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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, TRAVAUX


PUBLICS ET RECONSTRUCTION

Office des Voiries et Drainage


« O.V.D »

TRAVAUX DE REHABILITATION ET MODERNISATION


DES AVENUES SERGENT MOKE ET NYANGWE
DANS LA VILLE DE KINSHASA

CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

Volume I
AVRIL 2011

Office des Voiries et Drainage


SECTION VII. CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

SOMMAIRE

CHAPITRE A : PRESENTATION DU PROJET ………………….…………...….… 4

ARTICLE 1. DESCRIPTION DES TRAVAUX – GÉNÉRALITÉS ………..…….….. 4

ARTICLE 2 CONSISTANCE DES TRAVAUX ……………………….…………….…. 6


ARTICLE 3 CARACTERISTIQUES DU PROJET …………………………………... 9

CHAPITRE B : ORGANISATION DES TRAVAUX …………………………….….. 12

ARTICLE 4 INSTALLATIONS DE CHANTIER …………………….…………………. 12

ARTICLE 5 OCCUPATION ET UTILISATION DE TERRAINS PRIVES ………….. 26

ARTICLE 6 ORGANISATION ET POLICE DE CHANTIER …………………….…... 26

ARTICLE 7 CIRCULATION DEVIEE ………………………………………………….. 29

ARTICLE 8 SUSPENSION DES TRAVAUX ………………..…………….…………. 30

ARTICLE 9 DOCUMENTS A FOURNIR PAR L’ENTREPRENEUR ….…………... 30

ARTICLE 10 INSTRUMENTS - OUTILS - MATERIELS DE VERIFICATION ……. 31

ARTICLE 11 CANALISATIONS – DEGUERPISSEMENTS …………………..……... 32

ARTICLE 12 MESURES ENVIRONNEMENTALES …….……………………..……… 32

ARTICLE 13 GARANTIE D’ENTRETIEN …….…………………………………………. 35

CHAPITRE C : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIA 37

ARTICLE 14 FOURNITURE DES MATERIAUX ………………………………………. 37

ARTICLE 15 PROVENANCE DES MATERIAUX ……………………………………… 38

ARTICLE 16 CONTROLE DE QUALITE DES MATERIAUX ………………………. 45

ARTICLE 17 QUALITE DES MATERIAUX …………………………………………….. 51

CHAPITRE D : MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX …………….…………….. 66

ARTICLE 18 PRESTATIONS A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR ……………..66

ARTICLE 19 PLANCHES EXPERIMENTALES ………………………………………… 68

ARTICLE 20 DIAGRAMME D’AMENAGEMENT DE LA CHAUSSEE ……………. 69

ARTICLE 21 TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES PRELIMINAIRES …………………….71

ARTICLE 22 PREPARATION DU TERRAIN ………………………………………..…. 74

ARTICLE 23 TERRASSEMENTS …………………………………………………….…… 77


ARTICLE 24 CORPS DE CHAUSSEE …………………………………………………. 84

ARTICLE 25 REVETEMENT ………………………………………………………………. 92

ARTICLE 26 MORTIERS ET BETONS …………………………………………………. 105

ARTICLE 27 ARMATURES POUR BETON ARME …………………………………… 108

ARTICLE 28 ECHAFAUDAGE, CINTRES ET OUVRAGES PROVISOIRES ……… 108

ARTICLE 29 PERRES MACONNES ……………………………………………………. 108

ARTICLE 30 FOUILLES POUR FONDATION DES OUVRAGES …………………… 109

ARTICLE 31 BUSES METALLIQUES OU EN BETON ………………………….……. 109

ARTICLE 32 OUVRAGES DE TETE ET PUISARDS …………………………………. 111

ARTICLE 33 REHAUSSEMENT DE TETES DE PUISARD …………………….……. 111

ARTICLE 34 DALOTS ………………………………………………………………………. 111

ARTICLE 35 FOSSES, CANIVEAUX ET EXUTOIRES D’OUVRAGE ……………. 111

ARTICLE 36 AUTRES OUVRAGES ET TRAVAUX …………………………………… 112

ARTICLE 37 SIGNALISATION ………………………………………………………..…… 114

CHAPITRE E : DISPOSITIONS COMPLEMENTAIRES ……………………………. 116

ARTICLE 38 CONTROLE ET RECEPTION DES TRAVAUX ………………………… 116

ARTICLE 39 CONTROLE DES EPAISSEURS ………………………………………… 116

ARTICLE 40 RECEPTION DES MATERIAUX ET TRAVAUX ……………………….. 116

CHAPITRE F : REFUS DE RECEPTION – SANCTIONS ………………….……… 118

ARTICLE 41 GENERALITES …………….……………………………………….……. 118

ARTICLE 42 EPAISSEUR INSUFFISANTE DES ENROBES ………………………... 118

ARTICLE 43 CIMENTS DEFECTUEUX ………………………………………………… 118

ARTICLE 44 REFACTION DANS LES PRIX DES BETONS …………………………. 118

CHAPITRE G : MODE DE REMUNERATION DES TRAVAUX …………………… 119

ARTICLE 45 TRAVAUX DU MARCHE …………………………………………….……. 119

ARTICLE 46 EVALUATION DES TRAVAUX …………………………………………… 119

Office des Voiries et Drainage


CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

CHAPITRE A : PRESENTATION DU PROJET

ARTICLE 1 : DESCRIPTION DES TRAVAUX – INDICATIONS GENERALES

1.1 Avenues Sergent Moke et Nyangwe

Le présent cahier des Prescriptions Techniques (CPT) concerne l’exécution


des Travaux de réhabilitation et modernisation des avenues Sergent Moke et
Nyangwe sur une longueur totale de 3125 mètres dans la ville de Kinshasa.

Si ce CPT prévoit que le matériel, les matériaux ou le mode d’exécution


doivent répondre à certaines normes nationales ou autres, il est précisé que
le matériel, les matériaux ou le mode d’exécution à d’autres normes seront
également acceptés si leur qualité est équivalente ou supérieur à la norme
spécifiée.

Si pour des marchandises ou des matériaux ou du matériel, des noms de


marque des numéros de catalogue ou de classifications analogues ont cités
dans ce CPT, il est précisé que des marchandises ou de matériaux ou du
matériel qui ont des caractéristiques semblables ainsi qu’une qualité et un
rendement au moins égal, seront aussi acceptés.

Il sera fait, tout au long du CPT, référence au Cahier Techniques Générales


(CCTG) du Ministère de l’Equipement français et aux fascicules du Cahier de
Prescription Commune (CPC) ou les normes AFNOR applicable au Congo
suivants (cette liste n’est pas exhaustive) :

1.2 Règlements techniques généraux

Le présent Cahier des Prescriptions Techniques, désigné dans les


pièces du marché par CPT, est complété, pour tout ce qui ne déroge
pas aux documents contractuels, par les prescriptions suivantes en
République Démocratique du Congo :
Les spécifications techniques de l’ancienne Direction congolaise des Ponts et
Chaussées détaillées par :
Fascicule 62/L/02 : Déboisement et défrichement et
nettoyage
Fascicule 62/M/02 : Terrassement

Office des Voiries et Drainage


Fascicule 62/O/11 et 12 : Imprégnation au bitume des
couches de base et enduit
d’accrochage
Fascicule 62/P/11 : Enduit d’usure
Fascicule 62/P/14 : Enrobé dense
Fascicule 62/P/12 : Enduit de scellement
Fascicule 62/P/91 : Réparation des chaussées
bitumineuses
Fascicule 62/R/02 : Ouvrage d’art et de drainage
Fascicule 62/S/02 : Consolidation et plantation
Fascicule 62/T/01 : Signalisation et balisage
Il est complété par les données des normes européennes
routières.
Les fascicules de la conception routière ex-zaïroise (congolaise),
notamment :
Fascicule II : Classification routière
Fascicule III-1 : Mise en œuvre et le contrôle des
sols de plate-forme
Fascicule III-2 : Mise en œuvre et le contrôle des
graveleux naturels en assise de
chaussée
Fascicule III-7 : Mise en œuvre et le contrôle des
graves concassées
Fascicule III-10 : Mise en œuvre et le contrôle des
couches de roulement bitumineuses
Fascicule III-11 : Mise en œuvre et le contrôle des
enduits superficiels.
Il sera aussi fait, tout au long du CPT, référence au Cahier Techniques Générales
(CCTG) du Ministère de l’Equipement français et aux fascicules du Cahier de
Prescription Commune (CPC) ou les normes AFNOR applicable au Congo suivants
(cette liste n’est pas exhaustive) :
Dénomination Titre

Préambule et Fascicule n° 1 : Disposition Générales aux diverses natures de travaux

Fascicule n° 2 : Travaux de terrassements

Fascicule n° 3 : Fourniture des liants hydrauliques complétés par les


normes AFNOR NF P 15 300 et NF P 15 301

: Reconnaissance des sols


Fascicule n° 7
: Fournitures de granulats employés à la construction et
Fascicule n° 23 l’entretien des chaussées complété par la norme XP P 18-540
Fascicule n° 24 : Fourniture des liants hydrocarbonés employés à la
construction et l’entretien des chaussées, complété par les
normes NF T 65 000 et 65 011
Fascicule n° 25
: Exécution des corps de chaussées

Office des Voiries et Drainage


Fascicule n° 26 : Exécution des enduits superficiels

Fascicule n° 27 : Fabrication et mise en œuvre des enrobés complété par les


normes NF P 98-150, 98-130 et 98-138

: Construction et entretien des corps de chaussées


Fascicule n° 29
: Transport par route de matériaux destinés à la construction
Fascicule n° 30 et à l’entretien des chaussées

: Bordure et caniveaux en pierre naturelle ou en béton,


complété par la norme AFNOR NF P 98-302
Fascicule n° 31
: Travaux topographiques

: Fourniture et mise en œuvre des mortiers et bétons non


Fascicule n° 50
armé
Fascicule n° 63
: Travaux de maçonnerie non armé d’ouvrages de génie civil
Fascicule n° 64
: Exécution des ouvrages en béton armé
Fascicule n° 65
: Exécution des travaux de fondations des ouvrages de génie
Fascicule n° 68 civil

Fascicule n° 70 : Canalisation d’assainissement et ouvrage annexes

L’entrepreneur pourrait utiliser les normes en vigueur dans son pays


d’origine sous réserve de les faire approuver par le Maître d’œuvre et
qu’elles soient écrites en français.
1.3 Normes et procédure d’essais de laboratoire

Les essais en laboratoire et les essais en place pour contrôle seront


conduits conformément à l’un des modes opératoires suivants ou à un
mode normalisé équivalent :
AFNOR / LCPC (France)
ASTM (Etats-Unis)

ARTICLE 2 : OBJET ET CONSISTANCE DES TRAVAUX

2.1 : Objet et consistance

Ce projet concerne la réhabilitation et la modernisation des avenues


Sergent Moke et Nyangwe.

Les travaux correspondants portent sur :

Le dessouchage des arbres ;


Le nettoyage des abords de la chaussée ;
La prise et/ou la construction d’ouvrage de traversées hydrauliques ;
Le curage et le nettoyage ou la réfection des fossés, caniveaux et
exutoires ;
La réalisation es signalisation horizontale et verticale ;

Office des Voiries et Drainage


La mise en place de bornes topographiques et/ou la vérification des
bornes existantes ;
Le curage des buses et caniveaux maintenus au plan
d’assainissement,
La construction de nouveaux ouvrages sous chaussée et le long selon
le plan d’assainissement,
La démolition, la réparation et la construction de fossés revêtus,
trapézoïdaux ou rectangulaires selon le cas,
La démolition, la réparation et la construction de descentes d’eau,
La réalisation du dossier technique d’exécution des travaux.
Les terrassements et/ou décaissement selon les cas ;
La préparation de la plate-forme ;
Le traitement des bourbiers en moellons et couche anti-contaminant
en 0/4 ;
Le reprofilage rapide ;
Le reprofilage-compactage ;
Le rechargement avec du 0/80 pour la couche de fondation
compactée ;
La pose de la couche de base en grave bitume à 0/31 ;
La pose de la couche de roulement compactée en BB de 6 à 8 cm
selon les cas
- Travaux spécifiques à la protection de l’environnement pour
l’ensemble des tronçons.

Le schéma itinéraire indique les types de travaux de réhabilitation de


chaussée à effectuer et les emplacements des ouvrages à construire ou
à élargir.
En cours des travaux, les emplacements et caractéristiques de certains
travaux pourront être modifiés par l’Ingénieur, représentant du Maître
d’œuvre. Les quantités mises effectivement en œuvre seront prises en
compte.

2.2 : Description des travaux

Ils comprennent toutes les opérations topographiques nécessaires à la bonne


exécution des différents ouvrages, les reconnaissances géotechniques, la
signalisation de chantier, la mise en place de déviations de la circulation
vers les trajets indiquées par le DPO en cas de besoin et comportent :

 Installation

- La réalisation des pistes et voies d’accès et des plates-formes


d’installation de chantier, stabilisation matériaux plate-forme
(compactage) ;
- Les travaux préparatoires (préparation des emprises, clôture,
signalisation, installations de chantier, implantations de repères
kilométriques) ;
- La réalisation et l’entretien des aires d’installation du chantier et
d’exécution ;

Office des Voiries et Drainage


- La production des notes de vérification contradictoire des calcules
détaillées, des détails d’exécution et des plans conformes à l’exécution
des routes et de leurs ouvrages accessoires, des ouvrages
d’assainissements hydraulique ;
- Les travaux de raccordement aux différents réseaux nécessaires au
bon fonctionnement du chantier ;
- La réalisation des déviations éventuelles et de tous les travaux ou
dispositions nécessaires au maintien de la circulation dans les zones
affectées par les chantiers ;
- La fourniture et l’entretien de toute la signalisation provisoire pendant
la durée des travaux ;
- Les travaux topographiques nécessaires à l’exécution ;
- L’installation et le fonctionnement du laboratoire de chantier ;
- Les travaux géotechniques nécessaires à l’exécution ;
- La remise en état des lieux après exécution des travaux.

 Travaux préparatoires
- Dégagement de l’emprise de la route actuelle ;
- Evacuation de tout matériau impropre situé aux abords de la
chaussée ;
- Nettoyage de la chaussée.

 Travaux de terrassements
- Identification des emprunts proposés, recherche éventuelle d’emprunts
complémentaires et approvisionnement sur le site ;
- Remise en état des gisements d’emprunt ;
- Remblai en faible quantité (zones d’accès latéral, reprise de talus et
d’accotements) ;
- Finition de plate-forme.

 Travaux de chaussées
- Préparation et élaboration des matériaux de chaussée ;
- Scarification et la mise en forme partielle des chaussées existantes ;
- Approvisionnement sur le site des concassés
- Purges et décaissements localisés ;
- Démolition chaussée existante en béton (armé ou non) au cas où celle-
ci est dégradée ;
- Réalisation de renforcement de chaussées en grave bitume pour les
tronçons non dégradés ;
- Imprégnation et pose d’accrochage ;
- Pose d’un béton bitumineux ;
- Les travaux spécifiques à la protection de l’environnement
- Pavage coloré des accotements en béton.

Pour la construction des chaussées neuves (élargissement) :


- la préparation de la plateforme ;
- la mise en œuvre de la couche de fondation en GNT 0/31.50
- la mise en œuvre de la couche de base en GB 0 :20 ;
- l’imprégnation ;
- la pose d’un béton bitumineux ;
- la réalisation de trottoir en pavé coloré
Office des Voiries et Drainage
 Travaux d’assainissement

- Nettoyage, curage et reprofilage des fossés existants là où ils sont


maintenus
- Reconstruction de nouveaux fossés ;
- Réalisation d’enduits au mortier sur fossés maçonnés ;
- Construction de nouveaux fossés revêtus ;
- Reconstruction ou réhabilitation d’ouvrages hydrauliques existants ;
- Construction des ouvrages neufs.

ARTICLE 3 : CARACTERISTIQUES DU PROJET

3.a Chaussée

3.a.1 Profil en travers

Les profils en travers comporteront:


des chaussées revêtues de 14,00 m, comprenant 2X2 voies de
circulation de 3,5 m de large chacune ;
deux accotements de 1,50 m ;
un sépararateur de 50 cm ;
des caniveaux longitudinaux de section rectangulaire et trapézoïdale
selon le cas ;
un dévers de 4% (vers l’extérieur de la route) pour les accotements.

3.a.2 Sections réparées

Dans les tronçons de route avec réparation de la chaussée, le tracé en


plan, le dévers et le profil en long de la nouvelle chaussée découleront
du tracé en plan, du dévers et du profil en long de la chaussée actuelle.

3.a.3 Sections reconstruites

Dans les tronçons de route détruite, le projet devra être conforme à


l’instruction sur les conditions Techniques d’Aménagement des Routes
Nationales (I.C.T.A.R.N.) en adoptant les valeurs spécifiques définies
aux articles suivants 3.2.1, 3.2.2 et 3.2.3.

3.a.3.1 Tracé en plan

Le tracé est élaboré pour une vitesse de référence de 60 km/heure. Les


paramètres géométriques à donner au projet de route à reconstruire
sont fixés ci-dessous :
Désignation du paramètre Vitesse de
référence
60 km/h

Vue en plan

Dévers maximum 6%

Office des Voiries et Drainage


Rayon minimum absolu (d = 6%) Rm = 250 m

Rayon minimum normal (d = 500 m


4,33%)

Rayon en dévers minimum (d = Rdm= 700 m


3%)

Rayon non déversé Rnd= 1 000 m

Courbes clothoïdes quand Rhorizontal < 1 000 m

3.a.3.2 En profil en long


Désignation du paramètre Vitesse de référence
60 km/h

Profil en long

Déclivité maximum 6%

Rayon minimum absolu en angle saillant 4 500 m

Rayon normal en angle saillant 6 000 m

Rayon minimum absolu en angle rentrant 3 000 m

Rayon normal en angle rentrant 4 500 m

3.a.3.3 Dévers
En alignement droit, le profil en travers à reconstruire est en toit avec
des pentes latérales de 2,0% dans le cas courant de la chaussée
revêtue,

En courbe, le profil comporte un dévers unique défini en fonction de la


vitesse de référence et du rayon de courbure du virage donné sur les
plans.

3.a.4 Ouvrages d’assainissement

• Des ouvrages supplémentaires neufs seront réalisés chaque fois que


le débouché hydraulique des ouvrages existants s’avérera
insuffisant pour évacuer le débit de crue décennal,
• Les petits ouvrages sous chaussée existants qui sont des buses en
béton, ou des dalots sont en principe à conserver. Les travaux à
effectuer sont mentionnés sur le schéma itinéraire et peuvent
consister
Au curage de l’ouvrage,
A la réparation partielle de têtes ou du corps de l’ouvrage
A la construction de raccordement aux exutoires.

Office des Voiries et Drainage


3.a.5 Définition des travaux

Les travaux à exécuter sont définis par:


les profils en travers types
les plans types des ouvrages à créer
le schéma itinéraire

CHAPITRE B : ORGANISATION DES TRAVAUX

ARTICLE 4 : INSTALLATIONS

4.1 Installation de chantier

A. Chaussée

L’Entrepreneur présentera à l’Ingénieur le projet des installations dans


les 10 jours suivant la notification de l’approbation du Marché.

Ce projet devra comporter les propositions de l’Entrepreneur


concernant les routes d’accès, les bureaux de l’Entreprise et de
l’Ingénieur et les installations nécessaires au travail de l’ensemble du
personnel de l’Entreprise, les parcs de stationnement, les aires de
stockage des matériaux, le local de stockage du ciment, le magasin
comprenant du matériel de rechange, etc.
Les emplacements nécessaires aux installations de chantier, aux parcs
de stationnement du matériel et au stockage des matériaux seront mis
gratuitement par l’Administration à la disposition de l’Entrepreneur
toutes les fois qu’il existera sur les lieux des terrains libres dont
l’Administration pourra disposer. Les terrains appartenant à
l’Administration ainsi mis à la disposition de l’Entrepreneur et les
installations fixes construites par l’Entreprise devront être remis à
l’Administration en fin de travaux.

Le détail des installations est précisé ci-après.

Les emplacements d'installation de chantier de l'Entrepreneur


seront soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.

Office des Voiries et Drainage


Le projet d'installation de chantier devra donner toutes les précisions
concernant :

la mise en place des déviations de la circulation publique et son entretien au


cours du chantier,
la circulation et la surveillance sur le chantier.
la signalisation du chantier de jour et de nuit au regard des
usagers étrangers à l'Entrepreneur,
les moyens envisagés au regard de la sécurité du personnel en cas
d'accident,
les mesures prises pour assurer le libre accès des propriétés riveraines,
le laboratoire de chantier équipé situé à proximité du chantier,
les locaux à usage de bureaux, magasins et ateliers.
L'Entrepreneur aura à sa charge la maintenance de tous les équipements
et les frais de fonctionnement y afférent.

L'Entrepreneur proposera au contrôle le lieu de ses installations de


chantier et présentera à l'Ingénieur un plan d'installation de chantier.

Les installations générales de chantier et des services généraux de


l'Entreprise comprennent :

la location des terrains, s'ils ne sont pas mis à la disposition de


l'Entrepreneur par l'Administration,
l'aménagement des surfaces pour l'implantation des bâtiments, des
aires de stockage des matériaux et de stationnement des engins et
véhicules.
la construction des voies d'accès et leur entretien.
les moyens de liaison: téléphone, radio,
la fourniture de l'eau et de l'électricité,
la construction des locaux de l'Entreprise, bureaux, ateliers,
magasins, locaux sanitaires pour le personnel,
l'installation de la centrale de concassage et de criblage y compris
les transferts éventuels.
l'installation de la centrale d'enrobage y compris les transferts
éventuels,
les frais de gardiennage,
la signalisation des travaux, son gardiennage et son entretien,
toutes autres dispositions pour le bon fonctionnement du chantier,
le démontage et le repliement des installations.
leur déplacement éventuel,
la remise en état des sites, et toutes autres sujétions nécessaires à la
bonne exécution des travaux dans les délais impartis.
L'Entrepreneur assurera la recherche, les formalités nécessaires,

Office des Voiries et Drainage


l'aménagement, et prendra en charge les coûts de préparation des
terrains nécessaires pour l'établissement des installations fixes et
mobiles, aires de stockage, gisements et carrières. L'implantation et
l'aménagement de ces terrains devront être approuvés par l'Ingénieur.

Quel que soit le choix de l'Entrepreneur quant à l'implantation de ces


emplacements pour installations de chantier, aires de stockage ou
carrières, il demeurera entièrement responsable de l'achèvement des
travaux dans les délais prévus.

Le site choisi doit être à une distance d'au moins :

30 m de la route
50 m des habitations
Le site doit être choisi en dehors des zones sensibles.

Un règlement interne de l'installation du chantier doit mentionner


spécifiquement les règles de sécurité, interdire la consommation d'alcool
pendant les heures de travail, sensibiliser le personnel au danger des
MIS. au respect des us et coutumes des populations et des relations
humaines d'une manière générale. Des séances d'information et de
sensibilisation sont à tenir régulièrement et le règlement est à afficher
visiblement dans les diverses installations.

Les aires de bureaux doivent être pourvues d'installations sanitaires


(latrines, fosses septiques, puits perdus, lavabos et douches) en
fonction du nombre des ouvriers. Des réservoirs d'eau devront être
installés en quantité suffisante et la qualité de l'eau doit être adéquate
aux besoins. Un drainage adéquat doit protéger les installations.

Des réceptacles pour recevoir les déchets sont à installer à proximité


des diverses installations. Ces réceptacles sont à vider périodiquement
et les déchets à déposer dans un dépotoir (fosse). Cette fosse doit être
située à au moins 50 m des installations et en cas de présence de
cours d'eau ou de plan d'eau à au moins 100 m de ces derniers. La
fosse doit être recouverte et protégée adéquatement par un drainage. Les
déchets toxiques sont à récupérer séparément et à traiter à part. A la fin
des travaux la fosse est à combler avec de la terre jusqu'au niveau du
sol naturel.

Les aires d'entretien et de lavage des engins, devront être bétonnées et


prévoir un puisard de récupération des huiles et des graisses. Cette aire
d'entretien devrait avoir une pente vers le puisard et vers l'intérieur de
la plate-forme afin d'éviter l'écoulement des produits polluants vers les
sols non revêtus.

Les aires de stockage des hydrocarbures, aire de ravitaillement,


doivent être bétonnées. Les citernes enterrées devront être posées sur
un matériau étanche et entouré d'un drain vers un puits de vérification
de fuites. Les citernes hors terre doivent être placées sur une aire
bétonnée étanche et cette aire devrait erre pourvue d'un mur d'enceinte
étanche. Le volume de ce bassin ainsi créé doit être supérieur de 25% à
la capacité totale d'hydrocarbures stockable. Des produits absorbants

Office des Voiries et Drainage


doivent être stockés à proximité et tous les équipements et mesures de
sécurité mis en place.

L'aire de stockage des liants et hydrocarbonés pour revêtement devrait


être bétonnée et comprendre les mesures de protection pour éviter le
répandage des liants et la contamination des sols. Des produits
absorbants doivent être disponibles sur l'aire de stockage.

Les huiles usées sont à stocker dans des fûts à entreposer dans un
lieu sécuritaire en attendant sa récupération pour fin de recyclage.

Les filtres à huile et les batteries sont à stocker dans des contenants
étanches et à diriger vers un centre de recyclage.

Les voies d'accès et de circulation si elles sont non revêtues devront


être compactées et arrosées périodiquement. Les déviations doivent
être aménagées adéquatement afin d'assurer une circulation
sécuritaire, et devront être régulièrement arrosées et compactées afin
d'éviter des bourbiers et la poussière.

Les tracés des déviations de la circulation publique sont à soumettre


avant toute exécution de travaux à l'Ingénieur pour approbation. Après
les travaux l'Entrepreneur doit remettre le plus possible le tracé des
déviations dans son état initial, et notamment, scarifier le tracé afin de
décompacter les sols.

Le site devra prévoir un drainage adéquat des eaux sur l'ensemble de sa


superficie.

A la fin des travaux, l'Entrepreneur réalisera tous les travaux


nécessaires à la remise en état des lieux. L'Entrepreneur devra replier
tout son matériel, engins et matériaux. Il ne pourra abandonner
aucun équipement ni matériaux sur le site, ni dans les environs.

Après le repli du matériel, un procès verbal constatant la remise en état


du site devra être dressé et joint au P.V. de la réception des travaux.

4.2 Installation et équipement de l’Administration

L'Entrepreneur mettra à la disposition de l'Administration :

1. Un bureau de chantier pour les besoins du contrôle composé de:

1 salle de réunion de 5 x 4 m
5 bureaux pour le chef de mission, les ingénieurs et homologues
1 bureau de secrétariat de 4 x 3 m
1 sanitaire lavabo -WC
Ces bureaux seront alimentés en eau-électricité-téléphone, climatisés et
meublés en fonction de leur destination. Les installations de chantier
comprennent le fonctionnement et l'entretien du bureau de chantier
pendant toute la durée du chantier.

Office des Voiries et Drainage


4.2’ Journal de chantier - cahier d'attachements - réunion de
chantier

Ce journal de chantier sera rédigé journellement par l'Entrepreneur qui le


présentera à l'Ingénieur pour approbation. Il sera établi conjointement
suivant un modèle à définir et devra contenir au minimum les informations
journalières suivantes :

les conditions atmosphériques,


les travaux exécutés dans la journée ainsi que la liste du personnel et
du matériel employés pour ces travaux,
l'avancement précis des travaux,
les prescriptions imposées à l'Entrepreneur.
le détail des quantités de travaux,
les opérations administratives relatives à l'exécution et au
règlement du marché (notification, résultats et essais, attachements),
les réceptions des matériaux et agréments de toutes sortes,
les incidents, les accidents ou détails de toutes sortes présentant
quelque intérêt au point de vue de la tenue ultérieure des ouvrages et de
la durée des travaux,
les travaux spécifiquement exécutés dans le cadre de la
protection de l'environnement,
les visites officielles.
Les quantités de travaux, quelles qu'elles soient, devront être indiquées
clairement dans un cahier d'attachements à feuillets numérotés et signés
par les deux parties. Elles constitueront les données nécessaires à
l'établissement des états d'avancement de l'Entrepreneur.

Une réunion officielle hebdomadaire ou bimensuelle selon les


nécessités appréciées par l’Ingénieur, à laquelle participeront
obligatoirement l'Entrepreneur et l'Ingénieur, ainsi qu'éventuellement
le Maître d'Ouvrage, permettra de discuter de points relatifs à
l'exécution du Marché, d'évaluer l'avancement des travaux et de
préciser tout élément n'ayant pas une définition suffisamment claire au
contrat avant la mise en travaux.

Ces réunions feront l'objet d'un procès verbal, rédigé par l'Ingénieur,
approuvés et signés conjointement par l'Entrepreneur, l'Ingénieur et le
Maître de l'Ouvrage (s'il était présent).

4.3 Coordination des travaux

Dans une phase préliminaire, l’Entrepreneur effectuera toutes les


vérifications du projet qu’il juge nécessaires afin de pouvoir signaler les
anomalies, erreurs ou omissions éventuelles, non seulement des
documents de l’étude, mais aussi à pied d’œuvre. Ces vérifications
porteront notamment sur :

- La localisation des emprunts pour terrassements ;

Office des Voiries et Drainage


- Les gisements de matériaux pour chaussée ;
- Les ouvrages d’assainissement.
L’Entrepreneur présentera au Maître d’Œuvre les résultats de sa
comparaison du projet avec les conditions locales et ses propositions
concernant une modification éventuelle du projet.

Les dispositions définitives seront alors prises d’un commun accord.


Aucune exécution des travaux ne pourra être commencée sur une
section donnée tant que ces dispositions définitives n’auront pas été
arrêtées.

L’Entrepreneur reconnaît avoir tenu compte des sujétions de temps qui


seront entraînées par ces phases préliminaires. Il reste entendu
néanmoins que l’accord entre les parties devra intervenir au maximum
dans les dix jours qui suivront la remise au Maître d’Œuvre des
résultats des travaux préparatoires.

Ce délai de dix (10) jours est prolongé si le Maître d’Œuvre juge


nécessaire de demander des contre-essais géotechniques.

4.4 Assurance de la qualité – Etablissement et suivi du PAQ

Les disposition et spécifications relatives à l’établissement d’un PAQ de


genre C propre aux dégagements des emprises, terrassements, ouvrages
d’art, assainissement, protection, confortement, chaussées, fourniture
et mise en œuvre des matériaux ainsi que les principes généraux des
dispositions en matière de contrôle (modalités, prescriptions
‘’moyennes’’) et spécification sont précisés au CST.

Ces principes sont les suivants :

- Les prescriptions font l’objet d’un contrôle en cours de production


(acception de matériel, dispositions pratiques) ;
- Les différents fascicules du CST définissent aussi l’objet et les
contraintes du contrôle interne, externe et extérieur ainsi que les points
clés et les points d’arrêt.
L’Entrepreneur doit pour sa part :

- Fournir dans son offre un Schéma Organisationnel du Plan d’Assurance


Qualité (SOPAQ) ;
- Fournir pendant la phase de préparation son Plan d’Assurance Qualité
(PAQ) ;
Ce Plan du genre C, (Contrôle interne et externe) précisera notamment :

- Les services (laboratoire, géomètres,…) chargés, pour chacun des


natures de travaux, du contrôle interne et externe, proposé à
l’acceptation du Maître d’Œuvre ;
- Les dispositions générales du contrôle interne (organisation,
encadrement, réglages du matériel,…)
- Les missions, les moyens et les procédures d’intervention du contrôle
externe ;
- Le nom et la position dans l’organigramme du chantier du (ou des)
‘’hommes (s) de qualité’’ ;

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4.4.1 Contrôles Intérieurs

Contrôle interne
Le contrôle interne sera assuré par les moyens propres (laboratoires,
géométrie) de l’Entrepreneur. Voir article 1.2 du présent CST

Ces moyens propres feront partie de la chaîne de production de


l’Entreprise et effectueront les essais et contrôles définis dans le CST et
le PAQ dans le cadre du contrôle interne.

Les contrôles internes doivent faire l’objet de compte rendu distinct par
nature de travaux correspondant conventionnellement aux travaux
réalisés au cours d’une journée de travail. Les comptes rendus sont
remis au Maître d’Œuvre le lendemain du jour d’exécution des travaux
avant douze (12) heures.

Contrôle externe
Pour effectuer son contrôle externe, l’Entrepreneur, pour chacune des
natures de travaux devra faire appel à une personne non impliquée
dans la chaîne du production, chargée de l’organisation de ce contrôle
externe (respect des modes opératoires, réalisation et interprétation des
essais).

La direction de l’Entreprise proposera pour acception au Maître


d’Œuvre les services responsables du contrôle externe. Ces services ne
pourront être ceux retenus pour le compte du contrôle extérieur (sauf,
le cas échéant, pour essais spécifiques ou étude bien identifiée). Le
contenu du contrôle externe est défini dans le CST.

4.4.2 Contrôle Extérieur

Le contrôle extérieur effectué sous la responsabilité du Maître d’Œuvre


consiste à :

La vérification du respect du PAQ ;


Les acceptations et les contrôles en cours de production ;
Le rassemblement des documents établis au titre du PAQ de
l’Entrepreneur permettant de justifier du contrôle externe.
Outre les essais et contrôles définis au présent CST, le Maître d’Œuvre
se réserve le droit de vérifier et de superviser les contrôles de
l’Entrepreneur.

Ces contrôles peuvent porter sur :

La qualification du personnel de laboratoire ;


L’état du matériel (fiabilité et son étalonnage) ;
Le respect des modes opératoires ;
Les procédures de contrôle (lieux et époques des prélèvements,
adéquation des essais etc.)

Office des Voiries et Drainage


L’Entrepreneur mettra à la disposition du Maître d’Œuvre pour son
contrôle extérieur, les installations spécifiées à l’article III.1 ci-dessous.

4.4.3 Consistance du PAQ (Plan d’Assurance de la Qualité)

Le PAQ devra être établi selon plan suivant :

Situation et consistance de travaux


Le PAQ décrit de manière rapide le lieu d’exécution, la nature et
l’importance des travaux ainsi que les principaux intervenants : Maître
d’Œuvre, Entreprise(s) Titulaire(s), Fournisseurs et sous-traitants.

Organisation générale, encadrement responsable et affectation des tâches


Le PAQ définit :

- L’organigramme général du chantier. Les références et qualité des


personnels d’encadrements (travaux à l’Entreprise et travaux sous-
traités), l’affectation des tâches, la définition des missions principales et
responsabilités de chaque poste-clé, ainsi que l’effectif prévisionnel.
- L’organisation générale du chantier :
 Le schéma des installations : localisation des locaux de chantier, aires
de stockage et de fabrication éventuelles, laboratoire(s), poste(s)
d’enrobage et centrales …
 Les cadences (adéquation entre les rendements des divers ateliers) ;
 L’organisation des transports (itinéraires, distances parcourues) ;
 Le nombre d’atelier ;
 Les moyens de communication interne (entre bureaux, encadrement et
maîtrise de chantier) ;
 Les modalités de relevés des conditions climatiques.
Choix de matériaux et fournitures
Le PAQ indique le choix des constituants qui seront soumis à
l’agrément du Maître d’Œuvre.

Le PAQ précise également les lieux de provenance des


constituants et ceux éventuellement mis à la disposition par le
Maître d'Oeuvre.

d) Maîtrise des fournisseurs et sous- traitants

- Les choix, les modalités de coordination, de suivi et de contrôle


des fournisseurs et sous-traitants (y compris rédaction des
commandes, contrôle des biens et services achetés).

Les modalités de traitements des interfaces (les plus importantes


ayant été détectées) entre sous-traitants et entre mandataires et
sous-traitant.

Office des Voiries et Drainage


Les modalités éventuelles d'évaluation des sous-traitants en
cours d'opération, pourront prendre la forme d'audits réalisés
par le mandataire.

e) Moyens de production

Le PAQ décrit la composition des différents ateliers,


précise les procédures d'exécution proposées par l'Entreprise
et appelées à être soumises au visa du Maître d'œuvre et
rappelle les hypothèses d'exécution de chantier.

f)Gestion des interfaces

Le PAQ doit préciser ses méthodes de gestion des interfaces


concernant :

Les interfaces liées à la coordination entre Entreprise ou


atelier différent, mais recouvrant les mêmes domaines
techniques (exemple : partage géographique des terrassements
entre Entreprises d'un groupement).

Les interfaces relatives à la coordination entre Entreprises et


(ou) ateliers recouvrant des domaines techniques différents
(exemple : chantier de terrassement, chantier d'ouvrage d'art ou
atelier de traitement et atelier de mise en œuvre, etc.)

g) Organisation des contrôles

Les PAQ doit clairement définir les missions principales des


contrôles interne et externe :

- Contrôle interne placé sous l'autorité du responsable de la


chaîne de production, mis en place également chez les
fournisseurs et sous-traitants et dont la mission
essentielle est de s'assurer que les travaux sont exécutés
conformément aux règles préétablies.

- Contrôle externe placé sous l'autorité d'un responsable


de la Direction de l'Entreprise indépendant de la chaîne de
fabrication et qui peut avoir en charge tout ou partie des
opérations suivantes :

surveillance du contrôle interne,


vérification des approvisionnements,
étalonnage et vérification des matériels d'essais,
contrôles de conformité aux spécifications,
exploitation et archivage des résultats,
fiches journalières de suivi,
adaptations nécessaires du processus...

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Enfin les laboratoires chargés des contrôles interne et externe
sont proposés à l'acceptation du Maître d'Oeuvre.

h) Tableau récapitulatif des contrôles prescrits par le Maître d'Oeuvre.

Le PAQ comprend un tableau rappelant les principes retenus


dans le CST notamment en ce qui concerne la répartition entre
contrôle extérieur et contrôle intérieur. Clarifie par la même
occasion la répartition, au sein du contrôle intérieur, entre
contrôle externe et interne.

Ce tableau précisera^ pour chaque opération ou fourniture


susceptible de subir un contrôle, la nature (visuel ou basée sur
des mesures et essais) et la fréquence desdits contrôles ainsi
que l'existence de points d'arrêt ou de points clef.

i) Gestion des non-conformités et mise en place des actions correctives.

L'entreprise doit exposer ses différentes procédures concernant :


la détection des non-conformités.

Les principes de traitement des non-conformités (désignation des


personnes aptes à traiter la distinction entre non-conformités
pouvant être corrigées immédiatement et celle dont la résolution
peut-être différée).

Le suivi du traitement et la fermeture des non-conformités


(ouverture d'une fiche, contenu, définition de la solution
corrective, circuit de transmission, validation, classement).

j) Documents de suivi

Nota :

Seront annexés au PAQ les modèles de fiches appelées à être utilisées


comme support de suivi du PAQ :

fiches journalières de contrôle interne et externe,


fiche de non-conformité et de mesure corrective,
etc...
Dans ce chapitre, le PAQ doit préciser les procédures de gestion des
documents de suivi retenus pour le chantier, qu'il s'agisse de documents
émis par l'entreprise, provenant du Maître d'Oeuvre ou tenu à sa
disposition.

Pour chaque document, doivent être précisés :

le contenu, la forme et la finalité de chaque document type,


les modalités d'établissement, d'émission, de diffusion après
validation par la
personne désignée.
Les délais et les circuits de transmission,

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Pour les documents concernés, les modalités de visa par le Maître d'Œuvre.
Les conditions d'exploitation, de classement, d'actualisation
éventuelle puis d'archivage des documents.

Modalités d'évaluation

L'Entreprise devra préciser les modalités d'évaluation, tant auprès de


ses agents (audit de l'application du PAQ entreprise) qu'auprès de
ses sous-traitants et fournisseurs, mais également auprès du Maître
d'Œuvre.

Cette évaluation pourra se concrétiser sous forme de rapports périodiques,


élaborés à partir d'outils de suivi tels que :

le planning de remise des PAQ


les listes de remise des documents avec leurs états de visa, pour les
comparer aux
listes prévisionnelles,
une liste des matériaux, produits et procédures à présenter à l'agrément
du Maître d'Œuvre,
l'application et la justification du plan de contrôle,
les récapitulatifs et l'analyse des essais réalisés,
le tableau récapitulatif des non-conformités avec leur état de traitement
un archivage des documents de suivi.
Visa des documents
L'Entrepreneur remettra au Maître d'Œuvre la note d'organisation
générale dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de
notification du marché (début de la période de préparation)

A cette occasion l'Entrepreneur devra présenter un planning général des


travaux.

La présentation des plannings, leur suivi et mises à jour se feront de la


manière suivante :

• Planning général des travaux

II sera établi sous forme informatisée et présenté sous forme d'un


diagramme à barres.

L'Entrepreneur aura pour obligation de maintenir à jour ce planning


et de présenter mensuellement les ajustements éventuels ainsi que leurs
justifications.

• Planning hebdomadaire d'activité

L'Entrepreneur aura pour obligation de présenter chaque fin de


semaine, un planning détaillé définissant les activités diverses qu'il
compte entreprendre durant !a semaine suivante.

Office des Voiries et Drainage


L'Ingénieur pourra y apporter ses observations ou son approbation sous
un délai de 24 heures.

Le Maître d'Oeuvre devra recevoir les procédures d'exécution trente (30)


jours avant le démarrage des travaux dont elles sont l'objet.

Ces procédures d'exécution devront être accompagnées des pièces


suivantes dont la liste est non limitative :

un état détaillé du matériel devant être utilisé sur le chantier


comportant pour chaque engin ses caractéristiques, son état et sa valeur,

une note sur les méthodes de travail utilisées ainsi que les précisions
quantitatives d'emploi du personnel,

le pourcentage du personnel recruté pour le chantier

le règlement interne de l'Entreprise incluant les spécifications des


directives environnementales,

le plan de signalisation temporaire du chantier,

- les dispositions relatives à la protection de r environnement.

