Ouvrage de Frainchissement Sur Oued Agareb Pfe

Pour l’obtention de la licence en Génie Civil
Ouvrage de franchissement d’oued Agareb sur

RN « 14 »
GHARBI Marwen L3TP2
Organisme d’accueil :
Le Consultant Ingénierie
Mr ELAYEB Hazem
De la part de l’entreprise
Mr JERBI Khaled
De l’ISET de Rades
Année universitaire
2022-2023
Code projet : TP-05/2023
Dédicaces
J’ai un grand plaisir de dédier ce modeste travail à tous ceux qui sont chers.
A ma chère maman Samira

Vous êtes et vous resterez pour moi la source de ma réussite, la lumière qui illumine mon
chemin, vous m’avez toujours encouragé, incité à faire de mon mieux
Que Dieu vous garde et vous procure santé et bonheur.
A ma chère sœur Marwa

Qui m’a toujours aidé et encouragé, qui
était toujours à mes côtés, et qui m’a accompagné durant mon chemin.
A tous les membres de ma famille

Pour leurs aides précieux et leurs sacrifices
A mes encadreurs
Source de motivation et d’espoir pour leurs conseils précieux et leurs collaboration
inconditionnelle
A mes chers enseignants sans exception

Qui nous ont guidé durant les moments les plus pénibles de ce long chemin
A tous mes amis et à tous ceux qu’on aime

Qui nous ont encouragé et nous ont donné la peine de nous soutenir durant cette formation.
Remercîments
Je tiens d’abord à remercier ALLAH qui nous a donné le courage, la force et la

patience d’achever ce travail.
Mes sincères remerciements vont également à mon encadreur pédagogique Monsieur JERBI
Khaled pour son aide, l’intérêt qu’il est porté à mon projet en
acceptant de me guider et qui n'a pas hésité à m’orienter et aider durant la période de
ce stage.
Ma plus grande gratitude va à mon encadreur professionnel Monsieur ELAYEB Hazem pour
sa disponibilité, son soutien, sa gentillesse, ses précieux conseils et son
aide durant toute la période de stage.
Un grand merci à toute l’équipe du bureau Le Consultant Ingénierie (LCI)
pour leur soutien et en leur souhaitant une bonne continuation.
Mes vifs remerciements vont à tous les membres de jury pour l’intérêt qu’ils ont accordé à
mon projet, de scruter ce modeste travail et de l’enrichir par leurs propositions.
Enfin, afin de ne pas oublier personne, je tiens également remercier toutes les
personnes qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Sommaire
Introduction générale 1
Chapitre 1 : Présentation du projet 2
I. Le Consultant Ingénierie : 2
II. Localisation du projet : 2
III. Problématique : 2
IV. Climat : 3
V. Etat et nature de sol : 3
VI. Impact du projet sur l’environnement : 4
Chapitre 2 : Etude hydrologique et hydraulique 5
I. L’étude hydrologique : 5
1. Principe de l’étude hydrologique : 5
2. Délimitation du Bassin versant : 5
3. Caractéristiques d’un bassin versant : 5
4. Les logiciels utilisés pour cette étude : 7
5. Estimation des débits de crues : 10
II. L’étude hydraulique : 13
1. Nivaux de plus haute eau (PHE) : 13
2. Le calage de pont : 14
Chapitre 3 : Choix de la variante optimale 15
I. Avantages et inconvénients de chaque variante : 15
1. TIBA : 15
2. VIPP : 16
3. Série des dalots : 17
II. Coclusion : 18
Chapitre 4 : Conception de l'ouvrage 19
I. Pré-dimensionnement de TIBA : 19
1. Profil longitudinal : 19
2. Profil transversal : 20
Chapitre 5 : Etude des poutres principales 24
I. Calcul des charges permanentes : 24
II. Calcul des charges roulantes : 26
1. Système AL : 26
2. Système BC : 28
3. Système Bt : 34
4. Convois militaires MC120 : 36
III. Le moment maximal : 39
IV. Effort tranchant maximal : 39
V. Modélisation sur Robot : 40
1. Modélisation de la structure : 40
2. Description de la structure : 40
3. Les Etapes du travail 41
4. Calcul des moments et des efforts tranchants : 51
Chapitre 6 : Calcul de Ferraillage des poutres 56
I. Hypothèse de calcul : 56
II. Caractéristiques des matériaux utilisées : 59
1. Calcul d’acier à l’ELU : 60
2. Calcul d’acier à l’ELS : 61
3. Condition de fragilité: 62
4. Choix des barres d’acier: 62
5. Aciers de peau: 62
6. Acier tranversale : 63
Chapitre 7 : Etude de l’entretoise 68
I. Détermination des charges : 68
II. Calcul des sollicitations : 69
1. Moment fléchissant : 69
2. Effort tranchant : 70
3. Tableau récapitulatif des sollicitations : 70
III. Calcul de ferraillage : 70
1. Calcul d’armature longitudinale à l’ELU : 70
2. Calcul d’armature longitudinale à l’ELS : 71
3. Condition de fragilité : 71
4. Choix des aciers longitudinaux : 72
5. Acier de peau : 72
6. Armatures tranversales : 72
Chapitre 8 : Etude de l’hourdis 77
I. Flexion locale : 77
1. Déterminations des sollicitations : 79
II. Flexion globale : 101
1. Moments fléchissants : 101
2. Détermination du coefficient  : 102
3. Détermination des moments globaux : 106
4. Calcul des sollicitations : 114
III. Calcul des sollicitations de la flexion totale : 118
1. Combinaison de calcul : 118
2. Détermination des sollicitations totales : 119
IV. Ferraillage de l’hourdis : 119
1. Caractéristiques des matériaux : 119
2. Calcul d’acier : 120
Chapitre 9 : Appareils d’appuis 126
I. Pré-dimensionnement des appareils d’appuis : 126
1. Détermination de l’aire de l’appareil d’appui : 126
2. Hauteur nette de l’élastomère : 127
3. Dimensions en plan de l’appareil d’appui : 127
4. Choix de l’épaisseur des frettes (ts): 127
II. Répartition des efforts horizontaux : 128
1. Souplesse des appuis : 128
2. Effort de freinage : 129
III. Efforts horizontaux dus à la déformation thermique et au retrait : 130
IV. Efforts horizontaux dues aux déplacements : 130
V. Rotation : 130
VI. Vérification de la validité des appareils d’appuis : 133
1. Condition de cisaillement: 133
2. Contrainte de cisaillement: 133
3. Distorsion sous déformation lente τH1: 133
4. Distorsion sous effort dynamique τH2: 133
5. Contrainte de cisaillement maximale sous l’effet de rotation τα: 133
6. Contrainte totale de cisaillement : 134
7. Condition de non glissement : 134
8. Condition sur l’épaisseur des frettes : 134
VII. Bossage : 134
1. Pré-dimensionnement : 134
2. Aciers de frettage : 135
Chapitre 10 : Eléments de la culée 136
I. Eléments de la culée : 136
II. Mur garde-grève : 136
1. Formes et dimensions : 137
2. Forces appliquées : 137
3. Sollicitations : 138
4. Calcul d’aciers : 141
III. Dalle de transition : 143
1. Pré dimensionnement : 143
2. Sollicitation : 144
IV. Mur en retour : 150
1. Pré-dimensionnement du mur : 150
2. Sollicitations : 151
Chapitre 11 : Etude de chevêtre 155
I. Chevêtre sur culée : 155
2. Evaluation des charges : 155
3. Moment de flexion longitudinaux et effort tranchant : 157
4. Moments produit par l’excentrement transversal des charges : 162
5. Calcul du ferraillage du chevêtre sur culée : 164
II. Chevêtre sur pile : 170
2. Evaluation des charges : 170
3. Moment de flexion longitudinaux et effort tranchant : 172
4. Moment produit par l’excentrement transversal des charges : 176
5. Calcul de ferraillage du chevêtre sur pile : 177
Chapitre 12 : Etude d’une colonne d’appui sur pile 184
I. Caractéristiques des matériaux : 184
II. Sollicitations horizontales : 185
1. L’effort de poussé de l’eau : 185
2. Moments fléchissants : 185
III. Sollicitations verticales : 186
IV. Combinaisons d’actions : 186
V. Ferraillage du fut : 187
1. Calcul à l’ELU : 187
2. Calcul à l’ELS : 189
3. Aciers transversaux : 191
Chapitre 13 : Etude d’une semelle de liaison 192
I. Dimensions de la semelle : 192
II. Evaluation des charges : 192
1. Poids propres : 192
2. Effort normal ramené par la colonne : 192
III. Sollicitations : 193
1. Schéma statique de la semelle : 193
2. Effort tranchant pour semelle de liaison : 193
3. Moment fléchissant pour semelle de liaison : 194
4. Ferraillage : 194
5. Acier de peau : 196
6. Armatures transversales: 197
Chapitre 14 : Etude d’un pieu 199
I. Etude géotechnique : 199
II. Classification de sol : 199
III. Dimensionnement des pieux par la méthode présiométrique : 200
1. Calcul de la charge limite et la charge de fluage : 200
2. Calcul de la charge limite de pointe : 200
3. Calcul de la pression limite nette équivalente Ple* : 200
4. Détermination du facteur de portance Kp : 201
IV. Descente de charge pour un pieu : 206
1. Détermination de nombre des pieux : 206
2. Combinaison des charges : 207
V. Ferraillage des pieux : 209
1. Armatures longitudinales : 209
2. Armatures transversales : 210
Conclusion 212
Bibliographie 213
Annexe 214
Liste des figures
Figure 2.1 : Bassin versant 5
Figure 2.2 : Google Earth 7
Figure 2.3 : Global Mapper 8
Figure 2.4 : Zone des bassins versants 8
Figure 2.5 : Courts d’eaux 9
Figure 2.6 : Résultats 9
Figure 2.7 : Coupe transversale de terrain naturel de l’oued 13
Figure 2.8 : Coupe transversale de l’oued 14
Figure 3.1 : Pont à poutres à travées indépendants en béton armé 16
Figure 3.2 : Poutres précontraintes préfabriquées sur chantier avant la mise en
place du hourdis 17
Figure 3.3 : Exemple d’une poutre préfabriquée sur place avec 4 câbles de la
première famille 17
Figure 3.4 : Série des dalots 18
Figure 4.1 : Coupe longitudinale d’une travée 19
Figure 4.2 : Coupe transversale du tablier 20
Figure 5.4: Distribution des charges longitudinalement 29
Figure 5.5: Diagramme des moments fléchissant dû au système Bc cas1 29
Figure 5.6: diagramme du moment fléchissant dû au système Bc (cas2) 32
Figure 5.7: Système Bt 34
Figure 5.8: diagramme du moment fléchissant dû système Bt 34
Figure 5.9 : Les dimensions des convois militaires 37
Figure 5.11: le module « étude d’une coque » du logiciel « ROBOT » 40
Figure 5.12: Préférences de la tâche. 41
Figure 5.13: les axes de la structure dans le sens « X » 41
Figure 5.14: les axes de la structure dans le sens « Y » 42
Figure 5.15: les axes de la structure 42
Figure 5.16: Type d’appui 43
Figure 5.17: Les appuis 43
Figure 5.18: Commande pour la poutre 43
Figure 5.19: Définir les sections des poutres 44
Figure 5.20: Poutre BA (40 x 130) 44
Figure 5.21: Commande de l'hourdis 44
Figure 5.22: Définition de l'hourdis 45
Figure 5.23: les différentes charges 45
Figure 5.24: Choix du cas de charge 46
Figure 5.25: Insertion de type des charges 46
Figure 5.26: Insertion des valeurs des charges. 47
Figure 5.27: Vérifier la structure 47
Figure 5.28: Calculer 47
Figure 5.29: Création des charges roulantes AL 1 VC 48
Figure 5.30: Création des charges roulantes AL 2 VC 48
Figure 5.31: Création des charges roulantes BC 1 VC 49
Figure 5.32: Création des charges roulantes BC 2 VC 49
Figure 5.33: Création des charges roulantes Bt 1 VC 49
Figure 5.34: Création des charges roulantes Bt 2 VC 50
Figure 5.35: Création des charges MC120 50
Figure 5.36: Application des charges roulantes sur tablier 50
Figure 5.37: Application des charges 51
Figure 5.38: Application des charges 51
Figure 5.39: Les étapes à suivre pour visualisé le résultat de moments
fméchissant sur Robot 52
Figure 5.40: Moment fléchissant ( PERM1 ) 52
Figure 5.41: Moment fléchissant du cas le plus défavorable sur ROBOT
(𝑀𝑐120) 53
Figure 5.42: efforts tranchants (PERM1) 54
Figure 5.43: efforts tranchants du cas le plus défavorable (𝑀𝑐120) 54
Figure 7.4 : Diagramme effort tranchant sur RDM6 70
Figure 8.3 : Système de charge Bc 79
Figure 8.4: système de charge Bt 89
Figure 8.5 : Convois militaires système MC 120 99
Figure 8.6: Courbe de μ1 et μ3 106
Figure 8.7: chargement de BC (1er cas ;1ère disposition) dans le sens transversal
107
Figure 8.8: chargement de BC (1er cas ;2ème disposition) dans le sens transversal
108
Figure 8.9: chargement de BC (2ème cas ;1ère disposition) dans le sens transversal
108
Figure 8.10: Disposition la plus défavorable de la charge Bc sens longitudinal
109
Figure 8.11: chargement de BT (1er cas ;1ère disposition) dans le sens transversal
111
Figure 8.12: chargement de BT (1er cas ;2ème disposition) dans le sens transversal
111
Figure 8.13: chargement de Bt (2ème cas ;1ère disposition) dans le sens transversal
112
Figure 8.14: Disposition la plus défavorable de la charge Bt sens longitudinal
112
Figure 8.15: Chargement de Mc120 (1er cas) dans le sens longitudinal 113
Figure 8.16: Disposition la plus défavorable de la surcharge Mc120 114
Figure 8.17: Répartition des moments sur la dalle continue 114
Figure 9.2: Détails de bossage 135
Figure 9.3: Ferraillage de l’appareil d’appui 135
Figure 10.2: Eléments de la culée 137
Figure 10.3: Schéma de mur garde grève 139
Figure 10.4: Poussée force de freinage d'un essieu d’un camion Bc 140
Figure 10.5: Dalle de transition 144
Figure 10.6: Diagramme de moment charge Bt 145
Figure 10.7: Diagramme de l’effort tranchant charge Bt 146
Figure 10.11: Schéma mur en retour 151
Figure 11.1: Répartition des moments de chevêtre sur colonne du au descente
des charges des poutres 157
Figure 11.2: schémas mécanique du chevètre 159
Figure 11.3: Diagramme des efforts tranchants 159
Figure 11.4: Diagramme des moments fléchisants 159
Figure 11.6: Diagramme des efforts tranchants du au réactions des vérins 160
Figure 11.7: Diagramme des moments fléchissant du au réactions des vérins 160
Figure 11.9: Les excentrements transversaux pour la culée 162
Figure 11.10: Répartition des moments de chevêtre sur pile du au descente des
charges des poutres 172
Figure 11.11: schémas mécanique du chevètre 173
Figure 11.12: Diagramme des efforts tranchants 173
Figure 11.13: Diagramme des moments fléchisants 173
Figure 11.14: Schéma mécanique des réactions des vérins 174
Figure 11.15: Diagramme des efforts tranchants du au réactions des vérins 174
Figure 11.16: Diagramme des moments fléchisants du au réactions des vérins
174
Figure 11.17: Ferraillage du chevêtre sur pile 183
Figure 12.1: Schéma des sollicitations d’une colonne de pile 185
Figure 12.2: Ferraillage de la colonne 191
Figure 13.1: Schéma statique de la semelle de liaison. 193
Figure 13.2: Effort tranchant pour semelle de liaison. 193
Figure 13.3: Moment fléchissant pour semelle de liaison 194
Figure 13.4: Ferraillage de la semelle de liaison 198
Figure 14.1: Calcul de la pression limite nette équivalente 201
Figure 14.2: Frottement latéral unitaire limite le long du fut du pieu qs. 204
Figure 14.3: Ferraillage de pieu 211
Liste des tableaux
Tableau 2.1 : Valeurs de Am et n selon la région 11
Tableau 2.2 : Valeurs de PT en fonction de T 12
Tableau 2.3 : Valeurs des PHE 14
Tableau 3.1 : Les avantages et inconvénients de TIBA 15
Tableau 3.2 : Les avantages et inconvénients de VIPP 16
Tableau 3.3 : Les débits des ouvrages hydrauliques (Dalots) 17
Tableau 4.1 : Valeurs de b0 22
Tableau 5.3: Les valeurs de a1 27
Tableau 5.4: Valeurs des efforts tranchants de système AL 28
Tableau 5.5: Valeurs des efforts tranchants de système AL 28
Tableau 5.6: Valeurs du coefficient bc 30
Tableau 5.7: Valeurs des moments fléchissant de système Bc (cas1) 31
Tableau 5.8: Les résultats des efforts tranchants de système Bc (cas 1) 32
Tableau 5.9: Valeurs des moments fléchissant de système BC (cas2) 33
Tableau 5.10: Les résultats des efforts tranchants de système Bc (cas 2) 34
Tableau 5.11: Valeurs du coefficient bt 35
Tableau 5.12: Valeurs des moments fléchissant de système Bt 36
Tableau 5.13: Les résultats des efforts tranchants de système Bt 36
Tableau 5.14 : Valeurs des moments fléchissant de système Mc120 38
Tableau 5.15: Les résultats des efforts tranchants de système Mc120 39
Tableau 5.18: les types des charges 46
Tableau 5.19: Moment fléchissant de la poutre 53
Tableau 5.20: Effort tranchant de la poutre 55
Tableau 6.5 : Quantités d’acier à l’ELU pour la poutre 61
Tableau 6.6: Résultats de calcul des aciers à ELS pour la poutre 62
Tableau 6.7: Tableau comparatif des résultats 62
Tableau 6.8: Choix d’aciers de la poutre 62
Tableau 6.9: Choix des armatures transversales de la poutre 64
Tableau 7.1 : tableau des Sollicitations de l’entretoise 70
Tableau 7.2 : Résultats de calcul des aciers à ELU pour l’entretoise 71
Tableau 7.3: Résultats de calcul des aciers à ELS pour l’entretoise 71
Tableau 7.4: Tableau comparatif des résultats 72
Tableau 7.5: Choix d’aciers de l’entretoise 72
Tableau 7.6: Choix des armatures transversales de l’entretoise 74
Tableau 8.1 : Moments fléchissants de la 1ère disposition de charge Bc,1vc 80
Tableau 8.2: valeurs des efforts tranchants du 1ème disposition de charge Bc,1vc
81
Tableau 8.3: Moments fléchissants de la 2ème disposition de charge Bc,1vc 82
Tableau 8.4: valeurs des efforts tranchants de la 2ème disposition de charge
Bc,1vc 83
Tableau 8.5: Moments fléchissants de la 1ère disposition de charge Bc,2vc 85
Tableau 8.6 : valeurs des efforts tranchants de la 1ère disposition de charge
Bc,2vc 85
Tableau 8.7: Moments fléchissants de la 2ème disposition de charge Bc,2vc 88
Bc,2vc 88
Tableau 8.9: Moments fléchissants de la 1ère disposition de charge Bt,1vc 91
Tableau 8.10: Valeurs des efforts tranchants de la 1ère disposition de charge
Bt,1vc 91
Tableau 8.11: Moments fléchissants de la 2ème disposition de charge Bt,1vc 93
Bt,1vc 93
Tableau 8.13: Moments fléchissants de la 1ère disposition de charge Bt,2vc 95
Tableau 8.14: valeurs des efforts tranchants de la 1ère disposition de charge
Bt,2vc 96
Tableau 8.15: Moments fléchissants de la 2ème disposition de charge Bt,2vc 98
Bt,2vc 99
Tableau 8.17: Moments fléchissants de charge MC120 100
Tableau 8.18: Efforts tranchants de charge MC120 100
Tableau 8.19 : Tableau récapitulatif des surcharges (flexion locale) 101
Tableau 8.20: Coefficient K en fonction de (2 𝑥 ℎ𝑝 − ℎ𝑑𝑏𝑝) pour le calcul de
l’inertie de torsion 103
Tableau 8.21: Tableau d’interpolation du coefficient μ1(α=0,64) ; θ= 0,2 104
Tableau 8.23: Tableau d’interpolation du coefficient μ1(α=0,64) ; θ1= 0,26 105
Tableau 8.26: Tableau d’interpolation du coefficient μ3(α=0,64) ; θ3= 0,79& 105
Tableau 8.27: Expression du moment maximale sous l'effet du convoi Bc dans
une poutre à travée indépendante 109
Tableau 8.28: tableau récapitulatif des surcharges (flexion globale) 114
Tableau 8.29: Moments (flexion globale) à L’ELU et L’ELS 116
Tableau 8.30: Tableau des moments (flexion locale) à L’ELU et L’ELS 116
Tableau 8.31: Tableau des moments suivant x en travée de rive 116
Tableau 8.32: Tableau des moments suivant x en travée intermédiaire 116
Tableau 8.33: Tableau des moments suivant x sur appui intermédiaire 117
Tableau 8.34: Tableau des moments suivant x sur appui de rive 117
Tableau 8.35: Tableau des moments suivant y (en travée de rive et
intermédiaire) 117
Tableau 8.36: Tableau des moments suivant y en appui 117
Tableau 8.37: Tableau des efforts suivants x et y 118
Tableau 8.38: Calcul des sollicitations dues aux flexions locale et globale 118
Tableau 8.39: réparation des moments sur la dalle 119
Tableau 8.40: Tableau récapitulatif des sollicitations dans la dalle 119
Tableau 8.41: Efforts tranchants de calcul 119
Tableau 8.42: tableau récapitulatif d’acier de l’hourdis 124
Tableau 9.1: Valeur de l’épaisseur des frettes en fonction d’épaisseur de
l’élastomère 127
Tableau 9.2: Caractéristiques géométriques de l’appareil d’appui 128
Tableau 9.3: Souplesse totale 129
Tableau 9.4: Rigidité totale 129
Tableau 9.5: Efforts horizontaux de freinage 130
Tableau 9.7: Dimensions de l’appareil d’appui et du bossage 135
Tableau 10.1: Les moments engendrés par les poussés de la terre 138
Tableau 10.2: Les moments engendrés par surcharge Bc 139
Tableau 10.3: Les moments engendrés par la force de freinage d’un essieu d’un
camion Bc 140
Tableau 10.4: Les moments d’encastrements totaux 140
Tableau 10.5: Tableau récapitulatif de choix des barres 143
Tableau 10.6: Les moments fléchissant et effort tranchants due aux charges
permanents 145
Tableau 10.7: Moments fléchissant dues aux surcharges Bt 145
Tableau 10.8: Efforts tranchants dues aux surcharges Bt 146
Tableau 10.9: Moments et efforts totaux dus à la dalle de transition 146
Tableau 10.10: Tableau récapitulatif de choix des barres 149
Tableau 11.1: poids propre de chevêtre pondéré 156
Tableau 11.2: récapitulatif des moments sur mur garde grève 156
Tableau 11.3: Réactions dues à la dalle de transition 157
Tablier 11.4: Récapitulation de la réaction du tablier 157
Tablier 11.5: Récapitulation de la réaction des vérins 157
Tableau 11.6: formule de calcul des sollicitations dues aux charges réparties 158
Tableau 11.7: sollicitation due aux charges répartie 158
Tableau 11.8: Récapitulation de sollicitation retrouvée dans le chevêtre pour
phase de vérinage 161
Tableau 11.9: Sollicitations à retenir pour le chevêtre sur culée 162
Tableau 11.10: Formules de sollicitations produites par l’encastrement
transversal des charges 163
Tableau 11.11: Sollicitations dues à l’excentrement du chevêtre sur culée 164
Tableau 11.12: Sollicitations dues aux charges excentrées 164
Tableau 11.13: Tableau récapitulatif de la flexion longitudinal 166
Tableau 11.14: Tableau récapitulatif de la torsion 170
Tableau 11.15: poids propre de chevêtre pondéré 171
Tableau 11.18: formule de calcul des sollicitations dues aux charges réparties
172
Tableau 11.19: sollicitation due aux charges répartie 172
Tableau 11.20: Récapitulation de sollicitation retrouvée dans le chevêtre pour
phase de vérinage 175
Tableau 11.21: Sollicitations à retenir pour le chevêtre sur culée 175
Tableau 11.22: Formules de sollicitations produites par l’encastrement
transversal des charges 176
Tableau 11.23: Sollicitations dues à l’excentrement du chevêtre sur pile 177
Tableau 11.24: Sollicitations dues aux charges excentrées 177
Tableau 11.25: récapitulatif de flexion longitudinal 179
Tableau 11.26: Tableau récapitulatif de la torsion 183
Tableau 12.1: Sollicitations horizontales de la colonne 186
Tableau 12.5: Choix des barres d’acier 191
Tableau 13.1: Charge permanente de la semelle de liaison 192
Tableau 13.2: Effort normal ramené par chaque colonne 192
Tableau 13.3: Effort tranchant pour semelle de liaison 193
Tableau 13.4: Moment fléchissant pour semelle de liaison 194
Tableau 14.4: Valeurs du facteur de portance Kp 201
Tableau 14.5: Charge limite de pointe en fonction de sa profondeur
d’encastrement 202
Tableau 14.5: Choix des courbes pour le calcul du frottement latéral 30 203
Tableau 14.6: Force latéral en fonction de sa profondeur d’encastrement 204
Tableau 14.7: Charge limite Ql et Qc 205
Tableau 14.8: Combinaisons de vérification d’un pieu isolé 206
Tableau 14.9: Détermination de nombre des pieux 206
Tableau 14.10: Vérifications des charges 208
Tableau 14.12: Vérification des charges pour les pieux ϕ=1m 208
Tableau 14.13: Section minimales d’armatures longitudinales (SETRA) 210
Tableau 14.14: Diamètres des armatures transversales suivant les armatures
longitudinales 210
SFE : Etude d'ouvrage de franchissement sur oued Agareb
Introduction générale
En effet, le progrès économique d'un pays repose en grande partie sur le développement
d'infrastructures performantes, parmi lesquelles le réseau routier joue un rôle crucial. Le pont,
en particulier, est un facteur clé dans la croissance économique des nations. C’est pourquoi Le
Ministère de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement de Territoire en Tunisie
(MEHAT), a pris la décision de construire l’ouvrage de franchissement d’oued Agareb qui
reliant Agareb à Sfax dans le gouvernorat de Sfax.
C’est grâce à ce projet de fin d’études que nous avons eu l’opportunité de cumuler les
connaissances avec celles de la pratique. Ceci permet également d’entrer dans la vie active et
découvrir plus précisément le milieu professionnel. C’est dans ce cadre que le bureau d‘études
LCI nous a confié l’étude de cet ouvrage de franchissement d’oued Agareb par la route
nationale (RN) 14 reliant Agareb à Sfax dans le gouvernorat de Sfax. Nous avons
divisé cette étude en trois grandes parties. En premier lieu, nous avons fait une présentation du
projet et une étude hydrologique et hydraulique. Puis, les conceptions longitudinale et
transversale. Ensuite, les éléments porteurs de l’ouvrage (poutres, entretoises,
hourdis, appuis, fondation) sont étudiés afin de les dimensionner.
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Chapitre 1 : Présentation du projet
I. Le Consultant Ingénierie :
Le Consultant Ingénierie « LCI » est un bureau d’étude tunisien spécialisé dans le secteur des
infrastructures de transport, le bâtiment, l’aménagement du territoire et l’urbanisme. Il
intervient pour des clients du secteur public et privé, dans l’ensemble du territoire tunisien et à
l’international. Et c’est le bureau qui a la mission pour étudier ce projet.
Figure 1.1 : logo du bureau d’étude
II. Localisation du projet :

Le projet se trouve sur la RN14 au PK5 dans le gouvernorat de Sfax, la situation du projet est
donnée par la figure suivante :
Figure 1.2 : situation du projet
III. Problématique :
Il s’agit d’une construction d’un ouvrage de franchissement d’oued Agareb sur la RN14 au
PK5 dans le gouvernorat de Sfax.
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IV. Climat :
Le climat de Sfax est méditerranéen, avec des hivers doux et relativement pluvieux et des étés
chauds et ensoleillés.
La ville est située sur la côte est de la Tunisie, dans la partie nord du golfe de Gabès, et à une
courte distance des îles Kerkennah.
En raison de la proximité du Sahara, des vagues de chaleur peuvent se produire toute l'année,
mais surtout en été, avec des vents chauds et secs, capables d'apporter du sable et de la
poussière.
Le record de froid est de -2,3 °C, le record de chaleur est de 48 °C.
(Source : www.climatsetvoyages.com)
Figure 1.3 : Caractéristiques climatiques de la zone de Sfax
V. Etat et nature de sol :

En majorité d’origine éolienne, les sols du gouvernorat de Sfax sont légers, sableux, sablo-
calcaires et peu humides.
Contrairement aux régions de Aguareb, de Djebeniana et des côtes méridionales de Sfax où
les sols sont en grande partie argilo-sableux et argilo-calcaires.
(Source : www.mehat.gov.tn)
Figure 1.4 : Carte pédologie
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VI. Impact du projet sur l’environnement :

Le projet doit répondre à plusieurs exigences en matière d'impact environnemental.
Tout d'abord, il devrait offrir des opportunités de développement économique et d'emploi dans
la région concernée, tout en minimisant les conséquences négatives sur l'environnement.
Ensuite, en optimisant la construction du pont pour la circulation, il devrait également
contribuer à réduire la congestion routière dans la région.
Enfin, il est important de noter que les travaux de construction auront un impact considéré très
faible sur l'environnement.
En prenant en compte ces facteurs, le projet devrait être en mesure de fournir des avantages
économiques significatifs tout en préservant à améliorer l'agriculture et la production d'énergie
hydroélectrique dans la région.
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Chapitre 2 : Etude hydrologique et hydraulique
I. L’étude hydrologique :
Elle tient compte de l'ensemble des processus hydrologiques. Ce travail cherche à décrire la
dynamique du bassin à l'aide d'une approche globale, conceptuelle et évènementielle. Suivant
la logique des modèles hydrologiques, cette étude devra représenter, en la schématisant, la
transformation des pluies en débits.
1. Principe de l’étude hydrologique :
L'étude hydrologique repose sur un découpage du bassin versant en une ou plusieurs
entités (ou sous-bassins versants). Les caractéristiques (superficie, pente, longueur
hydraulique) des bassins versants sont étudiées, synthétisées et utilisé pour le calcul des pluies
critiques.
Figure 2.1 : Bassin versant

2. Délimitation du Bassin versant :
Un bassin versant constitue l'ensemble du territoire drainé par un cours d'eau principal et ses
tributaires, lesquels s'écoulent et convergent vers un même point de sortie appelé exutoire.
Il est délimité par des lignes de partage des eaux. Ces derniers sont des crêtes rejoignant la
section par deux lignes de pente.
Le bassin versant hydrologique est alors confondu avec le bassin versant topographique.
3. Caractéristiques d’un bassin versant :
Un bassin versant est caractérisé généralement par :
- La morphologie : la forme géologique du terrain et les pentes des reliefs.

- La nature des terrains : la nappe d'eau et la couverture végétale.
- Le climat de la région : l'humidité, la température, l'intensité des
précipitations, leur durée et leur période de retour.
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a. Caractéristiques géométriques d’un bassin versant :

Chaque bassin versant se caractérise par différents paramètres géométriques : surface,
périmètre, longueur d’écoulement, etc.
 Surface :
C’est l’aire de la portion du plan délimitée par la ligne de crête ou le contour du bassin.
 Périmètre :
C’est la longueur, de la ligne de contour du bassin.
 Longueur d’écoulement :
C’est la distance depuis l’exutoire jusqu’à la ligne de partage des eaux.
 Pente moyenne Im d’un cours d’eau :

La pente moyenne Im est déterminée à partir de la relation suivante :
I𝐦 =
Avec :
Im : Pente moyenne d’un cours d’eau en [m/m].
Hmax : L'altitude du point le plus élevé du bassin tandis en [m].
Hmin : L'altitude du point le plus bas, généralement à l'exutoire en [m].

