Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
Sous la direction de :
Victor K. ANANOUH
Docteur-Ingénieur en Génie Civil et Industriel
&
Prof Gérard L. GBAGUIDI
AISSE
Maître de conférences-CAMES Docteur-Ingénieur en Génie Civil et
Industriel
SOMMAIRE
Certification................................................................................................................................ iv
Dédicace ......................................................................................................................................v
Remerciement............................................................................................................................. vi
Introduction générale.................................................................................................................. 1
ii
Sommaire
8.5 Etude et dimensionnement des portiques avec fermes à treillis (bloc B) ............ 81
iii
Sommaire
A.2 Tableaux pour les profilés IPE (Acier S235) ............................................................... 137
iv
Certification
Certification
nous certifions que ce mémoire a été conduit et réalisé sous notre direction par
Monsieur Fernand Bidossessi MONTCHO au Département de Génie Civil de l’Ecole
Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC).
Sous la direction de :
Victor K. ANANOUH
Docteur-Ingénieur en Génie Civil et
Industriel
iv
Dédicace
Dédicace
Je dédie ce mémoire à :
Ma mère AHOGNISSO Colette , qui a œuvré pour ma réussite, par son amour, son
soutien, tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa
présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il, l'expression de mes
sentiments et de mon éternelle gratitude.
Mon père MONTCHO C. Paulin, qui peut voir à travers ce travail le résultat de
longues années de sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse
Dieu faire en sorte que ce travail porte son fruit ; merci pour les valeurs nobles,
l'éducation et pour ton attachement exceptionnel au sens de la responsabilité parentale.
Mon frère Arnaud et mes sœurs Prisca, Bernice et Béatrice pour leur soutien indéfectible à
mon endroit tout au long de mon cursus scolaire et académique. Trouvez ici ma reconnaissa nce
pour votre générosité et vos marques d’affections.
v
Remerciement
Remerciement
Pour ce faire, nos vifs remerciements ainsi que notre profonde gratitude vont aux
personnes qui nous ont apporté leur aide directement ou indirectement pour la réalisation du
présent mémoire. Nous adressons aussi un grand merci à :
Dieu Tout-Puissant, notre Créateur sans qui rien n’est possible, Gloire à
Toi pour tous Tes bienfaits ;
Professeur Gérard L. GBAGUIDI AISSE, Maître de conférences des
Universités, spécialiste en calcul de structures; mon co-maître de mémoire.
Merci à vous pour avoir systématiquement accepté de travailler avec nous ceci
malgré vos multiples occupations;
Docteur-Ingénieur Victor K. ANANOUH; Spécialiste en constructio n
métallique; Directeur de la Construction, de la Législation et de la
Réglementation; mon maître de mémoire. Merci à vous pour votre promptitude
à mettre à notre disposition ce projet. Pour votre coaching permanent, votre
disponibilité, vos analyses fort pertinentes et votre implication personnelle ceci
malgré vos multiples occupations;
vi
Remerciement
vii
Remerciement
viii
Symboles et abréviations
Symboles et abréviation
ABREVIATION
EC Eurocode
NV Neige et vent
ACTIONS
G Charge permanente
q Charge d’exploitation
W Charge du vent
SOLLICITATIONS ET CONTRAINTES
G Module de coulomb
ix
Symboles et abréviations
LT Elancement de déversement
Coefficient de poisson
x
Symboles et abréviations
k Elancement eulérien
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES
r Rayon de courbure
lk Longueur de flambement
Av Aire de cisaillement
MR Moment résistant
PARAMETRE DU VENT
xi
Symboles et abréviations
K Facteur de turbulence
l
Kr Facteur du terrain
z Longueur de rugosité
0
z Hauteur minimale
min
xii
Liste des figures
Figure 2.1: Vérification des éléments sollicités en traction axiale. Source : [23] ................... 11
Figure 2.2 : Vérification des éléments sollicités en compression axiale. Source : [23] .......... 12
Figure 2.3 : Vérification des éléments sollicités en flexion simple. Source : [23] .................. 13
Figure 2.4: Vérification des éléments sollicités par un effort tranchant. Source : [23] ........... 13
Figure 2.5 : Caractéristiques géométriques des profilés.......................................................... 14
Figure 2.6 : Vérification des éléments sollicités simultanément par un moment de flexion et un
effort tranchant. Source : [23] .................................................................................................. 15
Figure 2.7 : Vérification des éléments sollicités en flexion composée. Source : [23] ............. 16
Figure 2.8 : Sollicitations dans les boulons.............................................................................. 16
Figure 2.9 : Pression diamétrale d’un gousset ........................................................................ 17
Figure 2.10 : Soudure en bout et soudure d’angle.................................................................... 21
Figure 2.11 : Grandeurs géométriques considérées pour le dimensionnement des soudures
d’angle. Source : [23] ............................................................................................................... 22
Figure 4.1 : Identification des blocs A et B............................................................................. 27
Figure 5.1 : Vue en plan de la toiture avec disposition des cadres .......................................... 31
Figure 5.2 : Schéma statique des portiques .............................................................................. 32
Figure 5.3 : Schémas statique des fermes à treillis .................................................................. 34
Figure 7.1 : Valeurs de Co. Source : [2]................................................................................... 44
Figure 8.1 : Disposition des pannes sur la ferme ..................................................................... 60
Figure 8.2 : liaison panne-traverse ........................................................................................... 61
Figure 8.3 : Schéma statique des pannes.................................................................................. 62
Figure 8.4 : Décomposition de 𝑛 selon les axes ....................................................................... 62
Figure 8.5 : Epure des moments fléchissants My suivant f à l’ELU ........................................ 62
Figure 8.6 : Epure des moments fléchissants M𝑧 suivant t à l’ELU ........................................ 63
Figure 8.7 : Schéma statique avec lierne à mi- portée ............................................................. 64
Figure 8.8 : Epure des moments fléchissants 𝑀𝑧 avec lierne suivant t à l’ELU..................... 64
Figure 8.9 : Flèche des pannes suivant l’axe fort observée sous la combinaison ELS ........... 65
Figure 8.10 : Flèche des pannes suivant l’axe avec des lierne à mi portée observée sous la
combinaison ELS ..................................................................................................................... 65
Figure 8.11 : Disposition des liernes ........................................................................................ 69
Figure 8.12 : Disposition des lisses .......................................................................................... 71
Figure 8.13 : Distribution des efforts sur les lisses .................................................................. 72
xiii
Liste des figures
xv
Liste des tableaux
Tableau 4.1 : Valeurs de la limite d’élasticité f yb des boulons et de la résistance à la traction fub
xvi
Résumé
Résumé
Les ingénieurs civils, quels que soient leurs goûts, quels que soient leurs intérêt,
doivent apprendre à construire et ceci de façon à optimiser l’espace sans encombrement dans
le calcul des structures du bâtiment ou du pont. C’est à cet effet que, le présent travail se veut
être une base solide de restitution de connaissances techniques et pratiques indispensables à la
conception et au dimensionnement d’un parking métallique selon les Eurocodes.
Il est principalement structuré en deux grandes parties. La première qui tient lieu de
généralités, présente les bases de la conception et du dimensionnement des structures
métalliques. . Elle comporte trois chapitres. Étant conscient qu’un bon dimensionnement n’est
pas suffisant lorsque la conception n’est pas correcte, le chapitre 1 traite des bases de la
conception des structures métalliques. Le chapitre 2 quant à lui expose les principes de
dimensionnement des assemblages et présente ensuite les organigrammes de calculs pour les
principaux cas de sollicitations conformément à l’Eurocode 3. Le chapitre 3 présente quelques
principes de prédimensionnement très utiles à l’étude des structures métalliques.
La deuxième partie est un cas pratique où nous dimensionnerons les éléments principa ux
de la superstructure d’un parking pouvant contenir 50 bus conformément aux méthodes de
dimensionnement développées dans la partie 1. Les assemblages pouvant être considérés
comme les zones critiques des parkings métalliques, un chapitre tout entier a été consacré à leur
étude. L’étude des actions du vent y a été traitée en détail suivant l’Eurocode 1 : Partie 4[6] et
la norme NV 65. Une attention toute particulière a été portée aux phénomènes d’instabilité
élastique : flambement, déversement, voilement; « points essentiels » de toute constructio n
métallique
xvii
Abstract
Abstract
The civil engineers, whatever their tastes, their interest, must learn how to build and this
in order to optimize space without obstruction in the calculation of the structures of the building
or the bridge. It is for this purpose that, this work wants to be a solid base of restitution of
technical and practical training essential to the design and sizing metal parking according to
Eurocodes.
It is mainly structured in two great parts. The first which holds place of general
information, presents the bases of the design and the dimensioning of the metal structures. It
comprises three chapters. Being aware that a good design is not enough when the design is not
correct, the chapter 1 draft of the bases of the metal structural design. Chapter 2 as for him
exposes the principles of dimensioning of the assemblies and presents then the flow charts of
calculations for the principal cases of requests in accordance with Eurocode 3.Chapter 3
presents some principles of pre-sizing very useful for the study of the metal structures.
The second part is a practical case where we will dimension the principal elements of
the superstructure of a parking which can contain 50 buses in accordance with the dimensio ning
methods developed in part 1.The assemblies being able to be regarded as the critical zones of
the metal parking, an entire chapter was devoted to their study. The study of the actions of the
wind was treated there in detail according to Eurocode 1:4[6 part] and normalizes it NV 65.A
very detailed attention was paid to the phenomena of elastic instability: buckling, discharge,
warping; «essential points » of any steel construction
xviii
Introduction générale
Introduction générale
Dans le cadre de notre projet nous nous sommes intéressés aux bâtiments industriels à
travers le projet de construction d’un parking de dimension 40 × 75 𝑚² pouvant contenir 50
bus qui sera implanté sur le campus universitaire d’Abomey-Calavi. Nous avons ainsi fait le
choix pour notre projet d’une ossature entièrement métallique qui servira de structure pour le
parking.
Dans ce travail nous nous intéressons au dimensionnement basé sur les normes
structurales Eurocode 3 applicables aux structures métalliques constituées de poutres
reliées entre elles par des assemblages par boulons ou par soudage. Ainsi, en matière de
dimensionnement des ouvrages de bâtiment, les Eurocodes constituent les normes les plus
récentes. Ils intègrent les dernières avancées de la recherche en matière de sécurité des
ouvrages, de connaissance des actions de l’environnement et de capacité de résistance des
profilés. Ils sont également beaucoup plus explicites que les règles CM66 en ce qui concerne le
fonctionnement des assemblages ainsi que l’étude des phénomènes d’instabilité. Bien qu’ils
soient des normes européennes, les principes qui y sont énoncés restent assez flexibles et
ajustables selon le contexte.
