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REPUBLIQUE DE MADAGASCAR
Tanindrazana- Fahafahana- Fandrosoana
____________________
UNIVERSITE DE MAHAJANGA
Faculté des Sciences
________
MEMOIRE EN MASTER I
Intitulé:
Présenté par:
ANDRIANANTENAINA Antoine
le 20 Janvier 2010
Membres du Jury:
Président : …………… Docteur Herimalala RAVELOSON
Rapporteur:………….. Docteur Jonah RATSIMBAZAFY
Examinateur :………... Docteur Solofonirina RASOLOHARIJAONA
-1-
Contribution à l’étude bibliographique de la
comparaison de la locomotion entre
Eulemur mongoz et Propithecus coquereli
dans le Parc National d’Ankarafantsika
-2-
DEDICACES
A ma grande mère, ma mère et mes tontons qui ont tout sacrifié pour ma réussite
scolaire, que Dieu vous bénisse.
A mes collègues: soyons toujours unis car « un seul arbre ne fait pas la forêt ». Amitiés et
sincérités.
A tous ceux qui ont contribué d loin ou de près pour la réalisation de cette mémoire tout
en reconnaissant que votre contribution témoigne la réussite de celle-ci.
MERCI INFINIMENT
-3-
REMERCIEMENTS
A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE SOUTENANCE
Monsieur le Docteur Herimalala RAVELOSON,
Maître de conférence de l’enseignement supérieur à la Faculté des Sciences Naturelles,
Université de Mahajanga
«Qui nous a fait le grand honneur en acceptant de présider cette soutenance de mémoire»
«Veuillez recevoir nos remerciement en témoignage de notre sincère reconnaissance»
A NOTRE MAITRE ET RAPPORTEUR DE SOUTENANCE
Monsieur le Docteur Jonah RATSIMBAZAFY,
Coordonnateur Scientifique de la Durrell.
«Qui nous a fait le grand honneur d’avoir accepté de défendre notre mémoire. Malgré vos
multiples obligations, vous n’avez pas ménagé votre temps pour diriger et rapporter notre
soutenance»
«Veuillez accepter l’assurance de notre profonde considération et nos remerciements
sincères»
A NOTRE MAITRE ET HONORABLE JUGE
Monsieur le Docteur Solofonirina RASOLOHARIJAONA,
Docteur à la Faculté des Sciences, Université de Mahajanga
«Vous nous faites le plaisir et le grand honneur d’être notre juge»
«Veuillez trouver ici le témoignage de nos respectueux remerciements et de notre profonde
reconnaissance»
A NOTRE PRESIDENT DE L’UNIVERSITE DE MAHAJANGA
Monsieur le Professeur Andrianaivo RALISON
«Tous nos respects»
A NOTRE MAITRE ET DOYEN DE LA FACULTE DES SCIENCES
Monsieur le Docteur Julien RANDRIANODIASANA
«Notre très haute et parfaite considération»
A NOTRE CHEF DE DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ANIMALE ET
ECOLOGIE
Monsieur le Docteur Nirina Mamy RAJAONARIVELO
«Tous nos respects»
A NOTRE CHEF D’OPTION PRIMATOLOGIE
Monsieur le Professeur Clément Joseph RABARIVOLA,
Professeur titulaire de l’enseignement supérieur à la Faculté des Sciences Naturelles,
Université de Mahajanga.
