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I / Les supports
Les supports font partie intégrante du gros- œuvre donc sont supposés avoir la stabilité
et la résistance nécessaire pour recevoir l’ensemble des charges transmises par le revêtement sans
déformation ou anomalie excessives. les supports doivent avoir une planéité tolérable de manière
à ce qu’ une règle de 2 m ne doit laisser apparaitre un écart supérieur à 5 mm.
Généralement tous les supports destinés à recevoir des revêtements de sols doivent
répondre au conditions suivantes:
Le qualificatif de cérame a été adjoint de longue date au terme grès pour distinguer ce
matériau des grès qui sont des roches naturelles transformables par fusion.
Le grès cérame est un mélange d’argile vitrifiable. La pâte est humidifiée de 6 à 8% est
comprimée (pressage) dans des moules métalliques, et cuite à une température voisine de
1230 °C pour obtenir après refroidissement des produits finis stables. Le grès cérame est alors
compact, homogène, incombustible et d’une dureté supérieure.
il est couramment utilisé pour la finition et la décoration des sols et des mûrs pour les
habitations et autres locaux, aussi bien à l'intérieur qu'en extérieur.
La composition des carreaux sont :
Les grès rustiques ont une texture un peu grossière que celle du grès cérame fin vitrifié.
Il présentent cependant des caractéristiques voisines. Ils peuvent êtres façonnés par pressage,
mais le plus souvent par filage, d’où leur non de grès étiré.
Les grès étiré sont constitué par un mélange d’argile additionnées ou non d’autres
minéraux, cuit à une température voisine de 1320 °c.
La surface vue des carreaux est plane, profilé, ou ondulé, elle est :
* tantôt laissée brute, salée en cours de cuisson
* tantôt recouverte au préalable d’un émail mat, semi mat ou brillant.
La face de pose présente soit des nervures, soit des striures, soit des queues d’aronde.
La terre cuite:
La terre cuite est une matière qui provient d’argile plus ou moins fondant, peu calcaire,
donnant aux produits une structure non vitrifié, comprimé et cuit à une température de l’ordre de
1000 °c. Elle est utilisée pour réaliser des poterie, des sculptures et comme matériau de
construction pour la fabrication de briques, tuiles ou carreaux.
Aujourd'hui, la locution « terre cuite » désigne souvent une céramique restée poreuse
en son cœur, par opposition au grés ou à la porcelaine qui sont des matières étanches (porosité
négligeable).
La terre cuite est identique au grés cérame c’est-à-dire une résistance mécanique et
technique, assure le confort, facilite l’entretien et permet une bonne isolation thermique. On peut
donc rencontrer des pavés en terre cuite au sol avec des empreintes quelconques.
IV / Les carreaux de faïence :
Les carreaux de faïence sont fabriqués par pressage (200 à 250 kg/m2) à partir d’argile
à faible teneur en oxyde de fer (au maximum 1%) et contenant peu de fondants qui donnent par
cuisson (980 °c et 1150 °c) des produits blanc ou colorés.
Les carreaux de faïence sont constitué de deux parties intimement liées par la cuisson :
un corps dit biscuit;
Un émail vitrifié opaque ou transparent, recouvrant une des faces du biscuit, peut être brillant
semi-mat, mat ou nuagé.
Revêtements Formes dimensions Propriétés Propriétés physiques et Aspect
chimique mécaniques
U P E C
Voir Annexe
Seconds œuvres par Mr Mostafa ALLA
I / Les revêtements en pierres :
Les revêtements en pierres les plus utilisés sont les marbres, les schistes ardoises, les
grès naturels, le granit et les quartzites.
Les marbres sont dans la famille minérales des calcaires, d’une grande diversité de
dureté et de coloris selon leur origine.
Les marbres offrent une importante palette de grains, de veinages et de tonalités; la
présence d’oxydes métalliques leur confère les nuances les plus variées.
Le marbre peut être tailler soit en dalles (diverses dimensions) soit en bandes
(10 à 15 cm), avec des épaisseurs allant de 15 à 2 mm.
