PFE Finale Wicem (Badge Ou Badget)

Ecole Nationale d’Ingénieurs de Gabes
Département de Génie Civil______________________Projet de fin d’études___
CHAPITRE O:INTRODUCTION 9
I- DESCRIPTION ARCHITECTURELLE 10
II-CONCEPTION STRUCTURELLE 11
1. INTRODUCTION 11
2. GENERALITES 11
2.1. Type des systèmes porteurs 11
2.1.1. Voile et dalle en béton armé 11
2.1.2. Poutres, poteaux supportant un plancher 11
2.2. Les planchers 11
2.2.1. Plancher-dalle 11
2.2.2. Plancher à entrevous 12
2.2.3. Plancher nervuré 12
2.2.4. Plancher à poutres croisées 12
3. ALTERNATIFS ET JUSTIFICATIONS 13
3.1. CHOIX DU SYSTEME PORTEUR 13
3.2. JUSTIFICATIONS DES PORTEURS VERTICAUX (LES POTEAUX) 13
3.2.1. Justification des Trames 13
3.2.1.1.Trame : P9-P10-P11-P12-P13-P14 13
3.2.1.2.Trame : P15-P16-P17-P18 13
3.2.1.3.Trame : P96-P13-P21 14
Figure 2 : la trame P96-P13-P21 au niveau du 14
3.2.2. Justification des poteaux naissants 14
3.2.2.1. Poteau naissant Pn2 14
3.2.2.3. Poteau naissant Pn3 15
3.2.2.4. Poteau naissant P59 15
3.3. Justification des Planchers 15
3.3.1. Plancher sous-sol 15
3.4. Justification des porteurs horizontaux 16
3.4.1. Justification du poteau 120 16
a. Problématique 16
b. Alternatives 16
b.2.1. Poutre continue 16
b.2.2. Portique 16
b.2.3. Poutre cloison 16
c. Conclusion 16
3.5. Justifications des joints 16
CHAPITRE II: HYPOTHESES DE CALCUL ET CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX 17
HYPOTHESES DE CALCUL 17
III.1 CARACTERISTIQUES DU BETON 17
3.1.1 Béton pour les éléments armés 17
______________________________________________________________________________
LETAIEF Wissem -1- Année universitaire : 2011/2012
3.1.2 Béton pour l’infrastructure 17

3.1.2.1Béton de propreté 18
2 FISSURATION ET REPRISE DE BETONNAGE 18
2.1 Caractéristiques de l’acier 18
CHAPITRE III: EVALUATION DES CHARGES 19
1 INTRODUCTION 19
1.1 PLANCHER EN CORPS CREUX 19
1.1.1Charges permanentes 19
II.1/ PLANCHERS EN CORPS CREUX: 19
II.1.1/ Plancher intermédiaire (16+5) : 19
II.1.2/ Plancher terrasse (16+5) : 20
II.2/ PLANCHERS EN DALLE PLEINE: 20
II.2.1/ Plancher intermédiaire : 21
Tableau 3 21
II.2.2/ Plancher terrasse: 21
Tableau 4: évaluation des charges permanentes pour les planchers terrasse en dalle pleine 21
II.3/ Cloisons: 21
Tab7.Charges permanentes des cloisons 22
II.4/ Acrotères: 22
Tab8.Charges permanentes des acrotères 22
III/CHARGES D’EXPLOITATION : [1], [2] ET [3] 22
Tab9.Charges d’exploitation 22
CHAPITRE IV: CALCUL DE NERVURE 23
I. INTRODUCTION 23
II/ DONNÉES DE CALCUL DE LA NERVURE 23
II.1/SCHEMA DE CALCUL DE LA NERVURE 23
II.2/PRE-DIMENSIONNEMENT DE LA SECTION DE LA NERVURE: 24
II.3/ EVALUATION DES CHARGES: 24
III/ CALCUL DES SOLLICITATIONS 25
III.1/ CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL 25
Estimation des charges 25
III.2/ MOMENTS FLECHISSANT DANS LES TRAVEES DE REFERENCE: 25
Tab 7. Moments maximaux en travées de référence. 25
Figure 6: schéma de calcul de la nervure 25
Tableau 8: moments sur appuis 26
Figure 6: schéma de calcul de la nervure 26
Tableau 9: moments en travées 26
Figure 7: Diagramme des moments à l’ ELU 26
Figure 8: Diagramme des moments à l’ ELS 27
1.2 EFFORT TRANCHANT : 27
______________________________________________________________________________
3.4.1- EFFORTS TRANCHANTS ISOSTATIQUES DE REFERENCE : 27

3.4.2- efforts tranchants sur appuis : 28
Figure 8: Diagramme des efforts tranchants à l’ ELU 28
III.5 / RECAPITULATION DES SOLLICITATIONS MAXIMALES : 28
Tab 4. Tableau récapitulatif des sollicitations maximales. 28
IV/ CALCUL DE FERAILLAGE DE LA NERVURE : 29
IV.1/ CALCUL DES ARMATURES LONGITUDINALE 29
Armatures en travées 29
Condition de non fragilité : 30
Tableau 4: calcul des armatures longitudinales en travée 30
Armatures sur appuis 30
Tableau 5: calcul des armatures longitudinales sur appuis 31
IV.2/ VERIFICATION A L’ELS 31
4. 2.1 En travée 31
Tableau 6: vérification de la contrainte dans le béton en travée a l’ELS 32
Sur appui 32
Tableau 7: vérification de la contrainte dans le béton sur appui a l’ELS 32
Tableau 8 Tableau récapitulatif des armatures longitudinales de la nervure. 33
IV.2.1 ARMATURES TRANSVERSALES 34
Vérification du béton 34
Travée Ner1 (mi-travée droite): 34
Tab 9. Tableau récapitulatif des armatures transversales de la nervure. 35
Vérification des appuis : 36
Vérification de la jonction table nervure : 37
 Vérification du béton : 37
V/ VÉRIFICATION DE LA FLÈCHE : 38
V.1/TRAVEE NER1 : 38
V.2/Travée Ner2 : 39
V.3/Travée Ner3 : 40
PLAN DE FERRAILLAGE 41
V/ ETUDE COMPARATIVE AVEC LOGICIEL ARCHE: 42
CHAPITRE V: EXEMPLE DE CALCUL D'UNE POUTRE 49
I/ INTRODUCTION: 49
Figure 7: schéma d’emplacement de la Poutre 49
II/ DONNÉES DE CALCUL DE LA POUTRE: 50
II.1/SCHEMA DE CALCUL DE LA POUTRE: 50
II.2/PRE-DIMENSIONNEMENT DE LA SECTION DE LA POUTRE: [1] 50
Tab 1. Tableau des moments ultimes maximaux en travées de références. 50
III/ CALCUL DES SOLLICITATIONS: 51
III.1/ CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL : 51
III.2/ CALCUL DES MOMENTS SUR APPUIS : 52
III.2.1/ Moments dus aux charges réparties : 52
______________________________________________________________________________
III.2.2/ Moments dus aux charges Concentrées : 53

Tab 4. Tableau des moments sur appuis dus aux charges concentrées à L’ELU 54
Tab 5. Tableau des moments sur appuis dus aux charges concentrées à L’ELS.. 54
III.2.3/ Moments totaux sur appuis : 54
Tab 6. Tableau des moments maximaux totaux sur appuis à L’ELU. 54
Tab 7. Tableau des moments maximaux totaux sur appuis à L’ELS. 54
III.3/ CALCUL DES MOMENTS EN TRAVEES : 55
III.3.1/ Moment maximal en travées : 55
Tab 7. Tableau des moments maximaux en travées à L’ELU. 56
Tab 8. Tableau des moments maximaux en travées à L’ELS. 56
III.3.2/ Moment minimal en travées : 56
Tab 9. Tableau des moments minimaux en travées à L’ELU. 57
Tab 10. Tableau des moments minimaux en travées à L’ELS. 57
III.4/ CALCUL DES EFFORTS TRANCHANTS : 57
Tab 11. Efforts tranchants maximaux à L’ELU au Voisinage des appuis. 58
Tab 12. Efforts tranchants maximaux à L’ELU au voisinage des forces concentrées. 58
Référence : CCSB – H.THONIER Tome 1 , tabl 61, page 99 Voir annexe 58
Figure 8: Diagramme des moments à l’ ELS 59
Figure 8: Diagramme d’effort Tranchant à l’ ELS 59
IV/ CALCUL DE FERAILLAGE DE LA POUTRE: 60
IV.1/ CALCUL DES ARMATURES LONGITUDINALES : 60
IV.1.1/ Armatures longitudinales en travées : 60
Dimensionnement à L’ELU 60
 Condition de non fragilité: 61
Tab 13. Tableau des armatures longitudinales en travées. 61
IV.1.2/ Armatures longitudinales sur appuis : 62
Tab 14. Tableau des armatures longitudinales sur appuis. 62
IV.2/ CALCUL DES ARMATURES TRANSVERSALES: 63
IV.2.1/ Calcul de l’effort tranchant réduit : 63
Tab 15. Tableau des efforts tranchants réduits. 63
IV.2.2/ Vérification du béton vis-à-vis l’effort tranchant : 64
IV.2.3/ Pourcentage minimal des armatures transversales : 64
IV.2.4/ Diamètre minimal des armatures transversales : 64
IV.2.5/ Espacement maximal des armatures : 64
IV.2.6/ Calcul des armatures transversales: 65
 A/ Pour les travées soumises à des charges réparties et à des forces concentrées: 65
Tab 16. Tableau des armatures transversales pour la travée 2 . 67
IV.3/ VERIFICATION DES APPUIS: 68
IV.3.1/ Aciers de glissement : 68
Tab 18. Tableau de calcul des aciers de glissement. 68
IV.3.2/ vérification de la bielle comprimée : 69
Tab 19. Tableau de vérification de la bielle comprimée. 69
V/ VÉRIFICATION DE LA FLÈ CHE DE LA POUTRE: 70
Tab 20. Conditions de vérification des flèches. 70
______________________________________________________________________________
VI/ VÉRIFICATION VIS-A-VIS LE POINÇONNEMENT : 73

VII/ Armatures en barres BATEAUX : 74
VIII/ ARRETS DES BARRES : 75
Tab 21. Tableau de calcul des moments équilibrés par les sections d’aciers. 75
CHAPITRE VI: EXEMPLE DE CALCUL DES PANNEAUX DE DALLES PLEINES 90
I/INRODUCTION : 90
Fig.1 : géométrie des dalles pleines 90
II/ETUDE DU PANNEAU DE DALLE RECTANGULAIRE (TYPE 1) 90
II.1/ Pré-dimensionnement : 90
II.2/ EVALUATION DES CHARGES : 91
II.3/ DETERMINATION DE SOLLICITATIONS 91
II. 3.1./ Moments fléchissant dans le panneau isolé : 91
II. 3.2/ Moments fléchissant dans le panneau réel 91
II.4/ CALCUL DES ARMATURES LONGITUDINALES : 92
II.5/SECTION MINIMALE D’ARMATURES : 92
a/ Bande suivant ly 92
b/ Bande suivant lx 92
II.6/CHOIX DES ACIERS 93
II.6 .1/ Disposition constructives 93
a/ En travée « sens lx » 93
b/ En travée « sens ly » 93
c/ Sur appui 93
II.7/LA NECESSITE DES ARMATURES TRANSVERSALES 94
II.8/ARRET DES ARMATURES 94
Fig4.Armatures sur appuis 95
II/ETUDE DU PANNEAU DE DALLE DE FORME D’UN QUART DE CERLE (TYPE 2) : 96
IV.1/ PRE-DIMENSIONNEMENT : 96
IV.2/ EVALUATION DES CHARGES 96
IV.3/ DETERMINATION DU MOMENT FLECHISSANT : 96
II.4/ CALCUL DES ARMATURES LONGITUDINALES : 96
En appui 97
Fig 7 : ferraillage la dalle 97
I/INTRODUCTION : 98
II/POTEAU DE SECTION RECTANGULAIRE 98
II.1/ EVALUATION DE CHARGES : 98
II.2/ PRE -DIMENSIONNEMENT : 99
II.3/ARMATURE LONGITUDINALES : 99
Elancement de la section: 99
Dispositions constructives : 100
II.4/VERIFICATION A L’ELS : 100
II. 5/ARMATURES TRANSVERSALES : 100
Espacement en zone courante : 100
______________________________________________________________________________
Espacement en zone de recouvrement: 100

Fig1. Schéma de ferraillage du poteau rectangulaire 101
II/POTEAU DE SECTION CIRCULAIRE : 102
III.1/ EVALUATION DE CHARGES : 102
III.2/ARMATURE LONGITUDINALE 103
III.3/VERIFICATION A L’ELS : 104
III.4/ARMATURES TRANSVERSALES : 104
Espacement en zone courante : 104
Espacement en zone de recouvrement: 104
Fig2. Schéma de ferraillage du poteau circulaire 105
CHAPITRE VIII :ETUDE DE SEMELLES: 106
I/HYPOTHESES 106
II/SEMELLE RECTANGULAIRE SOUMISE A UNE CHARGE CENTREE 106
II.1/ CHARGES 106
II.2/ DIMENSIONS DE LA SEMELLE 106
II. 3/VERIFICATION VIS-A-VIS LE POINÇONNEMENT 107
II. 4/ DETERMINATION DES ARMATURES 107
II. 5/ HAUTEUR DE RIVE 108
II. 6/DIMENSIONS DU GROS BETON 109
II. 7/ SCHEMA DE FERRAILLAGE 110
Fig1. Ferraillage de la semelle 110
I/DEFINITION ET TERMINOLOGIE 111
II/ ETUDE DE L’ESCALIER TYPE I 111
Fig1. Escalier type 1 111
II.1/ PRE-DIMENSIONNEMENT 112
II.2/ EVALUATION DES CHARGES 112
II.2.1/ charges permanentes 112
II.2.2/ Charges d’exploitation 113
II.3/CALCUL DE SOLLICITATIONS 113
Fig2. Schéma de calcul pour les 2 volées 113
On a d’après CCSB -H.Thonier T4 page 1531 : 114
Tab1. Tableau de sollicitations pour les deux volées 114
II.4/ CALCUL DES ARMATURES LONGITUDINALES 114
Tab2. Tableau de calcul des armatures longitudinales. 115
II.5/ARMATURES DE REPARTITION 115
II.6/LA NECESSITE DES ARMATURES TRANSVERSALES 116
II.7/SCHEMAS DE FERRAILLAGE 116
Fig3. Schéma de ferraillage de la première volée 1 117
Fig4. Schéma de ferraillage de la deuxième volée 2 117
CHAPITRE X: ETUDE D'UN VOILE DE SOUTENEMENT 118
______________________________________________________________________________
I/PRESENTATION - INTRODUCTION : 118

I.1/ DONNEES DU PROBLEME : 118
Fig1. Données géométriques 118
Fig2. Chargement 118
Tab1. Tableau de Chargement 119
II/ DETERMINATION DES SOLLICITATIONS : 119
II.1/ CAS 1 : 119
M 0a à l’ELU dans le voile : 120
Tab2. Tableau de moments de référence 120
III/ FERRAILLAGE DU VOILE DANS LE SENS LONGITUDINAL : 120
Tab3. Tableau de calcul des armatures longitudinales 121
V/ARRET DES ARMATURES 122
V/ SCHEMA DE FERRAILLAGE 123
fig5. Plan de ferraillage du voile de soutènement 123
CHAPITRE XI: ETUDE D'UN VOILE DE SOUTENEMENT 124
I/ INTRODUCTION 124
II/ CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES 124
III/ ETUDE DE LA PARTIE RECTANGULAIRE: 124
III.1/ CALCUL DES SOLLICITATIONS « METHODE SIMPLIFIEE » : [ 1.5 ; 1.6] 124
III.1.1/Introduction 124
III.1.2/ Calcul des moments dans les parois et le fond pour les cas idéaux 125
Fig3. Conditions d’appui des parois verticales à bord libre en tête. 125
Fig4. Conditions d’appui du fond. 125
Tab1. Tableaux des moments idéaux dans les parois et le fond. 125
fig5. Valeurs et position des moments dans les parois et le fond (en KN.m/m) 126
III.1.3/ Détermination des moments retenus dans les parois et le fond de la piscine 127
Tab2. Tableaux des moments retenus dans les parois et le fond. 127
Fig6. Moments retenus en travées et sur appuis (en KN.m/m) 127
III..1.4/ Efforts de traction dans les parois et le fond 128
III.2/ CALCUL DE L’EPAISSEUR DES PAROIS 129
III.3/ CALCUL DES SECTIONS D’ACIER 129
III.3.1/ Généralités: 129
III.3.2/ Calcul des sections d’acier 130
Tab3. Tableau des sections d’acier sur appui des parois et du fond. 131
Tab4. Tableau des sections en travées des parois et du fond. 131
Tab5. Tableau des moments dus au poids de la forme en pente et du fond. 132
Tab6. Tableau des sections d’aciers supplémentaires. 132
Tab7. Tableau de choix des armatures. 133
Tab8. Tableau de calcul des sections d’acier des équerres d’angles 133
IV/ETUDE DE LA PARTIE CYLINDRIQUE 134
IV.1/ CAS DU FOND ET JUPE ENCASTRES : 134
IV.1.1/ Calcul des sollicitations dans la jupe: 134
______________________________________________________________________________
IV.1.2/ Contraintes de calcul des aciers: (Fascicule 74 du CCTG) 134

IV.1.3/ Vérification des contraintes de traction du béton 135
IV.1.4/ Calcul des sections d’acier: (Fascicule 74 du CCTG) 135
IV.2/ CAS DU FOND ET JUPE (CAS ARTICULE) 136
IV.2.1/ Calcul des sollicitations dans la jupe: 136
IV.2.2/ Calcul des sections d’acier: 137
fig5. Plan de ferraillage de la Piscine 138
BIBLIOGRAPHIE 139
______________________________________________________________________________
CHAPITRE o:InTroduction
Le projet de fin d’étude est une transition entre les études théoriques et la
réalisation pratique des ouvrages. Plus l’élève ingénieur est capable d’adapter
ces connaissances théoriques au problématiques rencontrées plus cette transition
sera souple et fructueuse et plus les choix seront judicieux et réussis.
Dans ce cadre, il m’ a été confié l’étude de l’ossature en béton armé
d’un immeuble (Sous Sol + RDC + 5 Etages), à usage d’habitation. Ce travail
présente les différentes étapes de cette étude, à savoir la description
architecturale, la conception structurale et le calcul de la superstructure et de
l’infrastructure. Il renferme également les difficultés rencontrées, les alternatives
envisagées et les solutions retenues.
Pour vérifier les résultats du calcul manuel, j’ai réalisé des programmes,
intitulés « ETUDE DES POUTRES » ;
« ETUDE DES POTEAUX », sous Excel
______________________________________________________________________________
CHAPITRE i:
I- DESCRIPTION ARCHITECTURELLE
L’immeuble à étudier, est situé à Rue 20 mars, Hammam Sousse dans le gouvernerat de
Sousse. Sa superficie est d’environ 10’525 m2 et de hauteur 24.10 m. Il est composé
d’un sous sols, d’un rez-de- chaussée et de Cinque étages.
Le sous sol est d’une superficie de 1700 m2 et d’une hauteur sous plafond de 3.80 m. Il
est destiné à un parking capable d’accepter 47 voitures avec un accès du côté Est. Il contient
une locale technique piscine, quatre locaux S.A.S, une bâche à eau, deux ascenseurs et deux
escaliers.
Au niveau du rez-de-chaussée qui s’étend sur une superficie d’environ 1790 m2 avec
une hauteur sous plafond de 2.80 m, il est composé d’une salle d’aerobique, une salle de
sport ,deux vestiaires, un e pi sci ne et d’un parking non couvert capable d’accepter 32
voitures avec deux accès du côtés nord et est.
ème
Les 1er , 2 et 3èmeétage, avec une hauteur sous plafond de 2.8 m et une superficie
de 1540 m2, se compose de anse locaux et anse petites terrasses à usage d’habitation.
Le 4ème étage présente des retraits par rapport aux autres étages du côté sud ouest. Il est
conçu aussi pour un usage d’habitation. et une petite terrasse. Sa superficie est de 1430 m2 et
la hauteur sous plafond est de 2.8 m.
Le 5ème étage présente des retraits importants. Il comporte neuf domiciles et neuf petites
terrasses et deux grandes terrasses. Sa superficie est de 985 m2, et la hauteur sous plafond est
de 2.8 m.
______________________________________________________________________________
LETAIEF Wissem - 10 - Année universitaire :
2011/2012
II-CONCEPTION STRUCTURELLE
1. INTRODUCTION
La conception structurelle est une des contributions de l’ingénieur civil dans le projet
de construction et demeure une des tâches les plus délicates qui affectent la faisabilité, la
stabilité et la durabilité de l’ouvrage, ainsi que son coût. Un choix judicieux est le résultat
d’une analyse approfondie tenant compte des variables économiques, d’exécution, de confort
et de la particularité de chaque projet.
2. GENERALITES
2.1. Type des systèmes porteurs
2.1.1. Voile et dalle en béton armé

