Final

REMERCIEMENT
Nos sincères remerciements, avant tout à ALLAH tout puissant pour la volonté, la santé et la
patience qu’il nous a données durant toutes ces langues années d’études, afin que nous puissions
arrivera ce modeste travail.
Nous remercions également nos parents qui nous ont aidé et soutenu tout le long de nos études.
Nous tenons à exprimer nos vifs remerciements en premier lieu à notre encadreur, Monsieur
ALI HLLASA pour l’aide déterminante qu’il nous a accordée, et nous a guidé de ses précieux
conseils et suggestions, et la confiance qu’il nous a témoigné tout au long du ce travail.
Nous remercions également les membres jury, qu’ils veuillent bien trouver l’expression de
notre gratitude pour lire et juger notre modeste mémoire.
Enfin remercions nos enseignements, nos camarades ainsi que tous ceux qui ont participé à
notre formation et nous ont accompagné durant ces cinq années.
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DEDICACES
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DEDICACES
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RESUME
Le but de ce travail est l’étude d’un bâtiment en béton armé, constituée de 5 étages et d’un rez-de-
chaussée et commercial.
Ce bâtiment se situe à ALI MENDJLI Wilaya de CONSTANTINE, qui fait partie de la zone de
sismicité moyenne. C’est une structure contreventée par des voiles porteurs, la conception a été faite
selon les règlements de construction en vigueur (RPA99 version 2003, CBA93).
L’étude dynamique a été réalisée à l’aide du logiciel ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS 2014.
L’étude de l’infrastructure du bâtiment a abouti à des fondations superficielles de type semelle isolé
sous poteaux est semelles filantes sous murs.
‫ملخص‬
‫الهدف من هذا العمل هو دراسة عمارة من الخرسانة المسلحة تحوي خمسة طوابق وطابق أرضي توجد هذه العمارة في علي منجلي‬
‫ التخطيط‬.‫ هذه المنشأة مدعومة بجدران حاملة من اإلسمنت المسلح‬.‫والية قسنطينة المصنفة ضمن المناطق ذات نشاط زلزالي متوسط‬
‫( الدراسة الديناميكية تمت بمساعدة‬RPA99 version 2003, CBA93, BAEL91) ‫تم طبقا لقوانين البناء سارية المفعول‬
‫ دراسة البنية التحتية للعمارة أدت إلى االعتماد على أساسات‬ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS 2014‫برنامج‬
.‫سطحية من نوع أسس منفردة تحت األعمدة وأسس مستمرة تحت الجدران‬
ABSTRACT
The aim of this work is the study of a reinforced concrete building consisting of 5 floors and a ground
floor.
This building is located in the ALI MENDJLI, Wilaya of Constantine, which is part of an average
seismicity area. This is a braced by carriers’ veils structure, the design was made according to the
valid building regulations (RPA99 2003 version, CBA93, BAEL91).
The dynamic study was performed using the ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS 2014. The
infrastructure study of the building led to shallow foundations, pad under columns & strip under walls
(wall footings)
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LES PLANS
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TABLE DES MATIERE
REMERCIEMENT I
DEDICACES II
DEDICACES III
RESUME IV
‫ملخص‬ IV
ABSTRACT IV
LES PLANS V
INTRODUCTION GENERALE 1
1 PRESENTATION DU PROJET 3
1.1 INTRODUCTION : 3
1.2 PRESENTATION DU BATIMENT : 3
1.2.1 CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DU SOL 3
1.2.2 DIMENSIONS EN ELEVATION : 4
1.3 CONCEPTION DE LA STRUCTURE : 4
1.3.1 OSSATURE DE L'OUVRAGE (SYSTEME DE CONTREVENTEMENT) : 4
1.3.2 PLANCHER : 4
1.3.3 ESCALIER : 5
1.3.4 MAÇONNERIE : 5
1.3.5 REVETEMENT : 6
1.3.6 ACROTERES : 6
1.3.7 ESCALIERS : 6
1.3.8 ISOLATION : 6
1.4 HYPOTHESE DE CALCUL : 6
2 CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX 8

2.1 LE BETON 8
2.1.1 COMPOSITION DU BETON : 8
2.1.2 RESISTANCE CARACTERISTIQUE A LA COMPRESSION :(C.B. A 93, A2.1.1.1) 8
2.1.3 RESISTANCE CARACTERISTIQUE DU BETON A LA TRACTION (C.B.A 93, A2.1.1.2) 8
2.1.4 MODULE DE DEFORMATION LONGITUDINALE DU BETON : (C.B.A 93, A2.1.2) 9
2.1.5 CONTRAINTE DE CALCUL DE BETON COMPRIME : 9
2.1.6 ETAT LIMITE SERVICE « E.L.S » : (C.B.A 93, A.4.5.2) 10
2.2 LES ACIERS : 10
2.2.1 TYPE D’ACIER UTILISE : 10
2.2.2 CONTRAINTE DE CALCUL D’ACIER : 10
2.3 PROPRIETES DE BETON ARME : 11
2.3.1 MASSE VOLUMIQUE DE BETON ARME : 11
2.3.2 L'ADHERENCE : 12
2.4 COMBINAISON DE CALCUL 12
2.4.1 LES COMBINAISONS DE CALCUL A L’ETAT LIMITE ULTIME DE RESISTANCE « E.L.U.R » : 12
2.4.2 LES COMBINAISONS DE CALCUL A L’ETAT LIMITE SERVICE DE RESISTANCE : 12
2.4.3 LES REGLEMENTS UTILISES DANS LE CALCUL : 12
2.4.4 LES LOGICIELS UTILISENT 12
3 PRE-DEMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGE 14
3.2 PRE DIMENSIONNEMENT DES POUTRES : 14
3.2.1 LES POUTRES PRINCIPALES : (LMAX = 4.65 M) 14
3.2.2 LES POUTRES SECONDAIRES :(LMAX = 3.4 M) 15
3.3 LES PLANCHERS 15
3.3.1 PLANCHER A CORPS CREUX 16
3.3.2 PLANCHER EN DALLE PLEINE : 17
3.4 LES VOILE : 19
3.4.1 LE PRE DIMENSIONNEMENT DES VOILES : 19
3.5 ESCALIERS : 19
3.5.1 LA POUTRE PALIERE : 21
3.6 L’ACROTERE : 21
3.7 PRE DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX : 21
3.8 DESCENTE DES CHARGES : 22
3.8.1 INTRODUCTION : 22
3.8.2 EVALUATION DES CHARGES : 22
3.8.3 CALCUL DES CHARGES ET SURCHARGES REVENANT AU POTEAU : 24
3.9 LOI DE DEGRESSION DES CHARGES (DTR.B.C2.2.ART.6.3) 30
3.10 VERIFICATION DES SECTIONS DES POTEAUX : 31
3.10.1 L’EFFORT NORMAL ULTIME 31
4 CALCULE DES ELEMENTS SECONDAIRES 36
4.1 INTRODUCTION 36
4.2 CALCUL DE L’ACROTERE 36
4.2.1 DEFINITION 36
4.2.2 LES SOLLICITATIONS 37
4.2.3 CALCULE E.L.U : 37
4.2.4 CALCULE E.L.S 37
4.2.5 CALCUL DE L’EXCENTRICITE : 37
4.2.6 CALCUL DE LA SECTION D’ARMATURES 37
4.2.7 VERIFICATION A L’E.L. S 40
4.2.8 EXCENTRICITE 40
4.2.9 MOMENT D’INERTIE DE LA SECTION REDUITE HOMOGENE 41
4.2.10 COEFFICIENT ANGULAIRE DES CONTRAINTES 41
4.2.11 CALCUL DES CONTRAINTES 42
4.2.12 VERIFICATION AU SEISME 42
4.2.13 SCHEMA DE FERRAILLAGE DE L’ACROTERE 43
4.3 CALCUL DES BALCONS. 43
4.3.1 HYPOTHESE DE CALCUL : 43
4.3.2 DETERMINATION DES EFFORTS : 44
4.3.3 CALCULE DES SOLLICITATIONS : 44
4.3.4 MOMENTS ET EFFORTS TRANCHANTS : 45
4.3.5 FERRAILLAGE DU BALCON : 45
4.3.6 VERIFICATION A L’ELS : 47
4.3.7 CALCUL LA CONTRAINTE DANS LE BETON COMPRIME 48
4.3.8 CALCUL LA CONTRAINTE DANS L’ACIER TENDUE 48
4.3.9 VERIFICATION DE LA FLECHE 48
4.3.10 SCHEMA DE FERRAILLAGE DU BALCON 48
4.4 CALCULE ESCALIERS 49
4.4.1 EVALUATION DES CHARGES 49
4.4.2 CALCULE DES SOLLICITATIONS 50
4.4.3 CALCUL DES FERRAILLAGES : 53
4.4.4 SCHEMA DE FERRAILLAGE DES ESCALIERS 59
4.5 CALCULE POUTRE PALIERE 59
4.5.1 FERRAILLAGE DE LA POUTRE PALIERE (E.L.U) 61
4.5.2 SCHEMA DE FERRAILLAGE DE LA POUTRE PALIERE 65
4.6 ETUDE DU PLANCHER 65
4.6.1 DEFINITION 65
4.6.2 TYPES DES POUTRELLES 66
4.6.3 METHODE DE CALCUL 66
4.6.4 VERIFICATION A L’ELU 79
4.6.5 VERIFICATION A L’ELS 80
4.6.6 SCHEMAS DU FERRAILLAGE 82
4.6.7 FERRAILLAGE DE LA DALLE DE COMPRESSION 83
5 ETUDE DYNAMIQUE ET SISMIQUE DU BATIMENT 86
5.2 OBJECTIF DE L’ETUDE SISMIQUE : 86
5.3 METHODE DE CALCUL : 86
5.3.1 METHODE STATIQUE EQUIVALENTE : 86
5.3.2 METHODE D’ANALYSE MODALE SPECTRALE : 87
5.3.3 METHODE D’ANALYSE DYNAMIQUE PAR ACCELEROGRAMME : 87
5.4 CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL : 87
5.5 DESCRIPTION DU LOGICIEL DE CALCUL : 87
5.6 MODELISATION : 88
5.7 DONNEES DE BASE : 89
5.8 PHASE D’ANALYSE : 92
5.9 VERIFICATION VIS-A-VIS LE REGLEMENT PARASISMIQUE ALGERIEN RPA 2003 95
5.9.1 VERIFICATION DU COMPORTEMENT DYNAMIQUE : 95
6 CALCUL DES ÉLEMENTS STRUCTURAUX 108

6.2 CALCUL DES POTEAUX 108
6.2.1 INTRODUCTION 108
6.2.2 RECOMMANDATION DU RPA 99 VERSION 2003 109
6.2.3 CALCUL DU FERRAILLAGE 111
6.2.4 VERIFICATION 112
6.2.5 VERIFICATION DE LA CONTRAINTE DE CISAILLEMENT (RP ART 7.4.3.2) : 114
6.2.6 SCHEMA DE FERRAILLAGE : 115
6.3 CALCUL DES POUTRES : 115
6.3.1 INTRODUCTION 115
6.3.2 RECOMMANDATION DU RPA 99 VERSION 2003 115
6.3.3 CALCUL DU FERRAILLAGE (SELON LA COMBINAISON ELU) 116
6.3.4 DETERMINATION DES ARMATURES TRANSVERSALES : 120
6.3.5 VERIFICATION A L’ETAT LIMITE DE SERVICE 121
6.3.6 SCHEMA DE FERRAILLAGE : 122
6.4 FERRAILLAGE DES VOILES : 123
6.4.1 INTRODUCTION : 123
6.4.2 FERRAILLAGE DU VOILE PLEIN ET/OU TRUMEAUX : 124
6.4.3 VI.3.2 COMBINAISONS DE CHARGES : 125
6.4.4 FERRAILLAGE VERTICAL DES VOILES : 125
6.4.5 VI.3.3. EXEMPLE D'APPLICATION : 127
6.4.6 FERRAILLAGE HORIZONTAL DES VOILES : 130
6.4.6.1 VERIFICATION DES VOILES A L’EFFORT TRANCHANT 130
6.4.6.3 EXEMPLE D’APPLICATION : 131
6.4.7 SCHEMA DE FERRAILLAGE 136
7 ETUDE DE FONDATION 138

7.2 DEFINITIONS LES FONDATIONS : 138
7.3 CHOIX DU TYPE DE FONDATION : 138
7.4 TYPE DE FONDATION : 138
7.5 CALCUL DES SURFACES REVENANT AUX SEMELLES : 139
7.6 SEMELLE ISOLEE : 139
7.7 SEMELLE FILANTE SOUS VOILE : 142
7.8 LA LONGRINE : 144
7.8.1 DEFINITION : 144
7.8.2 DIMENSIONNEMENT DE LA LONGRINE : 144
7.8.3 VII.8.3 FERRAILLAGE DE LA LONGRINE : 144
CONCLUSION GENERALE 146
BIBLIOGRAPHIE 147
LISTES DES FIGURES
Figure 1-1 : Plancher en corps creux 5

Figure 1-2 : Briques creuses 6
Figure 2-1: Diagramme Contrainte déformations du béton 9
Figure 2-2: Diagramme contraintes déformations de l’acier (C.B.A93 A.2.2.2) 11
Figure 3-1:Poutre principale 15
Figure 3-2:Poutre secondaire 15
Figure 3-3:Coupe transversale sur un plancher à corps creux 16
Figure 3-4:Coupe transversale des poutrelles 17
Figure 3-5:voile en béton armé 19
Figure 3-6:Schéma de l’escalier. 20
Figure 3-7:coupe transversale de l'acrotère 21
Figure 3-8:Le poteau d’angle 25
Figure 3-9:Le poteau de rive 27
Figure 3-10:Le poteau de centre 29
Figure 4-1:Schéma statique Figure 4-2:Schéma réel 36
Figure 4-3:Dimensions pour le calcul de ferraillage 38
Figure 4-4:Schéma de ferraillage du l’acrotère. 43
Figure 4-5:Schéma statique du balcon. 44
Figure 4-6:Schéma statique du balcon à l’ELU et à l’ELS. 45
Figure 4-7:Schéma de ferraillage du balcon. 48
Figure 4-8:Schéma statique des escaliers à l’ELU. 50
Figure 4-9:Schéma statique des escaliers à l’ELS. 50
Figure 4-10:Diagrammes moment et effort tranchant ELU. 51
Figure 4-11:Diagrammes moment et effort tranchant ELS. 52
Figure 4-12:Schéma de ferraillage des escaliers 59
Figure 4-13:Diagramme des moments à ELU 61
Figure 4-14:Diagramme des moments à ELS 61
Figure 4-15:Schéma de ferraillage de la poutre palière 65
Figure 4-16:type des poutrelles numéro 1 66
Figure 4-17:type des poutrelles numéro 2 66
Figure 4-18:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELU N°1 69
Figure 4-19:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELU N°2 70
Figure 4-20:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELS N°1 70
Figure 4-21:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELS N°2 70
Figure 4-22:Calcule les effort tranchant type 1 71
Figure 4-23:Calcule les effort tranchant type 2 71
Figure 4-24:Diagramme des efforts tranchants à l’ELU N°1 72
Figure 4-25:Diagramme des efforts tranchants à l’ELU N°2 73
Figure 4-26:Diagramme des efforts tranchants à l’ELS N°1 73
Figure 4-27:Diagramme des efforts tranchants à l’ELS N°2 74
Figure 4-28:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELU 76
Figure 4-29:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELS 76
Figure 4-30:Diagramme des efforts tranchants à l’ELU 77
Figure 4-31:Diagramme des efforts tranchants à l’ELS 77
Figure 4-32:Ferraillage des nervures. 83
Figure 4-33:Schéma de ferraillage de la dalle de compression 84
Figure 5-1:Caractéristiques de base du BA 89
Figure 5-2:Spectre de réponse sismique 92
Figure 5-3:Données du spectre de réponse. 92
Figure 5-4:Diaphragme de la structure. 93
Figure 5-5:Diaphragme de la structure HAUT. 93
Figure 5-6:Disposition des voiles de contreventement 94
Figure 5-7:Mode 01 Translation 96
Figure 5-8:Mode 02 Torsion 97
Figure 5-9:Mode 03 Translation 97
Figure 5-10:schéma classification des systèmes de contreventement 98
Figure 5-11Distribution de l’effort normal 99
Figure 5-12:Résultat des efforts normaux dans les poteaux 102
Figure 6-1: Schéma de ferraillage poteau 115
Figure 6-2:Ferraillage de la Poutre principale 122
Figure 6-3:Ferraillage de la Poutre secondaire 123
Figure 6-4:Dimensions du voile calculé. 128
Figure 6-5:Ferraillage de voile 136
Figure 7-1:Ferraillage de semelle isolé 142
Figure 7-2:Ferraillage de semelle filante 144
Figure 7-3:Ferraillage de longrine 145
LISTES DES TABLEAUX
Tableau 3-1:Evaluation des charges (Terrasse inaccessible) 22

Tableau 3-2:Evaluation des charges (Etages courant) 22
Tableau 3-3:Evaluation des charges (Dalle pleine) 23
Tableau 3-4:Evaluation des charges (Balcon) 23
Tableau 3-5:Evaluation des charges d’escalier (paillasse) 23
Tableau 3-6:Evaluation des charges : Escalier (Palier de repos) 24
Tableau 3-7:Evaluation des charges (murs extérieurs) 24
Tableau 3-8:La descente des charges poteau de rive 25
Tableau 3-9:La descente des charges poteau de rive 27
Tableau 3-10:La descente des charges poteau de central 29
Tableau 3-11:dégression des charges 31
Tableau 3-12:les vérifications à la compression à tous les niveaux 32
Tableau 3-13:Vérification au flambement 34
Tableau 4-1:Résume de ferraillage 46
Tableau 4-2:Tableau des charges. 49
Tableau 4-3:Combinaison de charges. 49
Tableau 4-4:Ferraillage des escaliers 53
Tableau 4-5:Vérification des contraintes 57
Tableau 4-6:vérification a la flèche 58
Tableau 4-7:charge équivalent. 59
Tableau 4-8:ferraillage de la poutre palière. 62
Tableau 4-9:vérification des contrainte de compression. 63
Tableau 4-10:Combinaison d’action 66
Tableau 4-11:Moment sur appuis (ELU) 68
Tableau 4-12:Moment sur appuis (ELS) 68
Tableau 4-13:Résultats du calcul des moments en travées 69
Tableau 4-14:Résultats des efforts tranchants terrassent 72
Tableau 4-15:Moment sur appuis (ELU). 74
Tableau 4-16:Moment sur appuis (ELS). 75
Tableau 4-17:Résultats du calcul des moments en travées. 75
Tableau 4-18:Résultats des efforts tranchants terrassent 77
Tableau 4-19:Les moment sur appui et travée à ELU 78
Tableau 4-20:Ferraillage de plancher 79
Tableau 4-21:Les moment sur appui et travée à ELS 80
Tableau 5-1:Tableau : Pénalité P q en fonction de critère de qualité. 90
Tableau 5-2: Pénalité P q en fonction de critère de qualité. 91
Tableau 5-3:Dimension des voiles 95
Tableau 5-4:Périodes et factures de participation massique du modèle. 95
Tableau 5-5:Valeurs du coefficient d’amortissement suivant le système structurel. 100
Tableau 5-6:Valeurs des déplacements inter-étages. 103
Tableau 5-7:Vérification de reversement Direction X. 104
Tableau 5-8:Vérification de reversement Direction Y. 105
Tableau 5-9:Justification vis à vis de l’effet P-Δ sens (X) 106
Tableau 5-10:Justification vis à vis de l’effet P-Δ sens (Y) 106
Tableau 6-1:Coefficient de sécurité et caractéristiques des matériaux 109
Tableau 6-2:Ferraillage maximal et minimal 111
Tableau 6-3:Les sollicitations et combinaisons d’actions. 112
Tableau 6-4:Choix des armatures transversales des poteaux. 114
Tableau 6-5:Ferraillage de la Poutre principale 117
Tableau 6-6:Ferraillage de la Poutre secondaire 118
Tableau 6-7:Vérification à l'état limite de service 121
Tableau 6-8:Donné du voile 1 128
Tableau 6-9:Les sollicitation obtenue par le robot (1) 128
Tableau 6-10:Sollicitations de calcul (voile plein) (1). 129
Tableau 6-11:Donné du voile 2-2’ 132
Tableau 6-13:Sollicitations de calcul (voile plein) (2'). 133
Tableau 6-16:Donné du voile 3-3' 134
Tableau 6-17:Les sollicitation obtenue par le robot (3') 134
Tableau 6-18:Sollicitations de calcul (voile plein) (3'). 134
Tableau 7-1:La surface revenant aux semelles 139
Tableau 7-2:Des données 140
INTRODUCTION GENERALE
Le Génie Civil représente l'ensemble des techniques concernant les constructions Civiles. Les
ingénieurs civils s’occupent de la conception, de la réalisation, de l’exploitation et de la réhabilitation
d’ouvrages de construction et d’infrastructures urbaines dont ils assurent la gestion afin de répondre
aux besoins de la société, tout en assurant la sécurité du public et la protection de l’environnement.
L’analyse approfondie des ouvrages touchés par le séisme nous renvoi souvent aux mêmes causes,
dont les principales sont dues à de mauvaises dispositions constructives ou des malfaçons
d’exécutions généralement criardes.
Pour cela nous ne devons pas appliquer uniquement les règlements, mais nous devons Impérativement
comprendre les facteurs déterminant le comportement dynamique de la Structure afin de mieux
prévoir sa réponse sismique.
Les différentes études et règlements préconisent divers systèmes de contreventement visant à
minimiser les déplacements et à limiter les risques de torsion tout en assurant une bonne dissipation
des efforts.
Le choix d’un système de contreventement est fonction de certaines considérations à savoir la hauteur
du bâtiment, son usage, ainsi que la capacité portante du sol d’assise.
Les ingénieurs disposent actuellement de divers outils informatiques et de logiciels de calculs rapides
et précis permettant la maîtrise de la technique des éléments finis adoptée au Génie Civil, ainsi que
le calcul de diverses structures en un moindre temps.
A cet effet, dans notre projet d’étude d’un bâtiment en (R+5) à contreventement par voiles, en plus
des calculs statiques faisant l’objet des quatre premiers chapitres, la recherche d’un bon
comportement dynamique par différentes dispositions des voiles constitue l’étape cruciale de l’étude
dynamique qui sera exposée au chapitre cinq (V), ce chapitre qui contient aussi les différentes
vérifications vis-à-vis des efforts et des déplacements. Après avoir adopter le bon model et possédant
les sollicitations, le ferraillage des éléments et le calcul de l’infrastructure ferrant l’objet des chapitres
six (VI).
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CHAPITRE I
PRESENTATION DU PROJET
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET
1 PRESENTATION DU PROJET
1.1 INTRODUCTION :
La stabilité de l’ouvrage est en fonction de la résistance des différents éléments structuraux

(poteaux, poutres, voiles…) aux différentes sollicitations (compression, flexion…) dont la résistance
de ces éléments est en fonction du type des matériaux utilisés et de leurs dimensions et
caractéristiques.
Donc pour le calcul des éléments constituants un ouvrage, on se base sur des règlements et des
méthodes connues (BAEL91, RPA99modifié en2003) qui s’appuie sur la connaissance des matériaux
(béton et acier) et le dimensionnement et ferraillage des éléments résistants de la structure.
Lors des calculs d’un ouvrage, l’ingénieur doit tenir compte de ce qui suit :
➢ Avec une probabilité acceptable, la construction reste apte à l’utilisation pour laquelle elle a
été prévue, compte tenu de la durée de vie envisagée et du coût.
➢ Avec des degrés appropriés de fiabilité, elle peut résister à toutes les actions et autres
influences susceptibles de s’exercer aussi bien pendant l’exécution que durant son
exploitation avec le coût d’entretien elle présente une durabilité convenable.
Pour satisfaire ces exigences, il convient de :
• Faire une bonne conception.
• Un dimensionnement rigoureux.
• Choisir les matériaux convenables.
• Et compléter avec quelques détails constructifs.
1.2 PRESENTATION DU BATIMENT :
Le projet que nous avons en train d’étudier consiste à un bâtiment à usage commerciale et
d’habitation, composé de rez-de-chaussée plus 5 étages, implanté à Constantine, Qui est une Zone de
moyenne sismicité zone IIa, le site est considéré comme meuble (S3) d’après les règles parasismiques
algériennes (RPA 99 / version 2003).
1.2.1 Caractéristiques géométriques du sol
Le sol d'assise de la construction est un sol meuble d'après le rapport du laboratoire de la mécanique
des sols,
• La contrainte du sol est бsol = 3bars pour un ancrage D = 1,50 m.
• Le poids spécifique de terre γ = 1,7 t / m3.
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• L'angle de frottement interne du sol φ = 10°

• La cohésion C = 0 (sol pulvérulent)
1.2.2 Dimensions en élévation :
• Hauteur totale de bâtiment ……………………………………...H = 19.66m

• Hauteur de RDC……………………………………………...….h =3.74m.
• Hauteur des étages courant. …………………….………………..h = 3.06m.
1.3 CONCEPTION DE LA STRUCTURE :
1.3.1 Ossature de l'ouvrage (Système de contreventement) :
Le bâtiment est constitué par des portiques auto stables en béton armé et des voiles de
contreventement suivant les deux sens ; donc d'après (RPA 99 version 2003) le système de
contreventement du bâtiment est un système de « contreventement mixte assuré par des voiles et des
portiques » en justifiant l’interaction portiques‐voiles, pour assurer la stabilité de l'ensemble sous
l'effet des actions verticales et des actions horizontales.
1.3.2 Plancher :
C’est une aire généralement plane destinée à séparer les niveaux, on distingue :
• Plancher à corps creux.
• Plancher à dalle pleine.
1.3.2.1 Planchers corps creux :
Ce type de plancher est constitué de poutrelles préfabriquées en béton armé ou bétonné sur place
espacées de 60cm de corps creux (hourdis) et d'une table de compression en béton armé d’une
épaisseur de 5 cm.
Ce type de planchers est généralement utilisé pour les raisons suivantes :
• Facilité de réalisation ;
• Lorsque les portées de l’ouvrage ne sont pas importantes ;
• Diminution du poids de la structure et par conséquent la résultante de la force sismique.
• Une économie du coût de coffrage (coffrage perdu constitué par le corps creux).
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Figure 1-1 : Plancher en corps creux
1.3.2.2 Planchers dalle pleine :
Pour certaines zones, j’ai opté pour des dalles pleines à cause de leurs formes irrégulières et ceci dans
le but de minimiser le temps et le coût nécessaire pour la réalisation des poutrelles spéciales à ces
zones.
1.3.3 Escalier :
Sont des éléments non structuraux, permettant le passage d’un niveau à un autre avec deux volées et
paliers inter étage.
1.3.4 Maçonnerie :
On distingue :
• Mur extérieur (double paroi).
• Mur intérieur (simple paroi).
La maçonnerie la plus utilisée en ALGERIE est en briques creuses pour cet ouvrage nous avons deux
types de murs
1.3.4.1 Murs extérieurs :
Les murs extérieurs sont constitués en double parois de briques (10cm et 15cm d'épaisseur) séparés
par une lame d’air de 5cm d’épaisseur, en briques creuses.
1.3.4.2 Murs intérieurs :
Les murs intérieurs sont constitués d’une seule paroi de briques d’épaisseur 10 cm.de 10 cm.
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Figure 1-2 : Briques creuses
1.3.5 Revêtement :
Le revêtement du bâtiment est constitué par :

• Enduit en plâtre pour les plafonds.
• Enduit en ciment pour les murs extérieurs et les cloisons.
• Revêtement à carrelage pour les planchers.
• Le plancher terrasse sera recouvert par une étanchéité multicouche imperméable évitant la
pénétration des eaux pluviales
1.3.6 Acrotères :
La terrasse étant inaccessible, le dernier niveau est entouré d’un acrotère en béton armé d’une
hauteur variant entre 60cm et de 10cm d’épaisseur.
1.3.7 Escaliers :
On a un seul type d’escalier a constitué de deux paliers intermédiaires pour l’accès de 1er étage.
1.3.8 Isolation :
L’isolation acoustique est assurée par le vide de corps creux et la masse du plancher, par contre au
niveau de murs extérieurs l’isolation est assurée par le vide d’air entre les deux parois qui compose
se dernier, et par la minimisation des ponts thermique en cours de réalisation.
A noter que l’isolation thermique est assurée par les couches de liège pour le plancher terrasse.
1.4 HYPOTHESE DE CALCUL :
Dans notre étude les hypothèses de calcul adoptées sont :

• La résistance à la compression du béton à 28 jours : fc28 = 25 Mpa.
• La résistance à la traction du béton : ft28 = 2.1 Mpa.
• Module d’élasticité longitudinal différé : Evj = 10818.865 Mpa.
• Module d’élasticité longitudinal instantané : Eij = 32164,195Mpa.
• Limite élastique du l’acier : fe = 400 Mpa.
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CHAPITRE II
CARACTERISTIQUES DES
MATERIAUX
CHAPITRE 2 : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
2 CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
2.1 LE BETON
C’est un matériau de construction reconstituant artificiellement la roche, composé de granulats, de

sable, de ciment, d’eau et éventuellement d’adjuvants pour en modifier les propriétés. C’est le
matériau de construction le plus utilisé au Monde, que ce soit en bâtiment ou en travaux publics.
Il présente une très bonne résistance à la compression. Par contre il a une mauvaise résistance à la
traction.
2.1.1 Composition du béton :
• 350 kg/m3 de ciment de classe CPA325.

