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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE ABOU BEKR BELKAID –TLEMCEN

Mémoire

Pour l’obtention du Diplôme de Master en Génie Civil

Option : Ingénierie des structures


Thème

ETUDE DES MURS EN MACONNERIE CONFINE


SOUS SOLLICITATION UNIAXIALE
Présentée par :

BOUKHORS NESMA

Soutenu en juin 2015 devant le Jury composé de :

Mr A.BEZZAR MCA Président


Mr F. GHOMARI Professeur Encadreur
Mr F.B HOUTI MAA Co-Encadreur
Melle L. SAIL MCA Examinateur
Mr O.TALEB MAA Examinateur

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2014 –2015


REMERCIMENTS

Je remercie en premier lieu Allah tout puissant qui m’a donné le courage et la
volonté de pouvoir accomplir ce travail.
Je remercie vivement la faculté de technologie pour les moyens qu’il a mis à
notre disposition pour pouvoir réaliser ce travail.

Mes profonds remerciements sont adressés au Le professeur GHOMARI


FOUAD, pour m’avoir accepté dans son équipe je le remercie pour ses
conseils et pour les moyens qu’il a mis à ma disposition pour finaliser la
rédaction de ce mémoire.

Mes remerciements, sont adressés à mon directeur du mémoire, monsieur


HOUTI FARID BRAHIM, pour son encadrement, pour sa disponibilité et sa
patience durant la réalisation du travail

Je tiens à exprimer mes chaleureux remerciements au professeur BEZZAR


ABDEL ILLAH, pour avoir accepté de présider le jury de ce mémoire, je le
remercie pour son encouragement et ses conseils motivants, je suis également
honoré par sa présence parmi le jury.

J’adresss par ailleurs mes sincères remerciements à monsieur TALEB OMAR


et mademoiselle SAIL LATEFA, qui ma honoré d’avoir accepté de participer
à l’évaluation de ce travail, je la remercie également pour avoir accepté de
l’examiner.

.Mes sincères remerciements et ma profonds gratitudes sont exprimés pour tous


ceux qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail,
particulièrement, monsieur MUSTAPHA (ingénieur du laboratoire
pédagogique du département de génie civil)

Enfin, j’aimerai remercier mes parents, famille et amis pour leur soutien durant
ces 5 années d’études, à la fois moral et financier, ainsi que pour tous les bons
moments passés en leur compagnie.

A tou s,d e tou tcœ u r,u n grand M E RC I


DEDICACES

C e mé moire estd é d ié

A mon chère père

A tou s mes proches,particu lièrement,ma

chère mère,mes frères etmes sœ u rs

A tou s mes amis (Y assine,Zakariya,A mel,


D .Y .M ohammed ,H .Zakarya,,Zoheir,B .M ohammed )
M es collègu es età tou te
P ersonne ayantcollaboré à ce travail
A tou s ceu x qu ime connaissent
RESUME

Diverses études sur le comportement des structures en maçonnerie porteuse à


l’état ultime ont été réalisées de par le monde. Dans notre pays, ce mode de
construction a été très utilisé avant l’avènement du béton, cependant il est
complètement marginalisé de nos jours.

Dans le cadre de ce travail, nous nous intéressons à l’étude expérimentale de


panneaux de maçonnerie en briques creuses de terre cuite hourdées au mortier
bâtard testés sous chargement uniaxial confiné jusqu’à la rupture, et aussi, nous
avons varié l’épaisseur du joint (0.5, 1.0 et 1.5 cm) et la nature du sable.
Nous tentons de montrer l’influence de l’ensemble de ces paramètres sur le
comportement des structures en maçonnerie étudiées.

Les mots clés : confinement, maçonnerie, joint, compression (sollicitation


uniaxiale) , rupture, brique de terre cuite,
‫ﻠﺨ ﺺ‬
‫ﻣ‬

‫ﯿﻊ‬
‫ﺎفﻓﻲﺟﻤ‬‫ﻟﻤﻄ‬
‫ﯾﺔا‬‫ﺎ‬
‫ﻟﺔﻓﻲﻧﮭ‬
‫ﻟﺪو‬
‫ﺎءﻓﻲا‬‫ﻨ‬
‫ﺒ‬‫ﻟ‬
‫ﺎﻛﻞﺗﺤﻤﻞا‬‫ﯿ‬
‫ﻠﻮكھ‬‫ﻠﻰﺳ‬ ‫ﻔﺔﻋ‬ ‫ﻠ‬
‫ﺘ‬‫ﺎتﻣﺨ‬ ‫اﺳ‬‫ﯾﺖدر‬ ‫أﺟﺮ‬
‫ﺒﻞﻣﺠﻲء‬‫اﺳﻊﻗ‬‫ﺎقو‬
‫ﻠﻰﻧﻄ‬‫ﺘﺨﺪمﻋ‬‫ﻗﺪاﺳ‬
‫ﺎءو‬‫ﻨ‬
‫ﺒ‬‫ﻟ‬
‫ﻨﻮعﻣﻦا‬‫ﻟ‬‫اا‬‫ﺎ‪،‬وھﺬ‬‫ﻧ‬‫ﻠﺪ‬
‫ﻟﻢ‪.‬ﻓﻲﺑ‬‫ﺎ‬
‫ﻟﻌ‬‫ﺎءا‬‫ﻧﺤ‬‫أ‬
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‫ﻟ‬‫ﺎا‬‫ﺎﻣ‬‫ﺎﻣﮭﻤﺸﺔﺗﻤ‬‫ﻨﮭ‬
‫ﻠﻤﻮﺳﺔ‪،‬ﻟﻜ‬ ‫‪.‬ﻣ‬

‫ﯿﺔ‬‫ﻨ‬
‫ﯿ‬‫ﻟﻄ‬‫ﺑﺔا‬
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‫ﺎ‬‫ﻨ‬‫ﺒ‬
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‫ﻠﻌﻮ‬‫ﯿﺔﻟ‬‫ﺒ‬‫ﯾ‬
‫اﺳﺔﺗﺠﺮ‬
‫ﻠﻰ در‬‫ﺎﻋ‬‫ﻧ‬
‫ﻟﻌﻤﻞ رﻛﺰ‬‫اا‬‫ﺎرھﺬ‬
‫ﻓﻲإط‬
‫ﯾﺔ‬‫ﺎ‬
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‫ﯿﺪا‬‫ﺒﺮةﺗﺤﺖ ﺿﻐﻂوﺣ‬ ‫ﻟﻤﺠ‬
‫ﻠﻄﺔا‬‫ﻟﻤﺨ‬
‫ﻧﺔا‬‫ﺎ‬‫ﻟﺨﺮﺳ‬‫ﯿﻂا‬
‫ﻠ‬‫اءﻣﻊ ﺧ‬‫ﻟﺤﻤﺮ‬‫ا‬
‫ﺎل‬‫ﻟﺮﻣ‬‫ﯿﻌﺔا‬
‫ﺒ‬‫ﻠﺔ )‪1.0 ،0.5‬و ‪1.5‬ﺳﻢ(وط‬
‫ﻟﻮﺻ‬‫ﯿﺮ ﺳﻤﻚا‬‫ﯿ‬‫ﺘﻐ‬‫ﺎﺑ‬‫ﻨ‬
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‫ﻟ‬‫اء‪،‬ا‬
‫ﺘﻮ‬‫ﺒﺤﺚ‪:‬اﻻﺣ‬
‫ﻟ‬‫ﺎتا‬
‫ﻠﻤ‬‫ﻛ‬
ABSTRACT
Various studies on the behavior of structures bearing masonry in the ultimate
state were conducted worldwide. In our country, this type of construction has
been widely used before the advent of concrete, but it is completely
marginalized today.

As part of this work, we focus on the experimental study of hollow brick


masonry panels hourdées clay mortar bastard tested under uniaxial loading
confined to rupture, and also, we varied the thickness of joint (0.5, 1.0 and 1.5
cm) and the nature of the sand.

We try to show the influence of all these parameters on the behavior of masonry
structures studied.

Keywords: containment, masonry, seal, compression, rupture, terracotta brick,


SOMMAIRE
Remerciements
Resume
Nomenclature
Liste des figures
Liste des tableaux

Introduction générale ………………………………………………………………….. 01

Chapitre 1 : généralités sur la maçonnerie

1.1 Introduction…………………………………………………………….……………... 02
1. 2 Historique des maçonneries ………………………………………..………………... 02
1.3 Définition………………………………………………………………....................... 02
1.4 La maçonnerie confinée………………………………………………………… 03
1.5 Propriété de la maçonnerie …………………………………………………………… 03
1.6 Les différents types de la maçonnerie…………..………………………..………….... 04
1.6.1 Maçonnerie de pierre de taille ……………...…………………………….……….... 04
1.6.2 Maçonnerie de moellon……………………………………………………………... 04
1.6.3 Maçonnerie en agglomérée de béton.……………………. ………………………… 04
1.6.4 Maçonnerie en brique d’argile cuite ………………………………………………... 04
1.6.5 Maçonnerie composite mixte………………………………………….…………… 05
1.7 le mortier …………………………………………………………………………....... 06
1.7.1 Définition de mortier………………………………………………………………... 06
1.7.2 les joints ………………………………...………………..……….………………... 06
1.8 Pathologies courantes sur les ouvrages en maçonnerie… …………………………… 07
1.8.1 Présence d’eau………………………………………………………………………. 07
1.8.2 Altération des joints entre blocs………………………………………………….…. 07
1.9 Conclusion…………………..………………………………………………………… 07

Chapitre 2 : les comportements de la maçonnerie

2.1 Introduction…………………………………………………………………………… 08
2.2 Le Comportement de la maçonnerie de diverses sollicitations………………………. 08
2.2.2 Le comportement de la maçonnerie en flexion………………..…………………… 09
2.3.3 Le comportement de la maçonnerie en traction…………………………………….. 10
2.3.4 Le Comportement de la maçonnerie en cisaillement……………………………….. 12
2.2.1 Le Comportement de la maçonnerie en compression ……....................................... 12
2.3.1 Compression de maçonnerie dans la direction normale aux joints de mortiers ……. 12
2.3.2 Compression de maçonnerie dans la direction parallèle aux joints de mortiers …… 14
2.4 Les travaux sur les briques……………………………………………………………. 15
2.5 Les études expérimentales concernant un chargement................................................. 16
2.5.1 Travaux de PAGE ...................................................................................................... 16
2.5.1 Travaux de SHANN ………………………………………………………………... 17
2.6 Les travaux réalisés au niveau de l’université de Tlemcen………...................………. 17
2.6.1 Travaux de HOUTI et col 2002…………………………….............................…….. 17
2.6.2 Travaux Meziane (2004)………………………………........................…………… 18
2.6.4 Travaux BENNECEUR ET BOUAKKAZ (2007)................................................... 18
2.7 Les formules empiriques pour le calcul de la résistance à la compression.............. 18
2.7.1 EUROCODE6.......................................................................................... 18
2.7.2 Les formule Hendry et Malek……………………………………………. 19
2.7.3 Les formules de Rostampour et Mann …………………………………… 19
2.7.4 La formule de CNERIB …………………………………………………... 19
2.8 Conclusion .................................................................................................................... 19