Les grès
c) Le granit (extra dur)
Inusable, gris rose ou noir, est débité en forte épaisseur ce qui rend malaisé sa
manipulation et son transport (plan de travail, passage de fort trafic,….).
d) Les quartzites
Sont des roches issue du grès, dans toute les nuances du vert et du mauve, d’une
résistance exemplaire aux acides et au gel, d’un entretien aisé. Il convient particulièrement aux
halls publics
e) Le porphyre
Pierre volcanique, compacte et jaspée (veinée), d’une très grande finesse de grains.
d’origine italienne, utilisée comme revêtement des salles de bains.
f) L’onyx
Une variété d’agate aux veines concentriques, pourpre (rouge) au Maroc, vert au Brésil
et au Guatemala. C’est un matériaux luxueux avec toutes les qualités du marbre.
Les quartzites
L’onyx
Le porphyre
II / Mode de pose:
a) Pose traditionnelle
La pose traditionnelle des revêtements en pierres est réalisée sur une forme de sable de
15 à 20 mm d’épaisseur , soigneusement nivelée et fortement damée.
Le liant de pose est un mortier classique au sable de rivière et au ciment portland pur
dosé à 350 kg, de consistance plastique d’une épaisseur de 25 à 27 mm.
S’il s’agit de pierres naturelles poreuses, elles doivent préalablement être mouillées.
b) Pose directe
La pose directe consiste à éviter la forme de sable en recourant au mortier-colle. Ce
genre de pose est généralement utilisé pour les plaquettes mince avec une épaisseur de mortier-
colle de 20 à 25 mm.
Les variétés d’essence utilisées pour les bois à paquet les plus couramment utilisés sont
le chêne, le châtaignier, le hêtre, le teck, l’ iroko, l’azobé, le sipo,..etc.
I / Type de parquets
On distingue les types de parquets suivant :
Essence Parquets
Chêne Massifs
Mosaïques
A coller
Contrecollés
En bois de bout
Lames sur chant
Châtaignier Massifs
Mosaïques
Contrecollés
Lames sur chant
Hêtre Massifs
Panneaux démontables
Résineux Massifs
En bois de bout
Bois tropicaux Massifs
Mosaïques
A coller
Contrecollés
En bois de bout
Lames sur chant
CHENE TECK IROKO
A) Parquet en bois massif
Il est composé de lames en bois massif; d’épaisseur normalisée (16 ou 23 mm ), de
largeur minimale égale à 40 mm et de longueur variant selon les espèces de 40 cm ( bois feuillus)
à 200 cm ( bois résineux) , cloués sur des lambourdes( ou gâtes).
Les parques à lames massives sont assemblées selon les différents types d’assemblages
décoratifs suivants :
A -1 / Assemblage à l’anglaise
Les lames sont disposées parallèlement les unes aux autres et perpendiculairement aux
lambourdes. L’assemblage peut être :
* en coupe perdue : les lames sont de longueur différentes et sont
alternées en ordre dispersé, les joints décalés à une
vingtaine de centimètres d’une rangée à l’autre.
* en coupe de pierre : les frises sont de longueur moyennes et alternent toutes
les deux travées, les joints sont décalés à une demi-
longueur de lame d’une rangée à l’autre.
D ) Parquet de recouvrement
La pose collée se pratique sur un sol propre, sec, parfaitement lisse, ou à défaut, il sera
nécessaire de corriger les défauts par un ragréage.
Les lames de parquet sont ensuite collées sur une dalle de béton, une chape de ciment
ou sur tout type de support en bois.
La posse peut se faire en deux temps dans le cas où l’on interpose une isolation thermo
phonique.
C / La pose flottante
Le parquet n’est ni collé, ni cloué il est simplement posé sur le sol et peut donc
recouvrir un carrelage, un lino, une moquette, un vieux parquet… Quelque soit la nature du
support, il est impératif de prévoir un film polyane pour éviter toute remontée d’humidité
ultérieure entre plancher et parquet.
II – 1/Essai d’ usure
Ces essais sont effectués à l’ aide de machines diverses qui permettent par un
mouvement pendulaire et alternatif d’un chariot portant l’ éprouvette et d’ un tambour portant de
papier abrasif, pour mesurer l’usure (usure rectiligne et par rotation). Cette mesure est donnée en
perte de poids ou de volume pour une certaine surface au bon d’un certain nombre de cycles.
II – 2/ Essai de poinçonnement
II – 3/ Essai de déplacement
Un pied carré de chêne chargé de 100 kg est déplacé à la surface du revêtement et on
note les dégradations.