• 400 litres de sable de diamètre 0/5.
• 800 litres de gravier de diamètre 15/25.
• 175 litres d’eau de gâchage.
La fabrication des bétons est en fonction de l’importance du chantier, elle peut se forme soit par une
simple bétonnière de chantier, soit par l’installation d’une centrale à béton. La centrale à béton est
utilisée lorsque les volumes et les cadences deviennent élevés, et la durée de la production sur un site
donné est suffisamment longue.
2.1.2 Résistance caractéristique à la compression :(C.B. A 93, A2.1.1.1)
Le béton est caractérisé par sa résistance à la compression à l’âge de 28 jours dite : valeur
caractéristique requise, notée fc28. Cette résistance est mesurée sur éprouvette cylindrique ayant un
diamètre de 16cm et une hauteur de 32cm écrasée en compression centrée.
Lorsque j ≤ 28 jours, la résistance du béton non traitée thermiquement suit approximativement les
lois suivantes :
𝒋
➢ Bétons de résistance courante :𝒇𝒄𝒋 = 𝟒.𝟕𝟔+𝟎.𝟖𝟑𝒋 𝒇𝒄𝟐𝟖 pour fc28 ≤ 40MPa
𝒋
➢ Bétons de haute résistance :𝒇𝒄𝒋 = 𝟏.𝟒𝟎+𝟎.𝟗𝟓𝒋 𝒇𝒄𝟐𝟖 pour fc28 ≤ 40MPa
➢ Lorsque l’âge dépasse 28 jours, on peut admettre une valeur au plus égale à 1.1×fc28 à
condition que le béton ne soit pas traité thermiquement et que sa résistance fc28 atteigne au
plus 40 MPA.
➢ Lorsque : j ≥ 60 On utilise la relation : 𝒇𝒄𝒋 = 𝟏. 𝟏 × 𝒇𝐜𝟐𝟖(en MPa)
2.1.3 Résistance caractéristique du béton à la traction (C.B.A 93, A2.1.1.2)
La résistance du béton à la traction à l’âge de j jours ftj est définie conventionnellement par la formule
suivante :
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Pour fcj ≤ 60MPa

• Traction : ftj = 0,6 + 0,06fcj (en MPa).
Pour notre étude on adopte 𝒇𝐜𝟐𝟖 = 25 MPa ft28 = 2.1 MPa
2.1.4 Module de déformation longitudinale du béton : (C.B.A 93, A2.1.2)
➢ Module instantané :
3
𝐸𝑖 = 11000 √𝑓𝑐28 = 32164.195 𝑀𝑝𝑎
➢ Module différé :
3
𝐸𝑣 = 3700 √𝑓𝑐28 = 10818.9 𝑀𝑝𝑎
2.1.5 Contrainte de calcul de béton comprimé :
2.1.5.1 Etat limite ultime de résistance « E.L.U.R » :(C.B. A93, A.4.3).
𝜎𝑏𝑐
ℰ𝑏𝑐
Figure 2-1: Diagramme Contrainte déformations du béton
Бbc : La déformation du béton à la compression.
0.85.𝑓𝑐28
Si : 0 ≤ ℰ𝑏𝑐 ≤ 2 ‰ ===>𝜎𝑏𝑐 = ℰ
𝜃.𝛾𝑏 [1−(2− 2𝑏𝑐 )]
La courbe est sous forme d’une parabole.
0.85.𝑓𝑐28
Si : 2 ‰ ≤ ℰ𝑏𝑐 ≤ 5 ‰ ===>𝜎𝑏𝑐 =
𝜃.𝛾𝑏
La courbe est sous forme d’un rectangle.
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1 si : Durée > 24ℎ (situation accidentelle)
Avec 𝜃 = {0.9 si : 1h < 𝑑𝑢𝑟é𝑒 < 24ℎ 𝛾𝑏 = {1.5 1.15
(situation courante ou durable)
0.85 si : Durée < 1ℎ
2.1.6 Etat Limite Service « E.L.S » : (C.B.A 93, A.4.5.2)
La contrainte admissible du béton à la compression

𝜎𝑏𝑐 = 0.6. 𝑓𝑐28 = 15 𝑀𝑝𝑎
2.2 LES ACIERS :
Les armatures en acier ont pour objectif de supporter les efforts de traction dans les pièces fléchies et
tendues, et de renforcer les sections de pièces comprimées. La quantité des armatures est calculée de
façon à assurer la résistance aux charges déterminées. Les armatures d’acier utilisées dans le béton
armé sont fabriquées en barres laminées à chaud et en fils étirés à froids.
2.2.1 Type d’acier utilisé :
• Barres lisses FeE 235

• Barres à haute adhérence FeE400
• Treillis soudé de diamètre 6 à haute adhérence FeE520
2.2.2 Contrainte de calcul d’acier :
Les caractéristiques mécaniques des aciers d’armature sont dégagées de façon empirique à des essais
de traction, en déterminant la relation entre 𝜎 et la déformation relative 𝜀
2.2.2.1 Etat Limite Ultime « E.L.U » :(C.B. A 93 A.4.3.2)
Fe : Limite d’élasticité de l’acier : Fe = 400 Mpa.

𝐹𝑒 400
𝛾𝑠 = 1,15. Situations durables➔𝜎𝑠 = 𝛾𝑠
= 1.15 = 348 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑠 : Coefficient de sécurité
𝐹𝑒 400
𝛾𝑠 = 1 en situation accidentelle➔𝜎𝑠 = 𝛾𝑠
= 1
= 400 𝑀𝑃𝑎
Es : Module d’élasticité de l’acier Es =2 × 105 Mpa. (C.B.A 93, A2.2.2)
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Figure 2-2: Diagramme contraintes déformations de l’acier (C.B.A93 A.2.2.2)
𝓔𝒔 : Allongement relatif de l’acier, limité à 10 ‰.

Le digramme de calcul des aciers : en effectue une affinité parallèlement à l'origine dans le rapport
𝟏
𝜸𝒔
2.2.2.2 Etat Limite Service (E.L.S) :(C.B. A 93 A.4.5.3)
Les contraintes admissibles de l’acier sont données comme suite :

Avec :
𝜂 = 1 (𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑟𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒)
𝜂: 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 {
𝜂 = 1.6 (𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒 𝑎𝑑ℎ𝑒𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒)
• Fissuration préjudiciable, il n’y a aucune vérification à effectuer en ce qui concerne σ s.
• Fissuration peu préjudiciable :𝜎̅𝑠 = min{2⁄3 𝑓𝑒 ; 110√𝜂. 𝑓𝑐𝑗 }

𝜎̅𝑠 = 201.63 𝑀𝑃𝑎 (𝑟𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒)
{
𝜎̅𝑠 = 156.66 𝑀𝑃𝑎 (ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒 𝑎𝑑ℎ𝑒𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒)
• Fissuration très préjudiciable : 𝜎̅𝑠 = min{1⁄2 𝑓𝑒 ; 90√𝜂. 𝑓𝑐𝑗 }

𝜎̅𝑠 = 164.97 𝑀𝑃𝑎 (𝑟𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒)
{
𝜎̅𝑠 = 156.66 𝑀𝑃𝑎 (ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒 𝑎𝑑ℎ𝑒𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒)
2.3 PROPRIETES DE BETON ARME :
2.3.1 Masse volumique de béton armé :
La masse volumique de béton armé prend en général la valeur suivante :
𝛾𝑏𝑎 = 25 𝑘𝑛/𝑚3
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2.3.2 L'adhérence :
Le béton et l'acier présentent la propriété de l'adhérence c'est-à-dire adhérer entre eux lorsque les
armatures sont convenablement enrobées dans le béton, cette propriété permis la transmission des
efforts entre l'acier et le béton
2.4 COMBINAISON DE CALCUL
Les sollicitations sont calculées en appliquant à la structure les combinaisons d’actions définies ci-
après :
2.4.1 Les combinaisons de calcul à l’état limite ultime de résistance « E.L.U.R » :
2.4.1.1 Pour les situations durables :
• P1 = 1,35 G + 1,5 Q.
2.4.1.2 Pour les situations accidentelles « séisme, choc… »
• P2 = G + Q ± E.
• P3 = G + Q ± 1,2 E.
• P4 = 0,8 G ± E.
2.4.2 Les combinaisons de calcul à l’état limite service de résistance :
• P5 = G + Q.
Avec
• G : Charge permanente.
• Q : Charge d’exploitation.
• E : L’effort de séisme.
2.4.3 Les règlements utilisés dans le calcul :
On doit respecter dans notre étude les règlements agrée par l'état et qui sont :
• Règlement parasismique Algérien (RPA99) VERSION 2003.
• Les règles de conception et de calcul des structures en béton armé (CBA93)
• Charges et surcharges d'exploitation (D.T.R-B.C-22)
• Béton armé aux états limites (B.A.E.L .91 modifié 99)
2.4.4 Les logiciels utilisent
• Robot structural analyses 2014 : Pour la modélisation de la structure.

• EXPERT et SOCOTEC : Pour le calcul et la vérification de ferraillage.
• AUTOCAD 2014 : Pour les dessins des plans.
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CHAPITRE III
PRE-DIMENSIONNEMENT-
ET - DESCENTE DE CHARGE
CHAPITRE 3 : PRE DEMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGE
3 PRE-DEMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGE
3.1 INTRODUCTION :
Le pré dimensionnement des éléments porteurs (poteaux, poutres etc.) d’une structure est une
étape primordiale dans un projet de génie civil.
En se basant sur le principe de la descente des charges verticales qui agissent directement sur la
stabilité et la résistance de l’ouvrage.
Pour pouvoir pré dimensionner les éléments on tiendra compte de prescription apportée par les
règlementsRPA99 V 2003 et C.B.A 93, cette opération a pour but de déterminer un bon
dimensionnement des différents éléments de notre structure, qui répond aux exigences
réglementaires.
Les résultats obtenus ne sont pas définitifs, ils peuvent être augmentés après vérification dans la phase
du dimensionnement, les parties concernées par le pré dimensionnement sont : les planchers, les
voiles, les poteaux, les poutres et les escaliers.
3.2 PRE DIMENSIONNEMENT DES POUTRES :
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux en béton armé, leur pré dimensionnement
s’effectue par des formules données par les BAEL91, et vérifiées selon le règlement parasismique
Algérien en vigueur (RPA99ver03)
Selon le BAEL99 le pré dimensionnement des poutres se fait en utilisant la condition suivante :
𝐿𝑚𝑎𝑥 𝐿𝑚𝑎𝑥
≤ℎ≤
15 10
Les poutres doivent respecter les conditions ci-après :
𝑏 ≥ 20 𝑐𝑚
ℎ ≥ 30 𝑐𝑚
Selon le RPA 99V2003 (article 7.5.1) ℎ
≤4
𝑏
{
3.2.1 Les poutres principales : (Lmax = 4.65 m)
𝑏 = 30𝑐𝑚 > 20𝑐𝑚 … . 𝐶𝑉

4.65 4.65
≤ ℎ ≤ 10 ➔0.31 ≤ ℎ ≤ 0.465➔ On prend { ℎ = 40𝑐𝑚 > 30𝑐𝑚 … 𝐶𝑉
15 40⁄
30 = 1.33 < 4 … . 𝐶𝑉
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Figure 3-1:Poutre principale
3.2.2 Les poutres secondaires :(Lmax = 3.4 m)
𝑏 = 30𝑐𝑚 > 20𝑐𝑚 … . 𝐶𝑉

3.4 3.4
≤ ℎ ≤ 10 ➔0.23 ≤ ℎ ≤ 0.34➔ On prend { ℎ = 35𝑐𝑚 > 30𝑐𝑚 … 𝐶𝑉
15 35⁄
30 = 1.17 < 4 … . 𝐶𝑉
Figure 3-2:Poutre secondaire
3.3 LES PLANCHERS
Pour tout construction le plancher est une structure horizontale qui supportera les surcharges
d’exploitation (mobilière, véhicules, personnes……) et les charges permanentes (cloisons,
revêtements…).
Celle-ci retransmettra aux poutres, aux poteaux et aux murs porteurs. Au final toutes ces charges se
reportent aux fondations
Dans ce projet nous traitons d’abord le plancher à corps creux et ensuite le plancher à dalle plein.
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3.3.1 Plancher à corps creux
Ce plancher sera constitué de corps creux (sans rôle est le remplissage, il n’a aucune fonction de
résistance), de poutrelle (ce sont les éléments résistants du plancher), d’une dalle de compression
(dalle en béton armé, de hauteur varie de 4 à 6 cm), et le treillis soudé.
3.3.1.1 La hauteur du plancher :
La hauteur du plancher est conditionnée par le critère de déformation selon le CBA 93 :

𝐿𝑚𝑎𝑥
ℎ𝑡 ≥ ……………………………… (𝐂𝐁𝐀𝟗𝟑𝐁. 𝟔. 𝟖. 𝟒. 𝟐. 𝟒)
22.5
Avec
𝐿 : 𝑇𝑟𝑎𝑣é𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑛𝑢 𝑑’𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠.
:{ 𝑚𝑎𝑥
ℎ𝑡 : 𝐻𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟.
3.4
Pour notre cas : 𝐿𝑚𝑎𝑥 = 3.4 𝑚➔ ℎ𝑡 ≥ = 0.16 𝑚
22.5
ℎ𝑑𝑐 : ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 = 4𝑐𝑚

ℎ𝑐𝑐 : ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑐𝑟𝑒𝑢𝑥 = 16𝑐𝑚
Donc on adopte un plancher de (16+4) 0 : 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑒𝑟𝑣𝑢𝑟𝑒 = 10𝑐𝑚
𝑏
𝐿0 : 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 = 65𝑐𝑚
{ ℎ ; 𝐻𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 = 20𝑐𝑚
Figure 3-3:Coupe transversale sur un plancher à corps creux
3.3.1.2 Les poutrelles :
Les poutrelles sont des petites poutres préfabriquées ou coulées sur place en béton armé ou
précontraint formant l'ossature d’un plancher, les poutrelles se calculent comme des sections en T.
3.3.1.2.1 La disposition des poutrelles :
La disposition des poutrelles se fait selon deux critères :
• Le critère de la petite portée.
• Le critère de continuité (le sens où il y a plus d’appuis).
3.3.1.2.2 Dimensionnement des poutrelles :
➢ Détermination de la largeur de la table de compression :
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𝑏−𝑏0 𝐿 𝐿𝑦
≤ 𝑚𝑖𝑛 ( 2𝑥 ; 10)…. (CBA93 A 4.1.3)
2
Avec𝑏0 = (0,4 à 0.6) ℎ𝑡
ℎ𝑡 = 20 ➔𝑏0 = (8 à 12) ℎ𝑡 ➔𝒃𝟎 = 𝟏𝟎 𝒄𝒎
Figure 3-4:Coupe transversale des poutrelles
𝒉𝟎 : Largeur de la table de compression.𝒉𝟎 = 𝟒 𝒄𝒎
L𝒙 : distance entre nus d’appuis entre de poutrelles.
𝐿𝑥 = 65 − 𝑏0 ➔𝑳𝒙 = 𝟓𝟓 𝒄𝒎
L𝒚 : longueur entre nus d’appuis de la travée minimale des poutrelles.𝐿𝑦 = 2.9 𝑚
𝑏−0.1 0.55 2.90 𝑏−0.1

Donc : ≤ 𝑚𝑖𝑛 ( ; )➔ ≤ 𝑚𝑖𝑛(0.275; 0.29)➔𝑏 ≤ 2(0.2) + 0.1
2 2 10 2
𝑺𝒐𝒊𝒕 𝒃 = 𝟔𝟓 𝒄𝒎
3.3.2 Plancher en dalle pleine :
Ce sont des planchers totalement en béton armé coulé sur place. Ils reposent avec ou sans continuité
sur 2,3ou 4 appuis constitués par des poutres en béton armé.
Leurs dimensions doivent satisfaire les critères suivants :
3.3.2.1 Résistance à la flexion
Pour des dalles portant dans un seul sens (α<0,40) :

𝐿𝑥
𝑒 ≥ 20 Pour un panneau isolé,
𝐿𝑥
𝑒 ≥ 25 Pour une dalle continue.
𝐿𝑥 𝐿𝑥
≤𝑒≤
25 20
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Pour les dalles portant Dans les deux sens (α≥0,40)

𝐿𝑥
𝑒 ≥ 30 Pour un panneau isolé,
𝐿𝑥
𝑒 ≥ 40 Pour une dalle continue.
𝐿𝑥 𝐿𝑥
≤𝑒≤
40 30
Avec :
Lx : la plus petite portée du panneau le plus sollicité.
𝐿𝑥
α : le rapporte Lx sur Ly α = 𝐿𝑦
Resistance au feu :
𝑒 ≥ 7𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒 − 𝑓𝑒𝑢.
{𝑒 ≥ 11𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑢𝑥 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒 − 𝑓𝑒𝑢.
𝑒 ≥ 14𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒 − 𝑓𝑒𝑢.
On adopte : e = 15cm.
3.3.2.2 Isolation phonique :
Selon les règles techniques « CBA93 » en vigueur en l’Algérie l’épaisseur du plancher doit être
supérieure ou égale à 13 cm pour obtenir une bonne isolation acoustique.
On limite donc notre épaisseur à : e =15 cm.
3.3.2.3 Dalle pleine balcon :
• Dalle travaille dans deux (02) sens α=0.43

𝟏𝟓𝟎 𝟏𝟓𝟎
≤e≤ => 3.75 ≤ e ≤ 5 => e ≥ 5 cm
𝟒𝟎 𝟑𝟎
e ≥ max (15cm ; 15cm ; 5cm)

On adopte e=15cm.
3.3.2.4 Dalle pleine séchoir :
• Dalle travaille dans deux (02) sens α=0.46

𝟏.𝟔𝟎 𝟏.𝟔𝟎
≤e≤ => 4≤ e ≤5.33 => e ≥ 5.33 cm
𝟒𝟎 𝟑𝟎
e ≥ max (15cm ; 15cm ; 5.33cm)

On adopte e=15cm.
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3.4 LES VOILE :
L’épaisseur du voile doit être déterminée en fonction de la hauteur libre d’étage et des conditions de
rigidité aux extrémités.
Les dimensions des voiles doivent satisfaire les conditions suivantes :
𝑒 > 15𝑐𝑚
ℎ
Selon RPA (article 7.7.1){ 𝑒 > 20𝑒
𝐿 > 4. 𝑒
he: Hauteur libre d’étage.
L : Longueur du voile.
e: Épaisseur du voile
Figure 3-5:voile en béton armé
3.4.1 Le pré dimensionnement des voiles :
RDC : 𝒉𝒆 = 374 – 40 = 334 cm.

e ≥ max [ℎ𝑒 /20 ; 15 cm] ⟹ e ≥ max [16,70 ; 15 cm]. En Prend : e = 20 cm.
Etage Courant : 𝒉𝒆 = 306 – 40 = 266 cm.
e ≥ max [ℎ𝑒 /20 ; 15 cm] ⟹ e ≥ max [13,30 ; 15 cm]. En Prend : e = 20 cm.
La Largeur (Portée) Des Voiles :
RDC Et Etage Courant : L ≥ 4x20 = 80 cm.
On Opte Pour L = 80cm Pour Tous Les Voiles.
3.5 ESCALIERS :
Le Rôle Principale De L'escalier Est De Permettre D'accéder D’un Etage A Un Autre, De Passer D’un
Niveau A Un Autre En Montant Et Descendant, Il Se Composent De Plusieurs Eléments :
• Giron(g) : La Largeur De La Marche.
• Marche : La Partie Horizontale De La Marche.
• Contre Marche : La Hauteur Verticale De La Marche.
• L'emmarchement : La Langueur De La Marche.
• La Volée : Est Une Succession De Marche Entre Deux Parties Horizontales.
• Paillasse : C'est La Dalle Inclinée Supportant Les Marches.
• Pallier : La Dalle Horizontale A La Fin Ou Au Début De La Paillasse.
• Pente De L'escalier (𝜶) : C'est L'inclinaison De Paillasse Par Rapport A L'horizontale, Pour
Les Escaliers Confortable ; 𝛼= [20° A 40°].
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• La Cage : Est Le Volume Ou Se Situe L’escalier.

• Ligne De Jour : L’espace Qui Est Laissé Au Milieu Par La Projection Horizontale D’un
Escalier.
Figure 3-6:Schéma de l’escalier.
D’après La Formule De ″BLONDEL″ : 59 ≤ 2h+g ≤ 66cm.

Comme :
« 𝒉 » : La Hauteur De La Contre marche ⇒ 14 ≤ h ≤ 20cm.
« 𝒈 » : La Largeur De La Marche ⇒ 25 ≤ g ≤ 32cm.
On Prendra : h= 17cm ; g= 30cm
Soit : 2h+g = 64cm.
Donc 60 ≤ 2h+g=64 ≤ 66cm. → C.V
Nombre Des Contre Marche : 𝑛=H/h =306/17=18
𝑛/2= 18/2=𝟗 Contre Marches.
Soit 9 Contre Marches Par Volée Et 8 Marches Par Volée, (Par 1 Seul Paillasse).
Épaisseur de la paillasse :
Elle se détermine en satisfaisant les deux conditions suivantes :
𝐿⁄ ≤ 𝑒 ≤ 𝐿⁄
30 20
1.53
Avec 𝐿 = sin∝
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𝐻0 1.53
𝛼 = tan−1 = tan−1 = 32.510
𝐿0 2.4
Donc L = 2.84 m
2.84 2.84
≤𝑒≤ ➔0.09𝑚 ≤ 𝑒 ≤ 0.14𝑚
30 20
On prend : e = 15 cm
3.5.1 La poutre palière :
D’après la condition de flèche définit par le BAEL91 :

𝐿⁄ ≤ ℎ ≤ 𝐿⁄ ➔2.9⁄ ≤ ℎ ≤ 2.9⁄ 𝑑𝑜𝑛𝑐 0.19 ≤ ℎ ≤ 0.29 𝑚
15 10 15 10
𝑏 ≥ 30 𝑐𝑚
ℎ ≥ 35 𝑐𝑚
Exigences du RPA99/2003 ℎ Donc, on prend : b = 30 ; h = 35 cm
≤4
𝑏
{
3.6 L’ACROTERE :
C’est un élément en béton armé (consol), encastré au niveau du plancher terrasse et ayant pour rôle
d’empêcher l’infiltration des eaux pluviales entre la forme de pente et le plancher terrasse, ces
dimensions sont mentionnées dans le plan d’architecture.
S = 0.0685 m2
G = 0.0685 x 25 = 1.71 KN/ml
Q = 1 KN/ml
Figure 3-7:coupe transversale de l'acrotère
3.7 PRE DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX :
Ce sont des éléments en béton armé, rectangulaire et circulaire, destiné à transmettre les charges aux
fondations, le redimensionnement des poteaux se fait à la compression centrée
Selon les règles du BAEL99 (art B.8.4, 1), en appliquant les critères de résistance et le critère de
stabilité de forme et suivant les exigences du RPA 99 version 2003.
On fixera les dimensions des poteaux après avoir effectué la descente de charge, tout en vérifiant les
recommandations du RPA99.
Les dimensions des poteaux sont supposées : (b*h) = (30 * 40)
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3.8 DESCENTE DES CHARGES :
3.8.1 Introduction :
Afin d’assurer la résistance et la stabilité de l’ouvrage, une distribution des charges et

surcharges pour chaque élément s’avèrent nécessaire. La descente des charges permet l’évaluation de
la plupart des charges revenant à chaque élément de la structure, on aura à considérer :
• Le poids propre de l’élément.
• La charge de plancher qu’il supporte.
• La part de cloison répartie qui lui revient.
• Les éléments secondaires (escalier, acrotère…)
• La descente de charge se fait du niveau le plus haut (charpente ou toiture terrasse) vers le
niveau inférieur et cela jusqu’au niveau le plus bas (les fondations).
Nous appliquons les lois de dégression uniquement pour les étages à usages d’habitation.
3.8.2 Evaluation des charges :
3.8.2.1 Plancher terrasse (inaccessible)
Tableau 3-1:Evaluation des charges (Terrasse inaccessible)
Couches Epaisseur Poids volumique Poids surfacique

(m) (KN/𝒎𝟑 ) (KN/𝒎𝟐 )
Protection d'étanchéité en gravillon 0.05 21 1.05
Couche d'isolation en liège 0.04 4 0.16
Forme de pente 0.1 20 2.0
Étanchéité multicouche 0.02 6 0.12
- - 2.65
Enduit de plâtre 0.02 14 0.28
Charge permanente (KN/𝒎𝟐 ) 6.26
Surcharge d’exploitation (KN/𝒎𝟐 ) 1
3.8.2.2 Plancher d'étage courant
Tableau 3-2:Evaluation des charges (Etages courant)

(m) (KN/𝒎𝟑 ) (KN/𝒎𝟐 )
Carrelage 0.02 22 0.44
Mortier de pose 0.02 20 0.4
Lit de sable 0.02 18 0.36
Plancher en corps creux - - 2.65
Cloisons intérieurs - - 1
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Surcharge d’exploitation (KN/𝒎𝟐 ) 1.5
3.8.2.3 Dalle pleine :
Tableau 3-3:Evaluation des charges (Dalle pleine)

(m) (KN/𝒎𝟑 ) (KN/𝒎𝟐 )
Dalle pleine 0.15 25 3.75
Cloisons intérieurs 1
3.8.2.4 Balcon :
Tableau 3-4:Evaluation des charges (Balcon)

(m) (KN/𝒎𝟑 ) (KN/𝒎𝟐 )
Dalle pleine 0.15 25 3.75
Enduit de ciment 0.02 20 0.4
3.8.2.5 Escaliers
3.8.2.5.1 Volée (paillasse)
Tableau 3-5:Evaluation des charges d’escalier (paillasse)
Epaisseur (m) Poids volumique Poids surfacique

(KN/𝒎𝟑 ) (KN/𝒎𝟐 )
Marche 0.17 22 1.87
Paillasse 0.15 25 4.38
Garde de corps - - 0.1
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3.8.2.5.2 Palier de repos :
Tableau 3-6:Evaluation des charges : Escalier (Palier de repos)

(KN/𝒎𝟑 ) (KN/𝒎𝟐 )
Palier de repos 0.15 25 3.75
3.8.2.6 Murs extérieurs
Tableau 3-7:Evaluation des charges (murs extérieurs)

(KN/𝒎𝟑 ) (KN/𝒎𝟐 )
Maçonnerie 0.25 9 2.25
Enduit de ciment 0.015 20 0.3
3.8.3 Calcul des charges et surcharges revenant au poteau :
3.8.3.1 Poteau d’angle :
Le poteau d’angle le plus sollicité est A1

