ETUDE D’UN SIEGE APC (SOUS-SOL + R + 12) ETAGES DU

FORME IRREGULIER A LÚSAGE ADMINISTRATIF ET

CONTREVENTE PAR UN SYSTEME MIXTE (VOILES +
PORTIQUES)

PRESENTER PAR :
MUSYOKA JOEL KIMARAI & GAZANA LIVINGSTONE
 REMERCIEMENTS

Toute notre parfaite gratitude et remerciement au Dieu le plus puissant qui nous a donné la
force, le courage et la volonté pour élaborer ce travail.
Ainsi nous remercions tous les membres de jury d’avoir accepté d’examiner notre travail.

C’est avec une profonde reconnaissance et considération particulière que nous

remercions notre promoteur Mr FERDJANI A. pour son soutien, ses conseils judicieux et sa
grande bienveillance durant l’élaboration de ce projet. Nous avons beaucoup appris au cours
de ce travail grâce à vous.

Nous saisons également cette opportunité pour remercier les membres de bureau d’études
ATRIUM et URBAB, et particulièrement Mr. AIDI et Mme. ASSIA qui nous ont beaucoup
aidés directement ou indirectement pour élaborer ce travail. Aussitôt, nous saisons à
remercier les membres de l’entreprise de Sarl Reimaa d’avoir nous accueilli pour le stage
pratique que nous a beaucoup aidé pour finir ce travail.

Nous remercions également Le Chef de département Génie Civil. Mr. SI-AHMED

Mohammed avec son équipe des enseignants et enseignantes, d’avoir mis en disponibilité
tous les documents nécessaires pour réaliser ce travail.

Enfin, à tous ceux qui nous ont aidés de près ou de loin pour la réalisation de ce projet de fin
d’étude, nous vous disons merci également.
 Dédicaces
Rien n’est aussi beau à offrir que le fruit d’un labeur qu’on
dédie du fond du cœur à ceux qu’on aime et qu’on remercie
en exprimant la gratitude et la reconnaissance durant toute
notre existence.

Je dédie ce mémoire :
 A mes très chers parents qui ont toujours été là pour moi,
et qui m'ont donné une magnifique modèle de
persévérance. J'espère qu'ils trouveront dans ce travail
toute ma reconnaissance et tout, mon estime envers
eux.
 A mes chers frères et sœurs.
 A mes tantes et à mes oncles.
 A chaque cousins et cousines.
 A toute ma famille sans exception.
 Ainsi que sans oublier mon binôme avec laquelle j’ai
partagé ce travail et toute sa famille.
 A tous les enseignant(e)s qui m’ont dirigé vers la
porte de la réussite.
 A tout la promotion de Génie Civil 2019.
 A mes meilleurs amis et à tous ceux qui me sont chère.
Je dédie ce modeste travail à:

 A mes très chères parents qui m’ont soutenue

moralement et financièrement et de tendresse que
Dieu me les garde durant toute ma vie.
 A mes très chères sœurs : Linda et Letwin.
 A mes frères : Lord, Liberty, Lawrence et Lincoln.
 A mon frère et mon binôme Eng Joel Kimarai Musyoka
et sa respectueuse famille.
 A mes meilleurs ami(e)s : Eng R. Mhlanga, Eng Tafadzwa
Pendeke, Dr Philip Gwiza, Eng Prominent Simoko, Eng
Joka.

 Toutes les autres qui je n'ai pas cité nommément et qui

se reconnaître dans ma dédicace.

 A mon encadreur bien sûr : Mr A.FERDJANI qui a fait

tout son possible pour nous aider et nous oriente dans
l’élaboration de notre mémoire.
 A tous les enseignant(e)s qui m’ont dirigé vers la
porte de la réussite.
 A tous ma promotion de Génie Civil, Structures 2018/2019.
 ‫يهخص‬

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‫‪.BAEL91 ،RPA 99/2003‬‬
 RESUME

Ce travail présente une étude détaillée d’un Siege APC de forme irrégulière à l’usage
administratif constitué d’un sous-sol, un rez de chaussée + 12étages, implanté dans la
Wilaya de Blida.

Cette étude se compose de six parties.

 La première partie c’est la description générale du projet avec une présentation de
l’aspect architectural des éléments du bâtiment.
 La deuxième est le prédimensionnement de la structure et enfin la descente des
charges.
 La troisième partie a été consacrée aux éléments secondaires (poutrelles, dalles
pleines, l’acrotère et les escaliers).
 L’étude dynamique de la structure a été entamée dans la Quatrième partie par
SAP2000 afin de déterminer les différentes sollicitations dues aux chargements
(charges permanente, d’exploitation et charge sismique).
 Ensuite il y a partie pour le ferraillage des différentes éléments résistants de la
Superstructure. (poteaux, poutres et voiles).
 Et la dernière partie est basée sur l’étude de l’infrastructure.

Ceci, en tenant compte des recommandations du BAEL91, modifiée99 et des règlements

parasismiques algériens RPA 99/2003.

Mots clés : bâtiment, béton, SAP2000, Socotec, RPA 99/2003, BAEL91.

 SUMMARY

This project presents a detailed study of an irregularly shaped “APC SIEGE” administrative
building which consists of a basement, a ground floor + 12 stories, situated in Blida Province.
The study is divided into six designated parts as follows:
 The first part gives the general description of the project with a presentation of the
architectural aspects of building elements.
 The second part is based on the preliminary dimensioning of the primary and
secondary elements of the structure, (floors, beams, columns and shear walls), and
finally the transmission of loads to structural members.
 The third part was designed for the secondary members (girders, slabs, parapet
wall and the staircases).
 The dynamic study of the structure was included in the fourth part which was decided
by a program (SAP2000) to various stresses due to permanent, operational and
seismic loads.
 The fifth part gives details on the reinforcement of the various primary members
of the structure (columns, beams and shear walls).
 The last chapter of this project entails the study of the foundation including its
reinforcements and the preventive walls.

Taking into account the recommendations entailed par BAEL91, modified in 99, and
Algerian seismic regulations “RPA 99/2003”.

Keywords: Building, Concrete, SAP2000, Socotec, Excel, RPA 99/2003, BAEL91.

 NOTATIONS ET SYMBOLES :

A (ou As ou Al) : Aire d’une section d’acier (longitudinal)

At : Somme des aires des sections droites d’un cours
d’armatures transversales
B : Aire d’une section de béton
Es : Module de Young de l’acier
Eij : Module de Young instantané à l’âge de j jours
Evj : Module de Young diffère à l’âge de j jours
F : Force ou action en général
I1 : Moment d’inertie de la section homogénéisé par rapport au
béton (ELS)
Mser : Moment fléchissant de calcul de service
Mu : Moment fléchissant de calcul ultime
N ser : Effort normal de calcul de service
Nu : Effort normal de calcul ultime
G : Action permanente
Q : Action d’exploitation
Vu : Effort tranchant de calcul ultime
a : Largeur d’un poteau ou d’un voile
b : Largeur d’une poutre (table), d’un poteau
b0 : Largeur de l’âme d’une poutre
d (et d0) : Position des armatures tendues (et comprimées) par
rapport à la fibre la plus comprimée de la section de béton
e : Excentricité de l’effort normal, Epaisseur d’une dalle
Fe : Limite d’élasticité de l’acier
fcj : Résistance caractéristique à la compression du béton âge de
j jours
ftj : Résistance caractéristique à la traction du béton âge de j
jours
g : Charge permanente unitaire
h : Hauteur d’une poutre, d’une fondation
h0 : Hauteur du talon d’une poutre
h1 : Hauteur du hourdis d’une poutre
j : Nombre de jours de maturité du béton
L : Portée d’une poutre ou d’une dalle, hauteur d’un poteau
Lf : Longueur de flambement.
n : Coefficient d’équivalence acier-béton.
q : Charge permanente unitaire.
St : Espacement des armatures transversales.
y1 : Profondeur de l’axe neutre calculée à l’ELS.
yu : Profondeur de l’axe neutre calculée `à l’ELU.
z (ou zb) : Bras de levier du couple de flexion.
αu : Profondeur de l’axe neutre adimensionnée à l’ELU.
γs : Coefficient partiel de sécurité sur l’acier (gamma).
γb : Coefficient partiel de sécurité sur le béton.
εbcmax : Déformations maximale du béton comprime (epsilon).
εst : Déformations des armatures tendues.
εsc : Déformations des armatures comprimées.
η : Coefficient de fissuration relatif à une armature (enta).
λ : Elancement mécanique d’une pièce comprimée (lambda).
μser : Moment ultime réduit à l’ELS (mu).
μu : Moment ultime réduit à l’ELU.
υ : Coefficient de poisson (nu).
ρ : Rapport de la section d’acier sur celle du béton (rho).
σ : Contrainte normale (sigma).
σbec : Contrainte maximale du béton comprime.
σst : Contrainte dans les aciers tendus.
σsc : Contrainte dans les aciers comprimes.
τ : Contrainte tangente (tau).
τu : Contrainte tangente conventionnelle.
τs : Contrainte d’adhérence.
τse : Contrainte d’adhérence d’entraînement.
υ : Coefficient de fluage (phi).
Φl : Diamètre d’une armature longitudinale.
Φt : Diamètre d’une armature transversale.
ψs : Coefficient de scellement relatif à une armature (psi
 Table de matiere
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
1. Introduction....................................................................................................................1
2. implantation del’ouvrage...............................................................................................1
3. Presentation du batiment...............................................................................................1
3.1. Dimensions en elevation.................................................................................................1
3.2. Dimensions en plan.........................................................................................................2
4. Conception de la structure..............................................................................................2
4.1. Ossature de l’ouvrage..............................................................................................................2
4.2. Plancher...................................................................................................................................2
4.2.a) Plancher corps creux.............................................................................................................3

4.2.b) plancher dalle plein....................................................................................3

4.3. Escalier.........................................................................................................3

4.4. Maçonnerie…...........................................................................................3

4.5. Revêtement................................................................................................3

4.6. Acrotères...................................................................................................3

4.7. Fondation...................................................................................................4

5. Caractéristiques mécaniques des matériaux................................................4

5.2. Le béton.....................................................................................................4

5.2.2. Les matériaux composant le béton.........................................................4

5.2.1. Résistances mécaniques du béton..........................................................4

5.1.2.1 Résistance à la compression..................................................................4

5.2.1.1 Résistance à la traction..........................................................................4

5.2.3. Contrainte limite.....................................................................................5

5.2.3.2. Etat limite ultime (ELU).........................................................................5

5.1.3.2. Etat limite service (ELS).........................................................................5

5.1 Acier…............................................................................................................6
5.1.2. Contrainte limite….....................................................................................6

5.1.2.2. Etat limite Ultime....................................................................................6

5.1.2.1 Etat limite Service...................................................................................7

6. Les hypothèses de calcul..................................................................................7

CHAPITRE II : PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS

1. INTRODUCTION...............................................................................................................8
2. EVALUATION DES CHARGES............................................................................................8
2.1 Terrasse inaccessible................................................................................................................9

2.2 Planchers courants (corps creux).............................................................................................9

2.3. Plancher S/Sol......................................................................................................................10

2.4. Mur extérieur........................................................................................................................11

2.5. L’acrotère..............................................................................................................................12

3. PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS RESISTANTS.................................................13

3.1. Les planchers..........................................................................................................................13

3.1.a) planchers a corps creux.......................................................................................................13

3.1.b) planchers a dalle pleine.......................................................................................................14
3.2. Les poutres.............................................................................................................................15

3.2.a) Les poutres principales..................................................................................................16

3.2.b) Les poutres secondaires..................................................................................................16
3.3.Poteaux.......................................................................................................................17
3.3.a).Principe.............................................................................................................................17

3.3.b).Procedure de pre dimensionnement.................................................................................17

3.3.c). D’apres l’article B.8.4.1 du CBA 93.......................................................................................17

3.3.d)Selon le BAEL 91 3.d) modifie 99................................................................................18

3.3.e) Le minimum requis par RPA 99 v 03..........................................................................19
3.3.f) Vérification à ELS..........................................................................................................19

3.3.g) Evaluation de l'effort normal ultime.............................................................................21

3.4. Calcul de la descente de charges.....................................................................................11

3.4.a) Poteau centrale….........................................................................................................11

3.4.b) Poteau de rive…..........................................................................................................15

3.4.c) Poteau d'angle..............................................................................................................28

4. Les voiles..........................................................................................................................31

II.4.2 introduction.................................................................................................................31

CHAPITRE III : CALCUL DES ELEMENT SECONDAIRES

1. INTRODUCTION.............................................................................................................33
2. ETUDE DES PLANCHERS.......................................................................................33

3. ETUDE DES PLANCHERS A CORPS CREUX......................................................................34

3.1.1 Introduction..........................................................................................................................34
3.1.1.a. Les poutrelles........................................................................................................34
3.2.2.a.2 Types des poutrelles…...........................................................................................35

3.1.1.a.2 Calcul Des Poutrelles...............................................................................................36

3.1.1.a.3 calcul des moments.......................................................................................................36
4. PLANCHER EN DALLE PLEINE........................................................................................54
4.1. Evaluation des charges......................................................................................................54
4.2. Exemple de calcule............................................................................................................54
4.3. Calcul des moments...........................................................................................................54
5. L’ACROTERE..................................................................................................................61
5.1. Calcul Des Charges Sollicitant L’acrotère...........................................................................61
5.2. Calcul Des Efforts...............................................................................................................62
5.3. Ferraillage De La Section De L’acrotère.............................................................................62
5.4. Vérification A L’ELS............................................................................................................64
5.5. Vérification De L’effort Tranchant............................................................................66

6. ESCALIER
6.1. Introduction.......................................................................................................................68
6.2. Définition des éléments d’un escalier...............................................................................68
6.3. Evaluation des charges......................................................................................................70
 6.4. Combinaison des charges.................................................................................................71
6.5. Diagramme des efforts internes........................................................................................71
6.6. Calcul des armatures.........................................................................................................73
6.7. Vérifications.......................................................................................................................74

CHAPITRE IV : ETUDE DYNAMIQUE

1. INTRODUCTION.............................................................................................................78
2. ÉTUDE DYNAMIQUE......................................................................................................78
3. Modélisation.................................................................................................................78
3.1. MODÉLISATION MATHÉMATIQUE.....................................................................................78
3.2. CARACTERISTIQUE DYNAMIQUES PROPRES......................................................................78
3.3. MODÉLISATION DE LA STRUCTURE....................................................................................80
4. RESULTATS DE L’ANALYSE DYNAMIQUE.......................................................................82
4.1. : LES RESULTATS A PARTIR DU FICHIER DE SORTIE DE SAP2000........................................83
5. ETUDE SISMIQUE..........................................................................................................84
5.1. INTRODUCTION.................................................................................................................84
5.2. CHOIX DE LA MÉTHODE DE CALCUL...................................................................................84
5.3. SPECTRE DE RÉPONSE........................................................................................................85
5.4. CALCUL DE LA FORCE SISMIQUE PAR LA MÉTHODE DE STATIQUE ÉQUIVALENTE...............86
5.4.1. Estimation de la période fondamentale...................................................................87
5.4.2. Résultante des forces sismiques de calcul...............................................................88
5.4.3. Vérification des déplacements inter étage..............................................................89
6. CARACTÉRISTIQUE DYNAMIQUE PROPRES...................................................................90
6.1. MODÉLE 1.........................................................................................................................90
6.2. MODÉLE 2.........................................................................................................................94
7. JUSTIFICATION VIS-A-VIS DE L’EFFET P-Δ......................................................................96
8. Vérification Spécifique Aux Sollicitations Normales.....................................................99
9. JUSTIFICATION DU CHOIX DU COEFFICIENT DE COMPORTEMENT............................101

CHAPITRE V : FERRAILLAGES DES ELEMENTS

RESISTANTS
1. INTRODUCTION...........................................................................................................105
2. FERRAILLAIGE DES POTEAUX......................................................................................105
 2.1. Armatures longitudinales..................................................................................................106
2.2. Choix des armatures..........................................................................................................110
2.3. Armatures transversales : Le rôle des armatures transversales.......................................111
2.4. Vérification vis-à-vis de l’Effort Tranchant.........................................................................114
2.5. Vérification des contraintes (BAEL 91 Art 8-2-4-2)............................................................115
2.6. Schéma de ferraillage........................................................................................................117
3. FERRAILLAGE DES POUTRES:

3.1 Poutres Porteuse.......................................................................................................121

3.2. Poutres non Porteuse........................................................................................................123
4. FERRAILLAGE DES VOILES:
4.1. Introduction.......................................................................................................................135
4.2. Règles communes..............................................................................................................135
4.3. Exemple de calcul..............................................................................................................136
4.4. Les résultats de ferraillage : Voile Type 1 :L=6.60m..........................................................143

CHAPITRE VI: ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE

1. INTRODUCTION......................................................................................................145
2. DIFFERENTE TYPE DE FONDATION...................................................................145
3. CHOIX DE TYPE DE FONDATION......................................................................145
4. CALCUL DE FONDATION...................................................................................146
5 RADIER GENERAL:
1. Introduction
2. La surface reprise par le radier.................................................................................247
3. Pre dimensionnement de radier................................................................................148
4. Condition de resistance au cisaillemnt..................................................................148
5. Conndition de rigidite ………………………………………………………249

6. Verification au poinconnement.............................................................................150
7. Verification des contraintes du sol...........................................................................251
8. Caracteristiques geometriques du radier...................................................................251
 8.a) Vérification de la stabilité du radier.......................................................................................151
8.b) Calcul des contraintes..................................................................................254

9. FERRAILLAGE :
a) La dalle de radier.......................................................................................255
b) Calcul des sollicitations.............................................................................256
c) Calcul des moments....................................................................................256
d) Vérification nécessaires.............................................................................258
e) Ferraillage des nervures..............................................................................262
f) Vérification de la contrainte tangentielle du béton....................................263
g) Ferraillage des débords...............................................................................165
6. ETUDE DU VOILE PERIPHERIQUE

1.1. Predimensionnement de voile périphérique.....................................................166

1.2.Evaluation des charges…...................................................................................166
1.3.Dimensions de voile périphérique.......................................................................167
1.4.Caractéristiques géotechniques du sol….............................................................167
1.5.Calcul des contraintes..........................................................................................167
a) Poussée des terres.....................................................................................167
b) Charge due à la surcharge.......................................................................167
1.6.Ferraillage du voile.............................................................................................268
1.7.Effort dans la dalle..............................................................................................268
Liste des tableaux

Chapitre II
Tableau II.1.évaluation des charges de la terrasse inaccessible.....................................................8
Tableau II.2 évaluation des charges de l'étage courant.................................................................9
Tableau II.3 évaluation des charges de plancher a dalle plaine....................................................10
Tableau II.4. Évaluation des charges de Balcon...........................................................................11
Tableau II.5. Évaluation des charges de murs extérieurs..............................................................11
Tableau II.6.évaluation des charges de palier…...........................................................................12
Tableau II.7. Évaluation des charges des volées..........................................................................13
Tableau II.8.Les sections des poteaux...........................................................................................21
Tableau II.9.Loi de dégression.......................................................................................................22
Tableau.II.10 récapitulatif de la descente de charge du poteau central.........................................25
Tableau II.11. Récapitulatif de la descente de charge du poteau de rive.....................................28
Tableau II.12. Récapitulatif de la descente de charge du poteau d’angle.....................................31
Tableau.II.13.choix final des Poteaux...........................................................................................32
Chapitre III.
Tableau.III.1.Combinaisons des charges......................................................................................40
Tableau.III.2 Récapitulatif du calcul des sections d’armatures en travée.....................................47
Tableau.III.3 Récapitulatif du calcul des sections d’armatures sur appuis...................................47
Tableau.III.4 vérification a l'ELS.................................................................................................50
. Tableau.III.5 Calcul de la fleche.................................................................................................52
Tableau.III.6 Evaluation des charge de la dalle pleine…..............................................................55
Tableau.III.7 Ferraillage de la dalle pleine....................................................................................57
Tableau.III.8. Vérification du ferraillage de dalle pleine..............................................................59
Tableau.III.9Evaluation des charges de palier...............................................................................70
Tableau.III.10. Evaluation des charges de volée...........................................................................70
Tableau.III.11sollicitations a l’ELU et a l’ELS des escaliers…...................................................71
Tableau. III. Ferraillage de l’escalier............................................................................................73
Tableau.III.13 Vérification a l’ELS.............................................................................................75
Tableau.III.14 Vérification de la fleche de l’escalier…................................................................77
Chapitre IV
Tableau.IV.1 Période et facteurs de participation massique du modelé initial.............................83
Tableau.IV.2 facteur de qualité.....................................................................................................86
Tableau.IV.3 période et participation massique du modèle 1…...................................................90
Tableau.IV.4 vérification des déplacements inter étages modèle 1…..........................................93
Tableau.IV.5 période et participation massique du modèle 2.......................................................94
Tableau.IV.6 vérifications des déplacements inter étages modèle 2.............................................96
Tableau.IV.7 calcul de θx et θy......................................................................................................99
Tableau.IV.8 Vérification de l’effort Normal pour les poteaux..................................................100
Tableau.IV.9 Pourcentages des efforts tranchants dans le sens x-x...........................................102
Tableau.IV.10 Pourcentages des efforts tranchants dans le sens y-y.........................................102
.
Chapitre V
Tableau.V.1.table des contraintes...............................................................................................105
Tableau.V.2.Ferrillage minimum des poteaux.............................................................................107
Tableau.V.3.ferraillage des poteaux a l’ELU durable................................................................108
Tableau.V.4.ferraillages des poteaux (G+Q+/-E)......................................................................109
Tableau.V.5 ferraillages des poteaux (0.8G+/-E)......................................................................110
Tableau.V.6.Choix des armatures des poteaux...........................................................................110
Tableau.V.7 armatures transversales zone courant.....................................................................113
Tableau.V.8 armatures transversales zone nodal.........................................................................113
Tableau.V.9 vérification des armatures longitudinales aux cisaillements..................................115
Tableau.V.10vérification de l’état limite de compression...........................................................116
Tableau V.11.ferraillage des poutres porteuses situation durable...............................................121
Tableau V.12 ferraillage des poutres porteuses situation accidentelle........................................122
Tableau.V.13 ferraillage des poutres porteuses situation accidentelle........................................122
Tableau V.14.ferraillage des poutres non porteuses situation durable........................................123
Tableau V.15 ferraillage des poutres non porteuses situation accidentelle.................................123
Tableau.V.16 ferraillage des poutres non porteuses situation accidentelle.................................124
Tableau V.17 Choix des armatures pour les poutres porteuses...................................................124
Tableau V.18 Choix des armatures pour les poutres non porteuses............................................125
Tableau V.19 Vérification de la condition de non fragilité........................................................125
Tableau V.20 Vérification des contraintes.................................................................................126
Tableau V.21 Vérification des poutres porteuse.........................................................................127
Tableau V.22 Vérification des poutres non porteuse..................................................................127
Tableau V.23 vérification de la contrainte de cisaillement..........................................................128
Tableau V.24 calcul des armatures transversales.......................................................................129
Tableau V.25 vérification de la section d’armatures (porteur)…................................................130
Tableau V.26 vérification de la section d’armatures (non porteur)….........................................131
Tableau.V.27 ferraillage vertical du voile type 1.......................................................................139
Tableau.V.28 choix des armatures du voile type 1....................................................................140
Tableau.V.29 ferraillage verticale du voile type 2.....................................................................140
Tableau.V.30 choix des armatures du voile type 2.....................................................................141
Tableau.V.31 ferraillage verticale du voile type 3.....................................................................141
Tableau.V.32 choix des armatures du voile type 3.....................................................................142
Tableau V.33 ferraillage verticale du voile type 4......................................................................142
Tableau.V.34 choix des armatures du voile type 4......................................................................143
Chapitre VI
Tableau.VI.1. Effort normal a la base..........................................................................................146
Tableau.VI.2 contraintes sous radier a l’ELU............................................................................155
Tableau.VI.3 contraintes sous radier a l’ELS.............................................................................155
Tableau.VI.4 Ferraillage des panneaux de radier.......................................................................157
Tableau.VI.5 Vérification de la contrainte..................................................................................159
Tableau VI.6 choix des armatures corrigées…..........................................................................159
Tableau.VI.7 Vérification des contrainte (corrigée)....................................................................160
Tableau VI.8 Choix final des armatures de ferraillage du radier................................................160
Tableau.VI.9 Ferraillage des nervures sens x-x...........................................................................162
Tableau.VI.10 Ferraillage des nervures sens y-y........................................................................162
Tableau.VI.11 Vérification des contraintes.................................................................................162
Tableau VI.12 choix finale des armatures de la nervure............................................................163
Tableau VI.13 Espacement des armatures transversales...........................................................164
Tableau.VI.14 Choix des armatures transversales.................................................................164
Tableau.VI.15 Ferraillage des débords..................................................................................165
Tableau.VI.16 ferraillage du voile périphérique....................................................................169
Tableau.VI.17vérification des contraintes..............................................................................171

Liste des figures

Chapitre I
Figure I.1.dimensions en plan...................................................................................................2
Figure I.2.plancher a corps creux...............................................................................................3
Figure I.3 Diagramme parabole – rectangle de la contrainte déformation du béton.................5
Figure I.4.diagramme contrainte déformation du béton de calcul par l’ELS............................6
Figure I.5 Diagramme contrainte déformation d’acier..............................................................7
Chapitre II
Figure II.1 schéma de plancher terrasse inaccessible................................................................9
Figure II.2 dalle a corps creux au niveau des étages courant...................................................10
Figure II.3. L’acrotère inaccessible..........................................................................................12
Figure II.4 section réduite du poteau carre................................................................................19
Figure II.5 vue en plan types de poteaux..................................................................................20
Figure II.6 schéma du voile.......................................................................................................33
Chapitre III
Figure III.1 coupe du plancher en corps creux..........................................................................35
Figure III.2.les différent type des poutrelles..............................................................................36
Figure III.3 dimensions de la poutrelle........................................................................................37
Figure III.4 Les étaiements.........................................................................................................40
Figure III.5 moments fléchissant, effort tranchant de la poutre a une travée..............................41
Figure III.6 moments fléchissant, effort tranchant de la poutre a deux travées….......................42
Figure III.7 moments fléchissant, effort tranchant de la poutre a quatre travées........................43
Figure III.8 moments fléchissant, effort tranchant de la poutre a cinq travées............................44
Figure III.9 moments fléchissant, effort tranchant de la poutre a six travées..............................45
Figure III.10 ferraillage des poutres en travée et aux appuis........................................................54
Figure III.11. Schéma statique de la dalle pleine...........................................................................55
Figure III.12 schémas de ferraillage de la dalle pleine.................................................................61
Figure III.13 dimensions de l’acrotère..........................................................................................61
Figure III.14 schéma statique de l’acrotère....................................................................................62
Figure III.15 distance de l’axe neutre...........................................................................................64
Figure III.16 ferraillage de l’acrotere.............................................................................................67
Figure III.17 plan de coffrage e l’escalier......................................................................................68
Figure III.18 Schéma statique d'escalier........................................................................................71
Figure III.19 diagramme de moment fléchissant, effort tranchant...............................................72
Figure III.20 ferraillage de l’escalier.............................................................................................77
Chapitre IV
Figure IV.1 structure sans voiles de contreventement..................................................................82
Figure IV.2 vue en 3 D de la structure avec les huit (8) voiles......................................................91
Figure IV.3 vue en 3 D de la structure avec les quinze (15) voiles..............................................95
Chapitre V
Figure V.1. Schéma de ferraillage des poteaux...........................................................................118
Figure V.2. Schéma de ferraillage sens porteur........................................................................133
Figure V.3. Schéma de ferraillage sens non porteur.................................................................134
Figure V.4. Ferraillage du demi de voile...................................................................................143
Figure V.5 Schéma du ferraillage du poteau voile....................................................................144
Chapitre VI
Figure VI.1 disposition des nervures par rapport au radier et aux poteaux................................150
Figure VI.2 présentation de zone d’impact de la charge concentrée.........................................150
Figure VI.3 schématique statique du bâtiment….......................................................................153
Figure VI.4 contrainte sous le radier.........................................................................................154
Figure VI.5 ferraillage de radier................................................................................................160
Figure VI.6 section a ferrailler..................................................................................................161
Figure VI.7 diagramme de moment fléchissant........................................................................165
Figure VI.8 voile périphérique...................................................................................................167
Figure VI.9 diagramme de contraintes a l’ELU........................................................................168
Figure VI.10 ferraillage de voile périphérique sens x-x............................................................171
Figure VI.11 ferraillage du voile périphérique sens y-y............................................................171
BIBLIOGRAPHIQUES

Les livres:

(1) Règles techniques de conception et de calcul des

ouvrages et construction en béton armé

.
(2) Règles de conception et de calcul des structures en béton armé
(C.B.A 93).
(3) Règles parasismiques Algériennes (R.P.A 99/version 2003).
(4) Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
construction en béton armé suivant la méthode des états limites (B.A.E.L
91).
les mémoires de fin d’étude :
(5) Etude d’une tour (R+15) de forme irrégulier (école
nationale polytechnique)
(6)Etude d’une tour (R+9) en portique contreventer par des
voiles en béton armé (école nationale des travaux publics).
(7) Autres mémoire consultés.

