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UNIVERSITE DE FIANARANTSOA

ECOLE DE MANAGEMENT ET D’INNOVATION TECHNOLOGIQUE

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE


EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE

MENTION : MANAGEMENT
PARCOURS : ADMINISTRATION ECONOMIQUE ET SOCIALE

ANALYSE DE LA GESTION D’UN RESEAU


D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DANS LA
COMMUNE RURALE DE NASANDRATRONY

Présenté par :
MALALATIANA Ellà

Sous la direction de : Madame RANDRIAMIHAJA Julissia Shanà

Année universitaire 2021-2022


Identification des membres du jury :

Président du jury :

Rapporteur :

Examinateur :
CURRICULUM VITAE

ETAT CIVIL

Nom : MALALATIANA

Prénom : Ellà

Date et lieu de naissance : 17 Avril 1998 à Mahajanga

Sexe : Féminin

Situation Matrimoniale : Célibataire

Adresse Postale : Bateravola, Fianarantsoa (301)

Téléphone : 034.61.675.73

E-mail : ellamalalatiana0@gmail.com

FORMATION ET DIPLOME

➢ Année Universitaire 2019-2020 : Troisième année de licence en


Administration Economique et Sociale à l’Ecole de Management et
d’Innovation Technologique de l’Université de Fianarantsoa

➢ Année Universitaire 2018-2019 : Deuxième année de licence en


Administration Economique et Sociale à l’Ecole de Management et
d’Innovation Technologique de l’Université de Fianarantsoa ;

➢ Année Universitaire 2017-2018 : Première année de licence en


Administration Economique et Sociale à l’Ecole de Management et
d’Innovation Technologique de l’Université de Fianarantsoa ;

➢ Année scolaire 2016-2017 : Terminal à l’Ecole Catholique Notre Dame


Mahajanga, Obtention du BACC série A2

1
CONNAISSANCES LINGUISTIQUES

Compétences
Orale Ecrit

Compréhension Expression Compréhension Expression


Langues

Langue Langue Langue Langue


Malagasy
maternelle maternelle maternelle maternelle
Français Bien Bien Bien Bien

Anglais Assez-bien Assez-bien Bien Bien

CONNAISSANCES EN INFORMATIQUE

Bureautique : Word, Excel, Power point

Internet

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES

Juillet 2022-Septembre 2022 : Stage au sein de l’entreprise ECCI

Thème de stage : Analyse de la gestion d’un réseau d’alimentation en eau potable dans la
commune rurale de Nasandratrony

Décembre 2019 – Janvier 2020 : Stage au sein de la SOAMAF

Thème de stage : La gestion des activités courantes de la société Ambohimalaza Mac et Frères

Septembre 2019 : Formation en Leadership Professionnel et Life Skills par Arinosy


Communication

Octobre 2018 : Visite d’entreprise à Antsirabe

DIVERS

Loisirs : Volley Ball, Natation, Lecture, Voyage


Je certifie sur l’honneur la sincérité et l’exactitude de ces renseignements me concernant.
Fait à Fianarantsoa le,

MALALATIANA Ellà

2
AVANT PROPOS

Dans le cadre de la formation à l’Ecole de Management et d’Innovation


Technologique de l’Université de Fianarantsoa, nous les étudiants en troisième année de
licence, devons effectuer un stage pratique pendant trois (3) mois dans une entreprise, projet
ou un autre lieu de notre choix pour appliquer les connaissances acquises durant la formation
à l’EMIT.

L’objectif de ce stage est d’avoir une profonde connaissance dans le monde


professionnel, de pouvoir pratiquer théoriquement les besoins en entreprises, mais surtout
pour mieux connaître le travail en gestion.

Nous avons spécialement effectué notre stage au sein de l’ECCI (Etudes Conception
et Construction d’Infrastructure) afin de maîtriser tous les aspects dans le milieu professionnel
et de renforcer le désir d’exercer notre futur métier dans le domaine professionnel et les
affaires en entreprise.

Nous osons espérer que ce mémoire puisse procurer des avantages à tous ceux qui
s’y intéressent.

3
REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier l’ensemble des personnes, grâce auxquelles le mémoire a été
une période enrichissante tant sur le plan de ma formation que sur le plan personnel.

Nous nous adressons nos vifs remerciements à :

Docteur HDR HAJALALAINA Aimé Richard, Président de l’Université de


Fianarantsoa.

Docteur RAKOTONIRAINY Hasina Lalaina, Directeur de l’Ecole de Management et


d’Innovation Technologique.

Madame RASOLOMAMPIONONA Josia Sylvie, responsable du parcours AES.

Tout le personnel enseignant et administratif au sein de l’EMIT pour la formation


inestimable que nous avons reçu de leur part durant la formation universitaire.

Nous remercions également :

Monsieur TANTELINONY Jeannot Pascal, Gérant de l’entreprise Etude de Conception


et Construction d’Infrastructure, qui m’a autorisé à effectuer ce stage au sein de sa direction et
qui m’a soutenue tout au long du stage.

Tout le personnel de l’ECCI, d’avoir fournis les informations nécessaires pour la


réalisation du présent travail, ainsi que leur sympathie et leur accueil chaleureux.

Nous n’oublions pas de remercier nos parents pour les encouragements, leurs soutiens
moraux ainsi que leurs aides financières, qui nous ont permis de mener à bien nos études.

Enfin, nous tenons à exprimer toute nos gratitudes envers tous ceux ou celles qui ont
contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce mémoire.

4
RESUME

Actuellement, la bonne technique de gestion garantit le bon déroulement des activités


dans une entreprise. Plusieurs systèmes de gestion sont possibles à appliquer mais tout dépend
du genre de travail à faire, du milieu à exécuter, les planifications organisées pour l’activité
ainsi que pour le groupe de personne à diriger. Ce présent travail nous permet d’enrichir notre
connaissance sur la gestion de l’entreprise. Pour le cas de l’ECCI, la gestion de l’entreprise est
définie par la construction des infrastructures dont l’exécution des travaux publics ou privées
selon les offres eues. Ainsi que d’assurer l’alimentation en eau potable vers les clients. Pour
les entreprises de construction, les activités à réaliser ne peuvent pas s’emparer de la
production, de la commercialisation, de l’innovation comme pour la gestion des réseaux
d’eau. Toutefois la gestion d’un réseau est sous la responsabilité d’un gestionnaire, de
l’administration à la distribution d’eau vers les consommateurs.

Les mots clés : Gestion, Commercialisation, Construction, Alimentation, Réseau

ABSTRACT

Actually, the right management technique guarantees the smooth running of activities
in a company. Several management systems are possible to apply but it all depends on the
type of work to be done, the environment to be carried out, the plans organized for the activity
as well as for the group of people to be led. This work allows us to enrich our knowledge on
the management of the company. In the case of the ECCI, the management of the company is
defined by the construction of infrastructure including the execution of public or private
works according to the offers received. As well as ensuring the supply of drinking water to
customers. For construction companies, the activities to be carried out cannot take over
production, marketing, innovation or the management of a network is the responsibility of a
manager, from the administration to the distribution of water to consumers.

Keys of words of: Management, Marketing, Construction, Supply, Water network

5
LISTE DES FIGURES

Figures Titres Sources Page

Figure 1 Les offres de formation de l’EMIT EMIT 13

Figure 2 Licence AES EMIT 14

Figure 3 Master Décisionnel EMIT 15

Figure 4 Licence RPM EMIT 16

Figure 5 Licence DAII EMIT 17

Figure 6 Master système d’information, géomatique et décision EMIT 18

Figure 7 Master M2I EMIT 19

Figure 8 Organigramme du personnel de l’EMIT EMIT 20

Figure 9 Organigramme de l’association des étudiants de l’EMIT EMIT 22

Figure 10 Organigramme générale de l’ECCI ECCI 10

Figure 11 Nombre d’abonnée ECCI 55

Figure 12 Consommation ECCI 55

Figure 13 Amélioration de l’adduction ECCI 70

Figure 14 Effectif d’usager par branchement ECCI 71

Figure 15 Carte du réseau ECCI 73

6
LISTE DES TABLEAUX

Tableaux Titres Sources Page

Tableau 1 Fiche de stock AES 32

Tableau 2 Tableau récapitulatif des statuts d’entreprise ECCI 41

Tableau 3 Bilan de vente ECCI 43

Tableau 4 Valeur de stock ECCI 44

Tableau 5 Récapitulation des recettes par mois ECCI 45

Tableau 6 Nomenclature comptabilité ECCI 47

Tableau 7 Bilan de l’exercice ECCI 49

Tableau 8 Tarifs d’eau ECCI 51

Tableau 9 Calcul de la taxe et la redevance ECCI 53

Tableau 10 Nombre de points d’eau ECCI 58

Tableau 11 Statistique de la vente d’eau ECCI 61

Tableau 12 Caractéristique du réseau ECCI 72

Tableau 13 Stratégies de ciblage - 80

7
LISTE DES ABREVIATIONS

AEPG Adduction d’Eau Potable Gravitaire


AEPP Adduction d’Eau Potable par Pompage
AES Administration Economique et Sociale
ANDEA Autorité Nationale de l’Eau et de l’Assainissement
BI Branchement Institutionnel
BP Branchement Privé
BPart Branchement Partagés
BTP Bâtiment et Travaux Publics
CJE Club des jeunes entrepreneurs
CNAPS Caisse Nationale de Prévoyance Social
CSB Centre de Santé de Base
CSB Centre de Santé de Base
CUFP Centre Universitaire de Formation Professionnalisant
DA2I Développement d'Application Internet/Intranet
DAO Dossier d’Appel d’Offres
ECCI Etudes Conception et Construction d’Infrastructure
EMIT Ecole de Management et d'Innovation Technologique
ENT Environnement Numérique de Travail
EPP Ecole Publique Primaire
IFT Impôt Foncier sur les Terrains
INSTAT Institut National de la Statistique
IR Impôt sur les Revenus
IRSA Impôt sur les Revenus Salariaux et Assimiles
IS Impôt Synthétique
MD Management Décisionnel
MEAH Ministère de l’Energie, de l’Eau, et d’Hygiène
NIF/Stat Numéro d’Identité Fiscal/Statistique
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONG Organisation Non Gouvernementale
OSIEF Organisation Sanitaire Inter Entreprise Fianarantsoa
PCG Plan Comptable Général
PEP Point d'Eau Public
RAF Responsable Administration et Financière
SA Société Anonyme
SARL Société à Responsabilité Limitée
SARLU Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle
SAU Société Anonyme Unipersonnelle
SIGD Système d'Information, Géomatique et Décision
SOREA Organisme régulateur du service Public de l’eau et assainissement
TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée
UNICEF Fond des Nations Unies pour l’enfance

8
SOMMAIRE

INTRODUCTION .................................................................................................................... 10

Partie 1: MATERIELS ET METHODES ............................................................................ 11

1.1. PRESENTATION DE l’EMIT .................................................................................. 12

1.2. PRESENTATION DE LA SOCIETE ETUDES DE CONCEPTION ET


CONSTRUCTION D’INFRASTRUCTURE (ECCI)................................................ 25

1.3. METHODOLOGIE ET NOTION THEORIQUE ...................................................... 29

Partie 2: RESULTATS ......................................................................................................... 36

2.1. EVALUATION DE LA METHODE DE TRAVAIL D’UN GESTIONNAIRE DE


RESEAU .................................................................................................................... 37

2.2. DETERMINATION DES ASPECTS TECHNIQUES DU RESAU D’EAU


POTABLE .................................................................................................................. 57

2.3. DESCRIPTION DU RESEAU D’EAU DE NASANDRATRONY .......................... 71

Partie 3: DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ...................................................... 74

3.1. FORCES ET OPPORTUNITES ................................................................................ 75

3.2. FAIBLESSES ET MENACES ................................................................................... 76

3.3. RECOMMANDATION ............................................................................................. 78

CONCLUSION ........................................................................................................................ 81

9
INTRODUCTION

L’eau est la première source de vie de tout être vivant. Ce qui favorise la bonne santé et la
survie surtout pour les habitants. L’eau occupe majoritairement 70% de l’espace terrestre, 97%
eau salée et 3% eau douce, d’où l’appellation de planète bleue.

Madagascar est un des pays les moins avancés sur les questions d’eau potable et
d’assainissement. Les derniers chiffres du Ministère de l’Energie, de l’Assainissement et de
l’Hygiène (MEAH) font état d’un taux d’accès à l’eau potable de 50 % au niveau national dont
7% via des branchements domiciliaires et 43% via des points d’eau collectifs.

Les ressources en eau douce disponibles sont également mal réparties. Certaines régions
sont dans des situations de stress hydriques, c’est-à-dire non pas accès à l’eau potable. C’est
pour cette raison qu’il est important d’instaurer des entreprises de distributions d’eau dans les
zones non exploitées.

Ce stage au sein de l’ECCI nous a beaucoup aidés à avoir de l’expérience professionnel


pour notre futur dans le but de pouvoir gérer notre propre entreprise avec une connaissance de
très haut niveau et aussi de subvenir au besoin en travail des personnes. Ce qui résulte d’un
développement économique pour notre pays.

Nous avons choisi cette entreprise non seulement de puiser des expériences en travail de
gestion mais surtout de connaître le système d’adduction d’eau potable car l’eau détient un plus
grand rôle sur l’échelle planétaire.

Durant le stage, on a constaté qu’il y a des problèmes de rendement au niveau de la


commercialisation de l’eau et manque de services au bureau qui entrainent des chutes ainsi que
des failles. Tout cela m’attire beaucoup d’où le choix de ce thème sur la gestion d’un réseau.

Nous nous sommes basés sur la réponse à notre question de : Quelles sont les meilleures
stratégies à établir afin de bien gérer un réseau d’eau ?

Pour en savoir plus sur notre recherche, nous allons rédiger le plan comme suit qui se
divise en trois grandes parties : d’abord la première s’intitule « matériel et méthode », ensuite la
deuxième évoque « les résultats de recherche » et pour finir, la troisième partie «la discussion
et recommandations » suivant les résultats

10
Partie 1: MATERIELS ET METHODES

11
Partie 1 : MATERIEL ET METHODES

1.1. PRESENTATION DE l’EMIT


1.1.1. Historique

L'E.M.I.T. est une grande école publique au sein de l'Université de Fianarantsoa, qui a
basculé totalement vers le système L.M.D. Elle se situe au cœur de l'Université de
Fianarantsoa, à 3km de la gare routière sur la route qui mène vers Mahasoabe.