L : Longueur du cours d’eau principal en [m]. (Longueur du talweg)
 Coefficient de compacité :
La forme du bassin versant est définie par le coefficient de compacité Kc de Gravélius,
qui établit une relation entre le périmètre du bassin versant et celui d’un cercle à surface
égale. Ainsi le coefficient a été calculé à partir de la formule suivante :
𝐊𝐂 = 𝟎. 𝟐𝟖 *
√
Avec :
P : Périmètre du bassin versant [en km].
A : Surface du bassin versant [en km2]
b. Caractéristiques physiques d’un bassin versant :
 Période de retour T :
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La récurrence d’une pluie, correspond à la probabilité que survienne une pluie donnée
et au risque qui lui est associée.
Généralement, la période de retour T est choisie en fonction de la superficie des bassins

versant ainsi que de l’importance de leurs écoulements. Ainsi, le degré de protection à
assurer résultera d’un nécessaire compromis entre l’aspiration à une protection absolue
pratiquement irréalisable et le souci de limiter tout le coût de l’investissement.
En Tunisie les périodes de retour adoptées sont les suivants :
- Pour les ponts T= 100 ans (débit centennal)

4. Les logiciels utilisés pour cette étude :
Il existe plusieurs méthodes pour étudier un bassin versant ; parmi lesquelles on trouve :
- L’étude en utilisant Google Earth & Global Mapper
- L’étude en utilisant ArcMap
- L’étude en utilisant Autocad
NB : on va intéresser à l’étude en utilisant Google earth et Global Mapper
1. Google earth :
C’est un logiciel développé par la société Google, permettant une visualisation de la
Terre avec un assemblage de photographies aériennes ou satellitaires. Anciennement
produit par Keyhole inc., alors d'accès payant, ce logiciel permet à tout utilisateur de
survoler la Terre et de zoomer sur un lieu de son choix. Selon les régions géographiques,
les informations disponibles sont plus ou moins précises. Ainsi un habitant
d'une métropole peut localiser son restaurant préféré, obtenir une vue en 3D des immeubles
de la métropole, alors que la résolution des photos d'une bonne partie de la Terre est très
faible. La modélisation en trois dimensions des constructions, initialement réalisée à l'aide
du logiciel SketchUp, est maintenant créée automatiquement à l'aide d'algorithmes utilisant
pour une part les prises de vues Street View et des données d'altitude.
Figure 2.2 : Google Earth

2. Global mapper :
C’est un logiciel SIG robuste et économique qui combine une gamme complète d’outils
de traitement de données spatiales à une variété inégalée de formats de données.
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Figure 2.3 : Global Mapper
3. Points forts de Global Mapper :

Plus de 250 formats de fichiers
Données gratuites en ligne
Outils de traitement LiDAR
Outils de rendu 3D
Conversion de fichiers par lot
Outils d’analyse avancés
Outils de calcul de volume et relief
Outils d’édition
Outils de digitalisation
Outils de gestion des données GPS
Support des scripts
Intégration de Geographic Calculator
4. Résultats données par Global Mapper :
Figure 2.4 : Zone des bassins versants
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Figure 2.5 : Courts d’eaux
Figure 2.6 : Résultats
Page 9 sur 231

Le surface : S = 511.36 km²

Le périmètre : P = 117.82 km²
5. Estimation des débits de crues :
Il existe plusieurs méthodes empiriques de calcul de débit de crues pour un bassin
versant. Le choix de la méthode dépend essentiellement des caractéristiques du bassin
versant.
Dans cette étude on va se contenter ces trois méthodes :
- Méthode de KALEL (1979)
- Méthode de FRIGUI
- Méthode de SOGREAH
a. Méthode de KALEL :
Cette formule est établie par suite d’un inventaire de tous les débits spécifiques
maximaux en Tunisie. Ainsi le débit est défini par la formule suivante :
𝐪 = 𝐐𝟎. 𝐀𝛂. 𝐓𝛃
Avec :
q : débit spécifique (en m3/s/ km2)
A : superficie du bassin versant (en km2)
T : période de retour (en ans)
α et β : constantes régionales
Ainsi, le débit maximum en m3/s est égal à : 𝐐 = 𝐪. 𝐀
. .
Pour la Tunisie méridionale : Q = 12.35 ∗ A ∗T
Application numérique :
Q = 12.35 x 511.360,5 x 1000,41
QKALEL = 1845.14 m3/s
b. Méthode de FRIGUI :
C’est une méthode qui consiste à déterminer les débits spécifique maximum d’une
période de retour T. Ainsi le débit est calculé en m3/s par la formule suivante :
Q = qT x A
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Avec :
A : superficie du bassin versant en Km²

qT : débit maximum spécifique de période T en m3/s/Km². Il est égal à :
qT= 𝜸T x ( )
Avec :
Am : paramètre caractérisant la nature du débit maximum spécifique.
n : coefficient de réduction du module de l’écoulement maximum.
𝜸T : coefficient d’ajustement pour la période T considérée.
Pour oued Medjerda et période de retour égal à 100 ans :
Am = 76.7
n = 0.44
𝛾T = 1
Tableau 2.1 : Valeurs de Am et n selon la région

Région de la tunisie 𝑨𝒎 n
Nord 26.2 0.47
Medjerda 53.5 0.53
Cap-Bon et Meliane 38.4 0.44
Centre et sud 76.7 0.44
Application numérique :
.
qT= 1 x ( . ) .
qT= 4.927 m3/s/Km².

Q = 4.927 x 511.36
QFRIGUI = 2519.47 m3/s
c. Méthode de SOGREAH :
Une méthode d’évaluation des débits de crues, basée sur l’étude statistique des données
d’observations hydrométriques disponibles et prenantes compte les caractéristiques des bassins
versants.
.
Q= 𝑆 𝑥( )
Avec :
 S : superficie du bassin versant.
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 𝑃 : pluie journalière de période en retour T.

 𝑃 : seuil de ruissellement en mm. 𝑃 = 40 mm.
Tableau 2.2 : Valeurs de PT en fonction de T

T (ans) 100
PT (mm) 200
QSOGREAH = 1433.78 m3/s

Conclusion :
La méthode SOGREAH nous a donné un débit QSOGREAH = 1433.78 m3/s, la
méthode KALEL un débit QKALEL = 1845.14 m3/s et la méthode de FRIGUI nous a
donné un débit QFRIGUI = 2519.47 m3/s.
Pour la suite de l’étude, nous choisissons la valeur maximale des valeurs calculées pour plus
de sécurité et ainsi, s’assurer de la durabilité de l’ouvrage ; Le débit de crue du projet est donc
de Q= 2519.47 m3/s
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II. L’étude hydraulique :

L'étude hydrologique définit la probabilité d'occurrence d'un débit en un point donné d'un
bassin versant. Toute étude hydrologique repose sur des mesures hydrométriques (pluie,
débits des cours d'eau) et des méthodes d'extrapolation.
1. Nivaux de plus haute eau (PHE) :
La détermination des hauteurs de crue se fait par la formule de MANNING STRICKLER où
l’on assimile l’écoulement dans le lit de la rivière à celui dans une section géométrique
régulière.
Pour les grands ouvrages hydrauliques, nous parlons de la forme de la section la plus
avantageuse c’est pourquoi nous considérons que notre rivière est de section
trapézoïdale, par la suite nous cherchons une condition sur la hauteur qui permet le
passage d’un maximum de débit en utilisant la formule de Manning Strickler :
Q = K x Rh2/3 x I ½ x Sm
Avec:
I : la pente moyenne
K : le coefficient de la rugosité de Manning Strickler, soit K= 35
Rh : rayon hydraulique (m)
𝑺𝒎
Rh =𝑷𝒎
Sm : section mouillée en m² (partie de la section transversal occupée par le

liquide).
Pm : périmètre mouillé en m (longueur de la ligne de contact entre la surface mouillée et lit du
canal).
𝛂
120m
Figure 2.7 : Coupe transversale de terrain naturel de l’oued
𝛼 = tg-1 ( )
K = 1,12233
𝜶 = 59,29°
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Après itération, en variant progressivement PHE, le tirant d’eau de la rivière, et à l’aide du

profil en long sur le futur axe du pont, nous avons obtenu les résultats :
Tableau 2.3 : Valeurs des PHE

PHE (m) L (m) Pm (m) Sm (m²) Rh (m) Q (m3/s)
1,00 120 122,68 121,19 0,99 236,47
2,00 120 125,37 244,76 1,95 752,15
3,00 120 128,05 370,71 2,90 1481,37
3,75 120 130,07 466,74 3,59 2152,16
4,00 120 130,74 499,05 3,82 2397,88
4,250 120 131,41 531,50 4,04 2654,31
4,50 120 132,08 564,11 4,27 2921,26
4,75 120 132,75 596,86 4,50 3198,56
5,00 120 133,42 629,76 4,72 3486,05
Nous avons donc une hauteur des plus hautes eaux égale à 4.25 m
2. Le calage de pont :
Appelé encore revanche, la valeur de revanche varie de 1m à 2m de hauteur comme
mesure de sécurité. On va utiliser 1m de hauteur comme revanche.
Cette revanche a pour but de prévenir les débris flottants de heurter l’intrados du tablier
en cas de crue tout en gardant les appareils d’appuis en dehors des eaux.
Ainsi le pont est calé à une hauteur H = 4.25+1 = 5.25 m.
Une fois la hauteur H de l’ouvrage est connue, on peut déterminer sa longueur L à

partir de la coupe transversale
Pour notre étude, nous obtenons un longueur égale à 148.76 m
Figure 2.8 : Coupe transversale de l’oued
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Chapitre 3 : Choix de la variante optimale
L’objectif de cette étude est de déterminer le type d’ouvrage le plus économique capable à la
fois de satisfaire les contraintes fonctionnelles et naturelles.
Il faut donc fixer l’ensemble des contraintes à respecter et les types des ouvrages à envisager
afin de les comparer. Cette comparaison nous mènera à retenir la meilleure solution.
Dans ce qui suit, on va énumérer toutes les variantes possibles pour ce projet, mentionner leurs
avantages et inconvénients, écarter les variantes inutiles et tirer la conception la plus adéquate.
Notre projet est situé sur l'oued Medjerda, nous évitons ainsi d'étudier les structures coulées sur
place.
Dans le cadre de ce projet, on va se limiter à optimiser seulement trois variantes couramment
utilisées, soit :
 Pont à travées indépendantes en béton armé : TIBA
 Viaducs indépendant à poutre préfabriqué précontrainte par poste tension : VIPP
 Série de dalot
I. Avantages et inconvénients de chaque variante :
1. TIBA :
TIBA : pont à poutres à travées indépendants en béton armé
Tableau 3.1 : Les avantages et inconvénients de TIBA

Portée de travées Avantages Inconvénients
 Possibilité de  Tablais épais : pas
préfabrication esthétique emploi en
 Évite les zone rurale (sur
échafaudages sur le oued).
Varie de 10 à 22m lit d’oued  Consomme plus de
 Economie de la main d’œuvre.
matière (Béton et  Plus de travées et
Acier) plus employé d’appuis
en Tunisie.  Charges verticales
 Avantages des transmises sur appuis
travées indépendantes sont excentrées.
 Exécution plus facile
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 épaisseur de tablier
plus mince
Figure 3.1 : Pont à poutres à travées indépendants en béton armé

2. VIPP :
VIPP : Viaducs indépendant à poutre préfabriqué précontrainte par poste tension
Tableau 3.2 : Les avantages et inconvénients de VIPP
Portée de travées Avantages Inconvénients
 Rapidité de construction.  Difficulté de transport.
Varie de 10 à 40m  Durabilité.  Difficulté dans
 Qualité supérieure. l’exécution de la
 moins de travées, moins d’appuis et précontrainte qui
d’appareils d’appui nécessite un effectif bien
qualifié donc plus
coûteux.
 le prix des câbles de
précontrainte est cher
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Figure 3.2 : Poutres précontraintes préfabriquées sur chantier avant la mise en place du
hourdis
Figure 3.3 : Exemple d’une poutre préfabriquée sur place avec 4 câbles de la première
famille
3. Série des dalots :

Un dalot est un ouvrage hydraulique qui est assez simple à fabriquer et facile à exécuter. Pour
un franchissement d’oued, on peut assembler une série de dalots à condition que la vitesse
d'écoulement ne dépasse pas une certaine limite pour éviter la dégradation des parois du dalot.
Tableau 3.3 : Les débits des ouvrages hydrauliques (Dalots)
La largeur du notre ouvrage est 148.76 m.

.
Nombres des dalots (3x2) = = 50 dalots
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Débits des dalots = 50 x 21.459 = 1072.95 m3/s

Le débit des dalots est très inférieur au débit de crue qui est égal à 2519.47 m3/s.
Donc il est impossible de construire des dalots.
Figure 3.4 : Série des dalots

II. Coclusion :
Le manque d’experience des entreprises pour les ouvrags en béton précontraint, le cout des
entretiens et le suivies du béton précontraint comparé à un ouvrages en béton armé, nous
amène à choisir la solution TIBA.
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Chapitre 4 : Conception de l'ouvrage
Etant donné que je vais faire l’étude de deux variante, on va approfondir l’étude et la
conception de chacune.
La conception générale est une phase importante dans l’étude d’un ouvrage.
Elle consiste à déterminer les caractéristiques géométriques du tablier et des appuis.
Cela est effectué selon des normes bien déterminées et conformément aux exigences de
l’environnement tout en se basant sur l’optimisation technique et économique de l’ouvrage.
Le but de cette étape est de satisfaire la demande à long terme du trafic routier dans les
meilleures conditions de sécurité.
I. Pré-dimensionnement de TIBA :
Notre ouvrage comporte une chaussée de 2 voies de 3.50m de largeur, bordée à droite par une
glissière de sécurité de 1m et à gauche par un trottoir de 2.75m de largeur y comprit un garde-
corps et un caniveau.
Ceci fournit une largeur du tablier égale à 10.75m.
1. Profil longitudinal :
Figure 4.1 : Coupe longitudinale d’une travée

Avec : d : Longueur de console
a. Nombre des travées dans le tablier :
Longueur du pont
N é ≥
portée maxi
La portée maximale d’une pont TIBA est égale à 22m
.
N é =
N é = 7 Travées.
b. Longueur d’une travée :
𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑛𝑡 − ∑
𝐿 é =
𝑁 é
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Joint de rives = 5 cm
Joint intermédiaires = 10 cm
Puisque on a 7 travées donc on a deux joints de rives c’est-à-dire à l’extrémités du tablier et six
joints intermédiaires c’est-à-dire entre chaque deux travées :
∑ = (2 x 0,05) + (6 x 0,1)
∑ = 0,7 m
148.76 − 0,7
𝐿 é =
7
𝐿 é = 21,15 𝑚
c. Longueur des portées :

Lc+2d = portée
Avec 30cm ≤ d ≤ 40cm
Soit d = 0,325 m
Donc Lc = 20.5 m
2. Profil transversal :
Figure 4.2 : Coupe transversale du tablier

a. Poutres :
 Élancement :
ℎ𝑝 1 1
= à
𝐿𝑐 17 15
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20.5 20.5
≤ ℎ𝑝 ≤
17 15
1.21𝑚 ≤ ℎ𝑝 ≤ 1.36𝑚
Soit hp = 1,3 m
Avec : hp : la hauteur de la poutre
 Epaisseur :
1 1
𝑏𝑝 = à ℎ𝑝
5 3
1.3 1.3
≤ 𝑏𝑝 ≤
5 3
0.26𝑚 ≤ 𝑏𝑝 ≤ 0.43𝑚
Soit bp = 0,4 m
Avec : bp : la largeur de la poutre
 Espacement :
𝑏 = 1 à 2m
(b0 x nesp ) + + = B : Cas d’un seul trottoir
Donc : b0 =
,
1< <2
,
− 0,5 < nesp < B − – 0,5
Avec :
B = 10.75 m
bp = 0,4 m
D’où :
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Tableau 4.1 : Valeurs de b0

Cas d'un trettoires
4,8 < n< 10,1 𝒃𝟎 − 𝒃𝒑
n= 5 b0 = 1,92 ∉
n= 6 b0 = 1,62
[ 𝟔𝟎 à 𝟏𝟎𝟎 𝐜𝐦 ]
n= 7 b0 = 1,41
n= 8 b0 = 1,24 CRT
n= 9 b0 = 1,11 Plus sécurité
Donc la solution la plus favorable est b0 = 1,24 m, donne pour un nombre d’espacement
nesp= 8 espacements et nombre des poutre npoutres = 9 poutres.
b. Entretoises :
 Hauteur :
ℎ = ( 0,8 à 0,9 )ℎ
1.04𝑚 ≤ ℎ𝑒 ≤ 1.17𝑚
Soit he = 1,15 m
Avec : he : la hauteur de l’entretoise
 Epaisseur :
𝑏 = 12 à 22cm
Soit be = 0,20 m
Avec : be : la largeur de l’entretoise
 Longueur :
L = n ∗ b − b = 8 ∗ (1.24 − 0.4)
Soit Lent = 6.72 m
 Nombre d’entretoises :
Pour le type du pont TIBA, les entretoises sont sur appuis seulement, donc pour sept travées
on quatre appuis et par la suite quatre entretoises.
Nent = 8 entretoises
c. Hourdis :
ℎ = 12 à 22cm
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Soit hd = 0,20 m
d. Prédalles :
 Epaisseur :
𝑒 = 4 à 8cm
Soit e = 5 cm
 Enfoncement :
𝑓 = 5 à 10cm
Soit f = 5 cm
 Largeur :
C= b − b
C = 1,24-0.4 = 0.84 m
𝐶 𝜖 [ 60 à 100 cm ] : vérifiée
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Chapitre 5 : Etude des poutres principales
Les ponts sont sollicités par plusieurs types de charge tel que les charges permanentes et les
charges roulante. Ces charges sont classées en plusieurs types (surfaciques, linéaires et
concerté)
I. Calcul des charges permanentes :

Elles sont classées en plusieurs types tel que :
 Les poids propres

 Le poids de la superstructure
 Poids et poussé du remblai
 Poussé de l’eau
 G = Gp + Gh + Gpréd + Groul + Gétan
 Gp = 𝛾 x bp x (hp – hd ) = 2.5 x 0.4 x (1.3 - 0.2) = 1.1 t/m
 Avec 𝛾 = 2,5 t/m3
 Gh = 𝛾 x hd x b0 = 2.5 x 0.2 x 1.24 = 0.62 t/m
 Gpréd = 𝛾 x e x (b0 – bp ) = 2.5 x 0.05 x (1.24-0.4) = 0.11 t/m
 Groul = 1.4x 𝛾 x𝑒 x b0 = 1.4 x 2.3 x 0.07 x 1.24 = 0.28 t/m
 Avec 𝛾 = 2.30 𝑡/𝑚 ; 𝑒 = 7 cm
 Gétanch = 1.20 x 𝛾é x 𝑒é x b0 =1.2 x 2.2 x 0.03 x 1.24= 0.1 t/m
 Avec 𝛾é = 2.2 𝑡/𝑚 𝑒é = 3cm
 G=1.1 + 0.62 + 0.11 + 0.28 + 0.1 = 2.2 t/m
Moments fléchissants :
Figure 5.1 : Diagramme des moments fléchissants
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MG(x) = 𝛾 × 𝑥 × ( Lc − x )
.
Pour x=Lc/2 (ELU)MG(10.25)=1.35 x x 10.25 x (20.5 – 10.25)=156.21 t.m
𝛾 = 1,35 (ELU) et 1 (ELS)
Tableau 5.1 : Valeurs des moments des charges permanente
MG (x) (t.m) 0 Lc/4 Lc/2

ELU 0 117.157 156.21
ELS 0 86.783 115.711
Efforts tranchants:
Figure 5.2: Diagramme des efforts tranchants
TG(x) = 𝛾 𝑥 𝐺 𝑥 (x - )
.
Pour x= 0 (ELS) TG(0)= 1 x 2.2 x (0 - ) = -22.58 t
Tableau 5.2 : Valeurs des efforts tranchants des charges permanentes

TG(t) 0 Lc/4 Lc/2
ELU -30.48 -15.24 0
ELS -22.58 -11.29 0
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II. Calcul des charges roulantes :

Ces charges sont classées en plusieurs types tel que (les véhicules légers, les poids lourds, les
camions à remorque, les convois militaires…)
D’après le document SETRA (Service technique des routes et autoroutes) ces charges roulantes
sont classées comme suit :
1. Système AL :
Il permet l’étude des véhicules légers (voiturez et camionnettes). Ils sont considérés comme une
charge surfacique vu leur nombre important
 La valeur de AL exprimée en t/m² est donnée par la formule :
𝐴𝐿 = 0.23 + = 0.23 + .
= 1.34 t/m2
Avec Lc: la longueur surchargée.
qAL = a1 × a2 × AL × LAL
𝛾 = 1,60 (ELU) et 1,20 (ELS)
MAL(x) = 𝛾 × qAL × × ( Lc – x) × 𝜂 ;
Avec :
𝜂 : coefficient de répartition transversale des charges
𝜂 = 0.17(1𝑣𝑐), 0.15(2𝑣𝑐)
 Largeur roulable Lr :
C’est la largeur de tablier comprise entre les dispositifs de retenue, elle comprend donc la
chaussée proprement dite et les sur largeurs éventuelles telles que les bandes d’arrêt d’urgence
et les bandes dérasées :
𝐿r = 𝐿𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 − 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓𝑠
𝐿r = 7.5 𝑚
 Largeur chargeable Lch :
Elle est définie par la formule suivante :
𝐿𝑐ℎ = 𝐿𝑅 − n × 0.5
Avec : n : Nombre de dispositifs de retenue ; n≤ 2
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n=1
𝐿𝑐ℎ = 7𝑚
 Nombre des voies de circulation NV :
𝑁𝑉 = E× =2
 La longueur réelle d’une voie est :
V= = 3.5 m
 La classe du pont est :

Si Lr ≥ 7m → pont de classe 1 → V0 = 3,5m
Si 5,50m ≤ Lr ≤ 7m → Pc2→ V0=3m
Si Lr ≤ 5,50m → Pc3 → V0 = 2,75m
Tableau 5.3: Les valeurs de a1
a1 = 1 voie 2 voie 3 voie 4 voie 5 voies chargées
Chargée chargées chargées chargées et plus
Pont de classe 1 1 0,90 0,80 0,70
1
Pont de classe 1 1 - - -
2
Pont de classe 1 0,90 - - -
3
LAL = 3.5m pour (1 voie chargée) ; 7m pour (2 voies chargées)

a2 =
Avec 𝑉 : Longueur de référence d’une voie et 𝑉 : Longueur réel

Lr=7.5 m → pont de classe 1→V0=3.5m → a1 = 1 → a2 = 1
Pour 1 voie chargée qAL= 1 x 1 x 1.34 x 3.5 =4.68 t/m

Moments fléchissants de système Al :
MAL(x) = 𝛾 × qAL × × ( Lc – x) × 𝜂
Pour x=Lc/4 (ELS;1VC)

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.
MAL (5.125) =1.2 x 4.68 x x (20.5 – 5.125) x 0.17 = 37.63 t.m
Efforts tranchants de système Al :
Tableau 5.4: Valeurs des efforts tranchants de système AL

MAL(x) (t.m) 0 Lc/4 Lc/2
1VC 0 50.173 66.898
ELU
2VC 0 88.541 118.055
1VC 0 37.63 50.173
ELS
2VC 0 66.406 88.541
TAL(x) = 𝛾 × qAL × ( x- ) × 𝜂
.
Pour x= 0 (ELS ; 2 VC) TAL(0) = 1.2 × 9.36 × ( 0 - ) × 0.15 = -17.28 t
Tableau 5.5: Valeurs des efforts tranchants de système AL
TAL(t) 0 Lc/4 Lc/2

ELU 1VC -13.05 .6.52 0
2VC -23.04 -11.52 0
ELS 1VC -9.79 -4.89 0
2VC -17.28 -8.64 0
2. Système BC :
Le système représente les poids lourds qui circule sur les ouvrages. Ces véhicules sont
considérés comme des charges concentrées.
Figure 5.3: Distribution des charges des véhicules
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Figure 5.4: Distribution des charges longitudinalement
Moment fléchissant du système Bc cas 1:
Figure 5.5: Diagramme des moments fléchissant dû au système Bc cas1

MBC(x) = 𝛾BC × 𝑏𝑐 × ηBC × 𝛿𝐵𝑐 ×∑𝑃𝑖 𝑌𝑖
Avec : 𝛾BC=1.6 (ELU) ; 1.2 (ELS)
Coefficient de majoration dynamique
. .
𝛿𝐵𝑐 = 1 + × +
, ×
Lc : la longueur surchargée
ηBC =0.165(1VC) ; 0.28(2VC)
Gtot : poids total des charges permanentes de traverse
Gtot = np×G× (Lc+2d) +nent×Ge×Lent
Avec : 𝐺𝘦 = 𝑏𝑒 × (ℎ𝑒 − ℎ𝑑) × 𝛾𝐵𝐴

= 0.20 × (1.15 - 0.20) × 2.50 = 0.48 T/m
Gtot = 9 x 2.2 x (20.5+2 x 0.325) +8 x 0.48 x 6.72= 444.82 t/m
S = 60t (1 voies chargées)
= 120t (2 voies chargées)
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=180t (3 voies chargées)
. .
Pour 2 voies chargées : 𝛿𝐵𝑐 = 1 + + × . =1.14
. .
P1 = P2 = P4 = P5 = 12t (1 voies chargée)
P3 = P6 = 6t (1 voies chargée)
= 12t (2 voies chargées
Tableau 5.6: Valeurs du coefficient bc

Bc 1 voie 2 voie 3 voie 4 voie 5 voies chargées ou plus
chargée chargées chargées chargées
Pont de classe 1 1,20 1,10 1 0,90 0,80
Pc 2 1 1 - - -
Pc 3 1 0,9 - - -
 Positionnement des essieux :

.
Pour x=Lc/4 (ELU;2VC) Ymaxi = 𝑌1 = × (𝐿𝑐 − 𝑥) = .
× (20.5 – 5.125) =3.84 m
. . . .
𝑌2 = 𝑌1 × = 3.84 x . .
= 3.47 m
. .
𝑌3 = 𝑌1 × = 3.84 x . .
= 2.34 m
. . . .
𝑌4 = 𝑌1 × = 3.84 x . .
= 1.22 m
. .
𝑌5 = 𝑌1 × = 3.84 x . .
= 0.84 m
. . . .
𝑌6 = 𝑌1 × = 3.84 x . .
= -0.28 m (On prend Y6 = 0)
∑𝑃𝑖 𝑌𝑖=(24x3.84) +(24x3.47) +(12x2.34) +(24x1.22) +(24x0.84) +(12x0) =253.13 t.m
MBc (5.125) = 1.6× 1.1× 0.28 × 1.14 × 253.13 = 142.57 t.m
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Tableau 5.7: Valeurs des moments fléchissant de système Bc (cas1)
MBC(x) (t.m) 0 Lc/4 Lc/2
1VC 0 45.335 45.402

ELU
2VC 0 142.568 142.779
1VC 0 34.001 34.052
ELS
2VC 0 106.926 107.084
Effort tranchant du système BC cas 1 :
TBC(x) = 𝛾BC × 𝑏𝑐 × ηBC × 𝛿𝐵𝑐 ×∑𝑃𝑖 𝑌𝑖
Positionnement des essieux :
Ymaxi = 𝑌1 = 1 −
.
𝑌2 = 𝑌1 ×
𝑌3 = 𝑌1 ×
.
𝑌4 = 𝑌1 ×
𝑌5 = 𝑌1 ×
.
𝑌6 = 𝑌1 ×
Pour x = 0 en 2 voies chargées (ELU) :
Ymaxi = 𝑌1 =1- = 1- 0 = 1 m
. , .
𝑌2 = 𝑌1 × =1× .
= 0.93 m
,
𝑌3 = 𝑌1 × =1 × .
= 0,71 m
. , .
𝑌4 = 𝑌1 × = 1× .
= 0.49 m
,
𝑌5 = 𝑌1 × = 1× .
= 0.41 m
. , .
𝑌6 = 𝑌1 × = 1× .
= 0.2 m
On ne valide que les Yi > 0 m

∑𝑃𝑖 𝑌𝑖=(24x1) + (24x0.93) + (12x0.71) + (24x0.49) + (24x0.41) + (12x0.2) = 78,84 t.m
TBC(x) = 1,6 × 1,1 × 0,28 × 1,14 × 78,84 = 44.29 t.m
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Tableau 5.8: Les résultats des efforts tranchants de système Bc (cas 1)

TBc1(t) 0 Lc/4 Lc/2
1VC 14.10 8.85 4.43
ELU
2VC 44.29 27.82 13.93
1VC 10.58 6.64 3.32
ELS
2VC 33.26 20.87 10.45
Moment fléchissant du système BC cas 2:
Figure 5.6: diagramme du moment fléchissant dû au système Bc (cas2)

MBC(x) = 𝛾𝐵𝐶 × 𝑏𝑐 × ηBC× 𝛿𝐵𝑐 ×∑𝑃𝑖 𝑌𝑖
 Tous les paramètres conservent leurs formules sauf les (𝑌𝑖)
.
Pour x=Lc/2 (ELU;1VC) Ymaxi = Y2 = × (Lc- x) = .
× (20.5 – 10.25) = 5.125 m
, . .
Y1 = Y2 × = 5.125 x .
= 4.375 m
, . . .
Y3 = Y2 × = 5.125 x . .
= 2.875 m
. .
Y4 = Y2 × = 5.125 x . .
= 0.625 m
, . . .
Y5 = Y2 × = 5.125 x . .
= -0.125 m (On prend Y5=0)
. .
Y6 = Y2 × = 5.125 x . .
= -2.375 m (On prend Y6=0)
∑𝑃𝑖 𝑌𝑖=(24x4.375) + (24x5.125) + (12x2.875) + (24x0.625) + (24x0) + (12x0) = 138.75 t.m
MBc (10.25) = 1.6 × 1.2 × 0.165 × 1.13 × 138.75 = 49.7 t.m
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Tableau 5.9: Valeurs des moments fléchissant de système BC (cas2)

MBC(x) (t.m) 0 Lc/4 Lc/2
1VC 0 46.343 49.701
ELU
2VC 0 145.736 156.297
1VC 0 34.757 37.276
ELS
2VC 0 109.302 117.222
Effort tranchant du système BC cas 2 :
TBC (x) = 𝛾𝐵𝐶 × 𝑏𝑐 × 𝛿𝐵𝑐 ×∑𝑃𝑖 𝑌𝑖
Tous les paramètres conservent leurs formules sauf les (𝑌𝑖)
Ymaxi = Y2 = 1 -
,
Y1 = Y2 ×
,
Y3 = Y2 ×
Y4 = Y2 ×
,
Y5 = Y2 ×
Y6 = Y2 ×
Ymaxi = Y2 = 1 - =1- ,
=1m
.
𝑌1 = 𝑌2 × =0m
, , ,
𝑌3 = 𝑌2 × =1× .
= 0,78 m
,
𝑌4 = 𝑌2 × =1 × .
= 0,56 m
, , ,
𝑌5 = 𝑌2 × = 1× .
= 0.49 m
,
𝑌6 = 𝑌2 × = 1× .
= 0.27 m
On ne valide que les Yi > 0 m
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∑𝑃𝑖 𝑌𝑖 = (24 × 0) + (24 × 1) + (12 × 0,78) + (24 × 0,56) + (24 × 0.49) + (12 × 0,27) = 61.8
t.m
TBC(x) = 1,6 × 1,1 × 0,28 × 1,14 × 61.8 = 34.81 t
Tableau 5.10: Les résultats des efforts tranchants de système Bc (cas 2)
TBc2(t) 0 Lc/4 Lc/2
1VC 11.07 9.04 4.84
ELU
2VC 34.81 28.44 15.25
1VC 8.3 6.78 3.63
ELS
2VC 26.11 21.33 11.44
3. Système Bt :
Ce système est destiné pour les essieux tendues (essieux doubles). Longitudinalement un
siliceux tendus est considéré dans le calcul, transversalement le nombre des essieux est limité
à 2 quel que soit le nombre des voies.
Figure 5.7: Système Bt
Moment fléchissant du système BT :
Figure 5.8: diagramme du moment fléchissant dû système Bt
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MBt = 𝛾𝐵𝑡 × bt ×𝜂 × 𝛿𝐵𝑡 × 𝑃𝑖 × 𝑌𝑖
. .
𝛿𝐵t = 1 + ∗ + , ∗
Avec :
Tableau 5.11: Valeurs du coefficient bt

Bt 1Vc 2Vc
Pc1 1 0.90
NB : Le système BT est considéré pour les pont de classe 1 seulement
𝜂 =0.16(1VC) ; 0.26(2VC)
S =32t (1 voie chargée) et 64t (2 voies chargées).
ELS : γBt = 1.2
ELU : γBt = 1.6

. .
Pour 2 voies chargées 𝛿𝐵t = 1 + ∗ . + , ∗ .
=1.132
La charge par essieu P1 = P2 = 16t (1voie chargée)

 Positionnement des essieux :
.
Pour x=Lc/2 (ELU; 2VC) Ymaxi = 𝑌1 = × (𝐿𝑐 − 𝑥) = .
× (20.5 – 10.25) = 5.125m
. . . .
𝑌2 = 𝑌1 x = 4.55 x . .
= 4.45𝑚
∑𝑃𝑖 × 𝑌𝑖 = (32x5.125) + (32x4.45) = 306.4t.m
MBt(10.25) = 1.6 x 0.9 x 0.26 x 1.132 x 306.4 = 129.81 t.m
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Tableau 5.12: Valeurs des moments fléchissant de système Bt
MBt(t.m) 0 Lc/4 Lc/2