Le système voile et dalle consiste en un maillage régulier de voile armé jouant le
double rôle de porteur vertical et de cloison, surmonté par des dalles armées. Pour des
considérations de confort acoustique et thermique les voiles ont une épaisseur bien définie
tout comme pour les dalles. Ce système présente des avantages dans l’exécution à savoir une
rapidité dans le coffrage (coffrage préfabriqué montée en série) et la nature lisse des surfaces
des parois, il faut noter aussi l’efficacité de ce système comme système de contreventement.
Généralement ce système est utilisable pour les logements collectifs dont l’architecture
présente un maillage régulier.
2.1.2. Poutres, poteaux supportant un plancher

Ce système est composé des éléments porteurs verticales (poteaux) et de porteurs
horizontaux (poutres) supportant un plancher (dalle pleine, poutrelles et hourdis, dalles
alvéolées, dalles nervurées). Ce système s’adapte bien aux constructions présentant des
irrégularités dans les plans architecturaux, il procure plus de liberté dans la gestion de
l’espace (cloisonnement, ouverture) et une structure plus légère.
2.2. Les planchers
C’est l’ensemble des éléments horizontaux de la structure d’un bâtiment destinés à

reprendre les charges permanentes (cloisons, chapes, revêtements) et d’exploitation et à les
transmettre aux éléments porteurs verticaux (poteaux, voiles, murs).
2.2.1. Plancher-dalle
C’est un plancher à sous-face horizontale, sans aucune retombée pour les poutres et
s’appuyant directement sur les poteaux avec éventuellement un épanouissement de ce derniers
en forme de chapiteaux : c’est le plancher-champignons. Ce type de plancher demande
______________________________________________________________________________
2011/2012
certaines conditions de régularité de la structure.
2.2.2. Plancher à entrevous

Il est constitué de poutrelles préfabriquées en béton armé ou béton précontraint,
disposées parallèlement et espacées de 0.5 m a 0.7 m avec ou sans armatures d’effort
tranchant, d’entrevous de forme adaptée aux poutrelles en béton, en terre cuite ou en
polystyrène et d’une dalle de compression en béton de 4 à 6 cm d’épaisseur coulée sur
l’ensemble poutrelles – entrevous.
2.2.3. Plancher nervuré

C’est l’ensemble constitué de nervures (ou poutrelles) supportant des dalles de faible
portée. Les nervures peuvent être en béton armé ou en béton précontraint, coulées sur place ou
préfabriquées sur site ou usine. Elles reposent elles même sur des poutres principales ou des
voiles. Ce type de plancher est simple à mettre en place et demeure le plus utilisé en Tunisie.
2.2.4. Plancher à poutres croisées
Il est constitué de deux ou plusieurs systèmes de poutres reposant elles-mêmes sur des
poutres principales ou des voiles. Le cas le plus courant en Tunisie est celui de deux systèmes
de poutres orthogonales et dalle portant dans deux directions généralement pour les planchers
des sous-sols ou des dalles de grande portées. Lorsque les espacements des poutres parallèles
sont faibles, moins de 1.5m, ce type de plancher est appelé plancher –caisson.
______________________________________________________________________________
2011/2012
3. ALTERNATIFS ET JUSTIFICATIONS
3.1. Choix du système porteur
Après l’analyse des plans architecturaux on conclue que le système poutres poteaux est
le plus approprié, vue les portées moyennes entre les différents points d’appuis et les charges
modérées appliquées.
3.2. Justifications des porteurs verticaux (les poteaux)
3.2.1. Justification des Trames
3.2.1.1.Trame : P9-P10-P11-P12-P13-P14
Figure 1 : trame P32-P33-P34-P35-P36
L’alignement des poteaux (P32-P33-P34-P35-P36) coïncide avec la présence

d’une cloison de 25 cm dans la même direction. Cet emplacement de la trame réduit
l’espacement entre les fils de poteau dans les deux directions ce qui diminue les portées des
poutres et la hauteur des planchers tout en assurant le camouflage des éléments de la structure.
3.2.1.2.Trame : P15-P16-P17-P18
Pour exploiter au mieux le voile armé de la cage ascenseur on se propose d’aligner les
poteaux P15-P16-P17-P18 avec ce dernier formant une ligne de porteur simplifiant le
coffrage et l’exécution.
______________________________________________________________________________
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3.2.1.3.Trame : P96-P13-P21
Figure 2 : la trame P96-P13-P21 au niveau du Figure 3 : la trame P19-P20-P21-P22 au

niveau du
eme
7 étage 8eme étage
Le retrait éventuel au niveau du 5éme étage nous renseigne sur l’emplacement du fil de
poteaux qui restera exploitable sur tous les niveaux.
3.2.2. Justification des poteaux naissants
3.2.2.1. Poteau naissant Pn2

Position du problème les poteaux (P 119 et P 120) naissant du fondation doivent
être arrêtes au niveau Plancher haut RDC car il existe des chambres dans les étages supérieur
______________________________________________________________________________
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3.2.2.3. Poteau naissant Pn3

Position du problème
Le niveau RDC contient l’entrée principale avec une superficie
est dépourvue de porteurs (poteaux) sauf les deux poteaux architecturaux (P 119 et P 120) .
Figure 7 : poteau naissant Pn3
Pour détourner cette difficulté on prévoit un système de poutres croisées pour le

plancher du RDC et un poteau naissant Pn64 à partir du plancher haut du même niveau
parcourant les étages du premier au cinquième . Ce poteau sera supporté par une poutre
appuyée sur les poteaux (B 45.2).
3.2.2.4. Poteau naissant P59

Position du problème
Au niveau du P.H Sous sol les trames P58-P59-P60 implantés sur la circulation des
voitures au parking Il faut implanter ces trame sur les trois poutres correspondants.
3.3. Justification des Planchers
3.3.1. Plancher sous-sol

Pour des considérations réglementaires de stabilité au feu le plancher du sous-sol doit
être stable au feu une heure au moins. Pour cela on choisit un système de poutres orthogonales
et dalle armée portant dans deux directions.
3.3.2. Plancher étage-courant :

On envisage un plancher nervuré coulé sur place avec des nervures en béton armé et
des corps creux en terre cuite. Le sens des nervures sera dirigé dans le sens de la petite portée.
un plancher à corps creux (16+5) puisque les panneaux de dalle ne sont pas très grands.
3.3.3. Dalles de forme irrégulières :

La forme elliptique dans la façade du bâtiment engendre des panneaux de dalle
irréguliers, pour simplifier la mise en œuvre et éviter la casse des corps creux on opte pour des
dalles pleines de même épaisseur que le plancher à corps creux.
______________________________________________________________________________
2011/2012
3.4. Justification des porteurs horizontaux
3.4.1. Justification du poteau 120

a. Problématique
Vue le chargement important du poteau naissant Pn120 de plus le hauteur de deux
étage (6.2 m) le choix de cet élément horizontale qui le supporte demande une vigilance et une
attention particulière.
b. Alternatives
Considérant que ce porteur (P120) sera arrête au plancher haut du RDC Après le calcul
de descente de charge, il s’est avéré que la poutre supportant le poteau Pn120 Sous un Hauteur
sous plafond important (6.2 m) ce qui n’est pas acceptable vue la présence du risque fort de
flambement des cet élément architectural. D’où cette alternative est d’augmenter le diamètre de
ce poteau de 40 cm a 50 cm Le calcul a montré que avec cette solution on gagne dans la
section d’acier de 24HA14 a 6HA12 et démineur l’élancement pour ce flambement.
b.2.1. Poutre continue
Vue l’importance de la charge apportée par le poteau naissant PI 64 le risque de
renversement des travées adjacentes est potentiel surtout avec la décroissance de portée et
de chargement sur ces dernières. Le calcul a montré que la hauteur de la travée supportant le
poteau Pn 64 a une hauteur de 3.1 m et que la travée adjacente est renversée. Cette
variante n’est pas bien adaptée à la situation, on l’écarte.
b.2.2. Portique
La variante portique présente des difficultés d’exécution au niveau des encastrements
relatifs et requière un contrôle particulier. On écarte cette variante.
b.2.3. Poutre cloison

La présence d’une cloison de 25 cm au niveau du RDC dans la direction du portail du
sous-sol justifie cette variante.
c. Conclusion
On choisit La variante poutre cloison car elle est la plus adapté à la situation elle est la
plus simple à réaliser et la moins coûteuse. Cette poutre aura une hauteur de 0.7 mètre et une
épaisseur de 50 cm. Il faudra prendre soin des dimensions du poteau Pn 63 pour la
transmission efficace des charges.
3.5. Justifications des joints

Le bâtiment étudié s’étend sur une longueur de 68 m il faut donc prévoir deux joints au
minimum. L’emplacement de ce joint dépend du comportement monolithique des parties du
bâtiment, il est mieux adapté de placer le joint les trois blocs (s-sol, RDC et 5 étages) pour
limiter les effets du retrait du bâtiment dus à la variation de la température et les éventuels
tassements d’ensemble (tassement différentiel).
______________________________________________________________________________
2011/2012
CHAPITRE ii: HYPOTHESES DE CALCUL ET CARACTERISTIQUES DES

MATERIAUX
HYPOTHESES DE CALCUL
III.1 Caractéristiques du béton
3.1.1 Béton pour les éléments armés
3
 Dosage en ciment : 350 Kg/m
 Classe du ciment : CPA45
 La résistance caractéristique à la compression à 28 jours :
f =22 MPa
c28
 La résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours :
f  0.6  0.06  f  1,92MPa
t 28 c28
 Le module de déformation longitudinale instantanée du béton à 28 jours, pour

les charges dont la durée d’application est inférieur à 24 heures :
𝐸𝑖 = 11000 3 𝑓𝑐28 = 30822.433 𝑀𝑃𝑎
 Le module de déformation différée du béton à 28 jours, pour les charges de
1
longue durée : 𝐸𝑣 = 3 𝐸𝑖 = 10274.144 𝑀𝑃𝑎
 Le coefficient partiel de sécurité pour le béton : 𝛾𝑏 = 1.5
 La résistance de calcul de béton :
𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = 0.85 = 12.46 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏
 La contrainte limite de compression du béton :
𝜎𝑏𝑐 = 0.6 × 𝑓𝑐28 = 13.2 𝑀𝑃𝑎
 Le poids volumique du béton armé : γ = 25 kN/m3
3.1.2 Béton pour l’infrastructure
 Béton pour les semelles

3
 Dosage en ciment : 350 Kg/m
 Classe du ciment : HRS
 La résistance caractéristique à la compression à 28 jours :
f =22 MPa
c28
 La résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours :
𝑓𝑡28 = 0.6 + 0.06 × 𝑓𝑐28 = 1.92 𝑀𝑃𝑎
 Le module de déformation longitudinale instantanée du béton à 28 jours, pour
les charges dont la durée d’application est inférieur à 24 heures :
𝐸𝑖 = 11000 3 𝑓𝑐28 = 30822.433 𝑀𝑃𝑎
 Le module de déformation différée du béton à 28 jours, pour les charges de
1
longue durée : 𝐸𝑣 = 3 𝐸𝑖 = 10274.144 𝑀𝑃𝑎
 Le coefficient partiel de sécurité pour le béton : 𝛾𝑏 = 1.5
__________________________________________________________________________________
LETAIEF Wissem - 17 - Année universitaire : 2011/2012
 La résistance de calcul de béton :

𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = 0.85 = 12.467 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏
 La contrainte limite de compression du béton :
𝜎𝑏𝑐 = 0.6 × 𝑓𝑐28 = 13.2 𝑀𝑃𝑎
 Le poids volumique du béton armé : γ = 25 kN/m3
3.1.2.1Béton de propreté
 Dosage en ciment : 150 kg/m3
 Classe du béton : CPA45
2 FISSURATION ET REPRISE DE BETONNAGE
La fissuration est considérée comme peu préjudiciable à la tenue du béton, ainsi
qu'à celles de ces revêtements.
 Au niveau de fondation la fissuration est considérée préjudiciable.
 Sans reprise de bétonnage pour les divers éléments des planchers de la
superstructure.
2.1 Caractéristiques de l’acier
On a utilisé deux types d’aciers :

- Les aciers à haute adhérence (HA : fe E 400) pour les armatures longitudinales.
- Les ronds lisses (RL : fe E 235) pour les armatures transversales.
 Le coefficient partiel de sécurité pour les aciers : 𝛾𝑠 = 1.15

 La limite d’élasticité pour les barres haute adhérence Fe E 400 : fe = 400 MPa
 La limite d’élasticité pour les ronds lisses Fe E 235 : fe = 235 MPa
 Le cœfficient de poisson du béton est généralement défini comme suit:
 Pour le calcul des sollicitations à l’ELU et l’ELS :   0
 Pour le calcul des déformation à l’ELS :   0.2
 La résistance de calcul :
 Le coefficient de scellement : s  1.5
 La contrainte limite de calcul des armatures à haute adhérence (HA)
f 400
- à l’Etat Limite Ultime (ELU) : f su  e   347.8 MPa
 s 1.15
- à l’Etat Limite de Service (ELS) :
o Dans le cas de fissuration peu préjudiciable : pas de limite
2
o Dans le cas de fissuration préjudiciable : 𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 𝑓 ; 110 𝜂 × 𝑓𝑡28
3 𝑒
1
o Dans le cas de fissuration très préjudiciable : 𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 𝑓 ; 90 𝜂 × 𝑓𝑡28
2 𝑒
Avec : =1 pour les RL
=1.6 pour les HA
 L’enrobage des armatures est de 2.5 cm pour la superstructure
 L’enrobage des armatures pour l’infrastructure :
o 5 cm pour les fondations
__________________________________________________________________________________
CHAPITRE iii: EVALUATION DES CHARGES
1 INTRODUCTION
Le plancher est un élément de la structure destiné à transmettre les charges, provenant de son
poids propre, des charges permanentes et des charges d’exploitation, aux autres éléments
porteurs de la structure, (poutres, poteaux, voiles et fondations)
Le choix du type du plancher dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels on site:
 La longueur moyenne des travées.
 La répartition architecturale des espaces.
 Les moyens de travail et mise en œuvre sur chantier.
 Le type d’isolation demandé ou exigé.
 Le facteur économique du projet.
1.1 PLANCHER EN CORPS CREUX
Dalle de
compression Armature de
montage
Corps Etrier
creux
Figure 1: coupe transversale d’un plancher en corps creux
Ce type de plancher est le plus répandu dans les constructions en béton armé. Il se
distingue par son coût relativement bas, la facilité de sa mise en œuvre, et son poids
relativement faible par rapport au plancher en dalle pleine. L’épaisseur de ces planchers est
déterminée en fonction des portées des nervures.
1.1.1Charges permanentes
Ce sont les charges qui ne varient pas au cours du temps, elles sont généralement
constituées par le poids propre du plancher, des cloisons et des revêtements divers.
II.1/ Planchers en corps creux:

Du fait du confort thermique et acoustique et en raison des charges modérées (habitation),
on opte pour les planchers à corps creux qui sont constitués par:
 Des nervures coulées sur place qui prennent la forme des entrevous,
constituant un coffrage perdu. Elles constituent les éléments porteurs du plancher
et reposent sur les poutres.
 Une chape de béton armé coulée sur place.
II.1.1/ Plancher intermédiaire (16+5) :
__________________________________________________________________________________
Désignation Charge (daN/m²)
Corps creux + chape 285
Enduit sous plafond 30
Sable 85
Revêtement Mortier de pose 60
Carrelage 45
Cloisons légères 75
TOTAL 580
Tab1.Charges permanentes sur plancher intermédiaire (16+5)
II.1.2/ Plancher terrasse (16+5) :
Corps creux + chape 285
Forme de pente 200
Asphalte sablé 50
Etanchéité Multicouche 10
Enduit de planéité 30
Protection de l’étanchéité 30
TOTAL 635
Tableau 1: évaluation des charges permanentes pour le plancher terrasse en corps creux
II.2/ Planchers en dalle pleine:
__________________________________________________________________________________
II.2.1/ Plancher intermédiaire :
Dalle pleine (ep=20 cm) 500
Sable 85
Revêtement Mortier de pose 60
Carrelage 45
Cloisons légères 75
TOTAL 795
Tableau 2: évaluation des charges permanentes pour les planchers intermédiaires en dalle pleine
II.2.2/ Plancher terrasse:
Dalle pleine (ep=20 cm) 500
Forme de pente 200
Asphalte sablé 50
Etanchéité Multicouche 10
Enduit de planéité 30
Protection de l’étanchéité 30
TOTAL 850
Tableau 3: évaluation des charges permanentes pour les planchers terrasse en dalle pleine
II.3/ Cloisons:
Cloison (35cm) 320
Cloison (25 cm) 280
Cloison (20 cm) 220
Cloison (10 cm) 150
__________________________________________________________________________________
Tab7.Charges permanentes des cloisons

II.4/ Acrotères:
Acrotère simple 170
Acrotère couvre joint 250
Tab8.Charges permanentes des acrotères

III/CHARGES D’EXPLOITATION : [1], [2] ET [3]
Escaliers d’habitation 250
Balcons et salles communes 350
Dépôts de matériels 400
Restaurants et cuisines 250
Boutiques 500
Salles sportives 600
habitations 150
Terrasses accessibles 150
Terrasses non accessibles 100
Tab9.Charges d’exploitation
__________________________________________________________________________________
CHAPITRE iv: CALCUL DE NERVURE
I. INTRODUCTION
La conception d’un plancher en corps creux repose sur l’utilisation des nervures. La
dalle de compression et la géométrie de l’hourdis font que la nervure soit de section en Té.
Suivant sa conception, une nervure est dimensionnée comme une poutre continue ou
isostatique sollicitée à la flexion simple.
A titre d’exemple, on va traite la nervure N°33 du joint A du plancher haut du 3eme étage
II/ DONNÉES DE CALCUL DE LA NERVURE

II.1/Schéma de calcul de la nervure
La nervure est schématisée comme une poutre continue à quatre travées, soumise à une
charge uniformément répartie (fig.6)
Figure 2: schéma de calcul de la nervure
__________________________________________________________________________________
II.2/Pré-dimensionnement de la section de la nervure:

La largeur de la table de compression b ainsi que celle de l’âme b0 sont imposées par
le type des corps creux à savoir :
 b = 33 cm.
 b0 = 7 cm.
La hauteur h est fonction du type du plancher, elle est déterminée d’après le règlement
BAEL par:
l
h ; Avec l est la portée maximale.
22.5
4.34
On a : lmax = 4.34 m  h  =0.1928  Soit h = 21cm (hourdis 16 + 5)
22.5
Finalement on a :
Fig2. Section transversale de la nervure.
II.3/ Evaluation des charges:

Dans le cas d’un plancher intermédiaire, la nervure est soumise aux actions suivantes :
 Charges permanentes : G = 5.8 x 0.33=1.92 KN/m.
 Charges d’exploitation : Q = 1.5 x 0.33=0.495 KN/m.
On obtient ainsi les combinaisons fondamentales de calcul:
 A l’ELU: Pu = 1,35 G + 1,50 Q = 3.335 KN/m.
 A l’ELS : Ps = G + Q = 2.415 KN/m.
__________________________________________________________________________________
III/ CALCUL DES SOLLICITATIONS

III.1/ Choix de la méthode de calcul
Le choix de la méthode de calcul dépend de la vérification d’un certain nombre des

conditions :
 Les charges d’exploitation sont modérées :

 q =1,50 KN/m ≤ 2×g = 11.6 KN/m².
 q =1,50 KN/m ≤ 5KN/m². ( Ok)
 La fissuration ne compromet pas la tenue des revêtements ni celle des cloisons.
( Ok)
 Les éléments de plancher ont une même inertie dans les différentes travées. (
Ok)
l l
 Les portées vérifient : 0.8  i  1.25 et 0.8  i  1.25 ( Ok)
li 1 li 1
 La méthode forfaitaire peut être appliquée.
Estimation des charges

