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REPUBUQUE DU SENEGAL
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
Titre:
ELABORATION D'UN CATALOGUE DES STRUCnlRES TYPES DE CHAUSSEES NEUVES AU
SENEGAL
Juillet2007
1 E.S.P. Thiès 1AA.T.R. Élaborationd 'lOI cataloguedes structurestypes de chausséesneuvesau Sénégal
DEDICACES
A mes parents,
A mes frères et sœurs,
Aux nobles enseignants rencontrés tout au long de ma scolarité,
Au défunt camarade de promotion Abdoulaye FAn/GA,
A toute la famille de l'ESP.
REMERCIEMENTS
le Pr Ibrahima Khalil CISSE, directeur de l'E.P.T., pour l'intérêt qu'il porte au sujet, son
de l'AATR et Sakhir NIASS de l'APIX pour avoir accepté de relire le rapport et d'y
ème
Messieurs Ousmane MBODn de la 4 promotion, Ibrahima CISSOKHO et Serigne
précédents PFE.
11
Cheikh YattDIOUF Proietde Fin d'Études
E.S.P. Thiès / AA. T.R. Élaboration d'IUI catalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sénégal
SOMMAIRE
Le but de ce travail était d'élaborer en fonction des matériaux disponibles et des facteurs
économiques, un catalogue sénégalais des structures types de chaussées neuves. Nous devions, à
cet effet, produire d'une part, des fiches de matériaux présentant les caractéristiques et
spécifications auxquelles devront satisfaire les matériaux routiers ainsi que les hypothèses de
dimensionnement; et d'autre part, des fiches de structures permettant selon la classe de
plateforme (S2, S3, S4 et S5) et la classe de trafic (Tl, T2, T3, T4, T5 et T6) de déterminer les
épaisseurs des matériaux d'assise et du revêtement.
L'étude s'est principalement appuyée sur une recherche bibliographique très diversifiée
dans le but d'identifier les matériaux utilisables en construction routière au Sénégal, d'exposer la
méthode rationnelle de dimensionnement, de déterminer pour chaque matériau les
caractéristiques mécaniques (module d'Young, coefficient de Poisson ainsi que les
caractéristiques en fatigue b, ~6 et/ou (J6). Une fois ces informations collectées, nous avons
déterminé les contraintes et déformations admissibles pour chaque matériau, puis calculé
différentes variantes de structures à l'aide du logiciel ALIZE m.
Ainsi, en plus de quatorze (14) fiches de matériaux, nous sommes parvenus à produire
trente-et-une (31) fiches de structures réparties comme suit : vingt-quatre (24) pour les structures
souples, six (6) pour les structures de semi-rigides, une (1) pour les structures mixtes. Le
revêtement pour toutes ces structures était constitué d'un béton bitumineux.
L'analyse globale des fiches de structures nous a permis de voir que pour des trafics
allant de Tl à T3, les chaussées souples réalisées à partir des matériaux naturels convenaient. Par
contre, pour des trafics plus élevés ( T4 à T6), les structures utilisant des matériaux d'assise
traités, soit aux liants hydrauliques, soit aux liants hydrocarbonés, sont plus adaptées. Il s'agit
des chaussées semi-rigides, à structure mixte ou des chaussées souples à couche de base en
grave-bitume.
---------~--_ ....-_._--
iü Projetde Fin d'Études
Cheikh YattDIOUF
1
E.S.P. Thiès / AA. T.R. Élaboration d'un catalogue des structures typesde chaussées neuvesailSénégal
Dédicaces i
Remerciements ii
Sommaire iii
Tables desmatières .iv
Listes des annexes vii
Listes des figures , '" .ix
Listes des tableaux x
Listes destableaux desannexes xii
Listes desabréviations et notations xiv
INTRODUcnON GENERALE -1 -
v
Cheikh Yan DIOUF Projetde Fin d'Études
1
E.S.P. Thiès / AA.T.R. Élaboration d'un ctlmlogue des structures typesde chaussées neuves au Sénégal
CONCLUSION - 81·
RECOMMANDATIONS....•........••..•.....•..........................•......••............•.........•................•............•....•........................•.........•......- 83·
1
E.S.P. Thiès 1AA.T.R. É/ahoratim d'un catalogue des structures typesde chaussées neuves auSénégal
Sol de plateforme AO
vii
Cheikh YattDIOUF Projet de Fin d'Études
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E.S.P. Thiès/ AA. T.R. Élaboratioo d'un cataloguedes structurestypes de chaussées neuvesau ~négal
82: 8N / GN 81
83: 8N / LAT2 82
84: 8N / LACo 83
85 : 8N / GNT 84
86: SN / GRH 85
87: LAT1/LAT2 86
88: LAT1/ GN 87
89: LAT1/ GNT 88
810: LAT1/ LACO 89
811 : LAT1/ GRH 810
812: LAT2/G8 811
813: GN / GN 812
814: GN / LAT2 813
815: GN / LACo 814
816: GN / GNT 815
817: GN / GRH 816
819: GNT / GNT 817
820: GNT / LAT2 818
821 : GNT / LACO 819
822 : GNT / GRH " '" 820
823: GRH / GRH 821
824: GRH / LACo 822
825 : LACo / LACo , " , , 823
826 : LACo / G8 '" 824
H2 : LAC / LAC 825
H4: LAT1/LAC 826
H5: GN / LAC 827
H6 : GNT / LAC 828
H7 : GRH / LAC 829
Ha: LACo / LAC 830
M2 : LAC / GB. 831
1
E.S.P. Thiès / AA. T.R. Élaboration d'un catalogue des stnlcturestypesde chaussées neuvesau Sénégal
Figure 1.4 : Détérioration de lachaussée p8rf don des charges Jourdes {13] - 14-
Rgure Il. 1- Différents types d'enduits super6ciels {5] '" ........• 25-
Figure llf.2 : RoBd Note N°29 : Couche de fondtiion en mlltériaux non trtifés {11}. - 31 -
Figure 111.3: Road Note N°29 : Couche desUrfBCe souples etcouches de bBSe enm8C8dlfTl enrobé{11] - 31 •
Figure llfA : RoBd Note N°29 : Couche de surface souples etcouches de base enmBCadlfTl non trtifé {11]. - 31 •
Figure 111.5 :Road Note W29 : Couche de surfBCe souples et couches debBSe enbéton bitumineux {11]. - 32-
Figure 111.6: RoBd Note N°29 : Couche deSUrfBCe souples etcouches debase t"nées 8UX 1i8l1ts hydrBufques {11] - 32-
Figure 111.8 : Méthode Shen: c8lcul du tnlfic éqtivalent Nennombre d'essieux de 10l {11] - 34 -
Rgure iV. 1: Schématisation de18 chmge deréférence pourle csJcul des structures - 56 -
Figure IV.2 : DéterminBlion des éptisseurs de 18 couche de surfBCe enmlltéri8ux bitumineux [7] - 59 •
ix
Cheikh YattDIOUF Projet de Fin d'Études
E.S.P. Thiès / AA. T.R. Élaboration d '1111 cataloguedes structurestypesde chaussées neuvesau Sénégal
Tableau 11/.1 : Classes de trafic utilisées dans lamithode CEBTP [11]. - 37-
Tableau 11/.2: Épmsseurdes couches de chaussée selon laméthode CEBTP [11]. - 38-
Tableau 111.3 : Épmsseur des couches de chaussée selon laméthode CEBTP [11J - 38 -
Tableau 11/.4: Nsture des msféli8UX utifsables encorps de chaussée [11J - 39 -
Tableau IV.3: VEieurs de K eta pourle eaculdefagressivité d'un essieu (structures neuves moyen etfort trafic) m -50·
Tableau IVA : Coefficients d'agressivité selon le trafic et le type de chaussée [7]. - 51 -
Tableau 1V.5 : Risque de calcul retenu à 20 ans pour le Cst8logue 1977 des chaussées des routes nttion8les m -52 -
Tableau IV.6: Classe deportance à long terme auniveau de l'arase de la PST [7].. - 52·
selon le Manuel de conception des chaussées neuves à fmble trafic LCPC-SETRA, 1981 [9]. - 53 -
Tableau IV.9 : Éc8rl-type surlesépliisseurs à lamise en oeuwe de couches enmsfériaux bitumineux m -55-
Tableau IV. 10: V8Ieurs du coefficient d'agressivité moyenne du tr8Hc pourlajustification delatenue du solsupport [7] - 58 •
T8bleau VA: VEieurs duCAM pourla définition des clssses detrafic cumulé. - 68 •
Tableau V.6: Bornes supérieures des classe detrafic cumulé (en millions d'essieuxéquiv8lents NE) - 69 -
Tableau V.10: CarBCtéristiques méc8fiques des m81ériauxtrlités aux liants hydraufques - 72·
xi
CheikhYaftDIOUF Projet de Fin d'Études
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E.S.P. Thiès / AA. T.R. Élaboration d 'IUJ catalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sénégal
Cheikh YattDIOUF
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E.S.P. Thiès / AAT.R. Élaboration d'un catalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sén,jgal
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Cheikh YaftDIOUF Proietde Fin d'Études
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E.S.P. Thiès/ A.A.T.R. Élaboration d'un catalogue des structures typesde chausséesneuvesau Sénégal
ORGANISMES ROUTIERS
MATÉRIAUX
PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT
CheikhYattDIOUF
xiv Projet de Fin d'Études
E.S.P. Thiès 1AA. T.R. Élaboration d 'IDI catalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sénégal
kct coefficient tenant compte des discontinuités des structures de chaussées rigides
kr coefficient ajustant la valeur de déformation oude contrainte ac:mssible enfonction œrisque de calcU oudes
facteurs de dispersion
ka coefficient de prise encompte des hétérogénéités locales de la portance de la couche non liée sous-jacente
K rapport de l'épaisseur de matériaux biturrineux à l'épaisseur totale (pour lesstructures mixtes)
p période de calcli
Sh écart-type surl'épaisseur de la couche mise enœuwe (m)
SN écart-type surle logarithme dJ ncmbre de cycles entraînant la rupture par fatigue
u variable aléatoire dela loi norrnae centrée rédJite associée aurisqJe r
~ pente de fatigue dJ matériau exprimée sous foone dune loisemi-iogarithmi(JJ9
~ écart-type combinant la dispersion sur lesépaisseurs et cellesur lesrésultats d essais enfatigue
1t,1Id déformation horizontale actnissible entraction
1z,1Id déformation verticale aanissible encompression
(t déformation entraction/compression rnaximae dans leplan horizootale
Iz déformation verticale maximale
16 déformation pour laquelle la rupture conventionnelle enflexion sur éprouvette estobtenue au bout de 106 cycles avec
une probabilité de 50 %, à 10°C et 25Hz
16(8,f) défonnation pour laquelle larupture conventionnelle enflexion suréprouvette estobtenue au boutde 1()6 cycles avec
une probabilité de 50 %, à la tefll)érature aocet pour une fréquence f
l(N,e,f) défonnation pour 18CfJ9/le la rupture conwntionnef(e enflexions suréprouvette estobtenue aubout de N cycles avec
une probabilité de 50 %, à la température aocet pour une fréquence f
v coefficient de Poisson
v(e,f) coefficient de Poisson à latempéfature aoc etpour une fréquence f
8 température de caIcuf (a°C)
8eq température éqlivalente (a°C)
aUe! contrainte actnissible entraction il la base dunecouche (MPa)
al contrainte entractiorJcompression maximale dans le plan horizontal (MPa)
a. contrainte pour laquelle la rupture par traction en tIexion suréprouvette de 360 j estobtenue pour 1()6 cycles (MPa)
a~N) contrainte pour laquelle la rupture partraction enflexion suréprouvette de 360 j estobtenue pour N cycles (MPa)
E~SETGRANDEURS
A coefficient d'aplatissement
CBR indice de portance califomien (Calitomian Bearing Ratio) (%)
CPA coefficient de polissage accéléré
d diamètre des plus petits éléments dJ matériaux
o diamètre des plus gros éléments dJ matériaux
ES équivalent de sable
EV2 module à laplaque au second cycle de chargement
xv
Cheikh Yan DIOUF Proiet de Fin d'ÉtJII1es
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E.S.P. Thiès / A.A. T.R. Élaboration d'un catalogue des struaure»typesde chaussées neuvesau Sénégal
le indice deconcassage
Ip indice de plasticité (%)
IPI indice deportance immédiate (%)
LA coefficient deLos Angeles (%)
MDE coefficient micro-Deval enprésence deau (%)
OPM optimum Proctor modfié
r résistance à lacompression simple après immersion à "essai Duriez (MPa)
R résistance à lacompression simple avant immersion à l'essai Duriez (MPa)
RI résistance à latraction drecte (MPa)
w teneur eneau (%)
p masse volumique (k9'rnJ)
TRAFIC
SOL-SUPPORT
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B.S.P. Thiès!AA. T.R. Élaboration d'un catalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sénégal
INTRODUCTION GENERALE
Il restait donc à produire un catalogue contenant des fiches de structures intégrant les
caractéristiques de trafic, géotechniques, climatiques et économiques sur l'ensemble du territoire
sénégalais. A cela, s'ajoutait la nécessité de remettre à jour quelques paramètres de
dimensionnement (configuration du trafic, module d'Young et caractéristiques en fatigue de
certains matériaux... ).