1VC 0 33.86 44.11
ELU
2VC 0 99.64 129.81
1VC 0 25.40 33.08
ELS
2VC 0 74.73 97.35
Effort tranchant du système BT :
TBt = 𝛾𝐵𝑡 × bt ×𝜂 × 𝛿𝐵𝑡 × 𝑃𝑖.𝑌𝑖
Positionnement des essieux :
Ymaxi = 𝑌1 = 1-
.
𝑌2 = 𝑌1 x
. .
𝛿𝐵t = 1 + , × ,
+ × . = 1,132
Ymaxi = 𝑌1 = 1 - =1- ,
=1 m
. , .
𝑌2 = 𝑌1 x =1x ,
= 0,93 m
∑𝑃𝑖 𝑌𝑖 = (32 × 1) + (32 × 0,93) = 61,89 t.m

TBt = 1,6 × 0,9 × 0,26 × 1,132 × 61.89 = 26.23 t
Tableau 5.13: Les résultats des efforts tranchants de système Bt

TBt(t) 0 Lc/4 Lc/2
1VC 8.91 6.61 4.31
ELU
2VC 26.23 19.44 12.67
1VC 6.68 4.96 3.23
ELS
2VC 19.67 14.58 9.5
4. Convois militaires MC120 :

Les convois militaires sont souvent les plus défavorables. Pour notre calcul on tient compte de
la charge Mc120. Dans le sens transversal on ne dispose qu’un seul convoi quel que soit la
largeur de la chaussée.
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Figure 5.9 : Les dimensions des convois militaires
MMc120(x) = 𝛾Mc120 × qMc120 × 𝛿Mc120 × 𝜂 Mc120 × WMc120

Avec :
𝛾Mc120 = 1,35 (ELU) et 1 (ELS)
𝜂 Mc120 = 0.15
 Coefficient de majoration dynamique :

, ,
𝛿Mc120 = 1+ , ∗
+
∗
Surcharge Mc120 ; S =110T
Gtot : poids total des charges permanentes de travers
, ,
𝛿Mc120 = 1+ , .
+ . = 1.14
 Charge de chenille :
qMc120 = ,
= 18.03 𝑡Ú𝑚
 Positionnement des chenilles WMc120 :
.
WMc120 = (𝑌1 + 𝑌2) × + (𝑌2 + 𝑌3) ×
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.
Pour x=Lc/2 (ELU;1VC) 𝑡 = × (𝐿𝑐 − 6.1) = .
× (20.5 − 6.1)= 7.2 m
.
𝑌2 = × (𝐿𝑐 − 𝑥) = .
× (20.5 – 10.25) = 5.125 m
.
𝑌1 = 𝑌2 × = 5.125 × .
= 3.6 m
, . . .
𝑌3 = 𝑌2 × = 4.55× . .
= 2.075 𝑚
. . . . .
WMc120 = (3.6 + 5.125) × + (5.125+ 2.075) × = 24.29 m2
MMc120(9.1) = 1.35×18.03 × 1.14 × 0.15 × 24.29 = 101.18 t.m
NB : Les convois Mc120 doivent respecter un espacement de 30,5m lors du passage

sur les ouvrages
Tableau 5.14 : Valeurs des moments fléchissant de système Mc120
Mc120 (x) (t.m) 0 Lc/4 Lc/2
ELU 0 79.52 101.18
ELS 0 58.9 74.95
Effort tranchant du système MC120 :
TMc120(x) = 𝛾Mc120 × qMc120 × 𝛿Mc120 × 𝜂 Mc120 × WMc120
Positionnement des chenilles WMc120 :
.
WMc120 = (𝑌1 + 𝑌2) × + (𝑌2 + 𝑌3) ×
𝑡= × (𝐿𝑐 − 6.1)
𝑌2 = 1 -
𝑌1 = 𝑌2 ×
,
𝑌3 = 𝑌2 ×
Pour x = 0 voies chargées (ELU) :

, ,
𝛿Mc120 = 1+ , ∗ ,
+ . = 1,14
∗
𝑡= × (𝐿𝑐 − 6.1) = ,
× (20,5 – 6,1 ) = 0 m
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𝑌2 = 1 - =1- ,
=1m
𝑌1 = 𝑌2 × = 0 m
, , ,
𝑌3 = 𝑌2 × = 1× ,
= 0,7 m
.
WMc120 = (0 + 1) × + (1 + 0.7) × = 5.19 m
TMc120(x) = 1,35 × 18,03 × 1,14 × 0,15 × 5.19 = 21.6 t.m
Tableau 5.15: Les résultats des efforts tranchants de système Mc120

Tc120 (x) (t.m) 0 Lc/4 Lc/2
ELU 21.59 16.2 10.8
ELS 15.99 12 8
III. Le moment maximal :

C’est le moment qui va être considéré dans le calcul des quantités d’acier :
𝑀 = 𝑀 + 𝑀𝑎𝑥(𝑀 ; 𝑀 , ;𝑀 , ;𝑀 ;𝑀 )
𝑀 = 156.21 + 𝑀𝑎𝑥(118.055; 142.779; 156.297; 129.805; 101.18)
= 312.507 𝑡. 𝑚
Tableau 5.16: Valeurs des moments maximales Mmax
Mmax(x) (t.m) 0 Lc/4 Lc/2

ELU 0 262.893 312.507
ELS 0 196.085 232.933
IV. Effort tranchant maximal :

C’est l’effort tranchant qui va être considéré dans le calcul des quantités d’acier transversal :
𝑇 = 𝑇 + 𝑀𝑎𝑥(𝑇 ; 𝑇 , ;𝑇 , ;𝑇 ;𝑇 )
𝑇 ( ) = 30.48 + 𝑀𝑎𝑥(23.04; 44.29; 34.81; 26.23; 21.59) = 74.77 𝑡
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Tableau 5.17: Valeurs des efforts tranchants maximales Tmax

0 Lc/4 = 5.125 Lc/2 = 10.25
TMax (t) 74.77 43.68 15.25
V. Modélisation sur Robot :

Afin de vérifier les calculs manuels qu’on a effectué et de maitriser un logiciel très utilisé en
Génie Civil on a opté à une modélisation de notre pont sur le logiciel Robot.
Le logiciel Robot Structure Analysais est un logiciel conçu pour la modélisation adaptée aux
structures et ouvrages en génie civil (bâtiment, ouvrage d’art.…). Ce logiciel permet la saisie
graphique dans un environnement à trois et deux dimensions (3D et 2D) et donne une
approche de comportement du type de structure choisie. Avec une panoplie de fenêtre
donnant la possibilité de l’analyse dynamique et statique des structures
Figure 5.10: Logo du logiciel Robot

1. Modélisation de la structure :
Pour la modélisation de notre ouvrage, nous commencerons à étudier le tablier, pour cela : on
va introduire les différents constituants du tablier telle que :
des appuis
Les poutres
L’hourdis
2. Description de la structure :
 Epaisseur du tablier = 0.2m
 Le tablier dans la figure ci-dessous est défini par :
 Sa longueur : 20.5 m
 Sa largeur : 10.75 m
 Nombre de travées : 7 travées.
Figure 5.11: le module « étude d’une coque » du logiciel « ROBOT »
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3. Les Etapes du travail

Paramétrage de l’affaire :
Avant d’entamer la modélisation, il faut régler les préférences (langue, affichage,) et
préférences de l’affaire (Unités, Matériaux, Normes de conception, …). Pour cela, on clique
sur le menu déroulant outils/préférences (ou outils/unités et formats).
Figure 5.12: Préférences de la tâche.

Etapes de conception :
o Définition des axes :

La première étape de modélisation est le dessin des lignes de construction. Ces lignes
représentent les axes de la structure (X, Y et Z). Dans la fenêtre de Robot allez à la première
icône de la barre d’outils qui se trouve sur la droite de la fenêtre ou par cliquez sur le menu
déroulant structure / ligne de construction
Figure 5.13: les axes de la structure dans le sens « X »
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Figure 5.14: les axes de la structure dans le sens « Y »
Figure 5.15: les axes de la structure

o Appui :
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Figure 5.16: Type d’appui
Figure 5.17: Les appuis
o Poutre :
Cliquer sur l’icône : Profilés de barres.
Définir leurs sections et leurs types.
Figure 5.18: Commande pour la poutre
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Figure 5.19: Définir les sections des poutres
Figure 5.20: Poutre BA (40 x 130)
o Hourdis :
Figure 5.21: Commande de l'hourdis
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Figure 5.22: Définition de l'hourdis

o Les différents cas de chargement :
Figure 5.23: les différentes charges

 Les charges permanentes :
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Tableau 5.18: les types des charges

Charge Type de charge
1 : charge propre Poids propre
2 : Charge d’étanchéité Surfacique uniforme

3 : Charge de la couche de roulement Surfacique 3p (contour)
 Choisir le cas de la charge, puis définir les charges.
Figure 5.24: Choix du cas de charge
Figure 5.25: Insertion de type des charges
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Figure 5.26: Insertion des valeurs des charges.

 Il faut tout d’abord qu’on vérifie la structure :
Figure 5.27: Vérifier la structure
Figure 5.28: Calculer

 Les charges d’exploitations :
 Système de charge Al
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Figure 5.29: Création des charges roulantes AL 1 VC
Figure 5.30: Création des charges roulantes AL 2 VC
 Système de charge BC :
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Figure 5.31: Création des charges roulantes BC 1 VC
Figure 5.32: Création des charges roulantes BC 2 VC

 Système de charge Bt :
Figure 5.33: Création des charges roulantes Bt 1 VC
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Figure 5.34: Création des charges roulantes Bt 2 VC

 Système de charge MC120 :
Figure 5.35: Création des charges MC120

 Les charges roulantes réglementaires AL , Bc , Bt etMc120 ont été modélisées pour
parcourir une travée avec un pas de 1m
Figure 5.36: Application des charges roulantes sur tablier
Page 50 sur 231

Figure 5.37: Application des charges

4. Calcul des moments et des efforts tranchants :
o Combinaison des charges :
Les combinaisons des différentes charges vont être calculées automatiquement à l’aide du
logiciel ROBOT de manière à obtenir les efforts extrêmes en chaque section, cependant
nous allons les introduire manuellement comme indiqué ci-dessous .
Figure 5.38: Application des charges

o Moments fléchissant :
Nous avons donc visualisé le résultat des différentes combinaisons et sous
combinaisons sur Robot. :
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Figure 5.39: Les étapes à suivre pour visualisé le résultat de moments fméchissant sur
Robot
Figure 5.40: Moment fléchissant ( PERM1 )
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Figure 5.41: Moment fléchissant du cas le plus défavorable sur ROBOT (𝑀 )
 Les résultats des différentes combinaisons et sous combinaisons ainsi que les
Moment fléchissant enveloppes sont donnés par le tableau suivant :
Tableau 5.19: Moment fléchissant de la poutre
ELS ELU ELS ELU
Moment (t.m)
(Robot) (Robot) (Calculé) (Calculé)
Charge permanante 130.03 175.54 86.78 117.16
1VC 29.72 39.63 50.17 66.90
Al
2VC 49.09 65.46 88.54 118.06
1VC 25.56 34.08 37.276 49.70
Bc
2VC 48.26 64.35 117.22 156.30
1VC 30.59 40.78 33.08 44.11
Bt
2VC 55.74 74.32 97.35 129.81
Mc120 1VC 77.21 102.94 74.81 101
o Effort tranchant :
Nous avons ensuite visualisé le résultat des efforts tranchants les plus défavorables pour les
différentes combinaisons et sous combinaisons sur Robot. Ci- après, des exemples pour G,
AL, Bc, Bt, Mc120
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Figure 5.42: efforts tranchants (PERM1)
Figure 5.43: efforts tranchants du cas le plus défavorable (𝑀 )
 Les résultats des différentes combinaisons et sous combinaisons ainsi que les
efforts tranchants enveloppes sont donnés par le tableau suivant :
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Tableau 5.20: Effort tranchant de la poutre

ELS ELU ELS ELU
Effort tranchant (t)
(Robot) (Robot) (Calculé) (Calculé)
Charge permanante 26.84 36.23 22.57 30.09
1VC 3.73 4.98 9.79 13.05
Al
2VC 5.09 6.78 17.28 23.04
1VC 4.09 5.46 10.58 14.11
Bc
2VC 7.97 10.62 33.26 44.35
1VC 5.17 6.90 6.68 8.91
Bt
2VC 8.08 10.77 19.67 26.33
Mc120 1VC 9.60 12.80 15.99 21.32
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Chapitre 6 : Calcul de Ferraillage des poutres
I. Hypothèse de calcul :
La détermination des classes d'exposition permet d’optimiser la formulation et les
performances du béton et sa durabilité en sélectionnant avec précision les
formulations, les caractéristiques et les propriétés parfaitement adaptées aux
environnements dans lesquels il va se trouver.
La norme NF EN 1992-1-1, en conformité avec l’Eurocode 2, définit 18 classes
d'exposition regroupées par risque de corrosion (XC, XD, XS) et d'attaques du béton
(XF, XA) dépendant des actions et conditions environnementales auxquelles les bétons
de l’ouvrage ou de la partie de l’ouvrage vont être soumis pendant leur durée
d’utilisation.
La détermination rigoureuse des classes d’expositions auxquelles est soumis le béton
de chaque partie d’ouvrage nécessite une analyse par étapes successives de
l’ensemble des actions environnementales potentielles.
Figure 6.1: Synoptique pour la détermination des classes d’exposition
Pour notre projet on choisit la classe XD
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Tableau 6.1: Corrosion induite par les chlorures
En se conformant au tableau ci-dessus, notre classe d’exposition est XD3.

Par la suite, on détermine la classe de résistance du béton selon le tableau ci-
dessous :
Tableau 6.2: classes indicatives de résistance pour les éléments coulés en place
Chaque classe d'exposition doit être vérifiée de nouveau conformément aux critères
des classes de structure indiquées dans le tableau ci-dessous :
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Tableau 6.3: Modification des classes structurales recommandées
Donc après la minoration de 1 classe, notre nouvelle classe de résistance est C30/37
D’où pour notre ouvrage en utilise C30/37 la classe de résistance du béton.
La classe d'exposition permet en particulier de déterminer l'enrobage nécessaire des
armatures, comme indiquant sur ce tableau ci-dessous Cmin dur = 55 mm.
Tableau 6.4: valeurs de l’enrobage minimal requis vis-à-vis de la durabilité
L’enrobage nominal : Cmin = Cmin dur + ∆Cdev = 55 + 10 = 65 mm

En effet, le béton, matériau résistant à la compression, ne supporte pas la traction. En
revanche, l'acier résiste à la fois à la traction et à la compression. L'association des deux
matériaux permet donc au béton armé d'être à la fois résistant à la compression et à la
traction ; d’où le calcul d’acier est important pour les structures en béton armé.
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Calcul dépend de la classe d’exposition

X0 Xc => ELU
XD XF XA XS => ELU / ELS
Il existe deux cas pour lesquelles on va calculer l’acier ; à l’ELU et l’ELS (classe
d’exposition XD)
II. Caractéristiques des matériaux utilisées :

En effet, le béton, matériau résistant à la compression, ne supporte pas la traction. En
revanche, l'acier résiste à la fois à la traction et à la compression. L'association des deux
matériaux permet donc au béton armé d'être à la fois résistant à la compression et à la traction ;
d’où le calcul d’acier est important pour les structures en béton armé.
Calcul dépend de la classe d’exposition
X0 Xc => ELU
XD XF XA XS => ELU / ELS
I- Il existe deux à étudier ; à l’ELU et l’ELS (classe d’exposition XD3)
Béton :
Pour les éléments porteurs du pont, la résistance caractéristique à la compression à 28

jours fck est égale à 30 MPa.
fctm = 0,3 × 𝑓𝑐𝑘 = 2,90 MPa

ELU:
fcd = 𝛼 cc × ; 𝛼cc = 1 𝑒𝑡 𝛾𝑐 = 1,50
fcd = 20 MPa
ELS:
f ’cd = 0,6 fck = 18 MPa
Acier :
Classe des aciers longitudinaux : S500 B.
Classe des aciers transversaux S500 B.
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fyk = 500 MPa

ELU :
fyd = ; 𝛾𝑠 = 1,15
fyd = 434,78 MPa
ELS;
f ‘yd = 0,8 = 347,82 MPa
1. Calcul d’acier à l’ELU :

L’état limite ultime, ou ELU (en anglais, ultimate limit state, ULS), qui consiste à vérifier
qu'elles ne subissent pas de déformation irréversible sous la charge, et a fortiori qu'elles ne
présentent pas de dégradation.
À mi-travée (ELU) Med = MELU max = 312.507 t.m
𝜇 Cu = × ×
Avec :
d = 0,9 × hp = 0.9 x 1.3 = 1.17 m
.
μCu = . .
= 0.29
 Moment réduit limite : μLu = 0.8 𝛼BE (1 − 0.4 𝛼 BE)
Avec :
.
𝛼 BE= ; ES= 2. 10
.
𝜇Lu = 0,372 pour fyk = 500 MPa
 𝜇cu ≤ 𝜇Lu d’où pas d’aciers comprimés (As2 = 0)
As1 =
×
Avec :
𝛼u = 1,25 × (1 - 1 − 2 𝜇Cu )
𝛼u = 1.25 x (1-√1 − 2𝑥0.24) = 0.44
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𝑧𝑏 = d × (1- (0,5 × 𝜆 × 𝛼u ) ; 𝜆 = 0,80
= 1.17 x (1 - 0.5 x 0.8 x 0.35) = 0.97 m
. .
As1 = . .
10 = 74.23 cm2
Le tableau suivant contient les résultats de calcul des aciers aux points x = 0 ; Lc/4 ; Lc/2
Tableau 6.5 : Quantités d’acier à l’ELU pour la poutre

Quantité d’aciers
Lc = 0 m Lc/4 = 5.125 m Lc/2 = 10.25 m
(cm²)
As1 0 60.05 74.23
As2 0 0 0
2. Calcul d’acier à l’ELS :
L’état limite en service, ou ELS (serviceability limit state, SLS), qui consiste à vérifier que
leur déformation élastique reste compatible avec le fonctionnement.
𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × b × d² × f ‘cd
Avec ∶
𝛼1 = = . = 0.437
. .
𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × 0.4 × 1.17 ² × 18 × 10 = 183.99 t.m
Ms > Mrb → on a besoin des aciers comprimés (As2 ≠ 0)

À mi-travée (ELU) Med = MELS max = 232.933 t.m
( . . )
As2 = ( )×𝒇 𝒅
= ( . . )× .
× 10 = 13.53 cm 2
Avec :
𝑑 = 0.1 × ℎ𝑝 = 0.1 × 1.3 = 0.13 𝑚
. ×
As1 = ×
+ As2 = . × .
× 10 + 13.53 = 66.45 cm 2
Avec :
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𝛼1 0.437
𝑧𝑏 = 𝑑 × 1 − = 1.17 × 1 − = 0.99𝑚
3 3
Tableau 6.6: Résultats de calcul des aciers à ELS pour la poutre

(cm² ) Lc = 0 m Lc/4 = 5,125m Lc/2 = 10,25 m
As1 0 56.77 66.45
As2 0 3.34 13.53
3. Condition de fragilité:
fctm = 0.3fck = 0.3 × 30 = 2.9MPa
.
0,26 × bp × d × = 0,26 × 0.4 × 1.17 × x 10 = 7.06 cm²
As,min = max
0,0013 × bp × d = 0.0013 x 0.4 x 1.17 x 10 = 6.08 cm²
As,min = 7.06 cm²
Si AS = 0 ou AS < AS min  AS = AS min
Tableau 6.7: Tableau comparatif des résultats

(cm² ) Lc = 0 m Lc/4 = 5.125 m Lc/2 = 10,25 m
As1 7.06 60.05 74.23
As2 7.06 7.06 13.35
4. Choix des barres d’acier:

Tableau 6.8: Choix d’aciers de la poutre
cm² Lc = 0 m Lc/4 = 5,125 m Lc/2 = 10,25 m
As1 8 HA 25 14 HA 25 16 HA 25
As2 4 HA 16 4 HA 16 8 HA 16
5. Aciers de peau:
Les aciers de peau sont determines comme suit:
( )∗ . ∗ .
Ap = = = *104= 4.4 cm²
Ap < Asmin
D’ou on prend Asmin
Choix des barres : 3HA14 par face
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6. Acier tranversale :
Pour x = 0; on a Tu = 74.77 t = 747.7 KN
 Contrainte tangentielle conventionnelle :

𝑇 747.7 × 10
τ = = = 1.78 MPa
0,9 × b × d 0,9 × 0,4 × 1.17
Avec : bp = 0.4 m
d = 0.9*hp = 0.9*1.3 = 1.17 m
 Vérification du béton :
fc 30
τ = min 0,15 = 0,15 = 3 MPa
γ 1.5
4 MPa
Avec : fc = 30 MPa
γ = 1.5
τ = 3 MPa > τ = 1.78 MPa  Béton vérifiée
 Armatures d’âme :
A b × (τ − 0,3 × k × fc ) 0.4 × (1.78 − 0,3 × 0 × fc )

≥ = x 100 = 0,23 cm /cm
S 0,9(sinα + cosαα)f 0,9(1 + 0) x 347.8
b = 0,40 m
⎧
⎪ τ = 1.78 MPa
Avec : k = 0 (repise de bétonnage)
⎨ α = 90°
⎪
⎩ f′ = 347,8 MPa
 Pourcentage minimal :
A 0,40 × b b = 40cm
≥ avec
S f f = 0.8 x f = 0.8 x 500 = 400 MPa
 ≥
, × .
x100 = 0,04cm /cm < 0,23 cm /cm  Condition vérifiée
 Diamètre des armatures d’âme :

ϕ = 14mm
⎧
ϕ ≤ min = 37.14mm Avec : h = 1.3 m
⎨
⎩ = 40mm
Soit ϕ é = 14 mm
ϕ = 12 𝑚𝑚
S ≥ A × , = 4.52 × ,
= 19,94 cm soit S = 20 𝑐𝑚
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At : section des armatures transversales (1 cadre ; 1 étrier)

πD π1.2
A =4× =4× = 4.52 cm
4 4
 Espacement maximal :
0,9d = 0,9 x 1.17 x 100 = 105,3 cm

S ≤ min ==> S ≤ 40 cm
40 cm
 Condition de non fragilité :
τ
A 1 = 0.89 MPa
≥ × max 2
b ×S f 0,40 MPa
A ×f 4.52 × 400
S ≤ = = 50.97 cm
0.89 × b 0.89 × 40
 Espacement :
s
S ≤ min S  S = 20 cm
S
Tableau 6.9: Choix des armatures transversales de la poutre
0 Lc/4 = 5.125 Lc/2 = 10.25
ϕ (mm) 12 12 12
S (cm) 20 36 40
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Schéma de ferraillage transversale de la poutre pour x = 0
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Schéma de ferraillage transversale de la poutre pour x = Lc/4
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Schéma de ferraillage transversale de la poutre pour x = Lc/2
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Chapitre 7 : Etude de l’entretoise
L’entretoise n’est pas un élément porteur, elle est utile lors du changement des appareils
d’appui. Elle doit alors être dimensionnée afin de pouvoir supporter son poids propre et le
poids du tablier lors du vérinage.
Figure 7.1: Coupe sur l'entretoise
I. Détermination des charges :

Charge répartie :
Pour la variante pont à poutres précontraintes on a les entretoises seulement
sur appuis qui sontdes entretoises en béton armé dont leurs caractéristiques sont
les suivantes :
 Poids propre de l’entretoise :
𝐺𝘦 = 𝑏𝑒 × (ℎ𝑒 − ℎ𝑑) × 𝛾𝐵𝐴
Avec:
ℎ𝑒 = 1.15 𝑚
ℎ𝑑 = 0.2𝑚
𝑏𝑒 = 0.2𝑚
𝛾𝐵𝐴 = 2.5 𝑇/𝑚3
→ Ge = 0.20 × (1.15 - 0.20) × 2.50 = 0.475 T/m
 Poutre intermédiaire:
 Poids propre poutre intermédiaire:
Gpp = gpp ×
Avec :
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𝑔𝑝𝑝 = 2.2 𝑇/𝑚

𝑙𝑐 = 20.5 𝑚
𝑑 = 0.325 𝑚
.
→ Gpp = 2.2 × = 23.27 T
La force concentrée qui s’applique sur l’entretoise est:
Gp = 23.27 T = 232.7 KN
II. Calcul des sollicitations :

Le calcul se fait avec le logiciel RDM6 pour déterminer les résultats des moments fléchissant
et des efforts tranchants.
RDM 6 est un logiciel destiné à l'enseignement du calcul des structures par la méthode des
éléments finis. Il comprend les modules suivants :
 RDM Flexion : calcul et optimisation des poutres droites sollicitées en flexion simple.
 RDM Ossatures : analyse statique et dynamique des ossatures planes ou
tridimensionnelles
Figure 7.2 : Schéma mécanique de l’entretoise

1. Moment fléchissant :
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Figure 7.3 : Diagramme du moment fléchissant sur RDM6
2. Effort tranchant :
Figure 7.4 : Diagramme effort tranchant sur RDM6

3. Tableau récapitulatif des sollicitations :
Tableau 7.1 : tableau des Sollicitations de l’entretoise
Sollicitations de Moments fléchissant (T.m) Efforts tranchants (T)
l'entretoise ELS ELU ELS ELU
Appuis de rive -20.90 -28.22 38.92 52.54
Appuis intermédiaires -10.52 -14.20 32.40 43.74
Travées de rive 0 0 23.27 31.41
Travées intermédiaires 11.51 15.54 38.76 52.33
III. Calcul de ferraillage :

1. Calcul d’armature longitudinale à l’ELU :
Pour l’appui de rive à l’ELU Med = 28.22 t.m
𝜇 . ×
.
. . , × . ×
Avec: be = 0.2m
d= 0.9 x he= 0.9 x 1.15 = 1.035 m
𝜇 , 𝜇 0,372
D’où As2 = 0 : Pas d’aciers comprimées
𝛼 = 1,25 × (1 − 1 − 2𝜇 )= 1,25 × (1 − √1 − 2 𝑥 0.066)=0.09
𝑧 = 𝑑 × (1 − 0.5 × 𝜆 × 𝛼 ) = 1.035× (1-0,5×0,8×0,09) = 1 m
. ×
𝐴 = ×
= 𝑥 10 = 6.49 cm²
×
,
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Tableau 7.2 : Résultats de calcul des aciers à ELU pour l’entretoise
Quantité Appuis Travées de Travées

Appuis de rive
d’aciers(cm2) intermédiaires rive intermédiaires
As1 6.49 3.21 0 3.53

As2 0 0 0 0
2. Calcul d’armature longitudinale à l’ELS :
Pour l’appui de rive à l’ELS MS= 20.9 t.m
𝛼1 = = 0,437
Avec: f ’cd = 0.6× fck = 18 Mpa

f ’yd =0,8 × ,
= 347.83 Mpa
𝛼 𝛼
𝑀 = × (1 − ) × b × 𝑑 × 𝑓′
2 3
, ,
𝑀 = × (1 − ) × 0,2 × 1.035 × 18 × 10 = 71.99 t.m
Ms ≤ Mrb
As2 = 0 : pas d’aciers comprimé
,
Zb = d×(1 – ) = 1.035 ×(1 – ) = 0,88 m
. ×
As1 = ×
=
, × ,
x104 = 6.83 cm2
Tableau 7.3: Résultats de calcul des aciers à ELS pour l’entretoise

Quantité Appuis Travées
Appuis de rive Travées de rive
d’aciers(cm2) intermédiaires intermédiaires
As1 6.83 3.44 0 3.77
As2 0 0 0 0
3. Condition de fragilité :
fctm = 0.3fck = 0.3 × 30 = 2.9MPa
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.
0,26 × be × d × = 0.26 × 0.2 × 1.035 × × 10 = 3.12 cm²
Asmin = max
0,0013 × be × d= 0.0013 × 0.2 × 1.035 × 10 = 2.69 cm²
Asmin = 3.12 cm²
Tableau 7.4: Tableau comparatif des résultats

Quantité Appuis de rive Appuis Travées de rive Travées
d’aciers(cm2) intermédiaires intermédiaires
As1 6.83 3.44 3.12 3.77
As2 3.12 3.12 3.12 3.12
4. Choix des aciers longitudinaux :

Tableau 7.5: Choix d’aciers de l’entretoise
Appuis Travées de Travées
Appuis de rive
intermédiaires rive intermédiaires
As1 3HA20 3HA14 3HA12 3HA14
As2 3HA14 3HA12 3HA12 3HA12
5. Acier de peau :
( )∗ . ∗ .
Ap = = = *104= 1.9 cm²
Ap < Asmin
Choix des barres: 3HA10 par face
6. Armatures tranversales :
Dans l’appui de rive on a Tu = 52.54 t = 525.4 KN
𝑇 525.4 × 10
τ = = = 2.82 MPa
0,9 × b × d 0,9 × 0,2 × 1.035
Avec : be = 0.2 m
d = 0.9*he = 0.9*1.15 = 1.035 m
fc 30
τ = min 0,15 γ = 0,15 1.5 = 3 MPa
4 MPa
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Avec : fc = 30 MPa
γ = 1.5
A b × (τ − 0,3 × k × fc ) 0.2 × (2.82 − 0,3 × 0 × fc )

≥ = x 100 = 0,18 cm /cm
S 0,9(sinα + cosαα)f 0,9(1 + 0) x 347.8
b = 0,20 m
⎧ τ = 2.82 MPa
⎪
⎨ α = 90°
⎪
⎩ f′ = 347,8 MPa
A 0,40 × b b = 20cm
≥ avec
S f f = 0.8 x f = 0.8 x 500 = 400 MPa
 ≥
, × .
x100 = 0,02cm /cm < 0,23 cm /cm Condition vérifiée

ϕ = 14mm
⎧
ϕ ≤ min = 32.88mm Avec : h = 1.15 m
⎨
⎩ = 20mm
Soit ϕ = 14 mm
é
ϕ = 12 𝑚𝑚
1 1
S ≥A × = 4.52 × = 25,11 cm
0,159 0,23
πD π1.2
A =4× =4× = 4.52 cm
4 4
0,9d = 0,9 x 1.035 x 100 = 93.15 cm

S ≤ min ==> S ≤ 40 cm
40 cm
τ
A 1 = 1.41 MPa
≥ × max 2
b ×S f 0,40 MPa
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A ×f 4.52 × 400
S ≤ = = 64.16 cm
1.41 × b 1.41 × 20
 Espacement :
s
S ≤ min S  S = 25 cm
S
Tableau 7.6: Choix des armatures transversales de l’entretoise

𝛟𝐭 (mm) 𝐒𝐭 (cm)
Appuis de rive 12 25
Appuis intermédiaires 12 30
Travées de rive 12 40
Travées intermédiaires 12 25
Schéma de ferraillage transversale de l’entretoise : Appui de rive
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Schéma de ferraillage transversale de l’entretoise : Appui intermédiaire
Schéma de ferraillage transversale de l’entretoise : Travée de rive
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Schéma de ferraillage transversale de l’entretoise : Travée intermédiaire
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Chapitre 8 : Etude de l’hourdis
L’hourdis est un élément plan ayant une épaisseur faible par rapport aux autres dimensions.il
est chargé perpendiculairement à son plan moyen et calculé comme une dalle travaillant à la
flexion, il est considéré comme une dalle continue. Les moments seront déduits à partir d’une
dalle articulée sur ses quatre appuis :
 2 poutres en ses grands cotés.
 2 tronçons d’entretoises en ses petits cotés.
Les effets dans l’hourdis sont surtout données par le calcul dans les poutres (par la méthode de
Gayon -Massonnet). Dans ce cas l’hourdis va jouer le rôle d’entretoisement. Ainsi il supporte
en plus de la flexion locale et une flexion globale.
I. Flexion locale :
Figure 8.1 : Schéma de l’hourdis

Avec :
b0 : distance entraxes des poutres principales = 1.24 m
bp : épaisseur de l’âme des poutres principales = 0.40 m
be : épaisseur des entretoises = 0.20 m
Lx : largeur de la dalle (le petit côté) = b0-bp = 1.24 - 0.40 = 0.84 m
Ly : longueur de la dalle (le grand coté) = LC-be= 20.50 - 0.20 = 20.30 m
Mox : moment fléchissant au centre de la dalle dans la direction lx (autour de ly)
Moy : moment fléchissant au centre de la dalle dans la direction ly (autour de lx)
.
𝜌= = .
= 0.041<0.4
Donc pour les charges uniformément réparties, la dalle porte dans une seule direction. Quant
aux charges concentrées, elles sont portées dans les deux directions quel que soit 𝜌.
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L’hourdis est calculé sous l’effet des :

 La charge permanente.
 Surcharges roulantes de type B (système Bc et Bt)
 Surcharges militaires (Mc120)
 Diffusion des charges localisées :
Figure 8.2 : Diffusion des charges localisées