à une surface afférente de :
S = 4.07 m2
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Figure 3-8:Le poteau d’angle
Tableau 3-8:La descente des charges poteau de rive
N G Q
Sous plancher terrasse 1 * (1.75 * 2.325) = 4.07 KN
Revêtement :
3.61 * (1.75 * 2.325)
=14.7 KN
Corps creux :
N1 2.65 * (1.6 * 2.175)
= 9.22 KN
Poutre :
25 [1.6 (0.30 * 0.35) + 2.125 (0.30 * 0.40)]
= 10.575 KN
Acrotère :
1.71 * (1.9 + 2.525) = 7.57 KN
∑1 42.065 KN 4.07 KN
Poteau :
N2
25 * (0.30*0.40) *3.06= 9.18 KN
Revêtement : 1.5 * (1.6 * 2.175) = 5.22 KN
2.48 * [(1.6 * 2.175)] = 8.63 KN
Corps creux :
N3 2.65 * (1.6 * 2.175)
= 9.22 KN
Poutre :
25 [(1.6 * (0.30 * 0.35) +
(2.125 * (0.3 * 0.4)] = 10.575 KN
∑3 28.425 KN 5.22 KN
N4 Poteau : 9.18 KN
Revêtement : 8.63KN 1.5 * (1.6 * 2.175) = 5.22 KN
N5 Corps creux :
9.22 KN
Poutre :
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10.575 KN
∑5 28.425 KN 5.22 KN
N6 Poteau : 9.18 KN
Revêtement : 1.5 * (1.6 * 2.175) = 5.22 KN
N7 8.63KN
Corps creux :
9.22 KN
Poutre :
10.575 KN
∑7 28.425 KN 5.22 KN
Poteau : 9.18 KN
N8
Revêtement : 1.5 * (1.6 * 2.175) = 5.22 KN
N9 8.63KN
Corps creux :
9.22 KN
Poutre :
10.575 KN
∑9 28.425 KN 5.22 KN
Poteau : 9.18 KN
N10
Revêtement : 1.5 * (1.6 * 2.175) = 5.22 KN

N11 8.63KN
Corps creux :
9.22 KN
Poutre :
10.575 KN
∑11 28.425 KN 5.22 KN
Poteau :
N12
(0.30 * 0.40) * 25 * 3.74
= 11.22 KN
∑12 11.22 KN
N13 Revêtement : 1.5 * (1.6 * 2.175) = 5.22 KN
8.63KN
Dalle plein :
10.44 KN
Poutre :
10.575 KN
∑13 29.645 KN 5.22 KN

N14 Amorce poteau :
25 * (0.30 * 0.40) * 1 =
3 KN
∑ST 273.955 KN 35.39 KN
∑ 273.955 KN 35.39 KN
3.8.3.2 Poteau de rive :
Le poteau de rive le plus sollicité est B1

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S = 6.9125 m2
Figure 3-9:Le poteau de rive
Tableau 3-9:La descente des charges poteau de rive
N G Q
Revêtement :
3.61 * (3.95 * 1.75)
=24.95 KN
Corps creux :
N1 2.65 * (1.6 * 3.60)
= 15.264 KN
Poutre :
25 [1.6 (0.30 * 0.35) + 3.55 (0.30 *
0.40)] = 14.85 KN
Acrotère :
1.71 * (3.95) = 6.7545 KN
∑1 61.8185 KN 6.9125 KN
Poteau :
N2
25 * (0.30*0.40) *3.06= 9.18 KN
Revêtement : 1.5 * (3.60 * 1.6) = 8.64 KN
2.48 * [(3.60 * 1.6)] = 14.2848 KN
Corps creux :
N3 2.65 * (3.60 * 1.6) = 15.264 KN
Poutre :
25 [1.6 (0.30 * 0.35) + 3.55 (0.30 *
0.40)] = 14.85 KN
∑3 44.3988 KN 8.64 KN
N4 Poteau : 9.18 KN
Revêtement : 1.5 * (3.60 * 1.6) = 8.64 KN
N5 14.2848 KN
Corps creux :
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15.264 KN
Poutre :
14.85 KN
∑5 44.3988 KN 8.64 KN
N6 Poteau : 9.18 KN
Revêtement : 1.5 * (3.60 * 1.6) = 8.64 KN
N7 14.2848 KN
Corps creux :
15.264 KN
Poutre :
14.85 KN
∑7 44.3988 KN 8.64 KN
Poteau : 9.18 KN
N8
Revêtement : 1.5 * (3.60 * 1.6) = 8.64 KN
N9 14.2848 KN
Corps creux :
15.264 KN
Poutre :
14.85 KN
∑9 44.3988 KN 8.64 KN
Poteau : 9.18 KN
N10
Revêtement : 1.5 * (3.60 * 1.6) = 8.64 KN
N11 14.2848 KN
Corps creux :
15.264 KN
Poutre :
14.85 KN
∑11 44.3988 KN 8.64 KN
Poteau :
N12
(0.30 * 0.40) * 25 * 3.74
= 11.22 KN
N13 Revêtement : 1.5 * (3.60 * 1.6) = 8.64 KN
14.2848 KN
Dalle plein :
17.28 KN
Poutre :
14.85 KN
∑13 46.4148 KN 8.64 KN

N14 Amorce poteau:
25 * (0.30 * 0.40) * 1
= 3 KN
∑ST 390.3473 KN 58.7525 KN
∑ 390.3473 KN 58.7525 KN
3.8.3.3 Poteau central :
Le poteau de centre le plus sollicité est B2=B5
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S = 13.825 m2
Figure 3-10:Le poteau de centre
Tableau 3-10:La descente des charges poteau de central
N G Q
Revêtement :
Corps creux :
3.61 * (3.95 * 3.50)
=49.90 KN
N1 2.65 * (3.60 * 3.2)
= 30.528 KN
Poutre :
25 [3.2 (0.30 * 0.35) + 3.55 (0.30 *
0.40)] = 19.05 KN
∑1 99.478 KN 13.825 KN
Poteau :
N2
25 * (0.30*0.40) *3.06= 9.18 KN
Revêtement : 1.5 * (3.60 * 3.2) = 17.28 KN
2.48 * [(3.60 * 3.2)] = 28.57 KN
Corps creux :
N3 2.65 * (3.60 * 3.2) = 30.528 KN
Poutre :
25 [3.2 (0.30 * 0.35) + 3.55 (0.30 *
0.40)] = 19.05 KN
∑3 78.148 KN 17.28 KN
N4 Poteau : 9.18 KN
Revêtement : 1.5 * (3.60 * 3.2) = 17.28 KN
N5 28.57 KN
Corps creux :
30.528 KN
Poutre :
19.05 KN
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∑5 78.148 KN 17.28 KN
N6 Poteau : 9.18 KN
Revêtement : 1.5 * (3.60 * 3.2) = 17.28 KN
N7 28.57 KN
Corps creux :
30.528 KN
Poutre :
19.05 KN
∑7 78.148 KN 17.28 KN
Poteau : 9.18 KN
N8
Revêtement : 1.5 * (3.60 * 3.2) = 17.28 KN
N9 28.57 KN
Corps creux :
30.528 KN
Poutre :
19.05 KN
∑9 78.148 KN 17.28 KN
Poteau : 9.18 KN
N10
Revêtement : 1.5 * (3.60 * 3.2) = 17.28 KN
N11 28.57 KN
Corps creux :
30.528 KN
Poutre :
19.05 KN
∑11 78.148 KN 17.28 KN
Poteau :
N12
(0.30 * 0.40) * 25 * 3.74
= 11.22 KN
N13 Revêtement : 1.5 * (3.60 * 3.2) = 17.28 KN
28.57 KN
Dalle plein :
82.18 KN
Poutre :
19.05 KN
∑13 82.18 KN 17.28 KN
N14 Amorce poteau :
25 * (0.3 * 0.4) * 1 =
3 KN
∑ST 632.518 KN 117.505 KN
∑ 632.518 KN 117.505 KN
3.9 LOI DE DEGRESSION DES CHARGES (DTR.B.C2.2.ART.6.3)
Soit Q0 la surcharge d’exploitation sur la terrasse couvrant le bâtiment.

Q0, Q1 ……………Qn sont les charges d’exploitation respectivement des planchers d’étage
1,2……n numéroté à partir du sommet du bâtiment.
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Q à chaque niveau est déterminé comme suit :

Sous la terrasse…………………………………….......Q0.
Sur le dernier étage…………………………………Q0+Q1.
Sur l’étage immédiatement inférieur ……Q0+0.95 (Q1+Q2).
Sur l’étage immédiatement inférieur…Q0+0.9 (Q1+Q2+Q3).
Pour n≥5………………Q0+ (3+n) /2*n (Q1+Q2+…. +Qn).
Lorsque la charge d’exploitation est la même (comme notre cas) pour tous les étages, la loi de
dégression ci-dessus est équivalente à la règle usuelle dans laquelle les charges d’exploitation de
chaque étage sont réduites dans les proportions indiquées ci-dessous :
Pour la terrasse ……………………………. Q0
Pour le dernier étage …………………………Q
Pour l’étage immédiatement inférieur…0.90 Q
Pour l’étage immédiatement inférieur…...0.80 Q
Et ainsi de suite en réduisant de 10% par étage jusqu’à 0.50 Q, valeur conservée pour les étages
inférieurs suivants
Tableau 3-11:dégression des charges
Niveau Coefficient Surcharges en KN

Avent Après
Terrasse 1 13.825 13.825
5ème étage 1 17.28 17.28
4ème étage 0.9 17.28 15.552
3ème étage 0.8 17.28 13.824
2ème étage 0.7 17.28 12.096
1er étage 0.6 17.28 10.368
RDC 1 17.28 17.28
Totale 117.505 KN 100.225 KN
Valeur réduite de la surcharge au niveau de R.D.C : 14.71 %

Les calculs montrent que le poteau central F4 est le plus sollicite sous charges verticales.
Gt = 632.518 KN Qt = 100.225 KN
3.10 VERIFICATION DES SECTIONS DES POTEAUX :
3.10.1 L’effort normal ultime
Selon le CBA93 (article B.8.11) on doit majorer l’effort normal de compression ultime Nu de
10% tel que :𝑁𝑢 = (1.35𝐺 + 1.5𝑄) ∗ 1.1
Donc : Nu = [1.35(632.518) + 1.5 (100.225)] x1.1 = 1104.66 KN
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3.10.1.1 Vérification de la compression :
On doit vérifier la condition suivante :

𝑁𝑢 0.85.𝑓𝑐28
𝜎𝑏𝑐 = ≤ ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 Avec 𝜎𝑏𝑐 = = 14.17 𝑀𝑝𝑎
𝐵 1.5
σ bc = 0,6. f c28 = 15 Mpa.

Et
B : section de poteau en m2
𝑁 𝟏𝟏𝟎𝟒.𝟔𝟔∗10−3
𝐵 ≥ 𝜎 𝑢 ➔𝐵 ≥ = 0.08 𝑚2
𝑏𝑐 14.17
On a 𝐵 = 0.30 ∗ 0.40 = 0.12 𝑚2 > 0.08 ….Condition vérifiée.
Tableau 3-12:les vérifications à la compression à tous les niveaux
Niveau G (KN) Q (KN) Nu*1.1 B (m2) 𝝈𝒃𝒄 ̅̅̅̅̅

𝝈𝒃𝒄 ̅̅̅̅̅
𝝈𝒃𝒄 <𝝈 𝒃𝒄
(MN) (Mpa)
(Mpa)
Terrasse 99.478 13.825 0.17 0.12 1.41 15 C.V
5ème étage 186.806 31.05 0.33 0.12 2.75 15 C.V
4ème étage 274.134 48.385 0.487 0.12 4.059 15 C.V
3ème étage 361.462 65.665 0.645 0.12 5.375 15 C.V
2ème étage 448.79 82.945 0.803 0.12 6.69 15 C.V
1er étage 536.118 100.225 0.961 0.12 8.00 15 C.V
RDC 629.518 117.505 1.129 0.12 9.40 15 C.V
3.10.1.2 Vérification des conditions du RPA :
L’article 7.4.1de RPA 99 exige que les dimensions de la section transversale des poteaux doivent
satisfaire les conditions suivantes :
b1, h1, he : les dimensions du poteau :
Pour la zone IIa on a :
• Min (b1, h1) ≥ 25 cm
• Min (b1, h1) ≥ he/20
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• 1/4< b1/h1< 4
Les trois conditions sont vérifiées pour les deux différentes sections des poteaux.
3.10.1.3 Vérification au flambement :
D’après le (CBA 93), on doit faire la vérification suivante :

𝐵 ∗𝑓 𝐴𝑠 ∗𝑓𝑒
• 𝑟 𝑐28
𝑁𝑢 ≤ ∝ ⌊ 0.9∗𝛾 + ⌋CBA 93 (Article B.8.2.1)
𝑏 𝛾𝑠
Avec :
𝛾𝑏 : Coefficient de sécurité du béton =1.5
𝛾𝑠 : Coefficient de sécurité de l’acier =1.15
∝ : Coefficient tenant compte de l’élancement
0.85
∝= 𝜆 2
…………….. Pour 𝜆 ≤ 50
1+0.2( )
35
𝜆 2
∝ = 0.6 ( ) ……………pour 50 < 𝜆 ≤ 70
50
𝑙𝑓
𝜆= Avec 𝑙𝑓 = 0.7𝑙0
𝑖
𝑙𝑓 : La longueur de flambement
𝑙0 : Longueur du poteau
𝐼 𝑏∗ℎ3
𝑖 : Rayon de giration𝑖 = √𝐵avec𝐼 = 12
As ≥ 0.8% * Br (pour la zone IIa) on prend As= 1%* Br

𝑁𝑢
• 𝐵𝑟𝑐𝑎𝑙 ≤ 𝑓𝑐28 𝑓
………………. BAEL 91(7-4-2)
∝⌊ + 𝑒 ⌋
0.9∗𝛾𝑏 100∗𝛾𝑠
𝐵𝑟 = (𝑎 − 2) ∗ (𝑏 − 2)
Il faut vérifier que : 𝐵𝑟 ≥ 𝐵𝑟𝑐𝑎𝑙
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Ce tableau résume les vérifications au flambement :

Tableau 3-13:Vérification au flambement
Niveau Nu (MN) Lf (m) λ α Br cal (m2) Br (m2) Vérification
Terrasse 0.17 2.142 18.55 0.757 0.010 0.1064 C.V
5ème étage 0.33 2.142 18.55 0.757 0.019 0.1064 C.V
4ème étage 0.487 2.142 18.55 0.757 0.029 0.1064 C.V
3ème étage 0.645 2.142 18.55 0.757 0.038 0.1064 C.V
2ème étage 0.803 2.142 18.55 0.757 0.048 0.1064 C.V
1er étage 0.961 2.142 18.55 0.757 0.057 0.1064 C.V
RDC 1.129 2.618 22.66 0.78 0.065 0.1064 C.V
Toutes les conditions vérifient pour tous les sections des poteaux.
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CHAPITRE IV
Calcul des éléments secondaires
CHAPITRE 4 : CALCULE DES ELEMENTS SECONDAIRES
4 CALCULE DES ELEMENTS SECONDAIRES
4.1 INTRODUCTION
La construction est un ensemble d’éléments qui sont classés en deux catégories : éléments principaux
et élément secondaires. Dans ce chapitre on s’intéresse uniquement à l’étude des éléments secondaires
(planchers corps, plancher dalle pleine, escalier, acrotère). Cette étude se fait en suivant le
cheminement suivant : pré dimensionnement des éléments, calcul des sollicitations les plus
défavorables puis, détermination de la section d’acier nécessaire pour reprendre les charges en
question toutes en respectant la règlementation en vigueur
Dans le présent chapitre, on va aborder le calcul des éléments non structuraux suivants :
• L’acrotère.
• Les balcons.
• Les escaliers.
• Les planchers à corps creux (poutrelles et table de compression).
4.2 CALCUL DE L’ACROTERE
4.2.1 Définition
L’acrotère est un élément secondaire en béton armé ayant un rôle de protection dans une terrasse
accessible et la continuité de l’étanchéité dans une terrasse inaccessible, et aussi pour empêcher
l’écoulement de l’eau.
Il Sera calculé comme étant une console encastrée à sa base en plancher terrasse, sollicité en flexion
composé sous l’action verticale de son poids propre « G » et l’action horizontale (surcharge) due à la
main courant « Q ».
Q= 1,5 KN/ml → terrasse accessible
Q= 1 KN/ml → terrasse inaccessible
Figure 4-1:Schéma statique Figure 4-2:Schéma réel
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4.2.2 Les Sollicitations
Effort normal dû au poids propre(G) :

G = 𝛒.s
 : Masse volumique du béton = 25KN/m3
S : Section longitudinale de l’acrotère.
S = (0.6×0.1) + (0.07×0.1) + (0.03×0.1) /2) = 0.0685 m2
Charge permanente : G = (0.0685 × 25) = 1.7125 KN/ml
Charge d'exploitation : Q =1.00 KN/ml
Effort tranchant : T = Q×1.5 = 1.5 KN
Moment fléchissant max dû à la surcharge Q : M.Q = T×H = Q×1ml×H =0.6 KN.m
4.2.3 Calcule E.L.U :
Nu = 1,35×G = 1,35×1.7125 = 2.311 KN/ml

Mu = 1,5×MQ = 1,5×0,6 = 0.9 KN.m
4.2.4 Calcule E.L.S
Ns = G = 1.7125 KN/ml
Ms = MQ = 0.6 KN.m
4.2.5 Calcul de l’excentricité :
C'est la distance entre le centre de pression et le centre de gravité d'une section.

eo = Mu / Nu = 0.9 / 2.311 = 0,389 m = 38.9 cm
ht = 60 cm
e = ht/6 = 0,010 m = 10 cm
e0 > e → l’effort normal est appliqué à l’extérieur du noyau central, donc la section est partiellement
comprimée.
4.2.6 Calcul de la section d’armatures
4.2.6.1 Ferraillage de l’acrotère (E.L.U.R)
Le calcul se fait pour une section rectangulaire avec :

h =10 cm
b =100 cm
d = 8 cm
c= 2 cm
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Figure 4-3:Dimensions pour le calcul de ferraillage
4.2.6.2 Calcul des armatures a L'ELU :
Calcul en flexion composé :

➢ Moment fictif :
Mf = Mu + Nu (d-ht/2) = 0.9 + 2.311× (0,08-0,10/2)

Mf = 0.969 KN.m
➢ Moment réduit (µu) :
µu = Mf / (b×d²× σbc)
σbc = 0,85×fc28 /γb
Avec : γb = 1,50 ; fc28 = 25 Mpa
σbc = 0,85 x25 / 1,50 σbc = 14,17 Mpa
Donc : µu = (0.969 / (1 x (0,08) ² x 14,17)) x1000
µu=0.0106
µu = 0,0106< µ1 = 0,392 (µ1 = 0,392 pour FeE400)
μ=0.008≤ μl=0.392⟹ pivot A →εs=10‰→pas d’acier comprimé (A′s=0).
β = (1 − 0.4𝛼) 𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝛼 = 1.25 ∗ (1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 ) = 𝟎. 𝟎𝟏𝟑

𝑀𝑓 β = (1 − 0.013) = 𝟎. 𝟗𝟗𝟓 𝒎
𝐴𝑠 = 𝑎𝑣𝑒𝑐
β. 𝑑 . σs 𝑓𝑒 400
σs = = = 𝟑𝟒𝟖 𝑴𝑷𝒂
{ 𝛾𝑠 1.15
0.969∗106
𝐴𝑠 = = 𝟑𝟒. 𝟗𝟖 𝒎𝒎² = 0.34 cm²
0.013 ∗ 80 ∗348
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4.2.6.3 La section d’acier réelle due à la flexion composée
𝑵𝒖 2313
𝑨𝒔 𝒓é𝒆𝒍 = 𝑨𝒔 − = (34.98) − = 𝟐𝟖. 𝟑𝟒 𝒎𝒎²
σs 348
➔𝑨𝒔 𝒓é𝒆𝒍 = 𝟎. 𝟐𝟖 𝒄𝒎𝟐
4.2.6.4 La vérification
La condition de non fragilité :

𝒇𝒕𝟐𝟖 2.1
𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟎. 𝟐𝟑 ∗ 𝒃 ∗ 𝒅 ∗ = 0.23 ∗ 1000 ∗ 80 ∗ = 𝟗𝟔. 𝟔 𝒎𝒎²
𝒇𝒆 400
𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟎. 𝟗𝟔𝟔 𝒄𝒎𝟐 > 𝑨𝒔 𝒓é𝒆𝒍 = 𝟎. 𝟐𝟖 𝒄𝒎𝟐 On ferraille avec 𝑨𝒎𝒊𝒏 et on choisit :
𝑨𝒔 = 𝟒𝐇𝐀𝟖 = 𝟐. 𝟎𝟏 𝒄𝒎𝟐
• Espacement des barres :

st ≤ min (3 ht, 33 cm)
st ≤ min (3.10 cm, 33 cm) = 30 cm
Soit : St = 25 cm
• Les Armatures de répartition :
Asadopté 2.01
Ar = = = 0.50 cm2
4 4
Soit : Ar = 3T8 = 1.51 cm2 pour chaque 20cm.

• Vérification de l’effort tranchant
On doit vérifier : τu ≤ 𝝉𝒖
τu : contrainte de cisaillement ultime de calcule .
𝝉𝒖 : Contrainte de cisaillement ultime admissible.
fc28
𝜏𝑢 = min (0,20 ; 4 Mpa)
γb
fc28 25
0,20 = 0,20 × 1,5 = 3,3 Mpa
γb
𝛕𝐮 = min (3,3 ; 4 Map) = 3,3 Mpa

𝐯𝐮
τu = 𝐛𝐝
vu : l’effort tranchant ultime a la base de l’acrotère

𝐯𝐮 = 1,5. Q = 1,5 × 1 = 1,5 KN
1500
𝝉u = = 0,019 MPa
1000×80
𝝉𝒖 = 𝟎, 𝟎𝟏𝟗 𝐌𝐩𝐚 ≤ 𝛕𝐮 = 3,3 Mpa ……………………………………CV
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4.2.7 Vérification à l’E.L. S
Etant donné que la fissuration est préjudiciable, une vérification des contraintes de
compression dans le béton et de traction dans l’acier s’impose.
D’après le BAEL 91 :
2
σb ≤ ̅̅̅
σb = 0.6fc28 σs ≤ ̅̅̅
σs = min { fe ; 110√η ∗ ft28 }
3
4.2.8 Excentricité
h Mser h 0.6 0.1

f = eser + (d − ) = + (d − ) = + (0.08 − ) = 0.38 m
2 Nser 2 1.7125 2
f = 38 cm > 8cm
Le centre de pression est trouvé à l’extérieur de la section calculée.
c = d − f = 8 − 38 = −30 cm
Yser + Yc = c
Yc : distance de l’axe neutre ou centre de pression.
C : distance de centre de pression à la fibre la plus comprimée.
En écrivant le bilan des efforts appliqués à la section :
𝐘𝐜𝟑 + 𝐏𝐘𝐜 + 𝐪 = 𝟎
Avec :
6 × η × A′s 6 × η × As
P = −3c 2 − (c − d′)2 × + (d − c) ×
b b
6 × η × A′s 6 × η × As
q = −2c 3 − (c − d′)2 × −(d − c)2 ×
b b
A′s = 0. « Pas d’armatures comprimées » et η = 15
Donc :
90 × As
P = −3c 2 + (d − c) ×
b
90 × As
q = −2c 3 − (d − c)2 ×
b
On a: c = −𝟑𝟎 𝐜𝐦; d = 𝟖 𝐜𝐦; b = 𝟏𝟎𝟎 𝐜𝐦; As = 𝟐. 𝟎𝟏 𝐜𝐦𝟐
90 × 2.01
P = −3(−30)2 + (8 + 30) × = −𝟐𝟔𝟑𝟏. 𝟐𝟓𝟖 𝐜𝐦𝟐
100
90 × 2.01
q = −2(−30)3 − (8 + 30)2 × = 𝟓𝟏𝟑𝟖𝟕. 𝟖𝟎𝟒 𝐜𝐦𝟑
100
𝐘𝐜𝟑 − 𝟐𝟔𝟑𝟏. 𝟐𝟓𝟖 𝐘𝐜 + 𝟓𝟏𝟑𝟖𝟕. 𝟖𝟎𝟒 = 𝟎
La résolution de cette équation est obtenue par la méthode suivant :
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On calcule ∆
P3 (−2631.258)3
∆ = q2 + 4 ( ) = (51387.804)2 + 4 ( ) = −𝟓𝟖𝟏𝟗𝟏𝟗𝟓𝟏. 𝟎𝟐
27 27
∆ = −𝟓𝟖𝟏𝟗𝟏𝟗𝟓𝟏. 𝟎𝟐 < 0
Donc :
3q 3 3 × 51387.804 −3
cos φ = √− = √
2P P 2 × (−2631.258) (−2631.258)
cos φ = − 0.99 ⟹ φ = 171.89°
−P 2631.258
a = 2√ = 2√ = 59.23 cm
3 3
Nous avons trois solutions :

φ 171.89°
Y1 = a cos ( ) = 59.23 × cos ( ) = 32 cm
3 3
φ 2π
Y2 = a cos ( + ) = 30.18 cm
3 3
φ 4π
Y3 = a cos ( + ) = 28.275cm
3 3
La solution qui convient est : Yc = Y1 = 32 cm
Car :
0 < Yser = Yc + c < d
0 < Yser = Yc + c = 32 − 30 = 2 cm < 8 cm
Donc :
Yser = 2 cm
Yc = 32 cm
4.2.9 Moment d’inertie de la section réduite homogène

3
b Yser
I= + 15[As (d − Yser )2 + A′s (Yser − d′)2 ] ; A′s = 0
3
100 (2)3
I= + 15[2.01 × (8 − 2)2 ] = 1352.066 cm4
3
4.2.10 Coefficient angulaire des contraintes
Nser 1.7125
K= Yc = × 32 = 0.040 KN/cm3
I 1352.066
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4.2.11 Calcul des contraintes
• Contrainte de compression dans le béton

σb = KYser = 0.040 × 2 = 0.08 KN/cm2 = 0.8 MPa ≈ 1 MPa
σb = 0.6fc28 = 0.6 × 25 = 15 MPa
̅̅̅
𝛔𝐛 ≈ 𝟏𝐌𝐏𝐚 < ̅̅̅
𝛔𝐛 = 𝟏𝟓 𝐌𝐏𝐚 𝐂𝐕
• Contrainte de traction dans l’acier
σs = ηK(d − Yser ) = 15 × 0.040 × (8 − 2) × 10 = 36 MPa
2
σs = min { fe ; 110√η ∗ ft28 } ; η = 1.6
̅̅̅
3
2
σs = min { 400; 110√1.6 ∗ 2.1} = min{266.67 MPa; 201.63 MPa}
̅̅̅
3
σs = 201.63 MPa
̅̅̅
𝛔𝐬 = 𝟑𝟔 𝐌𝐏𝐚 < ̅̅̅
𝛔𝐬 = 𝟐𝟎𝟏. 𝟔𝟑 𝐌𝐏𝐚 𝐂𝐕
Donc les armatures calculées à L’E.L.U. R sont convenables.
4.2.12 Vérification au séisme
D’après RPA article (6-2-3) les éléments de structure secondaires doivent résister à la force
horizontale due au séisme indiqué comme suit :
FP = 4 . Cp . A. Wp
Avec :
A : Coefficient d’accélération de zone obtenu dans le tableau (4.1) de RPA 99.
Pour la zone et le groupe d’usage appropriés :
Groupe d’usage 2 et Zone IIa ⟹ A= 0.15
Cp : Facteur de force horizontale, obtenu d’après le tableau (6.1) de RPA 99 ⟹ Cp =0.8
Wp : Poids de l’élément secondaire considéré: ⟹Wp =1.937 KN/ml
Donc : FP = 4 × 0.8 × 0.15 × 1.7125 = 0.822 KN/ml
La condition pour que l’acrotère puisse résister à cette force est :
FP = 0.822KN/ml < 1.5Q = 1.5KN/ml 𝐂𝐕
Alors l’acrotère est stable vis–à-vis de l’action sismique.
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4.2.13 Schéma de ferraillage de l’acrotère
Figure 4-4:Schéma de ferraillage du l’acrotère.
4.3 CALCUL DES BALCONS.
Le balcon est considéré comme une console en béton armé encastré à son extrémité dans
les planchers et l'autre extrémité est libre.
4.3.1 Hypothèse de calcul :
• Le calcule se fait pour une bande de 1m linéaire de largeur.