Outils informatiques
 Logiciel AUTOCAD
 Logiciel SAP
 Logiciel EXCEL
 PFE PROMOTION 2018/19

INTRODUCTION GENERALE
.L’évolution économique dans les pays développés ou en voie de développement privilégie la
construction verticale dans un souci d’économie de l’espace. Tant que l’Algérie se situe dans
une zone de convergence des plaques tectoniques, donc elle se représente comme étant une
région à forte activité sismique, c’est pourquoi elle a de tout temps été soumise à une activité
sismique intense.

Cependant, il existe un danger représenté par ce choix (construction verticale) à cause des
dégâts comme le séisme qui peuvent lui occasionner. Pendant chaque séisme important on
observe un regain d'intérêt pour la construction parasismique. L'expérience a montré que la
plupart des bâtiments endommagés au tremblement de terre de BOUMERDES du 21 mai
2003 n'étaient pas de conception parasismique. Pour cela, il y a lieu de respecter les normes
et les recommandations parasismiques qui rigidifient convenablement la structure.
Chaque étude de projet du bâtiment a des buts:
 La sécurité (le plus important):assurer la stabilité de l’ouvrage.
 Economie: sert à diminuer les coûts du projet (les dépenses).
 Confort
 Esthétique.

L’utilisation du béton armé (B.A) dans la réalisation c’est déjà un avantage d’économie, car il
est moins chère par rapport aux autres matériaux (charpente en bois ou métallique) avec
beaucoup d’autres avantages comme par exemples :
Souplesse d’utilisation.
Durabilité (duré de vie).
Résistance au feu.

Dans le cadre de ce projet, nous avons procédé au calcul d’un bâtiment en béton armé à
l’usage Bureautique, implantée dans une zone de la sismicité élevée, comportant un sous-
sol, un RDC et 12 étages, réalisée a Wilaya de Blida (zone III).

Ce mémoire est constitué de six chapitres :

• Le Premier chapitre consiste à la présentation complète de bâtiment, la définition des
différents éléments et le choix des matériaux à utiliser.
• Le deuxième chapitre présente le prédimensionnement des éléments structuraux (les
planchers, les poteaux, les poutres et les voiles).
• Le 3ème chapitre présente le calcul des éléments non-structuraux (l'acrotère, les
escaliers et les planchers).
• Le 4éme chapitre portera sur l'étude dynamique du bâtiment, la détermination de
l'action sismique et les caractéristiques dynamiques propres de la structure lors de
ses vibrations. L’étude du bâtiment sera faite par l’analyse du modèle de la structure
en 3D à l'aide du logiciel de calcul SAP 2000.
• Le calcul des ferraillages des éléments structuraux, fondé sur les résultats du logiciel
ème
SAP2000 est présenté dans le 5 chapitre.
• Pour le dernier chapitre on présente l'étude des fondations suivie par une conclusion
générale.
 CHAPITR PRESENTATION DU
EI: PROJET

I.1. Introduction:
La stabilité de l’ouvrage est en fonction de la résistance des différents éléments structuraux
(poteaux, poutres, voiles planchers…) aux différentes sollicitations (compression, flexion…)
dont la résistance de ces éléments est en fonction du type des matériaux utilisés et de leurs
dimensions et caractéristiques.
Donc pour le calcul des éléments constituants un ouvrage, on se base sur des règlements et
des méthodes connues (BAEL91, RPA99modifié en 2003) qui s’appuie sur la connaissance
des matériaux (béton et acier) et le dimensionnement et ferraillage des éléments résistants de
la structure.

I.2. Implantation de l'ouvrage:

L’ouvrage qu’on a étudié est situé dans la wilaya de Blida, définie dans la zone de la
sismicité élevée (Zone III). Le bloc se compose d’un Sous-sol, RDC et 8 étages à l’usage
administratif, mais dans notre étude, on va le modifie avec 4 étages et destinée à l’usage
administratif.

I.3. Présentation du bâtiment:

Nous sommes chargés d’étudier un bloc de SS+R+12 en béton armé composé :
• Un sous-sol destiné à être comme parking sous-terrain.
• Un rez-de-chaussée commercial.
• Douze étages à usage administratif.
La configuration du bâtiment présente une irrégularité en plan et en élévation.

D'après la classification des RPA99 version 2003:

• Le bâtiment est considéré comme un ouvrage courant ou d’importance moyenne
(groupe d'usage 2) puisque sa hauteur totale ne dépasse pas 48m.
• Le bâtiment est implanté dans une zone de sismicité élevée (zone IIΙ), Blida.
• Le site est considéré comme meuble (S3).

I.3.1. Dimensions en élévation

 Hauteur totale de bâtiment................................................................H=45.48m
 Hauteur de RDC..............................................................................H=4.08m
 Hauteur des 12 étages courants.......................................................H=3.40m
 Hauteur de Sous-sol........................................................................H=4.08m
 Hauteur de l’acrotère....................................................................H=0.60m

1
 I.3.2. Dimensions en plan:
Les dimensions de notre ouvrage est comme donné par la vue en plan de la structure ci-
dessous.

Figure I-1 : Dimensions en plan

I.4. Conception de la structure:

I.4.1. Ossature de l'ouvrage:

Le contreventement de la structure est assuré par des voiles et des portiques tout en justifiant
l’interaction portiques‐ voiles, pour assurer la stabilité de l'ensemble sous l'effet des actions
verticales et des actions horizontales.

I.4.2. Plancher :
C’est une aire généralement plane destinée à séparer les niveaux, on distingue :
 Plancher à corps creux.
 Plancher à dalle pleine.

a. Planchers corps creux :

On a choisi d’utilisé cette type de planchers pour les raisons suivantes :
• Facilité de réalisation ;
• Diminution du poids de la structure et par conséquent la résultante de la force
sismique, k
• Une économie du coût de coffrage (coffrage perdu constitué par le corps creux).

2
 Figure I-2 : Plancher à corps creux

b. Planchers dalle pleine :

Pour certaines zones, on a opté pour des dalles pleines à cause de l’importance des charges
d’exploitations ainsi leurs bons comportements pendant l’effet des actions verticales et
horizontales.

I.4.3. Escalier :
Sont des éléments non structuraux, permettant le passage d’un niveau à un autre avec
deux volées et paliers inter étage.

1.4.4. Maçonnerie :
La maçonnerie la plus utilisée en ALGERIE est en briques creuses.
Malgré qu’un bâtiment quelconque se constitue des deux types de murs de façon maçonnerie,
distinguée comme :
 Mur extérieur (double paroi).
 Mur intérieur (simple paroi).
Pour cet ouvrage nous avons s’intéresse avec les murs Extérieures seulement.

Murs extérieurs : Le remplissage des façades est en maçonnerie. Elles sont composées
d’une double cloison en briques creuses à 8 trous de 10 cm et 15 cm d’épaisseur avec une
lame d’air de 5cm d’épaisseur.

I.4.5. Revêtement :
Le revêtement du bâtiment est constitué par :
• Un carrelage de 2cm pour tous les bureaux, chambres, couloirs et les escaliers.
• De l’enduit de plâtre pour les murs extérieures et plafonds.
• Du mortier de ciment pour crépissages des façades extérieurs.

I.4.6. Acrotères :
La terrasse étant inaccessible, le dernier niveau est entouré d’un acrotère en béton armé.
L’acrotère fait 60cm comme sa hauteur.

3
 I.4.7. Fondation:
Le rapport de sol relatif au terrain, indique qu’il y a les dépôts épais de sables et graviers
moyennement denses à partir de 10 m de profondeur approprie. Le taux de travail pour le
calcul de fondation est de 2.5 bars.

I.5. Caractéristiques mécaniques des matériaux :

Les caractéristiques des matériaux utilisés dans la construction seront conformes aux règles
techniques de conception et de calcul des structures en béton armé CBA 93, le règlement du
béton armé aux états limites à savoir le BAEL 91, ainsi que le règlement parasismique
Algérien RPA 99/2003.
I.5.1. Le Béton:
Le rôle fondamental du béton dans une structure est de reprendre les efforts de compression.

1.5.1.1. Les matériaux composant le béton :

On appelle béton un matériau constitué par un mélange de :
a. Ciment:
Le ciment joue le rôle d’un liant. Sa qualité et ses particularités dépendent des proportions de
calcaire et d’argile, ou de bauxite et de la température de cuisson du mélange.
b. Granulats:
Les granulats comprennent les sables et les pierrailles:

b.1.Sables :
Les sables sont constitués par des grains provenant de la désagrégation des roches. La
grosseur de ses grains est généralement inférieure à 5mm. Un bon sable contient des grains
de tout calibre, mais doit avoir d’avantage de gros grains que de petits.

b.2.Graviers :
Elles sont constituées par des grains rocheux dont la grosseur est généralement comprise
entre 5 et 25 à 30 mm. Elles doivent être dures, propres et non gélives. Elles peuvent être
extraites du lit de rivière ou obtenues par concassage de roches dures.

I.5.1.2. Résistances mécaniques du béton :

I.5.1.2.1. Résistance à la compression :
La résistance caractéristique à la compression du béton f cjest déterminée à partir d’essais sur
des éprouvettes normalisées de 16 cm de diamètre et de 32cm de hauteur. Pour un dosage
3
courant de 350 Kg/m de ciment CPA325, la caractéristique en compression à 28 jours est
estimée à 25 MPa (f = 25 MPa).
c28

1.5.1.2.2. Résistance à la traction :

La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours, notée f , est conventionnellement
tj
définie par la relation:

ftj = 0,6 + 0,06fcj

4
 I.5.1.3. Contrainte limite :
1.5.1.3.1.État limite ultime (ELU) :
 Contrainte ultime du béton : En compression avec flexion, le diagramme qui peut être
utilisé dans tous les cas et le diagramme de calcul dit parabole rectangle. Les
déformations du béton sont:
- =2‰
bc1
ε- ε = 3,5 ‰ si f ≤ 40Mpa.
bc2 cj
Min (4,5 ; 0,025fcj) ‰ si fcj > 40Mpa.

Figure I-3 : Diagramme parabole–rectangle des Contraintes–Déformations du béton

f : Contrainte ultime du béton en compression fb = 0.85𝑓𝑐j

bu
u 𝜃𝛾𝑏
bγ: Coefficient de sécurité du béton, il vaut 1.5 pour les combinaisons normales et 1.15 pour
les combinaisons accidentelles.
θ: coefficient qui dépend de la durée d'application du chargement. Il est fixé à :
o 1 lorsque la durée probable d’application de la combinaison d’actions
considérée est supérieure à 24 h.
o 0.9 lorsque cette durée est comprise entre 1 h et 24 h, et à 0.85 lorsqu’elle est
inférieure à 1 h.

5
 1.5.1.3.2. Etat limite de service (ELS):

Figure I-4 : Diagramme contrainte déformation du béton de calcul à l’ELS.

La contrainte limite de service en compression du béton est limitée par :

σbc ≤ σbc. Lim

Avec: σbc. Lim = 0.6 fc28
σbc. Lim = 15 mPa
 Modules de déformation longitudinale :
Le module de Young différé du béton dépend de la résistance caractéristique à
la compression du béton :
 Evj = 3 700 (f cj) 1/3) si fc28 ≤ 60Mpa.
 Evj = 4 400 (f cj) 1/3) si fc28 > 60Mpa, sans fumée de silice.
 Evj = 6 100 (fcj) si fc28 > 60Mpa, avec fumée de silice.

 Coefficients de poisson :
Le coefficient de poisson sera pris égal à:
۷ = 0 pour un calcul des sollicitations à l’Etat Limite Ultime (ELU).
۷ = 0,2 pour un calcul de déformations à l’Etat Limite Service (ELS).

1.5.2. Acier :
L’acier est un alliage du fer et du carbone en faible pourcentage, leur rôle est de résister les
efforts de traction, de cisaillement et de torsion.
1.5.2.1. Contrainte limite :
1.5.2.1.1. Etat limite ultime :
Pour le calcul on utilise le digramme contrainte–déformation si dessous.

6
 Figure I-5 : Diagramme contrainte-déformation d’acier

γs: Coefficient de sécurité.

γs= 1 → cas de situations accidentelles.
γs= 1.15 → cas de situations durable ou transitoire.

1.5.2.1.2. Etat limite de service :

On ne limite pas la contrainte de l’acier sauf en état limite d’ouverture des fissures :
 Fissuration peu nuisible: pas de limitation.
 Fissuration préjudiciable: σst≤σst. Lim = min (2/3Fe, 110√ц * f𝑡j).
 Fissuration très préjudiciable : σst≤ σbc. Lim=min (1/2 Fe, 90√ц * f𝑡j).
η: Coefficient de fissuration.
η = 1→ pour les ronds lisses (RL).
η =1.6→ pour les armatures à hautes adhérence (HA).
Avec :
σst= fe/ γs
1.6. Les hypothèses de calcul:
Les hypothèses de calcul adoptées pour cette étude sont :
 La résistance du béton à la compression à 28 jours est : fc28 = 25 MPa.
 La résistance du béton à la traction est : ft28 = 2.1 MPa.
 Le module d'élasticité différé de béton est : Evj = 10818.865 MPa.
 Le module d'élasticité instantané de béton est : Eij = 32164.195 MPa.
 Pour les armatures de l’acier:
- longitudinales : on a choisi le : «feE400» H.A Fe=400MPa
- treillis soudés (de la dalle de compression) : «feE400 » H.A Fe=400MPa

7
 CHAPITRE LE PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
II : STRUCTURAUX
II.1.Introduction:
Le pré dimensionnement des éléments résistants (Les planchers, Les poutres, Les poteaux,
Les voiles) est une étape régie par des lois empiriques. Cette étape représente le point de
départ et la base de la justification à la résistance, la stabilité et la durabilité de l’ouvrage aux
sollicitations suivantes :
Sollicitations verticales
Elles sont dues aux charges permanentes et aux surcharges d’exploitation de plancher,
poutrelle, poutres et poteaux et finalement transmises au sol par les fondations.
Sollicitations horizontales
Elles sont généralement d’origine sismique et sont requises par les éléments de
contreventement constitué par les portiques.

Le pré dimensionnement de tous les éléments de l’ossature est conforme aux règles B.A.E.L
91, CBA93 et R.P.A 99 V2003.

II.2. Evaluation des charges et surcharges:

La descente de charges a pour but de déterminer les charges et les surcharges revenant
à chaque élément porteur au niveau de chaque plancher.
II.2.1.Plancher : - Plancher terrasse inaccessible :
Table II.1. Évaluation des charges de plancher terrasse inaccessible
Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)
1. Gravier de protection 18 0.05 0.90
2. Etanchéité multicouche 06 0.03 0.18
3. Forme de pente 22 0.10 2.20
4. Isolation thermique en liège 04 0.02 0.08
5. Dalle en corps creux (25+5) ––– ––– 3.80
6. Enduit en plâtre 01 0.02 0.02
G =7.18 kN/m2

Q = 1.00 kN/m2

8
 Figure II.1. Schéma de plancher terrasse inaccessible
II.2.2. Plancher étage courant : (Usage administratif)

Table II.2. Évaluation des charges de Plancher à corps creux

Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)

1. Carrelage 22 0.02 0.44

2. Mortier de pose 20 0.02 0.40

3. Lit de sable 18 0.02 0.36

4. Chape en béton 22 0.05 1.10

5. plancher en corps creux ––– ––– 3.80

(25+5)

6. Enduit en plâtre 10 0.02 0.20

G = 6.30 kN/m2

Q = 2.50 kN/m2

9
 Figure II.2 Dalle à corps creux au niveau des étages courants

II.2.3. Plancher à dalle pleine (parties triangulaires)

Table II.3 évaluation des charges de Plancher à dalle pleine (Sous-sol)

Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)

a. Carrelage 22 0.02 0.44

b. Mortier de pose 20 0.02 0.40

c. Chape en béton 22 0.05 1.10

d. Dalle pleine 25 0.25 6.25

e. Enduit en plâtre 10 0.02 0.20

G = 8.39 kN/m2

Q = 2.50 kN/m2

Surcharge d’exploitation (Q) :

 Plancher 1er a 12eme étage (usage administratif) : Q = 2.50 kN/m².
 Plancher RDC (usage administraf): Q = 2.50 kN/m².
 Plancher de sous-sol (parking): Q =2.50 kN/m².

10
 Table II.4. Évaluations des charges de Balcon :

Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)

a. Carrelage 22 0.02 0.44

b. Mortier de pose ` 20 0.02 0.40

c. Lit de sable 18 0.02 0.36

d. Dalle pleine (15) 25 0.15 3.75

e. Enduit en ciment 20 0.02 0.40

G = 5.35 kN/m2

Q = 2.50 kN/m2

II.2.4 Murs extérieurs

Table II.5. Évaluation des charges des Murs extérieurs :

Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)

a. Enduit extérieur 14.00 0.03 0.42

b. Brique creuse (extérieur) 8.60 0.15 1.30

c. Vide d’aire –––– –––– ––––

d. Brique creuse (intérieur) 8.60 0.10 0.86

e. Enduit intérieur 18.00 0.02 0.36

G = 2.94 kN/m2

11
 II.2.5 L’acrotère :

Figure II.3. Schéma statique de l’acrotère

G1 (poids propre) =25 x [(0.1 x0.6) + (0.08x 0.1) + (0. 1x0.02 / 2)] =1.73 KN/ml
G2 (Le poids de revêtement) = 2 x 0.02 x 0.6 x 14 = 0.34 kN/ml

G=G1+G2=2.07 kN/ml

Escaliers :
Table II.6. Évaluation des charges de Palier:

Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)

a. Carrelage 22 0.02 0.44
b. Mortier de pose 22 0.02 0.44
c. Poids propre de 25 0.25 6.25
palier
d. Enduit en plâtre 12 0.02 0.24
G = 7.37 kN/m2
Q = 2.50 kN/m2

12
 Table II.7. Évaluations des charges de Volée (paillasse) :

Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)

a. Dalle pleine 25 0.28 7.03
b. Enduit en plâtre 12 0.02 0.24
c. Carrelage Horizontal 22 0.02 0.44
Vertical 22 0.02 0.44

d. Mortier Horizontal 22 0.02 0.44

de pose Vertical 22 0.02 0.44

e. poids des marches 25 0.16/2 2.00

G = 11.03 kN/m2

Q = 2.50 kN/m2

II.3. Predimensionnement des éléments résistants:

II.3.1. Les planchers :

Dans notre structure, les planchers sont à corps creux pour les étages courants et Dalle pleine
au sous-sol et RDC. Les corps creux n’interviennent pas dans la résistance de l’ouvrage sauf
qu’ils offrent un élément infiniment rigide dans le plan de la structure. L’épaisseur des dalles
dépend le plus souvent des conditions d’utilisation et de la résistance. C’est de la aussi on a
pré-dimensionné l’épaisseur pour les dalles pleines.
Alors dans ce bâtiment, on suit pour la predimensionnement des :

 Plancher à corps creux en partie courante;

 Dalle pleine pour le sous-sol et RDC.

a) Plancher à corps creux

L'épaisseur de plancher est conditionnée par cette condition à la déformation :

L L
≤e≤
25 20

735
Donc : ≤𝑒≤ 735

25 20

D’où 29.4𝑐𝑚 ≤ 𝑒 ≤ 36.75 𝑐𝑚

Choix : On va choisir e=30 cm

13
 Par la vérification suivant la résistance à la flexion conditionnée par :

L
 ≤e≤ L
,
50 40

<Optant que notre dalle repose sur trois appuis>.

735 735
50 ≤ 𝑒 ≤ 40

D’où : 14.70 cm ≤ e ≤ 18.38 cm

Donc on choisit « e =30 cm ⟹(25+5) »

b) Plancher à dalle pleine

 Condition de résistance au feu :

 e =7 cm Pour une heure de coupe-feu,
 e =11 cm Pour deux heures de coupe-feu,
 e =17,5 cm Pour quatre heures de coupe-feu.
 Isolation phonique :

Selon les règles « CBA93 », l’épaisseur du plancher doit être supérieure ou égale à 13cm,
pour obtenir une bonne isolation acoustique

 Résistance à la flexion :

L L
≤e≤
50 40

Dans notre cas la dalle reposant sur quatre appuis a une portée de : 735 cm.
735 735
50 ≤ e ≤ 40

D’où : 14.70cm ≤ e ≤ 18,40cm

Donc on opte pour la dalle pleine de : e = 25cm

14
Conclusion :

Pour le pré dimensionnement des planchers, nous adopterons :

 Pour les planchers à corps creux e =30 cm sur tout la structure. Ce qui nous donne
un plancher constitue de corps creux de 25cm et une dalle de compression de 5 cm
(25+5)

 Pour les dalles pleines nous adopterons une épaisseur de : 25cm.

II.3.2. Les poutres:

D’une manière générale on peut définir les poutres comme étant des éléments porteurs
horizontaux.
Le pré dimensionnement des poutres se fait en appliquant des règles fournies par BAEL
91(modifié 99), CBA93 et les sections trouvées doivent vérifier les règles imposées par
le RPA 99 ver 2003 et aussi les règles de RDM pour vérifier la rigidité.

 Selon les règles BAEL 91

 La hauteur h de la poutre doit être : L


15 L
h 10

 La largeur b de la poutre doit être : 0,3h   0,7h

b

Avec :

L : portée de la poutre

h : hauteur de la poutre

b : largeur de la poutre

 Selon le RPA 99(ver 2003) pour la zone III

 La hauteur h de la poutre doit être :
h  30cm

 La largeur b de la poutre doit être : b  20cm

 Le rapport hauteur largeur doit être h

 4
: b
15
 On a deux types de poutres :

a. Les poutres principales:

Reçoivent les charges transmises par les solives (poutrelles) et les répartie aux poteaux sur
lesquels ces poutres reposent.

 Selon les règles BAEL 91

On a : L = 735cm
 735 735
15 ≤h≤ 10

D’où : 49 ≤ h ≤ 73.5 on prend h= 65 cm

 0.3 * 65 ≤ b ≤ 0.7 * 65
D’où : 19.50 ≤ b ≤ 45.50 on prend b= 45cm

 Selon le RPA 99(ver .03) pour la zone ПI

- h = 65 cm  30cm
- b = 45 cm  20cm
h
-  1,44  4
b

b. Les poutres secondaires:

Reliant les portiques entre eux pour ne pas basculées.

 Selon les règles BAEL 91

735
La hauteur : ≤ℎ≤ 735

15 10

D’où : 49 ≤ ℎ ≤ 73.5𝑐𝑚 ⇒ on choisit h = 65cm

Et : 0.3 * 65 ≤ 𝑏 ≤ 0.7 * 65

D’où : 19.5𝑐𝑚 ≤ 𝑏 ≤ 45.5𝑐𝑚

⇒ On choisit b = 40cm

16
 Conclusion
 Pour le sens porteur on prend : b x h = 45*65(cm2).
 Pour le sens non porteur on prend : b x h = 40*65 (cm2).

II.3.3. Poteaux:

Les poteaux sont des éléments structuraux verticaux destinés principalement à transmettre les
charges verticales aux fondations, et à participer au contreventement total ou partiel des
bâtiments.

a). Principe :
Le pré dimensionnement des poteaux se fait en considérant que ces derniers travaillent à la
compression simple centrée. On procédera par la descente des charges puis par la loi de
dégression des charges d’exploitation en choisissant les poteaux les plus sollicités.
b). Procédure de pré dimensionnement :

Le Pré dimensionnement des poteaux s’effectue de la manière suivante :

 Calcul de la surface reprise par chaque poteau.

 Évaluation de l’effort normal ultime de la compression à chaque niveau.
 La section du poteau est alors calculée aux états limites ultimes (ELU) vis-à-vis de la
compression simple du poteau.
 La section du poteau obtenue doit vérifier les conditions minimales imposées par le
«
RPA99 version 2003 ».
 Vérifier la section à l’ELS.

c). D’après l’article B.8.4.1 du CBA 93 :

La section du poteau est déterminée en supposant que les poteaux sont soumis à la
compression simple par la formule suivante :
 Br. f c28 A (1)
N
fe     s 
 0,9 b


u
s 

Avec :

 Nu : Effort normal ultime (compression) =1,35G+1,5Q.

17
  α : Coefficient réducteur tenant compte de la stabilité   f (  )  .
 lf
 λ: Elancement d’EULER    i  .
 
 lf : Longueur de flambement.
 I 
 i: Rayon de giration  i  .
B
 
hb 
 I: Moment d’inertie de la section   3 .
 
I 12 

 B : Surface de la section du béton.
 γb : Coefficient de sécurité pour le béton (γb = 1,50)………situation durable.
 γs : Coefficient de sécurité pour l’acier (γb = 1,15)..............situation durable.
 fe : Limite élastique de l’acier (fe = 400 MPa).
 fc28 : Contrainte caractéristique du béton à 28 jours (fc28 = 25 MPa).
 As : Section d’acier comprimée.
 Br : Section réduite d’un poteau, obtenue en réduisant de sa section réelle 1cm
d’épaisseur sur toute sa périphérie [Br = (a-0,02) (b-0,02)] m2.

d). Selon le « BAEL 91 modifié 99 » :

As
0,2% 
B  5%

On cherche à dimensionner le poteau de telle sorte que :

As  0.9%
B

 
0,85
  2 si   50
1  0,2 
 35
 si 50    100
2
   0,6 50 
  
Pour les poteaux carrés, il est préférable de prendre   35    0,708
On tire de l’équation (1) la valeur de Br :

Br  Nu
 f
A fe  0,652Nu

c28
  s 
 0,9b B  s 
18
 e). Le minimum requis par « RPA99 version 2003 » :

Pour une zone sismique III, on doit avoir au minimum :

Mina; b  30cm
h
Mina; b  e
20
1 a
 4
4 b
Avec :
 (a ; b) : dimensions de la section.
 he : hauteur d’étage.
On opte pour des poteaux de section carrée (a=b).

f). Vérification à l’ELS :

Vérifier la section à l’ELS, selon la formule :

 ser Nser
  0,6
B f
c28

As
Avec :
 N ser : effort normal à l’ELS (N ser =NG+NQ),
 B : section de béton du poteau,
 As : section des armatures (As=1%B), E
 n : coefficient d’équivalence  n  s  15 .
 
 Eb 
 σser : contrainte de compression à l’ELS.
En remplaçant dans l’équation (2) les différents termes par leurs valeurs, on obtient :
 ser N
 ser  0,6 c28  15MPa
1,15 f
B

Figure II.4. Section Réduite du Poteau Carré.

19
 Figure II.5.Vue en plan « Types de Poteaux

20
 Table II.8. Les sections des poteaux

Type de poteau Niveaux Surface (m2)

1 SS 23.02

Poteau de rive (axe A5) RDC 23.02

Etage courante 23.02

Poteau central (axe B5) 1SS 46.04

RDC + étage courant 46.04

1SS 10.89
Poteau d’angle
(axe A1)
RDC + étage courant 10.89

Surface reprise par Chaque Poteau.

g). Evaluation de l'effort normal ultime :
i. Loi de dégression
Comme il est rare que toutes les charges d’exploitation agissent simultanément, on applique
pour leur détermination la loi de dégression donné par la formula suivante.
Q : Charge d’exploitation.

3n
Q  Q  Q ...........
 Donnée par « BAEL 91 modifié 99 »
Q
0 1 2 n
2n

Avec :
 n : nombre d’étage.
 Q0 : la charge d’exploitation sur la terrasse.
 Q1, Q2,……, Qn : les charges d’exploitation des planchers respectifs.