La charge se répartie au niveau du plan moyen de la dalle sur une aire rectangulaire de
dimensions (u,v), appelé rectangle de répartition, tel que :
ℎ
𝑉 = 𝑉 + 2𝑡𝑔37°ℎ𝑟 + 2 = 𝑉 + 1.5ℎ𝑟 + ℎ𝑑
2
De même: 𝑈 = 𝑈 + 2𝑡𝑔37°ℎ𝑟 + 2 = 𝑈 + 1.5ℎ𝑟 + ℎ𝑑
La dimension de la roue parallèlement à l'axe x-x est notée u, celle parallèlement à l'axe y-y
estnotée v, (u // lx et v // ly).
 Moments fléchissant des charges concentrées :
Les moments fléchissant se calculent par les expressions suivantes :
 𝑀𝑜𝑥 = (𝑀1 + 𝜈𝑀2) 𝑃
 𝑀𝑜𝑦 = (𝑀2 + 𝜈𝑀1) 𝑃
M1 et M2 sont des coefficients dont les valeurs sont calculées, et mises sous
forme d'abaques en fonction des rapports ρ, u/lx et v/ly. (Voir annexe : abaque de
Mougin) Avec v est un coefficient de poisson :
ν = 0 à l’ELU ν = 0,20 à l’ELS
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1. Déterminations des sollicitations :

a. Charge permanente :
Dans ce cas, le moment fléchissant Moy ainsi que l’effort tranchant Toy dans le sens de la plus
grande portée sont faibles, on les néglige et on admet que la dalle ne porte que dans une seule
direction, celle de la petite portée. Les moments fléchissant et les efforts tranchants (valeurs
maximums par unité de longueur) sont respectivement :
𝑀 , = ;𝑀 , =0
𝑇, = ;𝑇, =0
 Calcul des charges permanentes :
gper =g h +g roulement +g étanchéité

gper = (γh ×hd) + (γr ×hr) + (γet×het ) = (2,50×0,20) + (2,30×0,07) + (2,20×0,03) = 0,727
t/ml
𝐺 𝑥𝑙 0.727𝑥0.84
𝑀, = = = 0.064 𝑡. 𝑚
8 8
𝐺 𝑥𝑙 0.727𝑥0.84
𝑇 , = = = 0.31 𝑡
2 2
b. Système de charge bc :
La charge Bc est un camion dispos sur l’axe longitudinal de la chaussée. Les caractéristiques
decette roue sont présentées ci-dessous
Figure 8.3 : Système de charge Bc

1 voie chargée de charge Bc :
1 ere disposition :
Illustration de deux roues de Bc placées sur le hourdis, avec une centrée et une autre sur l’axe
longitudinal.
Effet de deux rectangles situés sur un axe et symétriques par rapport à un autre. L'effet des deux
rectangles d'impact (A1, A2, B3, B4) et (B1, B2, B3, B4) est égal à l'effet du rectangle (A1, A2,
B3, B4) moins l'effet du rectangle (A4, A3, B2, B1) avec la même densité de charge p sachant
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que les deux derniers rectangles sont centrés. (A1, A2, A3, A4) + (B1, B2, B3, B4) = (A1, A2,
B3, B4) - (A4, A3, B2, B1)
U0 = V0 = 0,25 m
V = U = V0+1,5hr+hd = 0.25+(1.5*0.1)+0.2= 0,60 m
V1= 1,50 + V = 2,10 m
V2= 1,50 - V = 0.9 m
 Moments fléchissant :

𝑀𝑜𝑥 = (𝑀1 + 𝜈𝑀2) 𝑃
𝑀𝑜𝑦 = (𝑀2 + 𝜈𝑀1) 𝑃
 Rectangle (A1, A2, B3, B4):
0.6
α= = 0.71
0.84
2.1
β= = 0.1
20.3
𝑃2 = 𝑃1 × 𝑈 × 𝑉1 = 21 t
M1 et M2 sont deux moments données par les abaques de MOUGIN (voir annexe):
M1 (0,045) = 0.072 et M2 (0,045) = 0,0058
 Rectangle (A4, A3, B2, B1):
0.6
α= = 0.71
0.84
0.9
β= = 0.04
20.3
𝑃2 = 𝑃1 × 𝑈 × 𝑉1 = 9 t
M1 (0,045) = 0.11 et M2 (0,045) = 0,03
Tableau 8.1 : Moments fléchissants de la 1ère disposition de charge Bc,1vc
ELS ELU
Désignation U(m) V(m) U/lx V/ly M1 M2 P(t) Mox Moy Mox Moy
A1, A2, B3, B4 0.6 2.1 0.71 0.1 0.072 0.0058 21 1.54 0.42 1.51 0.12
A4, A3, B2, B1 0.6 0.9 0.71 0.04 0.11 0.03 9 1.04 0.47 0.99 0.27
A1,A2,B3,B4 - A4,A3,B2,B1 0.5 -0.05 0.52 -0.15
 Efforts tranchants :
On effectue ensuite les calculs des efforts tranchants, les résultats sont donnés dans le
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tableau suivant : u <v :

𝑷
𝑻𝒐𝒚 = Au milieu de V dans le sens Y-Y
𝟑𝒙𝑼
𝑷
𝑻𝒐𝒙 = Au milieu de U dans le sens X-X
𝟐𝒙𝑼 𝑽
Tableau 8.2: valeurs des efforts tranchants du 1ème disposition de charge Bc,1vc
Rectangle 𝑻𝒐𝒙 𝑻𝒐𝒚
A1, A2, B3, B4 6.36 11.67
A4, A3, B2, B1 4.29 5
(A1,A2,B3,B4) -(A4,A3,B2,B1) 1.48 6.67
2 éme disposition :
Effet d’un rectangle centré et d’un rectangle placé sur l’axe de symétrie on considère les deux
rectangles d’impact (A1, A2, A3,A4) et (B1,B2,B3,B4) .Afin de pouvoir appliquer la méthode
des différences des rectangles centrés , on ajoute un impact fictif (C1,C2,C3,C4) symétrique de
(A1, A2, A3, A4) par rapport à l’axe Transversale.
Le rectangle (A1, A2, C3, C4) est de dimensions (U× V1)
Le rectangle (A4, A3, C2, C1) est de dimensions (U× V2)
Le rectangle (B1, B2, B3, B4) est de dimensions (U× V)
( A1, A2, A3,A4) +( B1,B2, B3, B4) = [( A1, A2, C3,C4)- (A4, A3, C2,C1)]+
(B1,B2,B3,B4)
U0 = V0 = 0,25 m
V = U = V0+1,5 hr + hd = 0.60 m
V1= 3+V = 3,60 m
V2= 3-V = 2.40 m
Moments fléchissant :

𝑀𝑜𝑥 = (𝑀1 + 𝜈𝑀2) 𝑃
𝑀𝑜𝑦 = (𝑀2 + 𝜈𝑀1) 𝑃
Rectangle (A1, A2, C3, C4):
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0.6
α= = 0.71
0.84
3.6
β= = 0.18
20.3
𝑃2 = 𝑃1 × 𝑈 × 𝑉1 = 36 t
M1 (0,045) = 0.042 et M2 (0,045) = 0,0007
Rectangle (A3, A4, C1, C2):
0.6
α= = 0.71
0.84
2.4
β= = 0.12
20.3
𝑃2 = 𝑃1 × 𝑈 × 𝑉2 = 24 t
M1 (0,045) = 0.061 et M2 (0,045) = 0,0022
Rectangle (B1, B2, B3, B4):
0.6
α= = 0.71
0.84
0.6
β= = 0.03
20.3
𝑃2 = 𝑃1 × 𝑈 × 𝑉 = 24 t
M1 (0,045) = 0.11 et M2 (0,045) = 0,05
Tableau 8.3: Moments fléchissants de la 2ème disposition de charge Bc,1vc

ELS ELU
Désignation U(m) V(m) U/lx V/ly M1 M2 P(t) Mox Moy Mox Moy
A1, A2, C3, C4 0.6 3.6 0.71 0.18 0.042 0.00065 36 1.52 0.33 1.51 0.02
A3, A4, C1, C2 0.6 2.4 0.71 0.12 0.061 0.0022 24 1.47 0.35 1.46 0.05
B1, B2, B3, B4 0.6 0.6 0.71 0.03 0.11 0.05 6 0.72 0.43 0.66 0.3
𝟏 0.75 0.42 0.69 0.29
[( A1, A2, C3,C4)- (A4, A3, C2,C1)]+ (B1,B2,B3,B4)
𝟐
 Efforts tranchants :
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𝑷
𝟑𝒙𝑼
𝑷
𝟐𝒙𝑼 𝑽
Tableau 8.4: valeurs des efforts tranchants de la 2ème disposition de charge Bc,1vc
Rectangle 𝑻𝒐𝒙 𝑻𝒐𝒚
A1, A2, C3, C4 7.5 20
A3, A4, C1, C2 6.67 13.33
B1, B2, B3, B4 3.33 3.33
𝟏
[( A1, A2, C3,C4)- (A4, A3, C2,C1)]+ (B1,B2,B3,B4) 3.75 6.67
𝟐
2éme cas: 2 voies chargées de charge Bc :

1ère Disposition :
Quatre rectangles non centrés etsymétriques deux à deux
U0 = V0 = 0,25 m
V = U = V0+1,5hr+hd = 0,60 m
V1= 1,50 + V = 2,10 m
V2= 1,50 - V= 0,90 m
U1= 0,50 + U = 1,10 m
U2= 0,50 - U = - 0,10 m
𝑃
𝑃1 = = 16.67 𝑡
𝑈𝑥𝑉
(A1, A2, A3, A4)+(B1,B2,B3,B4)+(C1,C2,C3,C4)+(D1,D2,D3,D4)
= (A1,B2,C3,D4)- (A2,B1,C4,D3)-(A4,B3,C2,D1)+(A3,B4,C1,D2)
Rectangle (A1, B2, C3, D4):
1.1
α= = 1.31
0.84
2.1
β= = 0.1
20.3
𝑃2 = 𝑃1 × 𝑈 × 𝑉1 = 38.5 t
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M1 (0,045) = 0.051 et M2 (0,045) = 0,0045
−0.1
α= = −0.12
0.84
2.1
β= = 0.1
20.3
𝑃2 = 𝑃1 × 𝑈 × 𝑉1 = 3.5 t
M1 (0,045) = 0.112 et M2 (0,045) = 0,007
1.1
α= = 1.31
0.84
0.9
β= = 0.04
20.3
𝑃2 =𝑃1 × 𝑈1 × 𝑉2=16,50 t
M1 (0,045) = 0.08 et M2 (0,045) = 0,03
−0.1
α= = −0.12
0.84
0.9
β= = 0.04
20.3
𝑃2 =𝑃1 × 𝑈2 × 𝑉2= 1,50 t
M1 (0,045) = 0.2 et M2 (0,045) = 0,05
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Tableau 8.5: Moments fléchissants de la 1ère disposition de charge Bc,2vc

ELS ELU
Désignation U(m) V(m) U/Lx V/Ly M M2 P MOX MOY MOX MO
Y
1
A1, B2, C3, 1.1 2.1 1.31 0.1 0.05 0.004 38.5 2 0.6 1.96 0.17
D4 1 5
A2, B1, C4, -0.1 2.1 -0.12 0.1 0.112 0.007 3.5 0.4 0.1 0.39 0.02
D3
A4, B3, C2, 1.1 0.9 1.31 0.04 0.08 0.03 16.5 1.42 0.8 1.32 0.5
D1
A3, B4, C1, -0.1 0.9 -0.12 0.04 0.2 0.05 1.5 0.32 0.14 0.3 0.08
D2
(A1,B2,C3,D4)- (A2,B1,C4,D3)- 0.5 -0.16 0.55 -0.27
(A4,B3,C2,D1)+(A3,B4,C1,D2)
 Effort tranchant :
𝑷
𝟑𝒙𝑼
𝑷
𝟐𝒙𝑼 𝑽
u <v :
𝑷
𝑻𝒐𝒙 = Au milieu de V dans le sens X-X
𝟑𝒙𝑼
𝑷
𝑻𝒐𝒚 = Au milieu de U dans le sens Y-Y
𝟐𝒙𝑼 𝑽
Tableau 8.6 : valeurs des efforts tranchants de la 1ère disposition de charge Bc,2vc
Rectangle 𝑻𝒐𝒙 (t) 𝑻𝒐𝒚 (t)
A1, B2, C3, D4 8.95 11.67
A2, B1, C4, D3 1.84 11.67
A4, B3, C2, D1 5 5.32
A3, B4, C1, D2 2.14 5
(A1,B2,C3,D4)- (A2,B1,C4,D3)-
4.25 -0.32
(A4,B3,C2,D1)+(A3,B4,C1,D2)
2ème Disposition :
Comme pour le 2ème cas, afin de pouvoir appliquer la méthode des différences des rectangles
centrés, on rajoute 2 impacts fictifs (E1,E2,E3,E4) et (F1,F2,F3,F4) symétriques par rapport à
l'axe transversal des impacts (A1,A2,A3,A4) et (B1,B2,B3,B4)
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U0 = V0 = 0,25 m
V = U = V0+1,5hr+hd = 0,60 m
V1= 3 + V = 3,60 m
V2= 3 - V= 2,40 m
U2= 0,50 - U= -0,10 m
U1= U2 + 2U = 1,10m
𝑃1 = ×
= 16.67 t/m2
(A1,A2,A3,A4 ) + (B1,B2,B3,B4) + (C1,C2,C3,C4) + (D1,D2,D3,D4)

= [(A1, B2, E3, F4) – (A2, B1, E4, F3)-(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F2)] + (D1,C2,C3,D4)- (D2,C1,C4,D3)
 Rectangle (A1,B2,E3,F4) :
1,1
α= = 1,31
0.84
,
β= .
= 0,18
P2 = P1 x U1 x V1 = 66t
 M1 et M2 sont deux moments données par les abaques de MOUGIN (voir annexe):
M1 (0,05) = 0.034
M2 (0,05) = 0.0005
−0.1
α= = −0,12
0.84
,
β= .
= 0,18
P2 = P1 x U2 x V1 = 6t
M1 (0,05) = 0.069
M2 (0,05) = 0.0008
 Rectangle (A4,B3,E2,F1):
1,1
α= = 1,31
0.84
,
β= .
= 0,12
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P2 = P1 x U1 x V2 = 44t
M1 (0,05) = 0.05
M2 (0,05) = 0.002
−0,1
α= = −0,12
0.84
,
β= .
= 0,12
P2 = P1 x U2 x V2 = 4t
M1 (0,05) = 0.1
M2 (0,05) = 0.003
 Rectangle (D1,C2,C3,D4) :
1,1
α= = 1,31
0.84
,
β= .
= 0,03
P2 = P1 x U1 x V = 11t
M1 (0,05) = 0.085
M2 (0,05) = 0.04
 Rectangle (D2,C1,C4,D3) :
−0,1
α= = −0,12
0.84
,
β= .
= 0,03
2 = P1 x U2 x V = 1t
M1 (0,05) = 0.21
M2 (0,05) = 0.06
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Tableau 8.7: Moments fléchissants de la 2ème disposition de charge Bc,2vc

ELS ELU
Désignation U(m) V(m) U/Lx V/Ly M1 M2 P Mox Moy Mox Moy
A1,B2,E3,F4 1,1 3,6 1.31 0.18 0.034 0.0005 66t 2.25 0.48 2.24 0.03
A2,B1,E4,F3 -0,1 3,6 -0.12 0.18 0.069 0.0008 6t 0.41 0.09 0.41 0.005
A4,B3,E2,F1 1,1 2,4 1.31 0.12 0.05 0.002 44t 2.22 0.53 2.2 0.09
A3,B4,E1,F2 -0,1 2,4 -0.12 0.12 0.1 0.003 4t 0.4 0.09 0.4 0.01
D1,C2,C3,D4 1,1 0,6 1.31 0.03 0.085 0.04 11t 1.02 0.63 0.94 0.44
D2,C1,C4,D3 -0,1 0,6 -0.12 0.03 0.21 0.06 1t 0.22 0.1 0.21 0.06
𝟏
𝟐
[(A1, B2, E3, F4) – (A2, B1, E4, F3) -(A4,B3,E2,F1) + (A3,B4,E1,F2)] +
0.81 0.51 0.75 0.35
(D1,C2,C3,D4)- (D2,C1,C4,D3)
On effectue ensuite les calculs des efforts tranchants, les résultats sont donnés dans le tableau
suivant :
On a
u < v donc :
𝑇𝑜𝑥 = ×
Au milieu de V dans le sens X-X
𝑇𝑜𝑦 = ×
Au milieu de U dans le sens Y-Y
u <v :
𝑷
𝟑𝒙𝑼
𝑷
𝟐𝒙𝑼 𝑽
Tableau 8.8: valeurs des efforts tranchants de la 2ème disposition de charge Bc,2vc
Rectangles Tox (t) Toy (t)
A1,B2,E3,F4 11,38 20
A2,B1,E4,F3 1,76 20
A4,B3,E2,F1 9,57 13,33
A3,B4,E1,F2 1,82 13,33
D1,C2,C3,D4 3,33 3,93
D2,C1,C4,D3 2,5 3,33
Page 88 sur 231

𝟏
𝟐
[(A1, B2, E3, F4) – (A2, B1, E4, F3) -(A4,B3,E2,F1) + (A3,B4,E1,F2)]
1,77 0.6
+ (D1,C2,C3,D4)- (D2,C1,C4,D3)
c. Système de charge Bt:

Un tandem de Bt se compose de deux essieux munis de roués simples pneumatiques. Selon
les règlements, on dispose un seul tandem par file longitudinalement, un disque
transversalement. On ne peut charger que par deux tandems au maximum.
Figure 8.4: système de charge Bt
1er cas : 1 voie chargée de charge Bt

1ère disposition :
Effet de deux rectangles situés sur un axe et symétriques par rapport à un autre.
L'effet des deux rectangles d'impact (A1,A2,A3, A4) et (B1,B2,B3,B4) est égal à l'effet du
rectangle (A1,A2,B3,B4) moins l'effet du rectangle (A4,A3,B2,B1) avec la même densité de
charge p sachant que les deux derniers rectangles sont centrés.
(A1, A2,A3,A4) + (B1,B2,B3,B4) = (A1,A2,B3,B4) - (A4,A3,B2,B1)
U0 = 0,60 m ;
V0 = 0,25 m
U = U0 +1,5hr+hd = 0,95
V = V0 +1,5hr+hd = 0,60 m
V1 = 1,35 + V = 1,95 m
V2 = 1,35 - V = 0,75 m
𝑃1 = ×
= , × ,
= 14 t/m2
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𝑀𝑜𝑥 = (𝑀1 + 𝜈𝑀2 ) P
𝑀𝑜𝑦 = (𝑀2 + 𝜈𝑀1 ) P
Rectangle (A1,A2,B3,B4) :
0,95
α= = 1,13
0.84
,
β= .
= 0,1
P2 = P1 x U x V1 = 25.94 t
M1 (0,05) = 0.051
M2 (0,05) = 0.0045
Rectangle (B1,B3,A3,A4) :
0,95
α= = 1,13
0.84
,
β= .
= 0,04
P2 = P1 x U x V2 = 9.975 t
M1 (0,05) = 0.08
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M2 (0,05) = 0.03
Tableau 8.9: Moments fléchissants de la 1ère disposition de charge Bt,1vc

ELS ELU
Désignation U(m) V(m) U/Lx V/Ly M1 M2 P(t) Mox Moy Mox Moy
A1,A2,B3,B4 0,95 1,95 1,13 0,1 0.051 0.0045 25.94 1.35 0.38 1.32 0.12
B1,B3,A3,A4 0,95 0,75 1,13 0,04 0.08 0.03 9.975 0.86 0.46 0.8 0.3
(A1,A2,B3,B4) - (A4,A3,B2,B1) 0.49 -0.08 0.52 -0.18
suivant :
On a
u < v donc :
𝑇𝑜𝑥 = ×
𝑇𝑜𝑦 = ×
u <v :
𝑷
𝟑𝒙𝑼
𝑷
𝟐𝒙𝑼 𝑽
Tableau 8.10: Valeurs des efforts tranchants de la 1ère disposition de charge Bt,1vc
A1,A2,B3,B4 6,74 9,1
B1,B2,A3,A4 3,5 3,76
(A1,A2,B3,B4) - (A4,A3,B2,B1) 3.24 5,34
Effet d’un rectangle centré et d’un rectangle placé sur l’axe de Symétrie on considère les deux
rectangles d’impact (A1, A2, A3,A4) et (B1,B2,B3,B4).
Afin de pouvoir appliquer la méthode des différences des rectangles centrés, on ajoute un
impact fictif (C1,C2,C3,C4) symétrique de (A1, A2, A3, A4) par rapport à l’axe Transversale.
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Le rectangle (A1, A2, C3, C4) est de dimensions (U ×V1).

Le rectangle (A4, A3, C2, C1) est de dimensions (U ×V2).
Le rectangle (B1, B2,B3, B4) est de dimensions (U ×V).
(A1, A2, A3,A4) + ( B1,B2, B3, B4) = [( A1, A2,C3,C4) - (A4,A3,C2,C1)]+(B1,B2,B3,B4)
U0 = 0,60 m
V0 = 0,25 m
V = V0+1,5 hr + hd = 0,60 m
U=U0+1,5hr + hd = 0,95m
V1= 2,70 + V = 3,30 m
V2= 2,70 - V = 2.10 m
𝑃1 = ×
= , × ,
= 14 t/m2
𝑀𝑜𝑥 = (𝑀1 + 𝜈𝑀2 ) P
𝑀𝑜𝑦 = (𝑀2 + 𝜈𝑀1 ) P
Rectangle (A1,A2,C3,C4) :
0,95
α= = 1,13
0.84
,
β = . = 0,16
P2 = P1 x U x V1 = 43.89 t
M1 (0,05) = 0.038
M2 (0,05) = 0.0008
Rectangle (A4,A3,C2,C1) :
0,95
α= = 1,13
0.84
,
β = . = 0,1
P2 = P1 x U x V2 = 27.93 t
M1 (0,05) = 0.051
M2 (0,05) = 0.0045
Rectangle (B1,B2,B3,B4) :
Page 92 sur 231

0,95
α= = 1,13
0.84
,
β = . = 0,03
P2 = P1 x U x V = 7.98 t
M1 (0,05) = 0.085
M2 (0,05) = 0.04
Tableau 8.11: Moments fléchissants de la 2ème disposition de charge Bt,1vc
ELS ELU
A1,A2,C3,C4 0,95 3,3 1,13 0,16 0.038 0.0008 43.89 1.67 0.37 1.67 0.04
A4,A3,C2,C1 0,95 2,1 1,13 0,1 0.051 0.0045 27.93 1.45 0.41 1.42 0.13
B1,B2,B3,B4 0,95 0,6 1,13 0,03 0.085 0.04 7.98 0.74 0.45 0.68 0.32
𝟏
[( A1, A2,C3,C4) - (A4,A3,C2,C1)]+(B1,B2,B3,B4) 0.85 0.43 0.81 0.28
𝟐
suivant :
On a
u < v donc :
𝑇𝑜𝑥 = ×
𝑇𝑜𝑦 = ×
u <v :
𝑷
𝟑𝒙𝑼
𝑷
𝟐𝒙𝑼 𝑽
Tableau 8.12: valeurs des efforts tranchants de la 2ème disposition de charge Bt,1vc
A1,A2,C3,C4 8,44 15,4
A4,A3,C2,C1 6,98 9,8
B1,B2,B3,B4 2.8 3.19
𝟏
𝟐
[( A1, A2,C3,C4) - (A4,A3,C2,C1)]+(B1,B2,B3,B4) 3,53 5,99
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2 éme cas : 2 voies chargées de charge Bt

1 ère disposition :
Quatre rectangles non centrés symétriques deux à deux
U0 = 0,60 m
V0 = 0,25 m
V = V0+1,5hr+hd = 0,60 m
U = U0+1,5hr + hd = 0,95 m
V1= 1,35 + V = 1,95 m
V2= 1,35 - V= 0,75 m
U1= 1 + U = 1,95 m
U2= 1 - U = 0,05 m
𝑃1 = ×
= , × ,
= 14 t/m2
(A1, A2, A3, A4) + (B1,B2,B3,B4)+(C1,C2,C3,C4)+(D1,D2,D3,D4)

= (A1,B2,C3,D4) - (A2,B1,C4,D3) - (A4,B3,C2,D1) + (A3,B4,C1,D2)
𝑀𝑜𝑥 = (𝑀1 + 𝜈𝑀2 ) 𝑃
𝑀𝑜𝑦 = (𝑀2 + 𝜈𝑀1 ) 𝑃
Rectangle (A1,B2,C3,D4) :
1,95
α= = 2,32
0.84
,
β= .
= 0.1
P2 = P1 x U1 x V1 = 53.24 t
M1 (0,05) = 0.056
M2 (0,05) = 0.0044
0,05
α= = 0,06
0.84
,
β= .
= 0,1
P2 = P1 x U2 x V1 = 1.37 t
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M1 (0,05) = 0.11
M2 (0,05) = 0.007
Rectangle (A4,B3,C2,D1):
1,95
α= = 2,32
0.84
,
β= .
= 0,04
P2 = P1 x U1 x V2 = 20.48 t
M1 (0,05) = 0.08
M2 (0,05) = 0.024
,
α= .
= 0,06
,
β= .
= 0,04
P2 = P1 x U2 x V2 = 0,525 t
M1 (0,05) = 0.18
M2 (0,05) = 0.04
Tableau 8.13: Moments fléchissants de la 1ère disposition de charge Bt,2vc

ELS ELU
Désignation U(m) V(m) U/Lx V/Ly M1 M2 P Mox Moy Mox Moy
A1,B2,C3,D4 1,95 1,95 2.32 0.1 0,056 0,0044 53,235 3.03 0.83 2.98 0.23
A2,B1,C4,D3 0,05 1,95 0.06 0.1 0,11 0,007 1,365 0.15 0.04 0.15 0.01
A4,B3,C2,D1 1,95 0,75 2.32 0.04 0,08 0,024 20,475 1.74 0.82 1.64 0.49
A3,B4,C1,D2 0,05 0,75 0.06 0.04 0,18 0,04 0,525 0.1 0.04 0.1 0.02
(A1,B2,C3,D4) - (A2,B1,C4,D3) - (A4,B3,C2,D1) + (A3,B4,C1,D2) 1.24 0.01 1.29 -0.25
suivant :
On a u < v donc :
Page 95 sur 231

𝑇𝑜𝑥 = ×
𝑇𝑜𝑦 = ×
Tableau 8.14: valeurs des efforts tranchants de la 1ère disposition de charge Bt,2vc
A1,B2,C3,D4 9,1 9,1
A2,B1,C4,D3 0,67 9,1
A4,B3,C2,D1 3.5 4.4
A3,B4,C1,D2 0,62 3,5
(A1,B2,C3,D4) - (A2,B1,C4,D3) - (A4,B3,C2,D1) + (A3,B4,C1,D2) 5.55 -0.9
Comme pour le 2ème cas, afin de pouvoir appliquer la méthode des différences des rectangles
centrés, on rajoute 2 impacts fictifs (E1,E2,E3,E4) et (F1,F2,F3,F4) symétriques par rapport à
l'axe transversal des impacts (A1,A2,A3,A4) et (B1,B2,B3,B4)
U0 = 0.60 m
V0 = 0,25 m
V = V0+1,5hr+hd = 0,60 m
U = U0+1,5hr + hd = 0,95 m
V1= 2,70 + V = 3,30 m
V2= 2,70 - V = 2,10 m
U2= 1 - U = 0,05 m
U1= 1 + U = 1,95 m
𝑃1 = ×
= , × ,
= 14 t/m2
(A1,A2,A3,A4 )+(B1,B2,B3,B4)+(C1,C2,C3,C4)+(D1,D2,D3,D4)
= [(A1, B2, E3, F4)–(A2, B1, E4, F3)-(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F2)]+(D1,C2,C3,D4)-

(D2,C1,C4,D3)
Rectangle (A1,B2,E3,F4) :
Page 96 sur 231

1,95
α= = 2,32
0.84
,
β= .
= 0,16
P2 = P1 x U1 x V1 = 90t
M1 (0,05) = 0.038
M2 (0,05) = 0.0008
0,05
α= = 0,06
0.84
,
β= .
= 0,16
P2 = P1 x U2 x V1 = 2,31t
M1 (0,05) = 0.08
M2 (0,05) = 0.0014
Rectangle (A4,B3,E2,F1):
1,95
α= = 2,32
0.84
,
β= .
= 0,1
P2 = P1 x U1 x V2 = 44t
M1 (0,05) = 0.056
M2 (0,05) = 0.0042
0,05
α= = 0,06
0.84
,
β= .
= 0,1
P2 = P1 x U2 x V2 = 4t
M1 (0,05) = 0.11
M2 (0,05) = 0.007
Rectangle (D1,C2,C3,D4) :
Page 97 sur 231

1,95
α= = 2,32
0.84
,
β= .
= 0,03
P2 = P1 x U1 x V = 16,38t
M1 (0,05) = 0.085
M2 (0,05) = 0.04
Rectangle (D2,C1,C4,D3) :
0,05
α= = 0,06
0.84
,
β= .
= 0,03
P2 = P1 x U2 x V = 0,42t
M1 (0,05) = 0.22
M2 (0,05) = 0.06
Tableau 8.15: Moments fléchissants de la 2ème disposition de charge Bt,2vc

ELS ELU
A1,B2,E3,F4 1,95 3,3 2,32 0,16 0,038 0,0008 90 3.43 0.76 3.42 0.07
A2,B1,E4,F3 0,05 3,3 0,06 0,16 0,08 0,0014 2,31 0.19 0.04 0.18 0.003
A4,B3,E2,F1 1,95 2,1 2,32 0,1 0,056 0,0042 57,33 3.26 0.88 3.21 0.24
A3,B4,E1,F2 0,05 2,1 0,06 0,1 0,11 0,007 1,47 0.16 0.04 0.16 0.01
D1,C2,C3,D4 1,95 0,6 2,32 0,03 0,085 0,04 16,38 1.52 0.93 1.39 0.66
D2,C1,C4,D3 0,05 0,6 0,06 0,03 0,22 0,06 0,42 0.1 0.04 0.09 0.03
𝟏
𝟐
[(A1, B2, E3, F4)–(A2, B1, E4, F3)-
(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F2)]+(D1,C2,C3,D4)-(D2,C1,C4,D3) 1.49 0.83 1.4 0.55
suivant :
On a
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u < v donc :
𝑇𝑜𝑥 = ×
𝑇𝑜𝑦 = ×
u <v :
𝑷
𝟑𝒙𝑼
𝑷
𝟐𝒙𝑼 𝑽
Tableau 8.16: valeurs des efforts tranchants de la 2ème disposition de charge Bt,2vc
A1,B2,E3,F4 12,5 15,38
A2,B1,E4,F3 0,68 15,4
A4,B3,E2,F1 9,55 9,8
A3,B4,E1,F2 0,67 9,8
D1,C2,C3,D4 2.8 3.64
D2,C1,C4,D3 0,6 2,8
𝟏
𝟐
[(A1, B2, E3, F4)–(A2, B1, E4, F3)-
(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F2)]+(D1,C2,C3,D4)-(D2,C1,C4,D3) 3.67 0.83
d. Système de charge MC120 :
Figure 8.5 : Convois militaires système MC 120

U0=1 m et V0 = 6,10 m
Poids du convoi = 110 tonnes
U=U0 +1,5hr+hd = 1,35m
V=V0 +1,5hr+ hd = 6,45 m
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Rectangle (A1, A2, A3, A4):

1.35
α= = 1.61
0.84
.
β= = 0.31
.
P= = = 6.32 𝑡
∗ . ∗ .
M1 (0,05) = 0.021
M2 (0,05) = 0.00012
Tableau 8.17: Moments fléchissants de charge MC120

ELS ELU
Désignatio P(KN) MOX MOY MOX MOY
U(m) V(m) U/Lx V/Ly M1 M2
n
0.3 0.000
A1, A2, A3, A4 1.35 6.45 1.61 0.021 0.00012 6.32 0.13 0.03 0.13
1 8
suivant :
On a u < v donc :
𝑇𝑜𝑥 = ×
𝑇𝑜𝑦 = ×
Tableau 8.18: Efforts tranchants de charge MC120

Rectangle 𝑇𝑜𝑥 (t) 𝑇𝑜𝑦 (t)
A1,A2,B3,B4 0.69 1.56
 NB :
Les valeurs des moments M1 et M2, étaient déterminées daprés les abaques de cours Mr BEL
WEZDA « Tome 2 » ;(voir annexe)
Page 100 sur 231

Tableau 8.19 : Tableau récapitulatif des surcharges (flexion locale)

Mox (t.m) Moy (t.m) Effort tranchant (t)
surcharge
ELS ELU ELS ELU Tox Toy
Gper 0,064 0,086 0 0 0,28 0
1VC : 1er disposition 0.5 0.52 -0.05 -0.15 2,08 6,67
1VC : 2éme disposition 0.75 0.69 0.42 0.29 3,75 6,67
BC
2VC : 1er disposition 0.5 0.55 -0.16 -0.27 4,25 -0.32
2VC : 2éme disposition 0.81 0.75 0.51 0.35 1,77 0.6
1VC : 1er disposition 0.49 0.52 -0.08 -0.18 3,24 5,34
BT
2VC : 1er disposition 1.24 1.29 0.01 -0.25 5,55 -0,9
MC120 0.13 0.13 0.03 0.0008 0.69 1.56
II. Flexion globale :

