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Rabbi Dieu-Veille MISSILOU BOUKAKA Compte-rendu du TP de Reproduction

Fait le samedi 20 juillet 2019

Nom : MISSILOU BOUKAKA


COMPTE-RENDU DU
Prénom : Rabbi Dieu-Veille
TP n° 1 de Reproduction
Niveau : Licence III

Section : Biologie
L’étude des phases du cycle sexuel chez la rate
Option : Biologie et Physiologie-Animale

Note :Observation :

I. INTRODUCTION :
Le comportement sexuel des femelles de certains mammifères et des femmes est dominé par une
activité cyclique ovarienne, qui est sous l’influence des hormones. Ces hormones induisent des
modifications sur les tissus d’organes effecteurs tels que le vagin ou l’utérus. Au travers de ces
modifications, on peut diviser le cycle sexuel en quatre (4) phases: pro-œstrus, œstrus, post-œstrus
et di-œstrus.

II. BUT DE LA MANIPULATION :


C’est la vérification des phases du cycle sexuel à partir des frottis vaginaux d’une rate.

III. PRINCIPE :
C’est d’observer à l’aide d’un microscope un frottis vaginal ayant été fixé à l’alcool et coloré avec une
solution de Giemsa mélangé à de l’éosine.

IV. MATERIEL ET PRODUITS :


 Matériel Animal :
Une rate ;

 Matériel de visualisation :
Une lame porte-objet, un microscope optique ;

 Autres matériels :
Des tiges coton, des pipettes, une bougie, des allumettes, un bêcher

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Rabbi Dieu-Veille MISSILOU BOUKAKA Compte-rendu du TP de Reproduction

 Produits :
 L’alcool ;
 Solution de Giemsa mélangé à l’éosine ;
 L’huile à immersion ;
 Eau distillée.

V. PROTOCOLE EXPERIMENTAL :
On prend la rate par le bout de sa queue à l’intérieur de la cage, on la saisie doucement à la base du
coup par son autre main puis on la retourne de telle sorte à bien apercevoir son vagin, et on introduit
un coton humide à l’intérieur de telle sorte à racler le vagin doucement pour récupérer l’essentiel du
fluide contenant les cellules de la couche superficiel du vagin. On remet tranquillement la rate dans
sa cage. On prend la lame et on y étale le fluide présent sur le coton, en faisant rouler d’un bord à

l’autre de la lame le coton plein de fluide vaginal, de telle sorte à recouvrir de fluide les un quart ( 14 )
de la lame porte-objet. Ceci étant fait, on laisse sécher le frottis à l’air pendant au moins quinze (15)
minutes. On prend ensuite quelques gouttes d’alcool que l’on verse sur le frottis séché pour y fixer
les cellules. On laisse l’alcool agir pendant trois (3) à quatre (4) minutes avant de flamber le frottis à
l’aide d’une bougie sans pourtant bruler la préparation ; puis on plonge le frottis dans la solution de
Giemsa mélangé à l’éosine pendant dix (10) minutes. Après, on rince une première fois le frottis dans
de l’eau distillée pour enlever le surplus de colorant. Et enfin on lave une deuxième fois avec de l’eau
distillée avant d’aller sécher. On place le frottis sous l’objectif du microscope, on visualise et on
dessine les cellules observées au microscope. Le travail ainsi terminer on nettoie la paillasse, la
verrerie et on éteint les microscopes tout en les débranchant.

VI. EXPRESSION DES RESULTATS OBTENUS :


Proœstrus Œstrus
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Rabbi Dieu-Veille MISSILOU BOUKAKA Compte-rendu du TP de Reproduction

Métaœstrus ou Postœstrus Diœstrus

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Rabbi Dieu-Veille MISSILOU BOUKAKA Compte-rendu du TP de Reproduction

Légende :

(a) = Cellules épithéliales arrondies nucléées (basophiles) ;


(b) = Cellules épithéliales anucléées arrondies (basophiles) ;
(c) = Cellules épithéliales kératinisées nucléées (éosinophiles) ;
(d) = Cellules épithéliales kératinisées anucléées (éosinophiles) ;
(e) = Cellules kératinisées formant des plaques ;
(f) = Leucocytes.

VII. INTERPRETATION DES RESULTATS :


Le stade proœstrus est caractérisé par la prolifération de cellule épithéliale anucléée et nucléée
composée à proportion plus ou moins égale de cellules basophiles et acidophiles, cela s’explique par
le fait que les cellules observées ont une affinité pour les unes avec l’éosine et pour les autres avec le
Giemsa (qui se comporte comme le bleu de méthyl) ; ce stade correspond à la phase folliculaire c’est-
à-dire la croissance des follicules du cycle ovarien (il y a prédominance de l’œstradiol).

Le stade œstrus est caractérisé par une kératinisation des cellules épithéliales qui forment par la
suite des plaques, la majorité des cellules que l’on observe pendant ce stade ont une forte affinité
pour l’éosine : il s’agit donc de cellules éosinophiles ; ce stade correspond à la ponte ovulaire du cycle
ovarien (phénomène faisant suite au pic de LH).

Le stade Métaœstrus ou postœstrus est caractérisé par la disparition progressive des plaques et par
l’apparition des leucocytes (qui digèrent les cellules kératinisées) ; ce stade correspond
l’épanouissement du corps jaune et est sous l’influence de la progestérone.

Le stade Diœstrus est caractérisé par un champ pleines de leucocytes (qui vont digérés presque
toutes les cellules kératinisées) et par des cellules épithéliales de plus en plus arrondies (il s’agit de
cellules basophiles car ces cellules ont une forte affinité pour le Giemsa) ; ce stade correspond à la
régression du corps jaune.

VIII. CONCLUSION :
En définitif, les modifications tissulaires de la couche superficielle du vagin reflètent les variations
cycliques de l’activité de l’ovaire et sont donc de bons indicateurs de l’activité sexuel des femelles.

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