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DÉDICACE
REMERCIEMENTS
Au Seigneur Dieu tout puissant pour cette année académique sous sa constance protection ;
Au Mgr Samuel KLEDA, Archevêque métropolitain de Douala pour sa dévotion
constante au campus pour nous permettre de faire de meilleures études ;
A M. WANGFEO Timothé, pour sa disponibilité, ses remarques et ses conseils, il m’a
donné tout ce dont je pouvais espérer d’un encadreur ;
Au Dr ZOA AMBASSA Daniel et Pr AMBA Jean Chills, pour l’encadrement, la
supervision et les différents conseils ;
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
RÉSUMÉ
Cette étude avait pour but de concevoir un outil d’aide en vue de la vérification du
dimensionnement d’un quai en rideau de palplanches. Pour ce faire, nous avons codé l’outil à
l’aide d’un langage php et hébergée en local avec le logiciel wampserver. Il en ressort que,
tout au long de la démarche déployée nous avons utilisé la méthode MEL qui assimile l’écran
à une poutre. De ce fait, les calculs au niveau du rideau de palplanche ont été effectué comme-
ci nous étions en résistance des matériaux. L’objectif de la méthode déployée, était de pouvoir
connaitre la fiche, le module de flexion et à la fin pouvoir déterminer le profilé de palplanche
correspondant. Au niveau de la conception, nous avons 05 modules à savoir :
prédimensionnement des palplanches, disposition et caractéristiques des défenses d’accostage,
rideau frontal et rideau d’ancrage. Ainsi au niveau des résultats, l’outil fonctionne
correctement et nous ne rencontrons pas de bugs. L’utilisation est abordable à tout le monde,
les rubriques ont une interface simplifiée et il y a une bonne corrélation entre les résultats à la
main et les résultats effectués sur l’outil.
ABSTRACT
Keywords:
SOMMAIRE
DÉDICACE................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS................................................................................................................ii
SIGLES ET ABRÉVIATIONS...............................................................................................iii
RÉSUMÉ...................................................................................................................................v
ABSTRACT..............................................................................................................................vi
LISTE DES ILLUSTRATIONS............................................................................................vii
LISTE DES TABLEAUX........................................................................................................ix
SOMMAIRE..............................................................................................................................x
INTRODUCTION GÉNÉRALE.............................................................................................1
CHAPITRE I- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DU PROJET........................2
INTRODUCTION..................................................................................................................3
1.1 PRESENTATION DE L’ENTREPRISE................................................................3
1.1.1 LOCALISATION........................................................................................................3
1.1.2 IDENTIFICATION DU PAD.....................................................................................3
1.1.3.1 MISSIONS DU PAD.................................................................................................4
1.3.1.2 ORGANIGRAMME DU PAD.................................................................................5
1.3.1.3 DESCRIPTION DU SERVICE D’ETUDE............................................................6
1.2 PRESENTATION DU PROJET.............................................................................7
1.2.1 CONTEXTE DU PROJET..........................................................................................7
1.2.2 PROBLEMATIQUE....................................................................................................7
1.2.3 ANALYSE DE L’EXISTANT....................................................................................8
1.2.3.1 DEMANDE PARTICULIERE QUI FAIT OBJET DU TRAVAIL A
L’INTERIEUR DE L’ENTREPRISE.................................................................................8
2.3.2 PARTIE PRENANTE, PERIMETRE ET ENVIRONNEMENT DU PROJET....8
3.1 OUVRAGES D’ACCOSTAGE.....................................................................................9
CONCLUSION...................................................................................................................11
CHAPITRE II- Généralités sur les Quais............................................................................12
INTRODUCTION................................................................................................................13
2.1 LES QUAIS....................................................................................................................13
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Au cours de ces dernières années, le PIB a largement évolué ce qui a permis un grand
trafic de marchandises dans le monde.
C’est ainsi que, le Cameroun s’est engagé dans un ambitieux programme en vue de
l’émergence économique qui vise à améliorer ses structures portuaires.
C’est dans cette optique, le PAD compte construire de nouveaux quais et agrandir
son existant.