L’hourdis joue le rôle de l'entretoisement. Ainsi, une flexion générale est née. Cette flexion
représente la flexion qu'elle qu'aurait endossée l'entretoise intermédiaire si elle existe. Cette
flexion globale (parfois on l'appelle aussi flexion générale) est déterminée d'après la méthode
de Guyon-Massonnet en prenant 1 ml du hourdis comme étant une entretoise intermédiaire. Les
efforts dans le hourdis, sous l'effet de la flexion globale, sont ainsi calculés comme dans le cas
d'entretoise. Ainsi, cette flexion globale est surtout importante dans le cas des ponts à poutres
sans entretoises intermédiaires.
1. Moments fléchissants :
𝑏 𝑛∗𝜋∗𝑥
𝑀 = ∗ 𝜇 ∗ 𝑞 ∗ sin
8 𝑙
Avec
b : demi largeur active = 5.375 m
n : Coefficient de Guyon-Massonnet.
qn : Charge appliquée en forme de lame de couteau (développement en série de Fourrier).
Lc: Longueur de calcul (dans le sens longitudinal).
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× × ×
Le moment maximum est au centre de la dalle x = , 𝑠𝑖𝑛 = 𝑠𝑖𝑛
×
Si n est impair : 𝑠𝑖𝑛 =1
×
Si n est pair : 𝑠𝑖𝑛 =0
Ainsi, on ne retient donc que les harmoniques impairs (n = 1, 3, 5, 7, …). Pour un calcul
manuel, on peut se contenter des deux premiers termes (à savoir n=1 et n=3). Ainsi,
𝑏 𝑛×𝜋×𝑥
𝑀𝑦 = × 𝜇 × 𝑞 × 𝑠𝑖𝑛
8 𝐿𝑐
𝑏 𝜋 3𝜋
𝑀𝑦 = × (𝜇 × 𝑞 × 𝑠𝑖𝑛 + 𝜇 × 𝑞 × 𝑠𝑖𝑛 )
8 2 2
𝑏
𝑀𝑦 = × (𝜇 × 𝑞 − 𝜇 × 𝑞 )
8
2. Détermination du coefficient  :
Le coefficient μn dépend de: μn = f (α, θ, y, e)
 La valeur du paramètre de torsion 𝛼= ×

= 0,64 même que pour le CRT
La valeur du paramètre d'entretoisement θ

 L’ordonnée de la fibre considérée du hourdis y
 La position de la charge e Cette fois on cherche les moments dans la fibre centrale (y=0).
Ainsi, on n’utilise uniquement que la première ligne (y=0) de chaque table. C'est pourquoi les
tables à employer (et les courbes obtenues par la suite) sont toujours symétriques par rapport
à e=0.
𝛼= ×
.
𝛾 =𝜌 = 𝑥𝐸 == 𝑥 𝐸 = 0.00067 𝑥 𝐸
.
𝜌 = xE= .
x E =0.9 x E
Avec : Ip= 0.11 m4
𝛾 = 𝑥𝐸
Avec : Kp = 𝜏1 + 𝜏2
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𝜏1 = 𝑥 𝑥 𝑏0 𝑥 ℎ𝑑 = 𝑥 𝑥 1.24 𝑥 0.2 = 0.0017 m4
( ) ( . . )
𝜏2= K( ) (hp – hd ) x bp3= K( .
) (1.3– 0.2 ) x 0.43= K(5.5) x 0.0704
( )
Tableau 8.20: Coefficient K en fonction de ( ) pour le calcul de l’inertie de torsion
2 𝑥 (ℎ𝑝 − ℎ𝑑)
1 1.2 1.5 1.75 2 2.25 2.5 3 4 5 10 ∞
𝒃𝒑
K 0.141 0.166 0.196 0.213 0.229 0.24 0.249 0.263 0.281 0.292 0.312 0.333
K(5.5)= 0.294
𝜏2= 0.289 x 0.0608 = 0.021 m4
Kp= 0.0017 + 0.021 = 0.0227 m4
.
𝛾 = .
𝑥 𝐸 = 0.0092 x E
. .
𝛼= ×
= 𝛼= ×√ . .
= 0.64
Calcul de 1 :
× × . × ∗ .
𝜃 = ;𝜃 = = .
= 0.26 ; 𝜃 = = .
= 0.79
De la même manière que pour le calcul de ce dernier (CRT K), l'interpolation sur α fait
Intervenir μ𝟎 pour 𝛼 = 0 et μ𝟏 pour 𝛼 = 1 (à ne pas confondre ce μ𝟏 pour 𝛼 = 1 avec μ𝟏 pour
n=1).
L'interpolation peut se faire d'après la relation de Massonnet.
μ𝜃−0.26 = μ𝜃−0.2 +(μ𝜃−0.3 -μ𝜃−0.2 ) x √𝛼 = μ𝜃−0.2 +(μ𝜃−0.3 -μ𝜃−0.2 ) x √0.64
=0.2 x μ𝜃−0.2 + 0.8 x μ𝜃−0.3

On détermine µ1=f(e) et µ3=f(e) correspondant respectivement à θ1et θ3. Pour la valeur de
θ1=0,26 une interpolation linéaire est nécessaire entre θ=0,20 et θ=0,30; à savoir :
 Calcul de 𝛍𝛉=𝟎.26 :
. .
μ𝜃−0.26 =μ𝜃−0.2 +(μ𝜃−0.3 -μ𝜃−0.2 ) x =0.4 x μ𝜃−0.2 + 0.6 x μ𝜃−0.3
. .
Page 103 sur 231

 Calcul de 𝛍𝛉=𝟎.79 :
. .
μ𝜃−0.79 =μ𝜃−0.8 +(μ𝜃−0.9 -μ𝜃−0.8 ) x =0.1 x μ𝜃−0.2 + 0.9 x μ𝜃−0.3
. .
 = 0,20
- - -
=0 -5,375 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
4,0313 2,6875 1,3438
- - - - - -
 0,1244 0,2491 0,1244
0,2486 0,1244 0,0001 0,0001 0,1244 0,2486
- - -
=1 -5,375 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
4,0313 2,6875 1,3438
- - - - - -
 0,0956 0,2116 0,0956
0,1868 0,0987 0,0061 0,0061 0,0987 0,1868
Tableau 8.21: Tableau d’interpolation du coefficient μ1(α=0,64) ; θ= 0,2

- - -
 = 0,64 -5,375 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
4,0313 2,6875 1,3438
- - - - - -
 0,1014 0,2191 0,1014
0,1992 0,1038 0,0049 0,0049 0,1038 0,1992
 = 0,30
- - -
=0 -5,375 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
4,0313 2,6875 1,3438
- -
 -0,243 -0,122 0,1217 0,2457 0,1217 -0,122 -0,243
0,0007 0,0007
- - -
=1 -5,375 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
4,0313 2,6875 1,3438
- - - - -
 0,0734 0,182 0,0734 -0,1401
0,1401 0,0787 0,0102 0,0102 0,0787

- - -
 = 0,64 -5,375 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
4,0313 2,6875 1,3438
- - - - - -
 0,0831 0,1947 0,0831
0,1607 0,0874 0,0083 0,0083 0,0874 0,1607
Page 104 sur 231

Tableau 8.23: Tableau d’interpolation du coefficient μ1(α=0,64) ; θ1= 0,26

1 = 0,26
- - -
 = 0,64 -5,375 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
4,0313 2,6875 1,3438
- - - - -
 0,0904 0,2045 0,0904 -0,1761
0,1761 0,0940 0,0069 0,0069 0,0940
 = 0,70
=0 -5,375 -4,0313 -2,6875 -1,3438 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
- - - - - -
 0,0675 0,1753 0,0675
0,1296 0,0733 0,0113 0,0113 0,0733 0,1296
=1 -5,375 -4,0313 -2,6875 -1,3438 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375

- - - -
 -0,015 0,0208 0,1057 0,0208 -0,015
0,0379 0,0299 0,0299 0,0379

 = 0,64 -5,375 -4,0313 -2,6875 -1,3438 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
 -0,0562 -0,0386 -0,0143 0,0301 0,1196 0,0301 -0,0143 -0,0386 -0,0562
 = 0,80
=0 -5,375 -4,0313 -2,6875 -1,3438 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
 -0,0927 -0,0571 -0,0145 0,0497 0,1518 0,0497 -0,0145 -0,0571 -0,0927
=1 -5,375 -4,0313 -2,6875 -1,3438 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375

 -0,0274 -0,0237 -0,0144 0,0144 0,0948 0,0144 -0,0144 -0,0237 -0,0274

 = 0,64 -5,375 -4,0313 -2,6875 -1,3438 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
 -0,0405 -0,0304 -0,0144 0,0215 0,1062 0,0215 -0,0144 -0,0304 -0,0405
Tableau 8.26: Tableau d’interpolation du coefficient μ3(α=0,64) ; θ3= 0,79&

 = 0,79
 = 0,64 -5,375 -4,0313 -2,6875 -1,3438 0 1,3438 2,6875 4,0313 5,375
 -0,0420 -0,0312 -0,0144 0,0223 0,1075 0,0223 -0,0144 -0,0312 -0,0420
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Figure 8.6: Courbe de μ1 et μ3
3. Détermination des moments globaux :

a- Charge permanente :
 Transversalement :
On charge toute la largeur transversale puisque cette charge existe toujours. Vu que cette
charge est uniformément répartie on détermine les coefficients μ1 et μ3 en prenant les
différentes surfaces positives et négatives. On prend l'avantage de la symétrie en traitant deux
fois la moitié
1 −3𝑏 −𝑏 −𝑏 1 𝑏
𝜇 = 2 ∗ [ ∗ 𝜇 (𝑒 = −𝑏) + 𝜇 𝑒= +𝜇 𝑒= +𝜇 𝑒= + ∗ 𝜇 (𝑒 = 0)]
2 4 2 4 2 4
1 1 5.375
𝜇 = 2 ∗ − ∗ 0.1761 − 0.094 − 0.0069 + 0.0904 + ∗ 0.2045 = 0.01
2 2 4
1 −3𝑏 −𝑏 −𝑏 1 𝑏
𝜇 = 2 ∗ [ ∗ 𝜇 (𝑒 = −𝑏) + 𝜇 𝑒= +𝜇 𝑒= +𝜇 𝑒= + ∗ 𝜇 (𝑒 = 0)]
2 4 2 4 2 4
1 1 5.375
𝜇 = 2 ∗ − ∗ 0.042 − 0.0312 − 0.0144 + 0.0223 + ∗ 0.1075 = 0.025
2 2 4
gper= 0,727 t/ml
4∗𝑔
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 1; 𝑞 = = 0.93 𝑡/𝑚𝑙
𝜋
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4∗𝑔
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 3; 𝑞 = = 0.31 𝑡/𝑚𝑙
3𝜋
𝑏 5.375
𝑀 = ∗ (𝜇 ∗ 𝑞 − 𝜇 ∗ 𝑞 ) = ∗ (0.01 ∗ 0.93 + 0.025 ∗ 0.31 = 0.011 𝑡. 𝑚
8 8
b- Surcharge BC :
 1er cas :1voie chargée :1 seule file de BC :
 1ère disposition : deux files de roues placées symétriquement par rapport à l’axe central
Figure 8.7: chargement de BC (1er cas ;1ère disposition) dans le sens transversal
𝜇 . = 0.118
𝜇 . = 0.03
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ 2 ∗ 0.118 = 0.118
2 2
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ 2 ∗ 0.03 = 0.03
2 2
 2ème disposition : une file de roues placée sur l’axe l’autre distante de 2,00m :
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Figure 8.8: chargement de BC (1er cas ;2ème disposition) dans le sens transversal
𝜇 . = 0.205; 𝜇 . = 0.025; 𝜇 . = 0.09; 𝜇 . = −0.012
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ (0.205 + 0.025) = 0.115
2 2
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ (0.09 − 0.012) = 0.039
2 2
 2ème cas :2voie chargée :2 files de BC :

 1ère disposition : les 2 convois de Bc placés symétriquement par rapport l’axe centrale :
Figure 8.9: chargement de BC (2ème cas ;1ère disposition) dans le sens transversal
𝜇 . = 0.197; 𝜇 . = 0.008; 𝜇 . = 0.084; 𝜇 . = −0.016
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ 2 ∗ (0.197 + 0.008) = 0.205
2 2
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ 2 ∗ (0.084 − 0.016) = 0.068
2 2
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 Longitudinalement :
Tableau 8.27: Expression du moment maximale sous l'effet du convoi Bc dans une poutre à
travée indépendante
 On a Lc = 20.5 > 18.38 ; donc on adopte

𝛿 = 1.725 𝑚
14.878
𝑀 = 𝑃 ∗ (1.25𝐿𝑐 + − 13.125)
𝐿𝑐
Figure 8.10: Disposition la plus défavorable de la charge Bc sens longitudinal
𝐿𝑐
𝑑 = − 𝛿 = 10.25 − 1.725 = 8.525 𝑚
2
𝑑 = 𝑑 − 1.5 = 8.525 − 1.5 = 7.025 𝑚
𝑑 = 𝑑 − 4.5 = 7.025 − 4.5 = 2.525 𝑚
𝑑 = 𝑑 + 4.5 = 8.525 + 4.5 = 13.025 𝑚
𝑑 = 𝑑 + 4.5 = 13.025 + 4.5 = 17.525 𝑚
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𝑑 = 𝑑 + 1.5 = 17.525 + 1.5 = 19.025 𝑚

2∗𝑃 𝜋∗𝑑
𝑞= sin
𝐿𝑐 𝐿𝑐
2 ∗ 12 1 𝜋 ∗ 2.525 𝜋 ∗ 7.025 𝜋 ∗ 8.525 1 𝜋 ∗ 13.025
𝑞 = ∗ [ ∗ sin + sin + sin + ∗ sin
20.5 2 20.5 20.5 20.5 2 20.5
𝜋 ∗ 17.525 𝜋 ∗ 19.025
+ sin + sin = 3.69 𝑡/𝑚𝑙
20.5 20.5
2 ∗ 12 1 3𝜋 ∗ 2.525 3𝜋 ∗ 7.025 3𝜋 ∗ 8.525 1 3𝜋 ∗ 13.025
𝑞 = ∗ [ ∗ sin + sin + sin + ∗ sin
20.5 2 20.5 20.5 20.5 2 20.5
3𝜋 ∗ 17.525 3𝜋 ∗ 19.025
+ sin + sin = 1.32 𝑡/𝑚𝑙
20.5 20.5
.
𝑀𝑦 = ∗ (𝜇 ∗ 𝑞 − 𝜇 ∗ 𝑞 ) = ∗ (0.118*3.69 – 0.03*1.32) = 0.27 t.m
𝑏 5.375
𝑀𝑦 = ∗ (𝜇 ∗ 𝑞 − 𝜇 ∗ 𝑞 ) = ∗ (0.115 ∗ 3.69 − 0.039 ∗ 1.32) = 0.25 𝑡. 𝑚
8 8
𝑏 5.375
𝑀𝑦 = ∗ (𝜇 ∗ 𝑞 − 𝜇 ∗ 𝑞 ) = ∗ (0.205 ∗ 3.69 − 0.068 ∗ 1.32) = 0.45 𝑡. 𝑚
8 8
 2ème cas 1ère disposition est le cas le plus défavorable 𝑴𝒚= 0,45 t.m
c- Surcharge Bt :
 1er cas :1voie chargée :1 seule file de BT :
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Figure 8.11: chargement de BT (1er cas ;1ère disposition) dans le sens transversal
𝜇 . = 0.118
𝜇 . = 0.03
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ 2 ∗ 0.118 = 0.118
2 2
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ 2 ∗ 0.037 = 0.03
2 2
Figure 8.12: chargement de BT (1er cas ;2ème disposition) dans le sens transversal
𝜇 . = 0.205; 𝜇 . = 0.025; 𝜇 . = 0.09; 𝜇 . = −0.012
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ (0.205 + 0.025) = 0.115
2 2
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ (0.09 − 0.012) = 0.039
2 2
 2ème cas :2voie chargée :2 files de BT :

 1ère disposition : les 2 convois de Bt placés symétriquement par rapport l’axe centrale :
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Figure 8.13: chargement de Bt (2ème cas ;1ère disposition) dans le sens transversal
𝜇 . = 0.177; 𝜇 . = −0.008; 𝜇 . = 0.069; 𝜇 . = −0.019
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ 2 ∗ (0.177 − 0.008) = 0.169
2 2
1 1
𝜇 = ∗ 𝜇 . = ∗ 2 ∗ (0.069 − 0.019) = 0.05
2 2
 On a Lc = 20.5 m donc on adopte𝛿 = 0.675 𝑚
Figure 8.14: Disposition la plus défavorable de la charge Bt sens longitudinal
𝐿𝑐
𝑑 = − 𝛿 = 10.25 − 0.675 = 9.575 𝑚
2
𝐿𝑐
𝑑 = − 𝛿 = 10.25 + 0.675 = 10.925 𝑚
2
2∗𝑃 𝜋∗𝑑
𝑞= sin
𝐿𝑐 𝐿𝑐
2 ∗ 16 𝜋 ∗ 9.575 𝜋 ∗ 10.925
𝑞 = ∗ [sin + sin ] = 3.11 𝑡/𝑚𝑙
20.5 20.5 20.5
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2 ∗ 16 3𝜋 ∗ 9.575 3𝜋 ∗ 10.925
𝑞 = ∗ [sin + sin ] = −2.97 𝑡/𝑚𝑙
20.5 20.5 20.5
𝑏 5.375
𝑀𝑦 = ∗ (𝜇 ∗ 𝑞 − 𝜇 ∗ 𝑞 ) = ∗ (0.118 ∗ 3.11 + 0.03 ∗ 2.97) = 0.31 𝑡. 𝑚
8 8
𝑏 5.375
𝑀𝑦 = ∗ (𝜇 ∗ 𝑞 − 𝜇 ∗ 𝑞 ) = ∗ (0.115 ∗ 3.11 + 0.039 ∗ 2.97) = 0.32 𝑡. 𝑚
8 8
𝑏 5.375
𝑀𝑦 = ∗ (𝜇 ∗ 𝑞 − 𝜇 ∗ 𝑞 ) = ∗ (0.169 ∗ 3.11 + 0.05 ∗ 2.97) = 0.45 𝑡. 𝑚
8 8
 2ème cas 1ère disposition est le cas le plus défavorable 𝑴𝒚= 0,45 t.m
d- Système MC120 :
 Cas de 2 chenilles symétriques :
Figure 8.15: Chargement de Mc120 (1er cas) dans le sens longitudinal
𝜇 . = 0.101; 𝜇 . = 0.015; 𝜇 . = 0.019; 𝜇 . = −0.015
μ = x ∑μ . = x2x (0.101+0.015)=0.058
μ = x ∑μ . = x 2 x (0.019-0.015)=0.002
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Figure 8.16: Disposition la plus défavorable de la surcharge Mc120
. . .
q1= x (sin( ) x sin( ))= x( sin( .
) x sin( .
))=5.17 t/m2
. . .
q3= x (sin( ) x sin( ))x(-1)= x( sin( .
) x sin( .
))x(-1) =3.77 t/m2
.
𝑀𝑦 = (𝜇1 × 𝑞1 - 𝜇3 × 𝑞3) = (0.058 × 5.17 - 0.002 × 3.77) = 0.2 t.m
Tableau 8.28: tableau récapitulatif des surcharges (flexion globale)

Charge Gper Bc Bt Mc120
My (t.m) 0.011 0.45 0.45 0.2
4. Calcul des sollicitations :

La flexion totale est obtenue de la manière suivante :
Figure 8.17: Répartition des moments sur la dalle continue

Pour chaque type de charge (permanente, Bc, Bt et Mc120).
 En travées :
Dans la direction lx :
Travée de rive : 𝑀 = 0,80
𝑀𝑜𝑥 Travée intermédiaire : 𝑀 = 0,75 𝑀𝑜𝑥

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Dans la direction ly :
Travées : 𝑀 = 0,80 𝑀𝑜𝑦
 Sur appuis :
Dans la direction lx :
Appui intermédiaire : 𝑀 = -0,50 𝑀𝑜𝑥
Appui de rive 𝑀 = - sup (0,50 𝑀𝑜𝑥 ; |Me| )
Dans la direction ly :
Appui intermédiaire 𝑀 = -0,50 𝑀𝑜𝑥 = 𝑀
Appui de rive 𝑀 = - 0,50 𝑀𝑜𝑥 = 𝑀
Me : Moment d'encorbellement calculé sous l'effet des charges permanentes et de la charge

du trottoir.
Celle-ci représente la charge locale de valeur 0,45 t/m2 ou une charge concentrée de valeur
Ptr=6t à placer de manière le plus défavorable.
²
Me = -𝛾𝐺 × 𝛾 × × −𝛾 × sup(𝑞 × 𝐿 × 𝐿 − , ×𝐿 )
Me = 0
Avec :
Lcs: longueur de la console
Ltr: largeur du trottoir Dans tous les cas, on doit respecter la condition que :
𝑀 +𝑀
𝑀 + ≥ 1,25𝑀
2
Les efforts tranchants dans la dalle continue sont les mêmes que dans le cas de la dalle
articulée.
𝛾𝐺 = 1,35 𝛾𝑄1 = 1
Calcul des moments fléchissants :
𝑀𝑥 = 𝛾𝐺 × 𝑀𝑝𝑒𝑟+ sup(𝛿𝐵 ×  (𝑏𝑐 × 𝑀𝐵𝑐 ; 𝑏𝑡 × 𝑀𝐵𝑡) ; 𝛾𝑀𝑐 × 𝑀𝑀𝑐) + 𝑀tr
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Tableau 8.29: Moments (flexion globale) à L’ELU et L’ELS

Charge Gper Bc Bt Mc120
M𝑦 ( t.m/ml) ELU 0.015 0.60 0.60 0.27
M𝑦 ( t.m/ml) ELS 0.011 0.45 0.45 0.2
Tableau 8.30: Tableau des moments (flexion locale) à L’ELU et L’ELS

Moments Mox(t.m) Moments Moy(t.m)
surcharge
ELS ELU ELS ELU
Gper 0.064 0.086 0 0
Bc 0.81 0.75 0.51 0.35
Bt 1.49 1.4 0.83 0.55
Mc120 0.13 0.13 0.03 0.0008
Dans le sens x-x :
En travée de rive : Mx = 0,80.Mx loc
Tableau 8.31: Tableau des moments suivant x en travée de rive
Mx ELU (t.m/ml) Mx ELS (t.m/ml)
surcharge
Mx loc Mx Mx loc Mx
Gper 0.086 0.07 0.064 0.05
Bc 0.75 0.6 0.81 0.65
Bt 1.4 1.12 1.49 1.19
En travée intermédiaire : Mx = 0,75 Mx loc
Tableau 8.32: Tableau des moments suivant x en travée intermédiaire

surcharge
Mx loc Mx Mx loc Mx
Gper 0.086 0.065 0.064 0.048
Bc 0.75 0.56 0.81 0.61
Bt 1.4 1.05 1.49 1.12
Sur appuis intermédiaire : Map = -0,50Mx loc
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Tableau 8.33: Tableau des moments suivant x sur appui intermédiaire

surcharge
Mx loc Mx Mx loc Mx
Gper 0.086 -0.043 0.064 -0.032
Bc 0.75 -0.375 0.81 -0.405
Bt 1.4 -0.7 1.49 -0.745
Sur Appui de rive : Map = sup (-0,5Mx loc ; |Me|)
²
Me = -𝛾𝐺 × 𝛾 × × −𝛾 × sup(𝑞 × 𝐿 × 𝐿 − , ×𝐿 )
Tableau 8.34: Tableau des moments suivant x sur appui de rive

Mx ELU (t.m/ml) |Me| ELU |Me| ELS
surcharge
Mx loc Mx (t.m/ml) (t.m/ml)
Gper 0.086 -0.043 0 0
Bc 0.75 -0.375 0 0
Bt 1.4 -0.7 0 0
Dans le sens y-y :
En travées : My= 0,80 (Myloc+Myglob)
Tableau 8.35: Tableau des moments suivant y (en travée de rive et intermédiaire)
My𝐸𝐿𝑈 ( t.m/ml) My𝐸𝐿S ( t.m/ml)
charge
My loc My glob My My loc My glob My
Gper 0 0.015 0.012 0 0.011 0.009
Bc 0.35 0.61 0.77 0.51 0.45 0.77
Bt 0.55 0.46 0.81 0.83 0.34 0.94
Sur appuis : Map = -0,50 Mx loc
Tableau 8.36: Tableau des moments suivant y en appui

My ELU (t.m/ml) My ELS (t.m/ml)
charge
My loc My My loc My
Gper 0 0 0 0
Bc 0.35 -0.175 0.51 -0.255
Bt 0.55 -0.275 0.83 -0.415
Calcul des efforts tranchants :
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T= 𝛾𝐺 × 𝑇𝑝𝑒𝑟+ sup (𝛿𝐵 × 𝛾 (𝑏𝑐 × 𝑇𝐵𝐶; 𝑏𝑡 × 𝑇𝐵𝑡) ; 𝑇𝑀𝑐 )
L’effort tranchant ne se présente que dans l’étude locale.
Tableau 8.37: Tableau des efforts suivants x et y

ELU (t/ml) ELS (t/ml)
charge
T𝑎𝑝x T𝑎𝑝y T𝑎𝑝x T𝑎𝑝y
Gper 0.38 0 0.28 0
Bc 6.8 10.67 5.1 8
Bt 8.89 9.58 6.67 7.2
Mc120 1.1 2.5 0.83 1.87
T 9.45 14.54 7.05 10.85
III. Calcul des sollicitations de la flexion totale :

1. Combinaison de calcul :
On détermine les sollicitations résultantes dans la dalle continue articulée par les
combinaisons suivantes :
Combinaisons des moments fléchissants :
𝑀o𝑥 = 𝛾𝐺 × 𝑀 + sup(𝛿𝐵 × 𝛾 (𝑏𝑐 × 𝑀 ; 𝑏𝑡 × 𝑀 ) ; 𝛾𝑀𝑐120 × 𝑀 ) + 𝑀tr
𝑀oy = 𝛾𝐺 × 𝑀 + sup(𝛿𝐵 × 𝛾 (𝑏𝑐 × 𝑀 ; 𝑏𝑡 × 𝑀 ) ; 𝛾𝑀𝑐120 × 𝑀 ) + 𝑀tr
To𝑥 = 𝛾𝐺 × 𝑇 + sup(𝛿𝐵 × 𝛾 (𝑏𝑐 × 𝑇 ; 𝑏𝑡 × 𝑇 );𝑇 )
Toy = 𝛾𝐺 × 𝑇 + sup(𝛿𝐵 × 𝛾 (𝑏𝑐 × 𝑇 ; 𝑏𝑡 × 𝑇 );𝑇 )
𝛾𝐺 = 1,35 ELU ; 1 ELS
𝛾𝑄 = 1.6 ELU ; 1.2 ELS
bc = 1,1 ; bt = 0.9
𝛿𝐵c = 1.14 ; 𝛿𝐵t = 1.13
Tableau 8.38: Calcul des sollicitations dues aux flexions locale et globale
Flexion Local Global
Sollicitation Mox (t.m/ml) Moy (t.m/ml) Tox (t.m/ml) Toy (t.m/ml) Moy (t.m/ml)
ELU 1.51 0.60 9.45 14.54 0.77
ELS 1.58 0.84 7.05 10.85 0.58
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2. Détermination des sollicitations totales :

 Sollicitations dans la dalle :
Tableau 8.39: réparation des moments sur la dalle
Les sollicitations dans une dalle sont déterminées comme suit :
Tableau 8.40: Tableau récapitulatif des sollicitations dans la dalle

Travée appuis
Mx (t.m/ml) My (t.m/ml) Mx (t.m/ml) My (t.m/ml)
Rive 1.21 -0.75
ELU 0.84 -0.28
intermédiaire 1.13 -0.75
Rive 1.26 -0.79
ELS 0.96 -0.42
intermédiaire 1.19 -0.79
Tableau 8.41: Efforts tranchants de calcul

𝒂𝒑 𝒂𝒑
𝑻𝒙 (t/ml) 𝑻𝒚 (t/ml)
ELU 9.45 14.54
ELS 7.05 10.85
IV. Ferraillage de l’hourdis :

1. Caractéristiques des matériaux :
a- Béton :
A l’ELU: fcd = 𝛼 cc × ; 𝛼cc = 1 𝑒𝑡 𝛾𝑐 = 1,5
fcd = 20 MPa
A l’ELS: f ’cd = 0,6 fck = 18 MPa
fctm = 0,3 × 𝑓𝑐𝑘 = 2,90 MPa
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b- Acier :
Classe des aciers longitudinaux : S500 B.
Classe des aciers transversaux S500 B.
fyk = 500 MPa
 A l’ELU : fyd = ; 𝛾𝑠 = 1,15
fyd = 434,78 MPa
 A l’ELS : f ‘yd = 0,8 = 347,82 MPa
2. Calcul d’acier :
L’hourdis est considéré comme une poutre à section rectangulaire de dimension b = 1 m et h = 0.2m
 En travée de rive :
Selon lx : Calcul de l’acier à l’ELU :
Moment fléchissant de calcul :
Med = 1.21 t.m/ml
Moment réduit :
.
𝜇 Cu = × ×
= × . ×
∗ 10 = 0.019
d = 0.9 x h = 0.9 x 0.2 = 0.18 m

𝜇 Lu = 0,8 × 𝛼 × (1- 0,4× 𝛼 )
Avec :
,
𝛼 =
,
Es = 200 000 MPa
,
𝛼 = = 0,617
,
𝜇 Lu = 0,8 × 0,617 × (1- 0,4× 0,617) = 0,372
 𝜇cu ≤ 𝜇Lu → As2 = 0 pas d’aciers comprimées
As1 = ×
Avec :
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𝑧𝑏 = d × ( 1- (0,5 × 𝛾 × 𝛼 u ) ; 𝛾 = 0,8
𝛼 u = 1.25 × ( 1 - 1 − 2 𝜇Cu )
𝛼 u = 1,25 × ( 1 - √1 − 2 × 0.019 ) =0.02
𝑧𝑏 = 0.18 × ( 1- (0,5 × 0,8 ×) =0.178 m
𝟏.𝟐𝟏 ×𝟏𝟎 𝟐
As1 = . × .
= 1.56 cm²
Calcul des aciers à l’ELS :

Ms = MELS max =1.26 t.m/ml
𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × b × d² × f ‘cd
Avec :
𝛼1 =
𝛼1 = , = 0,437
, ,
𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × 1 × 0.18² × 18 × 10 = 10.89 t.m
Ms ≤ Mrb
. ×
As1 = ×
=
. × ,
= 2.41 cm²
Avec :
,
Zb = d×(1 – ) = 0.18 ×(1 – ) = 0,15 m
Condition de fragilité:
0,26 × b × d ×
As,min = max
0,0013 × b × d
Page 121 sur 231

,
0,26 × 1 × 0.18 × = 2.71. 10 m²
As,min = max
0,0013 × 1 × 0,18 = 2.34. 10 m²
As,min = 2.71 . 10 m²
Selon ly : Calcul de l’acier à l’ELU :
Med = 0.84 t.m/ml
Moment réduit :
.
𝜇 Cu = × ×
= × . ×
∗ 10 = 0.013
d = 0.9 x h = 0.9 x 0.2 = 0.18 m

𝜇 Lu = 0,8 × 𝛼 × (1- 0,4× 𝛼 )
Avec :
,
𝛼 =
,
Es = 200 000 MPa
,
𝛼 = = 0,617
,
𝜇 Lu = 0,8 × 0,617 × (1- 0,4× 0,617) = 0,372
 𝝁𝐜𝐮 ≤ 𝝁Lu → As2 = 0 pas d’aciers comprimées
As1 = ×
Avec :
𝑧𝑏 = d × ( 1- (0,5 × 𝛾 × 𝛼 u ) ; 𝛾 = 0,8
𝛼 u = 1.25 × ( 1 - 1 − 2 𝜇Cu )
𝛼 u = 1,25 × ( 1 - √1 − 2 × ) = 0.016
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𝑧𝑏 = 0.18 × ( 1- (0,5 × 0,8 × 0.016) = 0.179 m
. ×
As1 = . × .
= 1.08 cm²

Ms = MELS max = 0.96 t.m
𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × b × d² × f ‘cd
Avec :
𝛼1 =
𝛼1 = , = 0,437
, ,
𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × 1 × 0.18² × 18 × 10 = 10.89 t.m
Ms ≤ Mrb
. ×
As1 = ×
=
. × ,
= 1.8 cm²
Avec :
,
Zb = d×(1 – ) = 0.18 ×(1 – ) = 0,15 m
0,26 × b × d ×
As,min = max
0,0013 × b × d
,
0,26 × 1 × 0.18 × = 2.71 cm²
As,min = max
0,0013 × 1 × 0,18 = 2.34 cm²
As,min = 2.71 cm²
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Tableau 8.42: tableau récapitulatif d’acier de l’hourdis

