Referentiel Metier Eap

Ministère de l’Agriculture et du Ministère de l’Élevage, des Pêches
Développement Rural et des Industries Animales
Référentiel Métier d’Entrepreneur

Agropastoral
PROGRAMME C2D-AFOP
Yaoundé, Novembre 2016
Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016 Page 1

Sommaire
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES ............................................................. 3
PREAMBULE .................................................................................................................. 3
1. LE REFERENTIEL PROFESSIONNEL................................................................... 5
1.1.1. Eléments stratégiques globaux .......................................................................... 5
1.1.2. Le métier d’Entrepreneur Agropastoral aujourd’hui ......................................... 6
1.1.3. Evolution Attendue du metier d’Entrepreneur Agropastoral ............................. 7
1.1.4. Situation fonctionnelle: responsabilité et autonomie ...................................... 7
1.2. Fiche Descriptive d’Activités de l’Entrepreneur Agropastoral........................... 9
1.3 Situations Professionnelles Significatives (SPS) .............................................. 11
1.4 Fiches de compétence ..................................................................................... 13
2. LE REFERENTIEL DE CERTIFICATION .............................................................. 19
2.1 Liste des capacités .............................................................................................. 20
2.2 Modalités de certification ..................................................................................... 22
2.3 Structure de l’évaluation certificative .................................................................... 23
3. LE REFERENTIEL DE FORMATION.................................................................... 25
3.1 Liste des modules de formation ........................................................................... 26
3.2 Les indications relatives aux stages en milieu professionnel ............................... 28
3.3 Les fiches de formation ........................................................................................ 29
Architecture globale du référentiel ............................................................................. 55
GLOSSAIRE .................................................................................................................. 58
Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

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LISTE DES ABRÉVIATIONS ET ACRONYMES
ACEFA : Programme d’Appui à la Compétitivité des Exploitations Familiales Agricoles
AFOP : Programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation

dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des pêches
CAP : Conseiller Agropastoral
C2D : Contrat de Désendettement-Développement
CDC : Cameroon Development Corporation
CV : Curriculum Vitae
DOPA : Direction des Organisations Paysannes
DSCE : Document de Stratégies pour la Croissance et l’Emploi
EA : Exploitant agropastoral
EAP : Entrepreneur Agropastoral
ECF : Évaluation en cours de formation
EFA : Exploitations Familiales Agropastorales
ET : Évaluation terminale
FDA : Fiche Descriptive des Activités
FNE : Fonds National de l’Emploi
GIC : Groupe d’Initiative Commune
GIE : Groupe d’Intérêt Économique
HEVECAM : Hévéa du Cameroun
JPO : Journée Porte Ouvertes
MAL : Module d’Adaptation Locale
MINADER : Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural
MINEPIA : Ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales
ONG : Organisations non gouvernementales
OPA : Organisation des Producteurs agricoles
OPAP : Organisations Professionnelles Agricoles et Pastorales
PA : Productions Animales
PH : Potentiel d'hydrogène
PMEAP : Petites et moyennes entreprises agropastorales
PV : Productions Végétales
QCM : Questions à choix multiples
SA : Société Anonyme
SARL : Société à Responsabilité Limitée
SOCAPALM : Société Camerounaise de Palmeraies
SPS : Situations Professionnelles Significatives
TD : Travaux dirigés
TIC : Technologie de l’Information et de la Communication
TP : Travaux Pratiques
VAB : Valeur Ajoutée Brute

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PRÉAMBULE
Le nombre de Petites et Moyennes Exploitations Agropastorales (PMEAP) va croissant au Cameroun
depuis quelques années, et elles pourraient représenter aujourd’hui environ 25% de la production
agropastorale camerounaise, contre 75% (source : MINADER/DOPA) pour les Exploitations Familiales
Agropastorales (EFA).
Les orientations gouvernementales accordent une place importante au développement de ces PMEAP.
Ces exploitations agropastorales peuvent devenir des unités économiques de taille importante et parfois
complexes à gérer : elles combinent souvent les productions végétales, les productions animales, les
productions halieutiques, auxquelles peuvent s’ajouter des activités de transformation et de
commercialisation, et nécessitant pour la plupart d’avoir recours à des équipes plus ou moins
nombreuses de salariés pour effectuer les travaux.
Piloter de telles structures est une véritable activité d’entrepreneur nécessitant des compétences à la
fois techniques, économiques et managériales.
C'est ainsi qu'un parcours de formation au métier d'Entrepreneur Agropastoral a été mis en place, pour
développer chez ces acteurs des compétences en management du personnel et organisation du travail,
en conduite de systèmes de cultures et d’élevage durables et en gestion d’entreprise.
Le présent référentiel fixe les bases de la formation à ce métier. Il comprend trois parties à savoir :
• le référentiel professionnel ;
• le référentiel de certification ;
• le référentiel de formation.

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1. LE RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL
Le référentiel professionnel décrit le métier d’Entrepreneur Agro-pastoral (EAP) et le contexte dans
lequel il est exercé. Suite aux enquêtes de terrain, il a été rédigé à partir d’une analyse des emplois et
du travail, et restitue à ce titre la diversité des situations d’exercice de ce métier. Il est aussi le résultat
d’une projection concertée sur les évolutions attendues pour ce métier dans le contexte camerounais.
1.1. Contexte socio-économique du secteur agropastoral
1.1.1. Éléments stratégiques globaux
Défis du secteur agropastoral
Le Gouvernement a adopté en 2005 la stratégie de développement du secteur rural. Cette stratégie
visait entre autres à: (i) assurer la sécurité et l'autosuffisance alimentaire des ménages et de la nation ;
(ii) contribuer à la croissance économique et notamment à la croissance des échanges extérieurs et à
l'emploi ; (iii) accroître les revenus des producteurs ruraux (agriculteurs, éleveurs, pisciculteurs,
pêcheurs et populations riveraines des zones forestières) ; (iv) améliorer le cadre de vie des populations
rurales et (v) assurer une meilleure utilisation et une gestion durable du capital naturel, base de la
production.
Cette stratégie est mise en œuvre malgré la situation de crises alimentaires et financières persistantes
et pour faire face à ces crises, le Gouvernement a défini en 2009 de nouvelles orientations du secteur
en cohérence avec le document de stratégie de croissance et de l’emploi (DSCE). Ces orientations
visent pour ce qui est du domaine agricole à augmenter les rendements et les superficies de l'ordre de
30% par rapport au niveau de 2005 en vue d'assurer la sécurité alimentaire et renforcer la croissance et
l'emploi dans ce secteur.
Afin de satisfaire les besoins en protéines des populations, la stratégie Gouvernementale dans le
domaine des productions animales et halieutiques consistera à promouvoir l'amélioration de l'élevage à
cycle court, à encourager la création de ranches de moyennes et grandes tailles pour l'élevage bovin et
vaches laitières, à développer la pêche maritime et continentale, ainsi que l'aquaculture commerciale,
d'accorder plus d'agréments aux pêcheurs en vue de mieux exploiter l'énorme potentiel halieutique de
la pêche maritime (Document de Stratégie pour la Croissance et l'Emploi, DSCE).
Enfin, de toutes récentes orientations ont été données par le chef de l’État au comice agropastoral
(Ebolowa 2011) en faveur du développement de la mécanisation des exploitations afin d’en augmenter
la productivité.
L’émergence du métier d’entrepreneur agropastoral dans le secteur rural
Entre une prédominance en nombre des petites exploitations familiales1 agropastorales et le
vieillissement des grands domaines de l’Agro-industrie portés par des sociétés historiques, on voit
apparaître depuis quelques années au Cameroun un nouveau type d’exploitants sur des unités de
tailles petites à moyennes, dites PMEAP2, qui se retrouvent à la tête de véritables entreprises
agropastorales, et qui font de l’agriculture et/ou de l’élevage une activité économique à part entière. Le
développement de ces « Entrepreneurs Agro Pastoraux » (EAP) va de pair avec le phénomène
1 Ces petites exploitations familiales ont fait l’objet d’un premier référentiel métier « Exploitant Agricole » dans le cadre du programme
AFOP en 2010 et les premières promotions de jeunes sont actuellement en formation dans les centres de formation du MINADER et du
MINEPIA.
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Petites et Moyennes Entreprises Agropastorales

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relativement récent au Cameroun de regroupement des producteurs en Organisations Professionnelles
Agricoles et Pastorales (OPAP).
Le nombre de ces PMEAP va croissant depuis quelques années, et elles pourraient représenter
aujourd’hui environ 25% de la production agropastorale camerounaise, contre 75% (source :
MINADER/DOPA) pour les Exploitations Familiales Agropastorales (EFA). Elles constituent souvent un
appoint de production souhaité par les grands producteurs de l’agro-industrie, ces derniers n’ayant pas
toujours les possibilités (indisponibilité des terres) ou les moyens de réaliser les investissements qui
pourraient ajuster leur production aux besoins du marché.
Ces exploitations agropastorales peuvent devenir des unités économiques de taille importante et parfois
complexes à gérer : elles combinent souvent les productions végétales, les productions animales, les
productions halieutiques, auxquelles peuvent s’ajouter des activités de commercialisation et de
transformation, et nécessitant pour la plupart d’avoir recours à des équipes plus ou moins nombreuses
de salariés pour effectuer les travaux.
Leur niveau de mécanisation (culture attelée, utilisation des tracteurs/motoculteurs) reste encore faible,
soit environ 9% (source : MINADER/DOPA).
1.1.2. Le métier d’Entrepreneur Agropastoral aujourd’hui

À ce jour, les personnes occupant ces emplois sont soit des anciens fonctionnaires du MINADER ou du
MINEPIA, soit des anciens agents des sociétés publiques ou parapubliques retraités, soit des cadres du
MINADER ou du MINEPIA encore en service (Chef de poste, délégué…), ou encore des jeunes
diplômés de l’enseignement secondaire ou supérieur, diplômés des écoles de formation du MINADER
et du MINEPIA mais non intégrés à la fonction publique de l’État.
Ils sont soit propriétaires (promoteurs) des exploitations qu’ils gèrent, avec entre autres préalables
l’accès au foncier, soit employés comme salarié gestionnaire par un promoteur qui se trouve dans
l’impossibilité de piloter lui-même son entreprise, et dans ce cas ils sont confrontés à la recherche de
l’emploi.
Ils n’ont généralement pas reçu une formation professionnelle d’entrepreneur et cela se traduit par la
grande variabilité des résultats obtenus par ces exploitations, qui très souvent aboutissent à un simple
échec, à l’abandon ou à la liquidation de l’exploitation. Certains promoteurs, faute de compétences en
gestion adéquate pour piloter eux-mêmes l’exploitation font appel à un salarié gestionnaire.
Piloter de telles structures devient une véritable activité d’entrepreneur nécessitant des compétences à
la fois techniques, économiques et managériales.
La multiplicité des activités de production, de commercialisation, la diversité des statuts (entrepreneur
ou gérant) des modes d’organisation (individuel, collectif) et des régimes fiscaux rendent le métier
complexe et nécessitent des compétences spécifiques qui ne peuvent être acquises que par la
formation et consolidées par l’expérience.
C’est pourquoi, après avoir mis en place la formation des exploitants agricoles pour favoriser la
professionnalisation de l’agriculture familiale encore majoritairement pourvoyeuse d’emploi et d’activité
dans le secteur rural, le MINADER et le MINEPIA ont entrepris de mettre en place un dispositif de
formation qui accompagnera le développement de ces petites et moyennes entreprises agropastorales
et la professionnalisation des personnes qui en auront la charge. Ce dispositif se doit de mettre en
perspective les évolutions pressenties pour l’exercice de ce métier dans les années à venir au plan
national.

