Rapport de Stage DIC2

Ecole Supérieure Polytechnique
Département de Génie Civil

BP 5085 Dakar-Fann
Tél 33 824 48 87 / Fax 33 824 29 26
RAPPORT DE STAGE
THEME : CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

D’UNE CUVE & ETUDE DE FAISABILITE D’UN
MUR DE CLOTURE A LA ROCHETTE
Rédigé par : Assane CAMARA
2022-2023
LA ROCHETTE DAKAR
THEME : CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT D’UNE CUVE & ETUDE DE FAISABILITE D’UN MUR
DE CLOTURE A LA ROCHETTE
Tables des matières

Remerciements : 3
Dédicaces : 4
PARTIE I : 5
Introduction : 6
I) Conduite d’adduction : 7
a) Choix du tracé : 7
b) Choix du type de conduite : 8
II) Stockage d’eau : 9
III) Réseau de distribution : 9
IV) Formules de calcul : 10
a) Diamètre économique : 10
b) Pertes de charge : 10
V) Etude technique : 11
1) Conduite de refoulement : 11
2) Conduite d’adduction : 11
3) Rôles des réservoirs : 14
4) Types de réservoirs : 14
5) Emplacement des réservoirs : 15
VI) Caractéristiques des matériaux : 15
1) Béton : 15
2) Résistance caractéristique admissible : 16
3) Acier : 16
4) Actions et sollicitations : 17
Ferraillage : 25
1
PARTIE II : 29
I) Prédimensionnement des éléments structuraux : 31
II) Dimensionnement des éléments BA avec le logiciel CBS : 35
III) Calcul des terrassements et métré : 41
Expériences acquises : 52
CONCLUSION : 53
2
Remerciements
Je rends grâce à DIEU de m’avoir facilité les choses, je tines aussi à

remercier sincèrement et à témoigner toute ma reconnaissance aux personnes
qui m’ont durant ce stage.
Il apparait opportun de remercier tous mes enseignants qui m’ont
préparé théoriquement durant ma formation à l’Ecole Supérieure
Polytechnique de Dakar, ainsi que tout le corps administratif de La Rochette
Dakar, à tous ceux qui m’ont beaucoup appris durant ce stage, et même ceux
qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment profitable.
Je tiens à remercier monsieur Bassirou GNING, mon maître de stage qui
m’a accompagné tout au long de cette expérience professionnelle avec
beaucoup de réceptivité et de pédagogie, pour sa disponibilité, sa sympathie et
les explications enrichissantes.
Un grand merci à mes parents, pour leurs bénédictions ainsi que leur
soutien inconditionnel, à la fois moral et économique, à toute ma famille pour
leurs soutiens ainsi que toutes les personnes qui ont contribué de près ou de
loin à l’élaboration de ce travail.
Je ne saurais terminer sans témoigner ma gratitude à toute la
communauté polytechnicienne en souvenirs des moments passés dans cette
prestigieuse école.
Je remercie par la même occasion tous mes camarades de promotion.
3
DEDICACES
Au nom de DIEU, le clément, le miséricordieux, paix et salut sur son

prophète MOUHAMAD (PSL).
Je dédie ce modeste travail à :
Ma très chère maman, Fatou FAYE, comme preuve de respect, d’amour,
de gratitude et reconnaissance pour son engagement sans faille dans tous les
combats que nous avons eu à mener.
A celui qui m’a indiqué la voie en me rappelant toujours que la volonté
fait les grands hommes et que toute la vie n’est que combat et qui est une
référence en matière de dévotion et détermination pour moi ; A mon père,
Babacar CAMARA.
A ma chère sœur et amie, Thiané CAMARA, mon allié, avec qui j’ai fait
mon enfance et qui a été toujours indispensable dans ma vie. Il m’a toujours
soutenu moralement et m’a toujours encouragé et motivé dans les moments
difficiles. Il est quelqu’un que j’estime beaucoup et son comportement m’a
toujours satisfait.
A mes amis, qui m’ont pris sous leurs ailes et qui sont des exemples dans
la façon de faire. Des personnes aimables et respectables de par leur respect,
leur amour et leur considération envers tout le monde sans une moindre
exception.
A tous les membres de ma famille, mes amis, mes frères et sœurs.
4
PARTIE I) : ETUDE DE LA CUVE SEMI-

ENTERREE
5
INTRODUCTION
Les réservoirs sont présents partout dans les réseaux d’adduction

(et d’assainissement). Ils constituent les organes de stockage, et des
régulateurs de pression et de débit entre le régime de production et le
régime de consommation. Ils permettent d’emmagasiner l’eau lorsque la
consommation est inférieure à la production, et la restituent lorsque la
consommation devient supérieure à la production. En milieu rural ou
pour des villes de petite importance, avec une installation correctement
conçue, la capacité des réservoirs oscille aux alentours du volume
journalier moyen d’eau consommée. Mais avec l’augmentation de la
consommation, le rapport entre la capacité et le volume moyen
journalier diminue notablement.
L’objectif principal de notre projet est la conception et l’étude des
ouvrages en question deux parties essentielles.
➢ PARTIE HYDRAULIQUE : Une étude à promouvoir une estimation
des besoins aux différents horizons d’étude, ainsi que les débits
maximaux journalier et horaires, en plus un système d’adduction à
partir du point de captage jusqu’au stockage d’eau, et finalement
les équipements hydrauliques appropriés.
6
➢ PARTIE GENIE CIVIL : L’étude géotechnique du site (déjà faite)

l’ouvrage nous permettra de déterminer les différents paramètres
naturelles, mécaniques, chimiques du sol à travers les essais in-situ
et au laboratoire par lesquelles on estime la contrainte admissible
du sol.
Dans notre étude nous allons procéder au dimensionnement de
l’ouvrage de stockage et de déterminer les sollicitations ainsi que
les efforts aux quels ces éléments sont soumis, aussi la
détermination des ferraillages de tous les éléments composants
l’ouvrage et les vérifications de contraintes afin d’assurer la
stabilité et durabilité de cet ouvrage devant tout risque probable,
et ce dans le cadre de l’élaboration d’un dossier de réalisation.
Pour les besoins, nous avons deux machines qui sont alimentées
au niveau de la chaudière l’une d’elle utilise durant la journée 1 200 L* 6
ce qui donne une consommation journalière de 7 200 L quant à l’autre
machine on ne peut pas savoir exactement la quantité totale
consommée durant la journée mais on l’estime à 11 500 L.
PARTIE GENIE CIVIL :
I. CONDUITE D’ADDUCTION
L’adduction consiste à transporter l’eau probabilisée vers les réservoirs de

distribution par conduites, soit par pompage soit par gravité.
Le diamètre (voir tableau Excel) est choisi pour optimiser la consommation
d’énergie et doit être dimensionné pour la satisfaction des besoins à long
terme.
a) Choix du tracé
Pour opter à un tracé, il faut respecter dans la mesure du possible les

conditions suivantes :
➢ Il faut que le tracé soit plus court possible afin de réduire les frais
d’investissement.
7
➢ Eviter les contre-pentes qui peuvent créer à lieu la formation des

poches d’air afin de limiter l’installation des appareils d’évacuation
d’air.
➢ Le long du profil des équipements hydrauliques doivent être
installé tel que des venteuses dans les points les plus hauts et
vidange dans les points plus bas.
➢ Suivre les accotements des routes si c’est possible.
b) Choix de type de conduite
En premier lieu une étude géotechnique et géologique doit être réalisée (ce qui
est déjà fait) pour déterminer les conditions de pose et réalisation des ouvrages
hydrauliques, ainsi que la nature des terrains et des eaux agressives ou non, sur
cette base on a choisi le type de conduite.
✓ La partie refoulement
Nous avons utilisé pour la partie refoulement c’est-à-dire la
partie colonne montante de la pompe jusqu’au niveau
terrain naturel des conduites en acier en raison de forte
résistance et facile à accorder malgré la faible résistance à la
corrosion.
✓ La partie adduction gravitaire

