Mémoire Etude Dun Centre Culturel 2016

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE «Abbès LAGHROUR» DE KHENCHELA
FACULTE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
Département de Génie Civil
N° de série :……
Mémoire de fin d’études

Pour l’obtention du diplôme de Master (L.M.D)
Spécialité : Génie civil

Option : Génie civil
Etude d’un centre culturel « SS+RDC+3 étages »

avec un contreventement mixte
Réalisé par : -BOUZIDI Dounia

- BENDIFALLAH Amira
Membres de jury :
ZEDIRA Hamma Pr. Président
Dirigé par : M. MENASRIA Abderrahmane
BOUHADRA Abdelhakim MCB Examinateur
BENADDI Hachema MAB Examinateur
Présenté le : 26/06/2016
REMERCIMENT
Avant tous, nous rendons nos profondes gratitudes à notre ALLAH, le clément qui
nous a donné la force de bien rédiger ce mémoire.
Au terme de ce modeste travail, nous tenons à exprimer mes vifs remerciements à
notre encadreur M.MENASRIA Abderrahmane, pour sa disponibilité, son aide efficace,
son orientation et ses conseils précieux. Nos remerciements s’adressent également à tous
les enseignants de l’université d’Abbes LAGHROUR, et spécialement ceux de l’institut de
génie civil, pour les efforts ou ils ont déployés durant notre formation.
Nous remercions tous ceux qui m’enseigné au niveau de département de génie civil,
et l’ensemble des étudiants de la deuxième année master génie civil.
Nous tenons aussi à remercier doublement le président Pr. ZEDIRA Hamma et les
membres de jury Dr. BOUHADRA Abdelhakim et M. BENADDI Hachemi, premièrement
d’avoir accepté de juger avec volonté notre travail et deuxièmement pour avoir contribué à
notre formation.
Et tous ceux qui ont contribuent de prés ou de loin à l’élaboration de ce modeste
travail.
&BENDIFALLAH Amira&
&BOUZIDI Dounia&
Table des Matières
Remerciement I
Dédicace II
Dédicace III
Liste des figures IV
Liste des tableaux V
Liste des symboles VI
Résumé VII
Introduction Générale 1
Chapitre I : Présentation e l’ouvrage et caractéristiques des matériaux
I.1. Présentation de l'ouvrage 3
I.1.1. Introduction 3
I.1.2. Caractéristiques géométriques de la structure 3
I.1.3 Données du site 3
I.1.4. Présentation des règles CBA (93 4
I.1.4.1. Domaine d’application 4
I.1.4.3. Définition des états- limites 4
I.1.4.4. Actions 4
I.1.4.5. Sollicitations de calcul 5
I.1.5. Présentation des RPA 99 / Version 2003 5
I.1.6. Les logicielles utilisées 5
I.1.7. définition des éléments de l’ouvrage 6
I.2. Caractéristiques des matériaux 6
I.2.1. Le Béton 6
I.2.2. Acier 6
I.2.2.3. Contrainte limite 8
I.2.2.4. Justification des sections soumises à des sollicitations normales 8
I.1.4.2. Principe des justifications 9
Chapitre II : Pré dimensionnement & Descente des Charges
II.1.Introduction 12
II.2. Pré dimensionnement 12
II.2.1. Planchers à corps creux 12
II.2.2. La dalle pleine 13
II.2.3. Les poteaux 13
II.2.4. Les poutres 14
II.2.5. Les longrines 15
II.2.6. Les voiles 15
II.2.7. Les escaliers 16
II.2.8. L’acrotère 17
II.3. La descente des charges 17
II.4. Poids volumiques des matériaux 17
II.5. Evaluation des charges et surcharge 17
II.5.1 Plancher terrasse (Corps creux) 17
II.5.2. Plancher étage courant (Corps creux) 18
II.5.3. Mur extérieur 19
II.5.4 Mur intérieur 19
II.5.4. Les escaliers 20
II.5.5. La dalle pleine (balcon) 20
II.6. La loi de dégression des charges 21
II.7. Calcul de Nu max 21
II.7.1. Détermination du chargement 21
II.8. Vérification de la section des poteaux 24
II.9.Calcul de poussée 24
II.9.1.Evaluation des efforts permanents 27
II.10. Conclusion 28
Chapitre III : Calcul des Eléments Secondaires
III.1. L’acrotère 29
III.1.1. Définition 30
III.1.1.1Calcul des sollicitations 31
III.1.2. Ferraillage à l’E.L.U 32
III.1.3. Vérification à l’E.L.S 33
III.1.4. Vérification au cisaillement 33
III.2.Les balcons 34
III.2.3. Ferraillage à l’ELU 35
III.2.5. Vérification au cisaillement 35
III.2.6. Vérification de la flèche 36
III.2.4.Schéma de ferraillage 36
III.3. Les escaliers 37
III.3.1. Calcul des sollicitations 37
III.3.2.Ferraillage à l’ELU 39
III.3.4.vérification de l’effort tranchant 41
III.4. La poutre palière 42
III.4.1. Evaluations des charges 42
III.4.2. Pondérations des charges 42
III.4.3. Calcul et répartition des moments 43
III.4.4. Ferraillage de la poutre palière 44
III.4.5.Vérification à l’ELS 45
III.4.6.Vérification de la flèche 45
III.4.7. Calcul de la poutre palière à la torsion 46
III.4.8.Vérification de l’effort tranchant 47
III.5. Les Planchers 48
III.5.1. Méthode simplifiée de calcul des planchers:(méthode forfaitaire) 49
III.5.2. Les différents types des nervures 53
III.5.3.Calcul des sollicitations 53
III.5.4.Ferraillages des nervures 57
III.5.4.2. Etage 61
III.5.5.Ferraillage de la dalle de compression 62
III.6. Les dalles pleines 62
III.6.1. Définition 62
III.6.2. Méthode de calcul 62
III.6.2.1. Hypothèse de la méthode 62
III.6.2.2. Principe de la méthode 62
III.6.3. Ferraillage à l’ELU 63
III.6.3. 1.Terrasse 63
III.6.3.1.1.Vérification à l’E.L.S 65
III.6.3.1.1.Vérification à l’E.L.S 67
III.6.3. 2. Etage 67
III.6.3. 2. 1. Vérification à l’E.L.S 70
III.6.3.2.2.Vérification à l’effort tranchant 71
III.6.5 Conclusion 73
Chapitre IV : Etude Sismique
IV.1.Introduction 74
IV.2. Méthode statique équivalente 74
IV.2.1. Condition d’application 74
IV.2.2. Calcul de l’action sismique 74
IV.3. Méthode d’analyse modale spectrale 77
IV.4. Modélisation de la structure 78
IV.4.1. Analyse statique et dynamique 78
IV.4.2. Détermination des paramètres des combinaisons d’action 79
IV.4.3. Poids total de la structure "W" 79
IV.4.4. Les données géométriques 80
IV.4.5. Centre de torsion 81
IV.4.6. Centre de masse 82
IV.4.7. Evaluation des excentricités 83
IV.5. Résultats de calcul (ROBOT) 85
IV.5.1. Périodes et facteurs de participation modale 85
IV.5.2. Formes modales de la structure non rigidifiée latéralement 86
IV.6. Distribution verticale de la force sismique 91
IV.7. Vérification des méthodes 93
IV.7.1. Vérification de la période 93
IV.7.2. Vérification de l’effort tranchant à la base 93
IV.8. Calcul des déplacements 94
IV.9. Justification de la stabilité de la structure vis-à-vis de l’effet P. ∆ 95
IV.10. Vérification au renversement 96
IV.11. Conclusion 97
Chapitre V : Les Eléments Structuraux
V.1.Introduction 98
V.2. Définitions 98
V.2.1. Poteaux 98
V.2.2. Poutres 98
V.2.3. Les voiles 98
V.3.Ferraillage des portiques 98
V.3.1. Ferraillage des poutres 99
V.3.1.1. Calcul réglementaire et vérifications 99
V.3.1.1.1. Les sollicitations 100
V.3.1.1.2. Exemple de calcul (poutre principale –Terrasse- Bloc1) 100
V.3.2.2. Calcul récapitulatif des poutres 105
V.3.2.2.1. BLOC 1 105
V.3.2.2.2. BLOC 2 106
V.3.2.3. Schéma de ferraillage 109
V.3.2.3.1. Bloc1 109
V.3.2.3.2. Bloc2 111
V.3.2. Ferraillage des poteaux 112
V.3.2.1. Aspect réglementaire 112
V.3.3.2. Les sollicitations 114
V.3.2.2. Exemple de calcul (Poteau (30×40) - Bloc1) 114
V.3.2.3. Calcul récapitulatif des poteaux 118
V.3.2.3.1. BLOC 1 118
V.3.2.3.2. BLOC 2 121
V.3.2.4.1.Bloc 1 124
V.3.2.4.2 Bloc 2 124
V.3.3. Ferraillage des voiles 125
V.3.3.1. Exemple de calcul d'un voile plein (15cm) 125
V.3.3.2. Calcul récapitulatif du ferraillage vertical 127
V.3.3.2.1. BLOC 1 127
V.3.3.2.2. BLOC 2 129
V.3.3. 3. Ferraillage horizontal à l’effort tranchant 129
V.3.3.3.1 Calcul récapitulatif du ferraillage horizontal 130
V.3.4. Conclusion 132
Chapitre VI : Etude de l’infrastructure
VI.1. Introduction 133
VI.2. Choix de fondation 133
VI.3. Calcul des semelles 133
VI.3.1. Bloc 1 134
VI.3.1.1. Calcul de la semelle isolée 134
VI.3.1.1.1. Semelle sous poteau central 134
VI.3.1.1.2. Semelle sous poteau de rive 139
VI.3.1.2. Calcul de la semelle filante 142
VI.3.1.2.1. Calcul de la semelle filante sous voile d’épaisseur 15 cm 142
VI.3.1.2.2. Calcul de la semelle filante sous voile d’épaisseur 20cm 144
VI.3.1.3. Calcul des semelles excentrées 145
VI.3.1.3.1. Semelle isolée excentrée 145
VI.3.1.3.2. Semelle filante excentrée 147
VI.3.1.3.2.1. Sous un voile d’épaisseur 20 cm 147
VI.3.1.3.2.2. sous un voile d’épaisseur 15 cm 148
VI.3.2. Bloc 2 149
VI.3.2.1. Calcul de la semelle isolée 151
VI.3.2.2. Calcul de la semelle filante 151
VI.3.2.2.1. Sous voile de longueur L=2m et Epaisseur=15cm 152
VI.3.2.2.2. Sous voile de longueur L=4.2 m et Epaisseur=20cm 152
VI.3.2.3. Calcul des semelles excentrées 153
VI.3.2.3.1. Semelle isolée excentrée 153
VI.3.2.3.2. Semelle filante excentrée 153
VI.4. Etude de poutre de redressement 153
VI.4.1. Pré dimensionnement de la poutre de redressement 154
VI.4.2. Calcul des efforts 154
VI.4.3. Ferraillage 155
VI.4.4. Calcul des armatures transversales 155
VI.4.5.Vérification au cisaillement 156
VI.4.6.Schémas de ferraillage 157
VI.5. Les longrines 157
VI.5.1. Le ferraillage 157
VI.6. Etude des joints 158
VI.8. Conclusion 160
Conclusion générale 160
Liste des Figures
Figure I.1 : Diagramme contraintes déformation de l’acier……………………..…... 9
Figure I.2 : Diagramme de déformation limite de la section……………..…..……… 10
Figure I.3 : Diagramme parabole-rectangle des contraintes-Déforations du béton …. 10
Figure II.1 : caractéristiques géométriques de la nervure……..….…….….……….... 12
Figure II.2 :L’acrotère……………………….………................................................. 17
Figure II.3:Détail plancher terrasse………………………………………………….. 18
Figure II.4 : Détail plancher étage…………………………………….……………... 18
Figure II.5 : Le mur extérieur……………………………………………..………… 19
Figure II.6: Schéma explicatif de loi de dégression…………………………………. 21
Figure II.7: Surface du plancher…………………………………………..…………. 21
Figure III.1 : Principe et dimensions de l’acrotère…………………..………............. 29
Figure III.2 : Ferraillage de l’acrotère……………………………………………….. 32
Figure III.3: Schéma statique et surcharges sur balcon……………………..……….. 33
Figure III.4:Position des armatures structurelles du balcon…………………..……... 33
Figure III.5 : Ferraillage du balcon………………………………………………..…. 36
Figure III.6 :Position des armatures structurelles du palier………………………….. 36
Figure III.7 : Schéma statique et chargement des escaliers………………………….. 37
Figure III.8. Schéma de ferraillage des escaliers……………………………………. 41
Figure III.9 : Schéma de ferraillage de la poutre palière……………….……………. 46
Figure III.10 : Les différents types des nervures………………….………………… 48
Figure III.11 : Diagramme des moments fléchissant………………………………… 49
Figure III.12 : Diagramme des efforts tranchants…………………………………… 49
Figure III.13 : Diagramme des efforts tranchants……………………………………. 50
Figure III.14:Diagramme des moments fléchissant………………………………….. 50
Figure III.15 : Diagramme des efforts tranchants…………...……………………….. 51
Figure III.16:Diagramme des moments fléchissant………………………………….. 51
Figure III.17 : Diagramme des efforts tranchants…………...……………………….. 52
Figure III.18:Diagramme des moments fléchissant……………………..…………… 52
Figure III.19 : Géométrie de la nervure…………………………………..………….. 53
Figure III.20 : Schéma de ferraillage des nervures…………………..………………. 57
Figure III.21 : Schéma de ferraillage des nervures…………………………….…….. 61
Figure III.22: Schéma de ferraillage de la dalle de compression………..…………... 62
VI
Figure III.25. : Ferraillage de la dalle pleine………………………………………… 72
Figure IV.1 : Spectre de repense (Bloc 1)…………………………………………… 79
Figure IV.2 : Position des voiles (Bloc 1)………………… ..………….…………… 80
Figure IV.3 : Position des voiles (Bloc 2)…………………… ……………………... 81
Figure IV.4 : MODE 1 XY…………………………………………………………... 86
Figure IV.5 : MODE 1 3D…………………………………………………………… 86
Figure IV.6 : MODE 2 XY…………………………………………………………... 87
Figure IV.7: MODE 2 3D……………………………………………………………. 87
Figure IV.8 : MODE 3 XY…………………………………………………………... 88
Figure IV.9 : MODE 3 3D…………………………………………………………… 88
Figure IV.10 : MODE 1 XY………………………………………………………… 89
Figure IV.11 : MODE 1 3D…………………………..……………………………… 89
Figure IV.12 : MODE 2 XY………………………………………………………… 90
Figure IV.13 : MODE 2 3D………………………………………………………….. 90
Figure IV.14 : MODE 3 XY…………………………………………………………. 91
Figure IV.15 : MODE 3 3D………………………………………………………….. 91
Figure V.1 : Ferraillage de poutre principale (terrasse)……………………………… 108
Figure V.2 : Ferraillage de poutre secondaire (terrasse)…………………………….. 109
Figure V.3: Ferraillage de poutre principale (étage) ………………………………... 109
Figure V.4 : Ferraillage de poutre secondaire (étage)……………………………….. 109
Figure V.5 Ferraillage de poutre principale (terrasse)……………………………….. 110
Figure V.6 : Ferraillage de poutre secondaire (terrasse)…………….………………. 110
Figure V.7: Ferraillage de poutre principale (étage)………………………………… 111
Figure V.8 : Ferraillage de poutre secondaire (étage)………………….…….……… 111
Figure V.9: Ferraillage du poteau (bloc 1)…………………… …………………….. 123
Figure V.10: Ferraillage du poteau (bloc 2)…………………………………………. 123
Figure V.11: Ferraillage du poteau circulaire………………………………………... 123
Figure V.12 : Ferraillage du voile…………………………………………………… 130
Figure VI.1. Dimensionnement d’une semelle isolée dans le sens x-x……………… 136
Figure VI.2. Dimensionnement d’une semelle isolée dans le sens y-y……………… 137
Figure VI.3. Ferraillage de la semelle intermédiaire dans le sens x-x……………….. 137
Figure VI.4. Ferraillage de la semelle intermédiaire dans le sens y-y……………….. 138
Figure VI.5. Ferraillage de la semelle de rive dans le sens x-x……………………… 141
VII
Figure VI.6. Ferraillage de la semelle de rive dans le sens y-y……………………… 142
Figure VI.7. Ferraillage de la semelle isolée filante…………………………………. 144
Figure VI.8. Ferraillage de la semelle isolée excentrée……………………………… 147
Figure VI.9. Ferraillage de la semelle circulaire…………………………………….. 151
Figure VI.10 : La poutre de redressement…………………………………………… 154
Figure VI.11 : Réactions uniformes dans le sol au niveau des 2 semelles…………... 154
Figure VI.12 : Ferraillage de la poutre de redressement…………………………….. 157
Figure VI.13: Ferraillage des longrines……………………………………………… 158
VIII
Liste des Tableaux
Tableau I.1 : Valeurs de la limite d’élasticité garantie f e ……………………………….
Tableau I.2 : Les résistances caractéristiques du béton à 28 jours………………………
Tableau II.1 : charges et surcharges du plancher terrasse……………………………....
Tableau II.2 : charges et surcharges du plancher étage courant…………………………
Tableau II.3 : charges du mur extérieur ………………………………………………..
Tableau II.4 : charges du mur intérieur………………………………………………..
Tableau II.5 : charges et surcharges de paillasse………………………………………
Tableau II.6 : charges et surcharges du palier de repos…………………………………
Tableau II.7 : charges et surcharges du balcon………………………………………….
Tableau II.8 : charges permanentes et d’exploitation pour chaque niveau……………..
Tableau II.9: Loi de dégression…………………………………………………………
Tableau II.10: charges permanentes et d’exploitation totales………………………….
Tableau II.11 : charges permanentes et d’exploitation pour chaque niveau……………
Tableau II.12: Loi de dégression……………………………………………………….
Tableau II.13: charges permanentes et d’exploitation totales………………………….
Tableau II.14:Tableau récapitulatif de pré dimensionnement des sections…………….
Tableau III.1: Chargement et sollicitations sur le balcon………………………………
Tableau III.2 : chargements sur l’escalier……………………………………………....
Tableau III.3 : Moments des escaliers aux états limites……………………………….
Tableau III.4:Tableau récapitulatif des ferraillages…………………………………….
Tableau III.5 : Chargement sur les planchers…………………………………………..
Tableau III.6: Sollicitations des planchers terrasse à l’ELU…………………………...
Tableau III.7: Sollicitations du plancher terrasse à l’ELS………………………………
Tableau III.8 : Sollicitations du plancher étage à l’ELU……………………………….
Tableau III.9 : Sollicitations du plancher étage à l’ELS………………………………..
Tableau III.10 : Les sollicitations du calcul…………………………………………….
Tableau III.11 : Moments appliqués sur la dalle pleine (terrasse)………………………
Tableau III.12 : Moments appliqués sur la dalle pleine (étage)…………………………
Tableau III.13 Tableau récapitulatif des éléments secondaires…………………………
Tableau IV.1 : Valeurs des facteurs de qualités…………………………………….......
Tableau IV.2 : Les poids de chaque niveau (Bloc 1)……………………………………
IX
Tableau IV.3 : Les poids de chaque niveau (Bloc 2)………………………………........
Tableau IV.4 : les centres de torsion de chaque niveau (Bloc 1)…………………..........
Tableau IV.5 : Centre de masse torsion de chaque niveau (Bloc 2)……………….........
Tableau IV.6 : Les centres de masse de chaque niveau (Bloc 1)…………………........
Tableau IV.7 : Les centres de masse de chaque niveau (Bloc 2)………………….........
Tableau IV.8 : Valeurs des excentricités théoriques de chaque niveau (Bloc 1)……….
Tableau IV.9 : Valeurs des excentricités théoriques de chaque niveau (Bloc 2)…..........
Tableau IV.10 : Valeurs des excentricités accidentelles de chaque niveau (Bloc 1)........
Tableau IV.11: Valeurs des excentricités accidentelles de chaque niveau (Bloc 2)…….
Tableau IV.12 : périodes et facteurs de participation modale (Bloc 1) ………………...
Tableau IV.13: Périodes et facteurs de participation modale (Bloc 2)……………….....
Tableau IV.14 : Les valeurs des efforts F i (Bloc 1)………………………………….....
Tableau IV.15 : Les valeurs des efforts Fi (Bloc 2)…………………………….............
Tableau IV.16 : Déplacements relatifs pour chaque niveau dans les 2 sens (Bloc1)……
Tableau IV.17 : Déplacements relatifs pour chaque niveau dans les deux sens…….......
Tableau IV.18 : l’effet P. ∆ dans le sens x-x (Bloc1)……………………………...........
Tableau IV.19 : l’effet P. ∆ dans le sens y-y (Bloc 1)…………………………..............
Tableau IV.20: l’effet P. ∆ dans le sens x-x (Bloc2)…………………………………….
Tableau IV.21 : l’effet P. ∆ dans le sens y-y (Bloc2)……………………………………
Tableau V.1 : Sollicitations des poutres de la terrasse…………………………….........
Tableau V.2 : Résultats de calcul des poutres en flexion simple (TERRASSE)………..
Tableau V.3 : Les barres choisies pour les poutres(TERRASSE)………………………
Tableau V.4 : Sollicitations des poutres de l’étage……………………………………..
Tableau V.5 : Résultats de calcul des poutres en flexion simple (étage)……………….
Tableau V.6 : Les barres choisies pour les poutres (étage)……………………………..
Tableau V.7 : Sollicitations des poutres de la terrasse………………………………….
Tableau V.8 : Résultats de calcul des poutres en flexion simple (Terrasse)…………….
Tableau V.9 : Les barres choisies pour les poutres (Terrasse)…………………..............
Tableau V.10 : Sollicitations des poutres de l’étage……………………………………
Tableau V.11. : Résultats de calcul des poutres en flexion simple (étage)……………...
Tableau V.12. : Les barres choisies pour les poutres (étage)……………………............
Tableau V.13 :Sollicitations des poteaux du bloc 1…………………………….............
X
Tableau V.14 : Calcul et choix des sections d’armatures……………………………….
Tableau V.15 :Sollicitations des poteaux circulaires………………………………........
Tableau V.17 : Vérification des contraintes…………………………………………….
Tableau V.19 : Sollicitations des poteaux du bloc 2…………………………………….
Tableau V.22 : Ferraillage longitudinal des voiles d’épaisseur 15cm……………..........
Tableau V.23 : Ferraillage longitudinal des voiles d’épaisseur 20cm…………..............
Tableau V.24 : Ferraillage longitudinal des voiles du bloc 2……………………….......
Tableau V.25 : Ferraillage horizontal des voiles du bloc 1.............................................
Tableau V.26 : Ferraillage horizontal des voiles du bloc 2……………………………..
Tableau V.27 : Tableau récapitulatif des poutres……………………………………….
Tableau V.28 : Tableau récapitulatif des poteaux……………………………………….
Tableau V.29 : Tableau récapitulatif des voiles d’épaisseur 15 cm………………….....
Tableau V.29 : Tableau récapitulatif des voiles d’épaisseur 20 cm…………………….
Tableau VI.1:Sollicitations des semelles isolées intermédiaires…………………..........
Tableau VI.2: Sollicitations des semelles isolées de rive……………………………….
Tableau VI.3 : Sollicitations des semelles filantes………………………………………
Tableau VI.4: Sollicitations des semelles filantes…………………………………........
Tableau VI.5 : Ferraillage des semelles filantes………………………………………..
Tableau VI.6: Sollicitations des semelles excentrées isolées……………………….......
Tableau VI.7:Sollicitations des semelles filantes excentrées……………………...........
Tableau VI.8: Sollicitations des semelles filantes excentrées…………………………..
Tableau VI.9:Ferraillage des semelles filantes excentrées………………………………
Tableau VI.10:Sollicitations des semelles circulaires……………………………..........
Tableau VI.11:Sollicitations des semelles isolées………………………………………
Tableau VI.12: Sollicitations des semelles filantes……………………………………..
Tableau VI.13:Ferraillage des semelles filantes………………………………………...
Tableau VI.14: Sollicitations des semelles filantes……………………………………...
Tableau VI.15: Ferraillage des semelles filantes………………………………………..
Tableau VI.16: Sollicitations des semelles isolées excentrées………………………..
XI
Tableau VI.17: Ferraillage des semelles isolées excentrées…………………………….
Tableau VI.18: Sollicitations des semelles filantes excentrées………………………….
Tableau VI.19: Ferraillage des semelles filantes excentrées…………………………….
Tableau VI.20:Sollicitations de la poutre de redressement……………………………..
Tableau VI.21 : Calcul de poutre de redressement……………………………………..
Tableau VI.22: Vérification de l’effort tranchant de poutre de redressement………….
Tableau VI.23 : Ferraillage des longrines…………………………………………........
Tableau VI.24: Déplacements maximal des blocs……………………………………...
Tableau VI.25: Vérification du tassement des semelles (bloc 1)……………………….
Tableau VI.26: Vérification du tassement des semelles (bloc2)………………………...
Tableau VI.27 : Tableau récapitulatif des semelles……………………………………..
XII
Résumé
Le présent travail consiste à étudier un centre culturel en béton armé
composé de (sous-sol+RDC+03 étages) avec un contreventement mixte
(portiques et voiles), ce projet est implanté dans la wilaya de Khenchela.
L’étude de notre structure est assistée par l’utilisation des nouveaux
Logiciels de modélisation (Autodesk Robot Structural Professional 2015), calcul
et vérification (SOCOTEC, Expert et Atlas), qui influent d’une fiabilité dans la
stabilité de l’ouvrage en cas d’un séisme, en assurant une adéquation entre
l’économie et la sécurité.
Le déroulement des calculs de ce mémoire a été faite en deux manières,
manuel et numérique en respectant les différents règlements et documents
techniques du DTR BC2.2, CBA 93, BAEL91 mod 99 et des dispositions
constructives du règlement parasismique algérien RPA99.
Mots clés :
Béton armé, contreventement, séisme, économie, sécurité, règlements.

‫ﻣﻠﺨﺺ‬
‫ﻋﻤﻞ اﻟﻤﺬﻛﺮة اﻟﺤﺎﻟﯿﺔ ھﻮ دراﺳﺔ ﻣﺮﻛﺰ ﺛﻘﺎﻓﻲ ﻣﻨﺠﺰ ﺑﺎﻟﺨﺮﺳﺎﻧﺔ اﻟﻤﺴﻠﺤﺔ )ﺗﺤﺖ أرﺿﻲ ‪ +‬أرﺿﻲ ‪+‬‬
‫‪ 03‬طﻮاﺑﻖ( ﻣﻊ ﻧﻄﺎم اﺳﺘﻘﺮار ﻣﺨﺘﻠﻂ ‪ ،‬وﯾﻘﻊ ھﺬا اﻟﻤﺸﺮوع ﻓﻲ وﻻﯾﺔ ﺧﻨﺸﻠﺔ‪.‬‬
‫إن دراﺳﺔ ھﯿﻜﻞ اﻟﺒﻨﺎﯾﺔ ﻗﺪ ﺗﻤﺖ ﻋﻦ طﺮﯾﻖ اﺳﺘﺨﺪام ﺑﺮاﻣﺞ ﺟﺪﯾﺪة ﻓﻲ اﻟﻨﻤﺬﺟﺔ ) ‪Autodesk Robot‬‬
‫‪ ،(Structural Professional 2015‬واﻟﺤﺴﺎب واﻟﺘﺤﻘﻖ )‪ ،(SOCOTEC, Expert et Atlas‬اﻟﺘﻲ‬
‫ﺗﺆﺛﺮ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﻮﺛﻮﻗﯿﺔ واﻟﺪﻗﺔ ﻓﻲ اﺳﺘﻘﺮار اﻟﮭﯿﻜﻞ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ وﻗﻮع زﻟﺰال‪ ،‬وﺿﻤﺎن اﻟﺘﻮازن ﺑﯿﻦ اﻻﻗﺘﺼﺎد‬
‫وﺳﻼﻣﺔ اﻟﺒﻨﺎﯾﺔ‪.‬‬
‫وﻗﺪ ﺗﻤﺖ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﺤﺴﺎﺑﺎت ﻓﻲ ھﺬه اﻟﻤﺬﻛﺮة ﺑﻄﺮﯾﻘﺘﯿﻦ‪ ،‬ﯾﺪوﯾﺔ واﻟﺮﻗﻤﯿﺔ ﻣﻊ اﺣﺘﺮام اﻟﻘﻮاﻋﺪ اﻟﻔﻨﯿﺔ‬
‫اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ واﻟﻮﺛﺎﺋﻖ )‪ ( DTR BC2.2, CBA 93, BAEL91 mod 99‬وﻧﻈﺎم ﻣﻀﺎد اﻟﺰﻻزل اﻟﺠﺰاﺋﺮي‬
‫‪.RPA99‬‬
‫ﻛﻠﻤﺎت اﻟﺒﺤﺚ‪:‬‬
‫اﻟﺨﺮﺳﺎﻧﺔ اﻟﻤﺴﻠﺤﺔ‪ ،‬ﻧﻄﺎم اﺳﺘﻘﺮار ﻣﺨﺘﻠﻂ‪ ،‬زﻟﺰال‪ ،‬اﻻﻗﺘﺼﺎد‪ ،‬اﻟﺴﻼﻣﺔ ‪ ،‬اﻟﻠﻮاﺋﺢ‪.‬‬

Summary
The present work is to study reinforced concrete cultural center consists of
(Basement + Ground + 03 floors) with a mixed bracing (porticos and sails), this
project is located in the wilaya of Khenchela.
The study of our structure is assisted by the use of new modelling software
(Autodesk Robot Structural Professional 2015), calculation and verification
(SOCOTEC, Expert and Atlas), which affect the reliability in the stability of the
structure in case of an earthquake, ensuring a balance between economy and
security.
The sequence of calculations in this memory was done in two ways, manual
and digital respecting the different technical regulations and documents (DTR
BC2.2, CBA 93 BAEL91 mod 99) and constructive settlement provisions of the
Algerian earthquake RPA99.
Keywords:
Reinforced concrete, bracing, earthquake, economy, safety, regulations.