Cette présente étude vise donc à produire un catalogue des structures types de chaussées
neuves comprenant des fiches de matériaux définissant les spécifications auxquelles devront
répondre les matériaux routiers et des fiches de structures intégrant les multiples scénarii de
structures techniquement réalisables et économiquement rentables. Ce catalogue devra ainsi
alléger le travail du projeteur par la mise à sa disposition d'un ensemble de solutions techniques
prédéfinies et comparables.
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Cheikh fatt DIOUF - 1- Proiet de Fin d'Études
E.S.P. Thiès / A.A.T.R. Élabomtiond'un catalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sénégal
Par une recherche bibliographique assez élargie, nous avons essayé de collecter
l'ensemble des informations relatives aux caractéristiques du réseau routier sénégalais (TMJA,
coefficient d'agressivité moyenne), à celles des matériaux utilisables en construction routière
ainsi qu'aux principes de base de la méthode rationnelle de dimensionnement employée. Cette
phase préliminaire nous permettra, par la suite, de calculer les contraintes et déformations
admissibles des matériaux et de les comparer aux valeurs réelles calculées, pour chaque scénario
de structure, à l'aide du logiciel ALIZE III.
1
E.S.P. Thiès/ A.A.T.R. Élabora/iond 'lm cataloguedes structurestypes de chausséesneuvesau Sénégal
L GENERALITESSURLESROUTES
LI. Présentation sommaire du réseau routier sénégalais
Les routes non revêtues quant à elles comprennent principalement trois catégories:
• les routes en terre modernes (RTM), praticables en toutes saisons grâce à une mise
hors d'eau obtenue par un assainissement performant;
• les routes en terre sommaires (RTS) dont la qualité de l'assainissement ne permet pas
une mise hors d'eau, ni une viabilité permanente;
• les pistes qui, à la différence des deux premières, ne comportent pas de structures de
chaussée (pas de plate-forme, ni de couche de roulement). Elles sont tracées directement sur le
terrain naturel et comprennent très rarement des ouvrages d'art.
1.1.4. Trafic
La campagne nationale de comptage routier effectuée en 2002 a donné les résultats
suivants:
• les débits journaliers moyens les plus élevés se rencontrent dans la région ouest du
Sénégal (Dakar et Thiès): l'essentiel de la population et des activités économiques y étant
concentrées;
• la croissance générale du trafic journalier moyen est de 6.3 % entre 1996 et 2002 soit un
accroissement annuel moyen de 1.02 % ;
• sur la majorité du réseau, le trafic est inférieur à 500 véh/j : on ne rencontre un trafic
supérieur à 2000 véh/j que sur 10.9 % du réseau étudié, soit 3 % du réseau classé national.
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1 E.S.P. Thiès / A.A.T.R. Élaboration d'IIII catalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sénégal
Les chaussées souples encore appelées chaussées flexibles tiennent leur nom du fait
qu'elles ont l'aptitude de se déformer réversiblement sous les sollicitations. Ainsi, au passage
d'une charge lourde, les chaussées souples se déforment de 1 à 3 mm (contre 0 à 0.5 mm pour
une chaussée rigide à assise traitée). Si la structure est adaptée, sol et chaussée retrouvent leur
position initiale. Par contre si elle n'est pas adaptée (charges trop lourdes et répétitives), les
déformations deviennent irréversibles, entraînant ainsi une dégradation rapide de la structure. Ce
type de chaussée est donc plus adapté pour les voies très peu circulées par les poids lourds. Les
chaussées flexibles sont sans doute les plus rencontrées au Sénégal et comportent:
• une couverture bitumineuse relativement mince ;
• une couche de base en matériaux non traités (ou en matériaux bitumineux dans des cas) ;
• une couche de fondation en matériaux non traités.
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Ce sont des structures comportant une dalle en béton de ciment continue (béton armé
continu) ou discontinue (avec ou sans éléments de liaison aux joints) de 15 à 40 cm reposant sur
une fondation pouvant être réalisée avec des matériaux traités aux liants hydrauliques, du béton
de ciment ou tout simplement en matériaux non traités drainants. La dalle de béton peut aussi
reposer directement sur le sol-support mais il faut, dans ce cas, intercaler une couche
bitumineuse. Généralement, pour assurer un meilleur confort aux usagers, un revêtement
bitumineux de faible épaisseur est disposé sur la dalle de béton.
Pour des trafics élevés, les chaussées rigides ont des performances mécaniques très
intéressantes, comparées aux autres types de structures. De plus, leur durée de vie est beaucoup
élevée; seulement l'investissement initial est plus lourd.
D'un emploi très peu fréquent au Sénégal, cette famille de chaussée se structure de la
manière suivante :
• un revêtement bitumineux ;
• une couche de base en grave bitume d'épaisseur variant entre 10 et 20cm ;
• une couche de fondation en grave traitée aux liants hydrauliques d'épaisseur variant entre
20 et 40 cm.
Les chaussées sont des structures multicouches où chacune des couches est, dans la
plupart des cas, composée d'un matériau différent. Il en résulte que les fonctions qui sont
attribuées à chaque couche diffèrent selon que l'on parle des couches d'assise, de la couche de
surface ou de la plate-forme.
1.4.1. La plate-forme
Les chaussées reposent sur une ou plusieurs couches dont la partie supérieure est appelée
plate-forme support de chaussée. Cet ensemble de couches est constitué:
• d'un sol support, pouvant être en remblai ou en déblai, désigné dans sa partie supérieure
(lm d'épaisseur) par le terme de « partie supérieure des terrassements » (PST) et dont la surface
constitue l'arase de terrassement notée AR ;
• d'une couche de forme éventuelle.
Le plate-forme doit satisfaire à des exigences prenant en compte d'une part des critères à
court terme et d'autre part à long terme.
A court terme, la plate-forme doit être en mesure d'assurer:
• un niveau de traficabilité satisfaisant pour assurer la circulation des engms de
terrassement lors des travaux de construction ;
• un nivellement garantissant la régularité des épaisseurs de couches et l'uni de la chaussée
finie;
• une résistance à la déformation autorisant un bon compactage des différentes couches;
• une protection du sol vis-à-vis des intempéries.
Notons que les seuils admis dans le choix des matériaux de plate-forme dépendent de la
taille des travaux, du matériel utilisé, des conditions d'exécution et des matériaux utilisés en
fondation.
A long terme, la plateforme doit contribuer au fonctionnement mécanique d'ensemble de
la chaussée par :
• une homogénéité de la portance du support pour la conception de chaussées d'épaisseur
constante;
• un maintien dans le temps, en dépit des fluctuations de l'état hydrique des sols supports
sensibles, d'une portance minimale pouvant être estimée avec précision au stade du
dimensionnement de la structure de la chaussée;
• sa contribution au drainage de la chaussée.
Quand la PST n'est pas en mesure de satisfaire les conditions ci-dessus citées, la mise en
œuvre d'une couche de forme s'avère nécessaire.
Selon le « Manuel de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux », il existe
cinq classes de sol de plate-forme classés selon la valeur de leur indice CBR (Californian
Bearing Ratio):
··,·····ym·;Illiill·~!!'!~!f!vrr~~rr~~~·~:2s~i~~~i·!ilE";·T··un-m·····
i 1 ... ~-
·
81 .. CBR < 5 1 • sols tourbeux
,
1 - 1 Hmons plastiques
•
1:_:_:~:~:~:_1:5r~~~~dO~dO~-_1
82
1_.·_· _8_3__-+-_ _
i 84 15< CBR :5 30 1· ~ BtgiIeuses ouHmoneuses 8'tIeCmoins de 12"-' de fines 1
chaussées;n;ieIInes
I 1 • 1
I . j..·."!..~~~~~~.~~~ i
Tableau 1.3- Classe de plate-forme selon le CEBTP {10]
L4.2. La sous-couche
Sa fonction est de constituer, dans certains cas, un écran entre les matériaux mis en œuvre
dans les terrassements et ceux des couches de l'assise (la couche de fondation en général sauf si
elle est inexistante). n existe deux types de sous-couches:
• la sous-couche anti-contaminante qui doit empêcher la remontée d'un matériau de plate-
forme fin à travers les vides d'un matériau de fondation à structure ouverte. Elle doit avoir une
granularité respectant à la règle des filtres vis-à-vis du sol à savoir:
D15<5 d,s
Di: maille du tamis laissant passer i % des matériaux du sol de la sous-couche ;
d;.: maille du tamis laissant passer j % des matériaux du sol de forme.
géotextiles qui sont de plus en plus utilisés comme matériaux de sous-couche et présentent par
ailleurs des performances mécaniques intéressantes.
. .
/'''''- ' -,
l ......
u ...... ~:zi.~&.j~!
..
"..... ...~...-....
Des réalisations anciennes (en France), sous trafic modéré et dont l'interface roulement -
base était de bonne qualité, ont montré que l'accroissement de la fissuration longitudinale dans
les bandes de roulement conduisait, à terme, à la formation de petites dalles rectangulaires entre
les fissures de retrait, avec localement les décalages par modification des conditions d'appui.
Cela modifie sensiblement le mode de fonctionnement de la chaussée avec une assise formée
d'éléments discontinus.
Conclusion
Nous avons au terme de ce chapitre, consacré aux généralités sur les routes, pu présenter
le réseau routier classé sénégalais, décrire matériellement une chaussée et caractériser les rôles et
le fonctionnement de ses différentes couches. Il est possible à partir de ces premiers éléments de
s'apercevoir à quel point il peut être difficile, aussi bien techniquement que financièrement, de
concevoir, exploiter et entretenir un réseau routier. La culture technologique, les moyens
financiers et la nature des matériaux différant d'un pays à un autre, est-il facile d'harmoniser les
normes de conception. Les pays en développement comme le Sénégal se doivent donc de
développer une vraie politique de recherche afin de maîtriser davantage les procédés de
conception et de réalisation des chaussées. Cela devra d'abord passer par l'identification et la
caractérisation des matériaux utilisables en construction routière, objet du chapitre suivant.
- 17-
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Cheikh YattDIOUF Projetde Fin d'Étvdes
1 E.S.P. Thiès / A.A T.R. Élaboration d'un catalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sénégal
La route est avant tout une succession de couches de matériaux devant supporter et
répartir les charges des automobiles. La réussite d'un projet de construction routière est donc
tributaire de la disponibilité qualitative et quantitative de zones d'emprunts. Qualitative parce
que les matériaux doivent satisfaire à des spécifications techniques (bonne portance, bonne tenue
à l'eau, résistance à l'attrition, bonnes propriétés de surface... ). Quantitative parce que les
projets routiers mobilisent des cubatures importantes de matériaux. Il paraît donc nécessaire pour
l'administration routière d'identifier les matériaux exploitables dans l'étendue du pays pour
mieux adapter la conception (choix de la structure et des matériaux) aux zones de projets.