Chapitre 3 : Etude expérimentale

3.1 Introduction…………………………………………………………………………… 20
3.2 Identification des choix des matériaux …………………………………..…………… 20
3.2.1 Les briques………………………………………………………………….……… 20
3.2.2 Le sable……………………………………………………………………………... 24
3.2.3 Le ciment ………………………………………………………………………… 25
3.2.4 La chaux ……………………………………………………………………………. 26
3.2.5Eau de gâchage ………………………………………………………………...……. 26
.3 Confection du mortier ……………………………………………………...………….. 26
.3.1 Composition du mortier utilisé……………………………………………………… 26
3.3.3Procédures d’essai…………………………………………………………………… 27
3.3.4 Détermination la consistance normale……….…………………..…………………. 27
3.3.5Les caractéristiques mécaniques du mortier…………………………………………. 28
3.4 Confection du muret ………………………………………………………………….. 29
3.4.1Matériel utilisé…………………………………………………………………….… 30
3.4.2 Planning de confection du muret ………………………………………………….... 31
3.4.3 Méthodologie de la confection des murets………………………………………….. 31
3.6 Conclusion…………………………………………………………………………….. 34

Chapitre 4 : Discussion et interprétation des résultats


4.1 Introduction…………………………………………………………………………… 35
4.2 Résistance à la compression des murets …..................................…………………… 35
4.3 Influence de l’épaisseur du joint……………………………………………………… 36
4.4 Influence de la nature de mortier …............................……………………………….. 37
4.5 Le mode de rupture ……………….........................................…..…………………… 38
4.6 Comparaison avec les formules empiriques …………………………………………. 40
4.7 Conclusion…………………………………………………………………………….. 41

Conclusion générale……………………………………………….………………… 42

Références bibliographiques………………………………………………………….. 43

NOMENCLATURE
fm résistance de mortier
fb la résistance du bloc
K Coefficient selon le type de la maçonnerie
ρapp masse volumique apparente
M masse d’élément en maçonnerie
Vnet volume net des éléments en maçonnerie
F Charge maximale de rupture
Sn Section nette de la brique
σb Résistance à la compression de la brique
C Coefficient d’absorption
m2 La masse de la brique humide
m1 La masse de la brique séché
S Surface horizontale de la brique
t Temps d’immersion
Mf Module de finesse
Mvabs Masse volumique absolue
Mvapp Masse volumique apparente
ES Equivalent sable
b Largeur d’éprouvette du mortier
L Longueur d’éprouvette du mortier
Rf Résistance de mortier en flexion
h Hauteur de mur
H Largeur de mur
L Longueur de mur
ᶿ Orientation du joint
fM Résistance de la maçonnerie
MN Mortier naturel
MC Mortier corrigé
S Sable
C Ciment
Listes des figures

Le chapitre 1
Figure 1.1 Maçonnerie de pierres sèches [Laboratoire Régional de l'Equipement de
Saint-Brieuc (LRSB), 1994] (page03)
Figure 1.2 Exemple de pose des éléments d’une maçonnerie. (page03)
Figure 1.3 Les types d’agencement de la maçonnerie (page04)
Figure 1.4 Maçonnerie mixte de granit et roches métamorphiques [manuel de
sensibilisation maçonnerie, 2006] (page05)
Figure 1.5 Disjointoiement profond et dislocation d’ouvrages en maçonnerie (page07)

Le chapitre2
Figure 2.1 les forces agissant sur les murs(page 08)
Figure2.2 propagation de l’effort dans les murs (page 09)
Figure 2.3 l’effort parallèle aux joints de pose (page 09)
Figure 2.4 joint perpendiculaire aux joints de mortier de pose (page 10)
Figure2.5 l’essai de flexion (page 10)
Figure2.6 Modes de rupture sous flexion uni-axiale (page10)
Figure2.7 L'installation de l’essai de résistance à la traction pour la maçonnerie avec
un chargement parallèle aux joints de mortier (page 11)
Figure2.8 diagramme typique contraintes-déplacements pour l’essai de résistance à la traction
dans une maçonnerie avec un chargement parallèle aux joints de mortier (page 11)

Figure2.9 Modes de rupture soumis au cisaillement (page12)


Figure2.10 1 comportement uni axial de la maçonnerie sous chargement normale aux joints de
mortier (page 13)
Figure2.11 Relation type contrainte-déformation du mortier, brique et assemblage de briques
Figure2.12 diagramme typique expérimentale contraintes - déplacements pour un prisme de
dimensions 500 × 250 × 600 [mm3] avec : mo la résistance du mortier à la compression
(page 14)
Figure2.13 les modes de rupture selon PAGE 1978 (page 16)
Figure2.14 les modes de rupture par SHAAN (page 17)
Le chapitre 3

Figure 3.1 la brique utilisé (page 20)


Figure 3.2 exemple de brique déformé (page 21)
Figure 3.3 le surfaçage sur la brique (page 22)
Figure 3.4 l’essai d’absorption (page 23)
Figure 3.5 courbe granulométrique de sable naturel et corrigé. (page 24)
Figure 3.6 essai de bleu méthylène (page 25)
Figure 3.7 Moules et éprouvettes de mortier (page 27)
Figure 3.8 dame à choc (page27)
Figure 3.9 la consistance normale (page27)

Figure 3.10 schéma identifie la dimension réelle de l’essai (page 28)


Figure 3.11 essai de flexion par traction (page 29)
Figure 3.12 Essai de compression pour le mortier (page 29)

Figure 3.13 schéma identifié l’essai de compression et leurs dimension (page29 )


Figure 3.14 Les dimensions de muret (page 30)
Figure 3.15 les outils utilisés (page 30)
Figure 3.16 Scie à Béton (page 30)
Figure 3.17 Transpalette (page 30)
Figure 3.18 Organigramme des essais sur les murets (page 31)
Figure 3.19 disposition de confection (page 31)
Figure 3.20 étalement du mortier (page32)
Figure 3.21 Vérification la planéité (page 32)
Figure 3.22 le surfaçage vertical (page 32)
Figure 3.23 le surfaçage horizontal. (page 32)
Figure 3.24 période de cure (page 32)
Figure 3.25 dispositif d’essai (page 33)
Figure 3.26 la barre de transmission (page 34)
Figure 3.27 Pompe hydraulique (page 34)
Figure 3.28 d’acquisition des données (page 34)

Le chapitre4
Figure 4.1 Influence de l’épaisseur épaisseur des joints de mortier sur la résistance de la
maçonnerie (page 37)
Figure 4.2 Influence de nature du mortier sur la résistance de la maçonnerie (page 37)
Figure 4.3 la fissure parallèle à la direction de la charge (page 38)
Figure 4.4 la rupture est éclatement de la brique (page39)

Figure 4.5 rupture par dégradation sur des joints de mortier (page 39)
Figure 4.6 rupture par éclatement du bloc supérieur (page 39)
Figure 4.7 Histogramme de comparaison nos expérimentale avec l’expression empirique
(Page 41)
Liste des tableaux

Le chapitre 1
Tableau1.1 compression admissible sur la maçonnerie (page 5)
Tableau1.2 propriétés mécaniques indicatives des différents types de mortiers [ALIX
GRANDJENA ,2010 (page 6)

Le chapitre2
Tableau 2.1 Formules empiriques de Hendry et Malek en fonction de l’épaisseur du mur
(page 19)

Le chapitre 3
Tableau 3.1 caractéristique physiques des briques (page 22)
Tableau 3.2 Caractéristique mécanique des briques creux (page 23)
Tableau 3.3 Les résultats de l’essai de capillarité (page 24)
Tableau 3.4 Caractéristique physique de sable (page 25)
Tableau 3.5 Le pourcentage propreté du sable (page 25)
Tableau 3.6 Valeur du bleu de méthylène et Nature du sol (page26)
Tableau 3.7 caractéristique physique du ciment (page 26)

Tableau 3.8 Composition de l’eau de gâchage (page 26)


Tableau 3.9 formulation du mortier utilisé (page28)
Tableau 3.10 les résultats pour l’essai de compression et de flexion (page 29)

Le chapitre4
Tableau 4.1 : les résistances à la compression des murets confinées à 28 jours. (Page 36)
Tableau 4.2 : comparaison avec les expressions empiriques. (Page 40)
Introduction générale
L ’u tilisation d e lamaçonnerie d ans laconstru ction d es bâtiments estu ne pratiqu e gé né ralisé e
d ans d e nombreu x pays.D ans les pays d u tiers mond e,laplu partd es maisons d e campagne et
d ans certains qu artiers d é favorisé s d es villes sontconstru ites en maçonnerie porteu se.

L a maçonnerie pré sente u n comportement très complex e,ceci est d u essentiellement à


l’hé té rogé né ité d es maté riau x etd es techniqu es presqu e artisanales associées à saprod u ction,
qu ien fontu n maté riau très variable,d ifficile à normaliser.

L aplu partd es règlements ex istants simplifientle comportementd e lamaçonnerie d ans le bu t


d e fou rnir d es critères pratiqu es pou r l’analyse et le calcu l d es stru ctu res.C es critères
comportent,en gé né ral,l’u tilisation d es mod èles liné aires qu iconsid èrent la maçonnerie
comme u n maté riau homogène.

Ils sontproposé s su rlabase d e propriété s mé caniqu es d é terminé es au moyen d ’essais simples


su r d es petits mu rs ou d es prismes,ce qu ireste insu ffisantpou r d é crire le comportement
mé caniqu e d ’u ne stru ctu re ré elle.

L ’objectif d e notre travail est d e ré aliser d es essais ex pé rimentau x ,su r d es mu rs en


maçonnerie en u tilisantd es blocs en briqu e creu x ,avec variations d e l’é paisseu rd u jointd u
mortieretlanatu re d u mortier sou mise au ne charge verticale ju squ ’à laru ptu re

N otre travailaé té organisé en qu atre chapitres :

L e premierchapitre d é finitlamaçonnerie,ses types etses constitu ants.

L e d eu x ième chapitre pré sente u ne revu e bibliographiqu e su r le comportement d e la


maçonnerie à laflex ion,à lacompression,à latraction etau cisaillement.E tqu elqu es travau x
effectu é s su rlacompression etpré sentation d es ex pressions empiriqu es.

