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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

DEPARTEMENT : SCIENCE DES MATERIAUX ET METALLURGIE

Option : Science et Ingénierie des Matériaux

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur en


Science des Matériaux et Métallurgie

Méthodologie de calcul des systèmes


d’isolation des fours
Avec conception d’un logiciel de calcul« kajy1.0 »

Présenté et soutenu par : KOERA Rasoloniaina Antoine


Le Vendredi 25 Avril 2008

Directeur de mémoire : Monsieur RANAIVOSON Andriambala Hariniaina

Maître de conférences à l’Ecole Supérieure Polytechnique

Promotion 2007
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

DEPARTEMENT : SCIENCE DES MATERIAUX ET METALLURGIE

Option : Science et Ingénierie des Matériaux


Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur en

Science des Matériaux et Métallurgie

Méthodologie de calcul des systèmes


d’isolation des fours
Avec conception d’un logiciel de calcul « kajy1.0 »

Présenté et soutenu par : KOERA Rasoloniaina Antoine

Date : Vendredi 25 Avril 2008


Membres de Jury

Président :

Monsieur RANARIVELO Michel,

Maître de conférences, Chef du Département Sciences des Matériaux et Métallurgie

Examinateurs :

Madame, RAHELIARILALAO Bienvenue, Professeur titulaire à l’E.S.P.A.

Monsieur, RANAIVONIARIVO Velomanantsoa Gabriely, Professeur à l’E.S.P.A.

Monsieur, ANDRIANARY Philippe, Professeur, Chef du département Génie Chimique à l’E.S.P.A.

Directeur de mémoire :

Monsieur RANAIVOSON Andriambala Hariniaina

Maître de conférences à l’Ecole Supérieure Polytechnique

Promotion 2007
REMERCIEMENTS

Je loue le Seigneur pour toutes les grandes choses et les merveilles qu’Il a faites pour moi.

Mes vifs remerciements s’adressent aux personnes suivantes sans lesquels ce travail n’aurait pas
été réalisé :

• Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique


d’Antananarivo,
• Monsieur RANARIVELO Michel, Chef de Département Sciences des Matériaux et Métallurgie,
qui, malgré ses lourdes responsabilités, me fait l’honneur de présider le jury de la
soutenance de ce mémoire ;
• Monsieur RANAIVOSON Andriambala, sous la direction duquel, ces travaux ont été effectués,
pour son aide, sa sympathie, sa pédagogie et son expérience dont il a fait profiter et la
confiance qu’il m’a accordé tout au long de la préparation de ce mémoire.
• Madame RAHELIARILALAO Bienvenue, membre de jury ; Professeur titulaire à l’Ecole
Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
• Monsieur RANAIVONIARIVO Velomanantsoa Gabriely , membre de jury ; Professeur à
l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
• Monsieur ANDRIANARY Philippe, membre de jury ; Professeur à l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo

J’exprime toute ma gratitude à tous les enseignants du Département Sciences des Matériaux et
Métallurgie, ainsi que les enseignants et le Personnel de l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo, qui ont assuré notre formation durant les études.

A mes parents, mes frères et sœur, à qui j’adresse ma profonde considération, pour avoir été et
pour être toujours présents pour moi. Qu’ils trouvent dans ces lignes tous mes remerciements pour
leur amour et leur soutien.

Je remercie vivement mes amis et tous ceux qui n’ont pas ménagé leur force pour m’aider dans
mes études et surtout pour l’accomplissement de ce travail.
LISTE DES FIGURES

Figure 1: Schéma d'un cubilot..........................................................................38

Figure 2: Schéma thermique d'un cubilot............................................................41

Figure 3: Schéma des zones de fonctionnement d'un cubilot.....................................42

Figure 4 : Four à n couches d'isolants.................................................................44

Figure 5: Schéma représentant un four à deux couches...........................................45

Figure 6: Schéma d'illustration pour un cubilot à deux couches................................. 47

Figure 7: Schémas d'illustration pour un cubilot à trois couches.................................48

Figure 8: Four à arc......................................................................................52

Figure 9: Four à induction sans circuit magnétique................................................52

Figure 10: Four à induction à circuit magnétique.................................................. 53

Figure 11: Four à résistance à chauffage indirect..................................................53

Figure 12: Four à résistance à chauffage direct.................................................... 54

Figure 13: Four H.F.C....................................................................................54

Figure 14: Schéma de garnissage d'un four à arc................................................... 55

Figure 15: Schéma général d'un four à n couches.................................................. 56

Figure 16: Schéma d'illustration d'un four électrique à trois couches...........................59

Figure 17: Circuit comportant un résistor simple...................................................74

Figure 18: Circuit comportant plusieurs résistors en séries.......................................75

Figure 19: Circuit comportant plusieurs résistors en parallèles..................................75