Les documents de suivi d'exécution seront remis au Maître d'Œuvre :

à sa demande lors de l'atteinte d'un point critique,


systématiquement lors de l'atteinte d'un point d'arrêt (à cène
occasion l'Entrepreneur remettra au Maître d'œuvre l'ensemble des
documents de suivi qui ont été établis pour la partie d'ouvrage
considérée depuis le point d'arrêt précédent).
Le Maître d'œuvre visera ou fera ses observations :

sur la notice d'organisation générale dans un délai de trois (3) semaines,


sur la procédure d'exécution dans un délai de deux (2) semaines à
compter de la réception des documents.
L'Entrepreneur aura un délai d'une (1) semaine à compter de la
réception des observations pour renvoyer les documents ayant fait l'objet
d'observations. Le Maître d'œuvre examinera les documents corrigés dans
un délai d'une (1) semaine.

Le démarrage effectif des travaux sera subordonné par l'approbation du


programme d'exécution des travaux par l'Ingénieur sans que le délai
d'exécution des travaux soit de ce fait modifié.

Le programme des travaux, ses additifs et rectificatifs éventuels devraient


être remis à l'Administration.

En cours de travaux, l'Entrepreneur devra tenir à jour le programme


d'exécution des travaux compte tenu de l'avancement réel du chantier.
Toutefois, les modifications importantes apportées à ce programme ne
pourront être appliquées qu'après accord de l'Ingénieur.

4.4.4 Chargé de la Qualité

Office des Voiries et Drainage


L'Entrepreneur désigne une personne chargée de la qualité, placée sous
l'autorité du responsable local de l'assurance qualité.

Le chargé de la qualité doit être indépendant de la direction locale


des travaux et du chantier.

Sa qualification est au minimum celle de technicien supérieur confirmé, il


possède une réelle expérience en matière des travaux concernés.

Le chargé de qualité est, pour tout ce qui concerne la qualité des


ouvrages, l’interlocuteur du Maître d'œuvre. Il dirige le contrôle
externe de l'ensemble des travaux (y compris travaux sous-traités) et
surveille le contrôle interne.

Il transmet au Maître d'Oeuvre les Plans d'Assurance de la Qualité, les


documents d'études préalables de toutes les natures, les procédures
d'exécution et les documents de suivi après les avoir visés.

Il fait évoluer le PAQ en fonction des spécifications du chantier.

Il tient le Maître d'Oeuvre informé de l'avancement du chantier,


c'est à dire de l'approche et de l'atteinte d'un point clef ou d'un point
d'arrêt.

Il est chargé de la fourniture des documents de récolement relatifs aux


contrôles.

4.4.5 Rémunération de l'Assurance Qualité (Terrassement –


Assainissement Chaussées - Ouvrages d'Art)

Le chargé de qualité et les procédures de contrôles externes, y compris les


essais de laboratoire, les relevés topographiques et interventions diverses
relevant de ce contrôle sont rémunérés

La rémunération des procédures et d'essai de contrôle interne


(laboratoire, topographie,...) est compris dans les prix unitaires.

4 . 5 Organisation et préparation des travaux

Dans un délai de quinze (15) jours à partir de la notification de l'approbation


du Marché, l'Entrepreneur devra soumettre à l'Ingénieur, en vue de son
approbation, un programme détaillé d'exécution des travaux qui devra tenir
compte de toutes les sujétions afférentes à l'exécution des travaux, et en
particulier :

au maintien de la circulation,
aux délais de constitution des dossiers d'approbation pour l'agrément des
carrières et des emprunts,
à la reprise d'accotement sur faibles largeurs (1 à 1.5 m),
au mouvement des terres et transport.
aux prescriptions particulières du présent CST,

Office des Voiries et Drainage


aux intempéries normalement prévisibles.
Ce programme d'exécution des travaux devra être accompagné des pièces
suivantes dont la liste est non limitative :

une note sur l'installation générale du chantier incluant un plan des


installations,
un planning des fournitures et approvisionnements.
un état détaillé du matériel devant être utilisé sur le chantier comportant
pour chaque engin ses caractéristiques, son état et sa valeur,
une note sur les méthodes de travail utilisées ainsi que les précisions
quantitatives d'emploi en personnel,
le pourcentage du personnel recruté dans la zone de travail,
le règlement interne de l'Entreprise incluant les spécifications
des Directives environnementales,
une liste du personnel d'encadrement,
un planning des prévisions d'avancement,
le plan d'organisation du contrôle qualité.
le plan de signalisation temporaire du chantier,
les dispositions relatives à la protection de l'environnement.
En cours de travaux, l'Entrepreneur devra tenir à jour le programme
d'exécution des travaux, compte tenu de l'avancement réel du chantier.
Toutefois, des modifications importantes apportées à ce programme ne
pourront être appliquées qu'après accord de l'Ingénieur.

Qu'il s'agisse de l'approbation du programme d'exécution des travaux initial


ou de ses modifications en cours de travaux. L’Ingénieur disposera d'un
délai de quinze (15) jours pour faire connaître son accord ou ses
observations sur les dispositions proposées.

L'Entrepreneur devra apporter les modifications éventuellement


prescrites par l'Ingénieur dans un délai de huit (8) jours à compter de
la date de leur notification.

Le démarrage effectif des travaux sera subordonné par l'approbation du


programme d'exécution des travaux par l'Ingénieur, sans que le délai
d'exécution des travaux soit de ce fait modifié.

Le programme des travaux, ses additifs et rectificatifs éventuels devront être


remis à l'Administration.

La présentation des plannings, leur suivi et mises à jour se fera de la manière


suivante:

• Planning générât des travaux :

II sera établi sous forme informatisée et présenté sous forme d'un


diagramme à barres.

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L'Entrepreneur aura pour obligation de maintenir à jour ce planning et
de présenter mensuellement les ajustements éventuels ainsi que leurs
justifications.

• Planning hebdomadaire d'activité :

L'Entrepreneur aura pour obligation de présenter, chaque fin de semaine,


un planning détaillé définissant les activités diverses qu'il compte
entreprendre durant la semaine suivante.

L'Ingénieur pourra y apporter ses observations ou son approbation


sous un délai de 24 heures.

4.5.1 Dessins d'exécution des ouvrages et notes de calcul

L'Entrepreneur devra définir, d'une façon précise et complète les


dispositions particulières que comportent son Projet, II spécifiera toutes les
conditions de qualité, de réalisation et de réception se rapportant à ceux des
matériaux ou des ouvrages proposés par lui, dont la nature, les
spécifications ou l'emploi ou encore le mode d'exécution ne seraient pas
prévus par le présent Marché ou les normes homologuées.

Dans les trois (3) semaines qui suivront la notification de l'ordre de


commencer les travaux, l'Entrepreneur devra remettre au Maître d'Œuvre
en quatre (4) exemplaires les plans d'exécution basés sur les plans types
des ouvrages d'assainissement à poser, les notes de calcul
correspondantes, les plans d'équipement, un avant métré détaillé et un
mémoire justificatif des dispositions envisagées.

Un exemplaire de ces dessins lui sera retourné, revêtu du visa du Maître


d'Œuvre et accompagné, s'il y a lieu, de ses observations dans un délai de
deux (2) semaines à dater de la réception.

L'approbation du Maître d'Œuvre ne saura relever l'Entrepreneur


d'erreurs existantes dans ses dessins ou notes et le dégager de ses
responsabilités en cas d'omissions ou de contradictions avec les
dispositions contractuelles.

L'Entrepreneur demeurera responsable de tous les accidents qui


viendraient à se produire du fait des travaux ou qui seraient la
conséquence directe ou indirecte des dispositions adoptées.

L'Entrepreneur ne pourra en aucun cas formuler de réclamation ou


demander des indemnités quelconques sur les conséquences que pourrait
avoir sur lui l'application du présent article.

4.6 Plans de récolement

A la fin des Travaux et en tous cas avant la dernière réception provisoire,


l'Entrepreneur fournira à l'Administration cinq (5) exemplaires, dont un (1)
exemplaire reproductible (contre-calque invariant et support informatique)
des plans de récolement.

Tant que ces plans n'auront pas été fournis, cette réception provisoire ne
pourra être prononcée. Sur ces plans figureront tous les ouvrages tels
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qu'ils ont réellement été réalisés, avec leurs positions, cotes et
dimensions.

L'établissement de ces documents est à la charge de l'Entrepreneur.

4.7 Protection de l’environnement

4.7.1 Gestion environnementale

En début d'exécution du marché

Dans un délai de 60 jours à compter de la notification de l'attribution du


marché, l'Entreprise devra établir et soumettre à l'approbation du
Maître d'oeuvre un Programme de Gestion Environnementale détaillé
et comportant les informations suivantes :

- l'organigramme du personnel dirigeant avec identification claire


de la (des) personne(s) responsable(s) de la gestion
environnementale du projet et son (leur) CV,

- un plan de gestion environnementale pour le chantier comportant


au moins:

un plan de gestion des déchets de chantier (type de déchets prévois,


mode de récolte, mode et lieu de stockage, mode et lieu d'élimination)
un plan de gestion de l'eau (approvisionnement, lieu, quantité),
système
d'épuration prévu pour les eaux sanitaires et industrielles des chantiers,
lieu de
rejets, type de contrôles prévus
un plan de gestion globale pour l'exploitation et la remise en état des
zones d'emprunts et des carrières (action anti-érosive prévue,
réaménagement prévu) ;
- une description générale des méthodes que l'Entreprise propose
d'adopter pour réduire les impacts sur l'environnement physique et
biologique de chaque phase des travaux,
- une description générale des mesures que l'Entreprise propose
d'adopter pour favoriser les impacts socio-économiques positifs et
éviter les incidences négatives.

Ces documents seront soumis à l'approbation du Maître d'œuvre qui


fera part de ses observations et de sa décision dans un délai de 20 jours
à compter de leur réception.

Lors de l'installation de chantier

L'Entreprise établit et soumet à l'approbation du représentant du


Maître d'œuvre dans les 30 jours après notification du marché, pour
chaque site d'installation de chantier (base-vie, carrières, zone de
stockage, etc...) un Plan de Protection de l'Environnement
du Site (PPES), qui reprendra l'ensemble des mesures que
l'Entreprise entend mettre en œuvre afin d'assurer la protection de

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l'environnement du site, ainsi que le programme d'exécution de ces
mesures.

Chaque PPES comprendra au minimum les renseignements et documents


suivants:

la localisation des terrains qui seront utilisés,


un plan général indiquant les différentes zones du chantier et les
implantations prévues et une description des aménagements envisagés,
un plan de gestion des déchets,
- un plan de gestion de l'eau et la preuve que les prélèvements
des ressources nécessaires ne perturberont pas les utilisateurs
habituels et, si c'est le cas, les actions qui seront prises pour compenser
ces effets, la description des mesures prévues pour éviter et
combattre les pollutions et Les accidents tels que :

pollutions du sol, des nappes et eaux de surface, incendies, accidents de la


route,
- la description de l'infrastructure sanitaire prévue, son
organisation, l'accès de la population au dispensaire (urgences)

- les articles du règlement de chantier traitant du respect de


l'environnement, des
déchets, des actions prévues en cas d'accident, des
obligations en matière de conduite des véhicules, de la
réparation et de l'entretien des véhicules, etc.,

- un plan de réaménagement des aires à la fin des travaux, un plan


général de réaménagement des emprunts.

Il est notamment précisé que les aires retenues par l'Entreprise pour ses
installations et/ou comme aires de stockage devront:

être situées à plus de 200 m d'un cours d'eau :


être aménagées afin d'éviter l'apparition de phénomènes d'érosion sur ou aux
abords du site;
être aménagées afin qu'il soit possible de maîtriser et de contrôler toute pollution
accidentelle ou non; à cette fin. les aires destinées aux stockages ou à
la manipulation des produits dangereux, toxiques, inflammables ou polluants
devront être aménagées afin d'assurer une protection efficace du sol et sous-sol
et permettre la récupération ainsi que l'évacuation des produits et/ou terres
éventuellement polluées; Ces aménagements devront prendre en
considération les conditions climatiques de la région afin d'éviter tout
écoulement accidentel en dehors des aires aménagées;
prévoir des aires de stockage pour les déchets, clairement identifiées par nature
de déchets : sur chaque aire, il y aura au minimum une aire réservée au
stockage des terres éventuellement contaminées/polluées et une aire
protégée équipée de récipients étanches pour la récupération des huiles usées
qui devront être retournées au fournisseur pour recyclage.

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De plus, là où cela se justifie, une aire protégée et grillagée devra être prévue pour
le stockage des déchets toxiques ou dangereux (réactifs de laboratoire, déchets
du dispensaire, produits spéciaux, )

A la fin des travaux, sauf instruction contraire du Maître d'Oeuvre. l'Entreprise


devra remettre en état l'ensemble des aires utilisées et assurer au
minimum les travaux suivants:

 enlèvements des matériaux restants et excédentaires


 enlèvements de tous corps étrangers et déchets, hors
bâtiments
 remise en place de la couche de terre arable, si elle a été
enlevée au début
 égalisation, nivellement des chantiers
 démontage et évacuation des installations si elles ne sont
pas affectées à un autre usage.
L'Entreprise préviendra le Maître d'oeuvre de la remise en état d'une aire et
fixera une date afin qu'un "état des lieux contradictoire après travaux"
puisse être dressé. L'Entreprise sera seule responsable des travaux et
frais complémentaires qui seront nécessaires afin de parachever la
remise en état/ou des actions de dépollution complémentaires.

Pendant l'exécution du chantier

Pour chaque nouveau site dont l'exploitation ou l'utilisation est envisagée,


l'Entreprise présentera à l'approbation du Maître d'oeuvre, 30 jours avant
la date envisagée pour le début de l'aménagement, un PPES du même type
que celui décrit ci-dessus.

Pour chaque zone d'emprunt, un plan de réaménagement de la zone sera


présenté si ce réaménagement est différent de celui présenté de manière
générale.

L'Entreprise présentera par ailleurs à l'approbation du Maître d'œuvre :

 mensuellement, un point sur le niveau de


sécurité sur le chantier et les mesures mises en œuvre pour
maintenir celle-ci à un niveau élevé,
 copie du journal des travaux tel que prévu à l'article 39. 1 du
CGC comportant tous les relevés des manquants ou incidents
ayant donné Heu à une incidence sur l'environnement
significative ou un accident ou incident avec la population et les
mesures correctives précises,
L'Entreprise doit apporter aux documents, règlements, propositions qu'elle
a transmis au représentant du Maître d'œuvre les corrections, mises au
point, etc., découlant des observations que celui-ci aurait émises à leur
encontre dans un délai de quinze jours à compter de la notification de
ces observations. Les documents, plans, propositions sont de nouveau
soumis à l'approbation du représentant du Maître d'œuvre suivant la
même procédure. Le visa accordé par le représentant du Maître d'œuvre

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n'atténue en rien la responsabilité de l'Entreprise, en l'absence de
réserves exprimées par elle par écrit.

4.7.2 Prescriptions environnementales relatives à certains travaux

4.7.2.1 Démolition de constructions

Avant toute démolition d'habitation, cases, etc., l'Entreprise devra


s'assurer que le propriétaire a été informé et que les indemnisations
ont effectivement été fixées et payées par l'Administration. Dans le
cas contraire, elle devra informer le Maître d'œuvre du problème et
ne pourra en aucun cas procéder aux démolitions sans qu'un accord
ait été négocié et avalisé par le Maître d'œuvre.

4.7.2.2 Décapages

Si l'Entreprise doit exécuter un décapage de terre végétale,


conformément aux Prescriptions Techniques, elle devra stocker cette
terre en un lieu de dépôt agréé afin de pouvoir la réutiliser
ultérieurement lors des opérations de remise en état ou de
végétalisation.

4.7.2.3 Carrières, emprunts et gisements

Ces sites auront fait l'objet au préalable d'un PPES ou dans le


cas des emprunts courants, d'un plan de réaménagement.

L'Entreprise devra au titre de la prise en compte de l'environnement:

épargner les sites présentant un intérêt écologique ou touristique


remettre en état les lieux à l'issue du chantier, en veillant
notamment à revégétaliser la zone des carrières, emprunts et
gisement et à restituer un relief "naturel".
L'Entreprise installera et entretiendra des systèmes de drainage du site
temporaires et permanents dans le but de réduire l'érosion des eaux de
ruissellement à l'extérieur et à l'intérieur du site; ces systèmes se
déverseront dans les réseaux de drainage et comprendront des cuves
et bassins de sédimentation pour réduire la quantité de sédiments
entraînés. Le P.P.E.S. qui sera préparé et soumis à l'agrément du Maître
d'Œuvre avant toute mise en exploitation précisera les mesures que
l'Entreprise se propose d'adopter pour réduire l'érosion et la sédimentation et
pour réhabiliter le site à la fin des travaux. Les travaux de réhabilitation
comprendront, entre autres, le remodelage du terrain, l'installation
d'ouvrages de drainage appropriés pour réduire l'accumulation des eaux,
le remplacement de la terre végétale, la végétalisation des pentes et la
plantation d'arbres pour réduire l'érosion.

L'exploitation d'emprunts en bordure de la route est strictement


interdite. Aucun emprunt ne sera effectué en zone forestière.

Les emprunts seront déboisés, débroussaillés et essouché. La terre


végétale sera décapée ainsi que les couches de surface inutilisables. Ces
matériaux seront mis en dépôt séparés et de manière telle qu'ils ne soient
pas érodés rapidement, mais puissent être facilement réutilisés.
Office des Voiries et Drainage
Dès qu'un emprunt ou un gisement est abandonné, la zone est
réaménagée conformément aux plans proposés. Dans le cas général,
une remise en forme sera effectuée. Une fois le réaménagement
terminé, l'Entreprise en informe le Maître d'Œuvre afin qu'un état des
lieux puisse être dressé.

En particulier, l'exploitation des graves alluvionnaires entraînera à la fin


des travaux le réaménagement de la rive et de la zone exploitée par le
remplissage avec les mêmes ou d'autres matériaux dans le but d'éviter
des phénomènes de trouble dans le reflux des eaux.

Dans les carrières, l'Entreprise devra mettre en œuvre des mesures de


lutte contre la poussière, notamment au niveau des stations de
concassage où des arroseurs devront être installés sur les tapis. Les
agents travaillant à proximité des stations devront être munis de casques
de sécurité et de masques filtrant les poussières.

4.7.2.4 Dépôts

L'aménagement et l'entretien des zones de dépôts sont à la charge de


l'Entreprise. En plus de ce qui est prévu dans les Prescriptions
Techniques:

les dépôts seront organisés de façon à assurer l'écoulement normal


des eaux sans que cela entraîne une érosion des dépôts ou des zones
voisines aucun dépôt ne sera effectué en zone de forêt, sur une zone
de culture ou à moins de 500 m d'une rivière en fin d'utilisation de la
zone de dépôt, des terres seront régalées par les engins de terrassement
classique, après quoi elles seront, dans le cas général, revégétalisées.

ARTICLE 5 : OCCUPATION ET UTILISATION DE TERRAINS PRIVES

5.1 Occupation sur terrains privés

Dans l’hypothèse où l’Entrepreneur choisirait d’établir ses installations


sur des terrains privés, les installation fixes louées ou construites par
l’Entreprise ne seront pas remises à l’Administration en fin de chantier
mais devront faire l’objet d’accord entre l’Entreprise et le propriétaire
des terrains.

5.2 Emprunt ou carrière sur terrain privé

Dans le cas où l’Entrepreneur serait amené, pour l’exécution des


matériaux d’emprunt, à utiliser des terrains appartenant à des
personnes privées, il devra présenter à l’Administration un dossier
comportant :
- La situation de la propriété concernée

- Un état des lieux donnant qualitativement et quantitativement


toutes les installations et aménagements ou cultures existantes

- Un dossier géotechnique

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- Le schéma de principe d’exploitation de l’emprunt

L’Administration précisera à l’Entreprise les conditions d’exploitation de


la propriété concernée dans un délai de 15 jours.

Une visite contradictoire des terrains concernés sera réalisée et fera


l’objet d’un procès-verbal par lequel :

- Le Maître d’Ouvrage s’engage à régler tous les problèmes relatifs aux


expropriations, dans les délais compatibles avec le programme
d’exécution des travaux

- L’Entrepreneur confirme qu’il a pris connaissance des lieux et


conditions d’utilisation, et déclare qu’il n’existe aucune ambiguïté
lui permettant de faire ultérieurement état d’une cause d’ignorance.

Il est précisé que les éventuelles indemnités de dédommagements qui


seraient accordées aux propriétaires seront fixées par l’Administration
et resteront à sa charge, de même que toute taxe, impôt, redevance
éventuellement due à ce titre.
En cours de travaux et au cas où d’autres emprunts de matériaux
s'avéreraient indispensables à très court terme pour la bonne marche
du chantier, l’Entrepreneur sera tenu d’informer l’Administration, au
moins une semaine auparavant, de toutes les incidences qu’aurait
l’exploitation de ces emprunts ou l’utilisation de ces terrains sur les
cultures, habitation et autres installations.

ARTICLE 6 : ORGANISATION ET POLICE DE CHANTIER

6.1 Responsabilité des travaux

L’Entrepreneur sera responsable, vis à vis des tiers, de tous les


dommages ou dégradations qui auraient lieu du fait du fonctionnement
des chantiers. Il sera également responsable des dommages éventuels
pouvant résulter du transport de ses matériaux à la traversée des
propriétés privées.

Les indemnités à payer en cas d’accidents sont dues par l’Entrepreneur.


En aucun cas le Maître d’Ouvrage ne pourra être inquiété à cet égard.

6.2 Parc minimum de matériel par lot

Pour respecter les délais d’exécution, l’Entrepreneur devra mettre en


place le matériel minimum suivant par lot de travaux :

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Type de Matériel Début de mise en
travaux place du matériel

Terrassement 2 chargeurs
et couche de
fondation 10 camions benne Au plus tard, deux
2 camion citerne à eau jours après
notification du
1 pulvimixeur de 300CV marché à
l’Entrepreneur
2 niveleuses

1 compacteur à pneus

1 rouleau lisse vibrant

Couche de 1 centrale de concassage (ou Dès la première


base et celle contrat d’achat TVC) pour tous demande de
de fondation les lots réception de
couche de
10 camions benne fondation
1 finisseur

1 compacteur vibrant lourd

1 rouleau à pneus

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Construction 3 bétonnières ou 3 camions- Au plus tard, cinq
des ouvrages toupies jours après
notification du
2 camions benne équipée d’un marché à
bras élévateur l’Entrepreneur
2 compresseurs d’air

1 pelle excavatrice

Enduit 1 centrale de chauffage de


superficiel bitume
Dès la première
1 bouille répandeuse demande de
4 camions benne réception de
couche de base
1 gravillonneuse

2 compacteurs à pneus lisses

2 rouleaux lisses

1 balai mécanique

1 compresseur d’air de grande


capacité

1 petit rouleau vibrant à cylindre


lisse guidé manuellement

Type de Matériel Début de mise en


travaux place du matériel

Enrobé 1 centrale d’enrobage Dès la première


demande de
1 finisseur réception de
4 camions benne couche de base

2 compacteurs à pneus lisses

2 rouleaux lisses

2 balais mécaniques

2 compresseurs d’air de grande


capacité

ARTICLE 7 : CIRCULATION DEVIEE

7.1 Signalisation des déviations

L’Entrepreneur soumettra ses propositions de déviations et d’accès des


emprunts, à l’approbation préalable de l’Ingénieur qui notifiera par

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écrit ses instructions à l’Entrepreneur. Chaque déviation devra faire
l’objet d’un plan précisant le tracé de la route et le tracé de la déviation
avec le PK de ses extrémités. L’Entrepreneur devra limiter au
maximum le nombre de déviations étant donné l’exigüité de ces voies
par rapport à l’importance du trafic.
Dès la notification de l’ordre de service de commencer les travaux, le ou
les tronçons concernés seront remis en totalité à l’Entrepreneur pour
toute la durée des travaux et jusqu’à la réception définitive.

Il assurera la continuité et la sécurité de la circulation du ou des


tronçons sur lesquels il travaillera.

Les déviations seront maintenues en bon état par ses soins et à sa


charge.

La signalisation de chaque déviation comprendra :

- des panneaux de limitation de vitesse à 40km/h, placés à au


moins 300m de la zone de travaux,
- un groupe de panneaux (limitation de vitesse à 30km/h,
panneau triangulaire de danger, plaque de déviation à 150m,
panneau circulaire d’interdiction de dépasser), placés à 150m de
la zone de travaux,
- un groupe de panneaux (barrière horizontale à chevrons,
panneaux circulaires de sens interdit et de sens unique) placés
aux extrémités des zones de travaux. Ces extrémités des zones
de travaux sont à signaler de nuit par des indicateurs lumineux
clignotants.

En matière de signalisation, l’Entrepreneur devra se conformer


entièrement aux ordres de l’Ingénieur.

Si, par suite du mauvais état des sections et des déviations, un véhicule
privé ou de l’Administration venait à s’enliser, l’Entrepreneur aurait à
sa charge et à ses frais l’obligation de remorquer ledit véhicule, pour
que celui-ci puisse reprendre sa marche normale.

En cas de mauvais entretien des déviations ou de chaussée, les travaux


de remise en état pourront être faits par des tiers sur ordre du Maître
d’œuvre et aux frais de l’Entrepreneur après préavis de 48 heures
donné par ordre de service.

L’Entrepreneur est tenu entièrement responsable pour tous dégâts,


accidents, pertes, résultant d’un manque ou d’une insuffisance de
signalisation conformément à la réglementation en vigueur dans le
pays.

En ce qui concerne la circulation des engins, l’Entrepreneur devra se


conformer au Code de la Route en vigueur, notamment en matière
d’avertisseurs sonores devant équiper le matériel de chantier. Les
matériels non conformes ne seront pas autorisés à travailler.

Office des Voiries et Drainage


Tous les frais entraînés par l’exécution des prescriptions du présent
article seront à la charge de l’Entrepreneur.

En cas d’impossibilité de déviation, l’entrepreneur devra recourir à la


circulation alternée selon les prescriptions ci-après :

7.2 Circulation alternée

En cas d’utilisation de personnel pour réglementer la circulation, les


préposés seront munis de panneaux peints en vert d’un côté et en rouge
de l’autre côté et seront reliés l’un à l’autre par un système radio s’ils
n’ont pas la possibilité des se voir directement. La longueur maximale
d’un couloir unidirectionnel sera de 500 mètres. A la fin de chaque
journée de travail, la circulation sera rétablie sur les deux voies, autant
que faire se peut.

L’Entrepreneur devra mettre en place tous les panneaux


d’avertissement nécessaires à l’approche des deux extrémités du
couloir. Celui-ci sera balisé côté ligne centrale par des cônes en
plastique espacés tout au plus de 20 mètres. Les points singuliers (tels
que têtes de buses et ouvrages de franchissement) seront également
balisés.

ARTICLE 8 : SUSPENSION DES TRAVAUX

L’Ingénieur pourra prescrire par ordre de service la suspension de tout


ou partie des travaux du fait des intempéries sans que l’Entrepreneur
puisse élever une réclamation de ce fait.

Dans ce cas, le délai contractuel pourra être prolongé d’autant de jours


calendaires qu’il en sera écoulé entre la date de suspension et la date de
reprise des travaux, si cela est prescrit dans l’ordre de service.

ARTICLE 9 : DOCUMENTS A FOURNIR PAR L’ENTREPRENEUR

Pour dégager sa responsabilité, l’Entrepreneur ne peut se prévaloir


d’aucune erreur ou omission dans le dossier technique, qu’il aura à
vérifier entièrement avant l’exécution des travaux. De même
l’approbation par l’Ingénieur des documents cités ci-après n’atténuera
en rien les responsabilités de l’Entrepreneur.

9.1 Dessins

Les dessins d’exécution, plans du tracé et du profil en long, plans de


détail des ouvrages à construire, notes de calculs et autres documents
nécessaires à l’exécution des travaux seront établis par l’Entrepreneur
après vérification du schéma itinéraire et de l’ensemble des plans type
de projet remis par l’Administration au moment de la signature du
Marché.

Les dessins seront établis par l’Entrepreneur conformément aux textes


cités à l'article 1.2 des présentes spécifications techniques ou
équivalents et soumis à l’Ingénieur dans un délai de quinze (15) jours

Office des Voiries et Drainage


avant démarrage des travaux correspondants. Ils lui seront retournés
revêtus du visa de l’Ingénieur et accompagnés, s’il y a lieu, de ses
observations dans un délai, de dix (10) jours après leur réception.
L’Entrepreneur fournira à l’Ingénieur 4 exemplaires (quatre) des pièces
devant obligatoirement comprendre les suivantes :

- Profil en travers type

- Ouvrages d'assainissement

- Caniveaux et Canaux émissaires, (« glissières cas échéant »)

- Vues en plan

- Profil en long

- Longueurs, surface et volumes des travaux routiers (documents


afférents aux emprunts, terrassement, couche de fondation,
couche de base, revêtement, fossés,…)

- Métrés détaillés, partiels et cumulés.

9.2 Programme des travaux

En complément au programme d’exécution des travaux fourni lors de la


remise des offres, l’Entrepreneur devra soumettre à l’Ingénieur, dans un
délai de 15 jours (trente) à partir de la date de notification de
l’approbation du Marché, un programme détaillé d’exécution des
travaux.

L'Entrepreneur devra tenir à jour le programme d’exécution au fur et à


mesure de l’avancement du chantier et remettre tous les mois le
programme actualisé à l’Ingénieur.

9.3 Plans de récolement

A la fin des travaux et avant leur réception provisoire (partielle ou


totale), l’Entrepreneur fournira à l’Administration un exemplaire
reproductible et 3 tirages des plans (planimétrie - profils en long -
profils en travers types - ouvrages d’art et assainissement) des travaux
ayant été réellement exécutés.

Sur ces plans seront reportés les cotes et altitudes des ouvrages
terminés, les emplacements et caractéristiques des ouvrages
d’assainissement.

Les échelles sont :


- En planimétrie 1/1000

- Plans détaillés au niveau des intersections 1/500

- En profil en long 1/1000 (H) et 1/100 (V)

- En profil en travers 1/100

- Ouvrages divers 1/50

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- Les plans d’exécution 1/50,

- Les détails des bornes, dalots, fossés, réseaux de drainage et


exutoires à 1/20.

ARTICLE 10 : INSTRUMENTS - OUTILS - MATERIELS DE


VERIFICATION

L’Entrepreneur aura en permanence sur le chantier tous les


instruments, outils et matériels nécessaires pour effectuer ses propres
vérifications prévues aux présentes spécifications techniques, ainsi que
ceux nécessaires au travail de l’Ingénieur notamment les équipements
de laboratoire.

Par ailleurs, l’Entrepreneur, sera tenu de veiller à la conservation du


bornage géodésique et cadastral des piquets de bornes, et d’ajouter des
bornes manquantes, de les rétablir à ses frais, ou de les remplacer en
cas de besoin, soit à leur emplacement initial, soit à un autre point, si
l’exécution des travaux l’exige.

10.1Bornes à mettre en place

L’Entrepreneur mettra en place le bornage suivant :

- Points altimétriques marqués à la peinture et relevés tous les


kilomètres de l’ensemble de l’itinéraire du lot. Leurs
caractéristiques : PK, altimétrie, position par rapport à l’axe de
la route, type de support (puisard, borne kilométrique existante,
descente d’eau, borne altimétrique,...) seront remis à l’Ingénieur.

- Deux piquets déportés positionnant l’axe de la route existante


tous les vingt-cinq mètres. Ces piquets sont à mettre en place
avant le démarrage des travaux sur tous les tronçons. Ils sont
nécessaires pour s’assurer que le renforcement de la chaussée
s’applique exactement sur l’ancienne chaussée et doivent
permettre la ré-implantation de l’axe autant de fois que
nécessaire, en cours de chantier. Leurs caractéristiques : PK,
position et distance par rapport à l’axe seront remis à
l’Ingénieur.

- Un bornage déporté de la polygonale à mettre en place par


l’entreprise dans les tronçons détruits nécessitant une
reconstruction. Leurs caractéristiques : PK, coordonnées xyz,
distance par rapport au sommet et type de courbe seront remis
à l’Ingénieur. Ces bornes seront constituées d’une tige
métallique de 40cm dépassant d’un centimètre d’un bloc en
mortier de ciment de 20 cm de diamètre et 10 cm d’épaisseur
minimale.

L’ensemble des emplacements de ces repères topographiques


(points marqués, piquets, bornes) seront choisis en dehors des
zones réservées aux pistes de service contournant les tronçons
de route en cours de travaux. Tous les coûts relatifs à la mise en

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place du bornage, aux relevés topographiques et au
remplacement éventuel des bornes cassées est à prendre en
compte dans les prix unitaires offerts pour des travaux
concernés.

ARTICLE 11 : CANALISATIONS - DEGUERPISSEMENTS

L’Administration fera son affaire du déplacement des conduites, lignes


électriques ou téléphoniques, des expropriations ou déguerpissements
nécessaires à l’exécution du projet.

L’Entrepreneur est tenu d’en signaler le nombre, la nature et la


localisation sur la totalité de l’itinéraire dans un délai de 15 jours
(quinze) à compter de la notification du Marché et cela s’il découvre des
tracés non signalés sur les plans d’exécution.

Pour sa part, l’Administration s’attachera à exécuter le déplacement ou


le déguerpissement, tronçon par tronçon, avec une avance d’au moins
15 jours (quinze) sur la date de commencement des travaux selon le
programme d’exécution approuvé.

ARTICLE 12 : MESURES ENVIRONNEMENTALES

12.1Obligations environnementales générales de l’Entreprise

Les obligations environnementales générales de l'ENTREPRENEUR au


titre du présent marché comprennent, sans préjudice d'autres
dispositions officielles en vigueur:
• l'ENTREPRENEUR respecte les dispositions réglementaires
environnementales en vigueur (y compris celles promulguées en
cours d'exécution des travaux si le Maître d’Ouvrage l'impose),
les dispositions contractuelles du présent marché, ainsi que les
conditions fixées par les diverses autorisations ou agréments
requis,

• l’ENTREPRENEUR assume pleinement et entièrement les


conséquences de ses choix et actions; en particulier, et sans
préjudice des dispositions réglementaires en vigueur, il assure le
cas échéant la réparation à ses frais et selon la technique et les
délais les plus appropriés, notamment en regard du degré de
sensibilité du site concerné, des dommages causés à
l'environnement et aux riverains par non respect des
dispositions réglementaires et/ou administratives et/ou des
prescriptions techniques applicables, ainsi que le paiement des
amendes, dommages et intérêts ou autres pénalités dont il se
verrait en charge,

• l'ENTREPRENEUR met tous ses moyens en œuvre pour assurer


la qualité environnementale des opérations objet du présent
marché, notamment par application des prescriptions et
dispositions applicables. L'ENTREPRENEUR considérera
l'exécution de travaux ou la mise en œuvre de dispositions à
caractère environnemental comme faisant partie intégrante des

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opérations relevant du programme général d'exécution des
travaux, tel que défini à l'article 17 du présent Cahier des
Prescriptions Spéciales,

• l'ENTREPRENEUR met en place une stratégie environnementale


interne à ses services pour s'acquitter de ses obligations en la
matière, stratégie incluant notamment:

l'embauche à temps plein d'un ingénieur responsable


environnement, autonome et véhiculé, rattaché directement au
directeur de projet de l'ENTREPRENEUR (le plus haut niveau
hiérarchique sur site). Son profil sera soumis à approbation du
Maître d’Œuvre,
la rédaction, la mise en œuvre et l'actualisation si besoin de
procédures simples, soumises à l'approbation du Maître
d’Œuvre, l'une portant sur l'organisation générale de sa
stratégie, les autres sur des aspects techniques,
le contrôle par des inspections régulières du respect des
dispositions environnementales de toute nature prescrites,
le suivi environnemental des travaux par le responsable
environnement, et la rédaction de rapports mensuels et bilans
semestriels correspondants,
l'information systématique de l’Ingénieur pour chaque incident
ou accident, dommage, dégradation... causé à l'environnement
dans le cadre des travaux, ainsi que sa consignation dans un
répertoire spécifique contresigné par l’Ingénieur,
l'information et la formation appropriée de ses personnels,
cadres compris, en vue de la sécurisation et/ ou de la qualité
des opérations,
et la prise de sanctions appropriées contre ses personnels ne
respectant pas les prescriptions et dispositions applicables en
matière d'environnement.
12.2 Obligations environnementales particulières de l’Entreprise

Les obligations environnementales particulières de l'ENTREPRENEUR


au titre du présent marché comprennent notamment, sans préjudice
de l'application des textes officiels en vigueur:
• l'utilisation rationnelle et économique d'eau pour le chantier
sans concurrence avec l'alimentation en eau des riverains
(consommation humaine, bétail et arrosage des cultures), ainsi
que la préservation stricte de la qualité des eaux exploitées pour
les besoins de chantier (notamment pompes adaptées et en bon
état),

• la réalisation de constats initiaux de l'état de surface des sites


d'emprise provisoire (toutes catégories), précisant la nature et la
qualité du couvert végétal et des sols, les sensibilités
éventuelles..., le modèle de constat et son contenu étant fixé par
le Maître d’Oeuvre. De même, l'ENTREPRENEUR effectue un

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constat final des sites, précisant notamment leur état par
rapport à l'initial, ce en vue des réceptions de travaux,

• le nettoyage, la remise en état puis, le cas échéant, la


réhabilitation ou le réaménagement approprié des sites de
travaux (toutes catégories) libérés par l'ENTREPRENEUR au fur
et à mesure de l'avancement des travaux. Cette obligation, qui
inclut le drainage éventuel des eaux stagnantes et la réalisation
des plantations arborées compensatoires, conditionne les
réceptions de travaux et la mise en règlement par le Maître
d’Ouvrage des sommes dues à l'ENTREPRENEUR,

• le contrôle des risques pour la santé propres aux travaux et au


personnel de l'ENTREPRENEUR, notamment l'adoption de règles
d'hygiène minimale sur son installation et vis-à-vis des
riverains, le contrôle par arrosage des envols de poussière en
zones habitées et le contrôle des eaux stagnantes,

• l'identification des zones, lieux, éléments ou périodes


environnementaux sensibles, leur signalisation le cas échéant et
la mise en œuvre de mesures appropriées de mesures de
protection et/ou sécurisation et/ou évitement,

• le contrôle des pollutions et des nuisances générées par les


travaux,

• l'interdiction stricte de recours au feu pour le débroussement, le


nettoyage des sites..., sauf pour le traitement des déchets en
incinérateur agréé et selon les modalités fixées par le CONT,

• l'interdiction pour l'ENTREPRENEUR et son personnel


d'exploitation et de vente de la flore (notamment la cueillette, le
ramassage ou le prélèvement de tout ou parties d'espèces
végétales en vue de leur consommation, utilisation à des fins
médicinales, production de bois d'œuvre, de service ou de feu,
production de charbon de bois) et de la faune (notamment la
chasse, le braconnage, la pêche), dans le cadre de l’exécution
des travaux objet du présent marché, durant les heures
effectives et sur les lieux de travaux (installations comprises).

L'ENTREPRENEUR pourra toutefois exploiter les ressources en bois


abattus par ses soins dans l'emprise légale de 50 m, (soit 25 m de
chaque côté de l’axe de la chaussée principale et 7 m de chaque côté
de l’axe des rocades sur les tronçons nouveaux) de la nouvelle voie,
aux fins de constitution d'étais, coffrages, fascines... ou pour des
besoins justifiés en bois de ses employés. En dehors de cette situation,
les bois abattus restent propriété du Maître d’Ouvrage,
• la préservation maximale des ressources naturelles, et
l'économie des consommations d'espace, de sol et de végétation,
notamment par la minimisation des surfaces débroussées et
décapées, par le passage d'engin lame haute (5 cm au dessus du
terrain naturel) chaque fois qu'un simple débroussement ou un
dépôt provisoire de matériau est requis, par le contrôle des

Office des Voiries et Drainage


abattages, dont les arbres d'alignement, par la gestion adaptée
de la terre végétale, par la circulation et le travail des engins
perpendiculairement à la pente, par le maintien sur les sites de
bandes naturellement enherbées (formations savanicoles ou
forestières), par le contrôle de l'érosion des sites,

• le décapage préalable systématique de tous les sites d'opération


sauf (accord préalable de l’Ingénieur) si l'horizon pédologique de
surface, à dominante organique ("terre végétale" ou vase),
n'existe pas ou présente une épaisseur inférieure au réglage
opérationnel de la lame du bouteur ou de l'engin utilisé compte-
tenu de l'état du terrain (sol érodé, sol gravillonnaire, sol à blocs
rocheux ne permettant pas le passage de l'engin...),

• la réutilisation des matériaux disponibles sur la chaussée


existante chaque fois que les conditions techniques et
économiques permettent de l'envisager de manière satisfaisante
du point de vue de l’Ingénieur,

• l'arrosage, l'entretien et le remplacement éventuel des plants mis


en place dans le cadre des travaux objet du présent marché,
durant la période des travaux puis durant une période de
garantie de six mois après la réception définitive de l'ouvrage

La liste des pièces contractuelles applicables au présent marché inclut


le détail des prescriptions environnementales développées dans le
présent marché.

