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En vous basant sur les annexes 1 et 2, vous répondez aux questions ci-dessous :
1- Caractérisez l’environnement externe de la société CIMAR (appliquez le modèle des cinq forces
de la concurrence de M.Porter).
2-Granulats
Les granulats sont des sables et des graviers naturels, provenant de carrières de roches. Les granulats servent de matière
première pour le béton, la maçonnerie, l’asphalte, ainsi que de matériaux de base pour la construction de routes, de
remblais et de bâtiments.
4- Services
Assistance technique
Premier cimentier à investir dès 2003 dans l’achat d’un laboratoire mobile, Ciments du Maroc dispose avec cette unité
moderne et hautement technologique d’un outil performant capable d’effectuer plus de 80 prestations d’assistance
technique par an sur les matériaux granulats, mortiers et bétons. Les entreprises clientes des secteurs de la préfabrication,
du béton prêt à l’emploi et de la route peuvent également compter sur les services du département Assistance Technique
pour optimiser des études de formulation de béton.
Service du Rendu
Un parc de camions et un service logistique permettant d’assurer dans les meilleures conditions de sécurité, de coût et de
service, le transport du ciment en vrac et en sac est mis à la disposition des clients qui le désirent.
1951 : Création de la Société des Ciments d’Agadir (SCA), filiale à 100% de la société Ciments Français. La cimenterie
dispose d’une capacité de 60 000 tonnes par an, qui passera 7 ans plus tard à 100 000 tonnes par an. En 1991, elle atteindra
1,1 million de tonnes par an.
1969 : Introduction à la bourse des valeurs de Casablanca de la Société des Ciments d’Agadir puis quatre ans plus tard,
ouverture du capital de la société aux actionnaires marocains. La part de Ciments Français passe alors à 37%.
1989 : Création de deux filiales dans les matériaux de construction : Bétomar pour le béton prêt à l’emploi (BPE) et
Sagram pour les granulats. Ces deux sociétés fusionneront 10 ans plus tard sous le seul nom de Bétomar.
1992 : Prise de contrôle par Italcementi de Ciments Français. Cimasfi et la Société des Ciments d’Agadir (SCA)
fusionnent sous le nom de Ciments du Maroc.
1999 : Fusion absorption de la société Asmar contrôlant la cimenterie de M’Zoudia (région de Marrakech) par Ciments
du Maroc.
2001 : Création de la filiale Indusaha à Laâyoune et entrée en production de son centre de broyage. Finalisation du
processus de certification ISO 9002 pour l’ensemble des usines de Ciments du Maroc (Marrakech en 2001, Agadir en
1999 et Safi en 1998).
2003 : Création de la filiale d’adjuvants Axim Maroc. Certification ISO 14001 pour l’ensemble des sites de Ciments du
Maroc. Attribution à Ciments du Maroc du prix Plages Propres (Fondation Mohammed VI pour la protection de
l’environnement).
2005-2006 : Convention d’investissement de 3,6 milliards de dirhams avec l’Etat marocain pour la construction d’une
nouvelle cimenterie (Aït Baha) et l’optimisation des performances des usines de Marrakech et de Safi.
2007 : Prise de participation stratégique à hauteur de 11,7% du capital social de Suez Cement Company, premier
producteur égyptien de ciment. Certification ISO 14001 de la carrière Ouled Abbou (Bétomar) : première carrière de
granulats certifiée au Maroc. Lancement en février des travaux de la nouvelle cimenterie d’Aït Baha.
2008 : Obtention par Ciments du Maroc du prix Innovation Plages Propres dans le cadre de son intervention sur la plage
de Safi.
2010 : Mise en service de la cimenterie d’Aït Baha, d’une capacité de production de 2,2 millions de tonnes et
doublement de la capacité du centre de broyage d’Indusaha à Laâyoune, en la portant à 0,5 million de tonnes.
2011 : Mise en service du premier parc éolien à Laâyoune, pour alimenter en énergie le centre de broyage de Laâyoune,
composé de 6 turbines de 850 kw chacune et d’une première turbine de test de 150 kw installée en 2003. Cession de la
totalité des actions d’Axim Maroc, filiale contrôlée par Ciments du Maroc, opérant dans la branche agents de mouture
pour ciment et adjuvants pour béton.