La conduite d’adduction gravitaire nous permet de véhiculer
l’eau sous l’effet de la force gravitaire. L’étude géotechnique
nous pousse à choisir des conduites PEHD en raison des
avantages suivants (on en cite quelques) :
i. Résiste à la corrosion interne, externe et
microbiologique
ii. Résiste aux conditions climatiques
iii. Résiste à de grandes pressions
iv. Disponibilité sur le marché (production locale)
v. Durée de vie supérieure à 50 ans
8
✓ Les ouvrages annexes en ligne de conduite
Selon le profil en long, les conduites d’adduction sont équipées de dispositifs

qui assurent un fonctionnement optimal de l’adduction de l’eau potable vers
les réservoirs de distribution, ces dispositifs ont pour rôle :
i. Protection anti-bélier : les cheminés d’équilibre, les clapets,

venteuses…etc.
ii. Dispositif d’exploitation : les vidanges
iii. Dispositif de régulation : régulateur de pression en amont et en aval
II. Stockage d’eau
Le réservoir d’eau est une construction destinée à entreposer l’eau, et est placé
en général sur un sommet géographique pour permettre de la distribuer sous-
pression. L’entreposage de l’eau dans un réservoir joue un rôle de tampon
entre le débit demandé par les connectés et le débit fourni par la station de
pompage.
Il est permis ainsi d’éviter de démarrer trop souvent les pompes et de les
protéger.
Une telle réserve permet également de faire face aux demandes
exceptionnelles en cas d’incendie.
III. Réseau de distribution
L’ensemble des conduites les plus utilisés sont souvent en PVC ou en PEHD
permettant d’amener et de distribuer l’eau à la population, on distingue deux
types de réseau :
9
i. Un réseau maillé les extrémités des conduites sont

interconnecté ce qui élimine les zones mortes, généralement
utilisé dans les zones plates
ii. Un réseau ramifié les extrémités des conduites sont libres,
généralement utilisé dans les zones accidentées.
IV. Formules de calcul

Pour les formules de calcul on utilise la formule de la vitesse
multipliée par la section pour le débit.
On utilise le logiciel pour les calculs concernant pour le diamètre
des conduites, des pertes de charges (linéaires et singulières), la
hauteur manométrique.
a) Diamètre économique
Du point de vue économique, la conduite de refoulement et la station
de pompage sont liées.
En effet, plus le diamètre de la conduite est petit pour un même débit
à relever, plus la perte de charge sera grande, plus le moteur
d’entrainement devra être puissant, donc plus l’énergie dépensée sera
importante.
Il est donc intuitif qu’il existe un diamètre économique pour les deux
tendances suivantes :
• Les frais d’amortissement de la conduite qui croissent avec le
diamètre de la canalisation
• Les frais d’exploitation de la station de pompage, qui
décroissent quand le diamètre augmente par suite de la
diminution des pertes de charge.
Il y a donc intérêt à choisir un diamètre qui permettra d’obtenir le prix de
revient minimal de l’ensemble de l’installation en exploitation : diamètre
économique.
b) Perte de charge
Diminution de la charge lors du déplacement de l’eau.
10
➢ Pertes de charges singulières

Dites aussi locales, et sont dues, aux coudes lors de
changement de direction, au changement de diamètre, au niveau
des emplacements des pièces spéciales (vanne, venteuse, …. Etc.)
➢ Pertes de charges linéaires

Lorsque l’eau se déplace dans la conduite, nous notons une
dissipation et une diminution de la charge totale le long de la
conduite. Nous disons alors que nous avons une perte de charge.
V. Etude technique
1. Conduite de refoulement
Elle nous permet de véhiculer l’eau par

pompage (consommation d’énergie).
2. Conduite d’adduction
Elle nous permet de véhiculer l’eau sous l’effet

de la force gravitaire.
11
12
Pour les diamètres calculés par faute disponibilités sur le

marché on choisit le diamètre commercialisé immédiatement
supérieur.
Caractéristiques de la pompe :
• Débit de la pompe :
• Diamètre du tubage de la pompe :
• HMT :
• Niveau du calage de la pompe
• Puissance absorbée par la pompe :
• Source d’alimentation on a opté énergie électrique.
13
3. Rôle des réservoirs

Leur rôle est de régler la fourniture de l’eau aux
consommateurs en ayant un volume de stockage de 4 à
14 heures pour répondre aux débits maximaux
demandés (les heures de pointe) de plus, ils permettent
de combattre efficacement l’incendie par les réserves
d’incendies maintenus avec des dispositifs de vannes.
Le réservoir assure les fonctions suivantes :
o Régulation du pompage (par niveau ou par
débitmètre) en fonction de la demande de réseau de
distribution (coordination de régime d’adduction
d’eau au régime de distribution).
o Assurer les pressions en tout point du réseau
o Maintenir l’eau d’une température constante et
préserver les contaminations.
o Jouer le rôle de prise en charge dans le cas d’une
distribution étagée.
o Jouer le rôle de bâche de reprise de pompage
(relais).
o Assurer l’eau de distribution en cas d’intervention au
niveau d’adduction de la pompe
4. Type de réservoirs
On distingue trois types de réservoirs :

o Les réservoirs surélevés : Ils sont souvent installés
dans les zones très plates, leur volume est en
général réduit par rapport au besoin journalier.
o Les réservoirs semi-enterrés : permet de limiter
l’influence de la température extérieure avec un
14
dispositif de la partie non enterrée. Leur volume est

important.
o Les réservoirs enterrés : sont recommandés pour
maintenir la température de l’eau (éviter son
réchauffement ou son refroidissement excessif).
Leur volume peut être très grand (plus de la moitié
des besoins journaliers).
5. Emplacement des réservoirs
L’emplacement du réservoir tient compte du relief

permettant d’obtenir des dépenses minimales des
frais d’investissement et exploitation. Donc on est
amené à prendre en considération les facteurs
suivants :
o Le point le plus bas à alimenter
o La hauteur à alimenter
o Les pertes de charge à partir du réservoir jusqu’au
point le plus défavorable.
o L’état du relief de la ville qui pourra favoriser la
construction d’un réservoir au sol.
VI. Caractéristiques des matériaux
1. Bétons
C’est un composant homogène constitue par des