Nous essaierons dans la suite du chapitre de lister les matériaux utilisés ou utilisables en
construction routière, en donnant au passage quelques-unes des spécifications techniques
conditionnant leur emploi. Des données plus détaillées sont contenues dans les fiches de
matériaux en annexes.
Pour améliorer leurs performances mécaniques, les sables sont traités par :
• modification de la granulométrie suite à l'addition d'un concassé ;
• adjonction d'un liant hydraulique;
• adjonction d'un liant hydrocarboné.
• les graves reconstituées humidifiées (GRH) ou graves non traitées de type B (GNT "B")
obtenues par criblage, concassage et recomposition granulométrique en centrale. Elles présentent
l'avantage d'être moins sujettes à la ségrégation et d'assurer un meilleur compactage.
Les latérites constituent, dans bon nombre de pays africains, le matériau routier le plus
disponible et le plus utilisé.
«Les latérites peuvent être considérées comme des roches sédimentaires par le fait
qu'elles résultent d'une accumulation et d'une cimentation de roches transportées ou existant
sur place et qui sont des concrétions ou des grains de quartz. On peut aussi les considérer
comme des roches métamorphiques en ce sens qu'elles résultent d'un processus d'altération de
roches mères silico-alumineuses en climat tropical qui favorise le départ de la silice et bases
solubles et l'enrichissement relatif en oxydes et hydrates non solubles tels que les hydroxydes de
fer et d'alumine. » [16]
Un consensus n'étant pas trouvé entre pédologues et géologues sur la définition des
..
1atentes, eIIes peuvent ëtre
"1 ' se1on 1e rapport - - - - - -
cassees silice
------
sesquioxydes de fer et d'aluminium
si ce rapport est inférieur à 1.33, on parle de latérites vraies ;
s'il est compris entre 1.33 et 2, on parle de roches latéritiques ;
s'il est supérieur à 2, on parle de minértlMX non latéritiques .
En général, pour leur utilisation comme matériaux d'assise, les latérites doivent avoir:
un CBR ~ 30 pour la couche de fondation (LA Tl)
un CBR ~ 80 pour la couche de base (LAT2)
Dans les zones arides (cas du Sénégal), on retrouve des latérites fenugineuses qui
comportent fréquemment des concrétions bien indurées et un mortier relativement plastique.
Leur CBR à 95 ou 98 % de l'OPM et 4 jours d'imbibition dépasse 80 et elles sont utilisables en
couche de base.
Dans les zones de forêt dense caractérisées par une forte humidité (au Gabon et en Côte
d'Ivoire par exemple), on retrouve des latérites ferralitiques qui contiennent peu de concrétions
dures et sont plus plastiques. Les valeurs de l'indice CBR sont comprises entre 30 et 80.
Lorsqu'elles ne répondent pas aux exigences du trafic, les latérites crues peuvent subir un
traitement soit par adjonction d'une frange granulaire O/D ou dID (grave latéritique améliorée au
concassé) ou par ajout d'un liant hydraulique (chaux ou ciment).
Lorsque le trafic devient important, les graves non traitées, les latérites crues et les sables
naturels ne peuvent du fait de leur faible rigidité, répartir convenablement les charges au sol de
plateforme. Le traitement par un liant hydraulique, selon sa proportion dans le mélange, permet
d'élever la valeur du module d'Young E et de modifier du coup le comportement mécanique de
ces matériaux qui auront tendance à développer des efforts de traction en flexion à leur base.
Pour les latérites, on parlera généralement d'amélioration pour des dosages en liants inférieurs à
3 % et de stabilisation lorsqu'ils sont supérieurs à 3 %.
Il existe dans la pratique des fuseaux granulométriques normalisés pour les graves-
bitume. Les granulats utilisables pour les graves-bitume sont aussi caractérisés par leur
angularité définie par l'indice de concassage et leur dureté caractérisée par le coefficient de Los
Angeles.
On utilise généralement un bitume 40150 et la formulation est basée sur l'essai
d'immersion-compression qui permet d'une part de mesurer la compacité et d'autre part de
~
2.65 K 5 XvL
p=--x
P
3
2.65 (glcm ) : masse volumique moyenne des granulats naturels
K : module de richesse
L (m11kg) : surface spécifique des granulats
p (glcm3) : masse volumique des granulats
Les teneurs en liant varient entre 3.5 et 4.5% avec des minima imposés par la valeur du
module de richesse K.
Le liant utilisé pour ces matériaux est une émulsion à rupture lente (la rupture devant se
produire entre la sortie du malaxage et le compactage). Les spécifications sur la dimension
maximale, la dureté et l' angularité des granulats sont identiques à celles des graves-bitume. Les
teneurs en fines doivent rester dans les proportions suivantes :
• couche de base: 4 à 8 %
• couche de fondation : 3 à 7 %
Le dosage en liant est compris entre 3 et 4%. Le bitume de base peut ne pas être très dur
et sa teneur dans l'émulsion est égale à 60 à 65%. Les classes de bitume les plus fréquemment
utilisées sont :
• bitume 80/100 pour les trafics élevés;
• bitume 180/220 pour les trafics moyens et faibles ou les travaux de reprofilage.
---------- - - -
Cheikh YattDIOUF ·23· Proiet de Fin d'Études
1 E.S.P. Thiès / A.A.TR. Élaboration d 'lOI catalogue des structures types de chaussées neuves au Sénégal
« Un enduit superficiel est un film de liant répandu sur la surface à revêtir, sur lequel
une couche de granulats est répandue et cylindrée. »[5] Selon qu'on utilise une ou plusieurs
couches de liants, on parlera d'enduits mono couche, bicouche ou tricouche. Suivant qu'on
emploie un ou deux classes de granulats, on parlera de simple gravillonnage ou double
gravillonnage.
Les enduits superficiels, du fait de leur coût de réalisation relativement moins cher,
comparé aux autres techniques, sont les revêtements les plus rencontrés au Sénégal. Ils
présentent une bonne rugosité, améliorent l'étanchéité de surface et s'adaptent assez bien à notre
contexte puisque les trafics sont relativement faibles. Cependant, ils n'ont aucun apport
structural.
Les granularités utilisées sont généralement le 4/6.3, le 6.3/10, 10/14 (au Sénégal on
utilise plus souvent du 3/8 ou 8/16) et les granulats doivent satisfaire à beaucoup
d'exigences portant sur:
• la dureté et la résistance au polissage ;
• la forme et l' angularité pour assurer une bonne rugosité;
• la propreté évaluée à partir du pourcentage de particules inférieures à O.5mm et de celui
des éléments inférieurs à 5J.lm (il doit être impérativement inférieur à 0.05% du poids total).
..."'.............
tao ~.e.~
... 111 1
Gt4 ~..;w;r~
..,1............. fd(llMl'iM . . . . . . .
l .. .,.
G wos·gran"ts
9 , . . ............
« Un béton bitumineux de granularité O/D est un enrobé dense, très élaboré, constitué
par le mélange d'éléments concassés (répartis selon des classes granulaires rigoureuses), de
sable de concassage (de granularité aussi cons/ante que possible) et de bitume.» [11]
« Un sand-asphalt de granularité û/D (en général 015) est un mélange de sable bien
gradué et de bitume. » [11]
Le sand-asphalt appartient, avec les « sheet-asphalt » et les « micro-béton », à la famille
des mortiers bitumineux. Bien qu'il soit très sensible aux fortes variations journalières de
température et à l'imbibition, il est couramment utilisé sous climat tropical et a donné des
résultats satisfaisants au Sénégal, au Bénin et en Côte d'Ivoire.
Les exigences liées à l'utilisation d'un sable pour la confection d'un sand-asphalt sont
relatives à :
• la qualité et la nature des granulats : diamètre maximal D max (3 - 4 ou 5 mm), la
propreté (ES), la dureté de la roche mère (LA< 40), la qualité du flller d'apport ;
• la qualité et le dosage du liant: les bitumes 80/100, 60/70 et 40/50 peuvent être utilisés
avec une préférence pour les bitumes durs dans les zones de forte chaleur. Le dosage est
généralement compris entre 6 et 8%.
----_._-----
CheikhYattDIOUF - 26- Projetde Fin d'Études
1 E.S.P. Thiès / AA.T.R. Élaboration d'un catalogue des structures typesde chausséesneuvesailSénégal
Conclusion
On ne saurait dire que le Sénégal soit «géologiquement» pauvre. Des ressources
importantes en matériaux routiers existent, seulement il faudrait les identifier et réaliser
suffisamment d'expérimentations pour maîtriser leur comportement. Les projets routiers pouvant
dans certaines zones se heurter à la rareté de matériaux de bonne qualité, il devient impératif
pour les intervenants du secteur de mener de vastes campagnes de prospections en vue de voir à
quel point il serait possible d'utiliser les matériaux locaux à proximité même s'ils sont de qualité
moindre. Cette démarche a déjà été enclenchée par l'AATR qui a commandé, auprès du
CEREEQ et du cabinet SIMON & CHRISTIANSEN AFRIQUE, une étude intitulée « Campagne
de recherche de matériaux et cartographie des emprunts et carrières au Sénégal ». Cette étude
devrait à terme déboucher sur la création d'une base de données répertoriant pour chaque
carrière les caractéristiques des matériaux.
Le Sénégal n'étant pas producteur de pétrole, nous ne manquerons de signaler la cherté
des liants hydrocarbonés. Le concepteur devra donc accorder une grande importance à cet aspect
d'autant plus que le basalte qui est généralement utilisé pour les bétons bitumineux n'est exploité
que dans la région ouest du Sénégal (carrière de Diack).
Comme pour les autres ouvrages de génie civil, la structure de la route doit être définie à
la suite d'un dimensionnement. Étant fonction des matériaux utilisés, des techniques de
réalisation et des caractéristiques du trafic, le dimensionnement des chaussées a connu
d'importantes évolutions. Des premières méthodes empiriques importées des États-unis, à
l'apparition des premiers modèles rationnels, dont l'utilisation est devenue plus facile avec le
développement de l'outil informatique, l'ingénieur a toujours cherché à comprendre le
fonctionnement mécanique de la chaussée sous sollicitations, malgré l'existence de beaucoup de
paramètres probabilistes. Cela nous amène à différencier deux orientations principales
rencontrées dans les méthodes de dimensionnement: l'approche empirique et l'approche
théorique.
• le temps de réponse est long car il n'y pas de possibilité d'accélération du trafic;
• les résultats ne sont applicables qu'aux matériaux étudiés. Lorsque les conditions
environnementales et les matériaux disponibles sont différents de ceux de l'expérimentation, il
devient très difficile d'appliquer précisément les résultats des essais.
Nous tenterons dans ce qui suit de présenter les méthodes empiriques les plus utilisées
pour le dimensionnement des chaussées au Sénégal en insistant plus amplement sur la méthode
du CEBTP qui parait la mieux adaptée à notre contexte.
100+150#
e=-----
CBR+5
e : épaisseur de la chaussée en cm
P : poids de la roue en tonnes
CBR : valeur de l'indice CBR en %
C.e.A. en 0/0
_ _-'T"5 20 _.,-----'T-_---'=F_5~0'----=·
60 100
- !~~ 1 I~-
1 • i i 1 1
50 '---c~+--_
La méthode du RRL a fait )'objet de la Road Note N°29 en 1960 qui sera par la suite
corrigée et améliorée en 1966 dans sa seconde édition. La Road Note N°29 préconise :
• la construction en un temps d'une chaussée conçue pour une durée de vie de 20 ans;
• la limitation de la profondeur maximale des ornières à 2 cm en fixant d'une part les
épaisseurs requises pour le revêtement et la couche de base et en définissant, d'autre part, la
qualité des matériaux constituant ces couches. Seule l'épaisseur de la couche de fondation varie
en fonction de la valeur du CBR du sol de forme.