G=5.8 x 0.33=1.92 kN/m , Q=1.5 x 0.33=0.495 kN/m
A L’ELU : Pu = 1.35xG+1.5xQ=3.335 kN/m
A L’ELS : Ps = G+Q=2.415 kN/m
III.2/ Moments fléchissant dans les travées de référence:
M 0i : C’est le moment maximal dans la travée isostatique (de référence) « i » soumise au

même chargement, il est donné par :
, il est donné par :

2
Travée li (m) M 0i u (KN.m) M 0i ser (KN.m)
P .l «i»
 M 0i u  u i
: à L’ELU.
8 1 4.34 7.852 5.686
P .l 2 2 3.74 5.831 4.22
 M 0i ser  s i : à L’ELU. 3 3.32 4.595 3.33
8
Tab 4. Moments maximaux en travées de référence.
Ma 0
1 2
0 .5 M 02 0 .4 M 0 3
M 0i
M 0 j  Max
i
Figure 3: schéma de calcul de la nervure M 0 j
Avec : M 0( i ) Moment isostatique maximal de la travée de référence « i ».
Les moments sur appuis sont donnés par : MAPPUI = 0.5 ∗ max(M0 )
__________________________________________________________________________________
𝑀𝐴𝑃𝑃𝑈𝐼 (kN.m)
Appui  Appui  Appui  Appui 
ELU 0 -3.926 -2.92 0
ELS 0 -2.843 -2.11 0
Tableau 5: moments sur appuis
1.2  0.3 1.0  0.3 1.0  0.3

Mt  M 01 M 02 M 03
2 2 2
Figure 4: schéma de calcul de la nervure
Avec : M 0( i ) Moment isostatique maximal de la travée de référence « i ».
Les moments en travées Mt doivent vérifier :
M w +Me
Mt +  max [(1+0.3α) M0i ; 1.05M 0i ]
2 Avec ;
Q 0.495
   0.205
Q  G 0.495  1.92
1+0.3∗α
 Pour une travée intermédiaire : Mt ≥ ∗ M0
2
1.2+0.3∗α
 Pour une travée de rive : Mt ≥ ∗ M0
2
𝑀𝑡 (kN.m)
Travée 1 Travée 2 Travée 3
ELU ( KN.m) 4.95 3.09 2.39

Vérification 6.37 3.09 3.42
ELS( KN.m) 3.586 2.24 1.77
Vérification 4.61 2.24 2.48
Tableau 6: moments en travées
Figure 7: Diagramme des moments à l’ ELU
__________________________________________________________________________________
Figure 8: Diagramme des moments à l’ ELS

1.2 Effort tranchant :
Vo1 1.1Vo2 Vo3
-1.1Vo1 -Vo2
3.4.1- efforts tranchants isostatiques de référence :

Les efforts tranchants maximaux sont donnés forfaitairement par les formules suivantes:
 Pu .l1 3.335  4.34 

V01  2

2
 7.24 KN 
 
Pu .l2 3.335  3.74
V    6.24 KN 
Avec :  02 2 2 : Efforts tranchants isostatiques
 Pu .l3 3.335  3.32 
V03    5.54 KN 
 2 2 
 
__________________________________________________________________________________
3.4.2- efforts tranchants sur appuis :
APPUI  APPUI  APPUI  APPUI 
Vgu1 Vdu1 Vgu2 Vdu2 Vgu3 Vdu3 Vgu4 Vdu4
0 V01 -1.1 V01 1.1V02 -1.1V02 1.1V03 -V03 0
0 7.24 -7.964 6.87 -6.87 6.09 -5.54 0
Figure 8: Diagramme des efforts tranchants à l’ ELU
III.5 / Récapitulation des sollicitations maximales :

Le tableau ci-dessous résume les sollicitations maximales dues aux charges appliquées
sur la nervure :
Appui Appui
= Travée 1 Appui Travée 2 Appui Travée 3 =

(1)
- 0.15 x M 0 - 0.15 x M 0(3)
Moment fléchissant
(KN.m)
-1.178 6.37 -3.926 3.09 -2.92 3.42 -0.853
ELU
Effort Gauche 0 --- -7.964 --- - 6.87 --- -5.54

tranchant
(KN) Droite 7.24 --- 6.87 --- 6.09 --- 0
Moment fléchissant
ELS (KN.m)
-0.689 4.61 -2.843 2.24 -2.11 2.48 -0.5
Tab 4. Tableau récapitulatif des sollicitations maximales.
__________________________________________________________________________________
IV/ CALCUL DE FERAILLAGE DE LA NERVURE :

IV.1/ Calcul des armatures longitudinale
La fissuration étant peu préjudiciable, on va procéder par un dimensionnement de la

section à L’ELU, puis une vérification à L’ELS, ainsi que la vérification de la condition de
non fragilité.
On détaillera le calcul pour la première travée, et la procédure sera la même pour les
autres travées ainsi que pour les appuis..
 Dimensionnement à L’ELU :
Armatures en travées
Travée Ner1 :
Il s’agit de dimensionner une section en T soumise à un moment fléchissant Mu
Avec : h=0.21 m, h0=0.05 m, b=0.33 m, b0=0.05 m, d=0.21-0.025=0.185m
h
Le moment résistant de la table : M Tu  b.h0 . fbu .(d  0 )
2
0.85∗𝑓𝑐28
Avec 𝑓𝑏𝑢 = 1.5 = 12.467 MPa
Pour la première travée on trouve que M Tu  0.33  0.05 12.47  (0.185  0.05 )  32.91KN .m
2
=0.032912 MN.m
Lorsque 𝑀𝑇𝑈 > 𝑀𝑢 (notre cas) l’axe neutre est dans la table et la section sera calculée
comme étant une section rectangulaire (b*h)
Mu 0.032912
µ   0.213278
b  d  fbu 0.33  0.1852 12.47
2
 La section sera dépourvue d’armatures comprimées A sc =0 cm

2
  1.25  1  1  2µ   1.25 1  1  2  0.213278   0.3034252

𝑦𝑢 = 𝛼 𝑥 𝑑 =0.0561m, on vérifie que 0.8 ∗ 𝑦𝑢 = 0.045 ≤ ℎ0 (vérifiée !)
𝑧 = 𝑑 − 0.4 ∗ 𝑦𝑢 = 0.1625465 m
Mu 0.00637
Ast    1.127cm2
Z  f su 0.1625  347.8
Soit 1HA12 = 1.13 cm².
__________________________________________________________________________________
Condition de non fragilité :

Pour une section en T et des moments en travée positifs , on doit vérifier :
Ast ≥ Amin avec :

I Gx f
Amin  . t 28
0.81.h.v' f e
h2 h2 0.332 0.052
(b0 
)  (b  b0 )  0 (0.07  )  (0.33  0.07) 
v 2 2  2 2 0.0674m  6.74cm ;
(b0  h)  (b  b0 )  h0 (0.07  0.21)  (0.33  0.07)  0.05
b.v 3 (b  b0 ).(v  h0 )3 b0 .v ' 3
v '  h  v  14.26cm I Gx     1.008 104 m 4 
3 3 3
1.008 104 1.92
Amin    0.199cm²
0.81 0.21 0.1426 400
 Ast ≥ Amin  La condition de non fragilité est vérifiée
𝐼/𝐺0 𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.81∗ℎ∗𝑉 ′ ∗ Avec 𝑓𝑡28 = 0.06 ∗ 𝑓𝑐28 + 0.6 = 1.92 𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑒
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 1.99∗ 10−5 𝑚2
Soit 1 HA 12 pour la travée 1 d’où AST =1.13 ∗ 10−4 𝑚2
On récapitule les calculs dans le tableau suivant :
AST
𝑀𝑇𝑈 MU AST choix des
travée μ μl ASC α2 yu (m) Z (m) réelle
(MN.m) (MN.m) (cm2) armatures
(cm2)
1 0.03291 0.00637 0.21327 0.39 0 0.303425 0.0561 0.1625 1.126 1 HA 12 1.13
2 0.03291 0.00309 0.10345 0.39 0 0.136810 0.0253 0.1735 0.511 1 HA 10 0.78
3 0.03291 0.00342 0.11450 0.39 0 0.152428 0.0282 0.1722 0.570 1 HA 10 0.78
Tableau 7: calcul des armatures longitudinales en travée
Armatures sur appuis
IL s’agit de dimensionner une section en T soumise à un moment fléchissant Mu <0
qui se comporte mécaniquement comme une section rectangulaire (b0*h) exemple appui 
𝑀𝑢
𝜇 = 𝑏𝑜 ∗𝑓 ∗𝑑 2 =0.1315, 𝜇<𝜇𝑙 → Asc=0
𝑏𝑢
𝛼 = 1.25 ∗ (1 − 1 − 2 ∗ 𝜇)= 0.177012
𝑦𝑢 = 𝛼 ∗ 𝑑 =0.0327 m
𝑧 = 𝑑 − 0.4 ∗ 𝑦𝑢 =0.01719 m
𝑀𝑢
𝐴𝑆𝑇 = = 0.6630 ∗ 10−4 m2
𝑧 ∗ 𝑓𝑠𝑢
Condition de non fragilité :
Pour une section en T et des moments négatifs :
𝐼 𝑓
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.81 ∗/𝐺0 ∗ 𝑡28
ℎ ∗𝑉 𝑓 𝑒
𝐴𝑚𝑖𝑛 =0.42∗ 10−4 𝑚2
__________________________________________________________________________________
Soit 1 HA 10 pour l’appui d’où AST =0.78 ∗ 10−4 m2

AST AST
Yu choix des
Appui MU (MN.m) μ μl Α Z (m) =[Asup] réelle
(m) armatures
(cm2) (cm2)
 0.15M0=0.00117 0.039173 0.39 0.050305 0.0093 0.1812 0.187 1 HA 8 0.5
 0.003926 0.131449 0.39 0.176817 0.0328 0.1719 0.663 1 HA 10 0.78
 0.002920 0.097766 0.39 0.128849 0.0238 0.1754 0.482 1 HA 8 0.5
 0.15M0=0.00068 0.023068 0.39 0.029176 0.0053 0.1828 0.143 1 HA 8 0.5
Tableau 8: calcul des armatures longitudinales sur appuis
IV.2/ Vérification a l’ELS
4. 2.1 En travée
𝑀𝑠
Il faut vérifier que 𝜎𝑏𝑐 < 𝜎𝑏𝑐 , 𝜎𝑏𝑐 = 𝐼 ∗ 𝑦1
𝑆𝑅𝐻 /𝐴𝑁
b h2
(E) : Y 1 ²   (b  b0 )h0  15A st Y 1  (b  b0 ) 0  15A st d  0 or
2 2
𝑏∗ℎ 2
𝑓 ℎ0 = 2 − 15 ∗ 𝐴𝑆𝑇 ∗ 𝑑 − ℎ0 = 0.001836 > 0 car, 𝐴𝑆𝑐 = 0 la section se
comporte comme une section rectangulaire (y1 ≤ h0 ) et y1 est la racine positive de
l’équation (E).
b h0 2
: Y 1 ²   (b  b0 )h0  15A st Y 1  (b  b0 )  15A st d  0
2 2
 y1  0.0397m  hO  section rectangulaire .
Le moment quadratique de la section rendue homogène par rapport à l’axe neutre :
b
I SRH / AN  Y13  15 Ast (d  Y1 )²  15 Asc (Y1  d ')²  4.2762 x 105
3
𝜎𝑏𝑐 < 𝜎𝑏𝑐 = 13.2 MPa vérifiée
DESIGNATION TRAVEE TRAVEE TRAVEE

1 2 3
M (KN.m) 4.61 2.24 2.48

ser
F (ho) 0.000186 > 0 0.0002545 > 0.0002546 >

0 0
y (m) 0.0397 0.0351 0.0351

1
__________________________________________________________________________________
-5 4 4.27 3.13 3.13

I srh/AN .10 (m )
M ser 4.28 2.51 2.78

 bc  . y1 ( MPa )
I srh / AN
 bc  0.6  f ( MPa) 13.2 13.2 13.2

c 28
Tableau 9: vérification de la contrainte dans le béton en travée a l’ELS

NOTA : On ne vérifier pas  dans le cas de F.P.P
ST
Sur appui
Sur appuis les moments sont négatifs, la section se comporte mécaniquement comme une
section rectangulaire (bo*h)
Exp Appui 
𝑀𝑠
𝜎𝑏𝑐 = 𝐼 ∗ 𝑦1 , 𝑦1 est la racine positive de l’équation (E).
𝑆𝑅𝐻 /𝐴𝑁
𝑏0
(E) : 2 ∗ 𝑦1 2 + 15 ∗ 𝐴𝑆𝑇 ∗ 𝑦1 − 15 ∗ 𝐴𝑆𝑇 ∗ 𝑑 = 0
0.035 ∗ 𝑦1 2 +0.00075 ∗ 𝑦1 −0.00013875= 0 → 𝑦1 =0.05315 m
𝑏∗𝑦13
𝐼𝑆𝑅𝐻/𝐴𝑁 = + 15 ∗ 𝐴𝑆𝑇 ∗ (𝑑 − 𝑦1 )2 = 1.65417 E − 05 m4
3
0.0008529
𝜎𝑏𝑐 = 1.65417 ∗ 0.05315 = 2.740 MPa
E−05
𝜎𝑏𝑐 = 0.6 ∗ 𝑓𝑐28 =13.2 MPa, donc 𝜎𝑏𝑐 < 𝜎𝑏𝑐 vérifiée
DESIGNATION APPUI  APPUI  APPUI  APPUI 
M (KN.m) 0.8529 2.843 2.11 0.372

ser
y (m) 0.0531 0.053 0.053 0.0312

1
-5 4 2.32 1.65 1.65 2.16
I srh/AN .10 (m )
M ser 6.6 4.23 3.8 4.04

 bc  . y1 ( MPa )
I srh / AN
 bc  0.6  f ( MPa) 13.2 13.2 13.2 13.2

c 28
Tableau 10: vérification de la contrainte dans le béton sur appui a l’ELS
__________________________________________________________________________________
Appui Appui Appui Appui Travée 1 Travée 2 Travée 3
Mu (KN.m) -1.17 -3.926 -2.92 -0.68 6.37 3.09 3.42
MTu (KN.m) --- --- --- --- 32.91 32.91 32.91
Rec Rec Rec Rec Rec Rec Rec

Section de calcul (cm²)
à L’ELU
(7 × 21) (7 × 21) (7 × 21) (7 × 21) (33×21) (33×21) (33×21)
μ 0.039 0.131 0.097 0.023 0.213 0.103 0.114
Asc (cm²) 0 0 0 0 0 0 0
Dimensionnement
α 0.050 0.176 0.128 0.029 0.303 0.136 0.152
Z (m) 0.1812 0.1719 0.1754 0.1828 0.1625 0.1735 0.1722
Ast (cm²) (théorique) 0.187 0.663 0.482 0.143 1.126 0.511 0.570
1HA8 1HA10 1HA8 1HA8 1HA12 1HA10 1HA10

Ast (cm²) (réelle)
0.5 0.78 0.5 0.5 1.13 0.78 0.78
Amin (cm²) 0.5 0.5 0.5 0.5 0.23 0.23 0.23
Mser (KN.m) -0.8529 -2.843 -2.11 -0.372 4.61 2.24 2.48
Y1(m) 0.0531 0.053 0.053 0.0312 0.0397 0.0351 0.0351

Vérification à L’ELS
ISRH/AN (×10 - 5 m4) 2.32 1.65 1.65 2.16 4.27 3.13 3.13
 bc (MPa) 6.6 4.23 3.8 4.04 4.28 2.51 2.78
 bc (MPa) 13.2 13.2 13.2 13.2 13.2 13.2 13.2
 bc   bc ( Ok) ( Ok) ( Ok) ( Ok) ( Ok) ( Ok) ( Ok)
Tableau 11 Tableau récapitulatif des armatures longitudinales de la nervure.
__________________________________________________________________________________
IV.2.1 Armatures transversales

Vérification du béton
Pour le calcul des armatures transversales, on va détailler le calcul pour la moitié droite de
la travée Ner1, et pour les autres travées les résultats seront donnés dans le tableau 6 :
Travée Ner1 (mi-travée droite):
 Vérification du béton vis-à-vis l’effort tranchant :

 u : Contrainte tengentielle conventionnelle du béton :
Vu 7.24 103
u    0.560MPa
b0 d 0.07  0.185
f c 28
 u : Contrainte tengentielle admissible :  u  min(0.2 x ;5 MPa) . Pour une fissuration
b
peu préjudiciable et pour un angle d’inclinaison des armatures α = 90°.
22
 u  min(0.2 x ;5 MPa)=2.93MPa   u   u
1.5
 Pourcentage minimal des armatures transversales :
 At   At  0.4b0 0.4  0.07 4 m
2
        1.19  10
 S t   S t  min f et 235 m
 Diamètre minimal des armatures transversales :

h b
t  Min (l ; ; 0 )  t  min (8;6;7)  6 mm  t  6
35 10
 Espacement maximal des armatures :
St
= Min (0.9 d ; 40 cm) = Min (16.65 ; 40 cm) =16 .65cm  St  15cm
 Espacement initial St0 :

A partir de la règle de coûture, on détermine l’espacement initial S t 0 au droit de l’appui
S
en assurant : 7cm  S t 0  t ; cette règle est donnée par:
* ft28 = 1.92 MPa.
* K= 1 (flexion simple, sans reprise de
bétonnage et en F.P.P)
At b0 . s .( uréd  0.3.K . f t 28 )
 * γs =1.15.
. st0 0.9. f et .(sin   cos  )
* α = 90°.
Vuréd
* 
réd
u
b0 .d
__________________________________________________________________________________
Vured est l’effort tranchant réduit , il est calculé forfaitairement pour toutes les travées de la
nervure de la manière suivante :
réd
P 5 Vu1 6.65 103
 u .(li  h) ;  u 
réd
Avec : V0 i réd
  0.513MPa 
2 3 b0 .d 0.07  0.185
At b0 . s .( uréd  0.3.K . ft 28 ) 0.07 1.15   0.513  0.3 11.92 
   0.2398.104 m²
st0 0.9. f et .(sin   cos  ) 0.9  235 m
At  At  A A  m2
     On prend: t   t   1.19 104
st0  St min st0  St min m
Or At : est un étrier Ø6  At =2xA Ø6= 0.56 cm².

0.4∗b 0
 St0 = = 47 cm > S t ; soit St0 = S t = 15cm.
f et
L’espacement tout au long de la nervure sera constant avec St = 15 cm, la première nappe
sera disposée à St/2, soit 7.5cm :
Travée 1 Travée 2 Travée 3
Mi travée Mi travée Mi travée Mi travée Mi travée Mi travée

gauche droite gauche droite gauche droite
max
Vu (KN) 7.24 7.964 6.87 6.87 6.09 5.54
max
Vured (KN) 6.65 7.32 6.21 6.21 5.44 4.95
 ured (MPa) 0.515 0.565 0.480 0.480 0.420 0.382
 At 
   cm² m  - 0.239 - 0.041 - 0.365 - 0.365 - 0.593 - 0.738
 St 0 Théorique
 At 
   cm² m  1.19 1.19 1.19 1.19 1.19 1.19
 St 0 Choisie
St0 Choisie (cm) 15 15 15 15 15 15
Répartition (cm) 7.5/13×15/14 14x15/7.5 7.5/11×15/14 12x15/7.5 7.5/10×15 11x15/7.5
Tab 9. Tableau récapitulatif des armatures transversales de la nervure.
__________________________________________________________________________________
Vérification des appuis :

 Appui de rive : Appui 1 :
Acier de glissement : Ag :
Vu
Ag  Or Vu  7.24kN
f su
7.24.103
 Ag   0.208cm²
347.8
Il faut prolonger l’armature inférieure de flexion au delà de l’appui

considéré.
Cette armature de 1HA 12 = 1.13 cm² vérifie le non glissement.
Vérification de la bielle de béton :
Vérifions la condition de non écrasement du béton :
2Vumax 0.8. f c 28
b   Avec : σb = Contrainte de compression dans la
a.b0 b
bielle
a = la-enrobage-2cm = 22-2-2.5
= 17.5cm
2  7.24 103 0.8. f c 28

b   1.182MPa   11.73MPa
2
17.5 10  0.07 b
 La condition de non écrasement du béton est vérifiée.

