses pour
le choix d’une variante dépendront de cinq (5) aspects essentiels :
- l’aspect technique
- l’aspect fonctionnel
- l’aspect économique
- l’aspect environnement
- aspect politique
En effet, l’étude d’un tracé routier peut générer toute une kyrielle de solutions face à une
situation donnée. Ainsi, les variantes feront l’objet d’une analyse minutieuse afin de retenir
celle qui satisfait au mieux les objectifs fixés au préalable.
Les avantages des usagers réfèrent au confort de ces derniers, aux nombres d’accidents à
éviter. Ce critère permet également de cheminer sur le temps de parcours ainsi que les frais de
fonctionnement de l’usager (carburant, entretien véhicule …)
L’impact environnement sera analysé suivant les critères de la grille présenté ci-dessus.
o Variante 1
La variante 1 reflète le tracé de la situation existante. Elle abrite un carrefour quasiment en X.
la route de Delmas 75 est reliée à celle de Fragneau-Ville et Faustin Premier à celle de Delmas
83 (Fig.).
o Variante 2
Dans la deuxième variante, un carrefour à niveau est envisagé (Fig.). Ainsi, des bretelles sont
prévues pour gérer les directions non prises en compte pour les deux routes à niveau distinct.
o Variante 3
La variante 3 est dotée également d’un échangeur avec des directions similaires à la deuxième
variante (Fig.). Quelques unes des routes existantes sont réutilisées pour assurer les échanges
entre les tronçons.
Faisabilité en termes de ++ - +
cout d’investissement
Impact environnemental - + +
à savoir la première variante réunira toutes les activités économiques ou sociales autour de
l’aménagement. D’un autre coté, les échangeurs abritant un trafic beaucoup plus fluide crée ce
mouvement dans les zones qu’ils desservent.
En ce qui a trait aux avantages des usagers, les échangeurs constituent la meilleure solution.
- Les arrêts aux carrefours ne sont pas exigés à l’usager,
- Les risques de croisement sont minimisés,
- Le temps de conduite est réduit,
- Réduction de consommation de carburant,
En somme, les trois variantes présentent des avantages et inconvénients. Toutefois la situation
topographique et hydrographique de la zone d’implantation du projet, caractérisé par une
dépression, favorise au mieux l’implantation d’un échangeur. En ce sens, la variante 3 est
retenue pour les raisons suivantes :
- Les routes existantes sont réintégrées dans le projet
- Elle nécessite moins de déblais et de remblais
- Les expropriations sont peu nombreuses
- Elle assure l’écoulement du trafic dans les meilleures conditions de confort et de
sécurité.
- Elle est plus économique.
III.1 – Introduction
Pour réaménager le carrefour, les données concernant le relief de la zone constituent un
paramètre incontournable. En effet, les côtes des éléments caractéristiques du tracé existant,
l’élévation du terrain naturel dans l’emprise du projet demeurent indispensables à l’élaboration
des différentes variantes et surtout à la solution retenue. De ce fait, une visite de terrain suivie
d’une analyse des données géo spatiales (carte topographique, photographie aérienne) et d’une
campagne de levé topographique ont été entreprises.
On définit le gisement comme l’angle, dans le plan horizontal, entre un vecteur, défini par
deux points connus en coordonnées, et la direction du nord cartographique. Il est compté
dans le sens horaire.
1er à Delmas 83. Une élévation arbitraire de 800m comme altitude de départ, lui a été attribué.
Etant donné le type de polygonal choisi, nous avions utilisé la méthode du double retournement
afin d’obtenir une meilleure précision sur les angles et surtout pour pouvoir éliminer les
erreurs systématiques.
III.4.6 – Détails
Le relevé de détail a été réalisé avec une station totale.
IV.2.1-Généralités
La vitesse est un paramètre déterminant du tracé, car elle permet de fixer le rayon minimum
des courbes horizontales, la déclivité maximale du projet, les longueurs maximale et minimale
des alignements droits et la distance de visibilité dans les courbes verticales et horizontales.
Plusieurs facteurs influencent le choix de vitesse à savoir : le type de route, le motif du voyage,
la longueur du parcours, la zone traversée, l’intensité du trafic et sa composition, les éléments
géométriques de la route.
Bien qu’on soit dans une zone urbaine la vitesse de l’intersection ne sera pas faible tout en
assurant la sécurité et le confort des usagers. Les notions de vitesses de base et de projet seront
présentées dans les lignes qui suivent.
L’ensemble des données recueillies a été traité statistiquement pour obtenir un intervalle de
classe et les classes de vitesse, et ensuite calculer les fréquences relatives simples et les
fréquences relatives cumulées. (Voir tableau ci-dessous).
L’enquête ayant été menée sur deux tronçons, ainsi nous analysons statistiquement les données
à part.
On aura à indicer les paramètres de 1 pour le tronçon de Delmas 83 et de 2 de celui de Delmas
75.
Ainsi l’on peut écrire :
n1 : le nombre de véhicules enregistré lors de l’enquête sur le tronçon de Delmas 83.
n2 : le nombre de véhicules enregistré lors de l’enquête sur le tronçon de Delmas 75.
On a n1=52 et n2=66.
Rang
Calcul des intervalles de classe : I=
1 3.3Logn
On a: Rang1=38.80-12.00=26.80km/h.
Rang2=47.75-15.01=32.74km/h.
26.8
D’où : I1= 4.02.
1 3.3Log 52
32.74
I2 = 4.67.
1 3.3Log 66
Tronçon Delmas 83
Fréquence Fréquence
Classes de Fréquence Fréquence
relative relative Vmoyen
vitesses simple (fs) cumulée (fc)
simple (frs) cumulée (frc)
12.00-16.02 8 8 0.15 0.15 14.01
16.02-20.04 11 19 0.21 0.36 18.03
20.04-24.06 17 36 0.33 0.69 22.05
24.06-28.08 11 47 0.21 0.90 26.07
28.08-32.10 4 51 0.08 0.98 30.09
32.10-36.12 0 51 0.00 0.98 34.11
36.12-40.14 1 52 0.02 1.00 38.13
Tableau IV.2.2a- D
De ces données nous pouvons donc tracer le polygone de fréquence et la courbe cumulative des
fréquences.
V85=27.4km/h et V98=39.0km/h
Tronçon Delmas 75
Fréquence Fréquence
Classes de Fréquence Fréquence
relative simple relative Vmoyen
vitesses simple (fs) cumulée (fc)
(frs) cumulée (frc)
15.01-19.69 3 3 0.05 0.05 17.35
19.69-24.36 7 10 0.11 0.15 22.03
24.36-29.03 30 40 0.45 0.61 26.70
29.03-33.70 9 49 0.14 0.74 31.37
33.70-38.38 10 59 0.15 0.89 36.04
38.38-43.05 5 64 0.08 0.97 40.72
43.05-47.72 1 65 0.02 0.98 45.39
47.72-52.40 1 66 0.02 1.00 50.06
Tableau IV.2.2.b-
V85=37.20km/h et V98=47.72km/h
IV.2.3.1 – Définition
La vitesse de base Vb concerne un tronçon homogène de route, elle est la vitesse théorique
constante la plus élevée à laquelle le tronçon de route considérée peut être parcouru avec
sécurité et confort, lorsque ces facteurs ne dépendent que de la géométrie de la route. La
vitesse de base doit être choisie en fonction du type de route, de la localité, des caractéristiques
topographiques, de l’importance de la route dans le réseau, des conditions économiques et du
volume du trafic tout en garantissant la sécurité, le confort, l’attractivité, la visibilité.
vitesse de base correspond à V98, vitesse dépassée par 2% des véhicules sur le tronçon. La
détermination de V98 est faite à partir de la courbe cumulative des fréquences tracée pour le
tronçon de Delmas 75 car ce tronçon est en plus bon état que l’autre. Cette vitesse est égale à
47.72km/h.
Ainsi nous arrêtons une vitesse de base du projet de50km/h pour tous les tronçons sauf pour les
bretelles.
Les bretelles doivent avoir les mêmes caractéristiques que les voies principaales, les bretelles
sont tout aussi bien des collectrice et sans trottoir.
Par ailleurs la vitesse de référence de la bretelle doit se rapporter à la vitesse de base des routes
principales. Ainsi inspirée des Normes Canadiennes de Conception de Routes nous avons
considéré la vitesse de 40km/h comme vitesse de base.
A partir de la vitesse de base, nous pouvons statuer sur le rayon minimal des courbes
circulaires, la distance minimale des alignements droits.
Vb2
- Le rayon minimal des courbes est donné par la formule suivante: Rmin = .
127(ft e)
Où Vb est la vitesse de base ;
ft : coefficient de frottement latéral pris égal à 0.16 pour V égale à 50 km/h et o.17
pour V égal à 40 km/h;
e : dévers maximale égal à 0.04.
50 2
Rmin = 98.43m.
127( 0.16 0.04 )
Pour les bretelles on a :
402
Rmin = 59.99m.
127( 0.17 0.04 )
Vb2
- La distance minimale Da=Dmin= Vb t . Pour un temps de perception
254(f l p)
réaction égal à 3s,
fl : coefficient de frottement longitudinal pris égal à 0.35 ;
p : la déclivité maximal égale à 0.06.
502
On a Da=Dmin= 50 *1000* 3/3600 41.67 33.94
254( 0.35 0.06 )
On fixe pour tout le reste le rayon minimum à 100mètres et la distance minimale à 80 mètres et
pour les bretelles le rayon minimal est 60m.
IV.2.4.1 – Définition
« La vitesse de projet est la vitesse théorique la plus élevée pouvant être admise en un point de
la route compte tenu de la sécurité et du confort lorsque ces facteurs ne dépendent que de la
géométrie de la route. » Elle dépend du type de route, de la vitesse limite, du rayon minimum
des courbes horizontales et de la déclivité, elle permet de déterminer pour chaque point
particulier du tracé, les éléments géométriques suivants : les rayons des courbes horizontales en
ces points, les paramètres minimaux des courbes de raccordement, la distance de visibilité et de
la répartition des dévers dans une courbe.
a) En alignement droit :
En alignement droit, la vitesse de projet est égale la vitesse de base maximale
admissible pour le type de route correspondant.
b) En courbe :
En courbe, elle est déterminée en fonction du rayon minimal de la courbe, du dévers et du
coefficient de frottement transversal admissible. La formule liant ces paramètres est la
suivante :
V p2
Rmin =
127(e ft)
où : Rmin = rayon minimum de la courbe (m)
Vp = vitesse de projet (km/h)
e = dévers (m/m)
ft = coefficient de frottement latéral des pneus.
Le rayon minimal étant fixé à 100m, on a Vp=51.64km/h dans chaque courbe pour le
dévers maximum.
Pour un rayon de 150m, on a Vp= 127(e ft) R
Vp 127( 0.04 0.16 ) 150 61.72km / h.
La route étant une collectrice on fixe la vitesse de projet en ces points à 60 km/h.
c) En déclivité :
En déclivité la vitesse de projet est réduite de :
- 10km/h pour une rampe de 8%.
- 15km/h pour une rampe de 9%.
- 20km/h pour une rampe de 10% et plus.
Longueur de transition
La longueur de transition L entre deux vitesses de projet v1 et v2 se calcule par les formules qui
V V M V V2
suivent : L où V V2 V1 (m/s) et VM 1 (m/s) avec a fonction de VM.
a 2
L’accélération constante sur toute la plage V1 à V2.
La vitesse de projet sera de 60km/h partout.
Ainsi on a :
V 60 60 0km / h.
60 50
VM 55km / h.. Vm=55 km/h, calculons a:
2
a=0.7 m/s2 pour V=50 km/h, et a=0.6 m/s2 pour V=80km/h.
Trouvons d’abord l’équation de la droite donnant a en fonction de la vitesse :
Elle est de la forme : a=bV+c.
Pour V=50 km/h : 0.7=50b+c (*)
Pour V=80 km/h : 0.6=80b+c (**)
En faisant *-** :0.7-0.6=50b-80b=> 0.1=-30b => b=-1/300.
Tirons c : 0.7=50b+c => c=0.7-50b=0.7-50(-1/300)=13/15.
D’où : a=-V/300 + 13/15.
Donc pour V égal à 55 km/h on a :
a=-55/300 + 13/15=41/60=0.68m/s2.
0(5 / 18) * 55(5 / 18)
L 0m. La longueur de transition pour la plage V1 à V2 est donc
0.68
L=0.0m.
Les bretelles et les trèfles sont des éléments particuliers sur le tracé, une attention spéciale est
nécessaire pour ces derniers. C’est ce qui justifie cette section.
Pour les bretelles des dispositifs d’extrémités sont nécessaires. L’extrémité d’une bretelle est la
portion de chaussée située entre les voies principales et la bretelle.
Avant d’aborder ces éléments ou de les laisser des voies d’accélération ou de décélération
seront placés, prenons alors le temps de les définir.
Les voies de décélération facilitent l’écoulement de la circulation entre une voie de transit et
une bretelle, tandis que les voies d’insertion remplissent la même fonction en sens inverse.
Voies de décélération :
La longueur d’une voie de décélération dépend d’une combinaison de trois facteurs :
- la vitesse de l’automobiliste lorsqu’il amorce la voie de décélération,
- la vitesse à laquelle l’automobiliste effectue son virage après avoir traversé la voie de
décélération,
- la façon de décélérer.
Par hypothèse, l’automobiliste circule à la vitesse moyenne de roulement au début de la voie de
décélération, ralentit sans freiner pendant trois secondes lorsqu’il amorce la voie et freine
ensuite à un taux confortable jusqu’à qu’il atteigne la vitesse moyenne de roulement de la
courbe, au début de la bretelle. La longueur de la voie de décélération pour la vitesse de
référence de la route et de celle de la bretelle, déduite de la Norme précitée, est de 70 m à
l’exclusion des biseaux et de 55m pour un biseau.