• L'épaisseur de la dalle pleine est de 15 cm
• Fissurations préjudiciables.
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• Le calcul se fait à la flexion simple.
Figure 4-5:Schéma statique du balcon.
4.3.2 Détermination des efforts :
• Charges permanentes : G1 = 5.53 kn/m²

• Surcharges sur le balcon : Q1 = 3.5 kn/m²
• Surcharge dus à la main courante : Q2 = 1kn/m²
• Charge du garde-corps : G2= 1.3 kn/m²
4.3.3 Calcule des sollicitations :
Combinaison de charge à L’ELU :1.35G + 1.5Q

PU = 1.35 × 5.53 + 1.5 × 3.5 = 12.715kn/ml
P = 1.35xG2 = 1.35 × 1.3 = 1.755kn/ml
𝑞𝑢 = 1.5 × 𝑄2 = 1.5 × 1 = 1.5kn/ml
Combinaison de charge à L’ELS : G + Q
ps = G1 + Q1 = 5.53 + 3.5 = 9.03 kn/ml
p = 1 × G2 = 1.30kn/ml
q s = 1 × Q2 = 1kn/m
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Figure 4-6:Schéma statique du balcon à l’ELU et à l’ELS.
4.3.4 Moments et efforts tranchants :
𝑃𝑈 𝑙 2 12.715 × 1.62
ELU : 𝑴𝑼 = +𝑝×𝑙 = + 1.755 × 1.60 = 𝟏𝟗. 𝟎𝟖 𝐤𝐧. 𝐦
2 2
𝑽𝑼 = 𝑝𝑢 × 𝑙 + 𝑝 = 12.715 × 1.60 + 1.755 = 𝟐𝟐. 𝟏 𝐤𝐧
𝑃𝑠 𝑙 2 9.03 × 1.62
ELS : 𝑴𝒔 = +𝑝×𝑙 = + 1.30 × 1.60 = 𝟏𝟑. 𝟔𝟒 𝐤𝐧. 𝐦
2 2
𝑽𝑼 = 𝑝𝑠 × 𝑙 + 𝑝 = 9.03 × 1.60 + 1.30 = 𝟏𝟓. 𝟕𝟒𝟓 𝐤𝐧
4.3.5 Ferraillage du balcon :
b = 1 m, h = 0.15 m, d = 0.13 m, e = 0.02 m

0,85 𝑋 𝑓 c28 0,85𝑋 25
𝛔bc = = = 14,17 Mpa
𝜃 𝜎𝑏 1,5
𝑀u 19.08 𝑋 103
µ= = = 0.0796
𝑏 𝑑 2 𝜎𝑏𝑐 100𝑋132 𝑋14,17
µ = 0,0796 ˂ µ1 = 0,186 → pivot A εs=10 ‰ (pas d’acier comprimé)

𝑓𝑒 400
𝛔s = = 1 ,15 = 348 Mpa
𝛾𝑠
α =1,25 x (1 – √1 − 2µ ) = 1,25×(1-√1 − 2𝑋0.0796 ) = 0.103

β = 1− 0,4α = 1 – 0,4 X0.103= 0.958
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𝑀u 19.08𝑋105
As = = = 4.40 cm2
𝛽𝑑𝜎𝑠 0,958 𝑋13𝑋348∗100
Condition de non fragilité

ft28
As ≥ 0.23 × b × d ×
fe
2.1
As ≥ 0.23 × 100 × 13.5 × = 1.63cm²
400
➢ On adopte :
4 HA 12 = 4.52 cm2
Tableau 4-1:Résume de ferraillage
w B(cm) D(cm) µ α β 𝐀𝐬 𝐀𝐬𝐦𝐢𝐧 𝐀𝐬𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭𝐞
(𝐜𝐦𝟐 ) (𝐜𝐦𝟐 ) (𝐜𝐦𝟐 )
19.08 100 13 0.0796 0.103 0.958 4.40 1.63 4T12 =

4.52
L’espacement des armatures longitudinales :
e⩽ min (3h ;33 cm)

e⩽ 33 cm
100
e= = 20 cm
5
e = 20 cm ⩽ 33 cm ……………….. (C V)
Vérification de l’effort tranchant :
Tumax fc28
Τu = τu = min (0.15
≤ ̅̅̅ ; 4Mpa )
b. d γb
Tumax = 22.1 KN
22.1 × 103
τu = = 0.17 Mpa
1000 × 130
τu = 2,5 Mpa
̅̅̅
τu = 0.17 Mpa < ̅̅̅
τu = 2,5 Mpa … … … . CV
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Armatures de répartitions :
As 4.52
Ar = = = 1.13 cm2
4 4
On prend :
Ar = 4 HA 8 = 2,01 cm2
L’espacement des armatures de répartition :
e ≤ min (4h; 45cm)

e ≤ 45cm
On prend :
e = 20cm
e = 20cm < 45cm ……….( c v )
4.3.6 Vérification à l’ELS :
Ms =9.03 KN.m ; As = 4.52 cm² ; As'= 0

B =100 cm ; h =15 cm ; d = 13 cm
• Position de l’axe neutre :
b
. y² + ηAsc (y − c’) − ηAst (d − y) = 0
2
50y² − 15 × 4.52 × (13 − y) = 0
50y2 + 67.8y – 881.4 = 0
→ y = 3.57 cm
• Moment d’inertie :
b 3
I= y + ηAsc (y − d′)² + ηAs (d − y)²
3
100
I= × 3.573 + 15 × 4.52 × (13 − 3.57)²
3
→ I = 7545.75 cm4
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4.3.7 Calcul la contrainte dans le béton comprimé
Mas 9.08 × 35.7 × 106

𝛔𝐛 = .y = = 4.29 MPa ≤ ̅̅̅
𝛔𝐛 = 0.6fc28 = 15MPa
I 7545.75 × 104
𝛔𝐛 ≤ ̅̅̅
𝛔𝐛 → 4.29 MPa ≤ 15 MPa 𝐂𝐕
4.3.8 Calcul la contrainte dans l’acier tendue
Msermax 9.08 × 106

𝛔𝐬 = 15 (d − y) = 15 (130 − 35.7)
I 7545.75
𝛔𝐬 = 170.21 MPa
2
𝛔𝐬 = min (3 fe ; max (240; 110√η × ft28 )) (Fissuration prédicable)
̅̅̅
𝛈 = 1.6
𝛔𝐬 = 240 Mpa
̅̅̅
𝛔𝐬 = 170.21Mpa < ̅̅̅
𝛔𝐬 = 240 Mpa 𝐂𝐕
4.3.9 Vérification de la flèche
ℎ 15 1
= = 0.93 ≥ = 0.0625 … … … … … . 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝑙 16 16
𝐴𝑠 4.52 4.2 4.2
= = 0.00376 ≤ = = 0.0105 … . . … … 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
{𝑏. 𝑑 100 ∗ 12 𝑓𝑒 400
4.3.10 Schéma de ferraillage du balcon
Figure 4-7:Schéma de ferraillage du balcon.
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4.4 Calcule escaliers
4.4.1 Evaluation des charges
Tableau 4-2:Tableau des charges.
G (KN/m2) Q (KN/m2)
Paillasse 8.22 2.5
Palier 5.16 2.5
Combinaisons des charges :
ELU : 1.35G+1.5Q
D ELS : G+Q
Paillasse :
ELU : QU1 = (1.35x8.22 + 1.5x2.5) x1 = 14.847 kn/ml

V ELS : QS1 = (8.22+2.5) x1 = 10.72 kn/ml
Palier :
ELU : Qu2 =(1.35x5.16+1.5x2.5) x1=10.716 kn/ml

ELS : Qs2 = ( 5.16+2.5)x1= 7.66 kn/m
Tableau 4-3:Combinaison de charges.
ELU ELS
Paillasse 14.847 10.72
Palier 10.716 7.66
Calcul du moment et effort tranchant :

à l’ELU :
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Figure 4-8:Schéma statique des escaliers à l’ELU.
à L’ELS :
Figure 4-9:Schéma statique des escaliers à l’ELS.
4.4.2 Calcule des sollicitations
A L’ELU :
Calcule des réactions :
∑ 𝐹⁄𝑌 = 0 → 𝑅𝑎 + 𝑅𝑏 = 50.6352 𝑘𝑛
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𝑀⁄ = 0 → −14.847 × 2.4 × 1.2 + 10.716 × 1.4 × 0.7 + 𝑅𝐵 × 2.4 = 0 →
∑ 𝐴
𝑅𝐵 = 13.4407 𝑘𝑛
𝑀⁄ = 0 → −𝑅𝐴 × 2.4 + 10.716 × 1.4 × 3.1 + 14.847 × 2.4 × 1.2 = 0 →

∑ 𝐵
𝑅𝐴 = 37.1945 𝑘𝑛
Calcule des moments et des effort tranchants :

On a :
1er cas : 0 < x < 1,4
10.716𝑥 2
𝑀(𝑥) = − → 𝑀(0; 1,4) = 0 𝑘𝑛. 𝑚 → 𝑀(1,4) = −10.50 𝑘𝑛. 𝑚
2
𝑉(𝑥) = −10.716𝑥 → 𝑉(0; 1,4) = 0 𝑘𝑛 → 𝑉(1,4) = −15.0024 𝑘𝑛
2𝑒𝑚𝑒 cas : 0 < x < 2.4

14,847𝑥 2
𝑀(𝑥) = − + 13.440𝑥 → 𝑀(0; 2,4) = 0 𝑘𝑛. 𝑚 → 𝑀(2,4) = −10.50 𝑘𝑛. 𝑚
2
𝑉(𝑥) = −14,847𝑥 + 13.44 → 𝑉(0; 2,4) = 13.44 𝑘𝑛 → 𝑉(2,4) = −22.1928 𝑘𝑛
Figure 4-10:Diagrammes moment et effort tranchant ELU.
A L’ELS :
Calcule des réactions :
∑ 𝐹⁄𝑌 = 0 → 𝑅𝑎 + 𝑅𝑏 = 36.450 𝑘𝑛
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𝑀⁄ = 0 → −10.72 × 2.4 × 1.2 + 7.66 × 1.4 × 0.7 + 𝑅𝐵 × 2.4 = 0 →

∑ 𝐴
𝑅𝐵 = 9.724 𝑘𝑛
𝑀⁄ = 0 → −𝑅𝐴 × 2.4 + 7.66 × 1.4 × 3.1 + 10.72 × 2.4 × 1.2 = 0 →

∑ 𝐵
𝑅𝐴 = 26.7158 𝑘𝑛
Calcule des moments et des effort tranchants :

On a :
1er cas : 0 < x < 1,4
7.66𝑥 2
𝑀(𝑥) = − 2
→ 𝑀(0; 1,4) = 0 𝑘𝑛. 𝑚 → 𝑀(1,4) = −7.5 𝑘𝑛. 𝑚
𝑉(𝑥) = −7.66𝑥 → 𝑉(0; 1,4) = 0 𝑘𝑛 → 𝑉(1,4) = −10.724 𝑘𝑛
2𝑒𝑚𝑒 cas : 0 < x < 2.4

10.72𝑥 2
𝑀(𝑥) = − + 9.72𝑥 → 𝑀(0; 2,4) = 0 𝑘𝑛. 𝑚 → 𝑀(2,4) = −7.5 𝑘𝑛. 𝑚
2
𝑉(𝑥) = −10.70𝑥 + 9.72 → 𝑉(0; 2,4) = 9.2 𝑘𝑛 → 𝑉(2,4) = −16.004 𝑘𝑛
Figure 4-11:Diagrammes moment et effort tranchant ELS.
ELU :
Ma = -10.50 kn.m
Mt = 6.08 kn.m
ELS :
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Ma = -7.50 kn.m
Mt = 4.41 kn.m
4.4.3 Calcul des ferraillages :
𝑓𝑡28
𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏 = 0.23 × 𝑏 × 𝑑 ×
𝑓𝑒
𝒇𝒕𝟐𝟖 = 0.6 + 0.06 × 𝑓𝑐28 = 2.1 𝑀𝑃𝑎
𝒅 = 15 𝑐𝑚
𝑓𝑒 400
𝝈𝒔 = = = 348 𝑀𝑃𝑎
𝛿𝑠 1.15
2.1
𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏 = 0.23 × 100 × 15 × = 1.811 𝑐𝑚2
400
𝑀
𝝁=
𝑏 × 𝑑 2 × 𝜎𝑏𝑐
𝜶 = 1.25 × (1 − √1 − 2𝜇
𝜷 = 1 − 0.4 × 𝛼
𝑀
𝑨𝒔 =
𝛽 × 𝑑 × 𝜎𝑠
Tableau 4-4:Ferraillage des escaliers
Section Mu B(cm) D(cm) µ α 𝛃 As cal As min As adp

(KN.m)
(cm2) (cm2) (cm2)
Travée 6.08 100 15 0.019 0.024 0.990 1.176 1.81 5 Ф12
= 5.65
Appui 10.50 100 15 0.032 0.041 0.983 2.04 1.81 4 Ф10
=3.14
➢ Ferraillage en travée :
Espacement des armatures longitudinales :

D’après le BAEL91 :
St⩽ min (3h ;33 cm)
St⩽ 33 cm
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100
St = = 20 cm
5
St = 20 cm ⩽ 33 cm ………………. (CV)
As 5.65
Ar = = = 1.31 cm2
4 4
On adopte :
Ar = 5 HA 8 = 2,51cm²
Espacement des armatures de répartitions :

St ≤ min (4h; 45cm)
St ≤ 45cm
On adopte:
St = 20cm
St = 20cm < 45cm ………. (CV)
➢ Ferraillage sur appuis :
As 3.14
Ar= = = 0.785 cm2
4 4
On adopt:
Ar = 5 HA 8 = 2,51cm²
Espacement des armatures de répartition :
St ≤ min (4h; 45cm)
St ≤ 45cm
On adopt:
St = 20cm
St = 20cm < 45cm ………. (CV)
4.4.3.1 Vérifications à l’E.L. U et Vérification de l’effort tranchant :
Les armatures transversales ne sont pas nécessaires si la condition ci- dessous est vérifiée.
Tumax fc28
τu = τu = min (0.15
≤ ̅̅̅ ; 4Mpa )
b. d γb
Tumax = 22.1928 KN
Page 54 sur 148

22.1928x103
τu = = 1.47 MPa
1000 × 15
τu = 2,5 MPa
̅̅̅
τu = 1.47 Mpa < ̅̅̅
τu = 2,5 Mpa … … … . ( C V )
4.4.3.2 Vérification à l’ELS -Etat limite de compression du béton :
✓ Vérification à l’ELS
➢ Travée :( fissuration préjudiciable)
Ms = 4.41 KN.m As = 4.52 cm² As'=0

B =100 cm h =17 cm d = 15 cm
• Vérification des contraintes :

Il faut vérifier les deux conditions :
La contrainte dans le béton comprimé : σb ≤ ̅̅̅
σb
La contrainte dans l’acier tendue : σs < ̅̅̅
σs
Position de l’axe neutre :
b
. y² + ηA′s (y − c’) − ηAst (d − y) = 0
2
50y² - 15 x 4.52 (15-y) =0
50y² +67.8y-1017=0
→ Y = 4.58 cm
Moment d’inertie :
b 3
I= y + ηAsc (y − d′ )2 + ηAst (d − y)2
3
100
I= 4.583 + 15 × 4.52(15 − 4.58)2 → I = 10563.87 cm4
3
Calcul de la contrainte dans le béton comprimé :

Mas 4.41 × 106
σb = .y = x45.8 = 1.91 MPa
I 10563.87 × 104
σb = 0.6fc28 = 15MPa
̅̅̅
1.91 ≤ 15……………………………CV
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Calcul la contrainte dans l’acier tendue :

Msermax 4.41 × 106
σs = 15 (d − y) = 15 (150 − 45.8)
I 10563.87x104
σs = 65.25 MPa
𝑓𝑒 400
σs =
̅̅̅ = = 348 MPa
𝛾𝑠 1 , 15
65.25 ≤ 348……………………………… (CV)
➢ Appui :( fissuration préjudiciable)
Ms = 7.5 KN.m As = 3.14 cm² As'=0

B =100 cm h =17 cm d = 15 cm
• Vérification des contraintes :

Il faut vérifier les deux conditions :
La contrainte dans le béton comprimé : σb ≤ ̅̅̅
σb
La contrainte dans l’acier tendue : σs < ̅̅̅
σs
b
. y² + ηA′s (y − c’) − ηAst (d − y) = 0
2
50y² - 15 x 3.14 (15-y) =0
50y² +47.1y-706.5=0
→ Y = 3.31 cm
Moment d’inertie :
b 3
I= y + ηAsc (y − d′ )2 + ηAst (d − y)2
3
100
I= 3.313 + 15 × 3.14(15 − 3.31)2 → I = 7645.325 cm4
3
Calcul de la contrainte dans le béton comprimé :

Mas 7.5 × 106
σb = .y = x 33.1 = 3.25 MPa
I 7645.325 × 104
σb = 0.6fc28 = 15MPa
̅̅̅
3.25 ≤ 15……………………………CV
Calcul la contrainte dans l’acier tendue :
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Msermax 7.5 × 106

σs = 15 (d − y) = 15 (150 − 33.1)
I 7645.325 x 104
σs = 172.01 MPa
𝑓𝑒 400
σs =
̅̅̅ = = 348 MPa
𝛾𝑠 1 , 15
172.01 ≤ 348……………………………… (CV)
Tableau 4-5:Vérification des contraintes
M(kN.m) B D As Y I 𝛔𝐛 ̅𝛔̅̅𝐛̅ 𝛔𝐬 ̅̅̅

𝛔𝐬
2 4
(cm) (cm) (cm ) (cm) (cm )
Appui 7.5 100 15 3.14 3.31 7645.325 3.25 15 172.01 348
Travée 4.41 100 15 4.52 4.58 10563.87 1.91 15 65.25 348
4.4.3.3 Vérification a la flèche :
La vérification de la flèche n’est pas nécessaire si les conditions suivantes sont vérifiées (BAEL.91)
:
h 1 h 0.17 1
≥ ⟹ = = 0.044 < = 0.0625 𝐂𝐍𝐕
L 16 L 3.8 16
h Mt ser h Mt ser 16.15
≥ ⟹ = 0.044 < = = 0.058 𝐂𝐍𝐕
L 10M0 ser L 10M0 ser 10 ∗ 19
As 4.2 As 5.65 4.2 4.2
≤ ⟹ = = 0.003 ≤ = = 0.0105 𝐂𝐕
bd fe bd 100 ∗ 15 fe 400
Deux conditions ne sont pas vérifiées, donc il est nécessaire de calculer la flèche.
Flèche totale : ∆ft = fv − fi ≤ f̅
Mser ∗L²
fi = 10∗E ∗I
i fi
Mser ∗L²
Avec : fv = 10∗E pour L = 4.2m < 5m
v ∗Ifv
L
̅
{ f = 500
Moment d’inertie de la section homogène I0

2 2
bh3 h h
I0 = + 15As ( − d) + 15A′s ( − d′) ; A′s = 0
12 2 2
2
bh3 h
⟹ I0 = + 15As ( − d)
12 2
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1.1 ∗ I0
Ifi =
1 + λi ∗ µ
moment d′ inertie fictive
I0
Ifv =
{ 1 + λv ∗ µ
Avec :
As
0.05ft28 δ=
λi = b. d
3b 1.75ft28
δ (2 + 0 ) µ = max [0; 1 − ]
b ;
4δσs + ft28
2
λ v = λi Mser
{ 5 σs =
{ As (d − 0.4y)
Ei = 32164.20 MPa ; Ev = 10818.86 MPa
Donc :
Tableau 4-6:vérification a la flèche
Mser As 𝛅 𝛔𝐬 𝛌𝐢 𝛌𝐯 𝛍 I0 Ifi Ifv

KNm cm2 MPa cm4 cm4 cm4
7.5 3.14 0.002 174.65 10.5 4.2 0 42931.64 47224.80 42931.80
Donc :
fi = 7.8 mm
fv = 23.3 mm
L
⟹ ∆ft = fv − fi = 23.3 − 7.8 = 15.5 mm > f̅ = 500 = 7.6 mm 𝐂𝐕
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4.4.4 Schéma de ferraillage des escaliers
Figure 4-12:Schéma de ferraillage des escaliers
4.5 CALCULE POUTRE PALIERE
D’après chapitre 02 on a : b = 30 cm h = 35 cm L = 2.9 m.
Evaluation des charges :

Poids propre de la poutre :
𝐺𝑝 = 0.3 × 0.35 × 25 × 1 = 2.625 𝑘𝑛/𝑚𝑙
Charge équivalant :
Tableau 4-7:charge équivalent.
Palier Paillasse Équivalent
G (kn/m²) 5.16 8.22 7.09
Q (kn/m²) 2.5 2.5 2.5
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Réaction sur la poutre palière RG et RQ :
En utilisant la méthode de section de la (RDM) :

RG :
∑ 𝑀⁄𝐴 = 0 → −7.09 × 2.09 × 1.45 + 𝑅𝐵 × 2.9 = 0 → 𝑅𝐵 = 10.2805 𝑘𝑛
RQ :
∑ 𝑀⁄𝐴 = 0 → −2.5 × 2.9 × 1.45 + 𝑅𝐵 × 2.9 = 0 → 𝑅𝐵 = 3.625 𝑘𝑛
Donc : RG = 10.2805 kn
RQ = 3.625 kn
Combinaisons des charges :
ELU :
𝑞𝑢 = 1.35 × (𝐺𝑝 + 𝑅𝐺 ) + 1.5(𝑅𝑄 ) = 1.35 × (2.625 + 10.2805) + 1.5 × 3.625 → 𝑞𝑢
= 22.86 𝑘𝑛
ELS :
𝑞𝑠 = (𝐺𝑝 + 𝑅𝐺 ) + (𝑅𝑄 ) = (2.625 + 10.2805) + 3.625 → 𝑞𝑠 = 16.5305 𝑘𝑛
• Calcul les moments
q ∗ L2
𝑀0 =
8
À l’ELU
𝑞𝑢 ∗ L2 22.86 × 2.92
M0 = = = 24.03 KNm
8 8
𝑀𝑡𝑢 = 0.85𝑀0𝑢 = 0.85 × 24.03 = 20.43
𝑀𝑎𝑢 = 0.4𝑀0𝑢 = 0.4 × 24.03 = −9.61
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Figure 4-13:Diagramme des moments à ELU
À l’ELS
𝑞𝑠 ∗ L2 16.5305 ∗ 2.92
M0 = = = 17.38 KNm
8 8
𝑀𝑡𝑠 = 0.85 × 𝑀0𝑠 = 0.85 × 17.38 = 14.77
𝑀𝑎𝑠 = 0.4𝑀0𝑠 = 0.4 × 17.38 = −6.95
Figure 4-14:Diagramme des moments à ELS
4.5.1 Ferraillage de la poutre palière (E.L.U)
Calcul de la section d’armatures (flexion simple)

b = 30 cm; d = 0.9×h = 0.9×35 = 31.5 cm.
Mu Mu
µ= et As =
b. d2 . σbc β. d. σs
Avec :
0.85 × fc28
σbc = ; fc28 = 25 MPa ⟹ σbc = 14.17 N/mm2
γb
α = 1.25 × (1 − √1 − 2µ)
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β = 1 − 0.4α

ft28
As min = 0.23 × b × d ×
fe
Avec :
ft28 = 0.6 + 0.06fc28 = 0.6 + 0.06 × 25 = 2.1 N/mm2
fe 400
σs = = = 348 N/mm2
γs 1.15
Le ferraillage en travée On a:
As = 1.91 cm² > As min = 1.141 cm2
On prend : A = max (As min , As ) = As = 1.91 cm2
Soit : 𝐀 = 𝟑𝐓𝟏𝟒 = 𝟒. 𝟔𝟐 𝐜𝐦𝟐
Le ferraillage sur appui On a :
As = 0.90 cm2 < As min = 1.141 cm2
On prend : A = max (As min , As ) = As = 1.141 cm2
Soit : 𝐀 = 𝟑𝐓𝟏𝟒 = 𝟒. 𝟔𝟐 𝐜𝐦𝟐
Tableau 4-8:ferraillage de la poutre palière.
𝐌𝐮 B d 𝛍 𝛂 𝛃 𝑨𝒔 𝑨𝒔 𝒎𝒊𝒏 As
(𝑲𝑵𝒎) (mm) (mm) (𝒄𝒎𝟐 ) (𝒄𝒎𝟐 ) adopté
(cm2)
Travée 20.43 300 315 0.0484 0.0620 0.975 1.91 1.141 𝟑𝐓𝟏𝟒
= 𝟒. 𝟔𝟐
Appui 9.61 300 315 0.022 0.027 0.988 0.90 1.141 𝟑𝐓𝟏𝟒
= 𝟒. 𝟔𝟐
• Transversales 𝐀 𝐭𝐬
D’après le BAEL.91 le diamètre transversal est :
h b
∅ ≤ min ( ; ; ∅) ⟹ ∅ ≤ min(1; 3; 1.4)
35 10
On prend : ∅ = 8 mm
• Espacement
St ≤ min {0.9b;40cm} ⟹ St ≤ min{27; 40} ⟹ St ≤ 27
On prend : St = 25cm
• D’après le RPA99
h
Zone nodale : St ≤ min {4 ; 30; 12∅L } ⟹ St ≤ min{8.75; 30; 14.4} ⟹ St = 8 cm
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h 35
Zone courante : St ≤ 2 ⟹ St ≤ = 17.5cm ⟹ St = 15cm
2
4.5.1.1 Vérification de l’effort tranchant

T fc28
• D’après B.A.E.L91 : τu = min {0.2
τu = bd ≤ ̅̅̅ ; 5 MPa}
γb
qu ∗L 22.86∗2.9
Avec : T= = = 33.147 KN
2 2
33.147 × 103
⟹ τu = = 0.350 MPa
300 × 315
25
τu = min {0.2
̅̅̅ ; 5 MPa} = min{3.33 MPa; 5 MPa} = 3.33 MPa
1.5
𝛕𝐮 = 𝟎. 𝟑𝟓𝟎𝐌𝐏𝐚 < ̅̅̅
𝛕𝐮 = 𝟑. 𝟑𝟑 𝐌𝐏𝐚 𝐂𝐕
4.5.1.2 Vérification de la contrainte de compression du béton à l’ELS :
Fissuration peu nuisible on doit vérifier que la contrainte dans le béton

D’après le BAEL 91 :
σbc = k y ≤ ̅̅̅̅
σbc = 0.6fc28 = 15 MPa.
Avec :
Mser
K=
I
by3
I : Le moment d’inertie I= + 15As (d − y)2
3
Position de l’axe neutre

by 2
+ ηA′s (y − c′) − ηAs (d − y) = 0
2
A′s = 0 ; η = 15.
by 2
⟹ − 15As d + 15As y = 0
2
Tableau 4-9:vérification des contrainte de compression.
𝐌𝐬𝐞𝐫 𝐀𝐬 y I K 𝛔𝐛𝐜 𝛔𝐛𝐜 ≤ ̅̅̅̅̅