Figure 20: Logo Flash Macromedia....................................................................93

Figure 21 : Interface d’accueil.........................................................................94

Figure 22: Fenêtre pour le calcul pour une couche d’isolant.....................................95

Figure 23: Fenêtre de calcul pour la première couche – Exemple de calcul................... 96

Figure 24: Exemple de fenêtre d’aide 1..............................................................96


2007

Figure 25: Exemple de fenêtre d’aide 2..............................................................96

Figure 26: Exemple de fenêtre d’aide 3..............................................................96

Figure 27: Exemple de fenêtre d’aide 4..............................................................96

Figure 28: Fenêtre de calcul pour la quantité de chaleur.........................................97

Figure 29: Fenêtre de calcul pour la quantité de chaleur – Exemple de calcul............... 97

Figure 30: Fenêtre de calcul pour la résistance électrique.......................................98

Figure 31: Fenêtre de calcul pour la résistance électrique – Exemple de calcul..............99

Figure 32: Fenêtre de calcul pour les propriétés électriques.................................... 99

Figure 33 : Fenêtre de calcul pour les propriétés électriques – Exemple de calcul......... 100

Figure 34: Fenêtre pour la conversion..............................................................101

Figure 35: Fenêtre pour la conversion - Exemple.................................................101

Figure 36: Logo Macromedia Dreamweaver........................................................102

KOERA Rasoloniaina Antoine


2007

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Classification des isolants suivants leur teneur en constituants...................24

Tableau 2 : classification des produits réfractaires non-façonné suivant leur procédé de


fabrication.................................................................................................25

Tableau 3 : Classification des types de produits non façonnés...................................27

Tableau 4 : Sollicitation des briques dans les chambres des régénérations des fours........29

Tableau 5: Conductivité suivant leur densité....................................................... 32

Tableau 6 : Les différentes parties d'un cubilot....................................................37

Tableau 7: Données pour le calcul à 2 couches.....................................................46

Tableau 8: Données pour le calcul à 3 couches.....................................................47

Tableau 9: Emplois des fours...........................................................................50

Tableau 10 : Données pour le calcul à trois couches...............................................58

Tableau 11: Composition d'un charbon sarrois......................................................62

Tableau 12: Composition d'un fuel liquide...........................................................63

Tableau 13 : Composition d'un gaz de four à coke................................................. 64

Tableau 14 : Résistance par mètre de quelques fils pour résistance (à la température


ambiante).................................................................................................78

Tableau 15: Résistivité et coefficient de température de quelques matériaux à 20 °C..... 79

Tableau 16: Fils de chauffage de Nickel-chrome .................................................. 81

Tableau 17: Navigateur et Javascript.................................................................93

Tableau 18: Exemple pour une couche d'isolant....................................................95

Tableau 19: Exemple pour le calcul de la quantité de chaleur.................................. 97

Tableau 20: Exemple pour le calcul des résistances thermiques................................ 99

Tableau 21: Exemple de calcul pour les propriétés électriques................................100

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2007

LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS

Transferts thermiques

λ : Conductivité thermique du matériau [Kcal/h.m.°C]


A : Aire d’une section [m2]
T : Température [°C]
q : Flux thermique [Kcal]
: Flux thermique à travers [Kcal]
Kcal : Kilocalorie
°C : Degré Celsius
e : Epaisseur
Q : Densité de flux thermique surfacique [Kcal]
S : Surface [m2]
Rth : Resistance thermique [h.m2.°K]
Φ : Flux thermique [Wb]
: Conductance thermique [h-1.m-2.°K-1]
R : Rayon [mm]
σ : Constante de Stefan-Boltzmann
°K : Degré kelvin
ε1 : Facteur d’émission de la surface grise
Kr : Conductance thermique [h-1.m-2.°K-1]
RT : Résistance thermique [h.m2.°K]
Rr : Résistance thermique relative au rayonnement [kcal/h.m2.°K]
: Flux de chaleur transmis par convection [Wb]
RC : Résistance thermique de transfert de chaleur par convection
[kcal/h.m2.°K]
Coefficient de transmission thermique du vent
Vitesse du vent
hc Resistance thermique par convection
hr Resistance thermique par rayonnement
hk Resistance thermique par conduction
Nombre de Nusselt
Longueur ou diamètre de la conduite
Nombre de Fourrier
Nombre de Reynolds
Nombre de Prandtl
Nombre de Grashof
Vitesse moyenne du fluide
Viscosité cinématique
Chaleur massique
Viscosité dynamique
Nombre de Peclet
Diffusivité dynamique
β Coefficient de dilatation cubique
θ Température
Grashof du fluide
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Prandtl du fluide
Nusselt du fluide
Prandtl du solide
Reynolds du fluide
Nusselt du fluide à la distance x
Coefficient dépendante de la température
Coefficient de transfert thermique par conduction
M Masse du produit par mètre carré de surface soumise à l’échauffement
Temps
Z Durée d’échauffement
Température à l’intérieur du four
Température à l’extérieur du four
Coefficient de transmission thermique à l’intérieur du four
Chute de température de la couche i
Epaisseur de la couche i
Coefficient de conductivité de la couche i
Température de la jonction réfractaire-isolant