éléments principaux tels que : gravier concassé +
sable propre + ciment + l’eau sans sel + adjuvent.
- Béton de propreté dosé à 200kg/m3 de
ciment en CRS
15
- Béton armé dosé à 400kg/m3 de ciment

CRS pour tous les éléments de l’ouvrage.
2. Résistance caractéristique admissible
- A la compression : béton dosé à

400kg/m3, fc28=25Mpa
- A la traction : béton dosé 400kg/m3,
fc28=0,6+0,06 fc28=2,1Mpa
- La contrainte ultime du béton à la
compression est : fbu=0,85* fc28/ꙋb
Avec : ꙋb = 1,50 situation durable (notre
cas)
ꙋb = situation accidentelle.
La contrainte limite à la compression
(ELS) : 𝜎bc=0,6* fc28=15Mpa
La contrainte limite ultime (ELU) :
fbu=0,85* fc28/ ꙋb=14,17Mpa
3. Acier
Contrainte des aciers
➢ Etat limite de service (ELS) :
o Fissuration préjudiciable :
Lorsque l’élément est exposé aux intempéries ou à
des condensations et tous les éléments hors d’eau
calculés à l’état de fissuration préjudiciable.
La contrainte des armatures tendues (𝜎s) est limitée
à la plus faible des deux valeurs
𝜎s≤min(2/3*fe, 150ζ) fe= limite élasticité de l’acier
400Mpa
.ζ= coefficient de fissuration
ζ = 1 pour acier lisse
ζ{
ζ = 1,6 acier non lisse (notre cas)
16
o Fissuration très préjudiciable : lorsque l’élément est

exposé à un milieu agressif et tous les éléments
noyés dans l’eau sont calculés à l’état de fissuration
très préjudiciable.
La contrainte des armatures tendues est :
𝜎s≤min (0,5*fe, 110 ζ)
➢ Etat limite ultime (ELU) :
𝜎s= fe/ ꙋs=348Mpa
Avec ꙋs=1,15 situation durable (notre cas)
ꙋs=1,00 situation accidentelle
Contrainte de cisaillement
Fissuration préjudiciable : Շs ≤ min (0,1fc28 ; 4Mpa) =
2,5Mpa
Fissuration très préjudiciable : : Շs ≤ min (0,1fc28 ; 3Mpa) =
2,5Mpa
4. Actions et sollicitations
a) Actions
Les actions sont les forces directement appliquées à une
construction (charge permanente, d’exploitation, etc…) ou
résultant de déformation imposée (retrait, variation de
température, déplacement d’appuis, etc…)
On distingue trois types d’actions :
i. Actions permanentes
Elles ont une intensité constante ou très peu variable dans
le temps.
ii. Actions variables
Elles ont une intensité qui varie fréquemment et de façon
importante dans le temps.
17
iii. Actions accidentelles

Elles proviennent de phénomènes se produisant rarement
et avec une faible durée d’application comme par
exemple : les séismes, les chocs de véhicule ou de bateau,
les explosions.
b) Sollicitations
Elles sont des efforts (effort normal, effort tranchant, moment
de flexion, moment de torsion) calculées par les méthodes de
résistance des matériaux (RDM) développés dans une section
par une combinaison d’actions données.
Caractéristique géométrique de l’ouvrage : voir tableau (VI-1) ci-après
18
Symboles Désignations Unité Dimension
L’internat : (absent)
d m -
Diamètre de la dalle circulaire
ed m -
Epaisseur de la dalle
hch m -
Hauteur de la cheminée
ech m -
Epaisseur de la cheminée
dint m -
Diamètre intérieur de la cheminée
Coupole :
Rco m
Rayon de la coupole de couverture
f m
Flèche
eco m
Epaisseur
Ceinture supérieure :
A Section de la ceinture A=b*h

m2
Cuve :
rcu Rayon intérieur du réservoir

ecu m
Epaisseur du voile
hcu m
Hauteur du voile
he m
Hauteur d’eau
m
Radier :
dr m 2,90
Diamètre intérieur
Dr m 3,00
Diamètre extérieur
er m 0,20
Epaisseur du radier
Tableau (VI-1) : Caractéristiques géométriques de l’ouvrage
Radier :
19
Le radier est calculé comme une dalle circulaire à la flexion

sous l'effet de la composante ramenée par le poids du
réservoir, il doit assurer la fonction de l’étanchéité du
réservoir et la bonne répartition des charges sur le sol. Le
choix d’un radier général s’impose dans ce cas de figure.
La contrainte su sol est prise égale à (rapport du sol).

Efforts exercés :
Poids de la cuve vide

Nous avons une cuve reçue sur commande pour avoir son poids
afin de faire le calcul de dimensionnement de notre radier nous
allons faire une estimation ce qui nous donnera une valeur
approximative afin de pouvoir avancer dans nos calculs.
Pour ce faire nous estimons que notre cuve à vide a un poids
d’environ P1=350 Kg
Poids de l’eau
P2 = 1x 3000 = 3 000 Kg
Poids total du réservoir plein
Pr plein = Pr vide + Peau = 3350 Kg
Surface du radier
Diamètre de radier : 13.60 m
S = ꙥ × D²/ 4 = ꙥ x 3² / 4 = 7.07 m²
Sous pression
𝑃 1.35∗3350
𝑃𝑠 = = = 639.675𝐾𝑔/𝑚²
𝑆 7.07
Calcul des Moments de flexion :
20
Le ferraillage du radier sera calculé par la sous pression Ps =

639.675𝐾𝑔/𝑚².
Le radier est considéré comme une plaque circulaire
encastrée sur son pourtour.
Moment radiale :
Moment tangentielle :
Avec :
: Coefficient de poisson égale 0.2
(Rayon de radier)
Pour a = 0 :
Pour a=r :
• Au centre (a = 0) :
Moment radiale et tangentielle :
Ps = 639.675𝐾𝑔/𝑚²
21
639.675
𝑀𝑟 = 𝑀𝑡 = ∗ (1 + 0.2) ∗ 32
16
𝑀𝑟 = 𝑀𝑡 = 431.78𝐾𝑔. 𝑚
• Au bord (a = r) :
Moment radiale :
−639.675∗32
𝑀𝑟 =
8
𝑀𝑟 = −780.38𝐾𝑔. 𝑚
Moment Tangentielle :
−𝑃 ∗ 𝑣 ∗ 𝑟 2
𝑀𝑡 =
8
−639.675∗0.2∗32
𝑀𝑡 =
8
𝑀𝑡 = −143.93𝐾𝑔. 𝑚
Ferraillage du radier :
On va calculer le ferraillage pour un radier soumis à la flexion

simple sachant que :
La fissuration est très préjudiciable, b= 1m et d= 0.22 m, TIENT