«Qui nous a donné beaucoup de connaissances et précieux conseils durant les longues
années d’études»
A TOUS NOS MAITRE DE LA FACULTE DES SCIENCES DE MAHAJANGA
«En guise de reconnaissance et de remerciement pour le précieux enseignement qu’ils
nous ont transmis»
A TOUT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF
«Nos vifs remerciements pour votre collaboration»
A TOUT LE RESPONSABLE DE MADAGASCAR NATIONAL PARC
«Nos vifs remerciements pour votre collaboration»
-4-
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ............................................................................................................1
II-2-Muscles ...................................................................................................................4
IV-BIOLOGIE ....................................................................................................................10
IV-1-Morphologies ........................................................................................................10
II-1-Localisation ............................................................................................................18
II-2-Climat .....................................................................................................................18
II-4-Flores ......................................................................................................................19
II-5-Faunes .....................................................................................................................19
III-CLASSIFICATION ......................................................................................................21
-5-
III-2-Classifications proprement dites ...........................................................................22
V-MENSURATION ...........................................................................................................23
-6-
LISTE DES ABREVIATIONS:
Th: Thenar
N-NO: Nord Nord-Ouest Thd : Thenar distal
PNA: Parc National d’Ankarafantsika Thp: Thenar proximal
RN4 : Route Nationale numéro quatre CI, II, III, IV : Coussinets palmaires
S-SE: Sud Sud-Est C1, 2, 3, 4 : Coussinets plantaires
Hd: Hypothenar distal
Hp: Hypothenar proximal
Figures:
Tableaux:
-7-
RESUME
-8-
INTRODUCTION
1
seule aire protégée de Madagascar où se trouvent à la fois ces deux
espèces. Ces deux espèces se trouvent dans un même habitat et quelquefois ont
des sources alimentaires égaux, mais, leur locomotion est différente. A part ces
deux cas, la dégradation de PNA en 2007 modifie le comportement de locomotion
de l’animal. Ces trois situations précédentes nous permettent d’étudier de
nouveau la différence entre la locomotion de deux espèces étudiées. L’objectif est
de connaître les causes de la différence de types de locomotion entre ces deux
espèces et de savoir qu’il y a possibilité de changement de pourcentage de
comportement de locomotion à cause de cette dégradation. La connaissance de
degré de perturbation d’habitat, des supports et des strates préférés par les
animaux est très nécessaire pour assurer leur conservation.
2
PREMIERE PARTIE
3
GENERALITES
En 1988, les travaux de Yoder et al ont permis de montrer que les primates
malgaches provenaient de Lorisiformes d’Afrique et d’Asie, il y avait environ 62
millions d’années. Après leur passage par radeau, les Lémuriens étaient arrivés à
Madagascar (Mittermeier et al., 2006). Certes, l’inexistence de compétition avec
les singes qui n’étaient pas arrivés à la grande île entraîne la diversification et la
maintenance à grand nombre de ces Lemuriformes jusqu’à l’arrivé de l’homme
(Fleagle, 1999). Cependant, l’existence des diversifications des climats et de la
végétation à Madagascar a permis à ces descendants de Lorisiformes d’aboutir à
la radiation extraordinaire et à leur différenciation (Battistini, 1965 ; Roeder et al.,
1990; Paulian, 1996 et Battistini, 1996).
Certains naturalistes avaient dit qu’on peut penser que tous les lémuriens
dérivent de mêmes ancêtres, proche des insectivores et pas encore identifiés.
Très tôt, il y a diversification en rameaux secondaire de « Stock lémurien » et
spécialisation de chacun d’eux à sa manière surtout dans les modalités de
l’adaptation à l’arboricolisme. Les lignées constitutives sont les Adapidés (+) ; les
Lémuridae qui ont deux familles satellites, les Indriidae et les Mégaladapidae (+),
les Daubentonidae, les Lorisidae (Loricinae et Galaginae), les Cheirogaleidae. Si
on se réfère aux documents paléontologiques connus, l’apparition des
lémuriformes était à l’Eocène avec les Adapidae, tous fossiles. Parmi tous les
primates fossiles, c’est Adapis qui fut le premier découvert dans le gypse de
Montmartre (Eocène) et classé par Forsyth Major parmi les primates en 1899.
(+): fossile
3
II - ORIGINE DU MOUVEMENT
5
III - LOCOMOTION DES PRIMATES
6
III -4- Proportion des membres:
Chez les primates, certaines espèces ont des membres postérieurs plus
allongés que les membres antérieurs, les autres ont des membres antérieurs plus
allongés que celle des membres postérieurs, ainsi, certains d’entre eux ont des
membres relativement long que celle de la longueur de leur tronc, mais, les autres
ont relativement des membres plus courts. Ces différences de proportions des
membres sont souvent décrites par l’Indice Intermembrale.
L’Indice Intermembrale peut être proche ou égale à 100, peut être inférieure à 100
et peut être supérieure à 100. Ces variations entre les valeurs de l’Indice indiquent
aussi la variation de types de locomotion effectués par les primates.