Les isolants

P : Perméabilité spécifique
ε : Le facteur de porosité

Les symboles chimiques

Al2O3 : Alumine
SiO2 : Dioxyde de silicium
MgO : Oxyde de magnésium
Cr2O3 : L'oxyde chromique
SiC : Carbure de silicium
Hg : Mercure
CO2 : Dioxyde de carbone
CH4 : Méthane
: Carbone
: Hydrogène
: Oxygène
: Nombre de mole de soufre
: Teneur en eau
N : Nombre de mole d’azote
d : Densité
: Teneur en carbone du combustible
: Teneur de l’ensemble des hydrocarbures lourds

CO : Monoxyde de carbone
N2O : Protoxyde d’azote
CFC : Chlorofluorocarbone
PFC : Hydrocarbure perfluoré
SF6 : Hexafluorure de soufre
: Eau
: Dihydrogène

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2007

Partie électriques
E : Tension appliqué [V]
I : Intensité [A]
R : Resistance [Ω]
1/R : Conductance
ρ : Résistivité [µΩ.m]
A : Section [mm2]
L : Longueur [mm]
P : Puissance [W]
Ep : Tension entre phase et neutre [V]
: Puissance totale dans trois phases [W]
kWh : Kilowattheure
f : Facteur de puissance
R/m : Résistance par mètre en [Ω/ m]
S : Section en mm2
(R / m)t : Résistance par mètre à la température de fonctionnement du fil de
chauffage [ Ω/ m]
(R / m)20 : Résistance par mètre à la température ambiante en [Ω / m]
: Coefficient de température du matériau
t : Température de fonctionnement du fil de chauffage

Logiciel de calcul

HTML : HyperText Markup Language


ECMA : European Computer Manufactures Association

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2007

LISTE DES ANNEXES

A. Généralités............................................................................................14

A. Généralités............................................................................................14

B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14

B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14

C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15

C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15

D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16

D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16

A. L’isolant et la chaleur [3][4][14][19][34]........................................................18

A. L’isolant et la chaleur [3][4][14][19][34]........................................................18

B. Classification des isolants [4][24][25][34]....................................................... 20

B. Classification des isolants [4][24][25][34]....................................................... 20

C. Nomenclature et descriptions sommaires [4][25][27][28].................................... 22

C. Nomenclature et descriptions sommaires [4][25][27][28].................................... 22

I. Calculs de l’épaisseur d’isolant d’un four........................................................37

I. Calculs de l’épaisseur d’isolant d’un four........................................................37

II. Méthodes de calculs généraux.....................................................................60

II. Méthodes de calculs généraux.....................................................................60

A. Logiciel de calcul....................................................................................92

A. Logiciel de calcul....................................................................................92

B. Regard sur l’environnement......................................................................118

B. Regard sur l’environnement......................................................................118

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2007

SOMMAIRE

CHAPITRE I .............................................................................................14

Théorie sur le transfert de la chaleur.............................................................14

A. Généralités............................................................................................14

A. Généralités............................................................................................14

B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14

B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14

C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15

C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15

D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16

D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16

CHAPITRE 2 ............................................................................................18

Généralités sur les matériaux isolants ............................................................18

A. L’isolant et la chaleur [3][4][14][19][34]........................................................18

A. L’isolant et la chaleur [3][4][14][19][34]........................................................18

B. Classification des isolants [4][24][25][34]....................................................... 20

B. Classification des isolants [4][24][25][34]....................................................... 20

C. Nomenclature et descriptions sommaires [4][25][27][28].................................... 22

C. Nomenclature et descriptions sommaires [4][25][27][28].................................... 22

CHAPITRE 3.............................................................................................37

Etudes et calculs techniques .......................................................................37

I. Calculs de l’épaisseur d’isolant d’un four........................................................37

I. Calculs de l’épaisseur d’isolant d’un four........................................................37

II. Méthodes de calculs généraux.....................................................................60

II. Méthodes de calculs généraux.....................................................................60

CHAPITRE 4.............................................................................................92

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2007

Présentation du logiciel de calcul et regard sur l’environnement............................ 92

A. Logiciel de calcul....................................................................................92

A. Logiciel de calcul....................................................................................92

B. Regard sur l’environnement......................................................................118

B. Regard sur l’environnement......................................................................118

CONCLUSION..........................................................................................129

INTRODUCTION

La découverte des fours date de plusieurs siècles, ce n’est pas un dispositif récent.
Seulement, les recherches le concernant ne cessent d’évoluer afin de résoudre les problèmes
des anciens fours et d’améliorer le rendement des nouveaux.

