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Promotion 2007
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
Président :
Examinateurs :
Directeur de mémoire :
Promotion 2007
REMERCIEMENTS
Je loue le Seigneur pour toutes les grandes choses et les merveilles qu’Il a faites pour moi.
Mes vifs remerciements s’adressent aux personnes suivantes sans lesquels ce travail n’aurait pas
été réalisé :
J’exprime toute ma gratitude à tous les enseignants du Département Sciences des Matériaux et
Métallurgie, ainsi que les enseignants et le Personnel de l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo, qui ont assuré notre formation durant les études.
A mes parents, mes frères et sœur, à qui j’adresse ma profonde considération, pour avoir été et
pour être toujours présents pour moi. Qu’ils trouvent dans ces lignes tous mes remerciements pour
leur amour et leur soutien.
Je remercie vivement mes amis et tous ceux qui n’ont pas ménagé leur force pour m’aider dans
mes études et surtout pour l’accomplissement de ce travail.
LISTE DES FIGURES
Figure 33 : Fenêtre de calcul pour les propriétés électriques – Exemple de calcul......... 100
Tableau 4 : Sollicitation des briques dans les chambres des régénérations des fours........29
Transferts thermiques
Prandtl du fluide
Nusselt du fluide
Prandtl du solide
Reynolds du fluide
Nusselt du fluide à la distance x
Coefficient dépendante de la température
Coefficient de transfert thermique par conduction
M Masse du produit par mètre carré de surface soumise à l’échauffement
Temps
Z Durée d’échauffement
Température à l’intérieur du four
Température à l’extérieur du four
Coefficient de transmission thermique à l’intérieur du four
Chute de température de la couche i
Epaisseur de la couche i
Coefficient de conductivité de la couche i
Température de la jonction réfractaire-isolant
Les isolants
P : Perméabilité spécifique
ε : Le facteur de porosité
Al2O3 : Alumine
SiO2 : Dioxyde de silicium
MgO : Oxyde de magnésium
Cr2O3 : L'oxyde chromique
SiC : Carbure de silicium
Hg : Mercure
CO2 : Dioxyde de carbone
CH4 : Méthane
: Carbone
: Hydrogène
: Oxygène
: Nombre de mole de soufre
: Teneur en eau
N : Nombre de mole d’azote
d : Densité
: Teneur en carbone du combustible
: Teneur de l’ensemble des hydrocarbures lourds
CO : Monoxyde de carbone
N2O : Protoxyde d’azote
CFC : Chlorofluorocarbone
PFC : Hydrocarbure perfluoré
SF6 : Hexafluorure de soufre
: Eau
: Dihydrogène
Partie électriques
E : Tension appliqué [V]
I : Intensité [A]
R : Resistance [Ω]
1/R : Conductance
ρ : Résistivité [µΩ.m]
A : Section [mm2]
L : Longueur [mm]
P : Puissance [W]
Ep : Tension entre phase et neutre [V]
: Puissance totale dans trois phases [W]
kWh : Kilowattheure
f : Facteur de puissance
R/m : Résistance par mètre en [Ω/ m]
S : Section en mm2
(R / m)t : Résistance par mètre à la température de fonctionnement du fil de
chauffage [ Ω/ m]
(R / m)20 : Résistance par mètre à la température ambiante en [Ω / m]
: Coefficient de température du matériau
t : Température de fonctionnement du fil de chauffage
Logiciel de calcul
A. Généralités............................................................................................14
A. Généralités............................................................................................14
B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14
B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14
C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15
C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15
D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16
D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16
A. Logiciel de calcul....................................................................................92
A. Logiciel de calcul....................................................................................92
SOMMAIRE
CHAPITRE I .............................................................................................14
A. Généralités............................................................................................14
A. Généralités............................................................................................14
B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14
B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14
C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15
C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15
D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16
D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16
CHAPITRE 2 ............................................................................................18
CHAPITRE 3.............................................................................................37
CHAPITRE 4.............................................................................................92
A. Logiciel de calcul....................................................................................92
A. Logiciel de calcul....................................................................................92
CONCLUSION..........................................................................................129
INTRODUCTION
La découverte des fours date de plusieurs siècles, ce n’est pas un dispositif récent.
Seulement, les recherches le concernant ne cessent d’évoluer afin de résoudre les problèmes
des anciens fours et d’améliorer le rendement des nouveaux.
Les fours sont présents dans tous les domaines que ce soit artisanal ou industriel. Ils
font l’objet d’études minutieuses et intéressent beaucoup de chercheurs. Comme nombreuses
sont les notions à maîtriser pour la concevoir, des experts en thermodynamique, en théorie des
matières, en transfert de chaleur et tant d’autres ont dû réunir leurs connaissances pour
pouvoir aboutir à la conception d’un tel appareil.
Or, des défauts ne cessent de surgir dont un des plus importants est l’isolation des
fours. Ce mémoire, intitulé « METHODOLOGIE DE CALCUL DES SYSTEMES
D’ISOLATION DES FOURS, AVEC CONCEPTION D’UN LOGICIEL DE CALCUL
DENOMME - kajy 1.0 - » apporte une solution à ces problèmes.
Cet ouvrage est divisé en quatre chapitres bien distincts dont le premier érige une
notion sur le transfert de chaleur. En effet, quand on parle de fours, la chaleur en fait une
partie intégrante et c’est sur elle que tout se joue.
Des généralités sur ce que sont vraiment les fours seront abordées dans le troisième
chapitre, suivi des différentes méthodes de calculs du système d’isolation ainsi que des
exemples d’applications.
Enfin, les impacts environnementaux seront traités dans le dernier chapitre afin
d’évaluer les risques potentiels de tels appareils dans notre vie et de nos entourages. Et une
simulation des calculs sur les systèmes d’isolation clôturera ce livre.
CHAPITRE I
Théorie sur le transfert de la chaleur
A. Généralités
1. Définition
La théorie du transfert de chaleur est la science qui étudie toutes les conditions réelles,
concernant les divers modes de cette transformation. C’est un processus très complexe.
• conduction,
• rayonnement,
• et convection.
Ecoulement permanent
Lorsque le flux de chaleur dans un système ne varie pas avec le temps, c'est-à-dire
lorsqu'il est constant, la température en chaque point reste la même et les conditions du
régime permanent prédominent.
Ecoulement transitoire
L'écoulement de chaleur dans un système est transitoire, ou « variable », lorsque les
températures en différents points du système varient avec le temps. Autre écoulement
B. La conduction [1][7][8][10]
I. Définition
C. Le rayonnement [1][7][8][10]
I. Définition
Le rayonnement est le mécanisme par lequel la chaleur se transmet d'un corps à haute
température vers un autre à basse température, lorsque ces corps sont séparés dans l'espace ou
même lorsqu'un vide existe entre eux. Le terme «rayonnement» est généralement appliqué à
toutes sortes de phénomènes d'onde électromagnétique, mais dans la transmission de chaleur
les seuls phénomènes qui ont de l'intérêt sont ceux qui résultent d'une différence de
température et qui peuvent transporter de l'énergie à travers un milieu transparent ou à travers
l'espace. L'énergie transmise de cette manière est désignée par: chaleur rayonnée.
La quantité d'énergie quittant une surface sous forme de chaleur rayonnée dépend de la
température absolue et de la nature de la surface. L'énergie rayonnée par unité de temps, par
une surface d'un corps noir ou radiateur intégral est donnée par :
σ : constante de Stefan-Boltzmann
D. La convection [1][7][8][10]
I. Définition
Le flux de chaleur transmis par convection entre une surface et un fluide peut être évalué
par la relation :
Avec
CHAPITRE 2
Généralités sur les matériaux isolants
• par conduction à travers le gaz (l'air généralement) immobile dans les cellules ;
• par convection dans le gaz occlus dans les cellules (malgré leur faible dimension) ;
• par conduction à travers la matière première emprisonnant les cellules d'air ;
• enfin, par les éléments solides du matériau, étant à des températures différentes,
échangeant entre eux de l'énergie sous forme de rayonnement.
On comprend, dans ces conditions, que le mouvement de la chaleur à travers un isolant est
un phénomène extrêmement complexe dépendant de nombreux facteurs, parmi lesquels :
• la porosité,
• la masse volumique apparente du matériau,
• la température moyenne dans l'isolant,
• la composition chimique du matériau,
• l'humidité incluse dans l'isolant.
I. Influence de la porosité
On conçoit que le coefficient de conductivité d'un corps poreux se situe entre celui de l'air
contenu dans les pores et celui des parties solides de l'isolant considéré.
Avec
A l'origine, il semblerait qu'au contraire, le remplacement progressif de l'air sec dans les
cellules, par de la vapeur d'eau devrait conduire, théoriquement, à une amélioration du
coefficient de conductivité apparente.