7
III -5- Différents types:
Le mode de locomotion est très varié à travers les primates. Les différents
types de locomotion sont :
- La quadrupédalisme arboricole (exemple: les eulemurs)
- La quadrupédalisme terrestre (exemple: Les macaques)
- La suspension (exemple: Gibbon)
- Le saut (exemple: les propithèques)
- Le bipédalisme (exemple: Homo sapiens)
8
III -6- Classification de la locomotion de Primates:
Tableau 1: La première classification de la locomotion de Primates (d’après Napier et Napier 1967,
1985)
9
IV - BIOLOGIE
IV -1- Morphologies:
10
Fig.3: Photo d’Eulemur mongoz, male (à gauche) et
Fig.2: Photo de Propithecus femelle (à droite) au « Duke University Primate Center »
coquereli dans le Parc National D’après David Haring/DUPC
d’Ankarafantsika. D’après R.A.
Mittermeier (2006)
12
DEUXIEME PARTIE
13
METHODOLOGIES
I - REPARTITIONS GEOGRAPHIQUES:
Eulemur mongoz se trouve au Nord – Ouest de Madagascar, il y en a aussi à
l’extérieur de la grande île, à Comores, dans les deux îles : Mohéli et Anjouan ;
mais introduit par l’homme. Il est présent aussi dans la région d’Ambato – Boeni et
d’Ankarafantsika, dont le reste de la forêt est extrêmement fragmenté (Petter et al,
1977 ; Tattersall, 1982). La limite Nord de sa distribution apparaît près d’Analalava
sur la Baie de Narindra et au Sud et à l’Ouest de la rivière de Betsiboka à
Katsepy, sur le bord du lac Kinkony, et sur les deux bords de la rivière de
Mahavavy, et dans la forêt de Tsiombikibo près de Mitsinjo (Müller et al, 2000).
13
Fig.4 : Distribution de Eulemur fulvus , E. collaris, E. sanfordi , E. albocollaris et E. albifrons
(Source: Mittermeier et al., 2006)
14
Fig. 5: Distribution d’Eulemur rubriventer, Eulemur mongoz, E.rufus, E.coronatus, E.m.macaco, et
E.m.flavifrons (Source: Mittermeier et al., 2006)
15
Propithecus coquereli se trouve partout dans la forêt sèche de basse altitude
(300m) du Nord-Ouest de Madagascar, du Nord et Est de la rivière de Betsiboka
(Tattersall, 1982). Il y en a aussi au Sud d’Ambato-Boeni, la limite Nord est près
de Bealanana. Il se repartit aussi sur la frontière Est près d’Antetemasy (juste à
l’Ouest de Befandriana-Nord).
16
Fig. 6: Distribution des Propithèques (Source: Mittermeier et al., 2006)
17
II - SITE D’ETUDE (ANGAP, 2000).
II -1- Localisation:
Le Parc national d’Ankarafantsika se trouve au Nord-Ouest de Madagascar à
450 Km d’Antananarivo et à 115 km de Mahajanga par la Route National N° 4 qui
le traverse. Sa Réserve Naturelle Intégrale a une superficie de 61.210 ha et se
situe à l’Est de RN4, et sa réserve forestière a une superficie de 75.000 ha et se
situe à l’Ouest et dans la partie Est de RN4. La station forestière d’Ampijoroa se
trouve dans la Réserve Forestière. Sa superficie totale est de 135.500 ha, d’après
les ajustements mineurs des limites proposés en 1998.
II -2- Climat:
Le climat du PNA est chaud et pluvieux, selon la classification de Köppen,
avec une période sèche du mai au mois d’octobre, et une période humide
indiquée par des averses locales de forte intensité et par des perturbations
causées par des cyclones entraînant des pluies diluviennes. Les deux stations
météorologiques nationales: Tsaramandroso (12km au sud du PNA) et Tsararano
(15km à l’Ouest du PNA) ont une pluviométrie annuelle moyenne proche de
1475mm. La température moyenne varie entre 24°C et 29°C et accompagnée par
une variation entre les températures moyennes maximales et minimales qui
peuvent atteindre 15°C pendant les trois derniers m ois de la période sèche du
juillet, août et septembre. Le mois d’octobre est le mois le plus chaud avec une
moyenne des températures maximales de 37,5°C. Les t empératures les plus
basses apparaissant également au cours des mois secs au petit matin: en
moyenne, 17°C en juillet et août. Cette région est aussi caractérisée par de climat
très agressif, dont l’existence d’une longue saison sèche et par des fortes
précipitations dont l’intensité maximale peut atteindre plus de 100mm en 24
heures. Dans la région du Parc, il y a deux types des vents: les premiers ce sont
les vents humides de secteur Nord-Ouest appelés : moussons qui sont à l’origine
des pluies d’octobre à mars, et les seconds se sont les vents de secteur Sud-Est
appelés: alizés, qui se sont déchargés de leur humidité sur les pentes
occidentales pays et qui touchent la région d’Ankarafantsika comme des vents
secs du mois d’avril à septembre.