Anciennement connue sous le nom de « Centre Universitaire de Formation


Professionnalisant » (CUFP), l’EMIT est un établissement public implanté au sein de
l’Université de Fianarantsoa, avec le système LMD.

Notre Etablissement se démarque des autres par le fait que ses formations assurent aux
étudiants une carrière professionnelle immédiate après le cursus universitaire. En effet, à ce
propos, bon nombre de sortants de l’Etablissement ont fait leurs preuves, occupant actuellement
des postes importants, tant dans le secteur privé (des organisations et entreprises) que public.

L’Ecole dispose de huit (08) parcours répartis dans trois (03) mentions bien définies, à
savoir le Management, l’Informatique et les Relations Publiques et Multimédia. Au sein de
l’EMIT, nous mettons également l’accent sur l’interaction des Enseignants-Chercheurs et des
étudiants pour toutes recherches scientifiques et académiques afin d’atteindre des résultats
positifs et satisfaisants, conformément aux normes et exigences internationales.

Nos attentes ont été récompensées grâce à la collaboration avec des partenaires nationaux
et internationaux (entreprises, laboratoires et universités).

1.1.2. Formation

E.M.I.T. vous propose huit parcours répartis dans trois mentions :

▪ Mention Management
o Grade de Licence
▪ Administration Economique et Sociale (AES)
o Grade de Master
▪ Management Décisionnel (MD)
▪ Mention Informatique

12
o Grade de Licence
▪ Développement d'Application Internet/Intranet (DA2I)
▪ Conception, Intégration et Gestion des Systèmes d'Information
(CIGSI)
o Grade de Master
▪ Système d'Information, Géomatique et Décision (SIGD)
▪ Modélisation et Ingénierie Informatique (M2I)
▪ Mention Relations Publiques et Multimédia
o Grade de Licence
▪ Communication Multimédia (CM)
▪ Relations Publiques et Communication Organisationnelle
(RPCO)
o Grade de Master

Figure 1: Les offres de formation de l’EMIT


Source : EMIT

1.1.3. Sciences de la société

Mention : MANAGEMENT

▪ Parcours Licence
o ADMINISTRATION ECONOMIQUE ET SOCIALE

13
Figure 2: Licence AES
Source : EMIT

14
▪ Parcours Master

MANAGEMENT DECISIONNEL

Figure 3: Master Décisionnel


Source : EMIT

15
Mention : RELATIONS PUBLIQUES ET MULTIMEDIA

▪ Parcours Licence
o COMMUNICATION MULTIMEDIA
o RELATIONS PUBLIQUES ET COMMUNICATION
ORGANISATIONNELLE

Figure 4: Licence RPM


Source : EMIT

16
SCIENCES ET TECHNOLOGIE

- Mention : INFORMATIQUE
▪ Parcours Licence
o DEVELOPPEMENT D’APPLICATION

Figure 5: Licence DAII


Source : EMIT

17
▪ Parcours Master
o SYSTEME D’INFORMATION, GEOMATIQUE ET DECISION
INTERNET/INTRANET

Figure 6: Master SIGD


Source : EMIT

18
o MODELISATION ET INGENIERIE INFORMATIQUE

Figure 7: Master M2I


Source : EMIT

19
1.1.4. Personnel

L’équipe pédagogique de l’Ecole compte actuellement cinquante-six enseignants


malgaches et étrangers qui se répartissent en Professeur titulaire, en Professeur, en Maître de
conférences, en Maître assistant et en Professionnels, Consultants et Cadres supérieurs
d'entreprise, Spécialistes des thématiques abordées.

La formation est très ouverte à une participation des intervenants extérieurs. En raison de
l’insuffisance des enseignants permanents, l’école a optée pour une politique d’ouverture
envers d’autres établissements.

La majorité des liens actuels se concentre sur des institutions de formation et de


recherche locales.

Actuellement, l’école est en train d’élargir ses relations vis-à-vis des établissements à
l’international afin d’accueillir des étudiants étrangers et de permettre à ces jeunes de se
perfectionner à l’extérieur.

Figure 8: Organigramme du personnel de l’EMIT


Source : EMIT

20
1.1.5. Partenaires

L’objectif de l’école est actuellement de rechercher toutes les formes possibles de


coopération, de favoriser le contact avec les différentes académies, d’inciter le monde de
l’université et le monde de l’entreprise à se rencontrer, à mieux travailler ensemble et à
s’enrichir mutuellement.

Ces différentes collaborations permettront de valoriser les résultats des recherches, de


profiter du savoir-faire des entreprises. Par ailleurs, ce partenariat permet également aux
entreprises de s’impliquer dans les formations afin de permettre aux étudiants une vision plus
large et approfondie.

• Entreprises
L’EMIT travaille en collaboration avec laboratoires de recherche, d’entreprises et
d’autres écoles et universités. Parmi les organisations partenaires, citons à titre d’exemple les
laboratoires de recherche tels que le LIMAD, LIMOS, IRD, CNRE, SPAD, Espace Dev, LRI et
l’UPR-GREEN à travers le CIRAD.

Pour ce qui et des écoles et des universités partenaires, il y a entre autres : l’EDM1
l’Université de Toulouse Paul Sabatier, Université de Montpellier 2, l’ENI, GOUVSOMU,
IOGA, l’Université de Clermont Auvergne, ESMIA, Université de Mahajanga, ISSTM et
l’Université de Fianarantsoa.

L’école est également en partenariat avec plusieurs entreprises, notamment dans le cadre
des stages à effectuer à travers chaque parcours, telles que les entreprises Etech consulting,
Orange, Lazan’i Betsileo, STAR, Alliance Française de Fianarantsoa, TELMA, BFV-SG, Bank
of Africa (BOA), BNI Madagascar, Neli Studio, YMAGOO, PREMIYA, JIRAMA, Les
assurances NY HAVANA, MAMA et ARO.

Des organismes gouvernementaux sont également partenaires de l’EMIT : la Région


Haute Mahatsiatra, le Ministère de l’ Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère des Travaux Publics, le Ministère des
Finances et du Budget, le Ministère du Tourisme, le Ministère des Transports et de la
Météorologie, le Ministère de la Poste, de la Télécommunication et des Technologies
Numériques , la Banque Centrale de Madagascar, le Foibe Taosaritanin’i Madagasikara (FTM),
l’INSTAT.

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1.1.6. Vie étudiantes

La vie associative des étudiants compose fondamentalement le projet pédagogique de


l’école. Elle développe de véritables qualités humaines, organisationnelles et solidaires, en
permettant ainsi aux étudiants :

- L’acquisition de l’expérience,
- La mise en pratique des théories enseignées en cours,
- L’amélioration de leurs habilités,
- L’élargissement de leur réseau de contact personnel,
- L’intégration dans la vie professionnelle.

• Membres de bureau
Ce bureau est en charge de l’organisation de la relation de l’association avec
l’administration de l’Ecole.

Il est aussi en charge de l’amélioration de la vie étudiante en organisant des activités qui
rehaussent l’esprit d’appartenance des étudiants et traduisent les valeurs de l’Ecole.

Composé des représentants des étudiants, voici la structure formant cette entité.

Figure 9: Organigramme de l’association des


étudiants de l’EMIT
Source : EMIT

22
1.1.7. Activités

• Association sportive
« Dans un corps sain, l’esprit sain » dit-on.

Cette association sportive regroupe les passionnés du sport. Aspirants ou pratiquants, ils y
développent ensemble l’esprit sportif et combatif tout en tenant compte du sens du travail
d’équipe.

En visant l’équilibre entre l’intellectualité et le physique ces étudiants défendent et


rendent fière l’Ecole dans des différents tournois internes (inter-niveaux) qu’externes (inter-
établissement).

• Club de danse
Le club de danse de l’EMIT regroupe les amoureux de la danse de tout genre. Ici, les
étudiants développent le sens du respect mutuel et du partage en équipe qui se matérialisent par
des apprentissages et des démonstrations. Il performe donc le « temps danse » groupant
amusement et développement personnel.

Les étudiants bougent autour de cette passion, au rythme des valeurs soufflées par l’Ecole.

• Club de musique
Ce club de musique regroupe les jeunes talents musicaux de l’EMIT. Il prône le sens de
respect et de l’écoute mutuel en se communiquant autrement avec les instruments musicaux,
harmonisant l’équilibre intellectuelle et culturelle des étudiants. Tout ceci en intégrant les
grandes valeurs et idéologies de l’Ecole.

• Club des jeunes entrepreneurs


« Visons haut, entreprenons ensemble, car nous sommes l’avenir ! »
Le CJE vise à développer l’esprit entrepreneurial des étudiants, basé sur le travail d’équipe.
Formation, partage d’expérience et pratique entrepreneuriale composent la vie de ce club. Il
développe le sens de leadership, de responsabilité et de créativité de chacun afin de garantir les
valeurs de l’Ecole.

23
• English Club
« Let’s learn and perform together! »

L’English Club EMIT regroupe les passionnés de l’anglais. Avec diverses activités
d’apprentissage et de pratique, il a pour but de promouvoir le développement de cette langue et
la performance de la vie associative des étudiants.

• Jeux de Société
« L’échec n’est que le jeu, jouons avec et gagnons ! »
Ici, les étudiants se regroupent pour jouer et développer ensemble leur esprit créatif, compétitif
et résolutif tout en s’amusant.

1.1.8. E.N.T.

L'environnement numérique de travail (ENT) de l'EMIT permet aux enseignants et aux


étudiants d'accéder aux services mis à disposition, depuis n'importe quel lieu et à n'importe quel
moment. Il suffit de disposer d'un équipement connecté à l'internet.

• Bibliothèque numérique
L’école est également affiliée à une bibliothèque numérique communautaire multilingue
scholarvox. Ceci étant, les étudiants et les enseignants ont accès en illimité à des trentaines de
milliers d’ouvrages et d’articles spécialisés dans plusieurs disciplines.

Par ailleurs, l’université dispose de plusieurs places de lecture, dont des espaces
informatiques, salles de travail ainsi qu’un espace de consultation spécifique aux fonds
patrimoniaux.

• Formation en ligne
EMIT cumul des avantages de la formation et de la recherche :

- Reconnaissance nationale du diplôme


- Adaptation à l’international de la formation
- Vaste réseau d’université partenaires
- Vaste réseau d’entreprises partenaires
- Des équipes enseignantes réputées pour leurs travaux de recherche et leur expertise dans
leur discipline
- Des équipements pédagogiques modernes : espace numérique de travail,
visioconférence,

24
1.2. PRESENTATION DE LA SOCIETE ETUDES DE
CONCEPTION ET CONSTRUCTION
D’INFRASTRUCTURE (ECCI)
1.2.1. Historique

Cette entreprise est l’œuvre de Monsieur TANTELINONY Jeannot Pascal, le Directeur,


qui est Ingénieur civil en BTP, créée depuis 2015, nommée ECCI « Etudes Conception et
Construction d’Infrastructure ».

Elle est à la fois un bureau d’étude pour tous travaux de construction, aménagement,
réhabilitation mais surtout une compagnie de distribution d’eau locale dont l’objectif est la
production et la commercialisation d’eau potable.

C’est un organisme à gestion privée.

Sa mission principale est de fournir l’eau potable en respectant la qualité servie à la


population.

1.2.2. Siège social

Elle habite un bâtiment qui se situe dans la commune rurale de Nasandratrony


Fianarantsoa, lot N°0091 Bis/3304.

• Boîte Postale :
• Téléphone : 034 48 057 93
• Fax :
• Email : ecci_entreprise@gmail.com
1.2.3. Forme juridique de la société

L’ECCI est une entreprise individuelle. Son capital est de 272 251 692 Ar

▪ NIF : 5003249192
▪ Stat : N°41002/21/2019/0/00039
▪ Registre de commerce : N 2019 A 00014 RCS

25
1.2.4. Objectifs et missions

Comme pour toute entreprise, l’objectif est d’avoir un succès et de bon résultat avec une
mission d’étudier et de construire des ouvrages de génie civil et surtout d’offrir à ses clients la
meilleure qualité de produit.

1.2.5. Activités principales

L’ECCI a comme principale activité la production, le traitement, la commercialisation et


la distribution d’eau potable vers les consommateurs. Mais comme c’est aussi une entreprise de
Bâtiment et Travaux Publics, elle conçoit aussi dans son domaine d’activité :

• Bâtiment
• Piste
• Pont et ouvrage d’art
• Ouvrages hydrauliques
- Adduction d’eau potable
- Périmètre irrigué
1.2.6. Matériels et équipements

L’entreprise a à sa possession les matériels et équipements suivants :

• 01 Bicyclette
• 02 Moto (scooter et Honda XL 125cc)
• 01 Ordinateur
• 03 Camion
• 01 Voiture de liaison 4 x 4
• 03 Bétonnières
• 02 Groupes électrogènes
• 03 Pervibrateur
• 01 Moto pompe
• 01 Appareil topographique
• 01 GPS
• 01 Matériel électrique (perceuse, barbeuse, visseuse)
• 02 Lots d’outillage de maçonnerie
• Des lots de grands et petits matériels de chantier

26
1.2.7. Structure

Une organisation a été mise en place pour la structure et l’ordre dans la société. Ainsi elle
est composée de différents personnels :

• 01 gestionnaire
• 01 responsable administratif et financier
• 01 technicien plombier
• 01 aide technicien
• 01 gardien bassin versant

1.2.8. Missions de chaque service

• Le Directeur :
Le rôle du gérant regroupe l’ensemble de fonction nécessaire à la vie de l’entreprise.
C’est le premier responsable dans tous les domaines et doit être au courant de tous les
mouvements. Il contrôle la gestion technique financière et du SIG.

• Le Responsable Administratif et Financier :


Le responsable administratif et financier se charge de la gestion comptable et du budget
ainsi que des ressources humaines et des relations avec les partenaires et les prestataires. Il
assure la communication interne qu’externe afin de tenir la permanence au bureau. Et d’un
côté, établie les rapports d’activités comme la récolte de facturation des différents types de
branchement.