Les isolants employés dans l'Industrie sont nombreux. Il existe naturellement plusieurs
possibilités de les classer : parmi celles-ci, deux apparaissent logiques : classement d'après
l'origine des matières qui constituent les isolants et classement en fonction de leurs structures.
Isolants d'origine minérale (obtenus soit directement, soit par des opérations industrielles).
Fibres d'amiante, fibres de verre, fibres de roche, verre expansé (foamglass), silices fossiles
(diatomée, kieselguhr), micas exfoliés (vermiculite), perlite.
Produits de synthèse
Ces produits, généralement obtenus par polymérisation, se présentent sous forme de mousse.
Parmi les principaux, nous citerons : le chlorure de polyvinyle, les polystyrènes, les
polyuréthanes, les résines de phénolformaldehyde (ou urée-formol), etc.
Isolants fibreux
Les fibres animales et végétales (paille, balle de riz, fibres de bois) peuvent être employées
dans l'isolation des bâtiments, mais ne sont normalement pas utilisées en calorifugeage
industriel.
Mousses
Dans les mousses, les cellules d'air sont incluses dans une armature solide. Il faut, parmi les
isolants, distinguer les mousses d'origines minérales et les mousses synthétiques.
Mousses synthétiques
On classe souvent en mousses à cellules ouvertes et mousses à cellules fermées.
On distingue, les mousses de chlorure de polyvinyle dont certaines sont à cellules ouvertes,
d'autres fermées, les mousses de polystyrène (ou polystyrène expansé), les mousses de
polyuréthane, les unes et les autres à cellules fermées, et les mousses à l'urée-formol (résines
uréeformaldéhyde) à cellules ouvertes.
Isolants agglomérés
C'est, en particulier, le cas habituel pour les fibres isolantes minérales : celles-ci sont
agglomérées à l'aide de liants organiques ou inorganiques (généralement des résines
polymérisées), ce qui permet, tout en leur gardant une structure plus ou moins simple (fonction
de leur masse volumique) de les fournir à l'utilisation sous forme de feutres, de matelas, de
panneaux et de coquilles en facilitant l'emploi.
I. Réfractaires-isolants
IV. Définition
Une substance ou un mélange de substance, soit naturel, soit artificiel, est dit
réfractaire par convention, lorsque sa température de fusion déterminée selon les normes est
supérieure à 1 500 °C.
Il faut tenir compte que la température de fusion n’est pas la seule qualité requise à
laquelle doit correspondre un matériau pour être utilisé comme réfractaire ; en particulier, il
doit conserver à des températures élevées une résistance appropriée aux sollicitations
thermiques.
Les éléments constitutifs des matériaux réfractaires peuvent être réfractaires ou non
réfractaires, mais jamais anti-réfractaires.
On peut subdiviser les produits réfractaires selon leur constitution chimique ou selon
le procédé de fabrication.
On peut classifier les produits réfractaires suivant leur teneur en constituants, d’après
le tableau ci-après :
• Cuits
• Non cuits
• Electro-fondus
à prix chimique
Masse plastique
Masse hydraulique
2. Type d’emploi
• Matériau de jointement
• Mélange plastique
Processus de durcissement
Les produits réfractaires utilisés se présentent sous forme façonnée (briques, creusets)
ou non (pisés, chamottes, coulés, ciment, agrégats,…), on a :
ciments
cubilot ciments
pisés
chamottes
coulis
KOERA Rasoloniaina Antoine
Chaudière Voûte béton
115
Sole et four pisé
On utilise en général des briques pressées ou repressées qui résistent bien à la température
aux environs de 1000°C
C’est logique puisqu’il s’agit de la cuisson du calcaire qui s’arrête à la fin de la réaction de
décomposition.
Les produits utilisés peuvent être façonnés ou des pisés ; certains utilisateurs ont essayé de
garder leur cubilot par des ciments réfractaires
Les briques silico-alumineuses sont les plus utilisées et les plus résistantes.
Les pisés utilisés sont à base d’argiles réfractaire, quelque fois on y ajoute plus de sable,
de graphite et de benthonique.
Ces fours ont revêtus de briques ou des pisés également de types de brique utilisés varient
selon la nature des matières à traiter.
Ex : Pour le cas des chaudières fonctionnant avec des combustibles solides, le foyer
peut être totalement construits à l’aide des différentes couches et types de briques
(teneur en Al2O3 20 à 65%) ou à l’aide d’une tôle garnie de briques réfractaires, des
pisés ou des ciments réfractaires.
Pour les autres chaudières (à gaz, à fuel), l’utilisation des produits réfractaires se réduit en
garnissant de ciments réfractaires les zones sollicitées thermiquement
Les artisans céramistes montent leur four à l’aide des briques ordinaires représsées. Les
briques utilisées dans la zone de calcination du four à ciment conviennent très bien pour les
fours céramiques.
Le choix des briques dans les diverses parties du four dépend du type du four et de la
qualité des produits à fabriquer. Ce sont généralement de briques spéciales ou à base de grains
d’electrofondus.
Les sollicitations des briques dans la chambre des régénérateurs des fours à verres sont
les suivantes :
Tableau 4 : Sollicitation des briques dans les chambres des régénérations des fours
Au niveau des brûleurs, on utilise des briques de magnésie spéciale sans chrome et
pauvre en fer.
Au niveau des chambres (empilage et voûte), les côté sont faits des qualités suivantes :
brique de magnésie spéciale ou magnésie chrome.
Les murs des chambres jusqu’à une zone de température de 1000°C sont garnis en
magnésie.
En général, les brûleurs sont réglés de façon à avoir un excellent d’air minimum. En
dépit de ces dispositions, il se peut que la combustion soit incomplète et qu’en raison d’un
mauvais réglage, même riches en fer il n’est pratiquement pas affecté même si cette anomalie
devrait se prolonger pour un temps assez long.
Les essais effectués sur les réfractaires ont pour but de déterminer :
La porosité dépend
Les déformations des matériaux réfractaires varient donc avec la température à tension
égale.
Autrement dit :
Pour chaque qualité donnée de réfractaire, plus sa compacité et sa dureté sont élevées,
plus la résistance à la compression est élevée, plus la résistance aux chocs thermiques est
petite. Dans les matériaux silico-alumineux, la plus grande résistance à la compression est liée
à une plus grande quantité de phase vitreuse qui remplit les pores et cimente les cristaux ; la
porosité est donc plus faible, ainsi que la résistance à la corrosion.
Les défauts de fabrication, tels que les fissures, diminuent soit la résistance à la
compression, soit la résistance à la flexion qui sont en relation entre-elles.
V. Semi-réfractaires
L'un des plus connus, qui est aussi un des plus anciens, est le Kieselguhr ou terre de
diatomées. C'est un produit naturel, extrait de carrières ou de mines. Le matériau est séché,
calciné, broyé, mis en forme de briques ou de pièces de forme, et recuit.
Le pouvoir isolant du Kieselguhr provient des cellules d'air emprisonnées dans les diatomées
qui sont des organismes microscopiques fossiles du règne végétal. Les briques de Kieselguhr
sont habituellement classées en quatre densités : 0,4, 0,5, 0,6, 0,8.
Leur
coefficient
de
conductivité
est
évidemment
fonction de
leur densité. Les coefficients de conductivité à 800 °C sont les suivants :
Isolants ordinaires
Ce sont tous ceux utilisés pour les problèmes courants d'isolation thermique ou frigorifique.
Ils sont très nombreux.
5. Liège
Le liège est un des plus anciens isolants connus. Il était déjà utilisé dans l'Antiquité. Il
constitue un produit naturel, d'origine végétale. C'est en effet l'écorce d'un chêne d'une espèce
particulière dite «chêne-liège » (quercus suber) qui pousse exclusivement dans le bassin
occidental de la Méditerranée, ainsi que sur les côtes atlantiques du Sud de la France, du
Portugal et du Maroc.
Le granulé torréfié est brassé avec du brai bouillant, la teneur en brai ne devant pas
dépasser 30%. Leurs caractéristiques sont les suivantes :
Ces matériaux sont obtenus en enrobant les granulés de liège avec une mixture à base de
caséine de chaux. Il ne se produit pas d'expansion du liège.
Ce type d'aggloméré est peu utilisé en industrie, mais employé surtout dans le bâtiment.
Qualité : comprimés
Qualité : surcomprimés
1. Première considération
Les lièges agglomérés étant des matériaux hétérogènes, les coefficients de conductivité
de divers échantillons peuvent évidemment être assez différents puisqu'ils dépendent de la
nature des lièges employés à l'agglomération, de leur provenance géographique, ainsi que du
pourcentage de liants lorsqu'il ne s'agit pas d'expansé pur.