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1.1.3. Évolution Attendue du métier d’Entrepreneur Agropastoral
Certaines agro-industries telles que la CDC, la SOCAPALM ou HEVECAM ont des objectifs de
production croissants sur des marchés de plus en plus demandeurs, mais la pression démographique
les empêche d’accroitre leurs superficies. Elles encouragent alors le développement des PMEAP dont
elles récupèreront les produits afin d’atteindre leurs objectifs de production.
Par ailleurs, on peut penser que certaines exploitations familiales ont atteint une certaine dimension
économique pour évoluer vers ce type d’entreprise.
Cette situation permet d’envisager une évolution en nombre et taille des PMEAP dans un proche avenir.
Le métier d’EAP est donc en pleine évolution au Cameroun aujourd’hui et en évoquant l’émergence de
ce nouveau type d’exploitation intermédiaire entre l’exploitation familiale et l’agro-industrie, on parle de
plus en plus au MINADER d’agriculture « de deuxième génération ».
Pour prendre les bonnes décisions, l’entrepreneur agropastoral doit être en capacité de traiter une
masse considérable d’informations et retenir celles qui lui seront utiles pour optimiser ses activités
(production, transformation, commercialisation).
Il se trouvera souvent en tension entre des exigences de rentabilité de l’entreprise et le système de
contraintes environnemental et social dans lequel il exercera son activité dans une perspective de
durabilité (surtout s’il n’en n’est pas le promoteur).
Dans un contexte de mondialisation l’EAP sera confronté à des exigences normatives : sécurité
sanitaire, qualité nutritionnelle, préservation de l’environnement... Ceci se traduira par un accroissement
des réglementations, des normes et des engagements dans des démarches individuelles ou collectives
de qualité que l’EAP devra prendre en compte dans la gestion de son entreprise.
De plus, il devra raisonner l’équilibre entre un niveau de mécanisation et d’utilisation de la force de
travail salariée le plus à même d’apporter une plus-value à son système de production.
Enfin, son professionnalisme et son expérience lui permettront de se positionner sur les filières et de
s’investir dans un ensemble plus vaste d’organisations collectives et professionnelles pour optimiser ses
résultats.
1.1.4. Situation fonctionnelle : responsabilité et autonomie

L’entrepreneur agropastoral peut exercer son activité dans des exploitations d’une extrême diversité
présentant des différences de statut, de taille, d’organisation sociale et d’orientation technico-
économique.
L’entrepreneur agropastoral assure la pleine responsabilité des résultats de son exploitation dans le
respect des clauses de contrats ou de cahiers de charge sur lesquels il s’engage.
Son autonomie s’exerce dans le cadre minimal des réglementations qui s’appliquent aux activités
agropastorales et celui du droit du travail.
Il anime généralement une équipe de salariés permanents ou occasionnels et peut déléguer certaines
responsabilités techniques ou économiques à un salarié qualifié.
L’EAP salarié gestionnaire doit conjuguer ses activités avec les objectifs et les orientations données par
le promoteur et son autonomie dans la prise de décision peut être limitée à la conduite des productions
et à la gestion des ressources humaines. Toutefois, ses compétences en gestion peuvent lui permettre
d’être force de proposition sur des décisions stratégiques.
Avec l’expérience, un entrepreneur peut conduire et gérer une exploitation agropastorale en toute
autonomie pour son propre compte ou celui d’un promoteur.

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En résumé
Un entrepreneur agropastoral est un responsable qui conduit une exploitation de taille économique
significative, combinant souvent plusieurs productions, et employant de la main d’œuvre salariée.
Il peut en être soit propriétaire et décider des orientations de celle-ci, soit gérant salarié et doit dans ce
cas respecter les objectifs du propriétaire (ou promoteur).
À ce titre, il coordonne l’ensemble des activités de production, de mise en marché des produits de
l’exploitation en tenant compte des réglementations en vigueur. Il analyse régulièrement les résultats de
l’entreprise pour prendre des décisions et réguler ses activités.
Dans son activité, il prend en compte les nouvelles préoccupations de la demande sociale en matière
de qualité des produits alimentaires, d’approvisionnement local et de développement durable.
Il s’associe avec des pairs pour mettre en œuvre des actions collectives liées à la production ou à la
commercialisation des produits (coopératives, groupements de producteurs) ou à la représentation de
leur profession (organisations professionnelles).

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1.2. Fiche Descriptive d’Activités de l’Entrepreneur Agropastoral
La fiche descriptive des activités (FDA) dresse la liste quasi exhaustive des activités exercées, ou
devant être exercées, par des Entrepreneurs Agro Pastoraux au Cameroun : elle ne décrit pas les
activités exercées par un Entrepreneur en particulier, mais correspond au cumul de toutes les activités
exercées dans toutes les configurations du métier d’entrepreneur Agro Pastoral.
Les activités de l’Entrepreneur Agropastoral sont regroupées autour de sept (07) grandes fonctions :
- la construction et l’entretien d’un réseau de relations ;
- le pilotage de l’exploitation ;
- la gestion comptable et financière de l’entreprise ;
- la gestion du personnel ;
- l’organisation du travail ;
- la conduite des productions ;
- la commercialisation des produits.
F1- Construction et entretien d’un réseau de relations
Il utilise l’outil informatique dans la gestion de l’exploitation agropastorale
Il recherche des acheteurs et des fournisseurs
Il recherche des financeurs
Il recherche du foncier
Il recherche un emploi auprès des promoteurs
Il participe à des réunions avec d’autres professionnels
Il s’investit dans des groupements et des OPA pour ses approvisionnements (produits,
matériels, équipements…), la commercialisation de ses produits, la représentation de ses
intérêts…
Il fait la promotion de l’exploitation et représente les intérêts du promoteur dans des réunions,
des foires, des instances…
Il rend compte de la marche de l’exploitation au promoteur (rapport d’activité, climat social de
l’entreprise…)
F2- Pilotage de l’exploitation

Il définit les orientations de l’exploitation
il fait acquérir un statut juridique à l’exploitation (GIC, entreprise unipersonnelle agropastorale,
SARL, SA…)
il réalise le diagnostic de l’exploitation agropastorale
il évalue les contraintes et potentialités du milieu (climatiques, pédologiques, environnementales,
il raisonne son système de production (combinaison des facteurs de production, nombre et types
d’ateliers)
il fixe ses objectifs de production et de rentabilité
il négocie des contrats (acheteurs, fournisseurs, intégration dans l’agro-industrie)
Il prend des décisions à court, moyen ou long terme pour l’exploitation
il analyse la situation financière de l’exploitation
il sécurise le foncier
il planifie les investissements (bâtiments, matériels et équipements, aménagements fonciers…)
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il élabore le Business-Plan
il valorise son capital d’exploitation (évolution de la forme du capital, placements financiers)
il analyse les répercussions des activités agropastorales sur l’environnement
il choisit les modes de production et le niveau de mécanisation correspondant
il adapte les itinéraires techniques en fonction des évolutions du contexte (aléas climatiques ou
autres…)
il définit sous quelle forme seront vendus les produits (produits bruts, conditionnés, pré-
transformés...)
il choisit son mode de vente (marché local, agro-industrie, commerçants intermédiaires…)
F3- Gestion comptable et financière de l’entreprise
Il réalise les achats (matériels, équipements, fournitures)
Il réalise les ventes
Il paie les ouvriers
Il élabore le budget
Il gère la trésorerie (sécurise les liquidités, tient un compte en banque, lève les fonds)
Il tient les documents comptables (grand livre, livre journal…)
Il dresse le compte d’exploitation
Il dresse les états financiers : bilan, compte des résultats, compte de trésorerie
Il affecte les ressources financières
F4- Gestion du personnel
Il applique la réglementation du travail
Il signe des contrats de travail
il se réfère aux conventions collectives
il propose des déroulements de carrière
il calcule les salaires
Il gère et anime des réunions avec les salariés (informations sur leurs droits, sur l’exploitation)
Il s’assure des conditions de santé et de sécurité au travail
il veille au bon état des équipements et des matériels
il assure le personnel
Il organise la vie sociale dans l’entreprise
il prévoit église, cantine, cotisations santé
il entretient le dialogue avec les employés
il répercute l’état du climat social auprès du promoteur et fait des propositions d’amélioration
il gère les conflits
Il centralise les données sur les prestations des ouvriers (contrôle des présences)
Il contribue à la formation continue des employés
il peut avoir à montrer le travail à faire
il organise des ateliers de formation
F5- Organisation du travail
Il planifie les activités (à la journée, à la semaine, à l’année)
Il enregistre et évalue les temps de travaux
Il constitue les équipes de travail
Il définit les tâches
Il prévoit l’entretien et la réparation du matériel et des équipements
Il fait appliquer les réglementations agropastorales dans la réalisation des travaux
Il réalise le suivi et contrôle la bonne réalisation des travaux

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Il organise des réunions de régulation
F6- Conduite des productions
Pour chaque atelier de productions animales ou végétales
Il raisonne la conduite des productions :
Élevages : choix du matériel animal, mise en place des lots, système d’alimentation, reproduction,
programme de prophylaxie
Cultures : choix des variétés, assolement, rotations, plans de fertilisation, itinéraires techniques,
protection phytosanitaire, récolte
Pisciculture : choix des espèces et variétés, mise en place des étangs et conduite de la production,
intégration avec les activités d’élevage
Il définit le niveau de mécanisation le plus approprié pour chaque type d’atelier
Il réalise le suivi technico économique (enregistrements, calcul de ratios…)
il gère l’évolution des stocks
il enregistre toutes les données relatives aux interventions réalisées sur les cultures ou sur les
animaux : intrants en qualité et quantité, performances (rendements, prolificité, qualité…), coûts,
il calcule des indicateurs de performances et des marges
Il fait appliquer les réglementations agropastorales qui concernent son exploitation
Il traite les résidus des activités de production
Il est amené à réaliser des travaux sur les cultures ou sur les animaux
F7- Commercialisation des produits
Il évite les pertes post-récolte
il peut assurer le conditionnement et le stockage
il peut mettre en œuvre des méthodes de conservation
Il identifie des débouchés pour ses produits
Il transporte les produits à vendre en bord de champ, bord de route, ou jusque chez l’acheteur
Il détermine les quantités à vendre
Il réalise la vente
Sur le marché local (il s’informe alors du prix du marché et définit son prix)
Dans le cadre de contrats avec des acheteurs
1.3 Situations Professionnelles Significatives (SPS)
Les situations professionnelles significatives (SPS) sont celles où le professionnel mobilise le plus ses
compétences. Elles permettent de cerner les situations clés dans lesquelles se révèle la compétence,
celles qui sont les plus délicates ou qui représentent le plus d’enjeux, et d’en approfondir les
composantes afin d’identifier les ressources mobilisées par le professionnel pour y faire face. Les SPS
sont classées dans les champs de compétences afin d’en faciliter l’analyse et la compréhension par les
utilisateurs du référentiel.
Elles ne sont pas exhaustives et ne reprennent pas la totalité des activités de la fiche descriptive
d’activités.

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Les champs de compétence de l’Entrepreneur Agropastoral
CHAMPS DE SITUATIONS PROFESSIONNELLES

FINALITÉS
COMPÉTENCES SIGNIFICATIVES
Gestion d’entreprise Gestion stratégique Maximiser la performance

- Choix d’un système de production économique de
- Planification des investissements l’exploitation
(bâtiments, matériels et équipements,
acquisition et aménagements fonciers)
- Recherche des financeurs
- Constitution d’un réseau professionnel,
investissement dans les OPA
Gestion comptable financière et
- Définition des objectifs de production et
de rentabilité pour l’exploitation
- Identification des débouchés pour ses
produits
- Négociation des contrats (acheteurs,
fournisseurs, intégration dans l’agro-
industrie…)
- Affectation des ressources
- Planification des activités
- Analyse des résultats
Conduite de systèmes Identification des répercussions des Optimiser la production
de cultures et activités agropastorales sur dans une perspective de
d’élevage durables l’environnement durabilité
Choix des modes de production
Définition du niveau de mécanisation
approprié
Raisonnement de la conduite des
productions
Planification des activités
Suivi et contrôle des travaux
Enregistrement des données relatives aux
interventions sur les cultures ou sur les
animaux
Respect des réglementations
agropastorales dans la réalisation des
travaux
Traitement des résidus
Management du Application de la réglementation du travail Optimiser le facteur travail
personnel et Mise en place des conditions de santé et sur l’exploitation dans le
organisation du travail sécurité au travail respect de la
Organisation de la vie sociale dans réglementation du travail
l’entreprise
Organisation du travail sur l’exploitation
Formation continue des personnels
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1.4 Fiches de compétence
Champ de compétences : Gestion d’entreprise

Situations Gestion stratégique
professionnelles - Choix d’un système de production
significatives - Planification des investissements (bâtiments, matériels et
équipements, acquisition et aménagements fonciers)
- Recherche des financeurs
- Constitution d’un réseau professionnel, investissement dans les OPA
Gestion comptable financière et
- Définition des objectifs de production et de rentabilité pour
l’exploitation
- Identification des débouchés pour ses produits
- Négociation des contrats (acheteurs, fournisseurs, intégration dans
l’agro-industrie…)
- Affectation des ressources
- Planification des activités
Analyse des résultats
Finalité
Maximiser la performance économique de l’exploitation
Responsabilité / autonomie :
L’EAP peut être à la tête d’une entreprise agropastorale qui lui appartient (promoteur) : dans ce cas, il
est responsable des orientations et décisions qu’il prend et des effets de ses choix sur la viabilité de
son exploitation, des engagements avec les tiers (État, clients, fournisseurs…). Il prend en compte, en
tant qu’acteur socio-économique d’un territoire, les principes de développement durable, et intègre les
attentes de la société en matière de sécurité sanitaire, qualité des produits…
L’EAP peut aussi être à la tête d’une entreprise agropastorale appartenant à un groupe dont il est
membre. Dans ce cas il partage les responsabilités ci-dessus avec ses associés.
L’EAP peut enfin être à la tête d’une entreprise agropastorale appartenant à un tiers ou à un groupe
dont il n’est pas membre. Dans ce cas il n’est pas responsable des orientations et décisions prises par
son ou ses employeur(s), mais il est responsable des effets de son activité.
Dans les deux premiers cas il est appelé à résoudre les problèmes d’acquisition et de sécurisation du
foncier.
Environnement de travail :
Le métier est exercé à titre individuel ou dans un cadre sociétaire.
L’EAP s’inscrit dans un réseau de relations et de systèmes d’information professionnelle pour l’aider à
prendre des décisions ou concrétiser ses projets. Le système d’exploitation combine souvent
plusieurs activités de production, et parfois de transformation et/ou de commercialisation.
L’EAP peut faire appel à l’agent de développement agropastoral pour l’aider à prendre ses décisions
et à concrétiser ses projets.
Il travaille parfois sous l’autorité d’un promoteur pour les prises de décisions stratégiques.
L’EAP ne bénéficie pas toujours de la proximité d’une agglomération et d’axes routiers pour écouler
les produits et peut être amené à négocier avec de multiples intermédiaires.
Indicateurs de réussite :
Dans la limite de ce qui est imputable à son action :