12.3Mesures pour le respect des zones, lieux, éléments et périodes


sensibles

L'ENTREPRENEUR devra identifier pour l'ensemble de son chantier


(sites d'emprunts et dépôts, carrières de sable et installations compris)
les zones, lieux, éléments et périodes environnementaux sensibles,
dont notamment:
• la proximité et les traversées de zones habitées ou loties, les
titres fonciers, les propriétés privées,

• la proximité d'équipements collectifs (dispensaires, écoles...), de


marchés,

• les zones de traversées de chaussée,

• les bois sacrés et les lieux protégés dans un but socioreligieux,


les sépultures,

• les périmètres de protection existants ou justifiés de points


d'alimentation en eau (forages, puits, mares...), de naissance ou
de réception des cours d'eau,

• les lits mineurs des cours d'eau, à sec ou non,

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• les lits majeurs, à nappes superficielles non protégées et/ou sols
fertiles,

• les zones de protection contre le bruit,

• les cultures pérennes et les périmètres de reboisement, les parcs


arborés, les aménagements culturaux, le parcellaire délimité,

• les terres en pente (pourcentage et linéaire en jeu), à nature


particulière du sol (érodabilité accrue de matériaux à faible
cohésion, instabilité...), dégradées, à faible taux de couverture
avec concentrations érosives d'eaux de ruissellement (dont
divergents de l'axe existant)...,

• la végétation de nature et/ou à statut de protection et/ ou en


état de conservation (bonne conservation ou régénération)
remarquable, incluant les arbres isolés à préserver (périmètre
racinaire inclus), dont ceux d'alignement de bord de chaussée.
Les autres critères à considérer sont la biodiversité, l'importance
du couvert, la taille, l'âge et l'état sanitaire des arbres, les
particularismes de station (zones rocheuses, bas-fonds...), les
possibilités de régénération, l'appartenance ou non à une zone
de transition entre milieux (écotones),

• les projets de développement locaux et réserves foncières de


toute nature, les propriétés privées,

• les conditions atmosphériques spéciales (grand vent, pluie...),

• les dates particulières, jours de marchés, de rassemblement


confectionnels et ou certaines heures déterminées (corvée d’eau,
entrées et sorties de classes etc.)

Il mettra en œuvre toutes les dispositions utiles et pertinentes pour en


assurer la préservation et/ou la sécurité et/ou l'évitement dans le cadre
de ce marché, notamment leur repérage sur site en cas de besoin.

Le caractère intolérable d'une contrainte résultant des prescriptions ci-


dessus pour l'exécution des travaux dont il a la charge pourra être
accepté par le Maître d’Œuvre, si l'ENTREPRENEUR en propose une
justification convaincante, argumentée (formellement acceptée par les
services techniques compétents du Maître d’Ouvrage si le type et le
niveau de sensibilité le justifient).

L'ENTREPRENEUR est et demeure quoiqu'il en soit responsable durant


la période contractuelle de garantie applicable de toutes conséquences
éventuelles du non-respect d'une sensibilité environnementale.

ARTICLE 13 : GARANTIE D’ENTRETIEN

Durant la période de garantie, l’Entrepreneur assurera, à ses frais, tous


les travaux d’entretien et de réparation de l’ouvrage quelle qu’en soit la
cause. Il s’agit notamment des nids de poules, ornières, tassements de
la chaussée et des ouvrages, fissures de la chaussée et des ouvrages,

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plumages et ressuages de l’enduit superficiel, bouchages des fossés,
affouillements, érosions notamment des talus de remblais et de déblais,
érosions régressives, etc. cette liste n’étant pas limitative.

Il donnera les causes de l’apparition de ces dégradations et proposera


au Maître d’Ouvrage les solutions définitives et pérennes nécessitant la
reprise des travaux fondamentaux sur la section dégradée.

L’entrepreneur devra disposer du matériel et du personnel nécessaire


pour maintenir la circulation sans coupure de plus de douze heures,
quelle que soit la période de l’année. Les interventions à faire devront
être possibles à tout moment et sur toute la longueur du (des) lot (s)
attribué (s) à l’Entrepreneur dans un délai de dix heures à compter de
la constatation de la dégradation. Pour ce faire, l’entrepreneur
explicitera dans un document séparé la manière dont il compte assurer
ses obligations durant la période de garantie suivant la fréquence et les
délais exigés par l’Administration.

Toutes dispositions devront être prises par l’Entreprise pour mettre en


place le personnel et l’équipement de maintenance en fonction du
volume de travaux d’entretien et de réparation à effectuer (réparation du
revêtement de la chaussée, réparation d’ouvrage en béton armé, etc.).

Le Maître d’Ouvrage pourra faire exécuter ces travaux par des tiers et à
la charge de l’Entreprise défaillante, en déduisant les frais
correspondants de la caution de garantie, en cas de non-exécution des
travaux d’entretien et de réparation, dans un délai de :

- Quarante-huit heures pour les réparations urgentes telles que


toute coupure de la route (crevasse dans la chaussée, ou
éboulement sur la chaussée) empêchant le passage de tout ou
partie des véhicules ou rendant la circulation dangereuse.
- Un mois à partir de la notification à l’Entrepreneur par le Maître
d’œuvre pour les dégradations n’empêchant pas la circulation
routière.

Toute éventuelle contestation sur la prise en charge d’une intervention


ne pourra être présentée qu’à posteriori, à titre de réclamation, et ce
après avoir exécuté les travaux de réparation et d’entretien.

Les travaux de réparation et d’entretien devront être assurés pendant


toute la période de garantie, et non seulement à l’approche de la
réception définitive des travaux.

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CHAPITRE C : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES
MATERIAUX

ARTICLE 14 : FOURNITURE DES MATERIAUX

14.1Origine, qualité et mise en œuvre des matériaux manufacturés

Les matériaux devront être conformes aux prescriptions des présentes


spécifications techniques

Dans chaque espèce, catégorie ou choix, ils doivent être de la meilleure


qualité, travaillés et mis en œuvre conformément aux règles de l’art.

Ils ne peuvent être employés qu’après avoir été vérifiés et provisoirement


acceptés par l’Ingénieur ou par ses préposés à la diligence de
l’Entrepreneur.

Malgré cette acceptation, et jusqu’à la réception définitive des travaux,


ils peuvent, en cas de mauvaise qualité ou de malfaçon, être rebutés
par l’Ingénieur et seront alors remplacés par l’Entrepreneur, et à ses
frais.

L’Entrepreneur devra fournir toutes informations ou toutes


justifications sur la provenance des matériaux proposés à l’aide
documentations techniques détaillées, de reçus, de listes de colisage,
essais de conformité faits en usine, lettres du fournisseur, ou tout autre
document.

Lorsque la quantité ou les circonstances le justifieront, il pourra être


procédé, avec l’accord préalable de l’Ingénieur, à la réception des
matériaux, soit au lieu de provenance, soit à l’usine.

Les matériaux qui, bien qu’acceptés au lieu de provenance, seraient


reconnus défectueux sur le chantier, seront refusés et remplacés aux
frais de l’Entrepreneur.

L’Entrepreneur est tenu de se conformer aux décrets et règlements en


vigueur pour tout ce qui concerne les extractions des matériaux. C’est
pourquoi, avant ouverture de tout emprunt, gîte ou carrière, il
contactera les services concernés du Ministère des Mines et avant tout
débroussaillage ou abattage d’arbre, il contactera les services concernés
des Eaux et Forêts. Néanmoins, toute redevance pour ouverture et
exploitation d’emprunt, de gîte ou de carrière ou pour abattage d’arbres
ne sera prise en charge ni par l’Entreprise, ni par le Bailleur de Fonds.

Il paye, sans recours contre l’Administration, tous les dommages qu’ont


pu occasionner la prise ou l’extraction, le transport et le dépôt des
matériaux.

L’Entrepreneur doit justifier, toutes les fois qu’il en est requis, de


l'accomplissement des obligations énoncées dans le présent article,
ainsi que du paiement des indemnités pour l’établissement de chantiers
et chemins de service.

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14.2Matériaux meubles, gisements et carrières

L’Entrepreneur est tenu de faire approuver par l’Ingénieur chaque site


où il compte exploiter des matériaux, notamment le sable.

La prospection, la reconnaissance, les études des matériaux d’un


emprunt, d’un gîte ou d’une carrière seront effectuées par un
laboratoire agréé, au frais de l’Entrepreneur et sur la demande de celui-
ci.

L’Entrepreneur soumettra à l’agrément de l’Ingénieur, dans un délai


maximum de 20 jours (vingt) après l’ordre de commencer les travaux,
les sites qu’il compte exploiter avec indication des spécifications des
matériaux.

L’Ingénieur aura 8 jours (huit) pour se prononcer sur l’agrément d’un


emprunt, d’un gîte ou d’une carrière, ou prescrire des études
complémentaires.

En cas d’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière,


l’Ingénieur précisera à l’Entrepreneur les limites autorisées et les
épaisseurs de matériaux exploitables.

L’agrément d’un emprunt, d’un gîte ou d’une carrière ne dégage en rien


la responsabilité de l’Entrepreneur qui demeure entièrement
responsable de la conformité des matériaux aux spécifications définies
dans les présentes spécifications techniques, après leur mise en œuvre.

L'Ingénieur pourra à tout moment retirer l’agrément d’un emprunt, d’un


gîte ou d’une carrière, s’il estime au vu des essais de contrôle que le
gisement ne donne plus de matériaux répondant aux spécifications.

Après l’exploitation de chaque gisement l’Entrepreneur est tenu


d’aménager la surface exploitée pour la rendre propre à sa destination
d’origine et de réaliser le ou les exutoires nécessaires au drainage des
eaux de ruissellement
Si l’Entrepreneur demande à substituer aux gisements retenus d’autres
gisements, l’Administration ne pourra lui accorder cette autorisation
que si la qualité des matériaux extraits est supérieure ou au moins
égale à celle des matériaux initialement prévus. L’Entrepreneur ne
pourra alors prétendre à aucune révision des prix du Marché, du fait de
la variation des frais d’extraction et de transport des matériaux.

L’Entrepreneur ne peut, sans autorisation écrite, employer soit à


l’exécution de travaux privés, soit à l’exécution de travaux publics
autres que ceux en vue desquels l’autorisation a été accordée, les
matériaux qu’il a fait extraire des gisements exploités par lui, en vertu
du droit qui lui a été conféré par l’Administration.

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14.3Avertissement

Le dossier géotechnique joint au Marché est donné à titre indicatif et


n’engage en rien la responsabilité de l’Administration quant à la qualité
et aux quantités de matériaux qui y sont indiquées.

L’Entrepreneur reste maître de la recherche et de la sélection des


emprunts et gîtes qu’il présentera, avant exploitation, à l’approbation de
l’Ingénieur.

L’Entrepreneur avant toute prospection ou exploitation d’emprunts ou


matériaux, devra s’assurer de la disponibilité des terrains.

14.4Matériaux à incorporer aux ouvrages

Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront


satisfaire aux conditions fixées par les présentes spécifications
techniques.

A défaut de stipulations concernant certains matériaux, l’Entrepreneur


devra proposer, dans une notice descriptive, les matériaux qu’il
envisage d’utiliser, les conditions et essais de contrôle auxquels devront
répondre ces matériaux.

ARTICLE 15 : PROVENANCE DES MATERIAUX

Les matériaux destinés à la réalisation des travaux proviendront


d’emplacements situés le plus proche possible du tracé et en dehors
des agglomérations. Ils seront soumis à l’agrément de l’Ingénieur après
les essais de laboratoire exécutés aux frais de l’Entrepreneur.

Provenance

Toutes les fournitures, tous les matériaux pour terrassements,


chaussées ou entrant dans la composition de béton des ouvrages
hydrauliques incombent à l'Entrepreneur.

L'Entrepreneur devra s'assurer auprès des fabricants et fournisseurs


qu'ils acceptent les prescriptions du présent Cahier des Spécifications
Techniques (CST), tant en ce qui concerne la qualité des matériaux et
produits que les conditions de contrôle et d'essais.

Ce dernier devra soumettre la provenance de tous les matériaux


destinés à l'exécution du présent Marché à l'agrément de l'Ingénieur
avant leur mise en œuvre et en temps utile pour respecter le
programme d'exécution des travaux.

Les matériaux pour remblais, substitutions, reprises d'accotements et


du corps de chaussée proviendront d'emprunts et carrières proposés
par l'Entrepreneur à l'agrément de l'Ingénieur. Celui-ci poun'a retirer
son agrément s'il estime que le gisement ne donne pas de matériaux de
qualité convenable.

Il ne pourra commencer à exploiter les emprunts et carrières qu'après

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avoir reçu l'autorisation écrite de l'Ingénieur.

A ce titre l'Entrepreneur devra :

épargner les sites présentant un intérêt écologique ou touristique,


remettre en état les lieux à l'issue du chantier, en veillant notamment à
revégétaliser la zone d'emprunt et/ou à restituer un relief naturel.
L'Entrepreneur devra faire à ses frais les sondages et essais qui sont
nécessaires pour déterminer les emprunts et carrières et justifier de la
qualité des matériaux dont il reste seul responsable de leur conformité
aux spécifications du Marché pendant toute la -durée du chantier.

L'Entrepreneur supportera toutes les charges d'exploitation des lieux


d'emprunt et notamment l'ouverture et l'aménagement des pistes
d'accès, le débroussailleraient et le déboisement, l'enlèvement des
terres végétales ou des matériaux indésirables et leur mise en dépôts
hors des limites de l'emprunt, ainsi que les travaux d'aménagement
concernant la protection de l'environnement prescrits. L'enlèvement
des terres et leur mise en dépôt devront être conformes aux Directives
environnementales. Le drainage des zones d'emprunt devra être fait de
façon efficace. Toutes dispositions devront être prises pour que l'eau
de ruissellement puisse s'écouler normalement en dehors de l'emprise
de la route sans causer de dégâts aux propriétés riveraines.

Aucune zone d'emprunt ne devra être ouverte en contrebas de la route à


moins de trente (30) mètres de la limite de l'assiette, cette distance étant
augmentée de la profondeur de la fouille d'emprunt. Le fond des
chambres d'emprunt sera réglé de manière que l'eau ne séjourne pas à
proximité de la route. L'Entrepreneur sera tenu de réaliser à ses frais
un système d'évacuation des eaux et de protection de la route (fossés
de garde, puisards, ouvrages sous chaussées) dans les conditions telles
qu’il ne puisse pas provoquer des écoulements nuisibles à la
conservation ultérieure de la route.
Avant le commencement des travaux, l'Entrepreneur doit présenter à
l'Administration, pour approbation, les matériaux qu'il a l'intention de
mettre en œuvre, provenant des gisements et des carrières qu'il aura
ouverts par ses soins et à ses frais.

La documentation qui accompagnera la requête devra indiquer les


résultats des essais correspondants suivant la destination des
matériaux.

Ces essais seront exécutés sur des échantillons pris en différents


emplacements et à différentes profondeurs de la zone d'emprunt.
L'Entrepreneur fournira la documentation complète à l'Administration
qui se réserve le droit d'exécuter les contrôles complémentaires
qu'elle jugera opportuns, dans le laboratoire du chantier aux frais de
l'Entrepreneur

En cours de travaux. l'Entrepreneur ne pourra modifier l'origine des


matériaux des produits fabriqués qu'avec l'autorisation écrite du Maître
d'Œuvre, sous réserve que les matériaux et produits de remplacement

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soient de qualité équivalente et répondent aux mêmes prescriptions
concernant leur conformité aux nonnes en vigueur.

L'Entrepreneur justifiera sa demande avec tous les éléments


nécessaires : spécifications techniques, mode d'emploi et contre-
indications éventuelles.

En ce qui concerne les matériaux d'extraction, le Maître d'Œuvre


pourra retirer l'agrément d'un emprunt ou d'une carrière de roche s'il
estime que le gisement ne donne plus de matériaux de qualité
convenable, sans que l'Entrepreneur puisse réclamer une indemnité
quelconque.

Qualité des matériaux d'emprunt

Des indications sont données dans le "Rapport Géotechnique".

Il est spécifié que les renseignements apparaissant sur ces documents


sont d'une valeur purement indicative et que l'Entrepreneur devra de
son côté effectuer toutes les investigations, vérifications et analyses
qui lui paraîtront utiles et rechercher des emprunts complémentaires
afin de limiter les distances de transport,

L'Entrepreneur remettra les dossiers techniques relatifs aux zones


d'emprunts de matériaux qu'il se propose d'utiliser.

Pour chaque emprunt prospecté, l'Entrepreneur indiquera :

la position repérée par rapport à l'axe du tracé de la route ;


un croquis de la zone indiquant remplacement des sondages
effectués (carrés de 25 mètres de côté) avec indication des sondages
où les essais ont été effectués, ce croquis devra montrer
l'emplacement des arbres, les aménagements concernant le
drainage, les travaux de protection de l'environnement ;
 une coupe de sondage avec indication de la découverte éventuelle et du
fond des emprunts ;
 le volume présumé des matériaux utilisables.
Il sera complété par l'indication des zones de mise en œuvre du matériau.

L'Ingénieur devra faire connaître sa décision ou ses instructions sur


l'exploitation de la zone d'emprunt dans un délai de quinze (15) jours.

Si les emprunts ne donnent pas le cube de matériaux utilisables


escomptés, l'Entrepreneur devra prospecter de nouvelles zones
d'emprunt et remettra à l'Ingénieur les dossiers techniques
correspondants.

L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou


quantitative des zones d'emprunt figurant au dossier géotechnique du
Marché pour présenter des réclamations de prix ou de délais.

L'Entrepreneur reste seul responsable vis-à-vis du Maître de


l'Ouvrage de la provenance, de la recherche de carrière, de la qualité

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des matériaux et de leur conformité aux prescriptions du Marché.

Les carrières

Les carrières exploitées sur le domaine public sont soumises à


autorisation. Les carrières exploitées sur un terrain privé sont
soumises à déclaration.

L'Entrepreneur devra demander les autorisations prévues par les textes et


règlements en vigueur et prendra à sa charge tous les frais y
afférents, y compris les taxes d'exploitation et les frais de
dédommagements éventuels au propriétaire.

L'Entrepreneur devra présenter un programme d'exploitation de la


carrière en fonction du volume à extraire, en fonction de la profondeur
exploitable, il devra déterminer la surface nécessaire à découvrir en
tenant compte des aires nécessaires pour le dépôt des matières végétales,
des matériaux de découvertes non utilisables pour les travaux, ainsi que
des voies d'accès et des voies de circulation.

Les aires de dépôts devront être choisies de manière à ne pas gêner


l'écoulement normal des eaux et devront être protégées contre l'érosion.
L'Entrepreneur devra obtenir pour les aires de dépôt l'agrément du
contrôleur.

La surface à découvrir doit être limitée au strict minimum et les arbres


de qualité devront être préservés et protégés.

L'Entreprise exécutera à la fin des travaux, les travaux nécessaires à la


remise en état du site.

Ces travaux comprennent :

le régalage des matériaux de découvertes et ensuite le régalage des terres


végétales
afin de faciliter la percolation de l'eau, un enherbement et des plantations
si prescrits;
le rétablissement des écoulements naturels antérieurs ;
l'aménagement de fossés de garde afin d'éviter l'érosion des terres régalées
;

 l'aménagement de fossés de récupération des eaux de ruissellement et la


conservation
de la rampe d'accès, si la carrière est déclarée utilisable pour le bétail ou les
riverains,
ou si la carrière pourra servir d'ouvrage de protection contre l'érosion ;
 la remise en état de l'environnement autour du site, y compris des
plantations
prescrites :
Après la mise en état conformément aux prescriptions, un procès-verbal
sera dressé.

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Matériaux d'extraction * .

Terminologie :

- Granulat : ensemble de grains minéraux de dimensions


comprises entre O et 125 mm

- Granulométrie : détermination des dimensions des grains aux tamis


à maille carrée selon la norme NF P 18 101

Fines : O/D avec D < 0,08 mm


Sables : granulats O/D avec D < 6,3 mm
Gravillons : granuiats d/'D : d > 2 mm D < 31,5 mm
Cailloux : granulats d/D : d > 20 mm D < 80 mm
Graves ou
tout venant : granulats O/D avec 6,3 mm < D < 80 mm

Mode d'exploitation des carrières

Les spécifications des granulats en fonction de leur usage ainsi que les
règles de contrôle sont définies dans la norme XP P 18-540 ;

Ces matériaux proviendront de la carrière indiquée par l'Administration


ou de carrières proposées par l'Entrepreneur,

Dans un délai d'un mois avant tout début d'utilisation des sables et
matériaux rocheux, l'Entrepreneur présentera à l'Ingénieur les dossiers
techniques des carrières d'où les matériaux sont extraits en même temps
qu'un échantillon des matériaux.

L'exploitation de la carrière susmentionnée, proposée par l'Entrepreneur


ou indiquée par l'Ingénieur, est subordonnée à l'exécution d'un nombre
suffisant d'essais de laboratoire sur des échantillons de roche
représentatifs. On pourra ainsi vérifier si les matériaux répondent aux
spécifications indiquées ci-dessous.

Le dossier géotechnique donne à titre indicatif la localisation des carrières


exploitées et quelques caractéristiques des matériaux existants.

Sont à la charge de l'Entrepreneur :

 Les travaux nécessaires pour l'aménagement (découverte, pistes) et


la mise en exploitation de la carrière,
 la construction des éventuelles pistes de service nécessaires,
 les travaux de protection de l'environnement.
Les dossiers techniques indiqueront :

 la localisation de la carrière et des couches utilisées.


 un plan d'exploitation que l'Entrepreneur compte réaliser (front de taille),
 le mode d'extraction (plan de tirs, nature des explosifs) les traitements
(lavage, criblage, concassage etc.) et les modes de stockage et de

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transport prévus.
 les tronçons de route ou ouvrages sur lesquels les matériaux
correspondant seront utilisés.
En outre, les dossiers techniques et échantillons comprendront :

- pour les sables et granulats :

. Une analyse granulométrique et un échantillon de 5 litres de


matériaux pour les sables, gravillons et granulats,

. un équivalent de sable ;

- pour les roches :

. un compte rendu d'essai Los Angeles - Micro Deval,

. un essai d'adhésivité aux liants hydrocarbonés utilisés par


l'Entrepreneur.

L'Ingénieur pourra exécuter tous les contrôles qu'il jugera opportun


et donnera sa décision sur l'utilisation des carrières proposées dans
un délai de quinze (15) jours suivant la réception des dossiers
techniques et des échantillons. Les dossiers et échantillons seront
conservés et serviront de référence en cas de contestations
ultérieures entre l'Ingénieur et l'Entrepreneur,

Pour les granulats du revêtement, si d'adhésivité du bitume est jugée


insuffisante par l'Ingénieur, l'Entrepreneur devra prévoir l'utilisation de
dopes d'adhésivité. Le type et le dosage du dope seront proposés par
l'Entrepreneur à l'agrément de l'Ingénieur qui pourra demander
l'exécution d'essais de laboratoire préalablement à l'emploi.

L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou


quantitative des matériaux mentionnés au dossier géotechnique de
l'Appel d'Offres pour présenter des réclamations de prix ou de délais.

15.1Remblais

Les matériaux pour les remblais et pour la couche de forme peuvent


être empruntés dans les zones suivantes :
- de déblais du profil ou des profils voisins si la qualité des
produits est bonne et conforme aux spécifications;

- d’emprunts latéraux les plus favorables au point de vue de


qualité et distance de transport si cela n’engendre pas de fossés
de stagnation d’eau.

Les emprunts indiqués dans le Rapport Géotechnique sont donnés à


titre indicatif. L’Entrepreneur effectuera ses propres recherches et
soumettra à l’Ingénieur les dossiers d’identification des matériaux qu’il
se propose d’utiliser.

15.2Corps de chaussée

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Le matériau pour la couche de forme et les remblais sera un sable
sélectionné provenant de gîtes approuvés par l'Ingénieur. Les matériaux
pour la couche de fondation seront en grave concassés 0/80 ou 30/80
selon les cas, en moellons intercalés des couches anti contaminantes en
0/4 pour les lieux des bourbiers à purger. Le matériau pour la couche
de base sera du tout venant de concassage 0/31,5 en grave bitume
pour la chaussée et en imprégnés avec couche d’accrochage pour les
rocades. Le matériau pour les accotements et les trottoirs sera en
concassés imprégnés provenant de gîtes approuvés par l'Ingénieur.

L'Entrepreneur indiquera les gîtes de matériaux qu'il compte exploiter à


l'agrément de l'Ingénieur.

Tous les gîtes seront reconnus par l'Ingénieur dans un délai de 15 jours
à compter de la date de réception de la demande de l'Entrepreneur
dûment accompagnée de l’étude géotechnique établie par l’Entrepreneur
pour lesdits gîtes. Si l'Entrepreneur demande à l'Ingénieur de
reconnaître plusieurs gîtes en même temps, il devra définir une priorité
entre ces gîtes. Les résultats des reconnaissances seront communiqués
à l'Entrepreneur avec un délai de sept (7) jours entre chaque gîte.

Les frais correspondants seront à la charge de l'Entrepreneur.


L'Ingénieur pourra autoriser ou refuser l'exploitation d'un gîte en
fonction des résultats de la reconnaissance. En cas d'autorisation, il
précisera à l'Entrepreneur les limites d'exploitation autorisées y compris
l'épaisseur exploitable.

Cependant, l'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait qu'à


l'intérieur même des limites précisées par l'Ingénieur, il pourra
rencontrer certaines zones de matériaux dont l'utilisation serait
impropre dans le corps de chaussée. L'Entrepreneur ne pourra pas se
prévaloir de l'autorisation de l'Ingénieur pour exploiter ces zones
impropres.

De plus, en tout état de cause, l'Entrepreneur gardera l'entière


responsabilité après extraction, transport, mise en place et compactage,
de la conformité des matériaux provenant d'un gîte autorisé par
l'Ingénieur, aux spécifications requises. L'Entrepreneur ne pourra en
aucun cas se prévaloir de l'autorisation de l'Ingénieur d'exploiter un gîte
si les essais de contrôle effectués in situ sur le corps de chaussée ne
satisfont pas aux spécifications requises.

15.2.1 Gîtes de matériaux

L'Entrepreneur est tenu d'effectuer les recherches systématiques de


gisements de matériaux nécessaires pour l'exécution de son marché. Il
doit communiquer les résultats sous une forme détaillée, ces recherches
constituant une charge pour l'Entrepreneur.

Pour chaque nouveau gîte ou changement de carrière, l'Entrepreneur


devra au préalable remettre à l'Ingénieur une étude géotechnique du
gîte comprenant :

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- Le schéma de l’emplacement du gîte (en indiquant le PK et la
distance jusqu’aux villages environnants) et la position des
sondages effectués,
- l'identification du sol au niveau des sondages,
- analyse granulométrique (fines, d, D)
- les limites d'Atterberg
- essai Proctor Modifié
- un essai CBR à 4 jours d'imbibition, effectué sur un mélange de
matériaux provenant de plusieurs sondages.
-
15.3Gravillons pour revêtement

Toute exploitation de carrière pour revêtement superficiel ou pour


enrobé dense doit recevoir l'accord préalable écrit de l'Ingénieur ; tous
les matériaux doivent être agréés avant leur emploi et après examen des
résultats d'essais.
Les matériaux seront des granulats concassés obtenus par criblage
provenant de carrières de roche préalablement agréées par l'Ingénieur
sur base du résultat des essais exécutés par l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur proposera les carrières de matériaux à l'agrément de
l'Ingénieur.

Les dossiers techniques indiqueront :

- l’emplacement de chaque carrière et des couches devant être


utilisées ;

- le poids spécifique ;

- le mode d’extraction, de concassage, de stockage et de transport


prévus.

- la résistance à l’abrasion (Los Angeles, Micro Deval humide)

- le résultat des essais suivants pour chaque type de granulométrie


requise :

courbe granulométrique
pourcentage d’éléments fins passant au tamis de 80
micromètres
coefficient de forme
essai d’adhésivité avec les caractéristiques du dope d’adhésivité
devant être utilisé.
L'Ingénieur est tenu de veiller à l'uniformité de qualité des matériaux
approvisionnés, de façon que les propriétés des couches réalisées
soient conformes aux résultats de laboratoire obtenus au moment de
la prospection. Les matériaux non conformes seront évacués et les
travaux déjà réalisés avec ces matériaux seront repris aux frais de
l'Entrepreneur.

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15.4Gravier et sable pour béton

L'Entrepreneur proposera les carrières de matériaux qu’il se propose


d’utiliser à l'agrément de l'Ingénieur.

Dans un délai de 15 jours (quinze) avant tout commencement


d’utilisation de ces matériaux, l’Entrepreneur soumettra à l’Ingénieur
les dossiers techniques et les échantillons des matériaux.

Les dossiers techniques indiqueront :

- l’emplacement de chaque carrière et des couches devant être


utilisées ;

- l’analyse granulométrique, suivant les granulométries requises ;

- le pourcentage de fines,

- le poids spécifique ;

- le mode d’extraction et le mode de stockage et de transport prévus.

Il est à souligner que :


a) L’Entrepreneur ne pourra utiliser que des granulats
approvisionnés depuis au moins 2 jours (deux) ; la capacité de
stockage de différents granulats devra être prévue en conséquence.
b) Tous les matériaux mis en œuvre doivent être exemptés d’éléments
végétaux, comme racines, branches, humus, etc.. et de gros
éléments : pierres, etc..

15.4.1 Graviers
Les graviers pour béton et béton armé proviendront de roches
concassées.

En plus des essais indiqués, les dossiers techniques comprendront :

- la résistance à l’abrasion (Los Angeles)

Sur l’aire de stockage, les granulats seront classés par nature en lots
nettement séparés (fins, moyens, gros).

15.4.2 Sables

Les sables pour béton, mortier et enrobé dense proviendront


d’emprunts formés de dépôts naturels ou, exceptionnellement, du
concassage de roches.

En plus des essais indiqués, les dossiers techniques comprendront :

- l’équivalent de sable

15.5Ciments

La fourniture des liants hydrauliques incombe à l’Entrepreneur.

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Les ciments seront livrés en sac de 50 (cinquante) kilogrammes.
L’Entrepreneur mettra à la disposition de l’Ingénieur, sur le chantier,
une bascule permettant de peser la masse des sacs de ciment
approvisionnés avec une précision d’un demi kilogramme.

Le magasin utilisé par l’Entrepreneur pour stocker les sacs de ciment


devra être clos, sec et couvert. Il devra être équipé d’un pyromètre de
façon à pouvoir vérifier la température qui ne doit pas dépasser 60°C.

Un stockage de 14 jours sera obligatoire. L’Entrepreneur veillera tout


particulièrement à une rotation correcte du stock.

ARTICLE 16 : CONTROLE DE QUALITE DES MATERIAUX

16.1Normes et essais

Sauf indication contraire, les normes et essais applicables sont ceux


de l’AASHTO et AFNOR en vigueur à la date de publication de l’Appel
d’Offres pour lequel l’entrepreneur avait été adjugé.

16.2Exécution des essais

L’Entrepreneur devra assurer, avec les fréquences indiquées dans les


présentes spécifications techniques, l’auto-contrôle de sa production,
au fur et à mesure de l’avancement du chantier. Il établira 3 fiches de
résultats par essai et les transmettra à l’Ingénieur qui en rendra un
exemplaire.

Les prélèvements relatifs aux essais seront faits contradictoirement. Si


l’Entrepreneur ou son représentant dûment convoqué fait défaut, les
prélèvements seront exécutés en leur absence.

Le contrôle de qualité se fera sous la responsabilité de l’Ingénieur qui


aura la possibilité d’augmenter les fréquences, si cela s’avère
nécessaire, ainsi que tout autre essai jugé nécessaire.

16.3Fréquence des essais

Les essais de contrôle de qualité des matériaux seront exécutés


suivant les fréquences indiquées pour les différentes désignations
suivantes de ce paragraphe.

16.3.1 Remblais :

a) Identification préalable

Les dossiers d’identification des sites d’emprunt et des déblais à utiliser


en remblai devront être soumis à l’agrément de l’Ingénieur dans un
délai de 30 jours (trente) après l’ordre de commencer les travaux et
devront comprendre, entre autre, les résultats des essais qui suivent :

Désignation des essais Fréquence minimum des


essais

Office des Voiries et Drainage


Analyse granulométrique 1 essai par 2.000 m3

Limites d’Atterberg 1 essai par 2.000 m3

Proctor modifié 1 essai par 5.000 m3

C.B.R. 1 essai par 5.000 m3

Néanmoins, lorsqu’un emprunt ou un déblai offrent des quantités


utilisables inférieures à celles ci-dessus, une série complète
d’essai sera exécutée.
b) Contrôle à la mise en œuvre

Pour chaque couche de remblai ordinaire on procédera aux essais


suivants avec les fréquences ci-après :

Désignation des essais Fréquence minimum des


essais

Analyse granulométrique 1 essai par 2.000 m3

Limites d’Atterberg 1 essai par 2.000 m3

Proctor modifié 1 essai par 4.000 m3

C.B.R. 1 essai par 4.000 m3

Compacité en place 1 essai par couche (longueur


maximum 500m)

Pour la couche de forme (les 30 cm supérieurs du terrassement) la


fréquence des essais est la suivante :
Désignation des essais Fréquence minimum des
essais

Analyse granulométrique 1 essai par 1.000 ml

Limites d’Atterberg 1 essai par 1.000 ml

Proctor modifié 1 essai par 2.000 ml

C.B.R. 1 essai par 2.000 ml

Compacité en place 1 essai tous les 200 ml

Module de déformation Me 1 essai tous les km

Dans le cas de changement de provenance des matériaux ci-dessus,


une ou deux séries d’essais à fréquence inférieure peuvent s'avérer
nécessaires.

Les échantillons pour la vérification de la qualité du matériau sont


prélevés de la route, après déchargement et avant réglage et
compactage.

Office des Voiries et Drainage


Il appartient à l’Entrepreneur de vérifier la qualité des matériaux
extraits d’un gîte pour éviter que les matériaux s’écartent des normes
par leur granulométrie, leur plasticité ou par leur nature même.

16.3.2 Remblais contigus

Le chapitre D définit, en fonction du mode d’exécution, des fréquences


d’essais plus élevées pour les remblais contigus que pour les remblais
courants.

De plus, à la demande de l’Ingénieur, l’Entreprise fera exécuter, à sa


charge, des mesures d’agressivité (teneur en anions, pH par papier pH
mètre) des remblais des ouvrages et de l’eau des cours d’eau.

16.3.3 Couche de fondation

Les essais suivants, avec les fréquences indiquées ci-dessous,


seront exécutés :
Désignation des essais Fréquence minimum des
essais

Analyse granulométrique 1 essai par 500 ml


Limites d’Atterberg 1 essai par 500 ml

Proctor modifié 1 essai par 1.000 ml

C.B.R. 1 essai par 1.000 ml

Compacité en place 1 essai tous les 200 ml

Module de déformation Me 1 essai tous les km

16.3.4 Couche de base


a) Essais ;
Les essais suivants, avec les fréquences indiquées ci-dessous, seront
exécutés :

Désignation des essais Fréquence minimum des


essais

Analyse granulométrique 1 essai par 250 ml

Limites d’Atterberg 1 essai par 250 ml

Proctor modifié 1 essai par 250 ml

C.B.R. 1 essai par 250 ml

Compacité en place 1 essai tous les 100 ml

Module de déformation Me 1 essai tous les 500 ml

Les échantillons pour la vérification de la qualité du matériau sont


prélevés de la route, après déchargement et avant réglage compactage.

Office des Voiries et Drainage


Il appartient à l’Entrepreneur de vérifier la qualité du matériau à l’issue
de sa production, pour éviter que le matériau s’écarte des normes par
sa granulométrie, sa plasticité ou par sa nature même.

b) Bitumes (voir le point 16.3.5 a ci – après ;

c) Grave – bitumes :

- Composition avec extracteur (teneur en liant,


granulométrie, pourcentage de

filler : 1 essai tous les 1000 m ;

- Stabilité Marshall : 1 essai tous les 1000 m ;

- Compression, immersion Devriez : 1 essai tous les 1000 m ;

- Compacité sur éprouvette : 1 essai tous les 1000 m ;

- Epaisseur sur carotte : 1 essai tous les 500 m

16.3.5 Revêtements :
a) Bitumes :

L’Entrepreneur fournira à l’Ingénieur le duplicata des bons de livraison


et les attestations du fabricant certifiant la conformité des fournitures
aux spécifications exigées.

Sur chaque arrivage sur le chantier des produits utilisés, il sera effectué
au gré de l’Ingénieur des essais de réception des liants hydrocarbonés
pour les bitumes purs et les bitumes fluidifiés, notamment :

- des mesures de densité,

- des mesures de viscosité à 25°C (B.R.T.A)

- distillation fractionnée

- des mesures de pénétration et du point de ramollissement bille


et anneau,

b) Granulats pour revêtement superficiel :


Sur les granulats pour revêtement superficiel, les caractéristiques
suivantes seront mesurées en carrière et éventuellement, au
lieu de stockage :
- Dimensions 1 essai tous les 100 m3

- Forme 1 essai tous les 100 m3

- Homogénéité 1 essai tous les 100 m3

- Propreté 1 essai tous les 100 m3

- Los Angeles 1 essai tous les 100 m3

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- Micro Deval humide à la demande de l’Ingénieur

- Adhésivité Vialit à la demande de l’Ingénieur

c) Imprégnation et revêtement superficiel

Sur l’imprégnation et le revêtement mono ou bicouche, les vérifications


suivantes seront exécutées :
Dosage en liant 1 essai pour l’imprégnation et 1 essai pour
chaque couche du revêtement tous les 300m et/ou fraction circonscrite
de 300m;
Dosage en gravillons 1 essai par couche de revêtement
tous les 300m et/ou fraction
circonscrite de 300m.
d) Enrobés

- Composition avec extracteur (teneur en liant,


granulométrie, pourcentage de filler) 1 essai tous les
kilomètres

- Stabilité Marshall 1 essai tous les


kilomètres
- Compression – immersion Duriez 1 essai tous les
kilomètres
- Compacité sur éprouvettes 1 essai tous les
kilomètres
- Epaisseur sur carottes 1 essai tous les 500 ml
-
16.3.6 Agrégats pour béton

Les essais suivants seront exécutés, avec les fréquences indiquées ci-
dessous :
- Sur les sables :

- Analyse granulométrique au gré de


l’Ingénieur
- Essai de propreté équivalent de sable
(N.F.P. 18.301 ou équivalent en vigueur) au gré de
l’Ingénieur

- Sur les granulats :

- Analyse granulométrique au gré de


l’Ingénieur
- Los Angeles au gré de
l’Ingénieur
- Micro Deval humide au gré de l’Ingénieur
- Angularité, coefficient de forme au gré de
l’Ingénieur

Office des Voiries et Drainage


- Essai de propreté (N.F.P. 18.301 ou équivalent en vigueur)
au gré de l’Ingénieur
16.3.7 Ciments

Si une quantité de ciment est approvisionnée sur le chantier à une date


D, l’Entreprise est tenue de faire exécuter par un laboratoire agréé les
essais de réception complets aux dates suivantes :

D, D + 1 mois, D + 2 mois, D + 3 mois, etc.. jusqu’à épuisement du


lot.
Les essais de réception seront réalisés suivant les modes opératoires
définis aux normes NFP 15 300, 301 et 302 (ou équivalentes
actuellement en vigueur) et conformément au fascicule 3 du C.P.C.

Le prélèvement de réception de ciment sera effectué en présence de


l’Ingénieur et de l’Entrepreneur ou de leurs représentants.

Ces essais seront à la charge de l’Entrepreneur.

16.3.8 Eau de gâchage

L’eau employée pour le gâchage des mortiers et bétons fera l’objet de


vérification de ses qualités (N.F.P 18.301 ou équivalente en vigueur) au
gré de l’Ingénieur.

On procédera aux essais suivants :

Détermination de la teneur en matières en suspension et en sels


dissous.

16.3.9 Béton

a) Béton d’étude

L’étude de la composition des bétons incombe à l’Entrepreneur. Elle


sera effectuée par un laboratoire agréé par l’Ingénieur.

La composition des bétons courants C150 sera telle que le volume des
granulats moyens et gros se rapproche du double de celui du sable.

L’Entrepreneur devra, en temps utile, présenter la composition des


bétons courants C150 et C250 à l’Ingénieur qui après examen de ses
propositions donnera son agrément pour la quantité d’eau incorporée
par mètre cube de chacun de ces bétons.

L’Entreprise devra présenter à l’Ingénieur des propositions et son étude


sur la composition du béton Q350 en sable, granulats moyens et gros
et eau, 15 jours (quinze) calendaires au moins avant la date prévue
pour leur mise en œuvre. L’étude se basera sur un rapport eau/ciment
égal ou inférieur à 0,5 et une plasticité au cône d’Abrahams inférieure
ou égale à 5 cm.

Le délai imparti à l’Ingénieur pour faire connaître son acceptation ou


ses observations est fixé à 10 jours (dix) calendaires.

Office des Voiries et Drainage


Les épreuves d’étude comporteront au moins :
- l’identification complète des granulats :
- Graviers : poids spécifique : analyse granulométriques ; coefficient
de forme ; oefficient Los Angeles.
- Sable : poids spécifique ; analyse granulométriques ; équivalent en
sable.
- l’analyse physico-chimique de l’eau de gâchage (selon normes
françaises en vigueur) avec détermination de l’effet retardateur de
prise sur mortier normal. Des essais comparatifs se feront avec de
l’eau potable du réseau de distribution de la ville et de l’eau du site
d’approvisionnement préconisé par l’Entreprise.
- la détermination de la forme optimale.
- la consistance optimale (cône d’Abrahams) de béton frais.
- la confection de l’écrasement d’éprouvettes de béton (cylindriques
16x 32) :
- en compression : 3 éprouvettes à 3 jours

: 6 éprouvettes à 7 jours

: 10 éprouvettes à 28 jours

- en traction par flexion : 3 éprouvettes à 7 jours

ou par essai brésilien : 3 éprouvettes à 28 jours.

Total : 25 éprouvettes

En fonction des densités obtenues, les formules théoriques seront


ajustées au m3.
b) Béton de convenance

Il sera exécuté sur le chantier, avant le démarrage des travaux, un


béton de convenance pour chaque “atelier” de bétonnage.

On considère comme atelier de bétonnage, un ensemble déterminé de


matériel, qu’il soit à poste fixe ou déplaçable d’un chantier à l’autre,
servi par une équipe déterminée.