Dans sa 3ème édition de 1971, la Road Note N°29 connaîtra de nouvelles modifications:
• le trafic est évalué en termes d'essieux normaux de 8.1 tonnes (ce qui n'était pas encore
le cas dans la précédente édition) ;
• les durées de service recommandées sont de 20 ans pour les chaussées souples et 40 ans
pour les chaussées rigides;
• le dimensionnement est obtenu pour différents matériaux utilisables aux divers niveaux
de la chaussée sous forme de courbes continues donnant l'épaisseur minimale en fonction du
trafic;
• les dimensionnements obtenus par la Road Note N°29 sont valables pour les voies de
circulation supportant une circulation lente. Dans le cas de voie à circulation rapide, des
coefficients « minorateurs » pourront être appliqués.
Nous présentons ci-dessous les différents abaques produits par la méthode du RRL. Ils
sont tirés du « Manuel sur les routes dans les zones tropicales et désertiques».
Figure fft.2: Raad Nere W29: Couche de fondation enmatériaux non traités [11)
Figure fft.3 : Raad Nere N°29 : Couche de surface souples et cooches de base en macadam enrobé{11]
Figure mA :Raad NcXe N°29 : Couche de surface souples et couches de base enmacadam non traité [11J
Cheikh YaltDIOUF - 31 - Projetde Fin d'Études
E.S.P. Thiès/ A.A.T.R. Élaboration d'un cataloguedes structurestypesde chausséesneuvesau Sénégal
Figure 1/1.5 :Road Note N°29: Couche de surface souples etcouches de base en béton bitumineux [11]
-t-H-i~.
f-+ ~
Figure 1/1.6: Road Note N°29 : Couche de surface souples et couches de base traitées aux liants hydrauliques [11]
--------------~~
..--~~-------..~.. _---_.._._~-._-
Cheikh YattDIOUF - 32- Proietde Fin d'Études
1 E.S.P. Thiès! AA.T.R. Élaborotion d'Im catalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sénégal
E = a.DI + a 2 D 2 + a3 D 3
10 r- -----.- -' ,,
1 CotnposiriCln des cha~. ! Cœfficien, C
_., """o/~---1
l. ... -.. ----- .--------+.__._-
5 1----~ChQ,;;-·--- torrospondOnI
,J
0
~
Contribution mi facteur C
CALCUL DU TRAFIC EOUIVALENT N EN NOMBRE D'ESSIEUX
DE 10 TONNES B<..~ svr li' ,,1> d ,#$Sie".. IottJf por 'lOi. " pli' ftlur ,
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Réuni r les points sur 0 et b
pour trouver le point sur c 1
RêUl'lir c et d pour trOlJ\~:r N .01
1 ~ 1
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l'J..
Trafic ëvotué fit
~ 10QO
(années)
{ d ) duf'~~ de VIC' : 1) t)tJ1.
N ~ 3. lOI ......... 0. 10 IOnnu
Figure 11/.8: Méthode SheN: calcul dutrafic équivalent N ennombre d'essieux de 1()I (11]
-----------------
Cheikh Yatt DIOUF - 34-
---_._-_._---_.__._---_.--_._----_._----------
Projet de Fin d'Études
1 E.S.P. Thiès / A-A.T.R. Élaboration d'un catalogue des structures typesde chaussées neuves au Stntgal
40
30 ....c
20 -- ..- CI:iR~3
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20 30 40 50 60 70 80
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C fi R", 10
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2.0
Epaisse .... en c;:rn
30 r.o i 5'0
des couches inférieure".
60-~' *'
;
non
80
t~CJit";cs .
Figure 11I.9: Méthode SheN: détermination des éplisseurs de chaussée {11]
• les pouvoirs de répartition de contraintes des différents matériaux sont pris en compte
grâce à des coefficients d'équivalence tirés d'essais ~
28
.... 2,(,
~
c::
E
2.0
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CJ
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lIJ
Hl
0 \0;
• « Dans le cas des chaussées ne comportant aucune couche tant soit peu rigidifiée, la
méthode admet que l'indice portant de laforme d'une part et l'intensité du trafic d'autre part,
déterminent l'épaisseur totale de la chaussée;
• Dans le cas des chaussées comportant une ou plusieurs couches susceptibles, par leur
raideur, d'une rupture en traction, le dimensionnement précédent qui vise uniquement à éviter le
poinçonnement de la forme, doit être complété par une analyse théorique dont l'objet est de
vérifier que les contraintes effectives de traction développées à la base des couches rigidifiées
sont compatibles avec les performances probables de ces matériaux ».
Quatre classes de trafic ont été définies par la méthode du CEBTP et elles sont exprimées
par le trafic cumulé de poids lourds circulant pendant une durée de vie probable de l'ordre de 10
à 12 ans, sur toute la largeur de la chaussée. Dans cette méthode, le poids lourd est défini
comme un véhicule ayant un poids total en charge supérieur à 3 tonnes.
r...·j.j:lt~=f~.=. i li . . ~__j.:l._~~~lEttttl~i.:!~~.~.j~.~~U::.l
1 T1 L . .. < 5x 1lJ5 . . ( < 300 ~Jj :
1 T2 i 5x105 à 1.5x106 1 300 à 1000 veh.~ i
::H0 ~ s:
20 : ....
10·15 20
......-..
15<)0 f.U 20
3V-.iW !.u
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"",t:xé:::; Ci.' ffi:éik:tès {'lU ày:t:ni, "'" ::;:::,,:t:<.<:;::'.é
~~::~h;ü:_~ .m~;?k~;:~ ;~n:ùl':;~'~~~,~:; ~r: ~;~t:j (l'J ~%:", C;''''\;;;;)
Bd··ç",,~.,x. w!·::;lm<.:m
~.:n~{~::r~;ü:';~3 ;:::rfi~kKé:3J
• Le choix d'un objectif: ce choix peut très simplement se limiter à définir une durée de
vie pour la chaussée à construire. Cette démarche peut s'avérer erronée dans la mesure où la
chaussée connaît durant son cycle de vie des travaux d'entretien dont il faut tenir compte. Une
autre approche serait de définir, après la durée de vie, la « fin de la vie» de la chaussée. Cette
« fin de la vie» peut être caractérisée par :
la proportion de la surface de chaussée présentant des dégradations structurales ;
la valeur du PSI (Present Serviceability Index) qui est déterminée à partir des
défauts d'uni, des fissurations de fatigue et de la profondeur des ornières ;
• les conditions de chargement: outre la modélisation du mode des charges par essieu, il
faut connaître avec suffisamment de précision la densité du trafic poids lourds devant emprunter
la chaussée et son accroissement.
• le calage des modèles : les modèles ayant fait recours à des approximations, des mesures
in situ des valeurs de contraintes et déformations et d'autres observations sont nécessaires pour
------------------~-_.-.~---_
..
- 40-
_-_ _ - - -
..
Cheikh YattDIOUF Projetde Fin d'Études
1
E.S.P. Thiès/A.A.T.R. Élaboration d 'IDJ catalogue des structures typesde chaussées neuves au Sénégal
affiner le modèle de calcul. L'approche théorique intègre donc dans son évolution une « phase
empirique» sans laquelle elle ne saurait être totalement à point.
Hypothèses :
• Matériaux homogènes et isotropes;
• Comportement linéaire élastique des matériaux;
• Charge modélisée par une pression qo sur un cercle de rayon a.
H'=HXf(~J
Où f(~J$1
La contrainte verticale Oz est maximale à l'aplomb de la charge qo de rayon a et à une
profondeur z, elle prend la valeur suivante:
U, =% [1--(a--+-
2
Z
Z_32-)":"":3/":"":']
[13]
[13]
e = (l+v 2 )qo
' 2E2
[(1-2V2)- (22(I-v2)112 +-_Z3--:-:-::-J
2)z
(2 2)3/2 [13]
a +z a +z
/
i
./ 1":"
Difi.uion dela
contrainte Oz 2-r
4..1
1
5i"
~
, il
Nous remarquerons d'une part que la contrainte verticale est indépendante du module
d'Young E2 et d'autre part que l'épaisseur de la chaussée est proportionnelle au rayon du cercle
de charge a:
Une très faible contrainte admissible sur le massif conduit à de très fortes épaisseurs dans
le cas où le module d'Young du matériau n'est trop éloigné de celui du sol-support.
____-----'DIJ~ _
Chaussee = Plaque mince (El ,vI)
",2
fI l i
- 43-
1
Cheikh Yatt DIOUF Projet de Fin d'Études
1 E.S.P. Thiès / AA. T.R. Élaboration d '1111 catalogue des structures types de chaussées neuves au Sén~gal
D.A2w = p
3
D = El xH 2 : caractènstique d
rÔ»Ô,»
e la"
ngi"d"rte de 1a p1aque
ê
12x(1-v] )
d2 1 d )(2)
11. 2 =( - + - - : double laplacien en coordonnées polaires
dr? r dr
Le problème comporte deux inconnues: la contrainte verticale Oz et la déformation
Lagrange: A2w = (jz - % ; la deuxième relation étant obtenue en assimilant les déplacements
D
verticaux de la fibre neutre à ceux du massif et en utilisant les relations de Boussinesq.
En supposant que la chaussée glisse parfaitement sur son support, on trouve comme
expression de la contrainte de traction à la base de la plaque:
=~xl+vF(~
H3
(jT x J
H2 27r r; 0 3
3
F: fonction de la rigidité de la chaussée exprimée par E] x H
~
12x(1-v1 )
q(r)=qo si r ç a
q(r) =0 si r > G
f=Jï5 =4 ~H3
'J k 12(1- V12 )k
m : variable de la transformée de x
Jo(t) : fonction de Bessel d'ordre 0
JJ(t) : fonction de Bessel d'ordre 1
Les déformations étant ainsi connues, on peut par dérivations obtenir les moments de
flexion et les contraintes.
• d'autre part la résolution du problème de Burmister par une transformation de Henkel sur
les variables de la fonction de tension.
~ CIIJ . . .,
C04XÏIo! l (El ,'\I~)
CoudJe2
C~a
Conclusion
A voir toutes les méthodes ci-dessus présentées, le technicien peut être confronté à un
embarras du choix. Pourtant si l'on adaptait le trafic, le contexte économique, la durée de vie de
la chaussée et la nature des matériaux au contexte dans lequel la présente étude est réalisée, on se
rendrait compte que plusieurs de ces méthodes ne nous satisferaient entièrement. C'est l'une des
problématiques qui devrait, à défaut de disposer d'une méthode de dimensionnement
sénégalaise, rendre impérative l'élaboration d'un catalogue national.
Toutefois, la méthode du CEBTP ayant été réalisée à la suite d'expérimentations sur des
chaussées africaines, elle constitue jusqu'à présent un outil d'aide à la décision non moins
négligeable pour les techniciens de la route.
IV.I.I. Le trafic
Il est essentiel, pour tout projet de construction routière, de déterminer le trafic devant
emprunter la future infrastructure. Cela permet d'effectuer:
• dans un premier temps, le pré-dimensionnement (choix de la qualité des matériaux et du
type de structure... ) ;
• dans un second temps, l'analyse mécanique du comportement en fatigue de la chaussée.
./
.f
..J :::,3 p<)ur un ~:::$sieu tridern
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20 < CGR: 5. 50
E.S.P. Thiès / A.A. T.R. Élaborotion d '!Dl catalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sénégal
Nous préciserons que la rigidité des assises non traitées dépend de celle de la couche-
support. Le module des graves non traitées est généralement de l'ordre de 3 à 4 fois celui de la
couche-support.
• Caractéristiques intrinsèques
La prise n' étant pas instantanée pour ces matériaux, leurs caractéristiques mécaniques
évoluent dans le temps. Elles devront donc être appréciées :
- d'une part dans le court terme vis-à-vis des premières sollicitations;
- d'autre part à long terme à travers les « caractéristiques de résistance à un an».
cr
cr6 =
(N)b
10 6
• Caractéristiques intrinsèques
Pour ces matériaux, les caractéristiques mécaniques dépendent de la température et de la
fréquence des sollicitations (généralement f= 10Hz).
Pour la représentation du comportement réversible sous une charge, il est nécessaire de
connaître:
le module d'Young E;
le coefficient de Poisson qui est généralement pris égal à 0.35 pour ces matériaux.