L e troisième chapitre introd u itle programme ex pé rimentaleffectu e au niveau d u laboratoire


en mettanten ex ergu e les mé thod es etmaté riau x .

L e qu atrième chapitre estconsacre à l’interpré tation etl’ex ploitation d es ré su ltats d es essais


ex pé rimentau x ré alisé s su rd es mu rets tests.E tlacomparaison d es ré su ltats obtenu s avec les
travau x cité s d ans labibliographie.

E nfin nou s terminons ce travail par u ne conclu sion su r notre recherche, et qu elqu es
recommand ations su rles recherches fu tu res.

1
Chapitre 1

Généralités sur la maçonnerie

1.1 Introduction

C e chapitre porte su rlabibliographie concernantles principau x composants d e lamaçonnerie.


O n d é critsu ccessivementles d iffé rents types d e maçonnerie,les appareillages etles mortiers
d e jointoiement.E nfin,les pathologies d es maçonneries ferontl' objetd e lad ernière partie d e
ce chapitre.

1.2 Historique des maçonneries

D ans sa forme la plu s primitive,la maçonnerie est au ssi ancienne qu e l’homme.L es


civilisations antiqu es l’ontu tilisé pou rd iverses ré alisations d ontle su pportc’estlapierre,la
briqu e,etc.

 L es é gyptiens é lèventles premiers d es é d ifices imposants en pierre,à l’ex emple d e


leu rs temples etd es pyramid es,
E n A ssyrie,té moignentd ’u n u sage d e lapâte cu ite su rles rives d u Tigre.A N inive,les
assyriens allientlapierre etlabriqu e d ans laconstru ction d u P alais Khorsabad .O n y a
au ssitrou vé d es briqu es etd es carreau x d e terre cu ite d e fabrication ind u strielle,
 E n C hine,l’ou vrage gigantesqu e é taitconstitu é d ’u n sou bassementen granitetd es
parements en briqu es,
 L ’art d e constru ire atteint avec les Grecs u n d egré d e perfection d es grand s
monu ments qu ionten blocs d e marbre parfaitementtaillés,etassemblés au moyen d e
gou jons en fer,
 L es romains ontvarié l’u tilisation d es briqu es,d e moellons etau ssil’u sage d e la
maçonnerie en bé ton etperfectionné les voûtes,

2
1.3 Définition

L a maçonnerie est u ne techniqu e d e constru ction u tilisé e d epu is d es siècles et constitu é


d ’assemblage d ’u n maté riau composite comprenantd es é léments ré sistants d ’origine natu relle
ou artificielle :bloc d e pierre,briqu e,bé ton,etc.,u nis en gé né ralpar d es joints d e mortier
pou rrend re l’ensemble cohé rent.L orsqu e le mortiern’ex iste pas on d itqu e lamaçonnerie est
sèche (figu re 1.1).

Figure 1. 1 : M açonnerie d e pierres sèches [L aboratoire Ré gionald e l'


E qu ipement d e Saint-
B rieu c (L RSB ),1994]
1.4 La maçonnerie confinée

M açonnerie inté grantd es é léments d e confinementcomme les é léments en bé ton armé d ans
les d irections verticales ethorizontales pou ramé liorerlastabilité mé caniqu e.

1.5 Propriétés de la maçonnerie

-Isolation thermiqu e :limite le passage d e lachaleu r,


-Isolation phoniqu e :limite le passage les bru its ex té rieu rs etinté rieu rs par les parois d e
grand e inertie,
-P rotection contre les intempé ries etle feu ,
-A ssemblage facile :entre le su pport:pierre,briqu e,parpaing,etc.etle mortier,
-Stabilité mé caniqu e :pou rpallierlad iminu tion d es caracté ristiqu es mé caniqu es d u maté riau
sou s sollicitation normales.

1.6 Les différents types de maçonnerie

L es variété s d es blocs u tilisé s d ans les constru ctions,d é pend entd e lanatu re d e l’ou vrage et
d e laré gion oùconstru ire.L ’appareillage se faiten fonction d e natu re d u su pport(figu res 1.2
et1.3)

3
Figure 1.2 : E x emple d e pose d es é léments d ’u ne maçonnerie.

Figure 1.3 : L es types d ’agencementd e lamaçonnerie

1.6.1 Maçonnerie de pierre de taille


Une maçonnerie d e pierre d e taille estu n ou vrage ré alisé avec d es pierres taillées,d e fortes
d imensions 30 à 8 0 cm.L es blocs d é pend entd e l’ou vrage à ré aliser qu ipeu têtre u tilisé
comme stru ctu re porteu se ou d ’habillage.

1.6.2 Maçonnerie de moellon


Une maçonnerie d e moellon estu n ou vrage ré alisé avec d es é léments d e pierre non é qu arris.
Ils sontpeu é conomiqu es en mortierd e pose.

1.6.3 Maçonnerie en agglomérés de béton


L eu r u tilisation a pris u n grand essor d e nos jou rs avec l’apparition d u bé ton d e ciment
portland .Ils’agitd e blocs mou lés en bé ton compressé s à l’aid e d ’u ne machine pond eu se.Ils
peu ventêtre pleins,perforé s ou creu x .

1.6.4 Maçonnerie en briques d'argile cuite


Une maçonnerie en briqu e estu n ou vrage ré alisé parassises ré glées avec d e petits é léments d e
terre cu ite,appré ciés pou rleu rré sistance etleu risolation thermiqu e.Selon leu rs mou lages,
ces é léments sontsoitpleines.

4
L es briqu es pleines constitu ent d '
ex cellents mu rs porteu rs. L eu rs ré sistances atteignent
1,6 M P a selon le tableau (1.2) etpré sententu ne gamme d e teintes très variées.E lles sont
liaisonné es au mortier d e joints é pais,gé né ralement 1.5 cm pou r les joints horizontau x
(assises)et1 cm pou rles verticau x .
Tableau 1.1 : C ompression ad missible d e lamaçonnerie en fonction d u prod u it [B ezzaret
B end ed ou che,1997 ] .

C ompression A d missible (M P a)
N atu re d e lamaçonnerie N atu re d u mortierd e jointoiement
C iment C hau x
M oellons bru ts en pierre natu relle 0 ,6 à 1,2 0 ,2 à 0 ,9
P ierre d e taille,d u reté normale 1,5 à 5 /
P ierre d e taille,très tend re 0 ,5 /
A gglomé ré s perforé s en bé ton 1,6 /
B é ton d osé à 150 kg/m 3 1 /
B é ton d osé à 20 0 kg/m 3 1,8 /
B é ton d osé à 250 kg/m 3 2,5 /
B riqu es pleines 1,6 /
B riqu es perforé es 1,6 /
B riqu es creu ses 0 ,6 /

1.6.5 Maçonnerie composite (mixte)


Un ou vrage composé d e d eu x ou plu sieu rs maté riau x d e base d e natu re etformatd iffé rents
pou rbâtiru n ou vrage (figu re 1.4).

Figure 1.4 : M açonnerie mix te d e granitetroches mé tamorphiqu es [manu eld e sensibilisation


maçonnerie,20 0 6]

5
1.7 Les mortiers

L e mortierestà labase d e tou s les travau x d e maçonnerie qu e ce soitpou rconstru ire,pou r


end u ire ou pou rré parer.

1.7.1 Définition de mortier


L e mortier estu n mé lange pâteu x d e liant(chau x ou ciment) etd e sable ad d itionné d ’u ne
qu antité d ’eau su ffisante,d estiné e à relier entre eu x les su pports d ans u ne maçonnerie.O n
d istingu e d iffé rentes caté gories d e mortiers :

- Mortier de ciment : fabriqu é avec d u cimentportland ,blanc ou gris.Ilesttrès ré sistant,d e


faible plasticité etfissu re rapid ement.Ilestsou ventu tilisé pou rd es travau x d e scellement,
- Mortier de chaux: fabriqu é avec d e lachau x hyd rau liqu e.Ilestmoins ré sistantetmoins
é tanche qu e le mortierd e ciment;mais ilpré sente u ne plu s grand e plasticité etlaisse respirer
les mu rs.Sontu tilisé s pou rles menu s ou vrages d e maçonnerie,
- Mortier bâtard: fabriqu é avec u n mé lange d e ciment et d e chau x .Il pré sente d es
caracté ristiqu es intermé d iaires entre le mortierd e cimentetle mortierd e chau x .Ilpré sente
u ne très bonne ad hé rence,u ne ex cellente é lasticité ,u n bon pou voird e ré tention d ’eau etu n
retraitlimité .

Tableau1.2.: P ropriété s mé caniqu es d es d iffé rents types d e mortiers [A L IX GRA N D J


EN A ,
20 10 ] .

1.7.2 Les joints


L ’épaisseu r d u jointestsou ventvariable d ’u n ou vrage à u n au tre :elle d é pend d u type d e
maçonnerie.L a forme d u jointd é pend d e la localisation d e l’ou vrage etd e l’époqu e d e
constru ction.L es joints jou entu n triple rô
le :

 Ils assu rentle monolithisme d e lamaçonnerie etsaré sistance au x effets d e compression,


traction,flex ion ou cisaillementqu ipeu vents’ex ercersu relle.
 Ils participentà l’é tanché ité d u mu r.Une pé né tration d ’eau d e plu ie estpresqu e tou jou rs
d u e à u n d é fau td ’étanché ité d es joints.

6
 participent,en maçonnerie apparente,à l’esthé tiqu e d e l’ou vrage en mettanten valeu r
l’appareillage eten ad ou cissantses coloris.

1.8 Pathologies courantes sur les ouvrages en maçonnerie


L es ou vrages peu ventêtre sou mis à tou tes sortes d ’actions.L es consé qu ences d e ces actions
ind u isentd es pathologies à lamaçonnerie qu isontà l’origine d es d é grad ations d es maté riau x
d e constru ction ainsiqu e d e l’ou vrage ou d e parties d e l’ou vrage.

1.8.1 Présence d’eau


L ’eau attaqu e les maté riau x en provoqu ant la d issolu tion d es sels solu bles pré sents.L a
pré sence d ’acid es,attaqu e les carbonates d e chau x ou d e magné siu m contenu s d ans les
su pports d e lamaçonnerie.
1.8.2 Altération des joints entre blocs
L a d isparition plu s ou moins importante d u mortier entre les moellons ou briqu es d ’u ne
maçonnerie estnommé e d isjointoiement(figu re 1.5).A lors qu e l’action d ’enleverle mortier
entre les moellons avantles travau x d e rejointoiementestle d é jointoiement.
L ad issolu tion d es joints entre les briqu es se faità cau se d e lanatu re d e l’eau etl’aptitu d e à la
d issolu tion d u liant.L es efforts mé caniqu es peu ventau ssialté rerles joints.