2. Deuxième considération
En revanche, les lièges agglomérés, qui se présentent à l'utilisateur sous forme de
panneaux, de carreaux, de coquilles et de douelles, offrent l'avantage d'avoir, pour un isolant,
une bonne résistance mécanique et d'être, en fait, des matériaux « constructifs » :
Ils sont en effet faciles à poser, à coller, à clouer, à scier, etc. Ils sont imputrescibles et
difficiles à enflammer (mais, une fois enflammés ils brûlent).
3. Troisième considération
Il est recommandé de ne pas utiliser le liège aggloméré pour des isolations thermiques
supérieures à plus de 130 °C. En revanche, en isolation frigorifique, il peut être employé
jusqu'aux plus basses températures (voisines de moins de 200 °C).
Balsa
Le balsa est un isolant d'origine végétale. C'est en effet le bois d'un arbre, le Balsamier
{pchroma lagopus) qui croît en Amérique du Sud, principalement en Equateur.
Magnésie
Ces matériaux offrent l'avantage de pouvoir résister à des températures élevées, pouvant
atteindre, suivant la composition, jusqu'à 1 000 °C.
Aussi sont-ils souvent utilisés comme sous-couche dans les isolations à forte température.
Silicate de calcium
Ceux-ci offrent l'avantage de pouvoir résister à des températures élevées, pouvant atteindre
1 050 °C. Ils ont d'autre part une très bonne résistance mécanique. Leurs coefficients de
conductivité sont évidemment fonction de la densité.
Mica exfolié
Ce matériau souvent désigné sous le nom commercial de vermiculite, est un produit naturel
constitué par un complexe de silicate d'aluminium et de magnésium hydraté de la famille du
mica, se présentant sous forme de paillettes brillantes extrêmement minces.
La perlite est présentée soit sous forme de grains (densité moyenne 125 kg/m3) utilisée
pour exécuter des bétons et enduits employés dans le bâtiment, soit sous forme de très petites
billes se présentant sous l'aspect d'une fine poudre (d'où le nom générique de pulvérulents
donné à ce type d'isolants).
Cette poudre utilisée en vrac trouve en particulier son application dans les isolations
d'appareils et de tuyauteries à très basse température.
Verre expansé
Le verre expansé ou verre cellulaire, ou « Foamglass » est une mousse de verre obtenue
par une émulsification de verre.
Le verre, additionné de carbone pur, est chauffé à une température telle que le verre se
ramollit et que le carbone, en se gazéifiant, produit dans la masse vitreuse de petites cellules,
entièrement fermées, dans lesquelles existe un léger vide.
Cet isolant étant, en fait, un véritable verre, en a donc les propriétés : il est incombustible,
inaltérable, résiste aux acides et aux vapeurs d'acide.
• Densité : 0,145.
• Résistance à la compression : 7,5 bars.
• Limite de température d'emploi : 500 °C.
• Coefficient de conductivité : 0,049 à 20 °C.
Mousses Synthétiques
Les différents matériaux isolants classés dans cette rubrique ont comme caractère commun
d'être constitués d'une multitude de cellules d'air enfermées dans une enveloppe de produit
plastique de synthèse de faible masse volumique.
CHAPITRE 3
Etudes et calculs techniques
I. Le cubilot
1. Définition
Le cubilot est un four vertical dans lequel les matériaux à fondre sont en contact direct
avec le combustible (comme le coke). Ce contact à haute température entraîne une carburation
importante et réserve le cubilot à l'obtention de fonte liquide.
• La partie supérieure
• La partie inférieure
• Le support
N° Désignation
1 Cheminée 11 Revêtement
2 Gueulard 12 Trou de coulée
3 Arrivée d’air 13 Chenal de trou de coulée
4 Clapet d’explosion 14 Trou de préchauffage
5 Boite à vent 15 Sole
6 Conduite d’amenée 16 Semelle
7 Tuyère 17 Fenêtre de défournement
8 Trou de laitier 18 Pieds
9 Chenal du trou de laitier 19 Béquille
10 Porte d’allumage 20 Fondation
Tableau 6 : Les différentes parties d'un cubilot
i. Diamètre intérieur
Le diamètre intérieur d’un cubilot est fonction de son production horaire ; on a :
Avec :
P : production horaire en kg
D : diamètre en mm
: diamètre extérieur en mm
D : diamètre intérieur
x. Tuyères
• Section des tuyères
La section totale d’une tuyère est adaptée pour une vitesse d’écoulement de l’air égal à
20 m/s. On peut avoir :
Avec :
Les tuyères sont à section circulaire et sont inclinées d’un angle de 15% vers la sole,
de façon à mieux distribuer l’air à l’intérieur du cubilot et obtenir une zone de
température maximum aussi plane que possible.
Comme le cubilot est un four qui travaille suivant le principe de contre courant. Sous la
condition thermique entre le métal, le coke et le gaz, on peut diviser la cuve du cubilot en
quatre zones :
sortants, c'est-à-dire l’oxygène se trouvant dans l’air des tuyères oxyde les impuretés de la
fonte et par conséquent la réchauffe.
Les diverses zones qui s’établissent dans le cubilot sont représentées schématiquement sur la
figure suivante :
a. Choix du revêtement
• Le revêtement acide
• Le revêtement basique
A l’intérieur d’un cubilot, plus la basicité du laitier est grande, plus diminue la teneur en
soufre dans le métal et augmente la solubilité dans le laitier suivant la réaction :
Cette diminution de la teneur en soufre est très intéressante, il est alors préférable
d’utiliser un revêtement basique. Pour cela, on va choisir un pisé en magnésie comme isolant.
Le premier groupe baigne dans une température inférieure à celle du deuxième groupe, car
c’est dans la deuxième qu’il y a la zone de fusion et la zone de surchauffe.
i. Détermination de la formule
Le calcul de l’épaisseur du revêtement réfractaire est obtenu à partir de l’intégration de
l’équation de Fourrier :
Avec :
: surface d’échange
: épaisseur
Avec :
Pour le calcul, on doit vérifier le type de transmission de chaleur dans chaque partie du
four.
D’autre part, la transmission de chaleur dans les différentes parois suit la loi de la
conduction définie par l’équation de Fourrier :
Dans notre cas, notre cubilot ne comporte que deux couches, à savoir :
• La tôle d’acier
• Et le revêtement réfractaire
La tôle d’acier joue seulement le rôle de couverture, tandis que pour le revêtement, il
joue le rôle d’isolant.
Avec :
Q hin he Tin Te λ1 λ2
[kcal/h2.m.°C] [kcal/h2.m.°C] [kcal/h.m.°C [kcal/h.m.°C
[kcal] [°C] [°C] ] ] [m]
On a alors :
Q hin he Tin Te λ1 λ2 λ3
[kcal/h .m.° [kcal/h2.m.°
2
[kcal/h.m.° [kcal/h.m.° [kcal/h.m.°
[kca [°C] [° [m] [m]
C] C] C] C] C]
l] C]
On a le schéma suivant :
La classification la plus convenable des fours est basée sur les caractéristiques
électriques, particulièrement sur la façon dont l'énergie électrique est transformée en
calories.
Il y a deux façons d'effectuer cette transformation : dans l'arc ; dans des résistors,
solides ou liquides. Par suite on classe les fours électriques en :
• fours à arc et en
• fours à résistances.
• les fours à chauffage direct dans lesquels la charge fait partie du circuit
électrique
• et les fours à réchauffage indirect dans lesquels elle n'en fait pas partie.
• fours électrodes
• fours à induction.
Dans les fours à électrodes à résistances le courant est appliqué à la charge au moyen
d'électrodes ; dans les fours à induction le Courant est transmis sans contact physique entre le
système d'alimentation et la charge.
Dans les fours à électrodes à résistances alimentées en haute fréquence, il n'est pas
nécessaire que les électrodes touchent la charge : le courant à haute fréquence peut passer de
l'électrode à la charge en traversant la couche d'air qui les sépare. Dans les fours à électrodes à
résistances alimentés en fréquence normale, il est indispensable qu'il y ait contact physique
entre les électrodes et la charge.
Certains fours à induction ont des circuits magnétiques, alors que d'autres n'en ont pas.
Dans les fours à résistances à chauffage indirect, par définition, la charge ne fait pas partie du
circuit de chauffage ; on utilise des résistances indépendantes. Nous appellerons par la suite
ces fours, fours à résistances.
Les fours électriques ont trouvé de nombreuses applications dans l'industrie. Il serait
très long mais le tableau ci-dessous contient des exemples d’applications les plus courantes en
même temps que le type des fours utilisés. On peut remarquer que, dans plusieurs cas, il est
possible d'utiliser deux fours fonctionnant suivant des principes différents.