21
 Table II.9. Loi de dégression

Niveau Charge ∑charge d’exploitation ∑ charge

d’exploitation (kN/m2)

Terrasse Q0 ∑0=Q0 1,00

12 Q1 ∑1=Q0+Q1 3,50

11 Q2 ∑2=Q0+0,95(Q1+Q2) 5,75

10 Q3 ∑3=Q0+0,9(Q1+Q2+Q3) 7,75

9 Q4 ∑4=Q0+0,85(Q1+Q2+Q3+Q4) 9,50

8 Q5 ∑5=Q0+0,8(Q1+Q2+Q3+Q4+Q5) 11,00

7 Q6 ∑6=Q0+0,75(Q1+Q2+Q3+Q4+Q5+Q6) 12,25

6 Q7 ∑7=Q0+0,714(Q1+………+Q7) 13,50

5 Q8 ∑8=Q0+0,69(Q1+………+Q8) 14,80

4 Q9 ∑9=Q0+0,67(Q1+…............+Q9) 16,08

3 Q10 ∑10=Q0+0,65(Q1+…............+Q10) 17,25

2 Q11 ∑11=Q0+0,64(Q1+…............+Q11) 18,60

1 Q12 ∑12=Q0+0,63(Q1+…............+Q12) 19,90

RDC Q13 ∑13=Q0+0,62(Q1+…............+Q13) 21.15

1Sous-Sol Q14 ∑14=Q0+0,61(Q1+…............+Q14) 22.35

22
 3.4. Calcul de la descente de charges :
a. Poteau central (Axe B2)):
 Sous terrasse: (S= 46.04)
- Charge permanente(G) :
- Poids du plancher...................................................................46.04x8.63 = 330.57kN
- Poids de la poutre porteuse............................................0.65x0.45x25x6.97 = 50.97kN
- Poids de la poutre non porteuse........................................0.65x0.40x25x6.60 = 42.90 kN
G terrasse = 429.80 kN
G cum = 429.80 kN
 Charge d’exploitation :(Q) = 46.04x 1 = 46.04kN

 Sous 12eme étage jusqu'à sous 1ère étage : (S= 46.04)

- Charge permanente(G) :
- Poids du plancher........................................................................46.04x 6.30 = 290.05kN
- Poids de la poutre porteuse...............................................0.65x0.45x25x6.97 = 50.97 kN
- Poids de la poutre non porteuse.....................................0.65x0.40x25x6.60 = 42.90kN
- Poids du poteau..........................................................3.40 x(0,55)2 x25= 25.71 kN
G niv 12 =G = 414.99kN
G cum = 844.79 kN
G niv 11 =414.99kN
G cum = 1259.78kN
G niv 10 =414.99kN
G cum= 1674.77kN
-Poids du poteau...................................................................3.40x(0,60)2 x25= 30.60kN
G niv 9 = 419.88kN
G cum = 2094.65 kN
G niv 8 = 419.88kN
Gcum = 2514.53kN
G niv7 = 419.88 kN
Gcum = 2934.41kN

23
 -Poids du poteau.............................................................................3.40x (0, 70)2 x25= 41.65kN
G niv 6= 430.93kN
Gcum = 3365.34kN
G niv 5= 430.93kN
Gcum = 3796.27kN
G niv 4 = 430.93kN
Gcum = 4227.20kN
-Poids du poteau........................................................................3,40 x(0,80)2 x25= 54.40 kN
G niv 3= 443.68kN
Gcum = 4670.88kN
G niv 2 = 443.68kN
Gcum = 5114.56kN
G niv 1 = 443.68kN
Gcum = 5558.24kN
-charge d’exploitation (Q) :
Q sous niv 12 46.04 x 3.50= 161.14 kN
Q sous niv 11 46.04 x 5.75 = 264.73kN
Q sous niv 10 46.04x7.75 = 356.81kN
Q sous niv 9 46.04 x 9.50 = 437.38kN
Q sous niv 8 46.04 x11.00= 506.44kN
Q sous niv 7 46.04 x12.25= 563.99kN
Q sous niv 6 46.04 x13.50= 621.54kN
Q sous niv 5 46.04 x14.80 = 681.39kN
Q sous niv 4 46.04 x16.08= 740.32kN
Q sous niv 3 46.04 x17.25= 794.19kN
Q sous niv 2 46.04 x18.60= 856.34kN
Q sous niv 1 46.04 x19.90= 916.20kN

24
  Sous RDC (S=46.04)
- charge permanente(G) :
- Plancher RDC..................................................................46.04 x 6.30 = 290.05kN
- Poids de la poutre principale........................................0.65x0.45x25x6.97 = 50.97 kN
- Poids de la poutre secondaire.........................................0.65x0.40x25x6.60 = 42.90 kN
- Poids du poteau.......................................................................4.08x(0,80)2 x25=65.28 kN
GRDC=454.56 kN
Gcum = 6012.80 kN
 Charge d’exploitation (Q) : Q RDC 46.04 x 21.15 = 973.75kN

 Les résultats concernant les Poteaux centraux sont donnés par le tableau suivant :
Tableau .II.10 : recapitultif de la descente de charge du Poteau Central.

Sous NG NQ Nu Br a=b choix Nser σser

(kN) OBS.
Niv (kN) (kN) (cm )2
(cm) (cm) (MPA)
(kN)

T 429.80 46.04 649.29 423.34 20.58 40*40 475.84 2.59 OK

P12 844.79 161.14 1382.18 901.18 30.02 40*40 1005.93 5.47 OK
P11 1259.78 264.73 2097.80 1367.76 36.98 50*50 1524.51 5.30 OK
P10 1674.77 356.81 2796.15 1823.09 42.70 50*50 2031.58 7.07 OK
P9 2094.65 437.38 3483.85 2271.47 47.66 50*50 2532.03 8.81 OK
P8 2514.53 506.44 4154.28 2708.59 52.04 60*60 3020.97 7.30 OK
P7 2934.41 563.99 4807.44 3134.45 55.99 60*60 3498.4 8.45 OK
P6 3365.34 621.54 5475.52 3570.04 59.75 60*60 3986.88 9.63 OK
P5 3796.27 681.39 6147.05 4007.88 63.31 70*70 4477.66 7.95 OK
P4 4227.20 740.32 6817.20 4444.81 66.67 70*70 4967.52 8.82 OK
P3 4670.88 794.19 7496.97 4888.03 69.91 70*70 5465.07 10.70 OK
P2 5114.56 856.34 8189.17 5339.34 73.07 80*80 5970.90 8.11 OK
P1 5558.24 916.20 8877.92 5788.41 76.08 80*80 6474.44 8.80 OK
RD 6012.80 973.75 9577.91 6244.79 79.02 80*80 6986.55 9.50 OK

25
 b. Poteau de rive (Axe-5A):
 Sous terrasse: (S= 23.02)
Charge permanente(G) :
- Poids du plancher …………………..…………………………23.02x7.18 = 165.28 kN
-Poids de la poutre porteuse....................................................0.65x0.45x25x6.98= 51.04 kN
- Poids de la poutre non porteuse...........................................0.65x0.40x 25 x 3.3 = 241.45 kN
- poids de l’acrotère …………………………………………………2, 07 x 6.98=14.45 kN
G terrasse = 254.90 kN
G cum = 254.90 kN
-charge d’exploitation (Q) :
Q= 23.02x 1 = 23.02 kN

 Sous 12eme étage jusqu'à sous 1ère étage : (S= 23.02)

- Charge permanente(G) :
- Poids du plancher........................................................................23.02x6.30= 145.03kN
- Poids de la poutre porteuse..................................................0.65x0.45x25x6.98= 51.04 kN
- Poids de la poutre non porteuse..............................................0.65x0.40x25x3.3 = 21.45 kN
- Poids du poteau.........................................................................3.40x(0,55)2 x25=25.71kN
- mur extérieur……………………………………….2.94x6.98x (3.40 – 0.65) = 56.43kN
G niv 12 =G = 302.34 kN
G cum = 557.24 kN
G niv 11 = 302.34kN
G cum = 859.58 kN
G niv 10 =302.34kN
G cum = 1161.92 kN

- Poids du poteau..................................................................3.40 x(0,60)2 x25=30.60kN

G niv 9 = 307.23kN
G cum = 1469.15 kN
G niv 8 = 307.23kN
Gcum = 1776.38 kN

26
 G niv7 = 307.23 kN
Gcum = 2083.61 kN

- Poids du poteau.........................................................................3.40 x(0,70)2 x25=41.65kN

G niv 6 = 318.28 kN
Gcum = 2401.89 kN
G niv 5 =318.28kN
Gcum= 2720.17kN
G niv 4 = 318.28kN
Gcum = 3038.45 kN

-Poids du poteau............................................................3.40 x (0, 80)2 x25=54.40kN

G niv 3 = 331.03kN
Gcum = 3369.48 kN
G niv 2 = 331.03kN
Gcum = 3700.51 kN
G niv 1 =331.03kN
Gcum = 4031.54 kN
Charge d’exploitation (Q) :
Q sous niv 12 23.02x 3.75 = 86.33 kN
Q sous niv 11 23.02x 5.75 = 132.37 kN
Q sous niv 10 23.02x 7.75 = 178.41 kN
Q sous niv 9 23.02x 9.50 = 218.69 kN Q
sous niv 8 23.02x11.00= 253.22 kN Q
sous niv 7 23.02x12.25= 282.00 kN Q
sous niv 6 23.02x13.50 = 310.77 kN Q
sous niv 5 23.02x 14.80 = 340.70 kN
Q sous niv 4 23.02x 16.08= 370.16 kN
Q sous niv 3 23.02x 17.25= 397.10 kN
Q sous niv 2 23.02x 18.60= 428.17 kN
Q sous niv 1 23.02x 19.90 = 458.10 kN

27
  Sous RDC: (S=21.78)
- charge permanente(G) :
- Plancher RDC:.............................................................................23.02 x 6.30=145.03 kN
- Poids de la poutre principale………………………………...0.65x0.45x25x6.98 = 51.04 kN
- Poids de la poutre secondaire..............................................0.65x0.40x25x3.3 = 21.45 kN
- Poids du poteau.........................................................................4.08 x(0,80)2 x25=65.28 kN
- Mur extérieur…………………………………………..2.94x6.98x (4.08-0.65) = 70.39kN
G RDC = 355.87 kN
Gcum =4387.41 kN
Charge d’exploitation (Q) :
Q sous niv RDC 23.02 x 21.15 = 486.87 kN

Tableau .II.11 : recapitultif de la descente de charge du Poteau de Rive

NG NQ Nu Br a=b choix Nser σser

Sous Niv OBS.
(kN) (kN) (kN) (cm )2
(cm) (cm) (kN) (MPA)

T 254.90 23.02 378.65 246.88 15.71 40*40 277.92 1.51 OK

P12 557.34 86.33 881.90 575.00 23.98 40*40 643.67 3.50 OK
P11 859.58 132.37 1358.99 886.06 29.77 50*50 991.95 3.45 OK
P10 1161.92 178.41 1836.21 1197.21 34.60 50*50 1340.33 4.66 OK
P9 1469.15 218.69 2311.39 1507.02 38.82 50*50 1687.84 5.87 OK
P8 1776.38 253.22 2777.94 1811.22 42.56 60*60 2029.60 4.90 OK
P7 2083.61 282.00 3235.87 2109.79 45.93 60*60 2365.61 5.71 OK
P6 2401.89 310.77 3708.71 2418.08 49.17 60*60 2712.66 6.55 OK
P5 2720.17 340.70 4183.28 2727.50 52.23 70*70 3060.87 5.43 OK
P4 3038.45 370.16 4657.15 3036.46 55.10 70*70 3408.61 6.05 OK
P3 3369.48 397.10 5144.45 3354.18 57.92 70*70 3766.58 6.68 OK
P2 3700.51 428.17 5637.94 3675.94 60.63 80*80 4128.68 5.61 OK
P1 4031.54 458.10 6129.73 3996.58 63.22 80*80 4489.64 6.10 OK

RDC 4387.41 486.87 6653.31 4337.96 65.86 80*80 4874.28 6.62 OK

28
  Les résultats concernant les Poteaux de rives sont donnés par le tableau suivant :

c) Poteau d’angle (Axe-1A) :

 Sous terrasse: (S= 10.89)
- Charge permanente(G) :
- Poids du plancher.......................................................................10.89x 7.18= 78.19kN
- Poids de la poutre porteuse.................................................0.65x0.45x25x3.30=24.13 kN
- Poids de la poutre non porteuse ………………………… 0.65x0.40x25x3.30=21..45 kN
- Poids de l’acrotère..........................................................................2.07x6.60=13.66 kN
G terrasse = 140.11kN
G cum = 140.11kN
- charge d’exploitation (Q) : Q= 10.89x 1 = 10.89 kN
-
 Sous 12eme étage jusqu'à sous 1ère étage : (S= 10.89)
- Charge permanente(G) :
- Poids du plancher......................................................................10.89 x 6.30 = 68.61kN
- Poids de la poutre porteuse.......................................0.65x0.45x25x3.3 = 24.13 kN
- Poids de la poutre non porteuse.......................0.65x0.40x25x3.3 = 24.13kN
- Poids du poteau................................................................3.40 x(0,55)2 x25=25.71kN
- Mur extérieur…………………………………..6.60x2.94x (3.40-0.65)= 53.36kN

G niv 12 =G = 195.94kN
G cum = 336.05kN
G niv 11 = 195.94kN
G cum = 531.99kN
G niv 10 = 195.94kN
G cum= 727.93 kN

- Poids du poteau....................................................3.40x(0,60)2 x25=30.60 kN

G niv 9 = 200.83kN
G cum = 928.76kN
G niv 8 = 200.83 kN
Gcum = 1129.59 kN
G niv7 = 200.83kN
Gcum = 1330.42kN

29
 - Poids du poteau................................................................3.40x(0,70)2 x25=41.65 kN
G niv 6 = 211.88kN
Gcum = 1542.30kN
G niv 5 = 211.88 kN
Gcum = 1758.18 kN
G niv 4 = 211.88 kN
Gcum = 1966.06 kN

- Poids du poteau......................................................3.40x(0,80)2 x25=54.40 kN

G niv 3 = 224.63kN
Gcum = 2190.69kN
G niv 2 = 224.63kN
Gcum = 2415.32kN
G niv 1 = 224.63kN
Gcum = 2639.95kN

- charge d’exploitation (Q) :

Q sous niv 12 :10.89x3.50 = 38.12kN
Q sous niv 11 :10.89x5.75 = 62.62kN
Q sous niv 10 :10.89x7.75 = 84.40kN
Q sous niv 9 :10.89x9.50=103.46kN
Q sous niv 8 :10.89x11.00=119.79kN
Q sous niv 7 :10.89x12.25= 133.40kN
Q sous niv 6 10.89x13.50= 147.02kN
Q sous niv 5 10.89x14.80 = 161.17kN
Q sous niv 4 10.89x16.08= 175.11kN
Q sous niv 3 10.89x17.25=187.85kN
Q sous niv 2 10.89x18.60= 202.55kN
Q sous niv 1 10.89x19.90= 216.71kN
 Sous RDC: (S=10.89)
- charge permanente(G) :
- Plancher RDC..............................................................................10.89 x6.30 = 68.61kN
- Poids de la poutre principale………………………………….0.65x0.45x25x3.3 = 24.13 kN
- Poids de la poutre secondaire...............................................0.65x0.40x25x3.3 = 21.45 kN
- Poids du poteau..........................................................................4.08 x(0,80)2 x25=65.28kN
- mur extérieur……………………………………...6.6x2.94x (4.08-0.65) = 66.56 kN
G RDC = 248.71kN
Gcum = 2888.66kN

30
 CHAPITRE II : LE PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS STRUCTURAUX

- charge d’exploitation (Q) : Q sous niv RDC 10.89 x21.15 = 230.32kN

 Les résultats concernant les Poteaux d’angle sont donnés par le tableau suivant :

Tableau. II.12 : recapitultif de la descente de charge du Poteau d’angle

NG NQ Nu Br a=b choix Nser σser

Sous Niv OBS.
(kN) (kN) (kN) (cm ) 2
(cm) (cm) (kN) (MPA)

T 140.11 10.89 205.48 133.98 11.57 40*40 151.00 0.82 OK

P12 336.05 38.12 510.85 333.07 18.25 40*40 374.17 2.03 OK
P11 531.99 62.62 812.12 529.50 23.01 50*50 594.61 2.07 OK
P10 727.93 84.40 1109.31 723.27 26.89 50*50 812.33 2.83 OK
P9 928.76 103.46 1409.02 918.68 30.31 50*50 1032.22 3.60 OK
P8 1129.59 119.79 1704.63 1111.42 33.34 60*60 1249.38 3.02 OK
P7 1330.42 133.40 1996.17 1301.50 36.08 60*60 1463.82 3.45 OK
P6 1542.30 147.02 2302.64 1501.32 38.75 60*60 1689.32 4.08 OK
P5 1758.18 161.17 2615.30 1705.17 41.29 70*70 1919.35 3.41 OK
P4 1966.06 175.11 2916.85 1901.78 43.61 70*70 2141.17 3.80 OK
P3 2190.69 187.85 3239.21 2111.96 45.96 70*70 2378.54 4.22 OK
P2 2415.32 202.55 3564.51 2324.06 48.21 80*80 2617.87 3.56 OK
P1 2639.32 216.71 3888.15 2535.07 50.35 80*80 2856.03 3.88 OK
RDC 2888.66 230.32 4245.17 2767.85 52.61 80*80 3118.98 4.24 OK
31
 CHAPITRE LE PREDIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
II : STRUCTURAUX

Tableau. II.13 : Choix Final des Poteaux

Sous Niveau Sections carrées(axb)cm2

Terrasse 40*40
12ème 40*40
11ème 50*50
10ème 50*50
9ème 50*50
8ème 60*60
7ème 60*60
6ème 60*60
5ème 70*70
4ème 70*70
3ème 70*70
2ème 80*80
1er 80*80
RDC 80*80

II.4. LES VOILES

4.1. Introduction :

Sont considérés comme voiles les éléments satisfaisant à la condition l  4a .Dans le

cas contraire, ces éléments sont considérés comme des éléments linéaires.

Avec :

L : Longueur du voile.

a: Epaisseur du voile.

he : hauteur libre de l’étage.

D’où : he = ht - b

Avec : ht = hauteur total d’étage

b = largeur de poutre principale

32
 Figure .II.6 : Schéma du voile.

D’après le « RPA 99 version 2003 »[2], l’épaisseur des voiles doit être déterminée en fonction
de la hauteur libre de l’étage « he » et les conditions de rigidité aux extrémités.

h  4.08 - 0,45  3.63m → a 

On a  18.15cm
he e
:
20

On prend: a= 20cm

D’après le « RPA 99 version 2003 » : amin=15cm

On prend : a = 20 cm

33
 CHAPITRE III : CALCUL DES ELEMENTS
SECONDAIRES

1. INTRODUCTION

Dans une structure quelconque on distingue deux types d’éléments :

 Les éléments porteurs principaux qui contribuent directement à la résistance de

l’ossature.
 Les éléments secondaires qui ne contribuent pas directement à la résistance de
l’ossature.
Dans le présent chapitre nous considérons l’étude des éléments secondaires que comporte
notre bâtiment. Nous citons l’acrotère, les escaliers, les planchers ; dont l’étude est
indépendante de l’action sismique, mais ils sont considérés comme dépendant de la
géométrie interne de la structure.

Le calcul de ces éléments s’effectue suivant le règlement« BAEL 91 modifié 99 »en respectant
le règlement parasismique Algérien « RPA 99 version 2003 ».

2. ETUDE DES PLANCHERS

Introduction

Les planchers sont des aires, souvent horizontales limitant les étages et supportant les
revêtements des sols, ils doivent être conçus de façon à :
 Supporter leurs poids propres et les surcharges d’exploitation.
 Isoler thermiquement et acoustiquement les différents étages, cette fonction peut être
assurée de manière complémentaire par un faux plafond ou un revêtement de sol
particulier.
 Participer à la résistance des murs et des ossatures aux efforts horizontaux
(diaphragme).
 Transmission des charges et surcharges.
 Il existe plusieurs types de plancher en béton armé :
 plancher à corps creux
 Plancher à dalle pleine
Le plancher à corps creux est utilisé généralement pour les bâtiments à surcharge modérée et
aussi il est facile à réaliser. Il est adopter pour les bâtiments des différentes usages à cause de
la bonne isolation qu’il possède, aussi parce qu`il permet d’avoir un plafond uni dépendant a
l’usage destinée.
Donc on opte pour des planchers à corps creux pour toutes des étages.

34
 3. ETUDE DES PLANCHERS A CORPS CREUX

3.1.1. Introduction

Ce type de plancher est constitué par des éléments porteurs (poutrelle), et par des éléments de
remplissage (corps creux) de dimension (20x25 x60) cm 3, avec une table de compression de 5
cm d’épaisseur. Le calcul sera fait pour deux éléments :
a. Poutrelle;
b. La table de compression.

5 cm

25 cm

Figure .III.1 : Coupe du plancher en corps creux

a. Les poutrelles
Les poutrelles sont des éléments préfabriqués en béton armé, disposées parallèlement les unes
par rapport aux autres, dans le sens de la petite portée (dans notre cas: Lmax =6.60 m) et
distancées par la largeur d'un corps creux (hourdis). Leur calcul est associé à celui d’une
poutre continue semi encastrée aux poutres de rives.

35
 a.1.Types de poutrelles
On distingue 5 types de poutrelles dans notre plancher :

Figure .III.2 : schémas statique des poutrelles

Dimensions des poutrelles

On a: ht = 30 cm; avec h0 = 5 cm; h=25 cm

On a: b0 = 12 cm, b=65cm

c = (b-b0) / 2= 26,5cm

36
 Figure.III.3: Dimensions De La Poutrelle.

A.2. Calcul Des Poutrelles

Le calcul des poutrelles se fait en deux étapes:

 Avant le coulage de la dalle de compression.

 Après le coulage de la table de compression

A.3. Calcul des moments

Étant donné que les poutrelles étudiées se présentent comme des poutres continues sur
plusieurs appuis, leurs études se feront selon l’une des méthodes suivantes.

a) Méthode de CAQUOT

Cette méthode est appliquée lorsque l’une des conditions de la méthode forfaitaire n’est pas
vérifiée. Elle est basée sur la méthode des poutres continues.

 Exposé de la méthode
 Moment sur appuis :
𝑀𝑎 = 0.15𝑀0 Appuis de rives.
𝑞 𝑙𝘍3+𝑞 𝑙𝘍3
w w 𝑒 𝑒
𝑀𝑎 = 8.5(𝑙𝘍 +𝑙𝘍 ) Appuis intermédiaires.
w 𝑒

ql 2
Avec : M 0
 8

 Moment en travée :

37
 qx2  ql M  M 
M (x)     e w x  M
t
2 2 l 
w

Avec :

- M0 : la valeur maximale du moment fléchissant dans chaque travée (moment

isostatique) ;
- (Mw ; Me) : les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et de droite
respectivement dans la travée considérée ;
- qw: charge répartie à gauche de l’appui considérée ;
- qe: charge répartie à droite de l’appui considéré.

On calcul, de chaque côté de l’appui, les longueurs de travées fictives « l’w » à gauche et
«
l’e »à droite, avec :

- l’=l…..............pour une travée de rive

- l’=0,8l….......pour une travée intermédiaire

Où« l »représente la portée de la travée libre.

 Effort tranchant

M e l M w 
ql
 w
T

 2
M M 
ql
T    e w
e
 2 l

Avec :

- T w : effort tranchant à gauche de l’appui considéré,

- T e : effort tranchant à droite de l’appui considéré.
b) Méthode des éléments finis « SAP2000 »
Les moments, et les efforts tranchants seront calculés A l’aide du logiciel SAP2000

 Etapes de calcul des poutrelles

1ère étape :Avant le coulage de la table de compression :

- Poutrelle de travée L=6.60 m

- On considère que la poutrelle est simplement appuyée à ses extrémités, elle
supporte:
- Son poids propre.
38
 - Poids du corps creux.
- Charge d’exploitation due à l’ouvrier Q=1kN/m2.

 Evaluation des charges et surcharges :

 Charges permanentes :
- Poids propre de la poutrelle.......................0,12x0,05x25=0,12 kN/ml
- Poids du corps creux........................................0,65x0,30 x 14=2.73 kN/ml
G=2.85 kN/ml
 Charges d’exploitation :

Q=1x0,65=0,65kN/ml

 Combinaison des charges :

E.L.U :qu=1,35G+1,5Q=4.82kN/ml

E.L.S :qser=G+Q=3.50 kN/ml

 Calcul des moments :

q ul 2
M   4.82x6.60
u
8
2  26.24kNm
8 2
q l2 3.50x6.60
M ser  ser
  19.06kNm
8 8

 Ferraillage :

La poutre est sollicitée à la flexion simple à l’E.L.U Mu=26.24 kNm ; b=12cm ; d=4.5cm ;
σbc=14,17 Mpa

D’après l’organigramme de la flexion simple on a:

  M2u
bd   7.62  Sachant qu’impossible d’avoir 𝜇 > 1
bc R

Donc, les armatures de compression sont nécessaires, mais il est impossible de les placer du
point de vue pratique car la section du béton est trop faible.
39
 On prévoit donc des étaiements pour aider la poutrelle à supporter les charges qui lui
reviennent avant et lors du coulage sans qu’elle fléchisse.

Figure.III.4: Les étaiements

* 2ème étape : Après le coulage de la table de compression :

Après le coulage et durcissement du béton de la dalle de compression, la poutrelle

travaillera comme une poutrelle en « Té ».

Evaluation Des Charges :

Table III.1 .Combinaison Des Charges :
Nivea G Q b (m) ELU (KN/ml) ELS(KN/ml)
(KN/m²) (KN/m²)
(1,35G+1,5Q)b (G+Q) b

Terrasse inacc. 7.18 1 0,65 7.28 5.32

Étage courant 6.30 2,5 0,65 7.97 5.72

RDC 6.30 2.5 0,65 7.97 5.72

 Conclusion :
Le plancher RDC est le plus sollicité.

40
  Calcul des efforts internes :
a- Poutrelle à UNE travée :
Méthode : élément finis (SAP2000)
Récapitulation des moments sur appuis et en travée de la poutrelle. (6.60m)
Diagrammes des Moments :
ELU :

ELS :

Diagrammes des efforts tranchant :

ELU :

ELS :

Figure .III.5: Moment fléchissant, Effort tranchant de la poutrelle à une travée

41
 b- Poutrelle à (02) travées :
Méthode : élément finis (SAP2000)
Récapitulation des moments sur appuis et en travées, Effort tranchant de la poutrelle. (6.60m
– 2.75m).
Diagrammes des moments fléchissant :

ELU :

ELS :

Diagrammes des efforts tranchant :

ELU :

ELS :

Figure .III.6 : Moment fléchissant, Effort tranchant de la poutrelle à 02 travées

42
 c- Poutrelle à (04) travées :
Méthode : élément finis (SAP2000)
Récapitulation des moments sur appuis et en travées, Effort tranchant de la poutrelle. (6.60m
–6.60m-6.60m-6.60m).
Diagrammes des moments fléchissant :

ELU :

ELS :

Diagrammes des efforts tranchant :

ELU :

ELS :

Figure .III.7 : Moment fléchissant, Effort tranchant de la poutrelle à 04 travées

43
 d- Poutrelle à (05) travées :
Méthode : élément finis (SAP2000).
Récapitulation des moments sur appuis et en travées, Effort tranchant de la poutrelle. (6.60m
–6.60m-6.60m-6.60m-7.35m).
Diagrammes des moments fléchissant :
ELU :

ELS :

Diagrammes des efforts tranchant :

ELU :

ELS :

Figure .III.8 : Moment fléchissant, Effort tranchant de la poutrelle à 05 travées

44
 e- Poutrelle à (06) travées :
Méthode : élément finis (SAP2000).
Récapitulation des moments sur appuis et en travées, Effort tranchant de la poutrelle. (6.60m
– 6.60m-6.60m-6.60m-7.35m-3.00m).

Diagrammes des moments fléchissant :

ELU :

ELS :

Diagrammes des efforts tranchant :

ELU :

ELS :

Figure .III.9 : Moment fléchissant, Effort tranchant de la poutrelle à 06 travées

45
 3.1.2. Calcul du ferraillage :

On considère pour le ferraillage le type de poutrelle le plus défavorable c'est-à-dire qui a le

moment le plus grand en travée et sur appuis, et le calcul se fait à l’ELU en flexion simple.

Les efforts maximaux sur appuis et en travée sont :

E.L.U :Mtumax= 36.53 kNm

Maumax= 44.97 kNm

Tumax= 37.02 kN

E.L.S :Mtsermax= 26.27 kNm

Masermax= 32.34 kNm

 Ferraillage en travée :

h=30 cm ; h0=5cm ; b=65cm ; b0=12cm ; d=0,9h=27 cm ; σbc=14,17MPa ; fe=400MPa ;

fc28=25MPa ; ft28=2,1MPa

Le calcul des sections en forme de « Té » s’effectue différemment selon que l’axe neutre est
dans la table ou dans la nervure.

 Si Mu<Mtab : l’axe neutre est dans la table de compression.

 Si Mu>Mtab : l’axe neutre est dans la table ou dans la nervure.
 h 
M
  bh d  0  112.83.kNm
tab 0 bc  
 2 

On a : Mtu <Mtab

Alors : l’axe neutre est dans la table de compression.

Comme le béton tendu n’intervient pas dans les calculs de résistance, on conduit le calcul
comme si la section était rectangulaire de largeur constante égale à la largeur de la table « b ».

Donc, la section étudiée est assimilée à une section rectangulaire (b*h) en flexion simple.

D’après l’organigramme donnant le ferraillage d’une section soumise à la flexion, on aura :

46
 Tableau.III.2 : Récapitulation du calcul des sections d’armatures en travée.

Mtu µ µ<µR As’ α Z µ<0,186 ζs σs As

(kNm) (cm2) (cm) (MPa) (cm2)

36.53 0,054 Oui 0 0,070 26.24 Oui 10‰ 348 4.00

 Condition de non fragilité :

ft 28
A mi   2,12cm2
n
s 0,23bd fe

As=Max {2,12 cm2 ; 4.00 cm2}=4.00 cm2

Choix : 3T16 (As= 6.03 cm2)

 Ferraillage sur appuis :

On a: Maumax=44.97 kNm <Mtab=112.83 kNm

L’axe neutre est dans la table de compression, et la section étudiée est assimilée à une
section rectangulaire (b0*h) en flexion simple.

Tableau.III.3: Récapitulation du calcul des sections d’armatures sur appuis

MUa µ µ<µR As’ α Z (cm) µ<0,186 ζs σs As

(kNm) (cm2) (MPa) (cm2)

44.97 0,067 Oui 0 0,087 26.06 OUI 10‰ 348 4.96

 Condition de non fragilité :

ft 28
Asmin   0,39cm2
0,23b0d fe

As= 4.96 cm2>A smin=0,39cm2 Donc A =s 4.96 cm2

Choix : 3T16 (As= 6.03 cm2)

47
 Vérifications:
 Effort tranchant :

Pour l’effort tranchant, la vérification du cisaillement se fera dans le cas le plus défavorable
c'est-à-dire :Tumax= 37.02 kN.