Dans une conjoncture économique internationale difficile et après deux années consécutives de faible croissance, l’année
2011 a été marquée par une relance de la consommation nationale de ciment, qui a dépassé les 16 millions de tonnes, soit
une hausse de 10,7% comparativement à l’année dernière. Une performance confirmant ainsi la résilience de notre secteur
par rapport à la crise : à l’origine de cette évolution, le renforcement des politiques publiques en matière de logements
sociaux, notamment par le maintien des incitations fiscales et l’élargissement des zones ouvertes à l’habitat.
Malgré un contexte très concurrentiel en 2011, impacté par l’entrée en production d’un nouvel entrant, Ciments du Maroc
et sa filiale Indusaha ont franchi le seuil des 4 millions de tonnes vendues cette année, avec une forte progression de
8,1%, par rapport à l’année 2010. À cela s’ajoutent des performances techniques remarquables qui se sont traduites par
une forte progression de nos résultats. Ces réalisations, nous les devons à la performance de nos équipes et de nos outils
de production.
L’année 2011 a connu également la fermeture de l’usine d’Anza à Agadir, après 60 ans d’activité et de contribution au
développement de la région d’Agadir et des Provinces du Sud. L’arrêt de l’activité de la cimenterie a été accompagné
d’un plan social et de redéploiements internes pour le personnel.
Bétomar, pour sa part, a connu cette année une réduction des volumes vendus de ses produits et de leurs prix de vente,
due notamment à l’entrée en vigueur du nouveau code de la route. En effet, ce dernier impose pour les véhicules de
transport un poids total en charge réglementaire et son non-respect par tous les autres opérateurs a engendré une
concurrence déloyale, surtout pour nos carrières.
Autre fait marquant, la cession d’Axim Maroc à Sika Maroc, pour se concentrer sur les activités traditionnelles et de
céder la branche agents de mouture pour ciment et adjuvants pour béton.
Par ailleurs, l’adhésion récente d’Italcementi Group au Pacte Mondial des Nations Unies (UNGC), qui invite les
entreprises à soutenir un ensemble de valeurs dans les domaines des droits humains, de la sécurité, de l’environnement
et de l’éthique a permis de redéfinir les politiques de notre groupe dans 7 domaines précis : le développement durable, la
sécurité, l’énergie, les droits de l’Homme, la santé, l’environnement et les initiatives sociales. Dans ce cadre, des
initiatives majeures ont été lancées sur le registre du développement des énergies propres : c’est le cas du parc éolien de
5,25 MW à Laâyoune dont l’inauguration officielle et la mise en service ont constitué un événement national majeur, et
du lancement à la cimenterie d’Aït Baha du projet pilote de parc thermo-solaire.
Quant aux perspectives, malgré une année caractérisée par une conjoncture internationale difficile et une campagne
agricole nationale impactée par une faible pluviométrie, la consommation nationale de ciment connaîtra une croissance
modérée en 2012 et une relance à moyen terme, grâce à la forte demande en logement social et moyen standing, aux
incitations fiscales pour soutenir l’habitat social et aux nombreuses conventions signées par le ministère de tutelle et les
opérateurs du secteur du BTP. Autant d’initiatives traduites dans le programme quinquennal du gouvernement, qui vise
la réduction du déficit en logement, pour le ramener de 800.000 à 400.000 logements à l’horizon 2017.
Dans cette perspective et afin de pouvoir répondre à la demande croissante du marché, Ciments du Maroc envisage le
développement de sa capacité dans ses sites actuels et la construction d’une nouvelle unité industrielle dans la région
Nord.
Enfin, on ne peut que se féliciter des efforts fournis par les hommes et les femmes de Ciments du Maroc pour réaliser
des performances appréciables tant au niveau du pays, qu’au niveau d’Italcementi Group.
2011 2007
LAFARGE 42 % 38 %
CIMAR 27 % 26 %
HOLCIM 21 % 17 %
ASMENT 10 % 10 %
CIMAT 9%
La marge commerciale dégagée par les cimentiers ressort en moyenne à 29%, comme l’estime le cabinet SIS consultant
ayant réalisé l’étude pour le compte du Conseil de la concurrence. Pour un prix de vente sortie usine avoisinant
actuellement 800 DH la tonne en moyenne, la marge brute est donc de près de 180 DH. Pour aller plus dans le détail,
l’étude décortique le coût de production du ciment (avant frais de distribution et frais généraux). L’énergie, poste le
plus lourd, représente le tiers de ce coût. Viennent ensuite les matières premières et consommables avec une part de
28% et la main-d’œuvre, l’entretien et les autres coûts qui représentent 27% du coût de production. Le reliquat (12%)
est rattaché aux amortissements.