Resistance
Chauffage direct
Application Arc Electrode Chauffage
Induction Haute Basses indirect
fréquences fréquences
M ETAUX
Aluminium
Extraction de la bauxite X
Fusion pour raffinage et coulée X X
Chauffage, recuit et traitement thermique X
Laiton et bronze
Fusion pour raffinage X X X
Fusion avant coulée X X
Cuivre
Fusion avant raffinage X X X
Chauffage, recuit et traitement thermique X
Fonte et acier
Production à partir des minerais X X
Fabrication de ferro-alliage X X
Fusion pour raffinage et coulée X X X
Chauffage et traitement thermique (recuit, X X
revenu, trempe, etc.…)
Zinc
Production X X
Fusion pour raffinage et coulée X X
Fusion pour galvanisation X
AUTRES PRODUITS M INERAUX
Carbures
Carbure de silicium X X
Céramique de verre
Fusion X
Chauffage, traitement thermique et X X
refroidissement
Azote et nitrates X X
Phosphates X X
Graphites
Peintures (séchage)
PRODUITS ORGANIQUES
Industries chimiques X X X X X
M atières alimentaires
Séchage et stérilisation X X X
Bois X X X
Résine synthétique X X
3. Choix du four
Pour choisir le four qui convient le mieux pour exécuter une opération particulière, il
faut se baser sur les considérations suivantes :
• les fours à arc ne peuvent monter plus haut que la température dans l'arc qui est
de l'ordre de 5 600°C.
• Les fours à électrodes basse fréquence et à résistances sont très peu coûteux à
construire si la charge a une résistance électrique relativement élevée. Par suite
ce type de four est le plus souvent utilisé avec une charge de corps semi-
conducteur, carbone, graphite, carbure de silicium, verre fondu, on ne l'utilise
pas dans la fusion des métaux.
• Le type de fours qui peuvent dans certains cas être en compétition sont : les
fours à arc et les fours à induction pour les températures élevées ; les fours à
induction et les fours à résistances pour les basses températures ; les fours
hautes fréquences à pertes diélectriques et les fours à résistances pour les
produits non métalliques.
En tenant compte de toutes ses observations, on va choisir pour notre calcul le four
électrique à résistances.
Chaque four électrique pose un problème thermique qui lui appartient en propre : les
calories apparaissent dans une zone bien définie et ont un double rôle à jouer :
• chauffer la charge ;
Le flux calorifique évacué par les pertes apparaît comme évident et peut être
considéré dans de nombreux cas comme un phénomène de régime permanent. Le flux
calorifique du four vers la charge est toujours un phénomène transitoire. Nous n'insisterons
jamais suffisamment sur ce fait qui est presque toujours négligé. La figure ci-dessous
comporte un certain nombre de schémas de principe des divers types de fours électriques. Sur
chacun de ces schémas, la direction du flux calorifique dans la charge est montrée par
l'intensité des hachures, les parties aux températures les plus élevées étant les plus foncées,
tandis que celles qui sont à des températures plus basses sont plus claires. De toute évidence,
le flux calorifique se dirige des parties les plus chaudes vers les parties les plus froides. Les
flèches montrent la direction du flux calorifique de pertes.
La figure après montre un four à induction sans circuit magnétique dans lequel les
calories sont dégagées dans une couche de métal extrêmement mince, d'où un phénomène de
conductibilité les amène vers le cœur de la charge.
La figure en bas est un four à résistances à chauffage indirect dans lequel les calories
apparaissent sur un résistor, d’où elles passent à la charge par conduction. Des types spéciaux
de fours à résistances, par exemple qui ont une circulation forcée, les bains de sel, etc.., seront
examinés par la suite. Cette figure s’applique également aux fours continus dans lesquels la
charge se déplace dans le four. Le flux de chaleur, matérialisé par les hachures, se produit
dans ce cas chaque section transversale traversée par la charge ; dans chacune de ces sections,
il est tel que les différentes de température vont en s’atténuant au fur et à mesure que la
charge progresse vers le défournement.
5. Revêtement du four
a. Choix du revêtement
Les réfractaires au voisinage de la carcasse sont toujours sous forme de briques, tandis
qu'à l'intérieur au voisinage du creuset ils sont toujours constitués de pisé ou de matériaux
cuits sur place. A partir de la ligne atteinte par le laitier, on utilise des matériaux différents
de ceux qui servent à garnir le fond et la partie inférieure des piédroits. D'une façon
générale, il y a deux types de garnissage :
• basique
• et acide.
KOERA Rasoloniaina Antoine
115
2007 Généralités sur les matériaux isolants
La raison essentielle pour laquelle on utilise plus souvent le four acide à la fusion de
lingots provient de lu difficulté qu'il y a à obtenir des riblons de composition uniforme. Les
réfractaires acides ont une durée supérieure à celle des réfractaires basiques parce qu'ils sont
plus réfractaires et que leur attaque par le laitier est plus lente
Pour toutes ces raisons, comme les silices sont des réfractaires acides, on va employer
des briques de silices pour le revêtement.
i. Détermination de la formule
Pour un four électrique, la détermination de l’épaisseur d’un isolant peut être calculée
d’une façon différente. Elle peut tenir compte de la propriété des isolants, c'est-à-dire leur
température d’utilisation. Pour cela, la différence de température d’un isolant joue un grand
rôle pour la détermination de son épaisseur.
ei : épaisseur de la couche i
Dans cette partie le choix de four est très intéressant, dans notre cas on va prendre un
four fonctionnant à une température de 1 300°C, comportant trois couches différentes.
Dans un mur comportant trois couches, on peut choisir l'épaisseur de deux d'entre elles
arbitrairement, l'épaisseur de la troisième se calculera en tenant compte des conductibilités et
l’épaisseur choisie des différents matériaux utilisés.
• Couche intérieur : une brique de silice d’épaisseur 0.04 m, avec une conductibilité
thermique de 1.7 kcal/h.m.°C
Partant de l’équation générale, on peut avoir pour un four à trois couches, avec
épaisseur à rechercher, celle de la couche centrale:
D’où
Avec :
On a :
Un combustible est une matière qui, en présence d'oxygène et d'énergie, peut se combiner
à l'oxygène (qui sert de comburant) dans une réaction chimique générant de la chaleur :
appelée la combustion.
La plupart des matériaux d'origine organique sont des combustibles. Par exemple, le bois,
le charbon, le pétrole sont des combustibles.
On distingue:
Les combustibles utilisés dans l’industrie peuvent se diviser en trois grandes parties :
• Coke ;
• Tourbe ;
• Les bois.
On va seulement considérer dans cette partie les combustibles utilisés dans les industries,
comme ceux utilisés dans les chaudières et les fours. On a les huiles minérales provenant :
• de la distillation du mazout ;
• Le gaz de four à coke, qui provient de la pyrogénation en vase clos de la houille dans
des fours à coke.
• Le gaz de haut fourneau, qui se forme dans les hauts fourneaux producteurs de fonte,
par des réactions incomplètes accompagnées de réductions, analogues à celles qui
s’effectuent dans les gazogènes.
Hydrogène et en Oxygène
Avec
C S H N O W d
0.730 0.010 0.045 0.012 0.090 0.038 0.077
Tableau 11: Composition d'un charbon sarrois
Calculs pour les combustibles solides à teneur élevée en H et O ainsi que les huiles
lourdes
Avec
C S H N O W d
0.852 0.008 0.126 0.004 0.010 - -
Tableau 12: Composition d'un fuel liquide
On a la formule :
Avec
H la teneur en hydrogène
la teneur en méthane
Application numérique
Avec
Dans les fours à bain de sel, c’est la conduction qui joue un rôle essentiel dans la
transmission de la chaleur du bain au corps à échauffer.
Dans les fours à convection forcée pure, le rôle à peu près exclusif dans le processus
d’échauffement appartient à la convection, les effets de la conduction et du rayonnement étant
ici pratiquement négligeables.
6. Détermination de hc
Pour une valeur donnée de Nusselt, le coefficient d’échange de chaleur par convection est
directement proportionnel à la conductibilité thermique du fluide mais en raison inverse de la
longueur caractéristique décrivant le système.
On peut obtenir le nombre de Nusselt par l’équation de similitude qui existe entre les
critères de similitudes :
Comme :
Avec :
g : accélération de la pesanteur
T : température absolue en °K
l : longueur caractéristique
cp : chaleur massique
� : masse volumique
� : viscosité dynamique
� : viscosité cinématique
a : diffusivité dynamique
Convection naturelle
Convection forcée
7. Détermination de hr
Le coefficient de transmission thermique par rayonnement est obtenu par la relation suivante :
Et
Avec :
8. Détermination de hk
Dans le calcul du coefficient de transfert thermique par conduction est obtenu par la formule :
Avec :
e : épaisseur de l’isolant
A l’instant t, la quantité de chaleur que le produit reçoit du four par mètre carré de surface
chauffée est :
De même
D’où
En intégrant, on a :
Alors :
Pour une durée d’échauffement Z dans le four et en faisant θ = θ2, h est égal à :
En intégrant,
D’où
Exemples de calcul
On a alors :
Avec
Et
Avec : T1 : 1300°C
T2 : 1250 °C
D’où
Alors :
θ’ : 1200 °C
θ1 : 25°C
θ2 : 1084 °C
M : 100 kg
c : 955.6 kcal/kg.°C
Z : 2 heures
Comme
On a :
Nous ne pouvons que passer rapidement en vue les points essentiels qui jouent une grande
importance dans la construction de fours.