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Conformité des résultats aux objectifs
Respect des engagements contractuels
Taux d’écoulement des produits
Savoir-faire Savoirs identifiés par les professionnels
Utiliser des technologies de l’information et de la Analyse des systèmes de production
communication dans la gestion d’une entreprise Agropastoral
agropastorale Démarche de conduite de diagnostic d’une
Utiliser les logiciels de suivi entreprise agropastorale
Déterminer les objectifs de production Économie des filières et des marchés et circuits
Organiser le fonctionnement d’une unité de de distribution
production à partir des objectifs fixés ; Politique agropastorale
Rechercher les partenariats Organisation et structuration des territoires et
Gérer les partenariats rôles des acteurs
Négocier avec les intermédiaires et les Cadres juridique, réglementaire et fiscal de
distributeurs l’activité agropastorale
Faire la promotion des produits Organisations collectives, structures juridiques
des exploitations agropastorales, systèmes
Rechercher la clientèle
fiscaux
S’informer sur les évolutions des marchés, du
Démarche de conduite de projet
contexte (professionnel, administratif et
Techniques comptables et de gestion (bilan,
réglementaire) et du territoire
compte de résultat)
Rassembler des éléments de diagnostic de
Outils d’analyse technico-économique
l’entreprise : forces, faiblesses, opportunité,
(comptabilité analytique)
vulnérabilité, menaces
Outils de gestion (budget partiel, budget de
Identifier les points critiques en particulier ceux liés
trésorerie, plan de financement, organisation du
à la durabilité du système…
travail…)
Déterminer un système juridique et fiscal pour son
exploitation
Utiliser les outils d’aide à la décision stratégique
Programmer les ajustements opportuns
Construire des indicateurs de suivi et d’évaluation
Prendre en compte les débouchés commerciaux
dans les orientations de l’exploitation
Savoir-faire consolidés par l’expérience Comportements professionnels
Anticiper les évolutions possibles à moyen et long Rechercher le meilleur compromis entre le
terme souhaitable et le réalisable
Remettre régulièrement en question son système Se constituer un réseau professionnel, s’investir
de décision dans des organisations professionnelles
Tirer les enseignements de ses réussites et de ses
échecs, de l’expérience de pairs

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Champ de compétences : Conduite de systèmes de cultures et d’élevage durables
Situations Identification des répercussions des activités agropastorales sur
professionnelles l’environnement
significatives Choix des modes de production
Définition du niveau de mécanisation approprié
Raisonnement de la conduite des productions
Planification des activités
Suivi et contrôle des travaux
Enregistrement et analyse des données relatives aux interventions sur les
cultures ou sur les animaux
Respect des réglementations agropastorales dans la réalisation des
travaux
Traitement des résidus
Finalité
Optimiser la production et assurer la durabilité des systèmes mis en œuvre
L’EAP est responsable de toutes les opérations de production. Il veille à l’atteinte des objectifs de
production fixés dans le respect de la règlementation dans le domaine agropastoral (normes de
qualité, santé des consommateurs, respect de l’environnement…).
Il peut déléguer tout ou partie de ses responsabilités à un collaborateur qualifié, mais reste
responsable des effets d’une telle délégation sur le système de production.
Il a une entière autonomie en matière de choix technico-économiques ; il peut avoir recours au conseil
d’un agent de développement agropastoral pour réaliser ces choix.
Il doit respecter ou faire respecter toutes les règlementations qui s’appliquent à ses différentes activités
(pratiques respectueuses de l’environnement, sécurité…).
Le niveau d’équipement et de mécanisation des exploitations est généralement faible et il doit pouvoir
faire face à la pénibilité du travail.
Il fait parfois face à des pénuries d’intrants sur le marché, ce qui l’oblige à constituer des stocks lorsque
cela est possible.
Rendements
Qualité des produits
Conformité des résultats par rapport aux objectifs
Productivité du travail
Respect des réglementations et du cahier des charges éventuel liés aux techniques de production

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Déterminer les objectifs de rendement Caractéristiques des différents modes de
Évaluer les potentialités techniques de production : agriculture raisonnée, intensive,
l’exploitation biologique, paysanne, industrielle…
Programmer les activités de production Éléments de biologie animale et végétale
Réaliser ou faire réaliser les travaux liés au cycle Éléments d’agronomie générale
de production : travaux d’élevage, de cultures, Techniques de production animale
d’aquaculture Techniques de production végétale
Gérer les équipements et matériels nécessaires à Techniques de production aquacole
la conduite des productions Entretien du matériel et machines agricoles
Gérer le système d’approvisionnement Gestion des stocks
Raisonner la conduite des ateliers de production Systèmes d’élevage ou de cultures :
Assurer le suivi des ateliers de production La qualité et la valorisation des produits
(observer, interpréter, réguler) Notions de sécurité sanitaire des produits, de
Gérer la maintenance et l’entretien des bâtiments, traçabilité
équipements Réglementations spécifiques à l’activité
Gérer la fertilité des sols, la valorisation des agropastorale
effluents Gestion de la fertilité
Gérer les stocks, l’élimination des déchets et des Facteurs de durabilité des systèmes de cultures et
matières dangereuses d’élevage, impact sur l’environnement
Faire respecter les règles de sécurité et de Besoins et bilans énergétiques
prévention des risques professionnels et
environnementaux
Réaliser (ou contrôler) les enregistrements de
données techniques et économiques se
rapportant aux productions
Programmer les productions de manière à écouler Prendre en compte le confort et l’hygiène de
ses produits au meilleur prix travail des salariés
Infléchir ou réajuster la conduite technique de Observer en permanence les résultats obtenus
l’atelier et les pratiques en fonction des pour ajuster son action.
observations et/ou de résultats technico- Réduire les nuisances causées par les
économiques, du contexte professionnel interventions sur l’environnement
Concilier les performances techniques avec la
durabilité du système
Suivre les opérations techniques complexes ou
exigeantes une haute technicité

Page 16
Champ de compétences : Management du personnel et organisation du travail
Situations professionnelles Application de la réglementation du travail
significatives Mise en place des conditions de santé et sécurité au travail
Organisation de la vie sociale dans l’entreprise
Organisation du travail sur l’exploitation
Formation continue des personnels
Finalité
Optimiser le facteur travail sur l’exploitation dans le respect de la réglementation du travail
Quel que soit son statut, promoteur ou gérant, l’EAP est responsable de l’application et du respect de
la règlementation du travail, ainsi que des conditions de santé et de sécurité au travail.
Il organise le travail et la vie sociale dans l’entreprise en toute autonomie et rend compte au promoteur
le cas échéant.
Il est responsable du recrutement, de la formation et de la formation continue des personnels, mais doit
prendre l’avis du promoteur le cas échéant lorsque les finances doivent être engagées.
Il peut également être responsable de l’encadrement d’un jeune en alternance sur son exploitation.
Il doit respecter et faire respecter toutes les règlementations qui s’appliquent à ses différentes activités
(code du travail…).
L’EAP travaille dans un environnement où la main d’œuvre est majoritairement saisonnière et souvent
difficile à trouver, ce qui peut être déterminant dans le fonctionnement de l’exploitation.
L’EAP peut être amené à recruter des personnes de plus en plus éloignées de l’exploitation, il peut
avoir dans ce cas à organiser le déplacement, l’hébergement des salariés.
L’organisation du travail se raisonne de manière individuelle ou collective à l’échelle d’une ou plusieurs
exploitations. Elle nécessite des réajustements permanents en fonction des conditions externes
(climatiques, événements, réunions, imprévus clients /fournisseurs/prestataires) ou de contraintes
internes (maladies, absences)
Il peut être amené à gérer des tensions sociales au sein du personnel salarié de l’entreprise.
Stabilité du personnel
Productivité du travail
Respect des règlementations liées aux travailleurs
Réalisation des tâches par rapport aux prévisions
Évolution professionnelle des salariés
Respect des conditions et procédures liées à la sécurité au travail
Organiser les équipes de travail Éléments de sociologie et psychologie en milieu
Réaliser les enregistrements de temps de travail professionnel
Respecter les normes et règles en vigueur dans Techniques d’animation et de communication au
les domaines de la sécurité des personnes et sein d’un collectif de travail
des biens, de l’hygiène alimentaire et du droit du Critères de recrutement
travail Analyse des besoins en main d’œuvre
Identifier les tâches à réaliser à la journée, à la Normes et règles en vigueur dans les domaines
semaine, à plus long terme de la sécurité des personnes et des biens
Éléments d’organisation du travail et de gestion
Page 17
Élaborer le calendrier de travail des ressources humaines
Planifier les activités et les travaux en fonction Méthodes de mesure des temps de travaux
de l’organisation de l’entreprise et des acteurs Législation du travail : code du travail,
conventions collectives relatives au secteur
extérieurs concernés : client, fournisseur,
primaire, contrats de travail
prestataire, groupement… Risques d’accidents du travail, des maladies
Coordonner les chantiers : préparation, mise en professionnelles et prévention
œuvre, suivi Dispositifs de formation professionnelle continue
Évaluer les besoins en main d’œuvre en nature
et en quantité ainsi que les ressources
disponibles
Donner des consignes de travail
Réguler la communication au sein du collectif de
travail
Recruter un salarié et organiser son intégration
Établir les documents administratifs liés à la
présence de salariés (déclaration d’embauche,
fiches de paie, contrôle de présence…)
Aménager des locaux réservés à l'usage des
salariés
Se former et organiser la formation continue des
salariés
Vérifier la fiabilité des informations collectées et Être à l’écoute du personnel pour anticiper sur
produites. les améliorations des conditions de travail
Gérer les conflits Veiller au respect de la législation du travail
Constituer des groupes de travail équilibrés et Respecter les règles déontologiques des
productifs relations dans le travail
Établir un cahier des charges pour une Intéresser le collectif de travail à la conduite du
prestation (sous-traitance) système d’exploitation
Valoriser ses salariés et ses associés
Être rigoureux dans les contrôles visant à
garantir la fiabilité des matériels
Tirer les enseignements de son expérience et de
celle des tiers pour mieux gérer le personnel

Page 18
2. LE RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION
Le référentiel de certification est une partie du référentiel de métier d’Entrepreneur Agropastoral (EAP)
qui :
- présente l’ensemble des capacités attestées par la délivrance des attestations/diplômes ;
- décrit les modalités d’évaluation pour l’obtention de l’attestation/diplôme ;
- établit une relation contractuelle entre le certificateur, le bénéficiaire de l’attestation/diplôme et
le monde professionnel : à travers l’attestation/diplôme le certificateur garantit que le
bénéficiaire est capable d’exercer le métier, celui-ci se reconnait comme tel et le monde
professionnel est tenu de le reconnaître comme tel.
Il découle du référentiel professionnel et permet la construction du référentiel de formation.
Il présente :
- la liste des capacités attestées par la délivrance des attestations/diplômes ;
- les modalités de certification ;
- la structure de l’évaluation.
Les capacités à évaluer sont déterminées d’une part par les situations professionnelles identifiées lors
de l'analyse du travail, et d’autre part en fonction des objectifs éducatifs, citoyens et sociaux visés par la
certification. C’est donc logique que les situations d’évaluation reposent essentiellement sur les
situations de travail.
Ces capacités sont regroupées de la manière suivante :
- des capacités qui visent la mobilisation des connaissances générales en situation
professionnelle ;
- des capacités qui visent la mobilisation des aptitudes professionnelles ;
- une capacité d’adaptation locale définie et développée par chaque école de formation pour tenir
compte des opportunités qu’offre son environnement, afin que chaque apprenant soit capable
de tirer profit des avantages comparatifs de son territoire.