BON IL EST PRESQUE L4HEURE MON POTE .
, enrobage c = 4 cm
22
Armatures radiales
Descende de charges totales :
-Nt N (venant à la base du paroi) +

pp(radier)+surcharge de l’eau
-Nt effort normal total.
-poids propre du radier : G1

𝜋∗(3)²
𝐺1 = ∗ 0,20 ∗ 25 = 35,343 𝑘𝑁
4
-poids de béton de propreté : G2

𝜋 ∗ (3)²
𝐺2 = ∗ 0.05 ∗ 18 = 6,362𝑘𝑁
4
-poids de l’eau :
𝑄 = (3000 ∗ 9.81)/1000 = 29,43𝑘𝑁
-Charge permanente totale : Gt G1+G2 41,705kN.
-Surcharge de l’eau : Q 29,43kN
-Combinaison des efforts on a : pu = Gt 1,35 + 1,5 Q =
56,302+44,145
= 100,447kN.
Pser Gt+Q = 71,135kN.
L’effort normal arrivé au sol :
23
En cas plein : Nt, ser 7x2πr

+71.135=203,084 kN.
Nt, u 9x2πr +100.447=
270,093 kN.
Vérification de condition de non poinçonnement :

Nu 0,045*P*fc28*h.
Nu=90 kN/ml.
h : la hauteur du
radier.
P=2(h a) périmètre
d’impact.
Nu≤0,045*P*fc28h=0,090(h+a)fc28*h
On obtient l’équation suivante
0,090h² + 0,027h - 0,0036 , la solution de l’équation pour
h1 10cm.
On a adopté H 20cm comme hauteur du radier.
Vérification de condition de cisaillement :

𝑁𝑢 0.090
𝜏𝑠 = = = 0.25𝑀𝑃𝑎 ≪ 20.5𝑀𝑃𝑎
𝑏. 𝑑 1 ∗ 36
Donc La condition est vérifiée.
Vérification de la contrainte admissible du sol :

𝑁𝑡,𝑢 270.093
𝜎𝑠𝑜𝑙 = = = 38.213𝑘𝑁/𝑚²
𝑆 7.068
Soit 𝜎sol =0,382 bars
Donc, le sol devrait pouvoir supporter la contrainte
engendrée par l’ouvrage.
24
Calcul des férraillages

1Armatures supérieures :
Mt Mr 3,68kNm.
La Section de béton choisi est : 1,00 0,40m2 et d=0.9*h=0,36m.
Fissuration très préjudiciable : le calcul à l’ELS est

défavorable.
bc 15Mpa et s 176Mpa.
0,561 et z 0,29 m.
µrb 0,228.
Mrb 0,560MNm.
Puisque Mt(ser) Mrb donc As’ 0.
2 Section d’Armatures tendus est :
As 0,721 cm/ml.
Donc on adopte pourcentage minimal d’armature en flexion :

2
As4,347cm/ml.
2
Soit 5T14mm/ml 7,70cm. esp 20cm en deux sens (quadrillage).

Armatures inferieures :
Armature tangentiels (cerces) : Mt 15,091kNm. d’ 0,04m.
25
Puisque Mr Mrb donc As’ 0 armatures comprimés

2
Aser2,957cm.
2 Donc on adopte pourcentage minimal
d’armatures
As 4,347 cm.
Soit 5T14mm/ml 7,70cm2. Esp 20cm. (Cerces).
Armatures radiaux : Mr 0,126kNm

Puisque Mr Mrb donc As’ 0 armatures comprimés
2
Aser 0,02468cm on prend As Amin
2
Soit 5T14mm/ml 7,70cm. esp 20cm.(radial).
Dans le schéma ci-après voir la présentation de distribution des

armatures de la fondation fig. (VIII-7) sous forme (Quadrillages
cerces radiaux)
26
Figure (VIII-7) : Schéma Des ferraillages pour radier
Etancheité, isolation, revêtement :

1 Etanchéité :
L’étanchéité des parois de la cuve est assurée par :
➢ L’utilisation d’un adjuvant hydraulique pour amélioration de la

compacité du béton hydrofuge de masse exemple MEDIAFUGE
liquide ou produit. Un enduit intérieur de la cuve, la coupole et
le fond en trois couches traitées par produit SIKA.
➢ Bidonnage intérieur de la cuve avec deux couches croisées de
la résine alimentaire.
2 Isolation :
L’isolation à l’extérieur de la coupole est constituée de :
➢ Couche en mortier bâtard (mortier en béton+ la chaux)

d’épaisseur 3cm.
27
➢ Couche en sable propre d’épaisseur 4 cm.

➢ Autre couche en mortier légèrement armé d’épaisseur 3cm.
3 Revêtement :
Le réservoir est revêtu par un enduit de ciment lisse à l’intérieur
et tyrolien à l’extérieur.
4 Joint d’étanchéité :
Les joints d’étanchéité, appelés aussi joint-stop ou water-stop,
élément indispensable dans tout ouvrage au sein duquel des
transformations dimensionnelles peuvent se produire, ou en cas
reprise de bétonnage. Ils sont destinés à remplacer les dislocations
afin d’assurer l’étanchéité de l’ouvrage. Placement du joint dans le
milieu du voile, paroi-radier, ………………etc.
Voir sur les figures ci-après les types des joints :
Fig (VIII-8) : Joint de reprise du béton (radier-paroi)
figure. (VI II -9) : joint de dilatation
28
Partie ii) : DIMENSIONNEMENT MUR DE

CLOTURE
29
INTRODUCTION
La Rochette est une entreprise avec une grande renommée au

Sénégal et dans la sous-région. Elle est considérée comme un leader local
dans le domaine de l’exportation. Ainsi animé par son désir de
sauvegarder sa réputation et de donner à l’usine une bonne ; elle désire
réparer l’un des murs de clôture qui s’est effondré par le biais de son
service de maintenance et de projection. Dans ce sens que nous sommes
sollicités pour faire l’étude de faisabilité de ce mur.
Le travail consistait à faire l’étude des éléments structuraux, un
métré et un éventuel devis de construction.
30
Concernant les caractéristiques du projet les murs sont constitués

de brique creuse de 18cm d’épaisseur et les matériaux utilisés doivent
respecter des critères à savoir :
✓ La résistance fc28 à la compression doit être supérieur 22 MPa ;
✓ Le coefficient de sécurité du béton ꙋb=1.5 ;
✓ Les armatures doivent être à haute adhérence ;
✓ La valeur supérieure de la limite d’élasticité fy soit égale à MPa ;
✓ Le coefficient de sécurité de l’acier ꙋs=1.15.
I. Prédimensionnement des éléments structuraux
• LES POUTRES
Ce sont des éléments porteurs en béton armé à ligne moyenne

rectiligne, dont la portée est prise entre nus d’appuis.
Selon le règlement B.A.E.L 91 mod 99, les poutres seront pré
dimensionnées par la condition de la flèche et elles sont vérifiées par le
R.P.A99 version 2003.
(Lmax/15) ≤ ht ≤ (Lmax/10)
0.4 ht ≤ b ≤ 0.7 ht
Avec :
ht : hauteur de la poutre
Lmax : distance maximale entre nus d’appuis (L=Lmax=4.50m)
D’où :
❖ POUR LES POUTRES INTERMEDIAIRES
(450/15) ≤ht≤ (450/10) → 30≤ ht≤45