Sur le marché du détail, en revanche, les prix suivent la seule loi de l’offre et de la demande, selon l’étude. L’on ne
peut toutefois s’empêcher de constater que les marges pratiquées s’établissent à un niveau relativement élevé. En
chiffres, les marges des grossistes représentent 10 à 15% du prix de vente sortie usine en plus de 10 à 15% de marge
qu’appliquent les détaillants. A tout cela, il faut encore ajouter une charge de 5 à 10% du prix facturé par le fabricant
couvrant le coût du transport. Au total, de la sortie usine au détaillant le prix du ciment peut s’apprécier de 40% pour
passer de 800 DH à plus de 1 100 DH la tonne. En remontant jusqu’au fabricant, il ressort que le prix de vente du
ciment rémunère pour près de 60% le producteur et les intermédiaires quand 40% seulement couvrent le coût de
production et de transport.
La Vie-éco du 02 novembre 2012)
Extrait CNAEM 2014 :ADM
La société ADM vise le développement de son activité. À cette fin, l'analyse de l'évolution de son domaine
d'activité stratégique représente une information essentielle pour elle. La connaissance du secteur de la
concession autoroutière au Maroc, ses perspectives de développement ainsi que les compétences requises
pour réussir une stratégie ambitieuse de développement de ses activités.
1.1. Présenter d'une manière synthétique les caractéristiques de l'entreprise ADM et de son marché.
1.2. Réaliser le diagnostic stratégique interne d'ADM en appliquant le modèle des ressources et
compétences.
1.3. Identifier les compétences clés de succès d'ADM en matière de création de valeur pour les clients
;
1.4. Quel est le type de structure organisationnelle d'ADM ? Quels sont les avantages et les
inconvénients de ce type de structure organisationnelle ? Ce choix de structure vous paraît-il
compatible avec l'environnement général d'ADM ?
Mission :
La mission fondamentale d'ADM est la construction, l'entretien et l'exploitation du réseau autoroutier
que lui concède l’État. Chaque section d'autoroute concédée à ADM fait l'objet d'un contrat de concession
qui fixe les droits et obligations du concédant et du concessionnaire.
Éléments signalétiques :
Dénomination sociale : Société Nationale des Autoroutes du Maroc
Forme Juridique : Société anonyme
Siège social : Hay Riad, Rabat
Objet social présumé : la société a pour objet:
• La construction, l'entretien et l'exploitation d'autoroutes qui lui sont concédées par voie de
concessions ou contrats,
• La gestion, la protection et la conservation du domaine public dépendant du réseau de transport
mis à sa disposition,
• La création et l'exploitation de services touristiques, d'hôtellerie et de tout autre service dans la
proximité géographique de l'autoroute,
• L'exploitation et la gestion des biens immobiliers et mobiliers.
Source : ADM
Source : ADM
ANNEXE 3 : HISTOIRE DE L'AUTOROUTE AU MAROC
Le développement économique rapide du Maroc notamment depuis l'indépendance, a conduit la puissance
publique à mener une politique vigoureuse d'investissement dans le domaine desinfrastructures routières.
En 1956, le réseau routier bitumé n’était que de 14.500 Km.
Le développement de ce réseau et du trafic routier amenèrent les responsables à s'interroger sur la
meilleure façon de planifier et de concevoir les investissements routiers. En 1969 fut lancée une étude
générale du secteur des transports qui montra que l'accroissement général annuel du trafic routier était très
important puisque de l'ordre de 6% exponentiel par an, correspondant à un doublement tous les 12 ans.
L'étude fit ressortir également l'importance du trafic routier entre Casablanca et Rabat. Ceci est dûau fait
que les régions entourant ces deux villes représentent plus de la moitié de l'activité économique du pays
et que le trafic depuis Casablanca et à destination du Nord et de l'Est du Maroc passe obligatoirement par
Rabat du fait de l'étroitesse de la plaine côtière.
Dès 1972 fut lancée une étude économique portant sur la conception des aménagements routiers à
prévoir entre Casablanca et Rabat. A l'époque, le trafic routier entre les 2 villes était assuré par trois tracés
routiers sensiblement parallèles reliés entre eux par des bretelles de raccordement :
• La route côtière longeant le littoral et se composant de la RS 111 de Casablanca à Mohammédia et
la RS222 jusqu'à Rabat, cette dernière comportant en son milieu un tronçon commun avec la RP
36 pour le franchissement de l'oued Cherrat.
• La RP36 conçue comme voie à grande capacité mais réalisée d'une façon discontinue sur cinq
tronçons distincts.