On doit vérifier que : u   u

Tel que :
 fcj 
  ;5MPa  3,33MPa.................Fissuration peu nuisible
u Min0,2  
 b 
max
T
 u  u  1.14.MPa   u................Vérifiée
b0
d

 Au voisinage des appuis :

 Appuis de rives :
- Vérification de la compression du béton :

b 
Tu  0,4 f c28
0,9b0 b
d

Avec : Tu=24.78 kN (appuis de rive)

 b  24.78 103
 0.85MPa  0,4 f c28 6,67MPa.................Vérifiée
0,9x120x270

b

- Vérification des armatures longitudinales :

AT  6.03cm 2  .....................
us  0.071cm 2 Vérifiée

fe
s
48
 Appuis intermédiaires :
- Vérification de la contrainte de compression :

T max 37.02 103 fc28
u
 1.27.MPa  0,4 6,67MPa...........Vérifiée
b
0,9b0d 0,9x120x270 b

- Vérification des armatures longitudinales :

M
Tumax  u a
0,9
As  6.03cm 2   4.25.................Vérifiée
d
s

 Vérification à l’E.L.S :

La fissuration étant peu nuisible, donc pas de vérification à faire à l’état de l’ouverture des
fissures, et elle se limite à celle concernant l’état de compression du béton.

 Vérification des contraintes du béton :

Soit « y » la distance du centre de gravité de la section homogène (par lequel passe l’axe
neutre) à la fibre la plus comprimé.

La section étant soumise à un moment Mser, la contrainte à une distance « y » de l’axe neutre :

bc
M ser

yI

D’après l’organigramme de la vérification d’une section rectangulaire à l’ELS, on doit

vérifier que :  bc   bc  0,6 fc28  15MPa

Détermination de l’axe neutre :

On suppose que l’axe neutre se trouve dans la table de compression :

b
y 2  nA  A' y  nA .d  A' .c'   0
s s s s
2

Avec: n   15 ; b=65cm(travée) ; b0=12cm(appuis) ; c=c’=2cm

Es

Eb

y : la solution de l’équation du deuxième degré suivante, puis on calcule le moment d’inertie :

49
  Si y  h0  l’hypothèse est vérifiée

 Si
y  h0  la distance « y » et le moment d’inertie « I » se Calculent par les formules qui
Suivent :
b 2 ( y  h )2 ' '
0
  (b  b0 ). As .( y  c ) .As .(d  y)  0
y2 2
 b 3 3
 (yh ) ' ' 2 2
0
 (b  b0 ) .As .( y  c ) .As (d  Y ) .
 I  3

Tableau. III. 4 : vérification à l’ELS

Mser(kNm) As(cm2) Y(cm) I (cm4) σbc(MPa) Vérification

Travée 26.27 6.03 7.73 43235.22 4.70 Vérifiée

Appuis 32.34 6.03 7.73 43235.22 5.78 Vérifiée

 Vérification de la flèche :

La vérification de la flèche n’est pas nécessaire si les conditions suivantes sont vérifiées :

Les conditions à vérifier :

h 1 h
   0,045  0,0625....................non vérifiée
L 16 L
 As  As
b0 
4,2 b0  0,014  0,011...........non; vérifée
d fe d
h
  M t  h  0,045  0,084..................non vérifiée
L 10M L
0

Avec:

h=30cm; b0=12cm; d=27cm; L=6.60 m; Mtser=26.27kNm; M0=31.15kNm; As= 4.62cm2;

Fe=400MPa.

Alors: Puisque les (03) conditions ne sont pas vérifiées, il est nécessaire de calculer la flèche.
50
Flèche totale : fT  fv  fi  f

Tel que : L  (L  7m)


350 1.89cm
f

fi: La flèche due aux charges instantanées.

fv: La flèche due aux charges de longue durée.

- Position de l’axe neutre « y1 » :

h  h  h0 
bh 0  h  h b  h  15A d
0 0 0 0 s
2  2 
y 
1 bh0  h  h0 b0  15As

- Moment d’inertie de la section totale homogène « I0 » :

b b0 b  b0 
I  y3  h  y 3   y h 3 15A d  y 2
0 1 1 1 0 s 1
3 3 3

- Calcul des moments d’inerties fictifs :

I fi
1,1I0 I0
 ; I 
1  i fv
1  v 


Avec :

0,05 ft 28
 
.................... Pour la déformation instantanée.
i
b
  2  3 0 
 b

0,02 ft 28
 
.................... Pour la déformation différée.
v
 b 
 2  3 0 
 b
As

b0 : Pourcentage des armatures.
d

1
 1,75 ft 28
4 s  ft 28
 51

CHAPITRE III : CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES

σs : Contrainte de traction dans l’armature correspondant au cas de charge étudiée.

M
 
s
ser As d

Les résultats sont récapitulés dans ce tableau :

Tableau. III. 5: calcul de la flèche

Mser As Y1 σs I0 Ifi Ifv

δ λi λv µ
(kNm) (cm2) (cm) (MPa) (cm4) (cm4) (cm4)

26.27 4.62 11.40 0,0143 210.60 2.88 1.15 0,740 70072.69 24616.75 37856.67
 - Calcul des modules de déformation :
1

Ei  11000 f c 28 3  32164,20MPa
E
E  i  10721,40MPa
v
3

- Calcul de la flèche due aux déformations instantanées :

M ser l 2
fi   1.45cm (L  6.60m)
10E i I fi

- Calcul de la flèche due aux déformations différées :

M l2
f v  ser  2.82.cm
10E v I fv
fT  f v  fi  1,37cm  f  1.89cm.......................vérifiée

52
CHAPITRE III : CALCUL DES ELEMENTS
SECONDAIRES
d. Calcul des armatures transversales et l’espacement :

L’acier choisi pour les armatures transversales est de type rond lisse de nuance FeE24
(fe=235MPa)

Selon BAEL :

 At
 u  0,3 ftj K
0,8 (K  1 pas de reprise de bétonnage)
 fe
 b0 St  
 St  Min 0,9d;40cm
A fe  
 t  Max u ;0,4MPa 
 b0 S t  2 

Selon RPA :

 At
 0,003b
 S 0

 t
h 
 St  Min ;12l ....................Zonenodale
  4 
 h
 St  Zonecourante
 2.......................................

Avec :
h b
  Min ; ; 
t  
 35 l 10 
Øl : Diamètre minimum des armatures

longitudinales. Øt≤Min(0.86cm ; 1,0cm ; 6,5cm)=

0.86cm

On adopte : Øt=10mm
 CHAPITRE III : CALCUL DES ELEMENTS
53 SECONDAIRES
 Donc :

- Selon BAEL :

 At
 0.033cm

S
 t
 St  24.30cm
 At
  0.029cm
 S t

- Selon RPA :

 At
 0,036cm

S
 t
 St  7.5cm....................Zonenodale
 S  15cm..................Zonecourante
 t


Choix des armatures :

On adopte : At=2Ø8 = 1.01cm2

Choix des espacements :

At
 0,036  S
St t
 21.39cm

Donc :  7.5cm....................Zonenodale
S   15cm..................Zonecourante
 t
S
t

Figure .III.10: ferraillage de la poutrelle en travée, et aux appuis

54
 4. PLANCHER EN DALLE PLEINE
Les dalles sont des éléments plans d'épaisseur faible par rapport aux autres dimensions,
supposés infiniment rigides dans leur plan, reposant avec ou sans continuité sur deux, trois ou
quatre appuis.

Figure .III.11 : schéma de la dalle pleine

4.1. Evaluation des charges

Tableau .III.6 : Evaluation des charges
Plancher G (KN/m2) Q (KN/m2) ELU (KN/m2) ELS (KN/m2)

Sous-Sol 8.39 2,5 15.08 10.89

4.2. Exemple de calcule

6.60
   0,90  0,4  La dalle travaille dans les deux sens.
Lx 7.35
Ly

4.3.Calcul des moments

- M x   x q u 2x
Dans le sens de la petite portée :
L
- Dans le sens de la grande portée : M   M
y x
y
55
 - Les coefficients et sont fonction de   et de ν.
Lx
μx μy
L
y

0 àl' ELU
ν: Coefficient de 
poisson 0, àl' ELS
2

μxet μy sont donnés par l’abaque de calcul des dalles rectangulaire.

x  0,0456
  0,90  
  0,7834
 y

Moments en travées

Mx  Mtx=0,75Mx= 22.46KN.m
x
qu 2  29.95
 LkNm
x
M y   y M x  23.47
Mty=0,85My=19.95 KN.m
kNm

Moments sur appuis

Intérieur :May=-0,3Mx = -8.99 KN.m

Extérieur :May=-0,5Mx = -14.98 KN.m
Max=-0,5Mx=-15.98 KN.m
A. Ferraillage de la dalle
b=100cm ; h=25cm ; d=0,9h=22.50cm ; fe=400MPa ; fc28=25MPa ; ft28=2,1MPa ; σs=348
MPa.
Les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant :

Tableau .III.7 : Ferraillage de la dalle pleine

Mu As’ Ascal Asadp Esp
Sens μ Choix
(kNm) (cm2) (cm2) (cm2) (cm)
x-x 22.46 0,0418 0 3.90 6T10 4.71 16.67
Travée
y-y 19.95 0,0327 0 3.05 6T10 7.71 16.67
Int. 8.99 0,0125 0 1.16 6T8 3.02 16.67
y-y
Appuis Ext. 14.98 0,0209 0 1.93 6T8 3.02 16.67
x-x 14.98 0,0209 0 1.93 6T8 3.02 16.67
56
B. Espacement
Travée
100
Sens x-x : esp   16.67.cm  Min3h;33cm  33cm.........Vérifier
6
100
Sens y-y : esp   16.67.cm  Min4h;40cm  40cm........Vérifier
6
Appuis
Sens y-y:
100
Intérieur : esp   16.67cm  Min3h;33cm  33cm.........Vérifier
6
100
Extérieur: esp   16.67cm  Min3h;33cm  33cm.........Vérifier
6
100
Sens x-x : esp   16.67.cm  Min3h;33cm  33cm.........Vérifier
6
C. Condition de non fragilité
Direction principale :
As min= 1.2(0.8*10-3*h*b)
Direction secondaire :
As min= 1.2(0.8*10-3*h*b)
Avec :h=e=25cm; b=100cm

Travée
Sens x-x : A  4.71cm2  ............
 2.40cm2 Vérifiée
min
Ax s
Sens y-y : .............
 2.00cm2 vérifiée
2
Ay  4.71cm  s
Appuis Amin
Sens y-y :
Intérieur : Ax  3.02cm2   2.00cm
2.........................
vérifiée
min
A
Extérieur : s
.............
 2.00cm2 vérifiée
Ax  3.02cm2  s
Amin s

Sens x-x : A  3.02.Cm2  ............

y
 2.40cm2 vérifiée
Amin
57
D. Calcul des armatures transversales
Les armatures transversales ne sont pas nécessaires si la condition ci-dessous est vérifiée :
T max
 u  u   u  0,05 fc28 
1,25MPa bd

L qu Lx
Tyx  15.08x6.6x7.35
2L x  L   35.60.kN
y
2x6.60  7.35
qu
T Lx
y
3  33.18kN
ma
Tx  MaxxT y   35.60.kN
u

;T

35.60.10
 3     1,25MPa................Vérifier
u
1000x225 0,158.MPa u

E. Vérification à l’ELS
E.1. Evaluation des sollicitations à l’ELS
x  0,0528
  0,9  
  0,8502
 y
 
qser 2  25.05.kNm
M  x Lx
 x
M y   y M x  21.29.kNm

Moments en travées
Mtx=0,75Mx= 18.79 KNm
Mty=0,85My= 18.10 kNm
Moments sur appuis
Intérieur :May=-0,3Mx = -7.52 kNm.
Extérieur :May=-0,5Mx = -12.53 KNm.
Max=-0,5Mx= - 12.53 KN m.
E.2. Vérification des contraintes
E.2.1. Béton: nous devons vérifier que :

σb σb=0, 28
=15 .

Avec : 𝜎𝑏𝑐= 𝑀𝑠𝑒r𝐼 y

- y : position de l’axe neutre, déterminée par l’équation suivante :

b.y2
( ) ́ ́
- 15.As. d - y +15As(y - d)=0
2
58
 - I : moment d’inertie, donné par :
b.y3 2
(d - y) +Á s(y - d)́ ]
2
I= +15[As
3
E.2.2. Acier: nous devons vérifier que :

σ ≤σ̅=min( 2 f
, 150η ) = 240 MPa.
s s 3e

Mser
Avec:σs=15 ⁄ *(d – y).
I

- Les résultats trouvés sont regroupés dans le tableau suivant :

Tableau .III.8: Ferraillage de la dalle pleine

Mser As  bc
Y I σbc σs σs
Sens (kN (cm2 Vér
(cm) (cm ) 4
MPa MPa MPa MPa Vér
m) )

x-x 18.79 4.71 4.98 25802.92 3.63 15 OK 191. 240 OUI

Travée
y-y 18.10 4.71 4,98 25802.92 3.49 15 OK 184 240 OUI

i 17634.04 240 OUI

7.52 3.02 4.08 1.74 15 OK 118
y n
-
Appuis e 240 OUI
y 12.53 3.02 4.08 2.90 15 OK 196
x 17634.04

x-x 12.53 3.02 4.08 17634.04 2.90 15 OK 196 240 OUI

59
E.3. Vérification de la flèche
Il n’est pas nécessaire de faire la vérification de la flèche, si les trois conditions citées ci-
dessous sont vérifiées simultanément :

h  M
1.
t
 0,0378  0,0375......................vérifier
L 20M x 
x

h 1
2.  1   0,028 à 0,037........vérifier
à 
Lx 27 35
 0,0378 3
 3...........................
A 2 
 2.09.10  5.10 vérifier
3.  
bd fe 

On remarque que trois conditions sont vérifiées, donc le calcul de la flèche n’est pas
nécessaire.

Coupe 1-1

Figure .III.12 : Ferraillage de la dalle pleine

60
 5. L’ACROTERE
L’acrotère est un élément secondaire de sécurité entourant la terrasse. Le calcul se fait à la
flexion composée pour une bande de 1 m de longueur.

5.1. Calcul Des Charges Sollicitant L’acrotère

A. Charge Permanente Et Surcharge D’exploitation. La surface de <l’acrotère : S = 0,1×0,60
+ 0,08×0,1 +0,1×0,02/2 = 0,069 m2>

Figure III.13 : Dimensions de l’acrotère

A.1. Charge permanente(G):

-Poids propre de l’acrotère..........................................25×0,069 = 1.73 kN/ml

-Revêtement..........................................................14× 2 × 0,02 ×0,6 =0,34 kN/m

G= 2,07 kN/ml

A.2. Charge d’exploitation:

On prend en considération l’effet de la main courante

D’où Q = 1,00 kN/ml G

60

Figure III.14 : Schéma statique de l’acrotère

61
 A.3. L’action des forces horizontales Qh : (Fp)

L’action des forces horizontales est données par :Fp=4ACpWp

Avec :[2]
A : Coefficient d’accélération de zone obtenu dans le tableau (4-1) pour la zone et le groupe
d’usage appropriés [A=0,25]............................................................groupe 2.

Cp : Facteur de force horizontale donnée par le tableau (6-1).............[Cp=0,8].

Wp : Poids de l’acrotère =2,07 kN.

Fp=4*0,25*0,8*2,07 =1.66 kN.

Qh= max (1,5Q ; Fp) =1.66 kN

5.2. Calcul Des Efforts

Pour une bande de 1m de largeur :

E.L.U :

NU = 1,35 G = 1,35*2.07 = 2.79 kN

MU = 1,5 Q* ha = 1,5 *1.66*0.6 = 1.49 kN.m

Tu = 1,5*Fp =1,5*1.66 =2.49 KN

E.L.S :

NS = G = 2,07kN

MS= Qh*ha = 0.6 kN.m

Ts = Fp =1.66 kN

5.3. Ferraillage De La Section De L’acrotère

L’acrotère est sollicité en flexion composée le calcul s’effectuera à l’ELU.

Données :

h =10 cm ; b =100 cm, fc28 =25 MPa ; MU= 2.49 kNm ; NU =2.79 kN ; b =14,17MPa ;
Fe=400 MPa ;ft28=2,1MPa.

d = 0,9 h = 9 cm

62
c = c’ = 2,5 cm

M 1.49
e  u
  0,53m
0
N u
2.79

h
 c  2,5cm
2

On a h
 53cm >  c  2,5cm  SPC
e 0 2

h 
M M N  c'  1.56.kNm
f u
u  2 
M f
 2
 0,014
bd bc

D’après l’organigramme: M=MF =1.56 kNm

  R  0,392  A ' 0 Les armatures comprimées ne sont nécessaires.
s


  1,25 1 1 2  0,017 
Z  d 1 0,4   8,94cm

  0,014  0.186  fe
s  et    348MPa
10% s
s

 AS = 50.15 mm2

D’où

2.79
A1= AS’ et N  50.15  42.13mm2
A 2
 A s

S
 10
3

348

On obtient : A1 =0 et A2 = 0,42 cm2.

 Condition De Non Fragilité

A S min ≥ 0 ,23 b d( ft28 / fe ) = 0,23×100×90×(2,1/400) =1,08 cm2

On prend :AS = max (A2 ; Amin) = 1,08 cm2

La section choisie est :4T6 avec AS = 1,13 cm2 ; avec un espacement St = 25 cm

63
  Armature De Répartition
A S

  A  0,352 cm2
A A s

r r
4 2

On choisit :4T6=1,13cm2-avec un espacement 60  5 55

S    18cm
t
3 3

5.4. Vérification A L’ELS

Figure III.15 : distance de l’axe neutre

La fissuration est préjudiciable, la vérification se fera suivant l’organigramme (flexion

composée à ELS .voir Annexe)


M s er

0,6
 0,289 m On prend h
e cm28,9
 et  c'  2,5cm
e 0
2,07 0 2
se
r

On a h
 28,9 cm >  c'  2,5cm  SPC
e 0 2

C : La distance entre le centre de pression et la fibre la plus comprimée. C=d-eA

Mser  h
Avec : e 
23,9cm
 d  32.9cm  C  C  0
A  
N ser  2

D’après le « BAEL 91 modifié 99 », On résous l’équation du troisième degré :

y3c  py c  q  0

yc : Distance entre le centre de pression et l’axe neutre. Avec :

64
  2
Asp  3c  6nc  c'  6n
As d  c  1823.65
 b
 b
n  15; et
 2 As 2
q  2c3  6nc  c'  6nd  c   28231.03
 b As
b

La solution de l’équation du troisième degré est obtenue par :

 4 p3 
2 7
 q    10,15.10
 27 
3q 3  160,05
cos    0,94  
2 pp
 p
a  2  49,31
3
 
y  a cos  120  48,97cm
 
1
 3 
y2  a cos
   29,43cm
 3 

y  a cos  240   19,54cm
 
3
3
La solution qui convient est : yc=29.43cm

Car : yser> 0 et yser=(yc+c) < d

D’où yser=29,43 -24,7 =4,73cm<9cm

 yser  4,73cm
Donc : 
 29,43cm
 yc

Calcul du moment d’inertie :

b
I 
y 3  n A d 
2 
2
 c'  ; n  15
y A  y 3836,50cm 4

ser s ser s ser

3

a. Contrainte du béton :
N
   ser 
bc  yc  yser f bc  0,6 c 28  15MPa
 I 
 2,07.103 x29,43.10 
 bc  
 3836,50.10
4
x47,3  7.51MPa   bc.................vérifiée


65
a. Contraintes de l’acier :
N
   ser d  y   ..............Acier tendu
y
s n c  ser s
 I 
  N 
 ser
y
 c'  ..............Acier comprimé
y
s n c ser s
 I 
2
  Min fe; Max(0,5 
ftj )   201,63MPa................(  1,6 pour les aciers HA)
fe;110  
s
3


 s  10.17MPa   s...........................vérifiée
 s  10..67MPa   s..............................vérifiée

5.5. Vérification De L’effort Tranchant

La contrainte de cisaillement est donnée par la formule suivante :

     Min0,1 ;4MPa 2,5MPa

Tu c 28
u f
u

bd
2.49x10
 3  0,0277MPa   u.......................... vérifiée
u
1000x90
66
 Figure .III.16: Ferraillage de l’acrotère

67
 6. ESCALIER

6.1. Introduction
Les escaliers sont des éléments constitués d’une succession de gradins, ils permettent le
passage à pied entre différents niveaux du bâtiment. Notre bâtiment comporte 3types
d’escalier. L’escalier de 4 volets a été choisi comme exemple de calcule.

6.2. Définition des éléments d’un escalier

On appelle « marche » la partie horizontale (M) des gradins constituant l’escalier, et « contre
marche » la partie verticale (C.M) de ces gradins.

Figure .III.17:Plan de coffrage de l’escalier

- h : Hauteur de la marche.
- g : Largeur de la marche.
- L : Longueur horizontale de la paillasse.
- H : Hauteur verticale de la paillasse.

Pour une réalisation idéale et confortable, on doit avoir 2h+g=64. On obtient le nombre
des marches et leur dimension par les relations suivantes:
- 2h+g=64.....................................(1)
- n  h  H.................................. (2)
- (n-1)g=L.....................................(3)

68
Avec :

- n : Le nombre de contre marche

- (n-1) : Le nombre de marche

En remplaçant (2) et (3) dans (1), on obtient :

64n²- (64+2H+L) n +2H=0

Avec :

- n : La racine de l’équation

64n² - 734 n +340 =0

Solution :

n1=0.48......................refusée.

n2=10.99

Donc on prend :

- le nombre de contre marche............n=11

- le nombre de marche ……………n-1=10
Alors :

H
h
n  0,155m  16cm
L
g
n 1  0,33m  33cm

a. Vérification de l’équation de « BLONDEL »

59  g  2h  2h  g 

66cm 65cm
  Vérifiée
16  h  18cm   h
22  g  33cm 16cm
g  33cm
69
 b. Détermination de l’épaisseur de la paillasse

l
e
l  20.37cm  e  30.56cm

30 20

Avec :

l  L²  H ² 1,0 1,4  3.30² 1.70² 11.40  6.11m

On prend donc l’épaisseur e=25 cm

N.B : Le palier aura la même épaisseur que la paillasse.

c. Angle d’inclinaison de la paillasse

H 170
tg    0,515    27.26
L 330

6.3. Evaluation des charges

a. Palier

Table III.9. Evaluation des charges de palier

Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)
a. Carrelage 22 0.02 0.44
b. Mortier de pose 22 0.02 0.44
c. Poids propre de palier 25 0.25 6.25
d. Enduit en plâtre 12 0.02 0.24
G = 7.37 kN/m2
Q = 2.50 kN/m2

70
 b. Volée (paillasse) :

Table III.10. Evaluation des charges de volée

Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)
a. Carrelage Horizontal 22 0.02 0.44
Vertical 22 0.02 0.44

b. Mortier Horizontal 22 0.02 0.44

de pose Vertical 22 0.02 0.44

c. poids des marches 25 0.16/2 2.00

d. Dalle pleine 25 0.25/(cos27.26) 7.03
e. Enduit en plâtre 12 0.02 0.24
G = 11.03 kN/m2

Q = 2.50 kN/m2

Schéma statique :

Figure .III.18 : schéma statique de l’escalier

6.4. Combinaison des charges

E.L.U
qu1=1,35G1+1,5Q1

qu2=1,35G2+1,5Q2

E.L.S
qser1=G1+Q1

qser2=G2+Q2

Le chargement pour une bande de 1m est donné par le tableau suivant :

71
 Tableau .III.11 : Charges à l’ELU et l’ELS.
q1 (kN/ml) q2 (kN/ml)

ELU 13,69 18,64

ELS 9,87 13.53

6.5. Diagramme des efforts internes

 Moment fléchissant
E.L.U

E.L.S

 Effort tranchant
E.L.U

E.L.S

72
 Figure .III.19 : diagramme de moment fléchissant, Effort tranchant

6.6. Calcul des armatures

- Le calcul se fait pour une section rectangulaire de dimension (b x h)
Tel que : b=100cm ; h=25cm

- Le ferraillage se fait en flexion simple pour une bande de 1m de largeur

fc 28  25MPa
fbc  14,17MPa ; ft 28  1,5
; b  ; d=0,9h=22.50cm
; 2,10MPa
 s  348MPa ;  s  1,15 ;fe=400MPa

Tableau .III.12 : Ferraillage de l’escalier.

cal adp
Mu ' Z As / ml As / ml
  As
 Choix
(kNm
R (cm)
(cm²) (cm²) (cm²)

)
Travée 42.50 0,059 Oui 0 0.076 21.82 5.60 6T12 6.79

Appuis 74.49 0,104 Oui 0 0,137 21.26 10.07 7T14 10.78

Espacement
100
 En travée esp   16,67cm
6
On prend : esp=15cm
100
 Sur appui esp   14,28.cm
7
On prend : esp=14 cm

Armatures de répartition

A
 En    1,70.cm² / ml   3.40cm² / ml
s4
As
travée 2 Ar
Ar
73
 Le choix est de 4T8=2.01cm² avec St=25cm.

 Sur appui
As  
As  2.70.cm² / ml   5.40cm² / ml
Ar 2 Ar
4
Le choix est de 5T10=3.93cm² avec St=15cm.

6.7. Vérifications
a. Condition de non fragilité :
ft 28
As  As min   2,72cm²
0,23bd fe

En travée : A  6.79cm2  Amin  2,72.cm2...........................vérifiée

s s

Sur appui : A 10.78cm2  Amin  2,72cm2................vérifiée

s s

b. Effort tranchant :
On doit vérifier que : u  u
 f c28 
0,2 Min ;5MPa   3,33MPa...........................................(Fissuration peu nuisible)
 b 


T 63.50103  
max
 
u  0,282.MP u 3,33MPa...................vérifiée
a
bd 1000 225

 Influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis (vérification de l’ancrage) :

Les armatures longitudinales tendues inférieures doivent être ancrées au-delà de l’appui, pour
équilibrer l’effort de traction.

 Mu
-Si : 0,9  0  les armatures ne sont soumises à aucun effort de traction.
Tu d

 Mu 
T 
-Si : T  M u  0  il faut satisfaire la condition suivante : A   u 0,9d 
u 0,9
d s 

 s 
 
74
 Mu
T   63.50.103
u
0,9d 74.49106  304351.85.KN  0

0,9
225

Les armatures ne sont soumises à aucun effort de traction.

 Vérification des armatures transversales
T max
u
  0,282.MPa  0,05 fc28  1,25MPa..............vérifiée
bd

Donc les armatures transversales ne sont pas nécessaires

c. Vérification à l’E.L.S
La fissuration est considérée comme peu nuisible, donc il n’est pas nécessaire de vérifier la
contrainte des armatures tendues.

c. 1. Vérification des contraintes du béton

-Position de l’axe neutre
b
y²  nA' ( y  c')  nA (d  y)  0
s s
2
- Moment d’inertie
b
I  y 3  nA' ( y  c')²  nA (d  y)²
s s
3
Avec :

n=15 ; c’=2,1cm ; d=22.5cm ; b=100cm ; A 's =0

On doit vérifier que:

  y   bc   15MPa
Mser 0,6 f
c28
bc
I

Tous les résultats sont récapitulés dans le tableau ci-dessous :

Tableau .III.13: Vérification à l’E.L.S

Mser(KNm) As(cm²) Y(cm) I(cm4) bc (MPa) bc 

 bc
Travée 30.77 6.79 5.83 34908.16 5.14 Vérifiée

Appui 53.91 10.78 7.07 50278.10 7.58 Vérifiée

75
c. 2. Vérification de la flèche
Il n’est pas nécessaire de calculer la flèche si les inégalités suivantes sont satisfaites :

h 1  25
  0,044  no
n vérifiée
0,0625
 570
 L 16
  6.79  0,0030  vérifiée
4,2
  
A 0,0084
s
bd fe 100  22.5
h Mt  1
  non vérifiée
L

0,1
10M 0

Deux conditions ne sont pas vérifiées, donc il est nécessaire de calculer la flèche.
Flèche totale : fT  fv  fi  f

 M L2
i ser
 f 10E I
 i fi
M L2
Avec :  fv  ser L= 5.7 m  7m
 10Ev I fv

f L
 250


 Moment d’inertie de la section homogène I0

2 2
bh3 15A   d  15A  d   140393.33cm4
I0 
12 h  h 
s  s 
 
2 2


1,1I0
 I fi  1  i Moment d’inertie fictive.

I I
fv  1  0

v 
76
 Avec :

ft28
 0,05  As
3b   7.00    0.0030
i   bd


  2  b0   0
1,75 ft 28
 0.186
  0,02 ft 28 

 s
 ft 28
2.80
 v  3b   M
 2 0   ser  201.41
s
  b   Asd

Ei=32164,20MPa ; Ev=10818,87MPa

 Les résultats sont récapitulés dans ce tableau :

Tableau .III.14: Vérification de la flèche de l’escalier

Mser As s I0 Ifi Ifv

 i v µ
(KNm
(cm2) (MPa) (cm4) (cm4) (cm4)
)
30.77 6.79 0,003 201.41 7.00 2.80 0.186 140393.33 67086.30 92315.45

Donc :
fi  0,46cm

f f f   0,54cm
f  T v i
v  
1.00cm
L 570
f 
 
250 2.28.cm 250
 fT  0.54cm   2.28cm...............vérifiée.
f
77
 FIGURE III.20 : Ferraillage de l’escalier

78
 CHAPITRE ETUDE
IV DYNAMIQUE

1. INTRODUCTION
Une grande partie de notre pays est susceptible d’être soumise à d’importantes secousses
sismiques.
Ces dernières engendrent d’importants dégâts et même la ruine des constructions.
L’intérêt de cette étude est de permettre la réalisation des structures pouvant résister aux effets
engendrés par les sollicitations auxquelles elles seront soumises ; c’est pourquoi, elles doivent
être conçues conformément aux règles parasismiques en vigueur de façon à fournir un degré de
protection acceptable. La force sismique s’applique à la base de la construction et se repartie au
niveau de chaque plancher.