Page 19
2.1 Liste des capacités
2.1.1. Capacités générales
C1 : Utiliser en situation professionnelle les connaissances et les techniques liées à la
communication et au traitement de l’information
C1.1 : Utiliser les outils de traitement de données
C1.2 : Utiliser les outils de communication
C1.3 : Appliquer les bases lexicales et grammaticales de l’expression orale et écrite des langues
officielles au Cameroun
C2 : Mettre en œuvre les actions de recherche et de sécurisation de l’emploi

C2.1 : Mobiliser les canaux de recherche de l’emploi
C2.2 : Mobiliser les démarches de sécurisation de l’emploi
2.1.2. Capacités professionnelles
C3 : Mobiliser des connaissances de base en agronomie et en zootechnie

C3.1 : Mobiliser des connaissances de base en zootechnie
C3.2 : Mobiliser des connaissances de base en agronomie
C 4 : Situer une exploitation dans son environnement économique et social

C4.1 : Identifier les éléments d’organisation d’une filière
C4.2 : Caractériser le milieu socioprofessionnel et culturel
C4.3 : interpréter les déterminants de la production agropastorale
C5 : Situer un système d’exploitation dans son environnement naturel

C51 : Caractériser un écosystème agropastoral
C52 : Caractériser les impacts des activités agropastorales sur l’environnement
C6 : Élaborer la stratégie de l’exploitation dans une perspective de durabilité

C6.1 : Réaliser un diagnostic global de l’EAP dans son environnement
C6.2 : Élaborer un projet de création ou d’amélioration d’une exploitation agropastorale
C6.3 : Appliquer les procédures d’acquisition du foncier
C7 : Conduire un système de production dans une perspective de durabilité

Pour un système d’élevage ou de culture
C7.1 : Choisir le matériel animal, le matériel végétal
C7.2 : Choisir un mode de conduite des productions respectueux de l’environnement
C7.3 : Réaliser les travaux d’un cycle de production
C7.4 : Raisonner le niveau de mécanisation adapté au système
C8 : Réaliser la gestion technico-économique et financière de l’exploitation

C8.1 : Tenir une comptabilité
C8.2 : Élaborer un budget
C8.3 : Analyser les résultats technico-économiques de l’exploitation à l’aide des outils de gestion
appropriés
C8.4 : Exécuter le budget

Page 20
C9 : Gérer le travail sur une exploitation agropastorale dans le respect de la règlementation
C9.1 : Organiser le travail sur l’exploitation
C9.2 : Organiser l’utilisation et la maintenance du matériel et des équipements en sécurité
C9.3 : Évaluer les risques encourus par les personnes travaillant sur l’exploitation
C10 : Raisonner la mise en marché des produits de l’exploitation agropastorale en vue de

maximiser le revenu
C10.1 : Identifier les différentes formes sous lesquelles peuvent être vendus les produits
C10.2 : Identifier les circuits de commercialisation
C10.3 : Déterminer le prix de vente
C11 : Assurer la conservation et le conditionnement des produits de récolte en vue d’en limiter
les pertes
C11.1 : Raisonner les méthodes de conditionnement
C11.2 : Raisonner les méthodes de conservation
C12 : Capacité d’adaptation locale (par exemple : première transformation, productions

particulières, mécanisation…
La capacité d’adaptation locale sera formulée par le centre de formation en fonction du choix du thème
du module 16 support. Le référentiel national propose un module M 16-A relatif à la transformation des
produits de l’exploitation. Dans ce cas, la capacité C12-A correspondante est :
C12-A : Assurer la transformation des produits de l’exploitation agropastorale.

Page 21
2.2 Modalités de certification
La certification se fera à travers deux types d’évaluation :
- des évaluations en cours de formation (ECF)
- des évaluations terminales (ET)
Ces évaluations visent à vérifier que les capacités attestées sont acquises ou non acquises. Une
capacité est dite acquise lorsque toutes ses sous capacités le sont.
Les évaluations en cours de formation seront organisées par chaque école en fonction de l’évolution
des apprenants dans leurs apprentissages. Elles s’effectueront soit à l’école de formation, soit en milieu
professionnel.
Quant aux évaluations terminales, elles seront constituées des épreuves nationales communes à toutes
les écoles et organisées par le MINADER et le MINEPIA.
Au cours de ces évaluations, la performance de chaque candidat sera appréciée par un jury désigné à
cet effet, sur la base d’une grille d’évaluation qui indiquera au final les capacités acquises et les
capacités non acquises.
À la fin du parcours de formation, sur la base des résultats des évaluations, les candidats ayant acquis
toutes les capacités seront déclarés admis à recevoir une attestation de réussite par un jury constitué à
cet effet.
Les candidats n’ayant pas acquis toutes les capacités seront admis au rattrapage pour les sous-
capacités non acquises dans le respect des conditions de réinscription prévues à cet effet.

Page 22
2.3 Structure de l’évaluation certificative
Intitulé de
l’épreuve
ET et/ou Brève description de ce que le
ou libellé de Capacités évaluées
ECF candidat aura à faire
la situation
d’évaluation
Au cours d’un stage de découverte C1 : Utiliser en situation
d’une exploitation agropastorale, professionnelle les
l’apprenant procédera après la collecte connaissances et les
des données au diagnostic d’une
exploitation agropastorale dans son techniques liées à la
environnement notamment communication et au
l’environnement économique, social, traitement de l’information
naturel, et proposera une stratégie de (C1.1, C1.2, C1.3)
Réalisation
du développement de l’exploitation dans
diagnostic une perspective de durabilité. C4 : Situer une exploitation
d’une
exploitation ECF Les outils de collecte et de traitement dans son environnement
agricole des données à utiliser seront co- économique et social (C4.1,
construits par les formateurs et les C4.2, C4.3)
apprenants pendant la formation.
C6 : Élaborer la stratégie de
À l’issue de ce stage, l’apprenant l’exploitation dans une
produira un rapport de stage, support perspective de durabilité
d’évaluation, qui fera l’objet d’une (C6.1, C6.2, C6.3)
restitution orale devant un jury
C5 : Situer un système
constitué à cet effet. Une grille
d’exploitation dans son
d’évaluation sera élaborée et mise à la environnement naturel (C5.1,
disposition des évaluateurs. C5.2)
Au cours d’un stage professionnel de C7 : Conduire un système de
conduite des productions dans une production dans une
exploitation agropastorale, l’apprenant perspective de durabilité
sera appelé à conduire des opérations (C7.1, C7.2, C7.3, C7.4)
Conduite de production, sans recherche de
des l’exhaustivité. Il sera observé pendant
C3 : Mobiliser des
la conduite des opérations par un jury
opérations connaissances de base en
sur la base d’une grille élaboré à cet
de agronomie et en zootechnie
effet. Certaines de ces opérations
productions ECF et ET (C3.1, C3.2)
seront suivies d’un entretien
dans une d’explicitation. Le stage débouchera
perspective C9 : Gérer le travail sur une
sur la production d’un rapport dont EAP dans le respect de la
de durabilité l’évaluation se fera en deux (02) réglementation (C9.1, C9.2,
temps : l’évaluation du rapport écrit et C9.3)
la restitution orale.
C10 : Raisonner la mise en
marché des produits de
l’exploitation agropastorale en
Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016 Page 23

vue de maximiser le revenu
(C10.1, C10.2, C10.3)
C11 : Assurer la conservation

et le conditionnement des
produits de récolte en vue
d’en limiter les pertes (C11.1,
C11.2)
Étude de cas portant sur la gestion C8 : Réaliser la gestion
Écrit sur technico–économique et financière technico-économique et
ET
table d’une exploitation financière de l’exploitation
(C8.1, C8.2, C8.3, C8.4)
Test de connaissance portant sur les C2 : Mettre en œuvre les
Écrit sur stratégies de recherche et de actions de recherche et de
ET
table sécurisation de l’emploi sécurisation de l’emploi
(C2.1, C2.2)

Page 24
3. LE RÉFÉRENTIEL DE FORMATION
Le référentiel de formation représente la traduction en objectifs de formation des capacités à attester
présentées dans le référentiel de certification. Il constitue un document contractuel en direction des
responsables et chargés de la formation dans les écoles de formation, pour l’organisation et la mise en
œuvre de la formation. Il fournit les informations à l’ensemble des partenaires du dispositif de formation
sur les attendus de la formation retenus pour atteindre ces objectifs.
Le référentiel de formation comprend trois parties :
1) La liste des modules qui indique la répartition horaire par module et à l’intérieur de
chaque module : phases à l’école et phases en milieu professionnel.
2) Les indications relatives aux stages en milieu professionnel
3) Les fiches de formation qui indiquent sous forme synthétique les informations
essentielles à même de renseigner l’ensemble des acteurs du dispositif de formation sur
chacun des modules : objectif général du module, sous-objectifs du module, présentation du
module, contenu du module pour chaque sous-objectif.
Les contenus proposés pour chaque sous-objectif ne seront traités ni dans l’ordre chronologique de leur
présentation dans les fiches de formation, ni de façon isolée. Il reviendra aux formateurs le cas échéant,
de les réorganiser de manière cohérente afin de faciliter l’apprentissage.
L’architecture de la formation qui présente la structuration globale du référentiel (articulations entre
compétences du métier, capacités et modules de formation) se trouve en annexe.

Page 25
3.1 Liste des modules de formation
APPREN- % PAR % PAR NBRE
MODULE ÉCOLE STAGE TOTAL
TISSAGE MODULE BLOC H/BLOC
M1 : Communication, traitement et
196 44 5 245 10
analyse des données
M2 : Éléments de fonctionnement 14 330
des organismes vivants et santé 68 12 5 85 4
humaine
M3 : Sciences et techniques
104 39 6 149 6
agronomiques
M4 : Sciences et techniques
85 30 6 121 5 25
zootechniques
M5 Environnement 587
socioéconomique et réglementaire 140 20 40 200 8
de l’exploitation agropastorale
M6 : Activités agropastorales et
34 13 70 117 5
enjeux environnementaux
M7 : Pilotage de l’exploitation
47 77 70 194 8
agropastorale
M8 : Conduite d’un système
58 32 71 161 7
d’élevage
M9 : Conduite d’un système de
58 32 71 161 7
cultures 33 785
M10 : Management des ressources
30 39 61 130 5
humaines
M11 : Gestion économique et
financière de l’exploitation 34 51 54 139 6
agropastorale
M12 : Mécanisation et
24 36 60 120 5
agroéquipements
M13 : Acquisition du foncier 25 24 71 120 5
M14 : Initiation à la recherche et à 22 515
15 15 70 100 4
la sécurisation de l’emploi
M15 : Commercialisation des
70 35 70 175 7
produits agropastoraux
M16 : Module d’adaptation locale
54 45 51 150 6 6 150
(MAL)
Total horaire 1 042 544 781 2 367 100 100 2 367
% 44 23 33
% 44 56
NB : Les volumes horaires de stage affectés aux modules dans le tableau ci-dessus permettent aux équipes
pédagogiques de prendre en compte le poids de chaque module dans les objectifs du stage. Il ne s’agit pas
pendant le stage de consacrer un temps pour chaque module car le stage est un tout.

Page 26
POURCENTAGE PAR MODULE

Page 27
3.2 Les indications relatives aux stages en milieu professionnel
En plus des apprentissages organisés en milieu professionnel par chaque formateur dans le cadre de la
méthodologie choisie qui ne vont pas au-delà d’une journée de travail, il est prévu une durée totale de
stage de 20 semaines en milieu professionnel pour chaque Entrepreneur Agropastoral en formation,
répartie ainsi qu’il suit :
- stage de découverte d’une exploitation agropastorale de huit (08) semaines qui permettra à
l’apprenant de découvrir l’environnement d’une Exploitation Agropastorale et de faire le lien
avec les différents types d’exploitations implantées sur le même territoire.
- stage professionnel de douze (12) semaines qui placera l’apprenant, futur EAP, en situation de
conduite des productions dans une Exploitation Agropastorale.
Ces stages ont pour finalité de permettre à l’apprenant :
- d’appréhender les réalités d’une PMEAP et d’en percevoir la diversité ;
- de mettre en œuvre dans le cadre des activités d’une PMEAP, des capacités de
communication, d’organisation, d’analyse et de gestion ;
- d’acquérir, par une mise en situation réelle, des compétences opérationnelles en matière de
conduite des productions dans une exploitation agropastorale.
Ils fourniront en même temps des situations d’apprentissage et des situations d’évaluation.
Les modalités d’organisation et de déroulement des stages seront indiquées dans un document
d’accompagnement.