18
II -3- Relief et hydrographie:
Le PNA ce trouve environ 250 mètres au dessus des plaines environnantes.
Il y a formation des falaises à certains endroits causée par les abrupts de ses
bords Est et Sud. Ils sont de plus en plus moins escarpés au Nord et à l’Ouest. La
faiblesse des pentes du plateau est généralement de l’ordre de 3 à 5% en
descendant du S-SE vers le N-NO mais peuvent devenir très fortes dans les
vallées riveraines. Au Sud-Est du massif à 5 Km au Nord de Bevazaha se trouve
le point culminant (378m). A l’ouest, le plateau descend et atteint la grande vallée
autour de la rivière Betsiboka. Plusieurs cours d’eaux découpent les plateaux et
sont orientés pour la plupart du Sud-Est vers le Nord-Ouest possédant une pente
moyenne de l’ordre de 4%, dans des gorges aux pentes raides circulent certains
d’entre eux. Les rivières les plus importants sont (de l’Ouest vers l’Est): Androtra,
Ambodimanga, vavan’Ampijoroa, vavan’i Marovoay, Karambo et Andranomiditra. Il
y en a aussi un nombre important de lacs dans le PNA dont ceux de : Ravelobe,
Antsilamba, Antsiloky, Tsimoloto, Ankomakoma et Komadria et de plusieurs zones
marécageuses à l’extrême Est et Ouest du parc.
II - 4- Flore:
Les végétations du PNA sont caractérisées par la présence de 3 formations,
d’abord, les forêts peu ou pas dégradée constituée par la forêt dense caducifoliée
en saison rêche, la forêt du marécage, la forêt ripicale et la fourré de xérophyte
sur sable blanc, ensuite, les forêts dites dégradées : sur les versants, dans les
vallées et dépressions, sur les vallées ensablées et la forêt sèche semi
caducifoliée dégradée, et enfin, les savanes formés par les savanes herbeuses et
les savanes arbustives ou arborées.
II - 5- Faune:
On peut voir dans le Parc National d’Ankarafantsika des types d’animaux
appartiennent dans les cinq classes des animaux vertébrés additionnées par des
animaux invertébrés. Pour les mammifères, vingt sept espèces de lémuriens
avaient été enregistrées à Ankarafantsika, cependant, en 1996, la découverte
d’une nouvelle espèce appelée: Microcebus ravelobensis près du lac Ravelobe
dans la station forestière d’Ampijoroa.
19
Tableau 2: Liste des espèces de lémuriens recensés dans le PNA
20
Fig.7: Carte montrant l’emplacement du Parc National d’Ankarafantsika (Source: G Olivieri et al.)
III - CLASSIFICATIONS
III-1- Historique de la taxonomie des lémuriens malgaches:
La systématique des lémuriens actuels est encore controversée. D’une
manière traditionnelle, la classification utilisée par Hill (1953), qui avait fait une
révision globale de celle proposée par Simpson (1945) comprenait trois familles :
Daubentoniidae
Lemuridae
Indriidae.
21
Cette classification a été beaucoup de fois modifiée et actuellement on y reconnaît
cinq familles :
Cheirogaleidae,
Lepilemuridae,
Lemuridae,
Indriidae,
Daubentoniidae.
La classification, au début, basée sur des critères morphologiques et des données
moléculaires.
III-2- Classification proprement dite:
La classification que nous utiliserons dans cette étude est celle de Mittermeier et
al. (2008):
Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous Embranchement : Vertebrata
Classe : Mammalia
Sous classe : Theria
Infra classe : Eutheria
Ordre : Primate (Linné, 1758)
Sous ordre : Strepsirhini (E. Geoffroy, 1812)
Infra ordre : Lemuriformes (Gregory, 1915)
Famille 1 : Lemuridae (Gray, 1821)
22
P. edwardsi (Grandidier, 1871)
P. perrieri (Lavauden, 1931)
1
: Famille de la première espèce (Eulemur mongoz)
2
: Famille de la deuxième espèce (Propithecus coquereli)
IV - MATERIELS DE CAPTURE
V - MENSURATION
Quand l'animal est capturé, on peut faire directement la mensuration, le
prélèvement (poils, tissu, sang), l'étude des coussinets et dermatoglyphe; mais ce
qui nous intéresse dans cette étude est la connaissance de la longueur des
membres et de la région lombaire aussi, l'étude des coussinets. La connaissance
de la longueur des membres facilite la détermination de l'Indice Intermembrale.
