Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
(U.E.H.)
(F.A.M.V.)
(DGNR)
Cours : Construction II
JEANFRANCOIS Lesly
JOSEPH Egentz
Niveau : 5e Année
Solutions envisagées : Séances de formation sur les normes techniques à respecter, sur
l’importance de la gestion et le maintien des citernes.
Période d’exécution : L’exécution des travaux s’étend sur une période de six (6) mois.
La finalité de ce projet consiste à améliorer les conditions de sécurité alimentaire des paysans de
la localité de Marre Rouge. Il vise à aider les gens à s’approvisionner en eau de qualité en
attendant la mise en place d’un système d’adduction d’eau potable dans la zone. Il permettra
aussi aux différentes familles bénéficiaires à améliorer leurs revenus.
La population de la commune de Mole St. Nicolas est dans une situation difficile où l’eau potable est
rare. Les responsables du Comité de Développement de Marre Rouge (CDMR) se penchent sur ce
cas pour voir dans quelle mesure il pourra apporter son aide à la population en vue de l’aider à sortir
de ce problème. Pour parvenir à l’objectif poursuivi, ce comité aidé par d’autres organisations de la
zone, tend à mettre en place un projet d’appui à la construction de citernes familiales. Ce projet vise à
construire 50 citernes familiales de 15 m3 chacune et, à raison d’une citerne par famille dans la
localité de Marre Rouge, commune de Mole St. Nicolas. Ces ouvrages en maçonnerie de roches et
recouverts de béton armé représenteront une réserve d’eau de 600 m3. Ils seront en effet alimentés en
eau de pluie par des gouttières en tôle galvanisée à partir des toitures des maisons paysannes. Ils
auront chacun les dimensions suivantes : 5 mètres de long, 2 mètres de large et 1.5 mètres de haut.
L’eau sera tirée des citernes au moyen d’une vanne de… munie de robinet placé à ¾ ‘‘ mètre du
fond. La dalle pleine en béton armé est munie d’un trou d’homme pour le nettoyage de 40× 40
centimètre et fermé à l’aide d’un couvercle métallique. Cette dalle fera également office de glacis ou
aire de séchage de grains. Chaque citerne sera également munie d’un trop plein en PVC de 0.10 de
diamètre axé dans le petit bassin pour recevoir les surplus d’eau.
1.1.-Généralités
De toutes les ressources naturelles, l’eau est placée comme la plus importante. En effet, elle est
la base de la vie. Elle est essentielle pour la subsistance, la santé et le développement
économique de l’homme. En plus de satisfaire les besoins vitaux de l’homme, l’eau contribue à
l’amélioration de la vie en facilitant l’hygiène, en entrainant les déchets des agglomérations, en
contribuant à la protection contre certains désastres et en permettant aux industries de
fonctionner (Communauté Européenne,1999).
Les besoins en eau journaliers par personne, à savoir 2-4 litres sont négligeables comparés aux
2000-5000 litres d’eau nécessaires pour produire la ration alimentaire d’une personne. A
l’agriculture irriguée sont imputables près de 70% de tous les prélèvements d’eau douce du
monde et plus de 80% dans les pays en développement.
La ressource fondamentale d'eau sur Terre est la pluie. Lorsqu'il pleut, une partie de l'eau
s'évapore, une autre partie ruisselle en surface, une dernière percole au travers du sol jusqu'à la
couche imperméable, sur laquelle elle constitue la nappe phréatique, qui alimente les puits, les
sources et les rivières. Les nappes phréatiques, pompées, fournissent en grande partie de l'eau
potable. Ainsi l’ensemble du système formé par le captage, l'adduction, le traitement, le stockage
et la distribution de l'eau pour la boisson ainsi pour les usages domestiques doit être bien soigné.
1.2. - Problématique
L’eau est en quantité suffisante au niveau du globe, car les océans recouvrent plus de 70% de la
surface de ce dernier. Par contre seulement 2% des eaux du globe sont de qualité à alimenter les
animaux et les végétaux, car celles des océans représentant 98% de la totalité sont trop riches en
chlorure de sodium pour être utilisées en agriculture et comme eau de boisson. De ces 2%, une
fine proportion est disponible. Et qui plus est, avec le développement de l'agriculture et des
centres urbains, le problème de l'alimentation en eau devint de plus en plus important pour les
habitants, ainsi que pour l'irrigation des cultures dans les milieux ruraux.