Dans les conditions de chantier et avec le matériel dont l’Entrepreneur


prévoit l’utilisation pour chacun des ouvrages, l’Ingénieur fera exécuter,
sur le chantier, des bétons de convenance destinés à apporter la preuve
que les moyens de mise en œuvre prévus permettent d’obtenir des
résultats conformes aux prévisions des épreuves d’étude.

A l'occasion de cet essai de convenance, la fourchette admissible pour


les dosages en eau sera déterminée. Deux gâchées de même
composition sèche seront préparées :

- La première gâchée sera humidifiée pour obtenir le slump test


minimum admis pour l’ensemble des travaux. Un essai de coulage
sera exécuté pour une des parties au ferraillage le plus dense que

Office des Voiries et Drainage


prévoient les plans de l’Entreprise. En utilisant le type de coffrage
prévu par l’Entreprise pour l’ensemble des travaux, la maniabilité
du béton sera vérifiée au moment du coulage. Après durcissement
du béton et décoffrage, l’aspect des surfaces brutes sera analysé par
l’Ingénieur qui donnera alors son avis sur la maniabilité du béton et
le matériel utilisé. Si les espacements entre aciers sont toujours
supérieurs à 9,5cm l’Ingénieur aura la faculté d’accepter que
l’Entreprise n’exécute pas d’essai de coulage d’une pièce ferraillée.
- La deuxième gâchée sera humidifiée pour obtenir le slump test
maximum admis pour l’ensemble des travaux. Des éprouvettes
seront confectionnées en vue d’essais à 7 et 28 jours. Le nombre
minimal des éprouvettes soumises à l’essai est celui prévu pour
l’épreuve d’étude.
La fourniture des matériaux nécessaires et la réalisation des essais
seront à la charge de l’Entrepreneur.

L’agrément sera donné par l’Ingénieur, si l’ouvrabilité du béton est


suffisante et si la résistance nominale à 28 jours est au moins égale à la
résistance correspondante exigée.

Toutefois, les travaux pourront démarrer après approbation de


l’Ingénieur, si la résistance nominale à 7 jours est au moins égale aux
85 centièmes de la résistance exigée à 28 jours. Dans le cas contraire, il
conviendra d’attendre les résultats à 28 jours. Si les essais à 28 jours
ne donnent pas les résistances prescrites, l’Entrepreneur devra
exécuter, à ses frais, un nouveau béton de convenance, après avoir
apporté les améliorations indispensables.

c) Béton d’information (contrôle de production)

Des éprouvettes d’information seront prélevées dans le but de


déterminer les résistances probables du béton de l’ouvrage à un
moment donné, de manière à juger des possibilités de décoffrage,
décintrage, mise en tension, etc..
- Essai de consistance du béton frais : 1 cône d’Abrahams par 2
heures de bétonnage avec un minimum de 3 essais par ouvrage
dont un essai au démarrage du bétonnage. A titre indicatif, la
plasticité requise correspond à un slump test compris entre 3 et 5
cm pour des bétons vibrés.
- Essais d’écrasement : Des éprouvettes d’information seront
prélevées dans le but de déterminer les résistances probables du
béton de l’ouvrage à un moment donné, de manière à juger des
possibilités de décoffrage, décintrage, mise en tension, etc.. Un
minimum de 6 éprouvettes cylindriques vibrées seront prélevées par
ouvrage (ou partie d’ouvrage en cas de reprise de bétonnage)
conservées dans l’eau à 25° C. Les éprouvettes seront essayées aux
âges suivants :
- à 7 jours : 3 cylindres

- à 28 jours : 3 cylindres

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Si l’approvisionnement en béton est fait par malaxeurs à béton, pour
chaque malaxeur un essai de consistance sera effectué au début du
coulage et un autre au moment de la confection d’éprouvettes. Au
minimum il sera prélevé une éprouvette par malaxeur si le nombre de
gâchées des malaxeurs est supérieur à six.

Dans le cas où les résistances à 7 jours seraient inférieures à 85% de la


résistance prescrite à 28 jours l’Entrepreneur devra arrêter le bétonnage
et ne pourra reprendre qu’après autorisation de l’Ingénieur.

d) Contrôle à posteriori

Si les résistances prescrites à 28 jours ne sont pas atteintes sur les


éprouvettes de contrôle, l’Entrepreneur pourra faire effectuer à ses frais
des essais in-situ contradictoires par auscultation dynamique et
carottages combinés. En fonction des résultats de ces essais et des
contraintes réelles dans l’ouvrage, l’Ingénieur pourra ordonner la
démolition de tout ou partie de l’ouvrage.

16.4Accès au laboratoire de l’Entreprise

L’Ingénieur ou les membres de la Mission de Contrôle pourront, sur


simple demande préalable, assister aux prélèvements et aux essais de
laboratoire faits par l’Entreprise. Dans ce cas, celle-ci leur fixera les
rendez-vous précis au moins vingt-quatre heures à l’avance.
De plus l’Ingénieur et les membres de la Mission de Contrôle auront
libre accès au laboratoire de l’Entreprise pendant les heures d’activité
de celui-ci.

ARTICLE 17 : QUALITE DES MATERIAUX

17.1Matériaux pour remblais

Les matériaux pour remblai présenteront les caractéristiques


suivantes :
- Dimension du plus gros élément inférieur ou égal à 80 mm

- Limite de liquidité (LL) inférieure ou égale à 55%

- Indice de plasticité (IP) égal ou inférieur à 30%

- Indice CBR à 90% de l’OPM et à 4 jours d'imbibition supérieur à 5


(cinq)

- % en poids de matières organiques inférieur à 1%

17.2Matériaux de fond de déblai

Les matériaux de fond de déblai devront présenter un indice portant


C.B.R. à 96 heures d’imbibition et à 92% de la densité sèche optimum
donnée par l’essai Proctor modifié, égal ou supérieur à 10.

L’épaisseur de la couche présentant ces caractéristiques sera de 30cm.

Office des Voiries et Drainage


Dans tous les cas, lorsque les matériaux en place ne rempliront pas ces
conditions, l'Entrepreneur procédera, avec l’accord préalable de
l’Ingénieur, à un déblai supplémentaire et à la mise en place de
matériaux de substitution.

Epaisseur des matériaux de substitution :

- Dans certains cas où la couche de faible portance est d’une


épaisseur inférieure à 30cm, l’Ingénieur pourra faire exécuter par
l’Entreprise une substitution de sol d’une épaisseur inférieure à
30cm.

- En général l’épaisseur de la couche à substituer sera de trente (30)


centimètres au-dessus d’un matériau de déblai dont l’indice portant
C.B.R. à 90% OPM à 4 jours d’imbibition est supérieur à 5.

- après décaissement de 30 cm, l’épaisseur supplémentaire à


substituer sera déterminée par l’Ingénieur si la partie supérieure
des déblais n’atteint pas un CBR de 5 à 90% OPM et à 4 jours
d’imbibition (cf article 22.5 du CPT).

17.3Couche de forme

Les derniers 30 cm de la plate-forme, qu’elle soit en remblai ou déblai


devront avoir :
- un CBR à 95% de la densité sèche maximale de l’OPM et 4 jours
d’imbibition égal ou supérieur à 10 (dix).

- indice de plasticité (IP) égal ou inférieur à 25%

- limite de liquidité (LL) inférieure ou égale à 40%

- granulométrie comprise entre 40 mm et 0,08mm (moins de 35% de


passant).

- % en poids de matières organiques inférieur à 1%.

Cette couche de forme sera constituée suivant le cas :


• Du terrain naturel décapé

• D’une couche de 30cm de substitution de fond de déblai

• D’une couche inférieure ou égale à 30cm placée en partie


supérieure des remblais.

17.4Couche de fondation en matériau sélectionné

Les matériaux pour couche de fondation seront des sables sélectionnés


présentant les caractéristiques suivantes :
- limite de liquidité inférieure à 35
- indice de plasticité inférieur à 25
- granulométrie comprise entre 80 mm et 0,08mm (moins de 25%
de passant)

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- CBR à 4 jours d'imbibition à 95% de la densité sèche maximale
de l'OPM supérieur ou égal à trente-cinq (35).
- % en poids de matières organiques inférieur à 0,1%.

17.5Accotement en concassés

Les matériaux pour couche de fondation seront des concassés naturels


sélectionnés présentant les caractéristiques suivantes :
- limite de liquidité inférieure à 35
- indice de plasticité compris entre 10 et 20,
- granulométrie comprise entre 40mm et 0,08mm (moins de 25%
de passant)
- CBR à 4 jours d'imbibition à 95% de la densité sèche maximale
de l'OPM supérieur ou égal à cinquante (50).
- % en poids de matières organiques inférieur à 0,1%.
Pour certains emprunts, l’Ingénieur pourra accepter
exceptionnellement des matériaux plus plastiques ou ayant plus de
fines, à condition que l’Entreprise ait prouvé, par ses recherches sur le
terrain, le manque de matériau de qualité requise dans la zone.

17.6Couche de base en tout-venant de concassage

Les matériaux proviendront de l’extraction en carrière de roche dure.


Le tout-venant de concassage devra :
- Avoir une granulométrie de classe 0/31,5
- La courbe granulométrique devra s’inscrire dans le fuseau
suivant, en restant parallèle à l’enveloppe du fuseau.

% passant
minimum maximum
40mm 100 100
31,5mm 95 100
20mm 64 90
10mm 70
40
6,3mm 30 60
2mm 20 42
0,5mm 10 26
80m 2 10
- Avoir une dureté Los Angeles < 35
- Indice de plasticité IP = 0
- Equivalent sable ES > 40
-
17.7Courbe granulométrique pour enrobé dense

Office des Voiries et Drainage


La courbe granulométrique globale de l’ensemble des granulats, c’est à
dire des graviers concassés et de la poudre de roche, devra s’inscrire
dans le fuseau suivant en restant parallèle à l’enveloppe du fuseau.

% passant
minimum maximum
20mm 100 100
14mm 95 100
10mm 72 100
5mm 51 80
4mm 35 65
2mm 23 45
1mm 15 33
0,315mm 7 20
0,2mm 4 15
80m 3 8

17.8Concassé pour enrobé

Les matériaux proviendront de l’extraction en carrière de roche dure.


Les matériaux comprenant les agrégats devront :
- Etre de la classe granulométrique de 0/10
- Avoir une dureté Los Angeles < 35
- Indice de plasticité IP = 0
- Equivalent sable ES > 60
Si l’épaisseur de la couche d’enrobé dense est supérieure à cinq (5)
centimètres, il sera utilisé des granulats de classe 0/14.

17.9Poudre de roche pour enrobé

La poudre de roche, sera d’une granulométrie de classe 0,08/2 et aura


un équivalent de sable, ES>80.
Elle proviendra du concassage d’une roche dure (LA < 35).

17.10 Liants hydrocarbonés

L’Entrepreneur peut proposer des liants hydrocarbonés différents de


ceux indiqués ci-dessous, mais devra alors en justifier le choix.
L’accord de l’Ingénieur est exigé pour la mise en œuvre.

17.10.1 Liant pour imprégnation

a) Imprégnation sur accotements et trottoirs

Office des Voiries et Drainage


Le liant pour imprégnation est de préférence un bitume fluidifié (« cut-
back ») 0-1 répondant aux spécifications suivantes :
Caractéristique Valeur Unité

Pseudo-viscosité mesurée au viscosimètre d’orifice <30 s


4mm, à 25°C selon NF T 66-005

Densité relative à 25% (au pycnomètre) 0,92 à


1,02

Distillation fractionnée (résultats exprimés en


pourcentage
du volume initial) fraction distillant au-
dessous de :
190°C <9 %

225°C 10 à 27 %

315°C 30 à 45 %

360°C <47 %

Pénétrabilité à 25° C, 100g, 5s du résidu à 360°C de la 80-250 1/10 mm


distillation

Point d’éclair (vase ouvert) > 55 °C

b) Imprégnation sur couche de base en tout-venant de concassage pour


trottoirs

Le liant pour imprégnation est de préférence un bitume fluidifié (« cut-


back ») 10-15 répondant aux spécifications suivantes :
Caractéristique Valeur Unité

Pseudo-viscosité mesurée au viscosimètre d’orifice 10 à 15 s


10mm, à 25°C selon NF T 66-005

Densité relative à 25% (au pycnomètre) 0,90 à


1,02

Distillation fractionnée (résultats exprimés en


pourcentage
du volume initial) fraction distillant au-dessous de :

225°C <11 %

315°C 16 à 28 %

360°C <32 %

Office des Voiries et Drainage


Pénétrabilité à 25° C, 100g, 5s du résidu à 360°C de la 80-250 1/10
distillation mm

Point d’éclair (vase ouvert) > 55 °C

Office des Voiries et Drainage


17.10.2 Liant pour enduits superficiels

Le liant pour la confection des enduits superficiels monocouche,


bicouche et tricouche sera un bitume fluidifié (« cut-back ») du type
400-600 répondant aux spécifications suivantes:
Caractéristique Valeur Unité

Pseudo-viscosité mesurée au viscosimètre d’orifice 10 400 à s


mm, à 25°C selon NF T 66-005 600

Densité relative à 25% (au pycnomètre) 0,92 à


1,04

Distillation fractionnée (résultats exprimés en


pourcentage
du volume initial) fraction distillant au-dessous de :

225°C <2 %

315°C 5 à 12 %

360°C <15 %

Pénétrabilité à 25° C, 100g, 5s du résidu à 360°C de la 80-200 1/10


distillation mm

Point d’éclair (vase ouvert) > 55 °C

17.10.3 Liant pour couche d’accrochage

Pour éviter les décollages des enrobés denses appliqués en couche


mince, une couche d’accrochage est nécessaire puisque l’épaisseur de la
couche d’enrobé dense est inférieure à cinq (5) centimètres. Le liant
pour la confection de la couche d’accrochage des enrobés denses sera
un bitume fluidifié (« cut-back ») du type 400-600 spécifié ci-dessus ou,
de préférence une émulsion cationique surstabilisée à 65% de bitume
résiduel.

17.10.4 Liant pour enrobés denses et pour graves bitumés

Le liant pour la confection des enrobés denses sera un bitume de la


classe 60-70 répondant aux spécifications suivantes :

Caractéristique Valeur Unité

Pénétrabilité à 25° C, 100g, 5s selon NF T 66- 60 à 70 1/10


004
43 à 56 mm
Point de ramollissement bille et anneau
1,00 à °C
Densité relative à 25% (au pycnomètre) 1,10

Perte de masse au chauffage (163°C pendant 5h) <1

Office des Voiries et Drainage


Pourcentage de pénétrabilité restante après perte de >70 %
masse au chauffage par rapport à la pénétrabilité
initiale %

Point d’éclair (vase ouvert) >230 °C

Ductilité à 25 °C >80 cm

17.10.5 Dope pour liants hydrocarbonés

L’utilisation de dopes est exigée.

L’Entrepreneur proposera différents dopes, et remettra à l’Ingénieur la


documentation technique du fournisseur. Les modalités d’utilisation et
la quantité d’analyse et essais auxquels ils devront donner lieu seront
fixées par l’Ingénieur.

17.11 Composition des enrobés à froid pour réparation éventuelles

Les enrobés à froid, destinés aux travaux de petites réparations, seront


obtenus par enrobage de gravillons concassés sélectionnées avec
émulsion cationique de bitume ou un bitume 0/1 ou RC 800.
Suivant la durée de stockage des enrobés à froid, l’émulsion cationique
de bitume sera :

- pour emploi immédiat du type ECL 60,


- pour un stockage de moyenne durée du type ECM 69.
Les émulsions cationiques ECL 60 et ECM 69 seront conformes aux
spécifications de la norme NFT 65-011.

Les gravillons provenant de concassage de roche massive sera de classe


0/10 se composant de 25% de 0/2 défillérisé, 25% de 2/6 et 50% de
6/10.

Ils répondront aux mêmes spécifications que ceux des enduits


superficiels.

La teneur en liant résiduel des enrobés sera inférieure à 5,5% en poids.


Le pourcentage des vides de ces enrobés sera compris entre 10 et 15%.
La teneur en eau de mélange sera comprise entre 2 et 4%.

17.12 Gravillons pour enduits superficiels

Les gravillons utilisés pour l’exécution des enduits superficiels seront


des graviers concassés provenant de carrières de roche dure
agréées par l’Ingénieur. Ils seront des classes granulométriques
suivantes :
- Enduit monocouche
- 1ère couche : gravillons 6/10 (8/12,5) mm

- Enduit bicouche
- 1ère couche : gravillons 10/14 (12,5/18) mm

Office des Voiries et Drainage


- 2ème couche : gravillons 6/10 (8/12,5) mm

- Enduit tri couche


- 1ère couche : gravillons 10/14 (12,5/18) mm

- 2ème couche : gravillons 6/10 (8/12,5) mm

- 3ème couche : gravillons 4/6 (5/8) mm

Les dimensions entre parenthèses correspondent aux passoires. Les


dimensions précédant les parenthèses correspondent aux tamis.

Les gravillons seront de forme cubique et rigoureusement dépourvus de


gangue, de poussière, d’argile et de matière humique.

17.12.1 Tolérance sur dimensions

- Proportion en poids retenue sur la passoire D <15%

- Proportion en poids passant à la passoire d <15%

- Total des deux proportions précédentes <20%

- Proportion en poids passant à la passoire d/2 < 3%

- Passoire (D+d)/2 entre 1/3 et < 2/3

17.12.2 Forme
Coefficient de forme : G/E > 1,58
où : E = épaisseur de la pierre

G = Grosseur
17.12.3 Propreté
Les granulats seront exempts de pellicules d’éléments fins, limon ou
argiles, susceptibles de empêcher leur adhérence au liant
hydrocarboné.
Passant au tamis de 0,5 mm = P1 < 0,5% du poids total
des granulats

Fines inférieures à 5 μ = P2 < 0,05% du poids total


des granulats

17.12.4 Dureté

Les granulats pour revêtement seront suffisamment durs pour


présenter un coefficient Los Angeles inférieur à vingt-cinq (LA<25) et
un coefficient Micro Deval humide inférieur à vingt (MDE<20).

17.12.5 Adhésivité

Avec liant 400/600

Office des Voiries et Drainage


L’essai d’adhésivité à la plaque Vialit devra conduire à une note
d’adhésivité minimale de 95 (moyenne de 3 essais à la pluie). Au
dessous de cette limite, il sera utilisé un dope d’adhésivité.

17.13 Matériaux des fonds de fouille des petits ouvrages

Les fouilles pour petits ouvrages (dalots, buses, murs de soutènement,


gabions, caniveau,…) devront satisfaire au minimum aux conditions du
paragraphe ci-dessus « matériaux de fond de déblai ».

Si les charges de la fondation de l’ouvrage conduisaient à des


tassements importants, des aménagements complémentaires sont à
effectuer selon les règles techniques de la mécanique des sols.

17.14 Moellons

17.14.1 Moellons pour perrés maçonnés et descente d’eau

Les éléments rocheux apprêtés pour être mis en œuvre seront choisis
compacts, sans fissuration, non sujets à s’écailler, sans fragilité, à
arêtes vives.

Ils doivent répondre aux conditions suivantes :

- Epaisseur : 0,12m < ép < 0,18m

- Largeur et longueur : 0,20m < dim


<0,50m

- Poids volumique supérieur à : 2,3 t/m3

- Coefficient Los Angeles inférieur à : 35

- Joint en mortier entre moellons (épaisseur max.) : < 2,5 cm

17.14.2 Moellons pour gabionnage et maçonnerie de mur

Les moellons devront répondre aux conditions suivantes :


- Epaisseur ou dimension minimale : 0,20m

- Poids volumique supérieur à : 2,3t/m3

- Coefficient Los Angeles inférieur à : 35

17.15 Blocs pour enrochements

Les matériaux utilisés comme enrochement devront provenir d'une


roche dure et compacte, résistante et saine, exempte de corps nuisibles.

Toutes les parties friables, terreuses ou argileuses seront éliminées.

Les blocs pour enrochement de pieds de talus, pour protection dans les
lits des rivières seront conformes aux spécifications suivantes :

- Dimensions minimales/maximales : d= 0,30/0,50m

- Poids minimal pour un bloc : 62 kg

Office des Voiries et Drainage


- Poids volumique : supérieur à 2,3t/m3

- Coefficient Los Angeles inférieur à : 35

17.16 Agrégats pour mortier et béton

NB. Les spécifications plus détaillés sur les bétons et matériaux y


relatifs sont donnés au chapitre H

17.16.1 Les sables pour béton

a) Définition des matériaux

Sont désignés sous cette appellation les matériaux dont les dimensions
minimales et maximales en tamis à mailles carrées sont les suivantes :

- Sable pour mortier : d = 0,1 mm D =


2,0 mm

- Sable pour béton armé : d = 0,1 mm D = 5,0 mm

Ils peuvent provenir, soit d’emprunts ou exceptionnellement de roches


concassées.

L’Entrepreneur est tenu de présenter à l’Ingénieur l’étude du ou des


gisements de sable qu’il envisage d’exploiter conformément au
processus défini à l'article 14.3 du présent chapitre.

Leurs fournitures sont à la charge de l’Entrepreneur.

b) Spécification des matériaux

Le sable devra être exempt d’argile, limon, vase, matières solubles et


matières organiques.

Les proportions de matières susceptibles d’être éliminées par


décantation, déterminées conformément à l'article 14 de la norme N.F.P.
18.30 (ou équivalente en vigueur) ne doivent excéder 2%. Il ne devra pas
contenir une quantité de matières organiques supérieure à celle tolérée
par la norme N.F.P. 18.303 (Article II).

L’équivalent de sable sera supérieur à quatre-vingt (ES>80).

Des analyses granulométriques seront exécutées sur les sables, afin de


vérifier leur régularité. Enfin, le module de finesse sera compris entre
2,2 et 2,8.

17.16.2 Les graviers pour béton

Office des Voiries et Drainage


L’Entrepreneur devra utiliser des matériaux de criblage ou des
matériaux concassés, dont les dimensions minimales et maximales aux
tamis à mailles carrées sont les suivantes :

d=5,0 mm D = 25,0 mm

Ils seront divisés en deux fractions, la coupure se faisant au tamis de


12,5 mm ou 16 mm.

Le coefficient Los Angeles devra être inférieur à 45% pour les bétons
courants et à 35% pour les bétons de qualité.

La proportion maximale en poids des granulats destinés aux bétons Q


350 et QF 350 passant au lavage au tamis de module trente quatre (34)
(tamis de deux millimètres) devra être inférieure à un et demi (1,5) pour
cent.

La proportion maximale susceptible d'être éliminée par décantation


suivant le processus de la norme N.F.P. 18.301 (ou équivalent en
vigueur) ne devra pas dépasser un (1) pour cent.

17.17 Les ciments

Les liants hydrauliques, qui seront employés pour la confection des


bétons, auront les caractéristiques énoncées ci-dessous et devront, en
cours de stockage, conserver ces caractéristiques.

Le ciment ordinaire utilisé pour :

- les bétons C150, C250, Q350 et

- les mortiers M1 et M2,


sera en règle générale du ciment Portland artificiel C.P.A 32,5 pour
toutes les superstructures en béton armé. Conformément à la norme
NF P 15-301 ce ciment aura les caractéristiques suivantes :
- Résistance normale comprise entre 32,5 et 52,5 N/mm2

- Résistance garantie de 30 N/mm2

- Teneur en clinker supérieure à 95%

- Retrait inférieur à 800 ?m/m

- Temps de début de prise supérieur à 90 minutes.

17.18 Eau de gâchage

L’eau employée pour le gâchage des mortiers et béton devra avoir les
qualités physiques fixées par la norme N.F.P 18 303 (ou équivalente
actuellement en vigueur).

Elle devra contenir moins de 2 grammes/litre de matières en


suspension et moins de 2 grammes/litre de sels dissous et sera
exempte de matières organiques et de chlore.

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L’Entrepreneur devra veiller à protéger la fabrication des mortiers et
bétons, s’il juge que la température de l’eau est trop élevée (supérieure à
40° C).

17.19 Mortiers et bétons

17.19.1 Désignations des mortiers et bétons


a) Mortiers
Désignation des mortiers Poids de ciment pour
3
1 m de sable sec

Mortier n° 1 : M1 250 kg


Mortier n° 2 : M2 400 kg
b) Bétons

Les différents bétons sont désignés symboliquement par une ou deux


lettres suivies d’un nombre de trois chiffres. La première lettre C ou Q
indique la classe à laquelle appartient le béton.

La deuxième lettre indique la destination particulière du béton :

C = béton courant
F = béton pour fondation

Q = béton de qualité

E = béton pour élévation

Le nombre (150, 350) indique le poids minimum de ciment exprimé en


kilogramme que doit contenir un mètre cube de ce béton, le volume
considéré étant celui après mise en œuvre.

17.19.2 Destinations et résistances

Les tableaux ci-après donnent la destination des mortiers et des bétons,


ainsi que la résistance nominale à la compression en méga Pascal (MPa)
et la résistance minimale à la traction (en méga Pascal) de chacun des
bétons :

a) Mortiers
Mortier n° 1 Lit de pose de perrés,
descentes d’eau, bordures,
bornes,…

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Mortier n° 2 Rejointoiement, joint de
perrés,

Descentes d’eau, bordures et


leur jointoiement

Plaques et jointoiement pour


fossés revêtus triangulaires et
trapézoïdaux,

Parpaings et jointoiement des


puisards

b) Bétons

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Désignation Poids de Destination Résistance en MPa
et classe liant
des bétons à 28 jours
3
par m en
œuvre

Compression Traction
nominale nominale

C 150 Ciment :- béton de propreté - pas de - pas de


150kg résistance résistance
courant nominale minimale
exigée exigée

QF 350 Ciment :- fondation de ponts - vingt sept - deux virgule


350kg (27) deux (2,2)
(fondation
) CLK, CLC
ou

CHF local

Q 350 Ciment -: scellement garde- - vingt sept - deux virgule


350kg corps (27) deux (2,2)

CPA - autre partie


d’appui de ponts
- corps de dalots)
- têtes de dalots et
buses
- caniveaux
rectangulaires
- dalles de
couverture de
fossés

Note : Il est porté à l’attention de l’Entrepreneur que l'obtention de


telles résistances pourra éventuellement nécessiter un
surdosage en ciment de certains bétons. L’Entrepreneur ne
pourra élever aucune réclamation en cas d’une telle nécessité.

Le projet prévoit la fabrication de béton C 150 et Q 350. Les bétons de


classe Q350 devront avoir un slump test compris entre 3 et 5 cm.

17.20 Adjuvants

L’emploi des adjuvants devra être soumis à l’accord préalable de


l’Ingénieur.

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L’adjuvant devra être mélangé préalablement à une quantité d’eau au
moins égale au 1/3 de la quantité totale prévue. L’incorporation à la
centrale de tout adjuvant dans les liants est interdite. La centrale à
béton devra de préférence posséder un réservoir d’eau avec doseur
automatique des adjuvants.

L’effet retardateur de prise de l’adjuvant sera testé par rapport à une


eau témoin.

17.21 Aciers pour armatures

Les aciers pour armatures seront des aciers à haute adhérence de la


classe Fe E 400 et conformes aux normes C.P.C. Fascicules 4, Titre I,
Chapitre III.

Le diamètre du mandrin du pliage des barres sera supérieur ou égal à


10 fois le diamètre des barres. Le pliage sera obligatoirement mécanique
pour les barres de diamètre supérieur ou égal à 12 mm.

Dans certains cas particuliers, pour les aciers en attente nécessitant un


redressement après avoir été provisoirement pliés, on utilisera de l’acier
de la classe Fe E215 conforme aux normes C.P.C., Fascicule 4, Titre I,
Chapitre II.

Les caractéristiques géométriques et mécaniques de ces aciers seront


garanties par un producteur agréé par l’Administration.

Pour chaque lot d’acier livré sur le chantier, l’Entrepreneur fournira le


certificat d'origine et les essais d'usine ou de fonderie de provenance.

17.22 Coffrages

Les coffrages et éventuellement les étaiements seront en bois ou


métalliques ou autres, au choix de l’Entrepreneur.

Celui-ci justifiera les qualités requises pour un bon comportement des


coffrages et soumettra les matériaux utilisés à l’agrément de l’Ingénieur.

17.23 Buses métalliques (PM sauf si elles ont été rencontrées


pendant les travaux)

Les buses métalliques seront circulaires, ou en arche suivant le cas.

Les buses métalliques seront formées d’éléments ondulés en tôle d’acier


galvanisée, type ARMCO ou similaire. Les tôles seront composées d’acier
au carbone, de nuance Fe E240. Ces aciers correspondront à la
catégorie dite « apte à la galvanisation », dont la teneur en silicium est
inférieure à 0,04%. La masse moyenne de zinc déposée doit être au
moins de 725 g/m² double face, la masse en tout point devant dépasser
640 g/m².

Les accessoires de fixation seront également galvanisés.

L’épaisseur des éléments sera d'au moins 1,9 mm et devra être justifiée
en fonction des hauteurs des remblais. Les calculs justificatifs seront

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menés conformément aux "Recommandations et règles de l'art - Buses
métalliques" du Ministère des Transports français (LCPC-SETRA,
septembre 1981 ou nouvelle mise à jour).

Chaque livraison doit être accompagnée d’un certificat d’origine et de


qualification du fabricant.

Les buses seront mises en œuvre conformément aux prescriptions du


fabricant.

Les matériaux du bloc technique auront la qualité de ceux définis pour


les matériaux pour couche de forme et seront compactés à 95% OPM

17.24 Badigeon pour béton et buses

17.24.1 Peinture pour buse métallique (PM)

17.24.2 Badigeon pour buse béton et ouvrages en béton

Le badigeon pour parements cachés de béton et buse sera soit du


goudron désacidifié, soit du bitume chaud, soit une émulsion non acide
de bitume (PH<6).

17.25 Bordures

Elles seront exécutées en béton armé Q350 de dimensions indiquées au


plan spécifique, aux emplacements indiqués par l’Ingénieur et suivant
ses indications.

Elles sont préfabriquées et placées sur un lit de mortier dosé à 150


Kg/m3 pour garantir leur support latéral et la fondation.

Les bordures préfabriquées devront respecter la norme NF P98-302.

La longueur de chaque élément préfabriqué sera de 1 m au plus en


alignement droit et de longueur plus courte dans les courbes.

Leurs dimensions seront de :

- bordures arasées = 35 cm x 11 cm (H x L)

- bordures hautes = 40 cm x 11 cm dépassant le sol de 10 cm


environ.

Elles seront en principe mises en œuvre avant l’exécution du


revêtement. L’Entrepreneur soumettra le mode d’exécution à
l’agrément de l’Ingénieur.

17.26 Dalots

Les dalots sont des cadres en béton armé présentant une partie droite
de section rectangulaire, terminée par des ouvrages de tête constitués
par des murs en aile construits sur un radier en forme de trapèze.

Tous les ouvrages seront réalisés sans joint, les ouvrages de tête étant
solidaires du corps. Les surfaces vues devront obligatoirement
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comprendre une armature de peau anti-fissuration résistant aux efforts
appliqués et notamment au retrait et aux variations de température.

Ces dalots en fonction du débit à évacuer seront unicellulaires ou


multicellulaires.

Les dalots sont à dimensionner pour le débit décennal.

Les déblais provenant de l’ouverture des fouilles seront mis en dépôt


définitif.

Le fond des fouilles sera compacté et réglé aux côtes prévues par les
plans d'exécution.

Les parties en béton armé ou non armé des dalots seront exécutées
suivant les prescriptions correspondantes du présent CPT. Les surfaces
de béton des dalots en contact avec les remblais recevront une
protection hydrofuge qui devra être agréée par l’Ingénieur.

La forme en béton de propreté et le radier sont à réaliser avec la même


pente, conformément aux plans d’exécution.

Les remblais contigus s’effectueront conformément aux dispositions


correspondantes du chapitre D.

17.27 Descentes d’eau

Elles pourront être exécutées en maçonnerie de moellons et en mortier


M2 ou en briques pleines de 20 x 20 x 40 maçonnées avec du mortier
M2.

Les descentes d’eau en béton peuvent être coulées sur place ou


préfabriquées. L’Entrepreneur soumettra le mode d’exécution à
l’agrément de l’Ingénieur.

17.28 Eléments préfabriqués

L’Entrepreneur aura toute facilité de pré fabriquer tous les éléments


en béton ou en béton armé entrant dans l’exécution des travaux. Il
devra toutefois soumettre à l’agrément de l’Ingénieur les
caractéristiques précises de ces éléments ou d’éléments couramment
utilisés dont les caractéristiques soient très voisines de celles qui sont
demandées dans l’exécution des travaux. Il devra également soumettre
à l’agrément de l’Ingénieur leur mode d’exécution et de mise en œuvre.
Il s’agit notamment des poutres préfabriquées des ponts selon les
plans ad oc.
17.29 Caniveaux rectangulaires

Des caniveaux en béton seront réalisés aux emplacements indiqués par


l’Ingénieur.

Ils seront réalisés en béton Q350.

17.30 Fossés en terre (PM)

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17.31 Perrés maçonnés

L'épaisseur des perrés maçonnés sera d’au moins 15 cm.

Ils seront exécutés seulement lorsque l’Ingénieur aura estimé les


remblais stabilisés. La composition du mortier à utiliser pour hourder la
maçonnerie sera du type M2 (400kg de ciment/m3)

L'Entrepreneur prendra toutes dispositions pour que les fouilles et la


face supérieure de la maçonnerie aient une forme régulière (utilisation
de cordelettes, ...).

17.32 Signalisation

La signalisation routière sera conforme à la convention sur la


signalisation routière du 8 novembre 1968 à Vienne, à l’accord
européen complétant ladite convention du 1er mai 1971 à Genève et
au protocole sur les marques routières additionnel à l’accord
précédent du 1er mars 1973 à Genève.
L’entrepreneur peut formuler des observations sur les plans du maître
d’Ouvrage et attendre sa réaction pour réaliser sa proposition.

17.32.1 Panneaux

Les panneaux seront conformes aux instructions interministérielles


françaises du 22 octobre 1963 et suivantes qui sont décrites dans le
livre I sur la signalisation routière (parties 1 à 5) du Service d’Etudes
Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA) et à la circulaire n°82-31
du 22 mars 1982 relative à la Signalisation de Direction, ainsi qu’aux
dernières dispositions du Code Routier Congolais

Les modèles types sont donnés dans les plans. Cependant,


l’Administration se réserve la possibilité de les modifier pour répondre à
des normes plus précises en vigueur.

Les panneaux seront en tôle d’acier d’une épaisseur de 15/10ème de


mm et comporteront un bord bombé. Le fournisseur des panneaux
devra être homologué selon les normes françaises.

Ils seront peints avec caractères et motifs en relief ; le mode de peinture


devra présenter des garanties de résistance et de durabilité (peinture
cuite au four). La face arrière du panneau sera elle aussi émaillée.

Les panneaux de signalisation de police auront les symboles et les


couleurs prescrits par la convention de Vienne du 8.11.68.

Les panneaux de présignalisation, d’agglomération et de direction


auront un fond de teinte blanche, et des symboles et inscriptions noirs.
Les hauteurs des lettres seront choisies dans la gamme 10, 15, 20, 30,
40, 60cm.

Les panneaux devant être réflectorisés (sur toute leur surface, à


l’exception des symboles), ils le seront par application d’un film

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réflecteur à surface lissée. Les symboles, inscriptions et films réflecteurs
doivent être noyés dans la masse du panneau et non susceptible d’être
arraché manuellement. Ces panneaux seront garantis cinq (5) ans.

Les panneaux seront proposés à l’agrément de l’Ingénieur avec les


certificats ou fiches d’homologation.

Les supports seront constitués par des profilés tubulaires en acier à


soumettre à l’approbation de l’Ingénieur, tant en ce qui concerne leurs
dimensions que le procédé de protection.

La protection sera :

- soit un revêtement galvanisé comprenant une masse moyenne de


zinc déposée d’au moins 725g/m² double face, la masse en tout
point devant dépasser 640 g/m².
- soit une peinture d’une épaisseur totale minimale de 150
micromètres par face (une couche de peinture antirouille au
minium de plomb et deux couches de peinture glycérophtalique).
-
17.33 Les panneaux lumineux

Les panneaux lumineux correspondront aux plages et spécifications


données par le Maître d’Ouvrage et l’entrepreneur a la latitude de
proposer une variante correspondant aux normes européennes en
matière de circulation urbaine.

17.34 Cages pour gabions (pour mémoire)

Les cages des gabions auront la forme de parallélépipèdes rectangles et


seront composés de grillage galvanisé à mailles hexagonales réalisées à
double torsion. Les fils, de type recuit, auront un diamètre minimum de
trois (3) millimètres et une résistance à la traction garantie supérieure à
38 kg/mm2 selon la norme BS 1052/80.

Les dimensions des mailles seront de 80x110mm. Les cages auront une
surface de 2x1m et une hauteur de 50cm ou de 1m.

17.35 Bois de coffrage et étaiements

Les bois nécessaires pour les coffrages et étaiements seront choisis par
l'Entrepreneur qui justifiera éventuellement par des essais, les qualités
de résistance requises pour un bon comportement du coffrage sous les
charges.

En cas d'emploi de panneaux de contre-plaqué pour l'obtention de


parements fins, la qualité choisie doit être du type à imprégnation
spéciale pour béton, l'épaisseur minimale de ces panneaux sera de 15
mm pour les surfaces non vues et 20 mm pour les parements
apparents.

Tous les coffrages utilisés devront être de première utilisation.

17.36 Matériaux pour bureaux et Laboratoire

Office des Voiries et Drainage


Les matériaux mis en œuvre pour la construction des bureaux à mettre
à la disposition de l’Administration et du laboratoire de chantier, si
l’option construction est choisie par l’Entrepreneur au lieu de la
location, seront de première qualité, du type utilisé normalement au
pays pour les constructions permanentes, mobiles ou préfabriquées de
bon standing.

L’Entrepreneur en soumettra les plans de détail à l’approbation de


l’Ingénieur avant tout début de construction.

Caractéristiques des matériaux pour constructions permanentes:

• Couverture : Tôles d’acier galvanisées sur charpente métallique


ou en bois.

• Murs : Briques hourdées au mortier ou agglomérés au


ciment avec enduit 2 couches (épaisseur minimum
des briques pour murs extérieurs 20 cm); peintures
selon normes.
• Menuiseries extérieures : Métalliques pour portes et fenêtres

• Vitrage : Verre à vitre fixe ou NACO mobiles

• Menuiseries intérieures : En bois

• Plafond : Plaques d’aggloméré (faux plafonds)

• Electricité : A prévoir dans toutes les pièces, plus 2 luminaires


extérieurs, l’ensemble en « tube de néon » (deux prises
de courant par pièce)
• Sanitaires: Selon normes

• Sol : Dallage en béton avec peinture type “ Matsol ”

• Climatisation : Un climatiseur par pièce, de puissance appropriée,


particulièrement pour la salle de réunion.

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CHAPITRE D : MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

ARTICLE 18 : PRESTATIONS A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR

Les dispositions suivantes sont à appliquer par chaque Entrepreneur et


pour chaque lot.

18.1 Installations et équipement de l’Administration

L’Entrepreneur pourra soit construire, soit louer, soit remettre en état


les locaux à fournir pour la Mission de Contrôle. Ces locaux devront
être situés à proximité des locaux de l’Entreprise.

Au cas où l’Entrepreneur opte pour construire ces locaux, un terrain


sera mis à sa disposition par l’Administration et les plans seront agréés
au préalable par l’Ingénieur.

Tous les bâtiments définis ci-dessous doivent être équipés d’eau


courante, d’électricité (220/380 V triphasé pour le laboratoire),
gardiennés, nettoyés et entretenus aux frais de l’Entreprise. Les
bureaux et le laboratoire, séparés de ceux de l’Entreprise seront
équipés, éclairés et climatisés par l’Entreprise et à ses frais pendant
toute la durée d’exécution des travaux.

L’ensemble de ces installations devra être délivré et être opérationnel au


plus tard 30 jours après la notification du marché de travaux. Pendant
la période transitoire précédent la mise à disposition de ces
installations, l’Entreprise louera et équipera des locaux provisoires pour
les besoins du Contrôle.

Si l’alternative de la construction est retenue par l’Entreprise, les


bureaux, le laboratoire et les logements seront remis par elle à
l’Administration, au plus tard 15 jours après la réception provisoire de
la totalité des travaux. L’Entreprise récupère l’équipement non fixe, le
mobilier, les véhicules, les climatiseurs alors que les installations fixes
reviennent à l’Administration, y compris ouvrants, sanitaires et toitures.

L’Entreprise pourra proposer en solution variante, des locaux de


bureaux, de laboratoire et de logement mobiles (caravane, conteneur) de
surface équivalente. L’Entreprise assurera à ses frais, le démontage, le
transport et le remontage des locaux et du matériel de la Mission de
Contrôle.

L’Entreprise assurera le gardiennage des bâtiments de chantier, de


laboratoire et de bureau. Elle souscrira une assurance tout risque
couvrant ces locaux, leur matériel (y compris le matériel propre à la
Mission de Contrôle comprenant notamment l’équipement de
laboratoire) contre le vol, l’incendie et le vandalisme.

Office des Voiries et Drainage


Dans tous les cas, l’Entrepreneur mettra en place les installations et le
matériel suivants qui seront utilisés par l’équipe de surveillance et de
contrôle pendant toute la durée de sa mission.

18.1.1 Bureau de chantier:

Pour chaque lot, un bureau de chantier pour les besoins du contrôle


sera composé de:

- 1 salle de réunion de 5 x 4 m. équipée d’une grande table de


conférence, avec (10) chaises, deux armoires fermant à clé et une
table de dessin avec tabouret

- 5 bureaux de 15 m² chacun pour chef de mission, les ingénieurs et


homologues, équipés d’un bureau fermant à clé avec fauteuil et
lampe de bureau, une armoire fermant à clé, une table et deux
chaises,

- 1 bureau de secrétariat de 4 x 3 m équipé d'un bureau fermant à


clé et lampe de bureau, un meuble de rangement, deux
rayonnages, trois chaises,

- 1 W-C avec cuvette de lavabo, avec évacuation des eaux usées

Ces bureaux seront alimentés en eau et électricité. Les installations de


chantier comprennent le fonctionnement et l'entretien du bureau de
chantier pendant toute la durée du chantier.