Les fours sont présents dans tous les domaines que ce soit artisanal ou industriel. Ils
font l’objet d’études minutieuses et intéressent beaucoup de chercheurs. Comme nombreuses
sont les notions à maîtriser pour la concevoir, des experts en thermodynamique, en théorie des
matières, en transfert de chaleur et tant d’autres ont dû réunir leurs connaissances pour
pouvoir aboutir à la conception d’un tel appareil.

Or, des défauts ne cessent de surgir dont un des plus importants est l’isolation des
fours. Ce mémoire, intitulé « METHODOLOGIE DE CALCUL DES SYSTEMES
D’ISOLATION DES FOURS, AVEC CONCEPTION D’UN LOGICIEL DE CALCUL
DENOMME - kajy 1.0 - » apporte une solution à ces problèmes.

Cet ouvrage est divisé en quatre chapitres bien distincts dont le premier érige une
notion sur le transfert de chaleur. En effet, quand on parle de fours, la chaleur en fait une
partie intégrante et c’est sur elle que tout se joue.

Le second sera consacré aux isolants : leurs caractéristiques, leur classification, la


nomenclature et les différentes descriptions ainsi que les divers types d’isolants.

Des généralités sur ce que sont vraiment les fours seront abordées dans le troisième
chapitre, suivi des différentes méthodes de calculs du système d’isolation ainsi que des
exemples d’applications.

KOERA Rasoloniaina Antoine


2007

Enfin, les impacts environnementaux seront traités dans le dernier chapitre afin
d’évaluer les risques potentiels de tels appareils dans notre vie et de nos entourages. Et une
simulation des calculs sur les systèmes d’isolation clôturera ce livre.

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2007 Introduction

CHAPITRE I
Théorie sur le transfert de la chaleur

A. Généralités

1. Définition
La théorie du transfert de chaleur est la science qui étudie toutes les conditions réelles,
concernant les divers modes de cette transformation. C’est un processus très complexe.

On reconnaît généralement trois modes de transmission de la chaleur:

• conduction,

• rayonnement,

• et convection.

2. Type de transmissions de chaleur

Ecoulement permanent

Lorsque le flux de chaleur dans un système ne varie pas avec le temps, c'est-à-dire
lorsqu'il est constant, la température en chaque point reste la même et les conditions du
régime permanent prédominent.

Ecoulement transitoire
L'écoulement de chaleur dans un système est transitoire, ou « variable », lorsque les
températures en différents points du système varient avec le temps. Autre écoulement

B. La conduction [1][7][8][10]

I. Définition

La conduction est un phénomène au moyen duquel la chaleur s'écoule à l'intérieur d'un


milieu (solide, liquide ou gazeux), d'une région à haute température vers une autre à basse
température, ou entre différents milieux mis en contact.

On peut étudier deux (2) sortes de conduction :

• La conduction simple : dans laquelle le corps transporteur de chaleur n’est le


siège d’aucune création calorifique

• La conduction vive : où le corps transporteur est le siège d’une création ou d’une


absorption de chaleur.

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2007 Introduction

i. Formule utilisée dans la conduction

La relation fondamentale de la transmission de chaleur par conduction a été proposée par


le savant Français J. B. J. Fourrier en 1822. Elle établit que Q, le flux de chaleur par
conduction transmis dans le matériau, est égal au produit des trois quantités suivantes :

• λ : la conductivité thermique du matériau

• A : l’aire de la section à travers laquelle s’écoule la chaleur par conduction. Cette


section étant mesurée perpendiculairement à la direction du flux thermique.

• : le gradient de température dans la section, c'est-à-dire le rapport entre la


variation de la température T et la distance parcourue par le flux thermique.

En conséquence, l'équation élémentaire de la conduction unidimensionnelle en régime


stationnaire s'écrit:

C. Le rayonnement [1][7][8][10]

I. Définition

Le rayonnement est le mécanisme par lequel la chaleur se transmet d'un corps à haute
température vers un autre à basse température, lorsque ces corps sont séparés dans l'espace ou
même lorsqu'un vide existe entre eux. Le terme «rayonnement» est généralement appliqué à
toutes sortes de phénomènes d'onde électromagnétique, mais dans la transmission de chaleur
les seuls phénomènes qui ont de l'intérêt sont ceux qui résultent d'une différence de
température et qui peuvent transporter de l'énergie à travers un milieu transparent ou à travers
l'espace. L'énergie transmise de cette manière est désignée par: chaleur rayonnée.

ii. Formule utile pour le rayonnement

La quantité d'énergie quittant une surface sous forme de chaleur rayonnée dépend de la
température absolue et de la nature de la surface. L'énergie rayonnée par unité de temps, par
une surface d'un corps noir ou radiateur intégral est donnée par :

Avec A1 : aire de la surface en m2

T1 : température absolue en K du corps qui rayonne

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2007 Introduction

σ : constante de Stefan-Boltzmann

D. La convection [1][7][8][10]

I. Définition

La convection est un mode de transport d'énergie par l'action combinée de la conduction,


de l'accumulation de l'énergie et du mouvement du milieu. La convection est le mécanisme le
plus important de transfert d'énergie entre une surface solide et un liquide ou un gaz.