𝛔𝐛𝐜
(𝐊𝐍𝐦) (𝐜𝐦𝟐 ) (cm) (𝐜𝐦𝟒 ) (MPa)
Travée 14.77 1.37 9.97 42033.6541 0.035 3.5 CV
Appui 6.95 0.64 9.97 42033.6541 0.016 1.65 CV
4.5.1.3 Vérification de la fléché :
La vérification de la flèche n’est pas nécessaire si les conditions suivantes sont vérifiées (B.A.E.L.91)
:
h 1 h 0.35 1
≥ ⟹ = = 0.12 > = 0.0625 𝐂𝐕
L 16 L 2.9 16
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h Mt ser h Mt ser 14.77
≥ ⟹ = 0.12 > = = 0.084 𝐂𝐕
L 10M0 ser L 10M0 ser 10 ∗ 17.38
As 4.2 As 4.62 4.2 4.2
≤ ⟹ = = 0.005 ≤ = = 0.0105 𝐂𝐕
bd fe bd 30 ∗ 31.5 fe 400
Donc la vérification à la flèche n’est pas nécessaire :
Etude de la torsion :
b h b 30
e = Min { ; } = = = 5 cm
6 6 6 6
Moment de torsion :
L 2.9
Mtor = Ma.esc ∗ = 9.61 ∗ = 13.9345 KNm
2 2
Contrainte tangentielle :
Mtor
τtor =
2∗Ω∗e
Avec : Ω = (h − e)(b − e) = (35 − 5)(30 − 5) = 750 cm2
13.9345 ∗ 103
⟹ τtor = = 1.86 MPa
2 ∗ 750 ∗ 5
On doit vérifier que : 𝛕𝐮 𝟐
𝛕𝐭𝐨𝐭 𝟐 = 𝛕𝐭𝐨𝐫 𝟐 + 𝛕𝐟𝐥𝐞𝐱 𝟐 ≤ ̅̅̅
τtot 2 = 1.86² + 0.3502 ≤ 3.332
τtot 2 = 3.58 ≤ 11.088 𝐂𝐕
Armature longitudinale :
∑ Al fe Mtor
∗ ≥
μ γs 2∗Ω
avec:
μ = [(h − e) + (b − e)] ∗ 2 = [(35 − 5) + (30 − 5)] ∗ 2 = 110 cm
Mtor ∗ μ ∗ γs 13.9345 ∗ 106 ∗ 1100 ∗ 1.15
⟹ ∑ Al ≥ =
2 ∗ Ω ∗ fe 2 ∗ 75000 ∗ 400
∑ Al = 293.7857 mm2 = 5 cm2
Soit : 5T12 = 5.65 cm2

Asup = 5.65 − min(Atra ; Aapp ) = 5.65 − 4.62 = 1.03 cm²
On prend : 𝐀 𝐬𝐮𝐩 = 𝟐𝐓𝟏𝟐 = 𝟐. 𝟐𝟔 𝐜𝐦²
Armatures transversales :
At fe Mtor
∗ ≥
St γs 2Ω
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Mtor ∗ St ∗ γs
At ≥ ; St = 20 cm
2 ∗ Ω ∗ fe
13.9345 ∗ 106 ∗ 200 ∗ 1.15
At ≥
2 ∗ 75000 ∗ 400
At ≥ 0.53 cm2
On prend ∶ 𝐀 𝐭 = 𝟒𝐓𝟖 = 𝟐. 𝟎𝟏 𝐜𝐦²
4.5.2 Schéma de ferraillage de la poutre palière
Figure 4-15:Schéma de ferraillage de la poutre palière
4.6 ETUDE DU PLANCHER
4.6.1 Définition
Les planchers sont des éléments horizontaux plans qui permettent la séparation entre deux niveaux
successifs et déterminent les différents niveaux d'un bâtiment.
Parmi les principales fonctions que rempli un plancher, on peut citer :
• Support des charges verticales permanentes et d’exploitation.
• Transmission des efforts horizontaux aux éléments de contreventement.
• Liaison des éléments structuraux verticaux ce qui contribue à une amélioration de leur stabilité
et rigidité globales.
• Ecran isolant entre les étages : acoustique et thermique.
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Tableau 4-10:Combinaison d’action
Niveau G(KN/m²) Q(KN/m²) B(m) Combinaison d’action
E.L.U (KN /ml) E.L.S (KN /ml)
Plancher terrasse 6.26 1 0.65 6.47 4.719

inaccessible
Plancher étage 5.13 1.5 0.65 5.96 4.309

courant
4.6.2 Types des poutrelles
Type n°1 :
Figure 4-16:type des poutrelles numéro 1
Type n°2 :
Figure 4-17:type des poutrelles numéro 2
4.6.3 Méthode de calcul
Pour le calcul de ce type de plancher, on utilise la méthode forfaitaire si elle est applicable.
Les conditions d’application de la méthode forfaitaire sont :
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1- La surcharge d’exploitation est inférieure ou égale à la valeur max de la charge permanente ou

5KN/m2.
Q = 5 KN/m2 < Max (2×6.26 = 12.52 KN/m2; 5KN/m2) CV
Q = 5 KN/m2 < Max (2×5.13 = 10.26 KN/m2; 5KN/m2) CV
2- Les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes dans les déférentes travées en
continuité CV
3- Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,85 et 1,25.
3,5 3.2 3.5
0.85 < { 3.2 = 1.09 ; = 0.91 ; = 1} < 1.25 CV
3.5 3.5
4- La fissuration est considérée comme peu nuisible CV
Toutes les conditions sont vérifiées, donc la méthode de calcul forfaitaire est applicable.
4.6.3.1 Principe de la méthode
Elle consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travée et sur appuis à la fraction fixée
forfaitairement de la valeur maximale du moment M0.
4.6.3.2 Calcul des moments en travée et sur appui et de l’effort tranchant :
A/ Plancher étage courant :
Type n°1 :
Type n°2 :
𝒒𝒖 × 𝒍𝟐
𝑴𝟎 = , 𝒒𝒖 = 𝟓. 𝟗𝟔 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝟖
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Tableau 4-11:Moment sur appuis (ELU)
Type Travée M0(KN.m) Mw (KN.m) Me (KN.m)

Type 1 1 9.126 0,2M0 -1.825 0,5M0 -4.563
2 9.126 0,5M0 -4.563 0,4M0 -3.650
3 7.628 0,4M0 -3.051 0,4M0 -3.051
4 9.126 0,4M0 -3.650 0,5M0 -4.563
5 9.126 0,5M0 -4.563 0,2M0 -1.825
Type 2 1 9.126 0,2M0 -1.825 0,6M0 -5.475
2 9.126 0,6M0 -5.475 0,2M0 -1.825
𝒒𝒔 × 𝒍𝟐
𝑴𝟎 = , 𝒒𝒔 = 𝟒. 𝟑𝟎𝟗 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝟖
Tableau 4-12:Moment sur appuis (ELS)

Type 1 1 6.598 0,2M0 -1.319 0,5M0 -3.299
2 6.598 0,5M0 -3.299 0,4M0 -2.639
3 5.515 0,4M0 -2.206 0,4M0 -2.206
4 6.598 0,4M0 -2.639 0,5M0 -3.299
5 6.598 0,5M0 -3.299 0,2M0 -1.319
Type 2 1 6.598 0,2M0 -1.319 0,6M0 -3.958
2 6.598 0,6M0 -3.958 0,2M0 -1.319
Calcul des moments en travée :

𝑄 1.5
𝜶= = = 0.226
𝑄 + 𝐺 1.5 + 5.13
Travée de rive :
(1.2 + 0.3𝛼)
𝑴𝒕 ≥ × 𝑀0
2
𝑀𝑤 + 𝑀𝑒
𝑴𝒕 + ≥ 𝑚𝑎𝑥{1.05𝑀0 ; (1 + 0.3𝛼)𝑀0 }
2
Travée intermédiaire :
(1 + 0.3𝛼)
𝑴𝒕 ≥ × 𝑀0
2
𝑀𝑤 + 𝑀𝑒
𝑴𝒕 + ≥ 𝑚𝑎𝑥{1.05𝑀0 ; (1 + 0.3𝛼)𝑀0 }
2
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Tableau 4-13:Résultats du calcul des moments en travées
ELU ELS
Type Travée 𝜶
M0 Mt M0 Mt
1 0.226 9.126 13.048 6.598 9.354
2 0.226 9.126 13.85 6.598 10.014
Type 1 3 0.226 7.628 11.196 5.515 8.094
4 0.226 9.126 13.85 6.598 10.014
5 0.226 9.126 13.048 6.598 9.354
1 0.226 9.126 13.394 6.598 9.683
Type 2
2 0.226 9.126 13.394 6.598 9.683
Type n°1 :
Figure 4-18:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELU N°1
Type n°2 :
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Figure 4-19:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELU N°2
Type n°1 :
Figure 4-20:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELS N°1
Type n°2 :
Figure 4-21:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELS N°2
• Calcul des efforts tranchant :
Evaluation de l’effort tranchant :
Pour déterminer la valeur de l’effort tranchant aux appuis, ce dernier est calculé en faisant abstraction
de la continuité, sauf pour les appuis voisins des appuis de rive. En notant V0i la valeur absolue de
l’effort tranchant sur les appuis de la travée isostatique de référence i, les valeurs absolues de l’effort
tranchant aux appuis sont déterminées de façon forfaitaire comme indique sur la Figure.
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L’effort tranchant sur appuis :

Type n°1 :
Figure 4-22:Calcule les effort tranchant type 1
Type n°2 :
Figure 4-23:Calcule les effort tranchant type 2
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Tableau 4-14:Résultats des efforts tranchants terrassent
ELU ELS
Type Travée L(m)
V0(KN) Vw (KN) Ve (KN) V0(KN) Vw (KN) Ve (KN)
1 3.5 10.43 10.43 -11.473 7.068 7.068 -7.774
2 3.5 10.43 11.473 -10.43 7.068 7.774 -7.068
Type 1 3 3,2 9.536 10.43 -10.43 6.462 7.068 -7.068
4 3.5 10.43 10.43 -11.473 7.068 7.068 -7.774
5 3,5 10.43 11.473 -10.43 7.068 7.774 -7.068
1 3.5 10.43 10.43 -11.994 7.068 7.068 -8.128
Type 2
2 3.5 10.43 11.994 -10.43 7.068 8.128 -7.068
𝑽𝒎𝒂𝒙 (𝑬𝑳𝑼) = 𝟏𝟏. 𝟗𝟗𝟒 𝑲𝑵 ; 𝑽𝒎𝒂𝒙 (𝑬𝑳𝑺) = 𝟖. 𝟏𝟐𝟖𝑲𝑵

Type n°1 :
Figure 4-24:Diagramme des efforts tranchants à l’ELU N°1
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Type n°2 :
Figure 4-25:Diagramme des efforts tranchants à l’ELU N°2
Type n°1 :
Figure 4-26:Diagramme des efforts tranchants à l’ELS N°1
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Type n°2 :
Figure 4-27:Diagramme des efforts tranchants à l’ELS N°2
B/ Plancher terrasse :
𝒒𝒖 × 𝒍𝟐
𝑴𝟎 = , 𝒒𝒖 = 𝟔. 𝟒𝟕𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝟖
Tableau 4-15:Moment sur appuis (ELU).

Type 1 1 9.90 0,2M0 -1.98 0,5M0 -4.95
2 9.90 0,5M0 -4.95 0,4M0 -3.96
3 8.28 0,4M0 -3.312 0,4M0 -3.312
4 9.90 0,4M0 -3.96 0,5M0 -4.95
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5 9.90 0,5M0 -4.95 0,2M0 -1.98
𝒒𝒔 × 𝒍𝟐
𝑴𝟎 = , 𝒒𝒔 = 𝟒. 𝟕𝟏𝟗 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝟖
Tableau 4-16:Moment sur appuis (ELS).

Type 1 1 7.22 0,2M0 -1.444 0,5M0 -3.61
2 7.22 0,5M0 -3.61 0,4M0 -2.888
3 6.040 0,4M0 -2.416 0,4M0 -2.416
4 7.22 0,4M0 -2.888 0,5M0 -3.61
5 7.22 0,5M0 -3.61 0,2M0 -1.444
𝑄 1
= = 0.137
𝑄 + 𝐺 1 + 6.26
Travée de rive :
(1.2 + 0.3𝛼)
𝑴𝒕 ≥ × 𝑀0
2
𝑀𝑤 + 𝑀𝑒
𝑴𝒕 + ≥ 𝑚𝑎𝑥{1.05𝑀0 ; (1 + 0.3𝛼)𝑀0 }
2
Travée intermédiaire :
(1 + 0.3𝛼)
𝑴𝒕 ≥ × 𝑀0
2
𝑀𝑤 + 𝑀𝑒
𝑴𝒕 + ≥ 𝑚𝑎𝑥{1.05𝑀0 ; (1 + 0.3𝛼)𝑀0 }
2
Tableau 4-17:Résultats du calcul des moments en travées.
ELU ELS
Type Travée 𝜶
M0 Mt M0 Mt
1 0.137 9.90 13.86 7.22 10.108
2 0.137 9.90 14.85 7.22 10.83
Type 1 3 0.137 8.28 12.006 6.040 8.758
4 0.137 9.90 14.85 7.22 10.83
5 0.137 9.90 13.86 7.22 10.108
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Figure 4-28:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELU
Figure 4-29:Diagrammes des moments fléchissant à l’ELS
• Calcul des efforts tranchant :

L’effort isostatique :
𝑞×𝑙
𝑉0 =
2
L’effort tranchant sur appuis :
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Tableau 4-18:Résultats des efforts tranchants terrassent
ELU ELS
Type Travée L(m)
V0(KN) Vw (KN) Ve (KN) V0(KN) Vw (KN) Ve (KN)
1 3.5 11.322 11.322 -12.454 8.26 8.26 -9.086
2 3.5 11.322 12.454 -11.322 8.26 9.086 -8.26
Type 1 3 3,2 10.352 10.352 -10.352 7.55 7.55 -7.55
4 3.5 11.322 11.322 -12.454 8.26 8.26 -9.086
5 3,5 11.322 12.454 -11.322 8.26 9.086 -8.26
𝑽𝒎𝒂𝒙 (𝑬𝑳𝑼) = 𝟏𝟐. 𝟒𝟓𝟒 𝑲𝑵 ; 𝑽𝒎𝒂𝒙 (𝑬𝑳𝑺) = 𝟗. 𝟎𝟖𝟔𝑲𝑵
Figure 4-30:Diagramme des efforts tranchants à l’ELU
Figure 4-31:Diagramme des efforts tranchants à l’ELS

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4.6.3.3 Ferraillage de la poutrelle à l’ELU
Tableau 4-19:Les moment sur appui et travée à ELU
𝐌𝐚𝐩𝐩𝐮𝐢 𝐌𝐚𝐱 𝐌𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐞 𝐌𝐚𝐱
[KN.m] [KN.m]
ELU 9.90 14.85
❖ En travée
𝐌𝐭 𝐦𝐚𝐱 = 𝟏𝟒. 𝟖𝟓 𝐊𝐍. 𝐦

On a:
b = 65cm
b1 = 27.5cm
ht = 20cm
h0 = 4cm
Moment qui équilibre la table :
Mt = b. ho. 𝜎𝑏𝑐 (d – ho /2)

0.04
Mt = 0.65 × 0.04 × 14.17 × ((0.18) − ) × 103 = 58. KN. m
2
Mtumax < 𝑀𝑡 → 14.85 < 58.9 … … … 𝐶𝑉
Donc l’axe neutre est dans la table de compression. Comme le béton tendu n’intervient pas dans les
calculs de résistance, on calcule donc la section comme une section rectangulaire de 1m de longueur
et de largeur b=0.65m et de hauteur h=20cm.
❖ Sur appui
𝐌𝐚𝐦𝐚𝐱 = 𝟗. 𝟗𝟎 𝐊𝐍. 𝐦
Moment qui équilibre la table :
Mt = bo*(h – ho) × 𝜎𝑏𝑐 (d – ho /2)
0.04
Mt = 0.65 × 0.16 × 14.17 × ((0.18) − ) = 235 KN. m
2
Mtumax < 𝑀𝑡 → 9.90 < 235 … … … 𝐶𝑉
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Donc l’axe neutre est dans la zone tendue. Comme le béton tendu n’intervient pas dans les calculs de
résistance, on calcule donc la section comme une section rectangulaire de 1m de longueur et de
largeur b=10cm et de hauteur h=20cm.
Mf Mf
µ= et As =
b. d2 . σbc β. d. σs
0.85 × fc28
avec ∶ σbc = ; fc28 = 25 MPa.
γb
α = 1.25 × (1 − √1 − 2µ)
β = 1 − 0.4α
Tableau 4-20:Ferraillage de plancher
Section Mu B D µ α β As cal As min As adp
(KN.m) (cm) (cm) (cm2) (cm2) (cm2)
Travée 14.85 65 18 0.049 0.0638 0.974 2.43 1.41 2 Ф14
= 3.08
Appui 9.90 10 18 0.215 0.306 0.877 1.80 0.21 1 Ф16
=2.01
Remarque :
On adopte le même ferraillage pour le plancher terrasse et l’étage courant.
4.6.4 Vérification à l’ELU
• Les armateurs transversaux : (art. A.7.2.2 / BAEL91)

On remarque bien que les conditions sont vérifiées donc les armatures transversales ne sont pas
nécessaires, mais la disposition constructive est nécessaire.
ℎ b 200 10
∅ ≤ Min (35, 100 , ∅ longitudinale) = ( ; 10; 10) mm =5,71mm
35
On adopte un cadre : ∅6 ⇒ 2cadre T6 ⇒ At = 2 T 6 = 0.57 cm².
• Espacement : (Art. A .5 .1. 22. BAEL 91)
St ≤ Min (0.9d ; 40 cm)
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On adopte: 𝑺𝒕 = 𝟏𝟎𝒄𝒎.
➢ Vérification de l’effort tranchant

D’après BAEL91 :
Vu fc28
τu = ≤ ̅̅̅
τu = min {0.15 ; 4 MPa}
bd γb
12.45 × 103
τu = = 0.691 MPa.
100 × 180
25
τu = min {0.15
̅̅̅ ; 4MPa} = min{2.5 MPa; 4 MPa} = 2.5 MPa.
1.5
τu = 0.691 MPa < ̅̅̅
τu = 2.5 MPa. ⟶ 𝐂𝐕
➢ Vérification de la compression du béton vis avis de l’effort tranchant :

Sur appui de rive :
2𝑇𝑢 2 × 11.322
𝝈𝒃𝒄 = = = 𝟏. 𝟐𝟓 𝑴𝑷𝑨 .
𝑏0 . 𝑑 0.1 × 0.18 × 1000
𝑓𝑐28 0.8 × 25
𝝈
̅ 𝒃𝒄 = 0.8 = = 𝟏𝟑. 𝟑𝟑 𝑴𝑷𝑨 .
𝛾𝑏 1.5
→ 𝝈𝒃𝒄 = 1.25 𝑀𝑃𝐴 ≤ 𝝈
̅ 𝒃𝒄 = 13.33 𝑀𝑃𝐴 … … … … … … 𝑪𝑽.
Sur appui intermédiaire :

2𝑇𝑢 2 × 10.352
𝝈
̅ 𝒃𝒄 = = = 𝟏. 𝟏𝟓 𝑴𝑷𝑨 .
𝑏0 . 𝑑 0.1 × 0.18 × 1000
𝑓𝑐28 0.8 × 25
𝝈
̅ 𝒃𝒄 = 0.8 = = 𝟏𝟑. 𝟑𝟑 𝑴𝑷𝑨 .
𝛾𝑏 1.5
→ 𝝈𝒃𝒄 = 1.15 𝑀𝑃𝐴 ≤ 𝝈
̅ 𝒃𝒄 = 13.33 𝑀𝑃𝐴 … … … … … … … … … … … … … 𝑪𝑽.
4.6.5 Vérification à l’ELS
Tableau 4-21:Les moment sur appui et travée à ELS
𝐌𝐚𝐩𝐩𝐮𝐢 𝐌𝐚𝐱 𝐌𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐞 𝐌𝐚𝐱
[KN.m] [KN.m]
ELS 3.61 10.83
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❖ En travée

by 2
+ ηA′ (y − c) − ηA(d − y) = 0
2
65 y 2
− 15 × 2.01(18 − y) = 32.5y 2 + 30.15y − 542.7
2
y = 3.64cm
by 3
IG = + ηAS (d − y)2
3
65 × 3.643
IG = + 15 × 2.01 × (18 − 3.64)2 = 7262.171 cm4
3
• Calcul des contraintes :
Il faut vérifier que : σb ≤ σ

̅̅̅b
Ms 10.83 × 103
σb = ×y= × 3.64 = 5.42 MPa
IG 7262.171
σb = 0.6fc28 = 0.6 × 25 = 15 MPa
̅̅̅
5.42 ≤ 15 … … … . . 𝐂𝐕
• Contrainte maximale dans l'acier tendu :
Fissuration peu nuisible
❖ Sur appui :

by 2
+ ηA′ (y − c) − ηA(d − y) = 0
2
10 y 2
− 15 × 2.01(18 − y) = 5y 2 + 30.15y − 542.7
2
y = 7.83 cm < 16 𝑐𝑚 → l′ axe neutre se trouve dans la nervure
by 3
IG = + ηAS (d − y)2
3
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10 × 7.833
IG = + 15 × 2.01 × (18 − 7.83)2 = 4718.5436cm4
3
• Calcul des contraintes :
Il faut vérifier que : σb ≤ σ

̅̅̅b
Ms 3.61 × 103
σb = ×y= × 7.83 = 6 MPa
IG 4718.5436
σb = 0.6fc28 = 0.6 × 25 = 15 MPa
̅̅̅
6 ≤ 15 … … … . . CV
• Contrainte maximale dans l'acier tendu
Fissuration peu nuisible
➢ Vérification de la flèche :
La vérification de la flèche n’est pas nécessaire si les conditions suivantes sont vérifiées (BAEL.91) :
h 1 h 0.2 1
≥ ⟹ = = 0.05 > = 0.044 𝐂𝐕
L 22.5 L 3.5 22.5
h Mser h Mser
≥ ⟹ = 0.05 > = 0.033 𝐂𝐕
L 15M0 ser L 10M0 ser
As 4.2 As 4.2
≤ ⟹ = 0.011 ≤ = 0.011 𝐂𝐕
bd fe bd fe
4.6.6 Schémas du ferraillage
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Figure 4-32:Ferraillage des nervures.
4.6.7 Ferraillage de la dalle de compression
✓ Armatures perpendiculaires aux nervures :

Selon le BAEL 91 (B.6.8, 423) :
La dalle de compression doit avoir une épaisseur minimale de 5 cm, elle est armée d’un quadrillage
des barres dont les dimensions de mailles ne doivent pas dépasser :
• 20 cm (5 p.m.) pour les armatures perpendiculaires aux nervures.
• 33 cm (3 p.m.) pour les armatures parallèles aux nervures.
Les sections doivent être :
200
• 𝑠𝑖 𝑙 ≤ 50𝑐𝑚 ⟹ 𝐴⊥ ≥ (𝑐𝑚2 ) (𝑓𝑒 𝑒𝑛 𝑀𝑝𝑎)
𝑓𝑒
4𝑙
• 𝑠𝑖 50 < 𝑙 ≤ 80𝑐𝑚 ⟹ 𝐴𝑠 ≥ 𝑓
𝑒
l : longueur de entre l’axe des nervures (cm).

Dans notre cas :𝑓𝑒 = 400𝑀𝑝𝑎 ; 𝑙 = 65𝑐𝑚
4𝑙 4 × 65
50 < 𝑙 ≤ 80𝑐𝑚 ⟹ 𝐴⊥ ≥ = = 0.65𝑐𝑚2 /𝑚𝑙
𝑓𝑒 400
D’où on opte pour : 4HA8/ml=2.01cm2
✓ Armature parallèle aux nervures :
𝐴⊥
𝐴∥ = = 0.325
2
D’où on opte pour : 4HA8/ml=2.01cm2
D’après le même article cité ci-dessus les espacements ne doivent pas dépasser :
• 20 cm (5 p.m.) pour les armatures perpendiculaires aux nervures.
• 33 cm (3 p.m.) pour les armatures parallèles aux nervures.
• D’où on opte : un treillis soudé 𝑇𝑆∅5(150 × 150).
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❖ Les schémas de ferraillages :
➢ Dalle de compression
Figure 4-33:Schéma de ferraillage de la dalle de compression
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CHAPITRE V
ETUDE ET ANALYSE
SISMIQUE DU BATIMENT
CHAPITRE 5 : ETUDE SISMIQUE
5 ETUDE DYNAMIQUE ET SISMIQUE DU BATIMENT
5.1 INTRODUCTION :
Le séisme est le risque naturel majeur le plus dangereux et qui cause le plus de dégâts, ce
phénomène est l’une des manifestations inévitables de la tectonique des plaques qui expose certaines
parties de la planète à un risque potentiel permanent.
Dans les régions sismiques, nous devons réaliser des constructions dites parasismique afin de
minimiser les conséquences désastreuses de ce phénomène des séismes. Pour consolider les bâtiments
on se base généralement sur une étude dynamique des constructions agitée. Cette étude sismique nous
permettra de construire des structures pouvant résister à de tels phénomènes. Toute en satisfaisant les
trois aspects essentiels de la conception qui sont : la résistance, l’aspect architectural et l’économie.
Le calcul sismique dans notre étude sera effectué dans le cadre du règlement parasismique
algérien [RPA99 version2003].
5.2 OBJECTIF DE L’ETUDE SISMIQUE :
L'objectif initial de l'étude dynamique d'une structure est la détermination des caractéristiques
dynamiques propres de la structure lors de ses vibrations. Une telle étude pour notre structure telle
qu'elle se présente, est souvent très complexe, c'est pourquoi on fait souvent appel à des modélisations
qui permettent de simplifier suffisamment les problèmes pour permettre l'analyse.
5.3 METHODE DE CALCUL :
Selon RPA99 v2003 le calcul de la force sismique peut être mené suivant les méthodes :
• Méthode statique équivalente.
• Méthode d'analyse modale spectrale.
• Méthode d'analyse dynamique par Accélérogrammes.
5.3.1 Méthode statique équivalente :
Principe de la méthode :
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un système
de force statique fictive dont les effets sont considérés équivalents à ceux de l’action sismique.
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5.3.2 Méthode d’analyse modale spectrale :
Dans le but d’évalue de façon réaliste le comportement d’une structure soumise à un tremblement de
terre, on emploie les techniques d’analyse dynamique des structures.
Le principe de cette méthode consiste à déterminer les modes propres de vibration de la structure et
le maximum des effets engendrés par l’action sismique, celle-ci étant représentée par un spectre de
réponse.
Les modes propres dépendent de la masse de la structure, de l’amortissement et des forces d’inerties.
La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas, et en particulier dans le
cas où la méthode statique équivalente n’est pas permise.
5.3.3 Méthode d’analyse dynamique par accélérogramme :
Cette méthode est fondée sur l’étude des efforts dans la structure en fonction du temps, elle nécessite
la donnée d’un accélérogrammes et impose en pratique l’usage de l’ordinateur.
La structure est supposé soumise à un séisme qui provoque des mouvements du sol dans une direction
donnée, définie par l’accélérogrammes. Elle est représentée par un model dont on calcul la matrice
de raideur K, la matrice des masses M et l’amortissement ξ que l’on suppose en générale identique
pour tous les modes.
Cette méthode s’applique ou cas par cas pour les structures stratégique (centrales nucléaires par
exemple) par un personnel qualifié.
5.4 CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL :
Notre structure est implantée et classée dans la zone sismique IIa groupe d’usage 2. Donc la méthode
d’analyse modale spectrale est applicable, d’après le RPA99 modifier 2003.
5.5 DESCRIPTION DU LOGICIEL DE CALCUL :
Le logiciel Autodesk ROBOT structural Professional propose aux ingénieurs structure de

fonctionnalités de simulation et d’analyse de structure, évoluées pour des structures vastes et
complexes.
Il permet de modéliser des types de constructions 2D et 3D composé d’élément barre, poutres et

poteaux et des éléments surfaciques. Les calculs peuvent être effectués en analyse linéaire ou non
linéaire, statique ou dynamique. L’intégration est totale entre le module de calcul et les modules
spécifiques tels que le dimensionnement de charpente métallique, le calcul des assemblages ou le
béton armé
➢ Les caractéristiques principales du logiciel :
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• Définition de la structure réaliser en mode entièrement graphique dans l’édition conçus à

cet effet (vous en peut aussi ouvrir un fichier au format DXF et importé la géométrie de la
structure.
• Possibilité de présentation graphique de la structure étudiée et de présenter à l’écran les
différents types de résultats de calcul (efforts, moments, déplacements …)
• Possibilité d’effectuer l’analyse statique et dynamique de la structure
• Possibilité d’effectuer le type de barre lors de la définition du model de la structure et non
pas seulement les modules métier
• Composer librement les impressions (notes de calcul, captures d’écrans, copier le fichier
vers autres logiciel)
5.6 MODELISATION :
La modélisation revient à représenter un problème physique possédant un nombre de degré de liberté