• Le technicien plombier :
Un plombier se charge de la protection des ressources en eau, c’est-à-dire l’entretien du
réseau mais surtout des canalisations. Il procède au nettoyage du réservoir et du filtre ainsi que
la réparation des fuites sur le réseau et les ouvrages en cas de casse. Pour la mise en œuvre des
branchements, il change les robinets des Peps et les compteurs défectueux de tel le contrôle sur
la bonne utilisation des infrastructures.

• Aide technicien
Aide le technicien plombier en fonction de ses besoins.
• Le gardien bassin versant :
Il assure la sécurité du réseau.

27
1.2.9. Les travaux exécutés

Depuis sa création, ils ont pu réaliser :

• 36 Bâtiments (Ecole, CSB, …)


• 22 AEPG
• 04 ponts

1.2.10. Organisation générale

L’ECCI avait une structure bien distinguée pour le bon fonctionnement de son activité.
La figure ici montre les différentes fonctions hiérarchiques aux niveaux de l’administration au
sein de l’ECCI

Directeur / Gérant

Responsable administratif et financier

Technicien Aide technicien Gardien


plombier bassin versant

Figure 10: Organigramme générale de l’ECCI


Source : Bureau

1.2.11. Règlement de travail

Chaque entreprise a ses règlements intérieurs, tous les personnels reçoivent des bénéfices
en étant membre au CNAPS et OSIEF.
Comme tel est celui de l’ECCI à propos de l’horaire :

• Pour le bureau :
Lundi au Mercredi de 8h à 12h et de 14h à 17h

• Pour les points d’eau :


Tous les jours de 14h à 17 h
A une exception, le personnel du service technique doit être disponible de H24 en cas de
panne imprévisible.

28
1.3. METHODOLOGIE ET NOTION THEORIQUE
1.3.1. Méthodologie

Afin de mieux exécuter mes recherches, j’ai passé à la phase de documentation, en


consultant des archives, des ouvrages, des revus, ainsi que des articles sur la gestion d’un
réseau pour comprendre plus clairement le thème de mes recherches.

Durant le stage, on a entamé des planifications en interrogeant les personnels par des
questionnaires et de même pour les clients consommateurs par des enquêtes sur leur
satisfaction ainsi que l’insatisfaction, le taux des utilisateurs ainsi que les non-utilisateurs, mais
surtout leurs avis personnels pour améliorer les activités.

1.3.1.1. Déroulement du stage

Ce stage au sein de l’ECCI nous a permis d’avoir une profonde connaissance


professionnelle et de pratiquer les théories puisées à l’EMIT durant ces trois années d’étude.

Le stage a duré deux mois, et pendant ce temps ils m’ont donné l’opportunité de travailler
au bureau de l’administration, de faire des recherches sur ce quoi nous avons besoins comme
information.

D’un côté nous avons fait des descentes sur terrain pour pouvoir assister aux processus de
la conduite vers différents points d’eau.

1.3.1.2. Acquis du stage

Il nous a offert une opportunité du savoir à faire sur la façon de gérer une entreprise et de
devenir un bon leader dans le monde du travail.

Tout au long du stage, nous avons réussi à obtenir des savoir-faire au siège social et aux
chantiers, en plus d’apporter les atouts eus pendant ces trois années de formation à l’EMIT.

Il y a des différents travaux effectués durant ces semaines de stage comme :

• Facturation et enregistrement des produits


• Suivi des stocks
• Inventaire de toute pièce utile
• Photocopie des dossiers utiles dans l’entreprise comme les fiches de vente journalière,
fiche de stock,

29
• Classement des dossiers, des factures, des bons de livraisons, fiche client, bon d’achat
• Gestion des ressources humaines et des relations avec les partenaires et prestataires
• Virement bancaire
• Encaissement et enregistrement des revenus et des dépenses journaliers
• Contribution pour le développement de la gestion de l’entreprise
• Rangement des articles par qualité et par nature pour bien tous distinguer

1.3.1.3. Méthodes utilisées

➢ Technique d’enquête
Dans le but d’avoir des données utiles au rapport de stage, nous avons mis en œuvre la
collecte d’information qui s’est fait par documentation manuscrite. De même grâce à la
consultation des archives de mémoire ou le rapport de stage des autres stagiaires. Nous avons
aussi proposé des questionnaires à chacun des personnels mais surtout d’avoir enquêter la
plupart de la population en prenant leurs avis personnels.

En outre, le plus efficace était d’avoir assister le gérant en personne tout au long du stage
qui nous a permis d’en savoir plus sur tous les détails du travail ainsi que les documents de la
société. Visite des sites web pour plus de recherche.

➢ Descente sur terrain


Nous avons effectué une descente sur terrain. Tout d’abord pour le bureau, nous avons
analysé la situation actuelle et récente de l’entreprise afin d’en tirer les problèmes et les
difficultés rencontrés. Nous avons aussi mis au point l’amélioration des points forts et surtout
des points faibles dans la gestion de la société.

Pour le réseau, nous avons tiré des problèmes sur les outils et les infrastructures, de
l’autre côté nous avons planifié des moyens pour augmenter le nombre des consommateurs du
bien.

En outre, le plus important était de renforcer la commercialisation de l’eau.

1.3.2. Notions théoriques

1.3.2.1. Généralité sur la gestion

30
Le nom gestion vient du mot latin Gestio : action de gérer, exécution, issu du verbe gérer,
exécuter, accomplir. Gérer est la manière de mettre en œuvre les ressources humaines
matérielles et les facteurs organisationnels dans le but d’aboutir aux objectifs assignés.

D’après Henri Fayol : « gérer c’est prévoir, organiser, commander, coordonner et


contrôler les activités au sein d’une entreprise. »

Gérer n’est pas facile mais il suffit de mettre un plan, une méthode et une organisation
dans le but d’avoir un bon résultat afin d’atteindre nos objectifs. Gérer consiste à planifier,
organiser, diriger et contrôler les activités relatives dans l’entreprise.

1.3.2.2. La gestion des stocks et des fournisseurs

La gestion de stock est une fonction importante tant pour une entreprise commerciale que
pour l’entreprise industrielle. La gestion de stock consiste à planifier, organiser, diriger et
contrôler les activités relatives à tous les stocks de marchandises gardées dans l’entreprise.
Toutefois, la gestion de stocks est tout en processus allant de l’achat des marchandises, à leur
entrée en stock, à leur sortie en stock et à leur comptabilisation.

Le stock est l’ensemble des articles stationnant dans le magasin dans l’attente de leur
utilisation ultérieure pour le service interne et de la vente envers les tiers. Les stocks peuvent
être constitués de matières premières, matières consommables, composants achetés ou
fabriqués, sous-ensembles achetés ou fabriqués, articles de rechange, articles obsolètes,
emballages.

1.3.2.3. Les rôles de stocks dans une entreprise

• Eviter la rupture et ou l’arrêt de l’activité ou faire face à une demande inattendue


• Evaluer les quantités existantes
• Analyser et différencier les fournisseurs selon leur prix et leur qualité de marque
• Définir les articles a rassemblé
• Mettre en valeur la qualité de marchandise
• Satisfaire les besoins des demandeurs mais minimiser les dépenses.

1.3.2.4. Les différentes sortes de stocks

• Le stock normal qui est constitué des articles utilisés couramment, constante et
continue. Le stock normal comprend trois (03) types :

31
- Le stock actif qui est le stock destiné à la consommation.

- Le stock de sécurité qui est la réserve destinée à pallier aux accélérations


imprévues de sortie de délai de livraison. Ce stock reste en magasin et ne
peut être utilisé qu’après l’épuisement du stock actif.

- Le stock d’alerte ou minimum est celui qui lorsque son niveau est atteint,
on passe automatiquement une nouvelle commande.

• Le stock disponible est constitué du stock réellement existant diminuer des demandes
non encore satisfaites.

• Le stock mort est le stock qui est en magasin lorsque le flux d’entrée et de sortie est
nul.

• Le stock maximum est le stock plafond, le stock au-delà duquel il y a pléthore c’est-à
dire profusion ou surabondance de stock.

Article : ………………………….

Tableau 1: Fiche de stock

Date Désignation Entrée Sortie Stock Observation

Source : EMIT

1.3.2.5. La relation client-fournisseur

L’entreprise doit entretenir une bonne relation avec ses fournisseurs afin d’en bénéficier
des avantages commerciaux avec les remises. Il est donc important d’analyser l’offre des
fournisseurs dans l’intérêt d’accéder à des articles avec un meilleur rapport qualité – prix,
d’établir une relation de confiance avec les fournisseurs exemple pour avoir une facilité de
payement.

• Les critères de choix des fournisseurs sont :

32
- LE PRIX : Les fournisseurs ont chacun des prix différent avec des remises
éventuelles ce qui favorise nos choix au plus abordable, il y a aussi les frais de
transports et emballages.

- LA QUALITE : La qualité du produit est un élément très important car c’est ce


qui favorise le choix du client. La qualité qu’on cherche s’étend à la conformité
de la livraison par rapport à ce qui a été commandé. La décision de l’achat se
prenne donc sur le rapport « qualité et prix ».

- LA LIVRAISON : Actuellement la livraison des marchandises doit être faite par


le fournisseur mais d’autre cas demande un frais de livraison. Également, le
choix de fournisseur dépend de ses délais de livraison, s’il est capable de fournir
à tel moment voulu par le client.

- LE PAIEMENT : Le mode de paiement de l’achat joue un rôle sur le choix de


fournisseur car on tient compte du délai de paiement accordé par chaque
fournisseur afin de choisir le plus long. Le but c’est d’avoir une longue durée
d’échéance. Il peut se faire au comptant « espèce, chèque, virement bancaire »
ou à crédit avec un délai en fonction de la fidélité du client. Chaque entreprise
doit adopter cette stratégie afin de conquérir ses fidèles.

• Le traitement de facture fournisseur :

- bon de commande

Le bon de commande est un document qui permet de définir et valider les


modalités de prestation entre vendeur et acheteur, afin d’éviter les cas de contestation
ultérieurs. Il doit intégrer certaines mentions obligatoires.

C’est un document par lequel les clients s’engagent auprès du fournisseur pour la
commande d’un produit ou d’un service. Il sert de preuve de l’existence d’un contrat de
vente entre le client et le fournisseur. Le bon de commande est une fois signé
correspond à une promesse synallagmatique de vente.

- bon de livraison

Le bon de livraison est un document établi par le fournisseur à destination de son


client afin de prouver que le produit livré correspond bien au produit commandé. Il

33
accompagne la livraison de la marchandise. Le bon de livraison doit être signé par la
personne ou le responsable du service s’il est conforme à la commande qu’ils ont faite.

La livraison est la dernière activité de processus de traitement physique d’une


sortie d’articles du magasin. Le bon de livraison permet de prouver que les
marchandises achetées ont bien été livrées et réceptionnées par le client. Il doit décrire
avec précision la nature des marchandises livrées, ainsi que leur quantité. Afin de
justifier du bon déroulement de la transaction, et en particulier de la livraison des
produits, il est nécessaire que le bon de livraison soit signé par le destinataire.

Le bon de livraison qui n’a pas été signé ou paraphé par le destinataire n’a pour
ainsi aucune valeur, et ne constitue pas aucune preuve de la transaction.

Le bon de livraison se traite en trois (03) exemplaires :

• L’original pour le destinataire ;


• Le double pour le client responsable ;
• La souche pour l’expéditeur.

- Bon de transport

Ce document s’emploie souvent à l’expédition des marchandises vers les


secteurs ou les demandeurs des produits ou même par la société mère. Et il est à la
responsabilité des transporteurs.

Comme tous les autres actes, ce bon de transport a aussi ces conditions qui sont
les suivants :

✓ L’assurance des matériels est à la charge du transporteur ;

✓ Le transporteur est le responsable de la qualité et la quantité des marchandises ;

✓ Les délais de transport sont fixés de commun accord entre les deux parties au nom
de l’établissement du contrat ;

✓ Pour tout contestation, seuls les tribunaux d’Antananarivo sont compétant ;

✓ Le présent bon joint avec la facture correspondante est à nous de retourner dans les
plus brefs délais ;

34
✓ La délivrance de ce bulletin quels qu’en soient les signatures comporte à
l’acceptation par le transporteur des clauses ci-dessus énumérée ;

✓ La facturation s’établira au nom de celui qui figure sur le bon de transport.

35
Partie 2: RESULTATS

36
Partie 2 : RESULTATS

2.1. EVALUATION DE LA METHODE DE TRAVAIL D’UN


GESTIONNAIRE DE RESEAU
2.1.1. Gestion administrative

2.1.1.1. Généralité sur le gestionnaire

D’après le Décret 2003 – 193 portants fonctionnement et organisation du service public


de l’eau potable et de l’assainissement des eaux usées domestiques :

« Les gestionnaires délégués assurent, dans le cadre d’une délégation de gestion de


service public, la fonction de réalisation et/ou de gestion et maintenance des systèmes d’AEP,
selon un contrat d’affermage, de concession, de gestion en régie ou de gestion mixte. Le décret
précise les principes de la délégation de gestion, ainsi que ses modalités d’attribution. Le
gestionnaire est soumis à un devoir d’information du maître d’ouvrage, et doit publier
annuellement les résultats du service public. »

Le code de l’eau stipule qu’il est obligatoire pour toutes infrastructures d’AEP d’avoir un
système de gestion placé sous la responsabilité d’un gestionnaire, pour assurer son efficacité et
sa durabilité.

Le gestionnaire est entièrement responsable de la gestion du réseau selon les modalités


fixées avec la commune et la communauté. Il engage le budget voté en assemblée générale et
produisent les pièces justifiant les dépenses annoncées dans le livre de caisse. En fin de mois, il
récolte les paiements des usagers via des fontainiers alors que tous les ans il informe la
commune sur l’actualité de la gestion du réseau.

Pour le choix d’un gestionnaire, la commune urbaine procède à un appel d’offre ouvert
sous la direction du MEAH. La procédure de recrutement d’un gestionnaire délégué est
précisée dans le décret n°2003/193.

Un appel d’offre est la consultation des plusieurs fournisseurs afin d’obtenir des
renseignements sur les prix, les qualités, les quantités et les délais de livraison ainsi que les
modes de paiement, le transport.

37
Alors que pour un appel d’offre à une entreprise ou bureau d’étude, c’est le moyen de
consulté leur expérience dans le domaine concerné, les travaux exécutés, leur motivation en
démarquant les autres concurrents par conviction, les moyens de travail ainsi que leur stratégie,
mais surtout le coût pour l’exécution des travaux.