Page 28
3.3 Les fiches de formation
Unité de formation M1 : Communication, traitement et analyse des données

245 heures dont :
196h à l’école
Durée et approche pédagogique 44h en apprentissage en milieu professionnel (MP)
5h pendant le stage
Objectif général du module
Acquérir des méthodes et des outils nécessaires à la communication, au traitement et analyse des données
dans son environnement social, culturel et professionnel.
Sous-objectifs du module
Collecter les données
Utiliser les outils mathématiques et statistiques pour analyser et mettre en forme des informations
Mobiliser en situation de communication, les bases lexicales et grammaticales de l’expression orale et écrite
des langues officielles au Cameroun
Mettre en œuvre des méthodes et outils de communication adaptés à l’environnement socioprofessionnel et
culturel
Utiliser un ordinateur dans la gestion d’une exploitation agropastorale
Présentation du module :
Dans son travail l’EAP aura à traiter et à gérer les informations en utilisant les divers outils et techniques de
communication, de traitement et d’analyse des données, notamment les mathématiques, statistiques, l’outil
informatique…
Il est appelé à communiquer à l’interne et à l’externe dans les deux langues officielles du Cameroun
Outre les outils mathématiques courants (arithmétique, géométrie, conversions…), ce module vise aussi à lui
fournir des éléments de statistiques qui lui permettront de traiter des données quantitatives.
Concernant la recherche documentaire, il devra être capable de rechercher lui-même les informations qui lui
seront utiles pour l’exercice de ses activités, notamment à l’aide de l’outil informatique.
Ce module sera traité en lien avec d’autres modules qui font appel à la collecte, au traitement et à l’analyse
des données, tels que les sciences et techniques agronomiques et zootechniques, le pilotage de l’exploitation
agropastorale (diagnostics, planification…), la conduite des systèmes de production…
Contenu du module pour chaque sous objectif

Recommandations
Sous objectifs Contenu /thèmes abordés
pédagogiques
Collecter les données Types de sources d’informations Formation pratique sur l’outil
Techniques de recherche documentaire informatique
Tri de l’information
Supports de l’information Apport de connaissances sur
Mettre en œuvre des Règles de la communication écrite et orale les différentes sources
méthodes et outils de Construction d’un argumentaire
d’informations (ministères,
communication adaptés Conduite des réunions
à l’environnement Rédaction administrative (correspondances, écoles, réseaux, mairies
socioprofessionnel et rapports, procès-verbaux, comptes rendus) exploitation villageoises, milieu

Page 29
culturel rural)
Mobiliser en situation de Grammaire, vocabulaire technique lié à
communication, les l’activité agropastorale, conjugaison, Production des outils de
bases lexicales et compréhension de texte, traduction, contraction collecte des données en co-
grammaticales de de texte ;
construction avec les
l’expression orale et
écrite des langues Grammar, technical vocabulary in agropastoral apprenants
officielles au Cameroun activities, conjugation, Les apprenants feront des
comprehension, translation descentes dans les
Calculs des rapports et proportions, exploitations agropastorales
conversions, pourcentages, systèmes pour en collecter des données
Utiliser les outils d’équations (deux et trois inconnues), de caractérisation.
mathématiques et géométrie (calculs des surfaces et volumes) ;
Ces données seront traitées
statistiques pour Probabilité (variables aléatoires, loi binomiale,
puis analysées à l’école par les
analyser et mettre en loi normale, loi de Poisson, Khi-deux) ;
apprenants, avec
forme des informations Étude de variables et calcul de paramètres
l’accompagnement des
statistiques usuels (moyenne, médiane, mode,
formateurs qui procèderont
variance, écart-type).
progressivement aux
Représentations graphiques
remédiations
Utiliser un ordinateur Manipulation d’un ordinateur
dans la gestion d’une Utilisation des logiciels de bureautique et
exploitation d’analyse (Word, Excel, Power point, Microsoft Chaque apprenant produira un
agropastorale Project et SPSS) rapport qui fera l’objet d’une
Moteurs de recherche sur internet restitution orale
Gestion d’une messagerie internet

Page 30
Unité de formation M 2 : Éléments de fonctionnement des organismes vivants et santé humaine
85 heures dont :
Durée et approche 68h à l’école

pédagogique 12h en apprentissage en milieu professionnel (MP)
5h pendant le stage
Utiliser les savoirs en biochimie et les démarches scientifiques pour comprendre et expliquer le fonctionnement du
monde vivant en matière d’environnement, d’alimentation et de santé humaine.
Mobiliser des connaissances utiles à la compréhension des réactions biochimiques et des échanges entre les
organismes vivants et leur milieu
Raisonner les règles et pratiques d’hygiène et de l’alimentation en vue de préserver la santé humaine
Présentation du module
Dans son travail l’EAP aura à intégrer dans son raisonnement les enjeux de société : Qualité alimentaire, sécurité
sanitaire, développement durable et santé humaine.
À cet effet, il aura à utiliser des connaissances élémentaires en biochimie pour expliquer les faits scientifiques ou
techniques.
Ce module vise à donner à l’EAP ces connaissances élémentaires ; il ne doit pas s’attarder sur la compréhension
de mécanismes biochimiques complexes. Il sera traité en lien avec la conduite des systèmes de production,
sciences et techniques agronomiques.

Recommandations
pédagogiques
Mobiliser des connaissances utilesComposition de la matière vivante,
à la compréhension des réactions métabolisme Apports des connaissances
biochimiques et des échanges Échanges entre les organismes vivants et
leur milieu Il n’est pas question ici de
entre les organismes vivants et
développer un cours
leur milieu approfondi sur le
Raisonner les règles et pratiques Règles et pratiques d’hygiène fonctionnement du monde
d’hygiène et de l’alimentation en Règles et pratiques de l’alimentation vivant, mais de rester sur les
vue de préserver la santé humaine humaine notions de bases nécessaires
à la compréhension des faits
scientifiques ou techniques

Page 31
Unité de formation M3 : Sciences et techniques agronomiques
149 heures dont :

104h à l’école
Durée et approche pédagogique
39h en apprentissage en milieu professionnel (MP)
6h pendant le stage
Mobiliser les connaissances agronomiques permettant de raisonner et de conduire un système de culture
Caractériser les facteurs pédologiques et climatiques et leur influence sur les productions agropastorales.
Utiliser les connaissances en génétique, morphologie et physiologie des végétaux nécessaires à
l’amélioration de la production.
Expliquer la notion de système de culture.
L’EAP devra raisonner toutes les interventions sur les cultures dans le but d’atteindre les objectifs de
production fixés. Pour le faire, il devra se baser sur sa connaissance de la biologie des plantes, des différents
facteurs influençant les productions agricoles ainsi que leurs évolutions, afin de réguler son action. En
conséquence ce module aborde les grands domaines des sciences agronomiques qui lui apporteront ces
bases pour la compréhension des mécanismes biochimiques qui entrent en jeu dans les productions de
végétaux. Il ne doit pas s’attarder sur la compréhension de mécanismes physiologiques complexes (comme
la photosynthèse par exemple) mais doit se limiter aux notions essentielles qui vont lui permettre de raisonner
la conduite des productions végétales dans un contexte donné.
Ce module sera traité en lien avec la conduite des systèmes de productions végétales, ainsi qu’avec les
modules correspondants sur les productions animales pour ne pas occulter les interactions possibles
(souhaitables) entre les deux types de production au sein d’une même exploitation.
Il convient d’aborder les particularités des principales espèces végétales qui présentent un intérêt
agronomique significatif au Cameroun (étude comparée).

Recommandations
pédagogiques
Structure, texture, compositions chimique et biologique,
Caractériser les facteurs Apports de
pédologiques fertilité, facteurs de formation du sol, typologie des sols
et connaissances sur les
climatiques et leur Techniques d’amélioration et de restauration de la
fertilité des sols (Aménagements, amendements) grands fondements de
influence sur les chacun des domaines
Précipitations, température, humidité, lumière, vent
productions Instruments de mesure des facteurs climatiques Travaux dirigés : À
agropastorales Zones agro-écologiques du Cameroun
travers des cas
Techniques de lutte contre les effets du climat
(irrigation, abris, brise-vent) d’études en lien avec
Notion de potentiel pédoclimatique d’une parcelle les contenus, les
Utiliser les Morphologie, nutrition, reproduction apprenants
connaissances en Techniques de multiplication et de sélection végétales s’entraîneront à
génétique, morphologie raisonner la
Croissance et développement des espèces cultivées –
et physiologie des mobilisation des
Page 32
végétaux nécessaires à notion de cycle de végétation et de cycle de culture connaissances liées
l’amélioration de la (plantes annuelles, pérennes.) aux contenus du
production module, dans la
Principes et modes de sélection des végétaux conduite des
Principaux ennemis et maladies
productions.
Expliquer la notion Différents systèmes de production végétale au
système de culture Cameroun (dont agroforesterie) Il n’est pas question ici
Notion d’agro-système de développer un
Notion de peuplement végétal cours approfondi sur
Assolements et rotations l’agronomie mais de
Notion d’itinéraires culturaux rester sur les notions
Types de fertilisation (chimique, organique, de bases nécessaires
amendements) aux productions
Liens productions végétales et productions animales végétales

Page 33
Unité de formation M4 : Sciences et techniques zootechniques
121 heures dont :

85h à l’école
6h pendant le stage
Mobiliser les connaissances zootechniques permettant de raisonner les différents types de conduite
d’élevage
Utiliser les connaissances sur la nutrition et les principes du rationnement pour raisonner le système
alimentaire et mettre en œuvre les plans d’alimentation
Utiliser les connaissances en reproduction animale pour maîtriser la fécondité des troupeaux
Expliquer les notions de base relative à l’amélioration génétique permettant de comprendre la mise en œuvre
de la sélection et des croisements
Appliquer les notions de santé animale afin de contribuer au maintien de la santé des cheptels
Dans son activité quotidienne et dans le raisonnement de la conduite de l’élevage, l’EAP mobilise des
connaissances fondamentales en biologie animale et en zootechnie. En conséquence, ce module aborde les
grands domaines des sciences zootechniques. Mais il convient de limiter le périmètre d’étude aux notions
essentielles permettant de raisonner les éléments de conduite des élevages dans leur contexte ; on ne
recherchera pas à approfondir de manière inconsidérée les mécanismes biologiques.
Le lien avec le module « conduite des élevages » est incontournable. Des incursions fréquentes et
réciproques de part et d’autre de la frontière séparant ces 2 modules sont même souhaitables.
Ce module prend appui sur l’ensemble des espèces présentant un intérêt zootechnique significatif au
Cameroun. Le module peut (doit) être abordé sous l’angle de la zootechnie générale et comparée : on mettra
en évidence chaque fois que possible les points communs aux différentes espèces ainsi que leurs
particularités et on en déduira les conséquences techniques.

Recommandations
pédagogiques
Utiliser les connaissances sur la Anatomie comparée des systèmes Apports de
nutrition et les principes de digestifs
connaissances sur les grands
rationnement pour raisonner les Physiologie de la digestion
Aliment : composition, typologie fondements de chacun des
systèmes alimentaires et mettre domaines
Besoins, apports recommandés
en œuvre les plans Méthodes de calculs des rations Travaux dirigés : À travers
d’alimentation Systèmes d’alimentation
des cas d’études en lien avec
Utiliser les connaissances en Anatomie des appareils reproducteurs
les contenus, les apprenants
reproduction pour maîtriser la Cycles sexuels
fécondité des troupeaux Cycles de reproduction : mise à la s’entraîneront à raisonner la
reproduction, gestation, mise-bas mobilisation des
Biotechnologies de la reproduction

Page 34
(aperçu) connaissances liées aux
Méthodes de suivi de la reproduction contenus du module, dans la
Expliquer les notions de base Bases de l’hérédité à déterminisme conduite des productions.
relatives à l’amélioration génétique simple
Hérédité des caractères quantitatifs Il n’est pas question ici de
génétique permettant de développer un cours
comprendre la mise en œuvre Principes de sélection
Croisements approfondi sur la zootechnie
de la sélection et des mais de rester sur les notions
croisements de bases nécessaires aux
Appliquer les notions de santé Origines des maladies productions animales.
animale afin de contribuer au Méthodes de prévention des maladies
maintien de la santé des Aperçu sur les méthodes curatives
cheptels Gestion collective de la santé animale
Liens entre maladies d’élevage et santé
humaine
Logement des animaux (densité, hygiène
et prophylaxie)
Notion de bien-être animal

Page 35
Unité de formation M5 : Environnement socioéconomique et réglementaire de l’exploitation
agropastorale
200 heures dont :
140h à l’école
40h pendant le stage
Caractériser l’environnement socioéconomique et règlementaire de l’exploitation agropastorale en lien avec le
système de production mis en œuvre
Identifier les déterminants de la production agropastorale
Identifier les déterminants du milieu social et culturel
Analyser l’organisation d’une filière
Identifier les normes de qualité applicables sur les produits agropastoraux
Caractériser les différents types de structures juridiques et leur intérêt pour une exploitation agropastorale
Identifier les enjeux des règlementations sur les charges sociales et fiscales d’une exploitation
À travers ce module l’EAP devra identifier des éléments sur lesquels il pourra s’appuyer pour intégrer son
entreprise agropastorale dans son environnement socioéconomique et réglementaire afin de faire face à
toutes les évolutions.
Ce module est en lien avec le pilotage de l’exploitation et la conduite des systèmes de cultures et d’élevage.
On s’appuiera pour le traiter sur l’exploitation de stage de l’apprenant et/ou sur des cas concrets
d’exploitations de référence pour les travaux collectifs.