Introduction Générale
INTRODUCTION GENERALE
1. Introduction :
Le concept de centre a son origine dans le mot latin centrum et peut évoquer divers sujets
une des significations fait référence à l’endroit où les gens se rencontrent dans un but donné
culturel, quant à lui, est un adjectif qui désigne l’appartenance ou ce qui se rapporte à la culture
Cette notion, du vocable latin cultus, est liée aux facultés intellectuelles de l’homme et la culture
de l’esprit humain.
Un centre culturel est donc l’espace permettant de participer à des activités culturelles. Ces
centres visent à promouvoir la culture parmi les gens d’une communauté.
Aujourd’hui, les opérations de construction, de réhabilitation ou de rénovation d’une
construction deviennent de plus en plus complexes du fait de l’évolution permanente des
techniques et des réglementations. La maîtrise financière des études, de la réalisation et de
l’exploitation de l’ouvrage est donc indispensable à l’acte de bâtir.
De ce fait, la mission de l’économiste de la construction s’effectue en étroite
collaboration avec les architectes et les ingénieurs du projet. Pour cela, il doit
comprendre et analyser le projet dans sa globalité afin d’établir l’étude technique et
financière la plus pertinente. Ce travail exige un véritable dialogue au sein de la maîtrise
d’œuvre et avec la maîtrise d’ouvrage pour que le projet soit traité de manière exhaustive.
2. Problématique :
Les matériaux entrant dans la composition de la structure jouent incontestablement un
rôle important dans la résistance des constructions aux séismes. Leur choix est souvent le
fruit d'un compromis entre divers critères tel que; Le coût, la disponibilité sur place et la
facilité de mise en œuvre du matériau prévalant généralement sur le critère de la résistance
mécanique. Ce dernier est en revanche décisif pour les constructions de grandes
dimensions. Il y a de manière générale, dans notre pays un réel besoin de mise en place de
procédures de normalisation et l’homologation des matériaux ainsi que le contrôle des points
de leur production.
Notre projet de fin d’étude consiste à étudier un centre culturel en béton armé
(SS+RDC+3) avec un contreventement mixte, cet immeuble est implanté dans une région
classée en Zone I (wilaya de Khenchela), de faible sismicité selon Le Règlement Parasismique
Algérien (RPA99 version 2003).
3. Objectif et plan de travail :
3.1. Objectif :
Ce projet de fin d’étude a pour but une structure en béton armé, toutes les phases de
conception ont été abordées, du pré dimensionnement, au l’élaboration des plans d’exécution en
passant par le calcul et les différentes vérifications de chaque élément de la structure en
respectant les différents règlements et documents techniques.
Université de Khenchela 1
Introduction Générale
3.2. Plan de travail :

Le travail de fin d’étude consiste en une étude structurelle d’une variante en béton armé,
l’étude est subdivisée en six chapitres.
Chapitre I : Présentation de l’ouvrage & Caractéristiques des matériaux
Ce chapitre a pour but de présenter la variante (le système structurel et les caractéristiques
des matériaux utilisés)
Chapitre II : Pré dimensionnement et décente des charges
Dans ce chapitre on va faire un pré dimensionnement pour chaque type d’élément de
la structure et une descente de charges pour vérifier la section du poteau le plus sollicité.
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires
Dans ce chapitre on calcule le ferraillage de tout élément en béton armé qui ne participe
pas au contreventement de la structure, on distingue : les escaliers, les balcons, l’acrotère, le
plancher, etc…
Chapitre IV : Etude sismique
Une étude dynamique et sismique est effectuée dans ce chapitre pour trouver les
caractéristiques intrinsèques du bâtiment et calculer les efforts engendrés par les différentes
sollicitations.
Chapitre V : Les éléments structuraux
Dans ce chapitre on calcule le ferraillage des poteaux, poutres et voiles qui se font à
partir des méthodes données par (BAEL 91 mod 99) avec respect des vérifications données
par le RPA 99 v2003.
Chapitre VI : Etude de l’infrastructure
Dans ce chapitre on dimensionne et on calcule le ferraillage des fondations de façon à :
-Assurer la stabilité de l’ouvrage
-Limiter les tassements de l’ouvrage.
Chapitre I Présentation de l’Ouvrage &Caractéristiques des Matériaux
Chapitre I :
Présentation de l’Ouvrage
&
Caractéristiques des Matériaux
I.1. Présentation de l'ouvrage :

I.1.1. Introduction :
L’ouvrage à étudier est un centre culturel dans la wilaya de Khenchela. La
construction est constituée de 2 blocs :
* Bloc 1 :
− Sous–sol enterré comportant : locaux techniques, parking de service, archive et
magasin ;
− Un RDC comportant : cinq (5) bureaux, foyer et salle de prière ;
− Un premier étage comportant : dix(10) bureaux, bibliothèque, salle d’attente et
sanitaire ;
− Deux derniers étages comportant : huit (8) bureaux, salle d’attente, salon
d’honneur, sanitaire et salle des réunions.
* Bloc 2 :
− Sous–sol enterré comportant : séjour, cuisine, sanitaire, deux (2) chambres et
préau ;
− Un RDC et un premier étage comportant : deux(2) chambres, cuisine, sanitaire et
séjour.
I.1.2. Caractéristiques géométriques de la structure :
* Bloc1 :
Les caractéristiques géométriques de la structure sont :
− Longueur …………………………22.50 m ;
− Largeur ………………………….. 19.55 m ;
− Hauteur total ……………………....15.3 m ;
 Hauteur sous sol ……………...3.06 m ;
 Hauteur RDC ………………… 3.06 m ;
 Hauteur des étages …………….3.06 m.
*Bloc 2 :
Les caractéristiques géométriques de la structure sont :
− Longueur ……………………….…10.80 m ;
− Largeur …………………………….18.30m ;
− Hauteur total ……………………. 9.18 m ;
 Hauteur sous sol …….……… 3.06 m ;
 Hauteur RDC ………….…… 3.06 m ;
 Hauteur des étages………….. 3.06 m.
I.1.3 Données du site :
− Le bâtiment est implanté dans une zone classée par les règles parasismiques
algériennes RPA99/version 2003 comme zone de sismicité faible (zone 1) ;
− L’ouvrage appartient au groupe d’usage 1B ;
− Le site est considéré comme ferme ;
− Contrainte admissible du sol σ sol =2 bars.
I.1.4. Présentation des règles CBA (93) :
"Règles de conception et de calcul des structures en béton armé" (CBA 93) a pour
objet de spécifier les principes et les méthodes les plus récentes devant présider et servir à
la conception et aux calculs de vérification des structures et ouvrages en béton armé, et
s’applique plus spécialement aux bâtiments courants.
I.1.4.1. Domaine d’application :
Le CBA93 est applicable à tous les ouvrages et constructions en béton armé, soumis à
des ambiances s’écartant peu des seules influences climatiques, et dont le béton est
constitué de granulats naturels normaux, avec un dosage en ciment au moins égal à 300Kg
par m3 de béton mis en œuvre.
I.1.4.2. Principe des justifications :
Les principes justificatifs sont conduits suivant la théorie des états limites tels que
spécifiés dans le DTR-BC 21 "Principes généraux pour vérifier la sécurité des ouvrages".
I.1.4.3. Définition des états- limites :
Un état limite est celui pour lequel une condition requise d’une construction ou d’un
de ses éléments (tel que la stabilité et la durabilité) est strictement satisfaite et cesserait de
l'être en cas de modification défavorable d’une action (majoration ou minoration selon le
cas), On distingue deux sortes d’état limite :
a-Etat limite ultime ELU :
L'état limite ultime ELU correspondant à :
− la perte de l'équilibre statique de la construction (basculement) ;
− la perte de la résistance de l'un des matériaux (rupture) ;
− la perte de la stabilité de forme (flambement).
b-Etats limite de service ELS :
L'état limite de service définit les conditions que doit satisfaire l’ouvrage pour que son
usage normal et sa durabilité soient assurés. Il se traduit par les états limites suivantes :
− Etat limite de compression du béton ;
− Etat limite d'ouverture des fissures ;
− Etat limite de déformation.
I.1.4.4. Actions :
Les actions sont l’ensemble des charges (forces, couples, charges permanentes,
climatiques et d’exploitation) appliquées à la structure, ainsi que les conséquences des
modifications statiques ou d’état (retrait, variations de température, tassements d’appuis,
etc.) qui entraînent des déformations de la structure. Elles sont classées en trois catégories
en fonction de leur fréquence d’apparition.
− Actions permanentes (G) :
Les charges permanentes à considérer définies par la norme DTR BC 2.2pour le calcul des
structures en béton armé sont :
* Poids propres :
Les poids propres seront évalués avec un poids volumique de béton de 25kN/m3.
− Actions variables (Q i , i=1, 2, n) : Elles résultent de l’exploitation directe de la
construction et sont donc constituées par le poids des utilisateurs et des matériaux
nécessaires à l’utilisation des locaux.
− Actions accidentelles
− Actions de la température climatique
I.1.4.5.Sollicitations de calcul :
Les sollicitations sont calculées en appliquant à la structure les combinaisons
d’actions définies ci-après :
La combinaison de calcul à E.L.S est :
− P 1 =G+Q
Les combinaisons de calcul à E.L.U sont :
− P 2 =1.35G+1.5Q
Les combinaisons de calcul à E.L.A (séisme, choc …) :
− P 3 =G+Q±E
− P 4 =G+Q±1.2E
− P 5 =0.8G±E
Avec :
− E : effort de séisme
− G : charge permanente
− Q : charge d’exploitation
I.1.5. Présentation des RPA 99 / Version 2003 :
Le document technique « DTR BC 2-48 » portant sur les « REGLES
PARASISMIQUES ALGERIENNES RPA 99 »qui a été approuvé par la commission
technique permanente pour le contrôle technique de la construction (CTC) lors de sa
réunion du 4 Décembre 1999 se situe dans la continuité des documents précédents « RPA
81, version 1983 » et « RPA 88 » dont il garde la philosophie originelle.
Il constitue en fait une actualisation qui s’avère nécessaire après prés de deux
décennies de pratique riche et diversifiée de la part des scientifiques et techniciens
nationaux des bureaux d’études et de contrôle, des entreprises et des institutions de
formation supérieure.
Cette actualisation a en outre bénéficié des grands progrès de la recherche dans ce
domaine aussi bien aux niveaux national qu’international.
I.1.6. Les logiciels utilisés :
− Auto desk Robot Structural Analysais Professional 2014 : pour la modélisation de
la structure ;
− AUTOCAD 2010 : pour les dessins des plans ;
− SOCOTEC et EXPERT: pour vérifier les calculs manuels.
I.1.7. définition des éléments de l’ouvrage :
Cet ouvrage est en béton armé et pour qu’il résiste à l’effort du séisme, le RPA 99/03
exige que pour toute structures dépassent une hauteur de 20 mètres en zone I, le type de
contreventement mixte (voile-portique) ou voile.
a. Planchers :
C’est une aire généralement plane destinée à séparer entre les niveaux, on distingue :
− Plancher à corps creux ;
− Plancher à dalle pleine.
b. Les escaliers :
Sont des éléments non structuraux, permettant le passage d’un niveau à un autre de
type « escalier droit à deux volés parallèles et un palier intermédiaire » que sera réalisé en
béton armé coulé sur place.
c. Maçonnerie :
On distingue :
− Mur extérieur (double cloison) ;
− Mur intérieur (une cloison).
d. Revêtement :
− Mortier de ciment : pour les murs de façades et salles d’eau ;
− Plâtre pour les plafonds et les cloisons ;.
− Carrelage pour les planchers et escaliers.
I.2. Caractéristiques des matériaux :
I.2.1. Le Béton :
I.2.1.1. Définition :
On appelle béton un matériau constitué par le mélange, dans des proportions
convenables de ciment, de granulats (sables et gravier) et de l'eau et éventuellement de
produits d'addition (adjuvant). Le matériau ainsi obtenu sera coulé et son durcissement
aura les qualités suivantes :
− La résistance mécanique, essentiellement résistance à la compression simple et pour
certains usages spéciaux, la résistance à la traction ;
− La résistance aux agents agressifs, eau de mer, acides, etc ;
− Les déformations instantanées et surtout différées, que l’on souhaite généralement
la plus faible possible ;
− La maniabilité au moment de la mise en œuvre, que peut être définie comme
l’aptitude du béton à remplir parfaitement le moule qui lui est offert sans
ségrégation ;
− L’on peut enfin rechercher certaines qualités spéciales, telles que la masse
spécifique, aussi élevée que possible (béton lourd) ou aussi faible que possible
(béton léger).
I.2.1.2. Dosage du béton :
Dans un mètre cube de béton, on a les proportions suivantes :
• Ciment (CPA 425) dosé à 350kg /m 3 ;
• Sable grossier 0 < Dg < 5mm → 400 l ;
• Gravier 15 < Dg < 25m → 800l ;
• Eau de gâchage 175l.
Le béton obtenu aura une masse volumique qui varie entre 2200 Kg/m 3 et 2500Kg /m3.
I.2.1.3. Résistances mécaniques du béton :
I.2.1.3.1. Résistance à la compression ƒcj :
Dans les constructions courantes, le béton est défini, du point de vue mécanique, par
sa résistance caractéristique à la compression (à 28 jours d’âge noté "f c28 ") déterminée par
essai sur éprouvettes cylindriques de 16 cm de diamètre et 32 cm de hauteur.
Pour un dosage courant de 350 Kg/m 3 de ciment CPA425, la caractéristique en
compression à 28 jours est estimée à 25 MPa (f c28 = 25 MPa).
Selon le CBA [1]:Avant durcissement total à j jours tel que j ≤ 28 jours, la résistance
à la compression est :
𝑓𝑓𝑐𝑐𝑐𝑐 = [ 𝐽𝐽 / (4,76 + 0,83 𝐽𝐽) ]𝑓𝑓𝑓𝑓28𝑠𝑠𝑠𝑠𝑓𝑓𝑐𝑐28 ≤ 40𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀 , 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝  28 𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗
𝑓𝑓𝑐𝑐𝑐𝑐 = [𝐽𝐽 / (1,40 + 0,95 𝐽𝐽) ]𝑓𝑓𝑓𝑓28𝑠𝑠𝑠𝑠𝑓𝑓𝑓𝑓28 〉 40𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀, 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝  28 𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗 v
Et pour j ≥ 28 jours
f cj = 1.1 f c28
I.2.1.3.2. Résistance à la traction ƒtj :[1]
La mesure directe de la résistance à la traction par un essai de traction axiale étant
délicate on a recours à deux modes opératoires différents :
-Flexion d’éprouvettes prismatiques non armées.
-Fendage diamétral d’une éprouvette cylindrique (essai Brésilien)
La résistance caractéristique à « J » jours se déduit conventionnellement par la relation :
f t 28 = 0.6 + 0.06 f c 28 Avec : f cj <40 MPa
Pour f 28 = 25MPa ⇒ f t 28 = 2.1MPa
I.2.1.3.3. Résistance minimale du béton :

La résistance caractéristique minimale f c28 doit être de 15 MPa quand on utilise des
aciers de haute adhérence et de 12MPa lorsque l’on utilise des aciers lisses.
I.2.1.3.4. Déformations longitudinales du béton : [2]
Le module de déformation longitudinale instantanée, pour un chargement de durée
d’application inférieure à 24 heures, est donné par :
=
Eij 11000 ⋅ 3 f cj
On a pour f c28 = 25 MPa ⇒ Eij = 32164.195MPa
Le module de déformation longitudinal différée du béton E vj est donnéselon leC.B.A
93(A : 2-1-2-2) par la formule suivante :
Evj = 37003 f cj
On a pour f c28 = 25 MPa ⇒ E vj = 10818.16 MPa
I.2.1.3.5. Coefficient de poisson ν:[3]

On appelle coefficient de poisson le rapport de la déformation transversale relative à la
déformation longitudinale relative.
ν = 0.20 dans le cas E.L.S ;ν =0 dans le cas E.L.U.
I.2.2. Acier :
I.2.2.1. Définition :
L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, leur rôle est d’absorbé les
efforts de traction, de cisaillement et de torsion, on distingue deux types d’aciers :
− Aciers doux ou mi-durs pour 0.15 à 0.25 % de carbone.
− Aciers durs pour 0.25 à 0.40 ٪de carbone.
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale à : E s =200 000 MPa.
I.2.2.2. Caractéristiques mécaniques :
Type Nuance ƒ e (MPa) Emploi

F e E 22 215 Emploi courant Epingle de levage des
Ronds lisses
F e E 24 235 pièces préfabriquées
Barre HA F e TE 40 400
Emploi courant
Type 3 F e TE 50 500
Fils tréfiles HA F e TE40 400 Emploi sous forme de

type 3 F e TE 500 Barres droites ou de treillis
Fil tréfiles lisses TL 50 φ > 6 mm 500

Treillis soudés uniquement emploi courant
type 4 TL 52 φ ≤ 6 mm 520
Tableau I.1 : Valeurs de la limite d’élasticité garantie f e

Dans notre cas on utilise des armatures à haute adhérence avec un acier de nuance F e E400
type 1, f e = 400 MPa
I.2.2.3.Contrainte limite :
a-Etat limite ultime :
Pour le calcul on utilise le digramme contrainte déformation de la figure I.1 :
Figure I.1 : Diagramme contraintes déformation de l’acier

Où :
σ
ε s = s ; Avec E s = 200 000 MPa.
Es
Avec
fe
σs =
γs
γ s : Coefficient de sécurité.
I.2.2.4. Justification des sections soumises à des sollicitations normales :
I.2.2.4.1. Définition :
On entend par sollicitations normales celles qui peuvent être équilibrées par des
contraintes normales développées sur les sections droites des pièces.
a-Etat limite ultime de résistance (ELU) :
* Hypothèses de calcul :
− Les sections droites restent planes, et il n’y a pas de glissement relatif entre les
armatures et le béton.
− La résistance de traction de béton est négligée ;
− Le béton et l’acier sont considérés comme des matériaux linéaires–élastiques ;
− Le coefficient d’équivalence n donné par le rapport entre les modules
d’élasticités longitudinaux de l’acier et de béton (n = E s / E b ) est pris égal à
15 ;
− L’allongement relatif de l’acier est limite à : 10‰ ;
− Le raccourcissement ultime du béton est limité à :
ε bc = 3.5 ‰ en flexion
ε bc = 2 ‰ en compression centrée.
*Diagramme des déformations limites de la section (Règle des trois pivots) :[4]
La règle des trois pivots qui consiste à supposer que le domaine de sécurité est défini
par un diagramme des déformations passant par l’un des trois pivots A, B ou C définis par
la figure (I.2) tel que :
A : correspond à un allongement de 10×10-3 de l’armature la plus tendue, supposée
concentrée.
B : correspond à un raccourcissement de 3.5×10-3 du béton de la fibre la plus
comprimée.
C : correspond à un raccourcissement de 2×10-3 du béton de la fibre située à 3/7h de
la fibre la plus comprimée.
Figure I.2 :Diagramme de déformation limite de la section

*Contrainte ultime du béton
Pour le calcul à l’E.L.U on adopte le diagramme dit "parabole–rectangle"
En compression pure, le diagramme est constitué par la partie parabole du graphe ci-
dessus, les déformations relatives étant limitées à 2‰.
En compression avec flexion (ou induite par la flexion), le diagramme qui peut être utilisé
dans tous les cas et le diagramme de calcul dit parabole rectangle
Figure I.3 :Diagramme parabole-rectangle des contraintes-Déforations du béton [5]
Avec :f bu : Contrainte ultime du béton en compression :

0.85 f cj
f bu =
θ γb
γ b : Coefficient de sécurité du béton vaut 1.5 pour les combinaisons normales et 1.15 pour
les combinaisons accidentelles.
θ : coefficient qui dépend de la durée d'application du chargement. Il est fixé à 1 lorsque la
durée probable d’application de la combinaison d’actions considérée est supérieure
à 24 h, 0.9 lorsque cette durée est comprise entre 1 h et 24 h, et à 0.85 lorsqu’elle
set inférieure à 1 h
Résistance caractéristique Résistance de calcul f bc en MPa
à 28 jours en MPa (pour θ = 1)
à la compression à la traction Situations durables ou Situations
ƒ c28 ƒ t28 transitoires accidentelles
16 1.56 9.1 11.8
18 1.68 10.2 13.3
20 1.80 11.3 14.8
25 2.10 14.2 18.5
30 2.40 17.0 22.2
40 3.00 22.7 29.6
50 3.60 28.3 37.0
60 4.20 34.0 44.3
Tableau I.2 : Les résistances caractéristiques du béton à 28 jours

*Contrainte ultime de cisaillement :
−
La contrainte ultime de cisaillement est limitée par : τ ≤ τ
−
τ = min (0.13 ƒ c28 , 4 MPa) =3.25 MPa, cas normal (fissuration peu nuisible)
−
τ = min (0.10 ƒ c28 , 4 MPa) =2.5 MPa , cas où la fissuration est préjudiciable.
b-État limite de service (ELS) :
*Hypothèses de calcul :
Les calculs sont conduits moyennant les hypothèses suivantes:
-les sections droites restent planes et il n'ya pas de glissement relatif entre les
armatures et le béton en dehors du voisinage immédiat des fissures;
-le béton tendu est négligé;
-Le béton et l'acier sont considérés comme des matériaux linéairement élastiques et il est
fait abstraction du retrait et du fluage du béton;
-Par convention le rapport n du module d'élasticité longitudinale de l'acier à celui du béton
ou coefficient d'équivalence a pour valeur 15;
Dans le cas de l’ELS on suppose que le diagramme parabole rectangle reste dans le
domaine élastique linéaire, est défini par son module d’élasticité.
−
La contrainte limite de service en compression du béton est limitée par : σ bc ≤ σ bc
−
Avec σ bc = 0.6 ƒ c 28 = 0,6x25 = 15 MPa.
Chapitre II Pré dimensionnement&Descente des Charges
Chapitre II :
Pré dimensionnement & Descente des Charges
II.1. Introduction :
Il a pour but le calcul des sections des différents éléments résistants en utilisant les
prescriptions du BAEL 91 et des RPA99/version 2003. Il est aussi très important pour la
détermination des dimensions économiques afin d’éviter un surplus d’acier et de béton.
II.2. Pré dimensionnement :
II.2.1. Planchers à corps creux :[6]
Le plancher doit avoir une épaisseur minimale de (16+4) cm.
II.2.1.1Condition de flèche : [7]
La rigidité n'est valable que pour des poutrelles pour les quelles le rapport h / L est ou
moins égal à 1/22.5.
L : est la plus grande portée parallèle au poutrelle (L =420cm).
ht 1 L
≥ ⇒ ht ≥ = 18.66cm
L 22.5 22.5
On prend :ht = 20cm (16 + 4)
II.2.1.2. Les caractéristiques géométriques des nervures :
La section transversale des nervures est assimilée à une section en tés (T) de
caractéristiques géométriques suivantes :
Figure II.1 : caractéristiques géométriques de la nervure.
La largeur de la table est donnée par les conditions suivantes :

 Lh 55 
 2 = 2 = 27.5 cm
b1 = min  
 L = 420 = 42 cm 
10 10 
L n : la distance entre nus de deux nervures ;
L : la longueur de la nervure.
Donc: b 1 =27.5 cm
0,3 h t < b 0 <0,8 ℎ 𝑡𝑡

Donc :
6cm ≤ b 0 ≤ 16 cm Pour des raisons constructives on prend : b 0 = 10cm.
Le corps creux commercialisé à une hauteur de16cm et une longueur de 55 cm.
On prend :𝑩𝑩 = 𝟐𝟐𝒃𝒃𝟏𝟏 + 𝒃𝒃𝟎𝟎 = 𝟐𝟐(𝟐𝟐𝟐𝟐. 𝟓𝟓) + 𝟏𝟏𝟏𝟏 = 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝒄𝒄𝒄𝒄
II.2.2. La dalle pleine :
L’estimation de l’épaisseur de la dalle est gouvernée par plusieurs critères, qui se
distinguent entre : résistance au feu, isolation thermique et phonique, résistance à la flexion,
condition de flèche…etc. tous ces critères sont détaillées dans ce qui suit :
a/résistance au feu
Selon de niveau de sécurité à l’incendie rechercher l’épaisseur de la dalle se bascule
entre :
− e=7cm pour une heure de coup feu ;
− e=11cm pour deux heure de coup feu ;
− e=17.5cmpour quatre heure de coup feu.
On prend : e=11 cm.
b/Isolation thermique :
Pour une bonne isolation phonique vis-à-vis les bruits aériens et les sons, selon la loi de
masse, le plancher doit y avoir une masse entre 350kg/m2 à 450kg/m2, et puisque notre dalle
est en béton armé on peut limiter l’épaisseur :
e= 350�2500 =0,14 m=14 cm
c/Résistance à la flexion : [8]

Pour les dalles portantes dans un seul sens : 𝛼𝛼 ≤0,4
𝛼𝛼 =Lx/Ly= 140/420 = 0.33<0.4
h 0 ≥ Lx/20(pour un panneau isolé)
R
Avec L est la petite portée de la dalle entre nus d’appuis :

h0 ≥140/20⇒ h0 ≥7 cm;
e =max (7 ; 14 ; 11) ;
On trouve : e =15 cm.
II.2.3. Les poteaux :
* Poteau type 1 :
En considérant que les éléments agissants sur les poteaux seront réduits à une force de
compression centrée N perpendiculaire à la surface Set passant par le centre de gravité.
Dans premier temps on prend la section des poteaux comme des raisons d’architecture :
30 ×40 pour les sections rectangulaires
Selon les prescriptions du RPA99 [9] les dimensionnements des poteaux doivent
vérifier les conditions :
On trouve :
min (b,h) > 25 𝑐𝑐𝑐𝑐 30 cm>25 𝑐𝑐𝑐𝑐……….cv

ℎ𝑒𝑒
min (b,h)> ⇒ 30 cm> 15.3 𝑐𝑐𝑐𝑐 … . 𝑐𝑐𝑐𝑐
20
𝑏𝑏
0.25≤ ≤4 0.25≤ 0.75 ≤ 4………cv
ℎ
On prend : (30 ×40) cm².

* Poteau type 2:
Pour les poteaux circulaires, le diamètre D devra satisfaire les conditions ci-dessous:
D ≥ 25cm
On prend : D=50 cm
II.2.4. Les poutres:

a/Les poutres principales :
Les poutres principales transmettent les charges aux différents éléments verticaux :
La section de la poutre est déterminée par les formules suivantes :
− 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⁄15 ≤ ℎ ≤ 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⁄10 ;
− 0.4 ℎ ≤ 𝑏𝑏 ≤ 0.7 ℎ.
Avec :
− Lmax : longueur libre entre nus d’appuis ;
− h: hauteur totale de la poutre ;
− b : largeur de la poutre.
* La hauteur h :
𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⁄15 ≤ ℎ ≤ 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⁄10 𝑜𝑜𝑜𝑜′ 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 4.20 𝑚𝑚 ;
420⁄15 ≤ ℎ ≤ 420⁄10 ;
28 ≤ ℎ ≤ 42 ;
On adopte h=40 cm.
* La largeur b :
0.4 ℎ ≤ 𝑏𝑏 ≤ 0.7 ℎ;
0.4 × 40 ≤ 𝑏𝑏 ≤ 0.7 × 40 ;
16 ≤ 𝑏𝑏 ≤ 28.
On adopte b =30cm.
D’après le RPA99 [10] :
il faut vérifier :
b ≥ 20cm b = 30cm ≥ 20cm … … … cv

� h ≥ 30cm ⇒ � h = 40cm ≥ 30cm … … … cv
h⁄b ≤ 4 h⁄b = 1.28 ≤ 4 … … … . … . cv
Donc la poutre principale à une section : (b × h) = (35× 40) cm2
b/Les poutres secondaires:
* La hauteur h :
𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⁄15 ≤ ℎ ≤ 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⁄10 𝑜𝑜𝑜𝑜 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 4.20 𝑚𝑚
420⁄15 ≤ ℎ ≤ 420⁄10
28 ≤ ℎ ≤ 42
On adopte :h=35 cm
* La largeur b :
0.4 × 35 ≤ 𝑏𝑏 ≤ 0.7 × 35
14 ≤ 𝑏𝑏 ≤ 24.5
On prend : b = 30 cm
Condition du RPA99 [10]:
Il faut vérifier :
b≥ 20cm b = 30 cm ≥ 20cm … … … … … … … cv ;
h≥ 30cm ⇒ h = 35cm ≥ 30cm … … … … … … … cv
h/b≤ 4 1.33 ≤ 4 … . . … … … … cv
Donc la poutre secondaire à une section : (b × h) = (30 × 35) cm2

c/ La poutre palière :
L L
<ℎ< , L = 420cm pour RDC
15 10
420 420
<ℎ< => 28 < h < 42 cm. On adopte : h = 35cm
15 10
ℎ 2ℎ 30 60
𝑏𝑏 ≥ �3 , 3
� = � 3 , 3 � = ( 10,20)𝑐𝑐𝑐𝑐On adopte : b = 40cm
La poutre palière à la section (h*b) = (35*40) cm2
II.2.5.Les longrines : on prend la section des longrines (30*25)cm².

II.2.6.Les voiles :
Apartir de la hauteur d’étage he =3.06 m et de conditions de rigidité aux extrémités
suivantes:
ℎ𝑒𝑒
𝑒𝑒 ≥ ==> 𝑒𝑒 ≥ 𝟏𝟏𝟏𝟏. 𝟑𝟑 𝒄𝒄𝒄𝒄
20
𝑒𝑒 ≥ 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚(15, 15.3 ) ==> 𝑒𝑒 ≥ 𝟏𝟏𝟏𝟏. 𝟑𝟑𝒄𝒄𝒄𝒄
* voile type 1 (Infrastructure) : On prend : e = 20 cm ;
* voile type 2 (Superstructure) : On prend : e= 15 cm .
II.2.7. Les escaliers :

Pour les escaliers on considère les paramètres suivants:
h : hauteur de la contre marche, variant de 0.15 à 0.17m ;
g : largeur de la marche, variant de 0.26 à 0.36m;
α : Inclinaison de la volée = arc tg (h/g).
Pour le pré dimensionnement en utilisant la formule de Blondel, la hauteur de la marche est
limitée par:
59 < 2ℎ + 𝑔𝑔 < 66 𝑐𝑐𝑐𝑐
Avec : g est le giron, que l’on prend égale à : 30 cm

59 − 𝑔𝑔 66 − 𝑔𝑔 59 − 30 66 − 30
<ℎ< → <ℎ< → 14.5 < ℎ < 18 𝑐𝑐𝑐𝑐.
2 2 2 2
On adopte : h=17 cm.
Le nombre de contremarches est calculer par:
𝐻𝐻
𝑁𝑁𝑐𝑐 =
ℎ
Où : H est la hauteur d’étage, qui vaut 3.06m.
Ce qui donne :
306
𝑁𝑁𝑐𝑐 = = 18contremarches entre chaque étage.
17
La pente de volés peut ce calculer par :
𝐻𝐻 9 × 17
𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝛼𝛼1 = = = 0.6375 → 𝛼𝛼 = 𝟑𝟑𝟑𝟑. 𝟓𝟓𝟓𝟓°
𝐿𝐿 8 × 30
La longueur des volés ce calcul par :
9 × 17 153
𝐿𝐿1 = = = 284.52 𝑐𝑐𝑐𝑐 ≅ 𝟐𝟐. 𝟖𝟖𝟖𝟖 𝒎𝒎
sin 𝛼𝛼 sin 32.517
9 × 17 153
𝐿𝐿1 = = = 284.52 𝑐𝑐𝑐𝑐 ≅ 𝟐𝟐. 𝟖𝟖𝟖𝟖 𝐦𝐦
sin 𝛼𝛼 sin 32.517
Finalement, l’épaisseur minimale de la paillasse est limitée suivant la condition de résistance
suivante:
𝐿𝐿 𝐿𝐿
≤ 𝑒𝑒 ≤
30 20
𝐿𝐿1 = 𝟐𝟐. 𝟖𝟖𝟖𝟖 𝒎𝒎.

𝐿𝐿2 = 𝟏𝟏. 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝒎𝒎.
Donc on trouve que:
450 450
≤ 𝑒𝑒 ≤ → 𝟏𝟏𝟏𝟏. 𝟓𝟓𝟓𝟓 ≤ 𝑒𝑒 ≤ 𝟐𝟐𝟐𝟐. 𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒄𝒄𝒄𝒄.
30 20
On prend : e = 15 cm
On prend l’épaisseur du palier de repos le même que lapaillasse e=15 cm.
II.2.8. L’acrotère :
L'acrotère est un élément de protection qui se trouve du supérieur du bâtiment, il est
assimilé comme une console encastrée dans le plancher par son poids et charge du à la main
courante.
Figure II.2 : L’acrotère.
II.3. La descente des charges :

C'est l'opération qui consiste à déterminer le cumul des charges verticales sur chaque
élément vertical depuis leur point d'application jusqu'à la fondation. Ce calcul doit être fait
pour chaque catégorie de charge : charge permanent G, charge d’exploitation Q.
II.4. Poids volumiques des matériaux :
* Béton armé : 25 KN/m3 * Gravier : 15 KN/m3
* Enduit ciment :14 KN/m3 * Sable : 18 KN/m3
* Isolation thermique :4 KN/m3 * plâtre : 15 KN/m3
* Carrelage : 22 KN/m3 * Forme de pente : 22KN/m3
* Briques creuses : 15 KN/m3 * Etanchéité : 0.12 KN/m3
II.5.Evaluation des charges et surcharges :
II.5.1 Plancher terrasse (Corps creux) :
Epaisseur Poids Volumique Poids Surfacique

Les Compositions
(m) (KN/m3) (KN/m²)
1-Gravillons de Protection 0.05 15 0.75
2-Etanchéité multicouches 0.02 6 0.12
3-forme Pente de béton 0.08 22 1.76
4-Isolation phonique 0.04 04 0.16
5-Dalle en corps creux 16+4 14 3.5
6-Enduit en plâtre 0.02 10 0.20
G (KN/m²) 6.49
Q (KN/m²) 1
Tableau II.1 : Charges et surcharges du plancher terrasse.
Figure II.3:Détail plancher terrasse.