23
Fig. 8: Schéma du Propithecus coquereli montrant la détermination de l‘Indice intermembrale
(Source: Mittermeier et al., 2006)
Remarque: Ce schéma est utilisé pour mieux comprendre la formule et les parties
mesurées. Mais nous ne pouvons pas oublier que les membres ne seraient jamais
pliés pendant la mensuration.
VI - MATERIELS DE SUIVI
Quand l’espèce est obtenue par capture, on doit mettre de collier émetteur
sur son cou, ce collier émetteur transmet à votre Radiorécepteur une sorte de bip
qui indique le lieu où se trouve exactement l’animale à suivre car le volume de bip
augmente en fonction de la diminution de la distance entre l’observateur et
l’animale. Si on travail pendant la nuit, on doit utiliser la lampe frontale et la lampe
forte (MAG-LITE). On doit utiliser aussi de camera pour observer après, tout les
types de locomotion que l’animal a fait suivant ces différents comportements, car
tous les mouvements effectués par l’animale correspondent toujours à ses
différents comportements.
NB:
On doit relâcher l’animal capturé dans le même endroit où la capture avait
été faite.
24
Il faut enlever le collier émetteur à la fin de l’étude
VII - ETUDE DES COUSSINETS PALMAIRE ET PLANTAIRE
Les études faites sur les mains et les pieds de ces Lémuriens portent soit sur
l'utilisation de la main (A.Bishop.1964) soit sur la phylogenèse de la main et du
pied (G.Olivier.1965).
1) Genre Eulemur:
10 Eulemur macaco macaco (5 mâles + 5 femelles)
9 Eulemur macaco collaris (5 mâles + 4 femelles)
14 Eulemur macaco (7mâles et 7 femelles): E.m.albifrons, E.m.fulvus, E.m.rufus,
E.m.sanfordi.
25
TROISIEME PARTIE
26
RESULTATS
Mensurations spécifiques
Catégories
anatomiques
de locomotion
(exemple d’Indice Intermembrale)
Cramponnement vertical et saut
55 – 65
vertical
Quadrupédalisme arboricole 70 – 104
Brachiation 106 – 150
26
III - Coordonnées polaires chez les deux espèces étudiées:
27
Fig. 10: Profil chez Propithecus verreauxi
28
Légendes et figures 10 et 11 (source : Oxanard, C.EE, Crompton, R.H., Lieberman,, S.S.
1990)
1- Saut continue
2- Chute
3- S’accroupir
4- Ricochet
5- Voûte
6- Sous-bois
7- Supports horizontaux
8- Supports verticaux
9- Petits supports
10- Gros supports
11- Grimper
12- Quadrupède lent
13- Se précipiter
14- Fruits
15- Gommes et nectar
16- Feuilles, bourgeons, fleurs
17- Choses animales
Jamais 0,0
Rarement 0,1- 0,2
Quelquefois 0,5
Souvent complètement 1,0
Généralement 2,0
Principalement 4,0 – 5,0
Dominé par 6,0
Presque exclusivement 8,0
Dominé par 6,0
29
Ces coordonnées polaires nous montrent la différence de dégrée d’utilisation et
préférence des supports, de comportement de locomotion, de strate préféré et de
régime alimentaire entre Eulemur mongoz et Propithecus verreauxi.
Fig. 11: Emplacement des coussinets palmaire © et plantaire (d) chez Eulemur mongoz
(Source: Rakotosamimanana, B.R., et Rumpler, Y. 1970)
30
Réunion de Hd et Hp en un seul coussinet.