Par ailleurs lorsque les voies de décélération ont une déclivité supérieure à 2% on doit corriger
les valeurs précédentes par les facteurs suivantes :
0.8 pour les rampes
1.2 à 1.4 pour les pentes.
Les voies d’accélération seront déduites des valeurs données en multipliant par les facteurs
suivantes :
IV.3.1 – Introduction
L’étude de trafic revêt une importance capitale dans l’étude d’une route. Dans le cadre
d’un projet d’aménagement routier, elle se fait en deux étapes : la première consiste à
déterminer le trafic actuel en collectant les volumes de véhicules fréquentant la route existante,
la deuxième concerne la prévision du trafic futur pour la route projetée. Cette dernière étape
permet de définir les caractéristiques techniques concernant l’aménagement des différents
tronçons du tracé projeté afin de répondre à la nature et au débit de la circulation attendue. Ces
études permettent aussi d’estimer les coûts d’entretien de la route qui sont fonction du débit de
la circulation.
Pour recueillir les données de trafic, le principe suivant a été retenu : Des fiches de
comptage ont été préparées pour permettre aux enquêteurs se tenant au bord de la route
d’enregistrer le nombre de véhicules circulant sur la voie considérée. Les fiches de comptage
sont présentées en annexe.
Chaque véhicule compté est inscrit automatiquement dans une catégorie facilement
identifiable par le compteur. On a distingué les catégories suivantes :
- Moto, voitures particulières, pick-up et tout terrain ;
- Tap-Tap, minibus et camions légers ;
- Autobus, Camions lourds ;
- Les véhicules spéciaux désignés par « Autres » sur les fiches de comptage.
Les enquêteurs ont été parmi les étudiants de la faculté. Un séminaire de formation leur a
été présenté de façon à pouvoir mieux remplir les fiches de comptage, ce qui a permis de
diminuer les erreurs dans la saisie des données de trafic.
Pour pouvoir mieux saisir les données de trafic, on a choisi des postes de comptage aux
endroits permettant de mieux cerner la zone d’étude. Les deux intersections extrêmes ont été
retenues car ce sont elles qui recueillent les plus importants flux de véhicules, un (1) autre
poste intermédiaire a été choisi. Voici la liste complète des trois (3) postes de comptage :
i. Poste 1 : Intersection Delmas 75-Faustin 1er-Fragneau -Ville ;
ii. Poste 2 : Intersection Delmas 83- Fragneau -Ville ;
iii. Poste 3 : Intersection Fragneau -Ville -Catalpa ;
Le relevé a été effectué de façon continue de 6hAM à 6hPM pendant deux jours. Les résultats
de ces comptages sont présentés en annexe à ce document.
IV.3.3 – Estimation du trafic futur sur la route projetée
Afin de connaître le nombre de voies à donner au tracé projeté, dimensionner la chaussée
et obtenir le niveau de service espéré, la détermination du débit de calcul s’avère nécessaire. Le
débit horaire pour lequel la route sera conçue s’appelle trafic horaire déterminant (THD), sa
détermination est faite à partir du trafic journalier moyen (TJM). Ces deux notions seront
définies dans les paragraphes qui suivent.
données puis on compare les volumes obtenus pour chaque sens de circulation et on retient le
plus élevé. Pour chaque jour de comptage, on retient le maximum des valeurs obtenues pour
chaque section ; pour chaque poste de comptage, on fait la moyenne arithmétique des valeurs
obtenues pour les deux (2) jours . Compte tenu du type de projet, une valeur finale du TJM
pour tout le projet ne peut être retenue. Une valeur par direction convient mieux.
Les données de comptages nous donnent une idée du volume de véhicules empruntant la
route, mais tous les véhicules recueillis ne sont pas de même type. Afin d’uniformiser le
nombre de véhicules recueillis lors du comptage en un seul type, on utilise la notion de uvp
(Unité de Voitures Particulières). Ainsi, pour convertir les débits en uvp, on affecte à chaque
type des coefficients multiplicateurs, on retient pour le TJM la valeur de uvp/ jour. Le tableau
ci-après présente les données et les calculs y relatifs pour la direction Faustin 1er - Delmas 75.
Coeff.
Type Débit (véh. / jour) UVP Débit (uvp / jour)
Voiture particulière 205 1.00 205
Véhicule tout terrain 1078.5 1.25 1348.125
Pick up 419.5 1.25 524.375
A coté du TJM, trois (3) autres notions permettent d’évaluer le trafic futur, ce sont : Le
trafic de nuit, le trafic dérivé et le trafic induit. Elles seront définies et évaluées dans les
paragraphes suivants.
i. Trafic de nuit
Le comptage de véhicules n’a pas été mené pendant toutes les heures du jour, ce qui pose
des difficultés dans la détermination du trafic de nuit. Puisque le tronçon de route concerné est
peu fréquenté pendant la nuit, on a fixé cette valeur à 5% du TJM.
TJM Tnuit
Direction (uvp/jour) (uvp/nuit)
Delmas 75-Faustin 1er 1985 99.26
Faustin 1er-Delmas 75 3026 151.3
Delmas 75 – Fragneau-Ville 1 2038 101.88
Fragneau-Ville 1 – Faustin 1er 1037 51.85
Faustin 1er – Fragneau-Ville 1 1041 52.05
Fragneau-Ville 1-Delmas 75 1079 53.93
Fragneau-Ville 1 - Fragneau-Ville 2 2434 121.7
Fragneau-Ville 2 – Fragneau-Ville 1 2836 141.79
Fragneau-Ville 1 – Delmas 83 724 36.18
Delmas 83 – Fragneau-Ville 1 583 2.91
Fragneau-Ville 2 – Delmas 83 489 24.43
Delmas 83 – Fragneau-Ville 2 427 21.34
Fragneau-Ville 2 – Fragneau-Ville 3 2559 127.95
Fragneau-Ville 3 – Fragneau-Ville 2 1937 96.85
Fragneau-Ville 2 – Catalpa 228 11.4
Catalpa – Fragneau-Ville 2 288 14.38
Fragneau-Ville 3 – Catalpa 286 14.3
Catalpa – Fragneau-Ville 3 270 13.5
(uvp/jour)
er
Delmas 75-Faustin 1 1985.25 198.525
Faustin 1er-Delmas 75 3026 302.6
Delmas 75 – Fragneau-Ville 1 2037.5 203.75
Fragneau-Ville 1 – Faustin 1er 1037 103.7
Faustin 1er – Fragneau-Ville 1 1041 104.1
Fragneau-Ville 1-Delmas 75 1078.625 107.8625
Fragneau-Ville 1 - Fragneau-Ville 2 2434 243.4
Fragneau-Ville 2 – Fragneau-Ville 1 2835.75 283.575
Fragneau-Ville 1 – Delmas 83 723.625 72.3625
Delmas 83 – Fragneau-Ville 1 583.125 58.3125
Fragneau-Ville 2 – Delmas 83 488.5 48.85
Delmas 83 – Fragneau-Ville 2 426.75 42.675
Fragneau-Ville 2 – Fragneau-Ville 3 2559 255.9
Fragneau-Ville 3 – Fragneau-Ville 2 1937 1193.7
Fragneau-Ville 2 – Catalpa 228 22.8
Catalpa – Fragneau-Ville 2 287.5 28.75
Fragneau-Ville 3 – Catalpa 286 28.6
Catalpa – Fragneau-Ville 3 270 27
TJM
Direction (uvp/jour) Ti (uvp/jour)
Delmas 75-Faustin 1er 1985.25 198.525
Faustin 1er-Delmas 75 3026 302.6
Delmas 75 – Fragneau-Ville 1 2037.5 203.75
Fragneau-Ville 1 – Faustin 1er 1037 103.7
Faustin 1er – Fragneau-Ville 1 1041 104.1
Fragneau-Ville 1-Delmas 75 1078.625 107.8625
Le trafic journalier moyen sera égal à la somme du trafic journalier moyen déterminé à partir
des jours de comptage, du trafic de nuit, du trafic induit et du trafic dérivé.
TJM 2012 TJM normal Ti Td Tnuit
THD
Direction TJM (uvp/jour) (uvp/heure)
Delmas 75-Faustin 1er 2481.56 268
Faustin 1er-Delmas 75 3782.5 408.51
Delmas 75 – Fragneau-Ville 1 2546.875 275.0625
Fragneau-Ville 1 – Faustin 1er 1296.25 139.995
Faustin 1er – Fragneau-Ville 1 1301.25 104.1
Fragneau-Ville 1-Delmas 75 1348.28 140.535
Fragneau-Ville 1 - Fragneau-Ville 2 3042.5 328.59
Fragneau-Ville 2 – Fragneau-Ville 1 3544.6875 382.83
Fragneau-Ville 1 – Delmas 83 904.53 97.69
Delmas 83 – Fragneau-Ville 1 728.91 78.72
Fragneau-Ville 2 – Delmas 83 610.625 65.95
Delmas 83 – Fragneau-Ville 2 533.4375 57.61
moyen
Le calcul de θ3 est effectué en utilisant en ensemble de données tirées du bureau des mines et de
l’énergie (BME), ces données s’étendent sur une période allant de 1880 à 1997. Le taux maximum est
donc déterminé par la méthode de la moyenne mobile.
Ai Ai 1
θi= 100
Ai 1
Avec,
Ai : la valeur de l’année i ;
Ai-1 : la valeur de l’année précédente
θi :Taux de croissance de l’année i
θ3=25.6 %, il est affecté du coefficient P3=0.10. Les tableaux suivants présentent les calculs y relatifs.
Trafic (poids
Total
Direction Classe lourds/jour)
B 5
Delmas 75-Faustin 1er 102
C 97
B 6
Faustin 1er-Delmas 75 141.5
C 135.5
B 5
Delmas 75 – Fragneau -Ville 1 82.5
C 77.5
B 1
Fragneau -Ville 1 – Faustin 1er 61
C 60
B 1.5
Faustin 1er – Fragneau -Ville 1 68.5
C 67
B 2
Fragneau -Ville 1-Delmas 75 72
C 70
B 0
Fragneau -Ville 1 - Fragneau -Ville 2 95
C 95
B 6.5
Fragneau -Ville 2 – Fragneau -Ville 1 118
C 111.5
B 4
Fragneau -Ville 1 – Delmas 83 43
C 39
B 1.5
Delmas 83 – Fragneau -Ville 1 38.5
C 37
B 2.5
Fragneau -Ville 2 – Delmas 83 34.5
C 32
B 4
Delmas 83 – Fragneau -Ville 2 29
C 25
B 2
Fragneau -Ville 2 – Fragneau -Ville 3 92
C 90
B 3
Fragneau -Ville 3 – Fragneau -Ville 2 94
C 91
B 0
Fragneau -Ville 2 – Catalpa 10
C 10
B 0
Catalpa – Fragneau -Ville 2 11
C 11
B 1
Fragneau -Ville 3 – Catalpa 24
C 23
B 0
Catalpa – Fragneau -Ville 3 0
C 16
lourds/jour)
B 5.836
Delmas 75-Faustin 1er 119.0544
C 113.2184
B 7.0032
Faustin 1er-Delmas 75 165.1588
C 158.1556
B 5.836
Delmas 75 – Fragneau -Ville 1 96.294
C 90.458
B 1.1672
Fragneau -Ville 1 – Faustin 1er 71.1992
C 70.032
B 1.7508
Faustin 1er – Fragneau -Ville 1 79.9532
C 78.2024
B 2.3344
Fragneau -Ville 1-Delmas 75 84.0384
C 81.704
B 0
Fragneau -Ville 1 - Fragneau -Ville 2 110.884
C 110.884
B 7.5868
Fragneau -Ville 2 – Fragneau -Ville 1 137.7296
C 130.1428
B 4.6688
Fragneau -Ville 1 – Delmas 83 50.1896
C 45.5208
B 1.7508
Delmas 83 – Fragneau -Ville 1 44.9372
C 43.1864
B 2.918
Fragneau -Ville 2 – Delmas 83 40.2684
C 37.3504
B 4.6688
Delmas 83 – Fragneau -Ville 2 33.8488
C 29.18
B 2.3344
Fragneau -Ville 2 – Fragneau -Ville 3 107.3824
C 105.048
B 3.5016
Fragneau -Ville 3 – Fragneau -Ville 2 109.7168
C 106.2152
B 0
Fragneau -Ville 2 – Catalpa 11.672
C 11.672
B 0
Catalpa – Fragneau -Ville 2 12.8392
C 12.8392
B 1.1672
Fragneau -Ville 3 – Catalpa 28.0128
C 26.8456
B 0
Catalpa – Fragneau -Ville 3 18.6752
C 18.6752
n
formule suivante : T2029 365 T2014 ( 2 n) . Le tableau de la page suivante résume les
2
calculs.