(DDL) infini par un modèle ayant un nombre de DDL fini, et qui reflète avec une bonne précision les
paramètres du système d'origine à savoir : la masse, la rigidité et l'amortissement.
En d’autres termes, La modélisation est la recherche d’un mécanisme simplifié qui nous rapproche le
plus possible du comportement réel de la structure, en tenant compte le plus correctement possible de
la masse et de la rigidité de tous les éléments de la structure.
L’étude de cette structure est basée sur les résultats d’une modélisation en trois dimensions à l’aide
du logiciel ROBOT 2014
Les sources de masse pour l’étude dynamique sont les charges permanentes et les surcharges
d’exploitation avec une minoration : W = G + β × Q avec β = 0,2 (bâtiment d’habitation).
Critères de classification :
• Zone sismique (Constantine zone IIa) RPA 99 version2003

• Groupe d’usage : Bâtiment d’habitation R+5 (groupe 2) RPA 99 version 2003
• Sol de fondation catégorie S3 : Site meuble Système structurel : voiles porteurs.
Hypothèses de calcul :
• Règlement : RPA99 version 2003

• Bâtiment : groupe d’usage 2
• Béton ordinaire : fc28 = 25 MPa
• Acier feE400
Étapes de la modélisation :
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La modélisation sur ROBOT consiste en les étapes suivantes :

• Initialiser le modèle (unités, grilles, niveaux).
• Définir la géométrie du modèle ;
• Définir les paramètres de l'analyse (matériaux, sections ... etc.) et les assigner aux éléments ;
• Spécifier les conditions aux limites (appuis et les diaphragmes) ;
• Définir les cas de charge (Statique et dynamique) et les appliquer aux éléments ;
• Spécifier les options d'analyse (options de l'analyse modale) ;
• Exécuter l'analyse et apporter des corrections au modèle s'il y a lieu ;
Exploiter les résultats d'analyse (visualisation graphique, listes, exportation des résultats
5.7 DONNEES DE BASE :
Caractéristiques des matériaux :
Figure 5-1:Caractéristiques de base du BA
➢ Dimensions des éléments principaux de la structure :
Poteaux : 45×45 cm²

Poutres : PP = 30×40 cm²
PS = 30×35 cm²
Nervure : 16+4
Palier : 15 cm
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Paillasse : 15 cm
Voile : 20 cm
Balcon : 15 cm
• Les dimensions en plan : voir les plans.
• Les dimensions en élévation : Hauteur des étages = 3,06m
• Hauteur de RDC = 3,74 m
➢ Combinaisons des charges :

• ELU : 1,35 G+1,5Q
• ELS : G+Q
• Combinaisons sismiques
✓ G+0,2 Q
✓ G+Q±Ex
✓ G+Q±Ey
✓ 0,8G±Ex
✓ 0,8G±Ey
➢ Facteur de qualité :
Sa valeur de Q est déterminée par la formule :

6
𝑄 = 1 + ∑ 𝑃𝑞 𝑅𝑃𝐴99 (𝑓𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒4.4)
1
P : est la pénalité à retenir selon que les critères de qualité q est satisfait ou non, donnée par le
tableau 4.4 du [RPA]
Tableau 5-1:Tableau : Pénalité P q en fonction de critère de qualité.
Facteur de qualité (Q) sens X

1. Conditions minimales sur les files de contreventement 0 obs
2. Redondance en plan 0 obs
3. Régularité en plan 0 obs
4. Régularité en élévation 0 obs
5. Contrôle de la qualité des matériaux 0,05 non-obs
6. Contrôle de la qualité de l’exécution 0 obs
Qx : Facteur de qualité 1,05
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𝟔
𝑸 = ∑ 𝑷𝒒 (𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝟒. 𝟒: 𝑹𝑷𝑨 𝟗𝟗 𝑽 𝟐𝟎𝟎𝟑) → 𝑸 = 𝟏 + 𝟎. 𝟎𝟓 = 𝟏. 𝟎𝟓

𝒊=𝟏
Tableau 5-2: Pénalité P q en fonction de critère de qualité.
Facteur de qualité ( Q ) sens Y

1. Conditions minimales sur les files de 0 obs
contreventement
2. Redondance en plan 0 obs
3. Régularité en plan 0 obs
4. Régularité en élévation 0 obs
5. Contrôle de la qualité des matériaux 0,05 non-obs
6. Contrôle de la qualité de l’exécution 0 obs
Qy : Facteur de qualité 1,05
𝑸 = ∑ 𝑷𝒒 (𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝟒. 𝟒: 𝑹𝑷𝑨 𝟗𝟗 𝑽 𝟐𝟎𝟎𝟑) → 𝑸 = 𝟏 + 𝟎. 𝟎𝟓 = 𝟏. 𝟎𝟓

𝒊=𝟏
Facteur de qualité : Q = 1,05
➢ Données du spectre de réponse :
Selon le RPA 99 / version 2003 (art 4.3.3) l'action sismique est représentée par le spectre de calcul
suivant :
𝑇 𝑄
1.25. 𝐴(1 + 𝑇 (2.5. 𝑛. 𝑅 − 1) … … 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑇 ≤ 𝑇1
1
𝑄
2.5. 𝑛(1.25. 𝐴) (𝑅 ) … … … … … . … 𝑠𝑖 𝑇1 ≤ 𝑇 ≤ 𝑇2
𝑠𝑎
= 𝑄 𝑇 3
2 RPA99 (Formule 4-13)
𝑔
2.5. 𝑛 (𝑅 ) ( 𝑇2) … … … . … … … . … 𝑠𝑖 𝑇2 ≤ 𝑇 ≤ 3𝑠
2 5
𝑇2 3 3 3 𝑄
{ 2.5. 𝑛(1.25. 𝐴) ( 𝑇 ) (𝑇) (𝑅 ) … . … . … 𝑠𝑖 𝑇 > 3𝑠
A : coefficient d’accélération de zone.

 : Facteur de correction d’amortissement.
R : coefficient de comportement de la structure.
T1, T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie du site.
Q : Facteur de qualité.
𝒔𝒂
: Accélération spectrale
𝒈
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Après calcul ; le spectre obtenu est représenté sur la figure suivante sous forme de courbe : Tant que
les calculs dynamiques sont aussi complexes on va faire appel au logiciel (ROBOT 2015).
Figure 5-2:Spectre de réponse sismique
Figure 5-3:Données du spectre de réponse.
5.8 PHASE D’ANALYSE :
D’après la modélisation de la structure, il faut rigidifier les étages par un diaphragme pour donner un
seul déplacement dans chaque étage et après lancer l’analyse.
Page 92 sur 148

Figure 5-4:Diaphragme de la structure.
Figure 5-5:Diaphragme de la structure HAUT.
➢ Disposition des voiles :
La disposition des voiles doit satisfaire à plusieurs conditions qui se trouvent ci-dessous :
• La position des voiles doit éviter les efforts de torsion dans la structure.
Page 93 sur 148

• Il faudra aussi que la somme de la masse modale effective atteigne 90% de la masse totale de
la structure dans les deux sens.
• Le nombre de voile qui est disposé dans la structure doit assurer une bonne rigidité, et à la
fois rester dans un domaine économique.
• La disposition finale doit aussi respecter le règlement parasismique algérien
RPA99version2003.
➢ La disposition des voiles adoptée :
Après plusieurs simulations sur le positionnement des voiles, nous avons opté pour une variante pour
laquelle nous avons obtenu des résultats satisfaisants. Cette structure proposée est présentée dans la
figure :
Figure 5-6:Disposition des voiles de contreventement
Page 94 sur 148

Tableau 5-3:Dimension des voiles
DIMENSIONS
VOILE
6.20m x 0,20m
V1
3.00m x 0,20m
V2
3.00m x 0,20m
V2’
2.25m x 0,20m
V3
2.25m x 0,20m
V3’
5.9 VERIFICATION VIS-A-VIS LE REGLEMENT PARASISMIQUE

ALGERIEN RPA 2003
5.9.1 Vérification du comportement dynamique :
➢ Résultat de l’analyse modale
Le tableau ci-dessous présente les facteurs de participation massique de chaque mode.
Tableau 5-4:Périodes et factures de participation massique du modèle.
Masse Masse
Période Masse Masse
Mode modale modale
(sec) cumulée UX cumulée UY
UX (%) UY (%)
Mode 1 0,49 0,02 71,58 0,02 71,58
Mode 2 0,48 3,60 0,34 3,62 71,92
Mode 3 0,42 72,67 0,00 76,29 71,92
Mode 4 0,13 1,82 0,01 78,11 71,93
Mode 5 0,12 0,00 18,15 78,11 90,09
Mode 6 0,11 14,67 0,00 92,79 90,09
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La structure passe par trois modes (02 modes de translation suivant x et y et 01 mode de rotation).
Comme notre structure est composée de (R+5), les modes sont comme suit :
1er mode : Translation suivant Y, UY=71.58% (T =0,49 s)
Figure 5-7:Mode 01 Translation
2ème mode : Rotation (T =0,48s)
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Figure 5-8:Mode 02 Torsion
3ème mode : Translation suivant X, UX=72.67% (T =0,42 s)
Figure 5-9:Mode 03 Translation
➢ Nombre des modes à considérer (ART 4.3.4 RPA 2003) :
Pour les structures représentées par des modèles plans dans deux directions orthogonales, le nombre
de modes de vibration à retenir dans chacune des deux directions d’excitation doit être tel que :
La somme des masses modales effectives pour les modes retenues soit égale à au moins à 90% de la
masse totale de la structure :
Dans notre cas :
Directions x-x : 6ème mode : Masse cumulée = 92.79 % => Condition vérifiée
Direction y-y : 5ème mode : Masse cumulée = 90.09 % => Condition vérifiée
➢ Système de contreventement (ART 3.4 RPA 2003) :
L’objet du choix du système de contreventement se traduit dans les règles et méthodes de calcul par
l’attribution pour chacun des systèmes de contreventement d’une valeur numérique du coefficient de
comportement R (voir tableau 4.1.RPA)
2.systeme : de contreventement constitue par voiles porteur en béton arme
4.a : système de contreventement mixte assure par des voiles et des portiques avec justification
d’interaction portique-voiles
4.b : Système de contreventement de structure en portique par des voiles en béton armé
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Figure 5-10:schéma classification des systèmes de contreventement
Justification du système de contreventement :

Les charges verticales revenantes aux portiques et aux voiles sont tirées du logiciel à l’aide de l’option
: résultats > étage > Efforts réduits > Répartition des forces sur les poteaux et les voiles.
La charge verticale totale N𝑇 = 22784,08KN
La charge verticale reprise par les poteaux N𝑃 = 15575,55KN
22784,08 KN → 100%
( ) ≫ 𝑋 = 68 %
15575,55 KN → 𝑋
La charge verticale reprise par les voiles : N𝑉 = 7208,52 KN
22784,08 KN → 100%
( ) ≫ 𝑋 = 32 %
7208,52 KN → 𝑋
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Figure 5-11Distribution de l’effort normal
Conclusion : Dans ce cas les voiles reprennent plus de 20% des sollicitations verticales, donc on est
dans le cas d’un système de contreventement constitué par des voiles porteurs (ART 3.4 cas 2 RPA
2003), et on considère que la sollicitation horizontale est reprise uniquement par les voiles.
Alors le coefficient de comportement global de la structure égale a : R= 3,5.
➢ Résultante des forces sismiques de calcul (ART 4.3.6 RPA 2003) :
La résultante des forces sismiques à la base (V dynamique) obtenue par combinaison des valeurs modales
ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée par la méthode
statique équivalente (V statique) pour une valeur de la période fondamentale donnée par la formule
empirique appropriée.
• Calcul de la force sismique par la méthode statique équivalente :
La force sismique totale à la base de la structure doit être calculée dans les deux directions par :
𝐴. 𝐷. 𝑄
𝑉𝑅𝑃𝐴 = 𝑊
𝑅
A : coefficient d'accélération donné par le Tableau 4-1 des règles RPA 2003 en fonction de la zone
sismique et du groupe d’usage du bâtiment.
Dans notre cas on a un groupe d’usage 2 en zone IIa Donc : A = 0,15
D : facteur d’amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie du site, du facteur de
Coefficient d’amortissement (h) et de la période fondamentale de la structure T, Ce coefficient est
donné par :
𝟐. 𝟓𝜼 𝟎 ≤ 𝑻 ≤ 𝑻𝟐
𝟐
𝑻𝟐 𝟑
𝟐. 𝟓𝜼 [ ] 𝑻𝟐 ≤ 𝑻 ≤ 𝟑. 𝟎 𝑺
𝑫= 𝑻
𝟐 𝟓
𝑻𝟐 𝟑 𝟑. 𝟎 𝟑
𝟐. 𝟓𝜼 [ ] [ ] 𝑻 ≥ 𝟑. 𝟎 𝑺
{ 𝑻 𝑻
Avec :
T : Période fondamentale de la structure.
T2 : période caractéristique associée à la catégorie du site et donnée par le Tableau 4,7 du RPA99 [3].
‘’η’’ : Facteur de correction d’amortissement donné par la formule :
𝟕
𝛈=√ ≥ 𝟎. 𝟕 … … … … . 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒐𝒍𝒆 𝟒. 𝟑: 𝑹𝑷𝑨𝟗𝟗
𝟐+𝝃
ξ (%) est le coefficient d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type de Structure
et de l’importance des remplissages. ξ est donné par le Tableau (4-7) des règles RPA présenté ci-
après.
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Tableau 5-5:Valeurs du coefficient d’amortissement suivant le système structurel.
REMPLISSAGE PORTIQUE VOILE OU MURS
Béton Armé Acier Béton Armé / Maçonnerie
Léger 6 4 10
Dense 7 5
On prend : 𝛏 = 𝟕% D’où 𝛈 = 𝟎. 𝟖𝟖 > 𝟎. 𝟕

Estimation de la période fondamentale de la structure par la formule empirique :
La période empirique peut être calculée de deux manières :
3
4
𝑇1 = 𝐶𝑇 × ℎ𝑁 (𝐴𝑟𝑡𝑖𝑐𝑙𝑒. 4.2.4)
0.09ℎ𝑁
𝑇2 =
√𝐷
Avec : 𝑇 = 1.3 × min (𝑇1 ; 𝑇2 )
𝒉𝑵 : La hauteur mesurée en mètre à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau
⟹ ℎ𝑁 = 19.04
𝑪𝑻 : Coefficient fonction du système de contreventement, du type de remplissage
⇒ 𝐶𝑇 = 0.05 … . … . … . … . … . … … (𝑅𝑃𝐴99 𝑉 2003 𝑇𝑎𝑏𝑙𝑒𝑎𝑢 4.6)
D’où : 𝑇1 = 0,46s.
D : Est la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.
On prend la plus petite valeur pour T.
Sens (x) : 𝐷𝑥 = 17.2𝑚 ⟹ 𝑇2 =0.42 (s)
Sens (y) : 𝐷𝑦 = 10.60𝑚 ⟹ 𝑇2 =0.56(s)
𝑇𝑥 = min(0.46s; 0.42s) = 𝟎. 𝟒𝟐 (𝒔)
𝑇𝑦 = min(0.46s; 0.56s) = 𝟎. 𝟒𝟔 (𝒔)
Détermination de la période T0 de calcul du facteur d’amplification dynamique D :
Direction X :
𝑇𝑥 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 0,42s
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𝑇𝑥 𝑒𝑚𝑝𝑖𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 =0,41s
1.3 𝑇𝑥 𝑒𝑚𝑝𝑖𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 =0,53s
On remarque que : 𝑇𝑥 𝑒𝑚𝑝𝑖𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 < 𝑇𝑥 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 < 1.3 𝑇𝑥 𝑒𝑚𝑝𝑖𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 =>
𝑇0−𝑥 = 𝑇𝑥 𝑒𝑚𝑝𝑖𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 0,41𝑠
Direction Y :
𝑇𝑦 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 =0,59s
𝑇𝑦 𝑒𝑚𝑝𝑖𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 =0,46s
1.3 𝑇𝑦 𝑒𝑚𝑝𝑖𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 =0,60s
On remarque que : 𝑇𝑦 𝑒𝑚𝑝𝑖𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 < 𝑇𝑦 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 < 1.3 𝑇𝑦 𝑒𝑚𝑝𝑖𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 =>
𝑇0−𝑦 = 𝑇𝑦 𝑒𝑚𝑝𝑖𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 = 0,46𝑠
Calcul du facteur d’amplification dynamique D :
Direction X : 𝑇0−𝑥 = 0,41𝑠
𝟎 < 𝑻𝟎−𝒙 < 𝑇2 => 𝑫𝒙 = 2,5𝜂 = 2,20
Direction Y : 𝑇0−𝑦 = 0,46𝑠
𝟎 < 𝑻𝟎−𝒚 < 𝑇2 => 𝑫𝒚 = 2,5𝜂 = 2,20
R : facteur de comportement dépendant de type du système de contreventement de la structure.
Système de contreventement en voiles porteurs 𝑅 = 3,5
Q : facteur de qualité, dépendant de la qualité du système structurel (régularité en plan, en élévation,
contrôle de la qualité des matériaux…etc.)
𝑄 = 1.05
W : poids de la structure (ART 4.2.3 RPA 2003)
𝐖𝐢 = 𝐖𝑮𝒊 + 𝟎, 𝟐 𝐖𝑸𝒊
𝛽 : Coefficient de pondération fonction de la nature et de la durée de la charge d’exploitation et donné

par le Tableau 4-5 du RPA99, dans notre cas un pour bâtiment d’habitant 𝛽 = 0.20.
A partir de ROBOT : 𝑊 = 𝟐𝟑𝟓𝟒𝟗, 𝟒𝟓𝐊𝐧.

Alors :
𝐴. 𝐷. 𝑄 0,15 × 2,20 × 1,05
𝑉𝑋 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝑊= × 23549,45 = 2331,39555 Kn
𝑅 3,5
𝐴. 𝐷. 𝑄 0,15 × 2,20 × 1,05
𝑉𝑌 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝑊= × 23549,45 = 2331,39555 Kn
𝑅 3,5
𝑉 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 (𝑅𝑂𝐵𝑂𝑇)
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V dyn x (KN) V dyn y (KN)
2240,29 2183,85
On doit vérifier la condition suivante : 𝑽𝒅𝒚𝒏𝒂𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 > 𝟎. 𝟖 × 𝑽𝒔𝒕𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆

𝑽𝑿 𝒅𝒚𝒏𝒂𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 = 2240,29 𝑲𝑵 > 𝟎. 𝟖 × 𝑽𝒔𝒕𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 = 𝟏𝟖𝟔𝟓, 𝟏𝟏 𝑲𝑵 … … … … … … 𝑪. 𝑽
𝑽𝒀 𝒅𝒚𝒏𝒂𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 = 2183,85 𝑲𝑵 > 𝟎. 𝟖 × 𝑽𝒔𝒕𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 = 𝟏𝟖𝟔𝟓, 𝟏𝟏 𝑲𝑵 … … … … … … 𝑪. 𝑽
Conclusion :
La résultante des forces sismiques à la base 𝑽𝒅𝒚𝒏𝒂𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 obtenue par combinaison des valeurs
modales est inférieure à 80 de la résultante des forces sismique déterminée par la
méthode statique équivalente𝑽𝒔𝒕𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 .
➢ Vérifications des sollicitations normales (ART 7.4.3 RPA 2003) :
Dans notre cas ont à une section du poteau (30 × 𝟒𝟎) ne vérifier pas donc on adopte la section
du poteau à (45 × 𝟒𝟓)
Figure 5-12:Résultat des efforts normaux dans les poteaux
Outre les vérifications prescrites par le C.B.A et dans le but d'éviter ou limiter le risque de rupture
fragile sous sollicitations d'ensemble dues au séisme, l'effort normal de compression calculé est limité
par la condition suivante : On a un poteau (45 × 45)𝑐𝑚²
𝑵𝒅
𝑽= ≤ 𝟎. 𝟑
𝑩𝒄 × 𝒇𝒄𝟐𝟖
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N d : Désigne l’effort normal de calcul s’exerçant sur une section de béton.

B c : L’aide (section brute) de cette dernière.
fc28 : La résistance caractéristique du béton
𝑵𝒅 𝟏𝟒𝟐𝟏𝟖𝟒𝟓, 𝟓𝟒
𝑽= = = 𝟎, 𝟐𝟖 … … … … … 𝑪. 𝑽
𝑩𝒄 × 𝒇𝒄𝟐𝟖 𝟒𝟓𝟎 × 𝟒𝟓𝟎 × 𝟐𝟓
➢ Justification vis-à-vis des déformations ART 5.10 RPA 2003 :

Les déplacements latéraux d’un étage par rapport à l’étage qui suit ne doivent pas dépasser 1% de la
hauteur de l’étage.
Le déplacement horizontal à chaque niveau K de la structure est calculé comme suit :
δk = R δek.
δek : déplacement due aux forces sismiques Fi. (y compris l’effet de torsion).
R : coefficient de comportement (R=3,5).
Le déplacement relatif au niveau « K » par rapport au niveau « K-1 » est égal à :
Δk= δk – δk-1
Tableau 5-6:Valeurs des déplacements inter-étages.
Niveau ∆kx (cm) ∆ky (cm)
RDC 0,056 0,005
1 0,061 0,002
2 0,064 0,003
3 0,062 0,003
4 0,045 0,02
5 0,177 0,02
Le déplacement inter-étage max :

∆𝒌𝒙 = 1,177 cm < 1% de la hauteur de l’étage … … … … C. V
➢ Vérification au renversement du bâtiment :
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La vérification au renversement est nécessaire pour justifier la stabilité d’un Ouvrage sollicité par des
efforts d’origine sismique. (RPA99/version 2003 article 4.41).
Il faut vérifier que :
𝑴𝒔𝒕
≥ 𝟏. 𝟓
𝑴𝒓𝒗
Avec :
𝑴𝒓𝒗 : Moment de renversement.𝑴𝒓𝒗 = ∑ 𝑭𝒊 . 𝒉𝒊
𝑭𝒊 : Force sismique à l’étage i.
𝒉𝒊 : La hauteur de niveau i.
𝑴𝒔𝒕 : Moment stabilisant ou moment résistant𝑴𝒔𝒕 = ∑ 𝑾𝒊 . 𝑳𝒊
𝑾𝒊 : Poids total de la structure.
𝑳𝒊 : Coordonné de centre de masse de chaque étage.
Direction X :
Tableau 5-7:Vérification de reversement Direction X.
Étage V (kn) F (kn) H étage W (kn) CDG Mr (kn*m) Ms Condition

(m) (Xg) (kn*m)
RDC 3,74 C.V
2240,29 126,05
471,427
1 2114,24 233,71 6.8 1589,228 C.V
2 1880,53 322,5 9,86 3179,85 C.V

23549,45 8,75 206057,69
3 1558,03 430,6 12,92 5563,352 C.V
4 1127,43 584,74 15,98 9344,1452 C.V
5 542,69 542,69 19,04 10332,8176 C.V
• Moment de reversement : 10332, 8176KN.m

• Moment stabilisant : 206057, 69KN.m
➢ Rapport : 19,94 > 1,5 => condition vérifiée
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Direction Y :
Tableau 5-8:Vérification de reversement Direction Y.
Étage V (kn) F (kn) H étage W (kn) CDG Mr (kn*m) Ms (kn*m) Condition

(m) (Yg )
RDC 2183,85 100,01 3,74 374,0374 C.V
1 2083,84 213,56 6,8 1452,208 C.V
2 1870,28 306,84 9,86 3025,4424 C.V

23549,45 6,78 159665,27
3 1563,44 412,45 12,92 5328,854 C.V
4 1150,99 580,94 15,98 9283,4212 C.V
5 570,05 570,05 19,04 10853,752 C.V
• Moment de reversement : 10853, 752KN.m

• Moment stabilisant : 159665, 27KN.m
➢ Rapport : 14.71 >1.5 => Condition vérifiée
➢ Justification vis à vis de l’effet P-Δ (ART 5.9 RPA 2003) :
Les effets de deuxième ordre (ou l’effet de P-Δ) peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
𝑃𝑘 . Δ𝑘
𝜃= ≤ 0.10
𝑉𝑘 . ℎ𝑘
Avec :
𝑃𝑘 : Poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau « k »
calculés suivant la formule ci-après
𝑛
𝑃𝐾 = ∑ 𝑾𝒊 = 𝑾𝑮𝒊 + 𝜷 𝑾𝑸𝒊
𝑖=𝐾
𝑉𝐾 : Effort tranchant d’étage au niveau « k ».

𝒏
𝑽𝑲 = ∑ 𝑭𝑲
𝒊=𝑲
𝛥𝐾 : Déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k- ».
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Tableau 5-9:Justification vis à vis de l’effet P-Δ sens (X)
Etage P (KN) ∆ (cm) V (KN) h (m) θ Vérification

RDC 23549,45 0,056 2240,29 3,74 0,001574 C.V
1 19120,43 0,061 2114,24 3,06 0,001803 C.V
2 15059,42 0,064 1880,53 3,06 0,001675 C.V
3 10996,35 0,062 1558,03 3,06 0,00143 C.V
4 6934,93 0,045 1127,43 3,06 0,000905 C.V
5 2877,39 0,177 542,69 3,06 0,003067 C.V
Tableau 5-10:Justification vis à vis de l’effet P-Δ sens (Y)
Etage P (KN) ∆ (cm) V (KN) h (m) θ Vérification

RDC 23549,45 0,005 2183,85 3,74 0,000144 C.V
1 19120,43 0,002 2083,84 3,06 -6E-05 C.V
2 15059,42 0,003 1870,28 3,06 7,89E-05 C.V
3 10996,35 0,003 1563,44 3,06 6,9E-05 C.V
4 6934,93 0,02 1150,99 3,06 0,000394 C.V
5 2877,39 0,02 570,05 3,06 -0,00033 C.V
❖ La condition est satisfaite à tous les niveaux, donc selon l’Article 5.9 RPA 2003 les effets du
2 ordre sont négligés.
❖ Toutes les conditions de RPA 2003 et sont vérifiées donc notre structure et parasismique
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CHAPITRES VI
Calcul des Éléments Structuraux
CHAPITRE 6 : CALCUL DES ELEMENTS STRUCTURAUX
6 CALCUL DES ÉLEMENTS STRUCTURAUX
6.1 INTRODUCTION :
Connaissant les sollicitations auxquelles sont soumis les différents éléments structuraux de
notre ouvrage, Il devient possible de procéder à leurs ferraillages.
Il s’effectuera selon les règles CBA.93 « Règles de conception et de calcul des structures en béton
armé » et les règles parasismiques en vigueur en Algérie (RPA 99/ 2003).
Nous allons étudier le ferraillage des éléments structuraux, à l'aide du Logiciel EXPERT 2010. Notre
structure est composée essentiellement de trois éléments structuraux à savoir :
• Poteaux
• Poutre
• Voiles
Les objectifs du ferraillage sont la détermination des sections d’aciers nécessaires pour assurer les
critères relatifs à la résistance, la ductilité, et la stabilité des éléments constructifs de notre ouvrage.
Il concerne les poteaux, poutres, et les voiles.
La section d’un élément peut avoir trois types de sollicitations possibles :
• Compression simple.
• Flexion simple.
• Flexion composée.
Afin d’assurer une sécurité à un risque normal, les règles adoptent des combinaisons d’actions
qui varient dans le sens le plus défavorable, et dont les actions atteignent des intensités qui génèrent
des efforts les plus sollicitant pour la structure. Les objectifs ainsi visés sont pour assurer une
protection acceptable des vies humaines et des constructions vis à vis de l’effet des actions sismiques.
6.2 CALCUL DES POTEAUX
6.2.1 Introduction
Les poteaux sont des éléments structuraux assurant la transmission des efforts des poutres vers les
fondations. Un poteau est soumis à un effort normal « N » et à un moment de flexion « M » dans les
deux sens soit dans le sens longitudinal et le sens transversal. Donc les poteaux sont sollicités en
flexion composée.
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Tableau 6-1:Coefficient de sécurité et caractéristiques des matériaux
γb γs fc28 𝛔𝐛𝐜 Fe σs
( MPa) (MPA) ( MPA) (MPa)
Situation durable 1.5 1.15 25 14.17 400 348
Situation accidentelle 1.15 1 25 18.48 400 400
Chaque poteau est soumis à un effort normal (N) et à un moment fléchissant (M2-2, M3.3) Ainsi,
nous pouvons avoir l’un des trois cas suivants :
• Section partiellement comprimée SPC.
• Section entièrement tendue SET.
• Section entièrement comprimée SEC.
Les armatures seront calculées suivants les combinaisons les plus défavorables, dans les deux sens et
en tenant compte des combinaisons suivantes :
• Effort normal maximal de compression ou de traction et moment correspondant.
• Effort normal minimal de compression et moment correspondant.
• Moment maximal et effort normal correspondant.
• Moment minimal et effort normal correspondant.
Les armatures seront calculées dans les deux sens, en tenant compte des combinaisons considérées
comme suivant :
E.L.U :
Situation durable : 1,35 G +1,5 Q (l)
Selon le R.P.A 99 :
Situation accidentelle (article 5.2)
G + Q ±E (2)
0,8 G ±E (3)
6.2.2 Recommandation du RPA 99 version 2003
• Armatures longitudinales (RPA.art 7.4.2.1) :

Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets.
- Le pourcentage minimal :
→ 0,8% en (zone IIa).
Poteau (45x45 cm) : 0,008x45x45
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Asmin = 16.2 cm2.
- Le pourcentage maximal :
→ 4% en zone courante :
Poteau (45x45 cm) : 0,04x45x45
Asmax = 81 cm2.
→ 6% en zone de recouvrement :
Poteau (45x45 cm) : 0,06x45x45
Asmax = 121.5 cm2.
Le diamètre minimal est de Ф12.
La longueur de recouvrement minimal est de LR=40Ф (zone IIa).
La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser 25cm (zone IIa).
Les jonctions par recouvrement doivent être faite si possible, à l’extérieure des zones nodales (zones
critiques).
La zone nodale est constituée par le nœud poutre-poteaux proprement dit et les extrémités des barres
qui y concourent.
❖ Recommandation du BAEL99 article 3.3.2 :
• Ferraillage minimal :
4 𝑐𝑚2 ⁄𝑚 𝑑𝑒 𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒
➢ 𝐴𝑚𝑖𝑛 ≥ 𝑚𝑎𝑥 { 𝐵 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝐵 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢
0.2 × 100
• Ferraillage maximal :
𝐵
➢ 5 × 100 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝐵 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢
❖ Recommandation du CBA
0.23×𝑓𝑡28 ×𝑏0 ×𝑑
➢ 𝐴𝑚𝑖𝑛 ≥ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑 = 0.9 × ℎ
𝑓𝑒
• Armatures transversales (RPA, art 7.4.2.2)

Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l'aide de la formule :
𝚨𝒕 𝝆𝒂 𝑽𝒖
=
𝑺𝒕 𝒉 ƒ𝒆
Vu: est l'effort tranchant de calcul.
h: Hauteur totale de la section brute.
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fe : Contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale.