• La RP1 de conception ancienne, liaison routière normale entre Casablanca et Rabat. Ce réseau
d'écoulement du trafic était gêné par :
o Les caractéristiques médiocres de la route côtière et son utilisation par un trafic de desserte
des sites balnéaires.
o Les discontinuités de réalisation de la RP 36 dont 2 sections étaient à réaliser.
o L'existence de deux sections à relief difficile (franchissement des oueds Mellah et Nefifikh)
sur la RP1 ce qui entraînait des phénomènes de congestion de la circulation, et la limitation
à 12 tonnes de la force portante des Ponts suspendus franchissant les oueds Cherrat et
Yquem. En 1971 le trafic routier global entre Casablanca et Rabat était de 8300 véh. /jour
dont 25% de poids lourds.
L'étude établissait que jusqu'en 1984 le taux d'accroissement serait de 8% exponentiel par an soit 12.000
véh /jour en 1976 et 18.000 véh. /jour à l'horizon 1980 et qu'a l'horizon de 15 à 20 ans seule une autoroute
était en mesure de répondre à la demande de trafic, le taux de rentabilité d'un tel investissement étant très
important puisque estimé à 25%.
On estime en moyenne une autoroute rentable à partir d'un niveau de trafic de 10 à 12.000 véh./j. Entendu
dans des conditions normales de vitesse, de confort et de sécurité, l'étude de toute séquence d'aménagement
routier entre Casablanca et Rabat devait donc tenir compte de la nécessité de déboucher sur ce stade ultime.
Décision étais donc prise de lancer en construction la première autoroute marocaine entre Casablanca et
Rabat.
Source : ADM
ANNEXE 4 : PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES CONCESSIONS AUTOROUTIÈRES
ACCORDÉES À ADM
L'expérience autoroutière marocaine ne se distingue pas particulièrement de celle des autres pays qui nous
ont précédé sur ce chemin. Après un démarrage assez lent, le cours des événements s'est accéléré puisque
d'une conception administrative exclusive, on est passé à des concessions avec péage. Une analyse
rétrospective permet de distinguer plusieurs phases :
1ère phase 1969-1979: Cette période se distingue par les tentatives de rationalisation des choix
budgétaires. Cette rationalisation a conduit à opter pour les autoroutes sur les couloirs circulés pouvant
connaître des situations de congestion plutôt que de continuer à faire des aménagements de capacité sur
les routes existantes. En 1975 a été lancée la construction de l'autoroute Casablanca-Rabat (l'autoroute
Casablanca (PK11)-Oued Cherrat (PK44+500)). Cette construction se fera par phases, sur fonds
budgétaires et s'étalera jusqu'en 1987 (soit plus d'une décennie). Pour l'anecdote, cette construction a
bénéficié du premier prêt de la Banque Mondiale dans le secteur routier.
2ème phase 1979-1989: Cette période est marquée par de fortes pénuries budgétaires et le démarrage du
programme d'ajustement structurel. La contrainte budgétaire incitait à développer de nouveaux
mécanismes de financement pour faire face aux besoins d'investissements. Le département de
l’Équipement avait bien engagé à la fin des années 70 la construction de l'autoroute Casablanca - Rabat,
hors péage. Les restrictions budgétaires avaient cependant fortement ralenti le rythme de construction et
ne garantissaient pas de ce fait une poursuite normale d'un programme autoroutier.
De nouvelles études de transport et de trafic lancées dans la décennie 80, annonçaient une prochaine
congestion des corridors de transport les plus circulés et ont convergé par la suite vers l'établissement d'un
schéma d'armature autoroutier qui a défini 1 500 km d'autoroutes à réaliser à l'horizon 2010. Un appel
d'offres international pour une concession privée, celle de Casablanca - Kénitra, s'est révélé infructueux.
Cette phase a été caractérisée par la construction de l'autoroute oued Cherrat(PK 44+500) - Rabat (PK70).
3ème phase 1989-1999 : on assiste à une première accélération du programme autoroutier avec la création
en 1989 de la Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) et la mise en place de concessions
autoroutières sous péage. Cette période a été marquée par plusieurs événements avec un rôleactif de l’État
dans tous les domaines juridique, technique, économique et financier. En 1999, le réseau d'autoroutes était
inférieur à 400 Km.