Figure 1.5 : D isjointoiementprofond etd islocation d ’ou vrages en maçonnerie

1.9 Conclusion
L amaçonnerie estl’ou vrage laplu s u tilisé d ans le mond e pard iffé rentmaté riau x constitu ant

7
Chapitre 2

Les comportements de la maçonnerie

2.1 Introduction

D ans ce chapitre nou s pré sentons les d iffé rentes sollicitations appliqu é es à lamaçonnerie et
leu rs mé canismes d e ru ptu re.

 Le comportementen flex ion d es mu rs en maçonnerie,


 Le comportementen traction d es mu rs en maçonnerie,
 Le comportementd es mu rs en maçonnerie sou s chargementd e cisaillement,
 Le comportementen compression d es mu rs en maçonnerie,

Tou tes ces sollicitations ont d es consé qu ences consid é rables su r la ré sistance d es
maçonneries.

2.2 Le comportement de la maçonnerie sous diverses sollicitations :


L es sollicitations su bies par les mu rs en la maçonnerie sontd ivers,comme ind iqu é su r la
figu re (2.1).

Figure 2.1: L es forces agissantsu rles mu rs.


2.2.1 Le comportement de la maçonnerie en flexion

8
L ’effetd e flex ion peu têtre ind u itd ans d iverses configu rations d e sollicitations.P arex emple
les efforts laté rau x d u s au x sé ismes,inond ations,avalanches d e neige ou d e bou e su ite à u n
glissementd e terrain,lapression laté rale ind u ite paru n mu rd ’eau comme u n tsu namietle
vent.O u alors d ans le cas d e sollicitations accid entelles,comme u ne ex plosion.

L amaçonnerie ré siste à ces efforts laté rau x grâce à lagrand e inertie


O n d istingu e
 l’effortestappliqu é au plan parallèle au x joints d e pose figu re (2.3)
 l’effortestappliqu é au plan perpend icu laire au x joints d e pose figu re (2.4)

Figure 2.3 :L ’effortparallèle au x joints d e pose.

Figure 2.4 :J
ointperpend icu laire au x joints d e mortierd e pose.

9
Les modes de rupture sous chargement de flexion :

A B
A Test flex ion 4 points (E u rocod e 6):P lan d e ru ptu re parallèle au lit d e pose (flex ion
horizontale)
B) Testflex ion 4 points (E u rocod e 6):P lan d e ru ptu re P erpend icu laire au litd e pose (flex ion
verticale)
Figure2.5 :L ’essaid e flex ion
L es mod es d e ru ptu re observé s sont:

a b c d

a)flex ion horizontale ;(b.c)flex ion verticale (zigzag,d enté e);d )flex ion verticale (d ivision)
Figure 2.6 :M od es d e ru ptu re sou s flex ion u ni-ax iale

2.2.2 Le comportement de la maçonnerie en traction :

L a maçonnerie constru ite possèd e u ne faible ré sistance à la traction c’estpou rqu oiilest
né cessite d ’ajou ter d es armatu res ou bien d ’amé liorer cette ré sistance par l’ad d ition les
ad ju vants tels qu e les polymères ou le latex

L e mod e d e ru ptu re
O n d istingu e d eu x caté gories pou rl’essaid e traction

a/Traction de la maçonnerie dans la direction normale aux joints de mortiers :

10
D ans ce cas,lafissu ration estcau sé e paru ne faible ré sistance à latraction entre le jointd e
mortieretlabriqu e.

laré sistance à latraction d e lamaçonnerie d ans ce cas peu têtre é galisé e à laré sistance à la
traction d e labriqu e sisamau vaise qu alité .

b/Traction de la maçonnerie dans la direction parallèle aux joints de mortiers :


B ackes (198 5)ainstallé u n essai(figu re 2.7)pou rd é terminerlaré sistance d e lamaçonnerie
en traction

Figure 2.7 :L '


installation d e l’essaid e ré sistance à latraction pou rlamaçonnerie avec
Un chargementparallèle au x joints d e mortier.
C / le mode de rupture

laru ptu re se faitparle glissementetlafissu ration d es joints d e mortier,elle d é pend e d e la


ré sistance relative d es joints d e mortieretd es briqu es (figu re 2.8).

Figure2.8 :D iagramme typiqu e contraintes-d é placements pou rl’essaid e ré sistance à la


traction d ans u ne maçonnerie avec u n chargementparallèle au x joints d e mortier.

2.2.3 Le comportement de la maçonnerie en cisaillement

11
L es mu rs en maçonnerie sou mis au x actions horizontales,telqu e le sé isme etle vent,ces
actions horizontales sontgé né ralementcombiné es avec les actions gravitaires d u poid s propre
ou d es su rcharges normales au x joints d e mortier.

Le mode de rupture

L a ru ptu re est liée à la pré sence d es d iscontinu ité s (maté riau composé ),elle s’agit d e
l’apparition d e fissu res le longd e la d iagonale comprimé e ju squ ’à l’effond rementtotal.

O n ad eu x caté gories d e laru ptu re


-rupture par cisaillement :lorsqu e les fissu res apparaissentle long d u jointd e mortier
horizontal.
-rupture par tension diagonale :qu iestgé né ralementcaracté risé e paru ne fissu ration par
tension d iagonale.

Figure 2.9 :M od es d e ru ptu re sou mis au cisaillement

2.2.4 Le comportement en compression des murs en maçonnerie

a) Compression de maçonnerie dans la direction normale aux joints de mortiers :

L ’essaid e RIL E M (figu re 2.10 ) permetd e lamesu re laré sistance à lacompression d ans la
d irection normale au x joints d e mortieretselon lanorme amé ricaine A STM E 447
C e principe d e l’essaicond u ità transmettre lamaçonnerie à u n é tatd e compression triax ial
d ans le mortieretu ne compression biax ialavec traction d ans les briqu es.

L e montage d e cetessaiestplu s proche d e la ré alité ,mais d emand e d es mises en œ u vre,


d ’installations etex é cu tion d e l’essaiassez compliqu é e etné cessite d es appareils ad é qu ats.
Il est accepté commu né ment qu e la ré sistance en compression u niax iale ré elle d e la
maçonnerie d ans lad irection normale au x joints d e mortierpeu têtre obtenu e à partird e
L ’essaiRIL E M (figu re 2.10 )
L es fissu res verticales apparaissentd ans les u nité s le longd e laligne centrale d u spé cimen et
le longd u jointvertical.L aré sistance croissante cond u ità u n comportementplu s fragile.

12
(a)sché marepré sentatif pou ru n essaisu rprisme
(b)sché marepré sentatif pou rl’essaiRIL E M
Figure2.10 :L e comportementu niax iald e lamaçonnerie sou s chargementnormale au x
joints d e mortier

L es essais d e P A GE (197 8 )permettentd e d onneru ne comparaison su rles essais d e prisme et


ré sistance d e mortier etles blocs en maçonnerie,la figu re 2.11 pré sente le mé canisme d e
ru ptu re

Figure2.11 :L e comportementd e prismes en compression

Le mortier,en gé né ralestplu s flex ible qu e les é léments d e maçonnerie,essaie d e s’échapper


d u jointsou s lacharge verticale,tand is qu e lapièce,plu s rigid e,s’oppose à ce mou vement.
D e ce fait,le mortierestplacé d ans u n é tatd e compression biax iale etlapièce reste sou mise à
d es contraintes d e traction transversales qu id iminu entlaré sistance d u prisme.
M eli[cité parL afu ente,1990 ] aappelé l’effetjoint,é tu d ié au ssien d é tailparH ilsd orf [cité
parL afu ente,1990 ]

13
D ans son travail,M eli ré su me les ré su ltats d e ses travau x su r prismes en compression
u niax iale.Ilpropose d es cou rbes contrainte-d é formation ax iale qu ipeu ventêtre consid é ré es
comme liné aires ju squ ’à 7 0 % d e lacharge max imale.

2.3.2 Compression de maçonnerie dans la direction parallèle aux joints de mortiers :

D ’après Fou chal(20 0 6)etL ou renco (1996),le rapportentre les ré sistances à laC ompression
parallèle etnormale au jointd e mortierhorizontal comprise entre 0 .2 et0 .8.C es ré su ltats ont
é té observé s su rd es é prou vettes d e maçonneries qu isontconstitu é es pard es briqu es pleines
etperforé es à base d ’argile,d e calciu m silicate etau ssid u bé ton léger.

Mécanisme de rupture sous compression axiale:

L es mu rs en maçonnerie chargé s ax ialementd ans lad irection perpend icu laire au x joints d e
mortiers onttou jou rs observé d es comportements liné aires pou rd e faibles chargements.
A u ssitô t qu e la charge est au gmenté e,le maté riau d evient non liné aire et d es fissu res
verticales apparaissentà d es niveau x d e chargements infé rieu rs à lacapacité portante d u mu r.
L e mu r d evientinstable etincapable d e su pporterles charges qu isontappliqu é es,d onc la
ru ptu re apparait d u al’interaction entre les blocs etle mortier en ré su ltantd es d iffé rentes
d é formations

2.3 Résistance du mortier :

L a ré sistance à la compression d es u nité s d e briqu es a u ne grand e influ ence su r la


ré sistance à lacompression qu e laré sistance d u mortier.
M ais pou r u ne certaine gamme d onné e d e briqu es,la ré sistance à la compression d es
assemblages d e briqu es d é pend d e laré sistance d u mortier(voirlafigu re 2.12)

Figure 2.12: D iagramme typiqu e ex pé rimentale contraintes -d é placements pou ru n prisme d e


d imensions 50 0 ×250 ×60 0 mm 3 avec :fmo laré sistance d u mortierà lacompression

14
-Epaisseur des joints de mortier :

Ilesthabitu ellementrecommand é d ’u tiliser d es joints d e mortier d e 10 mm d ’épaisseu r.


H end ry (197 8 )amontré qu e les joints d e 16 à 19 mm d ’épaisseu rré d u isentlaré sistance à la
compression ju squ ’à 30 % parrapportau jointd e 10 mm.
B akhterietal(20 0 4] )ontmontré nu mé riqu ementetex pé rimentalementqu e l’au gmentation
d e l’épaisseu rd u jointd e mortierd iminu e laré sistance à lacompression d es assemblages d e
briqu es.Ils ontmontré qu e l’optimu m d e l’épaisseu rd u jointestd e 7 .5 mm.