La transmission de chaleur par convection est définie, selon le mode d'écoulement du


fluide :

• par convection libre ou naturelle lorsqu'il se produit au sein du fluide des


courants dus simplement aux différences de densité résultant des gradients de
température ;

• convection forcée, si le mouvement du fluide est provoqué par une action


externe, telle une pompe ou un ventilateur.

iii. Les principes et formules utilisés dans la convection

Le flux de chaleur transmis par convection entre une surface et un fluide peut être évalué
par la relation :

Avec

qc : flux de chaleur par convection en kcal/h

A : aire de la surface de transmission de chaleur en m2

ΔT : différence entre la température de la surface Ts et celle du fluide T∞ loin


de la surface en °C

hc : unité de conductance thermique moyenne de convection (souvent appelé


coefficient superficiel de transmission de chaleur ou coefficient d’échange de
chaleur par convection) en kcal/h.m2.°C

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2007 Introduction

KOERA Rasoloniaina Antoine


2007 Théorie sur le transfert de chaleur

CHAPITRE 2
Généralités sur les matériaux isolants

A. L’isolant et la chaleur [3][4][14][19][34]

Le choix d'un isolant dépend, en premier lieu, de la valeur de son coefficient de


conductivité : plus celui-ci sera faible, plus l'épaisseur de l'isolant à prévoir sera réduite.

Dans un isolant, la chaleur progresse à la fois :

• par conduction à travers le gaz (l'air généralement) immobile dans les cellules ;
• par convection dans le gaz occlus dans les cellules (malgré leur faible dimension) ;
• par conduction à travers la matière première emprisonnant les cellules d'air ;
• enfin, par les éléments solides du matériau, étant à des températures différentes,
échangeant entre eux de l'énergie sous forme de rayonnement.

On comprend, dans ces conditions, que le mouvement de la chaleur à travers un isolant est
un phénomène extrêmement complexe dépendant de nombreux facteurs, parmi lesquels :

• la porosité,
• la masse volumique apparente du matériau,
• la température moyenne dans l'isolant,
• la composition chimique du matériau,
• l'humidité incluse dans l'isolant.

I. Influence de la porosité
On conçoit que le coefficient de conductivité d'un corps poreux se situe entre celui de l'air
contenu dans les pores et celui des parties solides de l'isolant considéré.

Si on appelle � le facteur de porosité, la formule de Carman s'exprime :

Avec

S : surface développée par unité de volume de phase solide

K un coefficient, sans dimension, fonction de la structure du matériau.

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115
2007 Théorie sur le transfert de chaleur

iv. Influence de la masse volumique apparente

L'évolution du coefficient de conductivité, étudiée en fonction de la masse volumique tend


donc, pour les isolants poreux à passer par un minimum (pour une valeur propre à chaque type
d'isolant) puis à augmenter légèrement au-delà.

v. Influence de la composition chimique


La composition chimique de la partie solide composant l'isolant d'une part, et celle du gaz
occlus dans les pores, d'autre part, ont une influence considérable sur le coefficient de
conductivité.

• Composition chimique des parties solides

• Nature du gaz occlus dans les pores

vi. Influence de la température


On constate que le coefficient de conductivité croît, en général, avec la température. Cela
est dû principalement à l'influence du rayonnement, accroissement proportionnel, on le sait, à
la quatrième puissance de la température absolue de la face opposée.

L'équation de la conductivité en fonction de la température absolue se présente sous la


forme :

où a et b sont des constantes caractéristiques de l'isolant considéré.

vii. Influence de l'humidité

A l'origine, il semblerait qu'au contraire, le remplacement progressif de l'air sec dans les
cellules, par de la vapeur d'eau devrait conduire, théoriquement, à une amélioration du
coefficient de conductivité apparente.

Mais, en réalité, l'humidité a pour effet d’augmenter considérablement le coefficient de


conductivité. Puis l'augmentation de λ est ensuite proportionnelle à l'augmentation du taux
d'humidité.

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115
2007 Théorie sur le transfert de chaleur

B. Classification des isolants [4][24][25][34]

Les isolants employés dans l'Industrie sont nombreux. Il existe naturellement plusieurs
possibilités de les classer : parmi celles-ci, deux apparaissent logiques : classement d'après
l'origine des matières qui constituent les isolants et classement en fonction de leurs structures.