4ème phase à partir de 1999 : cette période verra l’entrée en action du Fonds Hassan II pour le
Développement Économique et Social dont la première contribution au capital d’ADM remonte à 2000
pour la réalisation de l’autoroute Tétouan- Fnideq. D’autres conventions entre le Fonds et ADM par
lesquelles le Fonds participe au financement du périmètre autoroutier seront passées en 2002, 2004 et 2006
pour porte au final la part du Fonds dans le capital d’ADM à 4600 millions de dirhams. A partir de 2003,
la réalisation des travaux va connaître une seconde accélération que permettra la garantie de l’État étendue
aux emprunts obligataires structurels. Un premier contrat programme entérinant ce dispositif a été signé
en 2004 entre l’État et ADM, pour la période 2004- 2008 et avec pour objet la réalisation de nouvelles
sections.
Un second contrat programme, pour la période 2008- 2015, passé en juillet 2008, allait entériner les
conditions de réalisation par ADM de sections autoroutières additionnelles pour porter le réseau
autoroutier concédé à ADM à 1800 Km, en totalité mis en service en 2015.
Source : ADM
ANNEXE 5 : Coopération scientifique pour un développement durable : Économie de l'eau par
compactage à sec des sols dans leur état naturel dans le cadre des remblais pour autoroutes
La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) et la Faculté des sciences et techniques de
l'université Cadi Ayyad à Marrakech (FST-UCAM) ont signé une convention de partenariat scientifique
portant sur l'innovation des méthodes de construction d'infrastructures routières tenant compte du
développement durable. L'économie de l'eau par compactage à sec des sols dans leur état naturel lors de
la construction des remblais des routes et des autoroutes est l'axe de recherche principal de cette
convention.
Conventionnellement, le compactage des sols pour remblais routiers nécessite des quantités importantes
d'eau pour obtenir la densité optimale requise afin d'éviter des tassements induisant des déformations de
la chaussée sous l'effet du trafic. On comprend alors que si on parvient à compacter à sec les remblais, on
dégage un intérêt d'autant plus important que la ressource hydrique est rare, précise la même source,
expliquant qu'une seconde piste opportune à suivre est de pouvoir réutiliser les sois locaux, présents à
l'état sec voir très sec, issus des déblais, sans avoir à les rejeter et les mettre en dépôt. Des tentatives de
ce type ont été expérimentées avec succès et à grande échelle sur les autoroutes Settat-Marrakech et
Marrakech- Agadir.
C'est donc un approfondissement de cette démarche que doit permettre l'étude envisagée dans le cadre
du partenariat ADM-FST-UCAM, souligne le communiqué, notant que les résultats escomptés doivent
permettre d'établir des recommandations précises quant à l'emploi des matériaux en terrassement dans leur
état sec ou très sec et éditer des prescriptions sous forme d'un manuel de bonnes pratiques.
Ce partenariat fait partie de sa stratégie qui met l'accent sur l'approche open innovation visant, entre autres,
le renforcement de l'ouverture collaborative avec les organismes de recherches, l'émergence de réseaux et
l'organisation de manifestations scientifiques communes, devant contribuer à un plus grand rapprochement
entre l'université et son environnement socioprofessionnel.
Source : ADM
ANNEXE 6 : Maintien de la certification ISO 9001 version 2008 pour l'intégralité des activités de la
Société Nationale des Autoroutes du Maroc
La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) vient de passer avec succès un audit de maintien
de la certification de conformité de son système de management aux exigences de la norme ISO 9001
Version 2008, et ce, pour l'intégralité des activités de la société, qui couvrent la construction des autoroutes
neuves et l'exploitation des autoroutes en service, ainsi que tous les processus de managementet de support
de la société.
La certification d'ADM est délivrée par le cabinet Bureau Veritas Certification, n° 1 mondial dans le
domaine de la certification des systèmes de management de la qualité. Elle est délivrée conformément aux
accréditations des deux organismes nationaux, anglais et français : le Service d'Accréditation du Royaume-
Uni (UKAS) et le Comité Français d'accréditation (COFRAC).
Dans le cadre de son audit, le cabinet Bureau Veritas a passé en revue les dispositions appliquées par ADM
pour le déploiement des activités de construction, d'entretien et d'exploitation des autoroutes, ainsi
que les dispositions déployées par les processus de management et de support de la société. Cet examena été
opéré au niveau des Entités centrales de la société, d'un chantier de construction d'autoroute neuve et d'un Centre
d'Exploitation d'une autoroute en service.