6 (N)b
6
6
= 106
eS 10 10 < e < 15 15 Se
- - - --------------
1+0.3(~10)
Tableau IV. 9: Écart-type surles épéisseurs à la mise enoeuvre de couches enmatériaux bitumineux [1]
• les résultats d'essais de laboratoire sur l'endommagement par fatigue des matériaux;
• les connaissances tirées de l'observation du comportement de chaussées réelles.
IV.2.1. Prédimensionnement
Dans un second temps, on calcule les contraintes et les déformations pour le modèle
mathématique de la chaussée «prédimensionnée », sous l'essieu de référence de 130 kN.
L'essieu de référence est tel que chaque demi-essieu comporte un jumelage de roues simples,
représenté par deux charges exerçant une pression uniformément répartie de 0.662 MPa sur deux
disques de 0.125 m de rayon, avec un entraxe de 0.375 m.
~---------------------
d=33
a-12,5011
q-O,662MPa
couche de roulement
eocene de liaison (éventueUe)
coecne de base
Remarque: il existe une étape concernant la vérification de la tenue au gel-dégel que nous avons
ignorée parce qu'étant inadaptée à notre contexte climatique.
C,>\:tl G4 (j.X G8
E.S.P. Thiès / AA. T.R. Élaboration d'un rotalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sénégal
La structure est modélisée comme un système multicouches élastique avec collage aux
interfaces. On distinguera, selon l'intensité du trafic, deux cas:
• Cas des chaussées à faible trafic (NE < 150 000 essieux standards)
Dans ce cas, la couche de roulement relativement mince peut être constituée :
- soit d'un enduit simple si NE < 100 000 essieux standards;
- soit d'un béton bitumineux dont l'épaisseur peut être déterminée en fonction du trafic à l'aide
de l'abaque ci-dessous :
1
(
1
,
1
1
_J
105 1,3 x 10 5 106
Trafic cumolê (essieu J 30 kNl
Figure IV. 2: Détermination des épaisseurs de /a couche de surface en matériaux bitumineux [1]
Étant donné que la loi de fatigue des matériaux bitumineux est représentée par une
relation de la forme e(NE, Il.,,1) =e, (II." f)( ~: J et que pour un climat tempéré ou à
1Ji .2
G3 pour un trafic cumulé NE ~ 106 . Dans le cas de chaussées à faible trafic cette épaisseur
minimale peut être ramenée à 12 cm.
Pour les chaussées à assise aux MTLH, les conditions de liaison entre couches sont les
suivantes:
collées à l'interface couche de base - couche de roulement SI la mise en œuvre est
satisfaisante ;
collées à l'interface fondation - support ;
collées à l'interface base - fondation dans le cas d'une grave-laitier;
décollées à l'interface base - fondation dans la cas d'une grave-cendres volantes-chaux;
indéterminées dans le cas des autres liants. La nature de la liaison dépend fortement des
conditions d'exécution. On pourra dans ces cas imposer comme valeur de contrainte à la base
des couches, la demi-somme des valeurs trouvées avec les cas collé et décollé.
Les chaussées à assise traitée aux liants hydrauliques sont vérifiées dans le
dimensionnement vis-à-vis de :
la rupture par fatigue des couches liées par une limitation de la contrainte de traction Cl, à
leur base. La vérification s'effectue à la base de l'assise traitée s'il n'y a qu'une couche ou si les
couches sont collées, sinon, à la base de chaque couche traitée ;
l'orniérage du sol-support par une limitation de la déformation verticale e, à la surface des
• at(NE): contrainte pour laquelle la rupture en flexion sur éprouvette de 360j est obtenue
pour NE chargements.
La loi de fatigue des matériaux traités aux liants hydrauliques est représentée par une
relation de la forme .!!...- =1+ fllogN mais elle peut être approchée par la formule suivante:
ao
retenu en fonction des facteurs de dispersion sur l'épaisseur (écart-type Sh) et sur les résultats
des essais de fatigue (écart-type SN) :
• kd : coefficient introduit pour tenir compte de l'effet des discontinuités pour la couche de
base :
kd = 1/1.25 pour les graves traitées de classe G4 ou G5 et pour le béton compacté
-----------------~~~~--~-------_..
- 63 -
_--_.--
Cheikh YattDIOUF Projet de Fin d'Études
1.5
leur base :,
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choisie pour une structure bitumbeuse
Ti T2
'1G )0 '.ii;.
./ ..
,(
Conclusion :
La méthode française est très utilisée au Sénégal pour le dimensionnement des chaussées.
Les paramètres utilisés en entrée, même s'ils sont nombreux et quelquefois complexes à
déterminer parce que nécessitant beaucoup d'expérimentations sur le comportement des
matériaux, l'évolution du trafic et sa composition, pourront être adaptés à notre contexte par des
similitudes ou des interpolations.
Par ailleurs, nous remarquerons que le terme « latérites » ne figure pas dans le guide de
dimensionnement français alors que les graveleux latéritiques sont les matériaux les plus utilisés
au Sénégal. On parle plus chez les français de GNT et graves-ciment. Pour le cas des graveleux
latéritiques traités au ciment, leurs caractéristiques intrinsèques (module d'Young variant de
1000 à 5000 MPa) et de fatigue (pente de la droite de fatigue b, contrainte de rupture à 106 cycles
(76) sont très différentes de celles des graves ciment (module d'Young variant de 20000 à 30000
MPa ). Par conséquent, les performances mécaniques des graveleux latéritiques traités au ciment
ne sont pas identiques à celles des graves-ciment.
La méthode demeure applicable au dimensionnement des structures de chaussée au
Sénégal. Ainsi, nous tenterons, à travers une bonne recherche documentaire, de déterminer
l'ensemble des paramètres d'entrées nécessaires à son utilisation dans le cadre l'élaboration du
catalogue.
V.I.2. Le trafic
Pour rester dans la continuité des travaux de nos prédécesseurs, nous travaillerons dans
cette étude avec les classes de trafic du projet de fin d'études de Mr Ousmane MBODn en y
ajoutant une classe T6 pour les MJA supérieurs à 3600 PL/jour. Les bornes supérieures et
inférieures de chaque classe de trafic sont représentées dans le tableau V. 1 :
Nous avons par la suite, pour identifier des plages d'équivalences, essayé de superposer à
la classe de l' étude les autres classe de trafic rencontrées dans nos recherches documentaires
(classes CEBTP et classes LCPC-SETRA). La détermination des correspondances entre classes
nous permet d'adapter ou d'actualiser les données relatives aux matériaux par rapport à ce projet.
MJ8,
_ _ . . . n .. n~n
0
...._ . __
Tl
--~
i 160
T2
300 ~
1
TI
!Jl(l !2O.l
1
T4
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i
24111
1
3lœ Sl00
1
~
ClASSE TS 14 TI Tl 11 TO TS TEX
LCPC-S E1llA 13- 1
,... rz- I T2> T1- 1 Tl+ TO- I TO!- TS. 1 TS+
MJA 1 1 1 1 1
0 25 50 85 1~ 2O.l 300 ~ 1~ 12O.l 2000 3000 ~oo
n.s O.B
, ..~ "
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L3
O,B
Ti Tl t'-:)< 14 T5
~~JJ i20D 2·4(E) 5100
Ti Tl T5 T8
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~ i2,5 22.5 45
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glnbaltrllent
1 E.S.P. Thiès / AA. T.R. Élaboration d'lI1I catalognedes structures typesde chausséesneuvesau Sénégal
présents dans le PFE. Dans ce cadre, le présent chapitre du mémoire devrait constituer la notice
d'utilisation du catalogue.
- devrait-on choisir une structure utilisant des matériaux de qualité moindre mais disponibles
dans l'environnement proche du projet? Ce choix imposant sûrement des épaisseurs plus
importantes et par conséquent une rallonge sur les temps d'exécution.
- devrait-on choisir une structure utilisant des matériaux de bonne qualité mais disponibles
dans une zone nécessitant des moments de transport importants susceptibles de créer un
surcoût sur le projet ?
- devrait-on choisir un revêtement en enduit superficiel m'obligeant à réaliser une couche
d'entretien en enrobés dix ans après la mise en service ou devrais-je plutôt choisir un béton
bitumineux capable de bien se comporter sur toute la durée de vie de la chaussée?
Nous allons essayer à travers une petite application d'utiliser les fiches de structures du
catalogue.
Énoncé: Construction d'une autoroute 2x2 voies pour une durée de vie de 20 ans. Le trafic total
dans les deux sens de circulation est de SOOO veh/j à la mise en service en 2007. Le pourcentage
de poids lourds est de 15 %. Le taux de croissance du trafic sera considéré comme géométrique
et égal à 5 % pour les dix premières années et 2 % pour les dix dernières. La plateforme a un
CBR de 12 (classe de platefonne 83).
Résolution :
--~--- _._~--
n,·
Le
........~.;.:.:.:.:.:.:.;.;.:.;••';•..,.;.....................•, ;•••••••·.·~.:.:.:.·.:·:.:.:.:o';.:.:.:.:.x.:.:.:-:.:.:·x·:-:·:·:·: ';'; ': '; '; '; ';''l. ';'; ';':-: ';':-:-:-:';';';':';':':':';':-:':':.:.:."
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birunùneux que hl strHcturz~ mi.Kk qui COllJ(10{W enp);}.':: du n:.vètomenf Wl(' cDuclH:' de grave-
bitume de 10 cm.
E.S.P. Thiès / A.A.T.R. Élaboration d '/DI catalogue des structurestypesde chaussées neuvesau Sénégal
Conclusion :
La définition des hypothèses de dimensionnement est une phase plus qu'importante dans
l'élaboration du catalogue. Elle n'a pas été facile puisque certains matériaux sont encore
insuffisamment caractérisés. De ce fait, nous avons été contraints d'ignorer dans le ca1culles
sables-bitume, les sols-ciment et les banco-coquillage.
Néanmoins, il a été possible de dimensionner 31 types de structures parmi lesquelles se
trouvent les plus fréquemment rencontrées au Sénégal à savoir les chaussées souples de type
LATIILAT2, les chaussées semi-rigides de type LATIILAC et les chaussées mixtes de type
LAC/GB.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de cette étude, nous avons pu concevoir, un catalogue comportant des fiches de
matériaux et des fiches de structures. Les fiches ont été élaborées en fonction des types de
matériaux disponibles au Sénégal, de leurs performances mécaniques et de leurs aptitudes à être
utilisés en technique routière, des caractéristiques du trafic, des contextes technique et
économique.
Nous avons essayé, autant que possible, de réduire l'épaisseur des matériaux bitumineux
étant donné que le Sénégal importe les produits pétroliers mais aussi, celle des matériaux traités
aux liants hydrauliques du fait de la flambée des prix du ciment. Les calculs ont révélé que, selon
les classes de trafic, certaines structures étaient plus avantageuses ou plus économiques que
d'autres.
Pour les classes de trafic Tl, T2 voire T3, les chaussées souples à assise en matériaux
naturels conviendraient parfaitement. L'assise peut être constituée deux couches en grave au
besoin, ou d'une couche de fondation en sable naturel et d'une couche de base en grave.
L'épaisseur du revêtement varie entre 3 et 5 cm et celle de l'assise entre 15 et 65 cm selon la
nature des matériaux et la classe de plateforme.
Pour les trafics T4, T5 et T6, les structures à assise traitée aux liants hydrauliques, les
structures mixtes ainsi que certaines structures souples conviennent mieux. L'épaisseur du
revêtement varie entre 6 et 8 cm.
Pour les structures semi-rigides, l'assise a une épaisseur totale variant entre 20 et 75 cm
selon qu'elle est constituée d'une ou de deux couches en matériaux traités aux liants
hydrauliques, selon la nature des matériaux et la classe de plateforme.
La structure mixte LAC/GB convient aussi pour cette fourchette de trafic: l'épaisseur de
la couche de base varie entre 8 et 15 cm et celle de la couche de fondation entre 15 cm et 35 cm.