I. Classement des isolants en fonction de leur origine

On peut classer les matières isolantes à partir de leur origine :

I. Isolants d'origine animale ou végétale


Liège, balsa, fibres et copeaux de bois, fibres textiles végétales (lin, coco par exemple),
pailles, balles de riz, algues, crins, etc.

Isolants d'origine minérale (obtenus soit directement, soit par des opérations industrielles).
Fibres d'amiante, fibres de verre, fibres de roche, verre expansé (foamglass), silices fossiles
(diatomée, kieselguhr), micas exfoliés (vermiculite), perlite.

Produits de synthèse
Ces produits, généralement obtenus par polymérisation, se présentent sous forme de mousse.

Parmi les principaux, nous citerons : le chlorure de polyvinyle, les polystyrènes, les
polyuréthanes, les résines de phénolformaldehyde (ou urée-formol), etc.

viii. Classement des isolants en fonction de leur structure


On peut distinguer trois classes d’isolants en fonction de leur nature:

II. Isolants pulvérulents


Ils sont composés de particules qui peuvent être libres les unes par rapport aux autres, ou
plus ou moins liées.

Isolants fibreux
Les fibres animales et végétales (paille, balle de riz, fibres de bois) peuvent être employées
dans l'isolation des bâtiments, mais ne sont normalement pas utilisées en calorifugeage
industriel.

Mousses
Dans les mousses, les cellules d'air sont incluses dans une armature solide. Il faut, parmi les
isolants, distinguer les mousses d'origines minérales et les mousses synthétiques.

Mousses d'origines minérales


Elles comprennent les bétons cellulaires d'origines diverses, et la mousse de verre (ou
foamglass) obtenue par expansion de verre fondu, suivie d'un refroidissement contrôlé.

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115
2007 Théorie sur le transfert de chaleur

Mousses synthétiques
On classe souvent en mousses à cellules ouvertes et mousses à cellules fermées.

On distingue, les mousses de chlorure de polyvinyle dont certaines sont à cellules ouvertes,
d'autres fermées, les mousses de polystyrène (ou polystyrène expansé), les mousses de
polyuréthane, les unes et les autres à cellules fermées, et les mousses à l'urée-formol (résines
uréeformaldéhyde) à cellules ouvertes.

Isolants agglomérés

C'est, en particulier, le cas habituel pour les fibres isolantes minérales : celles-ci sont
agglomérées à l'aide de liants organiques ou inorganiques (généralement des résines
polymérisées), ce qui permet, tout en leur gardant une structure plus ou moins simple (fonction
de leur masse volumique) de les fournir à l'utilisation sous forme de feutres, de matelas, de
panneaux et de coquilles en facilitant l'emploi.

ix. Classement des matériaux isolants en fonction des températures


d'utilisation
On classe généralement les matériaux utilisés pour l'isolation thermique en produits
réfractaires, semi-réfractaires et isolants ordinaires.

III. Les isolants réfractaires : susceptibles de résister à des températures de plus


de 1 400 °C.

Les semi-réfractaires : capables de supporter plus de 1 000 à 1 100 °C

Les isolants ordinaires : supportant au plus 900°C

KOERA Rasoloniaina Antoine


115
2007 Théorie sur le transfert de chaleur

C. Nomenclature et descriptions sommaires [4][25][27][28]

I. Réfractaires-isolants

IV. Définition

Une substance ou un mélange de substance, soit naturel, soit artificiel, est dit
réfractaire par convention, lorsque sa température de fusion déterminée selon les normes est
supérieure à 1 500 °C.

Il faut tenir compte que la température de fusion n’est pas la seule qualité requise à
laquelle doit correspondre un matériau pour être utilisé comme réfractaire ; en particulier, il
doit conserver à des températures élevées une résistance appropriée aux sollicitations
thermiques.

Selon la théorie de Braniski, la réfractarité des matériaux est une propriété


conditionnée par la configuration des couches électroniques de leurs atomes. Elle dépend des
éléments chimiques qui les constituent, du nombre et de la répartition des électrons sur le
dernier et sur l’avant-dernier niveau d’énergie.

Les éléments constitutifs des matériaux réfractaires peuvent être réfractaires ou non
réfractaires, mais jamais anti-réfractaires.

Classification des produits réfractaires

On peut subdiviser les produits réfractaires selon leur constitution chimique ou selon
le procédé de fabrication.