D’ailleurs il existe une procédure d’appel d’offre :


➢ La production du Dossier d’Appel d’Offres : se fait par la commune qui est le
maitre de l’ouvrage dont il est le seul responsable. Il est composé d’un avis
d’appel à candidature, publié dans les médias ou par affichage, le règlement qui
comprenne les critères et le contrat ainsi que les informations techniques,
commerciales et financières.

➢ La validation du DAO : c’est le Ministère en attente de la création du DAO qui


doit soumettre son approbation par le maitre d’ouvrage.

➢ Appel à candidatures : le dépôt de candidature se fait au plus 30 jours après la


publication de l’avis d’appel.

➢ Invitation à soumissionner : le Maître d’ouvrage dresse la liste des candidats


admis à présenter une offre auxquels il adresse le dossier d’appel d’offres, en
vue de leur capacité technique et financière.

➢ Etudes et réponses des candidats : en connaissance de cause, chaque candidat


doit réaliser les études et les investigations pour établir sa proposition.

➢ Sélection du délégataire : l’évaluation des offres sera faite par une commission
présidée par le maitre d’ouvrage selon les critères prédéfinis. L’élu sera celui
dont les offres sont les plus intéressantes.

L’élément constitutif du dossier d’appel d’offres est composé d’un avis d’appel à
candidature ou on peut distinguer premièrement l’objet de l’appel, le lieu à gérer, les dates de
procédures.

Deuxièmement le règlement, y inclus les critères d’évaluation comme l’expérience du


candidat, leur stratégie de gestion et organisation, tarif du service et plan d’affaire.

Troisièmement, le projet de contrat et le cahier de charge afin que les candidats puissent
mesurer les attentes voulus sur la gestion du réseau et du service. Plus précisément les
conditions tarifaires, le règlement sur les abonnements des clients.

38
Et enfin les informations caractérisant le service à déléguer tel que les principes de
conception, les spécifications techniques mais surtout l’assurance bénéficiaire du réseau pour
les besoins en eau.

D’après l’art 53 du code de l’eau, la procédure de délégation de service public doit


respecter la concurrence entre les candidats, l’égalité de traitement de chacun d’eux et le
respect du principe de transparence.

Par exception, la délégation d’un système d’eau peut se faire en gré à gré d’après l’art 49,
à l’issue d’un appel d’offre infructueux ou même lorsqu’un candidat déclare spontanément au
Maître d’ouvrage son engagement à créer, à ses frais, puis exploiter un système d’eau dans une
commune qui en est dépourvue et dans laquelle aucun système d’eau n’est projeté.

2.1.1.2. Mode de gestion

La gestion d’un réseau d’eau potable peut être opérée directement par la collectivité ou
déléguée à un prestataire via un contrat de gestion.

Ce contrat se présente sous plusieurs formes, tel que :

✓ La Régie directe : c’est le mode de gestion le plus intégré car c’est la commune qui gère
le service public au sein de ses propres services, sous l’autorité directe de ses organes
(conseil municipal et maire), par ses agents et en le finançant sur son budget.
C’est le mode de gestion imposé pour tous les services publics non délégables.

✓ La régie intéressée (ou gérance) : Le régisseur est appelé gérant. Il peut être une
personne publique ou privée qui participe à la fixation du tarif du service mais il n’agit
non pour son propre compte mais pour le compte de l’autorité publique, c’est-à-dire
pour la commune.

Ainsi une prime fixe ou variable calculée en fonction des résultats du rendement du
réseau lui est attribué, c’est la rémunération.

✓ La gestion communautaire : un mode de gestion existant dans les pays en


développement dans lesquels 2 fortes contraintes existent si les collectivités ont très peu
de moyens humains, techniques et financiers et aussi que les infrastructures à gérer sont
souvent de tailles modestes en terme d’usagers et de plus ces derniers ont une faible
volonté et capacité à payer pour accéder à un service de qualité.

C’est donc un système de gestion adapté aux petits ou moyens réseaux de moins de
2500 usagers environ.

✓ L’affermage : C’est un contrat administratif à durée déterminée,généralement pas plus


de 10 ans, par lequel une personne publique délègue à un fermier la gestion d’un service
39
public. Le fermier se borne donc à gérer des ouvrages déjà construits à ses risques et
périls. C’est le cas du réseau gérer par l’ECCI.

Le prime peut être d’une valeur fixe ou indexée sur les ventes d’eau.

✓ La concession : désigne le contrat dans lequel le co-contractant de la commune, appelé


concessionnaire, prend en charge la gestion du service public, la réalisation des
investissements nécessaires au service des ouvrages neufs et extensions qu’il amortit sur
la durée d’exploitation prévue au contrat .

Le contrat de concession est généralement un contrat à long terme par exemple celui qui
lie la Jirama à l’État malgache pour la gestion de l’eau et de l’électricité sur les principaux
centres urbains.

Par contre, chaque point d’eau doit être géré par un fontainier qui sera le premier
responsable et élu par les usagers. Pour les fontainiers, le gestionnaire a le choix de lui fournir
une indemnité fixe, une indemnité variable selon le volume d’eau vendus ou un mixte des deux.
Ils reçoivent alors des salaires mensuels.

Un fontainier a comme attribution

• D’être responsable de la gestion du point d’eau selon les modalités fixées avec la
commune et la communauté et figurant dans le règlement du service
• Récolte les cotisations/paiements des usagers et les reversent au CPE
• Informe le CPE en cas de panne ou dysfonctionnement sur le point d’eau
nécessitant l’intervention du réparateur villageois
• Sensibilise les usagers sur la bonne utilisation des infrastructures.

2.1.1.3. Procédure pour devenir un gestionnaire

La procédure de recrutement d’un gestionnaire délégué est précisée dans le décret


n°2003/193, portant fonctionnement et organisation du service public de l’eau potable et de
l’assainissement des eaux usées domestiques.

Être gestionnaire consiste à avoir une entreprise créer par soi-même et se placer en tête de
celle-ci ou encore celle d’un autre entrepreneur. Il y a des obligations légales auxquelles il faut
se conformer car un fondateur est toujours confronté à plusieurs pressions. On résulte de
l’ambition et de la motivation à développer son activité, et ce pour différentes raisons.

Contrairement aux salariés, un chef d’entreprise n’a pas l’assurance d’avoir un salaire
mensuel et il doit de plus penser à s’acquitter coute que coute aux mensualités de ses employés.

2.1.1.4. Les différents types de statut d’entreprise

40
Il existe plusieurs types de statut juridique d’entreprise les plus pratiqués à Madagascar :

✓ L’entreprise individuelle : C’est une entreprise en nom propre avec un capital


individuel. L’entrepreneur et l’entreprise constituent une seule et même entité sur le
plan juridique, même si, sur le plan comptable et fiscal, les activités professionnelles de
l’entrepreneur sont clairement séparées de ses activités civiles.

✓ la Société à Responsabilité Limitée (SARL) : c’est la forme juridique d’une société


commerciale constitué d’un nombre limité d’associés de 2 à 100 associés dont la
responsabilité se limite à leur apport au capital social.

✓ la Société à Responsabilité Limitée Unipersonnelle (SARLU) : autrefois EURL c’est


une autre forme d’entreprise structuré par un seul associé avec un part sociale de
1 000 000 Ar. L’associé unique est le seul contributeur au capital dont le montant est
libre alors il possède 100 des parts.

✓ la Société Anonyme (SA) : c’est une société dans laquelle les actionnaires ne sont
responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports. Les droits des
actionnaires sont représentés par des actions d’au moins 20 000 000 Ar. Elle est
composée d’un conseil d’Administration et la direction générale

✓ la Société Anonyme Unipersonnelle (SAU) : Comme son nom l’indique, elle est
pareille à celle de la SA seulement, elle est structuré par un unique actionnaire

Tableau 2: Les statuts d’entreprise

CAPITAL STRUCTURE OBS


TYPE
Entreprise individuelle Facultative Libre Propriétaire gérant

SARL AG des Associés et Décision prise en AG


10.000.000 Administration des associés

SARLU 1.000.000 Administrateur propriétaire Décision unipersonnelle

SA AG des associés, Conseil Décision prise en


10.000.000 d’Administration Conseil
d’administration

SAU 2.000.000 Administrateur propriétaire Décision unipersonnelle

Source : ECCI

41
2.1.2. Finance et comptabilité

La finance est la gestion des ressources de l’entreprise afin d’assurer les intérêts
économiques pour son développement en apportant des méthodes et des techniques financières.

2.1.2.1. Bilan comptable et financier de l’entreprise

Le bilan comptable d’une entreprise est un document synthétisé par le compte actif et
passif du compte de résultat d’une année budgétaire.

Pour les activités de l’entreprise, on entame des méthodes de comptabilisation à la


trésorerie dans le but de fournir des informations fiables et pertinentes pour la performance de
l’entreprise. L’utilisation du Plan Comptable Général 2005 (PCG 2005) est approuvée.

En utilisant la comptabilité générale comme système d’organisation au sein de


l’entreprise, l’évaluation et le classement ainsi que l’enregistrement des données seront saisis
avec distinction. Ce qui facilite le calcul des résultats financiers dont le comptable est le seul
responsable.

Il est donc très important de conserver comme pièces justificatives le journal de caisse,
les comptes de résultat, le bilan, les factures et les reçus dans l’ordre chronologique et régulier.
Le plus conseiller c’est d’en avoir en version électronique et aussi en version papier.

42
Tableau 3: Bilan de vente

Partie bilan Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre BILAN

Recettes 11 990 4 295 4 290 - 3 740 300 000 - - - - - 7 370 331 685
Dépenses 11 880 20 000 - - 8 360 5 060 - - - - - - 45 300
Report solde
129 061 129 171 113 466 117 756 117 756 113 136 408 076 408 076 408 076 408 076 408 076 408 076 129 061
précédent
SOLDE 129 171 113 466 117 756 117 756 113 136 408 076 408 076 408 076 408 076 408 076 408 076 415 446 415 446
Source : ECCI

43
2.1.2.2. Evaluation de la valeur de stock

Selon le système de gestion de stock qu’on applique au bureau, la valeur de stock est
toujours suivie comme tel :

Tableau 4: Valeur de stock

Stock initial Stock final Variation du stock


Intitulé
Q PU Montant Q PU Montant Négatif Positif
Sable (m3) 0 50 000 0 50 000 0 0
Sac de ciment 0 27 000 0 27 000 0 0
Robinets 0 15 000 0 15 000 0 0
Collier de prise PEHD 0 10 500 5 10 500 52 500 52 500 0
25 »3/4de prise PEHD
Collier 0 10 000 0 10 000 0 0
32t »3/4de prise PEHD
Collier 0 12 000 0 12 000 0 0
50 »3/4de prise PEHD
Collier 0 12 000 0 12 000 0 0
63» 3/4PEHD DN 20
Tuyau 0 275 000 0 275 000 0 0
Vanne DN20 0 15 000 0 15 000 0 0
Vanne DN 32 0 17 500 0 17 500 0 0
Madriers 0 13 000 2 13 000 26 000 26 000 0
Gravillons 0 65 000 0 65 000 0 0
Briques 0 90 0 90 0 0
Réduction galva 0 2 000 2 2 000 4 000 4 000 0
Manchon mixte femelle 0 12 000 0 12 000 0 0
DN 32
Gebajoint 0 28 500 0 28 500 0 0
Pompe filasse 0 10 500 0 10 500 0 0
Tuyau PPR 20 0 10 000 0 10 000 0 0
Tuyau galva 0 32 000 0 32 000 0 0
Téflon 0 3 000 0 3 000 0 0
Manchons mixte 0 2 000 4 2 000 8 000 8 000 0
Manchons galva 0 2 000 1 2 000 2 000 2 000 0
Embout taraudé PPR 0 3 000 2 3 000 6 000 6 000 0
Coude PPR 20 fileté 0 6 000 1 6 000 6 000 6 000 0
Coude PPR 20 0 6 000 4 6 000 24 000 24 000 0
Coude PPR 20 Taraudé 15 6 000 90 000 1 6 000 6 000 6 000 0
TOTAL 0 0
Source : ECCI

44
2.1.2.3. Journal recettes et dépenses à jour

• Recettes
Selon les études financières réalisées, on constate qu’on peut obtenir du résultat des
recettes anticipées par rapport au niveau de consommation, à la répartition des ménages par
type de service mais surtout le politique tarifaire du gestionnaire.

Les produits mensuels de l’entreprise sont englobés par les ventes d’eau et les installations de
branchement :

Tableau 5: Récapitulation des recettes par mois

TOTA
Bilan en ariary Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct. Nov. Déc.
L
Produits (recettes)
1 : Vente d’eau
Points d’eau publics 97 52 63 126 63
0 402 200
(kiosques) 000 400 700 100 000
Branchement partagé 104 60 104 136 111
0 516 000
100 250 850 100 300
151 78 156 127 97
Branchements privés 0 500 610 500
500 000 000 500
Branchements 5 5 0
8500 0 9 350 29 750
institutionnels 950 950
Gros consommateurs
Autres recettes

221 187
Installation branchements
000 400 408 400

Recettes exceptionnelles

361 417 333 395 459


TOTAL 0
100 600 900 650 200 1 967
450
Source : ECCI

45
Observation :

On remarque des ventes nulles dans certains mois causé par le manque de production
car d’un certain temps l’alimentation a vue jour des coupures pendant une longue durée
surtout durant le mois de Mars.

Pour l’installation, aucune demande n’a été reçue sauf en mois de Février et Juin.

• Dépenses
Par opposition, tout domaine d’exploitation contient des charges prévues constitués des
charges d’exploitation, les charges d’investissement et d’amortissement, les impôts, taxes et
redevances.

Les charges d’exploitation : elle est constituée de tous les différents frais nécessaires à
la bonne réalisation des activités au sein du réseau. Pour les matières premières, les matériels
de travaux, les consommations externes comme le loyer, les transports, l’achat des
fournitures, les ressources humaines, réparations et maintenances du réseau.

Le dépense et toujours supérieur par apport à la recette. En face de problème observé ce


mois de février mars 2022, aucunes factures n’ont été présentées. En plus les effectifs des
impayés s’augmentent.