Toutefois, cette solution entre en concurrence avec les structures semi-rigides du type
LAC/LAC.
La structure souple avec couche en base en grave-bitume et couche de fondation en
matériaux granulaires (LAT2 ou GNT, GRR ou LACo) est très peu économique pour les trafics
allant de T4 à T6 : l'épaisseur de la couche de base varie entre 18 et 24 cm et celle de la couche
de fondation 22 cm et 45 cm.
--------------------~~-------------
Cheikh YattDIOUF - 81 - Projetde Fin d'Études
1 E.S.P. Thiès / A.A. T.R. Élaboration d'un catalogue des structures typesde chaussées neuvesau Sénégal
RECOMMANDATIONS
Les quelques difficultés ou failles rencontrées aussi bien lors de la collecte des
informations que dans la phase d'élaboration du catalogue nous conduisent à faire les
recommandations suivantes :
2. Produire aux termes de ces études, un recueil de normes de manière à définir clairement les
différentes classes pour chaque matériau.
4. Prendre en compte l'effet des surcharges en l'absence d'un contrôle des charges à l'essieu.
7. Faire de tous ces catalogues une priorité et mettre en œuvre dès à présent l'ensemble des
moyens techniques, humains et financiers nécessaire à leur élaboration.
8. Créer des « catalogues secondaires» ou réaliser un catalogue pour chaque région naturelle de
manière à en prendre en compte la diversité et la dispersion des matériaux sur l'ensemble du
territoire.
9. Poursuivre la présente étude, dans le cadre d'un PFE, afin de compléter les fiches
manquantes, de les organiser sous forme d'une base de données informatisée, ou encore d'en
tirer des abaques de dimensionnement.
BmLIOGRAPHIE
[2] JEUFFROY, Georges & SAUTEREY, Raymond. Dimensionnement des chaussées, 2ème
édition, Presses ENPC, 1991, 231 p.
[3] JEUFFROY, Georges & SAUTEREY, Raymond. Assises de chaussées, Presses ENPC, 1985,
144 p.
[5] Projet de construction routière, BERTHIER, Jean. Techniques de l'Ingénieur, fichier .pdf,
39 p.
[6] Granulats et liants routiers, BERTIDER, Jean. Techniques de l'Ingénieur, fichier .pdf 13 p.
[8] Catalogue des structures types de chaussées neuves, LCPC- SETRA, 1998
[9] MBODll, Ousmane. Esquisse d'un catalogue de dimensionnement des chaussées pour le
Sénégal, Projet de fin d'études en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur de conception, ESP
Thiès, Juillet 2003, 65 p.
[10] GUEYE, Serigne Modou. & CISSOKHO, Ibrahima. Élaboration d'un catalogue de
dimensionnement des chaussées souples pour la zone ouest du Sénégal, , Projet de fin d'études
en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur de conception, ESP Thiès Juillet, 2004, 73 p.
[11] Manuel sur les routes dans les zones tropicales et désertiques - Tome 2: études et
construction, Secrétariat d'État chargé aux Affaires Étrangères chargé de la Coopération, 1972,
483 p.
[12] Manuel sur les routes dans les zones tropicales et désertiques - Tome 3 : entretien et
exploitation de la route, Secrétariat d'État chargé aux Affaires Étrangères chargé de la
Coopération, 1972, 394 p.
[13] Conception et analyse des chaussées - Module 1: Calcul des contraintes et des déformations
dans la chaussée, DORE Guy. ing.PhD. , Département de génie civil U. Laval, fichier .ppt
[14] Réalisation des infrastructures de transport, Laboratoire des voies de circulation (LAVOC)
EPFL,2003
[15] Réalisation des remblais et des couches de forme Fascicule 1, LCPC-SETRA, 1992,97 p.
[16] Utilisation des graveleux latéritiques en technique routière, ISTED-CEBTP, 1990, 198 p.
[17] Rapport sur l'évaluation et la présentation des propositions pour le dimensionnement des
structures de chaussées à adopter (Gossas - Kaolack - Sokone / Nioro / Birkelane), Associated
Engineers,2005.
Tl
0.87
T2
1.54
13
4.83
~- T4
11 .59
T5
23.17
T6
49.24
0140
1
1
J.
CBRde
80
100 calcul .'
95·100 E (en Mpa) 400
85· 97
...... ........- .
!lt.8d 9.17E-C4 7.95E-C4 5.97E-C4 T 4.80E·04 4.04E-C4 3.34E-C4
65· 90 oZ,lden bars 4.653 4.502 4.226 4.037 3.899 3.759
40- 75
30·63
Tableau A3.4 : Contraintes et déform8UonSadmissibles pourles GNT
20 - 45
12 · 30-
4-12
10 si IP =0 Trafic Tl T2 13 l T4 T5 T6
r· ·.
. -.
.
il 6 (IP<6) NE (millions) 0.87 1.54 4.83 11.59 23.17 49.24
J
CBRde
100
calcul -
E (en Mpa) 500
r
T/GRH[9] Et,1d 9.17E-C4 7.95E-D4 5.97E-C4 1 4.80E-C4 4.04E-C4 3.34E-04
Oz,1d en bars . 5.817 5.627 5.283 5.046 4.874 4.699
-' .,
~
F
T3--
1 B F
T3+-~
B Tableau A3. 5 : Contraintes et déformaUons admissibles pour les GRH
x' 1 X x' x
/GRH
A3 Projet de Fin d 'Étude s
-oration d 'un catalog ue des st ructures types de chaussées neuves au Sénégal
US (LAT)
HYPOTHESES DE DIMENSIONNEMENT
Base - -1 Module de rigidité E = 5 x CaR
---os-SOmm -- --__i Coefficient de Poisson v = 0.35
4 S f S 20 Déformation admisslbledu sol : Ez,ad =0.028 x {NE)-D 25
" . . . •, ---- - - . . . ---- . . . . . -- . . -1
s20 1
- - - - . .
Contraintea ' 'ble su sol : 0 zad =- Q.-3xCaR
dmiSSI - - en bars
S 18 pour T5 i , 1+ O.ï xiogNE
1
S 20 pourT3- T4
1
S 22 pour T1- T2
~ 2.1 Trafic T1 T2 T3 T4 T5 T6
-
-- - ------- - S1 %- - - --- . NE (millions) 0.87 1.54 4.83 11.59 23.17 49,24
>80 FondaUon (LAT1) 1 30
CBRde
>60 pour T1 calcul Base (LAT2) 80
--- ----------- :Si 1% --- ---
1t::. """" ModuleE Fondation (LAT1) 150
_ _ __ (en Mpa) Base (LAT2)' 400
tiques crus [9] Fondation (LAT1)
~8d 9.17E-04 7.95E-04 5.97E-04 4.80E-04 4.04E-04 3.34E-04
Base (LAT2)
9s~OO - ...
Fondation (LAT1) 1.745 1.688 1.585 1.514 1.462 1.410
Oz;1d en
bars Base (LAT2) 4.653 4.502 4.226 4.037 3.899 3.759
85- 100
60'·100"'-',
-- Tableau A4.4: Contraintes etdéformations admissibles pour les graveleux latéritiques crus
35 - 90
_-
20 - 75
12 - 50
10 - 40
7-- 35
-----
4 - 20
s après compactage (CEBTP) [9]
~-B -1-F T5 a-
1
oUi
1
oui x '
±I F
_x
a
x '
éritiques crus
A4 Projet de Fin d 'Études
rati on d 'Im catalogue des structures types de chaussées neuve s au Sénégal
CONCASSES (LACo)
HYPOTHESES DE DIMENSIONNEMENT
ériauxd'ajout(20à 50% du poids) 1
Module de rigidité E = 5 x CBR
. ..
.
i Gr~ve concasséede-
. l
e 0131.5 . ! Coefficient de Poisson v = 0.35
calcaire
.---_ _ ---- ..
Déformation admissible du sol : Ez. ad = 0.028 x (NErO25
<30 < 30 · 'ble su s01 : 0.3xCBR
Contra1nte admiSSI O"zad
,
=-1+0.7
-xlogNE
-- en bars
"18 < 18 1
0 o l
2.2
_. ----_. ~ 2:2 -- ·····
>80 >80 Trafic T1 T2 13 T4 T5 T6
>50 1 NE (millions) 0.87 1.54 4.83 11 .59 23.17 49.24
< 12
CBRde calcul ·.· 100
•. E (en Mpa) 500
!l.1d 9. 17E-04 7.95E-04 5.97E-04 4.80E-04 4.04E-04 3.34E-04
-
éliorés aux concassés (9] Oz,1d . en bars 5.817 5.627 5.283 5.046 4.874 4.699
u. ......... on on • • • • J
Tableau A5,4 .' Contraintes etdéformations admissibles pour les gravel8ux latéritiques améliorés aux concassés
ave concassée de
calcaire
62 -90
"35--62
_ --20:50'" - -
19 -43
14 -43 - -
3- 14
- 2-10
améliorés aux concassés [9J
1 ~
~ ~
améliorés aux concssses
..
F
oui
B
oui
A5 Proj et de Fin d 'Études
AULIQUES (GC)
Typede grave traitée IQE (cm) i Rt360 (MPa) e;360·(103MPaq
\ Grave - laitier granulé .. - - --- --
23 à 24 2! 0.65 $20
1 Grave - pouzzolane-chaux
"'Gravë': laltlerpfébroyé . ~25
Grave .. ciments normalisées .. liants sPéCiaux .. ce ndres hydrauliques 20 à 26
Grave - cendres volantes - chaux - - -- 18 à 23
ti:;7::~:gl:::n:i:~-.: ....~.: · -· - -·1
1
1
L .
Tableau A6.3 : Performances 8 un an des graves traitées {S]
--
% passant --- -- __ ;
, 1
Tamis (mm) 1 Grave 0/20 Grave 0131.5
-j 5
minima 1 maxima
1 m~e~~ mlri~~a- .
85
L.maXima.
i
moyenne :
ouzzolanes et la nature pétrogaphique de la!J8ve 3;0 -f- - 85 62'- '"
1
88 75
ssibles [S]
;.~. . :-L~ 65
-52--
40
31
66
55 """' - 43
53
~ ~ 44
48~7:
ouche de Couche de base et
m m :
4
. - - - _ •• ~H_ : 35"-' .
20
25
~- l : ·
;
1
. ~ :
:
ondation
. .. .
~40
s35
..
.'. renforcement
.
s40
s35
- __ ._--
. . -::8_1·.:.. T: 'rr:
4
Type de grave
Grave-ciment
Couche do bà$~~"
15 à 28cm
15 à 28 cm- '
--êôüïiiiëcj. ï.ndau. n l
Grave-Iaitier
s35 s25 1 -- - -
Grave-cendres volantes 18 à 25 cm 15 è 28cm
~ 3O ~ 40
Grave-pouzzolane 18à 25 cm-·'· 15à25cm
~3O 100
~ 40 s30 Tableau A6.5: Ordre de grandeur des épaisseurs pour assises traitées aux liants hydrauliques [3]
1
s35 s25
- -
~3O 2!40 Classes detrafic T1 T2 T3 T4 T5 T6
.__ .... _- ...... .. -- T··· --·- --. ._- i
à ladimension Ddu granulat élaboré
ES .' équivalent de sable
Couches
Emploi
F
x
1
B
- . F
iL. ..x....:... x.. l '
-
B
OUI
F
- -
oui
1
S
oui
- _.
F
oui
~ ~ ..
B F B
_- ... - ...oui J OUi_ ..•~~ ~ui
oui
F r
1
13
ntshydrauliques et pouzzolaniques [5] Tableau A6.6: Domaine d'utilisation des graves traitées au ciment
-----_.---------------- --- - - --- - _ _.