Pour rappel, ADM avait commencé par mettre en place, en 1993, l'assurance qualité dans les chantiers de
construction des infrastructures autoroutières. Elle a introduit en 2000, un système de management par projet
pour la construction des autoroutes neuves et, en 2003, un système de management de la qualité dans le domaine
de l'exploitation des autoroutes en service et qui a été distingué, en 2004, par l'obtention du certificat de
conformité aux exigences de la norme ISO 9001 version 2000. Par ailleurs, ADM avait décroché le prix national
de la qualité dans la catégorie des grands organismes de service. Ensuite, et à partir de 2008, ADM a développé
un système de management global qui couvre l'ensemble de ses activités et intègre tous les systèmes de
management déployés par la société auparavant. Ce système de management intégré a été audité et certifié
conforme aux exigences de la norme ISO 9001 Version 2008 en juin 2009 et cette conformité a été auditée lors
d'un premier audit de maintien concluantréalisé en juin 2010.
Source : ADM
ANNEXE 7 : ADM met en place une solution monétique
ADM, en partenariat avec HPS, a mis en place une solution globale de gestion des moyens de paiements et de
services liés au péage.
Le développement de cette solution a été entamé en 2010. Elle s'inscrit dans un plan vaste de modernisation du
service aux usagers et concrétise un modèle d'entreprise performante et technologique.
De nouveaux moyens pour s'acquitter du péage sont supportés par cette solution, en particulier les TAG du
télépéage, les cartes d'abonnement multifonctions post ou prés-payées et à terme, les cartes bancaires nationales
et internationales. Des canaux rapprochés de vente à travers Internet, les GAB, des bornes sur les aires de services
et des points de vente partenaires sont aussi couverts par ce nouveau système.
La gestion de la relation client et des services à valeur ajoutée pour les porteurs de cartes, est également prévue
dans le système. La solution permet en particulier aux clients abonnés de suivre leurs comptespar Internet, de
disposer s'ils le souhaitent, du service gestion de la flotte et de la traçabilité des itinéraires.
Au-delà des objectifs de ce projet, ADM travaille sur l'extension du périmètre de la solution à d'autres activités
métiers. Il s'agit en priorité de la gestion des deux premiers parkings sécurisés construits par ADM et gérés par
sa filiale avant d'implémenter une gestion plus large du stationnement.
Source : ADM
Extrait CNAEM : MED PAPER (2019)
Malgré ses difficultés, le marché du papier reste encore porteur. Les producteurs peuvent tirer profit de la demande des
entreprises, des efforts d’alphabétisation et du développement de la grande distribution. Bien que l'industrie marocaine du papier
et carton reste sensible aux fluctuations du coût de la matière première, les entreprises du secteur, dont MED PAPER,
s'investissent progressivement dans une automatisation des processus de production leur permettant de s'adapter aux nouvelles
conditions concurrentielles et de se délier des contraintes des coûts de production.
En vous basant sur les annexes 1 à 4, vous répondrez aux questions ci-dessous :
1. Caractérisez l’environnement de la société MED PAPER en utilisant le modèle PESTEL. En déduire les
opportunités et les menaces possibles.
2. Identifiez les forces et les faiblesses de la société MED PAPER en utilisant l’approche par ressources et
compétences.
3. Quelles sont les stratégies globales adoptées par la société MED PAPER ? et Quels en sont les risques associés ?
4. Résumez les principaux axes du plan d’ajustement proposé par MED PAPER en mettant en évidence leur
cohérence avec les problèmes qu’elle traverse
Annexe 1 : Le secteur du papier et carton n’a pas profité de l’interdiction des sacs en plastique
Un peu plus d’une année après son entrée en vigueur, la loi «Zéromika» n’a pas eu l’effet escompté sur l’industrie du papier. «
Notre profession a accompagné la mise en place de la loi 77/15 d’éradication des sacs en plastique depuis son entrée en vigueur
en investissant plusieurs millions de DH. L’objectif était de renforcer le parc machine pour proposer des substituts en papier.
Aujourd’hui, les opérateurs se retrouvent à tourner leurs machines quelques heures par mois », concède Mounir El Bari,
président de la Fifage. Selon lui, la raison de ce manque à gagner est le retour progressif des sacs en plastique dans le marché
malgré l’effort louable du ministère de tutelle. L’utilisation des sacs en tissu comme substitut pourrait également expliquer ce
ratage si l’on observe sur le terrain leur taux de pénétration, en l’occurrence dans les grandes surfaces et les commerces. Autre
problématique du secteur : la pénurie mondiale du papier combinée à la nouvelle orientation à l’export des acteurs locaux de la
collecte du vieux papier et carton, ce qui a, selon Mounir El Bari, à maintes fois, mis à l’arrêt les lignes de production de GPC
et CMCP-International Paper, deux acteurs clés du marché marocain. Néanmoins, le secteur du papier et du carton
demeure généralement sur une dynamique de croissance estimée à 3%.