II.5.2.Plancher étage courant (Corps creux):
Les Compositions Epaisseur Poids Volumique Poids Surfacique

(m) (KN/m3) (KN/m²)
1- Carrelage 0.02 22 0.44
2- Mortier de pose 0.02 20 0.40
3- Enduit de plâtre 0.02 10 0.20
4- Lit sable 0.02 18 0.36
5- Dalle en corps creux 16+4 14 3.50
6- Cloisons légère - - 1.00
G 5.90 KN/m²
Q 2.50 KN/m²
Tableau II.2 : Charges et surcharges du plancher étage .
Figure II.4 : Détail plancher étage.
II.5.3. Mur extérieur :
Figure II.5 : Le mur extérieur.
Poids volumique Poids surfacique

Les compositions Epaisseur (m)
(kn/m3) (kn/m²)
1-Enduit extérieur 0.02 20 0.4
2-Brique creuse 0.15 13 1.95
3-Brique creuse 0.10 13 1.3
4-Enduit intérieur 0.015 14 0.21
G 3.86 KN/m²
Tableau II.3 : Charges du mur extérieur
II.5.4 Mur intérieur :
Poids Volumique Poids Surfacique

Les Compositions Epaisseur (m)
(KN/m3) (KN/m²)
1-Maçonnerie brique creuse 0.1 13 1.3
2-Enduit en ciment 0.015 22*2 0.66
G 1.96
Tableau II.4: Charges du mur intérieur
II.5.4.Les escaliers :
* Paillasse :
Les compositions : Epaisseur Poids volumique Poids surfacique
(m) (KN/m ) 3 (KN/m2)
Poids propres de paillasse 0.15/cos α 25 4.30

Poids propre du marche 0,15/2 22 1.65
Carrelage 0.02 22 0.44
Mortier de pose 0.02 20 0.40
Enduit de ciment 0.02 14 0.28
garde corps - - 0.20
G 7.27
Q 2.50
Tableau II.5: Charges et surcharges de paillasse.
* Palier de repos :
Epaisseur Poids volumique Poids surfacique

Les compositions
(m) (KN/m3) (KN/m2)
Poids propres de Palier de repos 0.15 25 3.75
Enduit de ciment 0.02 14 0.28
G 4.87
Q 2,50
Tableau II.6: Charges et surcharges du palier de repos.

II.5.5.La dalle pleine (balcon) :
Poids surfacique
Epaisseur Poids volumique
Les compositions : (KN/m2 )
(m) (KN/m3)
Dalle pleine 0.15 25 3.75
Enduit en ciment 0.02 14 0.28
G 4.87
Q 3.50
Tableau II.7: Charges et surcharges du balcon.
II.6. La loi de dégression des charges:[11]

Elles s'appliquent aux bâtiments à grand nombre où les occupations des divers niveaux
peuvent être considérés comme indépendantes.
Les surcharges verticales peuvent être minorées selon la loi de dégression verticale ci-après.
● Soit Q0 la surcharge appliquée à la terrasse de couverture,
● Soit Qi la surcharge appliquée à l'étage "i".
Les étages étant numérotés de haut en bas; on calcul Ʃi surcharge totale à considérer au
dessous du plancher de l'étage n° i.
Figure II.6: Schéma explicatif de loi de dégression.

II.7. Calcul de Nu max :
II.7.1. Détermination du chargement :
a/poteau rectangulaire :
Figure II.7: surface du plancher.

Surface de la Dalle :(4.5-0.3) × (4.5-0.4)=17.22 m²
Poutre principale : (0.40 × 0.35) ×4.50 = 0.63m3
Poutre secondaire :(0.35× 0.30) ×4.50 = 0.47 m3
Niveau Element G (KN) Q (KN/m²)

P. terrasse :( 17.22×6.49) 111.8
p.p. principale : (0.40×0.35×25×4.50) 15.75
Niveau 1 p.p. secondaire :(0.35×0.30×25×4.50) 11.81 1
(Terrasse) p. poteau : (0.30×0.40×25×3.06) 9.18
total 148.54
Plancher étage courant : (17.22×5.90) 101.60
Niveau 2 p.p. principale : (0.40×0.35×25×4.50) 15.75
(étage p.p. secondaire :(0.35×0.30×25×4.50) 11.81 2.5
courant) p. poteau (0.40×0.30×25×3.06) 9.18
total 138.41
Niveau 3
(étage Pec+pp+ps+ poteau (3,06m) 138.41
2.5
courant)
Niveau4
Pec+pp+ps +poteau (3.06 m) 138.41 2.5
(RDC)
Niveau 5
Pec+pp+ps +poteau (3.06 m) 138.41 2.5
(Sous-sol)
p. amorce poteau : (0.30×0.40×25×1.6) 4.8
Niveau 6
poids longrine : (0.30×0.30×25×4.5) 10.125
(fondation) -
total 14.93
Tableau II.8 : Charges permanentes et d’exploitations pour chaque niveau
Niveau Degression Q (KN) Q exploitable

Niveau 1
Q0 1 17.22
(Terrasse)
Niveau 2
Q0+ Q1 3.5 60.27
(étage courant)
Niveau 3
Q0+0.95 (Q1+ Q2) 5.75 99.01
(étage courant)
Niveau 4
Q0+0.90 (Q1+ Q2+ Q3) 7.75 133.46
(RDC)
Niveau 5
Q0+0.85 (Q1+ Q2+ Q3+Q4) 9.95 171.33
(Sous-sol)
Niveau 6
Q0+0.80 (Q1+ Q2+ Q3+ Q4+ Q5) 9 154.98
(Fondation)
Tableau II.9: Loi de dégression

+
Charges Efforts Normaux

Charges Permanentes [KN] d’exploitation ultime
[KN] [KN]
Niveau
Poids
Poids Poids
des G Q
des des G Q N =1,35G+1,5Q
planch Cumul Cumul
poutres poteaux
ers
Niveau 1 111,8 27.56 9.18 148.54 148.54 17.22 17.22 226.36
Niveau 2 101,60 27.56 9.18 138.41 286.95 60.27 77.49 503.62
Niveau 3 101,60 27.56 9.18 138.41 425.36 99.01 176.50 838.99
Niveau 4 101,60 27.56 9.18 138.41 563.77 133.46 309.96 1226.03
Niveau 5 101,60 27.56 9.18 138.41 702.18 171.33 481.29 1669.88
Fondation - 10,13 4.8 14.93 717.11 154.98 636.27 1922.50
Tableau II.10 : Charges permanentes et d’exploitation totales

Le poteau le plus sollicité est le poteau central :
- la charge permanente totale : G = 717.11KN
- la charge d’exploitation totale : Q= 636.27KN
Nu=1.35G+1.5Q=1922.50 KN
b/Poteau circulaire :
Niveau Elément G (KN) Q (KN/m²)

p. corps creux : (5.84×6.49) 37.90
p. dalle pleine : (0.51+1.13+1.93)×4.87 17.38
p. poutre : (030×0.35×25×8.78) 23.04 1
Niveau 1
p. poteau : (3.14×0.25×0.25×25×3.06) 15.01
(Terrasse)
total 93.33
p. corps creux : (5.84×6.49) 37.90
Niveau 2 p. dalle pleine : (0.51+1.13+1.93)×4.87 17.38
(étage p. poutre : (030×0.35×25×8.78) 23.04 2.5
courant) p. poteau : (3.14×0.25×0.25×25×3.06) 15.01
total 93.33
p. corps creux : (5.84×6.49) 37.90
Niveau 3 p. dalle pleine : (0.51+1.13+1.93)×4.87 17.38
(étage p. poutre : (030×0.35×25×8.78) 23.04 2.5
courant) p. poteau : (3.14×0.25×0.25×25×3.06) 15.01
total 93.33
p. poteau : (3.14×0.25×0.25×25×3.06) 15.01
Niveau4
p. poutre : (030×0.35×25×2.59) 6.79 2.5
(RDC)
total 21.8
Tableau II.11: Charges permanentes et d’exploitations pour chaque niveau
Niveau Dégression Q (KN) Q Exploitable

Niveau 1
Q0 1 17.08
(Terrasse)
Niveau 2
Q0+ Q1 3.5 59.78
(étage courant)
Niveau 3
Q0+0.95 (Q1+ Q2) 5.75 98.21
(étage courant)
Niveau 4
Q0+0.90 (Q1+ Q2+ Q3) 7.75 132.37
(RDC)
Tableau II.12 : Loi de dégression.
Charges Efforts Normaux

Charges Permanentes [KN] d’exploitation ultime
Niveau
[KN] [KN]
Poids
Poids des Poids des G Q
des G Q N =1,35G+1,5Q
planchers poteaux Cumul Cumul
poutres
Niveau 1
55.28 23.04 15.01 93.33 93.33 17.08 17.08 151.61
(Terrasse)
Niveau 2
(étage 55.28 23.04 15.01 93.33 186.66 59.78 76.86 367.281
courant)
Niveau 3
(étage 55.28 23.04 15.01 93.33 279.99 175.07 640.59
98.21
courant)
Niveau 4
- 6.79 15.01 21.8 301.79 132.37 307.44 868.57
(RDC)
Tableau II.13 : Charges permanentes et d’exploitation totales

- la charge permanente totale : G = 301.79 KN
- la charge d’exploitation totale : Q= 307.44 KN
Nu=1.35G+1.5Q=868.57 KN.
II.8. Vérification de la section des poteaux:
Considérons une section rectangulaire de dimension b×h avec b<h, et une section circulaire
de dimension D :
Lf
L’élancement λ =
i
Avec i= I
B
I : moment d’inertie ;
B : section du béton ;
Lf : longueur du flambement.
Dans notre cas Lf= 0.7 L0 : poteau encastré [12]
Pour les poteaux rectangulaires :
𝑏𝑏ℎ3 𝑙𝑙𝑓𝑓
I= ; λ= ;B=b×h ; Br= (a-2)×(b-2).
12 𝑖𝑖
Pour les poteaux circulaires:
𝜋𝜋𝐷𝐷4 4𝐿𝐿𝐿𝐿 𝜋𝜋𝜋𝜋² 𝜋𝜋 (𝐷𝐷−2)²
I= ; λ= ; B= ; Br= .
64 𝐷𝐷 4 4
N.B: il est préférable de prendre λ <35 « pour faire participer à la résistance du poteau toutes
les barres d’acier dans section » [13]
Calcul de la section réduite du béton :[14]
 f   0.7 f e 
 0.9γ   100γ 
Nu ≤ αB r  c 28  + 
 b   
s 
A : la section d’acier minimale comprimée prise en compte dans le calcul ;

Br : la section réduite du poteau obtenue en déduisant de sa section réelle un centimètre
d’épaisseur sur tout son périphérique tel que :
Poteau rectangulaire : Br =(b-0.02)(h-0.02) m² ;
Poteau circulaire : Br = π(D-0.02)²/4 m² ;
γ s
=1.15 ; γ b =1.5 ;
Nu : est l’effort normal ultime Nu=1.35G+1.5Q ;
G : poids propre des éléments qui sollicitent le poteau considéré ;
Q : surcharge d’exploitation qui sollicite le poteau ;
α : Coefficient de réduction destiné a tenir compte à la fois des efforts du second ordre et
de l’excentricité additionnelle.
0,85
α = Pour λ < 50 ;
1 + 0,2
λ
35
() 2
α = 0,6
λ
()
50 2
Pour 50 ≤ λ ≤ 70 .
AS : section d’acier minimale ;

fc28 : contrainte de compression du béton à 28 jours (Ici en prend fC28= 25 MPa ) ;
fe : contrainte limite élastique des aciers (Ici en prend fe = 400 MPa) ;
On a le pourcentage d’armature est de 1 % tel que As/ Br=1/100.
1.1 Si plus de la moitié des charges est appliquée à j<90 jours ;
K= 1.2 Si la majeur des charges est appliquée à 28 jours ;
1.0 Dans les autres cas.
On prend K=1.00.
1.0 t>24 heure
θ= 0.9 1h < t < 24 heure
0.8 t <24 heur
On prend θ =1.00
B : coefficient qui dépend de l’élancement du poteau
B=1+1.2 (1/35)²
λ : L’élancement du poteau considéré Avec λ < 35
Pour que toutes les armatures participent à la résistance du poteau on prend λ = 35
Donc : B=1.2
• Poteau rectangulaire:
12 × l f 3.46 × 0.7 × 306

λ= <50 ⇒ ≤ 50 ...............𝝀𝝀 = 𝟏𝟏𝟏𝟏. 𝟓𝟓𝟓𝟓 < 50
h 40
0,85 0,85
( )
α = = =0.80
1 + 0,2
λ
35
()
2
1 + 0,2
18.52
35
2
si plus de la moitié des charges est appliquée à j < 90 jours, on devise α par 1.1
0.80
𝛼𝛼 = = 𝟎𝟎. 𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕
1.1
B=30×40=1200 cm²
Br= (40-2)×(30-2) =1064 cm²
 
1906.94  1 
Br ≥   = 124.32cm² ……………………….cv
0.732  25 0.7 * 400 
+
 0.9 * 1.5 100 * 1.15 
• Poteau circulaire :
4𝐿𝐿𝑓𝑓
λ= =4×306×0,7/50=17,13
𝐷𝐷
0,85 0,85
( )
α = = =0.811.
1 + 0,2 ()λ
2
35
1 + 0,2
17.13
35
2
si plus de la moitié des charges est appliquée à j < 90 jours, on devise α par 1.1
0.811
𝛼𝛼 = = 𝟎𝟎. 𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕
1.1
𝜋𝜋 (𝐷𝐷−2)²
Br= =1808,64 cm²
4
𝜋𝜋𝐷𝐷²
B= =1962.50cm²
4
 
868.57  1 
Br ≥   = 56.24 cm² ……………………cv.
0.737  25 0.7 * 400 
+
 0.9 * 1.5 100 * 1.15 
Donc les sections des poteaux sont satisfaites aux conditions.
II.9. Evaluation de la poussée des terres :
h = 3.06 m : Hauteur du sous sol.
𝝋𝝋 = 30° : L’angle du frottement de remblai.
γd = 18 KN/m3 : Poids spécifique du remblai.
K0: Coefficient de poussée (surface horizontale).
𝜋𝜋 𝜑𝜑
K0= tg2( 4 − 2 )=0.33
* Evaluation des efforts permanents :

• Les efforts verticaux
Poids propre du mur périphérique : par un mètre linéaire.
Gv = 2.75x 25= 68.75KN
• Les efforts horizontaux :
a) Poussée de terre :
Pt = K0×h× L = 1/2x 0,33x18 x 1,00 x h² = 1/2x 0,33x18 x 1,00 x (3.06)²
Pt= 27.80 KN/ml.
b) Sous l’effet de la surcharge q = 20KN/ml
Pq = K0×q×h
Pq = 0,33 x 20 x 3.06 = 20.20KN/ml
• Poussée totale :
Ph = Pt + Pq = 0,00 + 20.20 = 20.20KN/ml
Ph = 20.20KN/ml
Au niveau des semelles :
Ph = Pt + Pq
Ph = 27.80+20.20
Ph = 48KN/ml
P(z) = a.z+b
P(0) = 20.20KN/ml
P (3.06m) = 48KN/ml
L’équation générale de la pression horizontale est :
P (z) = 9.08Z+20.20
II.10. Conclusion :
Elément Dimensions
Plancher corps creux (16+4) cm
Dalle pleine 15 cm
Poteau rectangulaire (30×40) cm²
Poteau circulaire 50 cm
Poutre principale (35×40) cm²
Poutre secondaire (30×35) cm²
Poutre palière (35×40) cm²
Longrine (30×30) cm²
Voile d’infrastructure e=20 cm
Voile de superstructure e=15 cm
Palier de repos e=15 cm
Paillasse e=15 cm
L’acrotère h=60cm
Tableau II.14 : Tableau récapitulatif de pré dimensionnement des sections.
Chapitre III Calcul des Eléments Secondaires
Chapitre III :
Calcul des Eléments Secondaires
III.1. L’acrotère :
III.1.1. Définition :
L’acrotère est un élément de sécurité servant à protéger les personnes contre toute chute
au niveau de la terrasse, et limite la pente de revêtement de celle-ci. Il se comporte comme
une console soumise à son poids propre et à une charge horizontale qui est la poussée de la
main courante F=1 kN/ml ou la force sismique Fp calculé conformément aux règles RPA99.
Le calcul des armatures se fait donc en flexion composée.
Figure III.1 : Principe et dimensions de l’acrotère.

III.1.2. Calcul des sollicitations:
1 -Poids propre : W p = 2,35 KN/ml;
2 -La surcharge d’exploitation : Q = max( F , Fp ) ;
3 -La force horizontale F p : [15]
F p =4 A C p Wp
Avec :
− A : Coefficient d’accélération de zone = 0,10 ; [16]
− C p : Facteur de force horizontal = 0.8 ; [17]
Fp= 4×0,10×0,8×235=0,752 KN/ml
Donc la charge d’exploitation est donnée par :
Q = max { F , Fp } ⇒ Q = max { 1 , 0,752 }
Q = 1KN/ml
*Moments et efforts normaux:
M ELU =1,5× Q ×h =1,5 × 1× 0,6=0,9 KN.m;
N ELU = 1,35× G =1,35 × 2,35= 3,1725 kN;
M ELS = Q×h =1× 0,6=0,6 KN.m;
N ELS = G =2 ,35KN.
*Calcul d'excentricité:
Mu 90 × 100 Ms 60 × 100
eu= = = 28.37 cm; e ser = = = 25.53 cm ;
Nu 317,25 Ns 235
ℎ𝑡𝑡 10
e u ,e ser >e 0 = = =1.66cm
6 6
eu , eser > e0 ⇒ Le centre de pression se trouve à l’extérieur de la zone limitée par les
armatures et l’effort normal étant un effort de compression, donc la section et partiellement
comprimée.
L’acrotère étant exposée aux différentes intempéries donc la fissuration considérer
comme préjudiciable.
III.1.2. Ferraillage à l’E.L.U:
Tous les problèmes de flexion composée, lorsque la section est partiellement
comprimée, se ramener à un calcul de flexion simple en prenant comme moment fictif, avec :
M uA = N u . e A
On obtient une section fictive d’acier Alu , dont on déduit la section d’acier tendu :
Nu
Au = Alu − (cm 2 )
100 σ s
Avec:
e A : Distance entre le point d’application de centre de pression « C » et le centre de gravité
des armatures tendus.
e A = e U + (d – h t /2)
Avec :
d = 0,9h = 9 cm.
e A = 28,37 + (9 – 10/2) = 32,37cm.
M UA = 3,1725 × 32,37 =102,6938 KN.cm.
M
µ bu = 2AU = 0.088
bd f bu
𝑀𝑀𝑢𝑢
γ= =1,5
𝑀𝑀𝑠𝑠
μ lu = 0,3584
μ bu <μ lu ⇒ A' = 0 (Pas d'armature comprimée).
α u =1.25 (1-�1 − 2𝜇𝜇𝑏𝑏𝑏𝑏 =0.115
0.8.α u .b.d . f bu
Au 1 = ⇒ Au 1 = 3,38cm2/ml.
fe / γ s
𝑁𝑁𝑢𝑢
A u = A u1 - ⇒ A ua = 2,47 cm²/ml
σs
*Condition de non fragilité:

𝑏𝑏.𝑑𝑑.𝑓𝑓𝑡𝑡𝑡𝑡
A min =0,23 =1.08 cm²/ml
𝑓𝑓𝑓𝑓
A=max {A min ; A u } = 2.47cm2/ml.
On adopte : A s =4 HA 10/ml= 3.14cm²/ml
Soit : St=25cm.
− Verification de l’espacement :
S t =25cm≤ min (3h, 33 cm) =30cm…………cv.
*Les armatures de répartitions:
A r =A s /4=0.79 cm²/ml
On adopte : A r =4 HA 6/ml= 1,13cm²/ml
Soit : St=25cm.
− Vérification de l’espacement :
S t =25 cm≤ min (3h, 33 cm) = 30cm…………cv.
III.1.3.Vérification à l’E.L.S
La fissuration est considérée comme préjudiciable.
𝑏𝑏
y ser ²+15(A’+A)y ser -15(A’ c +Ad)=0 et on a: A’=0
2
𝑏𝑏
y ser ²+15Ay ser -15 Ad=0
2
50 y ser ²+15(3.14)y ser -15(3,14×13.5)=0
50 y ser ²+47,1 y ser -635.85=0
∆ = 359,70 .
−b+ ∆
y=
2a
y ser = 3,13 cm.
• Le moment d’inertie de la section homogène par rapport l’axe neutre s’écrit:
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 2645.06 cm4.
 Vérification des contraintes :

• Contraintes maximale de compression de béton : σ bc ≤ σ bc
σ bc =0,6 ×f c 28 = 15 MPa.
y c .M ser
σ bc = = 7.10 MPa
I
⇒ σ bc =7.10 MPa < σ bc =15 MPa……………….cv.
• Contraintes maximales de traction des aciers : σ s ≤ σ s

2 Fe
σ s = min[ × Fe E , max[110 nf tj ; ] =201,66 MPa
3 2
𝑀𝑀𝑀𝑀
σ s =15 (d-y 1 )=199.73 MPa
𝐼𝐼
67.33 MPa<201.66 MPa……………………… cv
III.1.4. Vérification au cisaillement: [18]
Dans le cas ou’ les armatures d’âme sont droites (c’est-à-dire perpendiculaire à la fibre
moyenne ( α = 90 ) et dans celui ou elles comportent à la fois des barres relevées et des
armatures droites, la contrainte τ u doit être au plus égale à la plus basse des deux valeurs
suivantes:
 f cj
0.15 = 2.50 MPa
 γb ⇒ τ u ≤ τ u = 2.50 MPa.
 4 MPa
Ces valeurs sont valables lorsque la fissuration est préjudiciable ou très préjudiciable.
Avec :
Vu
τu =
b. d
Vu = 1.5 Q = 1,50 KN/ml.
⇒ τ u =0.016 MPa < 2.5 MPa……………………………cv
III.1.5. Schéma de ferraillage:
Figure III.2 : Ferraillage de l’acrotère.
III.2. Les balcons:

Le balcon est une dalle pleine considérée encastrée dans les poutres, il est calculé
comme un consol ferraillé en flexion simple.
Le balcon est soumis à une charge permanente G (poids propre), charge concentrée à
l’extrémité libre P (poids propre de garde corps), et une charge d’exploitation Q.
III.2.1. Evaluation des charges:
− Poids propre : G = 4,87KN/ml.
− Force concentrée due aux poids du mur extérieur : P=3,86 KN/ml.
− Surcharge d’exploitation : Q = 3,50 KN/ml.
Figure III.3: Schéma statique et surcharges sur balcon.

III.2.2. Combinaison des charges:
a)L’E.L.U :
q u = 1,35 G + 1,5 Q = 11,8245 KN/ml ;
P u = 1,35 G = 6,5745 KN/ml.
b) L’E.L.S :
q s = G + Q= 8,37 KN/ml ;
Ps = 3,86 KN/ml.
Le calcul du moment isostatique est donné par la formule suivante :
𝑞𝑞 .𝑙𝑙²
M= +p.l
2
qu qs Mu Ms
P (KN) V u (KN)
(KN/ml) (KN/ml) (KN.ml) (KN.ml)
3,86 11,82 8,37 26,94 17,76 26,1
Tableau III.1: Chargement et sollicitations sur le balcon

III.2.3. Ferraillage à l’ELU:
Le balcon étant exposé aux différentes intempéries donc la fissuration considérée
comme préjudiciable.
Figure III.4:Position des armatures structurelles du balcon.
M AU
µ bu = = 0,104
bd 2 f bu
𝑀𝑀𝑢𝑢
γ= =1,5 ⇒ µlu = 0,395
𝑀𝑀𝑠𝑠
µbu = 0.104 < µlu = 0.395 ⇒ A’= 0
0.8.𝛼𝛼𝑢𝑢 .𝑏𝑏.𝑑𝑑.𝑓𝑓𝑏𝑏𝑏𝑏
α u =1.25 (1-�1 − 2 µbu )= 0.137 ⇒ Au= = 6.06 cm²
𝑓𝑓𝑒𝑒 /𝛾𝛾𝑠𝑠
On adopte : A s =6 HA 12/ml = 6,79 cm²/ml.
Soit: St=16.66 cm.
− vérification de l’espacement :
S t =16.66cm≤ min (3h, 33 cm) =min (45cm, 33cm)=33 cm……………..cv.
* Armature de répartition :
𝐴𝐴𝑠𝑠
Ar= =1,69 cm²/ml
4
On adopte : A r =4HA8/ml = 2.01 cm²/ml.
Soit : S t = 25cm
S t =25cm≤ min (3h, 33 cm) =33cm……………..cv.
*Condition de non fragilité :
0,23 𝑏𝑏 𝑑𝑑 𝑓𝑓𝑡𝑡28
As= = 1,81 cm²/ml
𝑓𝑓𝑒𝑒
A min = 1.81 cm²/ml.
As ≥ As min ……………………cv.
III.2.4. Vérification à l’E.L.S:

Pour la fissuration est considérée comme préjudiciable :
− Position de l’axe neutre :
𝑏𝑏
y ser ²+15(A’+A)y ser -15(A’ c +A d )=0 et on a: A’=0
2
𝑏𝑏
2
50 y ser ²+15(6.79)y ser -15(6.79×13.5)=0
50 y ser ²+203.7 y ser -2749.25=0
∆ = 1068,69 .
−b+ ∆
y=
2a
y ser = 4.32 cm.
Le moment d’inertie de la section homogène par rapport l’axe neutre s’écrit:
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 11270.525cm4.
 Vérification des contraintes:

• Contrainte maximale de compression du béton:
σ bc ≤ σ bc
σ bc = 0.6× fc28 = 15 MPa
𝑀𝑀𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠
σ bc = .y 1 =6.80 MPa ⇒ σ bc =6.80 < σ bc =15 MPa……………….cv
𝐼𝐼
• Contrainte maximales de traction des aciers :

2 Fe
σ s = min[ × Fe E , max[110 nf tj ; ] = 201.66 MPa
3 2
𝑀𝑀𝑠𝑠
σ s =15 (d-y 1 )=136.37 MPa <201.66 MPa
𝐼𝐼
III.2.5. Vérification au cisaillement:
 f cj
0.15 = 2.50MPa
 γb ⇒ τ u ≤ τ u = 2.50 MPa
 4 MPa
𝑉𝑉𝑉𝑉
τ=
𝑏𝑏.𝑑𝑑
V u =q u L+p u =26,085 kN
26,085×10
τu= =0.193 MPa < τ u lim=2.50 MPa…………..cv
1000×135
III.2.6. Vérification de la flèche:
D’après l’R.D.M la flèche est calculée par la relation :
4 3
ql Pl
f= +
8 E I 3 EI
Avec :
− E : module déformation déférée E i v = 1.08 × 10 4 MPa .
− I : moment d’inertie ; I = 11270.525 cm4.
Donc : f = 0.14
Flèche admissible :
L 165
f ad = = = 0.66cm ⇒ f ≤ f ad ………………… cv
250 250
III.2.7. Schéma de ferraillage :
Figure III.5 : Ferraillage du balcon.
III.3. Les escaliers:

L'escalier est une suite régulière de plans horizontaux permettant dépasser d'un niveau à
un autre d'une construction, on appelle marche la partie horizontale des gradins constituants
l'escalier et contre marche la partie verticale de ces gradins.
Le calcul se fait sur une section rectangulaire (paillasse);
* Les dimensions de la section :
− h = 15 cm ;
− b = 100 cm ;
− c=2 cm;
− d=13 cm.
Figure III.6 :Position des armatures structurelles du palier.
III.3.1. Calcul des sollicitations:
Q
G (KN/ml) q u =1,35G+1,5Q q s =G+Q
(KN/ml)
Paillasse 7,27 2,50 13,56 9,77
Palier 4,87 2,50 10,32 7,37
Tableau III.2 : chargements sur l’escalier.

q u =(13,56×2.85+10,32×1.65)/4.50
q u =12,38 KN/m
q s =(9,77×2.85+7,37×1.65)/4.50
q s =8,89 KN/m
qL2
M0 =
8
Moment sur appui : Ma=0.3 M 0
−
Moment en travée : Mt=0.85 M 0
−
M 0 (KN.m) M t (KN.m) M a (KN.m)
E.L.U 31,33 26,63 9,40
E.L.S 22,50 19,13 6,75
Tableau III.3 : moments des escaliers aux états limites.

III.3.2. Ferraillage à E.L.U :
Les armatures sont déterminées à L' E.L.U, Pour une bonde de 1 m de largeur sollicitée
en flexion simple.
La section d’armateur obtenue par A=max (Au, A CNF )
Figure III.7 : Schéma statique et chargement des escaliers.

a) Ferraillage en travée :
M t.u =9 ,40kN.m
0.85 f c 28 0.85 × 25
f bu = = = 14,17 MPa
θγ b 1 × 1.5
Mu 26,6288 × 10 −5
µ= = = 0.111
bd 2 f bu 1.(0.135) 2 .14.17
0.111<0.395 ⇒ A’=0
α u =1.25 (1-�1 − 2 µbu )= 0,147

Z=d(1-0.4α)=13
Z=13 cm
Mu 26,6288 × 10
As = = = 5,47 cm²/ml.
Z .σ s 14 × 348
On adopte : A=4 HA14 /ml = 6.16 cm 2 / ml
Soit : S t = 25 cm
S t =25 cm ≤ min (3h ;33 cm)=min(45 ;33)=33 cm……………………cv
*Armature de répartition :
𝐴𝐴𝑠𝑠
Ar= =1,54 cm²/ml
4
On adopte : A=4HA8 /ml=2.01 cm²/ml
Soit : S t = 25 cm
S t =25 cm ≤ min (3h; 33 cm)=min(45 ;33)=33 cm……………………cv
0.23bdf t 28
As ≥ = 1,56 cm²/ml
fe
A min =1.56 cm²/ml
As ≥ As min ………………..cv.
b) sur appuis :
M a.u =9,40 kN.m
0.85 f c 28 0.85 × 25
f bu = = = 14,17 MPa
θγ b 1 × 1.5
Mu 9,3984 × 10 −5
µ= = = 0.039
bd 2 f bu 1.(0.13) 2 .14.17
0.039 <0.395 ⇒ A’=0

α = 1.25(1 − 1 − 2µ ) = 1.25(1 − (1 − 2 × 0.039) = 0,050
Z=d (1-0.4α)=13 cm
Z=13 cm
Mu 9,3984 × 10
A s = As = = = 2,07 cm²/ml
Z .σ s 13 × 348
On adopte: A= 4HA10/ml =3.14 cm 2 / ml.
Soit : S t = 25cm
S t =25cm ≤ min (3h ;33 cm)=min(45 ;33)=33cm……………………cv
𝐴𝐴𝑠𝑠
Ar= = 0,78 cm²/ml
4
On adopte :A r = 4 HA 6/ml (A r =1.13cm²/ml)
Soit : S t = 25cm
S t =25 cm ≤ min (3h ;33 cm)=min(45 ;33)=33 cm……………………cv
0.23bdf t 28
As ≥ = 1.56cm²/ml
fe
As min = 1.56 cm²/ml
As ≥ As min ……………………cv
III.3.3. Vérification à l’E.L.S :

a) En travée :
M t,s =19,13 kN.m
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
50 y ser ²+15(6,16)y ser -15(6,16×13)=0
50 y ser ²+92,4y ser -1201,2=0
∆ = 261,91 .
−b+ ∆
y=
2a
y ser = 1.69cm.
I =
b . y13
3
2
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2
] ⇒ I = 11980.33cm4

σ bc = 0.6 × f c 28 = 15 MPa.
y c .M ser
σ bc = = 2,69MPa ⇒ σ bc = 2,69 MPa < σ bc = 15 MPa ………………cv
I
• Contraintes maximale de traction des aciers : σ s ≤ σ s
2 Fe
3 2
𝑀𝑀𝑠𝑠
σ s =15 (d-y 1 )=27.26 MPa
𝐼𝐼
𝑀𝑀𝑠𝑠
σ s =15 (d-y 1 )=27.26 MPa <201.66 MPa
𝐼𝐼
27.26 MPa<201.66 MPa……………………cv
b) En appuis :
M a.s =6,7509 kN.m
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
50 y ser ²+15(3,14)y ser -15(3,14×13)=0
50 y ser ²+47,1 y ser -612,3=0
∆ = 353,09 .
−b+ ∆
y=
2a
y ser = 3.06cm.
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 5608.74 cm4

σ bc = 0.6 × f c 28 = 15 MPa.
y c .M ser
σ bc = = 3.68MPa ⇒ σ bc = 3.68 MPa < σ bc = 15 MPa ………………cv
I
• Contrainte maximale de traction des aciers : σ s ≤ σ s

2 Fe
3 2
𝑀𝑀𝑠𝑠
σ s =15 (d-y 1 )=17,94MPa <201.66 MPa
𝐼𝐼
17.94 MPa<201.66 MPa…………………………cv
III.3.4.vérification de l’effort tranchant :
𝑞𝑞𝑢𝑢 .𝑙𝑙 12,3765×4,5
Vu= = =27,8471 KN/ml
2 2
𝑉𝑉𝑢𝑢 27,8471×10−4
τu= = =2,06 MPa
𝑏𝑏.𝑑𝑑 1×0,153
 FC 28 
τ U = min 0,15 ,4 Mpa  = 2,5 MPa
 γb 
τ u ≤ τ u ............................cv
A u (cm2) A min (cm2) A s /ml A r /ml
Travée 5.47 1.56 4HA14 4HA8

Appuis 2.07 1.56 4HA10 4HA6
Tableau III.4 : Tableau récapitulatif des ferraillages