 Appui intermédiaire : Appui 2 :
Acier de glissement : Ag :
MU 3.926 103
Vu ,G  7.964 103 
A g,G  Z  0.9  0.185  0.448 cm 2  0
f su 347.8
En principe dans ce cas on n’est pas obligé de prolonger les armatures, mais il
est de bonne construction de prolonger les armatures inférieures au-delà de l’appui
de part et d’autre.
MU 3.926 103
Vu , D  6.87 103 
A g,D  Z  0.9  0.185  0.480 cm 2  0
f su 347.8
__________________________________________________________________________________
Vérification de la bielle de béton :

Vérifions la condition de non écrasement du béton :
2Vumax 0.8. f c 28
b  
a.b0 b
Avec : σb = Contrainte de compression dans le béton

a = la-enrobage-2cm = 22-2-2.5 = 17.5cm
2  7.926 103 0.8. f c 28

b   1.294MPa   11.73MPa
2
17.5 10  0.07 b
 La condition de non écrasement du béton est vérifiée.
Vérification de la jonction table nervure :

 Vérification du béton :
Il faut vérifier que : Or :
 u  2.93MPa.
Vu 7.964 103 b0 b1
 âme    0.615MPa.   table   âme . . u
b0 d 0.07  0.185 0.9.h0 b
b  b0
b1   13cm
2
0.615  0.07  0.13
 table   0.377 MPa
0.9  0.05  0.33
  table   u  ( Ok)
 Armatures de coutûre :
Ac  table  0.3 ft 28 0.377  0.3 x 1.92
 x h0 x 1.15  x 0.05 x 1.15  0.486cm²  0
St f et 235
 on n’aura pas besoin d’acier pour la jonction puisque le béton seul assure
cette fonction,
il suffit de prévoir un Ø6 tous les 33 cm.
__________________________________________________________________________________
V/ VÉRIFICATION DE LA FLÈCHE :
La vérification de la flèche est une vérification vis-à-vis de l’état limite de service. Elle
devient inutile si les conditions suivantes sont satisfaites :
h 1
  Avec : * M0 : Moment de la travée de référence
l 22.5
h 1 Mt
  . * Mt : Moment maximal en travée
l 10 M 0
A 4.2
  * A : Section d’acier tendu en en travée
b0  d fe
V.1/Travée Ner1 :
h 21 1
   0.0483   0.04 ( Ok)
l 434 22.5
h 1 M 1 3.586
  0.0483  . t  .  0.063 Non vérifiée
l 10 M 0 10 5.686
A 1.13 104 4.2 4.2

   0.0087    0.017 ( Ok)
b0  d 0.07  0.185 f e 235
 La condition  n’est pas vérifiée ; le calcul de la flèche est nécessaire.

Appliquons la méthode de « L’inertie fissurée » : (Etant donné que le plancher considéré
ne supporte pas des cloisons dans le sens longitudinal des nervures)
M ser  l 2
fi 
10.Ei .I fi
Avec :
1.1 I 0
 I fi  .
1  i .
 I0 : Moment d’inertie de la section totale rendue homogène (STRH).
. 3 (b  b0 ).(V1  h0 )3 b0 .V23
bV
I 0  I STRH  1    15. Ast (d  V1 ) 2
G 3 3 3
h0  h  h0 
(h0 .b).  (h  h0 ).b0 .   h0   15. Ast .d
X G  V1 
 x .S i i

2  2 
S  S
i RH (h0 .b)  b.(h  h0 )  15. Ast
V2  h  V1
__________________________________________________________________________________
0.05. ft 28 A
 i  , 
b b0 .d
 .(2  3. 0 )
b
1.75. ft 28 M
   1 ,  s  15  ser (d  y1 )
4. . s  ft 28 I Gx
 Ei  11000 3 f c 28
Dans notre cas :
4.61103
 s  15  (0.185  0.0397)  81.02MPa
1.24 104
1.13 104
  0.00872 
0.07  0.185
1.75 1.92
  1  0.292 .
4  0.00872  81.02  1.92
0.05 1.92
i   4.175
0.07
0.00872 x (2  3. )
0.33
V1= 6.74 cm  V2 = 21 – 6.74 = 14.26 cm , I0 = 1.24 104 m 4
1.11.24 104
 I fi   0.6146 104 m4
1  4.175  0.292
Ei  11000 3 22  30822.4MPa
4.61103  4.342
 fi   0.00458m
10  30822.4  0.6146 10 4
l
Or la flèche admissible est limitée à : f admi  car l  5m
500
4.34
 f admi   0.00868m  fi  f admi  La flèche est vérifiée.
500
V.2/Travée Ner2 :
h 21 1
   0.056   0.04 ( Ok)
l 374 22.5
h 1 M 1 2.24
  0.056  x t  x  0.053 ( Ok)
l 10 M 0 10 4.22
A 0.78 104 4.2 4.2

   0.0060    0.017 ( Ok)
b0  d 0.07  0.185 f e 235
__________________________________________________________________________________
 Les 3 conditions sont vérifiées ; la justification de la flèche n’est pas exigée.

V.3/Travée Ner3 :
h 21 1
   0.062   0.04 ( Ok)
l 334 22.5
h 1 M 1 2.48
  0.0628  x t  x  0.0744 ( Ok)
l 10 M 0 10 3.33
A 0.78 104 4.2 4.2

   0.0060    0.017 ( Ok)
b0  d 0.07  0.185 f e 235
 Les 3 conditions sont vérifiées ; la justification de la flèche n’est pas exigée.
 La flèche est bien vérifiée.
__________________________________________________________________________________
PLAN DE FERRAILLAGE
21
16 5
22
1HA8
7.5
Coupe AA
1HA12
Schéma de ferraillage de la nervure N33
A 13x15/14/14x15
A
33
7
1étrier
4.34
06
21
16 5
7.5 7.5
1HA10
22
Coupe BB
B
B
33
1HA10
7
11x15/14/12x15 7.5
1étrier
06
374
22
21
7.5
1HA8
16 5
1HA10
Coupe CC
10x15/11x15
332
C
C
33
7
1étrier
06
7.5
1HA8
22
__________________________________________________________________________________
V/ ETUDE COMPARATIVE AVEC LOGICIEL ARCHE:
__________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________
CHAPITRE v: EXEMPLE DE CALCUL D'UNE POUTRE
I/ INTRODUCTION:
Les poutres sont des éléments porteurs en béton armé, leur rôle consiste essentiellement à
supporter les charges transmises par le plancher.
La descente des charges, le calcul et le dimensionnement de l’ensemble des poutres du
bâtiment sont élaborés à l’aide du logiciel « ARCHE ».
Le traitement, à titre indicatif, par un calcul détaillé une poutre continue à deux travées. Il
s’agit de la poutre B 35 du plancher haut du quatrième étage du joint N° 3. Elle est soumise à
deux charges concentrées ; l’une issue de la réaction d’une poutre secondaire isostatique de
rive (B 58) et l’autre issue d’une poutre secondaire isostatique de (B 59) intermédiaire.
Fig1. Position de la poutre.
Figure 7: schéma d’emplacement de la Poutre
__________________________________________________________________________________
II/ DONNÉES DE CALCUL DE LA POUTRE:

II.1/Schéma de calcul de la poutre:
La poutre est schématisée dans la figure suivante :
Fig2. Schéma de calcul initial de la poutre.

II.2/Pré-dimensionnement de la section de la poutre: [1]
Selon le règlement BAEL, le pré-dimensionnement de la section de la poutre se fait en
se basant sur les deux conditions suivantes :
hc 1
  : pour respecter la flèche admissible.
l 16
M 0u
 hc  3 : pour éviter les aciers comprimées.
0.4  0.93  lu  fbu
Avec :
 μlu = 0.39.
 fbu = 12.467 MPa.
 hc = hauteur de calcul de la poutre.
 M0u = Moment ultime maximal de la travée isostatique considérée, il est donné dans le
tableau qui suit (Tab 1) :
Travée « i » 1 2
Mou (daN.m) 6416.7 7392.34
Tab 1. Tableau des moments ultimes maximaux en travées de références.
__________________________________________________________________________________
La travée la plus sollicitée est la travée 2 :
hc 1 l 4.83
  hc    30.2cm .
l 16 16 16
M 0u 5492 105
hc  3  3  33.83cm
0.4  0.93  lu  fbu 0.4  0.93  0.39 12.467
 La section qui vérifie les conditions mentionnées précédemment est une section
rectangulaire de largeur b = 0.22m, et de hauteur h = 0.55 m.
En tenant compte du poids propre de la poutre qui est donnée par:
 Pp = 0.22×0.55×2500=302.5 daN/m, Gner=580 x(2.13)/2 = 611.7 daN/m et poid de mur,

Pm =2.8xHsp= 2.8x2.8=784 daN/m
G = 16.982 ~ 17 kN/ml
 Qner= 150 x(2.13)/2 = 159.75 daN/m

Q = 1.597 ~ 1.6 kN/ml
III/ CALCUL DES SOLLICITATIONS:

III.1/ Choix de la méthode de calcul :
 Les charges d’exploitation sont modérées :
 q =1,50 KN/m² ≤2×g = 2×5.8 = 11.6 KN/m.
(vérifiée)
 q =1,50 KN/m² ≤ 5KN/m².
 La présence d’une charge concentré
(non-vérifiée)
 La fissuration ne compromet pas la tenue des revêtements ni celle des cloisons.
(vérifiée)
 Les éléments de plancher ont une même inertie dans les différentes travées.
(vérifiée)
 Les portées ne vérifient pas:
li l l 4.83
0.8   1.25 et 0.8  i  1.25 , en effet : 2 = = 1.07 . (vérifiée)
li 1 li 1 l1 4.5
 Vu la présence des charges concentrées la méthode forfaitaire n’est plus

applicable, on applique la méthode de « CAQUOT MINORÉE » . Cette méthode admet que
par fluage ou par ouverture des fissures sur appuis, les moments sur appuis provenant du
poids propre auront tendance à s’atténuer en augmentant les moments en travée, multipliant
la part des moments sur appuis provenant des charges permanentes par le coefficient k=2/3.
__________________________________________________________________________________
III.2/ Calcul des moments sur appuis :

Pour déterminer les sollicitations les plus défavorables, on considère les combinaisons de
charges suivantes :
Fig4. Combinaisons des charges.
III.2.1/ Moments dus aux charges réparties :

Les moments sur appuis dus aux charges réparties sont donnés par :
Pi .li'3  Pi 1.li'31
Mi  
8.5.(li'  li'1 )
Avec :  li'  li : Pour les travées de rives sans porte à faux.
 li'  0.8.li : Pour les travées intermédiaires.
M i(1) ( KN .m) M i(2) ( KN .m) M i(3) ( KN .m) M i(4) ( KN .m)

Appui (i)
(D-D) (C-D) (D-C) (C-C)
 0 0 0 0
 -39.32 -42.08 -42.73 -45.89
 0 0 0 0
Tab 2. Tableau des moments sur appuis dus aux charges réparties à L’ELU.

Appui (i)
(D-D) (C-D) (D-C) (C-C)
 0 0 0 0
 -29.27 -31.11 -31.54 -33.38
 0 0 0 0
Tab 3. Tableau des moments sur appuis dus aux charges réparties à L’ELS.
__________________________________________________________________________________
III.2.2/ Moments dus aux charges Concentrées :

'
l' l
On considère les deux travées fictives de portées i (pour la travée de gauche) et i 1 (pour
la travée de droite) détachées de part et d’autre de l’appui considéré et soumises à l’action des
charges concentrées Pi+1 et /ou Pi, d’abscisses respectives ai+1 et ai comptées depuis
l’appui central.
Les moments sur appuis dus à ces charges sont donnés par :
Mi 
 k .P .l i i i
'2
  ki 1.Pi 1.li'21
li'  li'1
1 ai  ai  ai 
Avec : ki  1   2   Fig5. Charges
2 l 'i  l 'i  l 'i 
concentrées.
1 ai 1  ai 1  ai 1 
ki 1  1   2  
2 l 'i 1  l 'i 1  l 'i 1 
N.B : dans ce présent cas il s’agit d’une poutre a inertie constante donc on prend le
coefficient 2 au lieu de 2.125 dans l’expression des coefficients k i et k i+1
__________________________________________________________________________________

Appui (i)
(D-D) (C-D) (D-C) (C-C)
 0 0 0 0
 - 46.42 - 49.3 - 54.27 - 57.15
 0 0 0 0
Tab 4. Tableau des moments sur appuis dus aux charges concentrées à L’ELU
Appui (i)
(D-D) (C-D) (D-C) (C-C)
 0 0 0 0
 - 34.38 - 36.3 - 39.62 - 41.54
 0 0 0 0
Tab 5. Tableau des moments sur appuis dus aux charges concentrées à L’ELS..
III.2.3/ Moments totaux sur appuis :
Par la superposition des moments dus aux charges réparties et ceux dus aux charges
concentrées on trouve :

Appui (i)
(D-D) (C-D) (D-C) (C-C)
 0 0 0 0
 - 85.74 - 91.38 - 97 -103.04
 0 0 0 0
Tab 6. Tableau des moments maximaux totaux sur appuis à L’ELU.

Appui (i)
(D-D) (C-D) (D-C) (C-C)
 0 0 0 0
 - 63.65 - 67.41 - 71.16 -74.92
 0 0 0 0
Tab 7. Tableau des moments maximaux totaux sur appuis à L’ELS.
__________________________________________________________________________________
III.3/ Calcul des moments en travées :

III.3.1/ Moment maximal en travées :
Fig5. Cas de chargement donnant le moment maximal dans la travée « i ».
L’expression du moment fléchissant dans la travée continue est donnée par :
x x
M ( x)  0 ( x)  M i(3)
1 .(1  )  M i(2) .
li li
Avec :
 0 ( x) : Moment fléchissant de la travée de référence :

Pour une travée supportant une charge répartie q et une charge concentrée F :
 q.x li  a
 2 .(li  x )  F . .x pour x  a
 li
0 ( x )  
 q.x .(l  x)  F . li  a .x  F .( x  a) pour x  a
 2 i li
q.x
Pour une travée supportant uniquement une charge répartie : 0 ( x)  .(li  x) .
2
 M i(3)
1 : Moment sur appui gauche de la travée considérée relatif à la combinaison (3).
 M i(2) : Moment sur appui droite de la travée considérée relatif à la combinaison (2).
L’abscisse du moment maximal en travée continue est donné par :
 li  M i(2)  M i(3)
1  F (li  a )

    li pour x  a
2  8.m0 
x max 
 li   M i  M i 1  F .a   l pour x  a
(2) (3)
2   i
  8.m0 
__________________________________________________________________________________
qli2
Avec : m0  8 : Moment isostatique maximal de la travée i soumise seulement à des
charges réparties.
Travée « i » x (m) 0 ( x) ( KN .m) M tmax ( KN .m)
1 2.138 101.4 57.97
2 2.15 198.89 153.56
Tab 7. Tableau des moments maximaux en travées à L’ELU.
Travée « i » x (m) 0 ( x) ( KN .m) M tmax ( KN .m)
1 2.133 74.29 42.33
2 2.14 153.98 113.21
Tab 8. Tableau des moments maximaux en travées à L’ELS.
III.3.2/ Moment minimal en travées :
Fig6. Cas de chargement donnant le moment minimal dans la travée « i ».
L’expression du moment fléchissant dans la travée continue est donnée par :
x (3) x
Mt ( x)  0 ( x)  M i(2)
1 .(1  )  M i .
li li
Avec :
 0 ( x) : Moment fléchissant de la travée de référence :

Pour une travée supportant une charge répartie et une charge concentrée :
__________________________________________________________________________________
 q.x li  a
 2 .(li  x)  F . l .x pour x  a

0 ( x )   i
 q.x .(l  x)  F . li  a .x  F .( x  a) pour x  a

 2 i li
q.x
Pour une travée supportant uniquement une charge répartie : 0 ( x)  .(li  x) .
2
 M i(2)
1 : Moment sur appui gauche de la travée considérée relatif à la combinaison (2).
 M i(3) : Moment sur appui droite de la travée considérée relatif à la combinaison (3).
L’abscisse du moment minimal en travée continue est donné par :
 li  M i(3)  M i(2)
1  F (li  a )

    li pour x  a
2  8.m0 
x min 
 li   M i  M i 1  F .a   l pour x  a
(3) (2)
2   i
  8.m0 
qli2
Avec : m0  8 : Moment isostatique minimal de la travée i soumise seulement à ses
charges réparties.
Travée « i » x (m) 0 ( x) ( KN .m) M tmin ( KN .m)
1 1.99 58.09 45.51
2 2.00 147.97 89.64
Tab 9. Tableau des moments minimaux en travées à L’ELU.

Travée « i » x (m) 0 ( x) ( KN .m) M tmin ( KN .m)
1 2.00 43.03 34.02
2 2.01 126.85 83.44
Tab 10. Tableau des moments minimaux en travées à L’ELS.

 Tous les moments minimaux positives, pas de risque de soulèvement.
III.4/ Calcul des efforts tranchants :
Les efforts tranchants sont donnés par les formules suivantes :
M i(4)  M i(3) 1  M i
M i(2) (4)
Vwi  V0 w  1
Vei  V0 e 
lwi lei
__________________________________________________________________________________
Avec : V0e et V0w sont les valeurs absolues des efforts tranchants à droite et à gauche
sur l’appui « i » des travées de référence.
L’expression de l’effort tranchant dans une travée isostatique est donnée par :
Pour une travée supportant une charge répartie et une charge concentrée :
 li li  a
q.( 2  x)  F . l pour x < a

V0 ( x)  
i
q.( li  x)  F .a pour x  a
 2 li
l
Pour une travée supportant uniquement une charge répartie : V0 ( x)  q.( i  x) .
2
  
Appui « i »
D G D G
V0max
u (KN) 74.5215 -169.76 170.759 -115.67
Vumax (KN) 54.2149 -146.96 149.509 -95.37
Tab 11. Efforts tranchants maximaux à L’ELU au Voisinage des appuis.