Recommandations
pédagogiques
Identifier les déterminants de Loi de l’offre et de la demande, loi des Apports de connaissances
la production agropastorale rendements dégressifs, marché et prix,
monnaie, notion de profit, d’épargne et de Production des outils de
crédit collecte des données en co-
construction avec les
Identifier les déterminants du Éléments de sociologie rurale (structure apprenants
milieu social et culturel sociale, us et coutumes, religions)
Décrire l’organisation d’une Les filières (intervenants et mode Les apprenants feront des
filière opératoire) descentes dans les
exploitations agropastorales
Caractériser les différents Structure juridique et fiscale des
pour en collecter des
types de structures juridiques entreprises agropastorales (Société
et leur intérêt pour une unipersonnelle, GIC, GIE, SARL, données de caractérisation.
exploitation agropastorale Coopérative, Unions des GIC, Fédérations Ces données seront traitées
des unions, Unions des coopératives) puis analysées à l’école par
Identifier les normes de qualité Réglementation les apprenants, avec
applicables sur les produits Notion de signes de qualité (ex. agriculture l’accompagnement des
agropastoraux biologique) formateurs qui procèderont
Normes de qualité et cahiers des charges progressivement aux
Traçabilité
Page 36
Identifier les enjeux des Principales réglementations remédiations
règlementations sur les Les charges sociales et fiscales Chaque apprenant produira
charges sociales et fiscales
un rapport qui fera l’objet
d’une exploitation
d’une restitution orale
Les formateurs procèderont
progressivement aux
remédiations

Page 37
Unité de formation M6 : Activités agropastorales et enjeux environnementaux
130 heures dont :

34h à l’école
Évaluer les impacts des activités agropastorales sur l’environnement afin de mettre en place des mesures
pour les limiter
Identifier les principaux effets de l’activité agropastorale sur l’environnement
Caractériser l’environnement physique de l’exploitation agropastorale en indiquant les facteurs de sa
vulnérabilité
Réaliser un diagnostic agro-environnemental d’une exploitation agropastorale
Proposer des mesures pour limiter les impacts négatifs des activités agropastorales sur l’environnement
Les activités agropastorales ont des effets indéniables sur l’environnement. Certains de ces effets sont
positifs, d’autres au contraire sont néfastes et mettent en péril l’environnement pour les générations actuelles
et futures.
Ce module devra permettre à l’apprenant d’identifier les effets de l’activité agropastorale sur l’environnement,
d’une façon générale et, plus particulièrement, au niveau de l’exploitation. Il permettra d’acquérir les
principes nécessaires à la mise en place dans l’exploitation d’un fonctionnement respectueux de
l’environnement.
Ce module sera conduit en lien avec ceux qui concernent la conduite des systèmes de productions (M8 et
M9) et celui sur le pilotage de l’exploitation (M7).

Recommandations
pédagogiques
Identifier les principaux effets Érosion Apports de connaissances
de l’activité agropastorale sur Désertification
l’environnement Destruction de la biodiversité Production des outils de
Perte de fertilité des sols collecte des données en co-
Contamination des eaux construction avec les
Effets des OGM (Organismes apprenants
Génétiquement Modifiés) Les apprenants feront des
Caractériser l’environnement Environnement physique de l’exploitation descentes dans les
physique de l’exploitation agropastorale et facteurs de vulnérabilité exploitations agropastorales
agropastorale en indiquant (ressources naturelles, biodiversité, gaz à pour en collecter des
les facteurs de sa effet de serre, pollution, changements données de caractérisation.
vulnérabilité climatiques, pratiques agropastorales) Ces données seront traitées
Réaliser un diagnostic agro Méthodes de diagnostic puis analysées à l’école par
environnemental d’une les apprenants, avec
exploitation agropastorale l’accompagnement des
Proposer des mesures pour Notion de développement durable formateurs qui procèderont
Protection de l’atmosphère
Page 38
limiter les impacts négatifs Protection de la biodiversité progressivement aux
des activités agropastorales Les lois sur l’environnement remédiations
sur l’environnement Gestion de la fertilité (agroforesterie, Chaque apprenant produira
amendement)
un rapport qui fera l’objet
Protection des sols
Protection/préservation de l’eau d’une restitution orale
Gestion des effluents et des déchets Les formateurs procèderont
progressivement aux
remédiations

Page 39
Unité de formation M7 : Pilotage de l’exploitation agropastorale
194 heures dont :

47h à l’école
Utiliser des démarches et outils d’aide à la décision pour piloter une exploitation agropastorale
Décrire le fonctionnement global d’une exploitation
Raisonner un système de production adapté au contexte de son territoire
Analyser l’impact d’une prise de décision sur le système de production
Analyser les mécanismes de mise en œuvre d’un projet agropastoral
Le module permettra à l’apprenant de réaliser un diagnostic global d’exploitation agropastorale, d’analyser les
résultats en lien avec les objectifs et les stratégies de l’entrepreneur et d’identifier les perspectives d’évolution
de l’exploitation en tenant compte des contraintes et des atouts de son environnement.
Il acquerra à travers ce module les outils nécessaires pour collecter les informations utiles à une prise de
décision. Ce module sera réalisé dans un cadre pluridisciplinaire en lien avec tous les autres car la prise de
décision concerne tous les niveaux de l’exploitation. L’exploitation de stage de l’apprenant servira de support,
ainsi que des exploitations de référence pour les travaux collectifs.
Recommandations
pédagogiques
Décrire le fonctionnement Démarche de diagnostic d’exploitation Apports de connaissances
global d’une l’exploitation Analyse des choix stratégiques mis en œuvre
par l’exploitant Travaux dirigés : À travers
Analyse des atouts et contraintes de des cas d’études en lien
l’environnement avec les contenus du
Raisonner un système de Caractérisation des systèmes de production module, les apprenants
production adapté au Choix des systèmes de production s’entraîneront à raisonner la
contexte de son territoire Planification des activités de l’exploitation prise de décisions
Analyser l’impact d’une Analyse technico-économique stratégiques sur
prise de décision sur le Coût d’opportunité l’exploitation. Les données
système de production Impact des choix techniques
Budget partiel collectées dans le cadre de
Analyser les mécanismes Conception d’un projet d’évolution de la caractérisation peuvent
de mise en œuvre d’un l’exploitation agropastorale être utilisées.
projet agropastoral De l’idée de projet au projet
Cycle de vie d’un projet Les formateurs procèderont
Étude de faisabilité technico-économique progressivement aux
(mobilisation des ressources) remédiations
Évaluation financière
Programmation et suivi du projet
Business Plan du projet

Page 40
Unité de formation M8 : Conduite d’un système d’élevage
162 heures dont :

58h à l’école
Raisonner un système d’élevage en optimisant l’utilisation des ressources dans le respect de l’environnement
Définir la qualité des produits recherchés et les facteurs de leur obtention
Mettre en œuvre les techniques de conduite adaptées aux objectifs, aux ressources mobilisables, aux
contraintes et atouts de l’entreprise agropastorale dans le respect de l’environnement
S’initier aux techniques d’appréciation, de manipulation et d’intervention sur les animaux
Analyser les résultats de l’élevage
Ce module de formation est destiné à apporter les raisonnements et techniques professionnelles
indispensables à la conduite de l’élevage.
Dans ce module, les conduites étudiées devront concerner au moins 2 systèmes différents concernant 2
espèces différentes (dont 1 ruminant et 1 monogastrique)
Ce module sera abordé en lien avec le pilotage de l’exploitation (M7), les sciences et techniques
zootechniques (M4), l’environnement socioéconomique et réglementaire de l’entreprise (M5), ainsi que
l’impact des activités agropastorales sur l’environnement (M6). Les périodes de stage seront mises à profit
pour acquérir les savoir-faire pratiques relatifs à la mise en œuvre des différentes interventions.

Recommandations
pédagogiques
Définir la qualité des Analyse des impératifs d’innovation et de qualité dans Apports de
le processus de production connaissances
produits recherchés et
(Choix des géniteurs, conduite de l’élevage, choix du
analyser les facteurs de matériel et des équipements) Mise en situation
leur obtention Critères de qualité professionnelle
Réglementation et normes de production pendant le stage
Facteurs d’obtention de la qualité suivi d’un entretien
d’explicitation.
Mettre en œuvre les Conduite de l’alimentation : optimisation du système
phases techniques de la alimentaire, valorisation des surfaces fourragères ou
conduite de l’élevage des parcours, plans d’alimentation Les maîtres de
Conduite de la reproduction : mise en œuvre des stage procèderont à
techniques, bilan de reproduction des remédiations.
Maintien de la santé des cheptels : règles d’hygiène,
mesures préventives, interventions curatives basiques
Adaptation des logements aux contraintes animales et
humaines
S’initier aux techniques Comportement des animaux
d’appréciation, de Appréciation des animaux

Page 41
manipulation et Principales manipulations et interventions (exemples :
d’intervention sur les aide à la mise bas, injections, …)
animaux
Analyser les résultats d’un Critères techniques et économiques
système d’élevage Calculs de marges

Page 42
Unité de formation M9 : Conduite des systèmes de culture
162 heures dont :
58h à l’école
Raisonner un système de culture en optimisant l’utilisation des ressources dans le respect de l’environnement
Définir la qualité des produits recherchés et les facteurs de leur obtention
Raisonner les itinéraires culturaux et les opérations post-récoltes
Acquérir les savoir-faire pratiques relatifs aux principales interventions sur les cultures
Analyser les résultats de la production
Ce module de formation est destiné à apporter les raisonnements et techniques professionnelles
indispensables à la conduite des cultures. Il conviendra d’étudier l’ensemble d’un itinéraire cultural pour au
moins deux ou trois types de culture fortement représentées dans la région.
Ce module sera traité en lien avec le pilotage de l’exploitation, les sciences et techniques végétales ainsi que
l’impact des activités agropastorales sur l’environnement.
Un temps important sur l’exploitation de stage devra être consacré à l’apprentissage des techniques
essentielles à la conduite des cultures, afin que l’apprenant soit mis en situation de donner des directives aux
salariés chargés des travaux.

Recommandations
pédagogiques
Définir la qualité des produits Analyse des impératifs d’innovation et de qualité Apports de
recherchés et les facteurs de Réglementation et normes de production connaissances
leur obtention Fixation d’un objectif de production réaliste
Mise en situation
Raisonner les itinéraires Implantation d’une culture (préparation du sol et professionnelle
culturaux et les opérations semis) pendant le stage suivi
post-récoltes Fertilisation (les engrais, les amendements, plan
d’un entretien
de fertilisation, calculs de doses)
d’explicitation.
Entretien des cultures (opportunité d’intervention,
contrôle)
Protection des cultures (principaux ennemis des Les maîtres de stage
cultures, produits de traitement et précautions procèderont à des
d’emploi, opportunité d’un traitement, méthodes de remédiations.
luttes naturelles, calcul de doses)
Opérations de récolte (identification du stade de
maturité, récolte, mesure des quantités)
Stockage et conservation (pertes au stockage,
facteurs de dégradation du produit)
Acquérir les savoir-faire Taille des plants ; Travaux pratiques
pratiques relatifs aux Traitement phytosanitaire ;
principales interventions sur Greffage ;
Page 43
les cultures Marcottage ;
Bouturage ;
Fertilisation.
Analyser les résultats de la Critères techniques et économiques Travaux dirigés
production Calcul de marges

Page 44
Unité de formation M10 : Management des ressources humaines
130 heures dont :

30h à l’école
Acquérir les méthodes nécessaires à la gestion et à l’animation du personnel
Organiser le travail sur l’exploitation
Mettre en place un dispositif de suivi des personnels dans le respect de la réglementation
Pour atteindre les objectifs fixés, l’EAP interviendra très rarement lui-même dans les activités de production. Il
devra gérer les employés ou les équipes de travail qu’il aura mises en place. L’organisation du travail et la
gestion de la main d’œuvre sont donc des enjeux essentiels pour l’EAP qui doit maîtriser les aspects
techniques, réglementaires et sociaux correspondants.
Ce module doit permettre à l’apprenant d’organiser et de suivre le travail du personnel, de planifier les
besoins en ressources humaines, de recruter, de former, et de sécuriser les emplois afin d’accroitre la
production d’une exploitation agropastorale tout en tenant compte des aspirations du personnel et de la
réglementation en vigueur.
La formation et l’évaluation s’appuieront sur les stages en entreprise ou sur des mises en situation à partir
d’entreprises de référence. Le thème de l’organisation du travail sera abordé en lien avec les modules M8 et
M9 (conduite des productions).