III.3.5.Schéma de ferraillage :
Figure III.8. Schéma de ferraillage des escaliers.
III.4. La poutre palière:

III.4.1. Evaluations des charges:
La poutre de palier est placée à l’extrémité du palier son rôle consisté à prendre :
− poids propre : G p.p =0.35×0.40×25= 3,50 KN/ml
− charge ramenée par paillasse (volée) : G paillasse =7,27×0,45=3.27 KN/ml
− charge ramenée par palier : G palier =4,87 ×1,65=8 KN/ml
− charge ramenée du mur extérieur: G= 3 ,86/2=1,93KN/ml
• G T = 16,70 KN/ml
• Q T = 2,50×2.1=5,25 KN/ml
III.4.2. Pondération des charges:

E.L.U : Q u = 1.35G T +1.5Q T = 1.35×16,70 + 1.5×5,25= 30,42KN/ml
E.L.S : Q S = G T +Q T = 16,70+5,25= 21,95 KN/ml
III.4.3. Calcul et répartition des moments:
Moment statique maximal :
E.L.U : Mu 0 =Q u L²/8 =30,42×(4.2)²/8= 67.08KN.m.
E.L.S : Ms 0 =Q s L²/8 =21,95×(4.2)²/8 =48.40KN.m.
Répartitions des moments:
a/Moment en travée:
M t = 0.85 M 0 ;
E.L.U : M t .u = 57,02KN.m ;
E.L.S : M t .s = 41,14KN.m.
b/Moment sur appui :
M a = 0.3 M 0 ;
E.L.U : M a..u = 20,12KN.m ;
E.L.S: M a,s =14,52KN.m.
III.4.4. Ferraillage de la poutre palière:
a) En travée :
Mu 57,02×10−5
µ= = =0,0008< μ lim u = 0,395
bd 2 f bu 0,35×(0,36)²×14,17
α = 1,25(1 − 1 − 2α ) = 1,25(1 − (1 − 2 × 0.332 ) = 0,001

Z=d(1-0.4α)= 36 cm
Z=36 cm
Mu 57,02 × 10 3
As = = = 4.55 cm²/ml
Z .σ s 360 × 348
On adopte: A= 3 HA 14/ml =4.62cm 2 / ml.
Condition de non fragilité:

0.23bdf t 28
As ≥ = 1,52cm²lml
fe
AS = 2.01cm 2 ≥ AS min = 1.52cm 2
b) Sur appui :
𝑀𝑀𝑢𝑢𝑢𝑢 20.12 × 10 −5
μ= = =0.0003
𝑏𝑏×𝑑𝑑²×𝜎𝜎𝑏𝑏𝑏𝑏 0,35 × (0,36 )2 × 14,17
( )
α = 1,25(1 − 1 − 2α ) = 1,25 × 1 − 1 − 2 × 0,021 = 0.0004
Z=d (1-0,4α) =36 cm
Z=36cm
𝑀𝑀𝑢𝑢 20,12×1000
As= = =1.61 cm²/ml
𝑍𝑍.𝜎𝜎𝑠𝑠 360×348
On adopte: A= 3HA12/ml = 3,39cm 2 / ml
Condition de non fragilité:

0.23bdf t 28
As ≥ = 1,52cm²lml
fe
AS = 2.01cm 2 ≥ AS min = 1.52cm 2
III.4.5.Vérification à l’ELS :
a)En travée :
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
17,5 y ser ²+15(4,62)y ser -15(4.62×36)=0
17,5 y ser ²+69,3 y ser -2494,8=0
∆ = 423,6 .
−b+ ∆
y=
2a
y ser = 10,12cm.
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 70356,99cm4

• Contrainte maximale de compression de béton :
σ bc = 0.6 × f c 28 = 15 MPa.
y .M
σ bc = c ser = 5,91MPa ⇒ σ bc = 5,91 MPa < σ bc = 15 MPa ………………cv
I
• Contrainte maximale de traction des aciers :
2 Fe
σ s = min[ × Fe E , max[110 nf tj ; ] = 201.66MPa
3 2
𝑀𝑀𝑠𝑠
σ s =15 (d-y 1 )=183.02MPa <201.66 MPa …………………cv
𝐼𝐼
σs ≤ σ s ……………………cv
b) Sur appuis :
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
17,5 y ser ²+15(3,39)y ser -15(3,39×36)=0
17,5 y ser ²+50,85 y ser -1830,6=0
∆ = 361,56 .
−b+ ∆
y=
2a
y ser = 8,87cm.
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 49286,35 cm4

• Contrainte maximale de compression de béton : σ bc ≤ σ bc
σ bc =0,6 ×f c28 =15 MPa
y c .M ser
σ bc = = 2,61MPa ⇒ σ bc = 2,61MPa < σ bc = 15 MPa ………………cv
I
2 Fe
3 2
𝑀𝑀𝑠𝑠
σ s =15 (d-y 1 )=119,89MPa <201.66 MPa …………………cv
𝐼𝐼
σ s ≤ σ s 119,89MPa<201.66MPa…………………cv
III.4.6.Vérification de la flèche :
On doit vérifier les trois conditions suivantes :
ℎ 1 40
≥ =≥ =0,095> 0,062……………….cv ;
𝑙𝑙 16 420
A 4,2bd 4,2 × 35 × 36
* ≤ = 3.36cm 2 ≤ = 13,23cm 2 ……..……cv ;
bd fe 400
ℎ 𝑀𝑀𝑀𝑀
≥ = 0,095>0,085……. cv
𝑙𝑙 10𝑀𝑀0
On résulte que les conditions sont vérifiées donc le calcul de la flèche n’est pas nécessaire.
III.4.7. Calcul de la poutre palière à la torsion :
M t max
τt =
2.Ω.b0
Ω : L’air du contour tracé à mi- épaisseur de la paroi fictive
Ω = (b − e )(h − e )
b 35
Avec : e == = 5,83 cm
6 6
Ω = (35 − 5.83)(40 − 5.83) = 996,74 cm²
Le couple de torsion est :C= Vu× 0,1=63,88×0,1=6,39 KN
L 4.20
Le moment de torsion est : M t = C ⇒ M t = 6,39 = 13,41 KN.m
2 2
13,41
τt = = 192,20 KN / m 2 ⇒ τ t = 0,192MPa
2 × 996.74 × 10 − 4 × 0,35
III.4.8.Vérification de l’effort tranchant :

qu.L
V A = −V B = = 63,88 KN
2
 FC 28 
τ U = min 0,15 ,4 Mpa  = 2,5 MPa
 γb 
VU 63,88 × 10 −3
τU = = ⇒ τ U = 0,506 MPa
b×d 0,35 × 0,36
τ U 2 + τ t 2 = (0.506)2 + (0,192)2 = 0.29Mpa  τ U 2 = (2.5)2 = 6,25 MPa
• Armatures longitudinales :
U × Mt U ×τ t
Al = =
2 × Ω ×σ S σS
Périmètre : U = 2[(b − e ) + (h − e )] = 2 × [(35 − 5.83) + (40 − 5.83)] = 126,68 cm
126.68 × 10 −2 × 13,41
Al = = 2,44cm²
2 × 996.74 × 348 × 10 3
On adopte: A=4HA12 =4.52 cm²
Tenant compte des aciers de flexion : AT = At + AS
• Armatures transversales :
At Mt A 13,41 × 10 3
= ⇒ t = = 0,019 cm²
S t 2.Ω.σ S S t 2 × 996,74 × 348
Tenant compte des aciers de l’effort tranchant :
At  At  A  A  4,62 
=  + t ⇒ t = + [0,019] = 0,349cm²
St  St V  St  t S t  14 
At : Section d’armature transversale.
S t : Le diamètre d’armature.
On adopte un espacement de 15cm
Donc : on prend 4 HA 6 avec : A t = 1,13 cm²
Figure III.9 : Schéma de ferraillage de la poutre palière
III.5. Les Planchers:
Les planchers sont des éléments horizontaux plans, permettant la séparation entre les
niveaux successifs, et déterminent les différents niveaux d'un bâtiment.
Dans notre étude, on a choisit des planchers en corps creux dont les entrevous
s'appuient sur les poutrelles (nervures) les quelles reposent sur les poutres principales,
l'ensemble est solidarisé par une dalle de 4 cm d'épaisseur et armée par du treillis soudé. Les
charges permanentes G et les surcharges d'exploitation Q sont regroupées dans le tableau ci-
après :
G Q q u =0.65 q s =0.65
Plancher
(KN/m²) (KN/m²) (1.35G+1.5Q) (G+Q)
Terrasse 6,49 1,00 6,67 4,87
E.
5,90 2,50 7,62 5,46
courant
Tableau III.5 : Chargement sur les planchers.
III.5.1. Méthode simplifiée de calcul des planchers:(méthode forfaitaire)

III.5.1.1. Domaine d’application :
La méthode forfaitaire s’applique aux poutres, poutrelles et dalle supportant des charges
d’exploitations modérées ( Q ≤ 2G ou Q < 5000 N / m² ).
Cette méthode s’applique aux éléments fléchis remplissant les conditions suivantes :
− Fissuration est peu nuisible ;
− Les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes dans les déférentes
travées en continuité ;
− Les portées successives sont dans un rapport comprises entre 0.8 et 1.25 ;
Dans le cas ou l’une de ces trois conditions complémentaires n’est pas satisfaire, on
peut appliquer la méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation relativement élevée
(méthode de A. CAQUOT).
III.5.1.2-Principe de la méthode forfaitaire:
La méthode forfaitaire consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travées
M t et des moments sur appuis M e et M w . Si on note par:
− M 0 : la valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de comparaison c’est à
dire dans la travée indépendante de même portée libre que la travée considérée et
soumise aux même charges ; )
− M w et M e : Respectivement les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche
et de droite.
− M t le moment maximal en travée qui sont prés en compte dans les calculs de la
travée considérée.
− α : le rapport entre les charges d’exploitations et la somme des charges permanentes
Q
et charges d’exploitation α = ;
Q+G
On prend pour les appuis une valeur absolue du moment au moins égale à:
− 0.6 M 0 : dans les cas des appuis intermédiaire d'une poutre à deux travées ;
− 0.5 M 0 : dans les cas des appuis voisins des rives d'une poutre à plus de trois
travées ;
− M 0 : dans les cas des appuis intermédiaire d'une poutre à plus de trois travées.
Et pour les moments en travée une valeur au moins égale à:
(1+0,3𝛼𝛼)𝑀𝑀0
− Mt≥ (dans une travée intermédiaire) ;
2
(1,2+0,3𝛼𝛼)𝑀𝑀0
− Mt≥ (dans une travée rive) ;
2
Tout en respectant la condition suivante:
𝑀𝑀𝑤𝑤 +𝑀𝑀𝑒𝑒
− Mt+ ≥ max�(1+0,3 𝛼𝛼)𝑀𝑀0
1,05 𝑀𝑀
�
2 0
III.5.1.3-Vérification des conditions de la méthode forfaitaire:
{ } { }
- Q ≤ max 2G;5000 N /m 2 , Q =100 Kg / m 2 ≤ 2G=1298 Kg / m 2 ;5000 N / m 2 ………..cv ;
-Les moments d’inertie constante …………….………….. ………cv ;
-La fissuration est considérée comme non préjudiciable…………cv ;
-Les rapports d'une portée sur les portées voisines sont compris entre 0,8 et 1,25……….cv.
III.5.1.4-L'efforts tranchants:
La valeur des efforts tranchants pour l'appui de gauche (T w ) et pour l'appui de droite (T E ) est
T w =T 0 -(M w -M e )/L
Donnée par les expressions suivantes
T e =-T 0 +(M w -M e )/L
Avec : T 0 =ql/2 => destine l'effort tranchant et L la longueur de la portée considérée.
III.5.2. Les différents types des nervures :
Pour chaque appui intermédiaire, on retient la plus grande des valeurs absolue des
moments fléchissant de référence (M 0 ) calculée a gauche de l’appui concédé.
Figure III .10 : Les différents types des nervures.
III.5.3.Calcul des sollicitations:

• Plancher terrasse :
ELU
Mo u Mw Me Mt To Tw Te
Type Travée L(m)
(KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN) (KN)
A-B 4.50 16,88 0 8,44 13,50 15,00 16,88 -16,88
Type B-C 4.50 16,88 8,44 6,75 11,99 15,00 14,63 -14,63
1 C-D 4.50 16,88 6,75 8,44 11,99 15,00 15,38 -15,38
D-E 3.25 8,80 8,44 0 7,04 10,83 8,96 -8,24
A-B 4.50 16,88 0 8,44 13,50 15,00 16,88 -16,88
Type B-C 4.50 16,88 8,44 6,75 10,45 15,00 14,63 -14,63
2 C-D 4.50 16,88 6,75 8,44 10,45 15,00 15,38 -15,38
D-E 4.50 16,88 8,44 0 13,50 15,00 13,13 -13,13
A-B 4.50 16,88 0 14,76 10,44 15,00 18,28 -18,28
Type
B-C 4.50 16,88 14,76 14,76 10,44 15,00 15,00 15,00
3
C-D 5,95 29,52 14,76 0 23,62 19,84 17,36 17,36
A-B 4.50 16,88 0 10,12 12,66 15,00 17,25 -17,25
Type
10,129
4 B-C 4.50 16,88 0 12,66 15,00 12,75 -12,75
8
Tableau III.6: Sollicitations des planchers terrasse à l’ELU
− Diagrammes des efforts tranchants et moments fléchissants du plancher

terrasse à l’ELU:
Figure III.11 : Diagramme des moments fléchissant
Figure III.12 : Diagramme des efforts tranchants

ELS
Me
Mo u Mw Mt To Tw Te
Type Travée L(m) (KN.
(KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN) (KN)
m)
A-B 4.50 12,32 0 6,16 9,85 10,95 12,32 -12,32
B-C 4.50 12,32 6,16 4,92 7,62 10,95 10,68 -10,68
Type
C-D 4.50 12,32 4,92 6,16 7,62 10,95 11,22 -11,22
1
D-E 3.25 7,45 6,16 0 5,14 7,91 6,01 -6,01
A-B 4.50 12,32 0 6,16 9,85 10,95 12,32 -12,32
B-C 4.50 12,32 6,16 4,92 7,62 10,95 10,68 -10,68
Type
C-D 4.50 12,32 4,92 6,16 7,62 10,95 11,22 -11,22
2
D-E 4.50 12,32 6,16 0 9,85 10,95 9,58 -9,58
A-B 4.50 12,32 0 10,78 7,63 10,96 13,36 -13,36
Type B-C 4.50 12,32 10,78 10,78 7,63 10,96 10,96 -10,96
3 C-D 5,95 21,55 10,78 0 17,24 14,49 12,68 -12,68
A-B 4.50 12,32 0 7,39 9,24 10,95 12,59 -12,59
Type
B-C 4.50 12,32 7,39 0 9,24 10,95 9,31 -9,31
4
Tableau III.7: Sollicitations du plancher terrasse à l’ELS.

terrasse à l’ELS:
Figure III.14:diagramme des moments fléchissant
• Plancher étage :
ELU
Mw Me
Mo u Mt To Tw Te
Travée L(m) (KN. (KN.
(KN.m) (KN.m) (KN) (KN) (KN)
m) m)
Type A-B 4.50 19,27 0 9,64 16,17 17,13 19,27 -19,27
1 B-C 4.50 19,27 9,64 7,71 12,41 17,13 16,70 -14,99
C-D 4.50 19,27 7,71 9,64 12,41 17,13 17,56 -17,56
D-E 3.25 10,05 5,03 0 6,47 12,37 15,59 -15,59
A-B 4.50 19,27 0 9,64 16,17 17,13 19,27 -19,27
B-C 4.50 19,27 9,64 7,71 12,41 17,13 16,70 -14,99
Type
C-D 4.50 19,27 7,71 9,64 12,41 17,13 17,56 -17,56
2
D-E 4.50 19,27 9,64 0 16,17 17,13 14,99 -14,99
A-B 4.50 19,27 0 16,68 12;62 17,13 19,27 -19,27
Type B-C 4.50 19,27 16,68 16,68 12;42 17,13 17,13 -17,13
3 C-D 5,95 33,72 16,68 0 28,31 22,69 19,87 -19,87
A-B 4.50 19,27 0 11,56 15,17 17,13 19,70 -19,70
Type
B-C 4.50 19,17 11,56 0 15,17 17,13 14,56 -14,56
4
Tableau III.8 : Sollicitations du plancher étage à l’ELU.
− Diagrammes des efforts tranchants et moments fléchissants du plancher étage à

l’ELU:
ELS
Me
Travé Mw Mt To Tw Te
5,53 3,6045 (KN.m
e (KN.m) (KN.m) (KN) (KN) (KN)
)
Type A-B 4.50 13,82 0 6,91 10,25 12,29 13,82 -13,82
1
B-C 4.50 13,82 6,91 5,53 8,90 11,29 11,98 -11,98
C-D 4.50 13,82 5.53 3.60 10,48 12,29 10,36 -11,86
D-E 3.25 7,21 3,60 0 4,64 8,87 7,76 -9,98
A-B 4.50 13,82 0 6,91 10,24 12,29 13,82 -13,82
B-C 4.50 13,82 6,91 5,53 8,90 11,29 11,98 -11,98
Type C-D 4.50 13,82 5,53 6,91 8,90 12,29 12,59 -12,59
2 D-E 4.50 13,82 6,91 0 10,25 12,29 10,75 -10,75
A-B 4.50 13,82 0 12,08 8,98 12,29 13,82 -13,82
B-C 4.50 13,82 12,08 12,08 8,90 12,29 12,29 -12,29
Type
C-D 5,95 24,16 12,08 0 20,22 16,24 14,21 14,21
3
A-B 4.50 13,82 0 8,29 10,88 12,29 14,13 -14,13
Type
B-C 4.50 13,82 8,29 0 10,88 12,29 10,44 -10,44
4
Tableau III.9 : Sollicitations du plancher étage à l’ELS.

terrasse à l’ELS:
• Les moments et les efforts du calcul:
ELU ELS
Etage type M appui M travée M appui (KN.m M travée (KN.m
V max (KN)
(KN.m) (KN.m) ) )
1 8,4415 13,50 16,88 6,16 9,86
Plancher 2 8,4415 13,50 16,88 6,16 9,86

terrasse 3 14,76 23,62 18,28 10,78 17,24
4 10,1298 12,66 17,26 7,93 9,34
Sollicitations max 14,76 23,62 18,28 10,78 17,24
1 9,6374 16,17 19,27 6,91 10,48
Plancher 2 9,6374 16,17 19,27 6,91 11,60

étage 3 16.68 16,17 19,27 6,91 10,25
4 16,68 28 ,31 22.69 12,08 20,22
Sollicitations max 16,68 28,31 19,70 12,08 20,22
Tableau III.10 : Les sollicitations du calcul

III.5.4.Ferraillages des nervures:
Figure III.19 : Géométrie de la nervure.
III.5.4.1. Terrasse :
• En travée:
E L U: M t =23,62 kN.m
E L S: M t =17,24 kN.m
Calcul du moment ultime dans la table
M tu = bh0 (d − h0 / 2) f bu
M = 65 × 4 × (18 − 4 / 2) ×14.17
M mu = 589,472 KN .m
M tu > M t max = 23,62 KN .m
L'axe neutre se trouve à l'intérieur de la table de compression, donc la section sera considérée
comme une section rectangulaire.
𝑀𝑀𝑢𝑢𝑢𝑢
μ= =0,079
𝑏𝑏×𝑑𝑑²×𝜎𝜎𝑏𝑏𝑏𝑏
0.85 x 25
f bu =
1x15
Mu
γ= = 1.37 ⇒ µ lu = 0.395
M ser
0.079<0.395 ⇒ (Pas d’armature comprimée). ⇒ ( Α ′ = 0) ; α = 1,25(1 − 1 − 2α ) = 0,102
0.8.αu .b.d.fbu
=3,93 cm²
fe /γs
Au = 3,93 cm²
On adopte : Au=3 HA 14 =4,62 cm²
− Condition de non fragilité:
f t 28
Amin = 0.23 b d = 1.41 cm²
fe
Donc: Au = max A { }
, A = 3,93 cm²
min u
On adopte : Au = 3 HA14 = 4,62 cm².
• Sur appui:
Les moments de calcul :
E.L.U : M a = 14,76 KN.m
E.L.S : M a = 10,78 KN.m
D’après le diagramme de ferraillage on à :

𝑀𝑀𝑢𝑢𝑢𝑢
μ bu = =0,321
𝑏𝑏.𝑑𝑑²𝑓𝑓𝑏𝑏𝑏𝑏
µ lu = 0,395
µ bu = 0.321 < µ lu = 0.395 ⇒ (Pas d’armature comprimé). ⇒ ( Α ′ = 0)
α u = 1.25(1 − 1 − 2µ bu ) = 0,502
0.8.α u .b.d . f bu 0.8 x0.502 x10 x18 x14.17

As = = = 1,94 cm²
fe / γ s 400
1.15
On adopte : 3 HA 10=2.36cm²
𝑓𝑓𝑡𝑡28
A min =0,23 b.d = 0,27 cm²
𝑓𝑓𝑒𝑒
, A = 1,94 cm²
min u
La section d’acier adoptée est : Au=3HA10=2,36cm²
III.5.4.1.1.Vérifications a E L S:
 Contrainte admissible de béton comprimé σ bc = 0.6 f c 28 = 15MPa
 Contrainte admissible d’acier tendu σ s = 347.82 MPa
 Contrainte tangentielle admissible τ = 3.33MPa
a) En Travée:
− Position de l’axe neutre (A’ = 0)
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
32.5 y ser ²+15(4,62)y ser -15(4,62×18)=0
32,5 y ser ²+69,3 y ser -1247,4=0
∆ = 408,61 .
−b+ ∆
y=
2a
Yser=5.22 cm
Le moment d’inertie de la section homogène par rapport l’axe neutre s’écrit :
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 14400,80cm4
• Contrainte maximale de compression de béton: σ bc ≤ σ bc

M ser
σ bc = . y1 = 6,25MPa ⇒ σ bc = 6,25MPa < σ bc =15 MPa …………cv
I
• Contrainte maximale de traction des aciers: σ s ≤ σ s
15.M ser
σs = . (d − y1 ) = 229,50 MPa ⇒ σ s = 229,50 MPa ≤ σ s = 347.82 MPa ….cv
I
b) Sur appui:
La fissuration est considérée comme peu préjudiciable.
• Position de l’axe neutre (A’ = 0)
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
5 y ser ²+15(2,36)y ser -15(2,36×18)=0

5 y ser ²+35,4 y ser -637,2=0
∆ = 118,30 .
−b+ ∆
y=
2a
Yser=8.29cm
Le moment d’inertie de la section homogène par rapport l’axe neutre s’écrit
I =
b y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
⇒ ]I=5237,39cm4
• Contrainte maximale de compression de béton σ bc ≤ σ bc

M ser
σ bc = . y1 = 12.71MPa ⇒ σ bc = 12.71MPa < σ bc = 15 MPa
I ……………cv
• Contrainte maximale de traction des aciers σ s ≤ σ s
15.M ser
σs = . (d − y1 ) ⇒ σ s = 299,79 MPa ≤ σ s = 347.82 MPa ………… cv.
I
III.5.4.1.2.Justification vis-à-vis de sollicitation tangente (E.L.U):
Les justifications de l’âme d’une poutre sont conduites à partir de la contrainte tangente
τ u prise conventionnellement égale à :
Vu
τu = [MPa]
b0 d
Avec :
- Vu : effort tranchant à l’état limite ultime [N] ;
- b0 : largeur de l’âme [mm] ;
- d : hauteur utile de la poutre [mm] ;
La contrainte τ u doit être en plus égale à la plus pas des deux valeurs :
 0.2 f c 28 
 et 5 MPa 
 γb 
Calcul de l’effort tranchant : Vu = 18,28 KN
Donc : τ u = 1.105MPa < τ u = 3.33 MPa ……………………… cv
III.5.4.1.3.Vérification de la flèche:
Les règles C.B.A 93 stipulent qu’il n’est pas nécessaire de vérifier la flèche pour les
poutres remplissant les conditions suivantes :
h 1 20
• ≥ ;⇒ = 0.044 ≤ 0.062 ……………cv.
L 16 450
h Mt 20 23,62
• ≥ ;⇒ = 0.044 ≤ = 0.080 ………cv.
L 10M 0 450 10 × 29,52
A 4.2 4,62 4.2

• ≤ ;⇒ ≤ …………………………… cv.
b0 d Fe 65 × 18 400
•Diamètre des armatures d’âme [19] :
 b 
φt ≤ min  h , 0 , φl 
 35 10 
φt ≤ min { 0.57, 1, 1,4 } ⇒ φt ≤ 0,57cm
On choisit : φt = 6 mm
• Espacement des cours de cadres : [20]
S t ≤ min { 0.9 d , 40 cm } ⇒ S t ≤ min {16.2 , 40 cm }
Donc : St<16,2 cm
On choisit : St=15 cm
III.5.4.1.4. Schéma de ferraillage :
Figure III.20 : Schéma de ferraillage des nervures
III.5.4.2. Etage :
a) En travée:
E L U: M t =28,31kN.m
E L S: M t =20,22kN.m
Calcul du moment ultime dans la table :
M tu =bh 0 (d-h 0 /2)f bu
M tu =0.65×4×(18-4/2)×14,17=58,95KN.m
M tu >M tmax =28,31 KN.m
L'axe neutre se trouve à l'intérieur de la table de compression, donc on applique
l’organigramme de calcule de section rectangulaire de largeur b
M uA 28,31 × 10 0.85 x 25
µ bu = = = 0.0009 → f bu =
b d ² f bu 65 × (18) × 14.17
2
1x15
Mu
γ= = 1,40 ⇒ µ lu = 0,395
M ser
0.009 <0.395 ⇒ (Pas d’armature comprimé). ⇒ ( Α ′ = 0)

α u = 1.25(1 − 1 − 2µ bu ) = 0.001
0.8.α u .b.d . f bu 0.8 x0.001x65 x18 x14.17
Au = = = 4,28 cm²
fe / γ s 400
1.15
On adopte : A=3 HA14= 4 ,62cm².

𝑓𝑓𝑡𝑡28
A min =0,23 b.d =1,41 cm²
𝑓𝑓𝑒𝑒
Donc: Au = max A
min u
{ }
, A = 4,19 cm²
On adopte :Au= 3 HA 14= 4,62cm²
b) Sur appui:
Les moments de calcul :
E.L.U : M a = 16,68 KN.m
E.L.S : M a = 12,08 KN.m
D’après le diagramme de ferraillage on à :

M uA
µ bu = = 0,003
b d ² f bu
µ lu = 0,395
µ bu = 0.003 < µ lu = 0.395 ⇒ (Pas d’armature comprimé). ⇒ ( Α ′ = 0)
α u = 1.25(1 − 1 − 2µ bu ) = 0,005
0.8.α u .b.d . fbu 0.8 x0.,005 x10 x18 x14.17
As = = = 2,66 cm²
fe / γ s 400
1.15
On adopte : A=3 HA12=3 ,39 cm².
− Condition de non fragilité :

𝑓𝑓𝑡𝑡28
A min =0,23 b.d =0,22 cm²
𝑓𝑓𝑒𝑒
, A = 2,17 cm²
min u
On adopte : Au=3HA10=2, 39 cm²
III.5.4.2.1. Vérifications a E L S:
a)En Travée:
− Position de l’axe neutre (A’ = 0)
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
32,5 y ser ²+15(4,62)y ser -15(4,62×18)=0

32,5 y ser ²+69,3 y ser -1247,4=0
∆ = 408,61 .
−b+ ∆
y=
2a
Yser=5,22cm
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 14400,45cm4
• Contrainte maximale de compression de béton: σ bc ≤ σ bc

M ser
σ bc = . y1 = MPa ⇒ σ bc = 7,32 MPa < σ bc = 15 MPa …………cv
I
• Contrainte maximale de traction des aciers: σ s ≤ σ s
15.M ser
σs = . (d − y1 ) = MPa ⇒ σ s = 269,17 MPa ≤ σ s = 347.82 MPa … cv
I
b) Sur appui:
La fissuration est considérée comme peu préjudiciable.
• Position de l’axe neutre (A’ = 0)
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
5 y ser ²+15(3,39)y ser -15(3,39×18)=0
5 y ser ²+50,85 y ser -915,3=0
∆ = 144,54 .
−b+ ∆
y=
2a
Yser=9 ,37cm
b y13
I =
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
]
⇒ I=6530,22cm4
• Contrainte maximale de compression de béton σ bc ≤ σ bc

M ser
σ bc = . y1 = 1,73MPa ⇒ σ bc = 1,73MPa < σ bc = 15 MPa ……………cv
I
• Contrainte maximale de traction des aciers σ s ≤ σ s
15.M ser
σs = . (d − y1 ) ⇒ σ s = 239,46 MPa ≤ σ s = 347.82 MPa …………cv.
I
III.5.4.2.2. Justification vis-à-vis de sollicitation tangente (E.L.U):

Les justifications de l’âme d’une poutre sont conduites à partir de la contrainte tangente
τ u prise conventionnellement égale à :
Vu
τu = [MPa]
b0 d
Avec :
− Vu : Effort tranchant à l’état limite ultime [N] ;
− b0 : Largeur de l’âme [mm] ;
− d : Hauteur utile de la poutre [mm] ;
 0.2 f c 28 
La contrainte τ u doit être en plus égale à la plus pas des deux valeurs :  et 4 MPa 
 γb 
• Calcul de l’effort tranchant : Vu = 22,69KN
Donc : τ u = 1.94 MPa < τ u = 2.5MPa ………………………cv
III.5.4.2.3. Vérification de la flèche:

Les règles C.B.A 93 stipulent qu’il n’est pas nécessaire de vérifier la flèche pour les
poutres remplissant les conditions suivantes :
h 1 20
• ≥ ;⇒ = 0.044 ≤ 0.062 ……………cv.
L 16 450
h Mt 20 28,31
• ≥ ;⇒ = 0.044 ≤ = 0.170 ……… cv
L 10M 0 450 10 × 16,88
A 4.2 4.62 4 .2
• ≤ ;⇒ = 0.0040 ≤ = 0.011 …………… cv.
b0 d Fe 65 × 18 400
Diamètre des armatures d’âme :[19]
 b 
φt ≤ min  h , 0 , φl 
 35 10 
φ t ≤ min { 0.57, 1, 1.2 } ⇒ φt ≤ 0.57
On choisit : φt = 6mm
• Espacement des cours de cadres :[20]
S t ≤ min { 0.9 d , 40 cm } ⇒ S t ≤ min {18 , 40 cm }
Donc : S t ≤18 cm on choisit St=15 cm
III.5.4.2.4.Schéma de ferraillage :
Figure III.21 : Schéma de ferraillage des nervures

III.5.5.Ferraillage de la dalle de compression : [21]
La dalle de compression doit avoir une épaisseur minimale de 4 cm, elle est armée d’un
quadrillage de barres dont les dimensions de mailles ne doivent pas dépasser :
− 20 cm : pour les armatures perpendiculaire aux nervures ;
− 33 cm : pour les armatures parallèle aux nervures.
Les sections des armatures doivent normalement satisfaire aux conditions définies ci-après :
− Si : l ≥ 50 cm⟹ As>200 /f e (cm²) ;

− Si : 50 cm< l < 80 cm ⟹ As>4 l /f e (cm²).
L : Longueur entre l’axe des poutrelles (cm).

Dans notre cas 2: f e = 400 MPa ; l = 65 cm
50cm< l < 80cm ⟹ A s > (4 × 65)/ 400 = 0.65 cm²
Le diamètre des barres doit être :
ϕ≤ ℎ 0 /10=4/10=0.4 cm
On prend un diamètre ϕ=6 cm pour les deux sens. On prendϕ6 de surface : As 1 = 0.28 cm²
avec un espacement S t = 20 cm ≤ 20……cv
Donc : pour 1 ml on prend 5ϕ6 /ml de surface A s = 1.41 cm²
Pour les armatures parallèles aux nervures, elles doivent vérifiée :
A s2 ≤ A s1 /2=1.41/2 =0.705 cm²
Soit 5 ϕ 6 Avec un espacement St = 20 cm
Donc pour la dalle de compression, on adopte un triller soudé d’un quadrillage à maille de 20
cm suivant les deux sens.
Soit : Treillis à soudé avec des mailles de 20×20 [Tsϕ6 :20×20]
Figure III.22 : Schéma de ferraillage de la dalle de compression.