1
Chapitre 1
Notre objectif générale de ce mémoire est que, par l’étude de l’ossature métalliq ue
d’un parking de 50 bus de contenance, à synthétiser et s’approprier la démarche relative à la
conception et au dimensionnement des ouvrages industriels ou les volumes de grandes
dimensions selon les eurocodes
2
Première partie : Bases de la conception et
principes de dimensionnement des structures à
ossature métallique
3
Chapitre 1
1.1 Introduction
La structure porteuse des ouvrages métalliques est basée sur son utilisation prévue, soit ses
caractéristiques de résistances (pour assurer une bonne sécurité structurale suffisante) et de
déformabilité (pour garantir une bonne aptitude au service). Elle est donc influencée par la
conception qu’est la démarche qui donne une cohérence et une efficacité optimale au projet. A
cet effet, dans ce premier chapitre nous présentons quelques principes généraux qui fondent la
conception des structures métalliques.
Un projet de construction métallique doit être conçu et élaboré de façon à ce que les
matériaux soient utilisés au mieux, soit sa haute résistance mécanique, sa grande ductilité et sa
soudabilité.
Cette optimisation des matériaux nécessite que le choix des profilés s’oriente vers des sections
dont les caractéristiques répondent le mieux possible à leur rôle structural (traction, flexion,
compression, flexion composée, etc...).
1.2.1 Section en I (𝐼𝑍 ≪ 𝐼𝑦 )
IPN dont les ailes sont d’épaisseur variable, ce qui entraîne des difficultés pour les
attaches;
IPE dont les ailes présentent des bords parallèles, les extrémités sont à angles vifs. Ils
sont d’usage plus courant que les IPN et très économiques en flexion dans un sens
(solives, sommiers, pannes, traverses de portiques, etc…).
Les hauteurs disponibles vont de 80 mm à 750 mm
1.2.2 Section en H (𝐼𝑍 < 𝐼𝑦 )
Elles ont même allure que les I mais leurs ailes sont plus larges. Leur section transversale
s’inscrit approximativement dans un carré. Elles se subdivisent en 03 séries HEA, HEB et HEM
suivant l’épaisseur relative de leur âme et de leurs ailes.
Les poutrelles HEA à ailes et âme amincies. Elles sont utilisées pour les poteaux
sollicités en flexion composée ou exceptionnellement pour les poutres lorsque les IPE
qui reprendraient la même charge ont une hauteur trop grande.
4
Chapitre 1
Les poutrelles HEB sont plus lourdes que les HEA mais moins encombrantes.
Les poutrelles HEM à ailes et âme renforcées .Elles sont essentiellement utilisées
comme pieux pour les fondations. La gamme de profilés va de 100mm à 1000mm.
1.2.3 Section en L
Elles sont employées le plus souvent comme membrures de poutres à treillis et comme
fers à vitrage. Les hauteurs disponibles vont de 25 mm à 80 mm.
1.2.5 Section en U
1.3 Assemblages
Un assemblage est un dispositif qui permet de réunir et de solidariser plusieurs pièces entre
elles, en assurant la transmission et la répartition des diverses sollicitations entre les pièces,
sans générer des sollicitations parasites notamment de torsion. Ils constituent des zones plus
fragiles que les zones courantes auxquelles il convient d’accorder une attention particulière.
Les principaux modes d’assemblage utilisés en construction métallique sont le boulonna ge
et le soudage.
Nous exposerons dans cette section, pour chaque mode d’assemblage, les dispositio ns
constructives minimales à observer.
5
Chapitre 1
1. utiliser dans la mesure du possible des assemblages symétriques afin d’éviter tout risque de
flexion gauche ou de torsion ;
2. faire correspondre les axes neutres des barres dans les systèmes réticulés (poutres à treillis,
systèmes de contreventement) ;
3. éviter les assemblages trop longs ;
4. lier les barres aux nœuds au moins par deux boulons même lorsqu’un boulon suffirait à
transmettre les efforts.
Le positionnement des trous de boulons doit permettre de se prémunir contre la corrosion
et le voilement local et doit également faciliter le passage des clés. Les recommandatio ns
de l’EC3 [4] en matière de disposition des boulons sont présentées au chapitre suivant
(tableau 2.4).
1.3.2 Assemblages soudés
6
Chapitre 2
Hormis les nuances sur certains points de détail, les principes fondamentaux et les
méthodologies des différents règlements sont similaires. Pour notre projet nous avons choisi
d’utiliser les Eurocodes structuraux pour des raisons déjà énoncées en avant-propos. Le tableau
2.1 de la page suivante regroupe les normes et règlements utilisés dans ce document.
Avec
𝑹( 𝑿𝒌 , 𝒂𝒌 , … . . )
𝑹𝒅 =
𝜸𝑴
𝑺𝒅 : valeur de dimensionnement des sollicitations établies avec des facteurs de charge à l’état
limite considérée
7
Chapitre 2
Les aciers utilisés en construction métallique sont des aciers doux∗ ayant de très bonnes
caractéristiques de ductilité. Cette propriété leur permet de subir de grandes déformatio ns
plastiques sans se rompre.
A l’instar des règles CM66 qui limitaient essentiellement l’acier dans le domaine élastique,
l’additif 80 et l’EC3 autorisent pour certains profilés un calcul plastique qui permet d’optimiser
l’utilisation de l’acier en exploitant ses réserves de plasticité. Il a donc été introduit, le concept
de classification des sections transversales qui permet de décider de la méthode d’analyse à
effectuer : calcul élastique ou calcul plastique. Quatre classes de sections ont été définies, allant
de la section la plus performante (section 1) à la section la plus fragile (section 4) (voir tableau
2.2) en fonction de :
Il est alors nécessaire de connaître avant toute vérification la classe de section transversale
du profilé. Les abaques des profilés donnent plus de précisions sur le principe de détermina tio n
de la classe de la section transversale des profilés.
8
Chapitre 2
9
Chapitre 2
flambement
déversement γ M1 =1
voilement
Calcul des assemblages
Dans une pièce, les actions développent plusieurs sollicitations, qui génèrent des
contraintes au sein du matériau et des déformations de la dite pièce, ainsi, les grandes
déformations affectent les zones comprimées des pièces métalliques, qui engendrent trois
principaux types de comportement caractéristiques, dénommés phénomènes d’instabilité
élastique que sont :
10
Chapitre 2
Dans un élément sollicité en traction axiale, l’effort de traction N dans chaque section
transversale doit rester inférieure à l’effort résistant de traction, soit :
N ≤ NR = min[Npl ; Nu ]
Avec
Npl : résistance plastique de la section brute,
Figure 2.1: Vérification des éléments sollicités en traction axiale. Source : [23]
11
Chapitre 2
Figure 2.2 : Vérification des éléments sollicités en compression axiale. Source : [23]
Avec
Pour les sections de classe 4, compte tenu du risque de voileme nt local, on définit une
section réduite Aeff , obtenue en amputant la section initiale des parties sujettes au voileme nt.
L’EC3 §5.3.5 [4] donne des recommandations précises pour le calcul de la section efficace des
sections de classe 4.
12
Chapitre 2
Figure 2.3 : Vérification des éléments sollicités en flexion simple. Source : [23]
Dans son ouvrage intitulé « Calcul des structures métalliques selon l’Eurocode 3 » J. Morel
[25], décrit la méthode de détermination des coefficients de réduction 𝜒 et 𝜒𝐿𝑇 .
Effort tranchant (T)
L’organigramme 2.4 ci-dessous décrit le principe de vérification des profilés sollicités par un
effort tranchant.
Figure 2.4: Vérification des éléments sollicités par un effort tranchant. Source : [23]
13
Chapitre 2
14
Chapitre 2
15
Chapitre 2
Figure 2.7 : Vérification des éléments sollicités en flexion composée. Source : [23]
cisaillement
𝐀𝐛
𝐅𝐕 = 𝟎, 𝟔 × 𝐟𝐮𝐛 ×
𝛄𝐌𝐛
𝐀𝐛
𝐅𝐕 = 𝟎, 𝟓 × 𝐟𝐮𝐛 ×
𝛄𝐌𝐛
Avec :
𝐴𝑏 = 𝐴 : aire de la section brute du boulon si le plan de cisaillement passe par la partie
non filetée du boulon ;
𝐴𝑏 = 𝐴𝑠 : aire de la section résistante en traction du boulon si le plan
de cisaillement passe par la partie filetée du boulon ;
17
Chapitre 2
𝐀𝐬
𝐅𝐓 = 𝟎, 𝟗 × 𝐟𝐮𝐛 ×
𝛄𝐌𝐛
Assemblages sollicités simultanément au cisaillement et à la traction
Les boulons soumis à des efforts combinés de cisaillement V et de traction T , doivent satisfa ire
à la condition suivante
𝐕 𝐓
+ ≤𝟏
𝐅𝐕 𝟏. 𝟒 × 𝐅𝐓
18
Chapitre 2
Pour les assemblages boulonnés, l’EC3 [4] impose quelques prescriptions relatives à la
disposition des boulons. Ces exigences constructives sont résumées dans le tableau 2.4 de la
page suivante.
Un jeu entre le boulon et le trou du boulon est nécessaire en raison des tolérances sur la
disposition des trous et des tolérances sur le diamètre du boulon. Les prescriptions de l’EC3 [4]
en sa section §7.5.2 sont résumées dans le tableau 2.5 à la page suivante.
19
Chapitre 2
Tableau 2.6 : Jeu nominal pour le diamètre des trous. Source : [4]
20
Chapitre 2
Deux types de soudures sont couramment utilisées : les soudures d’angle et les soudures en
bout.
Dans cette section, nous définissons certains termes clés relatifs aux soudures afin de faciliter
la compréhension de ce qui suit.
21
Chapitre 2
Aucun calcul n’est exigé, à condition que l’épaisseur du cordon de soudure soit au moins égale
à l’épaisseur de la plus faible des pièces à assembler et que le métal d’apport ait au moins les
caractéristiques mécaniques du métal de base.
Soudures d’angle
Selon l’EC3 §6.6.5 [4], on peut concevoir tous les cordons de soudure au moyen de la
formule suivante, sans devoir tenir compte de la direction réelle de la sollicitation N que doit
transmettre le cordon de soudure.
N 3
a 1 β w γ Mw . 2.9
fu
avec des coefficients βw et γMw , variables en fonction de la nuance d’acier(voir tableau 2.6).
22
Chapitre 2
Selon. l’EC3 [4], le métal d’apport doit posséder des caractéristiques égales ou supérieures à
celles spécifiées pour la nuance de l’acier à souder. Le tableau ci-dessous indique les valeurs
23
Chapitre 3
Les règles du tableau 3.1 de la page suivante, servent au prédimensionnement des éléments
porteurs principaux des charpentes métalliques des halles et bâtiments. Elles donnent pour les
éléments fléchis, la hauteur h de la section transversale en fonction de la portée l, et pour les
Les élancements maximums pour les barres sont définis dans les règles et limitent les profils
minimums des barres à utiliser dans les treillis. Les valeurs suivantes sont recommandées par
[12] :
24
Chapitre 3
25
Deuxième partie : Conception et
Dimensionnement de la Structure porteuse du
parking
26
Chapitre 4
Notre projet portera sur l’étude d’un parking pouvant contenir 50 bus qui sera implanté sur le
campus d’Abomey-Calavi dans le but de prévoir un espace de stationnement des bus dans les
années à venir afin d’éviter le stationnement anarchique de ceux-ci.