PAD en tant que maitre d’ouvrage, lance régulièrement des appels d’offre et les
entreprises sélectionnées sont en charge de proposer des dossiers techniques, des notes de
calculs et de communiquer avec l’entreprise sur l’avancée des différents projets.
Pour s’assurer du bon suivi du dimensionnement des quais et se fixer à long terme
comme un port ayant des standings internationaux, il est primordial aujourd’hui d’utiliser
l’outil informatique.
L’objectif général de notre étude sera dont de mettre sur pied un programme de
calculs qui va s’assurer que le dimensionnement fournit par les entreprises est bon. Notre
travail va s’articuler en 4 grandes parties à savoir :
ET DU PROJET
Après cinq années d’étude en génie civil à SJD, ce projet de fin d’étude s’annonce
comme une passerelle entre la vie étudiante et la vie professionnelle. Ce PFE, est l’occasion
pour nous d’appliquer mes connaissances et les compétences acquises tout au long de notre
scolarité, ainsi que de nous enrichir d’une expérience professionnelle considérable. Le choix
du sujet de stage et de l’entreprise est crucial pour réussir une insertion professionnelle idéale.
Il est primordial de sélectionner un sujet auquel on porte un intérêt particulier dans une
entreprise. Ma préférence a été de me tourner vers un sujet d’avenir, en plein développement
et ouvert à l’innovation. En effet, en tant que jeune ingénieur en devenir, mes ambitions sont
de participer à l’élaboration de nouvelles méthodes innovantes de construction ou conception.
Dans la suite de ce travail, il sera question pour nous de présenter l’entreprise et le projet.
1.1PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
1.1.1 LOCALISATION
LOGO
Le port de Douala est accessible par un long chenal de 50km divisé en deux parties
donc 25km à l’intérieur et 25km à l’extérieur et balisées par des bouées lumineuses. Il assure
la gestion, la promotion, le marketing du Port de Douala. A ce titre, il est chargé :
De la coordination générale des activités portuaire ;
De l’assistance et de l’accueil des navires ;
Des travaux d’équipements, d’extension, d’entretien dudit port ainsi que la création et
de l’aménagement des zones industrielles portuaires ;
Le port de Douala est organisé sur une base pyramidale avec au sommet un conseil
d’administration, un Directeur Général (DG), et un Directeur Général Adjoint. Au centre de
l’édifice, on retrouve plusieurs directions telles que vu ci-après :
Dans le cadre de ce stage, j’ai été affecté à la DAP plus précisément DpIP. Dans le
département, on m’a envoyé à la SAIP. Cette direction, est chargé de s’occuper de l’aspect
technique, de la construction de quai, terre-plein, route, compteur électrique, groupe
électrogène, la maintenance des infrastructures, travaux neufs, réhabilitation et éclairages.
Depuis plusieurs siècles, les ingénieurs ont participé pour la mise sur pied d’un
programme de dimensionnement et de calculs pour faciliter la gestion des projets. Le Port
Autonome de Douala dans sa politique de performance, attractivité et de la compétitivité vise
à étendre son domaine par la construction des nouvelles infrastructures d’accostage à la rive
droite Bonabéri (Quais). La construction de celui-ci impose des ouvrages de quais de grande
envergure. C’est dans cette optique que l’application NONOGEO.1 est conçu pour répondre
aux différents défis sus mentionnés.
1.2.2 PROBLEMATIQUE
Nous avons constaté au PAD plus précisément dans la DAP on recevait plusieurs
dossiers techniques de dimensionnement de quais. Le PAD pour améliorer son attractivité, sa
compétitivité et sa performance compte créer dans les mois prochains de nouveaux quais et à
long terme un nouveau port en eau profonde. C’est dans cette optique, il aura besoin de se
rassurer que le dimensionnement de ces ouvrages respecte les règles de construction. En tant
que maitre d’ouvrage, il est censé contrôler le travail. Pour une bonne effectivité de ce travail,
il sera question pour nous implémentés un programme de vérification du dimensionnement
des quais.