ρa : est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
tranchant :
a= 2.5 → g  5
a = 3.75 → g < 5
λg : L’élancement géométrique du poteau.
𝒍𝒇 𝒍𝒇
𝝀𝒈 = Ou 𝝀𝒈 =
𝒉 𝒃
𝑙𝑓 : Longueur de flambement des poteaux.

Avec : lf = 0.7 × h0 ; a et b ∶ sont les dimensions de la section du poteau.
𝑆𝑡 : est l'espacement des armatures transversales.

𝑆𝑡  min 10Φ𝑙 min ,15cm  En zone nodal
𝑆𝑡  15Φ𝑙 𝑚𝑖𝑛 En zone courante.
𝛷𝑙 𝑚𝑖𝑛 : est le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau.
𝚨𝒕
* La quantité d’armatures transversales minimale 𝑺 est donnée comme suite :
𝒕𝒃
𝐴𝑚𝑖𝑛
𝑡 = 0.3%(𝑡. 𝑏1 ) 𝑠𝑖 𝜆𝑔 ≥ 5
𝐴𝑚𝑖𝑛
𝑡 = 0.8%(𝑡. 𝑏1 ) 𝑠𝑖 𝜆𝑔 ≤ 3
Si : 3 < 𝜆𝑔 < 5 ⟶ interpoler entre les valeurs limites précédentes.
𝜆𝑔 : est l’élancement géométrique du poteau.
• Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135° ayant une longueur
droite de 10∅𝑡 minimum ;
• Les cadres et les étriers doivent ménager des cheminées verticales en nombre et diamètre
suffisants (∅ cheminées > 12 cm) pour permettre une vibration correcte du béton sur toute
la hauteur des poteaux.
6.2.3 Calcul du ferraillage
Tableau 6-2:Ferraillage maximal et minimal
BAEL 91 CBA 93 RPA 99/2003
Section 𝐴𝑚𝑖𝑛 (𝑐𝑚2 ) 𝐴𝑚𝑎𝑥 (𝑐𝑚2 ) 𝐴𝑚𝑖𝑛 (𝑐𝑚2 ) 𝐴𝑚𝑖𝑛 (𝑐𝑚2 ) 𝐴𝑚𝑎𝑥 (𝑐𝑚2 ) 𝑒𝑛 𝐴𝑚𝑎𝑥 (𝑐𝑚2 ) 𝑒𝑛 𝑧𝑜𝑛𝑒
𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
45 x 45 4.05 101.25 2.20 16.2 81 121.5
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Les résultats obtenus depuis le ROBOTE STRUCTURAL ANALYSIS 2014 et EXPERT 2010 :
Tableau 6-3:Les sollicitations et combinaisons d’actions.
𝐴𝑐𝑎𝑙 𝐴𝑅𝑃𝐴 𝐴𝑎𝑑𝑝

N max / cor My max /cor Mz max / cor
kn kn.m kn.m (𝑐𝑚2 ) (𝑐𝑚2 ) (𝑐𝑚2 )
1722,6 2,4 -1,99
159,22 23,09 18,93
168,65 -13,32 32,16 7
ELU N min / cor My min /cor Mz min / cor
65,77 8,92 12,92
100,3 -24,17 7,13
147,74 16,96 -42,37 16,2 9,05+8.04
N max / cor My max /cor Mz max / cor
1383,53 0,2 -25,78
70,7 85,07 -38,38 5,2
10,11 -15,78 98,82
ACC N min / cor My min /cor Mz min / cor
-43,08 -4,38 70,08
69,44 -85,91 -37,75
70,51 7,57 -88,1
Choix des armatures :
𝐴𝑠 𝑎𝑑𝑝 ∶ 4 𝐻𝐴 16 + 8 𝐻𝐴 12 = 9,05 𝑐𝑚2 + 8,04 𝑐𝑚2 = 17,09 𝑐𝑚2 ≥ 𝐴min 𝑅𝑃𝐴 = 16,20 𝑐𝑚²
➢ Exemple de calcule
• Vérification de RPA99
𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = 16.2 𝑐𝑚2
𝐴𝑠𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = 7 + 5,2 = 12,2 𝑐𝑚2

𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = 16,2 𝑐𝑚2 > 𝐴𝑠𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 = 12,2 𝑐𝑚2 ,on prend 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛
On adopte : 4T16+8T12 = 17.09 cm2
6.2.4 Vérification
• Diamètre des aciers

Φt max 16
Φt ≥ = 3 = 5,33 mm On prend Φt = 8mm
3
✓ Espacement des armatures transversales
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En zone nodale :
St ≤ min (10Ф𝑚𝑖𝑛
𝐿 ,15 cm) = (10x1.6 ,15 cm) = 15 cm. On adopte St = 10 cm.
En zone courante :
St ≤ 15Ф𝑚𝑖𝑛
𝐿 = 15x1.6 = 21 cm. On adopte St = 15 cm.
• Longueur de recouvrement
𝐿𝑡 = 40𝘹𝛷𝑙 = 40𝘹 1.6 = 64cm.
• Armatures transversales
Pour le cas le plus défavorable :
𝑙𝑓 2,62
𝜆𝑔 = = 0.45 = 5,82.
𝑏
𝜆𝑔 =5,82 > 5 ⇒ 𝜌𝑎 = 2.5

En zone nodale :
𝜌𝑎 ∗ Vu ∗ St 2.5×23,95×10×103
𝐴𝑡 = = = 0,33𝑐𝑚2
ℎ ∗ 𝑓𝑒 45∗ 400∗100
En zone courante :
𝜌𝑎 𝗑 Vu 𝗑 St 2.5𝘹15𝘹 23.95𝘹 103
𝐴𝑡 = = = 0.49 𝑐𝑚2
ℎ 𝘹 𝑓𝑒 45𝘹 400∗100
• Quantité minimale d’armatures transversales

At
La quantité d’armature transversale minimale en S .bl % est donnée comme suit :
t
At
λg > 5 ⇒ = 0,3 S .bl %
t
En zone nodale :
Atmin = 0,003 × 10 ×45 = 1,35 cm2.
At =0.33 cm2 < Atmin = 1,35 cm2

En zone courante :
Atmin = 0,003 × 15 × 45 = 2,01 cm2
At =0.49 cm2 < Atmin = 2,01 cm²

On adopte 4T8 = 2,01 cm2
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Les résultats de ferraillage des armatures transversales sont représentés dans le tableau suivant :
Tableau 6-4:Choix des armatures transversales des poteaux.
𝐻𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑆𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑙𝑓 𝜆𝑔 𝜌𝑎 𝑉𝑢 𝑧𝑜𝑛𝑒 𝑆𝑡 𝐴𝑅𝑃𝐴

𝑡 𝑚𝑖𝑛 𝐴𝑡 𝑐𝑎𝑙 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝐴𝑡 𝑎𝑑𝑝
(𝑚) (𝑚) (𝑘𝑛) (𝑐𝑚²) (𝑐𝑚²) (𝑐𝑚²)
3.74 45 × 45 2.625 5.82 Nodale 10 1.35 2.01 4 𝐻𝐴 8 2.01
Courante 15 2.01 4 𝐻𝐴 8 2.01
3.06 45 × 45 2.142 4.76 2.5 59,75 Nodale 10 2.01 2.01 4 𝐻𝐴 8 2.01
Courante 15 2.01 4 𝐻𝐴 8 2.01
6.2.5 Vérification de la contrainte de cisaillement (RP ART 7.4.3.2) :
La contrainte Maximale :
𝑉𝑢 23.95∗103
𝜏𝑏𝑢 = = =0.13MP.
𝑏0 .𝑑 450∗405
La contrainte admissible Selon BAEL 91 :

𝜏̅ =min (0.2 𝑓𝑐28 /𝛾𝑏 , 5𝑀𝑃)=3.33MP
La contrainte admissible Selon RPA :
𝜏̅= d.fc28.
* d est égal à 0,075 si l’élancement géométrique, dans la direction considérée est supérieur ou
égal à 5.
𝜆𝑔 > 5 ⇒ 𝜏̅= 0,075 x 25 = 1,875 MPa.

𝜏𝑢 ≤ 𝜏̅𝑢 BAEL………………. condition est vérifiée.
𝜏𝑢 ≤ 𝜏̅𝑢 RPA …………………condition est vérifiée.
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6.2.6 Schéma de ferraillage :
Figure 6-1: Schéma de ferraillage poteau
6.3 CALCUL DES POUTRES :
6.3.1 Introduction
Les poutres sont soumises à des moments fléchissant, des efforts tranchants et des efforts normaux,
l’effet de ces derniers est négligé et les poutres seront étudiées en flexion simple selon les dispositions
des règles BAEL91, en tenant compte des exigences de RPA99 (version2003).
Les armatures seront calculées en tenant compte des combinaisons considérées comme suivant :
• 1,35G+1,5Q……….........ELU (ferraillage).
• G+Q+E……………….RPA 99 version 2003(ferraillage).
• G+Q ……………….………ELS (vérification).
6.3.2 Recommandation du RPA 99 version 2003
• Armatures longitudinales (RPA.art 7.4.2.1)
Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est de 0,5%
en toute section.
- Poutres principales : Poutre (40x30 cm) : 0,005x40x30
Asmin = 6 cm2.
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- Poutres secondaire : Poutre (35x30 cm) : 0,005x35x30

Asmin = 5,25 cm2.
Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :
→ 4% en zone courante :
Asmax = 48 cm2.
Asmax = 42 cm2.
→ 6% en zone de recouvrement :
Asmax = 72 cm2.
Asmax = 63 cm2.
La longueur minimale de recouvrement est de : 40Φ (𝑧𝑜𝑛𝑒 𝐼𝐼𝑎)
L'ancrage des armatures longitudinales supérieures et inférieures dans les poteaux de rive et d'angle
doit être effectué, avec des crochets à 90°.
On doit avoir un espacement maximum de 10cm entre deux cadres et un minimum de trois cadres
par nœud.
• Armatures transversales (RPA, art 7.5.2.2)
La quantité d'armatures transversales minimales est donnée par :

𝐴𝑡 = 0.003 𝑆𝑡 .b
L'espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme suit :
ℎ
𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 {4 , 12Φ𝑙 } ⟶ Dans la zone recouvrement et en travée si les armatures comprimées sont
nécessaires.
ℎ
𝑆𝑡 ≤ 2 ⟶ En zone de courante.
Φ𝑙 : Le plus petit diamètre utilisé des armatures longitudinales, et dans le cas d'une section en travée
avec armatures comprimées, c'est le diamètre le plus petit des aciers comprimés.
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm au plus du nu de l’appui ou
de l'encastrement.
6.3.3 Calcul du ferraillage (Selon la combinaison ELU)
• Poutres principales
Page 116 sur 148
Nous avons les dimensions suivantes :

b = 30 cm ; h = 40 cm ; d = 36 cm .
Avec : fc28=25 MPa, fbc=14,17, fe =400MPA, γS=1,15
Mu
µ= = 0.167 < µ𝐿 = 0 ,186 (𝐴′ 𝑠 = 0)
b𝗑 d2 𝗑 𝑓𝑏𝑐
α = 1,25 [1 – √1 − 2µ ]
β = 1- 0.4α
Mu
𝐴𝑠 =
β 𝗑 d 𝗑 𝜎𝑠
Amin ≥ 0,23 b.d. Ft28/fe

Tableau 6-5:Ferraillage de la Poutre principale
Mu b d µ α β Acal Amin Aadop
Kn.m cm cm cm² cm² cm²
En 68.765 30 36 0.124 0.167 0.933 5.88 6 3T14 +

appuis 3T14 =
sup
9.24
En 62.43 30 36 0.113 0.150 0.939 5.30 6 3T14 +

appuis 3T12 =
inf
8.01
Sur 42.13 30 36 0.076 0.099 0.960 3.5 6 6T12 =

travé
6.79
• Poutres secondaires (Selon la combinaison G+Q+E)

Nous avons les dimensions suivantes :
b = 30 cm; h = 35 cm; d = 31.5 cm.
Amin ≥ 0,23 b.d. Ft28/fe
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Tableau 6-6:Ferraillage de la Poutre secondaire
Mu b d µ α β Acal Amin Aadop
Kn.m cm cm cm² cm² cm²
En 60.58 30 31.5 0.143 0.194 0.922 5.99 5.25 5T14

appuis
sup = 7.70
En 40.05 30 31.5 0.094 0.124 0.950 3.84 5.25 5T12

appuis
inf = 5.65
Sur 38.32 30 31.5 0.090 0.119 0.952 3.67 5.25 5T12

travé
= 5.65
✓ Pourcentage minimum exigé par RPA

Asmin = 6 cm2.
Aadop = 24.04 cm2 >Amin RPA=6cm2…………………………...…………………CV.
✓ Pourcentage maximum exigé par RPA
-En zone courante : Asmax = 48 cm2.

Aadop = 24.04 cm2 <As max = 48 cm2……………………………………………….…CV.
-En zone de recouvrement : Asmax = 72 cm2.

Aadop = 24.04 cm2 <As max= 72 cm2………………………………………………….... CV.
✓ Condition de vérification de la flèche
ℎ 1
➢ ≥ ⇔ 0,086 > 0,0625 ........................Condition vérifiée.
𝑙 16
ℎ 0.7𝑀0
➢ ≥ 0,086 > 0,07..........................Condition vérifiée.
𝑙 10𝑀0
𝐴𝑠 4,2
➢ ≤ 0.008 < 0.01…………………….Condition vérifiée.
𝑏𝑑 𝑓𝑒
Donc, il n’est pas nécessaire de calculer la flèche

Vérification de la contrainte de cisaillement
-La contrainte Maximale :
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𝑉𝑢 128.09∗103
𝜏𝑢 = = =1.18 MPa
𝑏𝑑 300∗360
La contrainte admissible Selon BAEL 91 :
𝜏̅ =min (0.2 𝑓𝑐28 / 𝛾𝑏 ,5MPa) =3.33 MPa
𝜏𝑢 ≤ 𝜏̅ BAEL…………….Condition vérifiée.
• Poutres secondaires
Amin ≥ 0,23 b.d. Ft28/fe = 0,23× 30 × 31.5 × 2,1/400 = 1,14 cm2
Donc : As=5T14+5T12+5T12 = 19cm2 > As min = 1.14cm2………….CV
Pourcentage minimum exigé par RPA

Asmin = 5.25 cm2.
Aadop= 19 cm2 >Amin RPA=5.25cm2…………………………...…………………CV.
Pourcentage maximum exigé par RPA
-En zone courante : Asmax = 42 cm2.

Aadop = 19 cm2 <As max = 42 cm2……………………………………………….…CV.
-En zone de recouvrement : Asmax = 63 cm2.

Aadop= 19 cm2 <As max= 63 cm2………………………………………………….... CV.
Condition de vérification de la flèche

ℎ 1
➢ ≥ ⇔ 0,1 > 0,0625 ........................Condition vérifiée.
𝑙 16
ℎ 0.7𝑀0
➢ ≥ 0,1 > 0,07..........................Condition vérifiée.
𝑙 10𝑀0
𝐴𝑠 4,2
➢ ≤ 0.008 < 0.01…………………….Condition vérifiée.
𝑏𝑑 𝑓𝑒
Donc, il n’est pas nécessaire de calculer la flèche

Vérification de la contrainte de cisaillement
-La contrainte Maximale :
𝑉𝑢 38.22∗103
𝜏𝑢 = = =0.404 MPa
𝑏𝑑 300∗315
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-La contrainte admissible Selon BAEL 91 :

𝜏̅ =min (0.2 𝑓𝑐28 / 𝛾𝑏 ,5MPa) =3.33 MPa
𝜏𝑢 ≤ 𝜏̅ BAEL…………….Condition vérifiée.
6.3.4 Détermination des armatures transversales :
Selon le BAEL
h b
Le diamètre minimal est : ∅𝑡 ≤ min ( ; )
35 10
 ∅𝑡 ≤ 11 mm.
On prend ∅𝑡 = 8mm. h b
∅𝑡 ≤ min ( ; )
D’après RPA 35 10
L’espacement en zone nodale : St ≤ min (h/4 ,12𝜙 ,30)

= min (40/4, 12×1,4,
h b30) = 10 cm.
∅𝑡 ≤ min ( ; )
On pend35St =10
10cm.
L’espacement en zone courante : St ≤ h / 2
= 40 / 2h= 20b cm
∅𝑡 ≤ min ( ; )
On pend35St =10
15cm.
La section des armatures transversales est : At ƒe / b×St ≥ max (τu/2, 0,4Mpa)
En zone nodale
h b
At ≥ ∅0,𝑡 ≤ min ( /400
59×30×10 ; )
35 10 = 0, 44 cm
2
En zone conrante
At ≥ 0,52×30×15 /400 = 0,66 cm2
h b
∅𝑡 ≤transversales
Donc, la section minimale des armatures min ( ; selon
) le RPA 99 est :
35 10
En zone nodale
At min = 0,003×St×b = 0,003×10×30 = 0,9 cm2.
h b
En zone courante ∅𝑡 ≤ min ( ; )
35 10
At min = 0,003×St×b = 0,003×15×30 = 1,35 cm2.
At RPA >At, on pend At =2.01cm2 ⟺4T8
h b
• Poutres secondaires ∅𝑡 ≤ min ( ; )
35 10
Selon le BAEL
Le diamètre minimal est : h b
∅𝑡 ≤ min ( ; )
35 10
 ∅𝑡 ≤ 8.57 mm.
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h b
∅𝑡 ≤ min ( ; )
35 10
On prend ∅𝑡 = 8mm.
D’après RPA
L’espacement en zone nodale : St ≤ min (h/4, 12ϕ ,30)
= min (35/4, 12×1,4, 30) = 8,75 cm.
On pend St = 8 cm.
L’espacement en zone courante : St ≤ h / 2

= 35 / 2 = 17,5 cm
On pend St = 15cm.
La section des armatures transversales est : At ƒe / b×St ≥ max (τu/2, 0,4Mpa)
✓ En zone nodale
At ≥ 0, 4×30×8 /400 = 0, 24 cm2
✓ En zone conrante
At ≥ 0,4×30×15 /400 = 0,45 cm2
Donc, la section minimale des armatures transversales selon le RPA 99 est :
✓ En zone nodale
At min = 0,003×St×b = 0,003×8×30 = 0,72 cm2.
✓ En zone conrante
At min = 0,003×St×b = 0,003×15×30 = 1,35 cm2.
At RPA >At , on prend At =2.01cm2 ⟺4T8
6.3.5 Vérification à l’état limite de service
𝛾−1 𝑓 𝑀𝑢
𝛼 ≤k= + 𝑐28 avec: 𝛾 =
2 100 𝑀𝑠𝑒𝑟
Si cette condition est remplie, la vérification à l’ELS n’est pas nécessaire.
Tableau 6-7:Vérification à l'état limite de service
Mu Ms γ =Mu/Ms α 𝑲 α<𝑲
Travée 42.13 30.84 1.36 0,099 0,43 CV

Appui 68.765 75.99 0.904 0,167 0,202 CV
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• Poutres secondaires
𝛾−1 𝑓 𝑀𝑢
𝛼 ≤k= + 𝑐28 avec: 𝛾 =
2 100 𝑀𝑠𝑒𝑟
Si cette condition est remplie, la vérification à l’ELS n’est pas nécessaire.
6.3.6 Schéma de ferraillage :
Figure 6-2:Ferraillage de la Poutre principale
Page 122 sur 148

Figure 6-3:Ferraillage de la Poutre secondaire
6.4 FERRAILLAGE DES VOILES :
6.4.1 Introduction :
Les voiles sont soumis à des forces verticales « charges permanentes et surcharges d’exploitations »
et à des forces horizontales « séisme ».
Le ferraillage des voiles s’effectuera selon le règlement CBA.93 et les vérifications selon le règlement
parasismique Algérien RPA 99/version 2003. Le voile est sollicité à la flexion composée avec effort
tranchant.
Les sollicitations engendrées dans le voile sont :
• Moment fléchissant et effort tranchant provoqués par l’action du séisme. ✓ Effort normal dû
à la combinaison des charges permanentes ; d’exploitations et la charge sismique.
On devra disposer les armatures suivantes :
• Armatures verticales.
• Armatures horizontales.
• Armatures transversales.
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6.4.2 Ferraillage du voile plein et/ou trumeaux :
6.4.2.1 Armature Verticale :
Le ferraillage vertical sera disposé de telle sorte qu’il puisse reprendre les contraintes induites par la
flexion composée, en tenant compte des prescriptions composées par le RPA 99(Art 7.7.4.1) et
décrites ci-dessous :
• L’effort de traction engendré dans une partie du voile doit être repris en totalité par les
armatures dont le pourcentage minimal est de 0,2% de la section horizontale de béton tendu
• Les barres verticales des zones extrêmes devraient être raccrochées avec des cadres
horizontaux dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.
• A chaque extrémité du voile (trumeau) l’espacement des barres doit être réduit de moitié sur
1/10 de la longueur de voile, cet espacement est au plus 15 cm (le ferraillage vertical doit être
symétrique en raison de changement de signe du moment).
• Si des efforts importants de compression agissent sur l’extrémité, les barres verticales doivent
respecter les conditions imposées aux poteaux.
• Les barres du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie supérieure. Toutes les
autres barres n’ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
6.4.2.2 VI.3.1.2 Armature Horizontale :
• Les aciers horizontaux seront disposés perpendiculairement aux faces du voile.

• Elles doivent être munies de crochets à (135°) ayant une longueur de 10Ø RPA99/2003 (Art
7.7.4.2).
• Dans le cas où il existe des talons de rigidité. Les barres horizontales devront être ancrées sans
crochets si les dimensions des talons permettent la réalisation d'un ancrage droit.
6.4.2.3 VI.3.1.3 Armatures transversales :
Les armatures transversales perpendiculaires à la face du voile sont des épingles en nombre au moins
4 épingles au mètre carré, servant à retenir les deux nappes d’armatures verticales.
Les armatures transversales peuvent être des épingles de diamètre 6 mm lorsque les barres
longitudinales ont un diamètre inférieur ou égal à 20 mm, et de 8 mm dans le cas contraire.
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6.4.2.4 VI.3.1.4 Règles communes :
Dans le calcul du ferraillage des voiles, le RPA 99/version 2003 (Article 7.7.4.3 RPA) préconise les
règles suivantes :
✓ Le pourcentage minimal d’armatures horizontales et verticales des trumeaux dans chaque
direction est donné comme suit :
• Globalement dans la section du voile égale à 0,15%.
• En zone courante égale à 0,10%.
✓ L’espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite des deux
valeurs suivantes :
• S ≤ 1,5 × e (e : épaisseur du voile)
• S ≤ 30 cm
✓ Les deux nappes d’armatures doivent être reliées au moins avec quatre épingles au mètre carré
dans chaque nappe.
✓ Les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur.
✓ Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l’exception des zones d’about)
ne devrait pas dépassée 1/10 de l’épaisseur de voile. Les longueurs de recouvrement doivent
être égales à :
• 40 Ø pour les barres situées dans les zones ou le renversement du signe des efforts est possible.
• 20Ø pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles des charges. Le long des joints de reprise de coulage, l’effort
tranchant doit être repris par les aciers de coutures dont la section est donnée par la formule :
AVj = 1,1 V͞ / fe ▪ V͞ = 1,4 × Vu
Vu : Effort tranchant calculé au niveau considéré
Cette quantité doit s’ajouter à la section d’aciers tendus nécessaires pour équilibrer les efforts de
traction due au moment de renversement.
6.4.3 VI.3.2 Combinaisons de charges :
Selon le règlement parasismique Algérien (RPA 99 version 2003) les combinaisons considérées pour
les voiles sont les suivantes :
G+Q±E 0,8 G ± E
6.4.4 Ferraillage vertical des voiles :
Pour déterminer les armatures verticales, on utilisera la méthode des contraintes (méthode de Navier-
Bernoulli) :
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𝑵 𝑴 .𝑽
б1.2: ±
𝑨 𝑰
N : Effort normal appliqué.

M : Moment fléchissant appliquer.
A : Section transversale du voile.
V : Distance entre le centre de gravité du voile et la fibre la plus éloignée.
I : Moment d’inertie.
On distingue trois cas :
1er cas (б1,2) > 0

La section du voile est entièrement comprimée (pas de zone tendue), la zone courante est armée par
le minimum exigé par RPA 99 (Amin= 0,2 %. e. L).
2eme cas (б1,2) < 0
La section du voile est entièrement tendue (pas de Zone comprimée).On calcule la résultante des
efforts de traction :
(б𝟏+б𝟐)
Ft = L.e
𝟐
D’où la section des armatures verticales :
𝐅𝐭
Av =
б𝐬
On compare Av avec la section minimale.

Si : Av ≤ Amin = 0,20%. e. L ……………. On ferraille avec la section minimale.
Si : Av> Amin = 0,20%. e. L …………….On ferraille avec.
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2eme cas (б1,2) sont de signes différents :

La section du voile est partiellement comprimée. On calcule la résultante des efforts de traction :
б𝟐
Ft = Lt . e
𝟐
б𝟐
Lt = L
б𝟏+б𝟐
𝐅𝐭
Av =
б𝐬
On compare Av avec la section minimale.
Si : Av ≤ Amin = 0,20%. e. L………….. On ferraille avec la section minimale.