A6 Projet de Fin d 'Études
Élaboration d 'un catalogue des structures types de chaussées neuves au Sénégal
Valeurs cie ks
1/1 .2
1/1 .1
1
eurs de ks
1
T3 T4 T5 T6
7.84 18.83 37.66 80.02
5.0 2.5
-j 2.5 2.5
1.645 -1.960 -1.960 -1.960
1.345
0.712 1 0.667 0.667 0.667
0.65 0.62 0.59 0.56
0.54 0.48 0.46 0.44
0.59 0.52 0.50 0.48
0.65 0.58 0.55 1 0.52
admissibles pour les graves-ciment
A7 Projet de Fin d 'Éludes
ration li 'un catalogue des structures types de chaussées neuves au Sénégal
UCIMENT(LAC)
HYPOTHESES DE DlMENSIONNEMENT
Fondation Base Module derigidité E= 1200 MPa
(T ~ 13) (T1 à T3) Coefficient dePoisson v =0.25
....., ... ~~ .._-_: - .. ~
:s D:s 50 mm 10 s ü s 50 mm 1 os : 0.42 MPa
:s35 :s35 ·11b = 10.9
s 30 s 25 SN =0.7
:s2500 s 2000 Sh =2.5 cm
s 1.5% s 1% kc = 1.4
~40 ~ 60 !Id =1
c = 0.02 cm:
Entre 1et 2% :s1% 1
15cm ·····..1'5<:01·-·- 1 Module de lacouche
Valeurs de ka
sous-jacente
uü/isée [9J E < 50 MPa 1/1.2
50 s E:s 120 MPa 1/1 .1
E ~ 120 MPa 1
dation Base
vec 2 à 3 %) (traités 3 à 6 %)
Tableau A8.4.' Valeursdeks
à T5) (T1 à 13 et T4parfois)
Entre 14 et30 Trafic T1 T2 T3 T4 T5 T6
>5 NE (miUlons) .. 1.41 2.51 7.84 18.83 37.66 80.02
..... •....·Rlsquede calcul rio) 12.0 7.5 5.0 2.5 2.5 2.5
_._ - ~ .
0.5
>3 u -1. 175 -1 .439 -1.645 -1.960 -1 .960 -1.960
... . . .. . . . . .. ... - •. ..... _-_ - .... J -
li 1.139
-~
1 Coefficient de risque kr 0.754 0.707 0.673 0.624 0.624 0.624
100 ~ 160 0'1 (NE) 0.41 0.39 0.35 0.32 0.30 0.28
-j
ks = 1/1.2 0.383 0.341 0.293 0.250 0.235 0.21 9
CJ'~'" (en Mpa) ks =1/1.1 0.418 0.372 0.319 0. 273 0.256 0.239
ritiques traités au dment <ks "; 1 0.460 0.410 0.351 0.300 0.282 0.263
-
Tableau A8.S: Contraintes etdéformaüons admissibles pour les greveleux18tériüques traités au ciment
ues traitës au ciment
. F
, oui L;ui ~I B
AB Projet de Fin d'Études
ciasses detriifië.... ....·f f ··...... r T2 '-t3 ·_·······fif--..· ,-- T5
T(SC) Couches , F B F 1 B Fi B F
...········1
B
......·..x .. ._...x
F B
.. . _---
'X i
} . .. . . .- • 1
Enïpjôf : oui oui 1 oui 1 oui X x 1 x
_---------------- ..._-_ ..-:._-- _. - --
.. _-------_ .. --- " . --
1
- -0." - - .•••••• • • , . __ L-- _ 1• • •
Tableau A9. 4: Domaine d'utilisation des sables traités au ciment
Fondation Base 1
:•. (T1 etT2) (11 et T2) HYPOTHESESDE DlMENSIONNEMENT
!
5s D s 10 mm
Module de rigidité E= 12000 MPa
Coefficient de Poisson v =0.25
0 6 : 0.5 MPa
~1.80
-11b =12
_.. s ~~~O s 2000 1
SN =0.8
"- '~-~ .:·_-'-1_.·-
S 2% S
~5
1%' ..:"']
_ Sh =2.5 cm
kc = 1.5
au ciments [9J k~ =1
c =0.02 cm-1
dation . Base Module delacouche
Valeurs de ks
et T2) (11 et T2) .: sous-jacente
E < 50 MPa 1/1.2
5 Entre 16 et30 50 s ES 120 MPa - 1/1.1
2.5 E ~ 120 MPa 1
--1
0.5 2:5
2:3 Tableau A9.S: Valeurs de ks
- - -- - jl- - - -- - - -
:80
Trafic T1 T2 T3 T4 T5 T6
l
60 ~ 160
.. . _._.__ .•. _. . _._. _ 1 . _••• ••• ..••. .•. -..-_._ ...... _--":
NE (millions) 1.41 2.51 7.84 18,83 37.66 80.02
i ~ -" " 7- -
i Risque decalcùl(%) 12.0 7.5 5.0 2.5 2.5 2.5
1
j . . u,. -1.175 ·1.439 -1.645 -1.960 -1 .960 -1.960
-
6 1.000
ciment [9J
Coefficient derisque kr . 0.798 0.759 0.729 0.687 0.687 0.687
Sable-clment I7t{NE) 0.39 0.37 0.34 0.31 0.30 0.28
Rt il 90j (MPa) ks =1/1.2 0.39 0.35 0.31 0.27 0.25 0.24
_ .
Rt < 0.20 17,~ (en Mpa)ks = 1/1.1 . 0.42 0,38 0.34 0.29 0.28 0.26
ks =1 0.47 0.42 0.37 0.32 0.30 0.29
-0.20S- ~< O.35
0.35 s R: < 0.50
Tableau A9.6: Contraintes etdéformations admissiblespour les sables traités au ciment
-0~50 s ~ < 0.75
R: 2: 0.75
x liants hydrauliques [5J
.'19 Projet de Fin d 'Études
ration d 'un ca talog ue des structures types de chaussées neuves au Sénégal
Trafic 1
C haussées neuves
L T
(Poids lourds
ULSION(GE) Renforcements Base dechaussées so.uples 1 . FOndatiOn
. dechausséè
[eurnallers,'
Fondation dechaussée en béton souple
charge utile>5t . •
< 30
_1 .-~---< 40
< 150 <30
........_--...._. -... ..._- --.. -+--._.- ------ t -_.- ..... < 40
150 à 600 < 25 <30
"l__ ~uche debase
: -'"--
1
> 600 < 25 < 25 <40
1
_. ". ••• .• __ .•••.• •__ • • • _. . . . _._ •• _• •• ~ .....J •• _ . ._. '
. Remarque : la propreté des graves ci-dessus spécifiées est définie parl'équivalent de sable (ES) qui doit ëtre conforme aux
>40 : seuils suivants (f estla teneur en fines) : f < 12% ES> 45
1 100% 12~f<15% ES>4()
1 < 20
- 0 1
f~ 15% ES> 25
i en':~:~2% m 1 Tableau A1O.4: Dureté desgraves pourgraves-bitume et graves-émulsion: coefficient de LosAngeles [5]
1 _ :::~ . 1
: 3à 4% ~ Performances Couche .de
. .
b'ase Couche defondation 1
1
_
Compacité LCPC .~
. -
me et graves-émulsion {g] 1 - minimale (CAl) 88 85
1 • maximale (CAl) 96 96
Chaussées neuves
lacompression
,le:'t- fe:<c~ ~~ ::
-- - -- --r:---,,-.,-----,,-.....,.--- -......-: " 'RéSistance à
ées souples Fondation dechaussée 1 . - avec bitume 60flO (MPa)
ssée enbéton souple . . i - avec bitume 40/50 (MPa)
à larigueur grave Ra-~ri immer5iorï-compresslon 1 0.65 0.65
%
entièrement roulée
% >25% 1
Tableau A10.5: Performances des graves-bitume dans l'essai d'immersion compression LCPC à 18°C {s]
.1 ·__· ...•..........._ - - ..J
{; >25% i
-11 .. ..-- : ' : ~ "Î Caractéristiques 1 SOuche debaS'ï'" ïï. fondiilOn 1
CompacitéLCPC (%) >85 •
_.. ._ -..
ï~ési stanœ' à la'COmpression
ularité, indice de concassage (S]
- avec bitume 1801220 (MPa) >2
- avec bitume 80/100 (MPa) >3
100
- avec bitume 40150 (MPa) 1 >4
--- •"Rapport immersfon~ompression ,-" .....; O~55· ..·_..
95-100
Tableau A10.6: Performances des graves-ému/sion dans l'essai d'immersion-œmpression LCPC à 18°C [5]
40 ·70
-30
~
18 - 40 • ---- ___ o • • • •
Classes detraflc T1 T2 T3 T4 T5 T6
8 -25
F-1- 8 -r F"lB
-.
~::::~ : :~ : • : ] _: 1, F ~
4:8- F B
..n J l
1
~ J oui ···· x ou,.. --r-· X-;....Oi.li x"-r "ëÜi-
e CY31.5 (CEBTP) (9]
Tableau A10. 7: Domaine d'uUlisatfon des graves-bitume
A JO Projet de Fin d 'Études
Élaboration d
: Valeurs de ks
1/1.2
1/1 .1
eurs de ks
1 T4 T5 T6
11.59 23.17 49.24
-
2.0 2.0 2.0
5 -2.054 -2.054 -2.054
0.391
4 0.691 0.691 0.691
2 104.60 91.07 78.32
3 78.32 68.19 58.65
6 85.44 74.39 63.98
1 93.99 1 81.83 70.37
1
es pour les graves- émulsion etgraves-biiume
A lI Projet de Fin d 'Éludes
ration d 'un catalogue des structures types de chaussées nesves au Sénégal
HYPOTHESES DE DIMENSIONNEMENT
Module derigidité E (1 QoC et 10 Hz) =12 300 MPa
on T4 et T5 Module derigidité E(30°C et 10 Hz) =???? MPa
e T1 àT3 Coefficient dePoisson v =0.35
·oet 30 ok Es.1Q6 (à 1Q°C,25Hz) = ????
1Ç -11b = 5
2:5 SN =0.3
1.80 .'-'1 Sh =3 cm
s35 ke = 1.3
1 5 e~30~ c = 0.02 crn'
s au bitume [9]
_ J
bles- bitume [9]
C ~6 · ·
C
sR<6
on compression LCPC à 18°C [7]
~t:5 :<-: [6_d
-bitume
Al Projet de Fin d 'Études
»ration cf'un catalog ue des structures types de chaussées neuv es au Sénégal
(ESU)
. Oosage dJjj-' ._.. Liant résiduel - - Granulats (1)
.•... .. (mm) (kg/nr) • (Um2)
1
---'----r- 214 0.800 4à 5
cP
.1:
U
416 ... i ... - 1.000
6à 7 i
::l
r- " '''t1~ to-- - c - -,
o
U
6IW i 1
1,300
-_~ ..1
o .- f ------..- .. ---. -' -- - mm
1 · c
o 10/14 ! 1.600 11à 13
. ! . 3.~.:~:50 .
1
, ;~1~
::E - -- - ' l--
'1 f14ï20 (2) : - - - 1.900 15 à 18 1
. . J .- ----. -. .- : -.-.~ . . •__..
1
. Couche Total 1ère ëQU-Cil s'(3j- j--2i.i .e'·ëOuchEi (4}
i. ~~~ . !· E~ I
--- - 4à5
1.7 8à9 .- -1!
1"
687 '
i ~>~~5 . l ~(~~ "'- - -1 2.0 11 à 13 ' -- -----
------_. - j
~ ~
8à9
2.3 13 à 15 i
"'h . _ _.. m _ _ m __ .. _ - _ _ 1 + 1.3 1 t
iaux alluvionnaires dans cette classe de trafic .. . . .__ _.... ..__ 1.. ..
0 •• _ . _ .1. ~~ . . . •• . _
(1) doit correspondre aupelNoir cowrant réel des matériaux mtjoré de 3à 5"16
A : coefficient d'aplEiissement
(2) des essais préliminaires sont conseillés
Re .- rappott de concassage
(3) doff correspondre aupelNolr cowrant des granulats
(4) ces quantités peINent Mre légèrement augmentées, notlmment lorsd'une mise enœuvre par
uits superficiels [5J !
temps très chaud afin d'éviter le collage aux pneumEilques
.... _- -
Tableau A13.3 : Dosage en gravillons eten liants pour enduits superficiels [5]
T1
:h·àoini7'sif T-·..,'>·iso....··..