Concurrence, manque d’innovation, consommation stagnante, production énergivore et moins efficiente… L’industrie du
papier bat de l’aile. Dix entreprises ont mis la clé sous le paillasson ces dernières années entraînant la perte de près de 2.500
emplois. «Deux entreprises sur les cinq restantes agonisent», alerte Jalil Benddane, président de l’Association des fabricants de
cahier au Maroc. Parmi les opérateurs, encore en activité, figurent Mapaf, Imprimerie Moderne, Promograph, Sopalem, et Med
Paper. Ils réalisent 95% de leur chiffre d’affaires durant la rentrée scolaire (entre août et octobre).
Les producteurs pointent du doigt les importations massives en provenance de la Tunisie qui les concurrencent déloyalement.
La consommation moyenne de cahiers scolaires s’élève à 21.000 tonnes dont le tiers absorbé par les importations tunisiennes.
S’y ajoutent des importations d’Espagne et du Portugal mais qui restent minimes. La consommation de papier et carton reste
faible au Maroc. Elle s’établissait à 15 kg/ hab en 2013 contre 313 kg/hab pour la Belgique, 254 kg/hab pour l’Allemagne et
241 pour l’Autriche. Côté investissement, c’est l’accalmie en attendant des jours meilleurs. Après un arrêt de production, les
fabricants de papier ont relancé la machine depuis 2009.
Il faut admettre que dans cette crise, les entreprises ont également leur part de responsabilité. Il y a un manque criant
d’innovation et de diversification. Le cahier scolaire représente 95% du chiffre d’affaires du secteur. Un effort devrait être
consenti par les acteurs pour monter en compétitivité afin de pouvoir faire face à l’ouverture totale des frontières. Les opérateurs
devront également se recentrer sur des métiers à plus forte valeur ajoutée. L’industrie du papier est très capitalistique et demande
un soutien permanent des banques pour les investissements dédiés à la rénovation et à l’augmentation de capacité.
Le marché marocain du papier est dominé par trois majors : l’acteur historique CMCP qui produit 100.000 tonnes par an à base
de papier recyclé. L’usine GPC du groupe Chaâbi, fabrique chaque année 60.000 tonnes à base de vieux papiers et cartons.
Med Paper en perte de vitesse (20.000 tonnes par an) est spécialisée dans le papier pour impression et écriture à base de pâte
vierge, mais aussi de papier recyclé.
Le Marocain consomme très peu de papier : 20 kg par an et par habitant, versus 11kg il y a 10 ans et 15 kg il y a 5 ans. La
consommation du carton par an et par habitant a atteint 8,5 kg. Le Maroc consomme 650.000 tonnes de papier par an, dont 30%
provient du recyclage. Le reste est importé. Le challenge est d’augmenter la part du papier consommé à 50% en 2020 contre
80% dans des pays avancés comme l’Allemagne ou le Japon.
Med Paper préconise plusieurs mesures pour relancer la machine. Parmi les pistes, la réduction des effectifs et la formation
d’un capital humain spécialisé afin d’améliorer la productivité. S’y ajoute la modernisation et l’automatisation de l’outil de
production ainsi qu’une utilisation de technologies performantes afin de réaliser des économies d’échelle. Il est également
recommandé le recours à des techniques de production moins énergétivores et plus efficientes, compte tenu du renchérissement
des prix de l’énergie. Le développement de la filière passera également par la multiplication des mouvements de
rapprochements et de partenariats visant l’optimisation de la taille de l’industrie marocaine du papier et carton.
MED PAPER, est le fruit de la fusion entre Papelera De Tetuan et Safripac. La société opère dans l’industrie papetière. Elle est
spécialisée dans la fabrication et la transformation du papier pour impression, édition, écriture et emballage (alimentaire et
industriel). Elle dispose d’une gamme de produits diversifiée, comportant également des produits finis bureautiques et scolaires.
Afin de répondre aux attentes de ses différents segments de marché, MED PAPER se positionne sur différentes familles de
produits (Le papier pour impression et écriture ; Les produits scolaires ; Les produits bureautiques ; Le papier emballage)
L’usine de fabrication de MED PAPER, implantée dans la zone industrielle de Moghogha à Tanger, réalise deux principales
activités : La production de papier et la transformation de papier.