Par rapport au plan d’affaire, la recette obtenue est très faible, or les dépenses sont
toujours effectuées pour pouvoir faire fonctionner le réseau. Ainsi que la diminution du débit
des sources à cause de faible précipitation pendant l’année dernière.

46
Tableau 6: Nomenclature comptabilité
0 Code Rubrique
D100 D101 Réparation et maintenance réseau
D102 Loyer bureau
D103 Fourniture de bureau
D104 Communication
D105 Electricité
D106 Intéressement variable des fontainiers
Charges d'exploitations
D107 Intéressement fixe des fontainiers
D108 Déplacement / transport
D109 Analyse qualité
D110 Frais administratifs
D111 Charges diverses
D200 D201 Technicien
D202 Caissier
Charges D203 Gardien
Rémunération du personnel
D204 Main d'œuvre
D205 RAF
D300 D301 Equipement BP (à part compteurs et robinets)
D302 Achats robinets pour nouveau BP
Achats matériels BP D303 Achats robinets à vendre
D304 Achats compteurs
D400 D401 CNaPS
Cotisation salariales D402 OSIEF
D500 D501 Facture impayés
Impayés D502 Devis impayés
D600 D601 Impôt sur le revenu salarié
D602 Taxe communale
Impôt, taxes et redevances
D603 Impôt sur les bénéfices (24%)
R100 R101 Facture d'eau BP
R102 Facture d'eau Bpart
R103 Facture d'eau PEP
Facture d'eau
R104 Facture d'eau BI
R105 Facture d'eau Gros consommateurs
R200 R201 Paiement devis nouveau BP
Recettes R202 Paiement devis extension ou réparation BP
Paiement devis
R203 Paiement devis nouveau BP réseau périphérique
R300 R301 Autres recettes
R400 R401 Pénalité non-respect du délai de paiement facture
Pénalité R402 Autres pénalité
R500 R501 Subvention de la commune
Recettes provenant des tiers R502 Versement Grand Lyon
Source : ECCI 2022

47
2.1.2.4. Résultat de l’exercice

Le résultat prévu pour cet exercice en début d’année est de : - 1 369 282 Ar

C’est le résultat des 6 mois concernés par le rapport de vente.

48
Tableau 7: Bilan de l’exercice

Exercice annuel
Bilan en ariary Commentaires
2021
Produit total 1 967 450
Charges d’exploitation

Réparations et maintenance 200 000


Fournitures de bureau 700
Variation du stock (cf 9.1) 55 000
Loyer bureau
Communication 60 000
Énergie 72 000

Essence moto pour achat pièces de


Déplacement / Transport 56 300 rechanges et l’intervention en cas de
pannes et suivi
Analyse qualité
Chlore
Rémunération du personnel et charges
1 760 000
sociales
Intéressement des fontainiers 100 390
Frais administratifs 44 900
Charges diverses 12 100
Taxes et redevances communales 155 905
Total charges d’exploitation
2 505 745
Achat matériel pour branchement particulier 325 100

Charges d’amortissement
Amortissement
Impayés 1 023 550
Total charges d’amortissement 1 023 550

Résultat avant impôts


Impôts sur les bénéfices 1 886 945
320 000 Ecart négatif, Le charge est supérieure à
Résultat net de l’exercice -2 206 945
la recette.
Source : ECCI 2022

49
Observation :

Le bilan de l’exercice annuel sert à calculer l’écart par rapport à la recette annuelle. On
constate après s’il est négatif ou positif.

Quand le résultat est positif, des bénéfices se sont accumulés alors que le négatif indique
qu’une perte se présente dans les comptes courants de l’entreprise.

2.1.3. Gestion commerciale et relation clientèle

2.1.3.1. Facturation

Pour assurer l’équilibre financier, l’accès en eau potable est universel mais le service n’est
pas gratuit selon l’art 54 à 57 du code de l’eau Loi 98-029 du 20 janvier 1999 et contient une
tranche sociale.

Chaque branchement doit être enregistré dans une base de données contenant le nom,
contact, adresse de l’usager ; le numéro et la date d’enregistrement du client ; le numéro de
compteur ainsi que le type de branchement.

Par ailleurs, une facture doit contenir strictement les informations suivantes selon les normes :

• Nom, logo, adresse et contact du gestionnaire


• Identification juridique NIF/STAT du gestionnaire
• Nom, adresse, numéro et catégorie de branchement du client
• Numéro chronologique de la facture
• Date d’émission de la facture, période de facturation, date limite de paiement
• L’ancien et le nouvel index sur le relevé de compteur
• Les volumes d’eau consommés, le prix unitaire et le montant à payer
• Les taxes et redevances
Le règlement de facture se fait au bureau du gestionnaire par l’usager avec un délai de
paiement minimum 10 jours après la remise de la facture.

Il existe une importante règlementation tarifaire par le Décret 2003-791 applicables pour le
tarif du service clientèle.

Tarif de l’eau = partie fixe (investissements engagés) + partie proportionnelle à la consommation


d’eau (coûts d’exploitation et charges)

50
Tableau 8: Tarifs d’eau

Points d’eau publics 1,25 ar/litre ou 1250 ar/m3


Branchements partagés 0,85ar/litre ou 850 ar/ m3
Tarif du service Branchements privés 1,5 ar/litre ou 1500 ar/ m3
Branchements institutionnels 0,85ar/litre ou 850 ar/ m3
Gros Consommateurs 1,25ar/litre ou 1250 ar/m3
Source : ECCI

2.1.3.2. Apport commune

La commune collabore avec la gestionnaire à toutes les décisions appliquées en tant que
maître d’ouvrage. Pour le Ministère de l’eau, il a encadré souvent à la réunion avec la Commune
et la gestionnaire comme les étapes à suivre et la norme en vigueur à respecter pour la gestion du
réseau.

La commune s’occupe de la sensibilisation de bénéficiaire pour l’exécution du parafeur et la


zone d’interdiction de la source. Le Ministère contribue fréquemment à l’évaluations et
recommandation des gestionnaires. Il informe aussi les gestionnaires de faire connaitre les
situations relatives à la réalité, par exemple l’interdiction à la coupure de l’eau durant l’état
d’urgence sanitaire.

Lors de la construction du réseau, la commune doit investir dans l’installation afin d’avoir
un bon fond de démarrage du côté du gestionnaire pour l’outillage et les matériels divers. Même
durant le contrat, une occasion peut se présenter pour l’amortissement des travaux.

Une taxe et redevance contractées auprès des bénéficiaires seront prises d’après l’art 71.

La redevance est un prélèvement obligatoire au profit d’un service public déterminé duquel
le débiteur de la taxe est usager. Son paiement doit avoir lieu de manière régulière et à échéance
fixe.

La taxe est un prélèvement fiscal obligatoire payé par l’usager d’un service.

L’impôt est un prélèvement obligatoire sans contrepartie effectué par la puissance publique
sur les ressources possédant des intérêts.

➢ Les différentes redevances :

• Redevances de régulation : couvrent les charges de l’organisme régulateur

51
• Redevances pour le financement des infrastructures
• Redevance de branchement social
• Redevance d’assainissement
• Taxes communales
• Les redevances de déversements déterminés par estimation forfaitaire et fonction de la
quantité de pollution déversée
• La redevance de prélèvement se décompose en
- Part domaniale (par rapport au débit fictif continu)
- Part proportionnelle (révisable selon une formule d’indexation)
- Part participative (pour chaque bassin hydrographique)

➢ Les différents impôts :


• IMPÔT SUR LES REVENUS (IR) : Impôt annuel sur les bénéfices et revenus des
personnes physiques ou morales non soumises à l’IRSA dont le chiffre d’affaires hors
taxe est supérieur ou égal à Ar. 20.000.000,00 (Art. 01.01.01 du CGI et suivants) avec un
taux de 20% du bénéfice pour la généralité des entreprises.

Régime du réel = bimestriellement : au plus tard au 15ème jour de chaque bimestre (1/6ème du
montant dû)

Régime du réel simplifié = semestriellement : au plus tard au 15ème jour de chaque semestre
(1/2 du montant dû)

• IMPÔT SYNTHETIQUE (IS) : revenus des personnes physiques ou morales et


entreprises individuelles exerçant une activité indépendante et dont leur chiffre d’affaires
annuel, revenu brut ou gain estimé hors taxe est inférieur Ar 20.000.000 (art. 01.02.01 du
CGI et suivants) avec un taux de 5% du CA. Il se répartit comme tel : 60% pour la
commune ; 35% pour la région ; 3% pour la CCI ; 2% Autres (CGA,).

Avant le 31 Mars de l’année d’imposition : pour redevables désirant poursuivre leurs


activités

• IMPOT SUR LES REVENUS SALARIAUX ET ASSIMILES (IRSA) : composé des


salaires, rémunérations, indemnités diverses, avantages en nature exemple véhicule,
loyer, domestique (art.01.03.02 du CGI et suivants). Le salaire imposable est de 250.000
Ar qui est égale à un taux de 20%.

Versement mensuel : du 1er au 15 du mois suivant le paiement des salaires et assimilés

Versement trimestriel : du 1er au 15 du mois qui suit le trimestre

• IMPÔT FONCIER SUR LES TERRAINS (IFT) : Impôt sur la valeur estimative du
terrain à un tarif exprimé en Ariary/ha versé à 100% dans la caisse de la commune pour
la 1ère catégorie à la 5ème catégorie, alors que 1% de la valeur vénale pour la 6ème catégorie
(Art.10.01.01 du CGI et suivants).
52
• IMPÔT FONCIER SUR LA PROPRIETE BATIE (IFPB) : Basé sur la valeur locative
fixée par la Commission d’évaluation dont le taux est voté par le Conseil de la
Commune, taux maxima : 10% de la valeur déclarée, taux minima : 05% de la valeur
déclarée, minimum de perception : Ar 2000 / immeuble (Art.10.02.01 du CGI et
suivants).
• DROITS D’ENREGISTREMENT : Droits assis sur l’enregistrement de tous les actes
entraînant le transfert de biens proportionnels à la valeur des biens, partagé comme tel :
Immeubles : 6% ; Bail à durée limitée : 1%(Civil) et 2% (Commercial) ; Cession de parts
: 2% ; Actes de sociétés : 0,5% sur capital ; Véhicule : 5% de la valeur déclarée ; Min. de
perception : 10.000 Ar (Art. 02.01.01 du CGI et suivants).

• TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (TVA) : Toute personne ou organisme dont le


chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur ou égal à 200.000.000 Ar est concerné.
Assujettissement sur option : personnes dont chiffre d’affaires annuel hors taxe inférieur
à 200.000.000 Ar avec comptabilité certifiée par commissaire aux comptes. Le taux pour
les opérations d’exportations est de 0% alors que 20% pour le taux de droit commun.

Déclaration mensuelle : du 1er au 15 du mois qui suit la période

Détails sur les taxes et redevances cogérés avec la commune

Tableau 9: Calcul de la taxe et la redevance


Redevance pour
Taxe fonds de Redevance pour Redevance
communale renouvellement et l’audit de régulation
d’extension
Taux 10%
Montant versé sur l’exercice 267 341 Ar
Solde en banque (cumulé avec
les exercices précédents)
Source : ECCI

53
Observation :

La taxe versée à la commune est variable car elle se calcule à partir de la recette cumulée
par mois avec un taux de 10%, non négociable.

2.1.3.3. Analyse de la satisfaction des bénéficiaires

Savoir développer l’accès au service permet au gestionnaire de concilier ses intérêts ou


bénéfices avec celui des clients au rapport qualité de service, leur satisfaction, pérennité dans le
but d’augmenter le nombre de clients et usagers via BP afin d’augmenter la consommation en
eau.

Tout le mois, il y a toujours des conversations entre le gestionnaire et les clients dont ils
apportent leurs problèmes sociaux et techniques. En face, nous adoptons immédiatement des
solutions pour résoudre ces conflits, en cas de difficulté, nous dévons descendre sur terrain pour
découvrir la réalité.

Nous avons appliqué les stratégies suivantes pour attirer les clients, comme par affichage,
faciliter de paiement et la stratégie d’enquête porte à porte et exhaustive sur les ménages pour la
prospection des clients potentiels aux BP.

Il faut savoir alors quand cibler les clients potentiels. La stratégie de ciblage doit se faire
avant l’exploitation du système pour tous les ménages dans le périmètre ; et pendant pour tous
les ménages dans le périmètre d’exploitation mais qui ne sont pas raccorder pour quelques
raisons qu’ils soient.

On doit prendre en compte des besoins des clients potentiels et de la satisfaction des
abonnés et d’avoir une base solide fondée sur un climat de confiance.

54
Usagés

26%
40%

34%

Abonnée Puits;rivière Abonnée+Puits

Figure 11: Nombre d’abonne


Observation

Les abonnées sont constituées par les différents branchements existant dans à peu près les
40% de la population.

Alors qu’une grande partie ne sent sert pas encore à part l’eau du puits ou encore même
l’eau de la rivière avec un taux de 34%.

Une part de la population à 26% utilise en même temps l’eau du réseau et celui du puits.

Consommation
60

50

40

30

20

10

0
PEP BPART BP BI

Figure 12: Consommation

55
Observation

L’analyse ci-dessus est d’après les résultats venant du recensement que dans les peu près,
on constate que 50% de la consommation provient du point d’eau public, 30% pour le
branchement partagé, 10% branchement privés alors que seulement 05% de branchement
institutionnels.

56
2.2. DETERMINATION DES ASPECTS TECHNIQUES DU
RESAU D’EAU POTABLE
2.2.1. Le système d’adduction d’eau potable

2.2.1.1. Les différents types d’infrastructures

Un réseau est constitué de plusieurs infrastructures qui assurent le bon fonctionnement de


l’adduction d’eau. Ce système consiste à amener l’eau vers les bénéficiaires.

Les infrastructures commencent par l’installation du captage, d’un centre pour le traitement de
l’eau ou le filtre, d’un lieu de stockage d’eau ou le réservoir, le transport ou conduite d’eau qui
permet la circulation d’eau vers les bénéficiaires et enfin une infrastructure de distribution et de
branchement ou les points d’eau.

Il existe plusieurs types de point d’eau :


• Point d’eau privé ou branchement privées : il appartient exclusivement à un
seul ménage et se calcule selon la consommation mensuelle figurée sur le
compteur.