Travée 1 Travée 2 Référence :
Force Conception et
F1 F2
concentrée Calcules Structures de
G D G D Bâtiment (Presses de
l’école nationale des
Vumax (KN) Ponts et chassées 2 eme
-43.8 -128.5 92.61 -24.23 édition) - Henry
THONIER Tome 1
Tab 12. Efforts tranchants maximaux à L’ELU au voisinage des forces concentrées.
Référence : CCSB – H.THONIER Tome 1 , tabl 61, page 99 Voir annexe
__________________________________________________________________________________
Figure 7: Diagramme des moments à l’ ELU
Figure 8: Diagramme des moments à l’ ELS
Figure 8: Diagramme d’effort Tranchant à l’ ELS
__________________________________________________________________________________
IV/ CALCUL DE FERAILLAGE DE LA POUTRE:

IV.1/ Calcul des armatures longitudinales :
IV.1.1/ Armatures longitudinales en travées :
A titre indicatif, on détaille le calcul pour la travée 1, et pour l’autre travée un calcul
identique est conduit, tous les résultats seront résumés dans le tableau Tab.13.
La fissuration étant peu préjudiciable, on procède par un dimensionnement à l’ELU,
ensuite une vérification à l’ELS, ainsi qu’une vérification de la condition de non fragilité.
 Dimensionnement à L’ELU :
Mu = 57.97 KN.m. : (dans cette travée le risque de soulèvement est absent Mmin>0)
Mu 57.97 103
µ   0.07668
b  d 2  fbu 0.22  (0.525)2 12.467
 μ <μL = 0.39
 La section sera dépourvue d’armatures comprimées A sc =0 cm

2
  1.25  1  1  2µ   1.25 1  1  2  0.07668   0.09984 Fig7. Section de la poutre
yu   .d  0.09984  0.525  0.0524 m
Z  d  0.4 yu  0.525  0.4  0.0524  0.5040 m
Mu 57.97 103
Ast    3.3277cm2 Soit Ast =3HA12 = 3.39 cm².
Z  f su 0.504  347.8
 Vérification à L’ELS :
Ms = 42.33 KN.m.
Y1 est la solution de l’équation :
b 2
y1  15. Asc  15. Ast . y1  15. Asc .d ' 15. Ast .d   0  Y1=0.1343 m
2
by13
I SRH   15. Ast .(d  y1 )2  15. Asc .( y1  d ')²  I SRH  0.0009538 m4 .
AN 3 AN
M ser 42.33 103

 bc  . y1   0.1343  5.960MPa
I SRH / AN 0.0009538
  bc = 5.960 MPa <  bc  13.2MPa  ( Ok)
__________________________________________________________________________________
 Condition de non fragilité:

ft 28 1.92
Amin  0.23  b  d   0.23  0.22  0.525   1.275 cm²
fe 400
 Ast ≥ Amin  La condition de non fragilité est vérifiée
Travée « i » 1 2
Mu (KN.m) 57.97 153.56
μ 0.07668 0.2031
μl (fe=400MPa) 0.39 0.39
Asc (cm²) 0 0
α
Dimensionnement à l’ELU
0.09984 0.28682
yu (m) 0.0524 0.1505
Z (m) 0.5040 0.4647
Ast théorique (cm²) 3.32 9.57
Amin (cm²) 1.275 1.275
Asup théorique (cm²) 0 0
Ainf théorique (cm²) 3.32 9.57
Asup Réelle choisie (cm²) 0 0
3 HA 16 +
3 HA 12
Ainf Réelle choisie (cm²) 3 HA 14
3.39 cm²
10.64 cm²
y1 (m) 0.1343 0.2128
ISRH/AN ( m4) 0.0009538 0.0022622

Vérification à l’ELS
Ms (KN.m) 42.33 113.21
 bc (MPa) 5.960 10.65
 bc (MPa) 13.2 13.2
 bc   bc ( Ok) ( Ok)
Tab 13. Tableau des armatures longitudinales en travées.
__________________________________________________________________________________
IV.1.2/ Armatures longitudinales sur appuis :
Appui « i »   
0.15 x M 01u 0.15 x M 02u
Mu (KN.m)  15.21
-103.04
 29.83
μ 0.02012 0.1363 0.03946
μl (fe=400MPa) 0.39 0.39 0.39

Dimensionnement à l’ELU
Asc (cm²) 0 0 0
α 0.02540 0.1839 0.05034
yu (m) 0.013335 0.096552 0.0264285
Z (m) 0.51966 0.4863 0.51442
Ast théorique (cm²) 0.84311 6.145 1.6733
Amin (cm²) 1.27512 1.27512 1.27512
3 HA 16 3 HA 8
3 HA 8 + +
Ast Réelle choisie(cm²)
1.5 cm² 3 HA 8 3 HA 8
7.53 cm² 3 cm²
y1 (m) 0.0939 0.18644 0.1275
ISRH/AN ( m4) 0.00047887 0.001769 0.00086302

Vérification à l’ELS
Ms (KN.m) 0.0111435 -74.92 0.023097
 bc (MPa) 2.185 7.892 3.412
 bc (MPa) 13.2 13.2 13.2
 bc   bc ( Ok) ( Ok) ( Ok)
Tab 14. Tableau des armatures longitudinales sur appuis.
__________________________________________________________________________________
IV.2/ Calcul des armatures transversales:

IV.2.1/ Calcul de l’effort tranchant réduit :
 Pour les travées soumises uniquement à des charges réparties :
5
Vuréd  Vumax  ( .h.qu )
6
Appui « i »   
D G D G
qu (KN/m) 25.35 25.35 25.35 25.35
Vumax (KN) 54.22 146.96 149.509 95.37
Vumax
réd (KN) 42.60 135.34 137.89 83.75
Tab 15. Tableau des efforts tranchants réduits.

 Pour les travées soumises à des charges réparties et à des forces concentrées:
 Travée  :
La position «a» de la force concentrée par rapport à l’appui le plus voisin est égale à 0.93
m et on a :
3.h
a  0.93m   0.825m  Puréd  Pu , il vient alors que :
2
5
Vuréd  Vumax  ( .h.qu ) . résultats sont donnés dans le tableau qui précède.
6
 Travée  :
La position « a » de la force concentrée par rapport à l’appui le plus voisin est égale à
2.05m et on a :
3.h
a  2.05m   0.825m  Puréd  Pu  (1.35  73.5  1.5 11.5)  116.475KN .
2
5
il vient alors que : Vuréd  Vumax  ( .h.qu ) > Vuréd  Vumax  Puréd
6
Fig8.
Les résultats sont donnés dans le tableau qui précède.
__________________________________________________________________________________
IV.2.2/ Vérification du béton vis-à-vis l’effort tranchant :

On doit vérifier que : u  u
 u : Contrainte tengentielle conventionnelle du béton :  u  Vu

max
149.509 103
  1.29MPa
b0 d 0.22  0.525
 u : Contrainte tengentielle admissible :  u  min(0.2. fc 28 ;5 MPa) Pour une fissuration peu

b
préjudiciable et pour un angle d’inclinaison des armatures α = 90°. 
22
 u  min(0.2. ;5 MPa)=2.93MPa
1.5 .
 u  u
IV.2.3/ Pourcentage minimal des armatures transversales :

 At   At  0.4b0 0.4  0.22 4 m
2
cm2
      3.744 10  3.744  Pour fet = 235 MPa.
 t   t min
S S f et 235 m m
 At   At  0.4b0 0.4  0.22 4 m

2
      2.2 10 Pour fet = 400

 St   St min f et 400 m
MPa
IV.2.4/ Diamètre minimal des armatures transversales :
h b
t  Min (l ; ; 0 )  t  min (14;15.7; 22) =12mm  t  6
35 10
On dispose d’un cadre + un étrier
At = 4 Ø6 = 1.13cm².
IV.2.5/ Espacement maximal des armatures :
S t = Min (0.9 d ; 40 cm ;15 Øl min si Asc ≠ 0) = Min (0.9 ×0.525; 40 cm) ≈ 40 cm St  40cm
__________________________________________________________________________________
IV.2.6/ Calcul des armatures transversales:

 A/ Pour les travées soumises à des charges réparties et à des forces
concentrées:
A partir de la règle de couture, on détermine l’espacement initial S t 0 au droit de l’appui en

S
assurant : 7cm  S t 0  t ; cette règle est donnée par en F.P.P)
* ft28 = 1.92 MPa.
* γs =1.15.
At b . .( ( x)  0.3.K . f t 28 )
réd
 0 s u
* K= 1 (flexion simple, sans reprise de
st ( x)
bétonnage) 0.9. f et .(sin   cos  )
* α = 90°
At 0.253 Vuréd
 ( uréd ( x)  0.576) * u 
réd
st ( x) 0.9 x f et b0 .d
On commencera par la travée la plus chargée pour avoir le diamètre définitif des armatures
transversales.
 Travée 2 :
3
Vuréd (0)  137.89KN   réd  Vu  137.89 10  1.193 MPa
réd
 Pour x = 0 ;
b0 .d 0.22  0.525
u
At 0.253
  (1.193  0.576)  7.38 cm² Or At = 4 Ø6 = 1.13cm²
st ( x) 0.9 x f et m
At 1.13 104
 St 0    15.31cm  7cm ( Ok)
7.38 104 7.38 104
 Soit St0 = 15 cm.
At A 
 Pour X> 2.05 m =3.70<  t   3.744
St  St min
  On doit augmenter la section des aciers transversaux  Soit un cadre + une épingle HA8
(HA)
At 0.253
 At = 3 Ø 8 = 1.50 cm²   .(1.193  0.576)  4.33 cm²
St 0 0.9  400 m
At 1.5 104
 St 0    34.64cm  40cm
4.33 104 4.33 104
 Soit St0 = 30 cm.
__________________________________________________________________________________
 At   At  0.4b0 0.4  0.22 4 m

2
      2.2 10 Pour fet = 400 MPa

 St   St min f et 400 m
Répartition des
At  At  St St armatures
V u
réd
( x)  réd
u ( x)   Choix
x (m) St  St min théorique Choisie
Cumulé
(KN) (MPa) (cm²/m)
(cm²/m) (m) (cm) Nombre
(cm²/m) (cm)
0 137.89 1.193 7.38 3.744 7.38 0.1531 7 1×7 7
0.16 137.89 1.193 7.38 3.744 7.38 0.1531 9
0.25 137.89 1.193 7.38 3.744 7.38 0.1531 9 2× 9

0.36 137.89 1.193 7.38 3.744 7.38 0.1531 11
0.47 137.89 1.193 7.38 3.744 7.38 0.1531 11 3 x 11
0.58 137.89 1.193 7.38 3.744 7.38 0.1531 11 58
0.65 130.02 1.125 6.57 3.744 6.57 0.1719 13
0.78 126.8 1.097 6.24 3.744 6.24 0.1810 13 3 × 13

0.91 123.50 1.069 5.90 3.744 5.90 0.1915 13
1.04 120.2 1.040 5.55 3.744 5.55 0.2032 16 4 x 16
1.20 116.2 1.006 5.14 3.744 5.14 0.2196 16
1.36 112.1 0.970 4.71 3.744 4.71 0.2394 16
1.52 108.1 0.936 4.30 3.744 4.30 0.2624 16 152
1.63 105.3 0.911 4.01 3.744 4.01 0.2814 20
1.83 100.2 0.867 3.48 3.744 3.48 0.3240 20
2.03 95.1 0.823 2.95 3.744 2.95 0.3818 20 6 × 20
2.23 14.28 0.123 5.41 3.744 5.41 0.2088 20
2.43 19.38 0.167 4.88 3.744 4.88 0.2314 20
2.63 24.48 0.211 4.35 3.744 4.35 0.2594 25 243
2.88 30.78 0.266 4.56 2.2 4.56 0.3284 30 1 × 25

3.18 38.38 0.322 5.72 2.2 5.72 0.2620 25 1 × 30 343
3.43 44.68 0.386 6.84 2.2 6.84 0.2192 20 1× 20
__________________________________________________________________________________
3.63 49.78 0.431 7.64 2.2 7.64 0.1961 16
3.79 53.88 0.466 8.61 2.2 8.61 0.1742 16 3 × 16
3.95 58.78 0.508 8.94 2.2 8.94 0.1677 16 395
4.11 61.98 0.536 9.60 2.2 9.60 0.1561 13
4.24 65.28 0.565 9.68 2.2 9.68 0.1548 13
4.37 68.28 0.591 10.42 2.2 10.42 0.1439 13

5 × 13
4.50 69.08 0.598 10.59 2.2 10.59 0.1416 13
463
4.63 69.68 0.603 10.88 2.2 10.88 0.1377 13
4.76 70.18 0.607 10.99 2.2 10.99 0.1364 7
4.83
4.83 70.481 0.610 11.06 2.2 11.06 0.1356 0 4.83
Tab 16. Tableau des armatures transversales pour la travée 2 .
 Travée 1:
Vuréd 135.34 103

V réd
 135.34 KN   uréd    1.171MPa
b0 .d 0.22  0.525
u max
At 0.253
  .(1.171  0.576)  7.117 cm²
St 0 0.9  235 m
At  At  4 At  At 
    3.744 10 m² m      3.744 104 cm²
St 0  St 0 min St 0  St min m
At  At 
Pour Vurédmax on a trouvé que  
St 0  St min
 On prévoit un espacement constant tout le long de la travée.

At = un cadre + un étrier Ø 6= 4 Ø 6 = 1.13cm²
__________________________________________________________________________________
At 1.13 104
 St 0    0.3018m
3 104 3.744 104
 Soit St0 = 30 cm. Avec St  40cm
Les armatures transversales sont alors réparties comme suit: 15/6×30/3x25/3x30/9×9/9.
IV.3/ Vérification des appuis:

IV.3.1/ Aciers de glissement :
 Pour un appui de rive : Ag 
Vu Avec : fsu = 347.8 MPa.
f su
 Pour un appui intermédiaire:
MU MU
Vu ,G  Vu , D 
A g,G  Z ; A g,D  Z Avec : Z : bras de levier = 0.9×d =
f su f su
0.4725
max max
Appu Vu (KN) Mu AG (cm²) AG réelle (cm²)
i «i
» Gauche Droite (KN.m) Gauche Droite Gauche Droite
Prolonger les armatures de

flexion de la travée 1 au
 --- 54.22 0 --- 1.558 --- delà de l’appui 
3HA12=3.39 cm²
Prolonger les armatures de Prolonger les armatures de

flexion de la travée 1 au delà montage de la travée 2 au
 146.96 149.509 103.04 -2.04 - 2.04 de l’appui  delà de l’appui 
3HA12 =3.39 cm² 3HA 16 =6.03 cm²
Prolonger les armatures de

flexion de la travée 2 au delà
 95.37 --- 0 2.74 --- de l’appui  ---
3HA16 = 6.03 cm²
Tab 18. Tableau de calcul des aciers de glissement.
__________________________________________________________________________________
IV.3.2/ vérification de la bielle comprimée :

 Pour un appui de rive :
2Vumax 0.8. f c 28
Il faut que :  b    11.73MPa
a.b0 b
Avec : σb = Contrainte de compression dans le béton

a = la-enrobage-2cm et la : largeur de l’appui.
e = enrobage =2.5cm.
 Pour un appui intermédiaire:
Il faut que :  b 
2Vumax 0.8. f c 28
a.b0

b

Avec : Vumax  max Vu , D ; Vu ,G 
Appui « i » Largeur de l’appui (m) a (m) Vu (KN)  b (MPa) σb ≤ 11.73MPa
 0.22 0.175 54.22 2.816 ( Ok)
 0.22 0.175 149.509 7.742 ( Ok)
 0.22 0.175 95.37 4.954 ( Ok)
Tab 19. Tableau de vérification de la bielle comprimée.
__________________________________________________________________________________
V/ VÉRIFICATION DE LA FLÈ CHE DE LA POUTRE:

La vérification de la flèche est une justification vis-à-vis de l’état limite de service.
Elle devient inutile si les conditions suivantes sont satisfaites :
 h 1
  0.0625 Avec :* M0 : Moment de la travée de référence
l 16
 h 1 Mt
 . * Mt : Moment maximal en travée
l 10 M 0
 A 4.2 4.2 * A : Section d’acier tendu en travée

   0.00105
b0  d f e 400
La vérification de ces trois conditions pour les différentes travées de la poutre sera
récapitulée dans le tableau qui suit :
Travée « i » 1 2
h (m) 0.55 0.55
l (m) 4.5 4.83
h/l 0.122 0.113
Condition  ( Ok) ( Ok)
Mt (KN.m) 57.97 153.56
M0 (KN.m) 101.4 198.89
(1/10)× (Mt / M0) 0.057 0.077
Condition  ( Ok) ( Ok)
A (cm²) 3.39 10.64
b0 (m) 0.22 0.22
d (m) 0.525 0.525
A/(b0×d) 0.00293 0.00921
Condition  (NON) (NON)
Vérification de la flèche Nécessaire Nécessaire
Tab 20. Conditions de vérification des flèches.
__________________________________________________________________________________
Etant donné que la poutre ne supporte pas des cloisons, on peut utiliser la méthode
forfaitaire énoncée par le BAEL pour la vérification de la flèche dans la travée 2 :
M ser  l 2
Calculons : fi  tel que :
10.Ei .I fi
1.1 I 0
 I fi  .
1  i .
 I0 : Moment d’inertie de la section totale rendue homogène.
. 13 bV
bV . 3
I 0  I STRH   2  15. Ast (d  V1 ) 2 ;
G 3 3
h
(b.h).  15. Ast .d
X G  V1 
 x .S i i
 2
S  S
i RH (b.h)  15. Ast
V2  h  V1
0.05. ft 28 A
 i  , 
b0 b0 .d
 .(2  3. )
b
1.75. ft 28 M ser
   1 ,  s  15  (d  y1 )
4. . s  ft 28 I Gx
 Ei  11000 3 f c 28
Application numérique :
83.44 103
 s  15  (0.525  0.2128)  172.72 MPa
0.0022262
10.64 104
  0.0092121 
0.22  0.525
1.75 1.92
  1  0.5944
4  0.0092121172.72  1.92
0.05. ft 28 0.05 1.92
i    2.084
b0
 .(2  3. ) 0.0092121  (2  3  1)
b
0.55
(0.22  0.55).  15 10.64 104  0.525
X G  V1  2  30.41cm 
(0.22  0.55)  15 10.64 104
V2  0.55  0.3041  24.59cm
0.22  (0.3041)3 0.22  (0.2459)3

I 0  I STRH    15 10.64  104 (0.525  0.3041)2  0.01411m 4
G 3 3
__________________________________________________________________________________
1.1 0.01411
 I fi   12.52 103 m4
1  (2.084  0.5944)
Ei  11000 3 22  30822.4MPa
83.44 103  4.832

 fi   0.0005m
10  30822.4 12.52 103
4.83
Or la flèche admissible est limité à : f admi   0.00966m car L<5m.
500
 fi  f admi  La flèche est vérifiée.
__________________________________________________________________________________
VI/ VÉRIFICATION VIS-A-VIS LE POINÇONNEMENT :

Sous l’effet d’une charge concentrée importante, la poutre risque de subir le phénomène
de poinçonnement par excès de cisaillement qui induit une contrainte de traction inclinée de
45°.
La contrainte de traction principale σ1, perpendiculairement à la fissure, en absence de
compression, σ1 vaut ± τ et la fissure est inclinée de 45° par rapport à l’horizontale.
Fig. 9. Effet du poinçonnement.
1  2
L’équilibre s’écrit : σ1 × aire du cône × cos 45° = N     2 h  h 2   N
2  2
f c 28 f c 28
Pour     0.045   Nu  Nu  0.045    h 
b b
Avec μ = π × h = c’est le périmètre du cône à mi-épaisseur.

 Vérifions donc pour toutes les travées supportant des charges concentrées si:
Nu  Nu
22
Nu  0.045  3.14  0.552   0.626MN
1.5
 Travée  : Nu =84.6KN = 0.0846 MN  N u  N u .
 Travée : Nu = 116.475 KN = 0.116 M N  N u  N u .
 La poutre est vérifiée vis-à-vis le poinçonnement.
__________________________________________________________________________________
VII/ Armatures en barres BATEAUX :

Vu la présence des charges concentrées sur certaines travées de la poutre, il faut donc
assurer leur levage avec des armatures en barres bateaux à l’endroit où ils se situent, et ils sont
données par :
Pu
AS 
2. f su
 Travée  : . AS  0.0846  1.7199cm² soit 3 HA10 = 2.355cm²

2  347.8
 Travée : . AS  0.116475  2.35cm² soit 3 HA10 = 2.355cm².