Trafic cumulé
Direction Classe Trafic (poids lourds) Total
B 44539.125
Delmas 75-Faustin 1er 9.1 x 105
C 864059.025
B 53446.95
Faustin 1er-Delmas 75 1.3 x 106
C 1207010.29
B 44539.125
Delmas 75 – Fragneau -Ville 1 7.3 x 105
C 690356.438
B 8907.825
Fragneau -Ville 1 – Faustin 1er 5.4 x 105
C 534469.5
B 13361.7375
Faustin 1er – Fragneau -Ville 1 6.1 x 106
C 596824.275
B 17815.65
Fragneau -Ville 1-Delmas 75 6.4 x 105
C 623547.75
Fragneau -Ville 1 - Fragneau - B 0
8.5 x 105
Ville 2 C 846243.375
Fragneau -Ville 2 – Fragneau - B 57900.8625
1.1 x 106
Ville 1 C 993222.488
B 35631.3
Fragneau -Ville 1 – Delmas 83 3.8 x 105
C 347405.175
B 13361.7375
Delmas 83 – Fragneau -Ville 1 3.4 x 105
C 329589.525
B 22269.5625
Fragneau -Ville 2 – Delmas 83 3.1 x 105
C 285050.4
B 35631.3
Delmas 83 – Fragneau -Ville 2 2.6 x 105
C 222695.625
Fragneau -Ville 2 – Fragneau - B 17815.65
8.2 x 105
Ville 3 C 801704.25
Fragneau -Ville 3 – Fragneau - B 26723.475
8.4 x 105
Ville 2 C 810612.075
B 0
Fragneau -Ville 2 – Catalpa 8.9 x 104
C 89078.25
B 0
Catalpa – Fragneau -Ville 2 9.8 x 104
C 97986.075
B 8907.825
Fragneau -Ville 3 – Catalpa 2.1 x 105
C 204879.975
B 0
Catalpa – Fragneau -Ville 3 1.4 x 105
C 142525.2
IV.3.4.4 – Calcul du trafic équivalent en essieux équivalents de 13 tonnes
Le trafic cumulé calculé précédemment est multiplié par un cœfficient tenant compte de l’agressivité
des poids lourds en essieux de 13 t, ce qui permettra de parler de trafic équivalent.
On aura :
TE = T2029 x CAM
Où :
TE est le trafic équivalent ;
T2029 le trafic cumulé correspondant à la durée de vie de la chaussée.
CAM, cœfficient d’agressivité égal à 1 selon le catalogue CEBTP, le poids lourd type étant considéré
comme équivalent à un essieu standard de 13 tonnes.
TE= T2029 x 1
Direction TE
Le trafic le plus élevé est enregistré dans la direction Fragneauville 2 vers Fragneauville 1 (1.1x106 TE).
Nous avons utilisé le catalogue de structure préparé par le BCEOM/CEBTP. Selon ce catalogue, la
route à dimensionner présente un trafic de classe T3.
IV.4.1 – Capacité
La capacité de la route est donnée par la formule :
SVE=2000*N*(V/C)*W*B*T
Avec,
N : Nombre de voies dans une direction ;
W : Facteur d’ajustement pour la largeur des voies et des obstacles ;
T : Facteur d’ajustement pour les camions ;
B : Facteur d’ajustement pour les autobus.
V/C : rapport débit de service par capacité
En utilisant les tableaux des Normes Canadiennes de Conception Géométrique des Routes pour une
route à 1 voie par direction, de 3.50 m, offrant un dégagement latéral de 2 m, avec un pourcentage de
camions de 4.83 % et un pourcentage d’autobus de 0.3%. On obtient :
N=1 W=0.967 B=0.95 T=0.80 V/C=1
SVE 2000 11x0.97 0.95 0.80 = 1474.4 uvp/ h
Pour déterminer le nombre de voies on a supposé que le tracé projeté contienne le nombre minimal de
voies exigé dans le projet, soit 1x1 voies, et vérifié si après 15 ans ce nombre sera suffisant pour assurer
le niveau de service espéré. De ce fait, après les calculs, on a constaté que ce nombre de voies est
acceptable car le THD2029=1074 uvp/h est inférieur à SVE= 1474uvp/h.
Le choix du véhicule de référence est fait en fonction des véhicules observés sur le tronçon lors
des différentes enquêtes. Très peu de véhicules articulés ont été enregistrés, mais du fait qu’une
fois l’intersection aménagé le nombre peut bien augmenté. Ainsi le véhicule de référence
retenue est un tracteur semi-porteur dont les paramètres normalisés sont :
Longueur : 16.0 mètres.
Largeur : 2.50 mètres.
Hauteur : 4.0 mètres.
Garde au sol : 0.20 mètre.
Rayon de braquage extérieur : 17.0 mètres.
Rayon de braquage intérieur : 7.0 mètres.
Raccordement Fragneau-Ville-Delmas 75 :
Point 1 : Delmas 75 : (0 ; 0)
Elles sont constituées d’une spirale d’entrée, d’un arc de cercle et d’une spirale de sortie.
Paramètres des spirales d’entrée et de sortie et de l’arc de cercle :
R et Ls dépendent du type de route Références Topométrie générale de Lauzon et Duquette de
l’Ecole Polytechnique de Montréal, tableau 19.31. On a A=75, pour R=160m et A=70 pour
R=150m, donc pour R égal à 150m on calculera A par interpolation. Ainsi on a :
160 150 75 x
20 x 75 20 50 1450 x 1450 / 20 72.5m. Or RLs=A2=> Ls=A2/R= >
160 140 75 70
Ls=72.252/150=34.80m,
a) Calcul de Φ1 :
Φ1=Ls/2R=34.80/(2*150)=0.116 radian= 6.6460=60 38’47’’.
b) Calcul de δs :
Spirale d’entrée
Angle de déviation
Points caractéristiques Arc(m) Angle de déviation
cumulée
1 TS 0 0 0
0 0
2 3.5 0.022=0 01’19.2 ’’ 0 01’19.2 ’’
3 3.5 0
0.022=0 01’19.2 ’’ 0002’38.4 ’’
4 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0003’57.6’’
5 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0005’16.8 ’’
6 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0006’36.0’’
7 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0007’55.2 ’’
8 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0009’14.4 ’’
9 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0010’33.6 ’’
10 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0011’52.8 ’’
11 3.3 0.020=0001’12.0’’ 0013’04.8’’
Tableau indiquant les éléments d’implantation de la spirale d’entée de la courbe
de raccordement progressif reliant Delmas 75 à Fragneau-Ville
Calcul des paramètres du cercle :
δ1=a1Δ’/(2LC)=19.58 (43.69-2*6.646)/(2*79.58)=3.740=30 44’22.52’’.
c1=2Rsinδ1=2*150*sin3.74=19.566m.
Pour a2=30 on a:
δ2’= 30(43.69-2*6.646)/(2*79.58)=5.7290=50 43’46.9’’.
c2=2Rsinδ2’=2*150*sin5.7290 =29.947m.
δ2= δ1+ δ2’=3.740+5.7290=9.470=90 28’10.9’’.
Cercle
Points caractéristiques Arc (m) Arc cumulé (m) Corde(m) Angle de déviation
12 19.58 19.58 19.57 3044’22.52’’
13 30 49.58 29.95 90 28’10.9’’
14 30 79.58 29.95 15011’56.4’’
Tableau indiquant les éléments d’implantation de l’arc de cercle de la courbe de
raccordement progressif reliant Delmas 75 à Fragneau-Ville
Les points de la spirale de sortie sont calculés à partir des données de la spirale d’entrée sauf
que dans un autre sens.
Spirale de sortie
Angle de déviation
Points caractéristiques Arc(m) Angle de déviation
cumulée
15 ST 0 0 0
0 0
16 3.5 0.022=0 01’19.2 ’’ 0 01’19.2 ’’
17 3.5 0
0.022=0 01’19.2 ’’ 0002’38.4 ’’
18 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0003’57.6’’
19 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0005’16.8 ’’
20 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0006’36.0’’
21 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0007’55.2 ’’
22 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0009’14.4 ’’
23 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0010’33.6 ’’
24 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0011’52.8 ’’
25 3.3 0.020=0001’12.0’’ 0013’04.8’’
Tableau indiquant les éléments d’implantation de la spirale de sortie de la courbe
raccordement progressif reliant Delmas 75 à Fragneau-Ville
Pour relier ces deux alignements deux courbes circulaires renversées seront utilisées. L’angle
formé par ces deux alignements a été calculé plus haut et trouvé égal à 11.183 0.
On prend alors R1 égale à R2 égale à 150 m. Ainsi on peut calculer les différents éléments
d’implantation.
La longueur entre les deux alignements est 122.18 mètres.
R2 R1 cos l sin
Calcul de Δ2=Arc cos( )
R1 R2
150 150 cos11.183 122.18 sin 11.183 0
On a : Δ2=Arc cos ( ) 24.90 0 24 54 '15.09 ''.
150 150
Or : Δ1= Δ2-θ=24.90-11.183=13.7170=13043’01.2’’.
Par ailleurs un alignement droit de la longueur de l1 est trouvé pour implanter cette courbe.
V.1.2.1.3-Bretelles :
Les bretelles seront constituées de deux branches de spirale et un arc de cercle. Le rayon de cet
arc de cercle se situe entre 50 à 80 mètres selon les normes canadiennes. Le rayon calculé ci-
avant peut être retenue dans les bretelles.
Les caractéristiques de la spirale sont :
RLs=A2, or A= 50 et la déclivité est 8% supérieure à la déclivité maximale pour R=60m.
D’où : RLs=A2=> 60Ls=502=2500=>Ls=2500/60=41.67m.
b) Calcul de Φ1 :
Φ1=Ls/2R=41.67/(2*60)=0.347 radian= 19.900=190 53’45.45’’.
c) Calcul de δs :
δs= arc tan (Φ1/3+ Φ13/105)=arc tan(0.347/3+0.3473/105)=6.620= 6037’13.40’’.
d) Calcul de d et s :
d=Ls2/24R-Ls4/2688R3=41.672/(24*60)-41.674/(2688*603)=1.21m.
et s=Ls/2-Ls3/240R2=41.67/2-41.673/240*602=15.81m.
e) Calcul de Lc :
Lc= πR(Δ+1800-2 Φ1)/180=π*60(90+180-2*19.9)/180=241.06m.
f) Calcul des angles de déviation en prenant des cordes de longueur de Ls/10 on a :
2
l2 l l2
s 2 (1 s 2 ) s 2 .
ls R ls
Spirales
Angle de déviation
Points caractéristiques Arc(m) Angle de déviation
cumulée
Entrée Sortie
TS 1 ST 21 0 0 0
0 0
2 22 4.2 0.067=0 04’01.2’’ 0 04’01.2 ’’
3 23 4.2 0
0.067=0 04’01.2’’ 0008’02.4 ’’
4 24 4.2 0.067=0004’01.2’’ 0012’03.6’’
5 25 4.2 0.067=0004’01.2’’ 0016’04.8 ’’
6 26 4.2 0.067=0004’01.2’’ 0020’06.0’’
7 27 4.2 0.067=0004’01.2’’ 0024’07.2 ’’
8 28 4.2 0.067=0004’01.2’’ 0028’08.4 ’’
9 29 4.2 0.067=0004’01.2’’ 0032’09.6 ’’
10 30 4.2 0.067=0004’01.2’’ 0036’01.8 ’’
11 SC 31 CS 3.9 0.057=0003’25.2’’ 0040’12.0’’
Tableau indiquant les éléments d’implantation des spirales de la première bretelle
Cercles
Points Arc Angle de déviation
Arc(m) Corde(m)
caractéristiques cumulé(m) cumulée
0
12 18.3 18.3 18.23 8 44’16.02’’
13 30.0 48.3 29.68 23003’43.3’’
14 30.0 78.3 29.68 37023’10.5 ’’
15 30.0 108.3 29.68 51042’37.7’’
16 30.0 138.3 29.68 660 02’04.9 ’’
17 30.0 168.3 29.68 80021’32.1’’
18 30.0 198.3 29.68 94040’59.3 ’’
19 30.0 228.3 29.68 109000’26.5 ’’
20 12.8 241.1 12.78 115007’08.5 ’’
Tableau indiquant les éléments d’implantation du cercle de la première bretelle
V.1.2.1.4-Trèfles :
Comme les bretelles les trèfles sont des courbes de raccordement progressif formées de deux
spirales et d’un arc de cercle, et le rayon de ce dernier est pris égal à 150m.
2
l2 ls l2
s (1 ) s .
l s2 R 2
l s2
Spirale d’entrée
Angle de déviation
Points caractéristiques Arc(m) Angle de déviation
cumulée
1 TS 0 0 0
0 0
2 3.5 0.022=0 01’19.2 ’’ 0 01’19.2 ’’
3 3.5 0
0.022=0 01’19.2 ’’ 0002’38.4 ’’
4 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0003’57.6’’
5 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0005’16.8 ’’
6 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0006’36.0’’
7 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0007’55.2 ’’
8 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0009’14.4 ’’
9 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0010’33.6 ’’
10 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0011’52.8 ’’
11 3.3 0.020=0001’12.0’’ 0013’04.8’’
Tableau indiquant les éléments d’implantation de la spirale d’entée de la courbe
de raccordement progressif du trèfle
Calcul des paramètres du cercle :
δ1=a1Δ’/(2LC)=30.0 (90-2*6.646)/(2*200.82)=5.730=50 43’46.59’’.
c1=2Rsinδ1=2*150*sin5.730 =29.95m.
Pour a=20.82mon a:
δ’= 20.82(90-2*6.646)/(2*200.82)=3.9760=30 58’34.85’’.
c=2Rsinδ’=2*150*sin3.9760 =20.80m.
Cercle
Points caractéristiques Arc (m) Arc cumulé (m) Corde(m) Angle de déviation
12 30.00 30.00 29.95 50 43’46.59’’
13 30.00 60.00 29.95 110 27’36.00’’
14 30.00 90.00 29.95 17011’24.00’’
15 30.00 120.00 29.95 22055’12.00’’
16 30.00 150.00 29.95 28039’0.00’’
17 30.00 180.00 29.95 34022’48.00’’
18 20.82 200.82 20.80 38021’21.60’’
Tableau indiquant les éléments d’implantation de l’arc de cercle de la courbe de
raccordement progressif du trèfle
Les points de la spirale de sortie sont calculés à partir des données de la spirale d’entrée sauf
que dans un autre sens.