La conductance totale des résistors montés en parallèle (fig. 3) est égale à la somme des
conductances partielles :
Si E1, E2, E3, etc, sont les chutes de tensions dans plusieurs résistors E 1 = IR1; E2= IR2;E3
= IR3
Si I2 ,I2, I2, etc., sont les courants respectifs qui traversent plusieurs résistors R1, R2, R3 etc.,
montés en parallèle, le courant total I débité par la source est :
La valeur de chacun des courants est proportionnelle à l'inverse de la résistance traversée par
le courant :
Loi de Joule
Dans un système triphasé si Ep, est la tension entre une phase et le neutre, est la tension entre
deux phases et I le courant dans une phase, la puissance dans une phase est donnée par
l’équation ci-dessus en remplaçant Ep par E. La puissance totale, P3, dans les trois phases est
donnée par l'équation :
La chaleur et l'électricité sont deux formes de l'énergie. La coutume est de faire les calculs
concernant la chaleur en calorie, avec 1 kWh égal 860 kcal.
Facteur de puissance
Jusqu'à maintenant nous n’avons considéré que des circuits n'ayant ni inductance ni
capacitance. On ne trouve de tels circuits que dans les fours à résistors, dans lesquels on peut
presque toujours négliger l'inductance. Dans les fours à chauffage direct, dans les fours à arc
et dans les fours à induction, l'inductance joue un rôle important, mais seulement dans le cas
d'un four alimenté en courant alternatif. Ces courants ont une tension qui oscille entre un
maximum et un minimum, cette oscillation se produisant à une fréquence f.
Dans la plupart des Etats d'Amérique f = 60 bien qu'on rencontre parfois f = 25. En Europe
on trouve le plus souvent f = 50 avec parfois f = 42. L’inductance se traduit par une distorsion
de la phase.
Calculs
Pour la construction d’un four électrique, fonctionnant avec une tension E et une intensité I,
on a :
8. Choix du fil :
D’après le tableau ci-dessous, on peut faire la comparaison des valeurs de la résistance par
mètre à froid de quelques matériaux, et on peut constater qu’elles ont des valeurs très
différentes les unes par rapport aux autres. Dans les calculs précédemment, on va choisir
l’alliage Nickel-Chrome comme fil.
Avec :
R / m = résistance par mètre en Ω/ m (ohm par mètre)
p = résistivité en µΩ.m (microhm-mètre)
S = section en mm2
D’où
Application numérique
Avec
Application numérique
On calcule l'intensité du courant qui alimente le four dans les conditions normales de
fonctionnement par :
Application numérique
On calcule la valeur de la résistance à chaud que le fil doit présenter pour dissiper une
puissance et d’une tension appliquée ; on a :
Avec :
E : la tension appliquée
P : puissance
Pour tous les calculs qui suivent, on va prendre la valeur de la tension à 220 Volt
Application numérique
Application numérique
La première méthode nous aide à connaître l’épaisseur utile des isolants, en tenant
compte du flux de chaleur.
La méthode générale pour calculer l’épaisseur des couches d’isolant a été obtenue à
partir du principe général du transfert de chaleur de Fourrier. Comme on a déjà vu dans le
chapitre 3 A-4, la formule générale s’écrit :
Avec :
X. Trois couches
Pour un four à trois couches d’isolants, on change le nombre de couches n par trois,
comme l’indique le schéma ci-dessous:
Avec :
Pour le calcul de l’épaisseur des isolants, pour un four à trois couches on donne
l’épaisseur des couches 1 et 3, et on cherche de celle de la seconde couche.
On a aussi :
Application numérique
: 1538°C
: 25 °C
: 6900 kcal
: 42524.2 kcal/h.m2.°C
: 11.46 kcal/h.m2.°C
: 0.05 m
: 0.06 m
Deux couches
Application numérique
: 1538 °C
: 25 °C
: 6900 kcal
: 42524.2 kcal/h.m2.°C
: 11.46 kcal/h.m2.°C
: 0.1 m
Pour une seule couche d’isolant, le même principe reste toujours valide, on a alors :
Application numérique
: 1538 °C
: 25 °C
: 6900 kcal
: 5315.55 kcal/h.m2.°C
: 11.46 kcal/h.m2.°C
Le calcul de l’épaisseur des couches est obtenu par cette méthode, en connaissant
toutes les propriétés thermiques de tous les isolants employés.
Avec :
ei : épaisseur de la couche i
Application numérique
: 1538 °C
: 25 °C
: 900 °C
: 625 °C
: 42524.2 kcal/h.m2.°C
: 11.46 kcal/h.m2.°C
: 0.05 m
: 0.06 m
Deux couches
Pour le calcul de l’épaisseur des isolants pour un four à deux couches, on part de l’équation
(3.64), avec .
On peut avoir :
Application numérique
: 1538 °C
: 25 °C
: 500 °C
: 30°C
: 42524.2 kcal/h.m2.°C
: 11.46 kcal/h.m2.°C
: 0.1 m
Une couche
La chute de température pour un mur à une seule couche d’isolant est déduite comme suit :
Application numérique
: 1538 °C
: 25 °C
: 1450 °C
: 550 °C
: 42524.2 kcal/h.m2.°C
: 11.46 kcal/h.m2.°C
CHAPITRE 4
Présentation du logiciel de calcul et regard sur l’environnement
A. Logiciel de calcul
III. PRESENTATION GENERALE
Généralités
Ce logiciel a pour but d’aider les fabricants des fours dans tous les calculs qu’ils
doivent faire pour la construction. Il fait tous les calculs dans le minimum de temps et il nous
aide aussi à éviter toutes les erreurs de calculs qui peuvent se produire.
Outil de programmation
• Définition de Javascript
langages de script, il s'agit de l'ECMA 262, créé par l'organisation du même nom (ECMA,
European Computer Manufactures Association).
JavaScript 1.0 Netscape Navigator 2.0, Internet Explorer 3.0, Opera, Mozilla
Javascript 1.2 Netscape Navigator 4.0/4.05, Internet Explorer 4.0, Opera, Mozilla
Javascript 1.3 Netscape Navigator 4.06, Internet Explorer 5.0, Opera, Mozilla
Javascript 1.4 Netscape Navigator 6.0, Internet Explorer 6.0, Opera, Mozilla
Interface d’accueil
Ce bouton a pour fonction d’entrer dans les deux sous menus de calcul :
• La deuxième méthode
• A deux couches
On va prendre comme exemple pour cette partie, le calcul à une couche d’isolant ; on a :
Exemple de calcul
Epaisseur : 205.14 mm
Ce bouton comprend trois sous menu, qui est l’exemple pour le cas d’un combustible
• Combustible à faible teneur en oxygène et hydrogène
• Combustibles gazeux
Exemple de calcul
c s h n o w d
0.730 0.010 0.045 0.012 0.090 0.038 0.077
Tableau 19: Exemple pour le calcul de la quantité de chaleur
On a :
Exemple de calcul
Vv T1 T2
Cette fenêtre est un peu différente des autres, car elle comporte des cases vides
obtenues par les calculs des autres données ci-dessus.
On va prendre un exemple :
r S CFTM T P E R20
On a :
Valeur de l’intensité :
Longueur du fil :
On a la fenêtre :
Pour cette fenêtre, on a qu’à introduire une valeur à convertir. On va prendre comme exemple,
la conversion de 1 kcal/h.m2.k-1 en W/m2.k.
On a :
V. Les programmes
Pendant l’élaboration du logiciel, on a saisi tous les programmes sous Javascript dans le
logiciel Macromedia Dreamweaver 8. On va prendre quelques exemples.