2  347.8
Fig10. Armatures en barres bateau
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VIII/ ARRETS DES BARRES :

Seules la travée 2 ; et les appuis  et  : qui ont besoin d’un calcul des arrêts des barres
puisque les armatures sont disposées sur plus qu’une nappe dans la section de béton
considérée.
Ce calcul d’arrêts de barres peut se faire avec une méthode analytique ou une autre
graphique. Dans la suite je m’intéresserai à la méthode graphique.
La méthode graphique consiste à tracer les courbes enveloppes donnant la variation des
moments réels, que se soit pour la travée ou pour l’appui, puis on les décale de 0.8 h vers les
cotés ou les moments s’annulent. Ensuite on trace les droites horizontales correspondant aux
moments équilibrés par la section d’acier pour les différents lits d’armatures M i  Ai . s .Z b ,
avec Zb est le bras de levier utilisé à chaque fois pour le calcul des sections d’aciers dans les
sections des moments extrêmes.
Ensuite en calculant les longueurs d’ancrages la, données par :
 la = ls : pour des ancrages droits.
 la = 0.4×ls : pour des ancrages courbes des barres HA.
 la = ls : pour des ancrages des barres ronds lisses.
On raccorde les courbes correspondant aux différents lits d’armatures par des
segments inclinés sur la distance horizontale la, de façon à tracer un ligne brisée enveloppant
la courbe décalée des moments.
Travée « i » Travée 2 Appui  Appui 
Nappe 1 3HA16 6.03 3HA16 6.03 3HA8 1.5

A (cm²)
Nappe 2 3HA14 4.61 3HA8 1.5 3HA8 1.5
τs= 0.6× (1.5)²×fc28 29.7 29.7 29.6
1 f e Nappe 1 5.387 5.387 2.693

ls  .
4 s
(cm) Nappe 2 4.713 2.693 2.693
Bras de levier
    0.51 0.513 0.517
Zb  h  e   1 2  (m)
 2 
σs = fsu (MPa) 347.8 347.8 347.8
M1 (KN.m) 116.95 107.58 26.97
M 2 (KN.m) 81.77 26.76 26.97
Tab 21. Tableau de calcul des moments équilibrés par les sections d’aciers.
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Expressions des moments maximaux en travées et sur appuis :

 Travée 2 :
q.x l a x x
M ( x)  .(l2  x)  F . 2 .x  M 2(3) .(1  )  M 3(2) . pour x  a
2 l2 l2 l2
q.x l a x x
M ( x)  .(l2  x)  F . 2 .x  F ( x  a)  M 2(3) .(1  )  M 3(2) . pour x  a
2 l2 l2 l2
25.35 2
M ( x)   x  41.69 x  91.38 pour x < a
 2 (KN.m)
25.35 2
M ( x)   x  74.785.x  147.393 pour x  a
2
 Appui (2) : Mu = - 103.04 KN.m.
__________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________
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CHAPITRE vi: EXEMPLE DE CALCUL DES PANNEAUX DE DALLES

PLEINES
I/INRODUCTION :
Une dalle est un élément, ayant une épaisseur faible par rapport aux deux autres
dimensions en plan.
Dans un plancher, on appelle "Panneau de dalle" les parties de dalles limitées par des
poutres ou des raidisseurs ou aussi par des voiles.
Pour le plancher du parking et les panneaux de forme irrégulière, on a opté pour les dalles
pleines.
Dalle type 1 Dalle type 2
Fig.1 : géométrie des dalles pleines
II/ETUDE DU PANNEAU DE DALLE RECTANGULAIRE (TYPE 1)

II.1/ Pré-dimensionnement :
Ce panneau appartient à la dalle pleine du sous sol. Les
données géométriques sont représentes dans la figure 2.
lx 2.13
   0.47  0.4
ly 4.5
La dalle porte dans les deux sens

h0 est l’épaisseur de la dalle qui doit
vérifier la condition suivante :
lx
h0  Pour une dalle continue: Fig2 : données géométriques
40
 h0  5.33 cm.
Le panneau de dalle étudié fait partie du plancher du parking (sous-sol ) où le risque
d’incendie est très probable.
L’épaisseur minimale pour que la dalle résiste est donnée par la formule suivante :
    (l 'w  l 'e )
hmin 
2  R
__________________________________________________________________________________
 2. g 2  0.1
Avec : .10 2  3 '  3  58.68 m1
hmin 10 .(lw  le ) 10 .(0.8  2.13  2)
'
 = 10-5 : Coefficient de dilatation thermique du béton.
 R  0.25 RL;0.1 HA;0.08 TS 
0.8  lx : travée continue 

l 'i   
lx : travée de rive 
Par interpolation hmin  18.7 > h 0  L’étude de sécurité d’incendie n’est pas exigée
 on prend h = 20 cm.
II.2/ Evaluation des charges :
 Pu  1.35G  1.5Q  1298.25daN / m2


G = 795 daN/m ; Q = 150 daN/m  
2 2
 Pser  G  Q  945daN / m

2
II.3/ Détermination de sollicitations

II. 3.1./ Moments fléchissant dans le panneau isolé :
 = 0.47  La dalle porte dans les deux sens
1
x   10.00 102 ;  y   2 1  0.95 1      0.162  0.25
2
8 1  2.4 
3  
D’où les moments pour une bande de largeur unité vaut :
M u 0 x   x .Pu .lx2  5.89 KN .m / m ; M u 0 y   y M u 0 x  0.97185KN .m / m
II. 3.2/ Moments fléchissant dans le panneau réel

Les moments dans les panneaux réels sont pris égaux aux moments "isostatiques" multipliés
par des coefficients forfaitaires. Dans notre cas le panneau est intermédiaire (continu sur ses
quatre bords) donc : Mutx = 0.75 Mu0x =4.41 KN.m/m
Muax = Muay = - 0.5 Mu0x = - 2,945 KN.m/m
Muty = 0.75 Mu0y = 0.7288 KN.m/m;
Pour Mty il y a une valeur minimale à respecter. Il s’agit d’un chargement reparti
M u tx
 Muty   ( Ok)
4
__________________________________________________________________________________
II.4/ Calcul des armatures longitudinales :

Le calcul des armatures longitudinales est réalisé pour une section rectangulaire de largeur
unitaire, travaillant à la flexion simple. La totalité de calcul sera représentée dans le tableau
suivant :
En travée« sens lx » En travée « sens ly » Sur appuis
M u ( KN .m / m) 4.41 0.7288 2.945
Mu
bu  0.01372 0.0017 0.007
b  d 2  fbu
l  0.39( fe  400MPa)  bu ( Ok) ( Ok) ( Ok)

Dimensionnement à L’ELU
Asc (cm 2 ) 0 0 0

  1.25  1  1  2   0.01727225 0.002151 0.008879
yu   .d (m) 0.0030 0.0003 0.0016
Z (m)  d  0.4 yu 0.1539 0.1848 0.1843
Mu
Ast (cm2 / ml )  0.7686 0.114 0.47
Z  f su
AMin st (cm 2 / ml ) 2.13 1.60 2.04
ARe tunu st (cm2 / ml ) 5HA8 = 2.5 5HA8 = 2.5 5HA8 = 2.5
Tab1. Tableau de calcul des armatures longitudinales
II.5/Section minimale d’armatures :

a/ Bande suivant ly
12h0 : ronds lisses

Ay min  8h0 : f e  400 MPa ; Dans notre cas f e  400 MPa  Ay min  8h0 =1.60cm 2
6h : f  500 MPa
 0 e
Aty  2.04 cm 2  A ymin  1.60 cm 2 / m  OK 

Aay  2.04 cm 2 / m  A ymin  OK 
b/ Bande suivant lx
__________________________________________________________________________________
3 
Ax min  Ay min   2.024 cm 2 / m; A tx  2.04 cm 2  Ay min  Ax  2.13cm 2 / m ;
2
Aax  2.04 cm  Ax min  (OK )
2
II.6/choix des aciers

II.6 .1/ Disposition constructives
h 200
 0   20mm
10 10
a/ En travée « sens lx »
charge répartie 
  3h0
    S tx  Min   33 cm
 fissuraion peu préjudiciable  33 cm
 

Atx  2.13 cm2 / m 
  On choisit 5 HA8 / m  s  20 cm 
Stx  33 cm 

b/ En travée « sens ly »
  4h0
    S ty  Min   45 cm
 
Aty  2.04 cm 2 / m 
  On choisit 5 HA8 / m  s  20 cm 
Sty  45 cm 
c/ Sur appui
Aax  2.04 cm2 / m ; Stx  33 cm  On choi sit 5 HA8/m (s = 20 cm)
Aay  2.04 cm 2 / m ; Stx  45 cm  On choisit 5 HA8/m (s = 20 cm)
__________________________________________________________________________________
II.7/La nécessite des armatures transversales
 lx 1
Charge uniformément répartie  vx  P 2    v  11.486 KN / m
  1
   2   x
  lx  v y  9.457 KN / m  v x  OK 
  0.4  v  P  v
 y
3
x
Pour les dalles coulées sans reprise de bétonnage sur leur épaisseur, on n’a pas besoin des
0.07  f cj v max
armatures transversales, si on vérifie:  u  ; Avec  u  u
b b.d
11.486 103 0.07  22

u   0.062MPa   1.026MPa ( Ok)
1 0.185 1.5
 Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
II.8/Arrêt des armatures

 En travée « sens lx » : On alterne 3 HA8 /ml filantes
2 HA8 /ml arrêtés à 0.1  2.13  0.213 m de la rive
 En travée « sens ly » : On alterne 3 HA8 /ml filantes
 Sur appuis :
   fe
  l    30.8cm
s
s
l  Max  4
  l1  75cm
 1
 M ax 
 0.25 0.3 
   lx  73.4cm
   M 0x 

 ls  30.8 cm
l2  Max  l  l2  40cm
 
1
 36.7cm
 2
__________________________________________________________________________________
Fig3.Armatures en travées
Fig4.Armatures sur appuis
__________________________________________________________________________________
II/ETUDE DU PANNEAU DE DALLE DE FORME D’UN QUART DE

CERLE (TYPE 2) :
IV.1/ Pré-dimensionnement :
Il s’agit d’un Plancher Terrace incoercible en deux un quart d‘ellipse symétrie par
rapport à la plus petite coté rectiligne situés sur plancher haut Terrace ; son épaisseur
h doit vérifier la condition suivante:
l l
h  20. 4 cm  h  30. 6 .On
cm prend h = 32 cm pour conserver
30 20
l’épaisseur du plancher à corps creux.
IV.2/ Evaluation des charges :
 Pu  1.35G  1.5Q  1702.5daN / m

2
G = 1150 daN/m ; Q = 100 daN/m  

2 2
 Pser  G  Q  1250daN / m
2
IV.3/ Détermination du moment fléchissant :

La dalle est supposée simplement appuyée sur les deux bords rectilignes
P . a.b 2 1702.5  6.12  2.36

Moment fléchissant: m    33.963 KN.m
7.24 7.24
II.4/ Calcul des armatures longitudinales :

 En travée
Mu 33.963 103
bu    0.0313  lu  Asc  0 cm2
b  d 2  fbu 0.2952 12.467
 
  1.25  1  1  2  0.03976 ; yu   .d (m)  1.17 cm; Z (m)  d  0.4 yu  29.03 cm
Mu
Ast (cm 2 / ml )   3.37 cm 2 / ml
Z  f su
f e  400 MPa  Ast min  8h0 =2.56cm 2 /ml  Ast  OK 
  3h0
    S tx  Min   33 cm
 
Atx  3.37 cm2 / m 


  On choisit 5 HA10  s  20 cm 
Stx  33 cm 

__________________________________________________________________________________
En appui
Pour tenir compte du moment parasite sur appui, on dispose d’une quantité d’armature égale
à 0.15 Ast = 0.585 cm2 .Soit 3HA8 =1.5 cm2
Fig 7 : ferraillage la dalle
__________________________________________________________________________________
CHAPITRE VII: ETUDE DES POTEAUX
I/INTRODUCTION :
Dans ce chapitre, on traite le
dimensionnement et la vérification de deux
poteaux, le premier est de section
rectangulaire et le second est de section
circulaire. Tous les deux sont soumis à la
compression simple.
II/POTEAU DE SECTION
RECTANGULAIRE
II.1/ Evaluation de charges :
Le poteau « P37 » est implanté au

niveau de sous-sol , il est soumis aux
efforts de compression suivants :
J’ai déjà calculer l’effort tranchant
issu de la poutre « B 35 » a la travers
l’appui  qui est le même mon présent
poteau « P37 »
G = 1707.85 KN ;

Q = 183.31KN
 Pu  1.35G  1.5Q  2488.9 KN


 Pser  G  Q  1891.16 KN
__________________________________________________________________________________
II.2/ Pré -dimensionnement :

La section de coffrage n’est pas imposée. On se propose une section carrée de côte « a ». Ce
dernier sera déterminé de telle manière que l’élancement « λ » soit inférieur à 35 pour faire
participer toutes les armatures dans la résistance.
12
Or pour une section carrée l’élancement   .l f ; avec lf = K.l0
a
On suppose que K = 1 (Cas le plus défavorable) bi articulée.
12.l f 12 1 4.1

D’où : λ ≤ 35  a    40.57cm  Soit a = 45 cm.
35 35
L’hypothèse de K = 1 est confirmée puisque une des raideurs des poutres est inférieure à
celle du poteau.
a4 b.h3 0.22  0.553

I I
R0  0  12  8.33  10 4 m3 ; R1  1  12  12  6.31 104 m3
l0 4.1 l1 4.83 4.83
 R1 < R0 ( Ok)
II.3/Armature longitudinales :
Elancement de la section:
12 12
  Lf  4.1  31.561 λ ≤ 50      0.85

0.85
 0.731
a 0.45  
2
 31.56 
2
1  0.2   1  0.2  
 35   35 
 k.Nu Br . f c 28   s
Asc    .  0
     0.9 b  f e
On prendra la section d’acier minimale
4cm 2 par métre de perimétre 

  7.2 cm
2
Amin  max  2 B   max   7.2 cm 2 ; 

4.05 cm
2
 
1000 
Asc  Amin  7.2cm²
 Soit Asc = 4 HA12 + 4HA10
__________________________________________________________________________________
Dispositions constructives :
40 cm 45  2.5  2
di  min   40 cm ;  di   20 cm  40 cm ( Ok)
a+10 cm 2
II.4/Vérification à L’ELS :
Il faut vérifier  bc  0.6 f c 28 avec :

Ps 1891.16 103
 bc    8.837 MPa   bc  13.2MPa  ( Ok)
B  15 Asc 0.452  15  7.66 104
II. 5/Armatures transversales :
lmoy
Pour les armatures transversales t  12 mm et t   t  6 mm
3
Espacement en zone courante :
40cm 
 
St  min a  10cm   18cm
15 min 
 l 
 Soit St = 15 cm.
Espacement en zone de recouvrement:
 max fe
lr  0.6  ls  0.6  .
4 0.6  (1.5)². ft 28
1.4 400
lr  0.6  ls  0.6  .  32.40cm
4 0.6  (1.5)² x 1.92
Avec : * lr : Longueur de recouvrement.

* ls : Longueur de scellement.
 Soit lr = 35cm
Dans la zone de recouvrement, il faut placer au moins 3 nappes (n1=3) 
 lr  4.e 35  4  2.5
 2  2
 12.5 cm
st  min 
 lr  32.4  10.8 cm
 n1 3
__________________________________________________________________________________
2011/2012
 Soit St = 10 cm
Fig1. Schéma de ferraillage du poteau rectangulaire
__________________________________________________________________________________
2011/2012
II/POTEAU DE SECTION
CIRCULAIRE :
Il s’agit d’un poteau implanté au

sous-sol 2 dont la forme et le
diamètre sont imposés par
l’Architecte (D = 40 cm)
III.1/ Evaluation de charges :
G = 516.1 KN ;

Q = 169.84 KN
 Pu  1.35G  1.5Q  951.495 KN


 Pser  G  Q  685.94 KN
__________________________________________________________________________________
2011/2012
III.2/Armature longitudinale
lf
  ; l f = Longueur de flambement du poteau = K  l0 Avec : l0 =longueur libre de
i
poteau. K= 1  l f = l0 = 6.2 m.
I  D4 4 6.2
Le rayon de giration i     0.156 cm ;    62  50
B 64  D 2
0.1
Soit (D = 50 cm) Pour diminuer et économiser dans la quantité d’acier
 k .Nu Br . f c 28   s
Asc     .  ? cm
2
     0.9 b  f e
 K = 1. Puisque la raideur des poutres est inférieure à celle du poteau.

 .D 4 0.22  0.553
I I
R0  0  64  7.47  10 4 m3 ; R1  1  12  6.68  104 m3
l0 4.1 l1 5.92
 R1< R0  K = 1
 . D  2
2
4.1
 Br   18.0864 102 m2   26.28  50 OK
4 0.156
0.85
      0.763
 
2
1  0.2  
 35 
 951.495 103 18.0864 102  22  1.15
Asc     . 400  0  Asc  Amin
 0.763 0.9 1.5 
4cm 2 parmétre de perimétre 

  6.28 cm
2
Amin  max  2 B   max   4.4 cm 2

3.6 cm
2
 
1000 
 Dispositions constructives :
Le nombre minimal des barres dans un poteau circulaire est 6. Soit 6 HA12 = 6.78 cm2
__________________________________________________________________________________
2011/2012
III.3/Vérification à L’ELS :
Il faut vérifier  bc  0.6 f c 28
Ps 685.94 103
Avec :  bc    3.590 MPa   bc  13.2MPa
B  15 Asc 18.0864 102  15  6.78 104
 ( Ok)
III.4/Armatures transversales :
lmoy
Pour les armatures transversales t  12mm et t   t  6 mm
3
Espacement en zone courante :
40cm 
 
St  min  D  10cm   18cm
15 min 
 l 
 Soit St = 18 cm.
Espacement en zone de recouvrement:
 max fe
lr  0.6  ls  0.6  .
4 0.6  (1.5)². f t 28
lr  27.7cm Soit lr  30 cm
1.2 400
lr  0.6  ls  0.6  .  27.77cm
4 0.6  (1.5)² x 1.92
Dans la zone de recouvrement, il faut placer au moins 3 nappes
 lr  4.e 30  4  2.5
 2  2
 10 cm
 st  min 
 lr  30  10 cm
 n1 3
__________________________________________________________________________________
2011/2012
Fig2. Schéma de ferraillage du poteau circulaire
__________________________________________________________________________________
2011/2012
CHAPITRE VIII :ETUDE DE SEMELLES:
I/HYPOTHESES
 La fissuration est considérée comme préjudiciable.
 Etant donnée que la contrainte admissible du sol est déduite d’une campagne
géotechnique et pour être plus prudent on a décidé de fonder les semelles sur du
gros béton qui travaille à une contrainte de 6 bars.
 L’enrobage des armatures et de 5cm.
 La contrainte admissible du sol 1.5 bars (c’est une valeur fournie par le
laboratoire d’étude « geotek soil engineering »).
II/SEMELLE RECTANGULAIRE SOUMISE A UNE CHARGE

CENTREE
II.1/ charges
Le poteau de section (45 x 50) cm2 transmet à la semelle l’effort suivant :
Pu = 2.708 MN ; PS = 1.981 MN
II.2/ Dimensions de la semelle

Dans le cas général, on choisit les dimensions de la semelle de telle sorte qu’elle soit
a A
homothétique au poteau  .
b B
Puisque la semelle repose sur du gros béton, la répartition des contraintes est
bitriangulaire d’où :
3 PSER b Pser 3 50 3 1.981

AB  B .     2.345m ;
2  GB a  GB 2 45 2 0.6
a
Soit B = 2.4 m ; A = B = 2.2 m
b
Les hauteurs utiles doivent respecter :
B b
  da et db   A  a  0.475m   da et db   1.4m
4
 A  2.2m; B  2.4m 
Pour un enrobage c = 0.05 m on prend :  d a  db  0.55m 
 h  0.6m 
 
__________________________________________________________________________________
2011/2012
Pour une semelle de 2.4m sur 2.2m et de 0.5 m de hauteur le poids propre vaut :
PP = 2.2 ×2.4× 0.6 × 25 = 79.2 KN = 0.0792 MN
3 50 2.0602
Pser = 1.981 + 0.0792 = 2.0602 MN alors B     2.392m  2.4m  ( Ok)
2 45 0.6
 A  2.2m; B  2.4m 
 
Finalement :  d a  db  0.55m 
 h  0.6m 
 
II. 3/Vérification vis-à-vis le poinçonnement

Il s’agit de vérifier que la hauteur de la semelle est suffisante pour empêcher le
phénomène de poinçonnement de se produire, on doit vérifier l’expression suivante :
Pu'  0.045c .h. f c 28
Avec : c = 2  (a + b) + 4 h : périmètre du feuillet moyen
  a  2h    b  2h  
Pu'  1    Pu
 AB 
c = 3.9 m ; Pu = 2.67435 + 1.35  0.0792 = 2.7812 MN ; Pu' = 1.303

MN
0.045c .h. fc 28 = 0.045  4.3 × 0.6 × 22 = 2.5542 MN  Pu' = 1.303 MN ( Ok)
II. 4/ Détermination des armatures
Condition pour qu’il n’y ait pas à placer des crochets :

b B fe 4  s  ?
ls    0.6m , b  600 
  mm dans le cas ou
4 s 4 fe
f c 28  25MPa et nuance d’acier Fe 400 on a forfaitairement :
 f 4  2.5
ls  . e  40   s  2.5MPa  b  600   15mm
4 s 400
4  2.5
De même pour a  550   13.75mm
400
Soit b  16mm ; a  14mm
1
db = h – enrobage – (HA16) = 60 – 5 – 0.8 = 54.2 cm
2
1
da = h – enrobage – (HA16) – (HA14) = 60 – 5 – 1.6– 0.5  1 = 57.4 cm
2
__________________________________________________________________________________
2011/2012
La répartition des contraintes est bitriangulaire  les sections d’armatures Aa bitri et Ab bitri
sont obtenues par les formules du cas de répartition rectangulaire multiplié par les coefficients
suivants :
9 B
Aa bitri  Aa  rec  
8 A
 9 A
Ab bitri  Ab  rec  Max 1;  
 8 B
Pu  B  b  2.7812  2.4  0.5

Ab rec    35.04cm2 
8db f su 8  0.542  347.8
 9 2.2 
Ab bitri  35.04  Max 1;    39.42cm
2
 8 2.4 
Pu  A  a  2.7812  2.2  0.45 

Aa rec    30.474cm2 
8d a f su 8  0.574  347.8
9 2.25
Aa bitri  30.474    42.854cm2
8 1.8
Remarque:
La fissuration est préjudiciable  Il faut majorer la section d’armature de 10%
Ab bitri  43.362cm2 ; Aa bitri  47.13cm 2
 Pour la nappe supérieure :

Il faut utiliser (HA16) pour éviter les crochets. Soit 24 HA 16 = 48.24 cm2 ce qui est trop
serré dans 2.4 m moins les enrobages latéraux (enrobage = 5 cm).
Soit 16 HA20 = 50.24cm2 avec un espacement égal à 15 cm
b  20mm  16mm  Toutes les barres sont menues des crochets
 Pour la nappe inférieure :

Il faut utiliser (HA14) pour éviter les croches, soit 29 HA 14 = 44.37 cm²  Armatures trop
serré
Soit 14 HA20 = 43.96 cm2 avec un espacement égal à 15 cm
a  20mm  14mm  Toutes les barres sont menues des crochets.
II. 5/ Hauteur de rive

Il faut enrober les croches des barres HA20
e  Max 15cm,12  6cm  24cm On choisit une hauteur en rive e = 30 cm
__________________________________________________________________________________
2011/2012
II. 6/Dimensions du gros béton
Le gros béton est reposé sur le sol (diagramme rectangulaire).