L’ouvrage est subdivisé en deux tous entièrement métalliques dont chacun est subdivisé en
deux blocs. Il est montré à la figure 4.1.
27
Chapitre 4
par rapport à ses deux axes. Ses dimensions en plan et en élévation sont :
• en élévation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11m.
28
Chapitre 4
29
Chapitre 5
L’Eurocodes 3 [3] prescrit également que pour la modélisatio n, la géométrie de base des
éléments structuraux soit représentée par leur axe longitudinal en négligeant le chevauche me nt
de leurs dimensions réelles.
Dans cette section nous définirons le schéma statique des éléments structuraux de notre
projet.
30
Chapitre 5
31
Chapitre 5
Les éléments de toiture reportent au sol les charges verticales (charges climatiq ues
sur la toiture, équipements suspendus...) par l’intermédiaire de poteaux, sollic ités
principalement en compression simple, mais éventuellement en flexion composée sous
l’effet de charges horizontales (vent, engins mobiles...). Ces poteaux doivent, dans tous les
cas, présenter une raideur transversale procurant la résistance au flambement , à moins d’être
maintenus par des entretoisements horizontaux, Ces conditions expliquent le choix usuel de
sections ayant un rayon de giration important suivant chacune des directions principa les
d’inertie.
Dans notre projet nous n’avions pas proposé d’entretoisements horizontaux à cause de
l’architecture du parking donc nous tiendrons fermement compte du flambement des poteaux.
Dans le plan (xAz), les poteaux sont encastrés en pieds et en tête et libres sur toute leur
longueur.
Dans le plan perpendiculaire (xAy), les poteaux présentent une inertie plus faible et
sont de même encastrés en pieds et en tête et libres sur toute leur longueur.
Elles ont pour fonction de supporter la toiture et sont disposées à entre-axes constants
de 2.08 m dans le plan du versant. Leur portée correspond à l’entre-axe des cadres qui est 5 m
et leur entre-axe est déterminée par la portée admissible des bacs de couverture.
32
Chapitre 5
Elles seront choisies en profilés laminés IPE et assemblées sur les traverses des portiques par
boulonnage. Leurs appuis seront considérés comme libres et articulés.
Des portiques remplaçant les fermes entre poteaux assurent, outre le support des pannes,
le contreventement vertical dans leur plan. Ils peuvent être constitués par les fermes elles -
mêmes encastrées en tête des poteaux, ou par l’assemblage de traverses sur ces poteaux selon
la potée des portiques.
Ainsi pour :
En effet, les fermes à treillis constituent une solution très intéressante pour franchir de grandes
portées ; cependant, elles ne sont pas très économiques pour des portées modestes à cause de
l’important travail de fabrication qu’elles nécessitent.
Les fermes à treillis sont en double pente de 11,31° et les fermes à traverse à âme pleine sont
en quatre pentes.
De plus on supposera les charges, concentrées et agissant toutes sur les nœuds du treillis.
Pour cela, l’espacement des nœuds sera pris égal à l’espacement des pannes. On peut
33
Chapitre 5
différencier plusieurs formes de treillis suivant leur forme géométrique ou la disposition des
barres. Pour notre projet, conformément aux exigences structurale et architecturale, nous avons
retenu des treillis en M ayant pour pente 20 % dans les plans des versants.
Les contreventements sont des pièces qui assurent la stabilité de l’ossature dans
l’espace en s’opposant principalement à l’action des forces horizontales causées par le
vent, les effets de séisme ou de choc. Ils sont donc conçus pour acheminer ces charges
vers les fondations.
Dans le cadre de notre projet, les portiques obtenus par liaison des fermes sur les potea ux
assurent la stabilité transversale des cadres de l’ossature dans leur plan et l’encastre me nt
des poteaux au sol assure la stabilité longitudinale
34
Chapitre 5
Dans notre projet la stabilité horizontale de la toiture sera assurée par non seulement par
effet diaphragme de la couverture mais aussi par le biais des diagonales en cornière à ailes
égales disposées en croix de Saint-André fixées aux pannes.
— montants (ou raidisseurs verticaux) qui ne supportent pas en général de charges verticales
mais travaillent en flexion recevant les réactions des lisses ; ces montants peuvent
éventuellement être suspendus à l’ossature des combles, ce qui permet de les affiner.
35
Chapitre 6
D’après les règles empiriques du prédimensionnement du tableau 3.1 nous permet d’avoir
pour hauteur statique minimale h de pannes :
l 5000
h 125mm
40 40
l 20000
h 666, 7 mm IPE 700
30 30
l l 40 40
h h
25 15 25 15 . Prenons 2,5 m
1,6 h 2.67
Afin d’éviter toute dissymétrie et de se prémunir contre les sollicitations de flexion gauche,
de torsion et de déversement, nous adopterons des éléments jumelés pour les diagonales et
montants du treillis. Les membrures supérieure et inférieure seront choisies en profilés
36
Chapitre 6
Les longueurs des diagonales ne varient pas , nous prédimensionnerons donc une seule
diagonale dont la section sera uniformisée aux autres diagonales.
lk l
k 250 i k
i k
avec :
0,9 276
i i 0,9936 cm
250
cornière L40 40 4
Les longueurs des montants ne change pas également donc nous allons prédimensionnement un
seul.
0,9 l
Ainsi on a : i
250
37
Chapitre 6
0,9 250
i i 0,9 cm
250
Cornière L40x40x4
lk
i
250
Cependant, contrairement aux montants et aux diagonales, l’EC3 §5.8.2 [4], recommande que
la longueur de flambement dans le plan du treillis lk soit prise égale à l pour les éléments de
membrures ; l étant la distance entre nœuds du treillis.
Ainsi :
lk 208
i 0,832
250 250
i 0,832
En plus des efforts de compression, les poteaux de portiques doivent reprendre des
efforts de flexion dus au vent, et résister au flambement. Leur section transversale doit de ce
fait, présenter une bonne rigidité dans toutes les directions. Pour cette raison, nous préférerons
pour les poteaux, les poutrelles HE plutôt que des poutrelles en I qui présentent une trop faible
inertie dans l’un de leurs plans d’inertie principaux.
lk
i
50
38
Chapitre 6
Dans le plan des cadres, les poteaux seront encastrés en pieds et en tête (voir figure 5.3), ce qui
correspond à lk 0, 5 l
0, 5 l 0.5 700
i
50 50
=7cm
39
Chapitre 7
Les charges permanentes représentent le poids propre des éléments de structure principaux et
secondaires. Elles sont estimées à l’aide de la norme
Soit une charge permanente totale g = 0,135 kN/m sur les panne
Elles sont variables et directement liées à l’exploitation de l’ouvrage (poids) des personnes
et des équipements, charges pendant la construction ou charges de manutention). Dans le cadre
de notre projet, la toiture étant inaccessibles sauf pour entretien et réparations courants. Le
tableau ci-dessous indiqué par l’Eurocode 1 [1] recommande les valeurs qui y sont inscrites,
représentant le poids de deux ouvriers et de leurs matériels pour l’entretien ou la réparation
Catégorie H désigne : une toiture inaccessible sauf pour entretien et réparations courants
Tableau 7.1 :Valeurs de charge d’exploitation pour une toiture inaccessible source :
[1]
40
Chapitre 7
Alors il sera considéré pour charge d’exploitation, une charge utile de toiture de 0,4 kN/m²
En effet, la méthode de l’Eurocode 1 (moins utilisée) est quelque peu forfaitaire et ne tient
véritablement pas compte des ouvertures. Nous présenterons alors les calculs suivant ces deux
normes afin d’utiliser la valeur défavorable.
Hauteur de référence : Z = 11 m
Dimensions : = (40 x75) m²
Pente de la toiture (deux versants) : 20 % soit 11,31°
Topographie locale du site : Relief peu accidenté (site normal)
Catégorie du terrain : Terrain de catégorie II
Valeur de base de la vitesse de référence : 𝑉𝑏,0 = 32 m/s
Masse volumique de l’air : 𝜌= 1.225 kg / m3
1 2
𝑞𝑏 = 𝜌. (𝐶𝑑𝑖𝑟 . 𝐶𝑠𝑒𝑎𝑠𝑜𝑛 𝑉𝑏,0 )
2
41
Chapitre 7
Où
Dans la pratique, pour se placer en sécurité, 𝐶𝑑𝑖𝑟 et 𝐶𝑠𝑒𝑎𝑠𝑜𝑛 sont pris égaux à 1.
o 𝑉𝑏,0 est la valeur de base de la vitesse de référence du vent. Elle est définie comme la
vitesse moyenne sur 10 min à 10 m au-dessus du sol sur un terrain de catégorie II (voir
tableau 7.2) avec une probabilité de dépassement de 0.02 (période de retour de 50 ans).
L’Eurocode 1 [2] définit pour les pays européens, les valeurs de 𝑉𝑏,0 à prendre en
fonction de la zone où se situe la construction. Ces valeurs n’étant pas applicables au
Bénin, nous conviendrons de prendre 𝑉𝑏,0 = 32m/s, représentant la plus grande vitesse
du vent enregistrée par l’ASECNA en 2002 depuis 50 ans . Nous avons donc : Donc
1
𝑞𝑏 = × 1,225 × (1 × 1 × 322 ) = 0.63𝐾𝑁/𝑚²
2 × 1000
42
Chapitre 7
Sont données par le tableau 7.2 en fonction de la catégorie du terrain. Nous faisons l’hypothèse
que la construction est sur un terrain de catégorie II.
11
Alors 𝐶𝑟 (𝑧) = 0,19𝑙𝑛 = 1,02 𝑪𝒓 (𝒛) = 𝟏, 𝟎𝟐
0.05
Tableau 7.2 : Valeurs des coefficients 𝑧0 , 𝑧𝑚𝑖𝑛 et 𝑘 𝑟 en fonction de la catégorie du terrain. Source : [2]
43
Chapitre 7
La figur e 7.1 ci- dessous illus tr e les diffe ra ntes valeur s envisa gea be s pour 𝐶0 (𝑧)
en fonctio n du relie f du site. Le relie f du départeme nt de l’Atla ntiq ue n’é ta n t
pas accidenté, nous prendrons 𝐶0 (𝑧) = 1(site norma l).
𝑞𝑝 (𝑧) = 𝐶𝑟2 (𝑧) × 𝐶02 (𝑧) × [1 + 7𝐼𝑉 (𝑧)] × 𝑞𝑏 = 1.022 × 12 × [1 + 7 × 0,19] × 0,63 = 1,52
𝐪𝐩 (𝐳) = 𝟏, 𝟓𝟐𝐊𝐍/𝐦²
La pressio n aérodyna miq ue est la pressio n exercée par le vent sur les
44
Chapitre 7
𝐖𝐧 = 𝐪𝐩 × 𝐜𝐩𝐧𝐞𝐭
La détermina tio n de cpnet se fera suiva nt les situa tio ns durable et transito ire
du projet.