• Point d’eau partagée ou branchement partagés : il est à l’usage de plusieurs


ménages mais il n’y a qu’un seul compteur pour mesurer l’ensemble de leurs
consommations mensuel.

• Point d’eau public ou borne fontaine : il est toujours à la porter d’un fontainier
de le gérer à des horaires bien définies. Un tarif est fixé selon le récipient comme
par seau ou bidon qui se paye au moment de l’achat, le tout se cumule par mois et
sera versé auprès du gestionnaire par le fontainier.

• Point d’eau institutionnel ou branchement institutionnel : il est constitué par


les écoles, CSB et la mairie dont des laves mains et les blocs sanitaires y sont
installés. Le tarif pratiqué est celui du tarif commun.

• Gros consommateur : Ce sont les industries et les grandes entreprises qui le


rassemblent mais il est plus rare de les apercevoir dans les milieux ruraux comme
celui-ci. Leur tarif n’est quand même pas si exorbitant que les autres
consommateurs.

57
Tableau 10: Nombre de points d’eau
Points d’eau publics 05
Branchements partagés 46
Nombre de points d’eau Branchements privés 24
Branchements institutionnels 07 (06 écoles et 01 CSBII)
Gros consommateurs

58
Schéma de la ressource
La phase de distribution de l’eau potable depuis l’eau brute se déroule comme suit :

_ik,jk ;

59
2.2.1.2. Procédure d’une demande de branchement d’eau

L’alimentation en eau potable d’un lieu se fait à partir de l’installation d’un système de
réseau sur le lieu déterminé à fournir de l’eau potable.

Pour les branchements privées, partagés ou encore institutionnel, la demande se fait auprès
du gestionnaire. Il étudie ensuite le débit afin de savoir sur les dépenses pour établir le budget
prévu.

Le branchement est l’ensemble de canalisations reliant les installations sanitaires depuis le


réseau public au point de raccordement de la construction.

Tout le processus de la demande au raccordement doit être défini par le gestionnaire sur un
plan afin de connaitre le devis selon la composition du ménage, le nombre de points d’eau à
installer, le tarif associé.

Le coût d’installation est défini par rapport à la distance entre la conduite principale où
seront effectués la prise et le lieu où l’usager souhaite installer son robinet mais que le tracé soit
le plus court possible.

Par ailleurs, les étapes nécessaires pour le raccordement à l’eau d’une maison se fait par
ces procédures :

• Effectuer sa demande de raccordement auprès du gestionnaire en effectuant les


démarches administratives et présenter certains documents pour l’enregistrement de la
demande.
• Demander un devis des travaux
• Obtenir l’autorisation et commencer les travaux
• Payer les frais d’installation
• Faire poser un compteur d’eau par le technicien ainsi que le robinet et la conduite d’eau.
• Procéder au raccordement à l’eau en signant le contrat d’abonnement et en enregistrant
l’usager dans son fichier client avec la référence du compteur qui lui sera destiné.
Sachant que le plus rentable est le branchement privé d’où l’objectif d’augmenter au maximum
le nombre d’abonnée.

60
2.2.1.3. Statistique de la vente d’eau de cette année

L’ECCI a comme objectif d’assurer la distribution sans peine de sa production vers ses
clients suivants leurs besoins qui seront mesurés par un compteur. Pour assurer celle-ci, elle
utilise des moyens de distribution quasi 100% importés.

Les quantités des produits vendus chaque mois sont tous enregistrés et suivis à l’aide du
cahier de charge au magasin. Nous avons récapitulé les résultats par mois de l’année 2022 et les
englobé en résultat annuel.

Tableau 11: Statistique de la vente d’eau

• Volumes d’eau produits


Volume d’eau distribués et facturés JANV FEVR MARS AVRIL MAI JUIN MOYENE
(en m3)
PRODUCTION EN m3
PEP 145 74 0 121 142 132 102,333
BPART 243 135 0 250 258 201 181,167
BP 106 57 0 115 111 104 82,167
BI 45 16 0 28 54 38 30,167
TOTAL 539 282 0 514 565 475 395,833
FUITE en m3 134,75 70,5 0 128,5 141,25 118,75 98,958
• Volumes d’eau payes
Volume d’eau payés par les usagés JANV FEVR MARS AVRIL MAI JUIN MOYENE
(en m3)
PRODUCTION EN m3
PEP 78 42 0 51 101 50 64
BPART 122 71 0 123 160 131 122
BP 106 57 0 104 85 65 83
BI 40 7 0 11 7 0 9
TOTAL 316 177 0 289 353 246 243
• Volumes d’eau impayés
Volume d’eau impayés par les JANV FEVR MARS AVRIL MAI JUIN MOYENE
usagés (en m3)
PRODUCTION EN m3
PEP 67 32 0 70 41 82 58
BPART 121 64 0 127 98 70 96
BP - - 0 11 26 39 15
BI 35 9 0 17 47 38 29
TOTAL 223 105 0 225 212 229 199
Source : ECCI

61
Observation

Nous constatons que les ventes d’eau de chaque mois sont toutes très différentes. Il se peut
que pour les saisons de pluie la consommation d’eau venant du réseau diminue. Par ailleurs, la
quantité la plus acheté est durant les saisons arides car l’achat augmente.

Il est nécessaire d’affirmer que la consommation d’eau se mesure à l’aide d’un compteur.

❖ Le compteur

Un compteur est un appareil de comptage mécanique qui sert à mesurer la consommation


mensuelle du bénéficier afin d’avoir le rendement du réseau sur les débits produits et les débits
distribués. Chaque client possède un compteur individuel pour le branchement privé alors que
c’est commun pour le branchement partagé, le branchement institutionnel et aussi pour les points
d’eau publics.

La lecture du compteur est le travail plus important, elle doit être juste, précise et exacte
car le calcul se fait jusqu’au dernier centime du volume d’eau consommer par le client.

En cas de problème de compteur, qu’il tombe en panne ou cassé, il faut vite penser à le
changer pour éviter toute fuite. Seul le releveur ou le technicien du réseau peut faire le
changement de compteur et non l’abonné mais tout se fait en sa présence. Il est strictement
interdit aux abonnés de modifier son emplacement.

Un compteur est composé d’un suppresseur, d’un réducteur de pression, d’un anti bélier, et
d’un clapet anti retour ou anti-pollution.

Il existe plusieurs différents types de compteurs :

• Le compteur électronique : c’est un petit boîtier électronique avec cadran qui donne en
permanence la quantité consommée. Son plus grand atout est que la compagnie de
releveur n’ait pas à se déplacer.

• Le compteur classique : c’est le plus ancien compteur, on le reconnait à son disque qui
tourne proportionnellement à l’eau consommée avec sa grande robustesse et sa facilité
d’installation.

• Le compteur volumétrique : il est plus pratique, performant et sûr. Il permet de mesurer la


consommation d’eau qui circule dans les canalisations.

62
• Le compteur d’eau divisionnaire : il permet un relevé réel de consommation mesuré en
m3, nécessaire pour la facturation de chaque habitat dans une moindre mesure, tout excès
de consommation ou toute fuite d’eau.

2.2.2. Distribution d’eau

2.2.2.1. Le système d’exploitation des eaux

L’exploitation de l’eau peut se faire avec les eaux de surface (rivière, lac …) ou par
pompage des nappes phréatiques (puits, forages). Il existe 2 différents systèmes, ce sont :

❖ L’Adduction d’Eau Potable Gravitaire (AEPG) : débute depuis une source d’eau de
montagne où se trouve le captage avec une conduite d’amenée d’eau brute vers un filtre où
se passe la clarification d’eau suivi d’une conduite d’eau traitée stockée après dans un
réservoir. C’est depuis le réservoir que commence la distribution d’eau potable vers les
points d’eau, les bornes fontaines et les différents branchements existants.

❖ L’Adduction d’Eau Potable par Pompage (AEPP) : ce type de production est un système de
pompage par forage en utilisant une source d’énergie comme le groupe électrogène ou
panneau solaire, ensuite une conduite d’amenée d’eau brute sert à relier le lieu de
traitement et le réservoir où l’eau traitée sera stockée. Elle se termine au réseau de
distribution jusqu’aux points d’eau, bornes fontaines et les branchements.

Ces systèmes se font chacun en trois étapes :


➢ La première étape consiste à chercher des sources d’eau et y installer des stations
de pompages
➢ L’adduction se fera ensuite soit :
Par système granulaire qui consiste à l’usage de la pression atmosphérique
par système de vase communicant pour emmener l’eau sur son lieu de stockage
Par pompage dont l’eau est aspirée et poussée vers son lieu de stockage par
des groupes électropompes.
➢ Enfin, l’eau fera l’objet d’un traitement. Effectivement, l’eau doit être traitée
avant la distribution afin qu’il puisse être potable et buvable

2.2.2.2. Le traitement d’eau

63
D’après la loi, il est évoqué que « toute eau livrée à la consommation humaine doit être
potable ». Cette obligation ordonne de traiter les eaux avant distribution.

L’eau venant des sources qui est encore à l’état brute reçoit un traitement de purification afin
de le rendre potable. Les étapes du processus de traitement des eaux brutes sont :

- La décantation : les matières en suspension se déposent au fond du récipient après avoir


transvaser l’eau brute.
- L’aération : les mauvaises odeurs et les goûts seront éliminé après diffusion de l’eau
brute et son contact avec l’air.
- La filtration : l’eau passera sur un système de filtration à l’aide du sable qui va dégrader
les matières organiques. Ce type de filtre n’a aucun impact sur la qualité bactériologique
de l’eau.
- La désinfection : c’est l’eau traitée qui sera désinfecté en y ajoutant du chlore afin de le
protégé contre les organismes pathogènes lors du stockage dans le réservoir. La quantité
du chlore est entre 0,5 et 1 mg/l.

L’eau clarifiée qui est stocké dans le réservoir reçoit de même un traitement pour le rendre
saine qui se fait par deux différentes méthodes :

➢ Le traitement physico-chimique, imposé par l’OMS (Organisation Mondiale de la


Santé) afin de constater les composants chimiques de l’eau pour la clarifier.
➢ Le traitement bactériologique qui consiste à neutraliser les bactéries et les
microbes pouvant exister dans l’eau par l’intermédiaire des produits à base
d’hypochlorite de calcium. Des échantillons de cette eau traitée sont contrôlés
mensuellement par l’institut Pasteur.

A Madagascar, une analyse qualité annuelle d’eau doit être faite obligatoirement.

2.2.2.3. La norme de potabilité

L’entreprise ECCI produit l’eau qu’utilise la population dans la vie quotidienne. Elle fait
tout son possible pour améliorer la production maximum d’eau potable selon la norme de
potabilité. Il est probablement question de quantité suffisante mais surtout de bonne qualité.

Des incidents peuvent se présenter au cours du transport et du stockage d’eau, en parlant de


la qualité d’eau fournis, car il se peut que même après la filtration, des bactéries nuisent l’eau.
On doit donc faire face aux risques sanitaires qui se présentent.

64
Cette société pratique une opération de changer le tuyau en profondeur pour diminuer la
salubrité ou saleté dans l’eau et d’avoir de l’eau potable.

2.2.3. Les acteurs en présence du secteur

L’organisation administrative de l’eau est composée de différentes collectivités


décentralisées suivant le décret N° 2003-945. Elle est constituée par :

- Le Ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène


- Les collectivités locales

• Région et district
• Commune
• Conseil communal
• Le délégataire/gestionnaire
- Les autres acteurs

• ANDEA et agence des bassins


• SOREA
• Société de patrimoine
• Communautés locales
• Plate-forme actives du secteur

2.2.3.1. Le Ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène

- Le MEAH a pour mission de rappeler, vulgariser et former les textes (Code de L’eau) et
ses décrets d’application aux CTD, STD et les Responsables concernés…
- Conseiller et appuyer dès le début jusqu’à la fin des projets/programmes divers d’AEP
ainsi que la mise en place du Gestionnaire Délégué
- Coordonner et mettre en œuvre le système de suivi évaluation des interventions dans le
secteur AEPAH / BDEA (SESAM)
- Promoteur et responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique
sectorielle de l’eau et de l’assainissement ;
- Maîtrise d’ouvrage délégué au nom des Communes durant la période transitoire pendant
laquelle les Communes n’ont pas la capacité suffisante pour assurer pleinement la
maîtrise d’ouvrage ;
- Représente l’Etat pour jouer le rôle de médiateur entre gestionnaire et maître d’ouvrage

65
- Veiller au respect des normes et de la réglementation en matière d’approvisionnement en
eau potable
- Suivre le prélèvement de la ressource en eau

2.2.3.2. Les collectivités locales

➢ REGION ET DISTRICT

ARTICLE 8 : Le préfet de région supervise les actions de l’Etat dans le domaine de l’eau dans sa
circonscription territoriale. Il coordonne, notamment, les responsabilités de l’Etat en matière de
police et de gestion des ressources en eau. Priorité régionale

ARTICLE 9 : Le sous- préfet anime et coordonne la politique de l’Etat en matière de police


(relative aux questions de salubrité, vis-à-vis des installations classées) et de gestion de la
ressource en eau afin de réaliser l’unité et la cohérence des actions de l’Etat dans ce domaine.
➢ COMMUNE

La commune est le maître d’ouvrage du service public de l’eau et de l’assainissement vis-à-


vis des usagers.

Elle a pour rôle de :

▪ Donner leur approbation sur les investissements des systèmes


d’approvisionnement en eau potable dans leur territoire.
▪ Consulter les programmes de développement et d’investissement pour le
renouvellement et extension.
▪ Déléguer la gestion des installations à un exploitant et assurer leur protection.
▪ Protéger avec le gestionnaire les ressources en eau exploités afin de garantir un
meilleur niveau.