On a :
<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml">
<head>
</script>
<style type="text/css">
<!--
body {
background-color: #6E6E6E;
.Style1 {
color: #FFFFFF;
font-size: 22px;
-->
</style></head>
<body>
<tr>
</tr>
<td width="300"> </td>
<td width="*"> </td>
</tr>
<td width="300"> </td>
<td width="*"> </td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style4">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style4">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style4">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style4">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style4">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style4">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td colspan="2"> </td>
</tr>
<tr>
<td colspan="2"> </td>
</tr>
<tr>
<td >
</div> </td>
</tr>
<tr>
<strong>Epaisseur de la couche</strong>
</center></td>
</tr>
<tr>
</tr>
</table>
</form>
</body>
</html>
// JavaScript Document
function calcul_11()
Tin=document.form.Tin.value
Tex=document.form.Tex.value
Q=document.form.Q.value
hin=document.form.hin.value
hex=document.form.hex.value
l=document.form.l.value
res=((Tin-Tex)/Q-(1/hin+1/hex))*l
document.form.res.value=res
On a :
<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml">
<head>
</script>
<style type="text/css">
KOERA Rasoloniaina Antoine
115
2007 Etudes et calculs techniques
<!--
body {
background-color: #717171;
.Style2 {
color: #FFFFFF;
font-weight: bold;
font-size: 20px;
-->
</style></head>
<body>
<tr>
</tr>
<tr>
<td width="300"> </td>
<td width="*"> </td>
</tr>
<tr>
<td width="300"> </td>
<td width="*"> </td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style4">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style4">:
</span></td>
</tr>
<td><span class="Style4">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style4">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style4">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td colspan="2"> </td>
</tr>
<tr>
<td colspan="2"> </td>
</tr>
<tr>
<td >
</div> </td>
</tr>
<tr>
</center></td>
</tr>
<tr>
</tr>
</table>
</form>
</body>
</html>
// JavaScript Document
function cal_q1()
C=document.form.C.value
H=document.form.H.value
O=document.form.O.value
S=document.form.S.value
W=document.form.W.value
res=(8100*C)+(29000*(H-(O/8)))+(2500*S)-(600*W)
document.form.res.value=res
On a :
<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml">
<head>
</script>
<style type="text/css">
<!--
body {
background-color: #707070;
.Style2 {
color: #FFFFFF;
font-size: 17px;
font-weight: bold;
.Style4 {
color: #FFFFFF;
font-weight: bold;
-->
</style>
function cal()
Vv=document.form.Vv.value
res=5.67+3.86*Vv
document.form.res.value=res
function cal1()
T1=document.form.T1.value
T2=document.form.T2.value
sig=4.91*Math.pow(10,-8)
T1K=T1-(-273)
T2K=T2-(-273)
puis=Math.pow(T1K,4)-Math.pow(T2K,4)
phi=((puis)/(T1-T2))
res1=Math.PI*sig*phi
document.form.res1.value=res1
</script>
</head>
<body>
<tr>
</tr>
<tr>
<td width="323"> </td>
<td width="155"> </td>
</tr>
<tr>
<td width="323"> </td>
<td width="155"> </td>
</tr>
<tr>
</tr>
<tr>
<td width="323"> </td>
<td width="155"> </td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style6">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td> </td>
</tr>
<tr>
<td width="323"> </td>
</tr>
<tr>
</tr>
<tr>
<td width="323"> </td>
<td width="155"> </td>
</tr>
<tr>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style6">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td><span class="Style6">:
</span></td>
</tr>
<tr>
<td width="323"> </td>
</tr>
<tr>
<td colspan="2"> </td>
</tr>
<tr>
<tr>
</center></td>
</tr>
<tr>
</tr>
<span class="Style1">
</tr>
</span>
<tr>
</tr>
<tr>
</center></td>
</tr>
<tr>
</tr>
<tr>
</tr>
</table>
</form>
</body>
</html>
// JavaScript Document
function cal_hr()
ps=document.form.ps.value
T1=document.form.T1.value
T2=document.form.T2.value
res=(4.91)*(((T1+273)^4+(T2+273)^4)/(T1-T2))
document.form.res.value=res
// JavaScript Document
function cal_hg()
tetap=document.form.tetap.value
teta1=document.form.teta1.value
teta2=document.form.teta2.value
M=document.form.M.value
C=document.form.C.value
Z=document.form.Z.value
d=tetap-(teta2-teta1)/(Math.log((tetap-teta1)/(tetap-teta2)))
res=(M*C/Z)*(Math.log((tetap-teta1)/(tetap-d)))
document.form.res.value=res
I. Définitions [29][31][34][35]
Environnement
Selon la charte de l’environnement Malgache (CEM), l’environnement est l’ensemble
des milieux naturels ou façonnés par l’homme, y compris les milieux humains et les facteurs
sociaux et culturels qui intéressent le développement national. Ainsi l’environnement est
l’ensemble des composantes biophysiques, humaine, socio-culturelles, ainsi que les
interactions de ces composantes.
L’effet de serre
L'effet de serre est dû à la présence dans l'atmosphère de certains gaz (comme le gaz
carbonique, le méthane, la vapeur d’eau, l’ozone) qui absorbent et renvoient le rayonnement
thermique issu de la Terre et réchauffent ainsi celle-ci. S’il n’y a pas d’effet de serre, la
température moyenne à la surface du globe serait de moins 20°C. En revanche, une
augmentation de la teneur naturelle des gaz à effet de serre entraîne un réchauffement et donc
des changements climatiques.
• Le méthane CH4 ;
• Les organo-halogènes ;
• L’ozone O3 ;
La pollution de l'air (ou pollution atmosphérique) est un type de pollution défini par
une altération de la pureté de l'air, par une ou plusieurs substances ou particules présentes à
des concentrations et durant des temps suffisants pour créer un effet toxique ou écotoxique.
Menaces particulières
• Perturbations atmosphériques saisonnières et risques d’intempéries : tempêtes de sable
et de poussière, chutes de grêles, pluies diluviennes, dépressions, cyclones, crues,
inondations, sécheresse.
• Feux de végétation
Le monoxyde de carbone
Ce composé est obtenu en quantités considérables dans l'industrie, généralement en
mélange avec d'autres gaz, tout particulièrement par combustion incomplète du carbone (gaz à
l'air) et par action de la vapeur d'eau sur le carbone au rouge selon la réaction :
Le gaz de cokerie produit par pyrolyse de la houille renferme une certaine quantité d'oxyde de
carbone. C'est un gaz incolore et inodore. Très peu soluble dans l'eau, il est absorbé par une
solution chlorhydrique de chlorure cuivreux. Il se forme un composé d'addition qui peut se
cristalliser en cristaux blancs.
L’hydrogène
L'hydrogène est un gaz inodore et incolore ; c'est le plus léger de tous les éléments
chimiques. Son numéro atomique est égal à 1. Il perd son électron unique dans ses
combinaisons avec les éléments non-métalliques ; il s'unit également avec les métaux pour
donner des hydrures dans lesquels il peut jouer le rôle d'anion (H -). Enfin les composés les
plus nombreux et notamment tous les composés organiques hydrogénés sont des composés
covalents.
• L'hydrogène est susceptible de réduire les composés minéraux lorsque ceux-ci sont
thermodynamiquement peu stables et peuvent conduire à un hydrure plus stable.
L'hydrogène réagira ainsi avec les oxydes, les sulfures et les halogénures des éléments
les moins électropositifs.
Dioxyde de carbone
Le dioxyde de carbone CO2 est souvent appelé gaz ou anhydride carbonique. La molécule est
linéaire et symétrique et se conserve sous cette forme dans les trois états de la matière.
• Il s'en forme par combustion du carbone et de ses formes industrielles (coke), lors de
la dissociation thermique des carbonates, ainsi que dans la fermentation alcoolique et
dans la respiration. L'atmosphère a une faible teneur en gaz carbonique : 0,03%
environ en volume.
• Les solutions aqueuses d'anhydride carbonique possèdent les propriétés des acides
faibles. Elles attaquent le magnésium et quelques autres métaux et jouent un rôle actif
dans la rouille du fer bien que cette rouille puisse être produite en l'absence de gaz
carbonique.
Ils existent en abondance à l'état naturel dans les matières organiques fossiles : le gaz
naturel et les pétroles.
Définition de l’ACV
L’ACV est un outil pour évaluer l’impact environnemental potentiel d’un produit,
d’un processus ou d’une activité tout au long de son cycle de vie, en qualifiant l’utilisation des
ressources (des « inputs » tel que l’énergie, les matières premières, l’eau), et les émissions
environnementales (les « outputs » dans l’air , l’eau et le sol », associés au système utilisé.
Selon l’ISO 14040, l’ACV est une technique d’évaluation des aspects
environnementaux et des impacts environnementaux potentiels associés à « un système de
produits » par :
• Compilation d’un inventaire des entrants et des sortants pertinents d’un système de
produit ;
Système de produit
• D’utilisation de ce produit
Il peut comprendre aussi tous les processus dits « d’arrière plan » liés au précédent à savoir :
Les impacts potentiels sont toute conséquence néfaste ou bénéfique pour la santé
humaine, l’état de la flore et de la faune ou pour la disponibilité futur des ressources naturelles
attribuable au flux entrants et sortant d’un système de produit ou de service.