II – 4/ Essai de dureté ou de Choc
On exerce aussi des essais de dureté à la bille tombant d’ une hauteur déterminée sur le
revêtement. Cet essai est appelé parfois essai de choc.
II – 5/ Essai de déchirure
Cet essai est exécuté à l’ aide d’ une planchette à clous que l’ on déplace sur le
revêtement.
Par ailleurs, d’ autres essais important sont effectués pour définir le comportement du
revêtement en présence de l’ eau afin d’ établir dans quelle mesure ils peuvent être utilisés dans
les locaux ou l’ usage de l’ eau est habituel, tels que cuisine, salles d’ eau, buanderie etc.…
Le comportement de ces revêtements est donc étudié profondément dans tous les
domaines qui permettent d’ en déterminer les qualités.
Indépendamment des tapis de haute laine dont l’ utilisation est réservée à des locaux
particuliers, les revêtements de sols réalisés en produits textiles constituent essentiellement en
moquettes, tapis d’ escaliers ou carpettes.
Ce type de revêtements est en expansion grâce à de nouveaux traitements anti - usure, anti
poussière, les possibilités de tissage au grande largueur et de nouvelles techniques de fabrication.
II / Les produits textiles
A / Les tapis moquettes traditionnels
Ils sont constituées d’ un dossier ou « canevas » formant support et de velours. Les fils
utilisés sont de deux sortes:
Cadrés pour les moquettes (plus gonflants).
Semi-peignés pour les tapis.
Après la préparation de la laine et avant le tissage proprement dit, on effectue sur les
écheveaux la teinture et les traitements nécessaires (anti- mites, anti-poussière etc.…). Selon la
nature des fils, les mélanges et les modes de fabrication, les moquettes peuvent présenter un
aspect soit velouté, soit bouclé.
Les tapis de laine peuvent être monté sur sous- couche (juste, feutre,…).
A – 1/ Tapis d’Avignon
Comportant 50% de laine et 50% de poil de veau, c’est un tapis de laine tissé et
foulonné dans l’eau après tissage; il se fabrique en lés de 1.40 m de largeur.
Si leur aspect reste très voisin de celui des moquettes traditionnelles, ces revêtements s’ en
distinguent par leur mode de fabrication.
On distingue plusieurs procédés:
a) Le Tufting ou piquage:
Le velours bouclé ou coupé, issu de fibres diverses homogènes ou mélangées est
implanté verticalement à travers le dossier, l’accrochage est ensuite assuré par une enduction de
latex. Les velours des moquettes tuftées peuvent être en 100% nylon, 100% polypropylène, 100%
laine ou encore 80% laine et 20% nylon.
moquettes tuftées
velours coupé 80% à velours bouclé
laine et 20% nylon 100% laine
b) Le flocage:
Le revêtement est obtenu par projection de fibres textiles sur une paroi tissé ou non
préalablement enduite d’adhésif (colle)
c) Le suédage:
Surface textile tricotée subissant un traitement de suédage et associé à un support par
collage.
d) L’ aiguilletage:
Le revêtement comporte une couche d’ usure superficielle en nylon aiguilleté sur une
couche d’envers en jute avec enduction en polyvinyle plastifié.
e) Le foulage:
Le foulage d’ un tissu de laine et poil animal avec enduction de l’envers au latex.
III / Pose d'une moquette
Pose libre : pour les pièces de tailles moyennes et à trafic réduit (chambre),
Pose libre sur bandes auto-agrippantes : méthode inoffensive pour l’environnement et facile
à exécuter,
Pose tendue sur thibaude : tendre la moquette en l’accrochant sur des bandes d’ancrage fixées
au sol à la périphérie de la pièce. Réalisée par un spécialiste, elle convient à tout type de
moquettes car elle leur assure une plus grande longévité, plus de confort et une bonne isolation.
VI / Qualités et comportement des moquettes
L’ usure:
La résistance du tapis de laine dépend des matières utilisées, de la nature des trames, du
serrage et de la fixation des brins de laine. Le tapis d’ Avignon résiste bien à l’ usure, mais il
craint les aspirateurs à embouts métalliques.
Les tapis brochés et végétaux résistent bien à l’usure. Ce sont les tapis de nylon qui
résistent le mieux.