La problématique de l’eau est ainsi aujourd’hui l’une des questions majeures de notre société. Il
y a encore quelques années, l’eau était un bien gratuit. Puis, l’avènement de notre civilisation
technique l’a transformée en un véritable bien marchand. Désormais, l’eau est devenue un bien
rare et menacée à cause de la pollution et la déforestation.
Dans la localité de Marre Rouge (commune de Mole St. Nicolas), les conditions
d’approvisionnement en eau sont très précaires et insalubres. La majorité des points d’eau
(sources, rivières) devient polluée ; car les points de lessivage, d’abreuvage et de baignoire, ainsi
que les sites d’approvisionnement en eau potable sont pratiquement confondus. Ce qui affecte
considérablement la qualité de l’eau puisée pour la boisson ainsi que tous les autres usages
domestiques devenant donc vectrice de maladies, parfois mortelles.
Ainsi, pour contribuer à une amélioration des conditions de sécurité alimentaire des paysans de
la localité, leur permettant l’accès à l’approvisionnement en eau de qualité en attendant la mise
en place d’un système d’adduction d’eau potable dans la zone, les responsables du Comité de
Développement de Marre Rouge (CDMR) en accord avec d’autres organisations de la zone,
tendent à mettre en place un projet d’appui à la construction de citernes familiales. Ce projet vise
à construire 50 citernes familiales de 15 m3 chacune et, à raison d’une citerne par famille dans la
localité de Marre Rouge, commune de Mole St. Nicolas.
1.3.-Objectifs
1.3.1.-Objectif général
L’objectif général de ce projet consiste à construire cinquante (50) citernes pour satisfaire les besoins
en eau potable de la population de Marre Rouge moyennant l’assurance que l’eau consommée est
suffisante et de bonne qualité.
1.3.2.-Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques assignés à ce travail sont :
Construire cinquante (50) citernes familiales de 15 m3 chacune ;
Établir la disponibilité en eau pouvant desservir la localité de Marre Rouge;
Assurer une meilleure condition de vie et d’hygiène aux familles ;
Protéger la population contre les maladies infectieuses.
2.1-Situation géographique
La commune de Môle Saint-Nicolas est bornée au nord, par l’Océan Atlantique (le Canal du
vent) ; au sud, par les communes de Baie-de-Henne et de Bombardopolis ; à l’est, par les
communes de Jean-Rabel et de Baie-de-Henne et à l’ouest par l’Océan Atlantique (le Canal du
vent).
2.2- Topographie
La commune de Môle Saint-Nicolas est côtière. Le relief dominant de la ville est la plaine et
celui des sections communales, le plateau.
2.4.-Ressources en eau
Vingt (20) points d’eau sont répertoriés au niveau de la commune. De ce nombre, on compte
trois (3) rivières et dix-sept (17) sources.
2.5.-Situation administrative
La commune de Môle Saint-Nicolas est subdivisée en trois (3) sections communales. Elle a au
moins quinze (15) habitations et soixante deux (62) localités. Les habitants de la commune
s’appellent molois, moloises ou moliens, moliennes.
2.6-Population
En 2005, la population molienne était estimée à 25 843 habitants. Le rapport de masculinité était
évalué à 101 hommes pour 100 femmes. Môle Saint Nicolas reste une commune à prédominance
rurale, près de 90,0% de sa population vivaient en milieu rural. Entre 1982-2003, période
intercensitaire, la population de la commune de Môle Saint Nicolas a connu un taux moyen
d’accroissement annuel de 2,0%. Pour une superficie de 227,1km2, la densité de la commune
était de 115,0 habitants/km2. La répartition de la population moloise par grand groupe d’âges
présentait la structure suivante : les personnes âgées de moins de 15 ans représentaient 41,2%,
celles de 15-64 ans 52,5% tandis que la population âgée de 65 ans et plus était de 6,3%.