Spirale de sortie
Angle de déviation
Points caractéristiques Arc(m) Angle de déviation
cumulée
19 ST 0 0 0
0 0
20 3.5 0.022=0 01’19.2 ’’ 0 01’19.2 ’’
21 3.5 0
0.022=0 01’19.2 ’’ 0002’38.4 ’’
22 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0003’57.6’’
23 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0005’16.8 ’’
24 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0006’36.0’’
25 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0007’55.2 ’’
26 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0009’14.4 ’’
27 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0010’33.6 ’’
28 3.5 0.022=0001’19.2 ’’ 0011’52.8 ’’
29 3.3 0.020=0001’12.0’’ 0013’04.8’’
Tableau indiquant les éléments d’implantation de la spirale de sortie de la courbe
de raccordement progressif du trèfle
V.1.2.1.5-Voie de décélération :
Une courbe circulaire de rayon 2000m sur une longueur de 44m en rampe et de 77m en pente
annonce les trèfles de sortie.
Donc on peut calculer la longueur de ces arcs.
Calcul des angles au centre correspondants :
On a lh=R sin θ=> θ=arc sin (lh/R). D’où: θrampe= arc sin (44/2000)=1.260=1015’38.19’’.
θpente= arc sin (77/2000)=2.210=2012’23.2’’.
La longueur de ces arcs sont données par la formule suivante : Lc=πRΔ/180. Et on trouve :
Lrampe =π*2000*1.26/180=43.98m.
Lpente =π*2000*2.21/180=77.14m.
Les cordes principales : c=2Rsin (Δ/2)
crampe=2*2000* sin (1.26/2)=43.98m.
cpente =2*2000* sin (2.21/2)=77.14m.
Eléments d’implantation :
Rampe :
Angles de déviation et des cordes :
δ1=a1Δ1/(2LC1)=13.98*1.26/(2*43.98)=0.200=00 12’0.9’’.
c1=2Rsinδ1=2*2000*sin0.20 =13.98m.
Pour a2=30 on a:
δ2’= 30*1.26/(2*43.98)=0.430=00 25’47.07’’.
c2=2Rsinδ2’=2*2000*sin0.430=30.00m.
V.1.2.3– La surlargeur
Les largeurs de voie sont de 3.5m pour les voies principales et de 4.75m pour les bretelles et
les trèfles. Cette surlargeur offrira la possibilité à un usager de ne pas gêner la circulation en
cas de panne sur cette artère. Par ailleurs un dégagement variant de 1.25m à 0m sur 40m de
longueur est recommandé dans les Normes Canadiennes de conception des routes au droit des
sorties des échangeurs.
V.1.2.4 – Le dévers
Le dévers ou pente transversale permet de favoriser l’écoulement des eaux de surface, et dans
les rayons de courbure faible il contribue à l’équilibre dynamique des véhicules. Plafonné à
4%dans le libellé du texte de projet.
En s’assurant de l’équilibre dynamique, on peut calculer le dévers à partir de la formule
suivante :
V2
p f T . Le tableau suivant permet alors de calculé les différentes valeurs de dévers.
gR
V [km/h] R[m] fT P calculé P retenu
60 150 0.16 0.03 0.03
60 2000 0.16 -0.15 0.0
40 60 0.17 0.04 0.04
La répartition des dévers n’est pas nécessaire dans les courbes circulaires de rayons de 2 000
mètres.
Afin d’introduire progressivement le dévers requis pour une courbe circulaire de rayon donné,
il est nécessaire qu’y ait une transition entre l’alignement et la courbe circulaire. Si la spirale
fait partie du raccordement des alignements, par voie de conséquence, la longueur de transition
lt est, en fait la longueur la longueur de la spirale. De plus la longueur d doit être prévue sur
l’alignement pour ramener la piste extérieure dans un plan horizontal avant l’introduction
progressive du dévers.
Le relèvement de la bordure extérieure doit se faire sur une pente maximale de 1/400. Retenons
la pente maximale pour faire ce relèvement. Ainsi, calculons la distance d pour réaliser ce
relèvement.
h/d=1/400.
Or la pente transversale au début est 2%, et la largeur de voie est de 3.5 mètres, on peut trouver
h:
h/3.5=0.02 =>h=3.5*0.02=0.07m.
D’où d=400*h=400*0.07=28 mètres.
Si le raccordement est fait uniquement par une courbe circulaire, le dévers doit nécessairement
débuter sur l’alignement pour atteindre sa plénitude sur l’arc de cercle.
V.2.1 – Définition
Le profil en long est un graphe sur lequel sont reportés tous les points du terrain naturel et de
l’axe du projet en abscisse le chainage et en ordonnée les différentes élévations. Le graphe
s’oriente de la gauche vers la droite. Les distances et les altitudes sont données en mètres.
On reporte sur le profil en long les points caractéristiques suivants :
des points hauts,
des points bas,
des points de changement de pente,
des points divers du tracé, choisis et interpolés de façon à obtenir une représentation
régulière du terrain.
Les échelles utilisées pour le profil en long sont, pour les longueurs, le 1/ 2500, quant à
l’échelle pour les élévations (axe vertical), elle est présentée avec une exagération de 10, soit le
1/250. De cette façon le graphe est plus clair.
Les indications portées sur le profil en long sont les suivantes :
horizontale de référence : appelée plan de comparaison (altitudes en chiffres ronds),
le chainage : distance de chaque point depuis l’origine,
altitudes : à gauche l’altitude du terrain naturel et droite celle de la ligne rouge de notre
projet.
déclivités du projet : en pourcentage, et calculée jusqu’à la deuxième décimale, ainsi
que les indications des raccordements des courbes verticales concaves et convexes.
1. Les élévations du début et de la fin des axes principaux coïncident avec celles de la
route existante ;
2. a chaque carrefour, l’altitude du projet rencontre celle des rues transversales ;
3. on doit respecter les déclivités maximales ;
4. on doit respecter des déclivités minimales pour faciliter l’écoulement des eaux.
Début sur Fin sur Cote du Cote de la Sens du tracé Pente max
Catalpa Fragneau- début fin %
ville
PK 0+000.00 PK 0+220.00 803.04 811.93 Vers 6.70
Fragneau-
Ville
Les trèfles
1) Delmas 83 – Fragneau -Ville PK 0+000 à PK 0+318.68
Début sur Fin sur Cote du Cote de la Sens du tracé Pente max
Delmas 83 Fragneau- début fin %
ville
PK 0+060.00 PK 0+265.58 822.98 810.18 Vers 5.96
Fragneau-
Ville
Les bretelles
1) Faustin 1er – Fragneau -Ville PK 0+000 à PK 0+107.93
Début sur Fin sur Cote du Cote de la Sens du tracé Pente max
er
Faustin 1 Fragneau- début fin %
ville
PK 0+180.00 PK 0+010.00 814.00 816.67 Vers 3.26
Fragneau-
Ville
et les conditions climatiques qui prévalent. Elle dépend de la vitesse initiale du véhicule, de la
perception et du temps de réaction du conducteur, et du coefficient de frottement entre les
pneus et le revêtement dans les conditions qui prévalent.
Les Normes canadiennes présentent des tableaux donnant les distances minimales ou
souhaitables de visibilité d’arrêt (S) que l’on peut utiliser dans les études de tracé en fonction
de ces facteurs. En supposant que la vitesse initiale du conducteur est égale à la vitesse de base
du tracé, on a pris pour référence une distance minimale de 40 m (valeur trouvée par
interpolation).
Dans ces tableaux la courbure verticale est fixée pour une hauteur d’œil du conducteur H=1.05
m au-dessus du sol. Les valeurs minimales proviennent des distances minimales de visibilité
d’arrêt et d’une hauteur d’obstacle de 0.38 m, qui est la hauteur du feu arrière d’un véhicule
immobilisé. On prendra une hauteur d’obstacle de 0.15 m lorsqu’on utilise les distances dites
souhaitables de ces mêmes tableaux.
Propriétés de la parabole
Si on choisit un système de coordonnées rectangulaires XZ, avec l’axe des X pris
horizontalement (en conformité avec le chaînage), la propriété recherchée de la courbe
verticale se traduit par l’expression mathématique suivante.
d 2Z
K
2
dX
La pente en un point quelconque de la parabole est : m=Z’= 2aX
Longueur de la courbe
Soit la courbe verticale CV1 reliant les alignements droits du trèfle reliant Faustin 1er
Fragneau- Ville
Cette courbe verticale CV1 est une courbe parabolique convexe reliant deux alignements droits
dont les pentes sont respectivement de 3.26 % et de 1.57 %. Le chaînage du point
d’intersection des deux alignements est 0 + 055. La vitesse de projet utilisée dans cette courbe
est prise égale à la vitesse de base, soit 50 km/h. Les altitudes des points de cette courbe ont été
déterminées en supposant qu’il s’agit d’une parabole symétrique d’axe vertical. La distance de
visibilité d’arrêt (S) a été prise en compte dans les calculs, elle vaut 65 m et permet de calculer
les autres éléments de la parabole. Les formules et le schéma qui suivent explicitent et
illustrent les résultats de ces calculs.
A:
A= n- m
Avec :
H : la hauteur des phares des véhicules = 1.05 m
h : hauteur de l’obstacle sur la chaussée = 0.15 m
m : pente du premier alignement droit = 3.26%
n : pente du second alignement droit = 1.57%
On trouve : A = 1.69 % en valeur absolue
La courbe CV1 est une courbe verticale symétrique convexe avec visibilité de freinage :
AS 2
La longueur minimum de la courbe, en m, se calcule par : L = 2
2 H 2h
On trouve : L= 17.75m.
S>L
On note :
PICV- point d’intersection des alignements droits
TECV- point d’entrée tangente courbe verticale
TSCV- point de sortie courbe verticale tangente
d- dénivelée à la courbe
2% 2%
3.50 3.50
2%
4 . 75
Les profils en travers permettent de calculer les surfaces de déblais et de remblais servant au
calcul des cubatures.
VI.2 – Introduction
L’aménagement doit tout en permettant la fluidité de la circulation doit répondre à certaines
règles de conception géométrique. Les trèfles et les bretelles sont soumis à des règles
particulières. Les intersections Faustin 1er – Dalia et Fragneau-Ville – Caltapa seront également
aménagées.
aménagés près de l’ilot permettant aux piétons de traverser la rue Dalia au droit de
l’intersection.
VI.2.1 – Généralités
Les contraintes rencontrées par l’ingénieur en conception routière dépendent généralement du
comportement des usagers de la route et de la zone à traverser. Habituellement, le trafic généré par
l’implantation d’un nouveau projet est en partie repris par les directions naturellement imposées par les
voies de circulations. Dans le cas d’un projet englobant une quantité assez significative de sens de
circulation, il importe d’insérer un outil de communication destiné aux usagers. La solution proposée
implique l’intégration de signalisations dans l’emprise du projet afin d’assurer une utilisation optimale
dans les différentes tronçons.
Dans ce cas, seuls les usagers concernés par la sortie sont intéressés par la signalisation.
Ainsi, un premier panneau de pré signalisation avertit l’usager de la proximité de la sortie en lui
indiquant la distance à laquelle elle se trouve et les mentions qu’elle dessert ; cela permet à celui-ci de
commencer à gagner la voie de droite.
Les distances d’implantation sont calculées de manière à permettre la manœuvre dans des conditions de
sécurité optimales. Un deuxième panneau, dit de position avancée de, placé au point de sortie au plus
tôt, indique à l’usager l’endroit où il doit quitter la voie principale. Ce point d’implantation est impératif
car il permet, notamment dans des conditions climatiques difficiles (pluie, brouillard, neige …), d’aider
l’usager à effectuer sa manœuvre de sortie au bon moment.
VII.1.1 – Introduction
Lors de cette campagne de reconnaissance, des échantillons remaniés de sol ont été prélevés
par la réalisation des essais en laboratoire des échantillons de sol pris sur le terrain. En effet des
puits manuels de 1.50mètres et de 3.0mètres de profondeur ont été creusés à la pioche aux
endroits indiqués sur le schéma suivant. Tous les échantillons recueillis ont été identifiés par un
examen visuel et acheminés en laboratoire.
La description de ces essais se fait dans les lignes suivantes et les résultats seront présentés en
annexe et en un tableau plus loin.
Coordonnées des puits manuels fondations :
P1 72°17’14.7’’ 18°32’27.7’’
P2 72°17’16.4’’ 18°32’28.5’’
P3 72°17’14.1’’ 18°32’24.8’’
P4 72°17’16.8’’ 18°32’26.0’’
Puits de 1.50m de profondeur
P4 72°17’18.2’’ 18°32’33.5’’
P5 72°17’12.1’’ 18°32’32.3’’
72°17’13.6’’
P6 18°32’23.7’’
Les dimensions de ces mailles et le nombre de tamis sont choisis en fonction de la nature de
l'échantillon et de la précision attendue, la série de tamis suivante en (mm):
0.08, 0.163, 0.4, 0.63, 1.25, 2.5, 6.3, 8, 16, 20,25, 40,63, 80, 100, 125 a été utilisée au
laboratoire.
RÉSULTATS
• Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille : soit R1 la masse de ce refus.
• Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir les masses des
différents refus cumulés.
• Les masses des différents refus cumulés Ri sont rapportées à la masse totale de l'échantillon
m1.
• Les pourcentages de refus cumulés ainsi obtenus, sont inscrits sur la feuille d'essai. Le
pourcentage des tamisats cumulés sera déduit.
On appelle :
• REFUS sur un tamis : la quantité de matériau qui est retenue sur le tamis.
• TAMISAT (ou passant) : la quantité de matériau qui passe à travers le tamis.
Le mortier est placé dans une coupelle et est séparé en 2 parties par une rainure. Des coups
secs sont imprimés à la coupelle avec un appareillage spécial. Par définition, la limite de
liquidité est la teneur en eau pour laquelle les deux lèvres de la saignée se rejoignent sur
une longueur supérieure à 1 cm pour un nombre de coups donnés à la coupelle égale à 25.