Nous choisissons ht=35cm
(0.4*35) ≤ht≤ (0.35)
→ 14 ≤ b ≤ 24.5
Nous choisissons b=20cm
Vérification :
31
On doit vérifier les dimensions adoptées aux exigences du RPA

(Art : 7.5.1 RPA 99 version 2003) qui sont les suivantes :
✓ b≥20cm vérifié
✓ ht≥30cm vérifié
✓ ht/b = (35/20) =1.75≤4 vérifié
✓
❖ POUR LES POUTRES LATERALES
(334/15) ≤ht≤ (334/10) → 22.27≤ ht≤33.4

Nous choisissons ht=30cm
(0.4*30) ≤ht≤ (0.30)
→ 12 ≤ b ≤ 21
Nous choisissons b=20cm
Vérification :
On doit vérifier les dimensions adoptées aux exigences du RPA
(Art : 7.5.1 RPA 99 version 2003) qui sont les suivantes :
✓ b≥20cm vérifié
✓ ht≥30cm vérifié
✓ ht/b = (35/20) =1.75≤4 vérifié
• LES POTEAUX
Le pré dimensionnement des poteaux se fera en fonctions des

sollicitations de calcul en compressions simple à l’ELU.
Les dimensions de la section transversale des poteaux selon
RPA99, doivent satisfaire les conditions suivantes pour la zone III.
❖ POTEAUX INTERMEDIAIRES
On calcule avec le poteau intermédiaire le plus chargé et on

conserve le même résultat pour les autres.
Gpp=4.5*0.35*0.20*25= 7.875kN
Gmp=8.13*4.5=36.675kN
GPp=25*0.2*0.2*3=3kN
GP=7.875+36.675+3=47.55kN
32
Effort normal ultime
Pp=1.35*47.55+1.5*0=64.2Kn
Nous n’avons pas de toiture dans notre cas
Selon le CBA93 (article B.8.11) on doit majorer l’effort

normal de compression ultime de 15% tel que
Nu=1.15*(1.35*G+1.5Q)
Donc Nu= 1.15*64.2Kn=73.83kN
Section de béton (Br)
Br≥Nu/(0.6*fc28)
Br≥73.87 10-2/ (0.6*25) =49.22 10-4 m2

B=0.2*0.2=0.04≥ 49.22 10-4 condition vérifiée
Br>Nu/[α*[(fc28/0.9*ꙋb) +(As/Br) *(fe/ꙋs)]]
Br : section réduite du béton

As : section des armatures
ꙋb : coefficient de sécurité du béton
ꙋs : coefficient de sécurité des aciers
α : coefficient en fonction de l’élancement
λ=lf/i
lf : longueur flambement
l0 : longueur du poteau
i : rayon de giration
i=(I/B)1/2
I : moment d’inertie
I=(b*h3) /12
Lf=0.7*3.44=2.408m
B=0.04m2
I= (0.2*0.23) /12=1.33 10-4m4
33
i= (1.33 10-4/0.04)1/2= 0.058

λ =2.408/0.058=41.71<50
→ 0<λ≤50 α=0.85/1+2*(λ/35)2
→ 50<λ ≤70 α=0.6*(50/ λ)2
α=0.85/1+0.2*(47.71/35)2
As :0.7%*Br Zone I
As :0.8%*Br Zone IIa
As :0.9%*Br Zone IIb
As :0.9%*Br Zone III
→As/Br=0.9%=9/1000
Br≥73.83 10-3/ [0*0.661[(25/0.9*1.5) +(9/1000) *(400/1.15]]
=5.152 10-3m2=Br min
Br= (20-2) *(20-2) *10-4= 32.4 10-4m2>Br min
Donc les poteaux intermédiaires ne

risquent pas de flamber.
❖ POTEAUX LATERAUX
Gpp= (3.34/) *0.35*0.20*25= 2.923kN

Gmp=8.13*3.34=13.577kN
GPp=25*0.2*0.2*3=3Kn
GP=2.923+13.577+3=19.500kN
Effort normal ultime
Pp=1.35*19.500+1.5*0=26.325kN
Nous n’avons pas de toiture dans notre cas
Nu= 1.15*64.2Kn=30.274kN
Lf=0.7*3.44=2.408m
B=0.04m2
I= (0.2*0.23) /12=1.33 10-4m4
34
i= (1.33 10-4/0.04)1/2= 0.058

λ =2.408/0.058=41.71<50
α=0.85/1+0.2*(47.71/35)2
→As/Br=0.9%=9/1000
Br≥30.274 10-3/ [0*0.661[(25/0.9*1.5) +(9/1000) *(400/1.15]]
=2.112 10-3m2=Br min
Br= (20-2) *(20-2) *10-4= 32.4 10-4m2>Br min
Donc les poteaux intermédiaires ne

risquent pas de flamber.
II. Dimensionnement des éléments BA avec le logiciel CBS
Pour le dimensionnement des éléments structuraux on a

choisi de le faire avec le logiciel plutôt que de favoriser la méthode
de Caquot utilisé en classe d’autant plus que c’est un simple mur
de clôture.
Une fois dans le logiciel on a importé notre plan déjà tracé
avec Autocad puis on a débuté notre modélisation tout en
respectant les pré dimensions avant de laisser le logiciel nous
proposer de nouvelles dimensions en fixant nos critères. On a
aussi des aciers haute adhérence (HA400) qui ont une résistance
de 400000 KPa
35
Une fois tout ce travail fait on bascule vers le logiciel RSA pour le
ferraillage.
36
1. Les poteaux
Un poteau est une tige droite, un organe de structure d’un

ouvrage sur lequel se concentrent de façon ponctuelle les
charges de la superstructure et par lequel ces charges se
répartissent vers les infrastructures de cet ouvrage. Ils sont
majoritairement appelés à reprendre des efforts de
compression transmis verticalement des étages supérieurs
au sol à travers les fondations. Pour les poteaux on constate
que tous les poteaux intermédiaires ont le même ferraillage
que les poteaux excentrés on adopte ainsi un seul type de
poteau.
2. Les longrines
Une longrine est un élément de structure ayant la forme

d’une poutre et orientée horizontalement, supportant des
forces mécaniques importantes. La longrine peut être en
bois, en métal, en béton. Elle relie et soutient les pièces
37
transversales d’une ossature. Pour les longrines on distingue

celles de 3.34m et celles de 4.30m ferraillées comme suit :
38
3. Les semelles
Une semelle de fondation, appelée aussi semelle filante