A la DAP, en tant que maitre d’ouvrage, les ingénieurs de génie civil ont pour
mission de faire un bon suivie des projets et de s’assurer que les entreprises de construction
qui sont responsables des projets assurent leurs rôles. C’est ainsi dont, compte tenu des
challenges que le PAD envisage sur le long terme en se fixant comme un Port qui respecte les
standings internationaux, ils comptent réaliser plein de quais. Dès lors, le besoin de
programmes de calculs prend naissance pour pouvoir s’assurer de la vérification du
dimensionnement des quais.
UTILISATEURS FINAUX
Bureaux d’études
Infrastructures portuaires
ATTENTES
Performance
Programme doit effectuer rapidement
tous les calculs ; éviter les bugs
Ergonomie
L’utilisation doit être facile
Fiabilité
3.1 OUVRAGES D’ACCOSTAGE
Corrélation entre les résultats
théoriques et numériques
CONTRAINTES REGLEMENTAIRES
Normes : NFP 94 - 282
DONNEES TECHNIQUES A LA
CONCEPTION DU QUAI
- Données de Sol de terrain : γ ; γ’ ; ϕ ;
- Région ;
- Accélérations ;
- Données de navire : L ; l ; t ; α ; γw ;
V ;
CHAPITRE I-
CHAPITRE II-
Les quais jouent un rôle très important dans le développement économique d’un
pays, et cela est dû à leur importance sur le point de vue économique, ce qui oblige les
responsables a menés de sérieux projets pour la conservation et l’entretient de ce type
d’ouvrage. Ils permettent le chargement et le déchargement des marchandises en toute
sécurité dans le port, à l’abri du vent et de la houle. Au port autonome de Douala, ils
permettent d’améliorer la performance ; la compétitivité ; le trafic des marchandises et facilite
l’accès aux investisseurs. Grâce à la modernisation de ses infrastructures, le port a augmenté
largement son chiffre d’affaires ses dernières années est passé de 35 à 80 milliards de FCFA.
Ce chapitre, a pour objectif de présenter une vue globale sur les quais plus particulièrement
sur les quais en rideaux de palplanches et de présenter les programmes existants qui
permettent la vérification du dimensionnement des quais en rideau de palplanches.
2.1.1 DEFINITION
Ce sont des chaussées aménagées pour accostés et amarrés les navires. Ils assurent
une liaison directe entre le navire et les infrastructures terrestres du port, l'une des fonctions
principales de ces ouvrages est le chargement et le déchargement de marchandises et de
voyageurs. Ils peuvent être :
Massif, en béton coulé en place, en paroi moulée ou constitué de blocs
ou de caissons en béton préfabriqués,
Sur appui, constitué d’une plate-forme en béton armé reposant sur des
piles et des pieux en béton armé. [2]
Le dispositif de liaison supporte les engins de manutention et les aires de stockage, qui
peuvent comporter des hangars, des terre-pleins, des chaussées et des voies ferrées. Donc une
partie qui sert à la réception et au transport des marchandises ou les voyageurs. [2]
Les quais sont classés en plusieurs types suivant leurs conditions de mise en œuvre et
de possibilité d’exécution. Certains sont fondés en surface en fonction des conditions
géotechniques du site et d'autre en profondeur. [2]
Quand le sol de fondation offre une bonne résistance (sols rocheux, galets, sable
compact), les quais sont réalisés sous forme d'ouvrages massifs capables de résister aux
efforts horizontaux (causés par l'accostage et l'amarrage des navires) et aux efforts verticaux
dus à leur poids propre. Parmi ces ouvrages on peut distinguer :
Les blocs sont soit pleins soit évidés, la hauteur des quais est en général de 15 à 20m.
Sont utilisés quand le terrain naturel offre une portance insuffisante pour supportés
un ouvrage massif, qui possède des caractéristiques géotechniques assurant une butée au pied
du rideau capable d’équilibrer la poussée de remblai. Cas des sols sableux, de marnes ou
d’argiles suffisamment compactes. [2]
Les profilés sont mis en place dans le sol par les méthodes suivantes :
Le battage : qui consiste à enfoncer un élément rigide dans le sol à
l’aide d’une masse frappante ;
Le vibro fonçage : qui applique des vibrations verticales aux
palplanches pour leur permettre de pénétrer dans certaines couches de sol ;
Le vérinage : c’est un système de fonçage silencieux, absence de
vibration pendant l’installation.