Situatio n durable
Calcul de s coe ffi cie nts de pre s s ion e xté rie ure 𝐂𝐩𝐞
Les coefficie nts de pressio n extérie ure donnent l’e ffet du vent sur la sur fa c e
extérie ure des parois du bâtime nt. Nous étudie ro ns l’e ffet du vent sur la toitu r e
45
Chapitre 7
On obtient:
e = Min (40 m ; 2 x 11 m) = 22 m
Le vent agissant sur le pignon génère une dépression variable selon la zone considérée de la
toiture, qui décroît selon l’éloignement de la surface frappée.
Les coefficents de pressions extérieures Cpe applicables aux bâtiments et aux parties de
bâtiments dépendent de la dimension de la surface chargée, qui est la surface de la constructio n
produisant l’action du vent dans la section à calculer. Les coefficents de pression extérieure sont
donnés pour des surfaces A de 1m² et de 10m² et sont notés Cpe1 pour les coefficents locaux et
Cpe,10 pour les coefficents globaux.
Les coefficents de pression et de dépression sont donnés par l’Eurocode 1 en fonction du type
de toiture et de l’angle de pente α.
46
Chapitre 7
L’angle 11,31° ne figurant pas dans le tableau, les valeurs de Cpe 10 et Cpe1 sont obtenues
grâce à une interpolation linéaire conformément à l’Eurocode.
Soit une aire afférente A = 5h = 55 m² >10 m². On utilisera alors les Cpe, 10 pour la
détermination des actions.
Nous nous mettons dans le cas le plus défavorable ou il n’existe pas de part et d’autre les des
bâtiments annexes.
47
Chapitre 7
La valeur maximale des deux cas ainsi étudiés est 1,41 alors nous prendrons
𝐂𝐩𝐞 , 𝟏𝟎 = −𝟏, 𝟒𝟏
Le coefficient de pression intérieure donne l'effet du vent sur les surfaces intérieures de la
toiture. l’eurocode recommande de prendre pour les constructions ouvertes 𝐂𝐩𝐢 = −𝟎, 𝟕𝟓𝐂𝐩𝐞
On en déduit que :
SITUATION TRANSITOIRE
L’Eurocode recommande de prendre 𝐜𝐩𝐧𝐞𝐭 = -1 pour les toitures isolées à deux versants dont
l’angle est compris entre les valeurs
𝐖𝐧 = 𝐪𝐩 × 𝐜𝐩𝐧𝐞𝐭 = - 1, 60 kN/m²
• Hauteur deréférence : Z = 11 m
• Dimensions : = (40 x 75) m²
48
Chapitre 7
𝑉2 32²
𝑞10 = = = 0,63 𝐾𝑁/𝑚²
16,3 16,3
À une hauteur H au-dessus du sol la pression devient, pour H compris entre 0 et 500 m, par :
𝐻 + 18 13 + 18
𝑞𝐻 = 2,5. . 𝑞10 = 2,5 . 0,63 = 0,70 𝐾𝑁/𝑚²
𝐻 + 60 13 + 60
- Effet de site 𝑲𝑺
Notre site est dans la commune de Abomey-Calavi dans le département de l’atlantique donc
un site normal. Quelle que soit la vitesse du vent sur un site normal, 𝐾𝑠 = 1 ( confère annexe
NV65)
- Effet de masque
Dans le cas de notre ouvrage, on considérera qu’il n’est pas masqué par un autre ouvrage (ni
partiellement ni entièrement), donc il n’y a pas des réductions des actions du vent Km=1
- effet de dimension
49
Chapitre 7
couple) intéressant l’élément considéré, et du coté H du point le plus haut de cette surface du
fait de non uniformité du vent dans l’espace
Pour les constructions définitives, la totalité des réductions autorisées par les règles (effet de
50
Chapitre 7
SITUATIO N DURAB LE
Les travaux de construction (élévation des murs et autres) sont achevés. Elle correspond
à l’exploitation normale de l’ouvrage.
Long pan
11
𝜆𝑎 = = 0,143
75
Pignon
11
𝜆𝑏 = = 0,275
40
Calcul du coefficient ϒ0
La valeur de ϒ0 est donné par l’abaque ci-dessous en fonction des rapports de dimensions
51
Chapitre 7
𝜆 𝑎 = 0,143 < 0,5 donc le coefficient ϒ0𝑎 est donné par le quadrant inférieure gauche en
fonction 𝜆 𝑎
𝜆 𝑏 = 0,275 < 1 donc le coefficient ϒ0𝑏 est donné par le quadrant inférieure droit en fonction
de 𝜆 𝑏
52
Chapitre 7
Versant de toiture
𝛼 = 11,31° des versants (l’abaque ci-dessous, soit à l’aide des formules empiriques)
b)- Vent normal parallèle aux génératrice (normal à la petite surface Sb) :
53
Chapitre 7
En faisant un récapitulatif on a :
- ACTIONS INTÉRIEURES
Les actions sont déterminées par les coefficients C i calculés au moyen des formules variables
par chaque cas. Lorsque ces déterminations conduisent à des coefficients C i tel que :
54
Chapitre 7
Parois AB et CD (long-pan)
772,2
𝜇𝐴𝐵 = × 100 = 94%
825
Parois BC (pignon)
432,96
𝜇𝐴𝐵 = × 100 = 98%
440
o Paroi AB ouverte
Cas1
55
Chapitre 7
Cas2
94
AB 0,42
BC 0,42
CD -0,18
DA 0,42
Cas1
Cas2
94
AB -0 ,19
BC 0,42
CD 0,42
DA 0,42
56
Chapitre 7
Cas1
Cas2
94
AB 0,40
BC -0,33
CD 0,40
DA 0,40
Cas1
Cas2
57
Chapitre 7
94
AB 0,40
BC 0,40
CD 0,40
DA -0,33
58
Chapitre 7
59
Chapitre 8
L’analyse structurale consiste à étudier chacun des éléments composant une structure, les
interactions qui existent entre eux ainsi que leur contribution à la stabilité globale de la structure.
Elle aboutit généralement à la détermination :
Les pannes qui ont pour fonction de supporter la couverture, sont disposées
parallèlement par rapport à la ligne de faîtage dans les plans des versants.
Compte tenu de la pente des versants, donnés par la ferme ou des traverses des portiques, les
pannes sont posées inclinées d’un angle 𝛼 = 11,31° et de ce fait fonctionne en flexion déviée.
Pour éviter leur glissement à la pose, elles seront boulonnées aux membrures de fermes à l’aide
d’échantignoles. Ces dernières sont en fer plat coudé comme l’illustre la figure 8.2 de la page
suivante ou en cornière. Les appuis des pannes seront considérés comme libres et articulés.
60
Chapitre 8
La première combinaison est la plus défavorable et sera considérée dans les calculs.
La première combinaison est la plus défavorable et sera considérée dans les calculs.
61
Chapitre 8
et sont espacées 2,08 m. La charge maximale sur les pannes compte tenu de la continuité des
bac-aluminium du fait de la réaction hyperstatique vaut à l’ELU :
La section résistante des pannes sera dimensionnée avec les moments de flexion maxima ux
My = 6,25KN. m et M𝑧 = 1,25 KN. m conformément aux principes de dimensionne me nt
énoncés au chapitre §2.
62
Chapitre 8
Les profilés de panne pour un cas courant comme celui-ci dépassent rarement le calibre IPE200.
Il s’agit donc d’une section de classe 1 autorisant la plastification de l’acier. Pour nous ménager
au côté de la sécurité, nous allons mener les calculs en élasticité et plasticité à fin de choisir
celui qui nous place au côté de la sécurité et de l’économie de la structure.
Calcul en élasticité
𝑀𝑦 6,25
𝜎𝑦 = = = 80,85 𝑀𝑃𝑎
𝑊𝑒𝑙𝑦 77,3 × 10−3
𝑀𝑧 1,25
𝜎𝑧 = = = 101,62𝑀𝑃𝑎
𝑊𝑒𝑙𝑧 12,3 × 10−3
𝑓
𝜎𝑦 + 𝜎𝑧 ≤ 𝛾 𝑦 .Avec 𝑓𝑦 = 235𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝛾𝑀𝑂 = 1
𝑀𝑂
Nous dirons ainsi que le profilé IPE 140 est suffisante pour ce type de chargement.
Pour des raisons économique, nous avons donc prévu choisis un profilé IPE120 avec
des liernes à mi- portée des travées (voir figure 8.7) qui serviront d’appuis intermédiaires dans
le plan des versants réduisant du coup le moment M𝑧 .
63
Chapitre 8
𝑀𝑦 6,25
𝜎𝑦 = = = 117,92 𝑀𝑃𝑎
𝑊𝑒𝑙𝑦 53 × 10−3
𝑀𝑧 0,31
𝜎𝑧 = = = 47,04 𝑀𝑃𝑎
𝑊𝑒𝑙𝑧 6,59 × 10−3
Figure 8.8 : Epure des moments fléchissants 𝑀𝑧 avec lierne suivant t à l’ELU
Les pannes doivent réglementairement présenter une flèche 𝑓 inferieure au 1/200 de leur portée
[23]. Les flèches obtenues pour les combinaisons de charges non pondérées les plus
défavorables devront satisfaire à :
𝒇 ≤ 𝒍⁄𝟐𝟎𝟎
La charge maximale sur les pannes, compte tenu de la continuité des bacs aciers vaut à l’ELS :
64
Chapitre 8
5 × 𝑓𝑙 4
𝐹=
384𝐸𝐼
5×1,31×500 4
𝐹 = 384 ×2,1× 318×106 = 1,6 𝑐𝑚
Avec le logiciel ROBOT, on trouve le résultat suivant qui atteste nos calculs
Figure 8.9 : Flèche des pannes suivant l’axe fort observée sous la combinaison ELS
𝑙 4
2,05 × 𝑡 × (2)
𝐹=
384𝐸𝐼
500 4
2,05 × 0,39 × ( )
2
𝐹= = 0,1 𝑐𝑚
384 × 2,1 × 27,7 × 106
Avec le logiciel ROBOT, on trouve le résultat suivant qui atteste nos calculs
Figure 8.10 : Flèche des pannes suivant l’axe avec des lierne à mi portée observée
sous la combinaison ELS
65
Chapitre 8
𝟓𝟎𝟎
On a 𝑭 = 𝟏, 𝟔 ≤ 𝟐𝟎𝟎 = 𝟐, 𝟓𝒄𝒎
L’effet des charges permanentes et d’exploitation peut entraîner une compression trop
grande dans la semelle supérieure des pannes ; le risque de déversement est donc à craindre.