pour faire référence à l’armature métallique du même nom
parfois utilisée dans sa conception, est un ouvrage
d’infrastructure, généralement en béton armé, qui reprend
les charges d’un organe de structure d’une construction et
qui transmet et ces charges sur le sol (fond de coffre ou
niveau d’assise). On distingue les semelles isolées, que l’on
retrouve au droit d’un poteau par exemple, des semelles
filantes généralement situées sous un mur ou une voile. Les
semelles sont des éléments importants dans le bâtiment
puisqu’elles supportent l’ouvrage en entier ; dans ce
chantier on n’aura pas eu la chance d’assister aux
implantations car on s’en est arrêté à l’étude de faisabilité.
Le ferraillage adopté pour les semelles est le suivant :
39
40
III. Calcul des terrassements et métré
Dans cette nous calculons les différents volumes de béton, quantité de

ciment, de sable, de grains de riz …
A. Terrassement
Le terrassement est l’ensemble des travaux de fouille, de

transport, d’entassement de terre, pratiqués pour modifier le relief d’un
terrain, permettre de réaliser ou renforcer certains ouvrages.
1) Fouilles
C’est l’action de creuser le sol pour la construction de divers

ouvrages ; excavation qui en résulte. On distingue les fouilles en
puits et en rigole.
a) Fouilles en puits
C’est une fouille ponctuelle effectuée pour une

fondation isolée ; le blindage est obligatoire à partir de
1,3m de profondeur.
On n’a pas de semelle filante on calcule pour les
semelles isolées.
Vsi1= (Longueur + 2*débord) * (Largeur + 2*débord) *
(profondeur de fouille – décapage)
= (0.5+0.05*2) *(0.5+0.05*2) *1.3=0.468m3
Vsi1t=0.468*2=0.936m3
Vsi2= (0.7+0.05*2) * (0.7+0.05*2) * 1.3=0.832m3
Vsi2t=0.832*15=12.48m3
Vtotal=13.416m3
b) Fouille en rigole (FER)
Creusement effectué dans le sol ne dépassant pas un

mètre de profondeur et deux mètres de largeur.
41
Vfouille en rigole= Largeur FER * linéaire fouille total *

(profondeur fouille – épaisseur décapage)
Vfouille en rigole= [(0.2+0.05*2) * (3.34*2+4.3*14) *0.35]
Vfouille en rigole=7.022m3
Vtotal fouille à évacuer= (Vsi1+ Vfouille en rigole) *taux de

foisonnement
= (13.416+7.022) *1.1
Vtotal fouille à évacuer= 22.482m3
2) Remblais
C’est une opération consistant à rapporter des terres pour faire

une levée ou combler une cavité.
Vtotal remblais contre fondation= Vtotal fouille à évacuer - Vtotal ouvrages

enterrés
Vtotal ouvrages enterrés= V mur de soubassement + V semelles + V béton de

propreté + V amorce poteau
V mur de soubassement = Linéaire msb * ep msb * prof msb

= (3.34*2+4.3*14) * 0.5*0.15=5.016m3
V semelles = (0.5*0.5*2+0.7*0.7*15) *0.2= 1.57m3

V béton de propreté = (V sous semelle +V sous msb + V sous longrine)
= (0.6*0.6) *0.05*2 + (0.8*0.8) *0.05*15 +
[(3.44*0.3) *0.05*2 + (4.4*0.3) *0.05*14] *2 = 2.467m3
V amorce poteau = (0.2*0.2*0.5) *17 = 0.34m3

Vtotal ouvrages enterrés= 5.016+1.57+2.467+0.34
Vtotal ouvrages enterrés= 9.393m3
Vtotal remblais contre fondation= 22.482-9.393
42
Vtotal remblais contre fondation= 10.089m3
B. Fondations
C’est la partie la plus importante de l’ouvrage car elle est destinée

à le supporter.
a) Béton de propreté
Il facilite la mise en place des coffrages et du ferraillage. Il

est notamment utilisé pour réaliser une couche de 5 à 10 cm
sur le sol ou en fond de fouille afin d’obtenir une surface de
travail propre et d’éviter la contamination du béton de
fondation.
-Quantité de ciment
Qc= Vbp*Coef. Pertes et chutes * dosage ciment bp
= 2.467*1.1*150
=407.055
-Quantité de sable
Qs= Vbp*Coef. Pertes et chutes * dosage sable bp
= 2.467*1.1*0.5
=1.357
-Quantité de gravier
Qg= Vbp*Coef. Pertes et chutes * dosage gravier bp
= 2.467*1.1*0.85
=2.307
b) Semelles
Ce sont les fondations en béton mises en place afin de

soutenir les murs de votre maison.
43
Qc= Vsem*Coef. Pertes et chutes * dosage ciment sem
= 1.57*1.1*350
=604.45
-Quantité de sable
Qs= Vsem*Coef. Pertes et chutes * dosage sable sem
= 1.57*1.1*0.45
=0.777
Qg= Vsem*Coef. Pertes et chutes * dosage gravier sem
= 1.57*1.1*0.55
=0.950
c) Amorces poteaux
C’est la partie saillante de maçonnerie ou de charpente,

qu’on a ménagée sur un mur pour servir à rattacher une
construction ultérieure.
Qc= Vap*Coef. Pertes et chutes * dosage ciment ap
= 0.17*1.1*350
=65.45
-Quantité de sable
Qs= Vap*Coef. Pertes et chutes * dosage sable ap
= 0.17*1.1*0.45
=0.0841
Qg= Vap*Coef. Pertes et chutes * dosage gravier ap
= 0.17*1.1*0.55
=0.103
-Quantité de grains
Qg= Vap*Coef. Pertes et chutes * dosage grains ap
= 0.17*1.1*0.3
=0.0561
44
d) Longrines
Elément de structure ayant la forme d’une poutre et

orientée horizontalement.
C’est la partie saillante de maçonnerie ou de charpente,
qu’on a ménagée sur un mur pour servir à rattacher une
construction ultérieure.
Qc= Vlong*Coef. Pertes et chutes * dosage ciment longrine
=4.615*1.1*350
=1776.775
-Quantité de sable
Qs= Vlong*Coef. Pertes et chutes * dosage sable longrine
= 4.615*1.1*0.45
=2.284
Qg= Vlong*Coef. Pertes et chutes * dosage gravier longrine
= 4.615*1.1*0.55
=2.792
Qg= Vlong*Coef. Pertes et chutes * dosage grains longrine
= 4.615*1.1*0.3
=1.523
e) Mur de soubassement
Soubassement est un terme d’architecture, il peut désigner

deux choses : partie inférieure des mus d’une construction
reposant sur les fondations d’un édifice ; socle continu régnant à la
base d’une façade, d’une rangée de colonnes ou d’une statue.
Surface MSB = linéaire MSB * hauteur MSB
= (3.34*2 + 4.3*14) * 0.5
= 33.44
45
-Nombre agglos pleins MSB = surface mur / surface agglo