Mode d’exécution
Battage ou vibro fonçage des chemises métalliques pour pieux, jusqu'à la cote du
projet ;
Mise en place des palplanches métalliques en les glissants dans les serrures
soudées sur les chemises ;
Forage et bétonnage des pieux ;
Mise en place des tirants d’ancrages ;
Rempiétement à l’arrière du quai ;
Réalisation de la superstructure.
Ils sont constitués par une plate-forme en béton armé supportée par des pieux en
béton ou en acier. Le soutènement peut se trouver en arrière de la plate-forme, ou être
constitué d’un talus sous la plate-forme, qui est protégé de la houle par un revêtement
d’enrochement. Ces ouvrages sont utilisés lorsque le terrain naturel est constitué d’une couche
de mauvaise qualité sous laquelle existe une couche de terrain de portance à une profondeur
pas trop importante. [2]
La nature du site et les conditions de marée ont une grande influence sur le choix du
type d’ouvrage.
- Dans un site terrestre, l’exécution est faite à sec ou à l’abri d’un rabattement de la
nappe, puis par dragage des accès.
- En site nautique : Les travaux se font soit à la marée soit par avancement. En site
terrestre, les ouvrages écrans sont les plus appropriés. En revanche, les ouvrages sur
pieux, caissons échoués et gabions de palplanche sont plus adaptés pour les sites
nautiques.
- A titre de rappel on a :
Tableau II.3. Récapitulatif des Quais
Type de Quai Hauteur Libre Site le mieux adapté
maximal (m)
Quai en blocs 15 Nautique
Caissons en BA échoués 25 à 30 Nautique
Quai en BA havés 25 à 30 Terrestre
Caissons en gabions circulaires 15 Nautique
Quai en gabion cloisonnés 20 Terrestre
Quai en palplanches 18 Nautique ou terrestre
Quai à rideau mixte 25 Nautique ou terrestre
Quai en paroi moulée 25 à 30 Terrestre
Quai sur pieux > 30 Nautique
2.2.1 AMRETAIN
2.2.2 PROSHEET
2.2.3 DURABILITY
2.2.4 VLOAD
2.2.7 K-REA V4
Dans ce chapitre, consacré aux généralités sur les quais, on a montré les différents
types de quais, ces ouvrages sont classés en plusieurs types suivant la portance du sol. On a
montré également le rôle que ces ouvrages jouent dans un port et comment ils participent au
développement économique d’un pays. D’après l’analyse des différents facteurs nous avons
constaté que le choix du type de quai se fait en tenant compte de conditions géotechniques, du
site et l’exploitation, ainsi que pour la faisabilité technique d’un procédé, on doit considérer :
sa mise en œuvre, ainsi que son aspect économique et la qualité de sol qui est un élément
important afin de connaitre sa portance. La comparaison se fait selon le plan technico-
économique et selon la nature du sol. Dans le cadre notre travail nous sommes consacrés à
implémenter un programme qui permettra la vérification du dimensionnement des quais en
rideau de palplanches d’où la nécessiter d’en citer des programmes qui font dans cette lancée.
σ h=K ×σ v
(Eq III.1)
σ v =( γ × z ) +q
(Eq III.2)
¿+T =Ʃ F
(Eq III.3)
fo=b+ Ɛ
(Eq III.4)
f =1,2 × fo
(Eq III.5)
Le moment fléchissant est maximum quand l’effort tranchant est nul Partie «
AO’ » :
ƩF/X = 0
(Eq III.6)
Mmax=Ʃ M / X
(Eq III.7)
Après avoir calculé le moment maximal qui agit sur la palplanche, nous devons
choisir le type de palplanche approprié et ses dimensions. Cela en calculant le module de
flexion élastique « w ».
Mmax
W=
σ max
2
Avec σ a = σ max¿ σ
3 e (Eq III.8)
En utilisant le catalogue des palplanches du constructeur Arcelor-Métal (catalogue
2013-2) on choisit le profil des palplanches avec ses caractéristiques.