Recommandations
pédagogiques
Organiser le travail sur Gestion du personnel
l’exploitation Comportement des individus au travail
Planification du travail Apports de
Évaluation des besoins en main d’œuvre connaissances
Principes, méthodes relatives à la coordination de
chantiers : préparation, distribution du travail, suivi, Études de cas
évaluation
Mettre en place un Principes élémentaires de la législation du travail
dispositif de suivi des Principales dispositions concernant les conditions de Simulation
personnels dans le travail
Dispositifs de protection sociale
respect de la
Principes et méthodes de gestion de l’emploi :
réglementation analyse des besoins, recrutement, intégration,
animation du collectif de travail
Suivi administratif : utilisation des documents liés à la
présence de salariés (contrats de travail, fiches de
paie, bulletins de paie)
Gestion de la formation continue du personnel
Page 45
Analyse des besoins et organisation d’un processus
d’information
Organisation de la vie sociale dans l’exploitation
Risques professionnels, santé et sécurité au travail

Page 46
Unité de formation M11 : Gestion économique et financière de l’exploitation agropastorale
139 heures dont :

34h à l’école
Développer les connaissances et les outils de la gestion comptable et financière d’une exploitation
agropastorale
Mobiliser les connaissances de base en comptabilité pour la gestion d’une exploitation agropastorale
Analyser la situation financière de l’entreprise agropastorale
Produire des outils d’aide à la décision technico-économique et stratégique
Établir des prévisions budgétaires adaptées aux orientations stratégiques de l’entreprise agropastorale
Ce module doit apporter à l’apprenant la capacité à mettre en cohérence avec les options financières
retenues, le réalisme des prévisions lors du montage financier du projet d’exploitation agropastorale. Il
comprend la réalisation d’une analyse financière qui précise les besoins financiers de l’exploitation
agropastorale et les possibilités des ressources correspondantes, pour que les revenus générés puissent
couvrir les charges et dégager des bénéfices, ainsi que la maîtrise des outils technico-économiques qui
permettent de mesurer les résultats de l’activité à tous les niveaux pour prendre des décisions au quotidien.

Recommandations
pédagogiques
Mobiliser les connaissances de Notions de comptabilité, pièces justificatives, Apports de
base en comptabilité pour la comptes, plan de compte, notions de patrimoine, connaissances
gestion d’une exploitation bilan
agropastorale
Études de cas
Analyser la situation financière Compte d’exploitation
de l’entreprise agropastorale Bilans
Compte de résultat Simulation
Fonds de roulement
Produire des outils d’aide à la Calcul de la productivité de la terre, du travail, des
décision technico-économique marges, des coûts, du prix de revient Travaux dirigés
et stratégique Rentabilité financière d’un investissement
Analyse du seuil de rentabilité
Établir des prévisions Les éléments du budget
budgétaires adaptées aux Élaboration du budget
orientations stratégiques de Recherche des financements
l’entreprise agropastorale Analyse des investissements
Exécution du budget
Plan de financement
Le plan de trésorerie

Page 47
Unité de formation M12 : Mécanisation et agroéquipements
120 heures dont :

24h à l’école
Déterminer le niveau de mécanisation et d’utilisation des agroéquipements d’une exploitation agropastorale
en tenant compte de la taille de l’exploitation, des objectifs de production, et dans une perspective de
développement durable.
Opérer les choix des machines agricoles et instruments de travail en vue de rentabiliser leur utilisation
Gérer l’utilisation des machines et équipements agropastoraux dans le respect des conseils du constructeur
et de l’environnement
Organiser la maintenance des engins motorisés et des équipements agropastoraux
Ce module doit conduire l’apprenant à déterminer le niveau de mécanisation qui sera le plus adapté à une
entreprise donnée, en prenant en compte une multitude de facteurs qui pourront être impactés par
l’introduction d’une force de travail mécanisée (coût des travaux, respect de l’environnement, qualité des
produits, évolution des compétences recherchées pour la main d’œuvre, etc…), tout en organisant l’utilisation
des machines et leur maintenance. Ce module, loin de faire de l’apprenant un spécialiste en mécanisation et
équipements agropastoraux, vise plutôt à lui conférer des capacités à raisonner, à mettre en place et à
conduire un plan de mécanisation adapté à l’environnement, à la taille et aux types de production de son
entreprise agropastorale, dans une perspective de durabilité.
Ce module sera traité en lien avec le pilotage de l’exploitation (M7) et la conduite des systèmes de production
(M8 et M9).
Recommandations
pédagogiques
Opérer les choix des machines Machines agricoles, engins, outils : Apports de
agricoles et instruments de caractéristiques et usages ; connaissances
travail en vue de rentabiliser
Calcul de coûts (coûts d’utilisation
leur utilisation Coût énergétique, coût global) Visites de terrain
Gérer l’utilisation des
Choix des engins Voyages d’étude
machines et équipements Réglages des engins Travaux dirigés : À travers
agropastoraux dans le respectRègles de sécurité
des cas d’études en lien
des conseils du constructeur et
Conduite d’engins motorisés ou attelés
de l’environnement Maniement de matériels et d’outils avec les contenus du
module, les apprenants
Organiser la maintenance des Règles de bon usage du moteur, des
engins motorisés et des équipements et outils s’entraîneront à raisonner
équipements agropastoraux Opérations d’entretien des moteurs le choix et l’utilisation des
(vidanges, graissage, nettoyage des filtres, machines et équipements
remplacement des pièces) dans la conduite des
Remise en état, nettoyage et petites
productions.
réparations du matériel
Plan de gestion du matériel
Page 48
Unité de formation M13 : Acquisition du foncier
120 heures dont :
25h à l’école
Développer des connaissances sur les mécanismes et les procédures d’accès au foncier pour une entreprise
agropastorale
Identifier les dispositifs de gestion du foncier et leurs rôles
Identifier les procédures d’acquisition de foncier
Dans la mise place d’une entreprise agropastorale d’envergure, l’un des facteurs limitants est le foncier. Or
malgré les dispositions légales existantes en matière d’acquisition et de sécurisation du foncier, les
procédures traditionnelles restent fortes et varient énormément d’une localité à une autre.
En conséquence, l’apprenant doit être préparé aux mécanismes de gestion du foncier (diversité des droits et
règles d’accès aux ressources foncières et acteurs en jeu) et connaître les procédures d’acquisition de foncier
((identification des procédures traditionnelles et légales d’acquisition de foncier en lien avec la problématique
de sécurisation foncière)
Ce module sera contextualisé en fonction des zones d’implantation des différentes écoles avec des études de
cas concrets pouvant servir d’illustration.

Recommandations
pédagogiques
Identifier les dispositifs Les principaux acteurs du foncier et leurs rôles Apports de
de gestion du foncier Les droits et modalités d’accès au foncier connaissances
Les modes de faire valoir
Cas d’études
Identifier les procédures Les procédures légales d’accès au foncier Travaux dirigés
d’acquisition du foncier
Le statut des terres et la sécurisation foncière
dans son environnement

Page 49
Unité de formation M14 : Initiation à la recherche et à la sécurisation d’emploi
100 heures dont :
15h à l’école
Se préparer à l’exercice du métier d’EAP sous statut de salarié
Identifier les structures en charge de la gestion des emplois
Rédiger les éléments essentiels d’un dossier de demande d’emploi
Se préparer pour un entretien d’embauche
Sécuriser son emploi
L’EAP peut être amené à rechercher un emploi salarié pour travailler à la tête d’une entreprise agropastorale
appartenant à un tiers.
Ce module vise à apporter à l’apprenant des connaissances et des techniques qui lui permettront de valoriser
au mieux ses acquis de la formation et de l’expérience dans la recherche d’un emploi adapté à ses goûts et à
ses compétences, en parfaite connaissance de ses droits et devoirs.
Il doit également être traité en s’appuyant sur le projet d’établissement, quant aux relations que ce dernier
peut et doit entretenir avec les acteurs du territoire ayant un rôle à jouer dans la dynamique de ces emplois.

Recommandations
pédagogiques
Identifier les structures Structures de gestion des emplois et leurs rôles Apports de connaissances
en charge de la gestion (Fond National de l’Emploi, Inspection du travail, Travaux dirigés
des emplois organisations professionnelles) Simulations
Analyse d’une demande d’emploi
Rédiger les éléments Demande d’emploi
essentiels d’un dossier Curriculum vitae
de demande d’emploi Lettre de motivation
Lettre de recommandation
Se préparer pour un Types d’entretien d’embauche :
entretien d’embauche -entretien oral
-test écrit
-étude du dossier
Comportements et attitudes à adopter
Sécuriser son emploi Éléments du droit du travail
Contenu d’un contrat de travail.
Partenaires sociaux

Page 50
Unité de formation M15 : Commercialisation des produits agropastoraux
176 heures dont :

70h à l’école
Acquérir les compétences nécessaires à l’organisation de la commercialisation des denrées produites sur
l’exploitation agropastorale
Identifier la structure du marché afin de déterminer où écouler les produits
Élaborer la stratégie commerciale d’une exploitation agropastorale
Organiser le conditionnement et le stockage en vue de la commercialisation
Dans les économies contemporaines, une exploitation agropastorale ne peut plus se permettre de
commencer par produire des biens pour chercher ensuite à les écouler auprès des consommateurs. Cette
situation, qui correspond à une économie de pénurie dans laquelle la demande est toujours supérieure à
l’offre s’est inversée. Actuellement, une exploitation agropastorale ne doit produire que ce qu’elle est
quasiment certaine de pouvoir vendre. Ce changement d’optique qui fait de la connaissance préalable des
besoins du consommateur un élément essentiel de la vie de l’exploitation agropastorale et qui répond à la
théorie « vendre d’abord et produire ensuite » conduit à toujours définir la politique commerciale.
En conséquence, ce module doit permettre à l’apprenant d’acquérir les connaissances et méthodes
permettant de définir une politique de commercialisation (Produit, Promotion, Prix, Place, « People »,
« Process », « Physical evidence ») qui tienne compte des différents acteurs impliqués et des caractéristiques
de la filière économique. On s’appuiera notamment sur des études de cas relatives aux filières de productions
agropastorales et halieutiques au Cameroun. Ce module sera traité en lien avec le pilotage de l’exploitation
(M7) et la conduite des systèmes de production (M8 et M9).

Recommandations
pédagogiques
Identifier la structure du Organisation de la filière économique et acteurs, Apports de
marché afin de déterminer modes de régulation du marché connaissances
où écouler les produits Acte de vente
Principes et méthodes d’études du marché (Produit, Visites de terrain
Prix, Promotion, Lieu, Acteurs, Conditions d’accès au
marché) Voyages d’étude
Analyse de la situation d’une production donnée d’une
exploitation agropastorale dans un territoire : Travaux dirigés : À
caractéristiques du marché, forces et faiblesses d’une travers des cas
exploitation agropastorale, identification de clients d’études en lien avec
potentiels, détermination du prix les contenus du

Page 51
Élaborer la stratégie Recherche de la clientèle module, les apprenants
commerciale de Loi de l’offre et de la demande, concurrence s’entraîneront à
l’exploitation Comportement des acteurs raisonner la stratégie
agropastorale Notion de commerçant dans son ensemble commerciale, le choix
Transactions commerciales et l’utilisation des
Élaboration d’une stratégie commerciale, méthodes de
conséquences et adéquation avec les potentialités de conservation et de
l’exploitation agropastorale (main d’œuvre, conditionnement des
investissements à réaliser, trésorerie) produits pour la
Élaboration d’un argumentaire commercial commercialisation
Principes et méthodes de promotion des produits
Mise en situation
professionnelle
Organiser le Principes et méthodes de conditionnement pendant le stage
conditionnement et le Principes et techniques de conservation
stockage en vue de la Principes d’organisation du travail et des locaux en
commercialisation fonction des modes commercialisation de
l’exploitation agropastorale

Page 52
Le module M 16 est un module d’adaptation locale. Il permet de former les futurs EAP à des
caractéristiques locales d’exercice du métier : productions particulières, transformation des
produits, activités de diversification, etc. Ce module est construit par l’équipe de formateurs de
chaque école en fonction des caractéristiques de son territoire. L’équilibre entre temps de stage
et temps de formation en centre sera déterminé en fonction des caractéristiques de ce module.
Le référentiel national présente un exemple de module M 16, le module M 16-A, relatif à la
transformation des produits de l’exploitation agropastorale.
Unité de formation M16-A : Transformation des produits agropastoraux