2.4 Les travaux sur les briques

 Coefficient d’absorption :
L es maçonneries sontmises en œ u vre avec u n rapportd ’E au /C imentbeau cou pplu s important
pou r l’hyd ratation d u cimentet pou rpallierà l’eau absorbé e parles briqu es.
L ’évalu ation d u coefficientd ’absorption d es briqu es estné cessaire pou rl’obtenirle temps et
l’eau né cessaire à satu rerles briqu es
Sahlin (197 1) a montré qu e la ré sistance à la compression d es assemblages d e briqu es
d iminu e,plu s qu e le coefficientd ’absorption croit.
 Qualité de travail :
L a qu alité d e travail a u ne grand e influ ence su r la ré sistance à la compression d es
maçonneries en briqu es
D es é tu d es anté rieu res ontmontré qu e les joints horizontau x non finis ré d u isentlaré sistance
à lacompression d e 33% relativementau x joints bien finis etremplis.
 Résistance de la brique
L a ré sistance à la compression d es panneau x d é pend principalementd e la ré sistance d es
u nité s d e briqu es,mais pas d ’u ne façon proportionnelle.
A u ssila ré sistance à la tension laté rale estla caracté ristiqu e la plu s importante,pu isqu e la
ru ptu re d es prismes d es briqu es se fait ju stement par tension laté rale,ce qu i ju stifie
l’apparition d e fissu res verticales le longd es prismes chargé s en compression ax iale.

M erzou d .M a montré qu e la ré sistance à la compression d es briqu es affecte


consid é rablementlaré sistance à lacompression d e mu reten maçonnerie d es briqu es sou s
compression ax iale.

 L’effet du pré mouillage de la brique


B rocken etal(1998 ) a é tu d ié l'effetd u pré mou illage les briqu es mais a constaté qu e ceci
affecte le processu s d '
aspiration seu lementd ' u ne façon significative,silateneu ren eau d e la
briqu e atteintpresqu e lasatu ration.E tpou r les prod u its d e conservation n' influ ence pas d e
manière significative laqu antité d e l'eau ex traite,mais seu lementralentitl'aspiration
É galement Green et al(1999) a mentionné cela seu lementtrès grand les qu antité s d e
prod u its d e conservation d e l'
eau montreraientles changements cru ciau x d e la qu antité d e
l'eau absorbé parles briqu es

15
2.5 LES ETUDES EXPERIMENTALES CONCERNANT UN CHARGEMENT
UNIAXIAL

N ou s pré sentons d ans cette partie les travau x qu i ont é té d é veloppé d ans la litté ratu re
concernantl’étu d e d e lamaçonnerie sou s chargementu niax ial.
D iverses é tu d es onté té ré alisé es concernantle comportementd e lamaçonnerie.
L es é tu d es les plu s inté ressantes sontcelles d e P age (198 1),Shaan etTorrenti(1990 ),
P u me (1998 ).

2.5.1 Travaux de PAGE [1978]

E n 197 8 le P age a é tu d ié le comportementd es panneau x d e maçonnerie d e la d imension


50 0 x 210x 45 cm en briqu es pleines sou s d es sollicitations avec variation l’orientation d u joint
d u mortier0 °,45° et90 °.

P A GE a montré qu e l’hé té rogé né ité d es constitu ants d e la maçonnerie est l’origine d e


phé nomène d e d é collementetglissement etau ssil’influ ence d e l’orientation d es joints d u
mortiersu rle mod e d e fissu ration etau ssisu raré sistance

C es ré su ltats sontpré senté s d ans la(figu re 2.13).

Figure 2.13: L es mod es d e ru ptu re selon P A GE 197 8

L es d eu x principau x mod es d e ru ptu re onté té mis en é vid ence :

1)lorsqu e le rapportestpetitlaru ptu re se faitd ans u n plan parallèle à lasu rface libre d u
panneau

2 )lorsqu e l’u ne d es contraintes σ 1 etσ 2 estplu s grand e qu e l’au tre (environ 10 fois ),la
ru ptu re se faitd ans u n plan normalà lasu rface libre d u panneau .

16
2.5.2 Modèle de SHAAN 1978

E N 197 8 SH A A N aé tu d ié les comportements d e lamaçonnerie en briqu e creu se d e terre cu ite


avec d es variations l’orientation d u l’ax e e lacharge,lanatu re etd e l’é paisseu rd e jointd u
mortier

SH A A N amontré qu e lapré sence d es joints d e mortierau n influ ence su rle comportementd e


lamaçonnerie.(voirlafigu re 2.14)

Figure 2.14 : L es mod es d e ru ptu re parSH A A N

2.5.3 Travaux de PUME

en 1998 P u me a travaillé su r 27 5 mu rets en maçonnerie en briqu e d e terre cu ite creu se


(petits mod èles),sou mis à lacompression,prod u ite entre 1955 et1992 en Ré pu bliqu e
Tchèqu e.
P u me au tilisé d es briqu es avec u ne perforation verticale
C es essais lu iontpermis d e montrer qu e les mu rets en maçonnerie confectionné s avec les
briqu es pré sentantu ne perforation verticale,d onnentu ne ré sistance à la compression plu s
é levé e qu e les au tres briqu es.

2.6 Les travaux réalisés au niveau de l’université de Tlemcen

2.6.1 Travaux de HOUTI et col 2002


E n 20 0 2 ,H ou tia é tu d ier le comportement d es panneau x en maçonnerie d e d imension
10 x 90x 10 0 cm en briqu e silico calcaire eten bloc d e bé ton eten briqu e d e terre cu ite sou s u n
chargementu niax iale ju squ ' à laru ptu re avec variation d e l’épaisseu rd u jointd u mortier(2
mm,10 mm et15 mm)etlanatu re d es mortierà l’orientation d u jointparrapport lacharge
appliqu é (0 °.45°.90 °) é té varié

H ou tiamontré qu e l’épaisseu rd u jointd e mortier10 mm offre laré sistance à lacompression


etau ssi ilapré senté qu e les mu rets en parpaings pré sententu ne ré sistance à lacompression
su pé rieu re à ceu x d es briqu es en terre cu ite ,.

17
2.6.2 Meziane (2004)

M eziane a é tu d ié d es 13 panneau x d e maçonnerie d e 8 0 Χ 10 0 cm 2 en blocs d e bé ton


parpaing
C ette é tu d e consiste à la à la variation d u d osage en ciment(30 0 kg/m 3 ,40 0 kg/m 3 ,450
kg/m 3 ) A vec d ’u tilisation d e 3 types d e sable (E N G,TE RGA ,etmé lange (1/2 E N G+ ½
TE RGA )
D ’après les ré su ltats d e M eziane,le mortier d osé L e mortier d osé à 450 kg/m 3 offre la
meilleu re ré sistance à lacompression etila constaté q qu e le sable le plu s ré sistantà la
compression c’estle sable concassé E N G.

2.6.3 BENNECEUR ET BOUAKKAZ (2007).


B O UA KKA Z etB E N N E C E UR ontré alisé s d es panneau x en maçonnerie en blocs d e bé ton,
ils ontré alisé s 19 mu rets d e :10 x 8 1 x 10 4 cm 3,pou ré tu d ier le phé nomène d e confinement
sou s chargementu niax iale ju squ ’à laru ptu re avec variation d es paramètres su ivantes
-lanatu re d u sable local(TE RGA ,E N G (S.A .B ),E N G (D .A ))
-l’apportd e confinement

B ennaceu retB ou akkaz ontmontré s qu e laré sistance d es mu rs confiné estsu pé rieu re qu e les
ré sistances d es mu rs non confiné s.

2.7 Les formules empiriques pour le calcul de la résistance de la maçonnerie

2.7.1 EUROCODE6 (l’EN 1996-1-1)


Selon ce projet,laré sistance caracté ristiqu e d ’u ne maçonnerie peu têtre é valu é e au moyen d e
L aformu le su ivante [E u rocod e6,1996] :
0.65
fk = K. fb(2.1) . fm0.25

O ù:
fb :estla ré sistance d u prod u itmu ltipliée par u n coefficientd it« coefficientd e forme »,
u niqu ementfonction d es d imensions ex té rieu res d u prod u it,
fm :ré sistance d e mortier.
L e contenu d e l’é tu d e pré senté e parl’E URO C O D E 6 tente d e combler cette insu ffisance en
apportant, après analyse d es phé nomènes observé s au cou rs d ’essais et complément
d ’informations tiré d e l’approche par la mé thod e d es é léments finis, u n ensemble d e
formu lations simples su ffisammentrepré sentatives d e la ré alité .P ou r cela,les maçonneries
onté té classé es selon leu rtype d e comportementà laru ptu re en trois grou pes :
 L es maçonneries d e prod u its pleins,
 L es maçonneries d e prod u its creu x à alvé oles verticales,
 L es maçonneries d e prod u its creu x à alvé oles horizontales.
L es valeu rs recommand é es d e K changentd e 0 .6 pou rles mu rs qu iontlamême é paisseu rqu e
les u nité s d e maçonnerie etd e lacaté gorie laplu s é levé e d e laqu alité ,à 0 .4 d ans le cas d es
mu rs qu iont u n joint longitu d inald ans l' é paisseu r et ont d es u nité s d e maçonnerie d e
mau vaise qu alité .L aré sistance normalisé e d 'u nité estpré vu e pou rêtre l'
é qu ivalentd 'u n cu be
en 10 0 mm,pré senté pou r d onner u ne formu le simple pou r d es u nité s d e d iffé rentes
proportions

18
2.7.2 Les formule Hendry et Malek
Ilex iste actu ellementen litté ratu re u n volu me d e d onné es consid é rable d es essais su r d es
mu rs d e maçonnerie effectu é s d ans plu sieu rs pays d ans le mond e.H end ry etM alek [H end ry
etcol,198 6] onteffectu é u ne analyse statistiqu e d e plu sieu rs centaines d '
essais d e mu rs etont
obtenu d es é qu ations convenables pou rlad é termination d e laré sistance moyenne d es mu rs d e
briqu e d e taille d '
é tage,é pais d e 10 2,5 mm etd e 215 mm constru its avec d es u nité s pleines,
les au teu rs ontu tilisé u n mortierbâtard d ans les proportions d e 1:¼:3 et1:1:6 ciment:
chau x :sable.L ’épaisseu rd u mu rà 10 2.5 mm esté qu ivalentà lalargeu rd ’u ne briqu e etle
mu rà 215 mm d ’épaisseu restle ré su ltatd e 2 briqu es collées l’u ne à l’au tre eté qu ivalentà la
longu eu rd e labriqu e.L es é qu ations obtenu es é taientcomme su it:

Tableau 2.1 : Formu les empiriqu es d e H end ry etM aleken fonction d e l’é paisseu rd u mu r

Épaisseur de maçonnerie Résistance à la compression moyenne du


(mm) mur
(N/mm²)
102,5 FM = 1.42 fb0.531 fm0.208 (2.2)
215,0 FM = 0.334 fb0.778 fm0.234 (2.3)

2.7.3 Les formules de Rostampour et Mann :

Rostampou r[Rostampou r,197 3] aconstaté qu e laré sistance à lacompression moyenne d e la


maçonnerie d e parpaings ré alisé e avec u n mortierbâtard ,d ans les proportions 1:1:6 C iment:
chau x :sable,estrepré senté e parl'é qu ation :

FM = 0,9 .fb0.67 . fm0.33 (2.4)


B asé su r u ne analyse statistiqu e d es ré su ltats d e 925 essais d e mu rs avec d ivers types
d ’éléments etd e ré sistance d e mortiers,M ann [M ann,198 2] a é tabliu ne relation entre les
ré sistances d e lamaçonnerie,les prod u its etles mortiers,semblable à celle d e Rostampou r
[Rostampou r,197 3] ,soit:

FM = 0,83 .fb0.66 . fm0.33 (2.5)


2.7.4 La formule de CNERIB :

L a formu le empiriqu e u tilisé e par le C N E RIB [D TR.C 2-45] pou r la d é termination d e la


ré sistance d e lamaçonnerie est:

FM = 0,55 . 2
(2.6)
2.8 Conclusion
malgré l’observation d e l’hé té rogé né ité d e lamaçonnerie,nou s pré sentons qu elqu e é tu d es su r
le comportement en compression d e lamaçonnerie.