ELU ELS As,min Choix des
As1 ( cm²) As2 (cm²) As1 ( cm²) As2 (cm²) (cm²) barres/ml
Sens Travée de 1.56 0 2.41 0 2.71 5HA12

x-x rive
Travée 1.46 0 2.22 0 2.71 5HA12
intermédiaire
Appuis de 0.96 0 1.48 0 2.71 5HA12
rive
Appuis 0.96 0 1.48 0 2.71 5HA12
intermédiaire
Sens Travée de 1.08 0 1.8 0 2.71 5HA12
y-y rive
Travée 1.08 0 1.8 0 2.71 5HA12
intermédiaire
Appuis de 0.36 0 0.79 0 2.71 5HA12
rive
Appuis 0.36 0 0.79 0 2.71 5HA12
intermédiaire
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Ferraillage de la dalle en travée/sur appui suivant X-X
Ferraillage de la dalle en travée/sur appui suivant Y-Y
Page 125 sur 231

Chapitre 9 : Appareils d’appuis
Les appareils d’appuis choisis pour ce projet sont en élastomère fretté. Ces derniers absorbent
par rotation et par distorsion respectivement les déformations et les translations du tablier. On
place ces appareils directement sous les poutres
I. Pré-dimensionnement des appareils d’appuis :

Les appareils d’appui utilisés dans tout l’ouvrage sont en élastomère frette composé d’une
alternance de Néoprène et d’acier doux. Les feuillets d’élastomère ont une épaisseur normalisée
par les documents SETRA.
Figure 9.1: Appareils d’appuis

1. Détermination de l’aire de l’appareil d’appui :
𝑵𝒎𝒂𝒙
σMax= 𝒂×𝒃
 Condition de non écrasement : σmax ≤ 15MPa

 Condition de non cheminement : σ max≤ 2MPa
Avec :
 a : longueur d’appareil d’appui.
 b : largeur d’appareil d’appui.
 σMax: Contrainte maximale de l’appareil d’appuis.
 Nmax: Effort tranchant maximal sur un appareil d’appuis donné par l’écriture suivante
Nmax =Nper + Max (Nal+Nbc+Nbt+Nmc120)
= 74.77 T
𝑵𝒎𝒂𝒙
2≤ ×
≤ 15
𝑵𝒎𝒂𝒙 𝑵𝒎𝒂𝒙
≤a×b≤
. × . ×
∗ 10 ≤a×b≤ ∗ 10
498.47 cm² ≤ a×b ≤ 3738.5 cm²
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2. Hauteur nette de l’élastomère :

T≥ 2.U1
On a : U1 = Ur+ Ut
4 ∗ 10 ; 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑛 𝐵𝐴
Ur = εr × Lc Avec εr = 𝜀
7 ∗ 10 ; 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑛𝐵𝑃 (𝑟𝑒𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 + 𝑓𝑙𝑢𝑎𝑔𝑒)
Ur = 4 ×10-4 ×20,5 = 8.2 mm
4 ∗ 10 ; 𝐴𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡𝑒 𝑑𝑢𝑟é𝑒

Ut = εr × Lc Avec 𝜀 =
3 ∗ 10 ; 𝐴𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒 𝑑𝑢𝑟é𝑒
𝑈 = 4 ∗ 10 ∗ 20.5 = 8.2 𝑚𝑚
𝑈 = 3 ∗ 10 ∗ 20.5 = 6.15 𝑚𝑚
Donc : 𝑈 = 8.24 + 8.24 = 16.4 𝑚𝑚
T : épaisseur utile de l’élastomère
T > 2×U1 = 2 × 16,4 = 32,8 mm
Soit T = 33 mm
3. Dimensions en plan de l’appareil d’appui :

𝒂 𝒂
≤ T ≤ Avec a  b
5T  a  10T ➔ 16.5 cm  a  33 cm
Soit a = 30 cm et b = 30 cm
404,3 cm² ≤ a×b= 900 ≤ 3032,50 cm²
➔ Condition vérifiée
4. Choix de l’épaisseur des frettes (ts):
L’épaisseur des frettes varie généralement de 1 à 4mm. Elle est dépendante et proportionnelle
avec l’épaisseur de l’élastomère.
Tableau 9.1: Valeur de l’épaisseur des frettes en fonction d’épaisseur de l’élastomère
t (mm) 8 10 12 20
ts (mm) 2 3 3 4
T = 36 mm → Ceci fournit 3 couches d’élastomère d’épaisseur 12 mm chacune.
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D’où la hauteur totale de l’appareil d’appui (E) devient :

E = T + (3× ts) = 36 + (3 × 3) = 45 mm
Tableau 9.2: Caractéristiques géométriques de l’appareil d’appui
a (cm) b (cm) t (cm) ts (cm) E (cm)
30 30 1,20 0,30 4,50
II. Répartition des efforts horizontaux :

Les efforts horizontaux exercés sur le tablier (freinage, vent, …) sont transmis aux différents
appuis. Ils sont calculés et vérifiés ci-après.
1. Souplesse des appuis :

 Souplesse totale :
St = U1 +U2 + U3 = 16.4 mm
St : La souplesse calculée de manière instantanée et différée.
U1 : La souplesse des appareils d’appuis.
U2 : La souplesse des colonnes.
U3 : La souplesse des fondations.

On tient compte de l’hypothèse que les colonnes et la fondation sont infiniment rigides ce qui
implique que U2 =U3=0
 Souplesse des appareils d’appuis
S (inst,d) = × ×
Avec :
• Sinst: Souplesse Instantanée
• Sd: Souplesse différée
• na: Nombre dàppareils par ligne dàppui égal à 9.
• T : épaisseur totale de l`élastomère T= 4,5 cm
• A : surface de l’appareil dàppui : 900 cm²
• G : module d`élasticité transversale de l`élastomère qui dépend du type de la
souplesse
Gd = 0,80 MPa en différé et Gi = 1,60 MPa en instantané
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Tableau 9.3: Souplesse totale

Souplesse Différée Instantanée
St (m/t) 6,94×10-4 3,47×10-4
 Rigidité totale :
K=
Tableau 9.4: Rigidité totale

Rigidité différée instantanée
K(KN/m) 1440.92 2881,84
2. Effort de freinage :
Ces efforts ne sont calculés que pour les systèmes de charges AL et Bc.
Freinage due à la charge AL
 Force de freinage AL :
× × ×( × )
FAL = , ×( × )
AL= 2,3+ = 13,38 KN
× × , ×( × , )
FAL = , ×( × , )
= 93,65 T
 Effort horizontal de freinage :
,
HAL = FAL × ∑
= 93,65× , ×
= 10,41 KN
Freinage due à la charge Bc:
 Force de freinage Bc :
Pour ce chargement, la force de freinage ne dépend pas des cas de chargement :
Fbc= 300 KN
 Effort horizontal de freinage :
,
Hbc = Fbc × ∑
= 300× , ×
= 33,33 KN
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Tableau 9.5: Efforts horizontaux de freinage

Charge H frain (KN)
AL 10,44
BC 33,33
III. Efforts horizontaux dus à la déformation thermique et au retrait :

On définit les coefficients de retrait et de la température de longue et de courte durée comme
suit :
• er=7×10-4 : Raccourcissement unitaire due au retrait.
• et=4×10-4 : Raccourcissement unitaire due à la température de la courte durée.
• et=3×10-4 : Raccourcissement unitaire due à la température de la longue durée.
 Déplacement due au retrait :

Dr =Lc × er = 20.5x7x10-4 = 143.5x10-4 m
 Déplacement horizontal (distorsion) des têtes d’appuis :
Di =Lc × ei
 Déplacement due à la température « courte durée » :
DDCD =Lc × et = 20,5×4×10-4 =82×10-4 m
 Déplacement due à la température « longue durée » :
DDLD =Lc × et =20,5×3×10-4 =61,5×10-4 m
IV. Efforts horizontaux dues aux déplacements :

 Effort due au retrait :
Hr = Kdiff × Dr = 1440,92×143.5×10-4 =20.68 KN
 Effort due à la température « courte durée » :
HDCD = Kinst × DDCD =2881,84×82×10-4 = 23,63 KN
 Effort due à la température « longue durée » :

HDLD = Kdiff × DDLD = 1440,92×61,5×10-4 =8,86 KN
V. Rotation :
Avec :
• E : Le module d’élasticité pour les charges
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 Pour les surcharges, module différée :
Ev = 3700× 𝑓𝑐28= 11496,76 MPa

 Pour les charges permanentes, module instantanée :
Ei = 11000× 𝑓𝑐28= 34179,56 MPa
 I : Le moment d’inertie du composant de l’appui par rapport à la ligne d’appui.

I = 0,11 m4 (section homogène sur appuis avec hourdis)
 Rotation due à la charge permanente :
× × ,
𝜃 = × ×
= × . × ,
= 2.1×10-3 rad
 Rotation due à la surcharge AL :

× , × ,
𝜃 = × ×
= × . × ,
= 26.58×10-3 rad
 Rotation due à la surcharge Bc :

p × 𝑎 × b × (Lc + b)
𝜃 =
6 × EV × I
Avec :
• BC: La rotation de la surcharge Bc

• a (m) : La position de la rotation maximum à partir de l’appui gauche.
• b (m) : La position de la rotation maximum à partir de l’appui droite. (b = Lc – a)
• PBc : La charge de Bc, PBc = = 5,85 KN/m
 Détermination de a et b :
Pour une position x, la rotation s’écrit comme suit :
x ∗ (𝐿𝑐 − 𝑥) ∗ (2Lc − x)
𝜃 =
6 ∗ EV ∗ I ∗ LC
La position de la rotation maximale est celle qui correspond à la résolution de l’équation

suivante :
( )
= 2x2 - 6xlc + 2lc2 = 0
= 2x2 – 123x +840.5 = 0
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x=7,83 et b = Lc - x = 20,5 –7,83 = 12,67 m
× × ×( ) , × , × , ×( , , )
𝜃 = × ×
= × , × ,
= 2.54×10-3 rad
 Rotation due à la surcharge MC120 :

𝜃 MC120= qMC120 ×wMC120
Avec :
• WMC : la surface dans la ligne d’influence de l’application de la charge Mc120

,
WMc120 = (y0 + y1 )( ) (y0 + y2 )( )
Avec :
• WMC : la surface dans la ligne d’influence de l’application de la charge Mc120

,
WMc120 = (y1 + y2 )( ) (y2 + y3)( )
• qmc120=180,3 KN/m
Pour x=lc/2 on a t = 7,2 m
Y2 = 𝑥 = 5,125 m
Y1 = y2× = 3.6 m
,
Y3= y2× = 3.6 m
Wmc120 = 26.61 m
𝜃 MC120= qMC120 ×wMC120 = 180,3 × 26.61 = 4,8 ×10-3 rad
Tableau 9.6: Les rotations dues aux charges
Charge G per AL Bc Mc120
𝜃 (10-3)
2.1 26.58 2.54 4,8
rad
Rotation totale :
θtotal = θper + 1,20×θMc120 = 2.1+1,20× 4,38 = 7.86×10-3 rad
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VI. Vérification de la validité des appareils d’appuis :

1. Condition de cisaillement:
Pour que l’appareil d’appui ne soit pas cisaillé les conditions suivantes doit être vérifiées faites :
τH + τN + τ < 5×G
τH< 0,70×G
τH,l< 0,50×G
Avec :
• τH: Contrainte conventionnelle de calcul.
• τN: Contrainte de cisaillement.
• τα: Contrainte maximale de cisaillement sous l’effet de rotation.
• G : module d’élasticité transversal.
2. Contrainte de cisaillement:
, ×
τN =
Avec :
× ×
β= = = 6,25 MPa
× ×( ) × , ×( )
. ×
𝜎 = = = 8.31 MPa
× , × ,
, × .
τN = = 1,99 MPa
,
3. Distorsion sous déformation lente τH1:
τH1= G ×
,
τH1= 0,8 × = 0,29 t/m²
U1 : souplesse différée
4. Distorsion sous effort dynamique τH2:
τH2= ×
Avec :
, × , × ,
H2= = = 4,44 KN
,
τH2= ( , × , )
= 0,049 MPa
τH = τH1 + 0,50 × τH2 = 0,29+0,5×0,049 = 0,315< 0,70 G = 0.56 MPa « Condition vérifiée »
5. Contrainte de cisaillement maximale sous l’effet de rotation τα:
τα = × ( )²𝛼
Avec :
𝛼 =
• α0 = 3 ×10-3 rad
• θ T = 10.894 × 10-3 rad

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• n : nombre de feuilles en élastomères = 3
× . ×
𝛼 = = 4,63 ×10-3 rad
,
τα = × ( , )² × 4,63 ×10-3 = 1,16
Avec :
a = 30 cm
t = 1.20 cm
6. Contrainte totale de cisaillement :

τH + τN + τα = 0,315+1,99+1,16 = 3,47 MPa < 5×G = 5×0,8 = 4 MPa
« Condition vérifiée »
7. Condition de non glissement :
H < f × Nmin
H = (1,20 HDCD + HDLD + Hr) = (1.2 × 23,63 + 8,86 + 20.68) = 11.58 KN
,
F = 0,10 +
Avec :
kf= 0,60 pour le béton
, × ,
f = 0,10+ .
= 0,21
N min = Nper = 304.8 KN
H= 7.44 KN<0,21×Nmin = 64.01 KN : « Condition vérifiée »
8. Condition sur l’épaisseur des frettes :
× × .
tS = 3 mm > × = , × = 1,7 « Condition vérifiée »
Avec :
Limite d’élasticité de traction de l’acier des frettes 𝜎 = 235 MPa
VII. Bossage :
1. Pré-dimensionnement :
Le bossage est une surface sur laquelle repose un appareil d’appui. Une distance de débord
minimale de 5cm est exigée de chaque côté. La hauteur est définie entre la face supérieure de
l’appui et l’intrados du tablier, soit au moins de 5cm ; cette condition traduit la possibilité de
visite et de soulèvement aisé du tablier.
Donc on a :
• a’ = a + 10 = 40 cm
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• b’ = b + 10 = 40 cm
Figure 9.2: Détails de bossage

Tableau 9.7: Dimensions de l’appareil d’appui et du bossage
Appareils d’appuis a=30cm b=30cm
Le bossage (5cm) a’=40cm b’= 40cm
2. Aciers de frettage :
La répartition des aciers de frettage ce fait de la même façon dans les deux directions, dont la
section est donnée par la formule suivante :
. ×
Af = 0,04 × = 0,04× ,
= 8.6×10-5 =0,86 cm²
Choix des barres : 4HA8 pour les deux directions d’où A = 2.01 cm²
Figure 9.3: Ferraillage de l’appareil d’appui
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Chapitre 10 : Eléments de la culée
La culée d'un pont est un massif en béton armé situé en rive de pont pour supporter en premier
lieu les poussées des terres mais surtout les fortes charges qui viennent du tablier dont les
réactions sont transmises par un sommier d'appui en assurant la répartition en tête de massif.
I. Eléments de la culée :
La culée a un double rôle : Elle assure l’appui du tablier et le soutènement des terres. Une culée
courante est formée d’un groupe de murs :
 Un mur de front sur lequel s’appuie le tablier et qui soutient les terres,
 Des murs latéraux :
- Murs en retour : s’ils sont parallèles à l’axe longitudinal de l’ouvrage,
- Murs en aile : s’ils sont courbes ou inclinés sur cet axe
 Un dispositif de drainage qui évacue les eaux qui s’infiltrent par les joints de chaussée.
 La dalle de transition qui limite les déformations de la chaussée dues aux tassements
éventuellement des remblais derrière la culée.
Figure 10.1: Schémas explicatifs des éléments de la culée
II. Mur garde-grève :

C’est une voile en BA dont la fonction est de séparer physiquement le remblai de l'ouvrage et
résister aux efforts de poussée des terres, de freinage transmis par la dalle de transition. Un
mur garde-grève est doté d'un corbeau avant contenant une réservation pour joint de chaussée
et souvent d'un corbeau arrière pour appui de la dalle transitoire.
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1. Formes et dimensions :
Hauteur :
Hauteur ∶ h = hp + E + bossage = 1.395 m
Soit h = 1.4 m
Avec
hp = 1,3m
E = 0.045 m
bossage = 0.05 m
Epaisseur :
30 cm
e = max h soit e = 30 cm
= 17 .5 cm
8
Figure 10.2: Eléments de la culée

2. Forces appliquées :
Forces verticales :
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 Poids propre.
 La réaction d’une charge au-dessus du mur garde grève (supposée centré ne créent pas un
moment dans le garde grève).
 La réaction de la dalle de transition (excentré d’environ 0.30 m par rapport au plan moyen
du mur garde grève).
Forces horizontales :
Les forces horizontales sont :
 Poussée des terres.
 Poussée d’une charge locale situé en arrière du mur garde grève sur le remblai d’accès.
 Force de freinage d’un essieu lourd de camion Bc.
3. Sollicitations :
Poussées de la terre :
i×γ×h
Mt =
6
Avec : i = coefficient de poussée
2
i = tg² − − tg −
Pour un sol purement frottant Cu = 0

π φ
i = tg² − avec φ = 30° → i = 0,33
4 2
γ ∶ Poids volumique du remblai = 1,80 t/m3
0,33 × 1,8 × 1,4
Mt = = 0.272 t. m/ml
6
γQ = 1,60 à l′ELU
Avec ∶ le coefficient depondération
γQ = 1,20 à l′ELS
Tableau 10.1: Les moments engendrés par les poussés de la terre
MOMENT (t.m/ml)
ELU 0.43
ELS 0.33
Poussées d’une charge locale situées en arrière du mur garde grève :
Les sollicitations engendrées par le camion type Bc étant le plus défavorable pour le mur
garde grève pour 0.50 m ≤ Hg ≤ 3 m
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Figure 10.3: Schéma de mur garde grève

Le moment d’encastrement à la base du mur garde grève est le suivant :
. ×
Mp = .
× ∫ .
dx
Avec :
k = ka × δ × bc
ka = 0.30
bc = 1.10
δ : coefficient de majoration dynamique égale à 1 (charge sur remblais)
k = 0.30 × 1 × 1.10 = 0.33
× .
Mp = . × .
× (4 × 1.4) = 6.25 t.m/ml
Tableau 10.2: Les moments engendrés par surcharge Bc
Mp à l’ELU (t.m/ml) Mp à l’ELS (t.m/ml)
10 7.50
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Poussées d’une force de freinage d’un essieu lourd de camion Bc :
Figure 10.4: Poussée force de freinage d'un essieu d’un camion Bc

× ×
Mf =
.
Avec :
Bc = 1.1
h = 1.4
× . × .
Mf = = 2.60
. × .
Tableau 10.3: Les moments engendrés par la force de freinage d’un essieu d’un camion Bc
Mf à l’ELU (t.m/ml) Mf à l’ELS (t.m/ml)
4.16 3.12
Moment d’encastrement total : MTOT = Mt + Mp + Mf
Tableau 10.4: Les moments d’encastrements totaux
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MOMENT (t.m/ml)
à L'ELU 14.60
à L'ELS 10.95
4. Calcul d’aciers :
 Calcul des aciers à l’ELU
Med=14.60 t.m
Armatures de la face arrière (en contact avec la terre) :
Med 14.60 × 10
μcu = = = 0.10
b × d × fcd 1 × 0.27² × 20
b = 1m
d = 0.90 × e = 0.90 × 0.30 = 0.27 m
Moment limite réduit :
Avec ∶
0.0035 0.0035
α = = = 0.62
fyd 434.78
0.0035 + ES 0.0035 +
2. 10
μlim = 0,8 × α (1 − 0.4 α ) = 0.8 × 0.62 (1 − 0.4 × 0.62) = 0.373
Avec: ES = 2. 10 MPa
Aciers comprimés non nécessaires :
0,10 < 0,373 : condition vérifiée
μcu ≤ μlim d’où As2 = 0 : pas d’aciers comprimés
Axe neutre∶
1
Xr = × 1 − 1 − 2μcu
λ
Avec : λ = 0,80
Xr = .
× 1 − √1 − 2 × 0.10 = 0.13
Bras de levier interne :

zb = d × (1- (0,5 × λ × Xr)
Zb = 0,27 × (1 − 0.5 × 0.8 × 0.13) = 0.26 m
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Contrainte de traction des armatures :

fyk
σs = = 434.78 MPa
γs
Section d’aciers tendus :
. ×
As1 = ×
= . × .
= 12,92 cm²
 Calcul des aciers à l’ELS
Med = 10,95 t. m/ml

Position relative à l’axe neutre :
α1 = = 0,437
f ’cd = 0.6× fck = 18
f ’yd =0,8 × ,
= 347.83
Moment résistant du béton :

α1 α1
Mrb = × 1− × bw × d × f′cd
2 3
. .
Mrb = × 1− × 1 × 0.27 × 18 × 10 = 24,50 t.m
.
zb = d × 1 − = 0.27 × 1 − = 0.23
Med < Mrb ∶ As2 = 0 pas d’aciers comprimés.

. ×
As1 = ×
= . × .
= 10,95 cm²
Section d’aciers minimaux :
0,26 × b × d ×
As,min = max
0,0013 × b × d
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,
0,26 × 1 × 0.27 × = 4,07. 10 m²
As,min = max
0,0013 × 1 × 0,27 = 3,51. 10 m²
As,min = 4,07 . 10 m²
Tableau 10.5: Tableau récapitulatif de choix des barres

(cm²) Choix d’aciers
ELU As1 12.92 6HA20
As2 4.07 6HA14
ELS As1 10.95 6HA16
As2 4.07 6HA12
III. Dalle de transition :

La dalle de transition c’est une dalle en béton armé assurant la transition entre un ouvrage
d’art et le remblai continue ; elle repose sur le remblai tout en ayant un point d’appui sur la
culée.
1. Pré dimensionnement :
Longueur : D = min [6m ; max (3m ; 0.60 H)]
Avec :
H : hauteur du remblai = 5.25 m
Soit D = 3.15 m
Epaisseur : 0.20 m < e < 0.30 m soit : e = 0,30 m
Largeur : d = Ltab - 2×e = 10.75 – (2 × 0.30) = 10.15 m
Page 143 sur 231

Figure 10.5: Dalle de transition

2. Sollicitation :
Charge permanente :
Poids propre de la dalle :
Gd = e × 1 × γ = 0.30 × 1 × 2.50 = 0,75 t/ml
Charge du remblai (couche de fondation+ couche de base) :
Grem = (0,15+ 0,20) × 2 = 0.70 t/ml
Charge du revêtement :
Grev = 0.03 × 2.20 + 0.07 × 2.3 = 0,23 t/ml
D’où le poids total est égal : Gtotal = 0.75 + 0.70 + 0.23 = 1.68 t/ml
Moment fléchissant :
× . × . ²
MG = = = 1.65 t.m/ml
Avec :
Lc’ : Longueur de calcul de la table de compression.
.
L’c= D - – 0.15 = 2.8 m
Effort tranchant :
× . × .
TG = = = 2.35 t/ml
γ = 1,35 à l′ELU
γ = 1,00 à l′ELS
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Tableau 10.6: Les moments fléchissant et effort tranchants due aux charges permanents
Moment fléchissant Effort trenchant
ELU (t.m/ml) ELS (t.m/ml) ELU (t/ml) ELS (t/ml)
2.23 1.65 3.17 2.35
Surcharges d’exploitations :
Pour le calcul des sollicitations de la dalle de transition la surcharge prise en compte est
l’essieu tandem Bt.
Figure 10.6: Diagramme de moment charge Bt
MBt(x) = γ × ∑ Pi × Yi
La section la plus sollicité est la section x =
( ) .
y( )= = = = 0.7 m
. .
Y1 = Y2 = y × .
= 0.7 × .
= 0.41 m
∑ Pi × Yi = 16 × (0.41 + 0.41 ) = 13.12 t.m
Tableau 10.7: Moments fléchissant dues aux surcharges Bt
MBt à l’ELU (t.m/ml) MBt à l’ELS (t.m/ml)
21 15.74
Effort tranchant :
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Figure 10.7: Diagramme de l’effort tranchant charge Bt

TBt(x) = γ × ∑ Pi × Yi
y (x) = 1 -
On a : y (0) = 1
y (1.35) = 0.52 m
∑ Pi × Yi = 16 × (1 + 0.52 ) = 24.32 t.m
Tableau 10.8: Efforts tranchants dues aux surcharges Bt
TBt à l’ELU (t/ml) TBt à l’ELS (t/ml)
38.9 29.18
Les efforts totaux :
Mtot = Mg + MBt
Ttot = Tg + TBt
Tableau 10.9: Moments et efforts totaux dus à la dalle de transition

Moments fléchissant (t.m/ml) Efforts tranchants (t/ml)
à l’ELU 23.23 42.07
à l’ELS 17.39 31.53
Page 146 sur 231

a. Armatures longitudinales :
Med=23.23 t.m/ml
Med 23.23 × 10
μcu = = = 0.159
b × d × fcd 1 × 0.27² × 20
b = 1m
d = 0.90 × e = 0.90 × 0.30 = 0.27 m
Avec ∶
0.0035 0.0035
α = = = 0.617
fyd 434.78
0.0035 + ES 0.0035 +
2. 10
μlim = 0,8 × α (1 − 0.4 α ) = 0.8 × 0.617 (1 − 0.4 × 0.617) = 0.372
0,149 < 0,372 : condition vérifiée
μcu ≤ μlim d’où As2 = 0 : pas d’aciers comprimés
Axe neutre∶
1
Xr = × 1 − 1 − 2μcu
λ
Avec : λ = 0,80
Xr = .
× 1 − √1 − 2 × 0.159 = 0.218

zb = d × (1- (0,5 × λ × Xr ) ;
Zb = 0,27 × (1 − 0.5 × 0.8 × 0.218) = 0.25 m
fyk
σs = = 434.78 MPa
γs
. ×
As1 = = = 21.37 cm²
× . × .
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Ms = 17.39 t. m/ml
α1 = = 0,437
f ’cd = 0.6× fck = 18
f ’yd =0,8 × = 347.83

,

α1 α1
Mrb = × 1− × bw × d × f′cd
2 3
. .
Mrb = × 1− × 1 × 0.27 × 18 × 10 = 24,50 t.m
.
zb = d × 1 − = 0.27 × 1 − = 0.23

Med . ×
As1 = = = 17.39 cm²
× . × .
0,26 × b × d ×
As,min = max
0,0013 × b × d
,
0,26 × 1 × 0.27 × = 4,07 cm²
As,min = max
0,0013 × 1 × 0,27 = 3,51 cm²
As,min = 4,07 cm²
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Tableau 10.10: Tableau récapitulatif de choix des barres

(cm²) Choix d’aciers
As1 21.37 7HA20
ELU
As2 4.07 7HA14
As1 17.39 6HA20
ELS
As2 4.07 6HA14
b. Armatures transversales :
Condition relative au poinçonnement sous charge localisée :
×
hd ≥ . × ×
𝑄𝑢 : charge de calcul vis-à-vis de l’ELU
Qu = γQ × δ × P
Avec :
P =16t
γQ = 1.60 à l’ELU et 1.20 à l’ELS
𝛿Bt : coefficient de majoration dynamique pour le système Bt = 1
𝑄𝑢 = 1.6 × 1 × 16 = 25.6 t
𝑢𝑐 = 2 (u + v) = 2 (0.95 + 0.6) = 3.04 𝑚
fck = 30 MPa
𝛾𝑏 = 1.50
. × .
hd ≥ . × . ×
= 0.094 m
La condition relative au poinçonnement sous charges localisées est vérifiée
Sens Ly :
6× h0 = S 500
Aymin = 6×0.3 = 1.8 cm²/ml
Sens Lx :
Page 149 sur 231

.
a= = .
= 0.03
.
Axmin = Aymin × = 1,8 × = 2,67 cm²/ml
Aymin ≥ = 0.89 cm² ➔ Condition vérifiée

On prend Axmin = 2,67 cm²/ml
Ferraillage de la dalle de transition dans le sens X-X
Ferraillage de la dalle de transition dans le sens Y-Y
IV. Mur en retour :

Le mur en retour est un mur solidaire d’une culée et parallèle à l’axe longitudinal du tablier.
Le mur en retour a comme fonction d’assurer une excellente tenue des terres dans les zones
latérales du tablier.
1. Pré-dimensionnement du mur :
Longueur théorique : 2m ≤ L ≤ 6m soit L= 3 m
Epaisseur du mur dans les cas courants e = = 0.25 𝑚
×
Hauteurs :h = =2m
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Figure 10.11: Schéma mur en retour
2. Sollicitations :
Forces verticales :
Elles sont constituées par le poids propre du mur, y compris les superstructures et les forces
verticales exercent à l’encastrement sur le poteau.
Effort tranchant :
×
Tv = 2.5 × × e + 0.3L + 4
×
Tv = 2.5 × × 0.25 + 0.3 × 3 + 4 = 6.78 t
²× × .
Mv = 2.5 × ×e+
× × .
Mv = 2.5 × × 0.25 + = 6.98 t.m
Forces horizontales :
Les forces horizontales agissant normalement au parement du mur produisant des moments
d’axes verticales sollicitant la section d’encastrement dans le poteau elles sont constituées par :
 Force concentré de 2T.
 Poussée repartie sur toute la face du mur d’intensité uniforme égale à ( + 1.5 = 2.17 )
Effort tranchant:
×
TH = × 0.5 + +2
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×
TH = × 0.5 + + 2 = 5.5 t
²×
MH = × 0.5 + + 2(L − 1)
²×
MH = × 0.5 + + 2(3 − 1) = 7.5 t.m
a. Ferraillage horizontal du mur de retour :
Med =1.35 x Mh = 10.13 t.m

Med 10.13 × 10
μcu = = = 0.1
b × d × fcd 1 × 0.225² × 20
b = 1m
d = 0.90 × e = 0.90 × 0.25 = 0.225 m
Avec ∶
0.0035 0.0035
α = = = 0.617
fyd 434.78
0.0035 + ES 0.0035 +
2. 10
μlim = 0,8 × α (1 − 0.4 α ) = 0.8 × 0.617 (1 − 0.4 × 0.617) = 0.372
0,1 < 0,372 : μcu ≤ μlim d’où As2 = 0 : pas d’aciers comprimés
Axe neutre∶
1
Xr = × 1 − 1 − 2μcu
λ
Avec : λ = 0,80
Xr = .
× 1 − √1 − 2 × 0.1 = 0.132

zb = d × (1- (0,5 × λ × Xr ) ;
Zb = 0,225 × (1 − 0.5 × 0.8 × 0.132) = 0.21 m
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fyk
σs = = 434.78 MPa
γs
. ×
As1 = ×
= . × .
= 11,09 cm²
Med = 7.5 t. m/ml

α1 = = 0,437
f ’cd = 0.6× fck = 18
f ’yd =0,8 × ,
= 347.83

α1 α1
Mrb = × 1− × bw × d × f′cd
2 3
. .
Mrb = × 1− × 1 × 0.225 × 18 × 10 = 17.01 t.m
.
zb = d × 1 − = 0.225 × 1 − = 0.19

. ×
As1 = ×
= . × .
= 9,08 cm²
0,26 × b × d ×
As,min = max
0,0013 × b × d
Page 153 sur 231

,
0,26 × 1 × 0.225 × = 3,39. 10 m²
As,min = max
0,0013 × 1 × 0,225 = 2,92. 10 m²
As,min = 3,39 cm²
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Chapitre 11 : Etude de chevêtre
Le chevêtre est un élément essentiel du pont qui a pour rôle de transmettre les efforts
provenant du tablier aux piles par l’intermédiaire des appareils d’appui, tout en assurant la
solidarité des colonnes. On distingue deux types de chevêtre :
 Chevêtre sur culée
 Chevêtre sur pile intermédiaire
 On va faire l’étude de la chevêtre en consultant les sollicitations de deux cas
différentes :
o Durant la phase d’exploitation
o Durant la phase d’entretien (existence des vérins)
I. Chevêtre sur culée :

Le chevêtre peut être soumis, en plus de son poids propre:
• Mur garde grève
• Dalle de transition
• Tablier lorsqu’il y a des points d’appui qui ne coïncident pas avec les axes des colonnes,
donc le tablier exerce des efforts sur le chevêtre.
Longueur du chevêtre : L = 10.75 m
Largeur du chevêtre : l = 1,35 m
Hauteur du chevêtre : h = 1 ,20 m
2. Evaluation des charges :

a- Poids propre :
Soit S la section totale du chevêtre y compris le mur de garde grève et le corbeau ; la densité
de charge correspondant est :
∆𝑙 = 2 × 𝛾 × 𝑆
Avec :
𝛾 : poid volumique de béton
S = S1 + S2 + S3
 S1 : Section du chevêtre :
S1 = lc × h = 1,35 × 1,20 = 1,62 m²
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 S2 : section mur de garde grève ∶

S2 = e × h = 0,30 × 1,2 = 0,36 m²
 S3 : section du corbeau ∶
( . . )∗ .
S3 = = 0.135 m²
𝑆 = 1.62 + 0.36 + 0.135 = 2.12 𝑚²