- La limite de Plasticité WP
C'est la teneur en eau au-dessous de laquelle il n'est plus possible de confectionner des
boudins de sol de 3 mm de Ø sans qu'ils se rompent ou s'émiettent.
- L’indice de plasticité IP
Il donne l'étendue du domaine plastique
IP = WL - Wp.
La plasticité d'un sol (c'est-à-dire sa faculté de devenir très déformable en absorbant de
l'eau) est appréciée par le couple (WL, IP) qui dépendent de la nature des minéraux
argileux contenus dans le sol et de leur quantité. C'est ainsi que Casagrande a défini un
diagramme dit : Abaque de plasticité de Casagrande qui permet de classer les sols fins.
Les résultats obtenus au labo pour les poids spécifiques des grains sont annexés au document.
L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à différentes teneurs
en eau. On définit ainsi plusieurs points (W, γd) que l’on porte sur un graphique orthogonal
dont l’abscisse est la teneur en eau et l’ordonnée, la densité s. La courbe ainsi obtenue est
appelée diagramme Proctor, elle présente un maximum dont l’abscisse fournit la teneur en eau
optimale recherchée, dénommée optimum Proctor.
L’indice portant californien, généralement dénommé indice CBR (Californian Bearing Ratio),
est un nombre sans dimension exprimant en pourcentage le rapport entre les pressions produi-
sant un enfoncement donné dans le matériau à étudier d' une part (avec ou sans
immersion au préalable) et dans un matériau type d’autre part. Il caractérise implicitement la
tenue au poinçonnement d’un sol.
Le matériau à étudier est placé dans un moule dans un état donné de densité et de teneur en
eau. Il est ensuite poinçonné par un piston de 19,3 cm2 de section, enfoncé à la vitesse cons-
tante de 1,27mm/min. L’indice de portance ou CBR exprime en % le rapport entre les
pressions produisant dans le même temps un enfoncement donné dans le sol étudié d’une
part et dans un matériau type d’autre part. Par définition, cet indice est pris égal à la plus
grande des deux valeurs suivantes :
La capacité de portance du sol est d’autant meilleure que l’indice CBR est plus élevé.
On distingue 2 types d’essais CBR en fonction des buts fixés :
L’essai C.B.R. immédiat : Mesure de la résistance au poinçonnement d’un sol compacté
à sa teneur en eau naturelle. Il caractérise l’aptitude du sol à permettre la circulation en
phase de chantier. Dans les régions peu humides, le C.B.R. immédiat sert directement
de référence (pas de variation hydrique).
L’essai C.B.R. après immersion : Mesure de la résistance au poinçonnement d’un
sol compacté à différentes teneurs en eau puis immergé durant plusieurs jours (4 en
générale). Il caractérise l’évolution de la portance d’un sol compacté à différentes
teneur en eau et/ou soumis à des variations de régime hydrique.
Dans le cadre de cette étude, l’essai CBR après immersion a été réalisé.
Les résultats obtenus lors de l’essai CBR sont résumés dans le tableau ci-dessous. Les
échantillons ont été groupés en deux (2) familles ou mélanges (M1 et M2) afin de réaliser les
essais de portance.
Tous les résultats détaillés de ces essais sont annexés au présent document.
Quatre essais de pénétration dynamique dénommés PDi (i allant de 1 à 4) ont été réalisés dans
l’aire du projet. Les coordonnées GPS de ces différents points sont présentées dans le tableau
suivant.
Les diagrammes des différents essais sont présentés en annexe à ce document. Les tableaux
suivants résument les différents résultats.
RESISTANCE DYNAMIQUE CONTRAINTE
NUMERO PROFONDEUR DE RUPTURE EN POINTE ADMISSIBLE QADM
ESSAI EN METRE RD EN MPA EN MPA
Max Moyenne min Max moyenne min
PD1 0.00 à 0.40 50.00 35.30 20.60 2.50 1.77 1.03
VII.2.1 – Généralités
La chaussée est définie comme étant la partie d’une route aménagée pour la circulation des
véhicules. Elle doit pouvoir procurer confort et sécurité aux usagers de la route. Ses différentes
couches doivent être dimensionnées de manière à ce qu’elles ne subissent aucune déformation
préjudiciable à la structure de la chaussée sous l’effet des contraintes induites par le trafic. En
utilisant les résultats de l’étude de trafic et ceux de l’étude géotechnique, nous avons pu
dimensionner le corps de chaussée.
Certaines considérations nous ont portés à choisir une chaussée souple. En dépit du fait que la
chaussée rigide soit stable et plus résistant à l’action de l’eau et à l’agressivité des pneus ; la
chaussée souple a l’avantage d’être plus économique et résiste mieux aux contraintes
engendrées par le trafic, lorsqu’elle est bien dimensionnée et bien entretenue.
La chaussée sera constituée de plusieurs couches d’épaisseur et de caractéristiques différentes.
En partant de la surface libre de la route et en allant progressivement en profondeur, on
rencontre dans l’ordre suivant :
- Le revêtement appelé couche de roulement ou couche d’usure ayant pour fonction essentielle
de permettre la circulation permanente des véhicules dans des conditions satisfaisantes de
sécurité et de confort et d’assurer par son étanchéité la protection des corps de chaussée
(couche de base et de fondation). Elle devra présenter un uni longitudinal et transversal et une
rugosité favorisant l’adhérence des pneus et l’évacuation rapide des eaux.
- La couche de base subissant des contraintes d’autant plus intenses que la couche supérieure
est mince.
- La couche de fondation qui contribue à réduire les contraintes sur le sol de plate-forme et
assure la transition entre celui-ci et les couches supérieures.
- Le sol de plate-forme ou couche de forme.
En vue de la détermination de l’épaisseur à donner aux différentes couches, deux paramètres
ont été retenus. Ce sont :
- La classe de sol Si du sol de plate-forme obtenue en utilisant les résultats de l’étude
géotechnique.
- La classe de trafic Tj obtenue en exploitant les résultats de l’enquête de trafic (comptage
manuel de véhicules).
Donc les différents tronçons seront dimensionnés en fonction du couple (Si, Tj). Les classes de
trafic peuvent être exprimées en nombre cumulé de passages d’un essieu équivalent de 13
tonnes comme indiqué dans le tableau suivant.
Classes de trafic Nombre d’essieux équivalents de 13 tonnes
T1 trafic˂5x105
T2 5x105<trafic<1.5x106
T3 1.5x106<trafic<4x106
T4 4x106<trafic<107
T5 107<trafic<2x107
Le tableau suivant présente les trafics sur les différents tronçons à l’extérieur de l’échangeur.
Tronçon Nombre d’essieux équivalents de 13 tonnes
Fragneau-Ville 2.01x106
Delmas 83 1.29x106
Faustin 1er 8.85x106
Delmas 75 8.38x106
Le trafic (le plus élevé étant de 8.85x106) est de classe T4 et le sol est de classe S4.
La structure de chaussée sera vérifiée en comparant les contraintes dans les différentes couches
constituant la structure aux contraintes admissibles des différents matériaux constituant celle-
ci. Les contraintes de traction dans les couches de béton bitumineux et de grave bitume et les
contraintes de compression dans la plateforme seront vérifiées afin d’éviter la rupture des
couches de béton bitumineux et de la couche de grave bitume par traction et le poinçonnement
du sol de plateforme.
Les matériaux devant constituer ces différentes couches doivent présenter certaines
caractéristiques afin d’assurer le bon fonctionnement de la chaussée pendant toute sa durée
d’existence.
a) Couche de roulement
Le béton bitumineux doit présenter un module de richesse minimal de 3.5 et les matériaux
granulaires doivent avoir un indice de concassage supérieur à 60%. Le diamètre maximal
des grains ne devra pas dépasser 12 mm
Le liant sera un bitume dur de classe 60/70.
b) Couche de base
Elle devra être constituée d’une grave bitume de forte compacitéet degranularité 0/20. La
teneur en bitume de ce matériau devra être de 4 à 5 % ±0.3 %.Le bitume utilisé sera un
bitume dur de classe 60/70
Elle doit permettre d’atteindre 92% de la densité relative optimale. Le mélange
granulairedoit posséder les caractéristiques suivantes :
Teneur en fines (passant à 0.08 mm) inférieure à 10% ; équivalent de
Sable(ES>40) ;duretéLos Angeles (LA≤35) ; résistance à l’attrition due à l’usure (MDE ≤
20).
c) Couche de fondation
Les matériaux constitutifs de cette couche doivent avoir un CBR 35 pour une densité
sèche correspondant à 95% de l’OPM. Pour éviter toute ségrégation de cette couche la
dimension maximale des éléments n’excèdera pas 40 mm. L’indice de plasticité doit être
inférieur à 12, le Los Angeles inférieur à 50 et le Micro-Deval inférieur à 30.
VIII.1 – Généralités
De part les incidences que l’eau peut avoir sur tout projet routier la maîtrise de cette dernière
est importante. La maîtrisée est de connaitre d’abord son débit concevoir ensuite un réseau
pouvant évacuer cette quantité d’eau dans un temps raisonnable sans que la chaussée ne soit
envahie par l`eau, car cette dernière est l`ennemie farouche des routes. Ces eaux sont de
natures diverses, mais seules eaux pluviales seront prises en compte dans la conception du
système de drainage dudit projet.
VIII.3.1.1-Méthode de calcul
L’évaluation des écoulements de surface peut être faite par plusieurs méthodes. Certaines
utilisent les caractéristiques du bassin on peut citer les formules de Myer, de Francou-Rodier,
exponentielle ; d’autres font intervenir les précipitations on distingue les formules de Iskowski,
de Possenti, et de Turazza et le dernier groupe utilisant la notion de période de retour de la
crue. De ce groupe on identifie la formule de Fuller et de ces dérivées et la méthode
rationnelle. Pour l’évaluation des écoulements de surface on retient la dernière méthode.
Néanmoins cette méthode à ces limites :
- Elle donne le débit maximum, à l’exclusion de l’hydrogramme ;
- Le coefficient de ruissellement est supposé constant dans le temps et dans l’espace ;
- La relation entre pluies et débits est supposé linéaire ;
- La pluie est admise homogène sur le bassin et constante dans le temps ;
- Elle est applicable aux bassins versants de surface inférieure ou égale à quelques km2.
Bases de la méthode : Cette méthode se base sur la formule suivante, dite rationnelle en raison
de la comptabilité des unités des variables impliquées.
Qp=CIA.
L’intensité d’une averse de durée t est définie comme le rapport de la hauteur de pluie observée
à la durée t de l’averse. Il faut rappeler qu’une averse est définie comme un épisode pluvieux
continu.
Sachant que le projet est dans la capitale, nous allons utiliser les courbes IDF de la ville de
Port-au-Prince à défaut de données pluviométriques plus précis.
3
L.S
Formule de Passini : t c 64.8
I
Avec : tc : temps de concentration en minutes
S : surface du bassin versant en km2.
I : pente moyenne du bassin exprimée en %.
L : longueur du cours d’eau en principal en km.
L0.77
Formule de Kirpich : t c 13 *105
I 0.385
Avec : tc : temps de concentration en heures
I : pente moyenne du bassin exprimée en %.
L : longueur totale du bassin versant mesurée le long du thalweg jusqu’à la crête, en
pieds.
h hmin
La pente moyenne I du bassin versant est : i max .
S
Les données :
Surface du bassin versant : 2.2 km2=23 668 480 pieds carrés.
Longueur du cours d’eau principal : 2.26 km=7 414.698 pieds.
Longueur totale du bassin versant : 2.7 km=8 858.268pieds.
hmax : 1060 pieds=323.09m.
hmin : 509 pieds=155.14m.
323.09 155.14
i 0.1133.
2.2 *106
3
2.26 2.2
Formule de Passini : t c 64.8 32.87mn.
11.32
0.77
5 8858.268
Formule de Kirpich : t c 13 *10 0.329h 19.75mn.
0.11330.385
La valeur du temps de centration calculé par la formule de Kirpich est celle retenue.
Pour un temps de retour de 15 ans on a I égale à 440 l/s/ha.
Par ailleurs pour le drainage des eaux de la route un temps de concentration de 15 minutes est
retenu pour la détermination de l’intensité moyenne des averses. Ainsi nous retenons I égale à
480l/s/ha.
Les limites du bassin sont déterminées à partir de la carte topographique de la zone du projet.
La surface du bassin versant est déterminée par planimétrage du bassin versant topographique
sur une carte topographique d’échelle 1/25 000.
Pour la ligne de Delmas 75 la surface de ce petit bassin est 0.25 km2, le temps de concentration
pour ce petit bassin est pris égal à 15 minutes. Ainsi le débit de calcul est :
Qp=0.9*480*0.25*100=10 800 l/s=10.80 m3/s.
Pour la ligne de Fragneau-Ville : A=0.08 km2.
Qp=0.9*480*0.08*100=3 456 l/s=3.456 m3/s.
VIII.3.2.1- Caniveaux
Nous distinguons trois types de caniveaux dans le projet. Le premier type, situé sur les
alignements droits des voies principales, reçoit les eaux de la surface d’une demi-chaussée et
du trottoir. Le second se trouve sur les tronçons en arcs de cercle et reçoit l’eau de toute la
largeur de la chaussée. Le dernier type est situé dans les trèfles et les bretelles et se distingue
du second type uniquement par sa section de chaussée qui est plus grande.
P b2 h2 b h
b*h
S 0.20h
2
S
R
P
Par itération, et pour Q= 0.0054 m3/s, on trouve h = 5.63x10-5 m. Ceci s’explique par le faible
débit. Une section réglementaire sera retenue bien que les caniveaux seront surdimensionnés.