1. Classification suivant la teneur des constituants

On peut classifier les produits réfractaires suivant leur teneur en constituants, d’après
le tableau ci-après :

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115
2007 Théorie sur le transfert de chaleur

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2007 Théorie sur le transfert de chaleur

Désignation Teneurs Critère de substitution et observation générales


limites
Produits acides
Produit à haute
teneur en alumine
Groupe I Al2O3 ≥56% La désignation complète de ces produits doit
(corindons) comprendre l’indication, soit de la matière première,
soit du constituant minéralogique principal des produits
finis.
Groupe II 45% ≤
Al2O3<56%
Produit argileux 30% <Al2 Classe 30 30%<Al2O3<33%
O3<45% Classe 33 33%≤Al2O3<37%
Classe 37 37%≤Al2O3<40%
Classe 40 40%≤Al2O3<42%
Classe 42 42%≤Al2O3<45%
Produit silico- 10% ≤ Classe 10 10%≤Al2O3<18%
argileux Al2O3<30% Classe 18 18%≤Al2O3<24%
SiO2<85% Classe 24 24%≤Al2O3<30%
Produit siliceux 85%≤ Classe 10 10%≤Al2O3<18%
SiO2<95% Classe 18 18%≤Al2O3<24%
Classe 24 24%≤Al2O3<30%
Produits de silice SiO2≥93% Spécification de qualité par emploi
Produits basiques
Produits de magnésie MgO≥85% Produits dont le constituant principal est la magnésie

Produit de chromo- 25%≤ Produit dont les constituants principaux sont la


magnésie MgO<55% magnésie et la chromite
Produit de magnésie- 55%≤ Produit dont les constituants principaux sont la
chromo MgO<80% magnésie et la chromite
Produit de chromite Cr2O3≥25% Produit dont les constituants principaux sont la
MgO<25% magnésie et la chromite
Produit de fortérite Cr2O3≥25% Produits dont le constituant principal est le fostérite
MgO<25%
Produit de dolomie Cr2O3≥25% Produits dont le constituant principal est la dolomie
MgO<25%
Produits spéciaux Produits à base de :
• Carbone, graphite, zircon, carbure de silicium,
carbure (autre que SiC), nitrure, borure, spinelle
(autre que les chromites)
• suivants
Tableau 1 : Classification des isolants Plusieursleur teneur en constituants
oxydes
• Oxydes pures, y compris l’alumine, la silice,
produit de grande pureté

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115
2007 Théorie sur le transfert de chaleur

Classification suivant les procédés de fabrication

Les produits réfractaires sont classés :

• en produits réfractaires façonnés

• en produits réfractaires non façonnés

• en produits réfractaires poreux façonnés

1. Produits réfractaires façonnés :

• Cuits

• Non cuits

• Electro-fondus

• Obtenus par d’autres procédés

2. Produits réfractaires non façonnés

Mortier à prix céramiques Réfractaire et isolant

à prix chimique

Masse à maçonner Masse pour peser Réfractaire et isolant

 Masse plastique

 Masse hydraulique

Enduit et mastics réfractaires

Produits broyés-réfractaires (déchets de produits)

Tableau 2 : classification des produits réfractaires non-façonné suivant leur procédé de


fabrication

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115
2007 Théorie sur le transfert de chaleur

Les produits réfractaires non façonnés


Les réfractaires non façonnés peuvent être classés suivant leur usage et leur
comportement une fois en place.

2. Type d’emploi

Il existe des subdivisions :

• Matériau de jointement

• Coulis réfractaire à liaison céramique

• Ciment réfractaire à prise de durcissement hydraulique

• Ciment réfractaire durcissant à l’air libre à température ambiant

• Ciment réfractaire durcissant à l’air chaud

• Ciment réfractaires libres à l’état porteur

3. Mélange pour construction monolithique et


préparation

• Pisé, béton réfractaire

• Mélange plastique

La nature chimique et minéralogique des constituants

Il s’est conféré à la classification suivant les teneurs des constituants

Processus de durcissement

Selon la nature des liaisons, on peut classer le produit comme suit :

i. Matériaux à liant céramique


Le durcissement céramique se fait à chaud à température supérieure déterminée selon la
composition minéralogique

i. Matériaux à liants hydrauliques


Le prix des durcissements hydraulique, se manifeste à température ambiante

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ii. Matériaux à liant minéral sur organico-minéral


La réaction chimique pour le durcissement apparait à la température ambiante à des
températures plus élevées selon le cas.