2.7.-Infrastructures existantes
Soixante et une (61) écoles primaires et onze (11) écoles secondaires sont inventoriées dans la
commune de Môle Saint-Nicolas. Parmi ces soixante douze (72) établissements solaires, soixante
cinq (65) appartiennent au secteur privé. Un (1) centre d’alphabétisation et deux (2) institutions
techniques et professionnelles sont également répertoriés dans la commune.
III. Méthodologie
La construction d’une citerne familiale nécessite un certain nombre d’opérations allant de la mise
en place de la fondation, de l’élévation, à la mise en place de la dalle. Mais avant tout, il faut
penser à l’organisation et à l’installation du chantier, au piquetage et à l’implantation.
L’organisation du chantier constitue l’ensemble des dispositions qui seront envisagées pour
l’exécution dans les meilleures conditions possibles du travail. Elle consistera à définir et
coordonner les moyens nécessaires à la réalisation de l’œuvre tout en restant fidèle aux directives
du maitre de l’ouvrage (celles données dans le libellé).
3.2.-Piquetage et implantation
L’implantation et le piquetage marchent de pair. Le piquetage est la plantation des piquets pour
marquer les points importants du tracé. L’implantation, elle-même, consiste à tracer sur le terrain,
selon les indications du plan de masse, la situation exacte de la construction future.
3.3.- Mise en place de la fondation
Les fondations sont destinées à repartir le poids d’un ouvrage sur le sol. Pour toute construction,
il faut avant tout un plan de fondation que nous présenterons sous peu en annexe. Les différentes
opérations qui se succèderont pour la fondation sont décrites dans les lignes qui suivent :
3.3.1.- Débroussaillage
Au cours de cette opération, on procèdera au nettoyage du site pour les travaux à venir, c’est-à-dire à
l’enlèvement des herbes et des arbustes présents sur le site.
3.3.2.- Fouille
Lors de la fouille, on enlève une partie du terrain pour la pose de la fondation. C’est une
opération de déblai pour dégager de l’espace pour la fondation.
3.3.3.- Compactage
On compactera le site après la fouille pour niveler le site et pour donner au sol une meilleure
résistance à la compression. Ceci dit, le sol aura un meilleur comportement vis-à-vis de la charge
qui sera apportée par la citerne.
3.3.4.- Fondation
Lors de cette opération, on dépose d’abord une légère couche de gravier coulera d’abord un béton de
propreté. Ensuite on mettra en place la maçonnerie sur laquelle on coulera le béton de la base de la
citerne. Pendant cette opération, on mettra en place les semelles des poteaux et la ceinture inférieure
de la citerne.
3.4.- Élévation
Pendant l’élévation, on réalisera la pose des blocs, le coffrage et le coulage des poteaux, le crépissage
et l’enduisage de la partie intérieure de la citerne, et la mise en place de la ceinture supérieure.
Pour la mise en place de la dalle, on réalisera le coffrage, le ferraillage, puis on coulera le béton.
Après, on réalisera le décoffrage de la dalle.
V.- Emplois
De nos jours, une catégorie d’ouvriers spécialisés ou non est tout à fait marginalisée dans le monde
rural. On observe ainsi leur migration accélérée vers les centres urbains la réalisation du projet
permettra de les fixer chez eux et d’avoir des moyens significatifs de revenus pendant six (6) mois.
Les emplois générés sont répartis en :
5.1.- Ouvriers spécialisés
Contremaîtres, maçons
Charpentiers
Ferrailleurs
Plombiers
5.2.- Ouvriers non spécialisés
Hommes/jour: 1500 ou
Emploi: 205 (6 mois)
La stratégie qu’on va adopter, c’est d’inclure les familles bénéficiaires dans la mise en place des
différentes structures. Donc, on va choisir ces dernières pour les apports des pierres afin de construire
les murs de fondation et de l’élévation, pour la réalisation de fouille des fosses, la manutention des
matériaux de base. Mais, on va rémunérer ces gens en nature et non en espèce.
6.1- Sensibilisation
A ce niveau, on va sensibiliser les gens de la zone pour comprendre l’importance du travail, les aider
à prendre conscience pour bien gérer les structures et aussi les inciter à apporter leur contribution.