= 33.44 / (0.23*0.43)
= 338 agglos
-Nombre agglos pleins à confectionner = 338*1.1
= 372 agglos
-Nombre de sacs de ciment = 1 sac→ 22 agglos
? → 372 agglos
Nsacs= 17
Masse = 17*50
=850 kG
250kG CPA → 0.5m3
850 → ? m3
°Qriz = (850*0.5) / 250
= 1.7m3
°Sable
250kG CPA → 0.45m3
Qs= masse ciment*0.45 / 250
=1.53m3
°Mortier joint
Sjoint = SMSB – Sagglos
Vjoint= Sjoint*epmur*coeff
Sjoint = 33.44 – 0.23*0.43*338
= 0.0118
Vjoint= 0.0118*0.23*1.06
= 2.876.10-3 m3
°Sable =
Qs= Vjoint
°Ciment
Qc= Vjoint*dosage
= 2.876.10-3 * 300
= 0.863 m3
Qc MSB = Qc agglos + Qc joint
= (372/22) *50 + 0.863
= 846.322
Nsacs= 17
Qs MSB = Qs agglos + Q joint
= 1.53 + 2.876.10-3
46
= 1.533
C. Elévation
a) Clôture
Surface Clo = linéaire Clo * hauteur Clo

= (3.34*2 + 4.3*14) * 3
= 210.84m2
-Nombre agglos creux Clo = surface Clo / surface agglo
= 210.84 / (0.23*0.43)
= 2131.85 agglos
-Nombre agglos creux à confectionner = 2131.85*1.1
= 2345 agglos
-Nombre de sacs de ciment = 1 sac→ 33 agglos
? → 2345 agglos
Nsacs= 71
Masse = 71*50
=3550 kG
250kG CPA → 0.m3
3550 → ? m3
°Qriz = (3550*0.8) / 250
= 11.36m3
°Sable
250kG CPA → 0.45m3
Qs= masse ciment*0.45 / 250
=6.39m3
°Mortier joint
Sjoint = SClo – Sagglos
Vjoint= Sjoint*epmur*coeff
Sjoint = 210.84 – 0.23*0.43*2131
= 0.0841
Vjoint= 0.0841*0.15*1.06
= 0.0134 m3
°Sable =
Qs= Vjoint
°Ciment
47
Qc= Vjoint*dosage
= 0.0134 * 300
= 4.012 m3
Qc Clo = Qc agglos + Qc joint
= (2345/33) *50 + 4.012
= 3557
Nsacs= 71
Qs MSB = Qs agglos + Q joint
= 6.39 + 0.0134
= 6.403
°Mortier crépis
Vmc = 0.03*Smac*maj
= 0.03*210.84*1.1
= 6.958 m3
Qc= 300*Vmc
= 2087.4m3
Nsacs= 2087.4/50
= 42 sacs
Qs = 0.45* Vmc
= 0.45*6.958
= 3.131
b) Poteau élévation
Qc= Vpot*Coef. Pertes et chutes * dosage ciment pot
= (0.2*0.2*3*17) * 1.1*350
=785.4 m3
-Quantité de sable
Qs= Vpot*Coef. Pertes et chutes * dosage sable pot
= (0.2*0.2*3*17) * 1.1*0.45
=1.01m3
Qg= Vpot*Coef. Pertes et chutes * dosage gravier pot
= (0.2*0.2*3*17) * 1.1*0.55
48
=1.234m3
Qg= Vpot*Coef. Pertes et chutes * dosage grains pot
= (0.2*0.2*3*17) * 1.1*0.3
=0.673m3
Concernant la méthode pour les briques on a la possibilité de les

confectionner nous même avec des ouvriers ou de les acheter à des
entreprises spécialisées. Nous allons proposer les deux cas et on
verra que l’une est nettement plus économique.
PRIX FORFETAIRE : avec des briques fabriquées sur place
Nous allons d’abord calculer les totaux et ensuite faire l’estimation.

-Quantité de ciment :
407.55+604.45+65.45+1776.775+850+3550+785.4= 8039.1kG
-Quantité de sable : 1.357+0.777+0085+2.284+1.53+6.39+1.01=
3
13.433 m
3
-Quantité de gravier : 2.307+0.950+0.103+2.792+1.234= 7.386 m
3
-Quantité de grains de riz : 0.0561+1.7+11.36+0.673= 13.79 m
NB : - la tonne de ciment vaut 73 000 F CFA
3 3
- 20 m de sable de carrière valent 35 000 F CFA et 16 m
de sable de dune 44 000 F CFA on choisira du sable de
carrière qui fera l’affaire.
3
- 16 m de grain de riz valent 110 000 F CFA
3
- 16 m de gravier valent 110 000 F CFA
Estimation
-Cout du ciment : 8*73000= 584 000 F CFA
-Cout du sable : 35 000 F CFA
-Cout du gravier : 110 000 F CFA
-Cout du grain de riz : 110 000 F CFA
TOTAL = 839 000 F CFA
MAIN D’ŒUVRE NON PRISE EN COMPTE
Concernant l’estimation de la main d’œuvre nous ne pouvons pas
connaitre le chiffre exact on se basera sur des suppositions.
49
Pour la confection des briques 3 maçons expérimentés payés la

journée à 3 500 F CFA durant 12 jours devrait faire l’affaire ce qui
fait la somme de 3*3500*12= 126 000 F CFA (on prévoit 130 000
F FCFA)
Pour la construction du mur en tant que tel il faudra compter deux
jours pour que les fondations soient entièrement sèches. Un maçon
mettra environ pour une journée de 8 heures pour monter un mur
de 20m2. Nous prévoyons deux maçons qui travailleront à eux deux
35 m2 par jour ce qui équivaudrait à 6 jours pour faire le mur. Les
maitres maçons travaillent la journée à 6 000 F CFA ce qui fait
72 000 F CFA et une prévision de 75 000 F CFA
SOMME GLOBALE = 1 044 000 F CFA
MAIN D’ŒUVRE INCLUSE
PRIX FORFETAIRE : avec des briques achetées
Nous allons d’abord calculer les totaux et ensuite faire l’estimation.

-Quantité de ciment : 407.55+604.45+65.45+1776.775+785.4=
3639.13kG
3
-Quantité de sable : 1.357+0.777+0085+2.284+1.01= 5.513 m
3
-Quantité de gravier : 2.307+0.950+0.103+2.792+1.234= 7.386 m
3
-Quantité de grains de riz : 0.0561+0.673= 0.726 m
NB : - la tonne de ciment vaut 73 000 F CFA
3 3
- 20 m de sable de carrière valent 35 000 F CFA et 16 m
de sable de dune 44 000 F CFA on choisira du sable de
carrière qui fera l’affaire.
3
- 16 m de grain de riz valent 110 000 F CFA
3
- 16 m de gravier valent 110 000 F CFA
- Une brique creuse vaut 494 F CFA
- Une brique pleine vaut 756 F CFA
Estimation
-Cout du ciment : 4*73000= 292 000 F CFA
-Cout du sable : 35 000 F CFA
-Cout du gravier : 110 000 F CFA
-Cout du grain de riz : 110 000 F CFA
50
-Cout des briques :