➢ CONSEIL COMMUNAL

▪ Appui technique auprès de la commune qui en fait la demande pour l’organisation


de la délégation de gestion et des services de maintenance
▪ Appui pour l’élaboration et l’application d’outils de suivi et d’évaluation de la
gestion des installations

66
▪ Il a la compétence de délibérer les affaires de la Commune dont les propositions
présentées par le bureau exécutif (type et mode de gestion, responsable suivi-
évaluation, bilan périodique)

➢ LE DELEGATAIRE/GESTIONNAIRE

▪ Assurer sa mission d’approvisionnement en eau potable dans le périmètre de la


délégation de gestion (fonctionnement des installations, recouvrement des coûts,
éventuellement développement du service)
▪ Verser régulièrement les redevances et taxes
▪ Avoir un bureau local accessible aux publics dans la localité
▪ Elaboration des rapports (technique et financier), adressés aux Maitre d’ouvrage et
à l’Organisme Régulateur selon la période définie dans le contrat
▪ Participer aux activités de suivi - évaluation (STEFI- BDEA/SESAM)

2.2.3.3. Les autres acteurs

➢ ANDEA
▪ Assurer la gestion intégrée des ressources en eau et le développement rationnel du
secteur de l’EAH au niveau national
▪ Percevoir les taxes et redevances liées à l’usage des ressources en eau
▪ Structure actuellement en veille
➢ SOREA
▪ S’assurer le respect des normes de qualité de service de l’eau par le Maître
d’ouvrage et le gestionnaire
▪ Définir la méthodologie d’établissement du tarif du service public
▪ Habiliter les Communes à exercer pleinement leur fonction de Maître d’ouvrage
des systèmes d’eau
▪ Contrôler l’exécution par la société de patrimoine du contrat de développement
▪ Arbitrer les conflits d’usage
▪ Statuer sur les DAO, sur les demandes de délégation du Maître de l’ouvrage des
infrastructures

67
➢ SOCIETE DE PATRIMOINE
▪ L’Etat constitue une société de patrimoine ayant pour objectif d’assurer le
financement des programmes de réhabilitation, renouvellement et développement
des systèmes d’alimentation en eau potable, ainsi que la comptabilité patrimoniale
et la gestion des immobilisations de chacun de ces systèmes. Cette société
participe à la formation des communes à la maîtrise d’ouvrage des systèmes d’eau.

➢ LES COMMUNAUTES LOCALES

Ils sont composés des usagers dont les rôles sont :

▪ De prévenir la commune si le service ne respectait pas les objectifs fixés.


▪ S’organiser (AG) pour : soit la représentation des usagers, soit la gestion des
installations si elle est confiée à la population (Gestion Communautaire).
▪ Payer l’eau consommée (facture, cotisation forfaitaire ou autre mode de paiement).
▪ Respecter les normes et réglementation en vigueur pour l’utilisation des
installations.
▪ Mettre en œuvre les pratiques d’hygiène et d’assainissement.

➢ LES PLATES FORMES ACTIVES


▪ Plate-forme DIORANO WASH : c’est une plate-forme d’échange entre acteurs du
secteur EAH qui plaidoyer pour le développement du secteur EAH.
▪ Réseau RAN’EAU : c’est une espace d’échanges et de partage d’expériences qui a
comme projet de connaître et valoriser les acteurs et action de la Coopération
décentralisée et non gouvernementale dans le secteur, de mettre à disposition des
ressources utiles aux acteurs et apporter de l’appui pour les conseils aux porteurs
de projet.

2.2.4. L’alimentation en eau potable sur l’échelle nationale

D’après les analyses de l’UNICEF, la plupart de la population Malagasy ne bénéficie pas


de l’eau potable mais se vivent de l’eau des sources naturels qui ne sont pas en mesure d’être
buvable car ce ne sont pas potable.

68
Selon la définition : « L’eau peut être considéré comme potable lorsqu’elle provient du
robinet intérieur, du robinet privé externe, du robinet public ou borne fontaine publique, de puits
ou forage avec pompe et qu’elle est saine et propre. »

Alors qu’une étude a prouvé que seul 80% de la population ont accès à l’eau potable. Par
contre, encore 20% d’habitant ne bénéficient pas de l’eau du robinet, plus dans les milieux
ruraux que urbaines.

Quelques 2,1 milliards de personnes, soit 30% de la population mondiale n’ont toujours
pas accès aux services de l’eau potable. Soit 4,5 milliards n’en bénéficie pas avec un taux de
60%.

D’après l’OMS, la consommation d’eau non traité affecte des maladies vis-à-vis de
l’homme tel que la diarrhée qui cause les 1,4 million des décès évitables chez les enfants et aussi
des maladies cutanées.

L’adduction en eau potable, cas de Madagascar, est encore un programme dont le ministère
se projette à accélérer. Depuis l’année 2018, on remarque une forte hausse sur l’amélioration du
projet car en 2017, seulement 24,07% de la population ont accès à l’eau potable selon les chiffres
du MEAH.

Mettant en valeur que l’adduction en eau potable d’un milieu dépend principalement du
budget communal. Une source financière doit donc capitaliser l’apport budgétaire du projet
soutenu dans la loi de finance, de la part de l’Etat, des ONG ou la banque mondiale.

Le gouvernement a mis en place le but qu’ici 2030 l’accès à l’eau potable sera universel.
Le 15 Juin 2022, le gouvernement et la banque mondiale ont signé le don de 220 millions de
dollars pour le projet d’amélioration de l’accès.

69
80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%
2017 2018 2019 2020 2021

Série 1 Linéaire (Série 1)

Figure 13: Amélioration de l’adduction


Source : INSTAT

Observation :

On constate que l’adduction d’eau potable dans les milieux non alimenté a augmenté dans
ces 4 dernières années successives selon le linéaire. On peut conclure alors que le projet
d’exploitation avance et le but du MEAH est de rendre à 100% universel l’eau potable dans tout
Madagascar qu'ici 2030 il sera à 100%.

Les taux les plus faibles se trouvent dans les régions d’Androy alors que le plus élevé dans
la région d’Analamanga.

70
2.3. DESCRIPTION DU RESEAU D’EAU DE NASANDRATRONY
2.3.1. Présentation du site

2.3.1.1. Le site du projet

Le projet d’adduction d’eau potable se trouve dans le fokontany de Nasandratrony chef-


lieu de la commune, et le fokontany de Soamiandrizafy, Commune rurale de Nasandratrony,
District d’Isandra, Région de Haute Matsiatra.

Les sources se trouvent dans le bassin versant du Zambazamba de type émergent, se situent
à 5km au Sud du chef-lieu de la Commune, dans le Fokontany de Soamiandrizafy. Les sources
existent au cours de 1èr semestre, le débit varié à 0,35l/s à 0,45l/s selon la saison.

2.3.1.2. Bénéficiaire du projet

C’est la population qui bénéficie du bien à un nombre de 2770 populations qui se


répartissent dans 14 villages.

Le bénéficiaire direct du projet étant les populations dans les villages concernés dans les
deux Fokontany à savoir : Nasandratrony, Tsimiandra, Ambalamahavelona Mandemba,
Mananara, Betse, Marodita, Manaova, Marohorona, Soafandry Tanamahalana,
Ambalamahatsinjo, Ambalavao, Ankalampona, Ambodiharana, CEG et EPP Nasandratrony,
EPP Maroharona, CSB.

4000

3500 3349

3000

2500

2000
1657
1500

1000
522
500

Ménages Habitants Ecoliers

Figure 14: Effectif d’usager par branchement


71
Observation

Le ménage est constitué du nombre total des habitants qui bénéficie de l’eau par
branchement privé, avec peu d’effectif alors que les habitants, nombreux sont ceux qui achètes
de l’eau à la borne fontaine ou point d’eau public. Les écoliers sont les personnes dans les écoles
ou CSB qui utilise les latrines et les laves mains.

2.3.1.3. Caractéristiques du réseau

Tableau 12: Caractéristique du réseau


Nombre de captage 06 dont 01 pour village d’Ambodiharana
Débit total capté (moyenne) 0,48 l/s
Système de traitement Traitement physique (type filtre à sable)
Linéaire d’amenée 4831 ml
Volume du ou des réservoirs 1m3 et 45 m3
Linéaire de distribution 16 946 ml+2047ml (extension 29 MB2019) Total : 18 993
Nombre de vidanges 01
Nombre de ventouses 03
Nombre de vannes de sectionnement 02 vannes de sectionnement et 03 vannes d’arrêts

72
2.3.1.4. Schéma du réseau

Ci-dessous est la carte du réseau par vue satellite :

Figure 15: Carte du réseau a


Source : ECCI

73
Partie 3: DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

74
Partie 3 : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS

3.1. FORCES ET OPPORTUNITES


La force de l’entreprise se résume par les points positifs qui assurent la réussite de la société.

3.1.1. Administration

L’organisation au niveau du bureau ainsi que sur terrain se répartie bien grâce au directeur
de l’ECCI car il a l’atout en ce genre d’activité, ce qui apporte le succès depuis ces 7 longues
années de gestion. Il connait parfaitement le milieu et assure une bonne relation de confiance
avec les habitants car il en est même un.

Le bureau utilise des matériels technologiques tels que l’ordinateur pour l’enregistrement
de tout le travail, l’imprimante pour la facturation et les imprimés nécessaire. Au niveau des
calculs, on utilise Excel, un logiciel capable de gérer et d’analyser les données.

Le classement de dossier dans la direction est bien organisé et suit chacun des normes. Ce
qui facilite la consultation et le suivi de tous les fiches, ainsi que les recherches ultérieures des
documents ou dossiers des années passées. Les fiches clients sont classées par ordre
alphabétiques et géographique. Les factures sont mises dans des classeurs par ordre
chronologique pour chaque client.

Sur la commercialisation, les clients entretiennent une bonne relation avec le responsable
administratif et commercial, toute cette satisfaction affecte la partie financière de la société par la
réception de nombreux clients, on peut dire que les affaires tournent bien.

Le service respecte bien les moments ouvrables. Chacun à son poste dans les heures de
travail, tout marche à merveille et on gagne beaucoup de temps.

3.1.2. Matériels

Grâce à l’adoption du système de stockage, la gestion des stocks de matériels est rassurée.
Aucune rupture ne s’est présentée, donc les risques d’obsolète sont rares.

On possède un magasin de stockage des matériels qui est un endroit conforme à la


conservation pour qu’il ne soit pas abimé ou perdu. On adopte même un système d’inventaire
chaque fin de semaine pour le suivi de l’état de stocks des matériaux.

75
3.1.3. Production

Tout travaux de production est planifié et organisé en avance par le gestionnaire. Chaque
mois on fait une mise au point sur les volumes distribués et facturés en m3 par rapport aux
volumes payés par les usagers et aussi les impayés.

Pour la qualité de l’eau, on désinfecte avec une solution à base de chlore l’eau potable
stocké dans le réservoir. Pour les matériaux, on pulvérise avec du produit chimique et nettoyé
après avec l’eau de javel. Tous ceci afin d’éviter l’incrustation des bactéries.

3.2. FAIBLESSES ET MENACES


Tout projet a tous de mal à bien vivre sa réussite mais on affronte toujours des problèmes
et des difficultés.

3.2.1. Administration

Dans l’ECCI, le gestionnaire est à la fois directeur de l’entreprise, responsable de


production et voir même le comptable.

Pour la gestion de travail, on constate un manque de personnel spécialiste en maintenance


du réseau car seulement une personne pour gérer le marketing, la commercialisation, la ressource
humaine et les aspects financiers.

On constate que le manque des différents services organisationnels peut attarder les tâches
au niveau de l’administration.

En parlant de la commercialisation, on remarque que plusieurs parties de la population


n‘accède pas encore à la consommation de l’eau potable. Ce qui affirme qu’il y a un manque de
sensibilisation.

Venant des clients, le problème c’est le non-respect du délai de paiement facture alors
qu’une coupure doit être exécuté en cas de retard de régularisation, avec une amende de 5.000
Ar.

Mais comme le « Fihavanana » règne beaucoup et tient une grande place dans la
communauté, on leur tolère toujours. Du peu qu’ils puissent payer à un autre jour. C’est ce qui
attarde les comptes pour la mise au point de la recette.

76
3.2.2. Matériels

Du côté matériel, l’entreprise rencontre très fréquemment le casse des conduites d’eau, des
raccords, et les tuyaux causés par la rouille. Les compteurs se mettent hors usage après des mois
d’utilisation. Ces problèmes sont autrefois à l’origine de la mauvaise qualité venant des
fournisseurs.

Des vols se présentent très souvent sur les matériaux externes comme les robinets des
points d’eau publics mais d’autre le font par exprès. Par mauvaise intention, ces casses ont été
parfois saccagés par des perturbateurs comme des actes de vandalismes. On peut constater aussi
un manque de surveillance.

Comme les infrastructures se vieillissent, des fissures peuvent se produire sur les
conduites.

3.2.3. Production

La rareté de la ressource crée souvent des problématiques sur le rendement car la quantité
est insuffisante. L’offre ne répond pas à la demande et aux besoins des clients.

On remarque une diminution de rendement qui est dû au changement climatique surtout


dans les saisons sèches d’où le manque de pluie affecte les ressources.

D’autre part une fuite d’eau massive au niveau du réservoir lors du trop-plein fonctionnel
pendant la saison de pluie.

Au niveau du stockage d’eau, des moisissures se forment au niveau des parois internes
tandis que des algues et des dépôts de calcaire apparaissent au fond de l’eau. Ce qui pollue la
clarté de l’eau et formant l’odeur nauséabonde.

Du côté des conduites, des dépôts de sédiment causent l’ensablement à l’intérieur des
tuyaux et crée le bouchon.

77
3.3. RECOMMANDATION
Après des recherches sur les problèmes rencontrés, il faut penser à adopter des solutions
pour l’amélioration du fonctionnement du réseau.

3.3.1. Administration

Pour une bonne gestion de la part du leader, son aptitude personnelle envers la
multiplication des ressources est le plus garant, de façon à apporter ses connaissances, ses
observations personnelles et ses intuitions.

Alors que pour anticiper la capacité d’améliorer la qualité des services, il faut étoffer
l’équipe en recrutant des personnels avec de bonne capacité. On offre après à tous les employés
des formations afin de crédibiliser, de courtoiser et de professionnaliser le travail mais surtout
bien savoir accueillir les clients.

Apparemment, on organise des réunions de travails, habituellement, pour faire une mise au
point sur le bilan d’avancement entre personnels et aussi avec les usagés.

Les plaintes et les réclamations des usagers doivent être traités aussi tôt que possible en
analysant les motifs afin d’apaiser leur doute.

3.3.2. Matériels

Le service doit élaborer un système de maintenance des ouvrages. Savoir organiser des
entretiens fréquents en vérifiant la fonction des compteurs et la qualité pour la précision des
chiffres. En détectant les fuites afin de changer et remplacer les tuyaux.