2. ÉTUDE DYNAMIQUE
INTRODUCTION
L’analyse dynamique nécessite toujours initialement de créer un modèle de calcul
représentant la structure. Ce modèle introduit en suite dans un programme de calcul dynamique,
permet la détermination de ses modes propre de vibrations et des efforts engendrés par l’action
sismique.

3. MODELISATION

3.1. MODÉLISATION MATHÉMATIQUE

La modélisation revient à représenter un problème physique possédant un nombre de
degrés de liberté (D.D.L) infini par un modèle ayant un nombre de D.D.L fini et qui reflète avec
une bonne précision les paramètres du système d’origine à savoir : la masse, la rigidité et
l’amortissement.
En d’autres termes, la modélisation est la recherche d’un mécanisme simplifié qui nous
rapproche le plus possible du comportement réel de la structure, en tenant compte de la masse et
de la raideur (rigidité) de tous les éléments de la structure.

3.2. CARACTERISTIQUE DYNAMIQUES PROPRES

Une structure classique idéale est dépourvue de tout amortissement de sorte qu’elle peut
vibrer indéfiniment sans qu’il soit nécessaire de lui fournir de l’énergie. Ce comportement est

79
 purement théorique en raison de l’existence inévitable des frottements qui amortissent le
mouvement.
Les caractéristiques propres de la structure sont obtenues à partir du système non amorti et non
forcé, l’équation d’un tel système est donné par :

Mx.. t   Kx(t) 0...........(1)

 

Avec :
[M] : Matrice de masse de la structure.
[K] : Matrice de rigidité de la structure.
 ..  : Vecteur des accélérations relatives.
 x
 
x : Vecteur des déplacements relatifs.
L’analyse d’un système à plusieurs degrés de liberté nous fournit les propriétés dynamiques les
plus importantes de ce système, qui sont les fréquences propres et modes propres.
Chaque point de la structure exécute un mouvement harmonique autour de sa position
D’équilibre. Ce qui est donné par :
x(t) Asinωt  ..........(2)
Avec :
A : Vecteur des amplitudes.
ω: Fréquence de vibration.
φ: Angle de déphasage.
Les accélérations en vibration libre non amortie sont données par :
 ..   ω2 A sinω.t   .......(3)
x

En substituant les équations (2) et (3) dans l’équation (1) ; on aura :
K ω M A sinω.t    0.....(4)
2

Cette équation doit être vérifiée quelque soit le temps (t), donc pour toutes les valeurs de la
fonction sinus, ce qui donne :

K ω M A 0..............(5)

2

80
 Ce système d’équation est un système à (n) inconnues « Ai ». Ce système ne peut admettre une
solution non nulle que si le déterminant de la
 s’annule c’est à dire :
matrice
Δ  K ω2 M  0............(6)
ω

L’expression ci-dessus est appelée «Equation caractéristique ».

En développant l’équation caractéristique, on obtient une équation polynomiale de degré (n) en
 . 2

Les (n) solutions ω2 ;ω2 ;........; ω2  sont les carrés des pulsations propres des (n) modes de
1 2 n

vibrations possibles.
Le 1er mode vibratoire correspond à  et il est appelé mode fondamental ω1  ω2  ...  ωn 
1

A chaque pulsation propre, correspond une forme d’oscillation appelée mode propre Ai
ou forme modale (modale Shape).

3.3. MODÉLISATION DE LA STRUCTURE

L’une des étapes les plus importantes lors d’une analyse dynamique de la structure est la
modélisation adéquate de cette dernière.
La modélisation revient à représenter un problème physique possédant un nombre de degré de
liberté (D.D.L) infini par un modèle ayant un nombre de D.D.L fini et qui reflète avec une bonne
précision les paramètres du système d’origine à savoir : la masse, la rigidité et l’amortissement.
En d’autres termes ; la modélisation est la recherche d’un mécanisme simplifié qui nous
rapproche le plus possible du comportement réel de la structure, en tenant compte le plus
correctement possible de la masse et de la raideur (rigidité) de tous les éléments de la structure.
Vue la complexité et le volume de calcul que requiert l’analyse de notre structure, la nécessite de
l’utilisation de l’outil informatique s’impose.
Dans le cadre de notre projet nous avons opté pour un logiciel de calcul existant depuis quelques
années et qui est à notre portée : il s’agit du SAP2000 V 14
a). Présentation de logiciel de calcul SAP2000 V 14 :

SAP2000 est un logiciel qui permet de modéliser et d’analyser les structures en se basant sur la
méthode des éléments finis. Par ailleurs, il particulièrement adapté aux bâtiments.
Les principales caractéristiques de ce logiciel permettent :

81
  De modéliser facilement et rapidement les différents types des structures grâce à leur
interface graphique, comme il offre une analyse statique et dynamique de l’ouvrage.
 La prise en compte de variation des propriétés et des caractéristiques du matériau entre
les différents éléments, ainsi que le calcul et le ferraillage des éléments structuraux
suivant des règlementions Américains et Européens, et grâce à ces diverses fonctions il
permet une décente de charge automatique et rapide, un calcul automatique du centre de
masse et de rigidité, ainsi que la prise en compte implicite d’une éventuelle excentricité
accidentelle. De plus, ce logiciel utilise une terminologie propre au domaine du bâtiment
(plancher, dalle, trumeau, linteau etc.).

La modélisation est decomposée en 7 étapes principales suivantes :

 La première étape : consiste à la creation de la géométrie de base de la structure à

modéliser et la modification de cette géometrie.
 La deuxième étape : spécifie les propriétés des membrures pour la structure à modéliser
(définition et attribution des sections des éléments).
 La troisième étape : consiste à spécifier les conditions aux limites (appuis,
encastrement… etc.) pour la structure à modéliser.
 Dans la quatrieme etape : on va définir les charges appliquées sur la structure à
modéliser (La charge verticale et le spectre de réponse qui correspond à la charge
horizontale).
 La cinquième étape : c’est la définition et l’attribution des combinaisons de charge.
 La sixième étape : consiste à démarrer l'exécution du problème mais avant l'exécution il
y a lieu de spécifier le nombre de modes propre à prendre en considération et la création
d'un fichier résultat et l'indication de son contenu.
 La septièmes et la dernière étape : c’est visualiser les résultats de l'analyse.
b). Modélisation des éléments structuraux
La modélisation des éléments structuraux est effectuée comme suit :

1- Les éléments en portique (poutres-poteaux) ont été modélisés par des éléments finis de type
poutre « frame » à deux nœuds ayant six degrés de liberté par nœud.

2- Les voiles ont été modélisés par des éléments coques « Shell » à quatre nœuds.

82
 3- Les planchers sont simulés par des diaphragmes rigides et le sens des poutrelles peut être
automatiquement introduit.

c)Modélisation de la masse :

La masse de la structure est calculée de manière à inclure la quantité βQ RPA/ version 2003
(dans notre cas β=0.2) correspondant de la surcharge d’exploitation, La masse volumique
attribuée au matériau constituant les éléments modélisés est prise égale à celle du béton armé à
savoir 25KN/m3.

La masse des éléments non structuraux (l’acrotère et des murs extérieurs …..) a été répartie sur
les poutres concernées.

4. RESULTATS DE L’ANALYSE DYNAMIQUE

MODELE 0

Figure IV .1 : Structure sans voiles de contreventement

83
 4.1. : LES RESULTATS A PARTIR DU FICHIER DE SORTIE DE SAP2000

Tableau. IV.1:Période et facteurs de participation massique du modèle initial :

Facteur de participation massique
Modes Période(s) Ux Uy Uz ∑Ux ∑Uy ∑Uz
1 1.442 0.1567 0.6107 0.0000 0.0000
0.1567 0.6107
2 1.403 0.6304 0.1595 0.0000 0.0000
0.7871 0.7702
3 1.285 0.0014 0.0157 0.0000 0.0000
0.7884 0.7859
4 0.476 0.0341 0.0816 0.0000 0.0000
0.8226 0.8675
5 0.463 0.0787 0.0319 0.0000 0.0000
0.9013 0.8994
6 0.425 0.0003 0.0022 0.0000 0.0000
0.9016 0.9015
7 0.278 0.0068 0.0385 0.0000 0.0000
0.9084 0.9400
8 0.274 0.0401 0.0068 0.0000 0.0000
0.9485 0.9468
9 0.249 0.0000 0.0013 0.0000 0.0000
0.9485 0.9481
. . . . . . . .
. . . . . . . .
. . . . . . . .
37 0.093 0.0025 0.0002 0.0000 0.0000
0.9925 0.9924
38 0.092 0.0003 0.0000 0.0000 0.0000
0.9928 0.9924
39 0.090 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000
0.9928 0.9924

 Constatations :
L’analyse dynamique de la structure à conduit à :
 Une période fondamentale : T=1.442s.
 La participation massique dépasse le seuil des 90% à partir du 5ème mode.
 Le 1er mode est un mode de translation parallèlement à Y-Y.
 Le 2 ème mode est un mode de translation parallèlement à X-X
 Le 3ème mode est mode de torsion.

84
 Conclusion :
Il est important d’introduire des voiles pour donner une certaine rigidité à la structure.
L’introduction des voiles dans la structure se fera par tâtonnement mais d’une manière
réfléchie, plusieurs essais de structure seront conduits, et la structure finale choisie sera celle qui
présentera :
 Une période fondamentale proche de la limite imposée par le RPA99 version 2003.
 Des modes propres semblables à ceux d’une structure dont le comportement est régulier.
 Participation massique elle doit dépasser les 90 dans les deux sens.
 Des déplacements inter-étages ils doivent êtres ≤ 0.01he.
 Effort tranchant à la base.

5. ETUDE SISMIQUE

5.1. INTRODUCTION
Toute structure implantée en zone sismique est susceptible de subir durant sa durée de vie une
excitation dynamique de nature sismique. De ce fait la détermination de la réponse sismique de
la structure est incontournable lors de l’analyse et de la conception parasismique de cette
dernière. Ainsi le calcul d’un bâtiment vis à vis du séisme vise à évaluer les charges susceptibles
d’être engendrées dans le système structural lors du séisme. Dans le cadre de notre projet, la
détermination de ces efforts est conduite par le logiciel SAP2000qui utilise une approche
dynamique (par opposition à l’approche statique équivalente) basée sur le principe de la
superposition modale.

5.2. CHOIX DE LA MÉTHODE DE CALCUL

En Algérie, la conception parasismique des structures est régie par un règlement en vigueur à
savoir le « RPA99 modifié en 2003 ». Ce dernier propose trois méthodes de calcul de la réponse
sismique ;
 La méthode statique équivalente.
 La méthode d’analyse modale spectrale.
 La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme.
La méthode statique équivalente n’est pas applicable dans le cas du bâtiment étudié (car une
hauteur supérieur à 7 m), nous utiliserons la méthode d’analyse modale spectrale pour l’analyse

85
sismique ; vu que cette dernière d’après le règlement peut être utilisée dans tous les cas et en
particulier, dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas permise.

5.3. SPECTRE DE RÉPONSE :

Le règlement recommande le spectre de réponse de calcul donné par la fonction suivante :
  T
Q 
1,25A1 2,5η 0  T  T1
R  1
  
T  1  
Q2,5η1,25A T TT

S a  R 1 2

g  Q 2/3
T 
2,5η1,25A T2  T  3,0s
  2
R T 



T   Q  2/3  3 5/3
2,5η 1,25A  2    T  3,0s
 R 3  T
Avec :
g : Accélération de la pesanteur
A : Coefficient d’accélération de zone.
Pour notre cas :
 L’ouvrage est du « groupe 2 » (bâtiment d’habitation collective dont la hauteur ne dépasse
pas 48m).
 L’implantation de ce bâtiment se fera dans la wilaya de BLIDA (zone III).
Donc : A=0.25. (Tableau 4.1)
η : Facteur de correction d’amortissement (quant l’amortissement est différent de 5%).

7
η  0.7  η  0.8819
2  ξ
ξ : Pourcentage d’amortissement critique (ξ=7%). (Tableau 4.2)
R : Coefficient de comportement de la structure. Il est en fonction du système de
contreventement. (Tableau 4.3)
R=5 (mixte portiques / voiles avec interaction).
T1, T2 : Périodes caractéristiques associées à la catégorie de site (site 3 : T1=0.15s et T2=0.50s).
(Tableau 4.7)
86
 6

Q : Facteur de qualité ( Q  1   Pq )
1

Tableau. IV.2: Facteur de qualité.

Critère q Observé (oui ou non) Pq
1- Condition minimale sur les files de contreventement Non 0.05
2- Redondance en plan Non 0.05
3- Régularité en plan Non 0.05
4- Régularité en élévation Non 0.05
5- Contrôle de la qualité des matériaux Oui 0.00
6- Contrôle de la qualité de l’exécution Oui 0.00
6

Donc :( Q  1  Pq  1.2 ).
1

Une fois le spectre de réponse injecté dans le fichier de données la réponse sismique est obtenue
sous différentes combinaisons de charges (G, Q et E).

5.4. CALCUL DE LA FORCE SISMIQUE PAR LA MÉTHODE DE STATIQUE

ÉQUIVALENTE :
A.D.Q
Soit : V  .W
R
W = poids cumule de la
structure.
A =0,25 (groupe 2, Zone III) ; Q=1,2 ; R=5
D : Facteur d’amplification dynamique moyen, il est fonction de la catégorie du site, du facteur
de correction d’amortissement η et de la période fondamentale T de la structure.
Plusieurs formules empiriques pour le calcul de la période fondamentale sont proposées par le
«
RPA99 modifié en 2003 ».

87
 
2,5...... pour...0 

 T2
T
  T2 2  T  3,0s
D  2,5
pour...T  3 .....

   2
  T 
2,5 T2 23  3s 5 3 ...... pour  3s
...............................................
T
   
  3s   T 

5.4.1. Estimation de la période fondamentale :

La valeur de la période fondamentale (T) de la structure peut être estimée à partir des formules
empiriques ou calculées pas des méthodes analytiques ou numériques.
La formule empirique à utiliser est donnée par le RPA99 version 2003 par la formule :
T=CT. h N3/4 (formule 4.6 de RPA99 version 2003).
Avec :
hN : La hauteur, mesurée en mètre, à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau N
hN = 44.88m
CT : est un coefficient qui est en fonction du système de contreventement, du type de remplissage
et est donné par le tableau 4.6 du RPA99 version 2003
On a un contreventement assuré partiellement par des voiles en béton armé :
D’où : CT=0.05
Donc T=0.05.(44.88)3/4=0.87s
Dans notre cas, on peut également utiliser la formule suivante :
hN
TN  0.09
L

L : La dimension du bâtiment mesurée à la base dans la direction de calcul considérée.

On a : hN = 44.88m

Selon x-x : L x  41.05m   0.63s

T
Selon y-y : Ly x  0.65s
 38.05m 
Ty
88
 D’âpres le RPA99 version 2003, dans ce cas de figure il y a lieu de retenir dans chaque direction
considérée la plus petite des deux valeurs données respectivement par (4.6) et (4.7)
Donc : Tx  0.63s
Ty  0.65s
T  0,15s (site3)
1
  2/3
Or  →T  T  3s  D  2,5η T2 
T  0,50s (site3) 2
etT x y T
2
 0,50 2/3
Dx  2,50,8819  1.89
 0.63
 
2/3
Dy  2,5 0,8819  0,50   1.85

  0.65 
x 0.251.891.2
V  5 ..W  0.11W
y 0.251.851,2
V  5 .W  0.11W

5.4.2. Résultante des forces sismiques de calcul :

L’une des 1ères vérifications préconisées par le « RPA99 version 2003 » est relative à la
résultante des forces sismiques.
En effet la résultante des forces sismiques à la base « » obtenue par combinaison des

valeurs modales ne doit pas être inférieur à de la résultante des forces sismiques

déterminée par la méthode statique équivalente pour une valeur de la période

fondamentale donnée par la formule empirique appropriée.

Si Vt<0,8V, il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces, déplacements,

0,8V
moments,…..) dans le rapport r  .
Vt

89
 5.4.3. Vérification des déplacements inter étage :

Nécessairement être vérifiée :

Où
Avec :

- : Correspond au déplacement relatif au niveau K par rapport au niveau K-1 dans le sens x-

x (idem dans le sens y-y, ).

- : est le déplacement horizontal dû aux forces sismiques au niveau K dans le sens x-x

(idem dans le sens y-y, ).

- Si Les déplacements latéraux inter étage dépassent les valeurs admissibles,
il Faut donc augmenter la rigidité latérale de la structure. Pour cela on peut:

 Augmenter les dimensions des poteaux déjà existants.

 Rajouter des voiles dans la structure.
- L’augmentation de la section des poteaux risque de réduire la surface exploitable de la
structure, en revanche, l’ajout des voiles de contreventement est la solution inévitable. Le
problème qui se pose ici c’est bien la bonne disposition de ces voiles dans la structure.

90
 6. CARACTÉRISTIQUE DYNAMIQUE PROPRES

6.1. MODÉLE 1
a. Période et participation massique du modèle 1 :

Tableau. IV.3: Période et participation massique du modèle 1 :

Facteur de participation massique
Modes Période(s) Ux Uy Uz ∑Ux ∑Uy ∑Uz
1
1.17 0.0873 0.5729 0.0000 0.0873 0.5729 0.0000
2
1.09 0.6157 0.0801 0.0000 0.7030 0.6530 0.0000
3
0.75 0.0012 0.0433 0.0000 0.7042 0.6963 0.0000
4
0.50 0.0000 0.0000 0.0004 0.7042 0.6963 0.0004
5
0.47 0.0001 0.0004 0.0000 0.7043 0.6966 0.0004
6
0.46 0.0000 0.0001 0.0004 0.7043 0.6967 0.0008
7
0.46 0.0001 0.0000 0.0004 0.7044 0.6967 0.0011
8
0.44 0.0001 0.0004 0.0000 0.7045 0.6971 0.0011
9
0.44 0.0003 0.0001 0.0000 0.7048 0.6971 0.0011
. . . . . . . .
. . . . . . . .
. . . . . . . .
. . . . . . . .
16
0.18 0.0559 0.0123 0.0000 0.9297 0.9116 0.0023
17
0.16 0.0000 0.0002 0.4410 0.9297 0.9118 0.4433
18
0.15 0.0000 0.0009 0.0726 0.9297 0.9127 0.5159

Constatations :
L’analyse dynamique de la structure à conduit à :
 Une période fondamentale : T=1.17s. elle est supérieur la limite imposée par le (RPA99
version 2003).
 La participation massique dépasse le seuil des 90% à partir du 16ème mode

91
  Le 1er mode est un mode de translation parallèlement à X-X
 Le 2éme mode est un mode de translation parallèlement à Y-Y
 Le 3ème mode est mode de torsion.

MODELE 1

Figure IV .2: Vue en trois dimensions de la structure avec les voiles

92
b) Calcul de la force sismique par la méthode statique équivalente :
ADQ
Soit : V  W
R
W = 166910.87kN; R=5; Dx=1.89; DY=1.85; Q=1,20 ; A=0 .25
On a:
Vx  0.11W 
18360.20KN Vy  0.11W
 18360.20KN
x
D’après le fichier des résultats de SAP2000 on a :  Vt y  13818.84kN
F   V  14080.73kN
 1
F
 2 t

Ce qui donne : Vtx> 0,8Vx et Vty> 0,8Vy

rx  1.06 rx  1.06

  
ry  1.04 ry  1.04
93
 C) Vérification des déplacements inter étage :

Tableau IV.4: Vérification des déplacements inter étages Modèle 1

Z( mm)  eKx (mm)  y (mm)  Ky (mm) x (mm)

K y (mm) (mm) Observation
eK K
 Kx (mm)

44880 34.00 OK
43.90 48.10 219.50 240.50 12.00 11.50
41480 34.00 OK
41.50 45.80 207.50 229.00 13.50 13.50
38080 34.00 OK
38.80 43.10 194.00 215.50 15.00 15.50
34680 34.00 OK
35.80 40.00 179.00 200.00 17.00 18.00
31280 34.00 OK
32.40 36.40 162.00 182.00 18.50 20.00
27880 34.00 OK
28.70 32.40 143.50 162.00 20.00 22.00
24480 34.00 OK
24.70 28.00 123.50 140.00 20.00 22.00
21080 34.00 OK
20.70 23.60 103.50 118.00 20.50 22.50
17680 34.00 OK
16.60 19.10 83.00 95.50 20.00 23.00
14280 34.00 OK
12.60 14.50 63.00 72.50 19.00 21.50
10880 34.00 OK
8.80 10.20 44.00 51.00 17.50 20.00
7480 34.00 OK
5.30 6.20 26.50 31.00 14.50 16.50
4080 40.80 OK
2.40 2.90 12.00 14.50 12.00 14.50

Les déplacements relatifs inter étages sont supérieurs à la limite imposée par le (RPA99
version 2003).

Conclusion :
Alors il faut donc augmenter la rigidité latérale de la structure ou bien changer la disposition des
voiles.

94
 6.2. MODÉLE 2
a. Période et participation massique du modèle 2 :

Tableau. IV.5:Période et participation massique du modèle 2 :

Facteur de participation massique
Modes Période(s) Ux Uy Uz ∑Ux ∑Uy ∑Uz
1
0.939 0.639 0.070 0.000 0.639 0.070 0.000
2
0.910 0.069 0.639 0.000 0.708 0.709 0.000
3
0.646 0.000 0.000 0.000 0.708 0.709 0.000
4
0.496 0.000 0.000 0.000 0.708 0.709 0.000
5
0.468 0.000 0.000 0.000 0.708 0.709 0.000
6
0.461 0.000 0.000 0.000 0.708 0.709 0.001
7
0.459 0.000 0.000 0.000 0.708 0.709 0.001
8
0.440 0.000 0.000 0.000 0.708 0.710 0.001
9
0.440 0.000 0.000 0.000 0.709 0.710 0.001
. . . . . . . .
. . . . . . . .
. . . . . . . .
. . . . . . . .
15
0.152 0.001 0.059 0.009 0.871 0.921 0.011
16
0.149 0.000 0.004 0.223 0.871 0.925 0.234
17
0.146 0.064 0.001 0.001 0.935 0.925 0.235

Constatations :
L’analyse dynamique de la structure à conduit à :
 Une période fondamentale : T= 0.938s.
 La participation massique dépasse le seuil des 90% à partir du 15ème mode pour Y-Y et
17ème mode pour X-X.
 Le 1er mode est un mode de translation parallèlement à X-X
 Le 2éme mode est un mode de translation parallèlement à Y-Y

95
  Le 3ème mode est mode de torsion.

Figure IV .3: Vue en trois dimensions de la structure avec les voiles

b) Calcul de la force sismique par la méthode statique équivalente :

ADQ
Soit : V  W
R
W= 177339.25kN; R=5; Dx=1.89; DY=1.85; Q=1.20; A=0 .25

96
 On a :
Vx  0.11W 
19507.31KN Vy  0.11W
 19507.31KN
F1  Vx  17406.26kN
D’après le fichier des résultats de SAP2000 on a : F  Vt y  16208.49kN
 2 t

Ce qui donne : Vtx > 0,8Vx et Vty > 0,8Vy

C) Vérification des déplacements inter

étage :

Tableau IV.6: Vérification des déplacements inter étages Modèle 2

Z(mm) x y
 eK (mm) y (mm) (mm) Observation
(mm) x  Ky (mm) x (mm) K
eK  K (mm) K

44880 37.90 35.00 34.00 Vérifier

189.50 175.00 11.50 8.00
41480 35.60 33.40 34.00 Vérifier
178.00 167.00 12.50 10.00
38080 33.10 31.40 34.00 Vérifier
165.50 157.00 14.00 12.00
34680 30.30 29.00 34.00 Vérifier
151.50 145.00 14.50 12.50
31280 27.40 26.50 34.00 Vérifier
137.00 132.50 16.00 14.50
27880 24.20 23.60 34.00 Vérifier
121.00 118.00 16.50 15.50
24480 20.90 20.50 34.00 Vérifier
104.50 102.50 17.50 16.00
21080 17.40 17.30 34.00 Vérifier
87.00 86.50 17.00 16.50
17680 14.00 14.00 34.00 Vérifier
70.00 70.00 17.50 16.50
14280 10.50 10.70 34.00 Vérifier
52.50 53.50 16.00 16.00
10880 7.30 7.50 34.00 Vérifier
36.50 37.50 14.50 14.50
7480 4.40 4.60 34.00 Vérifier
22.00 23.00 12.50 12.00
4080 1.90 2.20 40.80 Vérifier
9.50 11.00 9.50 11.00

97
 Les déplacements relatifs inter étages sont inférieurs à la limite imposée par le (RPA99
version 2003).
Conclusion : C’est la disposition des voiles du modèle 2 qui sera utilisée dans la suite de l’étude
du notre bâtiment.

7. JUSTIFICATION VIS-A-VIS DE L’EFFET P-Δ

L’effet P-delta est un effet non linéaire (de second ordre) qui se produit dans chaque
structure ou les éléments sont soumis à des charges axiales. Cet effet est étroitement lié à la
valeur de la force axiale appliquée (P) et le déplacement (delta).
La valeur de l’effet P-delta dépend de
 La valeur de la force axiale appliquée
 La rigidité ou la souplesse de la structure globale
 La souplesse des éléments de la structure

Les effets du 20 ordre (ou effet P- Δ) peuvent être négligés dans le cas bâtiment si la condition
suivante est satisfaite à tous les niveaux :

PK 

K


VK hK (RPA99 version 2003)
0,10

PK : Poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau (K).

 WQi 
PK  
iK
 Gi

VK : Effort tranchant d’étage au niveau (K)

VK  Fi   Fi
iK

98
 K
: Déplacement relatif du niveau (K) par rapport à (K-l)
hK : Hauteur de l’étage (K)

 Si 0,10 < θK ≤ 0,20, Les effet P-Δ peuvent être pris en compte de la manière
approximative en amplifiant les effets de l’action sismique calculés au moyen
d’une analyse élastique du 10 ordre par le facteur

1
(1K )

 Si θK> 0,20, la structure est partiellement instable et doit être redimensionnée.

Avec :

Ft  0
 si T≤0,7s
F  0,07TV
 t si T>0,7s

On a :

i V  F W h
i
V
y
 F W h
t i i
Fx x
n
t i i
Fy  n

W j
W h j j
h j j 1 j 1

;
Ou :
hi (et hj) : Niveau du plancher i(ou j).
Wi(j) : poids du niveau i (ou j).

99
 CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Les résultats obtenus sont regroupés dans les tableaux suivants.

Tableau IV.7: Calcul de θx et θy

Niveaux Pk Δx 10-3 Δy 10-3 Vkx Vky hk θx θy θ(x ou
(kn) (m) (m) (kn) (kn) (m) y) < 0,1

12ème 3.40 vérifiée

7806.65 11.50 8.00 17406.26 16208.49 0.006 0.006
11ème 3.40 vérifiée
21512.47 12.50 10.00 16913.51 16927.22 0.016 0.015
10ème 3.40 vérifiée
35947.13 14.00 12.00 16380.81 16188.07 0.022 0.020
9ème 3.40 vérifiée
50822.48 14.50 12.50 15619.34 15348.69 0.026 0.023
8ème 3.40 vérifiée
65697.64 16.00 14.50 14723.01 14398.99 0.031 0.029
7ème 3.40 vérifiée
80572.84 16.50 15.50 13717.39 13351.75 0.035 0.034
6ème 3.40 vérifiée
95952.26 17.50 16.00 12587.41 12197.93 0.039 0.037
5ème 3.40 vérifiée
111330.62 17.00 16.50 11315.19 10919.20 0.041 0.040
4ème 3.40 vérifiée
126709.02 17.50 16.50 9953.23 9535.86 0.044 0.043
3ème 3.40 vérifiée
142363.21 16.00 16.00 8467.97 7996.44 0.043 0.044
2ème 3.40 vérifiée
158016.89 14.50 14.50 6704.43 6196.84 0.041 0.042
1ème 3.40 vérifiée
177339.25 12.50 12.00 4952.60 4352.16 0.039 0.037
RDC 4.08 vérifiée
197477.65 9.50 11.00 4089.61 2983.84 0.026 0.033
 Conclusion :
On constate d’après le tableau IV.5 que la structure étudiée est justifié vis-à-vis de
l’effet P-Δ

100
 CHAPITRE ETUDE
IV DYNAMIQUE
8. VERIFICATION SPECIFIQUE AUX SOLLICITATIONS NORMALES

a- Vérification
Outre les vérifications prescrites par le C.B.A et dans le but d'éviter ou limiter le risque de
rupture fragile sous sollicitations d'ensemble dues au séisme, l'effort normal de compression de
calcul est limité par la condition suivante :

Avec :
Nd : l’effort normal de calcul s’exerçant sur une section de béton
Bc : l’aire (section brute) de cette dernière
fc28 : la résistance caractéristique du béton à 28 jours (25 MPA).