Caractéristiques du Terrain
Fin
Pour permettre aux navires d’accoster sans risques à des murs de quais, ces derniers
doivent être munis de défenses. Ces défenses amortissent le choc de navire à l’accostage et
évitent les dommages aux navires et à l’ouvrage pendant la durée de mise à poste.
Les différentes données nécessaires pour caractériser le navire sont :
L ;
l ;
t.
Le poids d’un navire est généralement caractérisé par son déplacement exprimé en
tonnes. Ce dernier est égal au volume de carène (volume d’eau déplacée) multiplié par la
densité de l’eau. Ce déplacement peut être évalué approximativement à partir des dimensions
du navire par la formule :
Et =En + E e
(Eq III.10)
La vitesse du navire donne une énergie cinétique, donc on peut considérer l’origine
du temps l’arrêt des machines, ainsi l’énergie cinétique du navire sera :
1 D
En = × ×V ²
2 g
(Eq III.11)
On cherche dans ce cas le tonnage du navire le plus élevé pour des raisons de sécurité et
de confort, donc à obtenir la vitesse la plus faible possible. Dans notre cas on admet pour ce
type de navire :
V =0,22m/ s
(Eq III.12)
1 t2 π γw 2
Ee = × × L× × V
2 4 g
(Eq III.13)
Ed =Et × K
avec K=K 1 × K 2× K 3
(Eq III.14)
L’effort d’accostage introduit par les défenses est déterminé par la formule suivante :
2× Ed
F a=
d
(Eq III.15)
F = 1,2 ×Fa
- Dans le cas de la superstructure on prend : (Eq III.17)
Calcul du Déplacement du
Navire
Fin
Poids propre ;
Marnage ;
Bollard ;
Charge d’exploitation uniformément répartie.
Le poids propre des ouvrages doit être réduit de la poussée d’Archimède, c’est la
pleine mer qui donne les conditions de stabilité les plus sévères pour les ouvrages massifs : la
réduction du poids diminue le moment stabilisateur et augmente le risque de glissement
horizontal. Pour notre étude, nous tiendrons compte de la longueur du couronnement.
L’ouvrage est exposé à une surcharge sur lui-même ainsi que sur le terre-plein, ces
dernières doivent être prises en compte dans la mesure où elles aggravent les conditions de
calculs. Il faut alors forcément tenir compte des poussées horizontales induites.
Quand un navire approche du quai à une certaine vitesse il lui attribue une énergie
cinétique. L’accostage s’effectue donc avec un choc qui impose de violents efforts aux
ouvrages. Cette force d’accostage tient compte de la vitesse, la dérive et la taille du navire
ainsi que de l’utilisation des machines, barges et de remorqueurs.
Les amarres sont frappées sur des bollards, fixés sur le quai, auxquels elles imposent
des efforts qui dépendent :
- De l’action du vent sur le navire, effet de voile ;
- De l’action du courant sur les œuvres mortes ;
- De l’agitation du plan d’eau (passage de navire, …).
Ces efforts sont répartis sur l’ouvrage par une poutre longitudinale sur laquelle sont
fixés les organes d’amarrage. Ces efforts ont pour direction celle des amarres et dépendent
donc des conditions locales, des caractéristiques du navire et de son amarrage. L’effort de
traction sur un bollard peut s’exercé sous n’importe quel angle en direction du côté d’eau.
Dans notre cas il s’agit d’un port estuaire, nous ne sommes pas en haute mer dont ne
sont pas exposés aux effets de la houle.
σ W =γw × e
(Eq III.18)
La poussée hydrostatique de l’eau est une poussée qu’exerce l’eau sur la surface d’un
corps immergé. Dans le cas de notre étude, nous allons prendre gw = 10KN/m3.