18.1.2 Laboratoire de chantier

18.1.2.1 Définition

L'Entrepreneur est tenu de prévoir l'aménagement d'un laboratoire de


chantier. Il devra être opérationnel dès le début effectif des travaux.

Ce laboratoire servira à l'Entreprise pour réaliser son contrôle Intérieur


ainsi qu'au Maître d'œuvre pour le contrôle Extérieur.

Il sera édifié conformément au plan de principe approuvé par l'Ingénieur


et situé dans un bâtiment de 80 m2 minimum et comprenant :

- Deux locaux bureaux climatisés.

- un hall d’essai de 20m², avec bac d’eau, paillasse centrale et 2


paillasses latérales,

- un magasin de 15m²

- une douche

- un W-C avec lave-mains et miroir.

Office des Voiries et Drainage


Le local sera alimenté en eau potable et en électricité (220/380) triphasé
et sera équipé d’une table, quatre chaises, deux armoires fermant à clé,
et du mobilier de toilette.
L'Entrepreneur pourra proposer en solution variante un laboratoire de
chantier mobile (caravane, conteneur, etc.). Il devra soumettre à cet effet
un devis descriptif détaillé ainsi que les plans et les spécifications de
l'unité mobile proposée.

La Mission de Contrôle disposera de son propre matériel de laboratoire


de chantier.

18.1.2.2 Equipement :

L'Entrepreneur devra fournir tout l'équipement nécessaire au


fonctionnement normal du laboratoire permettant la réalisation de tous
les essais prévus. Cet équipement sera soumis à l'agrément de
l'Ingénieur.

18.1.3 Logements pour Chef de mission et Chefs de lots (PM)

18.1.2.3 Fonctionnement et entretien :

Les essais contractuels seront contradictoires et devront être effectués en


présence du personnel de l'Ingénieur.

Pendant la durée du chantier, l'Entrepreneur supportera les frais de


gardiennage, d'entretien et de nettoyage du laboratoire de chantier ainsi
que les dépenses d'eau, de gaz, d'électricité, la fourniture des matières
consommables et des produits chimiques nécessaires. Il affectera au
fonctionnement du laboratoire un personnel suffisant en nombre et en
qualité pour assurer tous les essais prévus.

L'Entrepreneur devra laisser en permanence à l'ensemble des membres de


la mission de contrôle le libre accès du laboratoire de chantier pendant
toute la durée des travaux.

En cas de dysfonctionnement du laboratoire, l'Ingénieur, conformément à


l'article … du présent CPT, pourra demander soit le remplacement du
personnel soit faire réaliser, à la charge de l'Entreprise, les essais par un
laboratoire extérieur de son choix.

18.1.4 Logements pour les autres agents de la mission de contrôle et les


homologues. (PM)

18.1.5 Fonctionnement, entretien et petites réparation des véhicules de la


Mission de contrôle

L’Entrepreneur assurera le fonctionnement des véhicules affectés à la


Mission de contrôle, en outre il interviendra pour leur entretien et les
petites réparations. La fréquence des entretiens sera fonction de
l'utilisation des véhicules en plus de celle définie par le constructeur.

Le nombre de véhicules et leurs caractéristiques sont les suivants :

- 1 Pick-up 4x4 double cabine

Office des Voiries et Drainage


Les installations de chantier comprennent la mise à disposition, le
fonctionnement et l'entretien du bureau de chantier, des logements et des
véhicules du personnel de l'Administration pendant toute la durée du
chantier.

18.2Personnel auxiliaire et instruments de contrôle

Pendant toute la durée des travaux, l’Entrepreneur devra disposer en


permanence sur chaque chantier de tous les instruments, outils et
matériels nécessaires aux contrôles et vérifications prévus aux
présentes spécifications techniques ainsi que du personnel qualifié à
l’emploi de ces instruments. La non observation de cette obligation,
constatée par procès-verbal contradictoire –Mission de Contrôle /
Entrepreneur -, entraîne l’arrêt des travaux par ordre de service établi
par l’Ingénieur.

18.3 Matériel topographique

Pour les besoins de ses études et de son propre contrôle topographique


interne, l’Entrepreneur devra disposer de matériel suffisant, au
minimum : 1 distancemètre, 1 tachéomètre Station totale et 1 niveau
avec accessoires: 3 réflecteurs, 6 mires de 4 m, 2 rubans de 50 m, 12
jalons, 2 équerres optiques, 2 fil à plomb et 2 machines à calculer et
des 2 rubans de 20 m.

Le personnel qualifié correspondant nécessaire aux opérations de levers,


d'implantations et de contrôles des travaux et au minimum.

En cas de carences dans les activités des équipes topographiques de


l'Entreprise, l'Ingénieur pourra faire procéder aux levés qu'il juge
nécessaires au contrôle des travaux par un cabinet extérieur. Dans ce cas,
les coûts correspondants seront à la charge de l'Entreprise.

La Mission de Contrôle disposera de son propre matériel topographique


de chantier.

ARTICLE 19 : PLANCHES EXPERIMENTALES

L’Administration demandera l’exécution par l’Entrepreneur, et à ses


frais, de toutes les planches d’essais qu’elle jugera nécessaires,
qu’elles concernent les terrassements, la chaussée ou les différents
revêtements, tant au démarrage du chantier qu’en cours d’exécution
des travaux, pour :
- La mise au point des techniques des différentes solutions,

- la détermination des dosages.

A cette occasion, la technique préconisée par l'Entreprise pour


effectuer les reprises d'un manque d'épaisseur de couche de base ou
d’enrobé sera testée.

19.1Planche d’essai préalable aux travaux de revêtement

Office des Voiries et Drainage


La première « planche d’essai préalable » à tous travaux de revêtement
devra être exécutée :

- Sur une longueur d’au moins cent mètres et en dehors de


l’emprise du projet, sur un terrain du domaine public désigné par
l’Administration,
- Sur la même largeur de chaussée que celle prévue au projet,
- Au moins sept jours avant le démarrage prévu des travaux de
revêtement du projet,
- Cette planche expérimentale sera mise en circulation dès son
achèvement et son refroidissement, pour observer la tenue du
revêtement.
Après séchage de l’imprégnation ou de la couche d’accrochage, il sera
vérifié qu’elle pénètre dans la couche de base sur plus de cinq
millimètres de profondeur.

Pour chacun des types de couche de base et chacun des types de


revêtement, il sera effectué, une planche d’essai différent préalablement
aux nouveaux types de travaux de revêtement.

L’Entreprise ne pourra démarrer les travaux à l’emplacement de la route


définitive que lorsque la « planche d’essai préalable » sera jugée
acceptable par l’Ingénieur. Si la planche d’essai n’est pas satisfaisante,
une nouvelle « planche d’essai préalable » sera exécutée.

19.2Planches d’essai à l’emplacement de la chaussée définitive

Les planches d’essai réalisées à l’emplacement de la chaussée définitive


et considérées comme réceptionnable suivant les spécifications seront
rémunérés à l’Entrepreneur par application des prix correspondants du
bordereau.

ARTICLE 20 : DIAGRAMME D’AMENAGEMENT DE LA CHAUSSEE

Les opérations destinées à élaborer le diagramme d’aménagement de la


chaussée s’enchaîneront de la manière suivante :

20.1Visite préliminaire

L’Ingénieur effectuera une visite préliminaire de la route par tronçons


de cinq kilomètres au cours de laquelle il déterminera les tronçons de
chaussée à nettoyer et les quantités correspondantes de déblais à
mettre en dépôt.

L’Ingénieur établira une note de chantier demandant à l’Entreprise


d’effectuer ces travaux de nettoyage.

L’Entreprise reportera sur le diagramme d’aménagement de la chaussée


la position et les quantités de déblais à mettre en dépôt. Ce diagramme
synoptique sera complété au fur et à mesure de l’avancement du
chantier par les autres types de travaux à réaliser sur la chaussée
représentés sous forme linéaire.

Office des Voiries et Drainage


20.2Marquage du kilométrage

Une fois la chaussée nettoyée, l’Entreprise procédera au mesurage de la


route au cyclomètre ou à la chaîne de 50 mètres et au marquage à la
peinture du kilométrage tous les cent (100) mètres, sur le côté droit de
la chaussée et sur des supports fixes (arbres, ouvrages, constructions,
etc...).

20.3 Première visite conjointe


L’Ingénieur et l’Entrepreneur effectueront une première visite conjointe
au cours de laquelle les ouvrages à curer seront recensés conjointement
par l’Ingénieur et l’Entrepreneur.

Lors de la visite, ils détermineront, par tronçons, les types de travaux à


réaliser : reconstruction, renforcement avec recyclage, renforcement par
superposition, renforcement par point à temps.

20.3.1 Reconstruction :

Dans les tronçons détruits, l’entreprise sera chargée de vérifier un


relevé topographique, un projet d’exécution, le tracé en plan du projet,
le profil en long, le calcul de cubatures, le métré de l’assainissement
longitudinal et transversal ou l’établir s’il n’est pas donné par le Maître
d’œuvre.

L’Entreprise établira le diagramme d’aménagement de la chaussée en


indiquant le projet de travaux : surface de décapage, volume de
remblais, de déblais, de couche de forme, de fondation, de couche de
base, de matériau pour accotement, surface d’enduit superficiel,

L’Entreprise établira le diagramme d’aménagement de l’assainissement


en indiquant le projet de travaux : fossés revêtus triangulaires,
trapézoïdaux et rectangulaires, bordures, descentes d’eau, ouvrages
sous chaussée supplémentaires à construire, ouvrage à curer.

20.3.2 Renforcement avec recyclage

Lors de la visite, les ouvrages à curer seront recensés conjointement par


l’Ingénieur et l’Entrepreneur.

- Dans les tronçons très dégradés et présentant des déflexions très


importantes, et nécessitant un renforcement par recyclage de la
chaussée existante, l’entreprise sera chargée :

- De relever le profil en long et les profils en travers de la route


existante, de manière à établir le projet d’assainissement longitudinal,

- De prendre en compte un décalage en plan de l’axe de la chaussée s’il


en résulte une économie d’élargissement des talus de remblais.

- De numéroter à la peinture verte les surfaces pour lesquelles les


matériaux de l’ancienne couche de base et éventuellement de l’ancienne
couche de fondation ont disparu. D’en mesurer le volume de matériau
de type couche de fondation à remettre en place pour combler le trou
avant pulvimixage.
Office des Voiries et Drainage
- D’établir le diagramme d’aménagement de la chaussée en indiquant le
projet de travaux : tronçons avec recyclage, surface de reprise, volume
de couche de fondation à remettre en place.

- D’établir le diagramme d’aménagement de l’assainissement en


indiquant le projet de travaux : fossés revêtus triangulaires,
trapézoïdaux et rectangulaires, bordures, descentes d’eau, ouvrages
sous chaussée supplémentaires à construire, ouvrage à curer.

20.3.3 Renforcement par superposition

Lors de la visite, les ouvrages à curer seront recensés conjointement par


’Ingénieur et l’Entrepreneur.

Dans les tronçons dégradés et présentant des déflexions importantes, et


nécessitant un renforcement par superposition sur la chaussée
existante, l’entreprise sera chargée :

De relever le profil en long et les profils en travers de la route existante,


de manière à établir le projet d’assainissement longitudinal,

- De prendre en compte un décalage en plan de l’axe de la chaussée s’il


en résulte une économie d’élargissement des talus de remblais.

- De marquer à la peinture bleue les quatre coins des surfaces pour


lesquelles les matériaux de l’ancienne couche de base et éventuellement
de l’ancienne couche de fondation ont disparu. D’en mesurer la surface
de reprise de chaussée à combler de matériau de type couche de
fondation.

- D’établir le diagramme d’aménagement de la chaussée en indiquant le


projet de travaux : tronçons à renforcer par superposition, surface de
reprise.

- D’établir le diagramme d’aménagement de l’assainissement en


indiquant le projet de travaux : fossés revêtus triangulaires,
trapézoïdaux et rectangulaires, bordures, descentes d’eau, ouvrages
sous chaussée supplémentaires à construire, ouvrage à curer.

20.3.4 Réparation par point à temps (PM)

20.4Approbation des diagrammes d’aménagement

L’Entreprise effectuera le dimensionnement des fossés et des ouvrages


d’assainissement. Les profils en longs, les plans de rectification du
tracé, les plans d’exécution des ouvrages, les notes de calculs, le métré,
les diagrammes d’aménagement de la chaussée et de l’assainissement
seront soumis à l’Ingénieur pour observation et/ou approbation par
section de 5 km en comparaison avec les plans reçus ou en proposition
unique si les plans du Maître d’ouvrage manquent.

20.5Deuxième visite conjointe

Office des Voiries et Drainage


Après curage des fossés des tronçons à réparer par point à temps, et
curage des ouvrages sous chaussée, l’Ingénieur et l’Entrepreneur
effectueront une deuxième visite conjointe au cours de laquelle seront
déterminés les travaux de réparation des fossés existants des tronçons
à réparer par point à temps et les travaux de réparation des ouvrages
existants sous chaussée.

L’Entrepreneur établira les plans de réparation des ouvrages sous


chaussée. L’Entrepreneur complétera le diagramme d’aménagement de
l’assainissement par les travaux de démolition, de construction de
fossés et d’éléments d’ouvrages.

ARTICLE 21 : TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES PRELIMINAIRES

21.0Travaux topographique et implantation de détails

• Repères hectométriques

Avant tout commencement des travaux, l'Entrepreneur placera des


repères hectométriques provisoires à 5 ou 10 m de l'axe de la chaussée.
Les repères seront surmontés d'une planchette de 0,10 x 0,30 indiquant
le P.K. et l'hectomètre correspondant.

L'Entrepreneur est tenu de veiller pendant toute la durée d'exécution des


travaux à la conservation des repères hectométriques et piquets et au
besoin de les rétablir et de

Faciliter les opérations de contrôle par le Maître d'Œuvre. Il conservera


seul l'entière responsabilité des dégâts et accidents qui pourraient se
produire.

Implantation des ouvrages hydrauliques (buses, dalots)

L'axe longitudinal de l'ouvrage, l'axe de la route et l'intersection de ces


deux axes seront implantés contradictoirement entre l'Ingénieur et
l'Entrepreneur. Ils seront matérialisés par des piquets en bois de section
minimum 10x10 centimètres scellés au béton et protégés par une chaîne
(scellement et protection à la charge de l'Entrepreneur). Cette
implantation fera l'objet d'un procès-verbal de piquetage établi, pour
chaque ouvrage, contradictoirement et obligatoirement avant tout début
des travaux.

Les implantations sur béton de propreté feront l'objet d'une vérification


par le représentant de l'Ingénieur avant bétonnage de l'ensemble des
semelles ou de chaque radier.

Ces opérations seront à la charge et aux frais de l'Entrepreneur, sous


contrôle de l'Ingénieur qui fixera en accord avec le Maître de l'Ouvrage le
P.R. de référence.

Aucune rémunération spéciale n'est prévue pour ces prestations (repères et


implantation) qui sont réputées d'être comprise dans les prix unitaires des
travaux proprement dits,

Office des Voiries et Drainage


21.1Tronçons de route à décaisser et reconstruire

L’emprise de la route sera en général de 25 m de part et d’autre de l’axe.


Pour les passages en zone bâtie, l’emprise sera fixée par
l’Administration.

Conformément à l’article 10 du CPT, pour les tronçons détruits à


reconstruire, l’Entrepreneur mettra en place les bornes déportées
d’implantation de l’axe du projet. L’Entrepreneur établira les plans
d’exécution ainsi que la liste de toutes les bornes. Deux bornes
déportées en béton sont nécessaires à chaque :

- sommet de la polygonale,
- origine de courbe,
- fin de courbe,
- pour permettre les visées tachéométriques directes avec une
distance maximale limitée à 500m..
Après approbation des plans d’exécution et avant tout commencement
des travaux, l’Entrepreneur devra fixer en présence contradictoire de
l’Ingénieur :
a) le piquetage définissant le détail des travaux, alignements, origines,
fins et sommets des courbes etc.

b) en partant des repères de nivellement général de la RDC, les cotes


des repères nécessaires aux travaux.

Pour chaque tronçon ainsi piqueté, un procès-verbal sera dressé. Les


repères de piquetage des profils en travers seront fixés par des tubes ou
tiges métalliques ou en bois enfoncés dans le sol. L’Entrepreneur doit
prendre toutes les mesures nécessaires afin de protéger ces bornes et
repères; et en cas de perte, il les remplacera à ses frais.

La distance maximale des repères sera de 50 m en ligne droite et de 25


m en courbe pour les terrassements, et de 25 m pour le corps de
chaussée.

Il est rappelé à l’Entrepreneur qu’il aura la responsabilité complète des


erreurs faites par lui dans le piquetage et le nivellement et qu’il aura à
subir toutes les conséquences de ces erreurs.

21.2Tronçons de route à renforcer ou à réparer

Les travaux topographiques de l’Entreprise comprennent la mise en


place des points altimétriques et des piquets déportés à placer dans les
tronçons de chaussée à renforcer comme indiqué à l’article 10. Les
points altimétriques doivent permettre de trouver un repère altimétrique
tout le long de l’itinéraire des lots de travaux à moins de 500 mètres
d’intervalles.

Les piquets déportés doivent permettre de réimplanter l’axe pendant et


après les travaux de réhabilitation de la chaussée.
Office des Voiries et Drainage
21.2.1 Renforcement avec point à temps

En cas de malfaçons réparables par renforcement par point à temps, à


la première visite conjointe, l’Ingénieur indiquera à l’Entreprise les
zones devant faire l’objet d’un renforcement avec point à temps.
L’Ingénieur indiquera les faiblesses de la chaussée nécessitant des
travaux d’équarrissage, réparations par bouchage et d’épaufrures. Une
fois ces travaux réceptionnés, la chaussée recevra une couche
d’accrochage et une couche d’enrobé correspondant à l’épaisseur
requise, aux emplacements définis par le schéma itinéraire. L’Ingénieur
pourra demander à l’Entreprise d’effectuer le renforcement avec point à
temps sur des tronçons différents ou en changeant les épaisseurs
d’enrobé à mettre en place.

a) Préparation des trous

Les trous seront délimités par forme géométrique de type rectangulaire


dont les côtés seront deux à deux parallèles à l’axe de la chaussée. Les
bords seront taillés de manière à obtenir des cavités à parois verticales.
Sur toute l’étendue de la cavité, les matériaux seront enlevés jusqu’à la
profondeur de détérioration constatée. La profondeur de la cavité sera
uniforme et aura au moins quatre (4)° centimètres, de manière à
pouvoir au moins recevoir une couche d’enrobé. Le fond et les parois de
la cavité seront brossés, et tous les matériaux non adhérents enlevés

b) Réparation par point à temps

Lorsque la cavité décapée a une profondeur de moins de dix (10)


centimètres, elle sera comblée par de l’enrobé 0/10.

Lorsque la cavité a une profondeur de plus de dix (10) centimètres, elle


sera comblée en partie supérieure avec au moins quatre (4) centimètres
d’enrobé et en partie inférieure avec du tout-venant de concassage
0/31,5.

Le tout-venant de concassage sera méthodiquement et énergiquement


compacté à la dame sauteuse, par couches de dix centimètres
d’épaisseur au maximum.

L’enrobé à chaud ou à froid sera mis en œuvre sur une couche


d’imprégnation de bitume fluidifié 0/1, pulvérisée à raison de 0,5
kg/m². L’enrobé sera appliqué en légère surépaisseur. Il sera ensuite
soigneusement compacté au rouleau vibrant de manière à rétablir le
profil de la chaussée.

c) Fabrication des enrobés à froid pour les réparations

Le matériel de fabrication devra être au minimum une bétonnière de


250 litres, ou toute centrale robuste et de puissance suffisante.

Suivant le type de malaxeur, utilisé le temps de fabrication de la gâchée


variera de 40 à 60 secondes (la composition des enrobés froids étant
conforme à l’article correspondant du chapitre C).

Office des Voiries et Drainage


c.1 Stockage

Les matériaux à froid recueillis sous le poste devront être utilisés


directement sur chantier.

c.2 Mise en œuvre

L’approvisionnement du chantier sera assuré par camion benne en


cas de stockage des enrobés. Lorsque l’épaisseur moyenne mise en
oeuvre dépasse 5 cm, l’application se fera en plusieurs couches. Le
nombre de passe du compacteur est variable en fonction de
l’épaisseur et de la consistance des matériaux et de la température
ambiante. Généralement la mise en œuvre optimale est obtenue
avec moins de 4 à 5 passes, la dernière étant faite sans vibration.

d) Réparation avec reprise partielle de la chaussée

Les malfaçons s’étendant sur une surface supérieure à trois (3) mètres
carrés feront l’objet des indications particulières de réparation ou de
reprise à donner par l’Ingénieur.

21.2.2 Recyclage de la chaussée (pour mémoire)

Préalablement au recyclage, les gros trous de l’ancienne chaussée


seront comblés :
- de matériaux en mortier, en sol ciment et en béton non armé
provenant de la démolition de parties d’ouvrages et de fossés
revêtus,
- de sable sélectionné pour couche de fondation, si les matériaux
provenant de démolitions sont en quantité insuffisante dans la
zone traitée.
Le recyclage de l’ancienne chaussée s’effectuera par le passage successif
:
- D’un bulldozer de 300CV avec trois dents au ripper qui fera la
scarification sur une épaisseur de 20 cm,
- D’un pied de mouton type tamping foot CAT 815 ou équivalent,
qui réduira les plaques,
- D’une recycleuse CAT RM 340 ou équivalent, qui effectuera le
broyage et le malaxage sur place sur 20 cm de profondeur avec
éventuelle addition d’eau.
La totalité des produits devra passer au tamis de 40 mm. Les matériaux
traités seront mis en forme selon le profil prévu au projet et compactés
à 95% de l’OPM.

21.3Implantation des nouveaux ouvrages

Office des Voiries et Drainage


Les emplacements des ouvrages supplémentaires indiqués sur les
schémas itinéraires sont provisoires, l’Ingénieur et l’Entrepreneur
fixeront sur place et après les travaux de préparation du terrain les
implantations définitives et les caractéristiques des ouvrages
d’assainissement supplémentaires.

L’Entrepreneur mettra en place au moins quatre repères d’implantation


scellés au mortier pour chaque ouvrage, et établira un plan
d’implantation avec une coupe cotée du terrain naturel.

Dans le cas où, pendant l’exécution des travaux de terrassements,


l’Ingénieur décide de modifier l’implantation d’un ouvrage, tous les
travaux nécessaires seront exécutés par l’Entrepreneur sans frais.

21.4Parties d’ouvrages à réparer

Le schéma itinéraire recense les ouvrages à curer et à réparer. Une fois


le curage effectué, l’Ingénieur et l’Entrepreneur visiteront les ouvrages
existants et détermineront les travaux de démolition et de réparation à
effectuer. Il s’agit essentiellement de puisards en partie détruits et de
quelques éléments de buses métalliques et béton à changer ou à
réparer.

21.5Canaux émissaires

Les canaux émissaires sont des ouvrages devant permettre aux eaux de
s’écouler sur une forte pente sans dégrader le terrain naturel sableux,
très sensible aux érosions. L’Entrepreneur :
- exécutera le levé altimétrique le long du tracé du futur lit selon
le tracé approuvé par l’Ingénieur.
- proposera à l’Ingénieur le projet de construction du canal
émissaire. Le plan type joint au présent dossier d’appel d’offres,
prévoit la construction d’un canal présentant des chutes
successives et un exutoire placé au point bas du lit. Le radier et
les amorces des murs seront construits en béton armé avec des
bêches d’ancrage dans le talus de la colline.

ARTICLE 22 : PREPARATION DU TERRAIN

22.1Reconstitution du terrain naturel

Après le piquetage préliminaire de l’emprise des travaux, l’Ingénieur


indiquera les emplacements où la reconstitution du terrain naturel,
comprenant les opérations ci-dessous, est nécessaire :

22.1.1 Démolition des ouvrages en béton ou en maçonnerie

Cette opération consiste en la démolition ou le démontage de tout ou


partie d’ancien ouvrage hydraulique.

Office des Voiries et Drainage


La démolition d’un quelconque des ouvrages ne pourra être commencée
avant la mise en place d’un dispositif permettant le maintien normal de
la circulation pendant et après la démolition.

Les matériaux de démolition sont la propriété de l’Administration; ils


seront évacués aux dépôts ou stockés, si leur récupération présente un
intérêt, selon les indications de l’Ingénieur.

22.1.2 Remblayage des fouilles

Cette opération consiste au remblayage des fouilles occasionnées par la


démolition d’ouvrages avec des matériaux de terrassement jusqu’au
niveau du terrain naturel mis en œuvre conformément les
prescriptions :

- des remblais courants si l’emplacement de la démolition fait


partie d’un remblai sans remplacement de l’ouvrage à cet
emplacement,

- de la couche de forme si les matériaux seront en contact avec les


ouvrages à construire ou à prolonger.

22.2Passages routiers provisoires

Les emplacements ainsi que les modes d’exécution des passages


routiers provisoires devront être approuvés par l’Ingénieur. Ils devront
être terminés dans les délais, de sorte que la circulation sur la route
existante ne soit jamais interrompue par les travaux pendant plus de
deux heures par jour.

22.3Nettoyage

22.3.1 Abattage des arbres et débroussaillage

Avant les travaux de remblaiement et de rechargement d'accotements,


l'Entrepreneur devra exécuter, si besoin est, un débroussaillage des
abords de la route et décapage de la terre végétale sur la totalité de son
épaisseur et ce au maximum sur 20 cm d'épaisseur.

L'Ingénieur confirmera les emplacements exacts avant tout début


d'exécution. Il pourra demander un décapage complémentaire au vu des
résultats des premiers travaux de décapage.

Les produits du décapage seront mis en dépôt à des endroits agréés par
l'Ingénieur. Les matériaux mis en dépôt ne devront pas entraver
l'écoulement normal des eaux et être régalés.

Après le piquetage préliminaire de l’emprise des travaux et la


reconstitution du terrain naturel ci-dessus, l’Ingénieur indiquera :

- les arbres à abattre et éventuellement à essoucher

Office des Voiries et Drainage


- les limites de débroussaillage. Le débroussaillage de l’intérieur
des virages de rayon de courbure inférieur à 400m sera élargi à la
demande de l’Ingénieur.

L’Entrepreneur devra veiller pendant les opérations prescrites à ne pas


détruire les bornes de l’implantation. Il conservera seul l’entière
responsabilité des dégâts et accidents qui pourraient se produire.

L’abattage des arbres devra être limité au minimum et réglé de manière


à éviter tout accident. Le bulldozer devra disposer d’une toiture
renforcée pour protéger le conducteur.

22.3.2 Essouchage

Toutes les souches en dessous de la couche de forme et à l’intérieur de


l’emprise de la nouvelle piste doivent être enlevées.

22.3.3 Mise en dépôt des débris etc.

Tous les débris, souches, branches d’arbres etc., provenant du


nettoyage ou du débroussaillage doivent être évacués et mis en dépôt
définitif.

Les arbres abattus seront remis à leur propriétaire, que ce soit l’Etat ou
un particulier. L’Entrepreneur se conformera aux règles de
l’Administration.

22.3.4 Arasement

Ces travaux sont à effectuer chaque fois que l'accotement présente un


profil interdisant l'évacuation hors de la chaussée des eaux de
ruissellement, et sur les sections de chaussée ensablés, quelle que soit
l'épaisseur des dépôts.

Une section est considérée comme « à araser » lorsque sur une longueur
continue d'au moins vingt (20) mètres, le niveau d'au moins un point de
l'accotement est supérieur au niveau de la chaussée revêtue existante.

Les zones à araser seront déterminées avant tous travaux, à l'occasion


d'une visite conjointe de l'Ingénieur et de l'Entrepreneur. En dehors des
zones où la plate-forme ou la chaussée sont reconstruites partiellement
ou totalement.

La largeur à araser sera d'au moins un virgule cinquante (1,50) mètre


par rapport au bord de la chaussée existante, l'Entrepreneur veillera au
cours de cette opération à ne pas entailler et déstabiliser plus que de
besoin, les talus de déblais existants et à ne pas détruire le fossé revêtu
latéral.

Lors de l'arasement, l'excès de matériaux quel que soit son volume, sera
enlevé et évacué hors de l'emprise de la route, ainsi que les herbes et la
végétation, et tous les débris s'y trouvant tels que : arbres morts,
carcasses de véhicules, débris métalliques, matériaux de construction,
etc.

Office des Voiries et Drainage


22.3.5 Nettoyage d’ouvrage

Le nettoyage des buses et dalots comprend l'enlèvement et l'évacuation


en dépôt définitif de la végétation et des matériaux obstruant l'intérieur
de la buse ou du dalot ainsi que l'ouvrage de collecte amont et l'exutoire
aval sur une longueur égale à 10 fois le diamètre intérieur de la buse ou la
hauteur intérieure du dalot.

- tous les déchets végétaux seront soigneusement enlevés et évacués


vers des zones désignées permettant de brûler les déchets en toute
sécurité :

Les matériaux mis en dépôt ne devront pas entraver l'écoulement


normal des eaux et être régalés.

22.3.6 Curage de l'assainissement

La totalité du système d'assainissement existant sera débarrassé des


dépôts ou détritus qui pourraient l'encombrer.

Les broussailles et détritus seront évacués sur des lieux de dépôts agrées
par l'Ingénieur.

Le curage des ouvrages sous chaussée de faible section pourra nécessiter


l'utilisation de moyens spéciaux comme la lance à eau.

22.3.7 Démolition de maçonnerie

Une grande partie des ouvrages d'assainissement longitudinaux sera


démolie pour faire place à des ouvrages mieux dimensionnés.

Pour certains fossés conservés, on procédera après curage à leur


réhabilitation ou à l'enduisage au mortier de leurs parois intérieures en
vue d'améliorer le coefficient de rugosité. Les produits de démolition
seront évacués et mis en dépôt,

A la suite de ces opérations, il ne devra subsister aucune contre-pente ni


obstacle à l'écoulement des eaux.

Le raccordement entre profils de types différents ainsi qu'entre fossés et


buses ou engouffroirs sera particulièrement soigné.

L'Entrepreneur protégera les ouvrages ou propriétés privées qui se


trouvent à proximité des endroits de démolition. Il utilisera le matériel
approprié. L'utilisation d'explosif est interdite.

L'Entrepreneur est responsable des dommages qu'il provoquerait sur les


constructions riveraines.

Les produits de démolition seront évacués en des lieux agréés par


l'Ingénieur.

22.4Etablissement des profils en travers

Office des Voiries et Drainage


Suite aux opérations de nettoyage, des profils en travers de la situation
existante seront levés contradictoirement.

L’inter-distance de ces profils sera la même que celle des repères


précédemment établis. Leur largeur couvrira toute l’emprise définie au
§18.1.

22.5Préparation du terrain sous remblai

22.5.1 Décapage du terrain naturel

Les assiettes de remblais et de déblais seront traitées par un décapage


du terrain naturel, sur une épaisseur de 30 centimètres en moyenne,
destiné à éliminer les herbes, débris végétaux, humus, terres
compressibles qui pourraient s’y trouver. Tous les produits provenant
du décapage et du désherbage seront mis en dépôt provisoire ou
définitif, suivant les instructions de l’Ingénieur, hors de l’emprise de la
route. Au cas où l’épaisseur du remblai serait inférieure à 30 cm ;
l’assiette du remblai sera à compacter sur une profondeur de 30 cm au
degré de compacité nécessaire pour l’obtention d’un CBR = ou > 10.
Dans le cas où le matériau en place ne possède pas cette caractéristique
(CBR = ou > 10), il doit être remplacé par un matériau satisfaisant la
demande (cf articles 17.2 et 17.3).

ARTICLE 23 : TERRASSEMENTS

23.1Généralités sur les travaux de terrassement

L'Entrepreneur devra solliciter du Maître d'Œuvre, par zone


ponctuelle de terrassements, un visa "Bon pour exécution" ou présenter
ses observations sur le projet de terrassements, en temps utile pour
respecter le délai d'exécution contractuel.

Le Maître d'Œuvre devra donner dans un délai de huit (8) jours son visa
ou vérifier le bien fondé des observations de l'Entrepreneur et, dans le
cas échéant, demander des levés contradictoires qui devront aboutir dans
les huit (8) jours suivants.

En cas de modification ordonnée par le Maître d'Œuvre, l'Entrepreneur


établira par calcul direct les avant métrés modifiés et les soumettra au
Maître d'Œuvre pour accord. Il est spécifié que les travaux de préparation
de l'assiette, ne peuvent être pris en compte dans le métré des
terrassements.

Tous les matériaux de terrassement non utilisables seront mis en dépôt à


des endroits agréés par l'Ingénieur. Les matériaux mis en dépôt ne devront
pas entraver l'écoulement normal des eaux et être régalés.

Les travaux de terrassement consistent en :

Office des Voiries et Drainage


- L’exécution des déblais et remblais nécessaires pour réaliser les
profils en long et en travers de la plate-forme, des talus et des
fossés longitudinaux;
- L'ouverture de fossés divergents éventuels.
Ils comprennent, en outre, les travaux et les essais nécessaires :

- Pour obtenir les dimensions géométriques prescrites

- Pour obtenir les compacités prescrites

- Pour éviter pendant toute la durée des travaux la stagnation des


eaux en quelque endroit que ce soit.

- Pour éviter le ravinement des talus

- Pour ne pas détériorer l’assiette de la route et le fond du


décaissement avec les engins d’exécution.

Pendant les travaux, l’établissement et l’entretien du système


d’évacuation des eaux à l’intérieur et à l’extérieur du chantier est à la
charge de l’Entrepreneur qui est entièrement responsable des dégâts
(envasement des fossés de drainage, inondations, etc..) causés à des
tiers par ces dispositifs.

23.2Mouvement des terres

L’Entrepreneur soumettra à l’agrément de l’Ingénieur, un projet de


mouvement des terres.

Ce schéma devra mettre en évidence la correspondance entre :

- d’une part, les déblais et les remblais ou les dépôts

- d’autre part, les remblais et les déblais ou les emprunts

Le projet de mouvement des terres indiquera :

a) Les matériaux à mettre en dépôt (provisoire ou définitif) :


1. Les terres végétales ;

2. Les sols pollués ;

3. Les sols ne présentant pas les qualités minimales requises ;

4. Les excédents de terres.

La mise en dépôt définitif des terres visées ci-dessus ne pourra


s’effectuer qu’après l’agrément de l’Ingénieur.

b) Les déblais à mettre en remblai ordinaire et couche de forme


c) Les matériaux de remblai devant provenir d’emprunts.
Pour l’établissement de ce programme, l’Entrepreneur pourra utiliser
les renseignements du rapport géotechnique qui ne constitue pas un
document contractuel.

Office des Voiries et Drainage


L’Entrepreneur devra procéder à la mise au point du mouvement des
terres en fonction des résultats obtenus sur le chantier toutes les fois
que l’Ingénieur le demandera.

23.3Eboulements, glissements de terrain

Des éboulements ou glissements lents ou brutaux qui se produiraient


pendant la construction de la route jusqu’à réception définitive des
travaux sont à écarter par l’Entrepreneur à sa charge, ainsi que les
travaux complémentaires de terrassement.

23.4Déblais

Les terrassements en déblai comprennent :

- l’extraction, le chargement, le transport, le déchargement, l’étalage


et le compactage par couches ou, le cas échéant, la mise en dépôt
définitive ou provisoire,

- les travaux et fournitures nécessaires à la bonne exécution des


travaux et à la sécurité du chantier.

Les déblais sont pris en compte par catégorie :

- Déblais en terrain meuble : Les déblais sont considérés comme


effectués en terrain meuble tant que le chargement par
motorscraper poussé par un bulldozer d’une puissance de 380CV à
la barre d’attelage est possible.

- Déblais en terrain rippable : Les déblais sont considérés comme


effectués en terrain rippable lorsque :

 ils ne peuvent plus être effectués avec les moyens définis


pour la catégorie précédente, et

ils peuvent être exécutés à l’aide d’un ripper à une dent
équipant un tracteur d’une puissance de 380CV à la barre
d’attelage.
- Déblais en terrain rocheux : Les déblais sont considérés comme
exécutés en terrain rocheux lorsque :

- les matériaux ne peuvent pas être extraits par les engins de


terrassement courants, y compris le ripper à une dent, et
- ils nécessitent l’utilisation d’explosif ou d’un brise béton.
-
Les blocs d’un volume inférieur à deux mètres cube n’entrent
pas dans cette catégorie, ils sont à prendre en compte dans
la masse des matériaux les entourant.
Le réglage des talus se fait par découpage du surplus de matériau et
non par apport des matériaux plaqués sur les talus, sauf en ce qui
concerne l’application d’une couche de finition de terre végétale au cas
où elle serait demandée par l’Administration.

Office des Voiries et Drainage


En cas de déblayage excessif, seulement les cubatures dérivant de
l’application du profil type seront prises en compte. Si l’Ingénieur
impose de respecter le profil théorique après avoir constaté une
excavation excessive, l’Entrepreneur sera amené à rapporter des
matériaux pour la mise en profil selon les prescriptions relatives aux
remblais, cette opération s'effectuera sans rémunération.

Le fond de la fouille de déblai sera compacté avant la mise au profil


prévue au projet jusqu’à obtenir une densité sèche en place suffisante à
l’obtention d’un CBR 15 et cela à une profondeur d’au moins 0,30 m. Si
le matériau en place ne possède pas cette caractéristique, il faudra
remplacer suivant les instructions de l’Ingénieur.

Tolérances d’exécution :

- Altimétrie profil éventuel à - 0,30 m : +2 cm / -3 cm

- Altimétrie profil en forme : + 1 cm/-2 cm par


rapport à la côte théorique

- Talus : ± deux degrés (2°) de pente.

23.4.1 Déblais à réutiliser en remblai

Les zones de déblai à utiliser en remblai seront proposées par


l’Entrepreneur à l’approbation de l’Ingénieur.

23.4.2 Déblais mis en dépôt

Les sols de déblai impropres à la construction du remblai seront mis en


dépôt définitif.

Tous les produits provenant du décapage sur une épaisseur de 5 cm en


moyenne et sur toute la largeur d’emprise du déblai seront mis en dépôt
hors de l’emprise de la route. Si la qualité du décapage est reconnue
comme suffisante par l’Ingénieur, ce dépôt sera provisoire car le
matériau sera utilisé pour le revêtement des talus et autres surfaces à
engazonner. Les dépôts provisoires seront bien séparés de ceux
définitifs.

Les dépôts doivent être en tout cas choisis en fonction d’une


préservation optimale de l’environnement et d’une destruction minimale
des cultures et ne pourront en aucun cas se faire dans les zones où ils
peuvent nuire à la bonne tenue de la route. Ces zones de dépôt de
matériaux seront placés du côté aval de la route et en dehors des zones
d’écoulement d’eau de ruissellement.

23.4.3 Fouilles pour ouvrages

Avant tout début d'exécution, les fouilles seront implantées et


matérialisées par l'Entrepreneur sur le terrain. Elles seront exécutées par
des matériels laissés à l'initiative de l'Entrepreneur mais qui devront être
agréés par l'Ingénieur.

Les fonds de fouilles seront énergiquement damés et réglés suivant le

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profil en long de la génératrice inférieure de l'ouvrage, selon les
documents d'exécution. Le cas échéant, les fouilles pour pose de tuyaux
comporteront à l'emplacement des joints, des niches de façon à ce que les
tuyaux portent sur toute leur longueur et non sur les tulipes.

Les fonds de fouilles devront être maintenus en permanence hors d'eau.


Ils seront réceptionnés obligatoirement par l'Ingénieur.

Tous les matériaux de fonds de fouilles non utilisables seront mis en


dépôt à des endroits agréés par l'Ingénieur. Aucun dépôt ne devrait se
faire en amont de l'ouvrage et les dépôts en aval devront être à au moins
50 m du cours d'eau et un drainage adéquat est à prévoir afin que les
matériaux de dépôt ne soient pas emporter vers le lit du cours d'eau.

23.5 Purges

L’Entrepreneur devra s’assurer de la nature et des qualités portantes


des matériaux situés au-dessous de la profondeur de 30 cm à partir du
fond de la fouille de déblai et de ceux d’assise des remblais.

Dans tous les cas, l'Entrepreneur a la charge d'évacuer les eaux


stagnantes en ouvrant des exutoires et en pompant l'eau de manière à
ce que les pluies en cours de travaux ne nécessitent pas de purges
inutiles. Ces travaux d’aménagement provisoire ne seront pas
rémunérés spécialement et sont compris dans les frais généraux.

Au cas où il serait décelé la présence d’une poche de vase ou de


matériaux de mauvaise tenue, l’Entrepreneur devra en aviser
immédiatement l’Ingénieur qui prendra les décisions nécessaires.
L’Ingénieur pourra prescrire à l’Entrepreneur la purge de ces matériaux
sur une épaisseur qu’il fixera, leur mise en dépôt dans une zone
désignée par l’Ingénieur et leur remplacement par des matériaux de
type à définir par l’Ingénieur au cas par cas.

23.5.1 Remblai et matériau de substitution des purges

L'Entrepreneur procédera à des purges après décaissement de la chaussée


existante dans certaines zones dégradées à faible portance. La délimitation
des zones de purges sera précisée par l'Ingénieur. Certains travaux en des
points particuliers nécessiteront la mise en œuvre de remblais en faibles
quantités (accès voie latérale, reprise de talus dégradés, remblais sous
accotements, rétablissement du profil en long de chaussée érodée ...)