Cet impact dépend d’une part de l’état des réserves et d’autre part de la quantité de
matière utilisé. Si les réserves diminuent, ou si la consommation excède de taux de
renouvellement de la ressource considérée, alors il y a menace d’épuisement.
Effet de serre
L’équilibre radiatif naturel de la terre est déterminé par une part importante par la
présence de gaz qui ont la propriété d’intercepter les rayonnements émis par la terre, puis de
les renvoyer vers l’univers.
Cette équilibre de flux radiatif est actuellement susceptible d’être déstabilisée dans la
mesure où le développement de l’activité humaine provoque une modification de la
composition de l’atmosphère soit en augmentant la concentration de certain gaz préexistant
dans l’atmosphère, soit en injectant des nouveaux constituants. Cette modification des flux
radiatifs (ou forçage radiatif) est identifiée comme une augmentation de l’effet de serre
naturel.
Tout composé chromé ou bromé peut avoir un effet sur la couche d’ozone s’il est
volatile et assez stades pour traverser la stratosphère.
De plus, d’autres substances telles que CH4, NO2, interviennent dans la dégradation de
l’ozone stratosphérique, mais leur contribution s’avèrent très délicat à évaluer actuellement à
cause du phénomène de synergie.
Toxicité et écotoxicité
Il s’agit d’une notion générale qui enveloppe tous ce qui peut révéler toxique pour
l’environnement (comprennent l’homme, la faune, la flore, et l’écosystème).
Selon les toxicologues, l’évaluation de la toxicité d’une substance doit reposer à la fois
sur des paramètres d’expositions et des paramètres d’effets.
En théorie, toute substance peut être toxique pour l’environnement car c’est la dose
qui fait le poison.
Posons :
Période d’abondance :
Effet de serre
La contribution à l’effet de serre des substances gazeuses j émises par le sous systèmes
i est donnée par :
Avec :
(en mol.L-1) : dissociation d’ozone dans son état d’équilibre causée par un flux
annuel (Kg.an-1) de la substance gazeuse j.
(en mol.L-1) : dissociation d’ozone dans son état d’équilibre causée par un flux
annuel (Kg.an-1) de la substance CFC11.
Toxicité et écotoxicité
Considérons l’exemple de rejets dans l’air, l’impact de substance gazeuse j émise par
le système i est donnée par :
(en m3) : représente le volume critique de la substance j, émise dans l’air par le
système i
Acidification
Eutrophisation
Le protocole signé à Kyoto prévoit, à l'horizon de 2012, une réduction moyenne de 5,2
% de l'émission des six principaux gaz à effet de serre (le dioxyde de carbone CO2, le méthane
CH4, le protoxyde d’azote N2O, l’hydrofluorocarbone CFC, l’hydrocarbure perfluoré PFC et
l’hexafluorure de soufre SF6).
Comme dans les fours industriels où certains de ces gaz sont présents, des mesures sont à
prendre pour la protection de l’environnement :
Pour éloigner les dangers, l’entretient des appareils, est très nécessaire pour les usines
qui emploient des fours ; cela doit être faite périodiquement.
Tout appareil, outil, instrument et équipement doivent être en bon état d'utilisation, et
des méthodes d'inspection et d'entretien doivent être établies et suivies;
Pour les fours métallurgiques, les poches de coulée avec leurs fourches, les creusets
avec leurs pinces, les cuillers écumoires, et les bassins de scorie utilisés pour le coulage du
métal en fusion doivent être inspectés chaque jour, quel que soit leur état avant usage;
Les ateliers où l'on utilise des laques, peintures, vernis, huiles ou autres substances
inflammables ou explosives, doivent être isolés et protégés des lieux où se font les opérations;
Les bonbonnes de gaz comprimé ne doivent pas être entreposées dans les lieux où se
font les opérations; seul l'approvisionnement d'une journée est permis.
Les portes et les fenêtres doivent être construites et placées de façon à réduire les
courants d'air excessifs.
Le traitement des déchets est important dans tous les usines qui emploient les fours. On
peut traiter trois sortes de déchets :
Ces déchets possèdent chacun leur propre traitement. Mais en général, tous ces déchets
sont transformés par pyrolyse ou par des simples réactions de réduction.
CONCLUSION
Des propriétés des isolants dépendent la faculté de calculer l’épaisseur des isolants
utilisés dans un four. Diverses sortes d’isolants ont été citées dans ce travail de mémoire, mais
la plus usitée reste le réfractaire isolant et le pisé réfractaire, qui peuvent supporter une
température de 1500°C voire plus.
Sur le plan environnemental, cet ouvrage nous renseigne sur les matériaux moins
polluants et surtout les calculs aux dégagements des différents gaz qui polluent l’air ; il nous
aide aussi à choisir des matériaux moins coûteux. On espère alors que ce mémoire sera une
source d’informations utiles pour les personnes désirant construire et améliorer les fours.
I. Principe de fabrication
Matières premières
Concassage
Broyage
Dosage et homogénéisation
Malaxage
Façonnage
Séchage
Cuisson
Les procédés de préparation des mélanges, du broyage au malaxage, peuvent être de deux
types : procédé à sec et procédé à l'eau, et ils peuvent être résumés ainsi :
Concassage Concassage
Fragmentation
Délayage Broyage
Broyage à sec
Dosage
Tamisage
Agitation
Dosage
Le dosage est presque toujours pondéral. La réalisation des mélanges peut se faire en deux
méthodes :
10. Séchage
Avant de procéder à la cuisson, il est nécessaire d'évacuer une partie de l'eau contenue
dans les produits :
• eau interstitielle ou libre : celle qui remplit les espaces libres entre
les particules et les pores. Son élimination demande généralement
une énergie très basse. Dans les interstices laissés vides, les particules
se rapprochent et apparaît le phénomène du retrait ;
• eau zéolithique : celle qui reste autour de chaque particule par l'effet
des forces de liaison. Pour son élimination, il faut une énergie
supplémentaire pour vaincre les forces de liaison. Son départ ne
provoque pas de retrait ;
L'intensité du séchage devrait être réglée en envoyant sur les pièces de l'air plus ou
moins saturé en humidité permettant ainsi d'éviter les risques de déformations dues au
retrait, en le rendant homogène.
o A balancelles
Les types mobiles, soit pour produit, soit pour matière première, peuvent être à
contre courant ou non.
11. Cuisson
Dans la cuisson des produits à base d’argile, il est important de considérer l’intervalle
de frittage, c'est-à-dire l’intervalle de température entre le début de la consolidation et le
début de la déformation.
Uniformité de température la plus parfaite possible dans le four. Il faut éviter les
coups de flamme sur les produits.
Four intermittent :
o A flamme directe
o A flamme renversée
o Electrique
Four continu
ANNEXE 2
On a la formule :
Avec :
c s h n o w d
0.730 0.010 0.045 0.010 0.090 0.038 0.077
La combustion s’effectue avec un excès d’air de 50%, l’air et le charbon étant tous deux à
20°C. La combustion est supposé complète.
Pour 1 kg de combustible, on a :
c h o s n w
g 730 45 90 10 10 38
moles 60.83 22.50 2.81 0.31 0.35 2.11
c H2 S total
moles 60.83 11.25 0.31 72.39
• CO2 + SO2 :
• H2O :
On alors :
° 800 850 900 950 1000 1050 1100 1150 1200 1250 1300 1350 1400 1450 1500
C
Gaz
GP 5.8 6.2 6.6 7.0 7.4 7.8 8.2 8.7 9.1 9.5 9.9 13.0 10.7 11.2 11.6
8.3 9.0 9.6 10.3 11.0 11.7 12.4 13.2 13.9 14.7 15.4 16.2 17.0 17.9 18.6
9.2 9.9 10.7 11.4 12.2 13.0 13.9 15.1 15.5 16.4 17.3 18.2 19.2 20.1 21.1
11.7 12.7 13.7 14.8 15.8 16.9 18.0 19.2 20.4 21.6 22.8 14.1 15.4 26.8 28.2
ANNEXE 3
CARACTERISATION DE LA HOUILLE
La houille est une qualité spécifique de charbon, terme générique qui recouvre trois
catégories de combustibles solides de même origine
(kérogène), mais dont les gisements sont à différents stades
de transformation : la tourbe, le lignite et enfin la houille,
dont l'anthracite est une variété de qualité supérieure.