Tableau IV.8:Vérification de l’Effort Normal pour les Poteaux

obs Section
Niveaux Nd BC(cm2) v Bc
Obs corrigé
(KN (cm2)
e
)
(cm2)
P12 oui 65x65 <0,3 65x65
179.94 40x40 0.045 0.017
P11 oui 65x65 <0,3 65x65
343.57 50x50 0.055 0.033
P10 oui 65x65 <0,3 65x65
543.08 50x50 0.087 0.051
P9 oui 75x75 <0,3 75x75
820.93 50x50 0.131 0.058
P8 oui 75x75 <0,3 75x75
1075.70 60x60 0.120 0.076
P7 oui 75x75 <0,3 75x75
1374.84 60x60 0.153 0.098
P6 oui 85x85 <0,3 85x85
1768.85 60x60 0.197 0.098
P5 oui 85x85 <0,3 85x85
2088.74 70x70 0.171 0.116
P4 oui 85x85 <0,3 85x85
2445.47 70x70 0.200 0.135

101
 P3 oui 90x90 <0,3 90x90
2887.80 70x70 0.236 0.143
P2 oui 90x90 <0,3 90x90
3364.17 80x80 0.213 0.166
P1 oui 90x90 <0,3 90x90
4325.07 80x80 0.270 0.214
R.D.C non 90x90 <0,3 90x90
5896.01 80x80 0.369 0.291

9. JUSTIFICATION DU CHOIX DU COEFFICIENT DE COMPORTEMENT

Dans le système de contreventement mixte assuré par des voiles et des portiques avec
justification d’interaction portiques-voiles (système 4.a) ainsi définie par l’RPA99 v2003, Les
voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20% des sollicitations dues aux charges
verticales, et ils reprennent conjointement avec les portiques les charges horizontales
proportionnellement à leurs rigidités relatives ainsi que les sollicitations résultant de leurs
interactions à tous les niveaux.
Les portiques doivent reprendre, outre les sollicitations dues aux charges verticales, au moins
25% de l’effort tranchant d’étage.

Pourcentage des sollicitations dues aux charges verticales reprises par les voiles et les
portiques :

L’effort normal à la base repris par les portiques Pport=13092.42 kN.

L’effort normal à la base repris par les voiles Pvoiles=4313.84 kN.

Pvoiles/ [ Pport+Pvoiles]= 12.64 % < 20%.

Pport/ [ Pport+Pvoiles]= 87.36 % > 25%.

102
  pourcentage des efforts tranchants dus aux charges horizontales repris par les
portiques :
L’effort tranchants dus aux portiques Pport = 13092.42 kN.
L’effort tranchants dus aux voiles Pvoiles = 4313.84 kN
 Pport/ [ Pport+Pvoiles] = 75.22 %

Tableau IV.9:Pourcentages des efforts tranchants dans le sens x.

Etage Vport (kN) Vvoiles(kN) Vport (%) Vvoiles(%)
12ème 33.32
2726.96 1362.65 66.68
11ème 20.43
3544.73 1407.87 71.57
10ème 42.78
3836.60 2867.84 57.22
9ème 37.32
5307.96 3160.02 62.68
8ème 43.77
5596.21 4357.02 56.23
7ème 48.99
5772.36 5542.83 51.01
6ème 45.10
6910.07 5677.34 54.90
5ème 49.93
6868.93 6848.46 50.07
4ème 53.79
6804.07 7918.95 46.21
3ème 55.40
6965.64 8653.71 44.60
2ème 50.02
6876.54 9504.28 41.98
1er 57.95
7111.97 9801.54 42.05
RDC 24.78
13092.42 4313.84 75.22

103
 Tableau IV.10:Pourcentages des efforts tranchants dans le sens y.

Etage Vport (kN) Vvoiles(kN) Vport (%) Vvoiles(%)

12ème 26.14
2203.91 779.93 73.86
11ème 30.09
3042.81 1309.35 69.91
10ème 45.01
3407.68 2789.16 54.99
9ème 39.50
4837.75 3158.69 60.50
8ème 44.11
5234.42 4301.44 54.89
7ème 49.99
5460.59 5458.62 50.01
6ème 45.92
6596.53 5601.40 54.08
5ème 50.03
6672.50 6679.25 49.97
4ème 53.61
6679.38 7719.61 46.39
3ème 54.58
6971.72 8376.98 45.42
2ème 50.82
7961.87 8226.20 49.18
1er 70.55
4985.37 11941.85 29.45
RDC 10.74
14466.99 1741.50 89.26

Conclusion :
Etant donné que :
-les voiles de contreventement reprennent moins de 20% des sollicitations dues aux charges
verticales.
-les portiques prennent, outre les sollicitations dues aux charges verticales, plus de 25 % de
l’effort tranchant dans chaque étage.
Alors, le choix du coefficient de comportement global de la structure (R=5) est justifié.

104
 CHAPITRE V : FERRAILLAGE DES ELEMENTS
RESISTANTS
1. INTRODUCTION
La stabilité et la résistance d’un structure vis-à-vis aux charges horizontales et
verticales est assurée par des éléments porteurs principaux (poteaux, poutres et voiles).
Pour cela ces derniers doivent être suffisamment dimensionnés, armés (ferraillés) et
bien disposés pour qu’ils puissent prendre toutes les sollicitations.
Les différentes sollicitations qui seront considérées ultérieurement ont été obtenues lors de
l’analyse statique et dynamique de la structure par le logicielSAP2000.
 Les poutres sont ferraillées en flexion simple.
 Les poteaux sont ferraillées en flexion composée.
2. FERRAILLAIGE DES POTEAUX
Combinaisons de calcul
Les poteaux sont soumis aux efforts suivants :
 Effort normal.
 Effort tranchant
 Moment fléchissant.

Ils seront donc calculés en flexion composée avec une nature de fissuration jugée peu
nuisible. Aussi, nous pouvons avoir l’un des trois cas suivants :

 Section entièrement comprimée SEC.

 Section entièrement tendue SET.
 Section partiellement comprimée SPC.

Nous considérons les sollicitations suivantes :

 M max avec N correspondant

 N max avec M correspondant
 N min avec M correspondant
Les armatures sont obtenues à l’état limite ultime (ELU) sous l’effet des sollicitations
les plus défavorables suivant les deux sens (longitudinal et transversal) et dans les
situations suivantes :
Tableau .V.1 :Tableau des contraintes

Béton Acier
Situation 𝛾𝑏 fc28 (MPa) 𝜎𝑏𝑐 (MPa) 𝛾𝑠 fe (MPa) 𝜎𝑠 (MPa)
Durable 1,5 25 14,2 1,15 400 348
Accidentelle 1,15 25 18,48 1 400 400

105
 les combinaisons d’action
 Selon BAEL91 : Situations durables
ELU : 1,35G+1,5Q
ELS : G+Q
 Selon RPA99 : situations accidentelle
G+Q±E
0,8G±E.

2.1. Armatures longitudinales :

 Recommandations de l’RPA99/V2003 :
 Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérences, droites et
sans crochet.
 Leur pourcentage minimal est : 0,9%...................zone.III.
3%.b.h.............zone.courante.
 Leur pourcentage maximal : 
6%.b.h............zone.recouvrement.
 Le diamètre minimum est :12mm
 La longueur minimale des recouvrements : 50l
 La distance entre les barres verticales dans une face de poteau ne doit pas
dépasser20cm.
 Les jonctions par recouvrement doivent être faites à l’extérieure des zones
nodales.
 Recommandations de BAEL (Art 8-2-3) :
Ferraillage minimum est donné par la formule suivante :

A  max  4cm² / 2B 
ml,min
  1000 
 

 A  5B
 max 100

B : section du béton=b h. (b = h = côtes du poteau, d = 0,9h)

 ferraillage minimum d’après le CBA93

Ferraillage minimum est donné par la formule suivante :

Ft 28 es  0,
A  0, 23.b.d. .
45.d Avec: e  Mser
s
min F es  0,185.d N
e ser

106
 Tableau.V.2 :ferraillage minimum

BAEL 91 CBA93 RPA99 V 2003

Amin Acnf Amin Aman (cm²) Amax (cm²)

(cm²) (cm²) (cm²) Zone de Zone de
ETAGE SECTION
courante recouvrement
RDC/SS 90 x 90 16.20 8.80 72.90 243.00 486.00
3ème
/1er 90 x 90 16.20 8.80 72.90 243.00 486.00

6ème /4ème 85 x 85 14.45 7.85 65.03 216.75 433.50

9ème /7ème 75 x 75 11.25 6.11 50.63 168.75 337.50

12ème /10ème 65 x 65 8.45 4.59 38.03 126.75 253.50

Exemple de calcul:
1- Ferraillage longitudinal :
Soient un poteau de (90x90)(cm2) sollicite au flexion compose avec :
C=C’=3cm. L=4.08m.
Nu = 11205.48kN
Mu= 258.84kN.m
Mser= 188.75kN.m

Nser= 8134.12 kN

Aadop= max(Acal, Acnf, AminRPA, Aminbael)

Selon BAEL Amin= 16.20 cm2

Selon CBA Acnf= 8.80 cm²

Selon RPAAminRPA = 72.90cm2

107
 Les tableaux suivants résumes les résultats trouvés :

Tableau .V.3 :Ferraillages des poteaux à L’ELU.

Etages 12ème /10ème 9ème /7ème 6ème /4ème 3ème /1er RDC/SS
Combinaison
Sections 65x65 75x75 85x85 90x90 90x90

Nmax -2206.75 -4457.94 -7092.24 -10118.23 -11205.48

Mcorr -7.00 -8.86 -189.51 294.59 258.84

A’s 0 0 0 0 6,68

Nmin -230.19 -571.51 -613.73 -109.72 330.20

Mcorr 4.56 53.38 -120.19 29.37 -11.98

ELU
’
As 0 0 0 0 0

Corre -1251.64 -2745.34 -3719.53 -289.29 -11205.48

M max 334.63 341.40 333.59 -523.21 258.84

A’s 0.92 0 0 13,77 6,68

108
 Tableau .V.4 :Ferraillages des poteaux (G+Q±E ).
combinaison étages 12ème /10ème 9ème /7ème 6ème /4ème 3ème /1er RDC/SS

sections 65x65 75x75 85x85 90x90 90x90

G+Q±E Nmax -1640.81 -3325.63 -5353.01 -7765.17 -9862.70

Mcorr -213.611 -226.88 -199.11 -94.38 -37.90

A’s 0 0 0 0 0

Nmin -21.32 -8.42 -47.01 -34.74 -87.14

Mcorr 103.64 76.93 98.45 321.82 68.38

A’s 3,96 2,58 2,41 8,94 0,85

Ncorr -886.68 -2442.67 -3872.16 -374.29 -2508.16

M max 458.07 630.17 697.30 664.18 1288.10

A’s 9,65 0 0 15,10 12,66

109
 Tableau.V.5 :Ferraillages des poteaux (0,8G±E ).
étages 12ème /10ème 9ème /7ème 6ème /4ème 3ème /1er RDC/SS
Combinaison sections 65x65 75x75 85x85 90x90 90x90
-1162.06 -2310.89 -3940.72 -7071.06 -8999.16
Nmax
-193.89 -301.32 -103.66 -109.21 -39.95
Mcorr
A’s 0 0 0 0 0

Nmin -16.46 -23.09 -20.10 -22.09 -12.86

Mcorr 199.81 51.33 279.28 488.22 172.39

A’s 8,04 1,49 8,38 14,05 4,83

0,8G±E
Ncorr -602.69 -1691.29 -2594.72 -190.76 -1414.65

M max -407.26 -568.25 626.96 -611.61 1286.73

A’s 10,30 1,7 0 15,70 23,63

2.2. Choix des armatures

Tableau .V.6 :Choix des Armatures des Poteaux.

Sections AScal AS min ASmax AS max Choix des ASadopté
Etages
(cm2) (cm2) (cm2) (Z.C)(cm2) (Z.R)(cm2) armatures (cm2)

12ème /10ème 65x65 10.30 38.03 126.75 253.50 4T25+8T20 39.75

9ème /7ème 75x75 2.58 50.63 168.75 337.50 4T25+12T20 57.34

6ème /4ème 85x85 8.38 65.03 216.75 433.50 16T25 78.54

3ème /1er 90x90 15.70 72.90 243.00 486.00 16T25 78.54

RDC+SS 90x90 23.63 72.90 243.00 486.00 16T25 78.54

2.3. Armatures transversales :Le rôle des armatures transversales consiste à :

 Empêcher les déformations transversales du béton et le flambement des

armatures longitudinales.

110
  Reprendre les efforts tranchants et les sollicitations des poteaux au
cisaillement.
 Maintenir les armatures longitudinales.
 Recommandation du R.P.A :
Selon RPA les armatures transversales des poteaux sont calculées à l’aide de la formule
suivante :
At a .VU

t h 1. f e

Vu: est l'effort tranchant de calcul.

h1 : hauteur totale de la section brute.
fe: contrainte limite élastique de l'acier d'armature transversale.
ρa: est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
tranchant; il est pris égale:
ρa = 2.5 si l'élancement géométrique λg ≥ 5.
ρa = 3.75 si l'élancement géométrique λg< 5.
t : est l'espacement des armatures transversales
t
zone III :
 10cm................................................zone nodale

t'  Min (b/2 ; h/2 ; 10L ).......................zone courante
L:Diamètre minimal des armatures longitudinales
Donc on adopte un espacement de10cm en zone nodale et 15cm en zone
courante.
 La quantité d’armatures transversales minimales

0, 30%.......................sig  5
At 
 0,80%.......................sig  3
b.
t
int erpolation.............si3    5
 g
 Les cadres et les étriers doivent être fermes par des crochets à 135° ayant
une longueur droite de 10t minimum=10cm.
 Selon le (RPA/V2003) en zone III ;la longueur minimale de recouvrement est de :
50=1m

Zone courante:

V=195.62KN

111
 lf 0.7 * 3.40
g    3.66 =3.75
a
b 0.65

3.75 *10 *195.62

A  0.15( )  4.23cm 2
t
0.65 * 400

La section minimale est égale

At
3<g < 5 =3.66 =0.4% interpolation (RPA2003).
St  b
At min= 3.90cm2
Soit : 6T10 (As= 4.71) cm2

Zone nodale:

V= 195.62KN
lf 0.7 * 3.40
g    3.66 =3.75
a
b 0.65

3.75 *10 *195.62

A  0.10( )  2.82cm 2
t
0.65 * 400

La section minimale est égale

3< < 5 =5.355
=0.4%(RPA2003).
At
g
St  b
At min= 2.60cm2
Soit : 6T8 (As= 3.01) cm2

Les résultats de calcul des armatures transversales pour la zone nodale et la zone de
recouvrement sont donnés dans les tableaux suivant :
112
 Tableau .V.7 : Armatures transversales (zone courant)
A choix
Vu b*a U t’ At Atmin
Etage g a adopter des
(KN) (cm²) mPa (cm) (cm²) (cm2)
(cm²) barres
195.62 65x65 0.51 12 3.66 3.75 3.39 3.12 4.71 6T10
12ème /10ème

223.59 75x75 0.44 12 3.17 3.75 3.35 3.60 4.71 6T10

ème ème
9 /7

272.33 85x85 0.42 12 2.80 3.75 3.60 8.16 9.05 8T12

ème ème
6 /4

321.61 90x90 0.44 12 2.64 3.75 4.02 8.64 9.05 8T12

3ème /1er

129.05 90x90 0.18 12 3.17 3.75 1.61 4.32 9.05 8T12

RDC+SS

Tableau .V.8 : Armatures transversales (zone nodal)

A choix
Vu b*a U t’ At Atmin
Etage g a adopter des
(KN) (cm²) mPa (cm) (cm²) (cm2)
(cm²) barres
195.62 65x65 0.51 10 3.66 3.75 2.81 2.60 4.71 6T10
ème ème
12 /10

223.59 75x75 0.44 10 3.17 3.75 2.79 3.00 4.71 6T10

9ème /7ème

272.33 85x85 0.42 10 2.80 3.75 3.00 6.80 9.05 8T12

ème ème
6 /4

321.605 90x90 0.44 10 2.64 3.75 3.35 7.20 9.05 8T12

3ème /1er

129.045 90x90 0.18 10 3.17 3.75 1.34 3.60 9.05 8T12

RDC+SS

113
 2.4. Vérification vis-à-vis de l’Effort Tranchant

Vérification de la Contrainte de Cisaillement

Il faut vérifier que :
Tu
  
u u
bd
Avec :
Tu : L’effort tranchant pour l’état limite ultime.
b: Largeur de la section du poteau.
d: Hauteur utile de la section du poteau.
τu : Contrainte de cisaillement.
 u : Contrainte limite de cisaillement du béton.
La valeur de la contrainte doit être limitée aux valeurs suivantes :
u

- Selon BAEL :
 u  Min0,13 fc28 ,5MPa...................... Fissuration peu nuisible.

 u  Min0,10 fc28 ,4MPa....................... Fissuration préjudiciable et très

préjudiciable.

- Selon RPA 1999 v 2003 :

u  f c28
d
ρd=0,075.........................si l’élancement λ≥5
ρd=0,040.........................si l’élancement λ<5
Avec :
λ: L’élancement du poteau
i : Rayon de giration.
I : Moment d’inertie de la section du poteau dans la direction considérée.
B : Section du poteau.
Lf : Longueur de flambement.
Les résultats sont regroupés dans le tableau suivant :
114
 Tableau .V.9 :Vérification de la Contrainte de Cisaillement des Poteaux

Sectio Tu τu τu RPA τu BAEL

Etage λ Vérification
n (kN (MPa ρd (MPa) (MPa)
(cm2) ) )
65x65 195.62 0.51 3.66 0.04 1 2.50 Ok
12ème /10ème
75x75 223.59 0.44 3.17 0.04 1 2.50 Ok
9ème /7ème
85x85 272.33 0.42 2.80 0.04 1 2.50 Ok
6ème /4ème
90x90 321.61 0.44 2.64 0.04 1 2.50 Ok
3ème /1er
RDC+SS 90x90 232.49 0.18 3.17 0.04 1 2.50 Ok

2.5. Vérification des contraintes(BAEL 91 Art 8-2-4-2) :

La fissuration est peu préjudiciable, on vérifie seulement la contrainte dans le béton. Le

calcul se fait pour le cas le plus défavorable.

On calcule l'aire de la section homogène totale :

S  b  h 15 As  As  
La position du centre de gravité résistant qui est située à une distance XG au-dessus du centre de gravité géométrique.
h   h
As    d   A s  d  
2 2
XG      
15 .
b  h 15 ( As  As )
L'inertie de la section homogène :

bh3 2   2  2
h h  
I G
X  bh  15  As   d   X G   As  d   X G  
12   2   2  
- Calcul des contraintes :

Les contraintes dans le béton supsur la fibre supérieure inf sur la fibre inférieure :
valent et
h
N e  X    X 

N ser ser G  G
2
sup ser    bc  0.6  fc 28
 

S I h
N e  X   X 
N ser ser G  G
2
inf  
 ser
 bc  0.6  fc 28

S I
115
 Les résultats sont résumés dans le tableau suivant :

Tableau .V.10 :vérification de l’état de compression

Nser Mser As bc  bc
Etage bc <
(KN) (KN.m) (cm²) (MPA) (MPA)

12ème /10ème 1598.58 -5.00 39.75 3.36 15 Ok

9ème /7ème 3230.72 -6.35 57.34 5.06 15 Ok

6ème /4ème 5146.49 138.77 78.54 6.29 15 Ok

3ème /1er 7344.38 214.98 78.54 8.10 15 Ok

RDC+SS 8134.12 188.75 78.54 8.96 15 Ok

116
 2.6. Schéma de ferraillage

POTEAUX (90*90) cm2

POTEAUX (85*85) cm2

117
 POTEAUX (75*75) cm2

POTEAUX (65*65) cm2

Figure .V.1 :Schéma de Ferraillage des poteaux.

118
 3. FERRAILLAGE DES POUTRES

Le ferraillage des poutres sera déterminé en flexion simple à l’état limite ultime (ELU),
puis vérifié à l’état limite de service (ELS) en considérant une fissuration préjudiciable.
Les poutres seront étudiées en tenant compte des efforts donnés par le logiciel SAP
2000 qui résultent des combinaisons les plus défavorables, présentées par le RPA99 V 03
et le BAEL 91.
Les poutres sont sollicitées en flexion simple sous un moment fléchissant et un effort
tranchant. Pour le ferraillage on doit respecter le pourcentage minimal des armatures
imposé par le RPA99 en zone III
 Poutres porteuses : (b, h) =(45*65)
 Poutres non porteuses : (b, h) =(45*65)

Recommandation du RPA99/V03 en zone III : (Art 7.5.2).

 Armatures longitudinales
 Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la
poutre est de 0,5% en toute la section  Amin = 0.5 b.h
 le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :
4% Amax = 4% b.h ……….. en zone courante.
6% Amax = 6% b.h...................en zone de recouvrement.
 La longueur minimale de recouvrement est de 50Ф en zone III
 L’ancrage des armatures longitudinales supérieures et inférieures dans les poteaux de
rive et d’angle doit être effectué avec des crochets à 90°.
 Les cadres du nœud disposés comme armatures transversales des poteaux,
sont constitués de 2 U superposés formant un rectangle ou un carré.

 Armatures transversales :
 La quantité d’armatures transversales minimales est donnée
par : At = 0,003.St .b
 L’espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme suit :

S min( , 12 ………Dans la zone nodale.

) 
t l
4

119
 h..............................
S  En dehors de la zone nodale.
t
2
La valeur du diamètre ldes armatures longitudinales à prendre est le plus petit
diamètre utilisé, et dans le cas d’une section en travée avec armatures comprimées c’est le
diamètre le plus petit des aciers comprimés.
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5cm au plus du nu de
l’appui ou de l’encastrement.
Recommandation du BAEL 91 :
 Armatures longitudinales :
Les armatures minimales longitudinales sont données par la condition de non fragilité
ft 28
Suivante : Al  0,
f
min 23.b.d
e

 Armatures transversales :

La section minimaleAt doit vérifier : A  1

t 0,4. b. St
fe
Avec :
b : largeur de la poutre
St : l’espacement des cours d’armatures transversales
Diamètre des armatures d’âme
 h b0 
t  Min35 10
; ;l min 
 
Espacement maximale:Stmax ≤ min (0.9d, 40cm, 15’lmin)
Calcul des armatures longitudinales :
Dans le but de faciliter la réalisation et de réduire les calculs on décompose notre
bâtiment en 3zones.
 les niveaux (Sous- sol + RDC étage)
 les niveaux (1er +2éme + 3éme étage)
 les niveaux (4éme + 5éme+ 6éme étage)
 les niveaux ( 7éme + 8éme + 9éme étage )
 les niveaux (10éme +11éme + 12éme étage)

120
 Calcul des armatures longitudinales :
On a utilisé le logiciel de calcul (SOCOTEC), Pour le calcul des différentes sections de
ferraillage

3.1. Poutre porteuse : section (45*65)

a : Situation durable :
 Combinaison :1,35G+1,5Q
Tableau. V.11 : Ferraillage des poutres porteuses (situation durable) :
Section Mmax As As’ min
Niveaux Position AsRPA
(cm2) (kNm) (cm2) (cm2) (cm2)
45*65 Travée 218.92 10.67 0 14.30
12ème /10ème
Appui -251.34 12.34 0 14.30
45*65 Travée 182.81 8.83 0 14.30
ème ème
9 /7
Appui -362.61 18.34 0 14.30
45*65 Travée 187.60 9.07 0 14.30
ème ème
6 /4
Appui -472.98 24.69 0 14.30
45*65 Travée 303.36 15.10 0 14.30
3ème /1er
Appui -569.43 30.66 0 14.30
45*65 Travée 334.91 16.81 0 14.30
RDC+Ss
Appui -600.70 32.69 0 14.30

121
 b. Situation accidentelle :
 Combinaison : G+Q+E
Tableau .V.12 : Ferraillage des poutres porteuses (situation accidentelle)
Section Mmax As As’ min
Niveaux Position AsRPA
2 2 2
(cm ) (kNm) (cm ) (cm ) (cm2)
45*65 Travée 438.78 19.16 0 14.30
ème ème
12 /10
Appui -470.21 20.66 0 14.30
45*65 Travée 616.06 27.96 0 14.30
ème ème
9 /7
Appui -638.64 29.14 0 14.30
45*65 Travée 689.64 31.86 0 14.30
6ème /4ème
Appui -712.79 33.12 0 14.30
45*65 Travée 692.76 32.03 0 14.30
ème er
3 /1 14.30
Appui -717.50 33.38 0
45*65 Travée 663.14 30.44 0 14.30
RDC+Ss
Appui -725.60 33.82 0 14.30

 Combinaison : 0.8G+E
Tableau .V.13: Ferraillage des poutres porteuses (situation accidentelle)

Section Mmax As As’ min

Niveaux Position AsRPA
(cm2) (kNm) (cm2) (cm2) (cm2)
45*65 Travée 351.26 15.07 0 14.30
12ème /10ème 14.30
Appui -403.71 17.50 0
45*65 Travée 548.07 24.49 0 14.30
ème ème
9 /7
Appui -562.03 25.20 0 14.30
45*65 Travée 668.79 30.75 0 14.30
ème ème
6 /4
Appui -693.33 32.06 0 14.30
45*65 Travée 694.48 32.12 0 14.30
3ème /1er
Appui -715.78 33.28 0 14.30
45*65 Travée 671.02 30.86 0 14.30
RDC+Ss
Appui -717.71 33.39 0 14.30

122
 3.2). Poutre non porteuses : section (45*65)
a. Situation durable
 Combinaison : 1,35G+1,5Q.
Tableau .V.14 : Ferraillage des poutres porteuses (situation durable) :
Section Mmax As As’ min
Niveaux Position AsRPA
(cm2) (kNm) (cm2) (cm2) (cm2)
45*65 Travée 243.53 11.94 0 14.30
12ème /10ème
Appui -401.40 20.52 0 14.30
45*65 Travée 227.20 11.09 0 14.30
ème ème
9 /7 Appui -437.45 22.60 0 14.30
45*65 Travée 332.56 16.68 0 14.30
ème ème
6 /4
Appui -493.66 25.94 0 14.30
45*65 Travée 411.42 21.09 0 14.30
3ème /1er
Appui -569.72 30.68 0 14.30
45*65 Travée 419.35 21.55 0 14.30
RDC+Ss
Appui -581.19 31.42 0 14.30

b. Situation accidentelle :
 Combinaison : G+Q+E
Tableau .V.15: Ferraillage des poutres porteuses (situation accidentelle) :
Section Mmax As As’ min
Niveaux Position AsRPA
(cm2) (kNm) (cm2) (cm2) (cm2)
45*65 Travée 462.35 20.28 0 14.30
ème ème
12 /10
Appui -547.28 24.45 0 14.30
45*65 Travée 589.55 26.59 0 14.30
ème ème
9 /7
Appui -642.59 29.35 0 14.30
45*65 Travée 625.15 28.43 0 14.30
6ème /4ème
Appui -694.92 32.14 0 14.30
45*65 Travée 548.95 24.54 0 14.30
ème er
3 /1 14.30
Appui -559.13 25.05 0
45*65 Travée 501.35 22.18 0 14.30
RDC+Ss
Appui -636.23 29.01 0 14.30

123
  Combinaison : 0.8G+E
Tableau .V.16: Ferraillage des poutres porteuses (situation accidentelle)
Section Mmax As As’ min
Niveaux Position AsRPA
(cm2) (kNm) (cm2) (cm2) (cm2)
45*65 Travée 455.75 19.97 0 14.30
ème ème
12 /10
Appui -475.77 22.00 0 14.30
45*65 Travée 586.26 26.43 0 14.30
9ème /7ème
Appui -595.51 26.90 0 14.30
45*65 Travée 625.06 28.43 0 14.30
ème ème
6 /4
Appui -646.78 29.57 0 14.30
45*65 Travée 535.16 23.85 0 14.30
ème er
3 /1 14.30
Appui -548.61 24.52 0
45*65 Travée 455.08 19.94 0 14.30
RDC+Ss
Appui -508.38 22.52 0 14.30

CHOIX DES ARMATURES

Poutre porteuses
Tableau .V.17: Choix des armatures pour les poutres porteuses

Section Asmax Asmax min

AsRPA Ascal Choix des
Niveaux Position A adp
s

(cm2) (ZC)(cm2) (ZR)(cm2) (cm2) (cm2) armatures (cm2)

45*65 Travée 19.16 4T25 19.64
12ème
/10 ème 117 175.50 14.30
Appui 20.66 4T25+2T16 23.66
45*65 Travée 117 14.30 27.96 6T25 29.45
9ème /7ème 175.50
Appui 29.14 6T25 29.45
45*65 Travée 117 14.30 31.86 6T25+2T16 33.47
6ème
/4 ème 175.50
Appui 33.12 6T25+2T16 33.47
45*65 Travée 117 14.30 32.03 6T25+2T16 33.47
3 ème
/1 er 175.50
Appui 33.38 8T25 39.27
45*65 Travée 117 14.30 30.44 6T25+2T16 33.47
RDC+Ss 175.50
Appui 33.82 8T25 39.27

124
 POUTRE NON PORTEUSES :
Tableau .V.18: Choix des armatures pour les poutres non porteuses

Section Asmax Asmax min

AsRPA Ascal Choix des
Niveaux Position A adp
s

(cm2) (ZC)(cm2) (ZR)(cm2) (cm2) (cm2) armatures (cm2)

45*65 Travée 20.28 6T25 29.45
12ème /10ème 117 175.50 14.30
Appui 24.45 6T25+2T16 33.47
45*65 Travée 117 14.30 26.59 6T25 29.45
9ème
/7ème 175.50
Appui 29.35 6T25+2T16 33.47
45*65 Travée 117 14.30 28.43 6T25 29.45
6ème
/4ème 175.50
Appui 32.14 6T25+2T16 33.47
45*65 Travée 117 14.30 24.54 6T25 29.45
3ème /1er 175.50
Appui 25.05 8T25 39.27
45*65 Travée 117 14.30 22.18 6T25 29.45
RDC+Ss 175.50
Appui 29.01 8T25 39.27

Condition de non fragilité :

f
 0,23bd t28
As  s f
Amin
e

Avec :
ft28=2,1MPa ; fe=400Mpa
Tableau .V.19: Vérification de la condition de non fragilité
Section (cm2) Amin (cm2) Vérification
choisi
As(min) (cm2) s

45*65 29.45 3.18 Vérifiée

VERIFICATION VIS-A-VIS DE L’ELS :

Après avoir fait le calcul du ferraillage longitudinal des poteaux, il est nécessaire de faire
une vérification à limite de service.
Les contraintes sont calculées à l’état limite de service sous (Mser , Nser), puis elles sont
comparées aux contraintes admissibles données par :
 Béton :

125
σbc  0,6fc28  15MPa
 Acier :
- Fissuration peu nuisible....................Pas de vérification.