III.6. Les dalles pleines
III.6.1. Définition :
Les dalles sont des plaques minces et planes, dont l'épaisseur est faible par rapport aux
autres dimensions en plan. Dans notre bâtiment on a un seul type de dalle :
− Dalles appuyées sur 04 cotés.
III.6.2. Méthode de calcul :
On adopte la méthode de BARES qui est basée sur la résolution de l'équation de
Lagrange, elle-même déduite de la méthode des bandes élastiques.
III.6.2.1. Hypothèse de la méthode :
− Les matériaux constituant la dalle sont parfaitement élastiques.
− Le matériau est homogène et isotrope.
− L'épaisseur de la dalle est faible par rapport aux dimensions en plan.
− La dalle est infiniment rigide dans son plan.
− Les sections planes restent planes après la déformation.
− Les déplacements sont faibles.
III.6.2.2. Principe de la méthode :
Le principe est basé sur l’évaluation des sollicitations en supposant que le panneau de la
dalle soit articulé sur le contour puis on procédera à la ventilation de ces sollicitations sur le
travée et les appuis (compte tenue de l’encastrement crée par la liaison plancher voile).
*Etapes de calcul :
1ere étape : calcul des moments isostatiques :
M x = µ x × q. ×l x 2 : moment dans le sens de la petite portée.
M y = µ y ×M x : moment dans le sens de la grande portée.
2eme étape : ventilation des moments isostatiques :
Selon le BAEL : on doit vérifier :
Me + Mw
Mt + ≥ 1.25 M 0
2
Avec :
M 0 : moment maximal calculé à la 1ere étape.
M t : moment en travée.
M e , M w : moments absolue à gauche et à droite de l’appui
On prend :
M e = 0.3 M 0 , M t = 0.85 M 0 travée de rive.
M w = 0.5 M 0 M t = 0.75 M 0 :travée intermédiaire.
III.6.3. Ferraillage à l’ELU :
Les dalles reposent sur quatre cotés.
Le calcul se fait en flexion simple et en fissuration préjudiciable.
III.6.3. 1.Terrasse:
*Evaluation des charges :
Poids propre : G=146,29 KN/ml
Charges variables : Q=1 KN/ml
q u =1.35G+1.5Q=1.35×146.29+1.5×1 =199 kN/ml
q s =G+Q= 146.29+1=147.29KN/ml
*Calcul des moments fléchissants :
Le calcul se fait pour une bande de 1m de largeur.
1.05
α= = 0.26  0.4 ⇒La dalle travaille dans un seul sens.
3.94
D’où ;
Les moments pour les deux bandes de largeur sont :
*ELU :
M ox =(198.99×1.052)/8 = 27.42KN.ml
M t.u = 0.85 M 0 = 23.31KN.ml
M Au x =0.3M 0 =8.23KN.ml
*ELS:
D’où ;
M ox = 138.59×(1.05)² /8= 20.30 KN.ml
M t.x s = 0.85 M 0 = 17.25 KN.ml
M a.x s = 0.3 M 0 = 6.09 KN. ml
Les résultats sont donnés par le tableau suivant :
lx ly α M tu (KN.m) M au (KN.m) M t,s x (KN.m) M as (KN.m)
1.05 3.94 0.26 23.31 8.23 20.30 6.09
Tableau III.11Moments appliqués sur la dalle pleine (terrasse)

a) en travée :
M t..u =23.31 KN.m
0.85 f c 28 0.85 × 25
f bu = = = 14,17 MPa
θγ b 1 × 1.5
Mu 23.31 × 10 −3
µ= = = 0.097
bd 2 f bu 1.(0.130) 2 .14.17
0.097<0.395 ⇒ A’=0
α = 1.25(1 − 1 − 2 µ ) = 1.25(1 − (1 − 2 × 0.097) = 0,128
Z=d(1-0.4α)=13
Z=13 cm
Mu 23.31 * 10 3
As = = = 5,15 cm²/ml
Z .σ s 13 × 348
On adopte : A= 6HA12 /ml =6.79 cm 2 / ml
Soit : S t = 16.66cm
Vérification de l’espacement :
S t =16.66cm ≤ min (3h ;33 cm)=min(45 ;33)=32 cm……………………cv
𝐴𝐴𝑠𝑠
Ar= = 1,69 cm²/ml
4
Soit : S t = 25 cm
S t =25 ≤ min (3h; 33 cm)=min(45 ;33)=33 cm……………………cv
0.23bdf t 28
As ≥ = 1,56 cm²/ml
fe
A min =1.56 cm²/ml
As ≥ As min …………………..cv
b) sur appuis :
M a.u =8.23 KN.m
0.85 f c 28 0.85 × 25
f bu = = = 14.17 MPa
θγ b 1 × 1.5
Mu 7.75 × 10 −3
µ= = = 0.034
bd 2 f bu 1.(0.130) 2 .14.17
0.034 <0.395 ⇒ A’=0
α u =1.25 (1-�1 − 2 µbu )=0,043
Z=d (1-0,4 α)=13cm
Z=13 cm
Mu 8.23 × 10 3
As = = = 1,82 cm²/ml
Z .σ s 13 × 348
On adopte: A= 4 HA 8/ml =2.01 cm 2 / ml.
Soit : S t = 25cm
S t =25 ≤ min (3h ;33 cm)=min(45 ;33)=33cm……………………cv
𝐴𝐴𝑠𝑠
Ar= =0,50 cm²/ml
4
Soit : S t = 25cm
S t = 25 cm≤ min (3h ;33 cm)=min(45 ;33)=33cm……………………cv
0.23bdf t 28
As ≥ = 1.56cm²/ml
fe
III.6.3.1.1.Vérification à l’E.L.S :
a) En travée :
M t,s =20,30 KN.m
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
50 y ser ²+15(6,79)y ser -15(6,79×13)=0
50 y ser ²+101,85 y ser -1324,05=0
∆ = 524,58 .
−b+ ∆
y=
2a
Yser=4,22cm
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 8409.38cm4
Vérification des contraintes :

σ bc = 0.6 × f c 28 = 15 MPa.
yc .M ser
σ bc = = 8.14 MPa
I
σ bc ≤ σ bc ⇒ 8.14MPa < 15 MPa……………………cv

2 Fe
3 2
15.M ser
σs = . (d − y1 ) = 25,41MPa ⇒ σ s = 25,41MPa ≤ σ s = 201,66 MPa
I
σ s ≤ σ s …………………………cv
b) Sur appuis :
M a.s = 5.73KN.m
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
50 y ser ²+15(2,01)y ser -15(2,01×13)=0
50 y ser ²+30,15 y ser -391,95=0
∆ = 281,60 .
−b+ ∆
y=
2a
Yser=2,51cm
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 3847.66 cm4

σ bc = 0.6 × f c 28 = 15 MPa.
y c .M ser
σ bc = = 4.03MPa ⇒ σ bc = 4.03 MPa < σ bc = 15 MPa ………………cv
I
2 Fe
3 2
15.M ser
I
23.43 MPa<201.66 MPa………………cv
III.6.3.1.2.Vérification à l’effort tranchant :
−
0.07
τ < f c 28
γb
u
Vu
τu =
b0 .d
q u .l x 187.47 × 1.05
Vu = = .=104.47 KN
2 2
104.47 × 1.05
τu = =0.843MPa
1 × 0.130
−
0.07
τ u = × 25 = 1.167 MPa
1.5
−
τu < τ u ……………….…cv
III.6.3. 2. Etage:
*Evaluation des charges :
Poids propre : G = 136,09 KN/ml
Charges variables : Q=2,50 KN/ml
q u =1.35G+1.5Q=1.35×136.09+1.5×2.5 =187.47 kN/ml
q ser =G+Q= 136.09+2.50=138.59 KN/ml
*Calcul des moments fléchissants :

Le calcul se fait pour une bande de 1m de largeur.
1.05
α= = 0.26  0.4 ⇒La dalle travaille dans un seul sens.
3.94
D’où ;

*ELU :
M ox =(187.47×(1.05)2)/8=25.84KN.ml
M t.u =0.85 M 0 =21.96KN.ml
M Au x =0.3M 0 =7.75KN.ml
*ELS :
D’où ;
M ox = (138.59*(1.05)2)/8=19.09 KN.ml
M t.x s =0.85 M 0 =16.23 KN.ml
M a.x s =0.3 M 0 =5.73 KN. ml
Les résultats sont donnés par le tableau suivant :
lx ly Α M tu (KN.m) M au (KN.m) M t,s x (KN.m) M as (KN.m)
1.05 3.94 0.26 21.96 7.75 16.23 5.73
Tableau III.12 : Moments appliqués sur la dalle pleine (étage).

a)En travée :
M t..u =21.96 KN.m
0.85 f c 28 0.85 × 25
f bu = = = 14,17 MPa
θγ b 1 × 1.5
Mu 21.96 × 10 −3
µ= = = 0.091
bd 2 f bu 1.(0.130) 2 .14.17
0.091<0.395 ⇒ A’=0
α = 1.25(1 − 1 − 2µ ) = 1.25(1 − (1 − 2 × 0.091) = 0,119
Z=d(1-0.4α)=13
Z=13 cm
Mu 21.96 * 10 3
As = = = 4,85 cm²/ml
Z .σ s 13 × 348
On adopte : A= 6HA12 /ml =6.79 cm 2 / ml
Soit : S t = 16.66cm
S t =15 ≤ min (3h; 33 cm)=min(45 ;33)=16 cm……………………cv
𝐴𝐴𝑠𝑠
Ar= =1,69 cm²/ml
4

Soit : S t = 25 cm
S t =25cm ≤ min (3h; 33 cm)=min(45 ;33)=25 cm……………………cv
0.23bdf t 28
As ≥ = 1,56 cm²/ml
fe
A min =1.56 cm²/ml
As ≥ As min …………………cv
b) sur appuis :
M a.u =7.75 KN.m
0.85 f c 28 0.85 × 25
f bu = = = 14,17 MPa
θγ b 1 × 1.5
Mu 7.75 × 10 −3
µ= = = 0.032
bd 2 f bu 1.(0.130) 2 .14.17
0.032 <0.395 ⇒ A’=0
α = 1.25(1 − 1 − 2µ ) = 1.25(1 − (1 − 2 × 0.032) = 0,041
Z=d (1-0,4α)=13 cm
Z=13 cm
Mu 7.75 × 10 3
A s = As = = = 1,71 cm²/ml
Z .σ s 13 × 348
On adopte: A= 4 HA 8/ml =2.01 cm 2 / ml.
Soit : S t = 25 cm
S t =25cm ≤ min (3h; 33 cm) =min(45 ;33)=25 cm……………………cv
A
Ar = s = 0.50cm 2 / ml
4
Soit : S t = 25cm
S t =25≤ min (3h; 33 cm)=min(45 ;33)=25 cm……………………cv
0.23bdf t 28
As ≥ = 1.56cm²/ml
fe
III.6.3. 2.1. Vérification à l’E.L.S :

a) En travée :
M t,s =16.23 KN.m
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
50 y ser ²+15(6,79)y ser -15(6,79×13)=0
50 y ser ²+101,85 y ser -1324,05=0
∆ = 514,58 .
−b+ ∆
y=
2a
y ser = 4.22cm.
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 8409.38cm4
− Vérification des contraintes :

σ bc = 0.6 × f c 28 = 15 MPa.
y c .M ser
σ bc = = 8.14MPa ⇒
I
σ bc ≤ σ bc ⇒ 8.14MPa < 15 MPa………………………cv

2 Fe
3 2
15.M ser
I
σ s ≤ σ s ⇒ 25.41MPa<201.66 MPa………………………………cv
b) Sur appuis :
M a.s = 5.73KN.m
𝑏𝑏
2
𝑏𝑏
2
50 y ser ²+15(2,01)y ser -15(2,01×13)=0
50 y ser ²+30,15 y ser -391,95=0
∆ = 281,60 .
−b+ ∆
y=
2a
y ser = 2.51cm.
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 3847.66 cm4

σ bc = 0.6 × f c 28 = 15 MPa.
y c .M ser
σ bc = = 4.03MPa ⇒ σ bc = 4.03 MPa < σ bc = 15 MPa ……………cv
I
2 Fe
3 2
15.M ser
I
23.43Pa<201.66 MPa…………………cv
III.6.3.2.2.Vérification à l’effort tranchant :

0.07
τu < f c 28
γb
Vu
τu =
b0 .d
q u .l x 187.47 × 1.05
Vu = = .=98.42 KN
2 2
98.42
τu = = 0.30 Mpa
1×
−
0.07
τ u = × 25 = 1,167 MPa
1.5
−
Donc: τu < τ u ………….cv
Figure III.23 : Ferraillage de la dalle pleine.
III.7. Conclusion :
Après les calculs et les vérifications necéssaires des différents types des éléments secondaires,
on résume les résultats dans les tableaux récapitulatifs suivants :
Ferraillage :
Elément
travée appuis
Escaliers 4 HA14 /ml 4HA10/ml
Poutre palière 3HA14 3HA12
Nervures (terrasse) 3HA14 3HA10
Nervures (étage) 3HA14 3HA10
Dalle pleine 6HA12 4HA8
Dalle de compression Tsϕ6 :20×20
L’acrotère 4 HA 10/ml
Balcons 6 HA 12/ml
Tableau III.13 : Tableau récapitulatif des éléments secondaires.
Chapitre IV :
ETUDE SISMIQUE
IV.1.Introduction :
Le calcul parasismique à pour but l’estimation des valeurs caractéristiques les plus
défavorables de la réponse sismique et le dimensionnement des éléments de résistance, afin
d’obtenir une sécurité jugée satisfaisante pour l’ensemble de l’ouvrage et d’assurer le
confort des occupants.
L’estimation des forces d’origine sismique agissantes sur la structure pendant un
séisme constitue le problème majeur de génie parasismique connaissant l’intensité de la loi
de variation dans le temps de ces forces, le concepteur pourrait dimensionner les ouvrages
en leur assurant une sécurité optimale.
Plusieurs conceptions parasismiques et diverses méthodes de calcul ont été proposées
parmi lesquelles on distingue deux méthodes très couramment utilisées :
- Méthode statique équivalente ;
- Méthode dynamique (modale spectrale).
IV.2. Méthode statique équivalente :
Les forces dynamiques réelles qui se développent dans la structure sont remplacées
par un système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents aux
effets de l’action sismique.
IV.2.1. Condition d’application :
Notre bâtiment présente une régularité en élévation, avec une hauteur qui ne dépasse
pas excessivement 65 m, donc selon RPA 99 [22] on peut appliquer la Méthode statique
équivalente.
IV.2.2. Calcul de l’action sismique :
a- Bloc 1 :
ADQ
V= W
R
A : coefficient d’accélération de zone, [23] A = 0.10
Zone I , Groupe d’usage : 1B
D : facteur d’amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie de site, de facteur
de correction d’amortissement (η), et de la période fondamentale de la structure (T).
2.5 η 0 ≤ T ≤ T2
D= 2.5 η (T 2 / T) 2/3
T 2 ≤ T ≤ 3.0 sec
2.5 η (T 2 / 3.0) . (3/T)
2/3 5/3
T ≥ 3.0 sec
T 2 : période caractéristique, associée à la catégorie du site.

T 2 = 0.4 sec, site ferme (S 2 ) [24]
Université de Khenchela74
7
η=
2+ζ
ζ =6 % [25]
η = 0.94
T : période fondamentale de la structure
T = CT .hn 4
Avec : C T =0.05 [26]

h n : hauteur totale de la structure
h n =15.30 m
3
T = 0.05 x(15,3) 4 = 0.387s

On a aussi :
0.09hN
T=
L
Où :
L : est la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.
T = 0,09×h N / �𝐿𝐿𝑥𝑥 avec : L x = 22.50 m T x = 0.290 sec
T = 0,09×h N /�𝐿𝐿𝑦𝑦 avec : L y = 19.55m T y = 0.311sec
On a : 0 ≤ T x = 0.290 ≤ 0.4
Et 0 ≤ T y =0.311 ≤ 0.4
On prend : T= 0.290 sec
Donc : D x =D y = 2.5 η =2.35
R : coefficient de comportement global de la structure

R=4 [27]
Q : facteur de qualité
6
Q=1+ ∑p
q =1
q
P q : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité est satisfait ou non.
Critère pq
Condition minimale sur les files
0.00 Observé
de contreventement
Redondance en plan 0.00 Observé
Régularité en plan 0.05 Non Observé
Régularité en élévation 0.00 Observé
Contrôle de la qualité des
0.05 Observé
matériaux
Contrôle de la qualité de
0.1 Observé
l’exécution
Tableau IV.1 : Valeurs des facteurs de qualités
Q = 1.15
Donc l’effort sismique sera :
ADQ 0.10 × 2,35 × 1.15
V = W ⇒V = × 21811.43 ⇒ V = 1473.63 KN
R 4
Nombre de modes à considérer
D’après le [28]:pour les structures représentées par des modèles plans dans deux
directions orthogonales, le nombre de modes de vibration à retenir dans chacune des deux
directions l’excitation doit être tel que :
- la somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale a 90% au
moins de la masse totale de la structure, où que tous les modes ayant une masse modale
effective supérieure à 5% de la masse totale de la structure soient retenus pour la
détermination de la réponse totale de la structure.
Le minimum de modes à retenir est de trois dans chaque direction considérée.
K= 3 (N) 1/2 et T K < 0,20
Où : N est le nombre de niveaux au-dessus du sol et Tk la période du mode K.
b- Bloc 2 :
• A=0.1
• Q=1.15
• R=4
2.5 η 0 ≤ T ≤ T2
2/3
D= 2.5 η (T2 / T) T2 ≤ T ≤ 3.0 sec
2.5 η (T2 / 3.0) . (3/T)
2/3 5/3
T ≥ 3.0 sec
T 2 : période caractéristique, associée à la catégorie du site.
T 2 = 0.4 sec : site ferme (S 2 )
7
η= 2+ζ
• ζ =6 %
• η = 0.94
T : période fondamentale de la structure
T = CT .hn 4
Avec : C T =0.05
h n : hauteur totale de la structure
h n =9.18 m
T= 0.264 s
On a aussi :
0.09hN
T=
L
Où :
L : est la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.
T = 0,09×hN / �𝐿𝐿𝑥𝑥 avec : L x = 10.80 m T x = 0.251 sec
T = 0,09×hN /�𝐿𝐿𝑦𝑦 avec : L y = 18.30m T y = 0.193sec
On a : 0 ≤ T x = 0.251 ≤ 0.4
0 ≤ T y =0.193≤ 0.4
on prend :T= 0.193 sec
Donc D x =D y = 2.5 η =2.35
Donc l’effort sismique sera :
V= 327.68 KN
IV.3. Méthode d’analyse modale spectrale :
a- principe :
Pour cette méthode il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des
effets engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de
réponse de calcul, ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la
structure.
b- Modélisation de la structure :
Pour les structures régulières en plan comportant des planchers rigides, l’analyse est
faite séparément dans chacune des deux directions principales du bâtiment. Celui-ci est
alors représenté dans chacune des deux directions de calcul par un modèle plan, encastré à
la base et où les masses sont concentrées au niveau des centres de gravité des planchers
avec un seul degré de liberté en translation horizontale.
c- Spectre de réponse :
 T  Q 
1, 25 × A × 1 + ×  2,5 ×η × − 1  0 ≤ T ≤ T1
 T1  R 
Q
2,5 ×η × (1, 25 × A ) ×   T1 ≤ T ≤ T2
R
2
 Q   T 3
2,5 ×η × (1, 25 × A ) ×   ×  2  T2 ≤ T ≤ 3s
R T 
2 5
 T 3  3 3  Q 
2,5 ×η × (1, 25 × A ) ×  2  ×   ×   T  3s
 3  T   R 
Pour cette étude on a utilisé le logiciel Autodesk ROBOT Structural Analysis 2014
d- Présentation du logiciel de calcul:
Le logiciel de calcul adopté pour effectuer cette analyse, et le progiciel (groupe de
logiciels) ROBOT structural Analysis Professional 2014
C’est une application collaborative, polyvalente et rapide, capable de calculer les
modèles les plus complexes grâce à un maillage EF automatique puissant, des algorithmes
non- linéaires, ainsi qu’un jeu complet de normes de conception international (BAEL,
RPA,…).
Ce progiciel appartient à la catégorie CAO/DAO destiné à modéliser, analysé, et
dimensionner les différents types de structures, la dernière étape générée par Robot est la
création des documents pour la structure calculée et dimensionnée (les notes de calcul et
les plans d’exécution).
Les principaux caractéristiques du progiciel Robot sont les suivantes:
- La définition de la structure réalisée en mode entièrement graphique dans l’éditeur
conçu pour cet effet,
- La possibilité d’importer la géométrie de la structure définie dans un autre logiciel
CAO/DAO,
- La possibilité de présentation graphique sur la structure étudiée ou par des tableaux les
différents types de résultats de calcul (efforts internes, déplacements, contraintes, etc.),
IV.4. Modélisation de la structure:
IV.4.1. Analyse statique et dynamique :
L’analyse statique et dynamique est utilisée pour déterminer la réponse de la
structure soumise aux différents types de chargements
a) Analyse statique : Elle implique la résolution de l’équation [K ]× {U } = {R}
Avec : [K ] : Matrice de rigidité
{U } : Vecteur de déplacement
{R} : Vecteur de chargement
Pour chaque cas de chargement défini, le programme crée automatiquement le vecteur
charge {R} et calcul de déplacement {U }.
Chaque cas de chargement inclus :

- Le poids propre de l’élément poutre ou poteau
- Les chargements concentrés ou répartis sur les éléments de portique
- Les charges uniformes sur les éléments plaques.
b) Analyse par le spectre de réponse :
L’équation d’équilibre dynamique d’une structure soumise à une excitation sismique est la
suivante :
{} {} { }
[K ]× {U } + [C ]× U + [M ]× U = [M ]× U s
Avec :
[C ] : Matrice d’amortissement
{ }
U : Accélération du sol.
S
{U }, {U }{
, U} : sont les déplacements, la vitesse et l’accélération la structure.
Les données précédemment calculés nous donnent un spectre d’accélérations sismique, qui
se présente comme le montre la figure suivante :
Figure IV.1 : Spectre de repense (Bloc 1).

IV.4.2. Détermination des paramètres des combinaisons d’action :
IV.4.3. Poids total de la structure "W" :

Selon les RPA il faut prendre la totalité des charges permanentes et une fraction β
des charges d’exploitations, d’après RPA 99 [29]
WT = β wi
Avec Wi = Wgi + βwqi
Wgi : poids due aux charges permanente
Wqi : charge d’exploitation

β : coefficient de pondération (β = 0, 4)
Niveau W étage (KN)
Sous-sol 4926.65
R.D.C 4566.69
1 er étage 4566.69
2 eme étage 4479.50
3 eme étage 3271.90
Tableau IV.2 : Les poids de chaque niveau (Bloc 1)
Niveau W étage (KN)
Sous-sol 1769.58
R.D.C 1449.76
1 er étage 1630.67
Tableau IV.3 : Les poids de chaque niveau (Bloc 2)

IV.4.4. Les données géométriques :
On calcule les données géométriques de notre structure par rapport au repère(OX,
OY) comme le montre la figure suivante :
Figure IV.2 : Position des voiles (Bloc 1).
Figure IV.3 : Position des voiles (Bloc 2).

IV.4.5. Centre de torsion :
Les coordonnées du centre de torsion sont déterminées par les formules suivantes :
Avec
X t : L’abscisse du centre de torsion ;
Y t : L’ordonnée du centre de torsion ;
I xi : Moment d’inertie par rapport à l’axe (ox) ;
I yi : Moment d’inertie par rapport à l’axe (oy) ;
x i : L’abscisse du centre de gravité de l’élément;
y i : l’ordonnée du centre de gravité de l’élément.
• Pour les poteaux :
• Pour les voiles:

Les dimensions sont constantes, alors :
Si α = 0 : En prend les formules précédentes.

α : l’angle d’inclinaison par rapport à l’axe globale de la structure.
Si α ǂ 0 :
D’après l’application de la formule(A) les résultats du centre de torsion sont regroupés

dans le tableau suivant:
Niveau Sous-sol RDC 1er étage 2ème étage 3ème étage
X t (m) 3.12 10.81 10.81 0.81 0.81
Y t (m) 14.01 8.98 8.98 8.98 8.98
Tableau IV.4 : les centres de torsion de chaque niveau (Bloc 1)
Niveau Sous-sol RDC 1er étage
X t (m) 0.55 0.32 0.32
Y t (m) 17.74 2.56 2.56
Tableau IV.5 : Centre de torsion de chaque niveau (Bloc 2)

IV.4.6. Centre de masse :
Pour la détermination du centre de masse on a les formules suivantes :
Les résultats du centre de masse des différents niveaux sont regroupés dans le tableau
suivant :
Niveau X m (m) Y m (m)

Sous-
12.30 8.04
sol
RDC 12.28 8.26
1er
12.28 8.26
étage
2ème
2.31 8.09
étage
3ème
2.23 8.34
étage
Tableau IV.6 : Les centres de masse de chaque niveau (Bloc 1)
Niveau X m (m) Y m (m)
Sous-sol 4.81 10.22
RDC 4.90 10.12
1 er étage 4.97 10.26
Tableau IV.7 : Les centres de masse de chaque niveau (Bloc 2)

IV.4.7. Evaluation des excentricités :
Selon les RPA on doit calculer deux types d'excentricités :
− Excentricité théorique.
− Excentricité accidentelle.
a) Excentricités théoriques :
Avec : X m ,Y m : Les coordonnées du centre de masse.

X t ,Y t : Les coordonnées du centre de torsion.
Les résultats des excentricités théoriques sont regroupés dans le tableau suivant :
Niveau e xt (m) e yt (m)
Sous-sol 9.18 5.97
RDC 1.47 0.72
1er étage 1.47 0.72
2 ème étage 1.5 0.89
3 ème étage 1.41 0.64
Tableau IV.8 : Valeurs des excentricités théoriquesde chaque niveau(Bloc 1)
Niveau e xt (m) e yt (m)
Sous-sol 4.26 9.67
RDC 4.58 7.56
1er étage 4.65 7.7
Tableau IV.9 : Valeurs des excentricités théoriques de chaque niveau (Bloc 2)
b) Excentricités accidentelles :[30]
Bloc 1 : Lx=22.50 m , Ly=19.55 m

Les résultats des excentricités accidentelles sont regroupés dans le tableau suivant :
Niveau e xa (m) e ya (m)
Sous-sol 9.18 5.97
RDC 1.47 0.98
1er étage 1.47 0.98
2ème étage 1.5 0.98
3ème étage 1.41 0.98
Tableau IV.10 : Valeurs des excentricités accidentelles de chaque niveau (Bloc 1)

Bloc 2 : Lx=10.80 m , Ly=18.30 m
Niveau e xa (m) e ya (m)
Sous-sol 4.26 9.67
RDC 4.58 7.56
1 er étage 4.65 7.7
Tableau IV.11: Valeurs des excentricités accidentelles de chaque niveau (Bloc 2)
IV.5. Résultats de calcul (ROBOT)

IV.5.1. Périodes et facteurs de participation modale :
* Bloc 1 :
Masses Masses Masse Masse
Fréquence Période
Mode Cumulées UX Cumulées UY Nature Modale Modale UY
[Hz] [sec]
[%] [%] UX [%] [%]
1 2,79 0,36 3.51 62.73 Translation 3.51 62.73
2 3.25 0,31 62.25 65.71 Translation 58.73 2.99
3 4.84 0,21 67.26 66.24 Torsion 5.01 0.52
4 9.85 0,10 69.24 80.49 / 1.98 14.26
5 11.43 0,09 82.63 82.74 / 13.40 2.25
6 16.14 0,06 83.39 86.75 / 0,76 4.01
7 16.53 0,06 83.40 86.95 / 0,01 0.20
8 19.31 0,05 87.73 87.73 / 4,33 0.78
9 19.70 0,05 88.06 88.93 / 0,33 1.20
10 21.99 0,05 88.78 95.93 / 0.71 7.00
11 23.75 0,04 90.12 96.28 / 1.34 0.36
Tableau IV.12 : périodes et facteurs de participation modale (Bloc 1).

1/2
K= 3 (4) K= 6 modes ; T K = 0,06< 0,20 …………….cv
* Bloc 2 :
Masses Masses Masse Masse

Fréquence Période
Mode Cumulées UX Cumulées UY Nature Modale Modale UY
[Hz] [sec]
[%] [%] UX [%] [%]
1 4.25 0.24 9.59 53.75 Translation 9.59 53.75
2 4.77 0.21 62.17 71.36 Translation 52.58 17.61
3 6.86 0.15 69.26 77.69 Torsion 7.09 6.33
4 13.90 0.07 69.26 94.22 / 0.00 16.53
5 15.74 0.06 81.17 95.09 / 11.91 0.87
6 21.84 0.05 81.31 97.75 / 0.14 2.66
7 22.84 0.04 93.35 98.87 / 12.04 1.12
8 26.97 0.04 93.48 98.96 / 0.13 0.09
9 33.13 0.03 93.50 99.15 / 0.02 0.19
10 36.33 0.03 93.50 99.19 / 0.00 0.04
Tableau IV.13: Périodes et facteurs de participation modale (Bloc 2).
K= 3 (2)1/2K= 4 mod ; T K = 0,07 < 0,20 …………….cv

IV.5.2. Formes modales de la structure non-rigidifiée latéralement:
* Bloc 1 :
Mode (1):
Figure IV.4 : MODE 1 XY
Figure IV.5 : MODE 1 3D
Mode (2):
Figure IV.7: MODE 2 3D
Mode (3):
* Bloc 2 :
Mode (1):
Mode (2):
Mode (3):

IV.6. Distribution verticale de la force sismique:[31]
La résultante des forces sismiques à la base est distribuée sur la hauteur de la structure
selon la formule suivante :
V = F t + ∑ Fi
F t = 0.07 TV si T > 0.7 s

Avec:
Ft = 0 si T< 0.7 s
On a: T = 0.36 s< 0.7 s ⇒ F t = 0

La force sismique équivalente qui se développe au niveau (i) est donnée par la formule
suivante :
(v − Ft ).Wi hi
Fi = n
∑W j h j
j =1
F i : force horizontale au niveau j.