Fig. 12: Emplacement des coussinets palmaire (e) et plantaire (f) chez Propithecus verreauxi
(Source: Rakotosamimanana, B.R., et Rumpler, Y. 1970)
V - Comportements de locomotions:
Chez Eulemur mongoz:
Nos premières sources pour Eulemur mongoz sont Sussman et Tattersall (1976) et
(1982). Les études sur terrain sont emportées à Ampijoroa et c’était Walker qui avait
examiné la locomotion. Tattersall et Sussman ont annoncé qu'il se déplace "presque
exclusivement dans le strate supérieur de la forêt d'Ampijoroa" environ 10 à 15
mètres, descend seulement quand il se nourrit sur les branches inférieures des gros
arbres ou quand le chemin de parcours arboricole demande cette déplacement.
Cette locomotion est dérivée par Tattersall et Sussman à partir de sa différence à
celle d’Eulemur fulvus principalement dans la grande propension de l'animal pour
préparer le passage de branche à branche dans le canopée par saut régulier quand
une trajectoire continue est disponible. Le comportement d'Eulemur fulvus est
presque semblable aux autres Eulemurs (Tattersall, 1982). D'après Tattersall, 61%
des supports utilisés par Eulemur fulvus sont horizontaux, 33% obliques et 3%
verticaux. La majorité des supports utilisés sont des supports de taille moyenne.
31
Chez Propithecus coquereli:
L’accrochement vertical, le grimpé et le saut sont les principaux comportements
positionnels d’Indridae (Petter et al., 1977; Walker, 1979; Tattersall, 1982).
Propithecus coquereli peut descendre au sol et traverse les espaces ouvertes. Il
saute vers l’avant comme le Kangourou et penche dans la direction de son saut pour
atteindre momentanément en avant (Mittermeier et al., 2006). L’Indri est connu pour
son pouvoir d’utilisation des support verticaux de diamètre beaucoup plus large que
celle de Avahi et Propithecus (Petter et al.,1977), c’est à dire que ce dernier utilise
aussi des supports verticaux de large diamètre.
32
QUATRIEME PARTIE
33
DISCUSSION
33
d’Eulemur mongoz joue un rôle d’équilibration, par contre la queue du Propithecus
coquereli n’a aucune utilité dans le maintient d’équilibre. Donc on peut dire que tous
les types de locomotion effectuée par Propithecus coquereli ne dépendent pas à sa
queue.
Les coussinets chez Propithecus coquereli sont fusionnés et aplatis, cela veut
dire que le contact de la surface palmaire et plantaire de l’espèce avec les supports
qu’il utilise est assez important. Pendant le saut, ses mains restent toujours au
niveau de sa tête et se reposent sur le support au point d’arriver, les membres
postérieurs touchent en premier le support à l’arriver, mais, la préhension est moins
importante grâce au diamètre plus grand des supports verticaux qu’il utilise. C’est
pourquoi ses coussinets sont aplatis. Aussi, pour Eulemur mongoz, les coussinets
sont plus ou moins gonflés et séparés, cela indique que le contact de la surface
palmaire et plantaire de cette espèce avec les supports qu’il utilise est très important.
Sa quadrupédie à travers les supports horizontaux est souvent accompagnée par la
préhension, c’est la cause de l’apparition ou formation des coussinets qui sont plus
ou moins bombés et séparés. En un mot, les coussinets sont gonflés et séparés chez
les quadrupèdes arboricoles, mais ils deviennent fusionner et aplatis chez les
sauteurs.
De même que sans mentionné dans la méthodologie, nous ne pouvons pas
oublier aussi l’étude de mouvement (cinématique) effectuée par l’espèce à travers
son support préféré par exemple comme l’analyse du mouvement d’Eulemur fulvus
en captivité en utilisant le support à disposition horizontal de diamètre 50mm.
L’ «uniplanar cinéradiographe» peut collecter latéralement 150 cadres par seconde
dans l’ordre de visualiser l’articulation et d’obtenir l’excursion angulaire du segment
du membre. Dans cette étude, nous avons des variables cinématiques mesurées ou
calculées pour savoir les valeurs des angles du segment, d’articulation, et l’excursion
angulaire des membres postérieurs. La variation cinématique dans le comportement
de saut peut avoir une implication pour l’analyse fonctionnelle du postcrânien.
34
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATION
35
locomotion après dégradation n’est pas semblable à celle du pourcentage au début
car il y a possibilité de changement de comportement qui conduit à l’adaptation à des
nouveaux comportements de locomotion.
36
BIBLIOGRAPHIE
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