W
P❑= et Pn=P × K
2 a+ L
(Eq III.19)
Début
Efforts verticaux
Efforts horizontaux
Fin
La base du calcul d'un rideau de palplanches fait appel à des notions de poussées et
butées, relatives aux articles de mécanique des sols. Les calculs peuvent être traités par
méthode analytique ou graphique suivant les méthodes classiques de la loi de Coulomb ou de
la méthode de Blum. D'autres méthodes de calcul faisant appel aux notions élasto-plastiques
se traitent par des programmes de calcul sur ordinateur qui offrent des résultats plus précis qui
diminuent les risques de sous dimensionnement. Cependant, dans l'objectif de donner une
approche d’un calcul de dimensionnement de palplanches nous avons choisi de développer la
méthode MEL qui est la méthode analytique de Blum encore appelé poutre équivalente. La
norme utilisée ici est la Norme NF P 94-262.
Effort de Bollard
Surcharge uniforme
Marnage
Effort dû à la grue
NB : L’action de l’eau n’est pas pondérée, la sécurité étant prise en compte dans la
détermination des niveaux d’eau tant qu’à l’ELS qu’à ELU.
La force optimale qu’on doit calculer, doit être appliquée tout au long de la
palplanche, on applique toutes les forces qui sont transmise à la palplanche à l’ELU et l’ELS
en utilisant pour le cas de cet ouvrage les combinaisons suivantes :
Tableau III.6. Combinaison fondamentale des charges
Combinaison fondamentale
ELS ELU
1,35 G + 1,5 Q G+Q
Dans notre étude, les différentes combinaisons d’action prises en compte seront les
suivantes :
Tableau III.7. Combinaison d’action N°1
CAS DE CHARGE
M G=ƩMpoussé −Mbuté
(Eq III.20)
(Eq III.21)
ƩM
T= Avec d déduit du bras
1,35 d
de levier (Eq III.22)
Les réactions de butées d’ancrage sont réalisées dans l’hypothèse d’équilibre limite
de rupture du sol. L’ancrage sera déterminé par une valeur ultime de traction T’= 1,2T. Le
rideau d’ancrage va être constitué d’un rideau de palplanches. La surcharge ne couvre le terre-
plein qu’en amont de la paroi d’ancrage. Ceci a pour effet d’augmenter les poussées actives
sur l’arrière de rideau sans influencer les butées. Le rideau sera arasé à la cote (+1.0m). Une
D
fois que la hauteur est déterminée il est primordial, de vérifier la condition ≤ 2.
d
La résistance fournie par le mur d’ancrage est égale à la différence entre la butée sur
la face avant et la poussée qui s’exerce sur la face arrière.
2
R=5,8 d+3,575 d avec R=R 1+ R 2
(Eq III.26)
Lorsqu’il est peu profond l’ancrage est placé de manière que le prisme de buée
n’empiète pas sur le prisme de poussée du rideau frontal. De plus on estime que la stabilité de
l’ensemble rideau frontal, ancrage et massif compris entre eux se trouve assurée lorsque
l’ancrage se trouve au-dessous de la ligne de talus naturel qui passe par le point de pression
nulle Ɛ du rideau frontal. En supposant que les lignes de rupture de butée et de poussée sont
des droites inclinées à (𝜋/4 ± 𝜑/2), l’ancrage devra se trouver dans la zone hachurée de la
figure ci-dessous.
' ' Π
e= AF+ FA =A A =OA tg( −φ)
2
(Eq III.27)
(Eq III.28)
TL2
Mmax=
10
(Eq III.29)
Avec T désignant l’effort d’ancrage et L désignant l’intervalle entre deux tirants.
Après avoir calculé le moment maximal qui agit sur la palplanche, nous devons choisir le type
de palplanche approprié et ses dimensions. Cela en calculant le module de flexion élastique
(donné au prédimensionnement de la palplanche). Grâce au catalogue de constructeur des
palplanches on désigne ensuite le type de profilé avec ses caractéristiques.
AL
T=
cos Ɵ
(Eq III.30)
Avec L : espacement des tirants ; A : réaction d’attache et θ : inclinaison des tirants sur
l’horizontal.
AB
tg Ɵ=
e
(Eq III.31)
Pour que l’écran soit rigide on utilise des liernes, des profilés métalliques en I et en U,
horizontalement, le long du rideau de palplanches. Ces liernes sont disposés régulièrement sur
la hauteur de l’écran, auquel elles sont souvent fixées par boulonnage. Elles sont en principe
disposées au droit des niveaux d’ancrage et servent d’appui aux têtes d’ancrage.
