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TABLE DES MATIERES

1. La description du projet avec les principales composantes ______________________________3


2. Le descriptif des différentes installations (précisant la capacité maximale journalière en produits
finis, le volume maximal de stockage pour les matières premières et autres intrants) ______________3
2.1. Travaux de décapage _______________________________________________________3
2.2. Abattage _________________________________________________________________3
2.3. Abattage _________________________________________________________________4
2.4. Marinage : chargement et transport ____________________________________________4
2.5. Concassage _______________________________________________________________5
2.6. Engins, infrastructures et installations ___________________________________________5
3. La puissance des installations _____________________________________________________5
4. Le descriptif du site d’implantation _________________________________________________6
5. La situation géographique du site __________________________________________________6
5.1. Le climat__________________________________________________________________7
5.2. Relief et géomorphologie _____________________________________________________7
5.3. Réseau hydrographique ______________________________________________________7
5.4. Faune et végétation _________________________________________________________7
6. La délimitation exacte de la zone du projet indiquant sa position par rapport aux implantations
humaines et éventuels sites classés l’occupation du sol autour du site sur un rayon de 500 mètres en
application des dispositions du Code de l’environnement ____________________________________8
7. Le statut juridique du site (titre foncier, bail, délibération du Conseil municipal ou autre
autorisation d’occupation sur le site, etc.). _______________________________________________8

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À l’usage de la Direction de l’Environnement Date de réception :
et des Etablissements Classés (DEEC) Numéro de dossier :

1. Initiateur du projet

Nom : S3D SARL

Adresse civique : quartier Gomba, Kédougou

Adresse postale (Si différente) :

Téléphone :

Courriel :

Responsable du Projet :

Obligatoire : RC :

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AVIS DE PROJET
1. La description du projet avec les principales composantes
La société S3D SARL est en voie d’exploiter une carrière de basalte de 20 Ha, dans la région de Kédougou
plus précisément à Mako. Un créneau porteur, une niche qui est exploitée par moins de 20 entreprises
au Sénégal, dans les régions de Thiès et Tambacounda.

Notre société a développé un programme stratégique afin de devenir d’ici 2030, un des leaders en
granulats au Sénégal, mais aussi dans la sous-région, en Gambie en Guinée Bissau et au Mali. Pour cela,
nous projetons de produire au moins 60 000 Tonnes de béton par mois, soit 720 000 Tonnes par an les
deux premières années avec une augmentation de 10% par an.

Face à la tension sur le marché des granulats et avec la mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires
2024-2027, de la phase 2 du PSE, beaucoup d’autres chantiers vont s’ouvrir et la demande en matériaux
de construction ira crescendo. Aussi le Ministère des Mines et de la Géologie a alerté sur la situation,
sachant que le besoin en basalte est de plus de 6,4 millions de tonnes, à l’horizon 2024/2030, (environ 40
milliards FCFA) rien que pour les grands projets de l’Etat. Ces besoins vont considérablement augmenter
lorsque les projets autoroutiers Mbour-Kaolack, la Côtière Dakar-Saint- Louis, Thiès-Tivaouane, le port
de Ndayane vont démarrer.

Par ailleurs, nous avons établi un programme stratégique à travers la mise en place de centrales de
dépôts notamment à Kédougou, Diourbel, Tambacounda, Ziguinchor, Kaolack. Ceci va permettre au-delà
des chantiers d’approvisionner les besoins domestiques en matériaux, l’objectif de chaque centrale est
de vendre 5000 Tonnes / mois ce qui fait un volume de 35.000 Tonnes mensuels cumulés aux commandes
des Grands Clients, estimés entre 20.000 à 25 000 Tonnes/ mois ; donc un total de 55.000 à 60.000 T/mois.
Nous pourrons atteindre nos objectifs à travers notre parc de 50 camions pour approvisionner ces
centrales.

2. Le descriptif des différentes installations (précisant la capacité maximale journalière en


produits finis, le volume maximal de stockage pour les matières premières et autres
intrants)
2.1. Travaux de décapage
Ces travaux se feront au moyen du bouteur ou à l’aide de pelles hydrauliques et camions. Les produits
de décapage seront stockés dans une zone réservée de préférence dans la direction contraire de
l’exploitation et pourront servir ultérieurement pour la réhabilitation de la carrière.

2.2. Abattage
Il s’agit d’exécuter trois sous activités dont l’objectif final est la production de blocs granites qui passent
tous au concasseur primaire sans bourrage, il s’agit de :

ø Foration à l’aide d’une foreuse Ranger DX 800 de diamètre 89-127 mm ;


ø Le minage ;
ø L’abattage secondaire soit au BRH ou au marteau manuel. Le dimensionnement des blocs est
fonction de l’ouverture du concasseur primaire qui est de 800 mm.