Concernant la production de papier, l’usine de MED PAPER dispose de deux machines opérationnelles d’une capacité théorique
globale de 45 000 tonnes par an,
Pour ce qui est de la transformation de papier, MED PAPER dispose d’un atelier de transformation de plusieurs machines
réparties sur quatre lignes de transformation (y compris celle du cahier scolaire et du sac à papier).En matière de développement
de son activité, MED PAPER a acheté en 2015 trois (3) nouvelles machines et en 2016 deux (2) nouvelles machines de
fabrication de sachets pour faire face à une demande en croissance continue sur le segment du sac à papier. Il s’agit plus
précisément de la Machine à sachets HOLWEG, la machine à sachets GL et la machine à sachets italienne (2015), et des
machines à sac ZD-F450 et ZD-F260 (2016).Par ailleurs, MED PAPER dispose d’un laboratoire d’essais et de recherche &
développement pour apporter de façon continue des innovations sur ses produits et satisfaire ainsi les nouvelles attentes de sa
clientèle. MED PAPER gère aussi tout un processus et circuit de recyclage du vieux papier et de ramassage du papier à travers
ses 3 dépôts. L’entité a aussi noué divers partenariats à travers le Maroc avec des entreprises spécialisées dans le traitement et
le ramassage du vieux papier.
MED PAPER commercialise ses produits au travers d’une équipe de commerciaux supervisés par un directeur. Chacun des
commerciaux est responsable d’un portefeuille rattaché à un segment d’activité en particulier. Afin de promouvoir la qualité de
ses produits et d’assurer la fluidité de sa communication externe, MED PAPER mène une politique marketing active
(participation aux foires, réalisation d’enquêtes de satisfaction client, publicitaires et présence sur le web). La société adopte
également une politique tarifaire spécifique et adéquate à chaque segment de client (industriels, imprimeurs, revendeurs,
transformateurs et confectionneurs). Source : MED PAPER
Med Paper, entend se spécialiser et en se concentrant sur le cœur de son métier en vue de maitriser au mieux son process et ses
coûts. Pour les besoins de sa restructuration, Med Paper dispose d’un programme d’ajustement qui s’articule autour d’actions
d’ordre technologiques, commerciales et financières. L’objectif est d’améliorer sa compétitivité, répondre aux exigences de la
clientèle et réduire son endettement et ses coûts de production. Plusieurs mesures sont arrêtées :
− Développer l’efficacité énergétique pour arriver dans les 3 prochaines années à réduire la part de l’énergie dans les coûts de
production à 10% au lieu de 20%. Dans cette perspective elle engagera à court terme un audit énergétique.
− Optimiser les charges financières grâce au remboursement des crédits bancaires au moyen de la vente du foncier non exploité
de la société. Cette mesure permettra de réduire les encours bancaires de 70%.
− La mise en marche de nouvelles machines pour la création de nouveaux produits : Il s’agit de machine de fabrication des sacs
en papier, des sachets, du kraft melon et renforcé et du papier poussin.
Malgré un contexte économique morose, INGELECO connaît une croissance continue de son
chiffre d’affaires. Grâce à la mobilisation de ses ressources et compétences elle a su développer
des avantages concurrentiels qui lui ont permis de s’adapter aux évolutions de son
environnement et de conquérir de nouveaux marchés.
En vous appuyant sur la présentation générale de l’entreprise et les annexes 1 à 4, vous
répondez aux questions ci-dessous :
1.1. Analysez l’environnement de l’entreprise ; Identifier ses principales
tendances.
1.2. Indiquez les facteurs clés de succès de l’industrie électrique.
1.3. Qualifiez les choix stratégiques de l’entreprise et discutez leur pertinence.
En plus de la communication basée sur le site internet de l’entreprise et les catalogues distribués par les
commerciaux lors des visites aux clients, INGELECO a lancé, en 2019, une campagne de publicité du
nouvel interrupteur tactile antimicrobien dans les magazines professionnels d’information médicale
ainsi que l’affichage de publicité sur les véhicules par le biais d’un marquage adhésif autocollant. Cette
compagne vient renforcer la visibilité de la marque et faire connaître le nouveau produit d’INGELECO.
Pour les services d’installation des interrupteurs tactiles en toute sécurité, INGELECO compte prévoir
des capsules vidéo destinées aux techniciens externes sur le menu principal du site web INGELECO-
PRO. Par ailleurs, les commerciaux de la société peuvent être sollicités par les clients pour mettre à leur
disposition gratuitement les techniciens d’INGELECO pour les travaux de réparation, et ce, pour toute
commande dépassant 10 interrupteurs.
Source : Les auteurs