°Creuses= 2345*494= 1 158 430 F CFA
°Pleines= 372*756= 281 232 F CFA
TOTAL = 1 986 632 F CFA
Ici nous avons les briques déjà prêtes on y ajoute que la main
d’œuvre pour la construction qui est la même que précédemment
75 000 F CFA
SOMME GLOBALE = 2 011 632 F CFA
MAIN D’ŒUVRE INCLUSE
On se rend compte que la confection manuelle des briques

est beaucoup plus économique que de les acheter déjà finies
sans oublier le prix de la manutention à prévoir ; toute fois
la commande de briques possède l’avantage du gain de
temps.
51
Expériences acquises
Ce stage effectué à La Rochette DAKAR a joué un rôle important

dans ma formation pratique. Il m’a permis de concrétiser mes
certaines connaissances, autant d’expériences vécues qui m’ont
ainsi permises de consolider mes acquis durant ma formation mais
aussi et surtout de découvrir certaines notions qui ne font pas
l’objet de cours magistraux en classe.
Je comprends maintenant plus qu’avant l’importance d’une bonne
organisation, la planification et surtout la communication. A
travers ce stage, j’ai su qu’un manque d’organisation peut
constituer un sérieux obstacle à l’avancement et la réussite d’un
projet. J’ai également compris qu’il faut véritablement une bonne
coordination, l’implication et la participation de chacun mais aussi
la responsabilité de chacun pour atteindre les objectifs fixés. La
communication constitue un levier important pour l’obtention de
tout cela. En effet, une communication transversale au sein de
l'entreprise permet d'éviter des conflits de compétences ou
d'organisation dans la conduite des projets. Ce stage m’a permis
de parfaire et ainsi d’affiner mes aptitudes communicationnelles.
Ainsi, j’ai pu voir de mes propres yeux que seule une collaboration
étroite faisant de la communication son soubassement peut
conduire à une organisation adéquate.
Sur le plan moral, ce stage m’a permis de voir les difficultés que
rencontrent les professionnels dans les entreprises, la pression
qu’ils subissent mais également de voir les méthodes et
techniques qu’ils utilisent pour gérer ces genres de situations. Ça
m’a également permis de comprendre l’importance d’être strict,
très rigoureux, et surtout vigilant dans le travail, tout en restant
très ouvert et réceptif à toute proposition.
52
Conclusion
En somme ce stage nous a permis de compléter davantage

nos connaissances dans le domaine de génie civil notamment
l’hydraulique, surtout à propos de l’organisation et
fonctionnement de l’entreprise. Mais que le métier d’ingénieur en
génie civil est à la fois pragmatique et humaniste car le travail de
l’ingénieur profite à l’ensemble de la population. Les tâches sont
passionnantes et variées. Ainsi en un seul mot on peut dire que ce
stage découvert a été bénéfique et a été très instructif. Au cours
de cette période, j’ai ainsi pu observer le fonctionnement d’une
entreprise. Au -delà, de l’activité de chacun des services, j’ai pu
apprendre comment s’articulent les différents départements
d’une telle entreprise. Par ailleurs, les relations humaines entre les
différents employés de la société, indépendamment de l’activité
exercée par chacun d’eux, m’a appris sur le comportement à avoir
en toute circonstance.
Il nous a aussi permis de prendre conscience de nos
insuffisances pour avoir exceller dans ce domaine. Et nous
demeurons convaincu, que le génie civil n’est pas un métier
d’amateur, mais demande plutôt beaucoup de compétences car,
une erreur dans l’action de la médecine, c’est sacrifier une vie,
mais une erreur dans ce métier c’est sacrifier des vies et beaucoup
d’argent. Il est alors nécessaire que nos autorités accordent plus
d’importances à ce domaine.
53

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Ecole Supérieure Polytechnique

Département de Génie Civil

THEME : CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT

Tables des matières

Je rends grâce à DIEU de m’avoir facilité les choses, je tines aussi à

Au nom de DIEU, le clément, le miséricordieux, paix et salut sur son

PARTIE I) : ETUDE DE LA CUVE SEMI-

Les réservoirs sont présents partout dans les réseaux d’adduction

➢ PARTIE GENIE CIVIL : L’étude géotechnique du site (déjà faite)

PARTIE GENIE CIVIL :

L’adduction consiste à transporter l’eau probabilisée vers les réservoirs de

Pour opter à un tracé, il faut respecter dans la mesure du possible les

➢ Eviter les contre-pentes qui peuvent créer à lieu la formation des

b) Choix de type de conduite

✓ La partie adduction gravitaire

✓ Les ouvrages annexes en ligne de conduite

Selon le profil en long, les conduites d’adduction sont équipées de dispositifs

i. Protection anti-bélier : les cheminés d’équilibre, les clapets,

II. Stockage d’eau

III. Réseau de distribution

i. Un réseau maillé les extrémités des conduites sont

IV. Formules de calcul

➢ Pertes de charges singulières

➢ Pertes de charges linéaires

Elle nous permet de véhiculer l’eau par

Elle nous permet de véhiculer l’eau sous l’effet

Pour les diamètres calculés par faute disponibilités sur le

3. Rôle des réservoirs

On distingue trois types de réservoirs :

dispositif de la partie non enterrée. Leur volume est

5. Emplacement des réservoirs

L’emplacement du réservoir tient compte du relief

VI. Caractéristiques des matériaux

C’est un composant homogène constitue par des

- Béton armé dosé à 400kg/m3 de ciment

- A la compression : béton dosé à

o Fissuration très préjudiciable : lorsque l’élément est

iii. Actions accidentelles

Caractéristique géométrique de l’ouvrage : voir tableau (VI-1) ci-après

Symboles Désignations Unité Dimension

A Section de la ceinture A=b*h

rcu Rayon intérieur du réservoir

Tableau (VI-1) : Caractéristiques géométriques de l’ouvrage

Le radier est calculé comme une dalle circulaire à la flexion

La contrainte su sol est prise égale à (rapport du sol).

Poids de la cuve vide

Calcul des Moments de flexion :

Le ferraillage du radier sera calculé par la sous pression Ps =

: Coefficient de poisson égale 0.2

Moment radiale et tangentielle :

On va calculer le ferraillage pour un radier soumis à la flexion

La fissuration est très préjudiciable, b= 1m et d= 0.22 m, TIENT

Descende de charges totales :

-Nt N (venant à la base du paroi) +

-poids propre du radier : G1

-poids de béton de propreté : G2

En cas plein : Nt, ser 7x2πr

Vérification de condition de non poinçonnement :

Vérification de condition de cisaillement :

Vérification de la contrainte admissible du sol :

Calcul des férraillages

Fissuration très préjudiciable : le calcul à l’ELS est

Donc on adopte pourcentage minimal d’armature en flexion :

Soit 5T14mm/ml 7,70cm. esp 20cm en deux sens (quadrillage).

Br>Nu/[α[(fc28/0.9ꙋb) +(As/Br) *(fe/ꙋs)]]

Gpp= (3.34/) 0.350.20*25= 2.923kN

V semelles = (0.50.52+0.70.715) *0.2= 1.57m3

V amorce poteau = (0.20.20.5) *17 = 0.34m3