H i : niveau de plancher.
F t : force concentrée au sommet de la structure.
W i : poids de l’étage.
Niveau h (m) W (KN) W.h F (KN)
3 15,30 3271.90 50060.07 388.60

2 12,24 4479.50 54829.08 425.62
1 9,18 4566.69 41922.21 325.43
R.D.C 6,12 4566.69 27948.14 216.95
SOUS-
3,06 4926.65 15075.55 117.03
SOL
Σ 21811.43 189835.05 1473.63
Tableau IV.14 : Les valeurs des efforts Fi (Bloc 1)
Niveau h (m) W (KN) W.h F (KN)
1 9,18 1630.67 14969.55 167.66

R.D.C 6,12 1449.76 8872.53 99.37
SOUS-
3,06 1769.58 5414.91 60.65
SOL
327.68
Σ 4850.01 29256.99
Tableau IV.15 : Les valeurs des efforts Fi (Bloc 2)
IV.7. Vérification des méthodes :
IV.7.1. Vérification de la période :

Les valeurs de la période de calcul à partir des formules numériques ne doivent pas
dépasser celles estimées à partir des formules empiriques appropriées de plus de 30%.
a) Bloc 1 :
− La période donnée par ROBOT est : T ROBOT = 0.36s
− La période de la méthode statique équivalente est : T MSE = 0.286 s
1.3 × 0.286 = 0.372 s

TROBOT = 0.36  1.3 × TMSE = 0.372 s …………cv MSE
b) Bloc 2 :
− La période donnée par ROBOT est : T ROBOT = 0.24s
− La période de la méthode statique équivalente est : T MSE = 0.193s
1.3 × 0.193 = 0.25s
TROBOT = 0.24  1.3 × TMSE = 0.25 ………….cv
IV.7.2. Vérification de l’effort tranchant à la base :

La résultante des forces sismiques à la base V t obtenue par combinaison des valeurs
modales ne doit pas être inférieure à 80% de la résultante des forces sismiques déterminée
par la méthode statique équivalente V.
Si V t < 0.8V. Il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces. déplacements.
V
moments…) dans le rapport 0,8 × .
Vt
a) Bloc 1 :
L’effort tranchant obtenu par la méthode statique équivalente est : V = 1473.63KN
L’effort tranchant obtenu par ROBOT est : Vtx =2895.65 KN
Vty = 3067.66KN
0.8V = 0.8 × 1473.63 = 1178.90 KN
Vtx = 2895.65KN  0.8 × V = 1178.90 KN ………………cv
Vty = 3067.66 KN  0.8 × V = 1178.90 KN …………..….cv
b) Bloc 2 :
L’effort tranchant obtenu par la méthode statique équivalente est : V=327.68 KN
L’effort tranchant obtenu par ROBOT est : Vtx = 382.83 KN
Vty = 404.42 KN
0.8 V=0.8 ×327.682 =262.14KN
Vtx = 382.83KN  0.8 × V = 262.14 KN ………………..cv
Vty = 404.42 KN  0.8 × V = 262.14 KN ……………cv
IV.8. Calcul des déplacements:

Les déplacements horizontaux maximums sont dus aux effets des efforts horizontaux
aux nivaux des planchers.
• Vérification des déplacements :
Selon RPA 99 [32] le déplacement horizontal à chaque niveau ″K″ de la structure est
calculé comme suit : δ k = R × δ ek
Avec : δ ek : Déplacement du aux forces sismiques Fi
R : Coefficient de comportement (R= 4)
Le déplacement relatif au niveau ″K″ par rapport au niveau ″K-1″ est égal à :
∆ k = δ k − δ k −1
δ ek = u x2 + u y2
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacent
Ne doivent pas dépassez 1% de la hauteur de l’étage.
Étage : 1% × H = 0, 01× 3, 06= 0, 0306m
δ ek δ k = R × δ ek Vérification (Δk)
Niveau hk (m)
sens x sens y sens x sens y sens x sens y
3 3,06 1.3 1.84 5.2 7.36 0.88<3.06 1.64<3.06
2 3,06 1.08 1.43 4.32 5.72 1.28<3.06 2.04<3.06
1 3,06 0.76 0.92 3.04 3.68 1.76<3.06 2.04<3.06
R.D.C 3,06 0.32 0.41 1.28 1.64 0.88<3.06 0.84<3.06
Sous sol 3,06 0.1 0.1 0.4 0.4 0.4<3.06 0.4<3.06
Tableau IV.16 :Les déplacements relatifs pour chaque niveau dans les deux sens (Bloc1)
Niveau
hk (m) δ ek δ k = R × δ ek Vérification (Δk)
sens x sens y sens x sens y sens x sens y
1 3,06 0.54 0.67 2.16 2.68 0.88<3.06 0.88<3.06
R.D.C 3,06 0.32 0.45 1.28 1.8 0.72<3.06 1.4<3.06
Sous sol 3,06 0.14 0.10 0.56 0.4 0.56<3.06 0.4<3.06
Tableau IV.17: Les déplacements relatifs pour chaque niveau dans les deux sens (Bloc2)
IV.9. Justification de la stabilité de la structure vis-à-vis de l’effet P. ∆ :

Pk × ∆ k
θ= ≤ 0.10
Vk × hk
Avec :
Pk : ∑ WG (i ) + β .WQ (i ) i =k,……n ;
∆ k : Déplacement relatif du niveau (k) par rapport au niveau (k-1) ;
hk : Hauteur d’étage du niveau (k) ;
Vk : Effort tranchant d’étage au niveau (k) ;
Kf : Cœfficient d’amplification des efforts de l’action sismique (M,N) calculé au
moyen d’une analyse élastique de 1er ordre.
a) Bloc 1 :
∆ k (cm) hk
Niveau Wi (KN) Pk (KN) Vk (KN) Pk × ∆ k Vk × hk θ
(cm)
3 3271.90 3271.90 0.88 306 388.60 28.79 118911.6 0.0002
2 4479.50 7751.40 1.28 306 425.62 99.22 130239.72 0.0007

1 4566.69 12318.09 1.76 306 325.43 216.80 99581.58 0.0021
R.D.C 4566.69 16884.78 0.88 306 216.95 14.83 66386.7 0.0002
SOUS-
4926.65 21811.43 0.4 306 117.03 87.25 35811.18 0.0024
SOL
Tableau IV.18 : l’effet P. ∆ dans le sens x-x (Bloc1)
∆ k (cm) hk
(cm)
3 3271.90 3271.90 1.64 306 388.60 53.66 118911.6 0.0004
2 4479.50 7751.40 2.04 306 425.62 158.13 130239.72 0.0012

1 4566.69 12318.09 2.04 306 325.43 251.29 99581.58 0.0025
R.D.C 4566.69 16884.78 0 .84 306 216.95 141.83 66386.7 0.0021
SOUS-
4926.65 21811.43 0 .4 306 117.03 87.25 35811.18 0.0024
SOL
Tableau IV.19 : l’effet P. ∆ dans le sens y-y (Bloc 1)
- Le facteur θsuivant (x)= 0.0024< 0.1 à tous les niveaux (k=1,….n)

- Le facteur θ suivant (y)= 0.0024< 0.1 à tous les niveaux (k=1,….n)
b) Bloc 2 :
Niveau Wi (KN) Pk (KN) ∆ k (cm) hk (cm) Vk (KN) Pk × ∆ k Vk × hk θ

1 1630.67 1630.67 0.88 306 167.66 14.35 51303.96 0.00027
R.D.C 1449.76 3080.43 0.72 306 99.37 22.18 30407.22 0.00072
SOUS-
1769.58 4850.01 0.56 306 60.65 27.16 18558.9 0.0014
SOL
Tableau IV.20: l’effet P. ∆ dans le sens x-x (Bloc2)
∆ k (cm) hk
(cm)
1 1630.67 1630.67 0.88 306 167.66 14.35 51303.96 0.00027
R.D.C 1449.76 3080.43 1.4 306 99.37 43.13 30407.22 0.0014
SOUS-
1769.58 4850.01 0.4 306 60.65 19.40 18558.9 0.00104
SOL
Tableau IV.21 : l’effet P. ∆ dans le sens y-y (Bloc2)
- Le facteur θ suivant (X)= 0.0014< 0.1 à tous les niveaux (k=1,….n)
- Le facteur θ suivant (Y)= 0.0010< 0.1 à tous les niveaux (k=1,….n)
Les effets de second ordre (effet P-∆) peuvent être par conséquent négligés (Kf=1)
conformément à RPA 99 : [33]
IV.10. Vérification au renversement :
La vérification au renversement est nécessaire pour justifier la stabilité d’un
Ouvrage sollicité par des efforts d’origine sismique.
Il faut vérifier que : Moment résistant/moment de renversement ≥ 1.5
a) Bloc 1 :
Mresi = W × l/2 = 21811.43 ×15.3/2 =166857.4395KN.m
Mrenv = ∑ Fi .Z i = 15828.462KN.m
M Résist 166857.4395
= = 10.54  1.5 ………..cv
M Re nver 15828.462
b) Bloc 2 :
Mresi = W × l/2 = 4850.01 ×9.18 /2 = 22261.55 KN.m
Mrenv = ∑ i i =2332.85 KN.m

F .Z
M Résist 22261.55
= = 9.54  1.5 ……….cv
M Re nver 2332.85
IV.11. Conclusion :
Après l’analyse sismique et dynamique de la structure suivant le logiciel Robot, on déduit

les résultats suivants :
- Les modes des deux blocs sont vérifiés où les deux premiers modes sont des
translations et le troisième est de torsion, avec la vérification des périodes de
chaque mode ;
- La condition des efforts tranchant à la base (Vrobot>0.8VMSE) est vérifiée ;
- Tous les déplacements relatifs sont inférieurs au déplacement admissible dans les
deux sens :Donc les déplacements sont vérifiés ;
- Les effets de second ordre (effet P-∆) peuvent être par conséquent négligés
conformément à RPA 99 ;
- La stabilité pour les deux blocs au renversement est vérifiée dans les deux sens.
Chapitre V Les Eléments Structuraux
Chapitre V :
Les Eléments Structuraux
V.1.Introduction :
L'ossature du bâtiment est constituée d'éléments verticaux (poteaux) horizontaux
(poutres).L'assemblage des poteaux et des poutres constitue les portiques.
V.2. Définitions :
V.2.1. Poteaux :
Ce sont des éléments porteurs verticaux en béton armé, ils constituent des points
d'appuis pour transmettre les charges de la superstructure aux fondations et sont sollicités à
flexion composée.
V.2.2. Poutres :
Ce sont des éléments horizontaux en béton armé, transmettant les charges des
planchers aux poteaux, leur mode de sollicitation est la flexion simple étant donné que les
efforts normaux correspondant aux moments fléchissant maximaux sont considérer très
faibles.
V.2.3. Les voiles:
Les voiles seront calculées en flexion composée avec effort tranchant. Leurs
ferraillages sont composés d’armatures verticales et d’armatures horizontales.
V.3. Ferraillage des portiques :
 Combinaisons d'actions :
Dans le cas des bâtiments courants, les diverses actions sont notées :
− G : Charges permanentes;
− P : Charges d'exploitations ;
− E : Efforts sismiques.
Les combinaisons prises en compte sont :
• Combinaisons fondamentales ou bien durables et transitoires :
1,35 ⋅ G + 1,5 ⋅ P → ELU
G + P → ELS
• Combinaisons accidentelles :
0,8 ⋅ G ± E 
 ⇒ Poteaux
G+ P± E
0,8 ⋅ G ± E 
 ⇒ Poutres
G+ P± E
V.3.1. Ferraillage des poutres :

On distingue deux types de poutres :
• Poutres principales ⇒ (35 × 40)cm 2
• Poutres secondaires ⇒ (30 × 35)cm 2
a) Armatures longitudinales : [34]
− Armatures minimales : 0,5% × B
4% × B en zone courante
− Armatures maximales 
6% × B en zone recouvrement
− Longueur de recouvrement est de 40 ⋅ φ en zone I
Avec :
B : Section de la poutre
b) Armatures transversales : [35]
La quantité d'armatures transversales minimales est donnée par :
At min = 0,003 ⋅ S ⋅ b
Avec :
− b : Largeur de la section
− S : L'espacement des armatures transversales.
L'espacement maximal des armatures transversales est déterminé comme suit :
- Dans la zone nodale et en travée si les armatures comprimées sont nécessaires :
h
S = min( ;12 ⋅ φ )
4
- En dehors de la zone nodale :
h
S=
2
La section minimale des armatures longitudinales en flexion simple est :
f
Amin = 0,23 ⋅ t 28 ⋅ b ⋅ d ⇒ Pour les armatures tendues [36]
fe
V.3.1.1. Calcul réglementaire et vérifications :

A l'aide du fichier des résultats donné par le logiciel " Autodesk Robot Structural
Analysis 2014 ", on obtient les résultats suivants :
V.3.1.1.1. Les sollicitations :
Poutre principale Poutre secondaire

Les
Combinaisons (35*40) (30*35)
sollicitations
Appuis Travée Appuis Travée
M max [kN] 23.21 16.21 10.23 10.44
ELU
N cor [kN.m] 0 0 0 0
M max [kN] 16.53 11.73 7.35 7.51
ELS
N cor [kN.m] 0 0 0 0
M max [kN.m] 31.88 27.74 8.01 7.87
Accidentelle
N cor [kN] 0 0 0 0
Effort tranchant
35.28 51.97
T [kN]
Tableau V.1 : Sollicitations des poutres de la terrasse.
V.3.1.1.2. Exemple de calcul (poutre principale –Terrasse- Bloc1) :
• Armatures longitudinales :
Suivant le RPA :
- Poutres principales : ′ = 0,005 ⋅ 35 ⋅ 40 = 7cm²
Amin
- ′ = 0,005 ⋅ 30 ⋅ 35 = 5.25cm²
Poutres secondaires : Amin
Suivant le BAEL :
2,1
- Poutres principales : Amin = 0,23 ⋅ ⋅ 35 ⋅ 37.5 = 1.58cm²
400
2,1
- Poutres secondaires : Amin = 0,23 ⋅ ⋅ 30 ⋅ 31.5 = 1.18cm²
400
a) En travée :
* ELU :
M u.t =16 ,21KN.m
M tu 16.21 ⋅ 10 3
µ= = = 0.023
σ b ⋅ b ⋅ d 2 14,17 ⋅ 35.(36) 2
µ = 0,025 < µ AB = 0,395 ⇒ A′ =0
( )
⇒ α = 1.25 × 1 − 1 − 2µ = 0.029
β = 1 − 0.4α = 0.988
M tu 16.21 ⋅ 10 3
Atu = = = 1.26cm²
σ s ⋅ β ⋅ d 348 ⋅ 0,987 ⋅ 36
On a: A=1.26 cm²
On adopte : A=3HA12 =3.39 cm²

* ELA :
Macc.t =27,74KN.m
M tacc 27.74 ⋅ 10 3
µ= = = 0.043
σ b ⋅ b ⋅ d 2 14.17 ⋅ 35 ⋅ (36) 2
µ=0.043< µ L = 0,379
(
⇒ α = 1,25 ⋅ 1 − 1 − 2 µ = 0.055)
β = 1 − 0,4α = 0.978
M tacc 27.74 ⋅ 10 3
A acc
= = = 2.17cm²
σ s ⋅ β ⋅ d 348 ⋅ 0,978 ⋅ 36
t
At = max( Acal ; Aacc ; Amin ) = 2.17cm²

On a : A=2,17 cm² On adopte: A=3HA12 =3.39 cm²
* ELS :
Ms;t =11,73KN.m
𝑏𝑏
yser²+15(A’+A)yser-15(A’c+Ad)=0 et on a: A’=0
2
𝑏𝑏
yser²+15Ayser-15 Ad=0
2
17,5 yser²+15(4,62)yser-15(4,62×37,5)=0
17,5 yser²+69,3yser-2598,75=0
∆ = 432,10 .
−b+ ∆
y=
2a
y ser = 10,36 cm.
Le moment d’inertie de la section homogène par rapport l’axe neutre s’écrit :
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 64017,54 cm4.
• Vérification des contraintes :

− Contrainte maximale de compression de béton :
σ bc =0,6 ×fc 28 = 15 MPa.
y c .M ser
σ bc = = 7.10 MPa
I
⇒ σ bc =3.01 MPa < σ bc =15 MPa……………….cv
− Contrainte maximale de traction des aciers : σ s ≤ σ s
2 Fe
3 2
𝑀𝑀𝑀𝑀
σs=15 (d-y1)=105,12 MPa
𝐼𝐼
105,12 MPa<201.66 MPa……………………… cv

b) Sur appuis :
* ELU :
Mu ;t=23 ,21KN.m
M au 23.21 ⋅ 10 3
µ= = = 0.033
σ b ⋅ b ⋅ d 2 14,17 ⋅ 35 ⋅ (36) 2
µ = 0.036 < µ L = 0.392 ⇒ A′ =0
(
⇒ α = 1,25 ⋅ 1 − 1 − 2µ = 0.042 )
β = 1 − 0,4α = 0.983
M au 23.21 ⋅ 10 3
A = u
= = 1.81cm²
σ s ⋅ β ⋅ d 348 ⋅ 0,983 ⋅ 37,5
a
On a: A=2,17 cm² On adopte: A=3HA12 =3.39 cm²
* ELA :
Macc ;t =31,88KN.m
M aacc 31.88 ⋅ 10 3
µ= = = 0.050
σ b ⋅ b ⋅ d 2 14.17 ⋅ 35 ⋅ (36) 2
µ = 0,050 < µ L = 0,392 ⇒ A′ =0
( )
α = 1,25 ⋅ 1 − 1 − 2 µ = 0.064
β = 1 − 0,4α = 0.974
M au 31.88 ⋅ 10 3
Aaacc = = = 2.50 cm²
σ s ⋅ β ⋅ d 348 ⋅ 0,974 ⋅ 36
On a: A=2,17 cm²
On adopte: A=3HA12 =3.39 cm²
* ELS :
Ms;t =16,53KN.m
𝑏𝑏
yser²+15(A’+A)yser-15(A’c+Ad)=0 et on a: A’=0
2
𝑏𝑏
yser²+15Ayser-15 Ad=0
2
17,5 yser²+15(3,39)yser-15(3,39×37,5)=0
17,5 yser²+50,85 yser-1906,87=0
∆ = 368,87 .
−b+ ∆
y=
2a
y ser = 9,08 cm.
I =
b . y13
3
[
+ 15 . A(d − y1 ) + A' ( y1 − d ')
2 2
] ⇒ I = 49805,18 cm4.

• Vérification des contraintes :

- Contrainte maximale de compression de béton :
σ bc =0,6 ×fc 28 = 15 MPa.
y c .M ser
σ bc = = 2.14 MPa
I
⇒ σ bc =2.14 MPa < σ bc =15 MPa……………….cv
- Contrainte maximale de traction des aciers :

2
σ s = min[ × Fe E,110 nf tj ] =201,66 MPa
3
𝑀𝑀𝑀𝑀
σs=15 (d-y1)=138,75MPa
𝐼𝐼
σ s ≤ σ s  138,75MPa<201.66 MPa……………………… cv
σ b = 15MPa
• Vérification de l'effort tranchant :
Tu max= 35.28 KN
- Vérification de l’influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis :
Tu ≤- 0,267 ⋅ a ⋅ b0 ⋅ f c 28
a = 0,9 ⋅ d = 0,9 ⋅ 37,5 = 33,75cm
Avec :
Tu = 35280 N ≤ 0,267 ⋅ 33,75 ⋅ 35 ⋅ 25 ⋅ 10 2 = 788484,38 N
Donc : pas d’influence de l’effort tranchant au voisinage d’appuis
- Vérification de l’influence de l’effort tranchant sur les armatures
longitudinales :
On doit vérifier que :
γs  Mu 
Al ≥  Tu + 
fe  0,9 ⋅ d 
1.15  31880  −2
AL = 3.39cm 2 ≥  352800 −  ⋅ 10 = 1.01cm²……………cv
400  0,9 ⋅ 37,5 
- Vérification si les armatures transversales sont perpendiculaires à la ligne

moyenne :
Nous avons :
Tumax 35.28 ⋅ 10 3
τu = = = 0.27 MPa
b×d 35 ⋅ 37,5 ⋅ 100
 FC 28 
τ U = min 0,15 ,4 Mpa  = 2,5 MPa
 γb 

τ u = 0,27 MPa < τ u = 2,5MPa ⇒ les armatures transversales sont perpendiculaires à la ligne
moyenne
- Section et écartement des armatures transversales At :
Diamètre des armatures transversales :
 h b0 
φt ≤ min ; ;φl min 
 35 10 
 40 35 
φt ≤ min ; ;1,2  = 1,14cm
 35 10 
On prend : φt = 8mm de nuance d’acier FeE400⇒ 4φ 8 → At = 2,01cm 2
− L’espacement des armatures transversales :

Suivant le RPA99 :
* Zone nodale :
h 40
δ t 4 ≤ min( ;12 ⋅ φ ;30cm) = min( ;12 ⋅ 1,2;30) = 11.25cm ⇒ δ t = 10 cm
4 4
* Zone courante :
h 40
δ t5 ≤ = ⇒ δ t = 15 cm
2 2
Donc :
- δ t = 15cm en zone courante
- δ t = 10cm en zone nodale
V.3.1.2. Vérification des armatures transversales :

* Zone nodale :
At min = 0,003 ⋅ 10 ⋅ 30 = 0.9cm²
* Zone courante :
At min = 0,003 ⋅ 15 ⋅ 30 = 1.35cm²
Remarque :
Etant donné que la procédure des sollicitations ainsi que le calcul du ferraillage est
la même que celle déjà montrée ci-dessus; on donne directement les valeurs des
armatures trouvées et le choix du ferraillage.

V.3.2.2. Calcul récapitulatif des poutres :

V.3.2.2.1. BLOC 1 :
a) Terrasse :
Désignation Mu Ms µ α β σs σs σb σb Acal
Poutres Travées 27.74 11.73 0.040 0.051 0.980 99.4 201.66 1.9 15 2.17
principales Appuis 31.88 16.53 0.046 0.059 0.977 140.1 201.66 2.6 15 2.50
Poutres Travées 10.44 7.51 0.023 0.029 0.988 105.6 201.66 1.9 15 0.93
secondaires Appuis 10.23 7.35 0.023 0.029 0.988 103.4 201.66 1.9 15 0.92
Tableau V.2 : Résultats de calcul des poutres en flexion simple. (TERRASSE)
Amin [cm2] Longueur de

Acor
Type des poutres Acal [cm2] Barres choisis recouvrement
[cm2]
BAEL RPA [cm]
Poutres Travée 1.58 7 2.17 3HA12+2HA16 7.41 48

principales Appui 1.58 7 2.50 3HA12+2HA16 7.41 48
Poutres Travée 1.18 5.25 0.93 3HA12+2HA14 6.47 48
secondaires Appui 1.18 5.25 0.92 3HA12+2HA14 6.47 48
Tableau V.3 : Les barres choisies pour les poutres(TERRASSE).
b) Etage:

Les
Combinaisons (35*40) (30*35)
sollicitations
Mmax [kN] 86.99 47.79 23.04 20.56
ELU
Ncor [kN.m] 0 0 0 0
Mmax [kN] 62.33 34.20 16.99 14.71
ELS
Ncor [kN.m] 0 0 0 0
Mmax [kN.m] 65.12 41.56 17.68 15.38
Accidentelle
Ncor [kN] 0 0 0 0
Effort tranchant
45.47 52.15
T [kN]
Tableau V.4 : Sollicitations des poutres de l’étage.

Poutres Travées 47.79 34.20 0.069 0.089 0.964 146.5 201.66 4.2 15 3.80
Poutres Travées 20.56 34.20 0.046 0.059 0.977 83.4 201.66 2.6 15 1.86
Tableau V.5 : Résultats de calcul des poutres en flexion simple (étage)

Acor
[cm2]
BAEL RPA [cm]

Tableau V.6 : Les barres choisies pour les poutres (étage).

V.3.2.2.2. BLOC 2 :
a) Terrasse :

Combinaisons Sollicitations (35*40) (30*35)
Mmax [kN] 68.53 42.84 30.91 18.15
ELU
Ncor [kN.m] 0 0 0 0
Mmax [kN] 49.96 31.91 22.38 13.21
ELS
Ncor [kN.m] 0 0 0 0
Mmax [kN.m] 55.33 31.76 23.71 13.27
Accidentelle
Ncor [kN] 0 0 0 0
Effort tranchant
77.51 38.88
T [kN]
Tableau V.7 : Sollicitations des poutres de la terrasse.

Poutres Travées 42.84 31.91 0.061 0.079 0.968 200.5 201.66 4.5 15 3.39
Poutres Travées 18.15 13.21 0.040 0.052 0.979 130.5 201.66 2.8 15 1.64
Tableau V.8 : Résultats de calcul des poutres en flexion simple (Terrasse).

Acor
[cm2]
BAEL RPA [cm]

Tableau V.9 : Les barres choisies pour les poutres (Terrasse).
b) Etage :

Combinaisons Sollicitations (35*40) (30*35)
Mmax [kN] 78.26 46.00 34.67 20.94
ELU
Ncor [kN.m] 0 0 0 0
Mmax [kN] 55.84 32.81 24.56 14.91
ELS
Ncor [kN.m] 0 0 0 0
Mmax [kN.m] 64.32 33.19 30.11 16.74
Accidentelle
Ncor [kN] 0 0 0 0
Effort tranchant
87.59 60.99
T [kN]
Tableau V.10 : Sollicitations des poutres de l’étage.

Poutres Travées 46.00 32.81 0.066 0.085 0.966 121.5 201.66 3.9 15 3.65
Poutres Travées 20.94 14.91 0.047 0.060 0.976 147.3 201.66 3.2 15 1.90
Tableau V.11. : Résultats de calcul des poutres en flexion simple (étage).

2 Acor
Type des poutres Acal [cm ] Barres choisis recouvrement
[cm2]
BAEL RPA [cm]

Tableau V.12. : Les barres choisies pour les poutres ( étage).

V.3.2.3. Schéma de ferraillage :
V.3.2.3.1. Bloc1 :
a) Terrasse :
* Poutres Principales :
En travée Sur appui

Figure V.1 : Ferraillage de poutre principale (terrasse)

* Poutres secondaires :

Figure V.2 : Ferraillage de poutre secondaire (terrasse).
b) Etage :
Figure V.3: Ferraillage de poutre principale (étage)

Figure V.4 : Ferraillage de poutres secondaires (étage)

V.3.2.3.2. Bloc2 :
a) Terrasse :
Figure V.5 : Ferraillage de poutre principale (terrasse).
Figure V.6 : Ferraillage de poutre secondaire (terrasse).

b) Etage :
Figure V.7: Ferraillage de poutre principale (étage)
Figure V.8 : Ferraillage de poutre secondaire (étage)

V.3.2. Ferraillage des poteaux :

V.3.2.1. Aspect réglementaire :
• Les combinaisons accidentelles :
Suivant le RPA :
Les combinaisons d’actions à considérer pour la détermination des sollicitations et des
déformations de calcul sont :
E.L.A :
G+Q± E
0,8 G ± E
Avec :
G : Charges permanentes.
Q : Charges d’exploitation non pondérées.
E : Action du séisme représentée par des composantes horizontales
• Les combinaisons fondamentales :
Suivant le BAEL :
E.L.U : 1,35G +1,5 Q
E.L.S : G+Q
Les poteaux seront calculés à la flexion composée en fonction des moments
fléchissant (M) et des efforts normaux (N).
Donc trois cas peuvent se présenter; à savoir :
• 1ére cas :
N max → ( M Zcorr ; M Ycorr )
• 2éme cas :
M Z max → N corr ; M Y max → N corr
• 3éme cas : min

N → (M
Zcorr Ycorr ;M )
On a 2 types des poteaux; à savoir :
- Type 1 ⇒ 30×40
- Type 2 ⇒ D=50 cm
a) Armatures longitudinales :
• Condition imposée par le RPA 99 : [37]
Les armatures doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets avec un diamètre
minimum de 12mm.
* Armatures minimales : 0,7% × B en zone I.
4% × B en zone courante

* Armatures maximales 
6% × B en zone recouvrement
Avec :
B : Section du poteau
* Longueur de recouvrement est de 40φ en zone I .

* Le recouvrement se fait, si possible, à l'extérieur de la zone nodale.

* La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser
25cm
• Armatures minimales :
f
Amin = B t 28 .
fe
b) Armatures transversales :
Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l'aide de la formule suivant :
At P ⋅V
= a u
δ t hL ⋅ f e
Avec :
- Vu : effort tranchant de calcul;
- hL : hauteur totale de la section brute;
- fe : contrainte limite élastique de l'acier d'armature transversale;
- Pa : est le coefficient correcteur qui tient compte de l'élancement géométrique des
poteaux dans la direction considérée Pa = 2,5 si λg ≥ 5 et à 3,75 dans le cas contraire.
- δ t : l'espacement des armatures transversales qui peut être déterminé comme suit
Dans la zone nodale et en travée si les armatures comprimées sont nécessaires :
δ t ≤ min(10 ⋅ φL ;15cm) En zone I
Dans la zone courante :
δ t ≤ 15 ⋅ φL min
φL min : Diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau.
* la quantité d'armatures transversales minimales est:
At
en % et est donnée comme suit :
δt ⋅ b
- Si λg ≥ 5 : 0,3%
- Si λg ≤ 3 : 0,8%
- Si 3 < λg < 5 : interpoler entre les valeurs limites précédentes
λg : est l'élancement géométrique du poteau
Avec :
l l 
λg =  f ou f  ;
h b
h et b sont les dimensions de la section droite du poteau dans la direction de déformation
considérée, et lf longueur de flambement du poteau.
Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135° ayant une longueur
droite de 10 ⋅ φt minimum.

V.3.3.2. Les sollicitations :
CAS efforts ELU ELS ELA

Nmax
1079.83 772.83 778.52
[kN]
MYcor
Cas 1 9.51 4.24 5.10
[kN.m]
MZcor
7.30 1.46 0.21
[kN.m]
MZmax
34.76 24.76 40.65
[kN.m]
Cas 2 MYcor
0.51 0.36 12.55
[kN.m]
Ncor
215.28 155.09 213.41
[kN]
MYmax
33.79 24.30 40.28
[kN.m]
Cas 3 MZcor
2.91 2.10 20.49
[kN.m]
Ncor
360.33 258.09 15.28
[kN]
Nmin
8.16 5.86 175.80
[kN]
MZcor
Cas 4 1.40 1.01 5.61
[kN.m]
MYcor
2.07 1.50 1.87
[kN.m]
Tableau V.13 :Sollicitations des poteaux du bloc 1.
V.3.2.2. Exemple de calcul (Poteau (30×40) - Bloc1) :

1ercas: 1,35G+1,5Q
Nmax = 1079.83 KN; Mcorr = 9.51KN.m; Mser = 6.81 KN.m
* Calcul de L’excentricité :
M 9.51
e1 = = = 0,0088m
N 1079.83
 Mu   9.51 
α = 101 −  = 101 − 
 1,5M ser   1,5 x6.81 
α = 0,69 ;ϕ = 2

(2 + αφ ) = 3x(0,7 x3.06) (2 + 0,69 x 2)

3l 2f 2
e2 =
10000h 10000 x0,4
e2 = 0,0116
e = e1 + e2 + ea = 0.0404 m
* Calcul de coefficient de remplissage ψ :
Nu 1079.83 × 10 3
Ψ1 = = = 0,64
b.h.σ bc 800 x600 x14,17
Donc: Ψ1 ≤ 0,81
ε = f (Ψ1 )
* Calcul l’excentricité critique relative ζ :
2 1 + 9 − 12Ψ1
Ψ1 ≤ ⇒ζ =
3 4 × (3 + 9 − 12Ψ 1 )
1 + 9 − 12 x0,64
ζ = = 0,129
4 × (3 + 9 − 12 x0,64 )
e Nc = ζ × h = 0,126 x0,40 = 0,052
e = 0,0404m  e Nc = 0,052 ⇒ Section entièrement comprimée.
e  e Nc Section entièrement comprimée
A’s.min=4cm² x périmètre de la section
A’s.min =4 × [(0,40+0.3) × 2)] = 5,6cm²
On vérifie la section minimale par la règle du millième et par la règle de fragilité :
• Condition de non fragilité :

 b.h f 
As. min ≥ max  , B t 28 
1000 fe 
 30 x 40 2,1 
As. min ≥ max  ;40 x30 
 1000 400 
{
As. min ≥ max 1,20cm 2 ;6.3cm 2 }
As. min ≥ 6.3cm 2
Suivant le RPA :
• Armatures maximales :
* en zone courante :
As ≤ Amax= 4% b.h
Amax= 0.04x 30x40=48cm2

* en zone de recouvrement :
As ≤ Amax =6% b.h
Amax =0,06x40x30=72cm2
Le diamètre minimum : ϕmin= 12 mm.

• Armatures minimales :
Amin = 0,7% ⋅ (b ⋅ h) = 0,007 ⋅ 30 ⋅ 40 = 8.4 cm²

* Choix des armatures :
As≥Asmin =8.4 cm²
On adopte : As=8HA12=9.05cm²
• Vérification vis -à vis de l’état limite de service :
− Contrainte maximale de compression de béton :
σ bc ≤ σ bc = 0,6ƒ28
M ser
e= = 0.005m
N ser
S = bh + 15 Atotale = 30 × 40 + 15 × 9.05 ⇒ S = 133575cm²
h   h
As′ ×  − d ′  − As ×  d − 
X G = 15 2   2
⇒ X G = -1.78
bh + 15( As + As′ )
bh3  h 
2
 h  
2
I= + bhX G + 15 As′  − d ′ − X G  + As  d − + X G   ⇒ I = 19734840 cm4

2
12   2   2  
h 
N ser (e − X G ) − X G 
N
σ sup = ser + 2 
⇒ σ sup = 5.8MPa  σ bc = 15MPa
S I
(De la fibre supérieure).
h 
N ser (e − X G ) + X G 
N
σ inf = ser − 2  ⇒ σ = 5.77 MPa  σ = 15MPa
inf bc
S I
(De la fibre inf.)
Max ( σ sup , σ inf ) = 5.8 MPa≤ σ bc = 15MPa …………..cv
− Contrainte maximale de traction des aciers
1  bh 2 
V1 =  + 15( A1 c + A2 d )
B0  2 
V2 = h –v1

N M .(V − C1 )
σ S1 = 15 ser + ser 1  =57.89MPa
 B0 I 
N M .(V − C2 )
σ S2 = 15 ser − ser 2  =57.82MPa
 B0 I 
Max ( σ S , σ S )=57.89MPa ≤ σ bc = 201.66MPa …………..cv

1 2
• Calcul des armatures transversales :

Lf = 0,7x3.06=2,142 m
L 214,2
λg = f = = 5,35  5
h 40
donc : λg  5 ⇒ ρ a = 3,75
− Suivant le BAEL :
(
t ≤ min 15φLmin ;40cm; b + 10cm )
φ min
L = 14mm
t ≤ min (21;40cm;50cm )
t ≤ 21cm ⇒ t = 15cm
− Suivant le RPA :
* Zone nodale :
(
t ≤ min 10φ Lmin ;15cm )
φ Lmin = 14mm
t ≤ min (14;15cm )
t ≤ 14cm ⇒ t = 10cm
* Zone courante:
t ' ≤ 15φ Lmin
t ' ≤ 21cm ⇒ t ' = 15cm
• Diamètre des armatures transversales :
φ L max 1,4
φt ≥ = = 0.47 cm
3 3
Donc on prendra φ t = 8 mm avec une nuance d'acier FeE235
• Détermination de la section des Armatures transversales :

At ρ aVu ρ V .t
= ⇒ At = a u
t h1 . f e h1 . f e
ρ aVu .t 3,750 x56,68 x10 3.x0,10
At = = x10 −2 = 2.26cm²
h1 . f e 0,40 x 235

• Armatures transversales minimales :

lf 214 , 2
λg = = = 5, 35  5
h 40
A t.min
On a : λg ≥ 5 ⇒ = 0,3% ⇔ A t.min = 0,3% t.b1
t.b1
A t.min = 0,3% t.b = 0.003x10 x30 = 0.9 cm²
A t = 7φ10 = 5,50cm 2  At.min = 0.9cm²……………cv
Les cadres doivent être fermées par des crochés à 135° ayant une longueur de 10φ t
V.3.2.3. Calcul récapitulatif des poteaux :

V.3.2.3.1. BLOC 1 :
a) poteau(30×40) :
Longueur
CAS Acal (cm2) Amin RPA (cm2) Choix Aadopté de Rec
(cm)
CAS1 5.4 8.4 8HA12 9.05 48
CAS2 5.6 8.4 8HA12 9.05 48
CAS3 5.6 8.4 8HA12 9.05 48
CAS4 5.4 8.4 8HA12 9.05 48
Tableau V.14 : Calcul et choix des sections d’armatures.
Vérification à l’ELS :
Cas N ser M ser σbc σ bc σs σs
1 772.83 4.24 6.17 15 91.86 201.66
2 155.09 24.76 3.45 15 47.05 201.66
3 258.09 24.30 4.17 15 58.06 201.66
4 5.86 1.50 0.18 15 30.29 201.66
Tableau V.15 : Vérification des contraintes.