∆𝑙 = 2 ∗ 2.5 ∗ 2.12 = 10.6 𝑡/𝑚𝑙
Tableau 11.1: poids propre de chevêtre pondéré
Action Coefficient ∆𝑙 (t/ml)
ELU 1.35 14.31
ELS 1 10.6
b- Mur garde grève :

Charges verticales : ce sont les charges produites par les roues du système Bc et Bt ne sont
pas considérées vu qu’il y a une dalle de transition.
Charges horizontales : ce sont l’effet des charges horizontales sur le mur garde grève
(freinage, poussée des terres...)
Mt : moment dû à la poussée des terres
Mp : moment du aux charges verticales
Mf : moment du aux forces de freinage
Tableau 11.2: récapitulatif des moments sur mur garde grève

Mt Mp Mf Total
ELU 0.43 10 4.16 14.6
ELS 0.33 7.5 3.12 10.95
c- Dalle de transition :
Il faut prendre en compte les effets de la dalle de transition pour calculer le chevêtre.
D : Longueur de la dalle de transition : D =3.15 m
hr : hauteur moyenne de chaussée de la dalle de transition : hr= 10 cm
hD: épaisseur de la dalle de transition: hD = 30cm
En pratique, la densité de la réaction maximal ∆max au niveau du chevêtre peut être prise
égale à :
∆ 𝑚𝑎𝑥 = 15 + D
La densité de la réaction minimale ∆min au niveau du chevêtre correspond à une dalle de
transition non chargée exerçant une action égale à :
∆ 𝑚𝑖𝑛 = D × ((1.25 × ℎ𝐷) + (1.10 × hr))
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Tableau 11.3: Réactions dues à la dalle de transition

∆ 𝑚𝑎𝑥 ∆ 𝑚𝑖𝑛
ELS (t/ml) 18.15 1.53
ELU (t/ml) 24.5 2.07
d- Réaction du tablier :
Le tablier n’exerce pas d’effort sur le chevêtre ; mais pour notre cas il y a des appuis qui ne
coïncident pas avec les axes des colonnes, d’où le tablier exerce des efforts sur le chevêtre.
La réaction du tablier est calculée d’après cette formule :
Rtab = Nmax,i
Tablier 11.4: Récapitulation de la réaction du tablier

Rtab
ELS 74.77
ELU 100.94
e- Réaction des vérins :
Lorsque le chevêtre n’est pas porteur, les opérations de vérinage créent dans le chevêtre des
efforts tranchants essentiellement qui doivent être pris en compte pour le dimensionnement
des chevêtres (ce qui correspond à notre cas).
La réaction des vérins est calculée d’après cette formule :
.
Rvérin = ×
= = 55.6
Avec :
G = 444.82 t
m : nombre des vérins ; m = 4
Tablier 11.5: Récapitulation de la réaction des vérins

Rvérin
ELS 55.6
ELU 75.06
3. Moment de flexion longitudinaux et effort tranchant :
Figure 11.1: Répartition des moments de chevêtre sur colonne du au descente des charges des
poutres
Page 157 sur 231

Avec : a : distance entreaxe de la colonne de rive et le bord du chevêtre, a =1.86 m

e : distance entreaxe des colonne ; e = 2*b0 = 2.48 m
a
M1 −∆
2
M<0 (t.m)
a
M2 −∆
10
e
MA ∆
12
M>0 (t.m)
e
MB ∆
12
T(t) Tmax ∆ × 0.6 × e
∆ étant la somme des réaction réparties ; ∆ = ∆ + ∆ = 28.75 𝑡/𝑚𝑙

Tableau 11.7: sollicitation due aux charges répartie
M1 -49.73
M<0 (t.m)
M2 -9.95
MA 14.74
M>0 (t.m)
MB 14.74
T(t) Tmax 42.78
Efforts maximaux totaux :

Sollicitation due aux réactions du tablier :
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Figure 11.2: schémas mécanique du chevètre
Figure 11.4: Diagramme des moments fléchisants
Sollicitation due aux réactions des vérins :
Page 159 sur 231

Figure 11.5: Schéma mécanique des réactions des vérins
Figure 11.6: Diagramme des efforts tranchants du au réactions des vérins
Figure 11.7: Diagramme des moments fléchissant du au réactions des vérins
Page 160 sur 231

Tableau 11.8: Récapitulation de sollicitation retrouvée dans le chevêtre pour phase de

vérinage
Nature de la Sollicitation Moment fléchissant(t.m) Effort
charge tranchant(t)
M<0 M>0
Poids propre ELS 49.73 14.74 42.78
ELU 67.14 19.9 57.75
Réaction du ELS 99.72 38.84 82.3
tablier
ELU 134.62 52.43 111.11
Mur garde grève ELS 0 10.95 0
ELU 0 14.6 0
Réaction du ELS 26.47 15.1 63.13
vérin
ELU 35.73 20.39 85.23
Mur de retour ELS 0 6.98 6.78
ELU 0 9.42 9.15
Dalle de ELS 0 17.39 31.53
transition
ELU 0 23.23 42.07
On applique les formules suivantes pour déterminer les moments de flexion longitudinaux et
les efforts tranchants :
𝑀 +𝑀 + 𝑀
𝑜𝑢
M< 0 = −𝑠𝑢𝑝
𝑀 +𝑀 é + 𝑀
𝑀 +𝑀 + 𝑀
𝑜𝑢
M> 0 = 𝑠𝑢𝑝
𝑀 +𝑀 é + 𝑀
𝑇 +𝑇 + 𝑇
𝑜𝑢
T= 𝑠𝑢𝑝
𝑇 +𝑇 é + 𝑇
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Tableau 11.9: Sollicitations à retenir pour le chevêtre sur culée

Moment (t.m) Effort tranchant(t)
Sollicitations
M<0 M>0 T
ELS 149.45 64.53 125.08

ELU 201.76 86.93 168.86
4. Moments produit par l’excentrement transversal des charges :

Ces moments sont produits par les excentrements transversaux des charges provenant du mur
garde grève, dalle de transition, mur en retour et des points d'appui par rapport à l'axe des
colonnes. Ces excentrements produisent des moments de flexion transversale et des efforts de
torsion qui sont repris dans la zone d’encastrement du chevêtre sur les colonnes.
Détermination des excentrements transversaux :
Figure 11.9: Les excentrements transversaux pour la culée

Ea : excentricité de l’axe des appareils d’appui. Ea = 0 cm
Eg : excentricité du mur garde grève. Eg = 52.5 cm
Ed : excentricité da la dalle de transition. Ed = 82.5 cm
Er : excentricité du mur en retour. Er = 217.5 cm
Calcul des efforts :
Page 162 sur 231

Tableau 11.10: Formules de sollicitations produites par l’encastrement transversal des

charges
Mur en Dalle de
Charge Mur garde de grève Tablier
retour transition
2 x Rtab x
M - Vr x Er -
Ea
Vertical
(15 + D) x e
M’ - - -
x Ed
Flexion
2.5 x e x (hg + 0.5 x
M - - -
hc + 1 )
Horizental
M’ -3.5 x e - - -
Vr x
C - - -
Er/2
Vertical
(15 + D) x e
C’ - - Rtab x Ea
x Ed/2
Torsion
1.25 x e x (hg + 0.5 x
C - - -
hr + 1 )
Horizental
C’ 1.75 x e - - -
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Tableau 11.11: Sollicitations dues à l’excentrement du chevêtre sur culée
Mur en Dalle de
Mur garde de grève Tablier
Charge retour transition
M - 14.75 - 0
Vertical
M’ - - 4.49 -
Flexion M 2.25 - - -
Horizental
M’ -1.05 - - -
C - 7.38 - -
Vertical
C’ - - 2.25 0
Torsion C 0.92 - - -
Horizental
C’ 0.53 - - -
Les efforts maximaux dans le chevêtre sont donc :

Effort maximal de flexion :M = max{|∑ 𝑀|; |∑ 𝑀′|}
Effort maximal de torsion :C = max{|∑ 𝐶|; |∑ 𝐶′|}
Tableau 11.12: Sollicitations dues aux charges excentrées

Action M(t.m) C(t.m)
ELS 17 8.3
ELU 22.95 11.21

5. Calcul du ferraillage du chevêtre sur culée :
a. Armature de flexion longitudinale :
Largeur du chevêtre ; b =1,35 m
Hauteur du chevêtre ; h = 1,20 m
Page 164 sur 231

Position de l'acier par rapport à la fibre supérieure ; d = 1,08 m

M<0 :
Calcul de l’acier à l’ELU :
Med = 201.76 t.m
Moment réduit :
𝜇 Cu = × ×
∗ 10 = 0.064
d = 0.9 x h = 0.9 x 1.2 = 1.08 m
𝜇 Lu = 0,8 × 𝛼 × (1- 0,4× 𝛼 )
Avec :
,
𝛼 =
,
Es = 200 000 MPa
,
𝛼 = = 0,617
,
𝜇 Lu = 0,8 × 0,617 × (1- 0,4× 0,617) = 0,372
 𝜇 ≤ 𝜇Lu → As2 = 0 pas d’aciers comprimées
As1 = ×
∗ 10 = 44.44 𝑐𝑚²
Avec :
𝑧𝑏 = d × ( 1- (0,5 × 𝛾 × 𝛼 u ) = 1.04 m ; 𝛾 = 0,8
𝛼 u = 1.25 × ( 1 - 1 − 2 𝜇Cu ) = 0.009

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𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × b × d² × f ‘cd = 529.11 t.m
Avec :
𝛼1 =
𝛼1 = , = 0,437
Ms ≤ Mrb
.
As1 = ×
= . ∗ .
∗ 10 = 46.57 𝑐𝑚²
Avec :
Zb = d×(1 – ) = 0.92 m
0,26 × b × d ×
As,min = max
0,0013 × b × d
,
0,26 ∗ 1.35 ∗ 1.08 ∗ *10 = 21.98 cm²
As,min = max
0,0013 ∗ 1.35 ∗ 1.08 ∗ 10 = 18.95 cm²
As,min = 21.98 cm²

Tableau 11.13: Tableau récapitulatif de la flexion longitudinal
As(cm2) Sur appui Sur travéé Aciers retenues Choix des barres
As1 46.57 21.98 46.57 10HA25

As2 21.98 21.98 21.98 10HA25
Si Asmin > As1 (ELU) > As1 (ELS)

On prend Asmin
b. Armature de flexion horizontal et vertical:
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Med = 22.95 t.m
Moment réduit :
𝜇 Cu = × ×
∗ 10 = 0.007
d = 0.9 x h = 0.9 x 1.2 = 1.08 m
𝜇 Lu = 0,8 × 𝛼 × (1- 0,4× 𝛼 )
Avec :
,
𝛼 =
,
Es = 200 000 MPa
,
𝛼 = = 0,617
,
𝜇 Lu = 0,8 × 0,617 × (1- 0,4× 0,617) = 0,372
 𝝁𝒄𝒖 ≤ 𝝁Lu → As2 = 0 pas d’aciers comprimées
As1 = ×
∗ 10 = 4.91 𝑐𝑚²
Avec :
𝑧𝑏 = d × ( 1- (0,5 × 𝛾 × 𝛼 u ) = 1.076 m ; 𝛾 = 0,8
𝛼 u = 1.25 × ( 1 - 1 − 2 𝜇Cu ) = 0.008

Ms = MELS max = 17 t.m
𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × b × d² × f ‘cd = 529.11 t.m
Avec :
𝛼1 =
Page 167 sur 231

𝛼1 = , = 0,437
Ms ≤ Mrb
As1 = ×
= . ∗ .
∗ 10 = 5.3 𝑐𝑚²
Avec :
Zb = d×(1 – ) = 0.92 m
0,26 × b × d ×
As,min = max
0,0013 × b × d
,
0,26 ∗ 1.35 ∗ 1.08 ∗ *10 = 21.98 cm²
As,min = max
0,0013 ∗ 1.35 ∗ 1.08 ∗ 10 = 18.95 cm²
As,min = 21.98 cm²

On choisit 1 cadre et 8 étriers HA14
c. Armature de torsion:
Med = 11.21 t.m
Moment réduit :
𝜇 Cu = × ×
∗ 10 = 0.003
d = 0.9 x h = 0.9 x 1.35 = 1.215 m

𝜇 Lu = 0,8 × 𝛼 × (1- 0,4× 𝛼 )
Avec :
Page 168 sur 231

,
𝛼 =
,
Es = 200 000 MPa
,
𝛼 = = 0,617
,
𝜇 Lu = 0,8 × 0,617 × (1- 0,4× 0,617) = 0,372
As1 = ×
∗ 10 = 2.13 𝑐𝑚²
Avec :
𝑧𝑏 = d × ( 1- (0,5 × 𝛾 × 𝛼 u ) = 1.213 m ; 𝛾 = 0,8
𝛼 u = 1.25 × ( 1 - 1 − 2 𝜇Cu ) = 0.004

𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × b × d² × f ‘cd = 595.25 t.m
Avec :
𝛼1 =
𝛼1 = , = 0,437
Ms ≤ Mrb
.
As1 = ×
= . ∗ .
∗ 10 = 2.3 𝑐𝑚²
Avec :
Zb = d×(1 – ) = 1.04 m
Page 169 sur 231

0,26 × b × d ×
As,min = max
0,0013 × b × d
,
0,26 ∗ 1.2 ∗ 1.215 ∗ *10 = 21.98 cm²
As,min = max
0,0013 ∗ 1.2 ∗ 1.215 ∗ 10 = 18.95 cm²
As,min = 21.98 cm²

Tableau 11.14: Tableau récapitulatif de la torsion
As(cm2) Aciers retenues Choix des barres
As1 21.98 8HA25
As2 21.98 8HA25
II. Chevêtre sur pile :

Le chevêtre est un élément essentiel du pont qui a pour rôle de transmettre les efforts
provenant du tablier aux piles par l’intermédiaire des appareils d’appui, tout en assurant la
solidarité des colonnes.
Le chevêtre peut être soumis, en plus de son poids propre:
• Tablier lorsqu’il y a des points d’appui qui ne coïncident pas avec les axes des colonnes,
donc le tablier exerce des efforts sur le chevêtre.
Longueur du chevêtre : L = 10.75 m
Largeur du chevêtre : l = 1,5 m
Hauteur du chevêtre : h = 1 ,20 m
2. Evaluation des charges :

a. Poids propre :
Soit S la section totale du chevêtre y compris le mur de garde grève et le corbeau ; la densité
de charge correspondant est :
∆𝑙 = 2 × 𝛾 × 𝑆
Avec :
𝛾 : poid volumique de béton
Page 170 sur 231

S = S1
 S1 : Section du chevêtre :
S1 = lc × h = 1,5 × 1,20 = 1,8 m²
𝑆 = 1.8 𝑚²
∆𝑙 = 2 ∗ 2.5 ∗ 1.8 = 9 𝑡/𝑚𝑙
Tableau 11.15: poids propre de chevêtre pondéré
Action Coefficient ∆𝑙 (t/ml)
ELU 1.35 12.15
ELS 1 9
b. Réaction du tablier :
Le tablier n’exerce pas d’effort sur le chevêtre ; mais pour notre cas il y a des appuis qui ne
coïncident pas avec les axes des colonnes, d’où le tablier exerce des efforts sur le chevêtre.
La réaction du tablier est calculée d’après cette formule :
Rtab = 2*Nmax,i
Tablier 11.16: Récapitulation de la réaction du tablier

Rtab (t)
ELS 149.54
ELU 201.88
c. Réaction des vérins :
Lorsque le chevêtre n’est pas porteur, les opérations de vérinage créent dans le chevêtre des
efforts tranchants essentiellement qui doivent être pris en compte pour le dimensionnement
des chevêtres (ce qui correspond à notre cas).
La réaction des vérins est calculée d’après cette formule :
.
Rvérin = ×
∗2 = = 111.21 𝑡
Avec :
G = 444.82 t
m : nombre des vérins ; m = 4
Tablier 11.17: Récapitulation de la réaction des vérins
Rvérin (t)
ELS 111.21
ELU 150.13
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3. Moment de flexion longitudinaux et effort tranchant :
Figure 11.10: Répartition des moments de chevêtre sur pile du au descente des charges des
poutres
Avec :
a : distance entre axe de la colonne de rive et le bord du chevêtre, a =1.86 m
e : distance entre axe des colonne ; e = 2*b0 = 2.48 m
a
M1 −∆
2
M<0 (t.m)
a
M2 −∆
10
e
MA ∆
12
M>0 (t.m)
e
MB ∆
12
T(t) Tmax ∆ × 0.6 × e

∆ étant la somme des réaction réparties ; ∆ = ∆ = 9 𝑡/𝑚𝑙
Tableau 11.19: sollicitation due aux charges répartie
M1 -15.57
M<0 (t.m) M2 -3.11
MA 4.61
M>0 (t.m) MB 4.61
T(t) Tmax 13.39
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Efforts maximum totaux :

 Sollicitation due aux réactions du tablier :
Figure 11.11: schémas mécanique du chevètre
Figure 11.13: Diagramme des moments fléchisants
 Sollicitation due aux réactions des vérins :
Page 173 sur 231

Figure 11.14: Schéma mécanique des réactions des vérins
Figure 11.15: Diagramme des efforts tranchants du au réactions des vérins
Figure 11.16: Diagramme des moments fléchisants du au réactions des vérins
Page 174 sur 231

Tableau 11.20: Récapitulation de sollicitation retrouvée dans le chevêtre pour phase de

vérinage
Nature de la Moment fléchissant(t.m) Effort
Sollicitation
charge M<0 M>0 tranchant(t)
ELS 15.57 4.61 13.39

Poids propre
ELU 21.02 6.22 18.08
Réaction du ELS 193.21 76.27 157.91

tablier ELU 260.83 102.92 213.18
Réaction du ELS 46.71 28.61 119.58

vérin ELU 63.06 38.62 161.43
On applique les formules suivantes pour déterminer les moments de flexion longitudinaux et
les efforts tranchants :
𝑀 +𝑀
𝑜𝑢
M< 0 = −𝑠𝑢𝑝
𝑀 +𝑀 é
𝑀 +𝑀
𝑜𝑢
M> 0 = 𝑠𝑢𝑝
𝑀 +𝑀 é
𝑇 +𝑇
𝑜𝑢
T= 𝑠𝑢𝑝
𝑇 +𝑇 é
Tableau 11.21: Sollicitations à retenir pour le chevêtre sur culée

Moment (t.m) Effort tranchant(t)
Sollicitations
M<0 M>0 T
ELS 208.78 80.88 171.3

ELU 281.85 109.14 231.26
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4. Moment produit par l’excentrement transversal des charges :

Tableau 11.22: Formules de sollicitations produites par l’encastrement transversal des
charges
Réaction des
Charge Effort de freinage Tablier
vérins
2 * Rtab *
M - -
Ea
Vertical
M’ - 2 * Rv* Ea -
Flexion
M 2 * Hbc * Ea - -
Horizental
M’ - - -
C - - -
Vertical
C’ - Rv * Ea Rtab * Ea
Torsion
C Hbc * Ea - -
Horizental
C’ - - -
Page 176 sur 231

Tableau 11.23: Sollicitations dues à l’excentrement du chevêtre sur pile
Réaction des
Charge Effort de freinage Tablier
vérins
M - - 112.16
Vertical
M’ - 83.41 -
Flexion
M 2.5 - -
Horizental
M’ - - -
C - - -
Vertical
C’ - 41.7 56.08
Torsion
C 1.25 - -
Horizental
C’ - - -
Ea : excentricité de l’axe des appareils d’appui.
𝐽𝐼
𝐸 =𝑑+ = 32.5 + 5 = 37.5 𝑐𝑚
2
Les efforts maximaux dans le chevêtre sont donc :
Effort maximal de flexion :M = max{|∑ 𝑀|; |∑ 𝑀′|}
Effort maximal de torsion :C = max{|∑ 𝐶|; |∑ 𝐶′|}
Tableau 11.24: Sollicitations dues aux charges excentrées
Action M(t.m) C(t.m)
ELS 114.66 97.78
ELU 154.79 132
5. Calcul de ferraillage du chevêtre sur pile :

a. Armature de flexiosn longitudinale :
Largeur du chevêtre ; b =1,50 m
Hauteur du chevêtre ; h = 1,20 m
Position de l'acier par rapport à la fibre supérieure ; d = 1,08 m
Page 177 sur 231

M<0 :
Med = 281.85 t.m
Moment réduit :
𝜇 Cu = × ×
∗ 10 = 0.08
d = 0.9 x h = 0.9 x 1.2 = 1.08 m
𝜇 Lu = 0,8 × 𝛼 × (1- 0,4× 𝛼 )
Avec :
,
𝛼 =
,
Es = 200 000 MPa
,
𝛼 = = 0,617
,
𝜇 Lu = 0,8 × 0,617 × (1- 0,4× 0,617) = 0,372
As1 = ×
∗ 10 = 62.66 𝑐𝑚²
Avec :
𝑧𝑏 = d × ( 1- (0,5 × 𝛾 × 𝛼 u ) = 1.04 m ; 𝛾 = 0,8
𝛼 u = 1.25 × ( 1 - 1 − 2 𝜇Cu ) = 0.1

Page 178 sur 231

𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × b × d² × f ‘cd = 587.9 t.m
Avec :
𝛼1 =
𝛼1 = , = 0,437
Ms ≤ Mrb
.
As1 = ×
= . ∗ .
∗ 10 = 65.05 𝑐𝑚²
Avec :
Zb = d×(1 – )
f
0.26 ∗ b ∗ d ∗
A . = max f
0.0013 ∗ b ∗ d
2.9
A = max 0.26 ∗ 1.5 ∗ 1.08 ∗ ∗ 10 = 24.43 𝑐𝑚²
. 500
0.0013 ∗ 1.5 ∗ 1.08 ∗ 10 = 21.06 cm²
As,min = 24.43 cm²

Si Asmin < As1 (ELU) < As1 (ELS)
On prend Asmin
Tableau 11.25: récapitulatif de flexion longitudinal
Choix des
As(cm2) Sur appui Sur travée Aciers retenues
barres
As1 65.05 25.20 65.05 10HA32
As2 24.43 24.43 24.43 10HA32
b. Armatures de flexion horizontale et verticale :

Med = 154.79 t.m
Page 179 sur 231

Moment réduit :
.
𝜇 Cu = ∗ ∗
∗ 10 = . ∗ . ∗
∗ 10 = 0.044
d = 0.9 x h = 0.9 x 1.2 = 1.08 m
𝜇 Lu = 0,8 × 𝛼 × (1- 0,4× 𝛼 )
Avec :
,
𝛼 =
,
Es = 200 000 MPa
,
𝛼 = = 0,617
,
𝜇 Lu = 0,8 × 0,617 × (1- 0,4× 0,617) = 0,372
 𝜇 ≤ 𝜇 Lu → As2 = 0 pas d’aciers comprimées

. ∗
As1 = ×
∗ 10 = . ∗ .
∗ 10 = 33.71 𝑐𝑚²
Avec :
𝑧𝑏 = d × ( 1- (0,5 × 𝛾 × 𝛼 u ) = 1.056 m ; 𝛾 = 0,8
𝛼 u = 1.25 × ( 1 - 1 − 2 𝜇Cu ) = 0.056

𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × b × d² × f ‘cd = 587.9 t.m
Avec :
𝛼1 =
𝛼1 = , = 0,437
Ms ≤ Mrb
Page 180 sur 231

. ∗
As1 = ×
= . ∗ .
∗ 10 = 35.83 𝑐𝑚²
Avec :
Zb = d×(1 – ) = 0.92 m
f
0.26 ∗ b ∗ d ∗
A . = max f
0.0013 ∗ b ∗ d
2.9
A = max 0.26 ∗ 1.5 ∗ 1.08 ∗ ∗ 10 = 24.43 𝑐𝑚²
. 500
0.0013 ∗ 1.5 ∗ 1.08 ∗ 10 = 21.06 cm²
As,min = 24.43 cm²

On choisit 1 cadre et 8 étriers HA14
c. Armatures de torsion :
Med = 132 t.m
Moment réduit :
μCu = × ×
∗ 10 = . ∗ . ∗
∗ 10 = 0.03
d = 0.9 x h = 0.9 x 1.5 = 1.35 m
𝜇 Lu = 0,8 × 𝛼 × (1- 0,4× 𝛼 )
Avec :
,
𝛼 =
,
Es = 200 000 MPa
,
𝛼 = = 0,617
,
Page 181 sur 231

𝜇 Lu = 0,8 × 0,617 × (1- 0,4× 0,617) = 0,372
 μ ≤ μLu → As2 = 0 pas d’aciers comprimées

∗
As1 = ×
∗ 10 = . ∗ .
∗ 10 = 22.84 𝑐𝑚²
Avec :
𝑧𝑏 = d × ( 1- (0,5 × 𝛾 × 𝛼 u ) = 1.329 m ; 𝛾 = 0,8
𝛼 u = 1.25 × ( 1 - 1 − 2 𝜇Cu ) = 0.038

𝑀𝑟𝑏 = × (1 − ) × b × d² × f ‘cd = 734.88 t.m
Avec :
𝛼1 =
𝛼1 = , = 0,437
Ms ≤ Mrb
. ∗
As1 = ×
= . ∗ .
∗ 10 = 24.45 𝑐𝑚²
Avec :
Zb = d×(1 – ) = 1.15 m
f
0.26 ∗ b ∗ d ∗
A . = max f
0.0013 ∗ b ∗ d
2.9
A . = max 0.26 ∗ 1.2 ∗ 1.35 ∗ 500 ∗ 10 = 24.43 𝑐𝑚²
0.0013 ∗ 1.2 ∗ 1.35 ∗ 10 = 21.06 cm²
Page 182 sur 231

As,min = 24.43 cm²

Tableau 11.26: Tableau récapitulatif de la torsion
As(cm2) Aciers retenues Choix des barres
As1 21.98 8HA32
As2 21.98 8HA32
Figure 11.17: Ferraillage du chevêtre sur pile
Page 183 sur 231

Chapitre 12 : Etude d’une colonne d’appui sur pile
Une colonne d’un pont est une structure verticale généralement cylindrique ou rectangulaire
qui soutient la charge du pont et transmet cette charge vers les fondations. Les colonnes sont
essentielles pour assurer la stabilité et la résistance du pont, en particulier lorsqu’il traverse
des cours d’eau, des vallées ou d’autres obstacles.
les colonnes sont entièrement enterrées dans un sol stabilisé généralement par un
enrochement. De ce fait, les poussées du remblai et de l’eau infiltrée sont négligées en raison
de symétrie. Il ne reste qu’à vérifier les efforts horizontaux en tête des colonnes (effort de
freinage,excitation sismique, vent, …). Par contre, les colonnes de piles peuvent être
sollicitées par :
- Les poussées de l’eau en cas des GOH contenant des appuis intermédiaires
- Des chocs mécaniques en cas des passages supérieurs
Si on considère le cas d’une colonne de pile en cas d’un GOH, on obtient :
 Poids volumique de l’eau γw = 10 kN/ m3
 Hauteur de la PHE : hw = 4.25 m
Caractéristiques géométriques :
La colonne est cylindrique de géométrie suivante :
 Diamètre de la colonne : Ø = 80 cm
 Hauteur calée de la colonne : H = 4.46 m
C’est la hauteur de la colonne, avec une section circulaire de diamètre 80 cm ; on a :

4 colonnes sous chaque chevêtre.
I. Caractéristiques des matériaux :

 Béton :
 Résistance caractéristique du béton à 28 jours : 𝑓 = 30 MPa
 Résistance caractéristique de calcul : 𝑓 = = 20 𝑀𝑃𝑎

.
 Résistance à la traction : 𝑓 = 0.3×(fck)2/3 = 2.90 MPa
 Le poids volumique du BA 𝛾 = 25KN/m3

 Aciers :
Limite d’élasticité : 𝑓 = 500 MPa
Page 184 sur 231

Limite d’élasticité de calcul : 𝑓 = .

= 434.78 𝑀𝑃𝑎
II. Sollicitations horizontales :

1. L’effort de poussé de l’eau :
𝑃 , = 𝛾 ∗ 𝑃 = 10 ∗ 4.25 = 42.5 KN/m
2. Moments fléchissants :
 La poussée de l’eau est modélisée comme étant un chargement triangulaire
Figure 12.1: Schéma des sollicitations d’une colonne de pile

Le moment peut être en travée ou en appui selon l’expression suivante :
a. Moments sur appui :
∗ ( )² . ∗ ( . )²
MA = ²
= . ²
= -52.81 KN.m
. ²( ) . . ²( . )
MB = ²
= . ²
= -16.25 KN.m
Avec: P = ∗ 42.5 ∗ 4.25 = 90.31 𝐾𝑁
b. Moment en travée :
. ²( )² . ∗ ²( . )²
M0 = = .
= 24.85 KN.m
Page 185 sur 231

Le tableau ci-contre récapitule les valeurs des moments à l’ELS et à l’ELU :

Tableau 12.1: Sollicitations horizontales de la colonne
M Appuis A (t.m) M Appuis B (t.m) M Travée (t.m)
ELS -52.81 -16.25 24.85
ELU -71.29 -21.94 33.55
III. Sollicitations verticales :

 Le poids propre de la colonne : 𝑃𝑐𝑜𝑙𝑜𝑛𝑛𝑒 = 3.14 ∗ 0.402 ∗ 4.46 ∗ 2.50 = 5.60 𝑇
 L’effort du au poids du chevêtre : Pchevetre = 12.09 T / colonne
 L’effort tranchant dû à la charge permanente du tablier : Nper = 30.48 𝑇
 L’effort tranchant dû à la surcharge la plus défavorable (Bc) : NBc = 44.29 T
D’où Gser = Pcolonne + Pchev + Nmaxi = 92.46 T
Tableau 12.2: Valeurs des charges permanentes
Coefficient de Coefficient de
G ser (T) G min ser (T) G max ser (T)
minoration majoration
92.46 0.97 1.03 89.69 95.23
IV. Combinaisons d’actions :

Les combinaisons d’actions, affectées par les coefficients de pondération, à prendre en
compte pour la justification des appuis à I’ELS et à l’ELU.
ELS:
C1= Gmax + Ret = 95.23 + 2.07 = 97.3 t
C2 = C1 + 1,2(FAl) + 0,6 TLD = 97.3 + (1.2 * 1.04) + (0.6 * 0.89) = 99.08 t
C3= Gmin + Ret + TCD = 89.69 + 2.07 + 2.36 = 94.12 t
C4= C1 + 𝑇 + 0,6 TLD = 97.3 + 44.29 + (0.6 * 0.89) = 142.12 t
ELU:
C5 = 1,35 C1 + 1,6(FAl) + 0,78TLD = (1.35 * 97.3) + (1.6 * 1.04) + (0.78 * 0.89) = 133.71 t
C6 = Gmin + Ret + 1,35TCD = 89.69 + 2.07 + (1.35 * 2.36) = 94.95 t
C7 = C1 + 1,35T + 0,78TLD = 97.3 + (1.35 * 44.29) + (0.78 * 0.89) = 157.79 t
Page 186 sur 231

Avec :
G : Charge permanente
H FAL: Effort dû à la charge AL = 1.04 T
Ret : Effort dû au retrait du béton = 2.07 T
TCD: Effort dû aux charges thermiques à courte durée = 2.36 T
TLD : Effort dû aux charges thermiques à longue durée = 0.89 T
T : Effort dû à la charge T = 44.29 T
Tableau 12.3: Valeurs des efforts verticaux, et des moments pour l’étude du fut
combinaison V(T) M(T.m)
C1 97.3
C2 99.08
ELS 52.81
C3 94.12
C4 142.12
C5 133.71
ELU C6 94.95 71.29
C7 157.79
Tableau 12.4: Valeurs des sollicitations maximales
V(T) M(T.m)
ELS 142.12 52.81
ELU 157.79 71.29
V. Ferraillage du fut :
1. Calcul à l’ELU :
Vérification de flambement
Med = 71.29 t.m

On a Ned = 157.79 t
h = 0.8 m
Longueur de flambement : le fut est encastré-articulé k = 0,7
𝐥𝐟 = 𝟎,𝟕 × 𝐥0 = 0.7 x 4.46 = 3.12 m
Page 187 sur 231

 L’élancement du fut :
√12 𝐼𝑓
= 13.51
𝑏
𝜆 =max
√12 𝐼𝑓
= 13.51
ℎ
 L’élancement limite :
∗ . ∗
n= × ×
= . ∗ . ∗
= 0.35
. .
𝜆𝑙𝑖𝑚 = = .
= 30.8
𝜆𝑙𝑖𝑚 > 𝜆
Les effets de second ordre sont négligeables, donc pas de flambement
Etat de contrainte de la section :
Med/A = Med + Ned (d - ) = 71.29 + 157.79 * (0.72 – 0.4) = 121.78 t.m
𝑀𝑒𝑑/𝐴 121.78 ∗ 10
𝜇𝑐𝑢 = = = 0.15
𝑏 × 𝑑 × 𝑓𝑐𝑑 0.8 ∗ 0.72 ∗ 20
Aciers nécessaires :
Calcul en flexion simple sous Med/A et 𝝁𝑨𝑩
𝜇𝑙𝑖𝑚 = 0.372
On a 𝜇𝑐𝑢 < 𝜇𝑙𝑖𝑚
Donc on n’a pas d’aciers comprimés Asc1 = 0
Bras de levier :
zb = d × 1 − (0,4 × 𝛼 ) = 0.66 m
𝛼 = 1.25 × 1 − 1 − 2𝜇𝑐𝑢 = 0.2
𝑓𝑦𝑑 = = .
= 434.78 𝑀𝑃𝑎
Page 188 sur 231