19
C hapitre3

Etude expérimentale

3.1 INTRODUCTION

Un d ispositif ex pé rimental aé té mis au pointpou ré tu d ierle comportementd e compression


d es maçonneries confiné es.
O n astru ctu ré e notre programme ex pé rimentalen trois parties :
1-id entification d es choix d es maté riau x :
d é termination d es caracté ristiqu es mé caniqu es d es briqu es etles constitu ants d u mortier.
2 -confection d u mortier:
d é termination d u (rapport:E au /L iant)pou ru n mortieraconsistance normal.
3 -confection etré alisation d es mu rets testes :
A vec respectd e laplané ité horizontale etverticale.

3.2 Identification des choix des matériaux:

3.2.1) Les briques


a) caractéristique géométrique
L es mu rets sontconfectionné s à partird e briqu e en terre cu ite creu se (voirfigu re 3.1)d e 9 x
20 x 28 cm 3

Figure 3.1 :L es briqu es u tilisé es.

20
L aconfection d es mu rets aé té ré alisé selon les règles d e l’artmais nou s avons eu x qu elqu es
d ifficu lté s (voir la figu re 3.2) a cau se d e la mau vaise qu alité d es briqu es (voilement,
d imension, fissu ré … .) qu i ont influ é es su r la qu alité et les ré su ltats obtenu lors d e
l’écrasement

Figure 3.2 :E x emple d e briqu e voilée.

b) caractéristique physique
L amasse volu miqu e (tableau 3.1)d es é léments estd é terminé e parlamé thod e gé omé triqu e.
L es mesu res sonteffectu é es su rneu f briqu es .L amasse volu miqu e esten (Kg/m 3):

Le principe l’essai

-sé chage d e l’é prou vette d ans l’étu ve a10 5°C


-on pèse,soit M lamasse d e cette é prou vette en Kg
-O n mesu re le volu me d e l’éprou vette net.SoitV ce volu me en m 3
L amasse volu miqu e moyenne à l’é tatsec d e l’éprou vette estd é terminé e parlaformu le

ρapp = M/Vnet (3.1)

Où :
ρ : masse volu miqu e apparente ;
M : masse d e la briqu e ;
V : volu me netd e la briqu e ;

21
Tableau 3.1 :C aracté ristiqu e physiqu es d es briqu es
Echantillon Masse (kg) Volume net S (m2) ρapp (kg/m3)
(m3) 10-3
1 3.328 1 2.414 0 .0265 1378.66
2 3.3311 2.48 2 0 .0266 1342.10
3 3.27 5 2.424 0 .0264 1351.07
4 3.27 0 5 2.017 0 .0260 1621.47
5 3.2938 2.415 0 .0261 1363.89
6 3.27 0 0 2.38 0 0 .0256 1373
7 3.3536 2.116 0 .0254 1584.70
8 3.190 0 2.37 0 0 .0256 1345.99
9 3.237 9 2.443 0 .0263 1325.23
Moyenne : 1409.57
Selon le D TR C 2-.45 (20 0 5) la masse volu miqu e d es briqu es en terre cu ite creu ses est
comprise entre 500 et2200 kg/m3.

D ans notre cas L amasse volu miqu e estacceptable

c) Caractéristique mécanique
N ou s avons su rfacé 7 briqu es avec u n mortier(1C et2S)(voirfigu re 3.3),cecipou rd é terminé
laré sistance à lacompression d e labriqu e.

a b

Figure 3.3:L e su rfaçage su rlabriqu e.

= . (3.2)
O ù:
σ b : ré sistance à lacompression en M P a.
Fb :charge max imale d e ru ptu re en KN .
S n :section nette moyenne d e labriqu e.
L e ré su ltatobtenu d ans le tableau su ivant

22
Tableau 3.2 :C aracté ristiqu e mé caniqu e d es briqu es creu x
Echantillon Fc(KN) σ (MPa)
1 28,0 1,09
2 37,0 1,44
3 37,9 1,46
4 23,7 0,92
5 30,4 1,17
6 43,7 1,74
7 32,1 1,24
Moyenne 1,29

d) Essai d’absorption d’eau par capillarité (DTR C2-45)


L' essaia pou r objectif la d é termination d ' u n critère permettantd 'appré cier le pou voir d e
su ccion d '
u n maté riau au contactd u mortierd ' assemblage.
-u n é chantillon composé d e 5 briqu es au minimu m.C es d erniers sont
-sé ché s à l’étu ve.
-L amasse m,
-L abriqu e estensu ite immergé pend ant10 minu tes su ivantsaface d e pose d ans u n ré cipient
placé d ans u n plan horizontaletremplid ' eau d e telle manière qu e la face à immerger d u
prod u itse trou ve 5 mm au -d essou s d u niveau d '
eau .
-L e maté riau estpesé etsoitm2.
L e pou voird e su ccion d '
eau ex primé en g/cm 2 estcaracté risé parle coefficientC d onné parla
formu le su ivante :

C = (m2 – m1) x 100 (3.3)


S√t
S :su rface horizontale mou illée en cm 2 inclu antou non les vid es
t:temps d ' immersion en minu tes.
m 2,:lamasse d e la briqu e hu mid e en g
m 1 : lamasse d e labriqu e sé ché en g

Figure 3.4 :L ’essaid ’absorption.

23
L es ré su ltats sontregrou pé s d ans le tableau (3.3)

Tableau3.3.:L es ré su ltats d e l’essaid e capillarité d ’absorption


Echantillon M1 M2
C
1 3328,1 3382,6 6,50
2 3331,1 3380,0 5,88
3 3275,0 3327,8 6,32
4 2370,5 3315,7 5,48
5 3293,8 3347,4 6,49
Moyenne 6,134

D ’après le ré su ltattrou vé lavaleu rtoléré e d u coefficientd e capillarité en briqu e creu se est


C =6.134%<15%(selon le D TR c2-45)
N otre briqu e ne pré sente pas u ne grand e qu antité d ’absorption d ’eau .

3.2.2 Le sable
P ou rles besoin d e notre é tu d e,nou s avons u tilisé le sable concassé provenantd e lacarrière
E N G (Sid ielA bd elli-Tlemcen).
N ou s avons u tilisé 2 types d e sable
Le sable naturel :
O n aé tu vé pend ant24hensu ite on l’atamise a2 mm
Le sable corrigé :
C e sable estu n mé lange d e sable (1/2 (sable d e tamis 2mm)+1/2 (d e sable d e tamis 1mm).

- Analyse granulométrique par tamisage NA2607

L es cou rbes granu lomé triqu es correspond antd es d eu x sables sontrepré senté es d ans lafigu re
su ivante :

100

90
Pourcentage des tamisats cumulés (%)

80

70

60

50

40 c o u rb e g ra n u lo m é triq u e d e s a b le n a tu re l
fu s e a u s u p è rie u r
30
fu s e a u in fé rie u r
20 c o u rb e g ra n u lo m é triq u e d e s a b le c o rrig é

10

-0 .2 5 0 .0 0 0 .2 5 0 .5 0 0 .7 5 1 .0 0 1 .2 5 1 .5 0 1 .7 5 2 .0 0 2 .2 5
D ia m è tre d e s ta m is (m m )

Figure3.5 :C ou rbe granu lomé triqu e d e sable natu reletcorrigé

24
L acou rbes granu lomé triqu es (3.5) montre clairementqu e les sables (natu reletcorrigé )ont
d es granu lomé tries d iffé rentes.
-les d eu x cou rbes sontcontinu é es.
-sable corrigé : Mf=1.86 (sable fin)
-sable natu rel: Mf= 2.26 (sable préferentiel)

O n remarqu e qu e les d eu x types d e sable u tilisé ,pré sente u n mod u le d e finesse acceptable
pou rlaconfection d es mortiers d e jointements

Masses volumiques (apparent et absolus) N A 451


L es ré su ltats obtenu s sontré capitu lés d ans le tableau su ivant

Tableau 3.4 :C aracté ristiqu e physiqu e d e sable


M app (kg/m 3) M abs (
kg/m 3
)
L e sable natu rel 1434 260 8
L e sable corrigé 1358 2668

D ’après le tableau (3.4)les ré su ltats obtenu s sontconforme parrapportalanorme N A 451

Equivalent sable N A 455


L e tableau (3.5)regrou pe les ré su ltats trou vé s pou rles d eu x sables.

Tableau 3.5 :L e pou rcentage propreté d u sable


Le sable naturel Le sable corrigé

Equivalent de sable (ES)% 54 39

D' après le tableau (3.5)les d eu x types d e sable sontpropres avec u n risqu e d e pré sence d e
fine d ’argile.

P ou rcela,N ou s avons ré alisé l’essaid e bleu d e mé thylène N A 1948 (figu re 3.6)pou rvé rifier
lapré sence d ’argile d ans le sable.

Figure 3.6:E ssaid e bleu mé thylène.