Si : Av> Amin = 0,20%. e. L…… ….On ferraille avec.
6.4.5 VI.3.3. Exemple d'application :
a. Voile plein :
Le choix du voile le plus sollicité

Avec l’utilisation du logiciel ROBOT
On va choisir le voile plein numéro597 → VOILE V1
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Avec : L = 6.2 m ; e = 0.20 m ; A = 1.24 m2 ;
e×L3 0.20×6.23
I= = = 3.97 𝑚4
12 12
L
V= = 3.1 m
2
Figure 6-4:Dimensions du voile calculé.
❖ Détermination des sollicitations :

Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel ROBOT :
Tableau 6-8:Donné du voile 1
σbna a L S I V
7,52 0,2 6,2 1,24 3,9721 3,1
Tableau 6-9:Les sollicitation obtenue par le robot (1)
NOM TYPE N(KN) M(KN.m) H(KN) σg(Mpa) σd(Mpa) Lt

1 ELU ELU 3228,28 129,3 -14,41 2,50 2,70 3,22
2 G+Q+Vx ACC 2606,13 161,69 -21,77 1,98 2,23 3,29
3 G+Q-Vx ACC 2573,14 11849,58 -1044,51 -7,17 11,32 2,40
4 G+Q+Vy ACC 2158,99 -11661,4 1023,51 10,84 -7,36 2,51
5 G+Q-Vy ACC 2126 26,5 0,76 1,69 1,74 3,14
6 0.8G+Vx ACC 1951,08 130,77 -18,42 1,47 1,68 3,30
7 0.8G-VX ACC 1918,09 11818,67 -1041,16 -7,68 10,77 2,58
8 0.8G+VY ACC 1503,94 -11692,31 1026,86 10,34 -7,91 2,69
9 0.8G-VY ACC 1470,95 -4,41 4,11 1,19 1,18 3,09
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Tableau 6-10:Sollicitations de calcul (voile plein) (1).
0.8G+VY
(SITUATION ACCIDENTELLE)
N (KN) M (KN.m) T(KN)
1503,94 -11692,31 1026,86
𝑁 𝑀×𝑉 1503,94×103 −11692,31×106 ×3100

БG = ( - )= - = 10.34MPa
𝐴 𝐼 1.24×106 3.97×1012
→ бG = 10.34MPa
𝑁 𝑀×𝑉 1503,94×103 −11692,31×106 ×3100

бD = ( + )= + = -7.91 MPa
𝐴 𝐼 1.24×106 3.97×1012
→ бD = -7.91 MPa
бG et бD sont de signes différents donc la section du voile est partiellement comprimée.
❖ Longueur de la zone tendue :
бG
Lt = L
бG+бD
7.91
Lt = 6.2×
10.34+7.91
Lt= 2.69
❖ Force de traction :
бD 7.91
Ft = × 𝐿𝑡 × 𝑒 = x 2.69 × 0,20 × 103 → Ft = 2126,79 KN
2 2
❖ Section d’armature :
Ft 2126,79 ×103
Av = = = 5316.975 𝑚𝑚2 = 53,17 𝑐𝑚2
𝜎𝑠 400
→ Av = 53,17cm2
𝜎𝑠 = 400 MPa (situation accidentelle)
❖ Armature minimale du RPA99/version 2003 :
Dans la zone tendue : D’après le RPA99 (Art 7.7.4.1) :

ARPA = 0,2%. e. Lt = 0.002 x 0,15 x 2.69 x 104 → ARPA = 8.07 cm2
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Dans la zone courante : D’après le RPA99 (Art 7.7.4.3) :

Amin= 0,1%. e. L = 0,001 x 0,15 x 2.69 x 104 → Amin = 4.03 cm2
Le pourcentage minimal sur toute la section du voile (RPA99 Art7.7.4.3) :
Amin= 0,15%. e. L = 0,0015 x 0,15 x 2.69 x 104 → Amin = 6.05 cm2
Donc : As = 53.17 cm2
❖ Espacement :
St ≤ (1.5e; 30) cm
Soit : St = 20 cm Dans la zone courante.
Sa = St/2= 10 cm dans la zone d’about
❖ Choix des barres :
On adopte : As adp = 31HA16 = 62.33 cm2
Remarque : Cette section d’armature concerne la cote de la zone tendue. Il faut mettre la même
section de ferraillage dans l’autre cote de la section
6.4.6 Ferraillage Horizontal des voiles :
6.4.6.1 Vérification des voiles a l’effort tranchant :
La vérification de la résistance des voiles au cisaillement se fait avec la valeur de l’effort tranchant
trouvé à la base du voile, majoré de 40% (Article 7.7.2 des RPA99/Version 2003). La contrainte de
cisaillement est :
𝑻
𝛕𝐮 = 1,4 × 𝒆 ×𝒅
T : Effort tranchant à la base du voile.

e : Épaisseur du voile.
d : Hauteur utile. d = 0,9 × h
D’après l’article (7.7.2 des RPA 99/Version 2003). La contrainte limite est :
𝛕𝐮 =0,2 × fc28
Il faut vérifier la condition suivante : 𝛕𝐮 ≤ 𝛕𝐮
Page 130 sur 148

6.4.6.2 Calcul du ferraillage horizontal résistant à l'effort tranchant :
D’après l’article (A.5.1.2.3 de CBA 93) La section 𝐴𝑡 des armatures d’âmes est donnée par la relation
suivante :
𝐀𝐭 ɣ𝐬 ( 𝛕𝐮−𝟎,𝟑 ×𝐟𝐭𝐣 ×𝐊)

≥
𝐒𝐭 ×𝐞 𝟎,𝟗 ×𝐟𝐞
K = 0 : Dans le cas d’une fissuration très préjudiciable ou dans le cas de bétonnage non muni
d’indentations de la surface de reprise.
K = 1 : En flexion simple, sans reprise de bétonnage.
1+3 𝜎𝑐𝑚
K= : En flexion composée avec N, effort de compression.
fc28
10− 10 𝜎𝑐𝑚
K==
fc28
𝜎cm 𝜎tm étant la contrainte moyenne de traction et de compression obtenue en divisant l’effort
normal de calcul par la section du béton.
D’autre part le RPA 99/version 2003 prévoit un pourcentage minimum de ferraillage :
0,15% : globalement dans la section des voiles.
0,10 % : dans les sections courantes.
6.4.6.3 EXEMPLE D’APPLICATION :
a. Voile plein :
Les données sont citées dans l’exemple précédent :

𝑇 1026,86
𝛕𝐮 = 1.4× = 1.4 × × 10−3 = 0.920 MPa
𝑒.𝑑 0.20×0.9×6.2
𝛕͞u = 0,2 fc28 =0,2 x 25 → 𝛕͞u =5 MPa

𝛕𝐮 = 0.920 MPa ≤ 𝛕͞u =5 MPa ……………………………CV.
❖ Calcul de la section des armatures horizontales :

1+3 σcm
Dans notre cas K = (cas d’une flexion composée avec N, effort de compression).
fc28
𝑁 1503,94×103
𝜎cm = = → 𝜎cm = 1.21 MPa
𝐴 6200×200
Alors :
1+3 ×1.21
K= → K = 0.19
25
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❖ Espacement :
D’après l’article (7.7.4.3 des RPA99/Version2003) l’espacement des barres doit être :
St ≤ (1,5e ; 30) cm
Soit : St = 20 cm
Ɣs = 1 (situation accidentelle)
St ×e ×ɣ s ( τu−0,3 ×ftj ×𝐾)
At ≥
0,9 ×f𝑒
300 ×200 ×1 (0.920 −0,3 ×2.1 ×0.19)
At ≥ = 133.38 mm2
0,9 ×400
At=1.33 cm²
❖ Armatures transversales minimales Atmin :
At min = 0,15%. e. h = 11.22 cm² ; Globalement dans la section des voiles.
At min = 0,1%. e. h =7.48 cm² ; Dans les sections courantes.
❖ Choix des barres :

On adopte 5T8 = 2,58cm2 pour chaque 1m de hauteur (1nappe).
➢ LES AUTRE VOILE : V2 + V2’ + V3 + V3’

En résume les sollicitations dans le tableau suivant :
➢ V2 + V2’ = 3 m
• Voile V2’
Tableau 6-11:Donné du voile 2-2’
σbna a L S I V
7,52 0,2 3 0,6 0,45 1,5

1 ELU ELU 1635,56 170,84 51,96 2,16 3,30 1,81
2 G+Q+Vx ACC 1681,46 1964,24 361,97 -3,75 9,35 0,86
3 G+Q-Vx ACC 1384,44 1932,36 352,18 -4,13 8,75 0,96
4 G+Q+Vy ACC 1372,67 605,33 143,14 0,27 4,31 2,82
5 G+Q-Vy ACC 1075,65 573,45 133,35 -0,12 3,70 0,09
6 0.8G+Vx ACC 1034,75 -354,11 -66,76 2,90 0,54 0,47
7 0.8G-VX ACC 737,73 -385,99 -76,56 2,52 -0,06 0,07
8 0.8G+VY ACC 725,95 -1713,01 -285,59 6,92 -4,50 1,18
9 0.8G-VY ACC 428,94 -1744,9 -295,38 6,53 -5,10 1,32
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Tableau 6-13:Sollicitations de calcul (voile plein) (2').
0.8G -VY
428,94 -1744,9 -295,38
As = 16,78 cm² ; Nt = 671.16 kn

Ont obtenu les résultats de ferraillage depuis le logiciel EXPERT :
As adopté = 18.1 cm² = 16HA12
• Voile V2

1 ELU ELU 1643,59 -166,21 53,75 3,29 2,19 1,20
2 G+Q+Vx ACC 1704,01 -2011,58 373,21 9,55 -3,87 0,86
3 G+Q-Vx ACC 1405,9 -1981,38 363,27 8,95 -4,26 0,97
4 G+Q+Vy ACC 1375,7 -596,57 145,9 4,28 0,30 0,20
5 G+Q-Vy ACC 1077,6 -566,37 135,96 3,68 -0,09 0,07
6 0.8G+Vx ACC 1043,64 351,93 -66,84 0,57 2,91 2,51
7 0.8G-VX ACC 745,54 382,13 -76,78 -0,03 2,52 0,04
8 0.8G+VY ACC 715,34 1766,94 -294,15 -4,70 7,08 1,20
9 0.8G-VY ACC 417,23 1797,14 -304,08 -5,30 6,69 1,33
0.8G -VY
417,23 1797,14 -304,08
As = 22,16 cm² ; Nt = 886,46 kn

➢ V3 + V3’ = 2.25 m
• Voile V3’
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Tableau 6-16:Donné du voile 3-3'
σbna a L S I V
7,52 0,2 2,25 0,45 0,1898 1,125
Tableau 6-17:Les sollicitation obtenue par le robot (3')

1 ELU ELU 2016,6 127,44 16,65 3,73 5,24 1,31
2 G+Q+Vx ACC 1869,4 153,13 30,93 3,25 5,06 1,37
3 G+Q-Vx ACC 1648,9 -1150,59 -243,35 10,48 -3,15 0,52
4 G+Q+Vy ACC 1470,19 129,36 26,58 2,50 4,03 1,39
5 G+Q-Vy ACC 1309,95 1337,98 267,48 -5,02 10,84 0,71
6 0.8G+Vx ACC 1249,69 -1174,37 -247,7 9,74 -4,18 0,68
7 0.8G-VX ACC 1089,45 34,26 -6,8 2,22 2,62 1,22
8 0.8G+VY ACC 910,74 1314,21 263,13 -5,76 9,81 0,83
9 0.8G-VY ACC 690,24 10,48 -11,15 1,47 1,60 1,17
Tableau 6-18:Sollicitations de calcul (voile plein) (3').
0.8G +VY
910,74 1314,21 263,13
As = 20.42 cm² ; Nt = 816.97 kn

Page 134 sur 148

• Voile V3

1 ELU ELU 1820,06 97,72 38,39 3,47 4,62 1,29
2 G+Q+Vx ACC 1794,97 127,02 120,07 3,24 4,74 1,34
3 G+Q-Vx ACC 1610,6 -969,86 -222,76 9,33 -2,17 0,42
4 G+Q+Vy ACC 1432,93 109,71 111,49 2,53 3,83 1,35
5 G+Q-Vy ACC 1248,56 -987,16 -231,35 8,62 -3,08 0,59
6 0.8G+Vx ACC 1059,38 1113,82 278,81 -4,25 8,95 0,72
7 0.8G-VX ACC 875,01 16,94 -64,02 1,84 2,04 1,18
8 0.8G+VY ACC 697,34 1096,51 270,23 -4,95 8,05 0,86
9 0.8G-VY ACC 512,97 -0,36 -72,61 1,14 1,14 1,12
0.8G +VY
697,34 1096,51 270,23
As = 17.24 cm² ; Nt = 689.43 kn

Page 135 sur 148

6.4.7 SCHEMA DE FERRAILLAGE
Figure 6-5:Ferraillage de voile
Page 136 sur 148

CHAPITRES VII
ETUDE DE FONDATION
CHAPITER 7 : ETUDE DE FONDATION
7 ETUDE DE FONDATION
7.1 INTRODUCTION :
Une fondation est constituée par les semelles de la structure et les aménagements du sol sous ces
semelles. Une semelle est par définition, un organe de transmission des charges de la superstructure
au sol. Elle ne peut être calculée que si l’on connaît la superstructure et ses charges c’est à dire la
descente de charges d’une part, et les caractéristiques du sol d’autre part.
7.2 DEFINITIONS LES FONDATIONS :
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage qui sont en contact
avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure ; elles constituent donc la partie
essentielle de l’ouvrage puisque de leur bonne conception et réalisation découle la bonne tenue de
l’ensemble.
Les éléments de fondation transmettent les charges au sol,
7.3 CHOIX DU TYPE DE FONDATION :
Lorsque les couches de terrain susceptibles de supporter l’ouvrage sont à une faible profondeur, on
réalise des fondations superficielles.
Un certain nombre des problèmes se pose lorsqu’il s’agit de choisir un type de fondation, qui dépend
essentiellement de la contrainte du sol.
Le choix du type de fondation à en générale plusieurs paramètres qui sont :
• Le type de la structure.
• Les caractéristiques du sol.
• L'aspect économique.
• La facilité de réalisation
7.4 TYPE DE FONDATION :
Avec un taux de travail admissible du sol d'assise qui est égale à 3 bars. il y a de projeter à priori, des
fondations superficielles de type :
• Semelle isolée.
• Semelle filante sous voile
Page 138 sur 148

7.5 CALCUL DES SURFACES REVENANT AUX SEMELLES :
La surface des semelles doit être inférieure à 50% de la surface totale du bâtiment
(Ss/Sb <50 %).
𝑁𝑠
La surface de la semelle est donnée par : 𝜎 𝑠𝑜𝑙 =
𝑆𝑠
𝑁𝑠 𝑁𝑠
𝜎𝑠𝑜𝑙 ≥ → 𝑆𝑠 ≥
𝑆𝑠 𝜎𝑠𝑜𝑙
Avec :
𝜎𝑠𝑜𝑙 : Contrainte admissible du sol.

N : Effort normal appliqué sur la fondation.
Ss : Surface totale des semelles.
Sb : Surface totale du bâtiment
33601,92
𝑆𝑠 ≥ = 112.0064 m²
300
Les surfaces des semelles et les charges appropriées sont représentées sur le tableau suivant :
Tableau 7-1:La surface revenant aux semelles
L’état N(kn) σ(kn/m2) Ss (m2) Sb (m2)

33601,92 300 112,0064 237,2605
𝑆𝑠 112,0064
Il faut vérifier : = = 47.2 % < 50 %
𝑆𝑏 237,2605
7.6 SEMELLE ISOLEE :
➢ Dimensionnement de la semelle :(G+Q)

ELS :
Nser = 1259.32 KN
Mser = 1.51 KN.m
Ns
σ ≤ σSOL → ≤ σSOL
S
Ns 𝐴 𝑎 Ns
S≥ → = →A=B→A=B≥
σSOL 𝐵 𝑏 σSOL
Ns 1259.32
A=B=√ →A=B=√ = 2.04 m ≈ 2.1𝑚
σSOL 300
Page 139 sur 148

➢ Calcul de la hauteur libre h’ :

ht est détermine a partir de la relation suivante :
𝐴−𝑎 𝐵−𝑏
d = max { ; }
4 4
h = d + 5 cm
d = 0.42 m
h = 0.47 m
Tableau 7-2:Des données
Poteau N(KN) σsol(bars) A(cm) B(cm) d(cm) h(cm)

45 × 45 1259.32 3 210 210 42 47
➢ Condition de stabilité « non soulèvement » :(0.8G+E)

N=1023,46 KN
M=25,99 KN.m
• D'après le RPA 99version 2003 - art10.1.5 – page 81 on a
𝑀 𝐵
e= ≤
𝑁 4
𝑀 1023.46 2.1
e= = = 0.025 m ≤ = 0.525 ………………. CV
𝑁 25.99 4
➢ Vérification des contraintes dans le sol selon la combinaison (G+Q+E)

N=1381.86 KN
M=26.07 KN.m
𝑀 26.07
𝑒0 = = = 0.018
𝑁 1381.86
𝑁 3𝑒0 1381.86×103 3×0.018×103

(1 + ) ≤ σSOL → (1 + )≤ 3
𝐴𝐵 𝐵 2100×2100 2100
0.32 ≤ 3 ……………………….CV
➢ Calcul des armatures selon la combinaison (ELU) :

Pour une bonde de 1m
N=1720.08 KN
M=2.13 KN.m
Page 140 sur 148

𝑀 2.13
𝑒0 = = = 0.0012
𝑁 1720.08
B 2.1
= = 0.35 m > 𝑒0 = 0.0012
6 6
B 2.1
= = 0.087 m > 𝑒0 = 0.0012
24 24
→ Le diagramme des contrainte est trapézoïdale.
𝐵−𝑏 2.1−0.45
da ≥ = = 0.412 m → da = 0.412 m
4 4
db ≤ A – a = 2.1 – 0.45 = 1.65 m → db = 1.65 m
3𝑒 3 × 1.2
𝑁𝑢 (1 + 𝐵0 ) (𝐴 − 𝑎) 1720.08 × 103 (1 + 2100 ) (2100 − 450)
𝐴𝑎 = =
8 × 𝑑 × 𝜎𝑠 8 × 412 × 348
Aa = 24,78 cm² → On adopte Aa = 14HA16 = 28.15 cm²
3𝑒 3 × 1.2
𝑁𝑢 (1 + 𝐵0 ) (𝐴 − 𝑎) 1720.08 × 103 (1 + 2100 ) (2100 − 450)
𝐴𝑏 = =
8 × 𝑑 × 𝜎𝑠 8 × 1650 × 348
Ab = 6.18 cm² → On adopte Ab = 6HA12 = 6.79 cm²
➢ Calcul l’espacement de cadres :

S≤ min(20cm,15Φ) = min(20cm,24cm)
Donc on prend : St=15cm

h1 doit être supérieur a 6ᴓ + 6 cm
ᴓ: Diamètre de la plus grosse barre utilisée sans la semelle
h1 > 15.6 cm On adopte h1= 16cm
Page 141 sur 148

➢ Schéma de ferraillage
Figure 7-1:Ferraillage de semelle isolé
7.7 SEMELLE FILANTE SOUS VOILE :
➢ Dimensionnement de la semelle :(G+Q)

ELS :
Nser = 862.99 KN
Mser = 67.05 KN.m
Ns
σ ≤ σSOL → ≤ σSOL
S
L = 1 m ; σSOL = 3 bar
Ns Ns
≤ σSOL → B ≥
B×L σSOL
862.99
B= → B = 2.87 m ≈ 3 𝑚
300
ht est détermine a partir de la relation suivante :
𝐵−𝑒
d≥{ }
4
h = d + 5 cm
d = 0.7 m
h = 0.75 m
Page 142 sur 148
➢ Calcul des armatures selon la combinaison (ELU) :

Pour une bonde de 1m
N=1177.56 KN
M=91.51 KN.m
𝑀 𝐵
e= ≤
𝑁 24
𝑀 1177.56 2.1
e= = = 0.077 m ≤ = 0.125 ………………. CV
𝑁 91.51 24
3𝑒0 3 × 125
𝑁𝑢 (1 + ) (𝐴 − 𝑎) 1177 × 103 (1 + ) (3000 − 200)
𝐴𝑠 = 𝐵 = 3000
8 × 𝑑 × 𝜎𝑠 8 × 700 × 348
Aa = 19.02 cm² → On adopte Aa = 10HA16 = 20.11 cm²
➢ Ferraillage de répartition :
As
Ar = = 5.02 cm²
4
On adopte Ab = 5T12 = 5.65cm 2

➢ Calcul l’espacement de cadres :
S≤ min(20cm,15Φ) = min(20cm,24cm)
Donc on prend : St=15cm
h’≥ 6 + Φ 6cm =15.6 cm  h’=16cm
➢ Schéma de ferraillage
Page 143 sur 148

Figure 7-2:Ferraillage de semelle filante
7.8 LA LONGRINE :
7.8.1 Définition :
Les longrines sont des poutres relient les poteaux au niveau de l'infrastructure, leur calcul se fait
comme étant une pièce soumise à un moment provenant de la base du poteau et un effort de traction
F.
7.8.2 Dimensionnement de la longrine :
Selon l'RPA 99 (art.10-1-1), les dimensions minimales de la section transversale des l'origines sont :
• (25x30) cm²………………. Sites de catégorie S2, S3
• (30x30) cm²………………. Site de catégorie S4 Pour notre cas (site meuble S3) on prend une
section de (25x30) cm²
7.8.3 VII.8.3 Ferraillage de la longrine :
La section d’armature est donnée par les armatures minimales :

A=0,6%  b  h
A=0,006×30×25= 4.5cm²
Le choix : 6HA12 (A=6,79cm²)
➢ Armatures transversales :
On prend : 4  6 (A=1,13cm²)
Page 144 sur 148

Figure 7-3:Ferraillage de longrine
Page 145 sur 148

CONCLUSION GENERALE
La compréhension des facteurs influant sur le comportement dynamique d’une structure,

nécessite l’analyse de plusieurs configurations du système structural, une bonne distribution des
voiles peut réduire considérablement les effets des modes de torsion, induisant des efforts
supplémentaires, et améliore le comportement de la structure durant le séisme.
La justification de l’interaction portique voile permet de quantifier la part de l’effort tranchant
repris par les voiles et celle reprise par les portiques, donc son but est beaucoup plus résistance
qu’économique.
D’autre part, cette présente étude nous a permis de mettre en application les connaissances
acquises durant notre formation et de les enrichir par l’utilisation des logiciels de calcul des
structures.
La connaissance théorique reste nécessaire mais loin d’être suffisant, car il faut tenir de sa
concordance avec le côté pratique.
E n fin, nous espérons que se modeste travail pourra être utile aux prochaines promotions.
Page 146 sur 148

BIBLIOGRAPHIE
Documentations :
▪ COURS DE BETON ARME (B.A.E.L 91) Béton Armé à l’état limite.

JEAN-PIERRE MOUGIN.
France-PARIS EYROLLES. 1992.
▪ PRATIQUE DU B.AE.L 91 cours avec exercices corrigés.
JEAN PERCHAT- JEAN ROUX.
France-PARIS EYROLLES. APPLICABLES DEPUIS 1-06-1992.
▪ COURS DE L’UNIVERSITE.
CALCULE DESCENT DES CHARGES
MR. AMIRACHE DJAMEL
▪ CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES DE BATIMENT (T2).
HENRY-THONIER.
France ECOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSEES 1999.
▪ CALCUL DES OUVRAGES EN BETON ARME (OBA).
MR. HLLASA ALI.
COMPLEXE AHMED HIMANI (ZARZARA).
▪ REGLES B.A.E.L.91 MODIFIER 99.
France-PARIS EYROLLES. 2002.
▪ FORMULAIRE DE BETON ARME
VICTOR DAVIDOVICI.
France.
▪ 2-MEMOIRES DE FIND’ETUDES :
✓ N° ordre = MAS2013GC42
Année 2013
✓ N° ordre = MAS2020GC42
Année 2020
Page 147 sur 148

Règlements utilisés :
▪ DOCUMENT TECHNIQUE REGLEMENTAIR

D.T.R.- BC 22 : Charges et surcharge.
▪ REGLEMENT PARASISMIQUE ALGERIEN
D.T.R.- BC 2.48 RPA 2003.
▪ CODE DE BETON ARME
CBA 93.
Logiciels utilisés :
ROBOT ANALYSIS STRUCTURAL 2014.

AOTOCAD 2014
SOCOTEC
EXPERT 2010
Page 148 sur 148

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REMERCIEMENT

Page III sur X

2 CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX 8

3 PRE-DEMENSIONNEMENT ET DESCENTE DE CHARGE 14

4 CALCULE DES ELEMENTS SECONDAIRES 36

5 ETUDE DYNAMIQUE ET SISMIQUE DU BATIMENT 86

6 CALCUL DES ÉLEMENTS STRUCTURAUX 108

6.1 INTRODUCTION : 108

6.4.6.1 VERIFICATION DES VOILES A L’EFFORT TRANCHANT 130

6.4.6.3 EXEMPLE D’APPLICATION : 131

6.4.7 SCHEMA DE FERRAILLAGE 136

7 ETUDE DE FONDATION 138

7.1 INTRODUCTION : 138

CONCLUSION GENERALE 146

Figure 1-1 : Plancher en corps creux 5

Tableau 3-1:Evaluation des charges (Terrasse inaccessible) 22

Page 1 sur 148

La stabilité de l’ouvrage est en fonction de la résistance des différents éléments structuraux

Pour satisfaire ces exigences, il convient de :

• Faire une bonne conception.

• Choisir les matériaux convenables.

• Et compléter avec quelques détails constructifs.

1.2 PRESENTATION DU BATIMENT :

Page 3 sur 148

• L'angle de frottement interne du sol φ = 10°

• Hauteur totale de bâtiment ……………………………………...H = 19.66m

1.3 CONCEPTION DE LA STRUCTURE :

1.3.1 Ossature de l'ouvrage (Système de contreventement) :

Page 4 sur 148

Figure 1-1 : Plancher en corps creux

1.3.2.2 Planchers dalle pleine :

1.3.4.1 Murs extérieurs :

Page 5 sur 148

Figure 1-2 : Briques creuses

Le revêtement du bâtiment est constitué par :

1.4 HYPOTHESE DE CALCUL :

Dans notre étude les hypothèses de calcul adoptées sont :

2 CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX

C’est un matériau de construction reconstituant artificiellement la roche, composé de granulats, de

2.1.1 Composition du béton :

• 350 kg/m3 de ciment de classe CPA325.

2.1.3 Résistance caractéristique du béton à la traction (C.B.A 93, A2.1.1.2)

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Pour fcj ≤ 60MPa

2.1.5 Contrainte de calcul de béton comprimé :

2.1.5.1 Etat limite ultime de résistance « E.L.U.R » :(C.B. A93, A.4.3).

Figure 2-1: Diagramme Contrainte déformations du béton

Бbc : La déformation du béton à la compression.

La courbe est sous forme d’une parabole.

La courbe est sous forme d’un rectangle.

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2.1.6 Etat Limite Service « E.L.S » : (C.B.A 93, A.4.5.2)

La contrainte admissible du béton à la compression

2.2.1 Type d’acier utilisé :

• Barres lisses FeE 235

2.2.2.1 Etat Limite Ultime « E.L.U » :(C.B. A 93 A.4.3.2)

Fe : Limite d’élasticité de l’acier : Fe = 400 Mpa.

Es : Module d’élasticité de l’acier Es =2 × 105 Mpa. (C.B.A 93, A2.2.2)

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Figure 2-2: Diagramme contraintes déformations de l’acier (C.B.A93 A.2.2.2)

𝓔𝒔 : Allongement relatif de l’acier, limité à 10 ‰.

2.2.2.2 Etat Limite Service (E.L.S) :(C.B. A 93 A.4.5.3)

Les contraintes admissibles de l’acier sont données comme suite :

• Fissuration peu préjudiciable :𝜎̅𝑠 = min{2⁄3 𝑓𝑒 ; 110√𝜂. 𝑓𝑐𝑗 }