• Vérification de l’effort tranchant :

Vu 89.92
τu = = = 2 MPa
b . d 0,3.0,375
 F 
τ U = min 0,15 C 28 ,4Mpa  = 2.5 MPa
 γb 
τ u ≤ τ u ............................cv
b) Poteau circulaire
CAS efforts ELU ELS ELA

Nmax
453.82 327 371.12
[kN]
MYcor
Cas 1 7.60 5.31 2.26
[kN.m]
MZcor
4.12 3.06 9.04
[kN.m]
MZmax
12.95 9.20 25.30
[kN.m]
Cas 2 MYcor
11.44 8.33 0.51
[kN.m]
Ncor
42.27 30.28 181.16
[kN]
MYmax
34.57 24.53 37.36
[kN.m]
Cas 3 MZcor
3.42 2.31 8.43
[kN.m]
Ncor
157.60 113.44 245.83
[kN]
Nmin
42.27 30.28 12.81
[kN]
MZcor
Cas 4 11.55 8.11 7.60
[kN.m]
MYcor
8.78 6.44 2.78
[kN.m]
Tableau V.16:Sollicitations des poteaux circulaires.

Longueur
CAS Acal (cm2) Amin RPA (cm2) Choix Aadopté de Rec
(cm)
CAS1 6.3 8.4 8HA12 9.05 48
CAS2 6.3 8.4 8HA12 9.05 48
CAS3 6.3 8.4 8HA12 9.05 48
CAS4 6.3 8.4 8HA12 9.05 48
Tableau V.17: Calcul et choix des sections d’armatures.
• Vérification à l’ELS :
1 327 5.31 0.47 15 5.34 201.66
2 30.28 9.20 0.30 15 7.58 201.66
3 113.44 24.53 0 .42 15 2.20 201.66
4 30.28 8.11 0.21 15 3.69 201.66
Tableau V.18 : Vérification des contraintes

Tu 2.10
τu = = = 1.07MPa
πR 2
3.14 × 0.252
 F 
τ U = min 0,15 C 28 ,4Mpa  = 2.5 MPa
 γb 
τ u ≤ τ u ............................cv
• Vérification de l’effort normal :

Nd
v= ≤ 0,30 [38]
Bc . f c 28
Nd : l’effort normal de calcul s’exerçant sur une section du béton ;
Bc: section brute ;
Fc28: la résistance caractéristique du béton ;

778.52
v= = 0.259 ≤ 0,30 .
1200.2.5
V.3.2.3.2. BLOC 2 :
CAS Efforts ELU ELS ELA

Nmax
698.59 503.40 503.56
[kN]
MYcor
Cas 1 1.28 0.94 2.52
[kN.m]
MZcor
6.05 4.43 6.71
[kN.m]
MZmax
20.01 14.43 22.71
[kN.m]
Cas 2 MYcor
7.79 5.73 8.87
[kN.m]
Ncor
180.72 131.44 129.61
[kN]
MYmax
46.78 33.88 38.50
[kN.m]
Cas 3 MZcor
1.33 0.89 2.69
[kN.m]
Ncor
118.06 85.76 87.81
[kN]
Nmin
28.37 20.79 119.75
[kN]
MZcor
Cas 4 4.99 3.68 1.16
[kN.m]
MYcor
1.00 1.00 0.55
[kN.m]
Tableau V.19 : Sollicitations des poteaux du bloc 2.

Longueur
Acal Amin RPA
CAS Choix Aadopté de Rec
(cm2) (cm2)
(cm)
CAS1 5.4 8.4 8HA12 9.05 48
CAS2 5.6 8.4 8HA12 9.05 48
8HA12
CAS3 5.6 8.4 9.05 48
CAS4 5.4 8.4 8HA12 9.05 48
Tableau V.20 : Calcul et choix des sections d’armatures.
• Vérification à l’ELS :
1 503.40 4.43 4.17 15 61.83 201.66
2 131.44 14.43 2.31 15 32.03 201.66
3 85.76 33.88 3.78 15 50.18 201.66
4 20.79 3.68 0.49 15 6.73 201.66
Tableau V.21 : Vérification des contraintes.

Vu 27.43
τu = = =0.24 MPa
b . d 0,3.0,375
 F 
τ U = min 0,15 C 28 ,4Mpa  = 2.5 MPa
 γb 
τ u ≤ τ u ............................cv
• Vérification de l’effort normal :

Nd
v= ≤ 0,30
Bc . f c 28
698.59
v= = 0.23 ≤ 0,30
1200.2.5

V.3.2.4. Schéma de ferraillage :

V.3.2.4.1. Bloc1 :
Figure V.9: Ferraillage du poteau (bloc1)

V.3.2.4.2. Bloc2

V.3.3. Ferraillage des voiles :

a. Ferraillage vertical :
• Le ferraillage vertical sera disposé de tel sort qu’il prendra les contraintes de
flexion composée
• L’effort de traction engendré dans une partie du voile doit être repris en totalité par
les armatures dont le pourcentage minimal est de 0.20% de la section horizontale
du béton tendu. [38]
• Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres
horizontaux dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.
• A chaque extrémité du voile, l’espacement des barres doit être réduit de (1/10) de la
largeur du voile, cet espacement doit être au plus égal à 15cm.
• Les barres verticales de ces derniers doivent être munies des crochets (jonction de
recouvrement).
b. Ferraillage horizontal :
Les armatures horizontales sont des cadres disposés selon la hauteur du voile
permettant la couture des fissures inclinées à 45° engendré par l’effort tranchant, ces barres
doivent être munies de crochet à 135° ayant une longueur de 10Φ.
c. Règles communes
• Le pourcentage minimal d’armatures longitudinales est :
- Globalement dans la section du voile égale à 0.15%.
- En zone courante égale à 0.10%.
• L’espacement des barres horizontales et verticales St: St ≤ (1.5e, 30cm).
• Les deux nappes d’armatures doivent être reliées au moins quatre épingles au
mètre carré, dans chaque nappe,
• les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur.
Les longueurs de recouvrement doivent être égale à :
- 40Φ pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts
est possible.
- 20Φ pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possible de charges.
V.3.3.1.Exemple de calcul d'un voile plein (15cm)
- Détermination des sollicitations :
M =474.92 KN.m
N = 822.59 KN
e × L3 0.15 × 2 3
I= = = 0.1m4
12 12
Ω = e × L = 0.15 × 2 = 0.3m²
h 2
ν = = = 1m
2 2

Avec:
I: Inertie du voile.
Ω : Surface en plan du voile.
ν : La position de l'axe neutre.
• Armatures verticales
N M
σ1= + ×ν
Ω I
N M
σ2= − ×ν
Ω I
σ1= 7491.17KN/m2
σ2= -2007.23KN/m2
Calcul de L’ :
σ1
L'= L( ) =2.73m.
σ1 + σ 2
Lt= L-L' = 2- 2.73 =-0.73m
 3.06 2 × 2.73 
d ≤ min  ,  =1.53m
 2 3 
soit : d =1.53m
Calcul de σ2’ :
On remarque que: d > Lt, donc d dans la zone comprimée, alors σ2’ = 0 (d = Lt).
I’= d3×e/12 =0.045 m4 ;
v'= d/2=-0.366m ;
Ω’= Lt*e =0.1095m2.
Donc:
N1= (Ω’/2)×( σ2 + σ2’) ⇒ N1= 110.20 KN
M1= (I /2v )×( σ2 - σ2)
’ ’ ’
⇒ M1= -16.45KN.m
M
e0= 1 = -0.15m < d/6 = 0.26m et N est un effort de traction ⇒ S.E.T
N1
Soit : c = 3cm c’= 3cm
e1= d/2 –e0 –c =0.89m
e2=d/2 +e0 –c’ =0.59 m
As= N1×e2 / (e1+e2)×fe=11 cm2
As’= N1×e1 / (e1+e2)×fe = 16.55cm2
As= As + As’ =27.55cm2
As/ml/face =27.55/(2×1.53) = 9.00cm2
• Armatures minimales de l‘RPA 99: [40]
ARPA=0.20% b Lt
b : épaisseur du voile
Lt : longueur de la section tendue

ARPA=0.002×15×73=2.19cm2
ARPA/ml/face=2.19/(2×1.53)=0.72cm2/ml/face.
• Le pourcentage minimal :
Amin=0.15%×b×l=0.15%×15×200=4.5cm2
Amin/ml/face=4.5/(2×2)=1.13cm2/ml/face.
Donc : AS = max (As ,Amin ,ARPA)= 9cm2.
Le ferraillage sera fait pour la moitie de voile à cause de la symétrie :
AS= 2×9× (2/2) =18cm2.
En zone courante : soit 7HA14. (AS= 10.78cm2)
En zone d’about : soit. 4HA16. (AS=8.04 cm2)
-espacement :
En zone courante : St ≤ min (1.5e, 30)=22.5 cm.
Soit : St=20cm.
En zone d’about : Sta= St/2=10cm.
V.3.3.2.Calcul récapitulatif du ferraillage vertical :
V.3.3.2.1.Bloc 1 :
Sens x-x y-y

Zone I II I II
L (m) 2 2 2 2
NU ( KN) 492.59 166.14 617.70 141.47
MU ( KN.m) 361.38 69.99 488.59 103.01
σ1 5255.77 1253.7 6944.9 1501.67
σ2 -1971.83 -146.1 -2826.9 -558.53
Lt -1.20 -0.26 -1.37 -1.18
L' 3.20 2.26 3.37 3.18
D 1.53 1.51 1.53 1.53
N1 177.60 2.89 291.09 49.62
M1 -26.50 -0.43 -43.44 -7.40
As1+A's2 (cm2) 44.4 7.72 72.77 12.4
As (cm2/ml /face) 14.51 2.52 23.78 4.05
As RPA (cm2/ml/face) 3.6 0.78 4.11 3.54
As min (cm2/ml/face) 4.5 4.5 4.5 4.5
As max (cm2/face) 14.51 7.72 23.78 4.05
St d'about (cm) 10 10 10 10
St courante (cm) 20 20 20 20
armatures d'about (cm2) 6.16 3.14 8.04 4.52
armatures courante (cm2) 10.78 5.50 16.08 7.92
Tableau V.22 : Ferraillage longitudinal des voiles d’épaisseur 15cm.

Sens x-x y-y

L (m) 4.2 4.2
NU ( KN) 832.75 985.43
MU ( KN.m) 517.21 848.08
σ1 1870.98 2615.44
σ2 111.76 -269.18
Lt 0.24 -0.48
L' 3.96 4.68
D 1.53 1.53
N1 2.65 12.97
M1 -0.39 -1.94
As1+A's2 (cm2) 66.15 69.32
As (cm2/ml /face) 21.62 22.65
As RPA (cm2/ml/face) 0.96 1.92
As min (cm2/ml/face) 1.5 1.5
As max (cm2/face) 21.62 22.65
St d'about (cm) 10 10
St courante (cm) 20 20
armatures d'about (cm2) 12.32 12.32
armatures courante (cm2) 11.78 11.78
Tableau V.23 : Ferraillage longitudinal des voiles d’épaisseur 20cm.

V.3.3.2.2. Bloc 2 :
e=15cm e=15cm
Type e=20cm
(x-x) (y-y)
L (m) 2 2 4.2
NU ( KN) 455.79 457.77 381.96
MU ( KN.m) 196.82 290.08 468.49
σ1 3487.5 4426.7 1251.47
σ2 -448.9 -1374.9 -342.04
Lt -0.30 0.90 -1.58
L' 2.30 2.90 5.78
D 1.53 1.53 1.53
N1 9.95 92.91 54.03
M1 -1.48 -13.87 -8.06
As1+A's2 (cm2) 24.9 23.23 13.51
As (cm2/ml /face) 24.9 7.59 4.42
As RPA (cm2/ml/face) 0.90 2.7 6.32
As min (cm2/ml/face) 4.5 4.5 1.5
As max (cm2/face) 24.9 7.59 6.32
St d'about (cm) 10 10 10
St courante (cm) 20 20 20
armatures d'about (cm2) 8.04 3.14 3.14
armatures courante (cm2) 16.08 6.28 4.71
Tableau V.24 : Ferraillage longitudinal des voiles du bloc 2.
V.3.3. 3.Ferraillage horizontal à l’effort tranchant : [39]
La vérification de la résistance au cisaillement se fait en majorant la contrainte de
cisaillement de 40%.
La contrainte de cisaillement est limitée comme suit :
τ = 1,4 V / b0 d ≤ 0,2 ƒc28 = 5MPa
Avec :
V =212.25KN
1,4 × 212.25
τ= =1.006MPa < 5MPa. (Pas de risque de cisaillement)
15 ×197
La section d’armatures est déterminée par le BAEL comme suit :
At / b0 St ≥ ( τ – 0.3ftj k) / 0.8ƒe
k = 0 (Pour prendre en compte la reprise de bétonnage)
α =90°, St ≤ (1,5e, 30cm) donc :St = 20cm
At ≥ τ b0 St / 0.8 ƒe
1.006 × 15 × 20
At ≥ = 0.94cm2
0,8 × 400
Donc: At ≥0.94cm2

• Choix des armatures

On adopte : = 4HA8/ml=2.01 cm²
Soit : St=25 cm.
Verification de l’espacement :
St =25 cm≤ min (3h, 33 cm) =33cm…………cv
Armature minimale : [41]
At . min (RPA) = 0.25 0 0 × b × S t = 0.75cm 2
V.3.3.3.1 Calcul récapitulatif du ferraillage horizontal :
Bloc 1:
Voiles Voile 15 cm Voile 20 cm

Sens xx yy xx Yy
d (m) 0.197 0.197 0.417 0.417
b0 (m) 0.15 0.15 0.20 0.20
T (KN) 176.34 95.57 244.16 341.41
τu(MPa) 0.836 0.453 0.410 0.573
τ (MPa) 5 5 5 5
τ ≤τ Cv Cv Cv Cv
St (cm) 20 20 20 20
At 0.78 0.42 0.51 0.72
Atmin 0.75 0.75 1 1
Choix 4HA8/ml 4HA8/ml 4HA8/ml 4HA8/ml
Tableau V.25 : Ferraillage horizontal des voiles du bloc 1.

Bloc 2 :
Voiles 15 cm 20 cm
Sens Xx Yy Xx
d (m) 0.197 0.197 0.417
b0 (m) 0.15 0.15 0.20
T (KN) 57.85 153.07 73.56
τu (MPa) 0.274 0.725 0.124
τ (MPa) 5 5 5
τ ≤τ Cv Cv Cv
St (cm) 20 20 20
At 0.26 0.68 0.16
Atmin 0.75 0.75 1
Choix 4HA8/ml 4HA8/ml 4HA8/ml
Tableau V.26 : Ferraillage horizontal des voiles du bloc 2.

V.3.3.4.Schéma de ferraillage :
Figure V.12 : Schéma de ferraillage du voile

V.3.4. Conclusion :
Après les calculs et les vérifications necéssaires des différents types des éléments
structuraux, on résume les résultats dans les tableaux récapitulatifs suivants :
• Poutres :
Ferraillage
Éléments
Travée Appuis
Poutre
3HA12+2HA16 3HA12+2HA16
Principale
terrasse
Poutre
3HA12+2HA14 3HA12+2HA14
Secondaire
Bloc 1
Poutre
3HA12+2HA16 3HA12+2HA16
Principale
Etage
Poutre
3HA12+2HA14 3HA12+2HA14
Secondaire
Poutre
3HA12+2HA16 3HA12+2HA16
Principale
terrasse
Poutre
3HA12+2HA14 3HA12+2HA14
Secondaire
Bloc 2
Poutre
3HA12+2HA16 3HA12+2HA16
Principale
Etage
Poutre
3HA12+2HA14 3HA12+2HA14
Secondaire
Tableau V.27 : Tableau récapitulatif des poutres.
• Poteaux :
Éléments Ferraillage
Poteau (30×40) bloc 1 8HA12

Poteau (30×40) bloc 2 8HA12
Poteau circulaire (D=50cm) 8HA12
Tableau V.28 : Tableau récapitulatif des poteaux.

• Voiles 15 cm :
Ferraillage vertical Ferraillage horizontal

xx yy x-x y-y
Zone d’armatures
Zone Zone Zone Zone Zone Zone
I II I II I II
Zone d’about 4HA14 4HA10 4HA16 4HA12 4HA8/ml 4HA8/ml
Bloc
1 Zone courante 7HA14 7HA10 8HA16 7HA12 4HA8/ml 4HA8/ml
Zone d’about 4HA16 4HA10 4HA8/ml 4HA8/ml

Bloc
2 Zone courante 8HA16 8HA10 4HA8/ml 4HA8/ml
Tableau V.29 : Tableau récapitulatif des voiles d’épaisseur 15 cm

• Voiles 20 cm :
Ferraillage vertical Ferraillage horizontal

Zone d’armatures
xx yy x-x y-y
Zone d’about 8HA14 8HA14 4HA8/ml 4HA8/ml

Bloc
1
Zone courante 6HA10+6HA12 6HA10+6HA12 4HA8/ml 4HA8/ml
Zone d’about 4HA10 4HA8/ml 4HA8/ml

Bloc
2
Zone courante 6HA10 4HA8/ml 4HA8/ml
Tableau V.29 : Tableau récapitulatif des voiles d’épaisseur 20 cm

Chapitre VI Etude de L’Infrastructure
Chapitre VI :
Etude de l’Infrastructure
VI.1. Introduction :
Les fondations sont des ouvrages qui servent à transmettre au sol support les
charges provenant de la superstructure à savoir :
Le poids propre ou charges permanentes, les surcharges d’exploitations , les
surcharges climatiques et sismiques .
VI.2. Choix de fondation :
Avec un taux de travail admissible du sol d’assise qui est égale à 2 bars, il y a lieu de
projeter à priori, des fondations superficielles de type :
• Semelle isolée ;
• Radier filante ;
• Radier général.
Le choix du type de fondation se fait suivant trois paramètres :
• La nature et le poids de la superstructure ;
• La qualité et la quantité des charges appliquées sur la construction et la qualité du
sol de fondation.
En effet une méthode rapide et simplifiée permet de déterminer si une solution par semelle
continue est possible ou s’il faut prévoir un radier général.
• si S0 > S : la fondation par semelles isolées est possible ;
• si S > S0 : la solution de fondation superficielle n’est pas possible ;
• si S ≈ S0 : c’est une solution par radier général qu’il faut adopter.
Tel que :
S0 : L’emprise de la structure (surface de Bâtiment) ;
S : La surface totale minimale d’assise de fondation ;
σ S : La contrainte admissible pour le sol de fondation.
VI.2.1. BLOC 1:
S 0 = 439.88 m²
N max = 21811.43 KN (Robot)
N 21811.43
S = max = = 109.05cm²
σs 200
Verification:
- S / S 0 = 109.05 / 439.88 = 25%
- S / S 0 = 25% < 50 %

VI.2.2. BLOC 2:
S 0 = 197.64 m²
N max = 2251.96 KN (Robot)
N 2251.96
S = max = = 11.25cm²
σs 200
Verification:
- S / S 0 = 11.25 / 197.64 = 5.70%
- S / S 0 = 5.70% < 50 %
On a choisit comme système de fondations :
− Semelles isolées ;
− Semelles filantes ;
− Semelles isolées excentrées ;
− Semelles filantes excentrées ;
− Semelles circulaires.
Les calculs sont effectués sous la plus défavorable des combinaisons suivantes:
• G+Q ;
• G + Q± E ;
• 0.8G ± E.
VI.3. Calcul des semelles :
VI.3.1. Bloc 1 :
VI.3.1.1. Calcul de la semelle isolée :
VI.3.1.1.1. Semelle sous poteau central :
• Condition d’homogénéité :
a = 30 cm, b = 40 cm
A/B=a/b=0.75
On a :
Effort normal N
Combinaisons Moment M y [kN.m] Moment M x [kN.m]
[kN]
G+Q+E 778.52 20.52 25.81
0.8G+E 429.22 12.23 14.39
G+Q 772.83 19.22 24.44
Tableau VI.1:Sollicitations des semelles isolées intermédiaires.

La semelle est soumise à la flexion composée :
𝑁𝑁𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆 𝑁𝑁
=3.86m² > 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢 =2.60m²
σ𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 σ𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢
Donc le pré-dimensionnement se fera à l’ELS

−
σ sol  σ sol
− Ns
σ sol =
A× B
Ns
A× B = −
σ sol
Ns 772.83
B≥ .⇒B≥ .
σ sol × 0.75 200 × 0.75
B ≥ 2.27m
A≥0.75B →A ≥ 1.70m
Donc finalement on choisie une semelle de (2.40 m×1.80m)
• Détermination de ''d'' et ''ht'' :
D'prés la condition de rigidité (méthode des bielles)

B−b 2.40 − 0.40
A−a ≥ d ≥ ⇒ 1.80 − 0.30 ≥ d ≥
4 4
1.50 ≥ d ≥ 0.5
On adopte : d = 50cm
D'ou : h = d+5 cm → h = 55 cm
• Vérification des conditions de stabilité :
Selon le BAEL on a :
Ms 24.44
e0 = = = 0.032m
Ns 772.83
A 1.80
e0 = 0.0117m ≤ = = 0.3 ……………..cv
6 6
Selon [42] on a :
A 1.80
e0 = 0.032m ≤ = = 0.45 ……………….cv
4 4
− Vérification des conditions de rigidité :
6e0 Ns
σ M = (1 + ) = 193.21KN / m²
B A.B
6e Ns
σ m = (1 − 0 ) = 176.51KN / m²
B A.B
σ + 3σ M
σ moy = m = 233.16 KN / m²
4
σ moy = 189.04 KN/m² ≤200 KN/m² …………cv

• Calcul du ferraillage :
− Poids propre de la semelle :
Ps = γ×B×A×h
P suml =0,70×(2.4) (1.80)×25 =75.6 KN
− Poids de remblai :
Pr = 18 (1,8 x 2.40 – 0,3 x 0,4) (2 – 0,75)

Pr =96.53KN
Nts=Ns+Ps+Pr
Nts = 772.83+ 75.6 + 96.53 = 944.96 KN.
Ntu=Nu+Ps+Pr
Ntu = 778.52+1.35(96.53+75.6) = 1010.90KN.
Le ferraillage se calcul avec la méthode de bielles, car on va prendre comme étant la

contrainte uniforme tout au long de la semelle.
Sens X-X :
η =1.6 ; ft28 =2.1MPa ; σ s =348MPa
3e
Ns ' = (1 + 0 ) Ns = 803.38 MPa ;
B
Ns ' ( A − a ) 803.38(1.8 − 0.30)
Axst = = = 8.95 cm²
8 × 0.5 × 348
8× d ×σ s
Figure VI.1. Dimensionnement d’une semelle isolée dans le sens x-x.

Sens Y-Y:
η =1.6 ; ft28 =2.1MPa ; σ s =348MPa.
3e
Ns ' = (1 + 0 ) Ns = 796.86 MPa ;
B
Ns ' ( B − b) 796.86(2.4 − 0.40)
Ayst = = = 11.45cm²
8 × 0.5 × 348
8× d ×σ s

Figure VI.2. Dimensionnement d’une semelle isolée dans le sens y-y.

* Condition de non fragilité:
Sens X-X :
A min =0,23 =10.86cm².
𝑓𝑓𝑓𝑓
A=max {A min ; A u } =10.86 cm2
On adopte : A s =10HA12= 11.31cm²
Soit : St=18cm.
* Vérification de l’espacement :
S t =18 cm≤ min (3h, 33 cm) =33cm…………cv.
La longueur de scellement:
Ls=40Φ=48cm >B/4=180/4=45cm
Donc toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités et comportent des
crochets.
* Schéma de ferraillage:
Figure VI.3. Ferraillage de la semelle intermédiaire dans le sens x-x.

Sens Y-Y :
A min =0,23 =14.49cm².
𝑓𝑓𝑓𝑓
A=max {A min ; A u } =14.49cm2
Soit : St=18cm.
S t =18cm≤ min (3h, 33 cm) =33cm…………cv.
Ls=40Φ=48cm
B/8≤48 cm≤B/4; 30cm≤48cm≤60cm →Donc toutes les barres doivent être prolongées
jusqu’aux extrémités et ne comportent pas des crochets.
* Schema de ferraillage:
Figure VI.4. Ferraillage de la semelle intermédiaire dans le sens y-y.

• Verification au poinçonnement: [43]
La condition de non poinçonnement est vérifiée si :

Nu ≤ Nu = 0.045 × Pc × h × fc 28 / γb
Avec :h=0.55m ;
Le périmètre utile.
Pc = [(a+h+b+h)x2] = 3.6m
Nu = 0.045 × Pc × h × fc 28 / γb = 1485 KN
S0
Nu = N u 0 × (1 − )
St
N u0 : Effort maximal tiré sur la semelle
S 0 = (a+h)×(b+h)= 0.81m²

St = A x B=4.32m²
Nu=821.36KN
N U =821.36KN < 1485 KN…………cv
VI.3.1.1.2. Semelle sous poteau de rive:
• Condition d’homogénéité :
a = 30 cm , b = 40 cm
A/B=a/b=0.75
On a :
Effort normal N
[kN]
G+Q+E 477.37 25.46 21.19
0.8G+E 309.78 17.28 12.38
G+Q 459.10 24.30 18.92
Tableau VI.2: Sollicitations des semelles isolées de rive.

𝑁𝑁𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆 𝑁𝑁𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢
=2.30m² > =1.59m²
−
σ sol  σ sol
− Ns
σ sol =
A× B
Ns
A× B = −
.
σ sol
Ns 459.10
B≥ .⇒B≥ .
σ sol × 0.75 200 × 0.75
B ≥ 1.75m
A≥0.75B →A ≥ 1.31m
Donc finalement on choisit une semelle de (2.00m×1.40m)
• Détermination de ''d'' et ''ht'' :
D'prés la condition de rigidité (méthode des bielles)
B−b 2 − 0.40
A−a ≥ d ≥ ⇒ 1.4 − 0.30 ≥ d ≥
4 4
1.1 ≥ d ≥ 0.4
On adopte : d = 50cm
D'ou : h = d+5 cm → h = 55 cm
• Vérification des conditions de stabilité :

Selon le BAEL 91:

Ms 24.30
e0 = = = 0.053m
Ns 459.10
A 1.4
e0 = 0.053m ≤ = = 0.233 …………………cv
6 6
Selon le RPA 99 :
A 1.4
e0 = 0.053m ≤ = = 0.35 …………………cv
4 4
• Vérification des conditions de rigidité :
6e0 Ns
σ M = (1 + ) = 190.03KN / m²
B A.B
6e Ns
σ m = (1 − 0 ) = 137.89 KN / m²
B A.B
σ + 3σ M
σ moy = m = 177 KN / m²
4
σ moy = 177 KN/m2 ≤200 KN/m2 ………………………..cv
• Calcul du ferraillage :
− Poids propre de la semelle :
Ps = γ×B×A×h
P suml =0,70×(1.40) (2)×25 =52.5KN
• Poids de remblai :
Pr = 18 (1,4x 2 – 0,3 x 0,4) (2 – 0,75)

Pr =60.3KN
Nts=Ns+Ps+Pr
Nts = 459.10+ 52.5 + 60.3 = 571.9 KN.
Ntu=Nu+Ps+Pr
Ntu = 477.37+1.35 (52.5+60.3)= 629.65KN.
Sens X-X :
η =1.6 ; ft28 =2.1MPa ; σ s =348MPa.
3e
Ns ' = (1 + 0 ) Ns = 487.48 MPa ;
B
Ns ' ( A − a ) 487.48(1.4 − 0.30)
Axst = −
= = 3.85cm²
8 × d × σ st 8 × 0 . 5 × 348
Sens Y-Y :
η =1.6 ; ft28 =2.1MPa ; σ s =348MPa.
3e
Ns ' = (1 + 0 ) Ns = 495.55MPa
B
Ns ' ( B − b) 495.55(2 − 0.40)

Ayst = = = 5.70cm²
8 × 0.5 × 348
8× d ×σ s
• Condition de non fragilité:

Sens X-X :
A min =0,23 =8.45cm²
𝑓𝑓𝑓𝑓
On adopte : A s =8HA12=9.05cm²
Soit : St=17.5cm.
S t =17.5cm≤ min (3h, 33 cm) =33cm…………cv.
Figure VI.5. Ferraillage de la semelle de rive dans le sens x-x.

Sens Y-Y :
A min =0,23 =12.08cm²
𝑓𝑓𝑓𝑓
A=max {A min ; A u } = 12.08cm2
Soit : St=18cm.
S t =18 cm≤ min (3h, 33 cm) =33cm…………cv.
Ls=40Φ=48cm >B/4=140/4=35cm

Donc toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités et comportent des
crochets.
*Schema de ferraillage:
Figure VI.6. Ferraillage de la semelle de rive dans le sens y-y.
• Vérification au poinçonnement : [43]
La condition de non poinçonnement est vérifiée si :

Nu ≤ Nu = 0.045 × Pc × h × fc 28 / γb
Avec :h=0.55m ;
Le périmètre utile.
Pc = [(a+h+b+h)x2] = 1.8m
Nu = 0.045 × Pc × h × fc 28 / γb = 1485 KN
S0
Nu = N u 0 × (1 − ) N u0 : Effort maximal tiré sur la semelle
St
S 0 = (a+h)×(b+h)= 0.81m²
St = A x B=2.8m²
Nu=447.22KN
N u = 447.22KN < 2475 KN……………cv
VI.3.1.2. Calcul de la semelle filante:
VI.3.1.2.1. Calcul de la semelle filante sous voile d’épaisseur 15 cm :
Avec L=2m
Effort normal N
[kN]
G+Q+E 609.44 0.15 231.69
0.8G+E 529.35 0.14 222.62
G+Q 213.43 0.08 31.93

Tableau VI.3 : Sollicitations des semelles filantes.
• Calcul des sollicitations :

Les sollicitations totales résultantes sont :
𝑁𝑁 609.44
Nu = = =304.72 KN /ml
𝐿𝐿 2
𝑀𝑀 231.69
Mu= = =115.85 KN.m/ml
𝐿𝐿 2
𝑁𝑁 213.43
N ser = = =106.72 KN /ml
𝐿𝐿 2
𝑀𝑀 31.93
M ser = = =15.97 KN.m/ml
𝐿𝐿 2
Vérification :
=0.53m² < =1.02m²
Donc le pré-dimensionnement se fera à l’ELU
Calcul de l’excentricité :
Mu 115.85
e0 = = = 0.38m
Nu 304.72
Il est vraisemblablement que :
B
e0 ≤ ⇒ B ≥ 6e0 = 2.28m
6
Il faut que :
3e Nu 3 × 0.38 304.72
B ≥ (1 + 0 ) = (1 + ) = 2.22m
B σ sol 2.5 200
Donc on adopte : B=2.4m
3e Nu 3 × 0.38 304.72
B=2.4m (1 + 0 ) = (1 + ) = 187.28KN/m²
B A× B 2.4 1 × 2.4
187.28KN/m²<200KN/m² ……………cv
B−b
d≥ ⇒ d = 55cm et h = d + 5m = 60cm
4
• Le ferraillage:
La section d’armature principale par unité de longueur vaut :
 3 × e0 u  304.72  3 × 0.38 
( B − b ) = (2.4 − 0.15) = 6.60cm²
Nu
As= 1 + 1 +
8× d ×σ s  B  8 × 55 × 348 l  2.4 

A min =0,23 =6.64 cm²
𝑓𝑓𝑓𝑓
A=max {A min ; A u } = 6.64cm2

Soit : St=24cm.
* Verification de l’espacement :
S t =24cm≤ min (3h, 33 cm) =33cm…………cv
• Les armatures de répartition :

A 6.64
A rep = .B= × 2.4 =3.98cm²
4 4
Soit : As=4HA12/ml=4.52cm²/ml
Soit : St=25cm.
S t =25cm≤ min (3h, 33 cm) = 33cm…………cv.
Ls=40Φ=48cm
Schéma de ferraillage:
Figure VI.7 : Ferraillage de semelle filante.
VI.3.1.2.2. Calcul de la semelle filante sous voile d’épaisseur 20cm :

Avec L=4.2m
Effort normal N Moment

Combinaisons Moment M y [kN.m]
[kN] M x [kN.m]
G+Q+E 872.89 14.56 752.23
0.8G+E 688.33 14.09 652
G+Q 472.85 12.23 272.97
Tableau VI.4: Sollicitations des semelles filantes.