O n atrou vé pou rle sable natu rel0 .057 etle sable corrigé 0 .10 5 d onc pas d e risqu e pré sence
d ’argile selon le tableau (3.6)

25
Tableau 3.6:V aleu rd u bleu d u mé thylène etN atu re d u sol
<0 ,2 Sols sableu x
0 ,2 –2,5 Sols limoneu x
2,5 –6 Sols limoneu x -argileu x
6 –8 Sols argileu x
>8 Sols très argileu x

3.2.3 Le ciment
L e cimentu tilisé estu n C P JC E M II/A 42.5 provenantd e lacimenterie d e B eniSaf.ces
caracté ristiqu es sontles su ivantes :
Tableau 3.7 :C aracté ristiqu e physiqu e d u ciment

L e cimentC P J42.5
MV APP (kg/m3) 1001
MV ABS (kg/m3) 3025

3.2.4 La chaux.

O n a u tilisé la chau x hyd rau liqu e provenantd e l’u sine hssasna d e wilaya Said a,sa masse
volu miqu e apparente estd e 419 Kg/m 3.

3.2.5 Eau de gâchage


P ou rlaconfection d u mortierou d es mu rets,nou s avons u tilisé l’eau d istribu é e parle ré seau
d u service pu blic d e laD aïrad e C hetou ane appartenantà laville d e Tlemcen (A lgé rie).
L es ré su ltats d e l’analyse chimiqu e d es eau x sontpré senté s d ans le tableau su ivant

Tableau 3.8 :C omposition d e l’eau d e gâchage (mg/l)[M O RO ,20 12]


Ca M g Na K C l SO 4 C O3 NO3 PH T(°C )
7 4.4 49 40 5 95 17 0 30 0 42.3 7 .5 17 .1

3.3 - confection du mortier


3.3.1 Composition du mortier utilisé
N ou s avons u tilisé u n seu ltype d e mortier « le mortier bâtard » (1C :2C H :9S) pou r la
fabrication d es panneau x d e maçonnerie.
N.B :
1 :2 :9 :1 volu me d e ciment,2 volu mes d e lachau x et9 volu mes d e sable

3.3.3. Procédures d’essai


L e principe d e confection est rend re les compositions d u mortier ensemble à l’aid e d e
malax eu rpou rformeru ne pâte homogène d e consistance normale
O n verse d ans le mou le 4 x 4 x 16 cm (figu re 3.7)

26
O n su bitu ne sé rie d e vibration su rlatable chocs (figu re 3.8) pu is faire d e su rface d u mortier
A près d é mou lage d es é prou vettes à 24heu res etlaconservation d ans l’eau ju squ ’à l’essaid e
ru ptu re

Figure 3.7 :M ou le eté prou vette d e mortier

Figure 3.8 :D ame à choc

3.3.4 Détermination la consistance normale N A 229

a) RAPPORT E/L

Figure 3.9 :L aconsistance normale

N ou s avons é tu d ié d es mortiers confectionné s d e d eu x sables,le tableau (3.9) estregrou pé e


les ré su ltats su ivantes :

Tableau 3.9 :Formu lation d u mortieru tilisé

27
Le ciment (g) La chaux (g) E/liant
L e sable natu rel 120 10 0 .56 1.17
L e sable corrigé 120 10 0 .56 1.11

3.3.5 Les caractéristiques mécaniques du mortier

L aré sistance d e compression d u mortier estle critère qu id onne laperfection d e ré sistance


principalpou rchoisirle type d e mortier.
N ou s avons d é terminé les ré sistances mé caniqu es à l’âge 28 jou rs.
a) Les essais réalisés sur le mortier
L es essais d e traction parflex ion etd e compression,sontmené s d e façon su ccessive su rles
é prou vettes.C 'est-à-d ire qu ’u ne é prou vette estd ’abord testé e en traction par flex ion,pu is,
après ru ptu re,les d eu x parties d e l’éprou vette sonttesté es en compression.
L e premier essai est ré alisé selon le principe d e flex ion trois points,comme pré senté
(figu re3.11).(3.12)
L ’essaiestcond u itju squ ' à ru ptu re,on obtientla contrainte d e ru ptu re d ite d e traction par
flex ion avec l’ex pression su ivante :

.
Rf=

O ù:
Rf :ré sistance d e mortieren traction à laflex ion.
b :largeu rd e l’é prou vette.
F :laforce appliqu é e.
L :longu eu rd e l’éprou vette

Figure 3.10 :Sché ma id entifie lad imension ré elle d e l’essai.

28
Figure 3.11:E ssaid e flex ion partraction Figure 3.12 :E ssaid e compression

Figure 3.13 :Sché maid entifié l’essaid e compression etleu rs d imension

L es ré su ltats sontregrou pé s d ans le tableau su ivant

Tableau 3.10 :L es ré su ltats pou rl’essaid e compression etd e flex ion.

Sable naturel Sable corrigé


Compression( MPa) 3,90 6 4,239
Flexion par traction 1,796 2,10 9
(MPa)

3.4 Confection du muret


N ou s avons confectionné s 18 mu rets pou rnotre é tu d e ex pé rimentale avec d es règles d e l’art
au laboratoire d e Stru ctu re d e lafacu lté d e technologie
L es d imensions sont(L x hx l)(7 5x 8 0x 0 9)cm 3

29
75 cm

80 cm

Figure 3.14 : L es d imensions d e mu ret

3.4.1 Matériel utilisé


L e maté rielu tilisé pou rlaconfection d es mu rs estle su ivant(figu re 3.1,3.16,3.17 ):tru elles,
jau ge,filà plomb,niveau ,scie à bé ton ettranspalette.

Figure 3.15 :L es ou tils u tilisé s Figure 3.16 :Scie à B é ton

Figure 3.17 :Transpalette

30
3.4.2Planning de confection du muret

Figure 3.18 :O rganigramme d es essais su rles mu rets

N.B

S1 :sable natu rel.

S2 :sable corrigé .

3.4.3 Méthodologie de la confection des murets


Un d ispositif aé té ré alisé pou rlaconfection d es mu rets,afin d e respecterlaplané ité (voirla
figu re 3.19).L es opé rations su ivies sont:
1. L es briqu es ont é té d é cou pé es au laboratoire avec la scie à bé ton. E t mou iller
pré alablementles briqu es ou blocs,pou ré viterl’absorption d e l’eau d u c mortierpend antla
ré alisation d e lamaçonnerie,
2. P lacerle filavantlad isposition d es blocs en maçonnerie (figu re 3.19),
3. E talerle mortiersu ivantl’épaisseu retce à l’aid e d e d iffé rents gabarits fix antainsiles
D imensions d u joint(figu re 3.20 ),
4. V é rifierlaplané ité d u mu ravec larègle en bois etle filà plomb,voirfigu re (3.21)
5.A près 24 h,effectu eru n su rfaçage (figu re 3.22et3.23)avec u n mortieren ciment1 :2,
6.L es mu rets sontensu ite transporté s etstocké s (figu re 3.24).
7.L ’écrasementesteffectu é ,après 28 jou rs d e cu re,au x cond itions d u laboratoire.

Gabarit

Figure 3.19 :d isposition d e confection

31
Figure 3.20 :E talementd u mortier Figure 3.21 :V é rification laplané ité

Figure 3.22:L e su rfaçage vertical Figure 3.23 :L e su rfaçage horizontal.

Figure 3.24:P é riod e d e cu re

32
DISPOSITIF D’ESSAI
Une presse piloté e parord inateu raé té u tilisé e pou rlaré alisation d es essais,comprenant:
 Un portiqu e d e 1.5 m x 1.7 m (figu re 3.25)
 Un vé rin d e 160 KN d e capacité (figu re3.25)
 Un système hyd rau liqu e (figu re 3.27 )
 Un système d ’acqu isition d es d onné es (figu re 3.28 )
 B arres d e transmissions d es charges (figu re 3.26)
 C apteu rd e d é placement.
 Un ord inateu rP entiu m II.
 Un logicielpou rle traitementd es d onné es.

Principe de l’essai

L es efforts sonttransmis pard es barres d e transmissions (figu re 3.26).D es plaqu ettes d ’appu i
assu rentu ne meilleu re d istribu tion d es efforts sans au cu ne ex centricité .
L amesu re d e pression,faite à l’aid e d ’u n capteu rd e pression,permetd e d é terminerlacharge
appliqu é e parle vé rin.(figu re3.25 ,3.28 ).
L amesu re d es d é placements (figu re3.25)esteffectu é e à l’aid e d ’u n capteu rd e d é placement
qu iestinstallé au -d essu s d u mu ret.
L ’ensemble d es d onné es,forces etd é placements,sontenregistré s au tomatiqu ementparu n
système d ’acqu isition d es d onné es.(figu re 3.28 )C es d erniers nou s ontpermis d e tracerles
cou rbes contraintes-d é formations
L asollicitation estex ercé e su ivantd es paliers d e pression d ’u ne valeu rmoyenne d e 1 KN /s
ju squ '
à laru ptu re.
V é rin 160 KN

C apteu r d e
d é placement

L e P ortiqu e

Figure 3.25 :D ispositif d ’essai

33
Figure 3.26 :L abarre d e transmission

Figure 3.27 :P ompe hyd rau liqu e Figure 3.28 :D ’acqu isition d es d onné es

3.6 CONCLUSION

D ans ce chapitre,nou s avons analysé ex pé rimentalementle comportementd es maçonneries


Sou mises a d es charges u niax iales.L a confection d es mu rets tests a é té ré alisé e selon les
règles d e l’art,oùtou tes les pré cau tions né cessaires onté té respecté es les plané ité s verticalet
horizontale.

C es analyses ontd onné u ne vu e globale su rle comportementd es mu rs à lacompression.

34
Chapitre 04

Discussion et interprétation des résultats

4.1 Introduction
D ans ce chapitre sontpré senté s les ré su ltats d u programme ex pé rimental su rd es mu rets en
briqu e d e terre cu ite,sou mise à u ne sollicitation u niax iale confiné après 28 jou rs d e cu re
d ans les cond itions d u laboratoire.
L es ré su ltats relatifs à lamaçonnerie sontles principau x su jets d iscu té s d ans ce chapitre en
d é crivant les d iffé rents mod es d e ru ptu re eten montrantl’influ ence d es paramètres su ivants :

 N atu re d u sable
 lavariation d e l’é paisseu r d u jointd e mortier

A u ssi,u ne comparaison aé té faite avec les formu les empiriqu es

35
E nfin,u ne d iscu ssion su r les critères d e performance d e la maçonnerie sou s chargement
u niax iale ‘en compression’.

4.2Résistances à la compression des murets


N ou s pré sentons d ans L e tableau (4.1) les ré su ltats d es essais d ’écrasementd es mu rets en
briqu es d e terre cu ite creu ses confiné s,

Tableau 4.1 : L es ré sistances à lacompression d es mu rets confiné es à 28 jou rs.