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La partie superficielle du gisement se prête donc à l’exploitation à ciel ouvert du fait de la configuration
des terrains et des épontes. La méthode à ciel ouvert impose des critères en plus de ce qui a été avancé
précédemment (ratio stérile /minerais) Compte tenu de l’éloignement des maisons d’habitation et la zone
d’exploitation, la technique de fragmentation à moindre nuisance sera la méthode à l’explosif. Deux
fronts seront ouverts sur le site de carrière et seront exploités alternativement, pour un enlèvement des
moellons en toute quiétude.

Site 1 :

ø Ouverture d’un front suivant les règles de l’art jusqu’à 6 mètres de hauteur de front à l’amorçage
latéral au cordeau détonant ;
ø Approfondissement de la zone ouverte entre 6 et 12 mètres avec utilisation de deux types
d’amorçage (latéral au cordeau et fond de trou) ;
ø Exploitation normale à partir de 12 mètres avec amorçage fond de trou.
Site 2 :

ø Aménagement de la piste d’accès à une pente autour de 10 % pour une montée douce des
engins de marinage (chargement et transport) ;
ø Approfondissement de la zone ouverte.
La partie superficielle du gisement se prête donc à l’exploitation à ciel ouvert du fait de la configuration
des terrains et des épontes.

2.3. Abattage
Il s’agit d’exécuter trois sous activités dont l’objectif final est la production de blocs basaltes qui passent
tous au concasseur primaire sans bourrage, il s’agit de :

ø La foration à l’aide d’une foreuse Ranger DX 800 de diamètre 89-127 mm


ø Le minage
ø L’abattage secondaire soit au BRH ou au marteau manuel Le dimensionnement des blocs est
fonction de l’ouverture du concasseur primaire qui est de 800 mm
ø Tir de décapage sur les 3 premiers mètres en cas de nécessité de la zone fracturée et altérée
dans le cadre de la gestion de la qualité de la matière.

2.4. Marinage : chargement et transport


Le chargement et le transport sont deux activités complémentaires indissociables. C’est ce qui explique
que le dimensionnement des équipements de transport est fait à partir du choix de ceux de chargement
et vice versa pour une optimisation de l’activité de marinage. Nous avons opté pour le système de
transport discontinu aux vues des facteurs d’influence tels que les caractéristiques du gisement (forme,
profondeur, puissance, granulométrie et quantité). Le chargement se fera à partir d’un nombre de pelles
en tenant compte du stand by et du volume de chargement journalier pour un chargement optimum des
camions type Astra. Le transbordement entre la carrière ou le carreau mine et la station de concassage
doit être effectuée par des camions Astra 18 m3 ou Tombereau articulé A40 en fonction de la proximité
de la carrière.

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2.5. Concassage
Pour le concassage, nous avons investi sur une unité de type METSO conçue pour une production de
150 tonnes par heure de produits finis en granulométrie 0/3 ,3/8, 8/16, 16/25 mm. La répartition du tonnage
horaire est la suivante :

ø 34 T 0/3 mm
ø 42 T 3/8 mm
ø 47 T 8/16 mm
ø 27 T 16/25 mm
L’alimentation en énergie sera réalisée par 1 groupe électrogène de 500 KVA pour la station de
concassage primaire et le reste des installations en énergie thermique (moteur diesel). Rappelons que
le concasseur peut être alimenté par 3 méthodes :

ø Par pelle directement à la trémie d'alimentation à défaut d’un mur de soutènement ;


ø Par chargement de camions qui alimentent le concasseur ;
ø Par alimentation directe des camions ASTRA en provenance de la mine (méthode la plus
économique mais nécessite la mise en place d'un mur de soutènement au niveau concasseur).
Compte tenu des estimations faites, une production mensuelle de 26 624 T (17 749 m3) est attendue.

2.6. Engins, infrastructures et installations


L’exploitation de la carrière va nécessiter un parc de véhicules et d’engins pour le forage, le chargement,
le concassage et le transport. Les activités minières nécessiteront l’exploitation d’un parc constitué
d’une chargeuse 966, de Camions Tombereau A40E 34 T, de camions ASTRA transport TV, de véhicules
de chantier et administration, pelle hydraulique, d’une station de concassage 150 T/H, d’unité de foration,
d’une brise roche 2.5 T, d’une affuteuse de taillants et d’un groupe électrogène.

D’autres infrastructures non-minières devront être implantées à proximité des activités minières :

ø atelier maintenance (mécanique et électrique) ;


ø bureau, labo, réfectoire, gardien et salle commande ;
ø local pour magasin de stockage ;
ø pont bascule de pesage.

3. La puissance des installations


ø Production
Deux lignes de concassage d’une capacité de production de plus de 60 000 tonnes par mois, en raison
de 200/tonnes/heure pour 8 heures de travail.

ø Matières premières
D’après les estimations, plus de 6 millions de m3 de béton peuvent être extraits de ce site, ce qui
permettra d’exploiter au moins pendant 20 ans.