• sa teneur en cendres exprimée en pourcentage. Les cendres sont les résidus solides
de la combustion du charbon, et peuvent contenir des polluants, métalliques
notamment, voire un peu de métaux radioactifs
ANNEXE 4
Conductivité thermique
Matériaux (W.m-1.K-1)
Valeurs pour une température de 20 °C
Diamant 1000-2600
Argent 418
Cuivre 390
Or 317
Aluminium (pureté de 99,9%) 237
Al-SiC 150-200
Carbone 129
Platine 71,6
Etain 66,6
Acier doux 46
Acier inoxydable (18% Chrome, 8% Nickel) 26
Silicon Nitride (Sialon) 20-65
Titane 20
Quartz 6,8-12
Verre 1,2
Béton 0,92
Mortier de chaux 0,87
Terre (sèche) 0,75
Eau 0,6
Bois de pin (parallèle aux fibres) 0,36
brique (terre cuite) 0,84
Adobe (terre crue) 0,32
Marbre 0,30
Bois de pin (perpendiculaire aux fibres) 0,15
Dihydrogène (gaz) 0.18
Roseau (en panneau) 0,056
Laine 0,05
Liège 0,30
Laine de verre 0,04
Paille (perpendiculaire aux fibres) 0,04
Perlite 0,038
Polystyrène expansé 0,036
Mousse de Polyuréthane rigide 0,035
Dioxygène (gaz) 0,027
Air (100 kPa) 0,0262
ANNEXE 5
Méthane
CFC11
ANNEXE 6
BIBLIOGRAPHIE
[1] M. Bailly, Thermodynamique Technique 2a, Bordas 1971
[4] Jean Danckaert, Isolation thermique industrielle – Technique de l’ingénieur, mars 1973
Paris 1991
1985
[10] J. Taine – J. P. Petit, Cours et données de base transfert thermiques, Paris 1995
[11] Gerard Antonini – Pascal Gislais, Traitement thermique des déchets industriels,
Lavoisier 1995
[12] Jean Marie Dorlot - Jean Paul Bailon - Jacques Massounave, Des Matériaux, Montréal
1980-1986
thermodynamique,
2006
[27] RAKOTOARISON Simon, Polymère II, Cours quatrième année SIM, A. U. : 2005-2006
[28] RANARIVELO Michel, Matériaux composites, Cours cinquième année SIM, A. U. : 2006-
2007
[30] http://perso.orange.fr/smart2000/calculer%20une%20resistance.htm
[31] http://fr.wikipedia.org/wiki/
[32] http://www.final-materials.com/
[33] http://www.techniques-
ingenieur.fr/dossier/isolation_thermique_a_haute_temperature/
[37] RAHELIARILALAO Bienvenue, Analyse de cycle de vie, cours cinquième Année SIM,
A.U. : 2006-2007
REMERCIEMENTS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS
LISTE DES ANNEXES
SOMMAIRES
CHAPITRE I .............................................................................................14
A. Généralités............................................................................................14
A. Généralités............................................................................................14
1.Définition .........................................................................................14
2.Type de transmissions de chaleur.............................................................14
Ecoulement permanent.........................................................................14
Ecoulement transitoire ........................................................................14
B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14
B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14
I.Définition...........................................................................................14
i.Formule utilisée dans la conduction...........................................................15
C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15
C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15
I.Définition...........................................................................................15
ii.Formule utile pour le rayonnement...........................................................15
D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16
D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16
I.Définition...........................................................................................16
iii.Les principes et formules utilisés dans la convection.....................................16
CHAPITRE 2 ............................................................................................18
I.Réfractaires-isolants.............................................................................22
IV.Définition .....................................................................................22
Classification des produits réfractaires......................................................22
1.Classification suivant la teneur des constituants......................................22
Classification suivant les procédés de fabrication.......................................25
1.Produits réfractaires façonnés : ......................................................25
I.Le cubilot..........................................................................................37
1.Définition.......................................................................................37
2.Caractéristiques générales dimensionnelles d’un cubilot.............................. 38
i.Diamètre intérieur....................................................................... 38
vi.Diamètre extérieur......................................................................38
vii.Distance de la sole au trou de laitier............................................... 38
viii.Distance du trou de laitier aux tuyères............................................38
ix.Distance des tuyères au gueulard.................................................... 38
x.Tuyères....................................................................................38
3.Processus technologique d’un cubilot......................................................39
i.Zone 1 : zone de réchauffage des charges (état solide)........................... 39
xi.Zone 2 : zone de fusion................................................................39
xii.Zone 3 : zone de réchauffage du métal (état liquide).......................... 39
xiii.Zone 4 : zone de refroidissement du métal (état liquide)......................40
4.Revêtement d’un cubilot.....................................................................42
a.Choix du revêtement.......................................................................42
b.Détermination de l’épaisseur du revêtement..........................................42
i.Détermination de la formule........................................................... 43
ii.Calcul pour un exemple de cubilot................................................... 46
II.Four électrique...................................................................................48
1.Classification des fours électriques........................................................ 48
2.Emplois des fours..............................................................................49
3.Choix du four...................................................................................51
4.Considérations thermiques préliminaires dans l'étude d'un four électrique.........52
5.Revêtement du four...........................................................................54
a.Choix du revêtement.......................................................................54
b.Calcul de l’épaisseur du revêtement d’un four électrique.......................... 56
A. Logiciel de calcul....................................................................................92
A. Logiciel de calcul....................................................................................92
Généralités........................................................................................92
Les outils utilisés ................................................................................92
Outil de programmation..................................................................... 92
Définition de Javascript........................................................................ 92
Les navigateurs et le Javascript ..............................................................93
Outils de création de l’interface...........................................................93
Interface d’accueil..............................................................................94
Bouton pour le calcul des épaisseurs.........................................................94
Bouton pour le calcul de la quantité de chaleur dégagée ............................... 96
Bouton pour le calcul de la résistance thermique..........................................98
Bouton pour le calcul des propriétés électriques.......................................... 99
Bouton pour la conversion....................................................................101
Les documents Javascript.....................................................................102
Calcul de l’épaisseur par la première méthode........................................ 102
i.Le programme sous Javascript du calcul de l’épaisseur à une couche ........ 102
xiv.Le document Javascript.............................................................106
Calcul de la quantité de chaleur pour les combustibles à faible teneur en oxygène
et hydrogène.................................................................................106
i.Le programme sous Javascript du calcul de la quantité de chaleur ........... 106
xv.Le document Javascript..............................................................110
Calcul de la résistance thermique à l’extérieur du four et à l’intérieur du four
chauffé à gaz.................................................................................110
i.Le programme sous Javascript du calcul de la quantité de chaleur ........... 110
xvi.Le document Javascript.............................................................116
B. Regard sur l’environnement......................................................................118
I.Définitions [29][31][34][35]....................................................................118
Environnement..................................................................................118
I.Principe de fabrication..........................................................................i
1.Préparation des mélanges...................................................................i
9.Réalisation des mélanges...................................................................ii
10.Séchage......................................................................................iii
i.Pour les matières premières : ..........................................................iii
xvii.A produit fixe (séchoir statique)....................................................iii
KOERA Rasoloniaina Antoine
xviii.A produit mobile (séchoir mobile)................................................. iv
11.Cuisson.......................................................................................iv
XII. Dioxyde de carbone .........................................................................x
Méthane.............................................................................................x
CFC11................................................................................................x
ANNEXE 1 : PRINCIPE DE FABRICATION DES PRODUITS REFRACTAIRES............................ i
ANNEXE 2 : CALCUL DE LA QUANTITE DE CHALEUR APPLIQUE DANS LES INDUSTRIES
............................................................................................................................................................... v
ANNEXE 3 : CARACTERISATION DE LA HOUILLE................................................................... viii
ANNEXE 4 : ORDRES DE GRANDEUR DES CONDUCTIVITES THERMIQUES DE QUELQUES
MATERIAUX....................................................................................................................................... ix
ANNEXE 5 : COURBE DE L’EVOLUTION DE LA CONCENTRATION DE CERTAINE GAZ..... x
ANNEXE 6 : COURBE DE LA DISTRIBUTION SPATIALE DE LA TEMPERATURE EN
FONCTION DU TEMPS...................................................................................................................... xi
BIBLIOGRAPHIE
Titre : Méthodologie de calcul des systèmes d’isolation des fours avec conception d’un
logiciel de calcul « kajy 1.0 »
Abstract
This work of memory which has as a title “Method for calculation of insulation of
the furnaces, with design of the computation software kajy 1.0”, was worked out to make
known the methods of determination thickness of a furnace considered, very useful
especially in the field of the metallurgy.
Two specific methods, in general, are used for the determination thickness of each
insulator. The first consists in evaluating the quantity of released heat. As for the second,
it is especially based on the knowledge of the properties of insulators used.
Other calculations are also present; concerning the determination of the quantities
of heat brought then, the coefficients of transfer of heat and some properties useful on
the electric furnaces.
Software was developed in order to put forward the results obtained by each of the
two methods.
Mots clés : Fours, matériaux, isolants, conductivité, four électrique, cubilot, résistance,
coke, chaleur, température, intensité, tension, puissance, coefficient, JavaScript.