Ces derniers auront une largeur de 0.50 m suivant une pente de 0.1m/m. La distance verticale
du point le plus bas à la surface du trottoir sera de 0.15 m.
0.10 m
0.15 m
0.25 m
0.15 m
0.50 m
Types de buses
On distingue deux catégories de buses : les buses principales et les buses secondaires.
Buses secondaires
Les buses secondaires sont placées transversalement sous la chaussée de manière à
recevoir les effluents à partir des gueules de loup par l’intermédiaire des puisards et les
déverser dans des collecteurs appelés aussi buses principales. Elles sont calculées pour les
débits fournis par les tranches de caniveaux.
Les mêmes dimensions seront adoptées pour tout le tracé puisqu’on a considéré le plus grand
débit recueilli aux caniveaux pour mener les calculs.
Buses principales
Des files de buses collecteront les eaux les eaux venant des buses secondaires. Ces buses
auront les mêmes diamètres que les buses secondaires et seront placées suivant l’axe des
routes. Compte tenu que le projet consiste à traiter uniquement le carrefour, certaines
hypothèses sur le reste du tracé sont à poser. On suppose que les eaux des axes Fragneau-Ville
et Delmas 83 sont drainées vers le thalweg principal du bassin versant avant l’intersection
compte tenu de la forte variation de pente à cet endroit. Une file de buse transportera l’eau
venant de la route de Delmas 75. Le débit apporté par ce tronçon du bassin versant est estimé à
10.80m3/s=381.11 ft3/s.
Afin d’éviter tout risque d’écrasement des égouts sous la chaussée, sous l’effet des charges
roulantes, on estime nécessaire de disposer une couche minimale de remblai de 80 cm au
dessus de la file de buses.
Choix des dimensions
Pente maximale du terrain naturel sur ce tronçon: 6 % vers Rue Faustin 1er
On se contentera de dimensionner la file de buses dans l’aire du projet. Le calcul sur toute la
longueur du tronçon de route ne sera pas effectué. Pour un débit de 381.11 ft3/s et une vitesse
maximale de 10ft/s, l’abaque de Maning fournit un diamètre de 84 pouces et une pente de
0.0006. Le diamètre de 120 pouces est pris. Afin de respecter la pente, le tronçon de buse sera
en gradin par rapport au reste de la file. Un puisard connectera les deux tronçons de buses. La
faible vitesse dans ce tronçon permettra d’évacuer l’eau vers l’exutoire avec une vitesse
acceptable, évitant ainsi l’affouillement.
VIII.3.2.4- Pont
L’état actuel du dalot au PK … de la route existante nous pousse à concevoir un pont au droit de
cette section.
D’abord calculons le niveau des plus hautes eaux, c’est-à-dire pour la hauteur de crue. Pour avoir
2/3 I1/ 2
le niveau des plus hautes eaux nous appliquons la formule de Manning-Strickler Q= SR
n
Avec : S : section mouillée du canal
R : Rayon hydraulique
I : pente du fond du canal, 2.2% en amont et 1.9% en aval.
n : coefficient de rugosité de Manning qui vaut 0.033.
Nous optons pour un canal de section rectangulaire dont la largeur est de 40m, nous ordonnerons
de faire un gabionnage afin d’avoir une section de canal constant durant la vie de l’ouvrage. La
pente de ce canal sera égale à la moitié des pentes observées sur le terrain soit 2.05%.
Pour S=bo×h et R=
S
on a : Q =
bo h 5 / 3
I1/ 2
(bo 2h) (bo 2h)
2
3 n
Si on prend un tirant d’air d’un mètre, la hauteur totale du pont sera de 3.20 m, en prenant 50 cm
comme hauteur des poutres secondaires.
Chapitre IX – Ouvrages d’art
IX.1- Généralités
Les ouvrages d’art permettent de traverser un obstacle naturel ou artificiel. Ainsi plusieurs
ouvrages d’art sont prévus dans l’élaboration de ce projet. Le calcul de la capacité de ces
derniers est abordé dans le chapitre précédent. Dans ce chapitre les calculs de structure seront
abordés.
IX.3.1-GEOMETRIE
Appuis d’extrémité, elles assurent le soutènement du remblai d’accès à l’ouvrage. Elles
comportent quatre parties :
Une fondation semelle.
Un mur de front, sur lequel s’appui le tablier et qui assure la stabilité du remblai d’accès, il
est considéré comme encastré à la fondation.
Un mur de tête ou mur en aile, qui assure le soutènement des remblais latéralement.
Une partie supérieure garde grève sur laquelle s’appuie le tablier.
En tenant compte de la hauteur libre nécessaire pour le passage d’un véhicule, d’un
encastrement de 2m, la culée aura une hauteur totale H= 7m.
Pré-dimensionnements :
Semelle :
Épaisseur : 0.30m.
Mur de front :
Epaisseur : 0.30m
Hauteur : 7.0m.
Le mur en aile à sa propre fondation.
Caractéristiques du remblai :
Poids volumique : g=20 kN/m3.
Angle de frottement interne : f=300.
Cohésion : c=0.
a) poussée du remblai
h k h2
Appliquée à par rapport à la base: Q1 =
3 2
k=tang2 pour φ=30o
4 2
k=tan2 (45-15)=0.333
h=7 m : hauteur du remblai par rapport à la base de la fondation
0.333* 20 * 6.6 2
Il vient que : Q1 = 145.05kN.
2
h
Ordonnée du point d’application par rapport au point A : y1 2.22m.
3
Le point A est l’arête le plus bas de la semelle.
b) poussée de la dalle de transition au-dessus du remblai
QSR= k* w *h1*h=0.333*25*0.4*7=23.31kN.
Ordonnée du point d’application par rapport au point A : y2=3.50m.
c) poussée de la surcharge due aux véhicules
La surcharge due au véhicule est transformée en une hauteur équivalente de terre h1. Le
règlement AASTHO recommande une valeur de h1 au moins égal à 2ft=60cm (art.3.20.3) et
donnée par la formule : QSV= k* γ *h1*h=0.333*20*0.6*7=27.97kN.
h
Ordonnée du point d’application par rapport au point A : y2= =3.5m.
2
d) réactions d’appuis des poutres principales :
Le calcul des poutres ne sera pas fait complètement mais pour le calcul des réactions
d’appui son dimensionnement sera abordé ici.
Les poutres longitudinales sont les principaux éléments assurant la transmission des charges du
tablier et des trottoirs vers l’infrastructure. Elles seront dimensionnées en fonction de leur
L
portée. Nous retenons : h min = et 0.25d < bw < 0.6d avec d = 0.9h.
20
H étant la hauteur de la poutre, d sa hauteur utile et bw sa largeur.
La portée étant de 20m, nous fixons h à 1.40 m et bw = 0.70 m.
Nous considérons les charges permanentes, les surcharges de voie et de camion.
Puisque une partie de la table de compression reprend une partie du moment fléchissant nous
pouvons considérer nos poutres comme des poutres en T. Ceci dit, la largeur de la table de
compression b que nous prendrons en considération, sera limitée par les expressions suivantes :
Section en T section en L
bt < bw+16t bl < bw+6t
bt < bw+ln bl < bw+ln/2
bt < bw+L/4 bl < bw+L/12
Avec
bw : largeur de l’âme de la poutre: 0.7m.
L : portée de la poutre : 20m.
ln : portée entre nus des poutres, soit 1.63m.
t : épaisseur du tablier : 0.20m.
Ainsi, bt < min (3.90m ; 2.33m ; 5.70m) et bl < min (1.90m ; 1.50m ; 2.36m)
Prenons bt = 2.00 m bl = 1.35
1.35 2.00
1.40
0.70 0.70
PRINCIPE DE CALCUL
Quatre poutres longitudinales dont deux internes et deux de rives retiennent le tablier et les trottoirs.
Nous allons les étudier séparément sous l’action des différents types de chargement.
Charges permanentes
Poutres intérieures
Largeur (m) Épaisseur (m) Poids volumique (KN/m3) Poids (kN/m)
Revêtement 2.30 0.1 22.5 5.18
Tablier 1.63 0.2 25.0 8.15
Âme poutre 0.7 1.40 25.0 24.5
Entretoise 0.40 1.0 25.0 6.75
Total 44.58 kN/m
Moment (wl2 /8) 2229 kN.m Réaction d’appui (wl/2) 445.8 kN
Poids propre trottoir : 25*(1.70*0.25+1.35*0.20/2)=14 kN.m
Poutres de rive
P1 P2 P3
Les positions par rapport au premier appui sont : 16.48ft (5.02m) pour P1 ,30.48ft (9.29m)
pour P2 , 35.14ft (10.71m) pour R et 44.48ft(13.56) pour P 3.
La section de calcul est à 9.29m de l’appui soit la position de l’essieu intérieure.
Moment maximum
Réaction d’appui
R1*20- P1 *14.98- P2*10.71- 6.45* P3=0
D’où R1=93kN et R2=107.25kN
Calcul de l’impact
I=50/ (L+125) 0.3, I=50/(65.62+125)=0.26
En considérant on a
Pour une poutre intérieure :Ml+I = 862.31 kN.m
Pour une poutre extérieure :Ml+I = 645.93 kN.m
La réaction appui maximale est obtenue lorsque l’un des trois essieux de plus grande charge
est appliqué sur l’appui.
P3 P2 P1
R1*20- FDM P3*20 -FDE (P2 *15.73- P1*11.46 )=0 d’où R1=184.89kN
Surcharges routières
Nous allons considérer
a)surcharge uniforme WL = 0.016Ws25 = 800lb/pi=11.69 KN/m
b) une surcharge ponctuelle placée à la section de calcul (section définie en
Considérant le théorème de Barré)
Surcharge ponctuelle pour le moment PM = 0.45Ws25 =22500 lb=100.23 KN
Considérant que la section de calcul se trouve à 9.29m soit à 0.71m de l’axe de la poutre. En
posant a =0.71 on a les expressions suivantes.
R1=
w*l
PM
l 2
ML= M
P (l 2 ) l 2 w * l 2
*
2 2l 2l 2 8
Ml=1083.12kN.m et R1=194.42kN.( R1 est la réaction d’appui la plus grande )
POUTRES INTERIEURES
Moment en travée (kN.m) Réaction d’appui kN
Charges permanentes 2229 445.8
Surcharge de roues 862.31 164.55
Surcharge routière 963.98 173.04
Combinaison d’action 4769.775
POUTRES EXTERIEURES
Moment en travée (kN.m) Réaction d’appui kN
Charges permanentes 2929 585.8
Surcharge de roues 645.93 123.26
Surcharge routière 722.08 129.61
Abscisse du point d’application des ces réactions est par rapport au point A : x1= 1.80m.
Ps=w*hs*b=25*0.60*3.5=52.5kN
L’abscisse du point d’application par rapport au point A : x=1.75m
PRS= γ*Lr*hr=20*1.35*7.4=199.8 kN
L’abscisse du point d’application par rapport au point A : x=2.825m
La dalle de transition s’appui uniformément sur le remblai derrière le mur. Le poids de dalle
chargeant le remblai au dessus du mur est :
PDT=W*(lr *e)=25*1.35*0.4=13.5kN/m
L’abscisse du point d’application par rapport au point A : x=2.825m
g) charges sismiques
Étant donné qu’on est dans une zone sismique, la partie parasismique est d’importance capitale.
La force latérale à prendre en compte est EQM.
K=PoL/Vs_max=11.7*20/1=234.
W= RD+Pg+PF+PS=585.8+11.25+98+52.5=747.55kN.
747.55
T=2π 2π =3.59s.
9.81 234
Donc : Pe=3.485*747.55/20=130.26kN.
Appliquée à h/2=3.5.
Les sollicitations de calcul peuvent être calculées à partir de la combinaison suivante : 1.0
(D+B+SF+EQM), avec :
D : charge permanente ;
SF : poussée des terres ;
SF : pression d’eau ;
EQM: séisme.
Pour la combinaison de calcul calculons les sommes des forces verticales et des forces
horizontales et les moments qu’elles créent :
Somme des forces verticales : PV=1*(585.8+11.25+98+52.5+199.8+13.5)=960.85kN.
Somme des forces horizontales PH =1*(145.05+23.31+27.97+130.26)=324.79kN.
Somme des moments des forces verticales par rapport au point A Mv :
Mv=1*(585.8*1.8+11.25*2+98*1.75+52.5*1.75+199.8*2.825+13.5*2.825)=1942.8875kN.m.
Somme des moments des forces horizontales par rapport au point A Mh :
Mh = 1*(145.05*2.22+23.31*3.5+27.97*3.5+130.26*3.5)=957.40kN.m.
a) stabilité au renversement :
MV
Facteur de sécurité Fs : Fs= >2. Vérification :
M
M V 1942.8875
2.029 2 , la stabilité au renversement est assurée.
MH 957.401
3.5 3.5
960.85 0.272
σmin = 1 6 146.52KN / m .
2
3.5 3.5
Contrainte admissible du sol support :
La contrainte admissible du sol support nous réfère au chapitre VII et nous y tirons le tableau
ci-après :
Le sol support affiche une très bonne portance jusqu’à 60 cm de profondeur, c’est pourquoi
l’essai au pénétromètre dynamique n’a pas pu atteindre la profondeur souhaitée. Ainsi à 2
mètres de profondeur, profondeur d’ancrage de la fondation, la contrainte admissible est assez
grand. Nous pouvons de loin considérer une valeur de la contrainte admissible supérieure au
370 kN/m2 trouvée à 60cm.
Or la contrainte maximale sous la semelle est 402.54KN/m2. L’on convient qu’on peut avancer
avec les calculs.
IX.3.3-MUR DE FRONT
Pour la combinaison de calcul calculons les sommes des forces verticales et des forces
horizontales et les moments qu’elles créent :
Somme des forces verticales : PV=1*(585.8+11.25+98)=695.05kN.