La mise en dépôt des matériaux provenant des purges doit se faire à des
endroits ayant reçu l'approbation de l'Ingénieur. Les matériaux devront
être régalés uniformément. En c a s de dépôt important
l ' é p a i s s e u r n e p o u r r a p a s d é p a s s e r 1 n i . La mise en dépôt
ne doit pas entraver l'écoulement normal des eaux et le site doit recevoir
un drainage adéquat afin d'éviter l'érosion des matériaux mis en dépôt.

Aucune mise en dépôt n'est autorisée en amont de cours d'eau et en amont


des ouvrages d'art ou exceptionnellement à une distance appropriée afin
d'éviter le risque que les matériaux puissent être charriés par les eaux

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de pluies vers les cours d'eau. Des plantations pour stabiliser les
matériaux mis en dépôt peuvent être prescrites.

Préalablement à l'exécution des remblais, le fond de purge ou l'assiette


des remblais sera nettoyé, nivelé si nécessaire et compacté.

Les remblais seront exécutés par couches d'épaisseur compatible avec le


matériau et les moyens de compactage. La qualité des matériaux est
définie à l'article II.4.2 ci-dessus.

Les matériaux seront portés à leur teneur en eau optimum de l'essai


Proctor modifié et compactés en vue d'obtenir sans tolérance les valeurs
suivantes :

95 % de la densité sèche maximum de l'Optimum Proctor Modifié (OPM)


pour les trente cinq (35) centimètres supérieurs.
90 % de l'OPM pour le corps du remblai.
La mise en œuvre des matériaux de remblai sera effectuée par couches
successives réparties sur toute la largeur de la purge.

Afin de garantir une circulation sécuritaire, il est demandé à l'Entreprise :

d'approvisionner uniquement les quantités qui peuvent être mises en


œuvre le jour même. Tous les tas devront être régalés à la fin de la
journée.

de mettre en place une signalisation adéquate et régler la circulation par


porteur de drapeau.

Aucune tolérance portant sur des mesures isolées ne sera admise sur les
densités de compactage. La tolérance de cote par rapport aux profils du
projet est de + ou - trois (3) cm et aucune flèche sous la règle des 3.00
mètres appliquée en tous sens ne sera supérieure à trois (3) crn.

L'Entrepreneur est tenu de conduire les travaux, de construire et


d'entretenir les ouvrages provisoires de manière à assurer la protection
des remblais contre les eaux. Il devra évacuer et remplacer, à ses frais,
les matériaux qui auraient perdu leur cohésion par suite d'un mauvais
drainage du chantier.

La fréquence des contrôles de compacité ne pourra être inférieure à un


essai tous les cent (100) mètres d'accotement, un essai tous les 25 m
pour les remblais sous chaussée et un essai par purge.

23.6Remblai courant

Après préparation de l’assiette, réalisée comme spécifié à l'article 21.5


du CPT, les remblais seront exécutés à partir de sols provenant
proprement dits et/ou emprunts.

Les remblais courants seront mis en œuvre en couches horizontales et


en créant des redans d’accrochage dans les talus des remblais

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existants. L’épaisseur maximale d’une couche sera déterminée en
fonction des différents moyens de compactage dont dispose
l’Entrepreneur et après essais au début du chantier. Cette épaisseur
maximale sera déterminée pour chaque type de sol mis en remblai. En
tout état de cause l’épaisseur maximale admise pour une couche ne
pourra être supérieure à 30 cm pour les remblais meubles. Dans tous
les cas, le compactage sera mené de façon à obtenir une densité sèche
in-situ au moins égale à 92% de la densité maximale par l’essai Proctor
Modifié.

Il est expressément spécifié que les travaux de terrassement ne seront


poursuivis que lorsque la couche sous-jacente aura atteint le degré de
compactage exigé au présent Article. L’Entrepreneur sera tenu
d’attendre le résultat des essais de laboratoire correspondant, sinon il
procédera à ses risques et périls.

Les matériaux pour remblais seront réglés par couches régulières et


régnant sur toute la largeur de la plate-forme de façon à permettre
simultanément un compactage par les engins de transport et par les
engins spéciaux de compactage.

Ce réglage sera conduit de façon à ce que le profil en remblai soit


toujours convexe et avec une pente en travers de 3% : cela à un stade
d’avancement quelconque jusqu’à 1 m au-dessous de la ligne rouge,
pour permettre l’assainissement permanent du corps de remblai.

A partir de la cote ci-dessus, le remblai aura le même profil à pente


unique ou en toit de la chaussée finie.

Pour arriver aux résultats de densité demandés, en particulier, sur les


bords des talus, l’Entrepreneur sera tenu de suivre à l’exécution un
profil provisoire excédentaire comportant pour chaque talus une
surlargeur de vingt cinq (25) centimètres qui sera retaillée et mise au
profil définitif pendant l’exécution de la chaussée.

L’ensemble du tronçon à contrôler doit présenter un aspect homogène.


Les tolérances dimensionnelles indiquées ci-dessous doivent être
respectées.

- pour le dessus du remblai ordinaire : +2 cm / -3 cm dans le sens


vertical

- pour le profil du talus : -5cm à +15cm dans


le sens horizontal (mesuré après
exécution de la chaussée).

L'Administration se réserve la possibilité de modifier localement


l'épaisseur du remblai en cas de difficultés rencontrées sur le terrain
(passage sur rochers, passage sur sols de faible portance, etc.).

23.7Remblais contigus aux ouvrages


L'assiette des remblais sera d'abord compactée à 95 % de TOPM.

Les remblais seront, ensuite, mis en œuvre par couches élémentaires

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horizontales n'excédant pas quinze centimètres (15 cm) après
compactage. La densité sèche des remblais en place devra atteindre 97
% de l'OPM sur tout le volume du remblai.

Sur une largeur d'un (1) mètre derrière les maçonneries, les remblais
seront expurgés des éléments dont la plus grande dimension excéderait
quarante millimètres (40 mm).

Le réglage des matériaux devra s'effectuer par bandes sensiblement


parallèles à l'axe longitudinal de l'ouvrage.

Dans la zone annulaire contiguë à l'ouvrage, le compactage ne pourra


être effectué qu'au moyen de petits matériels du type plaques vibrantes
ou rouleaux vibrants de petit format et dont les caractéristiques devront
être soumises à l'agrément de l'Ingénieur.

Les modalités de compactage devront être définies en fonction des


caractéristiques du matériau utilisé, des épaisseurs de couche
indiquées ci-dessus et des performances du matériel retenu.

Les parties latérales de chaque couche de remblai devront être


compactées à l'aide d'engins légers ou moyens et jusqu'au talus et au
même taux que la partie centrale du remblai. Pour arriver à ce résultat,
l'Entrepreneur sera tenu de suivre à l'exécution un surprofil provisoire
élargi qui sera retouché et mis au profil définitif après compactage.

Les talus seront exécutés conformément aux dessins d'exécution.


Ils seront soigneusement dressés. Toutefois le Maître d'Œuvre pourra
modifier la pente des talus.

Tous les matériaux de remblais de fouille en surplus seront mis en


dépôt à des endroits agréés par l'Ingénieur. Les matériaux mis en dépôt
ne devront pas entraver l'écoulement normal des eaux et être régalés.
Aucun dépôt ne devrait se faire en amont de l'ouvrage et les dépôts en
aval devront être à au moins 50 m du cours d'eau et un drainage
adéquat est à prévoir afin que les matériaux de dépôt ne soient pas
emportées vers le lit du cours d'eau.

Le Maître d'Œuvre pourra prescrire tout essai pour s'assurer que les
conditions ci-dessus sont bien respectées.

En cas de résultat non satisfaisant, l'Entrepreneur sera tenu de


reprendre les parties défectueuses.

Le remblaiement ne sera pas effectué avant que l’Ingénieur n’ait procédé


à un examen du terrain et des parties d’ouvrage. En cas d’utilisation de
palplanches ou autres murs de soutènement pour l’exécution des
fouilles, ces derniers devront être enlevés avant tout remblaiement.

Après compactage du fond de fouille, le remblai sera monté par couches


successives de 30cm, mesurées après compactage. Chaque couche sera
soigneusement compactée par plusieurs passes de rouleaux. La densité
in-situ requise après compactage sera de 95% de la densité sèche
minimum donnée par l’essai Proctor modifié. Si un rouleau ne peut être

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utilisé, le compactage sera effectué à la dame mécanique ou tout autre
engin adapté, les couches successives ne devront pas excéder 20 cm.

Si le compactage est fait manuellement, l’épaisseur des couches


successives ne doit pas dépasser 10 cm et le contrôle du compactage
(au densitomètre à membrane) par le laboratoire de l’Entreprise est à
faire tous les 30cm de hauteur du remblai en prélevant des matériaux
jusqu’à 30 cm de profondeur pour chaque essai. L’Entrepreneur est
tenu d’attendre l’approbation par l’Ingénieur des résultats des essais de
laboratoire correspondants avant de commencer le remblayage de la
couche supérieure.

Le remblaiement devra s’effectuer progressivement et symétriquement


sur chacun des côtés de l’ouvrage.

Les tolérances dimensionnelles sont identiques à celles du remblai


courant.

23.7.1 Remblais contigus aux ouvrages busés

Les matériaux utilisés en remblai de part et d’autre, au-dessous ou


autour des ouvrages busés, devront présenter au moins la qualité du
matériau de couche de forme. Le calage des reins des buses métalliques
devra être particulièrement bien soigné.

23.7.2 Remblais contigus aux dalots et ponts

Les matériaux utilisés en remblai des faces extérieures des piédroits des
dalots et des culées des ponts, seront au moins de la même qualité que
celle des différentes couches de terrassement et de chaussée définies
suivant les profils en travers type de la route.

23.8Couche de forme

L'Entrepreneur sera tenu d'effectuer un compactage général de la plate-


forme de façon à obtenir une densité sèche des trente centimètres (30
cm) de la couche supérieure des terrassements dans les zones de déblais,
comme dans celles en remblais, au moins égale à 95 % de l'OPM ou en
module de déformation de 1500 bars si la nature du matériau en
dessous de la forme ne permet de mesurer la densité sèche.

Ce contrôle des compacités en place sera effectué à raison d'un essai tous
les cent (100) mètres d'accotement sur remblai unilatéral, cinquante (50)
mètres en quinconce dans le cas d'un rechargement bi-latéral à la
chaussée et vingt cinq (25) sous la chaussée.

Chaque fois que la densité sèche "in situ" sera trouvée inférieure à 95 %
de l'OPM, l'Entrepreneur sera tenu de recompacter la forme.

La plate-forme ne devra pas présenter de bosses ou flaches supérieures à


trois (3) centimètres sous la règle de trois mètres placée
transversalement ou parallèlement à l'axe. Elle fera l'objet d'une

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demande de réception de la part de l'Entrepreneur préalable à la
poursuite des travaux.

La couche de forme est définie comme la partie supérieure des


terrassements sur laquelle le corps de chaussée est placé.

L’épaisseur considérée pour la couche de forme, dont la qualité est


définie au chapitre C, est de trente centimètres (30cm) au-dessous de la
plate-forme.

Les différentes configurations sont présentées ci-dessous.

Dans le cas de déblais :

- si les sols en place ont une portance suffisante (CBR>10 à 4 jours


d’immersion), la couche de fondation sera posée directement sur
la plate-forme,

- si les sols en place ont une portance insuffisante, ils seront


remplacés par des matériaux de couche de forme (voir article 17.2
du CPT).

Dans le cas de remblais :

- si les sols en place ont une portance suffisante (CBR>10 à 4 jours


d’immersion), et que l’épaisseur de remblai à mettre en place est
de hauteur inférieure à trente centimètres, une couche de forme
d’épaisseur inférieure à 30cm sera mise en place,

- si les sols en place ont une portance insuffisante (CBR<10 à 4


jours d’immersion), et que l’épaisseur de remblai à mettre en
place est de hauteur inférieure à trente centimètres, une couche
de forme d’épaisseur égale 30cm sera mise en place sous la
couche de fondation après déblayage de la partie des sols en place
à substituer,

- si les sols en place ont une portance suffisante ou insuffisante, et


que l’épaisseur de remblai à mettre en place est de hauteur
supérieure à trente centimètres, une couche de forme d’épaisseur
égale 30cm sera mise en place en partie supérieure des remblais.

23.8.1 Finition de la forme

L’Entrepreneur sera tenu d’effectuer un compactage général de la forme


de façon à obtenir une densité sèche, dans les zones de déblai comme
dans celles de remblai, au moins égale à quatre-vingt-douze pour cent
(92%) de l’Optimum Proctor Modifié sur toute l’épaisseur de la couche.
De ce fait les densités mesurées dans les 10 cm supérieurs de la couche
ne doivent pas être inférieures à quatre-vingt-quinze pour cent (95%) de
l’OPM.

Chaque fois que la densité sèche “in-situ” trouvée est inférieure à


quatre vingt douze pour cent (92%) de l’Optimum Proctor Modifié pour
une épaisseur quelconque de la couche de forme, l’Entrepreneur sera
tenu de recompacter la forme.
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Pendant ce compactage, l’Entrepreneur devra, le cas échéant, rapporter
des matériaux pour respecter les cotes du projet.

La forme ainsi obtenue sera soigneusement nivelée et dressée, avec


apport si nécessaire, de matériau sélectionné compacté à quatre vingt
douze pour cent (92%) de l’O.P.M.

L’Entrepreneur devra assurer en permanence l’évacuation rapide et


efficace des eaux pluviales hors de la plate-forme.

Le contrôle du profilage sera effectué selon les indications de


l’Ingénieur.

La tolérance indiquée ci-dessous doit être respectée :

- Sur l’altimétrie de toute la largeur de la couche de forme : +


1 cm/-2 cm

La valeur du module de déformation Me, calculée selon la norme suisse


SNV 670317 avec la plaque de 30cm de diamètre, devra être supérieure
à 600kg/cm3.

L’Entrepreneur avisera l’Ingénieur des zones qui sont prêtes à être


contrôlées. Le corps de la chaussée ne pourra être mis en place
qu’après accord de l’Ingénieur.

23.9Protection contre les eaux

Pendant l’exécution des remblais et des déblais toutes les précautions


seront prises pour éviter les dégâts causés par les eaux (fossés de garde,
déviations de cours d’eau, banquettes de protection, fossés provisoires,
divergents, saignées, etc.). Ces dispositions provisoires ne font pas
l’objet d’un paiement spécial.

Une fois le remblai terminé toutes les dispositions devront être prises
pour assurer un écoulement correct des eaux de ruissellement vers les
fossés (banquettes, descentes d’eau provisoires ou saignées dans le
terrain en place). La surface des remblais sera lissée en évitant de
laisser ornières, flaches, etc. même à titre provisoire.

L’Entrepreneur procédera pendant toute la durée des travaux à


l’entretien constant et attentif du réseau de drainage provisoire ou
définitif (fossés, ouvrages, etc.).

Les réparations des dégâts causés par les eaux sont à la charge
intégrale de l’Entrepreneur jusqu’à la réception définitive de l’ouvrage.

ARTICLE 24 : CORPS DE CHAUSSEE

24.0 Description des travaux


Les travaux en corps de chaussée comporteront :

 Démolition de la chaussée existante en asphalte bitumée).

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 Décaissement de la chaussée jusqu'au niveau de la structure
nouvelle, réglage et compactage de la plate-forme.
 Plate forme de la chaussée.
La plate-forme est définie comme la partie de l'ouvrage sur laquelle la
chaussée et
les accotements seront construits.

Réparation de la chaussée (bouchage de nids de poule) par apport des


matériaux en ONT 0/31.5 qui devront répondre en qualité et mise en
œuvre aux prescriptions des articles II.4.6 et III.4.8 du présent CST.

Des reprises d'épaufrures en rive de chaussée existante et


reconstitution de l'accotement adjacent par apport de matériaux en ONT
0/31.5 qui devront répondre en qualité et mise en œuvre aux
prescriptions des articles II.4.6 et III. 4. 9 du présent CST,

Reconstitution de la chaussée décaissée par apport et mise en œuvre de


graves latéritiques en couche de fondation et graves concassées 0/31.5
en couche de base. Les épaisseurs et les largeurs sont celles du projet
d'exécution approuvé par l'Ingénieur. Ces matériaux devront répondre
en qualité et mise en œuvre aux prescriptions des articles 11.4.3-11,4.6
et III.4.11-III-4-13 du présent CST.

La mise en œuvre d'un enduit superficiel bicouche sur la chaussée et


monocouche sur les accotements des chaussées renforcées et chaussées
neuves.

Le découpage précis des zones d'application des travaux en corps de


chaussées décrits ci-dessus sera proposé à l'approbation de l'Ingénieur au
- moins 15 jours avant début d'exécution de ces travaux sur présentation
des résultats d'une campagne de déflexions que l'Entreprise aura à charge
de réaliser.

24.0.1 Mesures générales

L'Entreprise est tenue d'organiser et mener les travaux de manière à


respecter les points suivants :

Afin de garantir une circulation sécuritaire, il est demandé à


l'Entreprise
d'approvisionner uniquement les quantités qui peuvent être mises en
œuvre le jour
même. Tous les tas devront être régalés à la fin de la journée.
Tous les matériaux en surplus devront être enlevés et si non
réutilisables mis en dépôt à des endroits agréés par l'Ingénieur. Les
matériaux mis en dépôt ne devront
pas entraver l'écoulement normal des eaux et être régalés.
Mettre en place une signalisation adéquate et régler la circulation par
porteur de drapeau.

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24.0.2 Démolition de la chaussée existante en béton (armé ou non)

La démolition de la chaussée ne pourra être commencée avant la mise


en place d'un dispositif permettant le maintien de la circulation pendant
et après la démolition. La démolition sera poursuivie jusqu'au niveau de
la plate-forme sur toute l'épaisseur de la dalle en béton.

Les matériaux de démolition seront mis au dépôt à des endroits agrées par
l'Ingénieur.

24.0.3 Scarification de la chaussée

L'Entrepreneur soumettra à l'agrément du Maître d'Œuvre le matériel et la


méthode qu'il compte employer pour l'exécution de la scarification de la
chaussée existante à renforcer. Cette demande devra être
accompagnée de tous les renseignements et précisions permettant de
juger de l'état de fonctionnement du matériel et des dispositions
constructives.

La chaussée existante sera scarifiée en pleine largeur sur une


épaisseur définie par l'Ingénieur. Les produits de scarification seront
broyés (tamping ou pulvimixer), de façon à ce que les plus gros
éléments n'excèdent pas 40 mm de diamètre.

24.0.4 Décaissement de la chaussée existante

Le dimensionnement de la chaussée exige la mise en œuvre


d'épaisseurs de matériaux
importantes justifiée par le niveau de trafic considéré, les déflexions
obtenues, ainsi que
la nature de sol en place. S'il n'est pas possible de procéder au
renforcement des
structures en hauteur, la reprise de la chaussée devra se faire par
décaissement
conformément au dossier technique et aux instructions de l'Ingénieur.

Ainsi, l'Entreprise procédera au décaissement de la chaussée existante


jusqu'au niveau requis de la nouvelle structure.

Les matériaux issus du décaissement seront soit mis en dépôt en des


endroits agrées par l'Ingénieur soit réutilisés avec l'accord de
l'Ingénieur.

24.0.5 Plate-forme de la chaussée neuve

Les fonds de décaissement ou de déblais constituent la plate forme


de la chaussée neuve.

Les principales opérations à effectuer sur la plate-forme sont le


compactage et le réglage en nivellement. Le compactage devra
permettre d'obtenir une compacité d'au moins quatre-vingt quinze (95)
pour-cent de FOPM sur trente cinq (35) centimètres d'épaisseur. Le
réglage altimétrique devra permettre de donner à la plate-forme la pente

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transversale prévue au projet (soit en section courante, 2,^ % sous
chaussée et 4 % pour les accotements en contre devers)

L'Entrepreneur devra assurer en permanence l'évacuation rapide et


efficace des eaux pluviales hors de la plate-forme, de façon à éviter son
imbibition. A cet effet, les fossés, les ouvrages de drainage et tous autres
dispositifs doivent être en état de fonctionner. De plus, l'Entrepreneur
devra ouvrir toutes les saignées ou fossés provisoires nécessaires à
l'écoulement des eaux pluviales.

Le contrôle du nivellement de la plate-forme sera réalisé à chaque profil


en travers avec une tolérance altimétrique de plus ou moins trois (3)
centimètres.

24.1Couches de fondation, couche de base, accotements et trottoirs

Les épaisseurs de la couche de fondation et de la couche de base sont


indiquées dans les profils en travers type.

La teneur en eau in situ de compactage ne devra pas excéder de 2


points la teneur en eau optimale donnée par l’essai Proctor modifié.

Le compactage sera mené de façon à obtenir une densité sèche in-situ


au moins égale à

- 98% de la densité maximale donnée par l’essai Proctor modifié


pour la couche de fondation et les accotements,
- 98% de la densité maximale donnée par l’essai Proctor modifié
pour la couche de base.
L’Ingénieur procédera également à des contrôles de l’épaisseur minimale
prescrite de chaque couche. Ces contrôles pourront être réalisés aux
emplacements des mesures de densité en place ou à des emplacements
différents désignés par l’Ingénieur.

Les matériaux dont les caractéristiques sont définies au Chapitre C du


présent CPT, sont à déposer à l’avancement en quantité suffisante de
façon à réaliser l’épaisseur requise après compactage.

Les matériaux seront étalés, arrosés, malaxés pour les homogénéiser et


compactés. Toute la largeur de la couche sera soigneusement nivelée et
dressée suivant les profils en travers type et le profil en long du projet.

L’Entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter tout “ feuilletage


” des matériaux. Le bout de la couche en cours d’exécution et dont la
quantité de matériaux est insuffisante pour atteindre l’épaisseur requise
n’est à compacter que lorsque les matériaux manquants seront mis en
œuvre.

Tous les défauts constatés à la suite du contrôle de la surface seront


corrigés par l’Entrepreneur et à ses frais.

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L’épaisseur minimale de la couche de fondation devra être respectée en
tous points.

Si cette épaisseur minimale et la tolérance altimétrique prescrites


n’étaient pas respectées, l’Entrepreneur serait tenu de reprendre, à ses
frais, la section concernée soit par apport de matériaux, soit par
élimination en déblai des matériaux.

Les corrections demandant un apport de matériau sont faites après


humidification et après scarification de la surface à reprendre. En
aucun cas ces apports ne doivent former une croûte superficielle non
adhérente.

Les corrections demandant un enlèvement de matériaux sont faites à la


lame de niveleuse après humidification de la surface à reprendre.

24.1.1 Couches de fondation en sable sélectionné

En cas de fondation nécessitant une couche de substitution sans purge


des produits mauvais (déchets ménagers, immondices etc.) sur une
épaisseur supérieur à 1 m, il sera fait recours à du sable provenant des
gites sélectionnés pour servir de pré-couche de fondation

24.1.2 Couche de fondation par recyclage de la chaussée existante

Dans les tronçons de route à réhabiliter par renforcement avec


recyclage, l’ancienne chaussée, les accotements et les fossés
longitudinaux seront broyés sur une profondeur de vingt (20)
centimètres à l’aide d’un pulvimixeur.

Le matériel et le rythme d’avancement du pulvimixeur sera réglé de


manière à ce que l’émiettage réduise les parties dures comme l’enrobé,
l’ancienne couche de sable ciment et les anciens fossés en mortier à la
granulométrie 0/40.

Les gros trous seront remplis de matériaux type couche de fondation


avant le passage du pulvimixeur, de manière à homogénéiser la couche
et à garder un profil en long régulier.

Entre un tronçon réhabilité avec rehaussement et un tronçon sans


rehaussement, le raccordement se fera en pente uniforme sur une
longueur d’une centaine de mètres en enlevant les matériaux recyclés
excédentaires. Ces matériaux recyclés excédentaires seront enlevés au
chargeur et répartis dans les flaches de la couche recyclée.

Le profil de la chaussée sera réglé à la niveleuse. La couche recyclée


sera arrosée et compactée pour atteindre la densité de 95% de
l’optimum - Proctor modifié. Après compactage la couche recyclée devra
satisfaire $aux tolérances altimétriques d’une couche de fondation.

24.1.3 Couche de fondation en graves concassées

La couche de fondation pour chaussée neuve ou couche de roulement


pour route en tente sera réalisée à l'aide de matériaux définis à l'article
II.4.3. et l'épaisseur sera précisée par Ordre de Service.
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Dans le cas où les matériaux utilisés auront fait l'objet d'un tronçon
d'essais, la mise en œuvre sera réalisée selon l'atelier arrêté à l'issue des
essais. Les qualités exigées seront celles précisées par l'Ordre de Service.

Dans le cas contraire, la couche de fondation sera compactée de manière


à atteindre un poids volumique sec égal ou supérieur à QUATRE VINGT
QUINZE POUR CENT (95 %) de celui obtenu à l'essai proctor Modifié
(OPM).

Le compactage pourra comprendre l'utilisation d'un rouleau automoteur à


pneus, d'une charge minimale par roue de TROIS (3) tonnes lorsque la
largeur de la couche de fondation le permettra. La pression de gonflage
devra être adaptée à la nature du matériau de façon à éviter le
feuilletage.

Le contrôle du compactage de la couche de fondation sera effectué par


essai Proctor Modifié au gamma densimètre. Le Maître d'œuvre pourra
procéder à des mesures de dé flexions.

La fréquence sera d'UN (1) contrôle tous les CENTS (100) mètres en
quinconce.

La couche de fondation fera l'objet d'une réception géométrique et sera


soumise à des contrôles d'épaisseur selon la fréquence suivante :

Réglage :

TROIS (3) points (bords et axe) tous les DIX (10) mètres linéaires et
sur chaque profil en travers.

Les tolérances seront de plus ou moins UN (±2) centimètres de celles


prévues dans le projet d'exécution.

Surfaçage :

Règle de 3 mètres en profil en travers : flèche maximum inférieure


à 2 centimètres

Règle de 5 mètres en profil en long : flèche maximum


inférieure à 2 centimètres.

Contrôles des épaisseurs :

La fréquence sera au gré du Maître d'œuvre ;

Les tolérances d'épaisseur seront de plus ou moins de UN (±2)


centimètres de l'épaisseur prévue dans le projet d'exécution.

La couche de fondation régnera sur toute la largeur de la plate-forme,


avec des fruits latéraux à TROIS (3) de base pour DEUX (2) de haut
(3/2) ou ceux de la pente intérieure du fossé adjacent, s'il y a lieu.

24.1.4 Couche de fondation en concassés 0/50

Le concassée -0/50 utilisée en couches de fondation sera conforme aux


spécifications de qualité et de fabrication de l'article … du présent CPT.

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Les couches de fondations seront réalisées sur toute la largeur de la plate-
forme sur une épaisseur de 35 à 50 cm selon le cas.

Avant tout début de mise en œuvre, les modes et moyens que


l'Entreprise compte utiliser sera soumis à l'agrément de l'Ingénieur.
Notamment, l'Entrepreneur précisera le plan de circulation pendant les
travaux : réalisation de déviations ou maintien de la circulation et travail
en demi chaussée. Le Maître d'oeuvre disposera d'un délai de quinze
(15) jours pour formuler ses observations ou donner son agrément.

a) Planches d'essais

Il sera réalisé une planche d'essais qui sera intégrée ultérieurement


à l'ouvrage et sera exécutée sur la largeur de plate-forme et sur une
longueur de 200 m.

La composition de l'atelier de compactage, le lestage, la pression


des pneus, l'ordre et la vitesse de passage, le nombre de passes, etc
sera déterminés.

Durant ces essais, l'Entrepreneur est tenu d'effectuer toutes les


modifications de méthode de travail et toutes les vérifications que
pourraient lui être prescrites par le Maître d'oeuvre.

b) Spécification de mise en œuvre et tolérance

Pour les fondations constituées en grave concassé de roches


massives les spécifications de mise en œuvre sont les suivantes :

Caractéristiques Spécificatio Tolérance


a) Mise en œuvre ns
WOPM Néant 5%
Bande 10% des
- teneur en eau - atelier de d'essai , J| mesures
compactage (vibrant- Pneus) - taux de S% OPM
compactage min - épaisseur -
nivellement, % de mesures hors !
- ^t 3 cm
prescriptions - pente transversale,
écart /théorique ± 3 cm ±
1,5cm
b) Critères complémentaires de réception 2 cm <80
>1 500 bar
- flache maxi à la règle de 3 m -
déflexion D.90 en 1/100 mm - module

La fréquence des contrôles de compacité et nivellement relatifs à la mise


en œuvre de la fondation en GNT 0/50 ne sera pas inférieure pour
chacun des essais ci-avant à une série par 25 m de chaussée, à
réaliser en quinconce pour chaque voie de circulation

Tolérances

La tolérance altimétrique est de :

- Couche de fondation : plus zéro ou moins deux centimètres (+0


ou - 2cm) par rapport à la côte du projet.

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-Couche de base : plus deux ou moins zéro centimètre (+2 ou -
0cm) par rapport à la côte du projet.
La tolérance sur le surfaçage, mesuré à une position quelconque de la
surface des couches à l’aide de la règle de trois mètres, est de :

-Couche de fondation : flèche maximale inférieure à 2cm.


-Couche de base : flèche maximale inférieure à
1,5cm.
La tolérance sur le talus de la couche est de :

-
Couche de fondation : plus quinze ou moins deux centimètres
(+15 ou - 2cm) mesuré horizontalement par rapport au profil
théorique.
- Couche de base : plus quinze ou moins zéro centimètre (+15 ou
- 0cm) mesuré horizontalement par rapport au profil théorique
24.1.5 module de déformation

La valeur du module de déformation Me, calculée selon la norme suisse


SNV 670317 avec la plaque de 30cm de diamètre, devra être supérieure
à 1500kg/cm3 pour la couche de fondation en 0/80 et 1500kg/cm3
pour la couche de base.

24.2 Couche de base en grave concassée 0/31.5


La grave concassée 0/31.5 utilisée en couche de base de chaussée
neuve sera conforme aux spécifications de qualité et de fabrication
de l'article II.4.6 du présent CPT.

La grave concassée 0/31.5 sera réalisée en pleine largeur de la


plate-forme et sur une épaisseur de 15cm. Tout début de mise
en œuvre sera soumis à l'agrément de l'Ingénieur des modes et
moyens que l'Entreprise compte utiliser. Le Maître d'Œuvre
disposera d'un délai de quinze (15) jours pour formuler ses
observations ou donner son agrément.

24.2.1 Planches d'essais

II sera réalisé une planche d'essais. Cette planche d'essais, qui


sera intégrée ultérieurement à l'ouvrage, sera exécutée en pleine
largeur de plate-forme sur une longueur de 200 mètres.

La composition de l'atelier de compactage, le lestage, la pression des


pneus, l'ordre et la vitesse de passage, le nombre de passes, etc.
seront déterminés.

Durant ces essais, l'Entrepreneur est tenu d'effectuer toutes les


modifications de méthode de travail et toutes les vérifications qui
pourraient lui être prescrites par le Maître œuvre.

24.2.2 Spécifications de mise en œuvre et tolérances

Pour la couche de base en grave concassée de roches massives,


les spécifications de mise en œuvre sont les suivantes :

Caractéristiques

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Mise en œuvre
 Teneur en eau de compactage
 Atelier de compactage (vibrant, pneus)
 Taux de compactage
Epaisseur, % de mesures > prescriptions

- Nivellement

- Pose du revêtement maxi

- Pente transversale, écart /théorique

b) Critères complémentaires de réception

Flache maxi à la règle de 3m


Déflexion D. 90 1/100 mm

Spécifications

WOPM

bande d'essai

98% OPM

±2 ±2

7 jours ± 1,5 cm

1 cm <80

Tolérances

néant

5% 10%

La fréquence des contrôles de compacité et épaisseur relatifs à la


mise en œuvre ne sera pas inférieure, pour chacun des essais ci-
avant, à une série par 25 m de chaussée, à réaliser en quinconce
pour chaque voie de circulation

24.3Accotements et trottoirs

Les accotements seront réalisés en graveleux concassés 0/80 et


superposé par une couche de tout-venant de concassage 0/31,5.

Ensuite, ils seront revêtus par un revêtement mono-couche.

24.4 Réparation de la chaussée (bouchage de nids de poule) éventuels

Les zones à traiter seront précisées in situ par l'Ingénieur, elles


seront délimitées à la peinture blanche et métrées pat les soins et aux

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frais de l'Entrepreneur.

La technique de bouchage des nids de poule consistera à agrandir le


pourtour du nid de poule par l'enlèvement de tous les matériaux de
surface instables ou défectueux et lui donner une forme rectangulaire à
bords vifs et à parois verticales dont un axe sera parallèle à celui de la
chaussée. On procédera à l'extraction des matériaux jusqu'à la
profondeur de détérioration constatée et de manière à obtenir une assise
uniforme et propre. Le fond et les parois de la cavité seront brossés, et
tous les matériaux non adhérents enlevés.

Le remplissage de l'excavation sera réalisé à l'aide d'un tout venant


concassé 0/31.5. légèrement humide, régalé et damé par couche de DIX
(10) centimètres d'épaisseur au maximum jusqu'à la cote située à CINQ (5)
centimètres sous le niveau de la chaussée. Les bords du revêtement
existant seront badigeonnés avec une émulsion de bitume préalablement
à la mise en œuvre d'une couche d'enrobé à froid de CINQ (5)
centimètres d'épaisseur que l'on prendra soin de bien compacter à l'aide
d'un rouleau vibrant à surface lisse.

Les travaux de bouchage de nid de poule devront avoir été réalisés au


moins deux mois avant la mise en œuvre de la couche de surface afin de
s'assurer du durcissement des mélanges bitumineux, particulièrement
dans îe cas des enrobés préparés à froid,

24.5 Reprise des épaufrures de rives et des accotements

L'Entrepreneur soumettra à l'agrément du Maître d'Œuvre le matériel et


la méthode qu'il compte employer pour l'exécution des reprises de rives
et des accotements hors des zones reconstruites. Cette demande devra
être accompagnée de tous les renseignements et précisions permettant de
juger de l'état et du bon fonctionnement du matériel.

La profondeur de l'excavation sera en principe égale à celle de l'épaisseur


de la couche de base. Le Maître d'œuvre pourra toutefois exiger une
profondeur supérieure, par Ordre de Service.

La bande sera réalisée de la façon suivante :

Décaissement de la chaussée et des accotements sur la largeur et


l'épaisseur prescrits. Du côté de la chaussée, le décaissement sera
limité par une ligne longitudinale tangentant les épaufrures les plus
larges,

Régalage et compactage du fond de fouille de façon à obtenir la compacité


exigée : exécution de la couche de base suivant les exigences de qualité
géotechnique ;

compactage à 98% de l'OPM ;


exécution d'une imprégnation de la surface et d'une couche enrobé à
froid d'une épaisseur de CINQ (5) centimètres compactée à l'aide d'un
rouleau vibrant à surface lisse.
Le réglage géométrique définitif devra permettre d'obtenir le

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rétablissement du profil initial de l'ancienne chaussée.

Ces travaux devront avoir été réalisés au moins deux mois avant la mise
en œuvre de la couche de surface afin de s'assurer du durcissement des
mélanges bitumineux, particulièrement dans le cas des enrobés préparés
à froid.

ARTICLE 25 : REVETEMENT

25.1Généralités sur les revêtements pour imprégnation

Les revêtements hydrocarbonés sont composés de granulats, de liant


hydrocarboné et de dopes.

La nature des différents constituants doit répondre aux prescriptions ci-


avant du chapitre C.

La granulométrie, la nature et la qualité des constituants sont


déterminées par les essais. Le dosage définitif devra être agréé par
l’Ingénieur après exécution de planches d’essais.

Des variantes portant sur d’autres types de revêtement peuvent être


présentées par l'Entrepreneur, à la demande de l’Administration.
L’Entrepreneur fournira dans ce cas, toutes les caractéristiques des
différents constituants et les résultats des essais.

25.2Composition des enduits superficiels

2.2.51 Liants hydrocarbonés

- L’imprégnation pourra être réalisée avec du cut-back


- 0/1 sur couche de base en graveleux naturel (si obtenu)
- 10/15 sur couche de base en tout-venant de concassage
- Le liant proposé pour l’exécution des enduits monocouche,
bicouche et tricouche sera le cut back 400/600
- Les caractéristiques demandées aux liants hydrocarbonés sont
décrites au chapitre C.

25.2.2 Gravillons

Les caractéristiques demandées aux gravillons sont exposées au


chapitre C. L’Entrepreneur peut proposer à l’Administration l’emploi de
gravillons de calibre différent.

25.2.3 Dosages

Les dosages suivants ne sont donnés qu’à titre indicatif :

a) Imprégnation

L’imprégnation sera réalisée, suivant le cas, à raison de :

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-
1 kg/m² de cut-back 0/1 sur couche de base en graveleux
naturel.
- 1,2 kg/m² de cut-back 10/15 sur couche de base en tout-
venant de concassage,
Les tolérances admises pour les dosages en imprégnation sont fixées à :

- écart : ± 10%
- régularité de répandage : I = (D-d) / (D+d) < 0,20
b) Dosage pour enduit superficiel

Le liant proposé pour l’exécution des enduits monocouche, bicouche et


tricouche sera le cut-back 400/600. L’utilisation de dopes est exigée.

Les quantités indiquées ci-dessous sont indicatives. L’Entrepreneur


effectuera des planches d’essai avec des dosages différents et soumettra
à l’approbation de l’Administration une proposition de dosage optimum.

Les tolérances admises pour les dosages en liant et gravillons sont


fixées à :

- liant : écart ± 10%

régularité de répandage I = (D-d)/ (D+d) < 0,20

- gravillons : écart ± 10%

régularité de répandage r= (D-d) / (D+d) < 0,15

avec D et d (diamètres de passoires) les dosages maximal et minimal


observés au droit d’un profil
Les dosages de liant et gravillons seront contrôlés par la méthode des
plaques carrées 0,50 m x 0,50 m avec bords relevés moyenne de 3
mesures pour (1800 m2 ou fraction homogène).

En cas de surdosage, les fournitures en excédant ne seront pas payées


à l’Entrepreneur.

Si l’écart pour les liants est supérieur à 10%, l’Ingénieur pourra


prescrire un sablage aux frais de l’Entrepreneur et les réparations de
tous les dommages découlant de ce surdosage.

En cas de sous-dosage supérieur à 10%, l’Ingénieur pourra prescrire la


réfection totale de la couche incriminée. Les dispositions techniques de
réfection proposées par l'Entrepreneur, devront recevoir l’accord de
l’Ingénieur. Ces réfections seront à la charge de l’Entrepreneur.

Les dosages des granulats et les granulométries recommandés pour


chaque couche, ainsi que les dosages de bitume sont les suivants :

b.1) Enduit superficiel monocouche

- Cut-back 400/600: 1,2 kg/m²


- Gravillons 6/10 (8/12,5) : 10 l/m²
b.2) Enduit superficiel bicouche

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o Première couche:
 Cut-back 400/600: 1,3 kg/m²
 Gravillons 10/14 (12,5/18) : 12 l/m²

o
Deuxième couche :
- Cut-back 400/600: 1 kg/m²
- Gravillons 6/10 (8/12,5) 10 l/m²
b.3) Enduit superficiel tri couche

o Première couche :
- Cut-back 400/600 1,1 kg/m²
- Gravillons 10/14 (12,5/18) 11 l/m²
o Deuxième couche :
- Cut-back 400/600 1 kg/m²
- Gravillons 6/10 (8/12,5) 10 l/m²
o
Troisième couche :
- Cut-back 400/600: 0,8 kg/m²
- Gravillons 4/6 (5/8) : 7 l/m²
Les dimensions entre parenthèses correspondent aux passoires.

25.3Mise en œuvre des enduits superficiels

25.3.1 Imprégnation

L’imprégnation se fait sur la couche de base compactée

Aussitôt après le réglage et le compactage des accotements, des


carrefours et des parkings devant recevoir l’enduisage, leur surface sera
soigneusement balayée au traîneau à balai (broom-drag) pour enlever
les poussières, graviers et autres corps pouvant nuire à la tenue du
revêtement, de façon à faire apparaître la mosaïque des grains.

Les produits de balayage seront évacués hors de la plate-forme.

La surface de l’imprégnation débordera au minimum de cinq (5)


centimètres la largeur théorique du revêtement à appliquer.

Le bord de la zone à imprégner est à matérialiser à l’aide de fils de fer


dont la position est à réceptionner par l’équipe du contrôle
topographique. La couche d’imprégnation sera mise en place
immédiatement après cette opération dans les 24 heures qui suivent le
balayage de la couche de base.

Cette imprégnation sera exécutée en une seule fois, de préférence par


temps chaud et sec après légère humidification de la couche de base.

Le liant de la couche d’imprégnation doit pénétrer entièrement dans la


couche de base.

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La citerne épandeuse devra être munie de dispositifs permettant de
couvrir uniformément la bande en cours de revêtement. Elle sera
équipée d’une pompe doseuse asservie à la vitesse de déplacement de la
répandeuse.

Elle devra également être munie d’un dispositif permettant de régler,


lorsqu’elle est en marche, la largeur de l’épandage afin de s’adapter à la
largeur à imprégner. Elle sera vérifiée préalablement aux travaux et à
chaque fois que l’Ingénieur le jugera utile.

L’Ingénieur pourra demander à l’Entrepreneur de sabler l’imprégnation


dans certains points de passage obligés où la mise en place de
déviations s'avérerait très difficile ou l’interruption de la circulation
incompatible avec les besoins des usagers.

Les conditions suivantes devront être respectées :

- observation d’un délai de séchage de 6 heures minimum. Toutefois


suivant le type d’imprégnation utilisée, l’Ingénieur pourra fixer un
délai de séchage plus long.

- sablage à l’aide d’un sable 0/5 à raison de 4 à 5 litres par m2.