- Fissuration préjudiciable
..........................................................  min(2
s ft)
fe,110 3
1
- Fissuration très préjudiciable  min( ft)
..........................................................
s fe,90 2

Avec :
ŋ=1,6 pour les aciers H.A

Dans notre cas la fissuration est considérée préjudiciable, donc sбs=201,6MPa

Exemple de calcul
On prend la poutre de la terrasse, La poutre est sollicitée par une flexion simple.
Vérification des contraintes
 Position de l’axe neutre (Y)
b
y2  nA y  c 
nA
d  y  0
s s
2
 Moment d’inertie(I)
3
by 2

       2
I nAs d c nAs d y
3
Avec : ŋ=15 ; c’=3cm ; d=58.50cm ; b=45cm ; A’s=0
On doit vérifier que :
 M
ser
 b I y  b  15MPa
 M
  15 ser d  y    201,63MPa
 s
 sI

Tableau .V.20 : Vérification des contraintes

Mser(kNm) As(cm2) Y(cm) I(cm4) бbc(MPa) bec≤ σ bc бs (MPa) бs≤ σ s

245.58 33.47 2.68 1564723.93 8.25 vérifier 147.87 vérifier
126
 Les autres résultats sont récapitulés dans les tableaux suivants :
1).Sens porteur
Tableau. V.21 : Vérification des poutres porteuses à l’ELS

Section Mser бbc σ bc бs σs

Niveaux Position Vérifier
2
(cm ) (KNm) (MPa (MPa
(MPa) (MPa)
) )
45*65 Travée 147.81 5.86 147
12ème
/10 ème 15 201.6 oui
Appui -256.91 0.44 137.48
45*65 Travée 139.22 4.86 94.52
9ème /7ème 15 201.6 oui
Appui -244.76 0.47 150.67
45*65 Travée 106.16 3.57 63.92
6ème
/4 ème 15 201.6 oui
Appui -312.23 0.54 169.02
45*65 Travée 222.86 7.49 134.19
3 ème
/1er 15 201.6 oui
Appui -414.19 0.72 190.97
45*65 Travée 245.58 8.25 147.87
RDC+Ss 15 201.6 oui
Appui -436.76 0.65 201.37

2).Sens non porteur

Tableau .V.22 : Vérification des poutresnon porteuses à l’ELS

Section Mser бbc σ bc бs σs

Niveaux Position Vérifier
2
(cm ) (KNm) (MPa (MPa
(MPa) (MPa)
) )
45*65 Travée 177.05 6.18 92.68
12ème
/10 ème 15 201.6 oui
Appui -292.76 0.50 156.66
45*65 Travée 201.63 7.04 105.54
9ème /7ème 15 201.6 oui
Appui -319.09 0.55 170.75
45*65 Travée 242.01 8.45 126.68
6ème
/4 ème 15 201.6 oui
Appui -360.14 0.62 192.72
45*65 Travée 299.52 10.45 156.78
3 ème
/1er 15 201.6 oui
Appui -415.67 0.62 189.73
45*65 Travée 305.17 10.65 159.74
RDC+Ss 15 201.6 oui
Appui -424.18 0.63 193.62

127
 VÉRIFICATION DE L’EFFORT TRANCHANT
Vérification de la contrainte de cisaillement

Il faut vérifier que :  u

Tu
u

Avec :
bd
Tu : l’effort tranchant maximum.
b: Largeur de la section de la poutre.
d: Hauteur utile.
 u  Min0,10 f c28 ;4MPa  
(Fissuration préjudiciable).
2.5MPa
Tableau .V .23 : Vérification de la Contrainte de Cisaillement

Section Tu max τu τu BAEL add

Niveau Vérification
(cm2) (kN) (MPa) (MPa)

12ème - RDC PP- 45x65 341.98 1.30 2.5 Ok

PNP 45x65 253.14 0.96 2.5 Ok

Calcul des armatures transversales

L’acier choisi pour les armatures transversales est de type haute adhérence et nuance
FeE40 (fe=400MPa).

 Selon le BAEL 91 modifié 99 :



St  Min0,9d;40cm
 At  u  0,3 ft 28
  (K  1 : Pas de reprise de bétonnage)
bS K
 t 0,8 fe
A f  
e t  Max ;0,4MPa 
 u 
bS t 
 2

128

 A  Selon le RPA 99 version 2003 :
t

 0,003St b
 h 
St  Min l ........................ Zonenodale
 
;12 4
 
 h..........................................
St  Zonecourante
 2

Avec :
h b
  Min ; ;   1.86cm
t  
 35 l 10 
On prend : Øt=12mm
Les résultats de calcul sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau .V.24 : Calcul des armatures transversales

BAEL91 RPA99 Stadp(cm) Atmin Choix

Sens Tu(KN) τu(MPa)
St(cm) St(cm)ZN St(cm)ZC ZN ZC (cm2) Atadp
Porteur 341.98 1.30 40 16.25 32.5 15 20 2.70 4T10 3.14
Non 4T10 3.14
253.13 0.96 40 16.25 32.5 15 20 2.70
porteur

Recouvrement des armatures longitudinales :

Lr=50Ø (zone III).
Lr : Longueur de recouvrement.
On a :
 Ø=25mm.........................Lr=125cm
 Ø=16mm.........................Lr=80cm

Vérification de l’influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis

Appuis intermédiaires
 Vérification des armatures longitudinales:
Les armatures longitudinales inférieures doivent être ancrées au-delà de l’appui
pour équilibrer l’effort tranchant.

129
Si :Tu  M
0,9  0 
a pas de force de traction dans les armatures longitudinales inférieures.
d
Si :Tu > 0
 Ma les armatures longitudinales inférieures sont soumises à un effort de
0,9
d
s
traction. Dans ce cas on doit vérifier que : A 
T  M ua 
s  u 
fe  0,9d 
Tableau .V.25 : Vérification de la section d’armatures : (Porteur :45x65)

Section Tu Mua M ua Mua

Niveaux Tu 
(cm2) (KN) (KNm)
0,9d
(KN) 0,9d
(KN)
45x65 281.14 355.72 675.63 <0
ème ème
12 /10
45x65 229.73 302.65 574.84 <0
45x65 276.70 339.00 643.87 <0
ème ème
9 /7 45x65 237.11 328.62 624.16 <0
45x65 268.22 313.52 595.48 <0
6ème /4ème 45x65 276.83 428.97 814.76 <0
45x65 332.43 569.43 1081.54 <0
ème er
3 /1
45x65 231.27 209.37 397.66 <0
45x65 341.98 600.70 1140.93 <0
RDC+ Ss
45x65 263.70 328.44 623.82 <0
130
 Tableau .V.26 : Vérification de la section d’armatures : (Non porteur :45*65)

Section Tu Mua M ua Mua

Niveaux Tu 
(cm2) (KN) (KNm)
0,9d
(KN) 0,9d
(KN)
45x65 206.73 401.40 762.39 <0
12ème /10ème 45x65 171.21 297.27 564.62 <0
45x65 220.64 437.45 830.64 <0
ème ème
9 /7
45x65 189.04 349.07 663.00 <0
45x65 241.96 493.66 937.63 <0
ème ème
6 /4 45x65 216.09 429.28 815.35 <0
45x65 250.50 533.25 1012.82 <0
3ème /1er 45x65 270.28 569.72 1082.09 <0
45x65 253.14 571.59 1085.64 <0
RDC+Ss
45x65 254.48 581.19 1103.87 <0

D’après les résultats du tableau, les armatures longitudinales inférieures ne sont

soumises à aucun effort de traction.

131
 3.1. Ferraillage des poutres

1).Sens porteur
TRAVEES APPUIS
Travee 10eme a 12eme etage Appuis 10eme a 12eme etage

Travee 7eme a 9eme etage Appuis 7eme a 9eme etage

Travee du SS a 6eme etage Appuis 4eme a 6eme etage

132
 Appuis du SS a 3eme etage

Tableau .V.2 : Schémas de ferraillage: (Sens porteur :45*65)

133
 2).Sens Non porteur
TRAVEES APPUIS
Travées des toutes des Appuis du SS a 3eme Etage
étages

Appuis du 4eme a 12eme Etage

Tableau .V.3 : Schémas de ferraillage : ( SensNon porteur :45*65)

134
 4. FERRAILLAGE DES VOILES :
4.1. Introduction

Les sollicitations (M, N, T) engendrées dans les voiles sont :

 Moment fléchissant et effort tranchant provoqué par l’action sismique
 Effort normal du à la combinaison des charges permanentes, d’exploitation et la
charge sismique

Ainsi les voiles seront calculés en flexion composée et au cisaillement, ce qui nécessitera
une disposition du ferraillage suivant :

- Sur le plan vertical (aciers verticaux)

- Sur le plan horizontal (aciers horizontaux)

4.2. Règles

communes Ferraillage

vertical
Le ferraillage vertical sera disposé de telle sorte qu’il reprendra les contraintes dues à la
flexion composée toute en tenant compte des prescriptions exigées par le RPA99/2003,
décrites ci-dessous :
1. L’effort de traction engendré dans une partie du voile devra être pris en totalité
par les armatures. Leur pourcentages minimale vaut 0.2% de la section horizontal
du béton tendu.

2. Les barres verticales des zones extrêmes doivent être accrochées par des cadres
horizontaux dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.

3. Les barres verticales des voiles doivent être menues de crochets (jonction de
recouvrement)

4. A chaque extrémité du voile l’espacement des barres doit être réduit de moitié
sur 1/10 de la langueur du voile. Cet espacement est au plus égale à 15 cm. Le
ferraillage vertical doit être symétrique en raison de changement en terme de
moment.

5. Le pourcentage minimal d’armatures longitudinales des voiles dans chaque

direction est donné comme suit :

 Globalement dans la section du voile égale à 0.15%

 En zone courante égale à 0.10%
135
 6. En présence d’une forte concentration d’effort de compression aux extrémités, les
barres verticales doivent respecter les exigences imposées aux poteaux.

Ferraillage horizontal

Les armatures transversales sont des cadres disposés selon la hauteur du voile
permettant la couture des fissures inclinées à 45 ° engendrées par l’effort tranchant, ces
barres doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10 .

 : Diamètre des barres horizontales.

Dans le calcul du ferraillage des voiles, le RPA 99/2003 préconise les règles suivantes :
 L’espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite des
deux valeurs suivantes :

o S ≤ 1.5 a (a : épaisseur du voile).

o S ≤ 30cm.
 Les deux nappes d’armatures doivent être reliées au moins avec quatre épingles au
mètre carré dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être disposée vers
l’extérieur, le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles, à l’exception des
zones d’about, ne devrait pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du voile .

 Les longueurs de recouvrement doivent être de 40 pour les barres situées dans la
zone où le renversement du signe des efforts est possible .20 pour les barres situées
dans les zones comprimées sous l’action de toutes les combinaisons possible de
charges

Armatures transversales
Elles sont perpendiculaires aux faces du voile. Elles servent de lien entre les deux
nappes d’armatures verticales et empêchent leur flambement éventuel. Ces armatures sont
généralement des épingles au nombre d’au moins de quatre par mètre carré.

4.3. Exemple de calcul

Ferraillage du voile Type 1 :

Caractéristiques géométriques : L=6.60m
Sollicitations combinaison donnes par logiciel SAP2000 :
N= 1257.02kN; M= -11614.20 kN.m

136
Determiners I, S, et :
e=0.2m
I=e*l3/12 =4.792m4
S= e*l=1.32m
= L/2 =3.30m
Calcul des contraintes :
1 N M
.v
σ =  =8.95 MPa
S I
2 N M
.v = 
σ = -7.05 MPa
S I

Calcul de Lt :
2
Lt= L( ) = 2.91m
2
1
𝐹𝑡 = 𝐿𝑡 * 𝑒 * 𝜎, = 2910 * 7.05 * 200
= 2051.55 𝑘𝑁
2 2
= 2051550
𝐴𝑡 = 𝐹𝑡 400 = 51.29 𝑐𝑚²
𝜎′𝑠
Astendu/face =25.65 cm2
 Armatures minimales de RPA 99:
 Dans la zone tendu (d’about) :D’après le RPA 99 (Art 7.7.4.1):
ARPA=0.20% .b0. Lt
b0 :épaisseur du voile
Lt : longueur de la section tendue
ARPA=0.2%×20×291= 11.64 cm2
ARPA/face= 5.82 cm2/face.
 Selon le BAEL :
Amin=15.82 cm2
Amin/ml/face= 15.82/2 = 7.91 cm2/face.
Donc : ASV = max (As ,ARPA, Abael )=25.65 cm2/face
137
 Le choix de la section des armatures est :
 En zone d’about : 6T20 = 18.85 cm2/face
 En zone courant : 11T14 = 16.93 cm2/face
 espacement :
 En zone courante : St ≤ min (1.5e, 30)=30 cm.
Soit : St=20cm.
 En zone d’about : Sta= St/2=10cm.
Ferraillage horizontal à l’effort tranchant
a .Vérification des voiles à l’effort tranchant :
La vérification de la résistance des voiles au cisaillement se fait avec la valeur de l’effort
tranchant trouvé à la base du voile majoré de 40 %.
-La contrainte de cisaillement est : τu =1,4 Vcal/b0d
Avec :
V: l’effort tranchant à la base du voile.

-la contrainte limite est :  u = 0,2fc28. L’article 7.7.2 RPA 99

Il faut vérifier la condition suivante : τu ≤  u

b. Calcul des armatures horizontales résistants à l’effort tranchant :
La section At des armatures d’âmes est donnée par la relation suivante :

AT
 s ( u  0.3 ftj
b0 . 
.k) C.B.A 93 Art A.5.1.2.3
St 0.9. fe

Dans notre cas, On n’a pas de reprise de bétonnage ; donc on prend k =0.

D’ autre part le RPA 99 prévoit un pourcentage minimum de ferraillage qui est de l’ordre
de :
 0,15% : globalement dans la section des voiles.
 0,10 % : dans les sections courantes.

c. Exemple d’application :
Voile Type 1 :L=6.60 m
Vcal=3981.98 kN
τu =1.4 Vcal/b0d
τu=(1,4× 3.982 )/ (6.60×0.9×0,2) = 4.69 MPa

138
  u =0,2fc28 = 5 MPa  τu = 4.69 MPa  vérifiée.
 Pas de reprise de bétonnage α = 90°
AT
u
b0 .S 
1.8. fe
t

St ≤ min (1,5 a , 30cm) (Art7.7.4.3 RPA99).

Soit : St = 20cm.
At ≥ (4.69×0.2×0.2)/(0.9×400)
At≥ 5.21 cm2
At min(RPA) =0,15%×b0×L= 19.80 cm2 (pour les deux faces)
Choix des barres
As = 9.90 cm² /face => pour la moitié de voile At = 14HA10 = 11.00 cm².
Les tableaux suivants représentent le calcul détaillé de ferraillage vertical :
Voile Type 1 :L=6.60m
Tableau v.27 : ferrillage verticle de la voile type 1

N M σ1 σ2 Ascal AsRPA AsBAEL

Niveau
(KN) (kN.m) (MPa) (MPa) (cm2) (cm2) (cm2)
576.19 2061.52 1.856 -0.983 25.65 5.82 7.91
ème ème
12 /10

824.82 -2506.04 2.351 -1.101 25.65 5.82 7.91

ème ème
9 /7

1045.28 -5382.95 4.499 -2.915 25.65 5.82 7.91

6ème /4ème

1257.02 -11614.20 8.951 -7.046 25.65 5.82 7.91

ème er
3 /1

483.90 -7314.63 5.404 -4.671 25.65 5.82 7.91

RDC+Ss

139
 Tableu V.28. choix des armatures des voile type 1

Ferraillage Choix des

Ferraillage
adopté AH At barres
Niveau adopté
(extrémité de (cm2)/1m (cm2)
(âme de voile)
voile)
6HA20 11HA14 5.21 9.90 12HA 10
12ème /10ème
6HA20 11HA14 5.21 9.90 12HA 10
9ème /7ème
6HA20 11HA14 5.21 9.90 12HA 10
6ème /4ème
6HA20 11HA14 5.21 9.90 12HA 10
3ème /1er
RDC+Ss 6HA20 11HA14 5.21 9.90 12HA 10

Voile Type 2 :L=3.60m Tableau V.29 :

ferrillage verticle de la voile type 2

N M σ1 σ2 Ascal AsRPA AsBAEL

Niveau
(kN) (kNm) (MPa) (MPa) (cm2) (cm2) (cm2)

39.56 -581.87 1.402 -1.292 12.90 3.34 3.91

ème ème
12 /10

436.50 -632.97 2.071 -0.859 12.90 3.34 3.91

ème ème
9 /7

249.35 -1323.81 3.411 -2.718 12.90 3.34 3.91

6ème /4ème

359.85 -2884.69 7.177 -6.178 12.90 3.34 3.91

ème er
3 /1

264.40 -2460.80 6.064 -5.329 12.90 3.34 3.91

RDC+Ss

140
 Tableu V.30. choix des armatures des voile type 2

Ferraillage Choix des

Ferraillage
adopté AH At barres
Niveau adopté
(extrémité de (cm2)/1m (cm2)
(âme de voile)
voile)
3HA20 6HA14 4.36 5.40 8HA 10
12ème /10ème
3HA20 6HA14 4.36 5.40 8HA 10
9ème /7ème
3HA20 6HA14 4.36 5.40 8HA 10
6ème /4ème
3HA20 6HA14 4.36 5.40 8HA 10
3ème /1er
RDC+Ss 3HA20 6HA14 4.36 5.40 8HA 10

Voile Type 3 :L=3.00 m

Tableau V.31 : ferrillage verticle de la voile type 3

N M σ1 σ2 Ascal AsRPA AsBAEL

Niveau
(KN) (KN.m) (MPa) (MPa) (cm2) (cm2) (cm2)

35.71 -308.81 1.089 -0.970 3.35 2.34 3.26

ème ème
12 /10

240.89 -433.91 1.848 -1.045 3.35 2.34 3.26

ème ème
9 /7

386.54 -879.37 3.575 -2.287 3.35 2.34 3.26

6ème /4ème

126.79 -1737.34 6.002 -5.580 3.35 2.34 3.26

3ème /1er

153.60 1937.94 6.716 -6.204 3.35 2.34 3.26

RDC+Ss

141
 Tableu V.32. choix des armatures des voile type 3

Ferraillage adopté Ferraillage Choix des barres

AH At
Niveau (extrémité de adopté
(cm2)/1m (cm2)
voile) (âme de voile)
3HA16 4HA14 3.38 4.50 8HA10
12ème /10ème
3HA16 4HA14 3.38 4.50 8HA10
9ème /7ème
3HA16 4HA14 3.38 4.50 8HA10
6ème /4ème
3HA16 4HA14 3.38 4.50 8HA10
3ème /1er
RDC+Ss 3HA16 4HA14 3.38 4.50 8HA10

Voile Type 4 :L=2.50 m

Tableau V.33 : ferrillage verticle de la voile type 4

N M σ1 σ2 Ascal AsRPA AsBAEL

Niveau
(KN) (KN.m) (KN/m2) (KN/m2) (cm2) (cm2) (cm2)
55.71 -300.81 1.555 -1.332 6.28 2.06 2.72
ème ème
12 /10

198.89 -423.91 2.433 -1.637 6.28 2.06 2.72

ème ème
9 /7

386.50 -779.37 4.514 -2.968 6.28 2.06 2.72

ème ème
6 /4

526.79 -1237.34 6.993 -4.886 6.28 2.06 2.72

ème er
3 /1

353.60 -1437.94 7.609 -6.195 6.28 2.06 2.72

RDC+Ss

142
 Tableu V.34. choix des armatures des voile type 4

Ferraillage Choix des

Ferraillage
adopté AH At barres
Niveau adopté
(extrémité de (cm2)/1m (cm2)
(âme de voile)
voile)
3HA16 3HA14 4.48 3.75 8HA 10
12ème /10ème
3HA16 3HA14 4.48 3.75 8HA 10
9ème /7ème
3HA16 3HA14 4.48 3.75 8HA 10
6ème /4ème
3HA16 3HA14 4.48 3.75 8HA 10
3ème /1er
RDC+Ss 3HA16 3HA14 4.48 3.75 8HA 10

4.4. Les résultats de ferraillage : Voile Type 1 :L=6.60 m

Figure.V.4 Ferraillage du demi de voile

143
 Figure. V. 5: schéma du ferraillage poteau voile

144
 CHAPITRE VI : ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE

1. INTRODUCTION
L’infrastructure est l’ensemble des éléments, qui ont pour objectif de supporter des charges
de la superstructure et les transmettre au sol. Dans le cas le plus général, un élément
déterminé de la structure peut transmettre à sa fondation :
 Un effort normal : charge verticale centrée dont il convient de connaître les
valeurs extrêmes.
 Une force horizontale résultant, par exemple, de l’action du vent ou du séisme, qui
peut être variable en grandeur et en direction.

Un choix judicieux du système de la fondation doit toujours satisfaire les exigences

concernant la sécurité structurale et l’aptitude au service. Ce plus, des considérations d’ordre
économique, esthétiques et d’impact sur l’environnement sont à respecter.

Elle constitue donc la partie essentielle de l’ouvrage, puisque de sa bonne conception et

réalisation découle la bonne tenue de l’ensemble.

2. DIFFERENTS TYPES DE FONDATION

On distingue deux catégories de fondation : les fondations profondes et les fondations
superficielles.
 Les fondations profondes : Ici les charges de la superstructure sont transmises au sol
indirectement au sol soit par des puits, des pieux ou des éléments qu’on désigne par
fondation profondes.
 Les fondations superficielles : Lorsque la quantité du sol au niveau inférieur d’un
ouvrage permet de transmettre les charges directement au sol, on parle de fondation
superficielles, celle-ci se divisent en :
a) Semelles isolées.
b) Semelles continues ou filantes.
c) Radier.

On dit qu’une fondation est superficielle lorsque sa plus petite dimension b est plus grande
que la profondeur minimale.

3. CHOIX DE TYPE DE FONDATION

Le choix de type des fondations dépend essentiellement des facteurs suivants :
– La capacité portante du sol d’assise
– La portance de l’ouvrage
– la distance entre axes des poteaux,
– la profondeur de bon sol.

145
Pour le choix de type de la fondation, on vérifie d’abord les semelles isolées, puis les
semelles filantes, tout après qu’on connait le rapport entre la surface de la fondation et la
surface totale du bâtiment, si les choix ne conviennent pas on passe au radier générale.

4. CALCUL DE FONDATION
Afin de satisfaire la sécurité et l’économie, tout en respectant les caractéristiques de
l’ouvrage nous devons prendre en considération la charge que comporte l’ouvrage : la
portance du sol, l’ancrage et les différentes données du rapport du sol.
D’après RPA 99 (Article 10.1.4.1) les fondations superficielles sont dimensionnées selon les
combinaisons les plus défavorables à l’état limite de service. Celle-ci nous oblige de faire le
choix de la fondation par la vérification de portance du sol suivante :
N*
  
sol sol.adm
nec
S c

Avec :
σsol : Contrainte du sol donne par la structure
sol.adm : Contrainte admissible du sol

Snecc : Surface nécessaire de la fondation.

N* : Effort normal applique à la fondation avec 10%G (poids propre de la fondation).

Donc : N* =1.1G+Q

Les résultats des efforts normaux revenant de la superstructure sont des suivant :
Tableau .VI.1 : Effort normal à la base
Combinations G Q G+Q+E G+Q 1.35G+1.5Q
Effort Normal 190764.71 34509.78 225444.42 225274.49 309297.03

N* (1.1G  Q) (1.1190764.71 34509.78)

S  = = = 977.40m2

necc
 sol.adm  sol.adm 250
146

Snecc 977.40
Sbatiment  = 0.6922 (69.22%)
1411.95

Conclusion :
La surface nécessaire pour la fondation est de 69.22% de la surface d’emprise du bâtiment.
Ce rapport nous conduit de choisir le type de fondation que doit assurer une bonne répartition
des charges sous le sol pour la solution d’éviter le tassement différentiel. Celle-ci c’est
le« RADIER GENERALE ».

5. RADIER GÉNÉRAL
1. Introduction :
Un radier est un type de fondation superficielle travaillant comme un plancher de dalle pleine
renverse, réalisée sous toute la surface de la construction.
Cette dalle peut être massive (de forte épaisseur) ou nervurée; dans ce cas la dalle est mince
mais elle est raidie par des nervures croisées de grande hauteur.
Dans notre cas, on optera pour un radier nervuré.
L'effort normal supporté par le radier est la somme des efforts normaux de tous les poteaux à
la base de la superstructure.
2. La surface reprise par le radier :
Nu N
S u
Sradier    sol
sol

On à Nu= 309297.03KN
 so  2.5bars  250KN / m2
l
La surface du radier sera déterminée en vérifiant la condition suivant :
309297.03
Donc S   1237.19m2
250
On a une surface du radier: Srad= 1237.19 m2
La surface de la structure est : Sstr= 1411.95m2
On remarque que (Sstr > Srad), alors on doit prévoir un débord minimum pour le radier. On
opte pour un débord de 30 cm, d’où la surface du radier devient :
Srad=Sstr + Sd= 1411.95+ 44.78
D’où : Srad= 1456.73 cm2
147
3. pré dimensionnement de radier :
Détermination de l’épaisseur de la Dalle du radier et Nervures.
Condition forfaitaire:
Dalle :ℎ1 ≥ 𝐿𝑚𝑎𝑥
20

Avec:
Lmax: La longueur maximale entre les axes des poteaux.
Lmax  7.35m
ℎ1 ≥ 36.75 𝑐𝑚 (I)
Nervure:ℎ𝑡 ≥ 𝐿𝑚𝑎𝑥
10 ht ≥73.5 cm (II)

4. Condition de résistance au cisaillement :

L’épaisseur du radier sera déterminée en fonction de la contrainte de cisaillement du radier.
D’après le règlement CBA (act. A.5.1)

 u  Tu
 0;07 /  Ou :
b. f b
cj
d
Tu : Valeur de calcul de l’effort tranchant vis-à-vis l’ELU.
b : désigne la largeur.
 b =1.15 ; b=1m d=0.9h Avec :

qu
Tu 
xLmax Nu Lmax
S x 2
2 rad

Lmax : La plus grande portée de la dalle est : 7.35m

N x 1 0,07 f
u  Lmax x   cj
u bx0,9h b
2 r
Srad

 hr Nu.* Lmax *  b

b * 0,9 * 2 * Srad * 0,07
Pour : fcj
Nu  309297.03 kN

S rad  1456.73 m2
Lmax   hr  74.31 cm (III)
7.35m
  1.5
 b
  Fcj  25MPA

148
 5. Condition de rigidité :
La hauteur des nervures :
Pour étudier la raideur de la nervure, on utilise la notion de la longueur élastique définie par

l'expression suivante :  L
L
max e
2

Avec : Le  4EI
4

I : Inertie de labK
section transversale du radier 
bh 3

 I  
 12 

E : Module d’élasticité du béton (prendre en moyenne E=200000MPa).

b : Largeur de radier
K : Coefficient de raideur du sol.
On pourra par exemple adopter pour K les valeurs suivantes :
K=0,5[kg/cm3]→pour un très mauvais sol.
K=4 [kg/cm3]→pour un sol de densité moyenne.
K=12[kg/cm3]→pour un très bon sol.
Pour notre cas : K=4 Kg/cm3 = 4*104 kN/m3
Lmax= 7.35 m
𝑏*ℎ^3
48 *(L max)^ 4 * K ht  121.38cm
On aura: I= ht 3

12 
E * ^4

On a : h1  73.50cm et h2 ≥121.38 cm  h N =150cm

La dimension des nervures est : b x h = (90*150)cm2
Résumé :
Epaisseur de la dalle du radier :hr=75cm

149
 Figure .VI.1 : Disposition des nervures par rapport au radier et aux poteaux

h N  150cm
Les dimensions de la nervure: 
b  90cm

6. Vérification au poinçonnement :
Sous l’action des forces localisées, il y a lieu de vérification de la résistance du radier au
poinçonnement par l’effort tranchant. D’après le CBA93 (article A.5.2.4.2), on doit vérifier
la condition suivante:
Nu  0,045.c.ht.fC28  b ;

Figure.VI 2:Présentation de zone d’impact de la charge concentrée

Tel que :
Nu : Effort normal maximum dans les poteaux le plus sollicité.
µc : Périmètre du contour cisaillé projeté sur le plan moyen du radier.