Comme pour tous les autres phénomènes d’instabilité présentés au chapitre §2, on doit éliminer
tout risque de déversement dans une structure soumise aux charges pondérées les plus
défavorables.
Dans la pratique, il est admis que le liernage effectué ainsi que l’effet diaphragme qu’offre
l’utilisation des tôles profilées reposant sur les pannes, contribuent grandement à la stabilité
latérale de celles-ci empêchant ainsi le risque de déversement. On peut retenir après toutes ces
vérifications que l’utilisation du profilé IPE120 pour les pannes est satisfaisante. Néanmoins
pour nous placer dans une sécurité accrue procédons à la vérification.
En effet pour qu’une poutre soit stable latéralement, il faut que le moment de flexion maxima l
soit inférieur au moment ultime de déversement. Soit
𝑓
𝑀𝑓 ≤ 𝜒𝐿𝑇 . 𝛽𝑤 . 𝑊𝑝𝑙 .𝑦 𝛾 𝑦
𝑀1
𝜒𝐿𝑇 est le coefficient de réduction pour le déversement, qui est fonction de l’élancement réduit
LT vis-à-vis du déversement qui a pour expression
1
𝜒𝐿𝑇 = 2 mais 𝜒𝐿𝑇 ≤ 1
2
𝜙𝐿𝑇 +[ 𝜙2𝐿𝑇 − LT ]
2
𝜙𝐿𝑇 = 0,5 [1 + 𝛼𝐿𝑇 ( LT − 0,2) + LT ]
Dans notre projet nous prendrons 𝛼𝐿𝑇 = 0,21 car nous sommes en présence d’un profilé laminé
66
Chapitre 8
Calcul de l’élancement LT
fy
LT w .wpl . y .
M cr
12
2 EI z k I w kl 2
2 2
c2 z g c3 z j
GIt 2
M cr c1. c z c z
kl 2 EI z 2 g 3 j
kw I z
2
𝒄𝟏 , 𝒄𝟐 𝒆𝒕 𝒄𝟑 Sont des coefficients dépendant des conditions de charge et d’encastreme nt,
les tableaux de (l’annexe F de l’eurocode)
𝒌 𝒆𝒕 𝒌𝒘 Sont des facteurs de longueur effective qui ont pour valeur égale à :
𝟎, 𝟓 Pour une poutre bi encastrée
𝟎, 𝟕 Pour une poutre encastrée à une extrémité et articulée à l’autre
𝟏 Pour une poutre biarticulée
𝑰𝒕 Est le moment d’inertie de tortion
𝑰𝒘 facteur de gauchissement
𝒛𝒈 est la coordonnée du point d’application de la charge par rapport au centre de gravité
de la poutre.
𝒛𝒔 est la coordonnée du centre de cisaillement
Notre panne étant bi articulée et doublement symétrique alors 𝒌 = 𝒌𝒘 = 𝟏 et 𝒛𝒋 = 𝟎
La charge étant appliquée sur les semelles supérieures de la panne alors 𝒛𝒈 = 80𝑚𝑚
12
2 EI z k I w kl 2
2 2
c2 zg
GIt
M cr c1. c z
kl 2 EI z 2 g
kw I z
2
Ici les liernes constituent un appui intermédiaire de la panne
2500 81000 1, 74.104 0, 46 60 2 0, 46 60
12
2 210000 27, 7.104 0,89.109
2
M cr 1,13.
2500 2 21000 27, 7.104
2 4
27, 7.10
=11,56KN.m
M cr 11,56KN.m
0,235
𝑀𝑓 ≤ 0,5300 × 1 × 60,7 × = 6,87 𝐾𝑁. 𝑚 → 𝑀𝑓 = 6,25 ≤ 6,87 ok !!! donc pas de
1.1
67
Chapitre 8
f y Av
Vmax Vpl Avec Av A 2bt f tw 2r .t f
3 M 0
Pour la vérification prenons l’effort tranchant maximal selon les deux plans.
235 629,52
donc Vpl =85,41 KN
3
6,25 2 1,25 1
Soit ( ) +( ) ≤ 1 → 0,20 + 0,40 = 0,60 ≤ 1 𝑂𝐾‼!
14,26 3,20
Nous constatons que le profilé IPE120 trouvé convient parfaitement que nous soyons en
élasticité ou en plasticité.
On peut retenir après toutes ces vérifications que l’utilisation du profilé IPE
(a)
𝑙 𝑡
𝑇1 = 1,25 × 2 × 2 = 1,25 × 2,5 × 0,20 = 0,625 𝐾𝑁
𝐻 = 2 × 𝑇1 = 1,25 𝐾𝑁
La longueur du versant est 20,91m, la hauteur de la contre-flèche est 4m et l’entraxe des pannes
est 2,08
20.91
Soit n le nombre de pannes 𝑛 = ( 2,08 + 1) = 11
𝑯𝒕 = 𝑻𝟏 + 𝟗 × 𝑯 = 𝟏𝟏, 𝟖𝟖 𝑲𝑵
Calcul de l’effort T
5
soit arctan 2 50, 24 l’angle formé par 𝑯𝒕 𝒆𝒕 𝑻. Alors
2,08
𝑯𝒕 𝑯𝒕
𝑐𝑜𝑠𝛼 = →𝑇 = = 8,85
2×𝑇 2×𝑐𝑜𝑠𝛼
𝐓 = 𝟔, 𝟎𝟔 𝐊𝐍
Ht f
y 235 donc
Anet MO
H t 11880
Anet 50,56mm²
235 235
Anet
Abrut 67,40mm²
0,75
70
Chapitre 8
4A 4 67, 40
= 9, 27mm
π 3,14
(Pignon). Les lisses travaillent en flexion déviée, elles reposent sur les poteaux et sont sollicitées
par :
Dans notre projet, les lisses sont seulement disposées au niveau du pignon, ce dernier est bardé
en tôle nervuré. Dans les plans horizontaux, on dispose des lisses en 4 niveaux relatifs : +1, +3,
+5 , +7.
Ces lisses sont tel qu’ils acheminent les efforts du vent du bardage au potelés et aux poteaux de
façade.
71
Chapitre 8
Condition de résistance
Dans le plan horizontal les lisses sont principalement soumises aux efforts du vent et
donc on a ce qui suit :
Wn 0, 74 2 1, 48KN / m
We 2,59 KN / m
2×4²
𝑀𝑦 = = 5,18𝐾𝑁. 𝑚 d’après les conditions de résistance on a
8
𝑀𝑦
𝑀𝑦 ≤ 𝑤𝑝𝑙.𝑦 × 𝑓𝑦 → 𝑤𝑝𝑙.𝑦 ≥
𝑓𝑦
5180000
𝑤𝑝𝑙.𝑦 ≥ = 22,042.103 𝑚𝑚3
235
Soit un UAP 80
72
Chapitre 8
Condition de flèche
5 1, 48 4000
4
5 pl 4
. . 21,96mm
384 EI z 384 210000 107.104
2, 20 cm
La flèche est excessive et nous concluons que le profilé UAP80 ne convient pas. À cet effet,
nous adopterons un profilé supérieur en l’occurrence un profilé UAP100 qui donne une flèche
1,12 cm
Condition de flèche
Une lisse fléchit en outre sous son propre poids et du poids du bardage qui lui est associé,
dans le cas des lisses UAP100, la charge verticale non pondérée vaut :
0,305 4000
4
5 pl 4 5
. . 14, 76mm
384 EI z 384 210000 32,8.104
1, 5cm
l
1,5 2
200
Les contraintes maximales de flexion ont lieu à mi- portée des lisses, sous l’effet
My Mz
fy
Wel , y Wel , z
M y =5,18 KN.m
pl 2
Mz Avec p 1,30 0,105 0,10 2 0,3965KN / m²
8
et l 4m
Soit M z 0,80KN .m
5180000 800000
200,59 f y 225,50 f y ok!!!!
41,4.103 10,6.103
On retient pour tout ce qui précède le profilé UAP 100 pour les lisses.
-A la Pression de vent sur la surface qu’il prend, qui engendre une flexion.
- Effort du vent
Prédimensionnement du potelet
Condition de flèche
La flèche provoquée par l’effort du vent sur le potelet doit être inférieure à la flèche
admissible.
Wn 4 0,70 2,8KN / m²
Nous choisirons un profilé qui satisfaire la condition précédente. Soit un profilé HEA 200
ayant pour poids 0,432KN/m.
75
Chapitre 8
Vérification
N
k .M
y y 1
min N pl M pl . y
M1 M1
4,87 81
My 49,31KN .m
8
Longueur de flambement
lk 1,00 9 9m quel que soit le plan dans lequel nous sommes
Elancement maximal
9000
y 108,7
82,8
76
Chapitre 8
9000
z 180,72
49,8
L iz
LT 75,92
2 0.25
0,5
C1 1 h z
1 Li
20 t f
Elancement réduit
108, 7
y 1,17
93
255, 68
z 1,94
93
75,92
LT 0,82
93
Coefficient de réduction
y 0,4781 courbe b
z 0, 2141 courbe c
LT 0,6622
W W
y y 2.My 4 pl . y el .y avec y 0,9
Wel .y
429,5.103 388,6.103
y 1,17 2 1,8 4 =-0,36
388,6.103
y .N
ky 1 Avec k y 1,5
y . A. f y
0,36 10380
ky 1 1,006
0,4781 5380 235
77
Chapitre 8
Alors on a
10,71 1,006 49,31
1 0,58 1 ok !!!!
0, 2141 1264,3 100.93
1,1 1,1
LT 0,96
LT 0, 6997
Les contreventements sont des pièces qui ont pour l’objet d’assurer la stabilité de l’ossature
en s’opposant à l’action de forces horizontale : vent freinage des ponts roulants, effets de
séismes, chocs etc. Ils sont généralement conçus pour garantir le cheminement des charges
horizontales Jusqu’à la fondation.
Ils sont disposés en toiture, dans le plan des versants (« poutre au vent »), et en façade
(«palées de stabilité »), et doivent reprendre les efforts horizontaux appliqué tant sur le pignon
que sur les long pans.
78
Chapitre 8
𝑭 = 𝑾𝒆 × 𝜹 × 𝑪𝒓 × 𝑺
F 49,13
Fd = =56,62 KN
cos45° 0,71
A. f y
N N pl
M0
A. f y N . M 0
N A
M0 fy
56620
A 2, 41.102
235
Soit des cornières à ailes égales L40 40 4 pour les poutres au vent en pignon.
79
Chapitre 8
A. f y
N N pl
M0
A. f y N . M 0
N A
M0 fy
19290
A 0,82.102
235
Soit des cornières à ailes égales L20 20 3 pour les poutres au vent en long pan.