Dimensionnement Ferraillage Ferraillage adopté
As Arep As Arep
B (m) L (m) d(m) h(m)
(cm²/ml) (cm²/ml) (cm²/ml) (cm²/ml)
2.40 4.2 0.55 0.60 6.64 3.98 7.70 4.52
Tableau VI.5 : Ferraillage des semelles filantes.

VI.3.1.3. Calcul des semelles excentrées:
VI.3.1.3.1. Semelle isolée excentrée:
Effort normal N Moment M x

[kN] [kN.m]
G+Q+E 438.58 17.76 8.98
0.8G+E 280.54 10.73 6.40
G+Q 430.16 15.57 6.65
Tableau VI.6: Sollicitations des semelles excentrées isolées.

Vérification :
=2.15 m²> =1.46m²

Mser 15.57
e0 = = = 0.036
Nser 430.16
B
e0 ≤ ⇒ B ≥ 6e0 = 0.22m
6
Il faut que :
3e Ns 3 × 0.036 430.16
B ≥ (1 + 0 ) = (1 + ) = 2.62m
B σ sol ( ser ) 0.5 200
Ns  3 × e0 
1 +  ≤ σ sol (ser )
A× B  B 
430.16  3 × 0.036 
B=2m ⇒ 1 +  =195.81KN/m² ≤ σ sol =200KN/m²
1× 2  2 
A≥0.75B →A ≥ 1.5m
A=1.60m
B−b
d≥ = 40cm ⇒ d = 40cm et h = d + 5m = 45cm
4
R 1 =293.3KN

• Ferraillage :
Sens x-x :
N ser ( A − a )(1 + e0 / a ) 430.16(1.80 − 0.30 )(1 + 0.036 / 0.30 )
A sb = = =2 cm²
8.d b .σ s 8.40.348

A min =0,23 =8.69cm²
𝑓𝑓𝑓𝑓
On adopte : A s =8HA12=9.05 cm²
Soit : St=22.5cm.
S t =22.5cm≤ min (3h, 33 cm) =33cm…………cv.
Sens Y-Y :
N ser (B − b )(1 + 3e0 / b ) 430.16(2 − 0.40 )(1 + 3 × 0.036 / 0.40 )
A sb = = =1.71cm²
8.d b .σ s 8.40.348

A min =0,23 =9.66cm²
𝑓𝑓𝑓𝑓
A=max {A min ; A u } =9.66 cm2
Soit : St=22cm.
S t =22 cm≤ min (3h, 33 cm) =33cm…………cv.
Ls=40Φ=48cm

Figure VI.8. Ferraillage de la semelle isolée excentrée.

VI.3.1.3.2. Semelle filante excentrée:
VI.3.1.3.2.1. Sous voile d’épaisseur 20 cm:

[kN] M x [kN.m]
G+Q+E 872.89 14.56 752.23
0.8G+E 688.33 14.09 652
G+Q 472.85 12.23 272.97
Tableau VI.7:Sollicitations des semelles filantes excentrées.
• Calcul des sollicitations :

Les sollicitations totales résultantes sont :
𝑁𝑁 872.89
Nu = = =193.98 KN /ml
𝐿𝐿 4.5
𝑀𝑀 752.23
Mu= = =167.16 KN.m/ml
𝐿𝐿 4.5
𝑁𝑁 472.85
N ser = = = 105.08KN /ml
𝐿𝐿 4.5
𝑀𝑀 271.97
M ser = = =60.66 KN.m/ml
𝐿𝐿 4.5
Vérification :
=0.53 m²< =0.56 m²
Donc le pré-dimensionnement se fera à l’ELU
Mu 167.16
e0 = = = 0.862
Nu 193.98

B
e0 ≤ ⇒ B ≥ 6e0 = 5.17m
6
Il faut que :
3e Nu 3 × 0.862 193.98
B ≥ (1 + 0 ) = (1 + ) = 0.97 m
B σ sol (ult ) 5.20 300
Nu  3 × e0 
1 +  ≤ σ sol (ult ) (Pour une bande de 1m)
A× B  B 
193.98  3 × e0 
B=1.7m ⇒ 1 +  =278.68KN/m² ≤ σ sol (ult ) =300KN/m²
1 × 1.7  1.7 
B−b
d≥ = 37.5cm ⇒ d = 40cm et h = d + 5m = 45cm
4
R 1 =193.98KN
N (B − b )(1 + 3e0 / b ) 193.98(1.7 − 0.20 )(1 + 3 × 0.862 / 0.20 )
A sb = u = =4.68cm²
8.d b .σ s 8.40.348

A min =0,23 =4.83 cm²
𝑓𝑓𝑓𝑓
On adopte : A s =5HA12/ml= 5.65cm²
Soit : St=25cm.
S t =25 cm≤ min (3h, 33 cm) =33cm…………cv.
• Les armatures de répartition :

A 4.83
A rep = .B= × 1.7 =2.05cm²
4 4
Soit : As=4HA10/ml=3.14cm²/ml
Soit : St=25cm.
S t =25cm≤ min (3h, 33 cm) = 30cm…………cv
Ls=40Φ=48cm
48cm>B/4=42.5cm →Donc toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités
et comportent des crochets.

VI.3.1.3.2.2. Sous un voile d’épaisseur 15 cm:

[kN] M x [kN.m]
G+Q+E 586.60 4.52 219.55
0.8G+E 517.76 3.29 207.79
G+Q 171.75 2.77 36.81
Tableau VI.8: Sollicitations des semelles filantes excentrées.
Arep
As Arep As
B (m) L (m) d(m) h(m) (cm²/ml
(cm²/ml) (cm²/ml) (cm²/ml)
)
1.7 2 0.40 0.45 5.43 2.31 5.65 3.14
Tableau VI.9:Ferraillage des semelles filantes excentrées.

VI.3.1.4. Semelle circulaire :
Combinaison N My Mx ey ex
G+Q+E 371.12 37.36 25.30 0.1 0.068
Poteau
circulaire 0.8G+E 239.72 25.42 24.15 0.106 0.101
G+Q 327 24.53 9.20 0.075 0.028
Tableau VI.10:Sollicitations des semelles circulaires.
La semelle est soumise à la flexion composée :

𝑁𝑁𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆 𝑁𝑁
=1.64m² > 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢=1.24m²
Donc le calcul se fera à l’ELS

ex=0.028<D/6 D≥0.17m
ey=0.075<D/6 D≥0.45m
Soit : D= 2.4 m
Vérification des contraintes :
Sens X-X :
8e x Ns
(1 + ) ≤ 0.2 MPa
D S
0.50MPa<0.2MPa

Sens Y-Y :
8ey Ns
(1 + ) ≤ 0.2 MPa
D S
0.79MPa<0.2MPa
Les hauteurs d y et d x :
d x=( D_d)/4=48cm
d y=( D_d)/4=49cm
B−b
d≥ = 47.5cm ⇒ d = 50cm et h = d + 5m = 50cm
4
• Ferraillage :
Sens X-X :
ex=0.028<d/8……… ……….cv
N (D _ d ) 327 × 10 3 (2400 _ 500 )
A s.x = = =3.95cm²
3.π .d x .σ s 3.π .480 .348
Sens Y-Y :
ey=0.075<D/ 32………… ....…cv
N (D _ d ) 327 × 10 3 (2400 _ 500 )
A s.y = = =3.87cm²
3.π .d x .σ s 3.π .490 .348
B−b
d≥ = .47.5cm ⇒ d = 50cm et h = d + 5m = 55cm
4
A min =0,23 =14.49cm²
𝑓𝑓𝑓𝑓
Soit : St=24cm.
S t =24 cm≤ min (3h, 33 cm) =33cm…………cv.
Ls=40Φ=48cm

Figure VI.9. Ferraillage de la semelle circulaire.
VI.3.2. Bloc 2:
VI.3.2.1. Calcul de la semelle isolée :
Ferraillage Ferraillage
dimensionnement d h
Semelle (cm²) adopté
(cm) (cm)
A (m) B (m) Ax Ay Ax Ay
Intermédiaire 1.80 2.40 50 55 10.86 14.49 11.31 14.70
De rive 1.40 2.00 50 55 8.45 12.08 9.05 12.44
Tableau VI.11:Sollicitations des semelles isolées.

VI.3.2.2. Calcul de la semelle filante:

VI.3.2.2.1. Sous voile de longueur L=2m et Epaisseur=15cm
Effort normal N
[kN]
G+Q+E 438.05 5.68 170.74
0.8G+E 310.11 4.81 154.82
G+Q 349.34 2.99 40.36
As Arep As Arep
B (m) L (m) d(m) h(m)
2 2.00 0.45 0.50 5.43 2.72 5.65 3.14
Tableau VI.13:Ferraillage des semelles filantes.

VI.3.2.2.2. Sous voile de longueur L=4.2 m et Epaisseur=20cm
Effort normal N
[kN]
G+Q+E 371.34 54.14 418.93
0.8G+E 287.91 47.14 357.44
G+Q 345.80 41.05 171.33
As Arep As Arep
B (m) L (m) d(m) h(m)
2 4.20 0.45 0.50 5.43 2.72 5.65 3.14
Tableau VI.15: Ferraillage des semelles filantes.

VI.3.2.3. Calcul des semelles excentrées:

VI.3.2.3.1. Semelle isolée excentrée:

[kN] M x [kN.m]
G+Q+E 309.14 21.83 7.63
0.8G+E 198.16 12.71 6.70
G+Q 299.73 19.92 3.79
Tableau VI.16: Sollicitations des semelles isolées excentrées.
Ferraillage Ferraillage
Dimensionnement
d(cm) h(cm) (cm²) adopté
A (m) B (m) Ax Ay Ax Ay
1.60 2 0.40 0.45 7.73 9.66 7.85 10.18
Tableau VI.17: Ferraillage des semelles isolées excentrées.

VI.3.2.3.2. Semelle filante excentrée:
Effort normal N Moment M x

[kN] [kN.m]
G+Q+E 422.33 1.15 259.55
0.8G+E 353.24 0.90 229 .62
G+Q 245.12 0.95 106.87
Tableau VI.18: Sollicitations des semelles filantes excentrées.
Semelle Dimensionnement Ferraillage Ferraillage adopté
Filante
e=15cm As Arep As Arep
B (m) L (m) d(m) h(m)
1.60 2 0.40 0.45 3.09 4.52
Tableau VI.19: Ferraillage des semelles filantes excentrées

VI.4. Etude de poutre de redressement :

Soit une Semelle excentrée liée à une semelle centrée par une poutre de redressement telle
que représentée par la figure ci-dessous :
Figure VI.10 : La poutre de redressement.

ere
1 Semelle (A 1 xB 1 ) sous force N 1
2ème Semelle (A 2 xB 2 ) sous force N 2
VI.4.1. Pré dimensionnement de la poutre de redressement :
La section de la poutre est déterminée par les formules suivantes :
− 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⁄15 ≤ ℎ ≤ 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⁄10 ;
− 0.4 ℎ ≤ 𝑏𝑏 ≤ 0.7 ℎ.
La hauteur h :
𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⁄15 ≤ ℎ ≤ 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 ⁄10 𝑜𝑜𝑜𝑜′ 𝐿𝐿𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 4.50 𝑚𝑚 ;
450⁄15 ≤ ℎ ≤ 450⁄10 ;
30 ≤ ℎ ≤ 45 ;
On adopte h=60 cm.
La largeur b :
0.4 ℎ ≤ 𝑏𝑏 ≤ 0.7 ℎ;
0.4 × 60 ≤ 𝑏𝑏 ≤ 0.7 × 60 ;
24 ≤ 𝑏𝑏 ≤ 42.
On adopte b =40cm.
Donc la section de la poutre de redressement est : (40*60) cm²
VI.4.2. Calcul des efforts

On suppose que la poutre de redressement amène des réactions uniformes dans le sol au
niveau des 2 semelles.
Figure VI.11 : Réactions uniformes dans le sol au niveau des 2 semelles.
R1= σ m B 1

R2= σ m B 2
L(m) N1 N2 R1 R2 Ma Mt V
1.45 742.83 438.52 178.83 141.68 240.98 382 460.14

Bloc 1
1.68 586.6 736.9 219.78 862.59 377.48 367.52 458.60
1.78 422.33 482.11 567.8 116.07 202.36 169.01 305.78

Bloc 2
1.55 299.73 503.4 116.1 121.19 210.63 243.94 288.93
Tableau VI.20:Sollicitations de la poutre de redressement.
VI.4.3. Ferraillage:
Type des ARPA AAdop Barres

Mu µ α β Acal
Poutres (cm²) (cm²) choisis
3HA16+
Travées 382 0.204 0.288 0.885 21.58 12 21.74
poutrered 5HA20
(isolée) 3HA14+
bloc Appuis 240.98 0.129 0.173 0.931 12.94 12 14.04
3HA20
1
3HA16+
Travées 367.52 0.196 0.276 0.890 20.64 12 21.74
poutrered 5HA20
(filante) 3HA16+
Appuis 377.42 0.201 0.284 0.886 21.28 12 21.74
5HA20
3HA12+
Travées 169.01 0.090 0.118 0.953 8.87 12 12.81
poutrered 3HA20
(filante) 3HA12+
bloc Appuis 202.36 0.108 0.143 0.943 10.73 12 12.81
3HA20
2
3HA14+
Travées 243.94 0.130 0.175 0.930 13.11 12 14.04
poutrered 3HA20
(isolée) 3HA12+
Appuis 210.63 0.112 0.149 0.940 11.20 12 12.81
3HA20
Tableau VI.21 : Calcul de poutre de redressement.
VI.4.4. Calcul des armatures transversales :

• Selon CBA 93 :
Le diamètre des armatures d’âme est donné par l’équation suivante :
h b 
Φ t ≥ min  , , φl  =1.4 cm
 35 10 
On prend : Φ t =8 mm=2.01 cm²

min (0,9d ;40cm )


L’espacement des cours des cadres : St ≤  At × f e
 0,4b

On prend : St=30cm
• Selon l’RPA 99 :
La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par : At = 0,003 S.b=4.05cm²
L’espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme suit :
• Dans la zone nodale et en travée ces armatures comprimées sont nécessaires :
h
Min ( , 12Ø)=15 cm
4
h
• En dehors de la zone nodale : St ≤ =30cm
2
VI.4.5.Vérification au cisaillement:
V
τu = < τ u = 2.5 MPa
bd
τ' τ lim
h (cm) b (cm) V(KN) Vérification
(MPa) (MPa)
60 40 460.14 2.00 2.5 OK

Bloc 1
60 40 458.60 1.99 2.5 OK
60 40 305.78 1.33 2.5 OK

Bloc 2
60 40 288.93 1.26 2.5 KO
Tableau VI.22:Vérification de l’effort tranchant de poutre de redressement.

VI.4.6. Schémas de ferraillage :
Figure VI.12 : Ferraillage de la poutre de redressement
VI.5. Les longrines :

Les dimensions minimales de la section transversale des longrines dans notre cas
sont :
● Site de catégorie S2 → 25cm×30 cm
Donc la section de la longrine est : (b×h) = (25×30) cm2.
Le choix de notre fondation nous oblige à utiliser les longrines pour la construction et
assuré un chainage de base permettant la rigidité de l’ensemble des fondations.
Le type de site est (ferme), donc pour résister à la traction sous l’action d’une force égale à
: F = (N/α) > 20 KN avec :
N : égale à la valeur maximale des charges verticales de gravité apportées par les points
d’appui solidarisés.
α : C’est le coefficient fonction de la zone sismique et de la catégorie site considérée.
VI.5.1. Le ferraillage :
Le ferraillage minimum doit être de 0,6% de la section avec des cadres d’ou l’espacement
est inférieur à la min (20 cm, 15Ø).
As = 0, 6% B = (0,6 / 100) (25 x 30) = 4.5cm²
Bloc 1 Bloc2
𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁 𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁
F= =1079.83 KN F= =698.59 KN
𝛼𝛼 𝛼𝛼
𝐹𝐹 𝐹𝐹
As= = 3.10 cm² As= = 2 .00 cm²
σ𝑠𝑠 σ𝑠𝑠
Amin(RPA)=0.006×25×30=4.5cm² Amin(RPA)=0.006×25×30=4.5cm²
Soit : As=6HA12=6.79 cm² Soit : As=6HA12=6.79 cm²
Tableau VI.23 : Ferraillage des longrines

• L’espacement des cadres :

St ≤ min (20cm, 15Ø) St ≤ min (20cm, 15x1,2)
St ≤ min (20cm, 18cm)
On adopte : St = 15cm
• Les armatures transversales :
On choisit forfaitairement : Øt = 8 mm.
As = 1,5cm²
• Condition des armatures transversales :
Øt ≥ 1/3 Øl ≥ 1/3 x12
8 mm ≥ 4 mm ……………..cv
* Schéma de ferraillage :
Figure VI.13 : Ferraillage des longrines

VI.6. Etude des joints :
Bloc Déplacement au sommet U (cm)
Bloc1 U1 1.8
Bloc2 U2 0.6
Tableau VI.24:Déplacements maximal des blocs.

D’après le RPA99 :
Entre les deux blocs, les joints ont une largeur minimale de :
dmin=1.5cm+(U1+U2)≥ 4 cm
dmin=1.5cm+( 0.6+ 1.8)=3.9cm
On prend : d= 5 cm

VI.7. Vérification du tassement :

VI.7.1. Bloc1 :
ΣN ΣMY ΣMX Σ𝑴𝑴𝑴𝑴 Σ𝑴𝑴𝑴𝑴 𝑳𝑳𝑳𝑳 𝑳𝑳𝑳𝑳

Combinaison eY= eX= Σ𝑵𝑵
(KN) (KN.m) (KN.m) Σ𝑵𝑵 𝟒𝟒 𝟒𝟒
0.8G+E
32142 265.12 3050.84 0.008 0.095 5.63 4.89
Max
0.8G+E
20415.69 377.85 2499.47 0.019 0.122 5.63 4.89
Min
Tableau VI.25: Vérification du tassement des semelles.
VI.7.2. Bloc2 :
ΣN ΣMY ΣMX Σ𝑴𝑴𝑴𝑴 Σ𝑴𝑴𝑴𝑴 𝑳𝑳𝑳𝑳 𝑳𝑳𝑳𝑳

Combinaison eY= EX= Σ𝑵𝑵
(KN) (KN.m) (KN.m) Σ𝑵𝑵 𝟒𝟒 𝟒𝟒
0.8G+E
6122.15 156.14 496.42 0.026 0.081 2.7 4.58
Max
0.8G+E
5413.89 72 226.7 0.013 0.042 2.7 4.58
Min
Tableau VI.26: Vérification du tassement des semelles.
𝑀𝑀 𝐿𝐿
La condition : e= ≤ 4 est vérifiée. [44]
𝑁𝑁

VI.8. Conclusion :
Après les calculs et les vérifications necéssaires des différents types des éléments
structuraux, on résume les résultats dans les tableaux récapitulatifs suivants :
Ferraillage
Type de semelle
Sens X-X Sens Y-Y
Semelle isolée
10HA12 13HA12
Intermédiaire
Semelle isolée de rive 8HA12 11HA12
semelle filante
5HA14 4HA12/ml
(e= 15cm)
semelle filante
5HA14 4HA12/ml
(e= 20 cm)
Semelle isolée
8HA12 9HA12
BLOC1 excentrée
Semelle filante
5HA12 4HA10/ml
excentrée(e=20cm)
Semelle filante
5HA12 4HA10/ml
excentrée(e=15 cm)
Semelle circulaire 10HA14 10HA14
Semelle isolée
10HA12 13HA12
Intermédiaire
Semelle isolée de rive 8HA12 11HA12
semelle filante
5HA12 4HA10/ml
(e= 15cm)
BLOC2 semelle filante
5HA12 4HA10/ml
(e= 20 cm)
Semelle isolée
10HA10 9HA12
excentrée
Semelle filante
7HA12 4HA12
excentrée(e=15 cm)
Tableau VI.27 : Tableau récapitulatif des semelles.

CONCLUSION GENERALE
Le rôle de l'ingénieur en génie civil dans un projet de construction d'un bâtiment est
fondamental. Il doit concevoir et calculer les éléments de la structure de manière qu'ils
puissent résister à toutes les sollicitations prévues et à présenter une durabilité satisfaisante
pendant toute la période d'exploitation.
Le projet qu’on a mené nous a permis d’utiliser des logiciels de calcul, outils devenus
indispensables pour l’étude des ouvrages en béton armé. Grâce au Logiciel ROBOT, on a
effectué des dimensionnements et des calculs de différents éléments des structures porteuses.
On s’est également rendu compte que l’emploi de l’informatique impose à l’ingénieur

de formuler un certain nombre d’hypothèses et de vérifications pour rendre les résultats
convenablement exploitables pour son travail.
Par conséquent, on ‘a été amené à exploiter, moyennant certaines vérifications, des

résultats pour le dimensionnement des éléments de la structure. on s’est également familiarisé
avec les règlements et règles de construction en béton armé.
Liste des références
[C.B.A 93 A: 2-1-1-1]…………………………………………….. [1]
[C.B.A 93A: 2-1-2-1]……………………………………………... [2]
[C.B.A 93 2-1-1]………………………………………………….. [3]
[C.B.A 93A-4-3-3 P 22]………………………………………….. [4]
[BAEL 94 A-3-3-3,P 54]…………………………………………. [5]
[BAEL91 art B.6.8. P423]……………………………………….. [6]
[BAEL 91art B.6.8P 424]………………………………………… [7]
[BAEL91 Page.384]……………………………………………… [8]
[RPA99/ V2003.P.61 Art 7.1]……………………………………. [9]
[RPA.99/ V2003 A7.5.1]…………………………………………. [10]
[D.T.R.B.C art 6.3]……………………………………………….. [11]
[BAEL91 Art 8.1.2 Page 107]……………………………………. [12]
[BAEL93 Page 112]……………………………………………… [13]
[BAEL 91 Art 8.2.1 Page 111]…………………………………… [14]
[RPA 99/ V2003 , Art 6-3 P59]………………………………….. [15]
[RPA 99/ V2003 Tab 4-1 P38]…………………………………… [16]
[RPA 99 / V2003 Tab 6-1 P59]………………………………….. [17]
[C.B.A 93 Art A.5.1.2.1.1 Page 39]……………………………… [18]
[B.A.E.L 91 A.7.2.2]…………………………………………….. [19]
[B.A.E.L 91 A.5.2] ……………………………………………... [20]
[CBA93 Art B.6.8.4.2.3]………………………………………… [21]
[RPA 99 Art 4.1.2]………………………………………………. [22]
[RPA 99/ V2003 Tab 4.1 Art 4.2.3]……………………………... [23]
[RPA 99 / V2003 Tab 4.7 art 4.2.3]……………………………... [24]
[RPA 99/ V2003 Tab 4.2 art 4.2.3]……………………………… [25]
[RPA 99/ V2003 Tab 4.6] ……………………………………… [26]
[RPA 99/ V2003 Tab 4.3 Art 4.2.3]…………………………….. [27]
[RPA99/ V2003 art 4.3.4 –a] ………………………………….. [28]
[RPA99/ V2003, P30tab 4.5]…………………………………… [29]
[RPA 99/ V2003 formule 4.3.7]………………………………… [30]
[RPA 99/ V2003 Art 4.2.5]……………………………………… [31]
[RPA 99/ V2003 l’article 4.43 ]…………………………………. [32]
[R.P.A99/ V2003 art 5.9 ]………………………………………. [33]
Liste des références
[RPA99/V2003A.7.5.2.1 p 69]………………………………….. [34]

[RPA99/V2003A 7.5.2.2 p70]………………………………….. [35]
[B.A.E.L 91art 6.1]……………………………………………… [36]
[RPA99/ V2003 [A.7.4.2.1 p 65 ]……………………………..... [37]
[RPA 99/ V2003.A.7.4.2.1 p 67]………………………………… [38]
[RPA 99/ V2003 Art 7.2.2]………………………………………. [39]
[RPA99 / V2003 art7.7.4.1]………………………………………. [40]
[RPA99 / V2003 art7.7.3.3]……………………………………… [41]
[RPA99 / V2003 art 10.1.5]……………………………………… [42]
[BAEL 91 Art A.5.2,4.2] ………………………………………… [43]
[RPA99 / V2003 art 10.5.5]………………………………………. [44]
BIBLIOGRAPHIE
Documents :
• RPA 99V2003 : Règlement parasismique algérienne, Ministère de

l’habitat, 2003.
• CBA93 : Règles de conception et de calcul des structures en béton
armé, Ministère de l’habitat, 1993.
• BAEL91 : Béton armé aux états limites,Jean Perchat,1991.
• Pratique du BAEL 91,J.Perchat et J.Roux,Edition Eyrolles Paris
,1993.
• D.R.T.B.C.2.2 : Document technique réglementaire, MELLAK
Hachemi, Ministère de l’urbanisme et de la construction.
Mémoires :
• Mémoire (étude de la nouvelle mosquée– EL FETH –DE

REGHAIA), (M. Abdeljalil MAHAMAT ROUDAH, M. SALOU
SOUMANA Abderrahmane),
• Mémoire (Un bâtiment tour en béton armé de type R+10),
LECHKHAB et DABBAH, Université de Abbes LAGHROUR
Khenchela, 2013/2014.
• Mémoire (Etude d’un batiment R+5 à usage d’habitation),
Université de Sétif ,2007.
• Mémoire (Etude technique d’un batiment R+4 à usage
administratif pour le compte de la DCFE), Moussa DOGO
Habiboulahi,Institut international d’ingénierie de l’eau et de
l’nvironnement,2012.
Logiciels :
• ROBOT 2014………………….................…Analyse des structures

• AUTOCAD 2010…………………………………………...Dessin
• SOCOTEC et EXPERT………………...……Calcul de ferraillage
• EXCEL 2007…………………………...……………………Calcul
• WORD 2007…………………………...…...…..Traitement du texte

Mémoire Etude Dun Centre Culturel 2016

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Mémoire Etude Dun Centre Culturel 2016

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Département de Génie Civil

Mémoire de fin d’études

Spécialité : Génie civil

Etude d’un centre culturel « SS+RDC+3 étages »

Réalisé par : -BOUZIDI Dounia

nous a donné la force de bien rédiger ce mémoire.

Au terme de ce modeste travail, nous tenons à exprimer mes vifs remerciements à

notre encadreur M.MENASRIA Abderrahmane, pour sa disponibilité, son aide efficace,

les enseignants de l’université d’Abbes LAGHROUR, et spécialement ceux de l’institut de

et l’ensemble des étudiants de la deuxième année master génie civil.

membres de jury Dr. BOUHADRA Abdelhakim et M. BENADDI Hachemi, premièrement

Et tous ceux qui ont contribuent de prés ou de loin à l’élaboration de ce modeste

Le présent travail consiste à étudier un centre culturel en béton armé

composé de (sous-sol+RDC+03 étages) avec un contreventement mixte

(portiques et voiles), ce projet est implanté dans la wilaya de Khenchela.

L’étude de notre structure est assistée par l’utilisation des nouveaux

Logiciels de modélisation (Autodesk Robot Structural Professional 2015), calcul

et vérification (SOCOTEC, Expert et Atlas), qui influent d’une fiabilité dans la

stabilité de l’ouvrage en cas d’un séisme, en assurant une adéquation entre

Le déroulement des calculs de ce mémoire a été faite en deux manières,

manuel et numérique en respectant les différents règlements et documents

techniques du DTR BC2.2, CBA 93, BAEL91 mod 99 et des dispositions

constructives du règlement parasismique algérien RPA99.

Béton armé, contreventement, séisme, économie, sécurité, règlements.

‫‪ 03‬طﻮاﺑﻖ( ﻣﻊ ﻧﻄﺎم اﺳﺘﻘﺮار ﻣﺨﺘﻠﻂ ‪ ،‬وﯾﻘﻊ ھﺬا اﻟﻤﺸﺮوع ﻓﻲ وﻻﯾﺔ ﺧﻨﺸﻠﺔ‪.‬‬

‫‪ ،(Structural Professional 2015‬واﻟﺤﺴﺎب واﻟﺘﺤﻘﻖ )‪ ،(SOCOTEC, Expert et Atlas‬اﻟﺘﻲ‬

‫اﻟﺨﺮﺳﺎﻧﺔ اﻟﻤﺴﻠﺤﺔ‪ ،‬ﻧﻄﺎم اﺳﺘﻘﺮار ﻣﺨﺘﻠﻂ‪ ،‬زﻟﺰال‪ ،‬اﻻﻗﺘﺼﺎد‪ ،‬اﻟﺴﻼﻣﺔ ‪ ،‬اﻟﻠﻮاﺋﺢ‪.‬‬

The present work is to study reinforced concrete cultural center consists of

project is located in the wilaya of Khenchela.

(Autodesk Robot Structural Professional 2015), calculation and verification

structure in case of an earthquake, ensuring a balance between economy and

Algerian earthquake RPA99.

Reinforced concrete, bracing, earthquake, economy, safety, regulations.

3.2. Plan de travail :

I.1. Présentation de l'ouvrage :

I.2.1.3.3. Résistance minimale du béton :

I.2.1.3.5. Coefficient de poisson ν:[3]

Type Nuance ƒ e (MPa) Emploi

Fils tréfiles HA F e TE40 400 Emploi sous forme de

Fil tréfiles lisses TL 50 φ > 6 mm 500

Tableau I.1 : Valeurs de la limite d’élasticité garantie f e

Figure I.1 : Diagramme contraintes déformation de l’acier

Figure I.2 :Diagramme de déformation limite de la section

Figure I.3 :Diagramme parabole-rectangle des contraintes-Déforations du béton [5]

Avec :f bu : Contrainte ultime du béton en compression :

Tableau I.2 : Les résistances caractéristiques du béton à 28 jours

Pré dimensionnement & Descente des Charges

Figure II.1 : caractéristiques géométriques de la nervure.

La largeur de la table est donnée par les conditions suivantes :

0,3 h t < b 0 <0,8 ℎ 𝑡𝑡

c/Résistance à la flexion : [8]

Avec L est la petite portée de la dalle entre nus d’appuis :

min (b,h) > 25 𝑐𝑐𝑐𝑐 30 cm>25 𝑐𝑐𝑐𝑐……….cv

On prend : (30 ×40) cm².

II.2.4. Les poutres:

b ≥ 20cm b = 30cm ≥ 20cm … … … cv

h≥ 30cm ⇒ h = 35cm ≥ 30cm … … … … … … … cv

Donc la poutre secondaire à une section : (b × h) = (30 × 35) cm2

La poutre palière à la section (h*b) = (35*40) cm2

II.2.5.Les longrines : on prend la section des longrines (30*25)cm².

II.2.7. Les escaliers :

Avec : g est le giron, que l’on prend égale à : 30 cm

𝐿𝐿1 = 𝟐𝟐. 𝟖𝟖𝟖𝟖 𝒎𝒎.

La poutre palière à la section (hb) = (3540) cm2