Le moment fléchissant maximal dans le lierne calculé comme une poutre sur appuis
équidistants est donné par la formule suivante qui tient compte d’une continuité parfaite :
Mémoire de fin d’études d’Ingénieur de Conception de Génie Civil 42
Rédigé par MELINGUI ATANGANA Roger Nolan
1
M= × T ×e ' ²
10
(Eq III.32)
Avec e’ étant espacement entre les tirants
On en déduit le module minimal nécessaire :
M
MR=
σ adm
(Eq III.33)
En utilisant le catalogue 2013 des liernes « Ancrages pour structures maritimes » on
choisit des liernes.
Module 2 :
Disposition et
caractéristiques des
défenses
d’accostage
Module 5 :
Rideau d’ancrage
Sur cette partie on a en entête le mot : ‘’Bienvenue sur Nonogeo’’ qui présente à
l’utilisateur le nom de l’outil numérique puis nous avons une phrase qui dit ensuite cliquez
sur le bouton ci-dessous pour effectuer les vérifications. Ensuite pour arriver aux différents
calculs nous cliquons sur le bouton suivant.
Cet écran nous permet de choisir la couche de terrain. Dans notre outil, on commence
abord par la couche 1 après les autres couches vont se générer. L’outil utilise 03 couches de
terrain.
Figure III.25. Ecran de saisie des données sur la rubrique disposition et caractéristiques des
défenses d’accostage
Dans cette rubrique on a l’entête : efforts agissant sur le quai. L’utilisateur tape : la
surcharge uniformément répartie sur le terre-plein, les valeurs de marée haute et basse,
masse de bollard, effort d’accostage, charge de la grue, distance de la roue, hauteurs des
couches de terrain et la poussée des terres. Puis ensuite il clique sur calculer pour faire
exécution. Après exécution va s’afficher l’onglet ‘’rideau frontal’’ pour la suite des calculs.
Dans cette on a les mêmes paramètres que sur la partie dimensionnement juste ici on
ajoute la saisie : la charge concentrée due à la grue ; le coefficient de poussée des terres ;
la distance de la roue à l’extrémité du quai ; la hauteur de la tête du bollard ; valeurs de
marrées et la longueur de la surface d’impact de la grue. Après exécution va s’afficher
l’onglet ‘’rideau d’ancrage’’ pour la suite des calculs.
Son mode de fonctionnement doit être facile à comprendre, il doit pouvoir être utilisé
de façon aisée par tout utilisateur, son utilisation nécessite l’installation au préalable du
logiciel Wampserver.
Notre outil informatique a été développé avec des interfaces afin de rendre plus
simple l’utilisation de l’outil et éviter des erreurs qui pousserons l’utilisateur à recommencer
le programme pour faute d’une mauvaise saisie.
CONCLUSION
Données
Solutions
Données
Solution
Figure IV.29. Comparaison des résultats sur la disposition et caractéristiques des défenses
d’accostage sur l’outil et à la main
Données
Solution
Figure IV.30. Comparaison des résultats des efforts agissant sur le quai sur l’outil et à
la main
Données
Résultats
Figure IV.31. Comparaison des résultats de la fiche en combinaison d’action 1 sur l’outil et à
la main
Figure IV.33. Comparaison des résultats sur le choix des palplanches et de la fiche dans
l’outil et à la main
Dans ce cas, nous remarquons un écart d’environ 1,5 mètre sur la fiche. Au niveau du
moment fléchissant maximum écart est dues à cause de la valeur de l’effort tranchant ça nous
ramène à 2 profilés différents AZ44-700 N classe D et AZ46-700 N Classe D.
Données
Solution
Figure IV.34. Comparaison entre les résultats de l’outil et à la main pour le cas du rideau
d’ancrage
Nous remarquons ici une légère variation entre les modules de flexion avoisinant 250
cm3 prêt. Mains néanmoins le reste des données sont similaires.
Sur cette partie, nous n’avons pas vraiment d’écart. Les résultats sont similaires.
Le programme est divisé en 5 modules. Chaque module est munit d’un entete.