Ce qui garantira les suivis et entretiens des structures qui vont être mis en place.
6.2.- Formation d’un Comité de supervision
Un comité de supervision jugé compétent dans le domaine aura à superviser les travaux. Son rôle
est de voir si les normes techniques sont respectées. Tout au fil de l’exécution, il y aura donc du
suivi pour la bonne marche des activités. Et à la fin, un bilan/évaluation sera effectué par les
agents de supervision.
Les travaux à entreprendre consistent à implanter 50 citernes familiales au niveau de la localité. Les
citernes auront une capacité de 15 m3 dont 5 m de long, 2 m de large et 1.5 m de haut. Les parois sont
de 0.3m x 0.3m et sont faites de mortier M150. La dalle et le radier sont en béton armé d’acier Ф1/2
(30’) et Ф1/4 (20’) avec un dosage de 350 kg /m . 3
Le projet s’échelonnera sur une période de six (6) mois. Le déroulement des activités
commencera au moment où les fonds de roulement demandés seront disponibles.
Mois
Activités
1 2 3 4 5 6
Mobilisation du chantier
Implantation du chantier
Piquetage et implantation
Fouille
Acquisition des matériaux
Construction
Mise en place des citernes
Suivi du projet
Finition
Évaluation
Remise des citernes
Rapport final du projet
B) FONDATION
Fouille (volume deblai) m3 12.2 500 6100 10100
D) POTEAUX/SEMELLES/SOCLES (4)
Beton 4.0 u 1000 4000 67625
Fer 1/2*30' barres 17 380 6460 74085
Fer 1/4*20' (etriers) barres 8 75 600 74685
Fil a ligaturer lbs 20 40 800 75485
Sable brouette 22 75 1650 77135
Gravier brouette 32 100 3200 80335
Ciment sac 23 375 8625 88960
0.5
coffrage (locations de planches) douz douz 500/douz 250 89210
E)CEINTURE INFERIEURE ET
SUPERIEURE
Beton m3 2 500/m3 1000 94835
Fer 1/2*30' barre 16 380 6080 100915
Fer 1/4*20' barre 42 75 3150 104065
Ciment sac 18 375 6750 110815
Coffrage( location planches) douz 2 500 1000 111815
Bois dur douz 1.5 1000 1500 113315
Clous lbs 3 100 300 113615
Decoffrage ff ff 5000 118615
Sable brouette 17 75 1275 119890
Gravier brouette 22 100 2200 122090
Eau drum 2 75 150 122240
F)MUR-ELEVATION
Bloc 15 323 30 9690 131930
Sable moulu m3 15 450 6750 138680
Ciment( 1 sac pour 50 blocs) sac 7 375 2625 141305
Eau drum 3 75 225 141530
Mortier
Crepissage
Façade externe m3 1.17 500/m3 585 142115
Façade interne '' '' 1.05 500/m3 525 142640
Radier '' '' 1 500/m3 500 143140
G) DALLE/RADIER
Beton m3 1 500/m3 500 164506
Fer 1/2*30' barre 8 380 3040 167546
Fer 1/4*20' barre 23 75 1725 169271
Ciment sac 9 375 3375 172646
Coffrage(location de planches) douz 1 500 500 173146
Bois dur douz 1.5 400 600 173746
Clous lbs 5 100 500 174246
Decoffrage ff ff 5000 179246
Sable brouette 9 75 675 179921
Gravier brouette 13 100 1300 181221
Eau drum 5 75 375 181596
G) AUTRES
Drum plastic(stockage d'eau) ff 3 1500 4500 186096
Brouette ff 2 4000 8000 194096
Boquite ff 6 150 900 194996
TOTAL: 194996
IMPREVUS ET TRANSPORT :5% 9749.8
Le coût total pour la construction d’une citerne est de 204 745.8 gourdes. Alors, pour les
cinquante (50) citernes qu’on aura à construire, le coût s’élèvera à 10 237 290 gourdes.
VIII.- Conclusion
Ce travail nous permet de connaitre toutes les techniques et démarches à parcourir pour
une bonne construction de citernes dans une zone sans infliger aucun désagrément à personne.