/ . ∗
As1 = ×
= . ∗ .
∗ 10 = 42.44 𝑐𝑚²
Calcul en flexion composée:

𝐴
=𝐴 =0
𝑁 157.79 ∗ 10
𝐴 =𝐴 − = 42.44 − ∗ 10 = 6.15 𝑐𝑚²
𝑓 434.78
 Conditions de non fragilité :
𝑓 2.9
0.26 ∗ 𝑏 ∗ 𝑑 ∗ = 0.26 ∗ 0.8 ∗ 0.72 ∗ ∗ 10 = 8.69 𝑐𝑚²
𝐴 , = 𝑚𝑎𝑥 𝑓 500
0.0013 ∗ 0.8 ∗ 0.72 ∗ 10 = 7.49 𝑐𝑚²
As,min = 8.69 cm²
2. Calcul à l’ELS :
Ms = 52.81 t.m
Nser = 142.12 t
On a h = 0.8 m
d = 0,9 × h = 0.72 m
Etat de contrainte de la section :
.
𝑀𝑠𝑒𝑟/𝐴 = 𝑀𝑠𝑒𝑟 + 𝑁𝑠𝑒𝑟 (d - ) = 52.81 + 142.12 ∗ 0.72 − = 98.28 𝑡. 𝑚
ℎ ℎ
𝑀𝑠𝑒𝑟⁄𝐴 ≤ ∗ 1− ∗ 𝑏 ∗ 𝑑 ∗ 𝑓′
2∗𝑑 3∗𝑑
0.8 0.8
= ∗ 1− ∗ 0.8 ∗ 0.72 ∗ 18 ∗ 10 = 261.12 𝑡. 𝑚
2 ∗ 0.72 3 ∗ 0.72
𝑓′ = 0.6 ∗ 𝑓 18 𝑀𝑃𝑎
Donc la section est partiellement tendue
Aciers nécessaires :
Calcul en flexion simple sous Mser/A :
Page 189 sur 231

𝛼 = =0.437
Avec :
𝑓′ = 0.6 ∗ 𝑓 = 18 𝑀𝑃𝑎
𝑓
𝑓′ = 0.8 ∗ = 347.83 𝑀𝑃𝑎
1.15
Moment resistant du béton :
α1 α1
Mrb =
∗ 1− ∗b∗d ∗𝑓
2 3
0.437 0.437
= ∗ 1− ∗ 0.8 ∗ 0.72 ∗ 18 ∗ 10 = 139.35 𝑡. 𝑚
2 3
Mrb > Mser/A
Bras de levier :
Zb = d * ( 1 - ) = 0.62 m
/ . ∗
As1 = ×
= . ∗ .
∗ 10 = 45.57 𝑐𝑚²
Calcul en flexion composée sous Mser/A :
𝐴
=𝐴 =0
𝑁 142.12 ∗ 10
𝐴 =𝐴 − = 45.57 − ∗ 10 = 12.88 𝑐𝑚²
𝑓 434.78
 Conditions de non fragilité :
𝑓 2.9
0.26 ∗ 𝑏 ∗ 𝑑 ∗ = 0.26 ∗ 0.8 ∗ 0.72 ∗ ∗ 10 = 8.69 𝑐𝑚²
𝐴 , = 𝑚𝑎𝑥 𝑓 500
0.0013 ∗ 0.8 ∗ 0.72 ∗ 10 = 7.49 𝑐𝑚²
As,min = 8.69 cm²
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Le tableau ci-contre les sections trouvées :
Tableau 12.5: Choix des barres d’acier

Asu (cm²) As,min (cm²) vérification Choix
ELU 6.15 8.69 8.69
8HA20
ELS 12.88 8.69 12.88
3. Aciers transversaux :
La section d’armature transversale nécessaire pour le ferraillage transversal pour la section
estimée à 0,05 % de la section verticale du béton :
As = 𝑏 ∗ ℎ ∗ 0.0005 = 0.8 ∗ 0.8 ∗ 0.0005 = 3.2 𝑐𝑚²
Alors on va choisir 15 cerces HA12 espacées de 30 cm
Figure 12.2: Ferraillage de la colonne
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Chapitre 13 : Etude d’une semelle de liaison

Une semelle de liaison désigne un élément ou une structure employé(e) dans le domaine de la
construction afin d’établir une connexion entre deux éléments structurels distincts, tels que des
poutres, des colonnes ou des murs. Son objectif est d’assurer un transfert optimal et sécurisé
des charges et des contraintes entre ces éléments.
I. Dimensions de la semelle :
 𝐸𝑛𝑡𝑟𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑖𝑒𝑢𝑥 ∶ 2.5 ≤ 𝑙 ≤ 3𝜙 → 𝑙 = 2.48 𝑚 (∅ = 1 𝑚 𝑑𝑖𝑎𝑚𝑒𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑢)
∅
 𝐻𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒: ℎ > − → ℎ = 1.5 𝑚
 𝐿𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 ∶ 𝐵 = 𝜙 + 2 × 0,5 = 2 𝑚
 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 ∶ 𝐿 > 3 ∗ 2.48 + 𝜙 + 2 ∗ 0.5 → 𝐿 = 9.5 𝑚
II. Evaluation des charges :

1. Poids propres :
𝐺 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡 = 𝑃𝑝 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 + 𝑃𝑝 𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠
𝑃𝑝 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝐵 ∗ ℎ𝑠 ∗ 𝛾𝑏
𝐴𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝛾𝑏 = 2.5𝑡/𝑚3
𝑃𝑝 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 = 2 ∗ 1.5 ∗ 2.5 = 7.5 𝑡/𝑚𝑙
𝑃𝑝 𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 = 𝐵 ∗ ℎ ∗ 𝛾 = 2 ∗ 2.00 ∗ 1.80 = 7.2 𝑡/𝑚𝑙
𝐴𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝛾 = 1.8 𝑡⁄𝑚
G permanent = Pp semelle + Pp remblais = 7.5 + 7.2 = 14.7 t/ml
Tableau 13.1: Charge permanente de la semelle de liaison
G permanent (t/ml)
ELS ELU
14.7 19.85
2. Effort normal ramené par la colonne :

𝜋∗𝑑
𝑁= 𝐺 +𝑃 , = 142 + [ ∗𝑙 ∗𝛾 ]
4
𝜋 ∗ 0.8
𝑁 = 142 + ∗ 4.46 ∗ 2.5 = 147.6 𝑡
4
Tableau 13.2: Effort normal ramené par chaque colonne
ELS ELU
Effort normal N (t) 147.6 199.26
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III. Sollicitations :
1. Schéma statique de la semelle :
Figure 13.1: Schéma statique de la semelle de liaison.
2. Effort tranchant pour semelle de liaison :
Figure 13.2: Effort tranchant pour semelle de liaison.
Tableau 13.3: Effort tranchant pour semelle de liaison
Ty (t)
ELS ELU
27.34 36.91
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3. Moment fléchissant pour semelle de liaison :
Figure 13.3: Moment fléchissant pour semelle de liaison
Tableau 13.4: Moment fléchissant pour semelle de liaison
M (t.m)
ELS ELU
25.43 34.33
4. Ferraillage :
 Moment fléchissant de calcul :
𝑀𝑒𝑑 = 34.33 𝑡. 𝑚 /𝑚𝑙

 Moment réduit :
𝑀𝑒𝑑 34.33 ∗ 10
𝜇𝑐𝑢 = = = 0.005
𝑏 ∗ 𝑑 ∗ 𝑓𝑐𝑑 1.8 ∗ 1.35 ∗ 20
𝐴𝑣𝑒𝑐 :
𝑏 =2𝑚
𝑑 = 0.90 ∗ ℎ = 1.35 𝑚
 Moment limite réduit :


𝜇𝑙𝑖𝑚 = 0.80 ∗ 𝛼𝑟(1 − 0.4𝛼𝑟) = 0.372
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. 0.0035
𝛼 BE= = 434.78 = 0.617 𝐴𝑣𝑒𝑐: ES = 2. 10 MPa
. 0.0035+
2.105
 Aciers comprimés non nécessaires :
𝝁𝒄𝒖 𝝁𝒍𝒖
 Condition vérifiée As2 =0
 Axe neutre :
1
𝑋𝑟 = ∗ 1 − 1 − 2𝜇𝑐𝑢
𝜆
Avec : 𝜆 = 0,80
𝛼 = 1.25 ∗ 1 − √1 − 2 ∗ 0.005 = 0.006 m
 Bras de levier interne :

zb = d ∗ (1 − (0,5 ∗ λ ∗ 𝛼 )
zb =× (1 − 0.5 ∗ 0.8 ∗ 0.006) = 1.347 m
 Contrainte de traction des armatures :
𝑓𝑦𝑘
𝑓 = = 434.78 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑠
 Section d’aciers tendus :

. ∗
𝐴𝑠1 = ∗
= . ∗ .
∗ 10 = 5.86 cm²

𝑀𝑠 = 25.43 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
 Position relative à l’axe neutre :
𝛼1 = = 0,437
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𝑓′ = 0.6∗ fck = 18 MPa
f′ = 0,8 ∗ ,
= 347.83 MPa
 Moment résistant du béton :
α1 α1
Mrb = ∗ 1− ∗ bw ∗ d ∗ f′cd
2 3
. .
Mrb = ∗ 1− ∗ 1.8 ∗ 0.9 ∗ 18 ∗ 10 = 1224.79 t.m
.
zb = d ∗ 1 − = 0.9 ∗ 1 − = 1.15 m
Ms < Mrb ∶ As2 = 0 Pas d’aciers comprimés.
 Section d’aciers tendus :
. ∗
As1 = ∗
= . ∗ .
= 6.34 cm²

𝑓
0.26 ∗ ∗𝑏∗𝑑
𝐴 , = 𝑚𝑎𝑥 𝑓
0.0013 ∗ 𝑏 ∗ 𝑑
0.3 ∗ 𝑓
𝐴 , = 𝑚𝑎𝑥 0.26 ∗ ∗ 2 ∗ 1.35
500
0.0013 ∗ 2 ∗ 1.35
𝐴 , = 𝑚𝑎𝑥 40.67 𝑐𝑚²

35.1 𝑐𝑚²
 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = 40.67 cm2

Alors :
Asmin > As1 (ELU) > As1 (ELS)
On prend As1= 40.67 cm²
Soit 9HA25 /ml
As réelle = 44.18 cm²
5. Acier de peau :
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∗ . ∗
Ap = = = *104= 30 cm²
Ap < Asmin
Choix des barres: 5HA25 par face
6. Armatures transversales:
On a Tu = 36.91 t = 369.1 KN

𝑇 369.1 × 10
τ = = = 0.15 MPa
0,9 × b × d 0,9 × 2 × 1.35
Avec : bs = 2 m
d = 0.9*hs = 0.9*1.5 = 1.35 m
fc 30
τ = min 0,15 = 0,15 = 3 MPa
γ 1.5
4 MPa
Avec : fc = 30 MPa
γ = 1.5
A b ∗ (τ − 0,3 ∗ k ∗ fc ) 2 ∗ (0.15 − 0,3 ∗ 0 ∗ fc )

≥ = x 100 = 0,1 cm /cm
S 0,9(sinα + cosαα)f 0,9(1 + 0) ∗ 347.8
b =2m
⎧ τ = 0.15 MPa
⎪
⎨ α = 90°
⎪
⎩ f′ = 347,8 MPa
A 0,40 ∗ b b = 200 cm
≥ avec f = 0.8 ∗ f = 0.8 ∗ 500 = 400 MPa
S f
 ≥
, ∗
x100 = 0,09 cm /cm < 0,1 cm /cm  Condition vérifiée

ϕ = 14mm
⎧
ϕ ≤ min = 52.5mm Avec : h = 1.5 m
⎨
⎩ = 180mm
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Soit ϕ é = 14 mm
ϕ = 14 𝑚𝑚
S ≥ A × , = 24.63 × ,
= 253.81 cm soit S = 254 𝑐𝑚

πD π1.4
A = 16 × = 16 × = 24.63 cm
4 4
0,9d = 0,9 ∗ 1.35 ∗ 100 = 121.5 cm

S ≤ min ==> S ≤ 40 cm
40 cm
τ
A 1 = 0.075 MPa
≥ ∗ max 2
b ∗S f 0,40 MPa
A ∗f 24.63 ∗ 400
S ≤ = = 123.15 cm
0.4 ∗ b 0.4 ∗ 200
 Espacement :
s
S ≤ min S  S = 40 cm
S
Figure 13.4: Ferraillage de la semelle de liaison
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Chapitre 14 : Etude d’un pieu
Un pieu est élément de fondation essentiel dans le domaine de la construction, servant à

supporter les charges d’une structures en les transférant du sol vers une profondeur plus
importante. Il se présente sous la forme d’une pièce structurelle allongée et cylindrique,
fabriqué généralement en bois, en acier ou en béton, enfoncée verticalement dans le sol.
I. Etude géotechnique :
L’étude géotechnique de notre projet comporte 5 sondages pressiométriques de profondeur
20m. On prend Le tableau suivant récapitule les résultats du sondage pressiométriques SP3 :
Tableau 14.1: Sondage pressiométrique SP3

Profondeur (m) Module 𝐸 (bars) 𝑃𝑙 ∗ (bars)
1 102 9.75
2 150 15.91
3 159 18.70
4 164 18.76
5 177 20.75
6 168 17.49
7 160 17.53
8 175 20.19
9 380 23.93
10 242 23.62
11 188 20.56
12 421 22.17
13 211 23.91
14 285 26.56
15 269 26.71
16 171 19.84
17 194 21.09
18 214 22.64
19 254 23.86
20 258 25.06
D’après les courbes, on remarque que le sol possède une bonne performance à partir d’une
profondeur d’environ 21 m.
II. Classification de sol :

Tableau 14.2: Classification de sol
Classe de sol Description Pl* (MPa)
A Argile et limon mous <0.7
Argiles, limons B Argile et limon ferme 1.2 – 2.0
C Argile très ferme et dure >2.5
A Lache <0.5
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Sables, graves B Moyennement compact 1.0 – 2.0

C Compact >2.5
A Molle <0.7
Craies B Altérée0 1.0 – 2.5
C Compact >3.0
Marnes, marnocalcaire A Tendre 1.5 – 4.0
B Compact >4.5
Tableau 14.3: Caractéristiques mécaniques du sol
Profondeur Désignation des couches Classe

(m)
Sable limoneux légèrement
1-8 B
argileux
8-10 Sable limoneux beige C
10-11 Sable argileux B
Sable argileux graveleux

11-15 C
localement tufeux beige
Sable limoneux beige à
15-16 B
marron
16-20 Sable limoneux beige C
III. Dimensionnement des pieux par la méthode présiométrique :

1. Calcul de la charge limite et la charge de fluage :
La force portante d’un pieu est la somme de deux termes : la résistance en pointe et la
résistancedue au frottement latéral. Pour des raisons de sécurité, on multiplie chacun de
ces termes par un coefficient de sécurité pour obtenir la charge admissible du pieu.
 La charge limite d’un pieu est donnée par : Ql = Qp + Qs
 La charge de fluage d’un pieu est donnée par : Qc = 0,5Qp + 0,7Qs
2. Calcul de la charge limite de pointe :
𝑞𝑝 = 𝐾𝑝 ∗ 𝑃𝑙𝑒 ∗
Qp=qp * S 𝐴𝑣𝑒𝑐
𝑆: 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑝𝑖𝑒𝑢 ∶ 𝑆 = 0.503𝑚²
3. Calcul de la pression limite nette équivalente Ple* :
1
Ple ∗= × Pl ∗ (z). dz
b + 3a
a= si B > 1m
Avec :
a = 0.5 m sinon
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𝑏 = 𝑚𝑖𝑛(𝑎, ℎ) = 0.5𝑚
h : la hauteur de l’élément de fondation dans la couche porteuse.
h =1 m
D : mesure de l’encastrement du sol.

D=7m
Figure 14.1: Calcul de la pression limite nette équivalente

4. Détermination du facteur de portance Kp :
La valeur de kp, facteur de portance, est fixée par le tableau en fonction de la nature du sol et
du mode de mise en œuvre, quelle que soit la géométrie de la section droite de l’élément de
fondation.
Tableau 14.4: Valeurs du facteur de portance Kp
Eléments mis en œuvre Éléments mis en
Sans refoulement du œuvre avec
Nature des terrains
sol refoulement du sol
A 1.1 1.4
Argiles
B 1.2 1.5
Limons
C 1.3 1.6
A 1.0 4.2
Sables Graves B 1.1 3.7
C 1.2 3.2
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A 1.1 1.6
Craies B 1.4 2.2
C 1.8 2.6
Marnes Marno
1.8 2.6
calcaires
Roches
1.1 à 1.8 1.8 à 3.2
altérées
Tableau 14.5: Charge limite de pointe en fonction de sa profondeur d’encastrement

Profondeur(m) Ple* (bars) Kp Sp (m²) Qp (bars)
1 0,64 1,1 0,785 0,55
2 0,87 1,1 0,785 0,75
3 0,94 1,1 0,785 0,81
4 0,99 1,1 0,785 0,85
5 0,96 1,1 0,785 0,83
6 0,88 1,1 0,785 0,76
7 0,94 1,1 0,785 0,81
8 1,10 1,1 0,785 0,95
9 1,19 1,2 0,785 1,12
10 1,10 1,2 0,785 1,04
11 1,07 1,1 0,785 0,92
12 1,15 1,2 0,785 1,09
13 1,26 1,2 0,785 1,19
14 1,33 1,2 0,785 1,25
15 1,16 1,2 0,785 1,10
16 1,02 1,1 0,785 0,88
17 1,09 1,2 0,785 1,03
18 1,16 1,2 0,785 1,10
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19 1,22 1,2 0,785 1,15
20 1,03 1,2 0,785 0,97
Calcul de la force latérale Qsu :
𝑄𝑠 = 𝑃 × 𝑞𝑠 (𝑧)𝑑𝑧
P : périmètre de l’élément de fondation.

𝑃 = 𝜋 × 𝐷 = 3.14 𝑚
qs: Frottement latéral unitaire limite à la cote z.
Tableau 14.5: Choix des courbes pour le calcul du frottement latéral 30
Type de pieu Argiles limons Sables Graves Craies Marnes Roches
A B C A B C A B C A B Q6
Foré simple Q1 Q1, Q2 Q2, Q1 Q3 Q4,Q5 Q3 Q4, Q5
Q3
Foré à la Q1 Q1, Q2 Q1 Q2, Q1 Q3, Q1 Q3 Q4, Q5 Q3 Q4, Q5
boue Q2
Foré tubé Q1 Q1, Q2 Q1 Q2, Q1 Q3, Q1 Q2 Q3,Q4 Q3 Q4
(tube Q2
récupéré)
Foré tubé Q1 Q1 Q2 (4) Q2 Q3
(tube perdu)
Puits Q1 Q2 Q3 Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Q6
Métal battu Q1 Q2 Q2 Q3 (4) Q3 Q4 Q4
fermé
Battu pré- Q1 Q2 Q3 (4) Q3 Q4 Q4
béton
Battu moulé Q1 Q2 Q2 Q3 Q1 Q2 Q3 Q3 Q4
Battu enrobé Q1 Q2 Q3 Q4 (4) Q3 Q4
Injecté basse Q1 Q2 Q3 Q2 Q3 Q4 Q6
pression
Injecté haute Q4 Q6 Q5 Q6 Q5 Q6 Q6 Q7
pression
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Figure 14.2: Frottement latéral unitaire limite le long du fut du pieu qs.
Tableau 14.6: Force latéral en fonction de sa profondeur d’encastrement
∅= 1𝑚
Ple*
Profondeur(m) qs Qs (bars)
(bars)
1 0,64 0,06 0,15
2 0,87 0,08 0,40
3 0,94 0,08 0,60
4 0,99 0,08 0,80
5 0,96 0,08 1,00
6 0,88 0,08 1,21
7 0,94 0,08 1,41
8 1,10 0,08 1,61
9 1,19 0,12 2,71
10 1,10 0,12 3,01
11 1,07 0,08 2,21
12 1,15 0.12 3,62
13 1,26 0.12 3,92
Page 204 sur 231

14 1,33 0.12 4,22
15 1,16 0.12 4,52
16 1,02 0,08 3,22
17 1,09 0.12 5,12
18 1,16 0.12 5,43
19 1,22 0.12 5,73
20 1,03 0.12 6,03
Tableau 14.7: Charge limite Ql et Qc

Profondeur
Qp (bars) Qs (bars) Ql (bars) Qc (bars)
(m)
1 0,55 0,15 0,70 0,38
2 0,75 0,40 1,15 0,65
3 0,81 0,60 1,41 0,83
4 0,85 0,80 1,66 0,99
5 0,83 1,00 1,83 1,12
6 0,76 1,21 1,96 1,22
7 0,81 1,41 2,22 1,39
8 0,95 1,61 2,56 1,60
9 1,12 2,71 3,83 2,46
10 1,04 3,01 4,05 2,63
11 0,92 2,21 3,13 2,01
12 1,09 3,62 4,70 3,07
13 1,19 3,92 5,11 3,34
14 1,25 4,22 5,47 3,58
15 1,10 4,52 5,62 3,71
16 0,88 3,22 4,10 2,69
17 1,03 5,12 6,15 4,10
18 1,10 5,43 6,52 4,35
Page 205 sur 231

19 1,15 5,73 6,88 4,59
20 0,97 6,03 7,00 4,71
Combinaisons de vérifications :
Pour la vérification des pieux on a dû recourir aux règles du fascicule 62 Titre V qui tient
compte des combinaisons de charge et qui sont les suivantes :
La vérification vis à vis des états limites ultimes est faite par rapport à la charge limite Ql et la
vérification vis à vis des états limite de services par rapport à la charge critique de fluage Qc.
Tableau 14.8: Combinaisons de vérification d’un pieu isolé
𝑄𝑐
Combinaisons rares 𝑄<
1.1
ELS Combinaisons quasi- 𝑄𝑐
permanentes 𝑄<
1.4
Combinaisons 𝑄𝑙
fondamentales 𝑄<
1.4
ELU 𝑄𝑙
Combinaisons accidentels 𝑄<
1.2
IV. Descente de charge pour un pieu :
Charge permanente G :
Poids du tablier + Poids du chevêtre + 4 colonnes + poids de la semelle
∗
= 444.82 + (1.35 ∗ 1.2 ∗ 10.75 ∗ 2.5) + 4 ∗ 2.5 ∗ ∗ 4.46 + (14.7 ∗ 9.5)
= 663.04 t
G/zone = G/4 = 165.76 t = 1.6576 MN
Charge d’exploitation Q :
Charge Bc : Q = 74.77 t = 0.7477 MN
1. Détermination de nombre des pieux :
Qp Qs
Qadm = +
2.8 2.1
,
Le nombre des pieux : n = E +1
Tableau 14.9: Détermination de nombre des pieux

∅=1𝑚
Qadm
Profondeur (m) N pieu
(bars)
1 0,27 11,83
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2 0,46 6,96
3 0,58 5,54
4 0,69 4,64
5 0,77 4,13
6 0,84 3,78
7 0,96 3,32
8 1,11 2,89
9 1,69 1,89
10 1,81 1,77
11 1,38 2,31
12 2,11 1,51
13 2,29 1,39
14 2,46 1,30
15 2,54 1,25
16 1,85 1,73
17 2,81 1,14
18 2,97 1,07
19 3,14 1,02
20 3,22 0,99
2. Combinaison des charges :

La combinaison des charges s’écrit :
A L’ELS
Combinaison quasi-permanente fondamentale G = 1.6576 MN
Combinaison rare G + 1,2 Q = 2.55 MN
A L’ELU
Combinaison fondamentale 1,35 G = 2.24 MN
Combinaison accidentelle 1,35 G + 1,6 Q = 3.43 MN
Vérification des charges :
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Tableau 14.10: Vérifications des charges

Combinaisons quasi- 𝑄𝑐
permanentes fondamentales 𝑄 < 𝑄𝑐𝑝 =
1.4
ELS Combinaisons rares 𝑄𝑐
𝑄 < 𝑄𝑐𝑟 =
1.1
Combinaisons 𝑄𝑙
fondamentales 𝑄 < 𝑄𝑓 =
1.4
ELU Combinaisons accidentels 𝑄𝑙
𝑄 < 𝑄𝑎 =
1.2
Tableau 14.12: Vérification des charges pour les pieux ϕ=1m
ELS ELU
Qc Ql
Profondeur
(MN) Combinaisons Combinaisons (MN) Combinaisons Combinaison
Rares Permanents Fondamentales Accidentels
1 0,38 0,35 0,27 0,70 0,50 0,59
2 0,65 0,60 0,47 1,15 0,82 0,96
3 0,83 0,75 0,59 1,41 1,01 1,18
4 0,99 0,90 0,71 1,66 1,18 1,38
5 1,12 1,01 0,80 1,83 1,31 1,53
6 1,22 1,11 0,87 1,96 1,40 1,63
7 1,39 1,27 0,99 2,22 1,59 1,85
8 1,60 1,46 1,14 2,56 1,83 2,13
9 2,46 2,24 1,76 3,83 2,74 3,19
Page 208 sur 231

10 2,63 2,39 1,88 4,05 2,90 3,38
11 2,01 1,83 1,43 3,13 2,24 2,61
12 3,07 2,80 2,20 4,70 3,36 3,92
13 3,34 3,03 2,38 5,11 3,65 4,26
14 3,58 3,26 2,56 5,47 3,91 4,56
15 3,71 3,38 2,65 5,62 4,01 4,68
16 2,69 2,45 1,92 4,10 2,93 3,42
17 4,10 3,73 2,93 6,15 4,40 5,13
18 4,35 3,95 3,10 6,52 4,66 5,43
19 4,59 4,17 3,28 6,88 4,91 5,73
20 4,71 4,28 3,36 7,00 5,00 5,83
Les résultats ci-dessus montrent que toutes les conditions sont vérifiées à partir d’une
profondeur de m. Nous choisissons alors d’exécuter des pieux Ф1000 de 12 m de profondeur.
V. Ferraillage des pieux :

1. Armatures longitudinales :
La section minimale d’armatures longitudinales A min est alors égale à :
A𝑙 = 0.5% B
Avec B : Aire de béton
Al = 39.27 cm²
Page 209 sur 231

Tableau 14.13: Section minimales d’armatures longitudinales (SETRA)

Diamètre
du pieu 50 60 70 80 90 100
(cm)
Aire de
béton 1964 2868 3849 5027 6352 7854
(cm²)
Aire
minimale
9.82 14.14 19.25 25.14 31.81 39.27
d’acier
(cm²)
Exemple 9HA12 10HA14 10HA16 13HA16 13HA16 13HA20
de 7HA14 8HA16 7HA20 8HA20 11HA20 OU
ferraillage 5HA16 5HA20 5HA25 6HA25 7HA25 8HA25
Choix des armatures : Soit un ferraillage 12HA20

2. Armatures transversales :
L’écartement des armatures transversales est au plus égal à 15 fois le plus petit diamètre des
barres longitudinales avec un maximum de 35 cm. Leur diamètre est au moins égal aux quatre
dixièmes du plus grand diamètre des barres longitudinales avec un minimum de 10mm. On
prend et = 26.18 cm
Pour le diamètre des armatures transversales. Il est recommandé d’adopter les valeurs
suivantes :
Tableau 14.14: Diamètres des armatures transversales suivant les armatures longitudinales
Φ armatures
12-14 16 20 25 30
longitudinales
Φ armatures
6-8 8-10 12-14 12-16 16
transversales
Nous prenons HA12 comme armatures transversales.
 Le ferraillage des pieux Ø 1m est : 12HA20 + 1 cerce HA12 tous les 35 cm
Page 210 sur 231

Figure 14.3: Ferraillage de pieu
Page 211 sur 231

Conclusion
Pour compléter notre formation et approfondir nos connaissances, nous avons décidé
d'entreprendre ce projet en tant qu'expérience professionnelle. En tant qu'étudiants en génie
civil, notre programme nous prépare à la conception et à la supervision de la construction
d'infrastructures telles que des ponts, des routes, des barrages, et bien d'autres. Cette
opportunité nous permettra de mettre en pratique nos compétences et de développer notre
expertise dans le domaine.
J’ai passé un stage de 4 mois entre le bureau d’études et l’ISET de Radès pour étudier
le pont permettant le franchissement d’oued Aareb par la RN14 reliant Agareb à Sfax au
gouvernorat de Sfax. Ce stage nous a permis d’apprendre la rigueur et la gestion de la
charge de travail et l’efficacité dans la productivité.
Je suis convaincus que cette formation pluridisciplinaire est la clé de notre réussite
professionnelle. Ce stage vient ainsi couronner nos trois années d'études à l'ISET de Radès, en
nous offrant une occasion précieuse de mettre en pratique nos compétences acquises et de
consolider notre parcours académique.
L'étude de ce projet de fin d'études a été une opportunité pour nous d'explorer de près une
profession que nous avons déjà pu approcher grâce à nos deux précédents stages. Ces
expériences combinées avec le projet actuel nous ont donné un aperçu concret du métier, et ce
stage de fin d'études vient consolider notre formation. Le domaine du Génie Civil est vaste et
riche en connaissances, et nous sommes conscients qu'il nous reste encore beaucoup à
apprendre pour devenir des experts dans ce domaine.
Page 212 sur 231

Bibliographie
o Cours Mr CHAKHARI Maher (ouvrages d’art et dimensionnement des ponts)

o Cours Mr BN OUEZDOU Monji (tome 2)
o Cours Mme ZBIDI Hend (Hydraulique et hydrologie)
o www.climatsetvoyages.com
o www.mehat.gov.tn
Page 213 sur 231

Annexe
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Pour l’obtention de la licence en Génie Civil

Ouvrage de franchissement d’oued Agareb sur

GHARBI Marwen L3TP2

A ma chère maman Samira

A ma chère sœur Marwa

A tous les membres de ma famille

A mes chers enseignants sans exception

A tous mes amis et à tous ceux qu’on aime

Je tiens d’abord à remercier ALLAH qui nous a donné le courage, la force et la

Page 1 sur 231

Chapitre 1 : Présentation du projet

Figure 1.1 : logo du bureau d’étude

II. Localisation du projet :

Figure 1.2 : situation du projet

Page 2 sur 231

Figure 1.3 : Caractéristiques climatiques de la zone de Sfax

V. Etat et nature de sol :

Figure 1.4 : Carte pédologie

Page 3 sur 231

VI. Impact du projet sur l’environnement :

Page 4 sur 231

Chapitre 2 : Etude hydrologique et hydraulique

Figure 2.1 : Bassin versant

- La morphologie : la forme géologique du terrain et les pentes des reliefs.

Page 5 sur 231

a. Caractéristiques géométriques d’un bassin versant :

 Pente moyenne Im d’un cours d’eau :

Im : Pente moyenne d’un cours d’eau en [m/m].

Hmax : L'altitude du point le plus élevé du bassin tandis en [m].

Hmin : L'altitude du point le plus bas, généralement à l'exutoire en [m].

P : Périmètre du bassin versant [en km].

A : Surface du bassin versant [en km2]

b. Caractéristiques physiques d’un bassin versant :

Généralement, la période de retour T est choisie en fonction de la superficie des bassins

En Tunisie les périodes de retour adoptées sont les suivants :

- Pour les ponts T= 100 ans (débit centennal)

Figure 2.2 : Google Earth

Page 7 sur 231

Figure 2.3 : Global Mapper

3. Points forts de Global Mapper :

4. Résultats données par Global Mapper :

Figure 2.4 : Zone des bassins versants

Page 8 sur 231

Figure 2.5 : Courts d’eaux

Figure 2.6 : Résultats

Page 9 sur 231

Le surface : S = 511.36 km²

Page 10 sur 231

A : superficie du bassin versant en Km²

Tableau 2.1 : Valeurs de Am et n selon la région

qT= 4.927 m3/s/Km².

Page 11 sur 231

 𝑃 : pluie journalière de période en retour T.

Tableau 2.2 : Valeurs de PT en fonction de T

QSOGREAH = 1433.78 m3/s

Page 12 sur 231

II. L’étude hydraulique :

Sm : section mouillée en m² (partie de la section transversal occupée par le

Figure 2.7 : Coupe transversale de terrain naturel de l’oued

Page 13 sur 231

Après itération, en variant progressivement PHE, le tirant d’eau de la rivière, et à l’aide du

Tableau 2.3 : Valeurs des PHE

Ainsi le pont est calé à une hauteur H = 4.25+1 = 5.25 m.

Une fois la hauteur H de l’ouvrage est connue, on peut déterminer sa longueur L à