80
Chapitre 8
Elle sera faite sur la base des hypothèses de descente des charges énoncées en 7.1
Descente des charges permanentes
G= 0,135 ×5+0,20 = 0,875𝐾𝑁/m G = 0,875𝐾𝑁/m
81
Chapitre 8
Charges du vent
La direction du vent n’étant pas unidirectionnelle dans le temps et dans l’espace,
plusieurs cas de charges sont envisageables mais pour rester du côté de la sécurité, nous
prendrons le coefficient de pression résultant le plus défavorable dans chaque direction
qui donne systématiquement la pression du vent le plus défavorable pour le cas de
charge du vent. Ainsi nous avons :
- Poteaux :
Surpression 𝑊𝑛1 = 0,70 × 1 × 1 × 0,850 × (1,13) × 0,3 ≅ 0,20𝐾𝑁/𝑚
Dépression 𝑊𝑛2 = 0,70 × 1 × 1 × 0,850 × (−0,73) × 0,3 ≅ 0,13𝐾𝑁/𝑚
- soulèvement : 𝑊𝑛3 = 0,70 × 1 × 1 × 0,750 × (−0,74) × 5 ≅ 1,94𝐾𝑁/𝑚
82
Chapitre 8
Gl 0,875 × 40
VA = VE = =
2 2
𝐕𝐀 = 𝐕𝐄 = 𝟏𝟕, 𝟓𝐊𝐍
Gl2 8h + 5f
HA = H E = H = × 2
32 h (k + 3) + f(3h + f)
0,875 × 402 8 ×7 +5 ×4
HA = H E = H = × 2
32 7 (0.34 + 3) + 4 × (3 × 7 + 4)
𝐇𝐀 = 𝐇𝐄 = 𝐇 = 𝟏𝟐, 𝟔𝟏 𝐊𝐍
MB = MD = −H. h = −12,61 × 7
𝐌𝐁 = 𝐌𝐃 = −𝟖𝟖, 𝟐𝟕 𝐊𝐍. 𝐦
Gl2 0,875 × 402
MC = − H( h + f ) = − 12,61(7 + 4)
8 8
𝐌𝐂 = 𝟑𝟔, 𝟐𝟗 𝐊𝐍. 𝐦
charge d’exploitation
83
Chapitre 8
𝐕𝐀 = 𝐕𝐄 = 𝟒𝟎 𝐊𝐍
𝐇𝐀 = 𝐇𝐄 = 𝐇 = 𝟐𝟖, 𝟖𝟑 𝐊𝐍
𝐌𝐁 = 𝐌𝐃 = −𝟐𝟎𝟏, 𝟖𝟏 𝐊𝐍. 𝐦
𝐌𝐂 = 𝟖𝟐, 𝟗𝟓 𝐊𝐍. 𝐦
charge du vent
cas de charge 𝑊𝑛3
Avec 𝑞 = Wn3
Wn3 1.94
=
g 0.875
𝐕𝐀 = 𝐕𝐄 = −𝟑𝟗, 𝟎𝟐𝟓 𝐊𝐍
𝐇𝐀 = 𝐇𝐄 = 𝐇 = −𝟖, 𝟏𝟐 𝐊𝐍
𝐌𝐁 = 𝐌𝐃 = 𝟏𝟗𝟔,𝟖𝟒 𝐊𝐍. 𝐦
84
Chapitre 8
𝐌𝐂 = −𝟖𝟎, 𝟖𝟔𝐊𝐍. 𝐦
cas de charge 𝑊𝑛1
Avec 𝑞 = Wn1
Wn1 h2 5k. h + 6(2h + f)
HE = .
16 h2 (k + 3) + f(3h + f)
𝐇𝐄 = 𝟎, 𝟐𝟔 𝐊𝐍
HA = Wn1 . h − HE = 3,36 × 7 − 3,76
𝐇𝐀 = −𝟏, 𝟏𝟗 𝐊𝐍
Wn1 h2 3,36 × 49
MB = − HE . h = − 4,28 × 7
2 2
𝐌𝐁 = 𝟑, 𝟏𝟒𝐊𝐍. 𝐦
MD = −HE . h = −4,28 × 7
𝐌𝐃 = −𝟏, 𝟖𝟎𝐊𝐍. 𝐦
Wn1 h2 3,36 × 72
MC = ( )
− HE . h + f = − 4,28 × (11)
4 4
𝐌𝐂 = −𝟎, 𝟑𝟔𝐊𝐍. 𝐦
−𝐕𝐀 = 𝐕𝐄 = 𝟎, 𝟏𝟐𝐊𝐍
cas de charge 𝑊𝑛2
85
Chapitre 8
Avec 𝑞 = Wn2
Wn2 h2 2,17 × 72
VE = −VA = =
2l 2 × 40
𝐕𝐄 = −𝐕𝐀 = 𝟎, 𝟎𝟖𝟎 𝐊𝐍
Wn2 h2 5k. h + 6(2h + f)
HA = . 2
16 h (k + 3) + f(3h + f)
𝐇𝐀 = 𝟎, 𝟏𝟕 𝐊𝐍
HE = Wn2 . h − HA = 2,17 × 7 − 2,77
𝐇𝐄 = 𝟎, 𝟕𝟓 𝐊𝐍
MB = HA . h = 2,77 × 7
𝐌𝐁 = 𝟏, 𝟏𝟔 𝐊𝐍. 𝐦
Wn2 h2 2,17 × 72
MC = − HA . ( h + f ) = − + 2,77 × (11)
4 4
𝐌𝐂 = 𝟎, 𝟐𝟑 𝐊𝐍. 𝐦
Wn2 h2 −2,17 × 72
MD = − + HA . h = + 2,77 × 7
2 2
𝐌𝐃 = −𝟐, 𝟎𝟑 𝐊𝐍. 𝐦
L’épure résultante est la suivante
86
Chapitre 8
Tableau 8.1 : Valeurs non combinées des sollicitations apparaissant dans les poteaux
et traverse
VENT 𝐖𝐧𝟐 0,13 -0,17 0,75 -0,080 0,080 1,16 0,23 -2,027
87
Chapitre 8
Tableau 8.2 : Valeurs combinées des sollicitations apparaissant dans les poteaux et
traverses
COMBINAISONS DE CHARGES
HA HE VA VE MB MC MD
88
Chapitre 8
8.6 Etude et dimensionnement des portiques A traverse à âme pleine en arc (bloc A)
𝑃𝑠 = 0,40 × 5 = 2 𝐾𝑁/m
𝑃𝑠 = 2𝐾𝑁/m
89
Chapitre 8
Charges du vent
- Poteaux :
Surpression 𝑊𝑛1 = 0,70 × 1 × 1 × 0,850 × (1,13) × 0,3 = 0,20𝐾𝑁/𝑚
𝐕𝑨 = 𝐕𝐅 = 𝟖, 𝟓𝐊𝐍
𝐕𝑬 = 𝟏𝟗, 𝟑𝟑 𝐊𝐍
𝐇𝐀 = 𝐇𝑭 = 𝟑 𝐊𝐍
𝐇𝑬 = 𝟎
𝐌𝑫 = −𝟓𝟓𝐊𝐍. 𝐦
𝐌𝐂 = 𝐌𝐇 = 𝟏𝟔, 𝟎𝟐 𝐊𝐍. 𝐦
𝐌𝑩 = 𝐌𝑮 = −𝟏𝟔, 𝟗𝟒 𝐊𝐍. 𝐦
Charge d’exploitation
q 2
= = 2,26
g 0.875
𝐕𝑨 = 𝐕𝐅 = 𝟏𝟗, 𝟐𝟏 𝐊𝐍
𝐕𝑬 = 𝟒𝟑, 𝟔𝟗 𝐊𝐍
𝐇𝐀 = 𝐇𝑭 = 𝟔, 𝟕𝟖 𝐊𝐍
𝐇𝑬 = 𝟎
𝐌𝑫 = −𝟏𝟐𝟓, 𝟕𝟏 𝐊𝐍. 𝐦
91
Chapitre 8
𝐌𝐂 = 𝐌𝐇 = 𝟑𝟔, 𝟐𝟏 𝐊𝐍. 𝐦
𝐌𝑩 = 𝐌𝑮 = −𝟑𝟖, 𝟐𝟖 𝐊𝐍. 𝐦
charge du vent
cas de charge 𝑊𝑛1
V𝐴 = −0,092 KN
VF = 0,15 KN
V𝐸 = −0,063 KN
HA = −0,93 KN
H𝐹 = 0,20 KN
H𝐸 = −0,25 KN
92
Chapitre 8
M𝐷 = 1,50 KN. m
MC = −0,51 KN. m
M𝐵 = 1,30 KN. m
M𝐺 = −1,40 KN. m
cas de charge 𝑊𝑛2
V𝐴 = −0,1 KN
VF = −0,06 KN
V𝐸 = −0,04 KN
HA = −0,18 KN
H𝐹 = 0,60 KN
H𝐸 = −0,19KN
M𝐷 = −1,1 KN. m
MC = 𝐌𝐇 = 0,53 KN. m
M𝐵 = 0,90KN. m
M𝐺 = −1,35KN. m
cas de charge 𝑊𝑛3
93
Chapitre 8
V𝐴 = VF = −18,40 KN
V𝐸 = 0 KN
HF = −H𝐴 = 5,37 KN
H𝐸 = 0
M𝐷 = 67,85KN. m
MC = 𝐌𝐇 = −35,52 KN. m
M𝐵 = M𝐺 = 37,56KN. m
94
Chapitre 8
Tableau 8.3 : Valeurs non combinées des sollicitations apparaissant dans les poteaux
et traverse
Réaction d'appuis (KN) Moment (KN. m)
q
Actions MC =
(KN/ml) HA HE HF VA VE VF MB MD MG
MH
𝐖𝐧 𝟏 0,20 −0,93 −0,25 0,20 −0,081 −0,06 0,15 1,30 −0,51 1,50 −1,40
VENT 𝐖𝐧 𝟐 0,13 −0,18 −0,19 0,60 −0,1 −0,04 −0,06 0,9 −0,53 1,1 −1,35
𝐖𝐧 𝟑 -1,94 −5,37 0 -5,37 −18,40 -42,87 −18,40 37,56 −35,52 67,85 37,56
𝐖𝐧 𝐓 - -22,72 -0,44 -4,57 -18,58 -42,97 -18,31 39,76 -36,56 70,45 34,81
Tableau 8.4 : Valeurs combinées des sollicitations apparaissant dans les poteaux et
traverse
COMBINAISONS DE CHARGES
HA HE HF VA VE VF MB MC MD MG
-
G+WnT -19,72 -0,44 -1,57 -10,08 -23,64 -9,82 22,82 15,36 17,87
20,54
1,35G+1,5Q 14,22 0 14,22 40,29 91,60 40,29 -90,47 75,94 -262,82 -90,47
ELU
-
G+WeT -36,76 -0,44 -5 -24,02 -55,87 -23,54 52,64 68,29 43,98
47,96
95
Chapitre 8
Sous la combinaison des charges gravitaires (G + Go) et Q, il apparaît dans les barres des
efforts de compression importants et des moments fléchissants en tête des poteaux. Il conviendra
donc de vérifier les barres à la compression et à la flexion conformément aux principes énoncés
dans le chapitre §2.