'
La section du gros béton (A’ B’) est déterminée par : A'  B '  P
 sol
Avec P’ = Charge appliquée sur la semelle y compris son poids propre, majorée de 10%
pour tenir compte du poids du gros béton
P '   Pser  2.4  2.2  0.5  0.025  1.1  2.252 MN
On reste toujours dans l’hypothèse que les dimensions du gros béton soient
A' A
homothétiques à celle de semelles :  
B' B
B P' 2.4 2.252
B'     4.04m
A  sol 2.2 0.15
Soit B’ = 4.05 m  A’= 3.75 m

La hauteur du gros béton (Hg) est calculée de manière à permettre le développement des
bielles de béton à un angle    tel que 45    55 Soit Hg =
 
 Max ( A ' A)  tg    , ( A ' A)  0.8  1.10
2
Hg =1.1 m.
__________________________________________________________________________________
2011/2012
II. 7/ Schéma de ferraillage
Fig1. Ferraillage de la semelle
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2011/2012
CHAPITRE IX : ETUDE D'ESCALIER:
I/DEFINITION ET TERMINOLOGIE
Les escaliers constituent un ouvrage de circulation verticale composé d'une série de
marches de même hauteur permettant de monter ou de descendre d'un niveau de plancher à un
autre.
Pour ce type d’escaliers on considère les paramètres suivants :
 h : hauteur de la contre-marche, variant de 0.13 à 0.17m.
 g : largeur de la marche, variant de 0.26 à 0.36m.
 
 α: Inclinaison de la volée.   arctg h .
g
 H : hauteur de la volée, elle est égale à la hauteur libre sous plafond +
l’épaisseur du plancher fini.
 L : longueur projetée de la volée.
 e : épaisseur de dalle (paillasse ou palier).
II/ ETUDE DE L’ESCALIER TYPE I
Ce type d’escalier permet la liaison entre le RDC et le troisième étage et dont
les données géométriques sont représentées ci dessous
Fig1. Escalier type 1
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2011/2012
II.1/ Pré-dimensionnement
L’épaisseur de la paillasse «e» doit vérifier la relation suivante :
e  0.018L 3 b e  q
Avec  p = Poids volumique du béton armé exprimé en KN/m3
q = Charge d’exploitation de l’escalier

L = 4 .82 m
Par itérations on détermine e = 0.18 m. L’épaisseur de la paillasse doit vérifier la condition
de flèche:
L L
e  16.06cm  e  18cm  19.28cm  ( Ok)
30 25
 Le nombre de contre-marches étant égale :
Pour la 1ère volée : 8 contre-marches et pour la 2ème volée : 7 contre-
marches
H
 La hauteur de la contre-marche est définie par h  ; avec H = 2.44
n
244
h   16.25cm
15
 Il faux vérifier la formule de Blondel : g  2h  0.55 à 0.65m
On a g = 30 cm  0.3 + 2  0.1625 = 0.625 m  ( Ok)
h  0.1625 
 L’inclinaison de la volée   arctg    arctg    28
g  0.3 
II.2/ Evaluation des charges
II.2.1/ charges permanentes
A // charges sur la paillasse :
 Marche (Marbre de emm =3 cm)

emm 1 m  0.03 1 2800  84daN / m
 Contre-marche (Marbre de emc = 1.5 cm) :
h  e  e
m
m
c
m
 1  m 
 0.1625  0.03  0.015 1 2800  18.55daN / m
g 0.3
 Béton banché :
h 0.1625
1 bb  1 2200  178.75daN / m
2 2
__________________________________________________________________________________
2011/2012
 Chape en béton armé (0.2 m) :

e 0.2
 1  b   2500  566.28daN / m
cos  cos 28
 Mortier de pose (pour marche) (  mp = 20 KN/m 3 ; emp=0.015 m) :
emp 1 mp  0.015  2000  30 daN / m
 Mortier de pose (pour contre-marche) :
emp  h  emm  0.015  0.1625  0.03

 1  m   2000  13.25daN / m
g 0.3
 Enduit (0.015 m) :
0.015
1 2200  37.37daN / m
cos 28
 Poids du garde corps = 50 daN / m
 Poids propre de la paillasse g A  978.2daN / m
B// charge sur palier
 Revêtement (Marbre)  0.03 1 2800  84daN / m

 Chape en béton armé =
0.2 1 2500  500daN / m
 Mortier de poser ( emp = 1.5 cm)
 0.015 1 2000  30daN / m
 Enduit (1.5cm)
 0.015 1 2200  33daN / m
Poids propre du palier g B  647daN / m
II.2.2/ Charges d’exploitation Q = 250 daN/m²
II.3/Calcul de sollicitations
Fig2. Schéma de calcul pour les 2 volées
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On a d’après CCSB -H.Thonier T4 page 1531 :

 g x L² g A x L 2  2 L  L 2   q x L²
M u  1.35  B    1.5
 2 8  8
 g x L² g A x L 2  2 L  L 2   q x L²
Ms   B  
 2 8  8
q x Lx L e
Vu  1.35  g B x L1  0.5 g A x L 2   1.5
2
Volée1 Volée2
Appui gauche En travée Appui droit Appui gauche En travée Appui droit
Moment ELU 0 4774 0 0 4774 0

Fléchissant
(daN.m/m) ELS 0 3434 0 0 3434 0
Effort tranchant à ELU (daN/m) 3734.8 0 3664.9 3664.9 0 3734.8
Tab1. Tableau de sollicitations pour les deux volées

II.4/ Calcul des armatures longitudinales
Le calcul des armatures longitudinales est réalisé pour une section rectangulaire de
largeur unitaire, travaillant à la flexion simple. La totalité de calcul sera représentée dans le
tableau suivant :
Volée1 Volée2
Appui
En travée gauche et
droit
M u (daN .m / m) 4774 716.1 

Dimensionnement à L’ELU
Mu
bu  0.159 0.0239 Idem
b  d 2  fbu
l  0.39( fe  400MPa)  bu ( Ok) ( Ok)
Asc (cm 2 ) 0 0

  1.25  1  1  2   0.2183 0.03025
__________________________________________________________________________________
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yu   .d (m) 0.0338 0.0468
Z (m)  d  0.4 yu 0.1414 0.1531
Mu
Ast (cm2 / ml )  9.79 1.34
Z  f su
ft 28
Amim (cm2 )  0.23  b  d 1.71 1.71
fe
CNF
 Ast théor  Amim ( Ok) (NON) ( Ok) (NON)
Section choisie 6HA14/ml=9.23 5HA8=2.51 6HA14/ml=9.23 5HA8=2.51
b 2
y1 cm telque y1  15 Ast y1  15 Ast d  0 5.488 3.060
2
by13
I SRH   15(d  y12 )(cm4 ) 20590 6781.6
AN 3
Vérification à L’ELS
M s  daN .m / m  3434 515.1

Idem
Ms
 bc  y1  MPa  9.153 2.324
I SRH
AN
 bc  0.6 f c 28  MPa  13.2 13.2
 bc   bc ( Ok)  ( Ok)
Section finale 6HA14 5HA8 6HA14 5HA8
Tab2. Tableau de calcul des armatures longitudinales.

 : La fissuration est peu préjudiciable  Il suffit de vérifier  bc   bc
 : Au niveau de l’appui, on considère forfaitairement un moment de flexion égal à

0.15 M tmax
II.5/Armatures de répartition
La section des armatures de répartition est prise égale au quart de la section des armatures
A
principales. Ar  st  2.5cm2 .soit 5 HA8/ ml et ceci est valable pour les volées.
4
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II.6/La nécessite des armatures transversales

Pour les dalles coulées sans reprise de bétonnage sur leur épaisseur, on n’a pas besoin des
0.07  f cj v max
armatures transversales, si on vérifie :  u  ; Avec  u  u
b b.d
Pour Vumax  0.037348MN on a :
3734.8 105 0.07  22

u   0.2074MPa   1.026MPa ( Ok)
1 0.18 1.5
 Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
II.7/Schémas de ferraillage
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Fig3. Schéma de ferraillage de la première volée 1
Fig4. Schéma de ferraillage de la deuxième volée 2
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CHAPITRE X: ETUDE D'UN VOILE DE SOUTENEMENT
I/PRESENTATION - INTRODUCTION :
Le voile en sous-sol joue le rôle d’un mur de soutènement fonctionnant comme une
dalle continue verticale à deux travées. Ce voile est soumis à un chargement uniforme dû aux
surcharges appliquées sur le terrain à soutenir et à un chargement triangulaire provenant de la
poussée des terres.
Le plus haut niveau de la nappe phréatique est en dessous de dallage. Nous supposons
que la dalle constituant ce voile est simplement appuyée sur les poteaux et les planchers et
articulée au niveau des longrines.
I.1/ Données du problème :
 Poids volumique du remblai γs = 16 KN/ m3.

 Angle de frottement interne: υ = 30 °
 Cohésion c = 0

 Cœfficient de poussée latérale Ka = tg2 (45 - ) = 0.33.
2
 Le mur voile est soumis aux actions suivantes
 Poussée du sol : q1 = Ka. γs .Z
 Action de la surcharge d’exploitation (q = 5 KN/m2) :
ka
q2 = Kaq. q = q
cos(   )
Paroi verticale et talus horizontal      0
 Kaq = Ka  q2 = Ka. q
Fig1. Données géométriques
Fig2. Chargement
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Z(m) 0 2.02 4.01
q1 (KN/m2) 0 0 10.66
q2 (KN/m2) 0 1.65 1.65
q3 (KN/m2) 0 0 20.2
Tab1. Tableau de Chargement

II/ DETERMINATION DES SOLLICITATIONS :
On présente ci après les schémas de calcul des deux voiles
Fig3. Schémas de calcul du voile 1
II.1/ Cas 1 :
Le premier cas est de prendre les conditions au limite encastre dans le bas et
simplement appuié sur les restes des bords
Les moments de référence en travées sont calculés à partir des tableaux de M.Henry
Thonier « Tome 6 » page 62, Tab 2 et page 67, Tab 18
On détaille un exemple de calcul et les autres résultats sont rassemblés dans le tableau 2:
K a .P.L2 K .P.L2
M 0a  ; M 0b  b
1000 1000
M0a M0b
Ka Kb K’b M’b
(KNm / m) (KNm / m)
a L
b (m)
Action Action du Surcha Action du Surcha
Surcharge
du sol sol rge sol rge
ELU ELS ELU ELS ELU ELS
Rectangul Triangulaire Rectangul
Triangulaire Rectangulaire Triangulaire
aire aire
0.4 - -
3.8 7.369 2.517 29.1 10.875 4.52 3.34 17.89 13.2
40.05 29.61
2.5 -65.412 -19.610
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M 0a à l’ELU dans le voile :
 7.369 10.66  3.82   2.517 1.65  3.82   7.369  20.2  3.82 

M u 0 a  1.35    1.5    1.35    4.52 KN.m/m
 1000   1000   1000 
Tab2. Tableau de moments de référence

III/ FERRAILLAGE DU VOILE DANS LE SENS LONGITUDINAL :
Les armatures longitudinales doivent justifier les deux états limites et la condition de
non fragilité.
travée Travée Appui

Appui Appui Appui
 
Mu0 (KNm / m) - 17.89 - - 4.52 -
Moment en travée Mt(KN.m /m) - 15.2 - - 3.39 -
Moment sur appui (KN .m /m) -5.367 - -5.367 -2.26 - -2.26
Mw  Me
Mt   1.25 M0 OUI OUI OUI OUI OUI OUI
2
Moments retenus (KN.m /m) -5.367 15.2 -5.367 -2.26 3.39 -2.26
Mu 0
bu  0.01791 0.025 0.028 0.00627 0.00627
b  d 2  fbu
A L’ELU
l  0.39( fe  400MPa)  bu ( Ok) ( Ok) ( Ok) ( Ok) ( Ok)

  1.25  1  1  2   2.26 10-2 3.20 10-2 3.59 10-2 7.86 10-2 7.86 10-2
yu   .d (m) 3.84 10-3 5.4310-3 6.1 10-3 13.36 10-3 13.36 10-3
Z (m)  d  0.4 yu 0.1535 0.168 0.168 0.1694 0.1694
Mu
Ast (cm2 / ml )  1.71 1.55 1.75 1.87 1.87
Z  f su
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4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8 4HA8

Acier choisi
= 2cm² = 2cm² = 2cm² = 2cm² = 2cm² = 2cm²
Ms0 (KNm / m) - 13.2 - - 3.34 -
Moment en travée Mt(KN.m /m) - 11.22 - - 2.505 -
Moment sur appui (KN .m /m) -3.96 - -3.96 -1.67 - -1.67
15 bc 0.5565
1  (cm) 0.5565 0.5565 0.5565 0.5565 0.5565
15 bc   st
M RB  0.5.b0 .d 2 . bc . (1  (1 / 3. y1 )) 0.8646 0.8646 0.8646 0.8646

0.8646
80.22
(KN.m/m)
ASC (cm)2 0 0 0 0 0 0
A L’ELS
Ms 8.68 10-3 2.46 10-3 8.68 10-3

st  15 bc (kN.m) 8.68 10 -3
8.68 10 -3
8.68 10-3
b0 .d ². st
15 40.s  1 15.78
Zb1  .d . (cm) 15.75 15.45 15.75 15.85 15.85
16 50.  1s
M ser
Aser (cm² / ml )  1.59 4.602 1.59 0.66 1.34 0.66
Zb1. St
ft 28 1.87
Amin  0.23. (cm²) 1.87 1.87 1.87 1.87 1.87
fe
A retenue (cm2 / ml ) 1.87 4.602 1.87 1.87 1.87 1.87
Ay min  8h0 (fe =400MPa) 1.76 1.76 1.76 1.76 1.76 1.76
Ast (cm2/ml) 1.87 2.20 1.87 1.87 1.87 1.87
sty  Min(2h0 ; 25 cm) 25 25 25 25 25 25
6HA10 4HA8
4HA8 4HA8 4HA8 4HA8
Ast choisit = = 2cm²
= 2cm² = 2cm² = 2cm² = 2cm²
4.71cm²
Tab3. Tableau de calcul des armatures longitudinales
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V/ARRET DES ARMATURES

 En travée « sens longitudinal » : On alterne
3 HA10 /ml filantes
 En travée « sens transversal » : On alterne
2 HA8 /ml filantes
 Sur appuis :
   fe
 ls  4    30.8cm ls  30.8 cm
  s 
l1  Max   l1  75cm ;l2  Max  l1  l2  40cm
 0.25 0.3  M appb  l  73.4cm  2  36.7cm
    x
   M 0b 
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V/ SCHEMA DE FERRAILLAGE
fig5. Plan de ferraillage du voile de soutènement
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CHAPITRE XI: ETUDE D'UN VOILE DE SOUTENEMENT
I/ INTRODUCTION
La piscine à étudier est une piscine non enterrée située dans le sous-sol 2, Elle a un fond,
de forme composée d’une partie rectangulaire qui se termine par une autre de forme
circulaire, soumis à une charge répartie p, et 4 faces latérales soumises à une pression
hydraulique variant de 0 au sommet à p à la base.
En vue d’étudier la piscine, on considère les hypothèses suivantes :
 La fissuration est considérée très préjudiciable.
 Les parois sont supposées encastrées entre elles.
 Les parois sont supposées encastrées à la dalle en bas, et libres en haut.
II/ CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES

La piscine a une hauteur h de 2.6 m et les figures qui suivent indiquent sa forme en
3D et les dimensions en plan de ses parois :
Fig1. Forme de la piscine en 3D. Fig2. Forme en plan de la piscine.
III/ ETUDE DE LA PARTIE RECTANGULAIRE:

III.1/ Calcul des sollicitations « Méthode simplifiée » : [ 1.5 ; 1.6]
III.1.1/Introduction
Le calcul des sollicitations par la méthode simplifiée pour un réservoir rectangulaire
a été déjà détaillé dans le Chapitre X « Etude d’une bâche à eau ». On se contente par
conséquent de donner les sollicitations définitives..
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III.1.2/ Calcul des moments dans les parois et le fond pour les cas idéaux
On considère pour chaque paroi les conditions d’appui suivantes :
Fig3. Conditions d’appui des parois verticales à bord libre en tête.

Et pour le fond :
Fig4. Conditions d’appui du fond.