Pour les vols, on doit renforcer la sécurité du réseau en s’associant avec la population. Le
but c’est que tout le monde prête attention à veiller sur les biens communs. Les infrastructures
doivent être pérennisé afin d’assurer sa durabilité, alors on doit bien conseiller les usagers sur la
manipulation pour ses qualités.

La multiplication des outils bureautiques est primordiale, pour s’y mettre, une demande de
subvention est nécessaire, que ce soit auprès de l’Etat ou encore un mécène. L’accord d’un fond
à une entreprise assure le soutient matériel pour l’exercice des activités présentant l’intérêt
général.

78
3.3.3. Production

La production d’eau de l’ECCI dépend de la ressource des montagnes, il est bien évident
que l’environnement joue un très grand rôle d’où la stratégie de reboisement. On doit fortement
sensibiliser la population, faire une descente, médiatiser

L’entreprise et la population sont donc interdépendantes en termes d’assurer la production


d’eau.

Comme nous constatant une fuite d’eau, le nombre de réservoir doit être multiplié afin
d’éviter le trop plein pour rassurer la réserve d’eau produits surtout pendant les périodes de
pluies

Pour assurer la qualité d’eau consommée, il est conseillé de faire une vidange de réservoir
au moins une fois par mois afin de dégager les boues qui stagnent. Nettoyé toute l’extérieur qu’à
l’intérieur de l’ouvrage.

3.3.4. Commercialisation

Pour une entreprise de production, la conservation et la fidélisation des clients est un


moyen d’enrichir le bénéfice.

Pour influencer et bien entretenir la clientèle, il fallait bien qu’on reformule des stratégies
possibles comme des visites à domicile ; campagne d’information et de sensibilisation ;
promotions pendant une période déterminée ; échanges entre les usagers ; et surtout organisé de
nouvelles campagnes commerciales.

D’après la théorie de la consommation : « Lorsque la consommation augmente alors le


revenu augmente aussi. Pour un meilleur rendement de vente possible afin d’éviter le surplus de
production, voici quelques stratégies planifiées pour l’interaction avec les usagés :

79
Cibles Stratégies à développer

Les amadouer pour qu’ils soient des clients fidèles et faire en sorte
qu’ils ne changent pas de partie mais au contraire convainquent de leur
Abonnées
côté les non abonnés en offrant par exemples un peu de réduction pour
le nombre de client persuadé.

Leur expliquer l’utilité de l’eau potable pour une vie saine en leur
prouvant que l’eau non traité cause beaucoup de maladie comme la
Non abonnées
diarrhée. On doit clarifier leur incompréhension sur leurs craintes ou
inquiétudes.

Les influencer d’utiliser au maximum l’eau potable que celui des


ressources gratuites comme le puits surtout ceux dont la consommation
Abonnées + Puits
est en baisse, pour accroître le volume consommé afin d’augmenter le
rendement du réseau.

Tableau 13: Stratégies de ciblage

80
CONCLUSION

Pour conclure, nous avons constaté que le seul moyen de bien améliorer la gestion d’un
réseau se pose sur le gestionnaire. Son savoir-faire s’exécute lors de la planification de ses
stratégies et de la méthode de la gérance pour une bonne gouvernance.

L’entreprise ECCI est le seul distributeur d’eau dans la commune de Nasandratrony. On


attend beaucoup de leur part avec la mission de produire et vendre de l’eau potable aux
habitants en respectant la qualité nécessaire. Dans ce travail nous nous sommes basés sur
l’alimentation en eau potable d’où le choix du thème afin d’assurer et d’améliorer la gestion
du réseau.

Nous avons vu selon les résultats d’enquête qu’on rencontre des difficultés dans ce
domaine d’activité, que ce soit matériel, financier, administratif ou encore sur la production.
Même si l’organisation administrative est bien placée, elle ne se porte pas garant si on
aperçoit un manque de personnel que matériel. C’est ce qui nous mène sur le peu de
production qui est le siège de la finance, c’est-à-dire le résultat des bénéfices.

On suggère qu’il nous faut la croissance du nombre d’usagers surtout dans le


branchement particulier, car les autres branchements apportent peu, en parlant de gain, que ce
dernier. Il est donc nécessaire de collaborer avec la commune en question et réunir des dons.

Ce travail fut pertinent dans la mesure où il nous permet non seulement de rendre
compte de l‘importance de l’évaluation de la procédure de la gestion d’un réseau mais il
donne aussi à réfléchir attentivement sur notre posture professionnelle et 1’amélioration
constante de nos pratiques.

Cependant, l’alimentation en eau potable est un domaine à exploiter surtout dans tout
Madagascar car encore 12 millions de la population sont privées d’eau potable, surtout dans le
milieu Sud alors qu’ailleurs d’autre en gaspille. La question qui se pose est : « Quels sont les
moyens à adopter pour que l’accès en eau potable soit universel avec une politique
d’adduction efficace en vue de pérenniser la gestion ? »

81
BIBLIOGRAPHIE

Source orale :

Assistance de mon encadreur dans la société d’accueil durant mon stage et


communication avec la population.

Source juridique :

Ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Loi N 98-029, voté le 19


Décembre 1998 par l’Assemblée Nationale portant Code de L’eau

Ouvrage :

Lovy RASOLOFOMANANA (Avril 2019), Bilan sur la mise en œuvre du code de


l’eau à Madagascar. Antananarivo. 56p

Holdina Anja RABESANDRATANA (2008), Les problèmes d’accès à l’eau potable à


Madagascar. Antananarivo. 84p

Feriel BELCADHI (27 Octobre 2017), Approvisionnement en eau potable : Enjeux et


Solutions.

Ramy RAZAFINDRALAMBO (Janvier 2001), Valeur économique de l’alimentation en


eau urbaine : cas de la ville de Fianarantsoa. Antananarivo. 43p

François SIMON, Jeannot RANDRIAMIANDRISOA, Eugène ANDRIAMIHAJA


(Avril 2019), Gérer un réseau d’eau potable, 122p

Gatien Horace (2015). Lettre de politique de l’Energie et des hydrocarbures.


Antananarivo. 32p

Fond Africain de Développement. « Alimentation en eau potable et assainissement en


milieu rural dans le grand sud ». Janvier 2001

Revues, Journaux :

13 Octobre 2020, « Eau potable, Assainissement et Hygiène : Le taux d’accès reste


inférieur », La Gazette de la Grande Ile

82
Voahary RAKOTOVELOMANANTSOA, 8 Janvier 2021, « Eau : Taux d’accès en
forte hausse », Midi Madagascar

Miangaly RALITERA, 15 Décembre 2021, « Adduction - L’accès à l’eau potable s’est


amélioré », L’express de Madagascar

Mémoire :

Rapport de stage des anciens stagiaires de l’ECCI.

83
WEBOGRAPHIE

www.mémoireonligne.com

www.rapportdestage.com

http://www.mineau.gov.mg

http://www.pseau.org.mg

http://www.unicef.org.mg

84
ANNEXES

PHOTOS DES OUVRAGES

CAPTAGE FILTRE

RESERVOIR POINT D’EAU

85
RESULTATS D’ANALYSE DE L’EAU

86
TABLE DE MATIERE

CURRICULUM VITAE ............................................................................................................ 1

AVANT PROPOS ...................................................................................................................... 3

REMERCIEMENTS .................................................................................................................. 4

RESUME.................................................................................................................................... 5

ABSTRACT ............................................................................................................................... 5

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................... 6

LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... 7

LISTE DES ABREVIATIONS .................................................................................................. 8

SOMMAIRE .............................................................................................................................. 9

INTRODUCTION .................................................................................................................... 10

Partie 1: MATERIELS ET METHODES ............................................................................ 11

1.1. PRESENTATION DE l’EMIT .................................................................................. 12

1.1.1. Historique ........................................................................................................... 12


1.1.2. Formation ........................................................................................................... 12
Figure 1: Les offres de formation de l’EMIT ........................................................... 13
1.1.3. Sciences de la société ......................................................................................... 13
Figure 2: Licence AES ............................................................................................. 14
Figure 3: Master Décisionnel ................................................................................... 15
Figure 4: Licence RPM ............................................................................................ 16
Figure 5: Licence DAII ............................................................................................ 17
Figure 6: Master SIGD ............................................................................................. 18
Figure 7: Master M2I................................................................................................ 19
1.1.4. Personnel ............................................................................................................ 20
Figure 8: Organigramme du personnel de l’EMIT ................................................... 20
1.1.5. Partenaires .......................................................................................................... 21
1.1.6. Vie étudiantes ..................................................................................................... 22
Figure 9: Les offres de formation de l’EMIT .................. Erreur ! Signet non défini.
1.1.7. Activités ............................................................................................................. 23

87
1.1.8. E.N.T. ................................................................................................................. 24
1.2. PRESENTATION DE LA SOCIETE ETUDES DE CONCEPTION ET
CONSTRUCTION D’INFRASTRUCTURE (ECCI) ............................................... 25

1.2.1. Historique ........................................................................................................... 25


1.2.2. Siège social ......................................................................................................... 25
1.2.3. Forme juridique de la société ............................................................................. 25
1.2.4. Objectifs et missions .......................................................................................... 26
1.2.5. Activités principales ........................................................................................... 26
1.2.6. Matériels et équipements .................................................................................... 26
1.2.7. Structure ............................................................................................................. 27
1.2.8. Missions de chaque service ................................................................................ 27
1.2.9. Les travaux exécutés .......................................................................................... 28
1.2.10. Organisation générale ..................................................................................... 28
Figure 10: Organigramme générale de l’ECCI ........................................................ 28
1.2.11. Règlement de travail ....................................................................................... 28
1.3. METHODOLOGIE ET NOTION THEORIQUE ...................................................... 29

1.3.1. Méthodologie ..................................................................................................... 29


1.3.1.1. Déroulement du stage ................................................................................. 29
1.3.1.2. Acquis du stage ........................................................................................... 29
1.3.1.3. Méthodes utilisées ....................................................................................... 30
1.3.2. Notions théoriques.............................................................................................. 30
1.3.2.1. Généralité sur la gestion.............................................................................. 30
1.3.2.2. La gestion des stocks et des fournisseurs .................................................... 31
1.3.2.3. Les rôles de stocks dans une entreprise ...................................................... 31
1.3.2.4. Les différentes sortes de stocks................................................................... 31
1.3.2.5. La relation client-fournisseur ...................................................................... 32
Partie 2: RESULTATS ......................................................................................................... 36

2.1. EVALUATION DE LA METHODE DE TRAVAIL D’UN GESTIONNAIRE DE


RESEAU .................................................................................................................... 37

2.1.1. Gestion administrative........................................................................................ 37


2.1.1.1. Généralité sur le gestionnaire...................................................................... 37
2.1.1.2. Mode de gestion .......................................................................................... 39

88
2.1.1.3. Procédure pour devenir un gestionnaire ..................................................... 40
2.1.1.4. Les différents types de statut d’entreprise .................................................. 40
2.1.2. Finance et comptabilité ...................................................................................... 42
2.1.2.1. Bilan comptable et financier de l’entreprise ............................................... 42
2.1.2.2. Evaluation de la valeur de stock ................................................................. 44
2.1.2.3. Journal recettes et dépenses à jour .............................................................. 45
2.1.2.4. Résultat de l’exercice .................................................................................. 48
2.1.3. Gestion commerciale et relation clientèle .......................................................... 50
2.1.3.1. Facturation .................................................................................................. 50
2.1.3.2. Apport commune ........................................................................................ 51
2.1.3.3. Analyse de la satisfaction des bénéficiaires ................................................ 54
Figure 11: Nombre d’abonne.................................................................................... 55
Figure 12: Consommation ........................................................................................ 55
2.2. DETERMINATION DES ASPECTS TECHNIQUES DU RESAU D’EAU
POTABLE .................................................................................................................. 57

2.2.1. Le système d’adduction d’eau potable ............................................................... 57


2.2.1.1. Les différents types d’infrastructures .......................................................... 57
2.2.1.2. Procédure d’une demande de branchement d’eau ...................................... 60
2.2.1.3. Statistique de la vente d’eau de cette année ................................................ 61
2.2.2. Distribution d’eau ............................................................................................... 63
2.2.2.1. Le système d’exploitation des eaux ............................................................ 63
2.2.2.2. Le traitement d’eau ..................................................................................... 63
2.2.2.3. La norme de potabilité ................................................................................ 64
2.2.3. Les acteurs en présence du secteur ..................................................................... 65
2.2.3.1. Le Ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène ...................... 65
2.2.3.2. Les collectivités locales .............................................................................. 66
2.2.3.3. Les autres acteurs ........................................................................................ 67
2.2.4. L’alimentation en eau potable sur l’échelle nationale ........................................ 68
Figure 13: Amélioration de l’adduction ................................................................... 70
2.3. DESCRIPTION DU RESEAU D’EAU DE NASANDRATRONY .......................... 71

2.3.1. Présentation du site............................................................................................. 71


2.3.1.1. Le site du projet .......................................................................................... 71
2.3.1.2. Bénéficiaire du projet .................................................................................. 71

89
Figure 14: Effectif d’usager par branchement .......................................................... 71
2.3.1.3. Caractéristiques du réseau........................................................................... 72
2.3.1.4. Schéma du réseau ........................................................................................ 73
Figure 15: Carte du réseau a ..................................................................................... 73
Partie 3: DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ...................................................... 74

3.1. FORCES ET OPPORTUNITES ................................................................................ 75

3.1.1. Administration .................................................................................................... 75


3.1.2. Matériels ............................................................................................................. 75
3.1.3. Production .......................................................................................................... 76
3.2. FAIBLESSES ET MENACES................................................................................... 76

3.2.1. Administration .................................................................................................... 76


3.2.2. Matériels ............................................................................................................. 77
3.2.3. Production .......................................................................................................... 77
3.3. RECOMMANDATION ............................................................................................. 78

3.3.1. Administration .................................................................................................... 78


3.3.2. Matériels ............................................................................................................. 78
3.3.3. Production .......................................................................................................... 79
3.3.4. Commercialisation ............................................................................................. 79
CONCLUSION ........................................................................................................................ 81

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 82

WEBOGRAPHIE ..................................................................................................................... 84

ANNEXES ............................................................................................................................... 85

TABLE DE MATIERE ............................................................................................................ 87

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