Certaines zones d'édition ne sont pas modifiables : c’est-à-dire elles sont juste
destinées à afficher le résultat d'un calcul
Les parties ou on demande à l’utilisateur d’écrire une valeur négative il n’a plus à
mettre le signe devant la valeur
Une fois le calcul effectué, les résultats sont visibles plus bas et en cas oublie d’une
valeur il est nécessaire de reprendre l’exécution
Si toutes les données dans une rubrique ne sont pas entrées, le calcul ne sera pas
effectué. Prenons le cas de la rubrique prédimensionnement si on n’insère pas toutes
les valeurs des couches de terrain le résultat ne sera pas exécuté.
Dans le cas des couches de terrains elles sont successives et on remplit par ordre de
couche et l’outil numérique est conçu uniquement pour 3 couches.
En ayant rempli et exécuté une rubrique il est possible de rentrer en arrière pour voir
les résultats
Il ne présente pas de bugs dans les calculs mais il nécessite que toutes les rubriques
soient remplies.
4.3.3 ERGONOMIE
Au niveau de l’ergonomie nous avons inséré une page défilante de ‘’Bienvenue’’ pour
indiquer à l’utilisateur qu’il est dans l’outil
L’écriture est lisible et écrit en grand caractères
Les couleurs n’ont pas beaucoup d’effets sonores pour ne pas pénaliser des personnes
atteintes de maux de yeux. Ils sont clairs et la police est normal.
CONCLUSION
En définitive, il a été question pour nous dans ce chapitre de présenter les résultats et
discussion. Notre étude, présente une bonne corrélation entre les résultats à la main et celui
sur l’outil. Il ne présente pas de bugs dans les calculs et l’utilisation est ouverte à tout le
monde.
CONCLUSION GENERALE
Le but de cette étude, était d’élaborer un outil d’aide qui permettait de s’assurer que
le dimensionnement d’un quai en rideau de palplanches est bon.
Pour ce fait, au niveau de la démarche méthodologique il était nécessaire de faire
recours à une documentation bien fournie mais les constructions des ouvrages de quais en
rideau de palplanches ne sont pas très récurrentes dans notre pays.
Nous avons répertorié plusieurs outils numériques de dimensionnement des quais
mais la plupart n’intégraient pas les calculs liés aux défenses d’accostage. Au niveau des
méthodes, la méthode MEL nous a permis de simplifier les calculs et de les considérer
comme-ci nous étions en résistance des matériaux.
Toutefois, l’outil numérique ne peut se limiter à 03 couches de terrain. Nous
pouvions également intégrer les diagrammes des tracés des efforts tranchants et des moments
fléchissants. Aussi, mixé plusieurs méthodes de dimensionnement dans un même outil. Sur
l’aspect ergonomique nous pouvons également mettre un template unique sur la page
d’accueil avec les différents modules question de simplifier la manipulation des formulaires.
L’outil ici conçu ne saurait être utilisé par des professionnels du métier et ne peut
fournir des résultats fiables si les données d’entrée ne sont pas correctes. Cette version, même
si elle constitue une avancée significative d’autres gagneront à l’améliorer.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Articles
(1) AMMAR S.B. et FOULLY B., 2008, Situation des déchets dans les pays en
développement et enjeux de leur caractérisation, article TSM (Techniques Sciences
Méthodes), No. 4 - 13 pages.
(2) NGNIKAM E., NAQUIN P., OUMBE R. et DJIETCHEU B., septembre 2017,
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(3) NGNIKAM E., ZAHRANI F., NAQUIN P., DJIETCHEU B. et GOURDON R., juin
2012, Évaluation des impacts environnementaux d’un centre de stockage de déchets
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sortants : Application au site de Nkolfoulou (Yaoundé, Cameroun) - 12 pages.
Livres
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ADEME Éditions, Angers 2007 - 151 pages (disponible sur le site de l’ADEME :
www.ademe.fr/Médiathèque/Documents en téléchargement).
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Thèses et mémoires
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(23) MEZOUARI.SANDJAKDINE Fadila, mars 2011, Conception et exploitation des
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ANNEXES