150
 ht: épaisseur de la dalle du radier.
μc = (a+b+2ht)*2 : Donc μc = 2× (0.90×2+ 2×1.50) μc= 9.60 m
.Lmax : la distance maximale entre deux files successifs ; = 7.35 m
Nu=13813.39 kN

Donc : 13813.39 kN ≤ 0.045 * 9.60 * 1.50 * 25000

=14086.96 kN condition est vérifier.
1.50

7. Vérification des contraintes du sol :

Il faut que l’équation suivante se vérifie :
W/S < σsol
Tel que :
W : poids total de la structure → W=244350.96 kN
S : surface du radier→S=1456.73 m2
Avec:
W/S=244350.96/1456.73=167.74 kN/m2 σsol=250KN/m2
Donc le sol est capable de supporter les charges de l’ouvrage.

8. Caractéristiques géométriques du radier :

Position du centre de gravité:
Gx=19.32 m ; Gy=13.25 m
Moments d'inertie:
Ixx = 198373.254 m4 Iyy =229153.742m4
a. Vérification de la stabilité du radier :
Il est très important d'assurer la stabilité au renversement de cet ouvrage qui est dû aux efforts
horizontaux.
Ms
Le rapport M doit être supérieur au coefficient de sécurité 1.5. C.à.d.  Ms  1.5
M
R
 R 
Avec
Ms = Moment stabilisant sous l'effet du poids propre.
MR = Moment de renversement dû aux forces sismique.
Moment de renversement MR :
Avec MR = ∑M0 + V0h
M0 = Moment à la base de la structure.

151
 V0 = L'effort tranchant à la base de la structure
M0, V0 sont tirés à partir du fichier résultats de SAP2000.
h = Ancrage de l'ouvrage.
h = h SOUS SOL + h RADIER = 5.58 m.
Moment stabilisant Ms
La seule action qui stabilise le bâtiment contre le renversement est celle qui est due au poids
de l'ouvrage
Ms= N * XG ou Ms = N * YG (selon le sens)
N : Poids de l’ouvrage.
Avec NG = NG1 + NG2 + NG3
NQ = NQ1 + NQ2`
NG1 : Poids propre de la superstructure.
NG2 : Poids propre de l'infrastructure.
NG3 : Poids propre du radier.
NQ1 : Poids de la charge d'exploitation de la superstructure.
NQ2 : Poids de la charge d'exploitation de l'infrastructure.
On a NG1 = ∑ NG (super structure) =190764.71 kN
NG2 = ∑ NG (SS) =11846.26 kN
NG3 =ρbxSxh
NG3 = 25*1456.73*0.75= 27313.69 kN
NQ1 = ∑ NQ (super structure) = 34509.78 kN
NQ2 = ∑ NQ (SS) = 3529.88 kN
NG = NG1 + NG2 + NG3) = 229924.66 kN
NQ = NQ1 + NQ2 = 38039.66 kN
Donc : N = 267964.32 kN

152
 Figure VI.3. Schématique statique du bâtiment

Sens x-x
∑M0 = M1 = Mx = 1703930.32kNm; V0 = F2 = Fy=17401.13 kN; h = 5.58 m
V0*h=97098.31 kN.m
Donc:MR =1801028.63 kN.m

Ms= N .XG = 5177070.66 kN.m

Ms
 2.87  1.5.................Vérifiée
MR
Sens y-y
∑M0 = M2 = My = 524676.84 kNm; V0 = F1 = FX=17396.88 kN; h =5.58 m;
V0*h=97074.59 kN.m

Donc:MR = 621751.43 kN.m 2

Ms = N*YG=3550527.24kNm
Ms
 5.71  1,5............................................................Vérifiée
MR
Conclusion
Le rapport du moment de stabilité et du moment de renversement est supérieur à 1.5; donc
notre structure est stable dans les deux sens.

153
 b. Calcul des contraintes :
Les contraintes du sol sont données par NSER =267964.32kN
Sollicitation du premier genre :
267964.32
À l'ELS : ser Nser   183.95kN/m2
σ Srad 1456.73
..................................................................
σser=183.95 kN/m2 < σsol=250 kN/m2 Vérifiée.

Sollicitation du second genre :

On doit vérifier les contraintes sous le radier (σ1 ; σ2)
M
σ1.2  N  rev X G
Srad IYY
Avec
Mrev
σ N
  YG
1.2
Srad IXX

Figure .VI.4 : contrainte sous le radier

On vérifier que
σ1 Ne doit pas dépasser 1.5σsol
σ2 Reste toujours positive pour éviter des tractions sous le radier.
 L  3σ1  σ 2
σ  Reste toujours inférieur à 1.33 σ .
sol
 
4 4
ELU :
Nu = 1,35G + 1,5Q = 268134.25 kN
M est le moment de renversement.
σsol=250kN/m2

154
 Tableau .VI.2 : Contraintes sous le radier à l'ELU
L
2 2    (kN/m2)
σ1 (kN/m ) σ2 (kN/m ) m  
 4
Sens x-x 335.91 32.22 259.99
Sens y-y 225.59 142.54 204.83
L
    1.33
Vérification σ1max < 1.5 σsol =375  
σ2min> 0
sol
4
=305.9
ELS :
Nser = G + Q = 267964.32 kN
M est le moment de renversement.
σsol=250kN
Tableau .VI.3 : Contraintes sous le radier à l'ELS
L
2 2    (kN/m2)
σ1(kN/m ) σ2(kN/m ) m  
 4
Sens x-x 335.79 32.11 259.87
Sens y-y 225.48 142.42 204.72
L
max     1.33 =305.9
Vérification σ1 < 1.5 σsol =375 σ2min
>0   sol
4

Conclusion
Les contraintes sont vérifiées dans les deux sens, donc pas de risque de soulèvement.

8. Ferraillage

a) La dalle de radier
La radier sera calculé comme une dalle plein renversé, appuyé sur les nervures vers le haut en
flexion simple, sachant que la fissuration est préjudiciable. Le calcul se fera pour le panneau
le plus défavorable et on adoptera le même ferraillage pour tout le radier de dimension :
Lx =6.60 m et Ly =7.35 m.
Soit : G0 le poids propre du radier
G1 le poids propre de la nervure
G0= γ b *hRAD = 25*0.75=18.75 kN/m2

G1= γ b *hN = 25*1.50=37.50 kN/m2

155
 b) Calcul des sollicitations
Qu = 𝑁𝑢⁄𝑆𝑟𝑎𝑑+1.35*(G0+G1)
Nu=Nu (superstructure) +Nu (sous-sol)= 309297.03+21287.27=330584.30 kN
Qu= 330584.30⁄1456.73+ (1.35*56.25) = 302.87 kN/m2

Qs = 𝑁𝑠⁄𝑆𝑟𝑎𝑑 + G0+ G1
Ns = Ns(superstructure) + Ns(sous-sol) =225274.49 + 15376.14 = 240650.43 kN
Qs = 240650.43⁄1456.73+56.25 = 221.45 kN/m2

𝐿𝗑
ρ= =0.90>0.4…….La dalle travaille dans les deux sens.
𝐿𝑦
On applique le calcul pour le panneau le plus sollicité ayant des dimensions plus grandes que
les autres panneaux.
c) Calcul des moments :
μx et μy sont donnés par l’abaque de calcul des dalles rectangulaire.

 à l’E.L.U
Moment en travée et sur appuis à l'ELS (ν=0)
Pour ρ=0.88
μx = 0.0456
μy = 0.7834

Les moments sont données par :

µX *q*L2X
M = MY = µY . *MX
X ;
Mx =0.0456*302.87*6.602 =601.60 kN/m2
My =0.7834*501.05 =471.29 kN/m2

Pour les deux sens:

Moment en travée :
Mt = 0,85Mo................................................................................panneau de rive.
Mt = 0,75Mo................................................................................panneau intermédiaire.
Moment sur appuis :
Ma = 0,5Mo....................................................................................appuis de rive.
Ma = 0,35Mo.......................................................................................appuis intermédiaire.

156
 q𝐿²⁄
Avec : M0= 8

Moments Maximum en travées : (panneau de rive)

Mtx = 0.85Mx =511.36 kN.m
Mty = 0.85 My =400.60 kN.m
Moments Maximum sur appuis : (appui de rive)
Max = 0.5 Mx= -300.80kNm
May = 0.5 Mx= -300.80kNm
 à l’E.L.S
Moment Maximum en travée et sur appuis à l'ELS (ν=0.2):
Lx μx  0.0528
 0.90   y 
Ly μ 0.8502
Mtx   432.93.kNm
0.85Mx
  μ x 2 Max  0.5Mx  254.67.kNm
q L x  509.33.kNm →
M
 x ser
M y  μ 
y
 Mty  0.85My  368.08.kNm
433.03.kNm
Mx
M ay   254.67.kNm
0.5Mx

Calcul du ferraillage :
Le ferraillage se fait avec le moment maximum en travée et sur appuis.
On applique l’organigramme d’une section rectangulaire soumise à la flexion simple
fc28 = 25 MPa ; ft28 = 2.1 MPa ; σbc = 14.17 MPa ; Fe = 400 MPa ; σs = 348 MPa
b = 100 cm ; h = 75 cm ; d = 0.85h= 63.75cm.
Les résultats sont regroupés dans le tableau suivant :
Tableau.VI.4 : Ferraillage des panneaux du radier
cal 2 adp 2
Sens Mu(kNm) μ α Z(cm) As (cm ) Choix As (cm ) St(cm)
x-x 511.36 0.089 0.117 60.77 24.18 8T20 25.13 12
Travée
y-y 400.60 0.070 0.091 61.43 18.75 8T20 25.13 12
x-x -300.80 0.052 0.067 62.04 13.93 6T20 18.85 15
Appui
y-y -300.80 0.052 0.067 62.04 13.93 6T20 18.85 15
157
Espacement :
Esp  Min 3h;33cm  St  Min 225cm;33cm  33cm

Travée :
100
-Sens x-x : S   12cm  33cm On prend St = 12 cm.
t
8
100
-Sens y-y : S   12cm  33cm On prend St =12 cm.
t
8
Appui :

-Sens x-x : S  100  15cm  33cm On prend St = 15 cm.

t
6
-Sens y-y : 100
S  15cm  33cm On prend St =15 cm
t
6
d) Vérifications nécessaires :
Condition de non fragilité :

min f ...........
As  0,23bd  7.70cm 2  18.85cm 2 Donc la condition est vérifiée.
t28

f
e

Vérification des contraintes à l’ELS :

Béton :

Mser 
b y    0.6  15MPa
I c28
bc f

Acier :
Mser
S   (d  y)  
S I

La fissuration est considérée comme préjudiciable.


 S  Min(2. 3, max( 0,5 fe . ft 28  201.63MPa
fe ;110
Avec :

1,6 pour HA ; fe  400MPa
 Détermination de la valeur de « y » :

158
b
y 2 A' (d  c' ) A
(d  y)  0.............Avec :  15
S S
2
Moment d’inertie :
by3 ' ' 2 2
I AS (d  c ) AS (d  y)
3

Les résultats trouvés en travée et sur appui dans les deux sens sont regroupés dans le
tableau suivant.
Tableau .VI.5 : Vérification des contraintes
σbc  bc
Mser As Y I σs s
Sens (MP Vérification
(kNm) (cm2) (cm) (cm4) (MPa) (MPa) (MPa)
a)
NON
x-x 19.5 1208479.24 6.99 271.37
432.93 25.13 15
Travée 201.63
NON
y-y 19.5 1208479.24 5.94 230.72
368.08 25.13
NON
x-x 17.3 957869.31 4.60 210.17
Appui -254.67 18.85 15 201.63
y-y 18.85 17.3 957869.31 4.60 210.17 NON
-254.67
Remarque :
La contrainte d’acier n’est pas vérifié en travée donc on augmente la section de l’acier.
Tableau .VI.6 :choix des armatures (correction)
adp 2
Sens Choix As (cm )

x-x
12T20 37.70
Travée
y-y
10T20 31.42

x-x
8T20 25.13
Appui
y-y 25.13
8T20
159
 Tableau .VI.7 :Vérification des contraintes (correction)
Mser As σbc  bc σs s
Sens Vérif
(kNm (cm2) (MPa (MPa) (MPa (MPa)
) ) )
x-x 432.93 37.70 6.03 15 184.29 201.63 OK
Travée
y-y 368.08 31.42 5.47 15 186.38 201.63 OK
Appuis deux -254.67 25.13 4.11 15 159.63 201.63 OK

Tableau .VI.8 :Choix finale des armatures de ferraillage du radier

adp 2
Sens Choix As (cm ) St (cm)

8
x-x
12T20 37.70
Travée
10
y-y
10T20 31.42
15
x-x
8T20 25.13
Appui
15
y-y 25.13
8T20

160
 Figure VI.5. Ferraillage de radier

e) Ferraillage des nervures :

Le ferraillage des nervures se fait à la flexion simple pour une section en T.on à un seul type
en deux sens:
b0 =90cm; h=hN=150cm;hr=75cm; d=127.50cm

Figure.VI.6. section a ferrailler

Calcul de b:
𝑏 − 𝑏0 𝐿𝑥 𝐿𝑦(𝑚i𝑛)
2 ≤ 𝑀i𝑛( 2, 10 )
D’ou:
Lx=6.60m ;Lx(min)=Ly(min)=3.00m

Alors: b≤150cm

q𝐿²
M0= ⁄8

Avec : q=302.87 kN/ml ; L=7.35 m

M0=2045.22 kN/m2 = 2.045 MN.m
Mmax(travée)=0.85*2.045=1.738 MN.m
Calcul de moment de table :
Mt= b*hr*fbc*(d-ℎ𝑟⁄2) = 17.14 MN.m
Mt>Mmax(travée)……l’axe neutre et dans la table, le calcul fait en flexion simple avec une
section était rectangulaire (b0*h).

161
 Sens (x-x) :
L = 7.35m ; P =302.87 kN/ml → M0 =2045.22 kN/ml
Tableau .VI.9: Ferraillage des nervures sens (x-x)
cal 2 adp 2
Mu(kNm) μ α Z(cm) As (cm ) Choix As (cm )
Travée 1738.44 0.084 0.110 121.89 40.98 10T25 49.04
Appuis 1022.61 0.049 0.063 124.29 23.64 10T20 31.42
Sens (y-y) :
L=6.60m ; P =302.87kN/ml → M0 =1649.13 kN/ml
Tableau .VI.10 : Ferraillage des nervures sens (y-y)
cal 2 adp 2
Mu(kNm) μ α Z(cm) As (cm ) Choix As (cm )
Travée 1401.76 0.068 0.088 123.01 32.75 10T25 49.04
Appuis 824.57 0.040 0.051 124.90 18.97 10T20 31.42

Vérifications nécessaires :
Condition de non fragilité :
f t28
A min  0,23bd  13.86cm2   ....................Vérifiée
s
A 31.42cm2
S
fe
Vérification des contraintes à l’ELS :
Tableau .VI.11 : Vérification des contraintes

Mser As Y I σbc σbc σs σs

Sens Vérification
(kNm) (cm2) (cm) (cm4) MPa MPa (MPa) (MPa)
x-x 1271.1 49.04 33.13 11024127.42 3.82 193.48 OK
Travée
y-y 1024.9 49.04 33.13 11024127.42 3.08 156.01 OK
15 201.63
x-x 747.7 31.42 27.21 7456336.92 2.73 177.17 OK
Appui
y-y 602.9 31.42 27.21 7456336.92 2.20 147.13 OK

Conclusion :
Les contraintes de béton et d’acier sont vérifiées pour les travées et en appuis.

162
 Tableau .VI.12 : Choix finale des armatures de ferraillage de la Nervure
adp 2
Sens Choix As (cm ) St (cm)

10
x-x
10T25 44.18
Travée
10
y-y
10T25 44.18
10
x-x
10T20 31.42
Appui
10
y-y 31.42
10T20

f) Vérification de la contrainte tangentielle du béton :

On doit vérifier que τ u  τ u  Min0,1f c28 ;4MPa  2.5MPa
Avec :
τ u  Tu
b0d
avec Pu L 302.87 * 7.35
T   1113.05 kN
u
2 2
 τu
  0.85MPa   2.5MPa..................C.V
1113.05.103 τ
900x1450 u
Armatures transversales :
BAEL 91 modifié 99 (1) :
 At
b0   u  0,3 ftj (K  1pas de reprise de bétonnage)
St K 0,8 f e
 St  Min0,9d;40cm  40cm
 At  Max  u ;0,4MPa   0.435MPa
fe  
b0 St  2 
RPA99 version 2003 [2] :
163
 At  0,003b0 St

St h
 Min   24cm............Zonenodale

l 
;12 

4
 St h
  75cm..............................Zonecourante
2

Avec :
h b 1
  Min ; ;   2cm et   max  8.33mm

 
 

t l t
 35 10  3
Avec :
Øl : diamètre minimum des armatures longitudinales.
Øt: diamètre minimum des armatures transversales

fe =400MPa ; τu=0.87MPa ; ft28=2.1Mpa ; b=90cm ; d=145cm

Espacement des armatures transversales
Tableau.VI.13: Espacement des armatures transversales
Section St RPA99 St BAEL91 St choisit
Zone
[cm2] [cm] [cm] [cm]
Nervure 90  150 Courante 75 40 20
Nodale 24 15

Tableau .VI.14 : Choix des armatures transversales

Section St At calculée At choisit Choix des
Zone Ǿt
[cm2] [cm] [cm2] [cm2] barres
Courante 20 5.40 5.50 7T10
Nervure 90  150 10
Nodale 15 4.05 5.50 7T10
-Justification des armatures transversales :
A t .fe
 ;0,4MPa= 0.40 MPa
b0.St minτ
u

-Zone courante 1.22MPa > 0.40 MPa........................Vérifié.

- Zone nodale 1.63 MPa > 0.40 MPa.........................Vérifié.
164
 g) Ferraillage des débords
Le débord du radier est assimilé à une console de longueur L = 0.30m et hr=0.75. Son
ferraillage sera la continuité du ferraillage du radier.

Figure. VI.7 : Diagramme de moment fléchissant

 Sollicitation maximal :
q .L2
M  u qu=302.87 kN/ml Mu=13.63 kN.m
u
2
q .L2
M ser  ser qser=221.45 kN/ml  Mser=9.97 kN.m
2
1. Calcul de ferraillage
qu =302.87kN/ml; b = 30cm; h = 75cm; d = 63.75cm; fc28 = 25MPa; σbc = 14.17MPa.

D'après l'organigramme de flexion simple (annexe)

165
 Tableau.VI.15 : Ferraillage des débords
cal 2
Mu(kNm) μ α Z(cm) As (cm )
13.63 0.0079 0.0099 63.50 0.62

2. Condition de non fragilité

ft 28
A mi   2.31cm2  0.28cm 2
n f
s 0,23bd
e

Donc on prend :As = As min = 2.31cm2

Pour les armatures transversales et longitudinales.
Aschoisit = 4T10= 3.14cm2, esp = 7.5cm.
Remarque :
Le ferraillage de débord sera la continuité du ferraillage du radier.

6. ETUDE DU VOILE PÉRIPHÉRIQUE

1.1. Pré dimensionnement

Pour le pré dimensionnement du voile périphérique, on se réfère aux prescriptions du
RPA99 version 2003, qui stipule d’après l’article 10.1.2.
Les ossatures au-dessous du niveau de base comportent un voile périphérique continu entre le
niveau de fondation et le niveau de base
Ce voile doit avoir les caractéristiques minimales ci-dessous :
Epaisseur e≥15cm
Les armatures sont constituées de deux nappes.
Le pourcentage minimum des armatures est de 0,1%B dans les deux sens (horizontal et
vertical).
Les ouvertures dans ce voile ne doivent pas réduire sa rigidité d’une manière importante.
La longueur de recouvrement est de 50Ø avec disposition d’équerres de renforcement dans
les angles.
Avec : B=20 cm (Section du voile).

166
 1.2. Évaluation des Charges
On considère le voile comme une dalle pleine reposant sur 4 appuis et qui supporte les
charges horizontales dues aux poussées des terres. On considère le tronçon le plus
défavorable.
Lx=4.08m ; Ly=7.35m.
Les charges et surcharges prisent uniformément réparties sur une bande de 1m se situe à la
base du voile (cas le plus défavorable).
La résultante PG des poussées unitaires, sur la hauteur « L » de l’écran, s’applique au tiers
inférieur du parement avec l’inclinaison δ et l’intensité :
1.3. Dimensions de voile périphérique
Les dimensions du voile périphérique sont représentées sur la figure suivante.

Figure VI.8Voile périphérique

1.4. Caractéristiques géotechniques du sol
Dans notre cas :
L’angle de frottement interne : υ = 30 °.
La cohésion : C = 0.6bar=14KN/m2
Poids volumique des terres humide: . γh= 18KN /m2
1.5. Calcul des contraintes
a) Poussée des terres :
2 𝜋 𝜑 𝜋 𝜑
PG= h x γh x tan ( − ) − 2𝑥 𝑥tan( − )
4 2 4 2
2 180 30 𝜋 𝜑 2
PG= 4.08x18xtan ( − ) − 2𝑥0𝑥tan( − ) = 24.48kN/m
4 2 4 2

b) Charge due à la surcharge :

167
 Pq = 𝑞𝑥tan²(𝜋 − 𝜑) = 10𝑥tan(180 − 30
) = 3.33kN/m2
4 2 4 2
1.6. ferraillage du voile :
Le voile sera calculé comme une dalle pleine sur quatre(04) appuis.

A L’ELU :

σmax = 1.35PG + 1.5PQ

σmax = 1.35*24.48 + 1.5*3.33 = 38.04kN/m2
σmin= 1.5PQ = 1.5x3.33 = 5.00kN/m2

Figure VI.9Diagramme des contraintes à l’ELU

𝜎moy =
3X𝜎 max +𝜎min 3X38.04+5 2
4 = 4 = 29.78kNm

1.7. Effort dans la Dalle

qu = σmoy x 1ml = 29.78kN/ml
Pour le ferraillage on prend le plus grand panneau dans les caractéristiques sont :
Lx=4.08m; Ly=7.35m
e =20cm. b = 100cm
Lx
 0,56  0,4  La dalle travaille dans les deux sens.
Ly
μx=0,0894 ; μy=0,2500
M2   Q
L  kNm
44.82
x x u x

M y  y M x  kNm
11.08
168
 Moment en travée
Mtx=0,85Mx = 38.10 kNm
Mty=0,85My=9.42 kNm

Moment sur appuis

Max=May= 0,5Mx= 22.41kNm
Calcul du Ferraillage
b=100cm ; h=20cm ; d= 0.85h = 17cm ; σbc=14,17MPa

Les résultats du ferraillage sont regroupés dans le tableau suivant

Tableau .VI.16 : Ferraillage du Voile Périphérique

Mu As’ Z Ascal A sadp Esp
Sens μ α Choix
(kNm) (cm2) (cm) (cm2) (cm2) (cm)
z-z 38.10 0,093 0 0.122 16.17 6.77 10T12 2x11.31 10
Travée
y-y 9.42 0,023 0 0.029 16.80 1.61 5T12 2x5.65 20
z-z
Appuis 22.41 0,055 0 0.071 16.52 3.90 6T12 2x6.79 16.67
y-y

Condition de Non Fragilité

Pour les dalles travaillant dans les deux sens et dont l’épaisseur est compté entre 10 et
30cm (10 ≤ h ≤ 30) (cm).
A  Amin  Lx  bh
 x  
0 3 
x  Ly  2

 min
 Ay  Ay 0bh


ρ0=0,0008 pour les barres FeE400

 4.08  100.20
min  0,0008 3   1.96.cm 2
A
x  
7.35 2
Aymin  0,0008x100x20  1,6cm 2

En travée

169
 Ax  6.77cm 2  Axmin  1.79cm 2
 y  1.61cm 2   1,6cm 2
A min y
A

Sur appuis
Ax  3.90cm 2  Axmin  1.79cm 2
 y  3.90cm 2   1,6cm 2
A min y
A

Vérification de l’Effort Tranchant

max
On doit vérifier que
:  T u   
f
0,05 c28  1,25MPa
u
bd
u

L qu Lx
Ty   39.07 kN
x
2L x  L
y

qu
T Lx
y
3  40.50 kN
ma
Tux  MaxT
x y   40.50 kN
;T

40.50.10
 3
u
 MP  1,25MPa....................Vérifier
1000x180 0,225 a
Vérification à l’ELS
a. Evaluation des sollicitations à l’ELS
σmax = PG + PQ
σmax = 24.48 + 3.33 = 27.81kN/m2

σmin= PQ = 3.33 = 3.33kN/m2

𝜎moy =
3X𝜎 max +𝜎min 3X27.81+3.33 2
4 = 4 = 21.69kNm

qser = σmoy x 1ml = 21.69kN/ml

Lx
 0.56  0,4; 
x
  y  0,4254
 0.0923
Ly
Qser 
kN / ml
21.69
Mx  Q 2
 kNm
x ser
 L33.33
x
M y  y  .14.18kNm
Mx
 Moment en travée
Mtx=0,85Mx= 28.33 kNm
Mty=0,85My= 12.05kNm
Moment sur appuis
Max=May=0,5Mx= 16.67kNm

170
 b.Vérification des contraints
Il faut vérifier que:  bc   bc  0,6 fc28  15MPa
Le tableau suivant récapitule les résultats trouvés

Tableau .VI.17 : Vérification des Contraintes à l’ELS

Y(cm σbc  bc σs s
Sens Mser(kNm) As(cm2) I(cm4) Vérif
) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa)
Tra z-z 28.33 11.31 6.30 31558.29 5.66 15 157.55 201.6 OK
v z-z 12.05 5.65 4.74 18451.27 3.10 15 129.90 201.6 OK
z-z 201.6
App 16.67 6.79 5.12 21370.27 0.40 15 150.71 OK
y-y

Figure .VI.10 : Ferraillage du Voile Périphérique sens x-x

171
 Figure .VI.11 : Ferraillage du Voile Périphérique sens y-y

172
 Conclusion générale
L’étude de ce projet nous a permis, d’une part, d’acquérir de nouvelles connaissances concernant
le secteur de la construction et d’approfondir nos connaissances déjà acquises au cours de notre
programme sur la réglementation en vigueur.
De plus, cette étude nous a permis de tirer certaines conclusions qui sont:
- La bonne disposition des voiles dépend de plusieurs facteurs en particulier;
contraintes architectural.
- La modélisation prenant en compte les éléments secondaires fait en sorte que la rigidité du la
structure modélisée n'est pas sous-estimée.
- La présence des voiles dans la structure a permis la réduction des efforts internes de flexion et
cisaillement aux poteaux et aux portiques. Cela a donné lieu à sections de poteaux soumises à
des moments relativement faibles, donc un renforcement avec le minimum de la RPA a été
imposé.
- Les sections des colonnes choisies dans le chapitre de pré-dimensionnement ont été
augmentées afin de vérifier l'interaction des voiles de portail.
- Vérification de l'interaction entre les voiles et les portiques dans les constructions mixte est
décisif pour le dimensionnement des éléments structurels.
- garantir une stabilité totale de la structure vis-à-vis des déplacements horizontaux, nous avons
vérifié l'effet du deuxième ordre (effet P-delta).
- pour éviter le risque de cisaillement de poteaux courts; ceux-ci ont été mis au rebut
conformément aux exigences de la RPA dans le sens transversal.
- Afin d’éviter la formation de joints à rotule en plastique au niveau des poteaux avant les
poutres, il est impératif de vérifier les moments résistants au niveau des zones Nodal.
- Le radier est le type de fondation choisi, tenant compte la surface nécessaire pour la fondation
est de 69.22% de la surface d’emprise du bâtiment. Ce rapport nous conduit de choisir le type
de fondation que doit assurer une bonne répartition des charges sous le sol pour la solution
d’éviter le tassement différentiel.
Outre la résistance, l’économie est un facteur très important qui peut être réalisé en jouant choix
du tronçon de béton et d’acier dans les éléments résistants de l’ouvrage, tout en respecter les
sections minimales requises par la réglementation en vigueur.

172
 ANNEXES
:
1.Flexion simple
rectangulaire
2. Section des armatures
3. Calculs dalle pleine 1
4. Calcul dalle pleine 2
5. Flexion simple section T