L’Entrepreneur devra en tout état de cause, chaque fois qu’il ne pourra


établir de déviations, procéder par demi-chaussée et observer le délai de
séchage minimum ci-dessus mentionné. Il pourra alors s'avérer
nécessaire de sabler la bande nouvellement imprégnée.
Il est précisé que la circulation sur la demi-chaussée n’apporte pas de
perturbation sérieuse au trafic public, il n'y aura pas lieu pour
l’Ingénieur d’ordonner le sablage de l’imprégnation, l’exécution de celui-
ci n’étant prévue que dans les zones particulièrement difficiles. Le
sablage dans ces cas là est donc à la charge de l’Entrepreneur.

Dans les zones où le bitume sera en excès, il sera appliqué du gravillon


2/4, selon les instructions de l’Ingénieur et à la charge de
l’Entrepreneur.

25.3.2 Revêtement superficiel

Le revêtement ne pourra être mis en œuvre avant réception de la


couche de base (en GB) et de son imprégnation éventuelle (cas des
rocades et des trottoirs)

Avant l’exécution du revêtement, l’Entrepreneur devra :

- Procéder aux réparations de la couche de base imprégnée


(déflachages, réparations localisées, etc.). Ces réparations pourront
se faire par point-à-temps en répandant du bitume fluidifié chaud
sur la zone en dépression préalablement comblée de gravillons. Si
nécessaire ces réparations se feront en plusieurs couches, de
manière que tous les gravillons soient liés entre eux par le bitume.

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- Balayer soigneusement le sable (ou 2/4) en excès dans les zones
sablées ;

- Solliciter la réception de l’imprégnation.

La surface de l’imprégnation devra être suffisamment sèche et les


conditions atmosphériques acceptables (pas de pluie imminente).

Le répandage du liant est exécuté par des citernes épandeuses munies


de rampes à bec et pourvues d’un dispositif de réchauffage et protégé de
revêtement calorifugé.

Le distributeur de liant devra être équipé en outre d’une pompe doseuse


asservie à la vitesse de déplacement du véhicule et permettant le
contrôle de la température du bitume. Il sera de plus muni de compteur
précis et en bon état de fonctionnement.

Les liants seront répandus à une température déterminée par


l’Ingénieur à partir de la courbe température - viscosité produite par le
fournisseur.
L’épandeur de gravillons devra pouvoir répandre les gravillons
uniformément et sans ségrégation. Le système de répandage des
gravillons sera asservi à la vitesse de circulation du gravillonneur.

Préalablement aux travaux et chaque fois que l’Ingénieur le jugera utile


les citernes épandeuses de liant et les épandeuses de granulats seront
vérifiées du point de vue de conformité et régularité de l’épandage.

Le camion gravillonneur suivra la répandeuse à une distance maximum


de 50 m. Le cylindrage suivra immédiatement.

Le compactage s’effectuera à l’aide de rouleaux à jantes lisses de 10/12


tonnes de manière à ne pas écraser les gravillons puis à l’aide de
rouleau à pneus lisses dont la pression de gonflage est de 5 à 8
kg/cm2. Un minimum de trois passes sera nécessaire.

Le rouleau lisse ne devra pas excéder les 4 km/heure (10 km/heure


pour le rouleau à pneus).

La première passe s’effectuera au rouleau lisse et les deux suivantes au


rouleau à pneus. Les compactages terminés et avant la mise en place de
la deuxième couche, la surface sera égalisée à l’aide du broom-drag.

Préalablement à tout répandage de bitume et pour chaque couche du


revêtement, la fin de la couche déjà exécutée sera protégée en la
recouvrant d’une bande de papier de manière à ce qu’il n’y ait pas de
surépaisseur à chaque joint.

En aucun cas et sous aucun prétexte une partie de la chaussée où le


liant aura été répandu ne devra être abandonnée par cessation de
travail, sans avoir reçu le matériau de couverture et le cylindrage
correspondant.

Office des Voiries et Drainage


Durant l'application du revêtement, la circulation ne sera pas autorisée
sur les sections mises en œuvre. Après l’application, la circulation
pourra reprendre mais la vitesse des véhicules devra être limitée
strictement à 25 Km/heure. L’Entrepreneur disposera et maintiendra
des panneaux de signalisation limitant la vitesse.

Il sera balayé les granulats roulants ou excédentaires.

Le contrôle de surface sera fait à la règle de 3 m longitudinalement, puis


transversalement. La flèche maximum devra être inférieure à 10 mm.

En cas de ressuage, l’Entrepreneur est tenu de sabler ou gravillonner


au 2/4 dans les vingt quatre heures dès l’apparition du phénomène.
Passé ce délai, l’Administration peut intervenir d’office, sans mise en
demeure, les frais étant facturés d’office à l’Entrepreneur.

Pendant la période de garantie et à la demande du Maître d’Œuvre,


l’Entrepreneur sera tenu d’évacuer les granulats roulants. Si ce travail
n’a pas été exécuté dans les quarante huit heures après la demande,
l’Administration peut intervenir d’office, sans autre mise en demeure,
les frais étant facturés à l’Entrepreneur.

25.4Composition des bétons bitumineux

25.4.1 Liants hydrocarbonés

L’imprégnation pourra être réalisée avec du cut-back :

- 0/1 sur couche de base en graveleux naturel (si obtenu)

- 10/15 sur couche de base en tout-venant de concassage ;

La couche d’accrochage sera réalisée avec une émulsion cationique


surstabilisée à 65% de bitume résiduel ou à l’aide d’un cut-back
400/600 ;
Les enrobés denses seront confectionnés avec du bitume pur 60/70.
Les caractéristiques requises aux liants hydrocarbonés figurent au
chapitre C.

25.4.2 Mélange

Les enrobés denses seront composés d’un mélange de roche


entièrement concassée 0/14 avec de la poudre de roche et du filler
d’apport (ciment) et de bitume 60/70. L’utilisation de granulats dits "
semi-concassés" est prohibée.

Les granulats devront avoir un Los Angeles inférieur à 35.

Au chapitre C sont définis :

- Les fuseaux de constitution granulométrique retenus pour les


enrobés denses,

- La spécification du liant bitume pur 60/70.

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Les caractéristiques du mélange seront étudiées au moyen des essais
Marshall et Duriez. Il devra répondre aux performances
indiquées ci-après :

BITUME 60/70

Essai Marshall (50 coups) :

- compacité 96 à 98%
- fluage
< 4 mm
- stabilité
> 900 kg

Essai Duriez (8 jours – 18°C) 1mm/s :

- résistance à la compression > 60 bars


- compacité
92 à 96%
- R’c/Rc
- Taux d’absorption d’eau > 0,75

< 3%

Le dosage en bitume, voisin de 6% sera défini avec précision en


laboratoire en fonction, d’une part, du module de richesse qui devra
être compris entre 3,5 et 3,9 et, d’autre part, des performances à
obtenir.
a) Essai de formulation et de convenance du béton bitumineux

L’Entrepreneur fera exécuter à ses frais l’étude de composition des


enrobés denses par nature de granulats provenant des diverses sources
agrées par l’ingénieur.

Cette étude sera confiée à un laboratoire agréé par l’ingénieur.


L’étude devra être menée par trois modules de richesse : 3,5 – 3,7 et
3,9.

Les résultats d’étude de composition des enrobés denses devront être


présentés à l’Ingénieur au moins trente (15) jours avant la date prévue
pour la mise en œuvre. L’ingénieur fixera alors la composition définitive
à adopter.

D’une manière générale, la composition et les conditions techniques de


mise en œuvre seront exécutées conformément aux prescriptions
techniques du Cahier des Clauses Techniques Générales (fascicule 25
notamment).

b) Epreuve de contrôle de la fabrication

L’Entreprise devra contrôler la composition de l’enrobé (6 prélèvements


par journée de travail) pris dans les camions ou dans les trémies des
finisseurs :

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- teneur en liant,
- granulométrie des granulats.

25.5Fabrication des enrobés denses

25.5.1 Centrale d’enrobage

Les bétons bitumineux seront fabriqués à l’aide d’une centrale de


catégorie C ou D telle que ces catégories sont définies au paragraphe 1
de l’Article 6 du Fascicule 27 du C.C.T.G.

Toutefois les centrales d’enrobages comportant au lieu d’un sécheur et


d’un malaxeur distincts, un même matériel assurant partiellement ou
totalement les deux fonctions :"chauffage et déshydratation des
granulats" d’une part, et "malaxage" d’autre part, pourront être admises
si elles ont fait l’objet de l’agrément de l’Ingénieur.

La centrale d’enrobage ne pourra être que de la classe "1".

La température du liant au moment de l’enrobage devra être comprise


entre cent quarante cinq (145) et cent soixante (160) degrés Celsius.

La température de l’enrobé devra pouvoir être vérifiée en permanence.


Les brûleurs de préchauffage du bitume et de chauffage de la cuve du
mélangeur devront être équipés de thermostats réglés avant tout essai
de composition et plaque d’essai.

La largeur en gueule de chaque trémie devra être supérieure d’au moins


cinquante (50) centimètres à celle du godet de l’engin de chargement et
les cloisons de séparation devront avoir les surhausses uniquement
latérales d’au moins soixante dix (70) centimètres par rapport au niveau
supérieur de remplissage des trémies.

Les conditions de fonctionnement de la centrale devront satisfaire aux


dispositions de "l’Instruction relative aux centrales temporaires
d’enrobage à chaud" rendue applicable par la circulaire du 14 janvier
1974 du Ministère français de la protection de la nature et de
l’environnement, parue au Journal Officiel du 20 février 1974, annexée
au Fascicule 27 du C.C.T.G.

Le dispositif de réintroduction dans le mélange des fines récupérées


devra comporter un petit silo-tampon muni d’un dispositif de dosage
approprié permettant la réintroduction des fines, dans le circuit des
granulats séchés, de façon continue.

L’Ingénieur pourra le cas échéant, demander la mise en place d’un


débitmètre à fines. La fourniture du matériel sera à la charge de
l’Entrepreneur. L’installation de cet équipement nécessite une hauteur
de chute verticale d’un (1) mètre.

Si la centrale comporte un variateur de débit, dispositif défini au dernier


alinéa du paragraphe 11 de l’article 6 du fascicule 27 du C.C.T.G.,
l’Entrepreneur devra soumettre à l’agrément de l’Ingénieur les

Office des Voiries et Drainage


conditions de son emploi. Les variations de débit devront être au plus
égales à 2% du débit nominal, par minute de fonctionnement.

Si l’Entreprise désirait munir sa centrale d’une trémie tampon ou d’une


trémie de stockage il devrait préalablement soumettre à l’agrément de
l’Ingénieur le volume de la trémie, ses caractéristiques fonctionnelles
(calorifugeage, dispositifs anti-ségrégation, etc..) et les conditions de
stockage (température, durée, …)

L’Ingénieur pourra interdire le passage des bétons bitumineux en trémie


de stockage si des phénomènes de ségrégation sont constatés à
l’application, et imposer le chargement des camions en "direct" ; au cas
où cette dernière possibilité ne pourrait être retenue, l’Entrepreneur
devra maintenir la trémie de stockage pleine au moins aux ¾ pour
limiter la hauteur de chute des bétons bitumineux.

L’Entrepreneur devra dans le mois qui suit la notification de


l’approbation du marché soumettre à l’approbation de l’Ingénieur la
centrale d’enrobage qu’il compte utiliser, ce dernier ne prononcera
l’acceptation qu’après mise en place du matériel et vérification de son
état. L’Entrepreneur soumettra à l’Ingénieur le choix de l’emplacement
de la centrale d’enrobage et le plan de l’installation et des aires de
stockage de matériaux dans le cadre du projet des installations de
chantier (Article 23 du C.C.A.P).

25.5.2 Réglages de fabrication

Dès la mise en place du matériel et son acceptation par l’Ingénieur,


l’Entrepreneur devra procéder au réglage de la centrale.

Ce réglage comprendra notamment l’étalonnage des débits (doseurs à


granulats, pompes à liant, dispositif à fines) ainsi que la détermination
des caractéristiques du bon fonctionnement du malaxeur (temps de
malaxage à sec et humide) la température des granulats et des liants, la
position de la trappe et la retenue ou utilisation des palettes-retard
pour que les dispersions constatées sur la teneur en liant, la teneur en
fines d’apport, la granulométrie restent à l’intérieur des limites des
tolérances fixées.

L’Entrepreneur adressera à l’Ingénieur un compte rendu des réglages


effectués, ce dernier notifiera son acceptation ou refus. Dès acceptation
du réglage, la centrale d’enrobage pourra entrer en exploitation.
L’Entrepreneur n’a droit à aucune indemnité pour l’immobilisation de
son matériel et de son personnel et pour la fourniture des granulats et
du liant requis pendant toute la phase aboutissant à l’autorisation de
mise en exploitation, il en est de même en cas de refus.

25.5.3 Fonctionnement

L’Entrepreneur prendra toutes précautions pour limiter la ségrégation


des granulats : le chauffage des granulats devra être conduit de telle
sorte que leur température ne dépasse pas, lors de leur introduction
dans le malaxeur, la température prescrite pour le liant.

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Après chaque vidange du tambour sécheur à l’arrêt de la centrale, au
démarrage, les granulats correspondant au remplissage du tambour
sécheur seront éliminés sans avoir été enrobés.

L’Entrepreneur devra veiller à maintenir en permanence les dispositions


arrêtées pendant la phase de réglage et à contrôler régulièrement les
débits des doseurs, pompe à liant et dispositif à fines, les températures
du liant et granulats séchés, la teneur en eau de ces derniers, les poids
d’enrobés fabriqués par gâchée ou unité de compte-tours, la
consommation moyenne en liant. Tous les résultats seront
communiqués à l’Ingénieur.

De nouveaux réglages de la centrale pourront être effectués si


l’Ingénieur l’exige.

25.5.4 Contrôles après fabrication

Des contrôles de composition du béton bitumineux seront réalisés par


la méthode dite "Méthode de Rouen" (Mode opératoire LCPC mis à jour
en 1980). Ces essais seront réalisés sur des échantillons composés
chacun à partir de 4 prélèvements effectués sur une demi-journée de
fabrication au moins.

25.5.5 Transports

Les bennes des camions approvisionnant la centrale ou transportant


l’enrobé devront être maintenues propres. Toute ségrégation devra être
évitée lors du transport, au chargement et au déchargement des
camions. Les bennes chargées d’enrobés seront recouvertes de bâches
pour limiter les déperditions.

25.6Mise en œuvre des enrobés dense

25.6.1 Couche de base en GB (chaussée principale)

Cette couche sera dosée et posée selon les prescriptions régulières en


matière d’enrobés posés à chaud repris au point 25.6.2 ci-après.
L’ingénieur donnera des précisions en fonction du type de bitume donné
par l’entrepreneur.

25.6.2 Couche d’accrochage pour enrobés (cas des rocades)

La couche d'accrochage pourra être utilisée dans de liaison de l'enduit


superficiel avec une ancienne couche d'enrobé conservé comme base.

Avant la mise en place d’un revêtement en béton bitumineux et plus de


48 heures après l’imprégnation, il sera répandu sur toute la surface de
la chaussée une couche d’accrochage effectuée à l’aide d’un cut-back
visqueux 400/600 à raison de 0,900 kg/m² ou de préférence d’une
émulsion cationique surstabilisée à 65% de bitume résiduel et à raison
de 0,300 à 0,450 kg/m² selon ordre de l’Ingénieur.

Un balayage préalable énergique avec une balayeuse mécanique sera


effectué sur la surface de la chaussée avant mise en œuvre de la couche
d’accrochage de façon à éliminer tout matériau roulant, poussières,
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traces d’argile, etc. au cas où l’ingénieur le demanderait, l’Entrepreneur
devra effectuer un léger lavage préalable.

La température de répandage du liant sera comprise entre 120°C et


130°C.

Le camion répandeur devra être muni d’un système de chauffage pour


amener et conserver le liant à température convenable, d’une pompe de
circulation, d’un thermomètre permettant de mesurer cette
température.

Le chauffage éventuel du liant à feu nu dans le camion répandeur est


formellement interdit pendant la marche.

Le répandage du liant ne pourra avoir lieu que si la surface de la


chaussée est sèche et si les circonstances atmosphériques le permettent
(pas de pluie).

Le répandage sera conduit de manière à ne laisser aucun manque, ni


excès de liant au raccordement, après un arrêt de répandage ou entre
deux phases voisines. Les reprises de répandage devront être alternées.

L’écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée par mètre carré
ne pourra excéder un dixième de kilogramme par mètre carré. Toute
zone ayant un manque ou un défaut de répandage devra être corrigée
par addition de liant conformément aux directives de l’Ingénieur.

L’exécution de la couche d’accrochage ne devra pas être mise en œuvre


à moins de 100mètres en avant du finisseur.

L'Entreprise ne pourra procéder à l'application de la couche


d'accrochage qu'après réception du support par T Ingénieur, celui-ci
ayant été préalablement et soigneusement balayé.

Le répandage du bitume fluidifié sera exécuté à la température normale


de répandage.

L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée ne pourra


excéder un dixième de kg par mètre carré (0,1 kg/m2). Le dosage en liant
répandu sera contrôlé suivant la norme NFP 98-275-1.

La circulation de tous véhicules sera rigoureusement interdite sur la


couche d'accrochage jusqu'à la mise en œuvre de l'enduit superficiel
bicouche. En cas de pollution ou de dégradation de la couche
d'accrochage, sa réfection sera à la charge de l'Entreprise.

Des échantillons des liants utilisés pourront être prélevés


contradictoirement en vue de leur examen par tout Laboratoire agréé.

25.6.3 Répandage des liants hydrocarbonés

Tous les liants hydrocarbonés seront obligatoirement mis en oeuvre à


l'aide d'une répandeuse automobile calorifugée comportant une jauge

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et deux indicateurs de température du liant.

Le répandage sera assuré à l'aide d'une pompe avec retour, la mise


sous pression par air comprimé étant interdite ainsi que l'emploi de
rampe à pulvérisateur.

La répandeuse devra être équipé d'un système de maintien en


température de la rampe et ses accessoires.

A défaut d'un système d'asservissement du débit du répandage à la


vitesse du véhicule, le compte-tours et le tachymètre dans tous les cas
obligatoires seront placés côte à côte et de façon à être vus
simultanément par le chauffeur et par l'homme vanne. Les
températures d'utilisation des eut back sont données dans le tableau
correspondant à l'Art. II.7.2.3 alors que celles des émulsions seront à
préciser aux planches d'essai.

Préalablement à son utilisation sur le chantier, l'Entrepreneur


soumettra par écrit à l'agrément du Maître d'Oeuvre le matériel qu'il
compte employer. Cette demande devra être accompagnée de tous
renseignements et précisions permettant de juger l'état du matériel et
confirmée par des essais sur site en présence du Maître d'Oeuvre.
Celui-ci disposera d'un délai d'UN (1) mois pour formuler ses
observations ou donner son agrément qui sera obligatoirement
précédé de la réception des matériels sur le ou les tronçons d'essai
lors des essais de stabilisation de la couche de base ou ceux relatifs aux
enrobés et enduits superficiels. Toutefois, l'Entrepreneur demeurera
seul responsable des travaux exécutés. En particulier, il ne préjugera en
rien l'acceptation des répandages en cas de non conformité avec les
spécifications exigées. De plus, si la mise en oeuvre, en particulier lors
des tronçons d'essai, des défauts sensibles et répétés de qualité de mise
en oeuvre sont constatés, l'agrément du matériel pourra être retiré par un
Ordre de Service du Maître d'Oeuvre.

25.6.3.1 Contrôle des répandages

a) Régularité dans le sens transversal :

Le liant sera recueilli sur des éprouvettes constituées par une plaque
mince métallique de QUATRE FOIS VINGT CINQ (4x25) centimètres de
côté, à bords relevés de QUATRE (4) millimètres. Le fond des éprouvettes
sera recouvert par deux feuilles de buvard solide.

Pour une opération de contrôle donnée, TROIS (3) séries d'éprouvettes


seront disposées tous les CENT (100) mètres linéaires sur des lignes
perpendiculaires à l'axe de la route, les éprouvettes équidistantes entre
elles ayant leurs grands côtés parallèles à cet axe.

La vérification portera sur la zone délimitée par l'aplomb des orifices


extérieurs de la rampe.

Selon la largeur de la bande intéressée, le nombre des éprouvettes par


série sera de QUATRE (4) pour une demi-chaussée ou de SEPT (7) pour la
pleine largeur.

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En désignant par "PI " et "pi " les poids maximaux et minimaux de liant
recueilli sur l'ensemble des TROIS (3) séries d'éprouvettes d'une même
opération de contrôle, on aura :

On devra avoir ri <= 0,20 (inférieur ou égal à 0,20).

b) Régularité dans le sens longitudinal :

Le liant sera recueilli sur des éprouvettes carrés de CINQUANTE (50)


centimètres de côté, de même type que celles utilisée pour la vérification
transversale.

Une série de CINQ (5) éprouvettes tous les CENT (100) mètres linéaires
selon une ligne parallèle à l'axe de la route, sera mise en place pour
chaque opération de contrôle.

Les éprouvettes étant pesées avant et après le passage de la répandeuse,


on aura

(P2 + p2)

Formule dans laquelle "P2" et "p2" représentent respectivement le


maximum et le minimum des poids de liant recueilli sur les CINQ (5)
éprouvettes d'un contrôle donné. On devra voir : r2 <= 0,20 (inférieur ou
égal à 0,20).

c) Dosage :

Les contrôles de dosage seront effectués à l'aide des essais de régularité


longitudinale par les formules :

Pi

"Dm1"= — Si et

100* (DmO)
"Dr" =-------------------------

(Dml}

dans laquelle "EPi" représente le poids total de liant recueilli sur


l'ensemble des éprouvettes d'une opération de contrôle donnée, "SSi" leur
surface totale, "Dml" le dosage moyen réalisé et "DmO" le dosage prescrit.

P S DmO et Dml

Les différents paramètres seront exprimés de la façon suivante :

en grammes

en mètres carrés

en grammes par mètre carré.

On devra avoir la relation : 90 <= Dr <= 110 (<= inférieur ou égal).

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d) Densité de contrôles :

Une opération de contrôle des régularités transversales et longitudinales


sera faite tous les MILLE (1000) mètres linéaires de bande de
répandage et pour tout répandage ponctuel d'une longueur d'au moins
QUATRE CENT (400) mètres linéaires.

L'emplacement des prélèvements sera fixé par le Maître d'Oeuvre


selon les fréquences précitées, aucune éprouvette n'étant cependant
placée à moins de CINQ (5) mètres linéaires des extrémités de la bande
considérée et à moins de DIX (10) centimètres de ses rives.

De plus, chaque tronçon d'UN (1) kilomètre fera l'objet d'un contrôle de
dosage.

Pour les couches d'accrochage sur ouvrage, le contrôle de régularité


transversale sera effectué à l'aide d'une SEULE série d'éprouvettes, la
régularité longitudinale et le dosage seront vérifiés par deux éprouvettes
disposées à l'entrée et à la sortie de l'ouvrage.

Pour tous les contrôles, les vides de liant laissés par les éprouvettes
carrées seront complétés par des répandages ponctuels réalisés à la lance
avec le maximum de précautions afin d'éviter tout surdosage des zones
avoisinantes.

25.6.3.2 Sanctions

Pour tous les répandages de liants, les qualités à prendre en compte


seront celles effectivement mises en oeuvre en cas de sous-dosage et
celles résultant des dosages prescrits en cas de surdosages.

Si les limites fixées aux § a, b et c du Présent Article, pour les valeurs "ri",
"r2" et "Dr" ne sont pas respectées, les sanctions suivantes seront
appliquées :

a) Rabattement des prix

Le prix du répandage de toute la surface concernée par l'opération de


contrôle

considérée subira les rabattements précisés ci-après :

Cette surface sera le produit de la largeur totale de la bande


imprégnée par la

longueur du tronçon considéré.

1 er cas :

ri > 0,20 ou r2 <= 0,30 DIX POUR CENT (10%)

2ème cas :

ri > 0.20 et r2 <= 0,30 VINGT POUR CENT (20%)

3ème cas :

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80<=Dr<90 ou 110<Dr<= 120 VINGT POUR CENT (20%)

b) Réfections des répandages

Pour une opération de contrôle donnée, si l'une ou l'autre des valeurs


"ri" et "r2" dépasse ZERO VIRGULE TRENTE (0,30) ri ou r2 > 0,30.

ou si "Dr" est supérieur à CENT VINGT (120) ou inférieur à QUATRE


VINGT (80). Dr < 80 ou Dr > 120.

Les dispositions suivantes seront appliquées aux trais exclusifs de


l'Entrepreneur :

- Stabilisation à l'émulsion de bitume par traitement mécanique de la


couche de
base

Scarification de la couche stabilisée et réduction des blocs à la


dimension
maximale de l'agrégat ;
Apport de la quantité de bitume résiduel déficient et malaxage avec le
matériau
en place ;
Remise au profil de la surface et recompactage suivant les exigences.
- Enduits superficiels

*Mise en oeuvre d'une couche supplémentaire selon les directives du


Maître d'Oeuvre.

- Enduit d'accrochage sur tablier d'ouvrage

Selon la nature des défauts constatés, le Maître d'Oeuvre décidera, cas


par cas, des mesures à prendre pour y remédier, étant précisé que tous
les frais correspondants, quelles que soient les décisions prise, seront
prises par 25.6.4 l'Entrepreneur.

Revêtement en béton bitumineux :

Le revêtement en béton bitumineux sera mis en œuvre sur la chaussée.


De plus, certains parkings, arrêts de bus, intersections seront aussi
revêtus à la demande de l’Ingénieur.

a) Epreuve de contrôle de la mise en œuvre

Le contrôle de la température de mise en œuvre ainsi que les contrôles


de compacité et d’épaisseur seront effectués à raison de trois sur un
même profil en travers : un sondage dans l’axe de la chaussée et un
sondage à 3 mètres de part et d’autre de l’axe. Les profils seront
équidistants de cent mètres (100 m) les uns des autres.

b) Mise en œuvre

L’Entrepreneur devra procéder préalablement à la mise en œuvre au


balayage et au nettoyage des surfaces à revêtir, à la mise en place des

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dispositifs de protection sur les accessoires de chaussée remis à niveau
(tampons de regard, bouches à clé, bordures, caniveaux, etc.). La mise
en œuvre ne pourra commencer qu’après réception de ces surfaces par
l’ingénieur.

Le béton bitumineux devra être répandu à des températures comprises


dans les limites suivantes :

BITUME MINIMUM MAXIMUM

60/70 125°C 145°C

Les matériaux trop froids seront impérativement refusés et mis à la


décharge.
L’enrobé dense ne doit être répandu que lorsque l’état de la chaussée et
les conditions atmosphériques sont compatibles avec une bonne
exécution des travaux et une bonne tenue ultérieure du tapis.

La surface de la chaussée doit être sèche. Toutefois si l’enrobé parti du


lieu de fabrication alors que les conditions atmosphériques étaient
normales arrive au chantier de répandage alors que les conditions
atmosphériques se sont modifiées entre temps, l’enrobé dense devra
être répandu immédiatement sauf opposition de l’Ingénieur.

L’enrobé sera répandu en une passe. Le répandage et le compactage


devront être simultanés (voir ci-dessous).

L’enrobé sera mis en place au moyen d’un finisseur à table vibrante


capable de les répartir sans produire de ségrégation, en respectant
l’alignement, les profils et l’épaisseur fixée. Le finisseur doit être muni
d’un dispositif d’arrosage, d’un dispositif de vibration ou de damage et
d’un dispositif de chauffage pour maintenir l’enrobé dense à la
température de répandage prescrite.

Pour limiter les arrêts de répandage et de comptage et éviter les


irrégularités du profil en long, la vitesse du finisseur devra être calculée
en tenant compte de la production de la centrale d’enrobage.
L’Entrepreneur devra disposer de moyens de transport suffisants pour
assurer l’alimentation de répandage.

L’Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie du


finisseur entre le répandage de deux chargements successifs, il doit
éviter également l’accumulation d’enrobés refroidis avant la reprise de
répandage.

L’approche des camions contre le finisseur doit être opérée sans heurt
de façon qu’il n’en résulte aucune irrégularité dans le profil en long du
tapis.

Au cas où, lors du répandage, de grandes irrégularités sont constatées


après le passage du finisseur sans qu’elles puissent être corrigées par
le réglage de celui-ci, le finisseur sera arrêté et l’Entrepreneur devra en
fournir un autre.

Office des Voiries et Drainage


L’épaisseur du tapis sera réglée une fois pour toutes pour chaque
section de répandage et l’Entrepreneur doit s’abstenir ensuite d’agir sur
la commande de réglage d’épaisseur sauf en cas de nécessité
d’ajustement de joint longitudinal.

L’enrobé sera mis en œuvre manuellement après accord de l’Ingénieur


au moyen de petit outillage sur les parties où il ne peut être répandu au
moyen du finisseur (surlargeur, intersection, embranchement). Toutes
précautions doivent être prises dans ce cas pour que la mise en place
soit effectuée avant refroidissement des enrobés en utilisant ceux-ci à
une température proche du maximum indiqué ci-dessus et en limitant
la ségrégation au minimum.

b.1 Joints

Les joints devront être réalisés de façon à assurer la continuité du


raccordement entre les couches adjacentes.

b.1.1 Joints longitudinaux

L’Entrepreneur soumettra à l’agrément de l’Ingénieur le mode de


réalisation des joints longitudinaux, les largeurs des passes de
répandage et la position des joints longitudinaux.

Le répandage de la nouvelle couche sera effectué de façon à


recouvrir légèrement le bord longitudinal de la couche ancienne.
L’enrobé en excès recouvrant la couche ancienne sera ensuite
soigneusement éliminé, sauf lorsque les enrobés de la couche
ancienne ne sont pas encore compactés ni complètement durcis
et refroidis.

b.1.2 Joints transversaux ou joints de reprise

Le bord de la couche ancienne devra être coupé sur toute son


épaisseur, de manière à exposer une surface fraîche contre laquelle
seront placés les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage ancien de
l’épaisseur devra être respecté grâce à un calage approprié du
finisseur à la fin de chaque période de travail. On utilisera une couche
d’accrochage ou un joint bitumineux sur la face découpée avant la
mise en œuvre de la nouvelle couche.

b.1.3 Autres joints

Pour l’exécution des joints au bord des bordures, des trottoirs, des
caniveaux ou autres revêtements adjacents, les vides subsistants
après le passage du finisseur seront comblés à la pelle à l’aide
d’enrobé de façon qu’il ne subsiste aucune dénivellation après
compactage.

b.2 Compactage

Le compactage sera obligatoirement réalisé par un atelier de


compactage composé de compacteurs à pneus lisses ayant une

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charge d’au moins deux (2) tonnes par roue et de rouleaux lisses
tandem à jantes métalliques de six (6) à huit (8) tonnes ou de
rouleaux statiques à trois (3) roues d’un poids de service de douze
virgule cinq (12,5) tonnes.

Les prélèvements après compactage devront avoir une densité


supérieure à 95% de la compacité LCPC de référence.

Il est demandé d’utiliser du matériel ayant les caractéristiques


suivantes :

a) Compacteur statique à 3 roues :

Caractéristique Valeur Unité

Poids de service > 12,5 tonnes

Poids de service testé avec de l’eau > 14 tonnes

Poids maximal > 15 tonnes

Charge linéaire spécifique

avant > 45,5 kg/cm

arrière > 65 kg/cm

Largeur de travail

total > 1 900 mm

bille avant > 1 100 mm


chaque roue arrière
> 500 mm

Moteur puissance SAE > 60 CV

Pente franchissable Environ 25%

Direction Hydrostatique assistée

Vitesse Avant et arrière 0-10 km/h

Entraînement Hydrostatique par action sur


chaque roue arrière.
Verrouillage du différentiel par
action du frein de la roue
correspondante.

b) Compacteur à pneus

Caractéristique Valeur Unité

Poids de service > 14,5 tonnes

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Poids maximal > 28 tonnes

Charge maximum sur roue > 3,5 tonnes

Largeur de travail > 1 980 mm

Pneus 4 x 11 x 20 / 12 PR

Suspension des roues plongeante et oscillante

Puissance du moteur > 130 CV à 2 800 tr/mn

Vitesse 0-20 km/h commutation sous


charge pendant la marche

Pente franchissable Sans lest : 35%

Avec pleine charge : 20%

Direction Hydrostatique à deux points

Entraînement Hydrodynamique (powershift)

Les rouleaux à pneus devront réaliser le compactage immédiatement


derrière le finisseur, les rouleaux lisses tandem assureront le surfaçage
final.
Le collage des enrobés ne se produit pas sur les pneus quand ils sont
chauds, il faut éviter toutefois de les refroidir en arrosant ou en
circulant sur des enrobés froids en arrière du chantier.

Le compactage doit être commencé le plus tôt possible après le


répandage. Le compactage d’une bande de répandage posée à côté d’une
bande déjà en place est commencé par le joint.

Les températures au moment du cylindrage devront être suffisamment


faibles pour obtenir un bon surfaçage, toutes précautions doivent être
prises pour empêcher le mélange d’adhérer aux roues des engins de
compactage. Il devra être évité que le compactage s’éloigne de plus de
cinquante (50) mètres du finisseur.

Les engins de compactage doivent effectuer des passes suffisamment


longues de façon à limiter le nombre des arrêts, le renversement de
marche doit être effectué d’une façon très progressive pour éviter la
formation de vagues, les embrayages des engins doivent être en bon
état. Le changement de sens sera décalé d’au moins un (1) mètre à
chaque passe. La marche des engins de compactage doit être aussi
continue que possible et conduite de manière telle que toutes les parties
du revêtement reçoivent une compaction sensiblement égale.

Le compactage sera suivi d’un cylindrage par rouleau lisse tandem,


notamment au droit des joints, jusqu’à ce qu’il ne laisse plus aucune
trace latérale lors de son passage.

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Dans le cas où l’Ingénieur aura donné son accord, le compactage
d’enrobé dense mis en œuvre manuellement pourra être fait, à l’aide
d’un rouleau vibrant à main ou d’une dame vibrante d’un poids
minimum de quinze (15) kilogrammes pour une surface minimum de
trois cent (300) cm².

Le long des bordures, caniveaux et ouvrages similaires, ainsi qu’à tous


les endroits ou les rouleaux ne peuvent accéder, le compactage doit être
effectué au moyen de dames vibrantes en veillant tout particulièrement
à l’étanchéité des joints se trouvant entre ces ouvrages et les enrobés.

Aucun trafic ne doit être admis sur le revêtement fini avant


refroidissement suffisant, le degré de refroidissement étant laissé à
l’appréciation de l’Ingénieur.

b.3 Trous de carottage de l’enrobé

Après exécution des carottages prévus à l’Article 16.3.5.d,


l’Entrepreneur devra à sa charge remplir des trous par enrobés denses
et assurer leur compactage.

ARTICLE 26 : MORTIERS ET BETONS

26.1Fabrication

La fabrication des mortiers devra être mécanique. Le type et la catégorie


du matériel de gâchage que l’Entrepreneur se propose d’utiliser devront
être agréés par l’Ingénieur ; quel que soit le type de matériel utilisé, le
dosage des constituants devra être pondéral. L’ordre d’introduction des
constituants sera soumis à l’accord préalable de l’Ingénieur.

Les appareils de fabrication mécanique des bétons seront également


soumis à l’agrément de l’Ingénieur. Ils seront si nécessaire, munis d’un
doseur automatique d’adjuvant.

Les constituants du béton seront introduits dans ces appareils dans


l’ordre suivant : granulats moyens et gros, ciments sable, eau.
L’Entrepreneur ne pourra procéder différemment que s’il est démontré
qu’il en résulte une meilleure homogénéité du béton. Dans tous les cas,
la fabrication des gâchées sèches en vue d’une addition ultérieure d’eau
est interdite.

La durée de malaxage sera proposée par l’Entrepreneur à l’agrément de


l’Ingénieur.

26.2Transport

Le choix du mode de transport des mortiers et des bétons, du lieu de


fabrication au lieu d’emploi, est laissé à l’initiative de l’Entrepreneur.
Toutefois, ce dernier devra recevoir l’agrément de l’Ingénieur quant à la
méthode et au matériel utilisés. En cas d’utilisation de camions
malaxeurs, l’Entrepreneur prendra toutes dispositions pour assurer la
bonne rotation de ses camions, afin d’éviter l’emploi de mortier ou
bétons malaxés de plus de 20 minutes d’âge. Chaque camion devra

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disposer d’une citerne à eau et d’un système de mesure de débit
permettant une mesure de la quantité d’eau introduite à 2% près. Tout
béton pouvant être mis en œuvre plus de 30 minutes après sa
confection sera retardé.

L’adjonction d’eau dans les toupies - transporteuses sera prohibée.

En cas d’utilisation de méthodes de transport moins rationnelles,


l’Entrepreneur devra diminuer au maximum les distances du lieu de
fabrication au lieu d’emploi, afin d’éviter tous risques de ségrégation et
de coup de chaleur favorisant une prise prématurée.

26.3Conditions préalables à tout bétonnage

Le bétonnage d’un ouvrage ou d’une partie quelconque d’ouvrage ne


sera autorisé que lorsque :

- la composition du béton aura été approuvée par l’Ingénieur.

- l’Entrepreneur aura terminé tous les coffrages et disposé toutes les


armatures pour cette partie de l’ouvrage ;

- l’Entrepreneur aura approvisionné sur le chantier les quantités de


matériaux nécessaires au travail concerné ainsi que l’équipement en
état de fonctionnement pour la fabrication, la mise en œuvre, la
consolidation et la cure du béton ;

- l'Ingénieur aura vérifié les dimensions, cotes, alignements des


coffrages et armatures mis en place et aura donné son approbation ;

- l'Entrepreneur aura obtenu l'approbation de l'Ingénieur sur son


programme de bétonnage.

26.4Préparation des coffrages

Immédiatement avant le bétonnage, les coffrages doivent être nettoyés


avec soin, de manière à ce qu’ils soient débarrassés des poussières et
débris de toute nature.

-Coffrages en bois :
Les coffrages composés de sciages ou panneaux de bois (fibres,
particules, contre-plaqués) dont la surface n’est pas particulièrement
traitée, doivent être arrosés préalablement à la mise en œuvre du béton.
- Coffrages en métal, en bois traité ou en matière plastique :
Ils seront enduits par un produit de démoulage. Les produits
employés ne doivent pas laisser de trace sur les parements de béton,
ne pas couler sur les surfaces verticales ou inclinées des coffrages. Ils
doivent permettre des reprises ultérieures du béton ou l’application
d’enduits et divers revêtements.

26.5Mise en place des bétons

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Le béton sera déposé dans les coffrages par amoncellement de béton en
tas successifs de façon à ce qu'il ne produise aucune ségrégation. La
hauteur en chute libre du béton dans les coffrages ne doit pas dépasser
1,50 m.
Le béton devra être déposé en couches horizontales les plus minces
possibles. L'épaisseur maximale ne devra pas excéder 30 cm.

Les bétonnages exécutés à l’aide de plusieurs gâchées de béton sont à


réaliser en évitant qu’une des gâchées ayant déjà commencé sa prise
soit recouverte de béton frais. Dans ce but ::

- Le coulage devra être continu et sans versement de gâchées à des


zones différentes non contiguës,

- les surfaces de reprise seront systématiquement recouvertes de


béton frais sur toute leur longueur à la fin du coulage d’une gâchée.

Après mise en place, le béton sera vibré dans la masse à l'aide


d'aiguilles vibrantes de 3.500 pulsations à la minute au minimum. La
finition des dalles et hourdis sera effectuée par vibration superficielle.

Les vibreurs ne devront être utilisés que pour vibrer et serrer le béton. Il
sera interdit de les utiliser pour faire circuler le béton dans les
coffrages.

Les vibreurs devront être introduits verticalement dans le béton et


retirés lentement. Leur durée d'emploi doit être adaptée de façon à
éviter les remontées locales de mortier.

La vibration des bétons devra s'effectuer en profondeur afin d'assurer


une bonne liaison entre deux couches superposées de béton frais.
Cependant, il faudra se limiter à la profondeur atteinte par le vibreur
lorsqu'il s'enfonce sous son propre poids.

Les points d'application des vibreurs ne devront pas être distants de


plus de deux fois le rayon d'action des vibreurs.

L'Entrepreneur devra disposer d'un nombre suffisant de vibreurs et


prévoir au moins deux vibreurs de rechange.

26.6Cure du béton

L'Entrepreneur veillera particulièrement à maintenir le béton


fraîchement mis en place dans des conditions d'humidité et de
température favorable à l'hydratation du ciment et au durcissement du
béton.

La cure pourra être assurée soit par arrosage au jet d'eau très fin, soit
par protection à l'aide de couvertures imbibées d'eau, soit par feuilles
plastiques, soit par application de produits de cure. Les surfaces

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horizontales pourront être protégées par un lit de sable humidifié. En
saison sèche, l'Ingénieur pourra exiger l'utilisation de produit de cure.

La cure s'échelonnera sur au moins 4 jours consécutifs pour les


ciments nominaux et 3 jours consécutifs pour les ciments à haute
résistance initiale.

26.7Correction des surfaces

Le décoffrage ne sera admis que 48 heures après sa mise en œuvre pour


les parois verticales et 3 jours ou plus pour les autres éléments, après
s'être assuré de l'obtention de résistances suffisantes.

Toute poursuite de bétonnage devra être effectuée 24 heures après ce


décoffrage.

Tous les parements seront conservés bruts de décoffrage. Les


parements vus seront parfaitement réguliers; de teinte uniforme, sans
trace de fer de fixation de coffrage, sans trace de laitance due à une
déformation du coffrage, sans fissure, sans trace de reprise de
bétonnage et sans nid de cailloux apparent.

Il sera interdit de marcher sur ces parements pendant les trois (3) jours
qui suivent la fin de la mise en œuvre du béton les constituant. A cet
effet, l'Entrepreneur devra avoir défini à l'avance le mode d'application
de la cure et comment s'effectuera la circulation nécessaire du chantier.