Pour le dimensionnement, nous conviendrons de prendre le poteau le plus chargé.
Lors de l’étude des portiques, le poids propre des lisses, des bardages et du poteau n’étant pris
en compte alors nous conviendrons de
∑G=0,38 KN/m²
N’=G x e x h
N=101 KN
96
Chapitre 8
Il y a donc lieu de vérifier le poteau, dans le premier cas au flambement- flexion et dans le
second cas au flambement simple.
Etant donné que le flambement- flexion prend en compte le flambement simple, nous
vérifierons le poteau au flambement- flexion.
N k .M
y y 1
N pl M pl . y
min
M1 M1
N pl 12440 235 2923, 4 KN
M pl. y 1628.103 235 382,58KN.m
M y 421,88KN .m
Longueur de flambement
𝐼𝑦 111900 𝐼 45070
𝐾𝑐 = = = 159,86; K11 = 0; K12 = 𝑆𝑦 = = 22,09
ℎ 700 2040
𝐾𝑐 159,86 𝐾𝑐 +𝐾2 𝐾
ɳ1 = 𝐾 = = 0,88 ; ɳ2 = : ɳ2 = 𝐾𝑐 = 1
12 +𝐾𝑐 159 ,86+22,09 𝐾𝑐 +𝐾2 +𝐾21 +𝐾22 𝑐
𝑙 𝑘𝑦 = 3253,31 𝑐𝑚
97
Chapitre 8
32533,1
y 239,57
135,8
4900
z 65,42
74,9
Elancement réduit
239,57
y 2,58
93
65, 42
z 0, 70
93
Coefficient de réduction
y 0,1362 courbe a
z 0,7247 courbe c
W W
y y 2.My 4 pl . y el .y avec y 0,9
Wel .y
1628.103 1479.103
y 0,31 2 1,17 4 =-0,40
1479.103
y .N
ky 1 Avec k y 1,5
y . A. f y
0,40 101000
ky 1 1,01
0,1362 112440 235
Alors on a
98
Chapitre 8
N k .M
y y 1
N pl M pl . y
min
M1 M1
M y 421,38KN .m
Longueur de flambement
Elancement maximal
32530
y 153,52
211,9
4900
z 68,53
71,5
Elancement réduit
153,52
y 1, 65
93
68,53
z 0,74
93
Coefficient de réduction
y 0,3163 courbe a
z 0,7541 courbe b
W W
y y 2.My 4 pl . y el .y avec y 0,9
Wel .y
99
Chapitre 8
4815.103 4146.103
y 1,65 2 1,8 4 =-0,50
4146.103
y .N
ky 1 Avec k y 1,5
y . A. f y
0,50 106000
ky 1 1,04
0,316317800 235
Alors on a
M cr 1312, 74KN
LT 0,9
LT 0, 6656
Vérification à l’ELS
La limite fixée par l’EC3 [4] est l/300. Il convient donc de vérifier que :
∆≤ 𝑙/300
1e r cas : G+Q
100
Chapitre 8
M X H A .x
Introduisons un effort fictif P, Appliqué en B horizontalement. Cet effort génère deux réactions
RA et RE en A et E
Ph ℎ2 (2. 𝑘 + 6) + 3ℎ. 𝑓
𝑀𝐷 = × 2
4 h (k + 2) + h. f + (3h + f)
Avec 𝑘 = 0,34
MD
RE 0, 61.P
h
RA P RE 0,39.P
Le moment résultant sous les deux cas de charge vaut : M X H A.x 0,39 P. x
101
Chapitre 8
W=
1 h
2EI 0
H A .x 0,39P.x .dx
2 h3
6EI
H2A . 0,88.H A.P 0,152P2
dW 0,15.h3.H A
P 0
dP EI
H 0,91
l 700
2,33
300 300
l
H Ok !
300
x2
M X H A .x q 0,39P.x
2
En portant cette valeur de M X dans l’équation donnant l’énergie potentielle du poteau, soit
1
h
W= M x2 .dx
2 EI 0
0,39 h3 H A wn1 h4
H
EI y 3 8
102
Chapitre 8
H 1,19
l 700
2,33
300 300
l
V ok!!
300
De tout cela nous pouvons dire que la traverse est sollicitée en flexion composée avec
compression. Et par conséquent Les traverses devront donc être dimensionnées pour
résister simultanément à ces différentes sollicitations conformément aux principes de
dimensionnement énoncés au chapitre §2.
Dans la pratique, il est admis que les pannes reposant sur les traverses contribue nt
grandement à la stabilité latérale de celles-ci, limitant ainsi le risque déversement.
N k .M y
y 1
N pl M pl . y
min
M1 M1
Conformément à la méthodologie de
M y 262,82 KN .m
103
Chapitre 8
Longueur de flambement
Elancement maximal
y 121,98
z 279,70
Elancement réduit
y 1, 30
z 3
Coefficient de réduction
y 0,4703 courbe a
z 0,0994 courbe b
1850 1678
y 1,30 2 1,8 4 =-0,42
1678
y =-0,42
k y 1,04
Alors on a
La vérification est satisfaite donc notre profilé HEA400 résiste au flambement- flexio n.
Vérification de la traverse au déversement
Dans la pratique, il est admis que l’arc formé par un profilé, contribuent grandement à
la stabilité latérale de celles-ci empêchant ainsi le risque de déversement de la semelle
inférieure. Néanmoins sous l’effet du vent du soulèvement, il peut avoir le déversement de la
semelle supérieure pour cela vérifions la traverse au déversement sous l’effet du vent de
soulèvement.
104
Chapitre 8
M cr 817,36KN
LT 0,86
LT 0, 7648
Vérification à l’ELS
La limite fixée par l’EC3 [4] est l/200. Il convient donc de vérifier que :
𝑓 ≤ 𝑙/200
5 × 𝑓𝑙 4 5 × 0,002875 × 205304
𝑓= = = 70𝑚𝑚 = 7𝑐𝑚
384𝐸𝐼 384 × 210 × 45070 × 104
2053
Et 𝑓 = 7𝑐𝑚, on vérifie que 𝑓 = 7 ≤ = 10,265𝑐𝑚
200
Après toutes ces vérifications, nous pouvons conclure que l’utilisation d’un profilé HEA 400
pour la traverse est donc acceptable.
105
Chapitre 8
Elle sera faite sur la base des hypothèses de descente des charges énoncées en 7.1.
G = 3,35𝐾𝑁
𝑃𝑠 = 0,40 × 10 = 4 𝐾𝑁
𝑃𝑠 = 4𝐾𝑁
Charges du vent
106
Chapitre 8
La première combinaison est la plus défavorable et sera considérée dans les calculs.
𝐺 + 𝑄=3,35+4=7,35KN
𝐺 + 𝑊n =3,35-3,88=-0,53KN
La première combinaison est la plus défavorable et sera considérée dans les calculs.
421 ,88
𝐻= = 168,75 𝐾𝑁
2,5
108
Chapitre 8
Pour la détermination des efforts dans les barres, nous utiliserons la méthode de Ritter.Cette
méthode consiste à
- couper le treillis en deux parties par un plan de coupe (P), qui sectionne au
maximum trois barres dont les efforts sont inconnus.
- Ecrit pour l’un des tronçons, que les forces extérieures équilibrent intérie ures
existants dans les barres coupées. Pour cela on écrit l’équation d’équilibre des
moments par rapport à un point I, intersection de deux barres prises parmi les barres
coupées. On obtient ainsi l’effort dans la troisième barre, ainsi que son sens (signe
du moment obtenu).
Etant donné que le treillis est symétrique, nous étudierons la moitié de ce dernier.
Plan de coupe P0
A cet effet, écrivons l’équation d’équilibre des moments par rapport au nœud 13.
On a
A cet effet, écrivons l’équation d’équilibre des moments par rapport au nœud 1.
𝑁1−13 = −162𝐾𝑁
Plan de coupe P1
110
Chapitre 8
A cet effet, écrivons l’équation d’équilibre des moments par rapport au nœud 14.
Cela conduit à :
𝑁2−3 = −52,83 𝐾𝑁
A cet effet, écrivons l’équation d’équilibre des moments par rapport au nœud 3
Ce qui donne :
→ 𝑁13−14 = 135,77𝐾𝑁
111
Chapitre 8
𝑁2−14 = −143,26𝐾𝑁
Par la même méthodologie, on obtient les autres efforts dans les barres restantes.
Les efforts internes (en kN) dans les barres obtenus sont récapitulés dans les tableaux 8.5 et
8.6 ci-dessous.
112
Chapitre 8
113
Chapitre 8
114
Chapitre 8
Il faudra donc vérifier que les contraintes apparaissant dans les barres sous cas de charges les
plus défavorables
Membrure inférieure
Toutes les membrures inférieures ont la même longueur. Ainsi La barre de la membrure
inférieure soumise aux efforts les plus importants sera vérifiée En effet, si cette barre est
𝜒 × 𝛽𝐴 × 𝐴 × 𝑓𝑦
𝑁≤
𝛾𝑀1
Avec 𝛽𝐴 = 1
208
𝜆= = 171,90
1,21
L’élancement maximal réduit
171,90
1,85
93
Coefficient de réduction 𝝌
0,2243×1×3080×235
𝑁≤ = 147,60𝐾𝑁 𝑛𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é car 𝑁 = 106,07 𝐾𝑁.
1,1
116
Chapitre 8
208
𝜆= = 86
2,43
L’élancement maximal réduit
86
0,92
93
Coefficient de réduction 𝝌
𝝌 = 𝟎, 𝟓𝟗𝟗𝟖 Car courbe c
0,5998× 1230 ×235
𝑁≤ = 157,61𝐾𝑁 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é car 𝑁 = 117,17 𝐾𝑁
1,1
A × fy
N≤
γM0
940 ×235
174,32 ≤ → 174,32 ≤ 220,9 𝑂𝐾‼
1
Montants
117
Chapitre 9
Aux nœuds du treillis, il est prévu une liaison par goussets soudés aux membrures. Quant
aux diagonales et montants, ils pourront être, soit boulonnés ou soit soudés aux goussets comme
l’illustre les schémas de la figure 9.1
118
Chapitre 9
Dans le cadre de notre projet, nous avons opté pour des nœuds entièrement soudés car
contrairement aux nœuds boulonnés, les nœuds soudés :
En ce qui concerne la conception des goussets, les dispositions constructives minima les
suivantes doivent être respectées :
éviter dans les goussets des angles trop aigus afin de permettre une répartitio n
convenable des efforts dans les barres;
éviter l’assemblage de pièces de trop grande différence d’épaisseur, car il y a risque de
déformation de la pièce la plus mince et risque de fissuration des cordons de soudure au
refroidissement ;
éviter l’assemblage par soudure pour des pièces d’épaisseur supérieure à 30 mm ;
réaliser des cordons de diamètre supérieure à 4 mm et de longueur supérieure à 50 mm ;
les goussets doivent être autant que possible de même épaisseur et de même forme;
les dimensions des goussets doivent être aussi réduites que possible, dans les limite s
imposées par la disposition des nœuds afin d’éviter l’apparition d’efforts secondaires;
la forme des goussets doit être régulière avec au moins deux bords parallèles ou
perpendiculaires néanmoins ajustables pour des raisons esthétiques.