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4. Le descriptif du site d’implantation
Le village de Mako est situé dans la communauté rurale de Tomboronkoto, dans la partie Nord-Ouest
(NW) de la région administrative de Kédougou sur la route nationale n°7 à 45 kilomètres.
Le permis d’exploitation et d’ouverture de carrière s’étend sur une superficie de 20ha 38a 60ca. Il est
situé à l’Est du village de Mako sur une distance de 1.5km par rapport au pont de Mako qui enjambe le
fleuve Gambie à la hauteur de la route nationale N°7.

Points Sommets X Y

1 788397 1422325
2 789137 1422655
3 789239 1422425
4 788499 1422095
Superficie : 20 ha 38 a 60 ca

La figure ci-après indique la situation dudit permis.

Carte de situation géographique du périmètre sollicité

5. La situation géographique du site


Le village de Mako est situé dans la communauté rurale de Tomboronkoto, dans la partie Nord-Ouest
(NW) de la région administrative de Kédougou sur la route nationale n°7. Localisé dans le département
de Kédougou, Mako se trouve à 45 kilomètres au NW de la ville de Kédougou.

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5.1. Le climat
Concernant les domaines climatiques du Sénégal oriental, ils correspondent aux domaines sahélo
soudanais au nord et soudano-guinéen au sud, caractérisés par des précipitations annuelles entre 500-
1200 mm et des températures moyennes entre 22 et 35°C.

Les journées peuvent être d’une chaleur acceptable entre novembre et février puis elles deviennent très
chaudes avec des pics thermiques en avril et mai avant que les premières pluies n’abaissent la
température.

Les nuits peuvent être très fraiches en décembre et janvier avec des températures pouvant descendre
sous les 15°C, par contre les mois d’avril et de mai peuvent présenter des températures qui ne
descendent pas sous les 30°C.

5.2. Relief et géomorphologie


La morphologie du Sénégal oriental est beaucoup plus marquée que celle du reste du pays. C’est dans
ce secteur que se situe le point culminant du pays à 581 m d’altitude (Mont Sambagalou). Les plateaux
recouverts de latérite sont limités par un escarpement d’une hauteur de 200 m qui domine le socle
birimien. De petits massifs, alignés SSO-NNE, dominent ces bas pays. Ils sont constitués de roches du
socle ou de coulées volcaniques (sills de dolérites). L’ensemble de ces reliefs est couvert par des
latérites, des colluvions, les sols se rencontrant plutôt sur les bas versants et les piémonts.

Ailleurs, les formations de granites et de schistes du socle, mais aussi les grès surtout argileux du
Précambrien à Cambro-ordovicien, présentent un modelé de collines et de glacis, souvent couverts de
cuirasses ferrugineuses et dominés par quelques inselbergs.

5.3. Réseau hydrographique


L’hydrographie se résume à deux principaux cours d’eau qui prennent leurs sources dans le Fouta
Djalon. La Falémé, affluent du fleuve Sénégal, constitue sur une grande partie de son cours la frontière
naturelle entre le Sénégal et le Mali et le fleuve Gambie qui traverse une partie de notre secteur d’étude.
La zone étudiée fait partie de la région de la moyenne Gambie. Ce fleuve y forme une boucle représentant
la rive gauche.

Traversée par le fleuve Gambie, cette localité appartient au domaine de la savane herbacée,
conséquence d’une saison pluvieuse assez longue allant du mois juin jusqu’au mois d’octobre.

5.4. Faune et végétation


Le domaine soudanien est celui de la savane dominée par des arbres et des arbustes ( Khaya
senegalensis, Pterocarpus erinaceus, Parkia bigobosa, Acacia raddiana, Combretum glutinosum),
surplombant un tapis de grandes herbes.

Dans les vallées apparaissent des peuplements homogènes de rôniers (Borassus aethiopum et Borassus
flabellifer) et parfois de bambous. Une maigre savane herbeuse couvre les cuirasses ferrugineuses.

La transition avec le domaine soudano-guinéen est marquée par l’apparition d’essences préforestières
(Daniellia oliveri, Erythrophleum guineense).

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Ailleurs, il n’est pas rare de rencontrer des phacochères, des singes et notamment des groupes de
cynocéphales, et aussi de nombreux oiseaux (pintades, francolins, tourterelles, et de nombreuses
petites espèces au plumage aux teintes vives). Des serpents sont aussi présents avec le python, le naja,
des vipères et des couleuvres.

6. La délimitation exacte de la zone du projet indiquant sa position par rapport aux


implantations humaines et éventuels sites classés l’occupation du sol autour du site sur
un rayon de 500 mètres en application des dispositions du Code de l’environnement

7. Le statut juridique du site (titre foncier, bail, délibération du Conseil municipal ou autre
autorisation d’occupation sur le site, etc.).

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