Grand côté (L = 2.6 m) Petit côté (L = 2.6 m)
Ma Mb M’a M’b Ma Mb M’a M’b

1er cas 14.26 10.58 0 0 1er cas 12.32 8.25 0 0
2ème cas 3.40 1.40 0 -25.86 2ème cas 4.68 2.4 0 -20.45
3ème cas 12.92 9.58 -46.74 0 3ème cas 8.46 6.54 -19.52 0
4ème cas 3.02 1.47 -15.36 -24.3 4ème cas 4.44 2.51 -12.16 -16.31
Fond (L = 5.68 m)
Ma Mb M’a M’b
1er cas 10.97 37.6 0 0
2ème cas 5.36 17.46 0 -41.31
3ème cas 11.25 30.41 -44.3 0
4ème cas 3.89 16.40 -21.24 -39.84
Tab1. Tableaux des moments idéaux dans les parois et le fond.
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fig5. Valeurs et position des moments dans les parois et le fond (en KN.m/m)
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III.1.3/ Détermination des moments retenus dans les parois et le fond de la piscine
M x et M x' sont- respectivement les moments en travée et sur appui des aciers
parallèles à (Ox).
M y et M y' sont- respectivement les moments en travée et sur appui des aciers
parallèles à (Oy).
MOMENTS Petit côté Grand côté Le fond
M’x (KN.m/m) -14.74 -14.74 -16.31

// à (Ox)
MFx (KN.m/m) 27.98 59.66 55.55
Mx (KN.m/m) 12.32 14.26 10.97
M’y (KN.m/m) -16.31 -24.3 -24.3

// à (Oy)
MFy (KN.m/m) 12.625 14.33 58.77
My (KN.m/m) 4.47 1.4 11.25
Tab2. Tableaux des moments retenus dans les parois et le fond.
Fig6. Moments retenus en travées et sur appuis (en KN.m/m)
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III..1.4/ Efforts de traction dans les parois et le fond

 Effort de traction dans les grandes parois et le fond dû au chargement appliqué sur la
grande paroi
T1 : est l’effort de traction dans la grande

paroi dû à l’action de l’eau sur la petite
paroi.
T2 : est l’effort de traction dans le fond dû

à l’action de l’eau sur la petite paroi.
L = 5.68m > 2.h = 5.2m
p.h 2 26  2.62
 T1    29.29 KN  Par mètre linéaire
6 6
29.29
T1   11.26 KN
h  2.6 m
p.h 26  2.6
 T2  .(3.L  2.h)  .(3  5.68  2  2.6)  133.4 KN
6 6
133.4
 Par mètre linéaire T2   23.48 KN
5.68 m
 Effort de traction dans les petites parois et le fond dû au chargement appliqué sur la petite paroi
T3 : est l’effort de traction dans la petite paroi dû à l’action de l’eau sur la grande
paroi.
T4 : est l’effort de traction dans le fond dû à l’action de l’eau sur la grande paroi.
L = 9.93m > 2.h = 5.2m
p.h 2 26  2.62
 T3    29.29 KN  Par mètre linéaire T3  11.26 KN m
6 6
p.h 26  2.6
 T4  .(3.L  2.h)  .(3  9.93  2  2.6)  277 KN
6 6
277
 Par mètre linéaire T4   27.9 KN
9.93 m
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III.2/ Calcul de l’épaisseur des parois
Les moments maximaux en valeur absolue valent :
 14.26 KN .m
m pour les moments positifs.
 24.3 KN .m
m pour les moments négatifs entraînant une traction du béton
qui doit être limitée du coté intérieur (coté eau) à :
6.M
 bt   1.1. . ft28 ; θ = 1(flexion composée de traction) 
h²
 bt  1.11 2.1  2.31MPa
6.M 6  24.3 103

 h   26.27cm  Soit h = 30 cm
 bt 2.31
III.3/ Calcul des sections d’acier

III.3.1/ Généralités:
La piscine est de classe B, elle assure l’étanchéité de la même manière que la bâche à eau.
 La contrainte de calcul des aciers à L’ELS est :
 Pour la paroi côté eau (intérieur) :
1.6  2.1
 s  240. (MPa)
 (en mm)
 Pour la paroi côte extérieur :

Pour une fissuration très préjudiciable :
 s  Min 0.5. f e ;90. . ft28   157.7 MPa
Avec :η = 1.6 pour les

aciers HA
 Le diamètre minimal des aciers est 8 mm.
 L’espacement maximal des armatures côté eau = 1.5 fois l’épaisseur.
 Ferraillage en deux nappes, car l’épaisseur est supérieure à15 cm.
 Pour les points de moments nuls, nous somme en présence de traction simple,
le pourcentage minimal des aciers en traction simple vaut :
h. ft28 0.3  2.1

As    15.75 cm²
fe 400 ml
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III.3.2/ Calcul des sections d’acier

Retenons des aciers HA16 comme diamètre maximal, l’enrobage est de 5 cm sur les deux
faces.
Pour le premier lit côte paroi : d’= 50 + (16/2) = 58 mm, soit une hauteur utile d = h – d’
= 242mm.
Pour le deuxième lit côte paroi : d’= 50 + 16 + 8 = 74 mm, soit une hauteur utile d=h –
d’= 226mm.
Pour le calcul des aciers en flexion composée de traction, nous utiliserons la méthode du
moment par rapport aux aciers tendus :
M1 N 90. 1  
As   ; Avec : M1= M + N. (d – (h/2)), Z = d.(1-(α/3)),   . ,
Z . s  s  s 3 
M1
et  
d²
Petite paroi Grande paroi Fond

Paroi Sur appui
En appui En appui En appui En appui En appui
horizontal vertical horizontal vertical grande portée
petite portée
Effort Normal
-5.63 -5.63 -5.63 -5.63 -11.74 -13.95
(KN/m)
Moment retenu
- 14.74 - 16.31 -14.74 - 24.3 -16.31 -24.3
sur appui (KN.m/m)
d (m) 0.242 0.242 0.242 0.242 0.242 0.242
M1 KN.m/m) 14.22 15.79 14.22 23.78 15.79 23.02
β 0.243 0.270 0.241 0.406 0.269 0.393
Ø12 (σs =127) 0.22 0.230 0.220 0.276 0.230 0.272
α Ø14 (σs =117.6) 0.227 0.239 0.227 0.286 0.238 0.281
Ø16 (σs =110) 0.235 0.246 0.234 0.294 0.245 0.290
Ø12 (σs =127) 0.224 0.223 0.224 0.220 0.223 0.220
Z (m) Ø14 (σs =117.6) 0.224 0.222 0.224 0.219 0.222 0.219
Ø16 (σs =110) 0.223 0.222 0.223 0.218 0.222 0.218
As Ø12 (σs =127) 5.44 6.02 5.44 8.95 6.5 9.33
__________________________________________________________________________________
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(cm²) Ø14 (σs =117.6) 5.88 6.53 5.88 9.71 7.05 10.12
Ø16 (σs =110) 6.28 7.19 6.28 10.43 7.54 10.87
Tab3. Tableau des sections d’acier sur appui des parois et du fond.
Petite paroi Grande paroi Fond

Paroi
En travée En travée En travée En travée En travée En travée
horizontale verticale horizontale verticale grande portée petite portée
Effort Normal
-5.63 - 5.63 -5.63 -5.63 -11.74 -13.95
(KN/m)
Moment retenu
12.32 4.47 14.26 1.4 10.97 11.25
sur appui (KN.m/m)
d (m) 0.242 0.226 0.242 0.226 0.226 0.242
M1 KN.m/m) 11.8 4.04 13.74 0.97 10.08 9.97
β 0.201 0.079 0.235 0.019 0.197 0.170
α 0.182 0.117 0.196 0.059 0.180 0.168
Z (m) 0.227 0.217 0.226 0.222 0.212 0.228
As (cm²) 3.65 1.54 4.21 0.63 3.76 3.66
Tab4. Tableau des sections en travées des parois et du fond.

On doit aussi tenir compte des charges supplémentaires appliquées sur le fond autres que
la charge hydraulique tel que :
 Son poids propre.
 Le poids de la forme en pente de la piscine.
On notera par Ps la valeur de cette charge à l’ELS, elle est égal à :
Ps = (0.3 × 25) + (1.1 × 0.5 ×15) = 15.75 KN/m².
Le rapport des portée est α = lx / ly = 0.57 ≥ 0.4  le fond porte dans deux sens :
 Le moment suivant la petite portée : Mx = µx.Ps. lx2

1
Avec :  x   0.0852  Mx = 0.0865×15.75×5.68² = 43.95 KN.m
8(1  2.4 3 )
 Le moment suivant la grande portée: My = µy.Mx

Avec :  y   2 .[1  0.95.(1   ) 2 ]  0.2678  My= 0.2678×43.95 = 11.77 KN.m
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2011/2012
Étant donné que le fond est encastré avec les parois on obtient :
En travée Sur appui
0.75 × 43.95 =
Moments en Petite portée -0.5 × 43.95 = - 21.98
32.96
(KN.m/m)
Grande portée 0.75 × 11.77 = 8.83 -0.5 × 11.77 = - 5.89
Tab5. Tableau des moments dus au poids de la forme en pente et du fond.
Les sections d’aciers supplémentaires sont calculées comme suit :
En travée Sur appui
Petite Grande Petite Grande

portée portée portée portée
Ms en (KN.m/m) 32.96 8.83 - 21.98 - 5.89
d (m) 0.242 0.226 0.242 0.242
 bc
y1  .d
 St 0.226 0.211 0.226 0.226
 bc 
15
M RB  0.5.b. bc . y1 (d  1/ 3. y1 )
282.5 246.3 282.5 282.5
(KN.m/m)
ASC 0 0 0 0
Ms
0.0035 0.001 0.002 0.0006
b.d ². St
Z/d 0.91 0.91 0.91 0.91
Z(m) 0.220 0.205 0.220 0.220
Ms
Ast  (cm²) 9.5 2.73 6.33 1.7
Z . St
Tab6. Tableau des sections d’aciers supplémentaires.
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2011/2012
Paroi Position Acier retenu Vérification section Vérification % au minimal
En travée horizontal 7 HA 12 7.91 ≥ 3.65

7.91+7.91 ≥15.75
Petite paroi
En travée vertical 7 HA 12 7.91 ≥ 1.54
En appui horizontal 7 HA 12 7.91 ≥ 5.44
En appui vertical 7 HA 12 7.91 ≥ 6.02
En travée horizontal 7 HA 12 7.9 ≥ 4.21

7.91+7.91 ≥15.75
Grande paroi
En travée vertical 7 HA 12 7.9 ≥ 0.63
En appui horizontal 7 HA 12 7.9 ≥ 5.44
En appui vertical 7 HA 14 10.77 ≥ 9.71
En travée grande portée 7 HA 12 7.91 ≥ 3.76+ 2.73

7.91 + 14.07 ≥15.75
En travée petite portée 7 HA 16 14.07 ≥ 3.66 + 9.5
Fond
En appui grande portée 7 HA 14 10.77 ≥ 7.05 + 1.7
Sur appui petite portée 9 HA 16 18.09 ≥10.87 + 6.33
Tab7. Tableau de choix des armatures.
Remarque:
Les équerres d’angles rependront la moitié des efforts de traction T1 à T4, et l’autre
moitié est reprise par les équerres intérieures qui assurent la reprise des moments
d’encastrement :
Effort n° KN/m As (cm²/m) Soit Ø / Espacement en m
T1 11.26 0.35 3Ø6 / 0.33
T2 23.48 0.74 3Ø6 / 0.33
T3 11.26 0.35 3Ø6 / 0.33
T4 27.9 0.88 4Ø6 / 0.25
T T
As  
2   St 2 157.7
Tab8. Tableau de calcul des sections d’acier des équerres d’angles
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2011/2012
IV/ETUDE DE LA PARTIE CYLINDRIQUE

La partie cylindrique de la piscine à une hauteur h = 2.6 m, un rayon intérieur R = 1.8 m ,
la jupe à un épaisseur de 0.3 m. la dalle du fond est supposée suffisamment rigide pour que la
jupe soit parfaitement encastrée. Cependant, pour être plus prudent, en l’absence de calculs
précis sur le taux d’encastrement, de prendre l’enveloppe des cas « encastré » et « articulé ».
La jupe est libre en haut.
IV.1/ Cas du fond et jupe encastrés :

IV.1.1/ Calcul des sollicitations dans la jupe:
 Calcul de la tension maximale par unité de hauteur dans la jupe
La tension maximale « f » de la jupe est déterminée à partir de tables de Henry Thonier
qui donne la valeur de f/(ρ.h.R) en fonction des rapports z/h et (h²/e.R) :
h² 2.6²  f 
Or :   12.5     0.52036 pour z/h = 0.6 c'est-à-dire pour une
e.R 0.3 1.8   .h.R  max
profondeur z = 1.56 m.  f = 0.52036 × ρ × h ×R = 0.52036×10×2.6×1.8 = 24.36 KN/m.
 Calcul des moments maximal et minimal dans la jupe

Les moments minimal et maximal dans la jupe sont déterminées à partir de tables de
Henry Thonier qui donne la valeur de M/(ρ.h3) en fonction des rapports z/h et (h²/e.R) :
h²  M 
Or :  12.5   3 
 0.004935 Pour z/h = 0.7 c'est-à-dire pour une profondeur z
e.R   .h  max
= 1.82 m.  Mmax = 0.004935 × ρ × h3= 0.004935 ×10×2.63= 0.867 KN.m/m. 
 M 
 3 
 0.018695 Pour z/h = 1 c'est-à-dire pour une profondeur z = 2.6 m.
  .h min
(à l’encastrement )
 Mmin = -0.018695 × ρ × h3= -0.018695 ×10×2.63= -3.29 KN.m/m.
IV.1.2/ Contraintes de calcul des aciers: (Fascicule 74 du CCTG)
1.6  2.1
 Pour la paroi côte eau (intérieur) :  s  240. (MPa)
 (en mm)
 Pour la paroi côte extérieur :  s  Min 0.5. f e ;90. . ft28   157.7 MPa
Or l’enrobage est de 5 cm pour les deux côtes :

On utilisera des armatures HA8 :
d = 300 – 50 – 8/2=246mm Fig7. Coupe sur jupe et enrobages
__________________________________________________________________________________
2011/2012
IV.1.3/ Vérification des contraintes de traction du béton:
 En traction simple :
f 24.36 103
 bt    0.082MPa ;  bt  1.1. . ft28 ;
e 0.3
θ = 1(en traction simple)  bt  1.11 2.1  2.31MPa
  bt   bt  ( Ok)
 En flexion verticale :
Au point de moment maximal en valeur absolue, c'est-à-dire à l’encastrement, la
compression verticale est égale au poids du voile soit : 2.6×0.3×25 = 19.5 KN/m.
M = 3.29 KN.m ; N = 19.5 KN/m.
M 3.29
L’excentricité : e0    0.168m ;l’excentricité est à l’extérieur de la section
N 19.5
 SPT
2.e0 2  0.168
  1.1. . ft : or en flexion composée   1   1  1.373
bt 28
3.e 3  0.3
  bt  1.11.373  2.1  3.18MPa
Donc la contrainte de traction dans la section non fissurée est égale:
6M N 6  3.29 103 19.5 103

 bt      0.272  3.18MPa  ( Ok)
d² e 0.242² 0.3
IV.1.4/ Calcul des sections d’acier: (Fascicule 74 du CCTG)
Le pourcentage d’acier minimal est de 0.125% .b.d = 0.00125×1 ×0.246 = 3.08cm²/m.
Pour la traction des aciers horizontaux, on aura au maximum besoin d’une section
d’acier capable de reprendre f = 24.36 KN/m en deux nappes, soit 12.18 KN/m.
12.18 103
 Nappe extérieure : As   0.77cm² < Amin =3.08cm²/m
157.7
 Soit As = Amin =3.08cm²/m  Soit 7HA8/m = 3.51 cm²/m.
12.18 103 12.18 103

 Nappe intérieure : As    0.78cm² < Amin
 St 1.6  2.1
240
8
=3.08cm²/m
 Soit As = Amin =3.08cm²/m  Soit 7HA8/m = 3.51 cm²/m.
 Au niveau de pied de voile (encastrement) :
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M1
N 90. 1  
As  Z ; Avec : M1= M + N. (d – (h/2)), Z = d.(1-(α/3)),   . , et
s  s 3 
M1

d²
M1= 3.29 + 19.5×(0.246-0.3/2) = 5.16 KN.m/m
5.16 103
  0.085
0.246²
90  0.085 1  
 .  0.122
155.53 3  
Z = 0.246 ×(1-(0.122/3))=0.236m
5.16 103
 19.5 103
As  0.236  0.152cm²
155.53
 Soit As = Amin =3.08cm²/m  Soit 7HA8 = 3.51 cm²/m.
Le moment positif maximal vaut 0.867 KN.m/m, Soit 26.5 % du moment
d’encastrement, on trouverait une section d’acier de l’ordre de : As = 3.51 × 0.265 = 0.93
cm²/m inférieure au pourcentage minimale de 3.08cm²/m
Alors nous retenons :
 7HA8 pour les aciers d’encastrement, côte intérieur à la base sur une
hauteur égale à 0.1h + 0.8.e + 45Ø = 0.9m.
 7HA8 pour les aciers verticaux.
 7HA8 pour les cerces des deux nappes.
IV.2/ Cas du fond et jupe (cas articulé)
IV.2.1/ Calcul des sollicitations dans la jupe:
 Calcul de la tension maximale par unité de hauteur dans la jupe:
La tension maximale « f » de la jupe est déterminée à partir de tables de Henry Thonier
qui donne la valeur de f/(ρ.h.R) en fonction des rapports z/h et (h²/e.R) :
h²  f 
Or :  12.5     0.650815 pour z/h = 0.7 c'est-à-dire pour une profondeur
e.R   .h.R max
z = 1.82m.
 f = 0.650815 × ρ × h ×R = 0.650815 ×10×2.6×1.8 = 30.45 KN/m.
__________________________________________________________________________________
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 Calcul des moments maximal :
h²  M 
Or :  12.5   3 
 0.00759 Pour z/h = 0.8c'est-à-dire pour une profondeur z
e.R   .h  max
= 2.08 m.
 Mmax = 0.00759 × ρ × h3= 0.00759 ×10×2.63= 1.33 KN.m/m.
IV.2.2/ Calcul des sections d’acier:

Un calcul similaire au cas encastré nous mène aussi à mettre la quantité d’acier
minimale réglementaire dans la jupe.
Soit 7 HA 8/m dans les deux directions.
Les schémas de ferraillage sont donnés à la figure suivante :
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2011/2012
fig5. Plan de ferraillage de la Piscine
__________________________________________________________________________________
2011/2012
BIBLIOGRAPHIE
[1] Conception et calcul des structures de bâtiments. Par HENRY.Thonier

Presses de l’Ecole Nationale des ponts et chaussées
[1.1] Tome 1
[1.2] Tome 2
[1.3] Tome 3
[1.4] Tome 4
[1.5] Tome 5
[1.6] Tome 6
[2] Formulaire de béton armé : Tomes 1et 2. Par VICTOR. Davidovici

Editions du Moniteur, Paris 1996
[3] BAEL 91, modifié et DTU associées. Par JEAN PIERRE. Mougin
Editions Eyrolles
[4] Maîtrise du BAEL 91, et DTU associées. Par JEAN PIERRE. Mougin
Editions Eyrolles
[5] Pratique du BAEL 91. Par JEAN. Perchat ; JEAN. Roux

Editions Eyrolles
[6] Maîtrise du BAEL 91. Par JEAN. Perchat ; JEAN. Roux

Editions Eyrolles
__________________________________________________________________________________
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Département de Génie Civil______________________Projet de fin d’études___

CHAPITRE II: HYPOTHESES DE CALCUL ET CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX 17

3.1.2 Béton pour l’infrastructure 17

CHAPITRE III: EVALUATION DES CHARGES 19

CHAPITRE IV: CALCUL DE NERVURE 23

3.4.1- EFFORTS TRANCHANTS ISOSTATIQUES DE REFERENCE : 27

CHAPITRE V: EXEMPLE DE CALCUL D'UNE POUTRE 49

III.2.2/ Moments dus aux charges Concentrées : 53

VI/ VÉRIFICATION VIS-A-VIS LE POINÇONNEMENT : 73

CHAPITRE VI: EXEMPLE DE CALCUL DES PANNEAUX DE DALLES PLEINES 90

Espacement en zone de recouvrement: 100

CHAPITRE VIII :ETUDE DE SEMELLES: 106

CHAPITRE X: ETUDE D'UN VOILE DE SOUTENEMENT 118

I/PRESENTATION - INTRODUCTION : 118

CHAPITRE XI: ETUDE D'UN VOILE DE SOUTENEMENT 124

IV.1.2/ Contraintes de calcul des aciers: (Fascicule 74 du CCTG) 134

2.1. Type des systèmes porteurs

2.1.1. Voile et dalle en béton armé

2.1.2. Poutres, poteaux supportant un plancher

2.2. Les planchers

C’est l’ensemble des éléments horizontaux de la structure d’un bâtiment destinés à

certaines conditions de régularité de la structure.

2.2.2. Plancher à entrevous

2.2.3. Plancher nervuré

2.2.4. Plancher à poutres croisées

3.1. Choix du système porteur

3.2. Justifications des porteurs verticaux (les poteaux)

3.2.1. Justification des Trames

Figure 1 : trame P32-P33-P34-P35-P36

L’alignement des poteaux (P32-P33-P34-P35-P36) coïncide avec la présence

Figure 2 : la trame P96-P13-P21 au niveau du Figure 3 : la trame P19-P20-P21-P22 au

3.2.2. Justification des poteaux naissants

3.2.2.1. Poteau naissant Pn2

3.2.2.3. Poteau naissant Pn3

Figure 7 : poteau naissant Pn3

Pour détourner cette difficulté on prévoit un système de poutres croisées pour le

3.2.2.4. Poteau naissant P59

3.3. Justification des Planchers

3.3.1. Plancher sous-sol

3.3.2. Plancher étage-courant :

3.3.3. Dalles de forme irrégulières :

3.4. Justification des porteurs horizontaux

3.4.1. Justification du poteau 120

b.2.3. Poutre cloison

3.5. Justifications des joints

CHAPITRE ii: HYPOTHESES DE CALCUL ET CARACTERISTIQUES DES

 Le module de déformation longitudinale instantanée du béton à 28 jours, pour

3.1.2 Béton pour l’infrastructure

 Béton pour les semelles

 La résistance de calcul de béton :

On a utilisé deux types d’aciers :

 Le coefficient partiel de sécurité pour les aciers : 𝛾𝑠 = 1.15

CHAPITRE iii: EVALUATION DES CHARGES

II.1/ Planchers en corps creux:

Désignation Charge (daN/m²)

Corps creux + chape 285

Enduit sous plafond 30

Revêtement Mortier de pose 60

Tab1.Charges permanentes sur plancher intermédiaire (16+5)

II.1.2/ Plancher terrasse (16+5) :

Désignation Charge (daN/m²)

Corps creux + chape 285

Enduit sous plafond 30

Forme de pente 200

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