Somme des forces horizontales PH =1*(145.05+23.31+27.97+130.26)=324.79kN.
Somme des moments des forces verticales par rapport au point A Mv :
Mv=1*(585.8*0.4+11.25*0.65+98*0.4)=280.83kN.m.
Somme des moments des forces horizontales par rapport au point A Mh :
Mh = 1*(145.05*1.62+23.31*2.9+27.97*2.3+130.26*2.9)=732.88kN.m.
1
Mnox Mnx Mny h
b
La section est en béton armé, on doit avoir une d’aciers égale au moins à 1% de la section
béton nécessaire.
e 1.313 d d d ' 0.9h 0.1h
Avec X 1.64 ; 0.9 ; 0 .8
h 0.8 h h h
Ag=0.8*1=0.800m2.
25 0.01 420
Pncalcule 0.8
3.96MN .
3 2 1.64 1.18 2 0.8 1.64 1
0.9
Donc avec le minimal on arrive à garantir l’équilibre.
Calcul de la section d’acier : As=0.01*0.8=0.008m2. Choix 10# 10 équivalent à 0.00819m2.
Donc 1#10 à 20cm.
AV
On prendra donc l’armature minimum : 0.000634m 2 / m
s
d
l’espacement est limité par S min ,0.6m min0.45,0.6 0.45m.
2
On prendra l’espacement v=0.40 m, soit Av=0.40 *0.000634=0.0002536m2=2.536cm2. Soit
un numéro 4 tous les 40cm.
Pour la combinaison de calcul calculons les sommes des forces verticales et des forces
horizontales et les moments qu’elles créent :
Somme des forces verticales : PV=960.85kN.
Somme des forces horizontales PH =324.79kN.
Somme des moments des forces verticales par rapport au point A Mv : Mv=1942.8875kN.m.
Somme des moments des forces horizontales par rapport au point A Mh :Mh = 957.40kN.m.
Armatures de flexion
Le moment résistant de la section est :
Mn =qt(1-0.59qt)*f’c*b*d2 avec qt =0.319 β=.319*.85=0.27115.
Avec d=0.9h=0.54m.
Mn=0.27115(1-0.59*0.27115)*30*3.5*0.542 =6.97MN.
MU 1.943
2.159MN M n . La section ne nécessite pas d’aciers en compression.
0.9
0.85
f 'c 1 1 2
Rm
avec Rm=
Mu
1.943
6.663
fy 0.85 f ' c bd 2
1 0.542
0.85
25 1 1 2 6.663 0.0156.
420 0.85 * 30
Calcul de ρmax =0.75ρb. Or ρb =(0.85f’cβ1)*(0.003ES)/(fy(0.003ES+ fy)=
=(0.85*30*0.85)*(0.003*200 000)/(420(0.003*200 000+ 420)=0.0304.D’où
ρmax =0.75*0.304=0.0227. Donc ρ< ρmax.
La section d’acier nécessaire est donc : 0.0156*1*0.54=0.00844 m2/m.
Choix 1#14 à 16 cm équivalent à 0.0087m2.
Où Vu=0.32479 MN/m
5 5
f 'C bW d 25 3.5 0.54 39.375MN .
6 6
5
VU f 'C bW d . Donc, on conserve les dimensions de la section.
6
VC
1
f 'C bW d 1 30 3.5 0.54 1.725MN .
6 6
V 0.32479 V
Vn U 0.382MN C 0.8625MN .
0.85 2
Les armatures d’effort tranchant ne sont pas nécessaires.
Epaisseur : 0.50m
hauteur : 5.0m.
Semelle :
Nous considérons le cas de chargement I, faisant intervenir le poids propre du mur, le poids
des remblais et la surcharge de camion.
Les charges :
Poids mur en aile : 0.50m*4.70m*25 KN/m3 : Pm= 58.75kN/m.
3
Poids de la semelle : 0.50*3*25 KN/m : Ps=37.5 kN/m.
Poids remblais au-dessus et en arrière de la semelle : PRS= 1.25*16*4.5=90.0kN/m
Poids des terres au-dessus et en avant de la semelle : PRA= 1.25*16*4.5=90.00kN/m
Poids surcharge de camion au-dessus de la semelle arrière : PL=1.25*0.6*16=12.00 kN/m
0.333 16 4.5 2
Poussée du remblai derrière le mur : QR 53.946kN / m
2
PV1=1.3*[(58.75+37.5)+1.67*1.3*(12.00)+1.3*(90+90)]=463.193kN
PH1=1.3*[1.67*1.3*(17.982)+1.3*(53.946)]=141.919kN.
Moments:
MV1=1.3*[(58.75+37.5)*1.5+1.67*1.3*(12.00*2.25)+1.3*(90*0.75+90*2.25)]=720.190kN.
MH1 =1.3*[1.67*1.3*(17.982*2.5)+1.3*(53.946*2.5-2.664*0.5)]=352.547kN.
a)Stabilité au renversement :
M V 720.190
2.04 2 . La sécurité au renversement est assurée.
M R 352.547
a) Stabilité au glissement :
3.0 3.0
463.19 0.794
σmin = 1 6 90.785KN / m .
2
3.0 3.0
PH1=1.3*[1.67*1.3*(17.982)+1.3*(53.946)]=141.919kN.
Moments:
MV1=1.3*[(58.75)*0.25+1.67*1.3*(12.00*1.00)+1.3*(-90*0.5+90*1)]=129.011kN
MH1 =1.3*[1.67*1.3*(17.982*2.1) + 1.3*(53.946*1.67-2.664*0.17)]=258.063kN
Mox 129.011
Mnx = 198.478kNm
0.65
Moy 258.063
Mny = 397.02kNm
0.65
β=0.65, h/b=0.5/1=0.5
Mnx/Mny=198.478/397.02=0.5 h/b
1
Mnoy Mny Mnx h
b
VU 0.12901 V
0.152 C 0.1875 Donc des armatures de cisaillement ne sont pas nécessaires.
0.85 2
Armatures de flexion
Le moment résistant de la section est :
Mn =qt(1-0.59qt)*f’c*b*d2 avec qt =0.319 β=.319*.85=0.27115.
Avec d=0.9h=0.45m.
Mn=0.27115(1-0.59*0.27115)*25*1*0.27=1.537MN.
MU 0.72019
0.800MN M n la section ne nécessite pas d’aciers en compression.
0.9
0.85
f 'c 1 1 2
Rm
avec Rm=
Mu
0.800
3.951
fy 0.85 f ' c bd 2
1 0.45 2
0.85
25 1 1 2 3.951 0.0086.
420 0.85 * 30
Où Vu=0.14179MN/m
5 5
f ' C bW d 25 1 0.45 9.375MN
6 6
5
VU f 'C bW d . Donc, on conserve les dimensions de la section.
6
VC
1
f ' C bW d 1 25 1 0.45 0.375MN
6 6
VU0.14179 V
Vn 0.167MN C 0.1875MN
0.85 2
Les armatures d’effort tranchant ne sont pas nécessaires.
IX.4.1-GEOMETRIE
La pile à étudier est de hauteur 7 m par rapport au sol. Si on prend 2 mètres comme profondeur
d’ancrage la hauteur totale de cette pile est de 9 mètres.
Prédimensionemernts :
Semelle :
h k h2
Appliquée à par rapport à la base: Q1 =
3 2
2
k=tan (45-15)=0.333
h=6m : hauteur du remblai par rapport à la base de la fondation
0.333* 20 * 2 2
Il vient que : Q1 = 13.32kN.
2
h
Ordonnée du point d’application par rapport au point A : y1 0.66m.
3
b) réactions d’appuis des poutres principales :
RD=585.8kN pour les charges permanentes.
RL= 173.04kN pour les surcharges routières.
RL+I=159.34kN pour les surcharges de roue.
Abscisse du point d’application des ces réactions est par rapport au point A : x1= 2.00m.
Ps=w*hs*b=25*0.80*4=80.00kN
L’abscisse du point d’application par rapport au point A : x=2.00m.
PRS= γ*Lr*hr=20*1.5*2=60.0kN
L’abscisse du point d’application par rapport au point A : x=1.50m
f) charges sismiques
On garde la charge sismique précédemment Pe=130.26kN.
Appliquée à 1.0m.
Pour la combinaison de calcul calculons les sommes des forces verticales et des forces
horizontales et les moments qu’elles créent :
Somme des forces verticales : PV=1*(585.8*2+225+80+60)=1536.6kN.
Somme des forces horizontales PH =1*(13.32+130.26)=143.058kN.
Somme des moments des forces verticales par rapport au point A Mv :
Mv=1*(585.8*(1.5+2.5)+225*2.0+80*2.0+60*1.0)=3013.2kNm.
Somme des moments des forces horizontales par rapport au point A Mh :
Mh = 1*(13.32*0.66+130.26*1)=139.0512kNm.
a) stabilité au renversement :
MV
Facteur de sécurité Fs : Fs= >2. Vérification :
M
MV 3013.2
21.67 2 , la stabilité au renversement est assurée.
M H 139.0512
Donc la distribution des contraintes sous la semelle est trapézoïdale, les contraintes maximum
et minimum sont données par la formule suivante :
PV e
1 6 G
B B
Avec B largeur de la semelle
1536.6 0.04
σmin = 1 6 361.18N / m .
2
4.0 4.0
Armature de flexion :
Calcul des sollicitations nominales :
Pn = Pu
1536.6
2364.0kN .
0.65
Mnx = Mox
139.1
214.0kNm.
0.65
Mny = Moy
3013.2
4635.7 kNm.
0.65
1. β=0.65, h/b=1/1=1.0
Mnx/Mny=214.0/4635.7=0.05< h/b
b 1
2. Mnoy Mny Mnx h
25 0.01 420
Pncalcule 1.0
3.46MN .
3 2 2.101 1.18 2 0.8 2.101 1
0.9
Donc avec le minimal on arrive à garantir l’équilibre.
Sollicitations :
Somme des forces verticales : PV=1536.6kN.
Armatures de flexion
Le moment résistant de la section est :
Mn =qt(1-0.59qt)*f’c*b*d2 avec qt =0.319 β=.319*.85=0.27115.
Avec d=0.9h=0.45m.
Mn=0.27115(1-0.59*0.27115)*30*4*0.452=4.87MN.
MU 3.0132
3.348MN M n . la section ne nécessite pas d’aciers en compression.
0.9
0.85
f 'c 1 1 2
Rm
avec Rm=
Mu
3.348
4.13.
fy 0.85 f ' c bd 2
4 0.452
0.85
25 1 1 2 4.13 0.009.
420 0.85 * 30
Calcul de ρmax =0.75ρb. Or ρb =(0.85f’cβ1)*(0.003ES)/(fy(0.003ES+ fy)=
=(0.85*30*0.85)*(0.003*200 000)/(420(0.003*200 000+ 420)=0.0304.D’où
ρmax =0.75*0.304=0.0227. Donc ρ< ρmax.
La section d’acier nécessaire est donc : 0.009*3*0.45=0.01215m2.
Choix 15#10 soit 1 # 10 à 20cm équivalent à 0.0123m2.
Ou Vu=0.14306MN/m
5 5
f ' C bW d 25 1 0.45 9.375MN
6 6
5
VU f 'C bW d . Donc, on conserve les dimensions de la section.
6
VC
1
f ' C bW d 1 25 1 0.45 0.375MN
6 6
VU 0.14306 V
Vn 0.168MN C 0.1875MN .
0.85 2
X.1 – Généralités
Les travaux de terrassement sont ceux qui consistent à extraire, à transporter et éventuellement
à utiliser un sol naturel en vue de la construction du tracé. Ils permettent ainsi de construire des
tranchées et de mettre en place des remblais suivant les exigences du profil en long.
L’exécution des terrassements comprend alors trois phases essentielles :
l’extraction,
le transport,
la mise en remblai ou en dépôt.
L’extraction correspond à l’ensemble des opérations permettant de recueillir des déblais par
suite de l’exécution d’une tranchée dans les limites de l’emprise du tracé. Elle nécessite la
mobilisation d’équipements plus ou moins lourds suivant que le sol est très compact (banc
rocheux, par exemple) ou non (sols meubles).
Le transport regroupe l’ensemble des opérations permettant de déplacer les matériaux extraits
d’un endroit vers un autre. Il occupe alors le centre des travaux de terrassement. Ces opérations
sont très coûteuses car, pour transporter le sol il convient de disposer de camions de transport
et engins de terrassement. Les couts peuvent augmenter considérablement quand les distances
de transport augmentent.
L’exécution des remblais consiste à déposer des matériaux transportés dans l’assiette du tracé,
les mettre en place, les compacter dans des conditions bien définies.
extraire, les volumes de remblais à mettre en place et les distances de transport à parcourir.
Pour ce faire il faut procéder à l’étude des cubatures de terrassement.
COEFFICIENT DE COEFFICIENT DE
TASSEMENT FOISONNEMENT
0.90 1.25
X.4 – Compensation des terres
Dans le but de réaliser un travail de terrassement de route de la façon la plus économique, il est
nécessaire que les coûts d’excavation et de transport des terres soient réduits au minimum.
Pour y parvenir, il convient, avant de procéder sur le terrain, d’effectuer la compensation des
terres. Si les volumes de remblai et de déblai coïncident exactement on utilise les terres
obtenues du déblai pour construire le remblai ; sinon on procède d’abord à une compensation
transversale des terres, puis à une compensation longitudinale.
La compensation transversale consiste à calculer en un endroit donné les quantités de déblai
qui seront réutilisées juste à coté dans le remblai.
La compensation longitudinale consiste à déterminer l’endroit où seront utilisés les surplus de
déblai ou l’endroit d’où viendront les quantités manquantes au remblai. La compensation
longitudinale se fait en utilisant une méthode basée sur un graphique : diagramme de masse.