N atu re E paisseu r Ré sistan E cart - P ou rcentage M oyenne D é formation M oyen
du du joint C harge ce type d ’erreu r% (N /mm²)
M ortier (mm) (KN ) (N /mm²
)
A 48 .96 0 .75 0 .22 10 .40 0.87 4,296 .10 -3
05 B 48 .76 0 .74 14 0 .010 9 8.865.10-3
C 7 4.27 1.13 31.3 0 .0114

A 67 ,58 0 .99 0 .38 13.38 1,13 7 .38 8 .10 -3 4.902.10-3


10 B 32,66 0 .5 55.75 5.18 9 10 -3
M N*
C 8 7 ,66 1.27 12.38 2.131 10 -3

A 8 4.29 1.10 0 .23 5.76 1.04 2.65.10 -0 3


15 B 8 7 .39 1.24 19.23 9.961.10 -0 3 6.445 10-3
C 51.4 0 .78 25 6.726.10 -0 3
A 48 ,78 0 .76 0 .06 2.7 0,74 0 .0132
05 B 41,34 0 .65 12.16 0 .028 4
0.0186
C 51,2 0 .8 7 .6 0 .0142

A 54,58 0 ,84 0 .26 20 .75 1,05 0 .0161


M C* 10 0.0105
B 61,38 0 ,95 10 .37 0 .00 7 97
C 8 9,6 1.35 30 .18 7 .5* 10 -3
A 93,68 1.28 0 .34 45.45 0.88 0 .0121 0.0149
15 B 50 ,48 0 .67 23.86 0 .0169

36
C 50 ,58 0 .68 22.72 0 .0158

MN : mortiernatu rel.
MC : mortiercorrigé .

4.3 Influence de l’épaisseur du joint

L a figu re (4.1) montre l’influ ence d e l’é paisseu r d u joint u tilisé su r la ré sistance d e la
maçonnerie
N ou s constatons qu e :
-.L ’épaisseu rd u jointd e mortierd e 10 mm offre lameilleu re ré sistance à lacompression.
Un joint plu s mince d iminu e la ré sistance d e la maçonnerie,ceci s’ex pliqu e par u ne
concentration d es efforts d e traction d ans le mortier, C eciaé té confirmé parles travau x d e
H ou tietcol[H ou ti,20 0 2] etH end ry [H end ry,197 8 ] .
MC
MN
1.15
résistance à la compression (N/mm )

1.10
2

1.05

1.00

0.95

0.90

0.85

0.80

0.75

0.70
5 10 15
épaisseur des joints (mm)

Figure 4.1 :Influ ence d e l’épaisseu ré paisseu rd es joints d e mortiersu rlaré sistance d e la
maçonnerie.

4.4Influence de la nature du mortier


L a figu re (4.2) montre l’influ ence d e la natu re d e sable su r le comportement d e la
maçonnerie.
L es sables fin d ontle mod u le d e finesse etpetitd iminu entla ré sistance mé caniqu e d e la
maçonnerie

37
épaisseur 15 mm
épaisseur 10 mm
1.2
épaisseur 5 mm

résistance à la compression (MPa)


1.0

0.8

0.6

0.4

0.2

0.0
MN MC
nature du mortier

Figure 4.2 :Influ ence d e natu re d u mortier su rlaré sistance d e lamaçonnerie confiné e.

L apré sence d es é léments fins en grand e qu antité s au ne influ ence né gative su rlaré sistance
mé caniqu e parce qu ’ils absorbentu ne qu antité non né gligeable d ’eau d e gâchage,

4.5 Les modes de rupture :


N ou s avons constaté 4 mod es d e ru ptu re au cou rs d es essais qu e nou s avons ré alisé s su rles
18 mu rets testes
M od e 1 :lafissu re parallèle à lad irection d e lacharge (figu re4.3)
M od e 2 :laru ptu re paré clatementd u bloc en briqu e gé né ralementle bas d u mu ret(figu re4.4)
M od e 3 :pard é grad ation su rd es joints d e mortier(figu re 4.5)
M od e4 :laru ptu re paré clatementd u bloc su pé rieu r (figu re 4.6)

38
Figure 4.3 :L afissu re parallèle à lad irection d e lacharge (mod e 1)

Figure 4.1 :L aru ptu re est é clatementd e labriqu e

39
Figure 4.3 :laru ptu re pard é grad ation su rd es joints d e mortier

Figure 4.5 :Ru ptu re paré clatementd u bloc su pé rieu r

L es mod es d e ru ptu re observé es pou rles mu rets testé s sontpratiqu ementles même.

O n aobservé s les mêmes mod es d e ru ptu re qu e ceu x cité s d ans lalitté ratu re (lafissu ration est
parallèle à lacharge d e compression),H O UTI(20 0 2),P A GE (197 8 )etSH A A N 198 7

4.6 Comparaison avec les formules empiriques

N ou s avons calcu lés d es valeu rs d e ré sistance à lacompression,selon les formu les empiriqu es
pré senté es d ans le chapitre2,pou rfaire u ne comparaison avec nos ré su ltats ex pé rimentau x .

N ou s pré sentons d ans le tableau (4.2)les ré su ltats d e calcu ld e ré sistance.

Tableau 4.2 :C omparaison avec les ex pressions empiriqu es.


Le mortier naturel Le mortier corrigé
MN (MPa) MC (MPa)

40
Etude expérimentale (MPa) 1.13 1.05
Eurocode 6(2.1) 0.731 0.746
Rostampour (2.2) 1.673 1.719
Mann (2.3) 1.539 1.581
CNERIB (2.4) 1.026 1.054
Hendry et Malek (2.5) 2.158 2.195

D ’après les ré su ltats trou vé s d ans le tableau (4.2)

 nou s remarqu ons bien qu e nos ré su ltats sont su pé rieu rs à ceu x d e l’E u rocod e 6,
gé né ralement l’eu rocod e6 sou s-estime la ré sistance à la compression,ce qu i est
confirmé par les travau x d e H O UTI [H O UTI,20 0 2] ,d e M E Z IA N E [M E Z IA N E ,
20 0 4] et au ssi les travau x d e B O UA KKA Z et B E N N A C E UR [B O UA KKA Z et
B E N N A C E UR ,20 0 7 ] .

 nou s observons u ne certaine concord ance avec les formu les d u C N E RIB [D TR.C 2-
45] .

 E n ce qu iconcerne les au tres formu les empiriqu es ily’au ne certaine d iffé rence.

L ’histogramme su ivant (figu res 4.6) pré sente u ne comparaison entre nos ré su ltats
ex pé rimentau x etempiriqu es.

Expérimental
2.195MPa

Eurocode 6
2.158MPa

Rostampour
Mann
CENRIB
Hendry et Malek
1.719 MPa
1.673 MPa

1.581 MPa

2.0
Résistance à la compression (MPa)

1.539 MPa

1.6
1.13 MPa

1.054 MPa
1.026 MPa

1.05MPa

1.2
0.746 MPa
0.731 MPa

0.8

0.4

0.0
MN MC
nature du mortier

Figure 4.6:H istogramme d e comparaison nos ex pé rimentale avec les ex pressions


empiriqu es

E n comparantnos ré su ltats avec les travau x d e B E N N A C E UR etB O UA KKA Z (20 0 7 )qu i


onttesté s d es mu rets en parpaings confiné s,nou s constatons qu e les mu rets en briqu e (1.13
M P a)sontinfé rieu rs à ce qu ’ils onttrou vé s (1.33 M P a),ceciaé té confirmé parles travau x
ré alisé s parH ou tietcol(20 0 2).

41
Le critère de performance est :
-mou illage d es briqu es
-u ne bonne qu alité d es briqu es
-larapid ité d e travail
-bien remplirles joints

4.7 Conclusion

N otre é tu d e ex pé rimentale abien montré e l’efficacité d e l’étu d e d u comportementré eld e la


maçonnerie en appliqu antlacharge u niax iale confiné e.

N ou s avons remarqu é qu e l’épaisseu rd u jointd e mortierà u ne influ ence su rles ré su ltats,u ne


é paisseu rd e 10 mm apré senté lameilleu re ré sistance sou s chargementd e compression pou r
les d eu x type d e mortieré tu d ié,d e plu s le sable pré sentantu n petitmod u le d e finesse influ e
né gativementsu rlaré sistance d e lacompression d e lamaçonnerie.

E n concord ance avec la litté ratu re,nou s avons observé pratiqu ementles mêmes mod es d e
ru ptu re

CONCLUSION
N otre travaild ans ce mé moire estl’étu d ie ex pé rimentale d u comportementd es panneau x en
maçonneries en briqu e d e terre cu ite creu se sou mise à u ne sollicitation u niax iale confiné
ju squ ’à laru ptu re
C e mé moire comporte d eu x parties :u ne à caractère bibliographiqu e,etl’au tre à caractère
ex pé rimentale.
-L ’étu d e bibliographiqu e ré alisé e en premier lieu d ans ce mé moire pré sente les d iffé rents
types d es maçonneries et au ssi u n é tat d e l’art su r les travau x ré alisé s concernant la
maçonnerie sou mise alacompression.
-L ’approche ex pé rimentale aé té ré alisé e à l’aid e d ’u n essaid ’écrasementconfiné ju squ ’à la
ru ptu re.
N otre é tu d e ex pé rimentale abien montré e l’efficacité d e l’étu d e d u comportementré eld e la
maçonnerie en appliqu antlacharge u niax iale confiné e.

N ou s avons remarqu é qu e l’épaisseu rd u jointd e mortierà u ne influ ence su rles ré su ltats,u ne


é paisseu rd e 10 mm apré senté lameilleu re ré sistance sou s chargementd e compression pou r

42
les d eu x type d e mortieré tu d ié,d e plu s le sable pré sentantu n petitmod u le d e finesse influ e
né gativementsu rlaré sistance d e lacompression d e lamaçonnerie.

E n concord ance avec la litté ratu re,nou s avons observé pratiqu ementles mêmes mod es d e
ru ptu re,lafissu ration estparallèle à lacharge d e compression,H O UTI(20 0 2),P A GE (197 8 )
etSH A A N 198 7
E n comparaison nos ré su ltats obtenu s avec ceu x d es ex pressions empiriqu es,qu e nos ré su ltats
sontsu pé rieu rs à ceu x d e l’E u rocod e 6,gé né ralementl’eu rocod e6 sou s-estime laré sistance à
lacompression,ce qu iestconfirmé parles travau x d e H O UTI[H O UTI,20 0 2] ,u ne certaine
concord ance avec l’ex pression d u C N E RIB ,etu ne certaine d iffé rence en ce qu iconcerne les
au tres formu les empiriqu es.

Recommandation pour les travaux futurs

 Ré pé tition d es travau x avec variation


-l’épaisseu rd es joints
-natu re d u sable
-natu re d es blocs
-d osage d es liants
 ad ition d ’au tres su bstitu tions d ans le mortier(polymères,latex ,les fibres,les resins…
 maçonnerie armé
 é tu d ié lamaçonnerie en biax iales.

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