Ce projet était de construire cinquante (50) citernes pour satisfaire les besoins en eau potable de
la population de Marre Rouge moyennant l’assurance que l’eau consommée est suffisante et de
bonne qualité. A noter que les bénéficiaires de leur coté, avaient pour tâche d’établir cinquante
(50) potagers dans les zones périphériques de ces citernes. Une durée de six (6) mois nous a été
accordée pour la réalisation de ce projet.
Pour ce travail, nous avons dû à sensibiliser les gens, effectuer des réunions nécessaires
avec les différents acteurs, aborder le projet avec les gens de la localité pour une meilleure
entente et procéder ensuite à la mise en œuvre qui se résume en quatre points : l’organisation du
chantier, le piquetage et l’implantation, la fondation et l’implantation. Un suivi du début à la fin
du déroulement du projet a été jugé nécessaire pour une réalisation rapide, économique et de
qualité du projet.
Nous comprenons que ce travail est d’une grande importance au sens qu’il contribuera au
développement de la zone et permettra à aider grandement la population contre les divers problèmes
à la non disponibilité de l’eau potable au niveau des familles tant sur le plan social, économique,
sanitaire, etc. Il contribuera ainsi à l’amélioration des conditions de sécurité alimentaire des paysans
de la localité.
X- Calcul métré
Comme c’est mentionné dans le libellé du devoir, les citernes auront une capacité de 15 m 3. On
aura les dimensions suivantes :
5 m de long
2 m de large
1.5 m de hauteur
Les parois sont de 0.4m x 0.4m et seront faites de mortier M150. La dalle et le radier seront en
béton armé avec de l’acier 1/ 2 et 1/4. Et le dosage de ciment est de 350kg /m3 (Q350). On a
donc une citerne de périmètre de :
P= 2*(5m + 2m) = 14m
Procédons maintenant aux calculs appropriés :
a) Pour la fouille, on a :
14m*1m*0.5m= 7m3 (1 m de profondeur de fouille et 0.5 m de largeur de fouille).
b) Le volume ajouté :
Vaj= (0,3m+1m)*1m*1m*4=5,2 m3
NB. : La semelle est de dimension : 1m*1m*0.3m. Toutefois, nous ajoutons la profondeur de la
fouille effectuée à celle de la semelle, d’où un total de 1.3 m, pour faciliter le creusage pour les
semelles qui sont plus larges que les fouilles de fondation. On a au total 4 semelles dont une pour
chaque poteau.
La fouille totale est donc : 7m3 + 5.2m3 = 12.2m3.
c) Pour la Maçonnerie on a :
Vm=14m*1,5m*0.4m= 8.4 m3 ~ 9 m3 avec pour hauteur de 1.5m, de 14 m de périmètre et d’une
largeur de 0.40 m.
Pour les éléments de maçonnerie (roche, sable, ciment, eau), on a :
Roche : 9 m3 / 5 m3 = 1.8 ~ 2 camions de roches de 5m3
Sable : 9 m3* 0.80 / 5 m3 = 1.44 ~ 2 camions de sables
NB. : Cette valeur est obtenue en prenant 80% du volume de maçonnerie et en faisant la
considération qu’un camion de sable a une capacité de 5 m3.
Ciment : On désire faire un dosage de béton de 350kg/m3 et en Haïti, un sac de
ciment pèse 42 kg.
Longueur : 14m
Largeur : 0,4m
Épaisseur : 0.15m
Béton : 14m * 0,4m * 0.15m= 0,84m3 donc 1m3
Quantité de ciment :
On considère les normes suivantes 1m3 de béton pour 350Kg de ciment, il vient
(1m3*350 = 350 Kg) ou 9 sacs de ciment de 42 Kg. On a 2 ceintures, le nombre est donc de 18
sacs.
Quantité de sable :
On considère 1m3 de béton correspond à 400 litres de sable.
Pour 1m3 de béton on a 400 litres.
Quantité de gravier :
Selon les normes, il faut que la quantité de gravier soit deux (2) fois celle de sable. Donc la
quantité de gravier est de 800 litres.
k) Quantité fer :
Fer : (14m+0.2*4+0.6*4) *4=61.6m, l’on aura besoin (61.6m / 8m = 7.7) donc 8 barres Φ1/2 *
30’
de 9 m. Étant donné qu’il s’agit de deux ceintures, on va multiplier les 7 barres par 2.