150 heures dont :
54h à l’école
Acquérir les compétences nécessaires à la conduite de la transformation des produits de l’exploitation
agropastorale
Raisonner la transformation des produits
Mettre en œuvre les opérations liées à la conduite de la transformation : fabrication, conditionnement,
conservation, contrôles
Compte tenu de la saisonnalité et des difficultés de conservation des produits agropastoraux, l’EAP peut être
amené à développer la transformation de certains produits de son exploitation pour étaler l’écoulement de ses
produits sur le marché et satisfaire la demande.
La transformation des produits vise à réduire les pertes post-récolte, à assurer l’écoulement au meilleur prix
et à créer de la valeur ajoutée.
La finalité de ce module est de permettre à l’apprenant de s’approprier les étapes et les procédés de
transformation des produits d’origine animale et/ou végétale ainsi que des conditions d’hygiène applicables
tout au long du processus.
Pour l’acquisition des savoir-faire pratiques, on s’appuiera sur l’entreprise de stage ou on organisera des
séances collectives dans des ateliers de transformation.
L’évaluation du module portera sur un type de produit, végétal ou animal.
Recommandations
pédagogiques
Raisonner la Composition des matières premières et
transformation des des produits transformés Apports de connaissances
produits Phénomènes microbiologiques et
biochimiques à l’œuvre dans les Visites de terrain
transformations
Notions de sécurité alimentaire, qualité des Voyages d’étude
aliments, défauts et accidents de
fabrication Travaux dirigés : À travers des

Page 53
Procédés de fabrication, de cas d’études en lien avec les
conditionnement et de conservation contenus du module, les
Conception et organisation des locaux et apprenants s’entraîneront à
équipements de transformation raisonner le choix et l’utilisation
Normes d’hygiène, de sécurité et des techniques de transformation
réglementation s’appliquant aux produits
transformés Mise en situation professionnelle
Analyse d’indicateurs techniques et pendant le stage
technico-économiques
Mettre en œuvre les Organisation du travail et réalisation des
opérations liées à la activités de transformation : préparation
conduite de la des matières premières, transformation,
transformation : stockage/conservation et conditionnement,
fabrication, gestion des achats
conditionnement, Nettoyage-désinfection, gestion des
conservation, contrôles déchets/effluents
Utilisation de matériels et équipements
spécifiques
Réalisation d’analyses

Page 54
Architecture globale du référentiel
RÉFÉRENTIEL RÉFÉRENTIEL DE
RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION
PROFESSIONNEL FORMATION
CHAMP DE
CAPACITÉ SOUS-CAPACITÉS MODULES
COMPÉTENCES
C1 : Utiliser en C11 : Utiliser les outils de M1 : Communication,
situation traitement de données traitement et analyse
professionnelle les C12 : Utiliser les outils de des données
connaissances et les communication
techniques liées à la C13 : Appliquer les bases
communication et au lexicales et grammaticales
Compétences traitement de de l’expression orale et
générales l’information écrite des langues
officielles au Cameroun
C2 : Mettre en œuvre C21 : Mobiliser les canaux M14 : Initiation à la
les actions de de recherche de l’emploi recherche et à la
recherche et de C22 : Mobiliser les sécurisation de l’emploi
sécurisation de l’emploi démarches de
sécurisation de l’emploi
C41 : Identifier les M5 : Environnement
éléments d’organisation socioéconomique et
d’une filière réglementaire de
C4 : Situer une
C42 : Caractériser le l’exploitation
exploitation dans son
milieu socioprofessionnel agropastorale
environnement
et culturel
économique et social
C43 : interpréter les
déterminants de la
production agropastorale
C51 : Caractériser un M6 : Activités
écosystème agropastoral agropastorales et enjeux
C5 : Situer un système
C52 : Caractériser les environnementaux
d’exploitation dans son
impacts des activités
Gestion environnement naturel
agropastorales sur
stratégique l’environnement
C61 : Réaliser un M7 : Pilotage de
diagnostic global de l’EAP l’exploitation
dans son environnement agropastorale
C6 : Élaborer la
C62 : Élaborer un projet
stratégie de
de création ou M13 : Acquisition du
l’exploitation dans une
d’amélioration d’une foncier
perspective de
exploitation agropastorale
durabilité
C63 : Appliquer les
procédures d’acquisition
du foncier
C8 : Réaliser la gestion C81 : Tenir une M11 : Gestion
technico-économique comptabilité économique et
et financière de C82 : Élaborer un budget financière de l’EAP

Page 55
l’exploitation C83 : Analyser les
résultats technico-
économiques de
l’exploitation à l’aide des
outils de gestion
appropriés
C84 : Exécuter le budget
C101 : Identifier les M15 :
différentes formes sous Commercialisation des
C10 : Raisonner la mise lesquelles peuvent être produits agropastoraux
en marché des produits vendus les produits
de l’exploitation C102 : Identifier les
agropastorale en vue circuits de
de maximiser le revenu commercialisation
C103 : Déterminer le prix
de vente
C31 : Mobiliser des M2 : Éléments de
connaissances de base en fonctionnement des
zootechnie organismes vivants et
C3 : Mobiliser des C32 : Mobiliser des santé humaine
connaissances de base connaissances de base en M3 : Sciences et
en agronomie et en agronomie techniques
zootechnie agronomiques
M4 : Sciences et
techniques
zootechniques
C71 : Choisir le matériel M8 : Conduite d’un
animal, le matériel végétal système d’élevage
C72 : Choisir un mode de M9 : Conduite d’un
conduite des productions système de cultures
C7 : Conduire un
respectueux de M12 : Mécanisation et
Conduite de système de production
l’environnement agroéquipements
systèmes de dans une perspective
C73 : Réaliser les travaux
production de durabilité
d’un cycle de production
durable C74 : Raisonner le niveau
de mécanisation adapté
au système
C11 : Assurer la C111 : Raisonner les M15 :
conservation et le méthodes de Commercialisation des
conditionnement des conditionnement produits agropastoraux
produits de récolte en C112 : Raisonner les
vue d’en limiter les méthodes de conservation
pertes
C12 : Capacité M16 : Module
d’adaptation locale : d’adaptation locale
première
transformation,
productions
particulières,
mécanisation
Page 56
Management du C91 : Organiser le travail M10 : Management des
personnel sur l’exploitation ressources humaines
C92 : Organiser
C9 : Gérer le travail sur l’utilisation et la
une exploitation maintenance du matériel
agropastorale dans le et des équipements en
respect de la sécurité
règlementation C93 : Évaluer les risques
encourus par les
personnes travaillant sur
l’exploitation

Page 57
GLOSSAIRE
Activité : Ensemble de taches concourant à un résultat particulier du travail.
Analyse des emplois : Étude qui permet d’identifier l’ensemble des activités qu’exercent les
professionnels dans toutes les configurations possibles du métier.
Analyse du travail : Étude approfondie du travail réel dans le but d’identifier les situations
professionnelles significatives révélatrices de la compétence d’un professionnel confirmé exerçant
l’emploi.
Capacité : Potentiel d’un individu en termes de combinatoire de connaissances, savoir-faire, aptitudes,
comportements ou attitudes dans la réalisation d’une action donnée.
Champ de compétences : Regroupement des situations professionnelles significatives qui concourent
à une même finalité.
Compétence : Capacité reconnue et validée à mobiliser et à combiner des ressources (savoir, savoir-
faire, comportements) pour répondre de façon pertinente à des situations de travail normales ou
dégradées. Être compétent c’est « savoir mobiliser ses connaissances et qualités pour faire face à un
problème donné ».
Comportements professionnels : Ensemble de réactions ou d’attitudes et de conduites conscientes
ou inconscientes relevé chez un professionnel en situation de travail. (Dictionnaire hachette 2008)
Diagnostic global : Ou Analyse globale comprend d’une part l’analyse externe, celle de
l’environnement de l’exploitation, qui permet de mettre en lumière les opportunités et les menaces et,
d’autre part, l’analyse interne qui identifie les forces et potentialités ainsi que les faiblesses de
l’entreprise en regard des opportunités et des menaces et qui la situe donc dans son environnement.
Diagnostic de territoire : Outil de connaissance du territoire visant à mettre en exergue ses
caractéristiques et ses relations d’interdépendance, qu’elles soient spatiales et temporelles ou entre ses
grandes composantes internes (démographique, sociale, culturelle, économique, environnementale,
etc.). Le diagnostic permet également d’identifier les « signaux faibles », c’est-à-dire les informations a
priori subsidiaires constituant en réalité des éléments laissant présager des changements ou des
tendances plus ou moins importants.
Diagnostic participatif : Méthode qui sert à répondre, selon le point de vue des membres de la
communauté, aux questions suivantes : quelles sont les activités qui sont nécessaires et qui peuvent
être appuyées, est-ce-que les bénéficiaires acceptent les activités proposées par les intervenants
extérieurs, est-ce-que les activités envisagées sont pertinentes et réalisables (FAO).
Entrepreneur : chef d’entreprise ou personne qui dans le cadre d’un contrat d’entreprise, s’engage,
moyennant une rémunération, à exécuter un certain travail au profit d’une autre personne (Dictionnaire
Larousse).
Évaluation : De manière générale, l'évaluation est la démarche qui vise à mesurer, quantifier
(méthodes statistiques) et caractériser une situation, une entité, un résultat ou une performance de
nature complexe et donc a priori difficilement mesurable. Selon l'objet ciblé, la démarche d'évaluation
peut faire appel à des méthodes ou outils très variés en fonction de leurs présupposés théoriques - et
politiques - de leurs buts, de leurs techniques. (Wikipédia)
Formateur : Personne ayant pour mission de faire acquérir des savoirs et savoir-faire à des adultes
dans le cadre de la formation professionnelle initiale ou continue.

Page 58
Formation : Processus d’acquisition de connaissances et de compétences (capacité à mobiliser des
connaissances de façon pertinente et adaptative) qui se déroule dans le temps, avec des moments
situés dans un espace social déterminé.
Formation professionnelle : Processus d'apprentissage qui permet à un individu d'acquérir le savoir et
les savoir-faire (compétences et l'expérience) nécessaires à l'exercice d'un métier ou d'une activité
professionnelle. (Wikipédia)
Management : Ensemble de techniques d’organisation et de gestion des entreprises, sociétés
commerciales.
Mécanisation : Emploi des machines pour remplacer les opérations manuelles dans la réalisation des
travaux.
Métier : Ensemble des activités concourant à un but commun et regroupées selon les caractéristiques
techniques (utilisation d’une matière première, d’outils de travail particuliers...) et/ou sociales (contenus
de formation déterminés, représentations sociales...) communes qu’elles présentent.
Productivité du travail : Rapport entre la quantité ou la valeur ajoutée de la production et le nombre
d'heures nécessaires pour la réaliser. Elle dépend de la capacité du personnel à produire une quantité,
dite standard, de biens ou de services selon les normes ou les règles prédéfinies.
Référentiel : Document de référence à l’usage des formateurs.
Savoir-faire : Perceptions, mouvements, gestes acquis et reproductibles dans un contexte donné et qui
s'avèrent efficaces pour atteindre certains buts dans le domaine gestuel.
Savoirs : Informations, notions, connaissances, procédures acquises, mémorisées et mobilisables par
un individu dans un contexte donné.
Système de culture : Ensemble des ateliers et des techniques qui permettent de produire des
végétaux ou des produits végétaux dans des conditions compatibles avec les objectifs de l’exploitant et
avec les contraintes de l’exploitation.
Système d’élevage : Ensemble des ateliers et des techniques qui permettent de produire des animaux
ou des produits animaux dans des conditions compatibles avec les objectifs de l’exploitant et avec les
contraintes de l’exploitation.
Système de production : Façon de combiner les facteurs de production pour obtenir diverses
productions. Il correspond à une association spécifique de systèmes de culture et/ou d’élevage.

Page 59

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Ministère de l’Agriculture et du Ministère de l’Élevage, des Pêches

Développement Rural et des Industries Animales

Référentiel Métier d’Entrepreneur

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Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

AFOP : Programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation

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1.1.2. Le métier d’Entrepreneur Agropastoral aujourd’hui

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

1.1.4. Situation fonctionnelle : responsabilité et autonomie

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

F2- Pilotage de l’exploitation

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

CHAMPS DE SITUATIONS PROFESSIONNELLES

Gestion d’entreprise Gestion stratégique Maximiser la performance

Champ de compétences : Gestion d’entreprise

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

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C2 : Mettre en œuvre les actions de recherche et de sécurisation de l’emploi

2.1.2. Capacités professionnelles

C3 : Mobiliser des connaissances de base en agronomie et en zootechnie

C 4 : Situer une exploitation dans son environnement économique et social

C5 : Situer un système d’exploitation dans son environnement naturel

C6 : Élaborer la stratégie de l’exploitation dans une perspective de durabilité

C7 : Conduire un système de production dans une perspective de durabilité

C8 : Réaliser la gestion technico-économique et financière de l’exploitation

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

C10 : Raisonner la mise en marché des produits de l’exploitation agropastorale en vue de

C12 : Capacité d’adaptation locale (par exemple : première transformation, productions

C12-A : Assurer la transformation des produits de l’exploitation agropastorale.

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016 Page 23

C11 : Assurer la conservation

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

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Unité de formation M1 : Communication, traitement et analyse des données

Contenu du module pour chaque sous objectif

Référentiel du métier « Entrepreneur agropastoral » Edition Novembre 2016

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Durée et approche 68h à l’école

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149 heures dont :

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121 heures dont :

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Contenu du module pour chaque sous objectif

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130 heures dont :