Le diagramme de masse est une courbe de compensation (longitudinale) des terres qui utilise
en abscisse la ligne centrale de la route et en ordonnée le cumulatif des surplus des cubes à
chaque profil transversal. En considérant que les quantités varient de façon pratiquement
linéaire de profil en profil on peut réunir le points du graphique par des droites et si ces
dernières se rapproche de la courbe continue on obtient le diagramme dite diagramme de
masse.
Une lecture du diagramme de masse permet de voir le long du tronçon les éléments suivants :
- Les zones de déblai représentées par des segments de droite à pentes positives ;
- Les zones de remblai représentées par des segments de droite à pentes négatives ;
- Les surplus de déblai pour les parties extrêmes de la courbe au dessus de l’axe
horizontal ;
- Les manques de remblais pour les parties de la courbe en dessous de l’axe horizontal ;
- Les points sur l’axe désignent les points ou les quantités de déblai égalent les besoins
en remblai.
L’aménagement du carrefour conduit à sept profils en long, cependant nous illustrons les
déblais et les remblais pour cinq des profils. En effet, l’axe de Delmas 75 Fragneau – Ville
comporte un pont de 100m de long. L’étude des déblais et des remblais n’est pas nécessaire
sous cet axe. De même, la bretelle reliant Delmas 75 à Faustin 1 er qui sera construite sur
poteau.
Interprétation du diagramme
La première partie du diagramme présente une pente positive qui est caractéristique de
l’exécution de déblai, donc la première partie de notre tracé est totalement en déblai. Dans la
deuxième partie du diagramme de masse, à partir du PK 0+180, on a une pente négative, ce qui
signifie que sur cette partie du tracé on est en remblai. Enfin, l’ordonnée négative de la fin de
la courbe est le remblai nécessaire soit 82.56 m3.
0+060.000 0.18 1.45 2.96 3.70 15.11 16.79 3.70 13.09 -54.55
0+075.000 0 4.66 1.35 1.69 45.86 50.96 1.69 49.27 -103.82
0+090.000 0 4.88 0 0.00 71.6 79.56 0.00 79.56 -183.38
0+105.000 0 6.95 0 0.00 88.74 98.60 0.00 98.60 -281.98
0+120.000 0 7.84 0 0.00 110.92 123.24 0.00 123.24 -405.22
Diagramme de masse
Interprétation du diagramme
Sur toute la longueur du tracé, la pente du diagramme est négative, il faut donc au total 405.22
m3.
Interprétation du diagramme
Du PK 0+000 au PK 0+110 le diagramme comporte une pente positive qui indique l’exécution
de déblai. Dans la deuxième partie du diagramme de masse jusqu'au PK 0+220 on a une pente
négative, ce qui signifie que sur cette partie du tracé on est en remblai. Enfin, après le PK
0+220, on a du déblai à évacuer de l’ordre de 653 m3.
Diagramme de masse
Interprétation du diagramme
Les ordonnées du diagramme sont toutes négatives, et un total de 1336.87m3 sont nécessaires à
la compensation longitudinale de la route.
Diagramme de masse
Interprétation du diagramme
Du PK 0+000 au PK 0+040 le diagramme comporte une pente négative qui indique l’exécution
de déblai. Sur le reste du tracé les ordonnées sont positives il s’agit de déblai qui au total
indique 692.65m3.
XI.1 – Généralités
L’éclairage de la route revêt d’une importance capital au sens que la circulation n’est pas nulle
dans la nuit. Il se justifie du fait qu’une visibilité suffisante assure non seulement la sécurité
des piétons et des automobilistes, mais aussi un écoulement efficace et rapide du trafic.
Le mode de placement des poteaux est variable. Ces derniers peuvent être placés au centre
d’existence d’une terre pleine centrale, en bordure de rue unilatéralement, en bordure de rue
symétriquement opposés par rapport aux deux côtés de la rue ou en bordure de rue en
quinconce des deux côtés de la rue. La hauteur de montage constitue un des facteurs
géométriques importants d’un système d’éclairage. Elle influe sur l’uniformité de
l’éclairement, l’éblouissement, l’espacement des lampadaires et bien souvent sur les coûts
d’investissements et les frais d’entretien. La hauteur de montage conventionnelle est de 8 à 12
m.
Dans le cas de ce projet, les lampadaires seront placés en bordure de rue unilatéralement avec
un dégagement latéral par rapport au bord extérieur de la chaussée de 1m50.
En tenant compte de la méthode d’éclairement qui est reliée à la définition du flux (lm/w) et
qui concerne principalement le niveau d’éclairage horizontal ainsi que l’uniformité de la
distribution de la lumière sur une surface donnée. Les facteurs de calcul photométriques
présentés dans le tableau de la page suivante sont pris en compte pour les voies collectrices.
Où :
Eav : l’éclairement horizontal moyen, Lx
HL : le flux lumineux initial (horizontal), lm ;
CU : le coefficient d’utilisation ;
MF : le facteur d’entretien qui tient compte de la poussière déposée sur la lampe et de l’usure
et varie entre 0.8 et 1 suivant la région et la hauteur de luminaire, est pris égal à 0.9 ;
S : l’espacement des lampadaires en mètre;
W : la largeur de la route, en mètre ;
Suivant le tableau, pour une route collectrice en zone urbaine : Eav = 15, CU = 0.28
W=10m.
L’éclairage sera réalisé avec des lampes à incandescence de rendement unitaire 20 lm/w et de
puissance 1000 watts, ce qui donne HL = 20000 lm.
On tire S
= 33,6m.
L’espacement des lampadaires est pris égal à 33m.
XII.1 – Généralités
De nos jours, l’infrastructure routière ne cesse de se singulariser par son cout excessif de mise
en œuvre. Pour garantir les quinze (15) années de service envisagées dans le cadre du projet en
question, il importe de programmer toute une série d’intervention tout au long de la durée de
vie prévue. A souligner que le trafic, l’eau et l’érosion constituent les principaux accélérateurs
de la détérioration de la route au cours de sa période d’exploitation. Ainsi doit être
minutieusement planifié et organisé l’entretien qui s’impose. Il se portera nécessairement sur
les éléments principaux du tracé que sont : la chaussée, les trottoirs, les ouvrages d’art, le
système d’assainissement et de drainage et la signalisation.
Les travaux d’entretien peuvent être entrepris de façon courante, périodique ou urgente. En
effet, d’une part, l’entretien courant consiste en des interventions limitatives et préventives.
D’autre part, les interventions périodiques s’effectuent à intervalles plus ou moins longs (4 ou
5 ans), dépendamment des conditions dans lesquelles se trouvent les chaussées. Il s’agit de
travaux de plus grande ampleur, exigeant un équipement spécialisé et du personnel qualifié.
Ces interventions concernent les travaux de reprofilage et de renforcement de la chaussée.
Finalement, l’entretien d’urgence résulte des situations imprévues nécessitant des interventions
rapides (dégradation dues à des inondations, à des glissements de terrain, à des accidents de la
circulation, etc.).
D’autre part des contrôles réguliers doivent être portés surtout sur les éléments structuraux des
ponts.
XIII.1 – Généralités
Aujourd’hui, l’environnement constitue un facteur prédominant dans l’étude du tracé routier.
Cet aspect environnemental implique qu’en plus de l’usager, le riverain est également pris en
considérations. La démarche s’attarde surtout sur l’impact de l’infrastructure sur
l’aménagement régional, le respect du cadre de vie et l’intégration au paysage.
La réalisation d’une telle étude englobe non seulement l’ensemble des thématiques directement
liées à l’environnement (eau, air, faune, flore), mais aussi le milieu de l’être humain. Pour
chaque thème à traiter, un périmètre pertinent est défini. Les zones d’influence sont délimitées
en fonction des conditions aux limites (unité biogéographique, ou bassin versant pour le milieu
terrestre).
Les contraintes environnementales sur le milieu physique sont assez importantes pour les
tronçons concernés par le projet. Le carrefour à aménager est traversé par une ravine. Un
ouvrage de traversée y est aménagé. Les principaux versants sont soumis à des formes de
dégradations diverses et auront une incidence importante sur les travaux projetés. Les raisons
suivantes expliquent l’évaluation de ce phénomène :
Mesures Compensatoires
Dans ce contexte, les impacts les plus importants du projet sont à rechercher durant la
phase de réalisation des travaux et durant la phase d’exploitation. Les impacts positifs sont
ceux qui ont pour résultat un renforcement de l’environnement, tant en termes de milieu
naturel qu’en termes d’environnement socio-économique. Les impacts négatifs sont ceux
qui dégradent l’environnement naturel et socio-économique.
a) Facteurs Socio-économiques
Création d’emplois
La réalisation d’un tel projet donnera lieu à la création d’un nombre important
d’emplois.
Retombées économiques
La construction des routes apportera des retombées économiques importantes locales et
régionales par l’utilisation de main d’œuvre et l’achat de biens et services nationaux au
niveau de l’aire du projet.
Cette création d’emplois facilitera la participation active des petits marchands qui
seront toujours au rendez-vous sur les différents chantiers, développant diverses activités
commerciales dont les restaurants mobiles. Ceci contribuera à leur promotion sociale et
économique.
b) Facteurs Ecologiques
Les nouveaux emplois générés par les travaux, impliquant nécessairement une main d’œuvre
locale, peuvent contribuer à diminuer la pression sur les ressources naturelles locales,
notamment l’utilisation abusive des ressources ligneuses.
Plus généralement, divers autres effets pourront être ressentis par les populations
pendant les travaux, à savoir :
Les risques d’atteintes aux biens privés (cultures, constructions, accès aux propriétés,
ect…) ou publics (marchés, système de distribution d’eau ou d’électricité) qui devront
être remplacés ;
La perturbation du trafic : le déroutement des travaux limitera localement la fluidité du
trafic, avec des conséquences temporaires sur le transport des biens et services, les
risques d’accidents de circulation plus élevés, les coûts directs de transport, l’accès
momentanément perturbés aux équipements socio-éducatifs et religieux ;
Les problèmes de sécurité des usagers et des riverains créés par des déviations
aménagées pour les besoins de travaux et la circulation des camions et engins ;
La gêne sonore momentanée due aux bruits des matériels de chantier.
Les principaux impacts négatifs majeurs identifiés dans cette composante sont synthétisés dans
le tableau ci-dessous.
et d’épierrement
Entreposage des Terrain Perte d’utilisation du
matériaux terrain
Visuel Construction des Qualité du paysage Altération du paysage
ouvrages
Banc d’emprunt Qualité du paysage Modification du paysage
Utilisation Biologique Présence des Avifaune et Perturbation des activités
ouvrages mammifères et déplacements de la
faune
Entretien et Avifaune et Perturbation des activités
réparation mammifères et déplacements de la
faune
Déboisement Perte de couvert Accélération de la
boisé déforestation
Humain Présence des Sécurité publique Diminution de la
ouvrages sécurité routière
Transport et Qualité de l’air Pollution de l’air
circulation Ambiance sonore Altération de l’ambiance
sonore actuelle
Sécurité publique Diminution de la
sécurité
Socio-économique Congestion dans les
zones à forte
concentration de
population
-Développement
commercial mal planifié
Eaux
Pollution Contrôle des eaux souterraines et de surface autour des chantiers
Eutrophisation Surveillance des activités d’utilisation des eaux de surface,
Sédimentation Surveillance des mesures prises pour le contrôle de l’érosion
Régime hydrologique Evaluation visuelle de l’écoulement des cours d’eau
Contrôle des mesures d’atténuation de la sédimentation
Conclusion
En appliquant l’ensemble des connaissances acquises pendant les cinq années de cours à la
Faculté des Sciences de l’Université d’Etat d’Haïti nous avons pu parvenir de manière
méthodologique à étudier l’Aménagement du carrefour Fragneau-Ville, Delmas 83, Delmas 75
et Faustin 1er. Cette application a fait appel à un organigramme de manière dans un premier
point à faire une visite des lieux, le relever topographique, la collecte des données de trafic et
de vitesse ; dans un second temps à les traiter et enfin les utiliser à bon escient dans la
conception de ce document.
Espérons que ce projet, comme beaucoup d’autres, sera utilisé par les décideurs afin
d’améliorer les conditions d’existence de la population haïtienne en proie à des difficultés de
diverses natures.
Bibliographie
1) Notes de cours du professeur Jacques GABRIEL, Ing. Msc.
2) Cours de Routes sous la direction de Dominique CHATARD.
3) Hydrologie de surface de J.F. JATON.
4) NORMES CANADIENNES DE CONCEPTION GEOMETRIQUES DES ROUTES.
5) TOPOMETRIE GENERALE. TROISIEME EDITION. Roger Duquette et Ernest P.
Lauzon, 1996.
6) Les règlements AASHTO, 2002.
7) Notes de cours du professeur Francis ELIEN, Ing.
8) Notes de cours du professeur Willy CARRENARD, Ing.
9) Notes de cours du professeur Yves NAZAIRE, Ing.
10) Notes de cours du professeur Emanus DORVAL, Ing.
11) Notes de cours du professeur Léon PERODIN, Ing.
12) Notes de cours du professeur Yves F. JOSEPH, Ing
13) Notes de cours du professeur Christian ROUSSEAU, Ing
ANNEXES
POSTE 1
Intersection Delmas 75 - Faustin 1er - Fragneau-Ville
POSTE 2
Intersection Fragneau-Ville - Delmas 83
POSTE 3
Intersection Fragneau-Ville - Catalpa
POSTE 1
Intersection Delmas 75 - Faustin 1er - Fragneau-Ville
POSTE 2
Intersection Fragneau-Ville - Delmas 83
POSTE 3
Intersection Fragneau-Ville - Catalpa