QUANTITÉ D’ÉTRIERS :
Ceinture inferieure :
(14/0.10)= 140 étriers, or chaque étrier a une longueur de 1.04m [2*(35cm+12cm) +10cm].
Longueur totale : 6/1.04 = 5.7m
Comme 1 barre de 6 m donne 5.7 étriers, on a intérêt à considérer 5 étriers/barre.
Quantité d’armatures :(140/5 =28 barres de fer ¼ de 6m)
Ceinture supérieure :
14/ 0.10 = 140 étriers, or chaque étrier a une longueur de 0.58m [2*(12cm+12cm) +10cm].
Longueur totale : 6/0.58 = 10.34m
Comme 1 barre de 6 m donne 10.34 étriers, on a intérêt à considérer 10 étriers/barres.
Quantité d’armatures (140/10 =14 barres de fer ¼ de 6m)
l) Blocs
S= 14*1.5 S=21 m2
m) Mortier
-Pour la dalle
Crépi :5*2*0.05=0.5 m3
Enduit :5*2*0.02=0.2 m3
-Volume de mortier pour crépissage et enduisage de la dalle de la partie externe
Soit la superficie externe est : (5.4*2.4)=12.96 m2
Crépi : 12.96m2*0.05 =0.648m3
Enduit : 12.96m2 *0.02 =0.26m3
V=0.91 m3
Vt = 2.81 m3
2.81/0.06=46.83 ou 47 brouettes de sable
Ce qui donne au total une quantité 24 sacs de ciment.
n) Dalle/radier
S=l*L S=2m*5m =10m2, or il faut placer une couverture d’entrée de dimension
(40cm * 40cm) ce qui donne une superficie de 0.4m * 0.4m = 0.16m2
En ce sens, on aura une dalle de 10m2 – 0.16m2, ce qui donne 9.84m2
L’on aura besoin de 9.84 ~ 10 sacs de ciment/citerne.
_ Maintenant pour le Volume de la dalle (de 10cm d’épaisseur minimale, source code National
du bâtiment d’Haïti).
V= S*e= 9.84*0,1= 0.984~1m3 de béton
Béton= 1/2/4 c’est-à-dire 1 ciment, 2 sables, 4 graviers
Pour 10 sacs ciments, on a :
Sable : 400litres équivalente à 7 brouettes de 60 litres
Tableau Résumé
Description Opération Résultat
Débroussaillage --------------------- 16m2
Fouilles 14m*1m*0.5m 7m3
Fouilles semelles (Vajouté) (0,3m+1m)*1m*1m*4 5,2 m3
Total fouilles 7m3 + 5.2m3 12.2 m3
Semelle carrée (4) (2m+2m+0.3m)* 4 = 17.2m
Quantité de fer ½.*30’ de 9m
17.2m / 9m
2 fers ½.*30’ de 9m
Déblai à déplacer 7m3 + 5.2m3 12.2 m3
Béton de propreté 1m*1m*0.05m 0.05m3
Maçonnerie Volume de maçonnerie
(9 sacs de ciment/m , avec un 14m*1,5m*0,4m= 8.4 m3 ~ 9 m3
3
9 m3
dosage de 350kg/m3 et en Haïti Volume de roche
un sac de ciment pèse 42kg) 9 m3 / 5 m3 = 1.8 ~ 2 camions de roches 2camionsde capacité 5m3
en supposant qu’un camion de roche a
Hauteur : 1.5m
une capacité de 5 m3
Périmètre : 14m Quantité de sable
Largeur : 0.4m 9 m3* 0.80 / 5 m3 = 1.44 ~ 2 camions de 2 camions de capacité 5m3
en prenant 80% du volume
sables en supposant qu’un camion de
de maçonnerie
sable a une capacité de 5 m3
Quantité de ciment
9 sacs de ciment/m3*9m3
81 sacs de ciment
Quantité d’eau 2 drums
166m/6m
27 barres de fer ¼ de 6m.