Classes de trafic --1
... 'üüïisation .. ......... oui .....-+
T1 . T2
oui
1~~f ·- .... - r:_.. [ r: l -
T6
x
- -
Tableau A13. 4: Domaine d'emploi des enduit superficiels
1600/2400
2000
our enduits superficiels
Al Projet de Fin d 'Études
-------.. ~.~----,:--~ -,--.--_. - _- . -_ -
Valeurs
BB) Spécifications
., , . .
0(10
-E~saf dii ëom'piïëta'geàii presseTëis·ailiement giratoire·..··' . .1'
• Compacité à 10girations C10 <89 % <89%
• Compacité à GOgirations CGO 92- 95 % 93-96%
aleurs 1
r:
1
_o. ,, •• • • .'_
< 22 Essai de compression simple LCPC
:~_. -1 • Compacité
couche deroulement
couchede liaison
91S Cs 95
90sCs94
92 s C s 96
90 s C s94
": 6- - -.- "1
··s·e"i"i3"%- '- j • Résistance é la compression à sec R à 18°C
- avec un bitume 180/220 > 4 MPa
étons bitumineux [9] - avec un bitume 80/100 > 5MPa
- avec unbitume 60flO >GMPa
avec unbitume 40150 > 7MPa
• Rapport immersion compression > 0.75
FUSEAUX CEBTP .
.. -. '···o/~FjassiïÎ1t '~" .. ---.----..---j
. 1 Essai Marshall
-=.
. 0/10 .
. --. 0/1 4
100· · · ···-·
• Compacité
- couche deroulement s97%
. - couche deliaison S95%
...., .. ··1'65...--.-. ·95 ·~··1(jb· · · ··· .
.. --··1·· · ·· ·-- ··-~
__ 1
Essai à l'ornléreurLPC
95- 100 t» - lU U ! • profondeur d'omière à 30000 cycles, à 60°C avec le.
- t . ..._".__..... ----_..- . -- -- . _.-~ ..__........ -.
1
bitume du chantier, estimée à la compacité à la presse à ;
65 -92 50-88 cisaillement giratoire, pour trafic Ta etT1:
--_.. - --._ .._ .... ......
C60 s 10%
" 25- 65 23- 60 C80 s 10 %
. ._- _._-_._-_. . --- , - ". __ . _ -.
Tableau A14.3.' Spédfications sur le mélange des bétons bitumineux [5]
! Les dosage en liants sont généralement campris entre :
-'- '; -- -6 ~-2(f
6 - 20 • 5.5 et 5.8 % pour les CY1 4
• 5. 8 et 6.1 %pour les CY10
J: 8-~
i 3 -8
: ~fasses dl~~--' -" T1, T2, _I_ ~ : T4 ····· ··-1 -fS- T6
-i=..-~U-i
ou .... . .
ons bitumineux [9J 1
. . . ,. . . . ... .. . . . L . __. _
OUI
__
1
..L. .
OUI
. _.
OUI , OUi _ __. _ n • O~i __ n • •• --
Tableau A14.4.' Domaine d'emploides bétons bitumineux
AU Proj et de Fin d'Études
Élaboration d
Valeurs de ks
1/1.2
1/1.1
1
aleursde ks
T3 T4 T5 T6
4.83 11.59 23.17 49.24
5.0 2.0 2.0 2.0
1 .645 ·2.054 -2.054 -2.054
0.269
0.815 0.775 0.775 0.775
71.75 144.17 125.52 107.95
28.39 102.44 89.19 76.71
40.06 111.75 97.30 83.68
154.07 122.93 107.03 92.05
admissibles pour les bétons bftumineux
Al Projet de Fin d 't rudes
'ration d 'un catalogue des structures types de chaussées neuves au Sénégal
D)
ClasseSde trafic
Emploi
T1
oui
T2
-tour . o~~..__
,
1
--.--T'~ . -1~
..
..
,',1·
oUi . ..
. u
~Ui
ï'5 -1
__
Tableau A16.3 : Domaine d'utilisBtion des enrobés denses.
~-:-~-;--
; ; l"e'- ;t-;;- ' ~C~; --"'~"-·-·-..·-..·---1
-- 1 HYPOTHESES DE DIMENSIONNEMENT
ur T3 et T4 Module de rigidité E(10°C et 10 Hz) =7200 MPa
0 à 50
, ,--- - - - 1 Module de rigicité E (3Q°C el10 Hz) =1300 MPa
. 15- ··- ..------..--....
Coefficient de Poisson v = 0.35
l'épaiSSeur"dû tip~""- E6.108 (à 1Q°C,25Hz) = 100
=0 -1Jb = 5
10 à 12'% ....... SN =0.25
e 3 et4 Sh = 1 cm
kc = 1.1
robés denses [9]
c = 0.02 cm:
Module de lacouche
--...... . . .-- '.'..J Valeurs de ka
. .• sous-jacente
·r' .
'-':-.--
0/14 . ..
100'"- ''' E c 50 MPa 1/1 .2
.. '9!'1':-fiii) " 50 s E S 120 MPa 1/1. 1
1
i 75· 100 E ~ 120 MPa 1
t- 'sa ~- 88-- --
Tableau A16.4 : Valeursde ks
23- 60
1 6 ·20
- r 3- a ""1
.trafic T1 T2 T3 T4 T5 T6
bés denses [9]
NE (mllUons) 0.87 1.54 4.83 11.59 23.17 49.24
Risquede calCUl (%) 25.0 12.0 5.0 2.0 2.0 2.0
..
l
-,
80/100 60170 u -0.674 ·1.175 -1.645 -2.054 -2.054 -2.054
600 kg > 700 kg '-"'''] 6 0.269
1
Coefficient derisque kt . 0.920 0.864 0.815 0.775 0.775 0.775
2 à 96 % r >92à96%
& (NE,9eq,f).10' . 241.99 215.87 171 .75 144.17 125.52 107.95
<2-4 <2-4 ks = 1/1.2 204.04 171.05 128.39 102.44 89.19 76.71
>30 -- ~ &~ICI .1OC ks = 1/1.1 222.58 186.60 140.06 111.75 97.30
> 35 83.68
_ _-- _-_ .
ks = 1 244.84 205.26 154.07 122.93 107.03 92.05
>0.7 >0.7
.. _
0à94% 90à94% Tableau A16. 5: Contraintes etdéformations admissibles pour les enrobés denses
<5% <5%
obés denses [9]
a 16 Projet de Fin d 'Études
__
----_ .-_..
Classesdetrafic 1
.-.. . ..
- Tf -1 · f i -- ..·;....---T3- 1 T4 -F_!5 T6
Utilisation oui oui - i - -
L. __L ...i ._. .
Tableau A17. 3 : Domaine d'utilisationdes sand-asphalt
Valeurs
s 12%
>40
1 s Cc s s
-::- -
3.5 s Cus 20
- -- - - -
6.5à 7 %
/1 00 ou 60170
ntre3.5et 4.2
3à4cm
nrobés denses [9J
..
--î
ur sand-asphalt [9J
_-- ---- ·-0'· --
Valeurs
~ 700 kg
. . -- .
Ba à 96 % avec sable naturel
vec incorporat" de sable de concassage
> 35
> 0.7
90 à 94 %
and-asphalt {9]
A 17 Projet de Fin d 'Études
1
E.S.P. Thiès / A.A.T.R. Élaboration d'un catalogue des structures types de chaussées neuves au Sénégal
SN I GN
Structure
52
C i :l ~ s e ce Si
S2 S3 S4
platetcrme
CBR 5 Hl \5 30 50
E IMPJI 25 50 75 150 300
Tes NR NR NR
NR NR NR NR
TC5
NR NR NR NR
TC4
NR NR NR NR
TC3
4 cm 4 cm
:·: •••. : ~2 ~ rii • : ··
TC2
, .. :.: . ~-:~ ., :. : -: . , ..
3an 3an . . . . . ,--"
. . . . ."1" . . .•...• .• .• ., .
.• ... • ., .or.....
. , • • . , , .•.•
.. .•. .....,
..' : : 2~ tlii: :: . ···· 24 eiJi : . . .. . 27em . . . .
TCI ." " '" -:-: -: » :» •• • • • : ,' • • > ~
SN 1LAT2
C la ~s e de
S2 S3 S4 S5
platelcrme
CBR 5 10 \5 zo sa
E (MPa) 25 50 75 150 3C{)
TC6 NR NR NR NR
TCS NR NR NR NR
TC4 NR NR NR NR
TC3 NR NR NR NR
F;;;;;;;.::. . .4.,c
,,,,,m,,~~~ 4 cm
iEi:ç~ : : : : :::: > :::::·: : : : :.:· ~ cin:.::: :
TC2
SN' LACo
C!aSS2 de
p.atefcrme
S2 S3 S4 :os
CBP. 5 \0 15 so 130
E iMPa) 25 50 75 150 300
Tee NR NR NR NR
TC5 NR NR NR NR
-----
HE =- 1i )S :-,*
---- ----
TC4 NR NR NR NR
TC3
NR NR NR NR
4cm
TC2
:'::::::::::i ù .m":::::::':"
. . . . ..
·:::::::::i.7. ciii :::.:
SN/GNT
C:a. se ct" S2 83 84 85
platelorrne
CBR 5 10 15 30 60
E (M Pa! 25 50 75 150 3Gû
TCG NR NR NR NR
TCS NR NR NR NR
TC4 NR NR NR NR
TC3 NR NR NR NR
4 cm 4 ,cm
TC2
~~ . ~~....
...............
. . . ... . . . .. ···· ···· i~ .cm · ··.-. ··
. . . , . . .
· · · ·~ ~m····· · ····· · ·> · 1~~m::· .....
:: ##~::
SN {GRH
L~: : : : · ···
," ' :< : > ' .. : .' "
Classe ~ ~
S2 S3 S4 85
ptatelonue
COR :; 1e 15 30 60
E(MP a) ~5 50 7S 150 3QO
Tce; NR NR NR NR
TC5 NR NR NR NR
r C4 NR NR NR NR
TC3 NR NR NR NR
~ cm 4cm
3cm ""'"0'"
... " ,-
3 cm
-•.,-. ,.•••••• . ,.,. : }.~ :.::-.
TCI
:::» 2h :i!i: <.i f i:iTi
..
:;>, . :•. ~ B. e.·m.···.··.:: " .
:::::: ~ ~ ~ : . : . :f : · · · · · ···· · · : ) : i : ~ :
•:.. \:j bdiliH:
LAT1/LAT2
Structure
57
C : a$ $ ~ do
S2 53 55
platetorme
CBR 5 10 so
E !MPal 25 50 7S 300
TCS NR NR NR NR
Te5 NR NR NR NR
TC4 NR NR NR NR
TC3 NR NR NR NR
4 cm
:: 19 crit > . . .
TC2 ......... ·••· •·•·•• ••••29<irit· ....
, > l - , '< . ~ . ~ . ~ . :.:.: , : ~ :,. ,
LAT1/GN
Structu re
~. . . . . . . . . . .
sa ~ra~~fe~ : < " " " · · · " · .
C ! a ~ s~ ce
52 53 S4 55
platetorrne
CBR 5 10 15 30 5G
E (MPa) 25 50 75 150 300
reG NR NR NR NR
re5 NR NR NR NR
rC4 NR NR NR NR
TC3
NR NR NR NR
.. 4 c::~ . ._ ._
.._.. . '. ' . . , . .
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GN fGNT
Classe ce
S2 33 S4 85
piateforme
CBP, 5 10 15 30 60
E (MPa) 25 sa 75 150 3CO
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plalèlonne
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EIMPal 25 50 75 150 300
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S2 S3 S4 S5
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ESP Thiès / AA TR Ëlaboration d'uncatalogue desstructures types de chaussées neuves au Sénégal
GNT/GRH
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CBR 5 ',0 i s 3G 50
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ESPThiès1AA TR Ëlaboration d'un catalogue des structuras types de chaussées neuves auSénégal
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Structure
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