Toute correction à apporter aux surfaces sera à la charge de


l'Entrepreneur.

Les réparations éventuelles seront obligatoirement faites à l’aide de


mortier additionné de résine époxy, type Sikadur ou équivalent. La mise
en œuvre s’effectuera selon la notice technique du fournisseur.

26.8Badigeonnage des parements cachés

Le badigeonnage des parements cachés sera exécuté suivant les


instructions de l'Ingénieur.

ARTICLE 27 : ARMATURES POUR BETON ARME

Les conditions d'emploi des armatures devront satisfaire aux


recommandations incluses dans leur fiche d'identification instaurée par
le titre 1er du fascicule 4 du Cahier des Prescriptions Communes. Les
armatures seront façonnées à froid aux dimensions strictement
conformes aux plans d'exécution.

En l'absence d'acier soudable, toute fixation par points de soudure sur


chantier est interdite. Dans le cas contraire, les soudures ne seront
acceptées que si elles sont indiquées sur plans.

Les armatures seront disposées dans les coffrages exactement aux


emplacements prévus sur plans. Elles seront arrimées ou fixées par
ligatures. Des cales en béton et en nombre suffisant seront placées et
permettront le respect des bétons de recouvrement. Des cavaliers ou

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chaises seront fixés entre les nappes d’aciers inférieurs et supérieurs de
manière à maintenir la position des aciers supérieurs pendant le
bétonnage. Les aciers devront être maintenus propres et exempts de
toute trace de produit de décoffrage, de terre ou de rouille non
adhérente.

Le façonnage des aciers sera effectué à l’aide d’une cintreuse


mécanique. Les rayons de courbure devront être supérieurs au
minimum fixés par les fiches d’agrément.

Tout redressement d’acier à haute adhérence ayant déjà été plié n’est
pas autorisé que ce soit à l’atelier de façonnage des cages d’armatures
ou sur le chantier.

La tolérance de mise en place des aciers est égal au minimum des 2


valeurs suivantes :

- 1 cm

- 3% du bras de levier mécanique de la section (pour les


armatures principales).

ARTICLE 28 : ECHAFAUDAGE, CINTRES ET OUVRAGES


PROVISOIRES

Les échafaudages et cintres devront être tels qu'ils ne subissent pas de


déformations pouvant entraîner des désordres dans le béton déjà mis en
place.

Le décintrement des ouvrages devra être exécuté à la date arrêtée par le


Maître d’Œuvre, compte tenu des délais de décintrement proposés par
l'Entrepreneur et des résultats des essais d'information relatifs au
dernier béton de structure exécuté.

N.B. Les dispositions spécifiques aux ponts sont reprises dans le chapitre H
correspondant à cette rubrique.

ARTICLE 29 : PERRES MACONNES

Les moellons de parement auront, autant que possible, une largeur


double de leur hauteur et une longueur double de leur largeur. Les
parements seront exécutés avec les soins et les précautions pour
réaliser les surfaces et profils prescrits dans les plans d’exécution. Les
moellons seront enchâssés dans un lit de mortier M1, serrés les uns
contre les autres, aussi jointivement que le permet leur forme.

Les vides entre les moellons seront remplis au moyen de pierrailles


hourdées dans du mortier M2. Les moellons seront abondamment
mouillés avant leur emploi. Les joints seront maçonnés au mortier de
ciment.

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Les parements seront jointoyés à joints creux, serrés, lissés et séchés
sous la truelle “ langue de chat ” à mesure de l’avancement des travaux.
Lorsque le mortier aura fait prise, la maçonnerie sera lavée à grande
eau.

Les bêches, les couronnements et les bords latéraux des perrés


pourront être exécutés avec un béton dosé à 350 kg/m3 ou suivant les
instructions de l'Ingénieur.

ARTICLE 30 : FOUILLES POUR FONDATION DES OUVRAGES

Les fouilles seront exécutées soit mécaniquement, soit manuellement et


pourront nécessiter des opérations d'épuisement, pompage, blindage et
l'évacuation de déblais en un lieu agréé par l'Ingénieur.

Les cotes de fondation qui sont mentionnées sur plans ne le sont qu'à
titre indicatif. En aucun cas, l'Entrepreneur ne fera exécuter une
fondation avant examen du fond de fouille par l'Ingénieur et réception
de celui-ci.

Toute purge rendue nécessaire du fait de l’ouverture de la fouille d’un


ouvrage à la saison des pluies, ne pourra faire l’objet d’aucune
revendication de l'Entrepreneur.

ARTICLE 31 : BUSES METALLIQUES OU EN BETON

31.1Dispositions constructives

Avant la mise en œuvre des buses, l'Entrepreneur soumettra à l'approbation


de l'Ingénieur les prescriptions du fabricant pour les buses métalliques et le
calcul statique pour les buses en béton.

31.1.1 Différents cas d’exécution du remblai de la buse

a) Pose de buse en tranchée et des fourreaux en béton

L'exécution des buses s'effectuera, de préférence, en tranchées. Pour les


buses sous remblais l'Entrepreneur exécutera tout d'abord les remblais
pour la plate-forme de la route, pour autant que ces remblais ne
dépassent pas une hauteur de 1,5 fois la largeur de la buse, comptée à
partir de la base de l'ouvrage.

La largeur des tranchées devra être égale à deux fois le diamètre de la


buse pour que le compactage des remblais puisse être exécuté par des
moyens mécaniques. Le remblai devra être monté symétriquement de
part et d’autre de la buse,

b) Réalisation du bloc technique avant le remblai général

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Si le remblayage du bloc technique est effectué avant l’exécution du
remblai général, ce bloc technique devra :

Etre monté symétriquement de part et d’autre de la buse,

Avoir une forme trapézoïdale dont la grande base inférieure fait cinq
diamètres et la petite base supérieure fait trois diamètres.

c) Coulage de buses béton à pleine fouille

Si des buses béton sont coulées à pleine fouille (sans coffrage) dans une
tranchée exécutée dans un remblai ordinaire, sous réserve que le
remblai ne s’est pas déplacé vers la fouille pendant que la tranchée était
ouverte, il n’y a plus de bloc technique à exécuter.

31.2Tolérances d’implantation

Les tolérances d’implantation des ouvrages busés sont :

- En altimétrie : ± 5 cm pour tout point des génératrices


inférieures et supérieures
- En plan : ± 10 cm
31.3Différents types de buses

Le mode d’exécution est décrit ci-dessous pour différents types de buses


pour que tous les procédés éventuellement nécessaires à l’exécution des
travaux soient définis.

31.3.1 Buse métallique

La buse reposera sur un bon matériau d'épaisseur 30 cm identique à


celui du bloc technique et compacté à 95% de l'OPM. Un calage soigné
avec ces mêmes matériaux sera réalisé sous les reins de la buse.

Le montage devra être conforme aux prescriptions du fournisseur.

Le décrochement entre deux plaques voisines devra être inférieur à :

5 mm pour les buses emboitables,

10 mm pour les buses multiplaques

Les imperfections du revêtement au zinc seront retouchées par


application de peinture riche en zinc conforme aux prescriptions du
fournisseur.

31.3.2 Buse préfabriquée en béton

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Si le ferraillage n’est pas disposé symétriquement par rapport à la
génératrice de la buse, un marquage permanent indiquera la partie de
l’élément préfabriqué devant être placée en haut.
Le déplacement des éléments préfabriqués se fera par un engin
mécanisé en utilisant des élingues. Les éléments seront assemblés et
provisoirement calés dans la tranchée.

Tout élément présentant des fissures sera rejeté. Un berceau en béton


armé de dix centimètres d’épaisseur minimale sera coulé sous la buse.

Ces buses peuvent servir aux écoulements et aux fourreaux de passage


de câbles sans servir aux deux fonctions à la fois.

31.3.3 Buse en béton coulée sur place

La buse peut être coulée directement sur une couche de béton de


propreté. Si toute la largeur de la tranchée est bétonnée, il n’est pas
nécessaire de prévoir de compactage spécial du bloc technique.

31.4Enduits de protection

31.4.1 Peinture pour buse métallique

Les buses métalliques seront protégées sur leurs deux faces par un
enduit de protection composé de brais améliorés aux résines (brai -
époxy ou brai vinylique) appliqué avant assemblage des éléments.
L’Entrepreneur a la liberté de faire appliquer cet enduit en usine par
son fournisseur, et il a l’obligation de fournir la documentation sur
l’enduit recommandé par le fournisseur.

31.4.2 Enduit pour ouvrages en béton

Les parois extérieures des buses en béton et les parois des ouvrages en
béton en contact avec les remblais seront protégées d’un enduit
bitumineux hydrofuge.

31.5Travaux de terrassement

Les déblais excédentaires seront mis en dépôt définitif. Les remblais des
tranchées s'effectueront avec du matériau approuvé par l'Ingénieur, par
couches successives. Pour permettre le compactage de l’assise de la
buse, il sera exécuté à la dame mécanique et poursuivi jusqu'à une
hauteur de 0,30 m au-dessus de la génératrice supérieure sur une zone
de 0,50 m de part et d'autre de la buse.

ARTICLE 32 : OUVRAGES DE TETE ET PUISARDS

La forme des ouvrages de tête et des puisards est montré aux plans
annexés au présent CPT. Selon le besoin, les ouvrages sous chaussée,
buse et dalots, seront de têtes évasées ou de puisards.

Les déblais provenant de l'ouverture des fouilles seront mis en dépôt


définitif.

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Le fond des fouilles sera compacté et réglé aux côtes prévues par les
plans d'exécution.

Les moellons et blocs pour maçonnerie des puisards auront les qualité
requises. Ils seront jointoyés au mortier.

Les murs en aile des têtes évasées seront réalisés en béton armé.

Les remblais s'effectueront conformément aux dispositions


correspondantes des remblais des buses.

Les parois extérieures des têtes en contact avec les sols seront protégées
d’un enduit bitumineux hydrofuge.

Sur les faces verticales des butte-roues, perpendiculaires à l’axe de la


route, sera appliqué une couche d’apprêt (peinture diluée à 10% de
solvant) et une couche de peinture blanche réfléchissante comportant
des billes de verre (ballotini).

ARTICLE 33 : REHAUSSEMENT DE TETES DE PUISARD

Dans le cas de travaux de renforcement de la chaussée nécessitant un


rehaussement, les têtes des puisards seront rehaussées de manière à
dépasser de 15cm du niveau supérieur de l’accotement, et à permettre
l’entrée des eaux des fossés dans le puisard,

ARTICLE 34 : DALOTS

Les parties en béton armé ou non armé pour les dalots seront
exécutées suivant les prescriptions correspondantes du présent CPT.

Les surfaces de béton des dalots en contact avec les remblais recevront
un enduit bitumineux hydrofuge qui devra être accepté par l’Ingénieur.

Sur les faces verticales des butte-roues, perpendiculaires à l’axe de la


route, sera appliqué une couche d’apprêt (peinture diluée à 10% de
solvant) et une couche de peinture blanche réfléchissante comportant
des billes de verre (ballotini).

ARTICLE 35 : FOSSES, CANIVEAUX ET EXUTOIRES D’OUVRAGE

35.1Réalisation des fossés revêtus, des fossés non revêtus et des


caniveaux

L’Entrepreneur devra porter une attention particulière pour assurer la


continuité de la pente du fil d’eau.

Les déblais provenant de l’ouverture des fossés et des fils d’eau seront
mis en dépôt définitif. Les surfaces déblayées devront être parfaitement
réglées et compactées.

La construction des fossés, revêtus et non revêtus, ne sera entamée


qu’après le profilage définitif de la route et des talus, mais avant les
plantations.

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L’excavation des fossés pour l’assainissement de la chaussée sera faite
uniquement après la construction du corps de chaussée compacté et
réglé. Cette sujétion est censée être prise en compte dans les prix du
mètre linéaire de fossé.

35.2Fossés revêtus

Les fossés revêtus seront trapézoïdaux rectangulaires. L’emplacement


exact des fossés revêtus et les dimensions exactes seront déterminés
par l’Entreprise et approuvés par l’Ingénieur.

Le revêtement sera exécuté en mortier de ciment de 8 cm d’épaisseur


pour les fossés triangulaires et trapézoïdaux (voir plans).

35.3Fossés non revêtus (pour mémoire)

L’emplacement et dimensions exacts des fossés non revêtus seront


indiqués par l’Ingénieur. La hauteur minimale des fossés est définie par
les plans type de la route.

35.4Caniveaux rectangulaires bétonnés

Les fossés caniveaux sont réalisés en béton armé Q 350 conformément


aux plans - types.

En cas de préfabrication, ils sont à poser sur un lit de béton de propreté


de 5cm d’épaisseur. Les joints sont exécutés au mortier, les faces
intérieures des caniveaux font l’objet d’un coffrage soigné et le fond d’un
lissage.

L’Ingénieur désignera les endroits où des dalles de couverture sont


nécessaires pour assurer la desserte des usagers. Les caniveaux
correspondants seront alors couverts avec des dalles préfabriquées en
béton armé Q350.

35.5Exutoires d’ouvrage

Les avaloirs et les exutoires des lits des ouvrages devront être dégagés
de tous les amas de terre et autres matériaux provenant des travaux.
Ces matériaux seront mis en dépôt en dehors des lits majeurs et
mineurs des cours d’eau.

Les avaloirs et les exutoires d’ouvrages suivants feront l’objet d’un


réaménagement du lit :

Ouvrages calés sous le niveau du terrain naturel ,

Fil d’eau du lit comportant un point haut à l’aval,

Lit comportant des courbes ou méandres érodant les talus de la route


ou dont le tracé en plan doit être centré sur l’ouvrage, selon les
indications de l’Ingénieur.

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En principe les réaménagements du lit seront réalisés avec une section
trapézoïdale de 3,5m de largeur encadrée de talus de déblais de pente
3(vertical) pour 2(horizontal).

Les déblais seront mis en dépôt en dehors des lits majeurs et mineurs
des cours d’eau.

ARTICLE 36 AUTRES OUVRAGES ET TRAVAUX

36.1Gabionnage (pour mémoire)

Les gabions sont remplis à la main à leur place définitive avec des
pierres, les plus grosses étant disposées contre les parois pour former
parement, la partie centrale pouvant en admettre de plus petites.

Pour consolider le gabion en cours de remplissage, afin d’éviter qu’il


forme “ ventre ”, on place des tirants en fils galvanisés reliant les parois
opposées.

Les gabions sont attachés à leur voisins par des fils de ligature de fer
galvanisé.

36.2Enrochements de protection(pour mémoire)

Des enrochements de protection contre les affouillements seront posés


dans les lits de rivière et aux débouchés des fossés et des buses selon
les instructions de l’Ingénieur.

36.3Exécution et pose de bordures béton

Les bordures seront préfabriquées, conformément au dessin - type.


L’exactitude du profil, qui permet d’assurer une bonne sécurité aux
usagers, sera vérifiée avec le plus grand soin.

Pour la préfabrication, les dispositions prises, les matériels utilisés dans


l’atelier de préfabrication (notamment les coffrages), ainsi qu’un élément
d’essai seront soumis à l’approbation de l’Ingénieur avant tout début
d’exécution en série. La longueur unitaire des éléments ne pourra
dépasser un mètre. Les joints seront réalisés de manière à prévenir
toute infiltration préjudiciable aux couches de chaussée ou au
revêtement.

Les bordures seront réalisées en mortier M2 et posées sur un mortier


M1, conformément aux profils en travers type. Les éléments rectilignes
éventuellement utilisés en partie circulaire, des îlots de carrefours
seront de longueur limitée à des segments de 30cm (trente). Les joints
seront particulièrement soignés.

L’Ingénieur précisera, après proposition de l’Entrepreneur,


l’implantation des bordures hautes, des bordures d’îlot et des bordures
arasées.

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36.4Descentes d’eau

Les descentes d’eau sont à réaliser en mortier M2, aux dimensions


prévues au plan type joint au dossier, selon le procédé et avec les
matériaux définis ci-dessus pour les perrés maçonnés.

L’Ingénieur précisera après proposition de l’Entrepreneur :

- l’implantation, les longueurs et les orientations des descentes d’eau,

- les éventuelles protections en pied de talus.

L’Entrepreneur portera une attention particulière à permettre la


continuité du fil d’eau depuis l’accotement en pente transversale, en
passant par la bordure arasée, jusqu’au niveau de l’ouvrage de tête.

36.5Balises - guides et bornes

Les balises - guides, et les bornes kilométriques et pentakilométriques


sont préfabriquées en béton armé C250, conformément aux plans types.
La pose n’aura lieu qu’après réglage au profil définitif des accotements.
Elles seront posées parfaitement verticales dans un lit de C150 et
peintes avec une couleur réflectorisante et durable en trois couches. La
première couche de peinture formant sous-couche d’accrochage devra
correspondre à la recommandation du fournisseur de peinture des
autres couches dans le cas d’un support en béton.

36.5.1 Balises – guides

L’Ingénieur précisera après proposition de l’Entrepreneur les


emplacements à équiper de balises. La disposition des balises en courbe
devra être régulière et suivre parfaitement l’arc du tracé de la route
défini par les plans d’exécution.

36.5.2 Bornes kilométriques neuves

L’inscription sur les bornes kilométriques neuves sera incrustée dans le


béton. Les bornes seront implantées du côté gauche de la route, dans le
sens défini par son appellation officielle, et à la limite extérieure de
l’accotement. L’Ingénieur précisera à l’Entrepreneur le type d’inscription
à réaliser (localité à mentionner, origine du kilométrage).

A la demande de l’Entreprise, les bornes kilométriques pourront être


creuses, dans ce cas le béton sera de qualité Q350 de 5cm d’épaisseur
minimale et armé d’un treillis soudé de mailles espacées de moins de
10cm.

36.5.3 Bornes kilométriques existantes

Les bornes kilométriques existantes placées dans les accotement seront


provisoirement mises en dépôt pendant le recyclage de l’ancienne

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chaussée. Elles seront remises en place dans le nouvel accotement.
Toues les faces visibles seront peintes en blanc. Un marquage par
lettres noires sera apposées aux deux faces opposées et indiqueront la
ville de destination et le kilométrage restant.

36.6Plantation d’arbres et d’arbustes

L’Administration se réserve le droit de faire planter, par l’Entrepreneur,


des massifs ou alignements d’arbres et d’arbustes à des emplacements
qui seront spécifiés par l’Ingénieur au cours des travaux.

36.7Stabilisation des talus par plantation(pour mémoire)

Sur les hauts remblais, aux endroits sujets à l’érosion et aux points
jugés opportuns par l’Ingénieur, les talus seront stabilisés par des
espèces végétales qui devront être soumises à l’approbation de
l’Ingénieur.

ARTICLE 37 : SIGNALISATION

37.1Panneaux d’agglomération, de signalisation et de direction

La pose des panneaux n’aura lieu qu’après réglage au profil définitif des
accotements. Il est à observer que la signalisation provisoire pendant
l’exécution des travaux incombe à l’Entrepreneur.

Les panneaux seront fixés aux supports par trois boulons serrés et puis
soudés. La face des panneaux sera légèrement tournée vers l’extérieur
de la route de manière à éviter les phénomènes d’éblouissement.

Les panneaux seront situés sur les accotements à une distance de 1m


au moins du bord de la chaussée et aux endroits fixés par l’Ingénieur
au cours des travaux.

Les supports seront fichés dans des trous percés par carottage. Ces
trous seront remplis de béton C250 sur une hauteur de soixante
centimètres. La partie supérieure du dé aura une forme de pyramide
dépassant du sol, de manière à éviter toute stagnation d’eau au pied du
poteau métallique.

37.2Marquage de la chaussée

Au plus tard, un mois avant la réception des travaux du projet, et après


maturation du revêtement, l’Entrepreneur exécutera les marques sur la
chaussée en peinture routière blanche réfléchissante (peinture
comprenant des billes de verre réfléchissantes). Les perles de verre
(ballotini) seront mélangées à la peinture pour les maintenir en
suspension avant toute application. Les perles devront être réparties
dans la masse de peinture appliquée et non saupoudrées sur la peinture
fraîche.
Le marquage de la chaussée comprend :

- la bande centrale de 10cm de large et des bandes latérales de


10cm de large. Pour la bande centrale, les lignes sont tracées

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« continues » et « discontinues » selon les instructions de
l’Ingénieur. Pour les bandes latérales et pour la bande centrale
discontinue, on adoptera la discontinuité suivante: 3 m peints et
10 m non peints,
- Les pointes d’îlots,
- lignes de stop,
- et éventuellement les flèches et les inscriptions.
- Pour les zones de traversées piétonnes, se référer aux plans ad oc.
La même peinture sera appliquée sur une couche d’accrochage pour :
- les faces de début et de fin des murs de tête des dalots et buses
dont le corps (hormis les têtes) a une longueur inférieure à
12,5m,
- les chevrons blancs des barrières en béton,
- les balises guide.

L'équipement destiné à être utilisé pour la mise en place de cette


peinture sera, au préalable, réceptionné par l'Ingénieur.

La peinture sera appliquée par traceur automoteur ; pour les


marquages isolés, un pistolet doit être utilisé. Les lignes doivent suivre
parfaitement l’axe de la route ; à cette fin, le traceur doit posséder un
dispositif permettant de joindre les points de repère par des lignes
coulantes. Il sera appliqué un minimum de 800 grammes de peinture
sèche par mètre carré de marquage. Sa teneur en bioxyde de titane
(TiO2) sera d’au moins 40% en poids.

La peinture utilisée doit être durable et homologuée pour marquage de


chaussée conformément aux normes françaises ou équivalentes.

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CHAPITRE E : DISPOSITIONS COMPLEMENTAIRES

ARTICLE 38 : CONTROLE ET RECEPTION DES TRAVAUX

Pour les contrôles et réceptions des travaux, l'Entrepreneur devra


disposer en permanence sur le chantier, du matériel nécessaire à ces
contrôles et réceptions. Il devra également disposer de personnel
qualifié pour le maniement de ces instruments.

Il pourra faire appel à un laboratoire agréé par l'Administration, suivant


la réglementation en vigueur. Il est précisé que le laboratoire de
l'Entrepreneur dans tous les cas, doit être séparé du laboratoire de
l’Ingénieur.

Enfin, au moins un agent qualifié de l'Entrepreneur présent en


permanence sur le chantier, devra être habilité à constater
contradictoirement avec les représentants de l'Ingénieur, les défauts
relevés lors de ces contrôles.

Les modalités du contrôle et de la réception seront précisées par


l'Ingénieur, qui tiendra compte de la marche normale du chantier. Au
fur et à mesure de l’avancement des travaux, l’Entrepreneur remettra à
l’Ingénieur une fiche de demande de réception précisant le lieu et le type
de travaux à réceptionner : vérification du projet, implantation de l’axe,
abattage d’arbres, décapage, déblais, purges, remblais, couche de
forme, couche de fondation, couche de base, imprégnation, revêtement,
fouilles d’ouvrage, coffrage d’une partie d’ouvrage, ferraillage, coulage,
etc.

Toutes les opérations de contrôle et de réception devront faire l'objet


d'un procès-verbal.

ARTICLE 39 : CONTROLE DES EPAISSEURS

Aucune épaisseur ne devra être inférieure au-delà des tolérances


admises par le CPT et les plans d'exécution.

ARTICLE 40 : RECEPTION DES MATERIAUX ET TRAVAUX

40.1Réception des travaux

Chaque opération constituant la base d'une opération suivante, fera


l'objet d'une réception qui permet le contrôle suivi du chantier par
l'Ingénieur.

Ces réceptions des travaux exécutés ne dégagent l'Entrepreneur en


aucune façon de sa responsabilité. Les réceptions seront effectuées par
l'Ingénieur ou un de ses agents dûment autorisé, en présence de
l'Entrepreneur ou de son représentant.

L'Entrepreneur devra demander ces réceptions au moins 2 jours


ouvrables à l'avance. Le non respect de cette clause pourra entraîner
des retards qui seront imputés exclusivement à l'Entrepreneur.

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L'Entrepreneur aura à sa charge, les éventuels travaux de réparation,
en cas de dégradations dues à la circulation, aux intempéries ou pour
toute autre cause, même naturelle. Il devra alors faire réceptionner à
nouveau les tronçons concernés avant d'entreprendre d'autres travaux.

Surtout les opérations mentionnées ci-dessous seront réceptionnées


avant le commencement des travaux subséquents, sans qu'il s'agisse
d'une liste limitative.

Le procès-verbal indiquera toutes les opérations de contrôle qui


s'imposent pour la réception:

- de la préparation du terrain,

- des terrassements,

- de la réalisation de la chaussée,

- de la réalisation des ouvrages d'assainissement et de protection des


talus.

Les travaux non réceptionnés seront repris aux frais de l'Entrepreneur


d'après les instructions de l'Ingénieur. Si l'Entrepreneur, omet de
demander la réception des travaux, ceux-ci seront censés non
réceptionnés de même que les travaux des phases qui suivent et ne
peuvent donner lieu à une rémunération.

40.2Essais de réception et de mise en œuvre des matériaux

L'Entrepreneur devra s'assurer que tous les matériaux mis en œuvre


répondent aux caractéristiques imposées aux articles y relatifs du
présent CPT.

Sur les matériaux mis en œuvre et fabriqués, l'Ingénieur procédera aux


contrôles effectués suivant les fréquences spécifiées à l'article 16.3 du
CPT.

L'Ingénieur se réserve la possibilité de réduire ou augmenter le nombre


et la fréquence des essais.

40.3Refus de matériaux

En cas d'essais défavorables, le tronçon ou la partie d'ouvrage


concernés seront refusés, sous réserve, de la part de l'Entrepreneur, de
demander une épreuve contradictoire ultérieure.

Tous les matériaux reconnus défectueux au moment de la vérification,


devront être transportés hors du chantier par les soins et aux frais de
l'Entrepreneur dans un délai fixé par l'Ingénieur, faute de quoi
l'évacuation sera effectuée par l'Administration aux frais de
l'Entrepreneur.

Tous les matériaux mis en œuvre dans des conditions non conformes
aux prescriptions du présent CPT, seront repris jusqu'à obtenir des

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caractéristiques prescrites. Dans ce cas, les séries d'essais précitées
devront être répétées par les soins et aux frais de l'Entrepreneur.

40.4Réception provisoire

Toute réception provisoire, même partielle, est conditionnée par le


nettoyage complet et préalable du tronçon (mise en dépôt des cordons
de terre, évacuation des restes de moellons et matériaux divers, remise
en état du terrain naturel au niveau des pistes d’accès, pistes de
service, des emprunts, gîtes, carrières, points d’eau, …).

Toute réception provisoire partielle n’est envisageable que si les travaux


du tronçon concerné sont entièrement terminés(y compris le nettoyage
complet et la remise en état des emprunts concernés), une dérogation
pouvant néanmoins être accordée en ce qui concerne la mise en place
de la signalisation horizontale, qui doit respecter un délai minimal à
compter de la fin des travaux de revêtement.

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CHAPITRE F : REFUS DE RECEPTION - SANCTIONS

ARTICLE 41 : GENERALITES

Si les prescriptions requises ne sont pas respectées, la section


intéressée est refusée et l’Entrepreneur devra reconstruire à ses frais les
travaux refusés.

Dans certains cas, l’Ingénieur peut être amené à accepter des travaux
ne respectant pas les spécifications ou ayant une épaisseur moyenne
insuffisante, mais en leur appliquant une réduction de prix. Pour les
défauts d’exécution qui ne sont pas précisés ci-dessous, les
abattements de rémunération prévus par les fascicules spéciaux du
Ministère français de l’Equipement et du Logement sont applicables.

L’Entrepreneur a le droit de refuser ces réductions, mais il devra alors


reconstruire les sections en cause à ses frais.

ARTICLE 42 : EPAISSEUR INSUFFISANTE DES ENROBES

En cas d’épaisseur insuffisante de l’enrobé bitumineux, l’Ingénieur a la


faculté d’accepter ces travaux, pour autant qu’aucun échantillon n’ait
une épaisseur inférieure aux 4/5 de l’épaisseur exigée. Dans ce cas,
l’Entrepreneur subira une réduction de prix calculée selon la formule :

R = 4P( 1-e/E)

où : E est l’épaisseur exigée


e est l’épaisseur moyenne obtenue. Pour le calcul de cette
moyenne, les surépaisseurs locales ne seront pas prises en
compte en limitant les épaisseurs mesurées à la valeur de E.

R est la réduction de prix unitaire encourue

P est le prix unitaire

La réduction s’applique à toute la section considérée et sur le coût total


de la couche contestée.

ARTICLE 43 : CIMENTS DEFECTUEUX

Si un essai vient à donner un résultat non satisfaisant, le lot de ciment


ayant donné l’échantillon défectueux sera rebuté et devra être enlevé
dans un délai de 24 heures.

Néanmoins, l’Entrepreneur est en droit de demander des contre-essais.

ARTICLE 44 : REFACTION DANS LES PRIX DES BETONS

S'il s'avère que la résistance d'un béton à vingt huit (28) jours
déterminée lors des épreuves de contrôle est inférieure à la résistance
exigée, et que l'Ingénieur n'exige cependant pas la démolition de
l'ouvrage ou de la partie d'ouvrage exécutée dans ce béton, il sera
appliqué une pénalité d’une valeur égale à:

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- 10% du prix du béton de résistance insuffisante si la résistance
mesurée est toutefois supérieure à 90% de la résistance fixée et ceci
indépendamment de toute contrainte admissible résultant de
sollicitations calculées,
- 100% du prix du béton de résistance insuffisante si la résistance
mesurée est inférieure à 90% de la résistance fixée et ceci
indépendamment de toute contrainte admissible résultant de
sollicitations calculées.

CHAPITRE G : MODE DE REMUNERATION DES TRAVAUX

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ARTICLE 45 : TRAVAUX DU MARCHE

Les travaux exécutés et réceptionnés par l'Ingénieur sur la base de levés


contradictoires conformément aux modalités du chapitre F du CPT sont
évalués par application des prix unitaires du Bordereau des Prix. Seules
sont prises en compte les quantités de travaux entièrement
réceptionnées. Les paiements partiels de travaux de terrassement et de
chaussée pour cause d’exécution n’atteignant pas la côte définitive sont
exclus.

De même, les approvisionnements sont évalués sur la base des


quantités de matériaux présentes sur le chantier et constatées par
procès-verbaux, établi par l’entreprise et signé par la Mission de
Contrôle, et par application des prix unitaires de la série 6 du
Bordereau des Prix. Ces approvisionnements sont réévalués pour
chaque décompte mensuel en détaillant les entrées et les sorties de
matériaux ainsi que les quantités mises en œuvre dans le mois
considéré.

ARTICLE 46 EVALUATION DES TRAVAUX

46.1Généralités

Les prix du Bordereau des Prix rémunèrent forfaitairement toutes les


dépenses afférentes à l'exécution des travaux et comprennent
notamment :

- les frais de fonctionnement du chantier

- les frais de pompage et d'amenée d'eau, qu’elle soit potable ou


industrielle, que ce soit pour l’installation de chantier ou pour
l’exécution des travaux. Ils comprennent aussi les forages, captages,
retenues d’eau ainsi que les redevances qui pourraient être
nécessaires pour l’obtention d'eau en quantité suffisante pour
l’exécution des travaux. Les forages effectués pour les besoins des
travaux sont à remettre en bon état à l’Administration avant
réception provisoire des travaux.

- les frais d’ouverture et d’entretien de pistes d’accès, et de fermeture


de carrière. Les prix comprennent également tous les frais pour
l'arrangement et le recouvrement avec de la terre végétale provenant
du décapage de tous les sites utilisés par l'Entrepreneur en dehors
ou dans l'emprise de la route, conformément aux directives de
l'Ingénieur.

- les frais d’ouverture de déviations, telles que définies à l’article 7 du


C.P.T pour déviation de la circulation au cours des travaux de
terrassement, de construction d’ouvrage et pour l’exécution des
couches de chaussée. Les prix comprennent également tous les frais
de décapage, de débroussaillage et de reboisement éventuels, un
profilage sommaire, l’apport éventuel de graveleux naturel pour les
passages difficiles, la signalisation, l’entretien pendant la durée de
service et, l’arrosage pour éviter la poussière.

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- toutes dispositions provisoires du chantier entraînées par le
maintien de la circulation pendant l'exécution des travaux

- les frais d’ouverture de saignées, d’exutoires et de diguettes


provisoires pour protéger les travaux de terrassement et les fouilles
d’ouvrages pendant la saison des pluies

- les frais de vérification, d'étude, de dessins, de projet et


d'établissement des notes de calcul

- les frais de piquetage, de rétablissement du bornage de la polygonale


et l'implantation des ouvrages

- les frais de prospections diverses, essais et analyses de matériaux,


les frais de reconnaissance et d'études géotechniques, y compris
installation et frais de fonctionnement du laboratoire de chantier et
toutes sujétions afférentes.

- les frais relatifs aux opérations de mesure pour la détermination des


quantités des travaux réalisés et à la rédaction en contradictoire
avec l'Ingénieur des métrés, dessins, décomptes etc. et toutes
sujétions afférentes.

- tous frais relatifs aux essais sur les matériaux à la charge de


l'Entrepreneur selon les clauses du contrat

- toutes fournitures de matériaux et matières

- les dépenses d'achat, d'entretien, de fonctionnement et


d'amortissement du matériel et de l'outillage

- les frais de transport de toute nature des matériaux, matériels et


nécessaires à l'exécution des travaux. Les transports sont compris
dans les prix des travaux qui les nécessitent, sauf ceux pour
lesquels une plus-value est spécifiquement définie

- les frais de nettoyage général du chantier

- les frais afférents aux travaux à exécuter au titre de la garantie


d’entretien

- toutes autres charges nécessaires pour la bonne exécution des


travaux.

46.2Terrassements

Les volumes de terrassement seront pris en compte sur les bases


théoriques du dossier d'exécution approuvé et des relevés
topographiques réalisés par l'Entrepreneur et contrôlés par l'Ingénieur
avant et après l'exécution des travaux.

En cas d'accord de l'Entrepreneur il sera appliqué le calcul électronique


des quantités selon le projet d'exécution.

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Des modifications éventuelles sont à relever par l'Entrepreneur sur le
terrain et à contrôler par la Mission de Contrôle.

Un foisonnement éventuel du matériau ne sera pas pris en compte.

Les volumes des tranchées en fouilles nécessaires pour l'implantation


d'un ouvrage seront comptés comme le volume d'un prisme théorique
limité à l'emprise de l'ouvrage, les talus étant supposés verticaux.

46.3Déblai des fossés

Les volumes de déblais provenant de l’exécution des fossés de demi-


profil en :

- Déblais sont comptés comme réutilisables en remblai si leurs


caractéristiques géotechniques le permettent,
- Remblais sont comptés comme mis en dépôt. C’est pourquoi le
terrain naturel n’est pas préalablement décapé.
L’Entreprise doit tenir compte dans ses prix de ce mode de calcul des
volumes de déblais des fossés.

46.4Purges

Toute purge rendue nécessaire du fait de travaux effectués à la saison


des pluies tel que décapage, terrassement ou ouverture de fouille
d’ouvrage, ne pourra faire l’objet d’aucune revendication de
l'Entrepreneur.

46.5Transport

La distance moyenne de transport sera calculée après exécution et


évaluée comme suit : on déterminera centre de gravité de chaque déblai
ou emprunt et celui du remblai ou de dépôt correspondant, la distance
à prendre en compte sera égale à la distance horizontale suivant la ligne
droite (vol d'oiseau) entre ces points.

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46.6Chaussée

Les prix définis au bordereau pour la réalisation de la chaussée


comprennent :

- l'aménagement des gisements et emprunts pour graveleux naturel,

- l'extraction, gerbage et préparation des matériaux

- toutes les opérations nécessaires à l'obtention de matériaux de


granulométrie et de qualité conformes aux prescriptions du présent
marché.

Les volumes à prendre en compte sont :

- les volumes théoriques des couches de forme, de fondation, couches


de base et couches d’enrobé conformes aux plans d’exécution et
effectivement mis en place, sans prise en compte d’un éventuel
foisonnement ou contre-foisonnement

- les volumes apparents des agrégats, déterminés en tenant compte


de la densité apparente des agrégats et du dosage théorique mis en
place conformément à la demande de l’Ingénieur.

46.7Remblais contigus des ouvrages

La fourniture de matériaux de remblayage des remblais contigus des


ouvrages sera rémunérée selon les prix de la série 2 du terrassement
selon les profils en travers – type de la route. Pour compenser les
travaux supplémentaires demandés, selon CPT au niveau des ouvrages
(soit coulage pleine fouille dans tranchée avec fouille non rémunérée,
soit compactage à 95% de l’OPM de matériaux sélectionnés pour
remblais contigus) le volume extérieur des dalots unicellulaires et des
buses ne sera pas déduit du volume des terrassements. L’exécution de
ces remblais contigus ou l’exécution de la fouille pour tranchée est à
inclure aux prix des buses, et du béton des dalots et des ponts. La
fourniture de matériau de couche de forme pour les blocs techniques
des buses est à inclure aux prix des buses.

46.8Quantités mises en œuvre ne donnant pas lieu à paiement

S'il s'avère que, par négligence ou pour les commodités d'exécution,


l'Entrepreneur mette en œuvre des quantités supérieures à celles
prévues aux plans contractuels (épaisseur des différentes couches,
béton de blocage ou de remplissage, etc..) seules seront prises en
compte pour le règlement les quantités résultant des plans
contractuels.

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 chaque mélange ; l’affaissement admissible doit varier entre 4 et 7
cm.

12.1 Mise en place des bordures


Les bordures sont posées sur la couche de fondation suivant l’axe
donnée sur le plan d’implantation précédé d’une couche de béton maigre
dosé à 200 kg de ciment et d’une épaisseur de 5 cm sur une largeur de 30
cm.
Après la pose de la bordure, on doit couler un béton de contrebutage tout le
long des bordures du côté extérieur du coffre de la route et au droit des
joints dans le coffre.

12.2  Dépose et pose bordures.


Lorsque les bordures présentent dans leur profil des
dénivellations importantes, il faut les remettre en profil. De ce fait, on
procédé à la dépose et à l’osculation des bordures. Celles ne présentant pas
des fissures sont remises en place suivant le processus défini ci haut.

Article 13 : Accotement et trottoirs

Les accotements sont à raser lorsque leur profil nécessite, les


matériaux excédentaires seront évacués.

Les accotements dont le profil nécessite un rechargement sont


préalablement scarifiés sur 10 cm d’épaisseur puis pus rechargés jusqu’au
profil voulu à l’aide de matériaux nobles et compactés.

Les accotements et trottoirs revêtus, dégradés sont réparés selon


les techniques préalablement définis de réfection de chaussées.

Article 14 : Signalisation routière

14.1 Balises de virage

Les balises de virage seront cylindriques et creuses ; elles auront


0,20 m de diamètre et seront terminées par un cône de 0,05 m de hauteur.

Elles pourront être en plastique ou en béton centrifugé dosé à


300 kg de ciment.

Dans ce dernier cas, elles recevront deux couches de peinture


blanche du type proposé par l’Attributaire et approuvé par le F.D.

Elles seront scellées dans un massif de béton de 0,40 x 0,40 x


0,50 m, arasé au niveau de l’accotement.

Les balises seront implantées, sauf difficulté spéciale, à 0,40 m à


l’extérieur du bord de la plate-forme, côté grand rayon. Elles devront avoir

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une hauteur de 1,30 m au dessus de l’accotement. Dans tous ces cas, l’axe
devra être implanté à plus de 1,50 m de la limite de la chaussée.

14.2 Panneaux de signalisation - Support

Les panneaux devront être conformes aux spécifications


techniques en vigueur. Ils seront confectionnés en tôle galvanisée ou en tôle
d’aluminium emboutie, peinte ou plastifiée.

Les panneaux réflectorisés conformément au règlement seront


revêtus d’une surface réfléchissante lisse.

Les dimensions des panneaux seront les suivantes :

- Panneau triangulaire : 0,70 m pour chaque côté ;


- Panneau rond  : 0,90 m de diamètre ;
- Panneau directionnel indicateur : 1,50 x 2,00 m ;
- Panneau indicateur de localité : 0,60 x 1,20 m.

Les supports seront soit des profilés du commerce ( de 80 à 120


mm) protégés par une couche de minium et deux couches de peinture
glycérophtalique grise, soit des tôles embouties et galvanisées, spécialement
confectionnées pour cet usage. Dans ce dernier cas, les supports recevront
une couche de peinture glycérophtalique grise.

Les supports de signaux seront scellés dans un massif de béton


de 0,40 x 0,40 x 0,50 m.

Le dé de fondation fera saillie de 0,10 m sur le niveau du sol et


sera terminé par une pointe de diamant à quatre faces.

Le modèle de panneaux et leur fixation devront être agréés par le


F.D. ils devront être visibles et robustes.

Les panneaux seront implantés sur le bord droit de la chaussée,


sensiblement perpendiculaire à l’axe de celle-ci.

La distance entre l’aplomb de l’extrémité du panneau côté 


chaussée et la rive voisine ne doit pas être inférieure à 0,70 m.

Le bord inférieur du panneau devra être à 2 m au-dessus de


l’accotement. Si deux panneaux sont sur le même support, cette hauteur est
celle du panneau inférieur.

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La flexion spéculaire sur le fond et les lettres des panneaux sera
évitée en donnant à celui-ci une inclinaison judicieusement choisie de moins
15° à plus 10° par rapport à la normale à l’axe de la route (le sens positif
étant le sens trigonométrique)

14.3 Signalisation Horizontale

Fourniture des matériaux et mise en place de bandes peintes de


couleur blanche, suivant les directives du maître d'oeuvre ou du maître
d'ouvrage.

Le marque sera effectué sur une chaussée sèche et propre, après


tracé préalable de l’axe des lignes et bandes et du contour des flèches
éventuelles.
Les lignes et bandes seront réalisées à l’aide d’un moyen mécanique grée par
le Maître d’œuvre.

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