Les assemblages doivent donc être conçus et dimensionnés pour résister aux moments
fléchissants, aux efforts normaux et aux efforts tranchants qui leur sont appliqués par les
éléments assemblés. Il convient aussi de vérifier que la sollicitation à l’intérieur de chacune des
composantes de l’assemblage n’est pas supérieure à sa résistance.
Attache diagonale-gousset
Les diagonales sont constituées d’une double cornière 𝟏𝟎𝟎 × 𝟏𝟎𝟎 × 𝟏𝟎 et supportant un
effort de 164,64 KN (soit 82,32 KN pour chacune des cornières).
119
Chapitre 9
Effort du cordon
Etant donné que les cornières sont à ails égales, les efforts seront égaux dans chaque cordons
82,32 ×70
= 57,62 𝐾𝑁
100
𝑁 √3 164 ,64×√3
Il faut vérifier : ∑ 𝑙 ≥ 𝛽𝑤 𝛾𝑀𝑤 → ∑ 𝑙 ≥ 1. = 132,02 𝑚𝑚
𝑎𝑓𝑢 6×0.36
L=70 mm
Attache membrure-gousset
L=50 mm et a=6mm
Attache montant-gousset
L=30mm et a=6mm
120
Chapitre 9
Nous traiterons dans cette section du dimensionnement des assemblages aux nœuds A
et B (figure 9.3) des portiques avec traverse à âme pleine conformément aux recommandatio ns
du §6.9 et de l’annexe J de l’EC3 [4].
Pour notre projet, nous avons fait le choix d’assemblages sémi-rigides c’est-à-dire capables de
transmettre des moments de flexion.
121
Chapitre 9
Le moment fléchissant est transmis sous forme d’un couple : un effort de compression
agissant à proximité immédiate de la semelle inférieure et un effort de traction se développant
dans la partie supérieure de l’assemblage.
Ces trois zones de distribution élémentaires d’efforts constituent des zones critiques de
l’assemblage qu’il est possible de renforcer. L’EC3 recommande d’utiliser des raidisseurs ou
des doublures d’âme comme l’illustre la figure 9.5 afin d’augmenter la résistance des
composantes de l’assemblage au cisaillement, à la compression et à la traction.
122
Chapitre 9
(a) Âme de poteau raidie dans les zones (b) Âme de poteau renforcée
Afin qu’ils puissent jouer efficacement leur rôle l’EC3 à l’annexe J[4] impose certaines
conditions relatives aux raidisseurs et aux doublures d’âme. Celles relatives aux raidisseurs sont
énumérées ci-dessous.
Il convient que :
la nuance d’acier des raidisseurs ne soit pas inférieure à celle des semelles de la poutre,
l’épaisseur des raidisseurs ne soit pas inférieure à l’épaisseur des semelles de la poutre,
la largeur des raidisseurs ne soit pas inférieure à 𝑏𝑏 . 𝑡 𝑤𝑐 ⁄2 avec:
𝑏𝑏 , la largeur de la semelle de poutre ;
𝑡 𝑤𝑐 , l’épaisseur de l’âme du poteau.
zone tendue ;
zone cisaillée et ;
zone comprimée.
123
Chapitre 9
Nous sommes convenues d’utiliser des boulons de c²lasse 8.8 selon la figure ci-dessous.
Sollicitation
Nous considérons uniquement les boulons tendus, c’est-à-dire les trois rangées
supérieures des boulons. Soit
𝑀 .𝑑
𝑁𝑖 = ∑ 𝑑2𝑖
𝑖
124
Chapitre 9
𝑑1 = 466,4𝑚𝑚
𝑑2 = 431,4𝑚𝑚 } → ∑ 𝑑𝑖2 = 513461𝑚𝑚²
𝑑3 = 331,4𝑚𝑚
263240× 466,4
𝑁1 = = 239,25𝐾𝑁
513461
263240 ×431 ,4
𝑁2 = = 221,30 𝐾𝑁
513461
263240 ×331 ,4
𝑁3 = = 170 𝐾𝑁
513461
Avec
Soit
𝑁
𝐴𝑠 ≥ 0,7×𝑓1
𝑢𝑏 ×𝑛
239,25
𝐴𝑠 ≥ 0,7×800 .10 −3 ×2 = 213,62𝑚𝑚²
Le moment résistant 𝑀𝑅 de l’assemblage est obtenu par la somme des produits des
efforts de traction dans les rangées de boulons située dans les zones tendues par leur distance
respective au centre de résistance de la zone comprimée (c’est-à-dire l’axe neutre de la semelle
comprimée).
𝐹𝑝 ∑ 𝑑2𝑖
𝑀𝑅 = 𝑑𝑖
0,2744 ×513461
D’où 𝑀𝑅 = = 302,1𝐾𝑁. 𝑚
466 ,4
Vérification :
125
Chapitre 9
𝑀
Il faut que :𝑀 ≤ 1
𝑅
𝑀 263 ,24
≤1→ = 0,87 OK !!!
𝑀𝑅 302,1
𝑉 90,84
𝑉1 = = = 9,1 𝐾𝑁
10 10
𝐾𝑆 ×𝑚× 𝜇×𝐹𝑃
𝑉1 ≤ 𝐹𝑆 = 𝛾𝑀𝑆
Avec
0,3×247,1
𝑉1 ≤ 𝐹𝑆 = = 59,30𝐾𝑁 OK !!!!
1,25
𝑀 263240
𝐹𝑉 = ℎ −𝑡 = 540 −24 = 510,16𝐾𝑁
𝑓
𝐹𝑉 ≤ 𝐹𝑡 OK!!!!
Pour éviter que l’âme du poteau soit assujettie à la compression, mettons un raidisseur d’âme
ayant pour épaisseur, l’épaisseur d’aile de la traverse. Soit 𝑡𝑟 = 19𝑚𝑚
126
Chapitre 9
𝐹𝑉 = 510,16𝐾𝑁
On constate que :
𝑉𝑅 ≥ 𝐹𝑉
Donc nous n’avons pas besoin de renforcer l’âme du poteau Néanmoins mettons une fourrure
d’âme d’épaisseur t=8mm pour optimiser la résistance de l’âme.
Nous traiterons dans cette section du dimensionnement des pieds de poteaux articulés
des portiques avec traverse en poutres à treillis (bloc B) conformément aux recommandatio ns
du §6.11 et de l’annexe L de l’EC3 [4].
Les poteaux des portiques doivent être conçus et dimensionnés pour résister à :
La figure 9.7 illustre les deux configurations envisageables pour l’articulation en pieds de
poteaux.
127
Chapitre 9
(a) Pied de poteau articulé avec (b) Pied de poteau articulé avec
platine mince raidie
platine épaisse
Dans la pratique, l’utilisation d’une platine épaisse sans raidisseurs (figure 9.7b)
constitue la solution la plus économique ; elle sera donc retenue pour ce projet.
Pour résister efficacement aux efforts qui lui sont imposés, le pied de poteau doit
comporter les éléments suivants (voir figure 9.8) :
Expérimentalement, il a été prouvé que la plaque soumise aux réactions des fondations se
plie suivant les lignes (1-1) tangentes au contour des poteaux comme l’illustre la figure 9.9 ci-
dessous.
128
Chapitre 9
Les sollicitations obtenues pour poteau HEA550 sous les combinaisons les plus
défavorables sont rappelées ci-dessous
N N
σ= ≤ fbu ⇒ a. b ≥
a×b fbu
129
Chapitre 9
Dans le cadre de notre projet, les platines auront pour dimensions en plan : a= 750mm et
b= 400mm.
N 101000
σ= =
a×b 750×400
= 0,34𝑀𝑃𝑎 ≤ 14.17𝑀𝑃𝑎
Prenons t=10mm
r = 3φ
l1 = 20φ
l2 = 2φ
7g c ∅
Na = 0.1 (1 + ). (l1 + 6.4r + 3.5l2 ) ≥ N
1000 ∅ 2
(1 + d )
1
130
Chapitre 9
V 𝟓𝟕 𝐊𝐍
N= = ⇒ 𝐍 = 𝟐𝟖, 𝟓𝐊𝐍
2 2
Vérification :
7 × 350 10
Na = 0.1 (1 + ). (20 × 20 + 19.2 × 20 + 7 × 20) ≥ N
1000 10 2
(1 + )
250
131
Chapitre 10
132
Chapitre 10
133
Conclusions et perspectives
Conclusions et perspectives
134
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[1] Comité Européen de Normalisation. Eurocode 1, Partie 1-1 : Densités, poids propres
et charges d’exploitation. Editions Eyrolles, Paris, 2001.
2004.
[8] Norme NF P 06-004. Extrait des valeurs des charges permanentes. Mai 1977.
[9] Règles Neige et Vent NV 65. Effets de la neige et du vent sur les constructions. Editions
Eyrolles, Paris, 1999.
135
Références bibliographiques
Cotonou. 2014.
[20] E. GUSTIN. Traité du bâtiment, "Les Charpentes métalliques". Editions Eyrolles, Paris,
1968.
[23] J.MOREL. Calcul des structures métalliques selon l’Eurocode 3. Editions Eyrolles,
Paris, 2005.
136
Annexes
III ANNEXE
A.1 Généralités
L ’EC3 a instauré une classification des sections qui permet de préjuger la résistance
ultime en compression et en flexion des sections en acier. Elle constitue une première
vérification au voilement puisque par définition les sections sont classées en fonction de leur
élancement et du risque de voilement local.
Quatre classes de sections ont été définies, allant de la section 1 (la plus performante) à la
section 4 (la plus fragile). La définition de la classe des sections transversales est détermina nte
pour le choix de la méthode d’analyse à effectuer. En effet, l’analyse plastique est permise pour
les sections de classe 1 et 2 ; les sections de classe 3 et 4 par contre ne peuvent être sollicitées
que jusqu’à leur limite élastique à cause du risque de voilement local. Les tableaux présentés
dans cette annexe donnent directement pour les profilés I ou H sollicités en compression seule
ou en flexion simple, la classe de la section transversale conformément au §5.3 de l’EC3 [4].
–Tableau A.2– Classification des profilés de type HE (acier S235). Source : [9]
138
Annexes
139
Table des matières
Dédicace..................................................................................................................................... v
Remerciement .......................................................................................................................... vi
Introduction générale............................................................................................................... 1
141
Table des matières
6.2.1 Prédime nsionne ment des fermes arquées à traverses à âme pleine ............... 36
142
Table des matières
8.5 Etude et dimensionnement des portiques avec fermes à treillis (bloc B) ..... 81
A.2 Tableaux pour les profilés IPE (Acier S235) ........................................................... 137
144