Type des produits réfractaires

Les produits réfractaires utilisés se présentent sous forme façonnée (briques, creusets)
ou non (pisés, chamottes, coulés, ciment, agrégats,…), on a :

3. Classification de quelques types de produits non façonnés

Types d’emploi Domaines Installation Types de produits

Produits de Sidérurgie Haut fourneau (cuve,  Coulis


jointement creuset)
 ciments

Four martin (sol, sous-sol,  Coulis


mur voûte)
 ciments

Fours électrique  Coulis

 ciments

cubilot ciments

Mélange pour Sidérurgie Cubilot (orifice de coulé,  pisés


construction zone de fusion)
monolithique et  masse plastique
réparation
Verrerie Four à bassin béton

Pétrochimie  four de reformage  béton de ciment fondu

 four de craquage  béton de ciment isolant

Céramique Four de cuisson Silico-alumineux ou extra


alumineux :

 pisés

 chamottes

 coulis
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Chaudière Voûte béton
115
Sole et four pisé

Tableau 3 : Classification des types de produits non


2007 Théorie sur le transfert de chaleur

Types de produits réfractaires pour four à chaud :

On utilise en général des briques pressées ou repressées qui résistent bien à la température
aux environs de 1000°C

C’est logique puisqu’il s’agit de la cuisson du calcaire qui s’arrête à la fin de la réaction de
décomposition.

Types de produits réfractaires pour cubilot :

Les produits utilisés peuvent être façonnés ou des pisés ; certains utilisateurs ont essayé de
garder leur cubilot par des ciments réfractaires

Les briques silico-alumineuses sont les plus utilisées et les plus résistantes.

Les pisés utilisés sont à base d’argiles réfractaire, quelque fois on y ajoute plus de sable,
de graphite et de benthonique.

Types de Produits réfractaires pour four à creuset

Ces fours ont revêtus de briques ou des pisés également de types de brique utilisés varient
selon la nature des matières à traiter.

Ex : Pour le coulage d’aluminium, on utilise des briques ordinaires

De même pour la préparation des branches

Types de produits réfractaires pour chaudières

Les types de produits et leurs quantités dépendent du type de chaudière.

Ex : Pour le cas des chaudières fonctionnant avec des combustibles solides, le foyer
peut être totalement construits à l’aide des différentes couches et types de briques
(teneur en Al2O3 20 à 65%) ou à l’aide d’une tôle garnie de briques réfractaires, des
pisés ou des ciments réfractaires.

Pour les autres chaudières (à gaz, à fuel), l’utilisation des produits réfractaires se réduit en
garnissant de ciments réfractaires les zones sollicitées thermiquement

Types de produits réfractaires pour four céramique

Les artisans céramistes montent leur four à l’aide des briques ordinaires représsées. Les
briques utilisées dans la zone de calcination du four à ciment conviennent très bien pour les
fours céramiques.

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Types de produits réfractaires pour verrerie

Le choix des briques dans les diverses parties du four dépend du type du four et de la
qualité des produits à fabriquer. Ce sont généralement de briques spéciales ou à base de grains
d’electrofondus.

Les sollicitations des briques dans la chambre des régénérateurs des fours à verres sont
les suivantes :

Zone de température °C < 1000 1000 à 1 200 >1200

Variation de température forte moyenne forte

Changement d’atmosphère faible Faible Moyenne

Attaque des poussières Faible Moyenne Forte


volantes

Attaque des sulfates forte moyenne faible


alcalins

Tableau 4 : Sollicitation des briques dans les chambres des régénérations des fours

Au niveau des brûleurs, on utilise des briques de magnésie spéciale sans chrome et
pauvre en fer.

Au niveau des chambres (empilage et voûte), les côté sont faits des qualités suivantes :
brique de magnésie spéciale ou magnésie chrome.

Les murs des chambres jusqu’à une zone de température de 1000°C sont garnis en
magnésie.

En général, les brûleurs sont réglés de façon à avoir un excellent d’air minimum. En
dépit de ces dispositions, il se peut que la combustion soit incomplète et qu’en raison d’un
mauvais réglage, même riches en fer il n’est pratiquement pas affecté même si cette anomalie
devrait se prolonger pour un temps assez long.

Toutefois, un changement périodique de température de produit, une fatigue thermique


pauvre en fer et sans chrome sont utilisés pour des raisons de sécurité car elles ne sont
pratiquement pas attaquées par les vapeurs des oxydes alcalins.

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Caractéristiques technologiques des produits réfractaires

Les essais effectués sur les réfractaires ont pour but de déterminer :

• leur composition chimique et minéralogique ;


• leur structure ;
• leurs propriétés de résistance mécanique et chimique (corrosion) à
chaud et à froid.

4. Caractéristiques physiques à froid

La porosité dépend

• de la porosité des grains utilisés ;


• de la granulométrie employée ;
• du système de façonnage ;
• du degré de cuisson ;
• et dans une moindre mesure, de la forme du grain et du
pourcentage de fondants.

Caractéristiques physiques à chaud

Un produit réfractaire est, généralement, constitué de cristaux entourés d'une phase


vitreuse moins résistante. Au fur et à mesure que la température croît, la proportion de verre
augmente et la masse cristalline diminue.

L'étude du comportement tension-déformation a mis en évidence l'importance du temps


sur le comportement rhéologique des matériaux réfractaires. Pour caractériser ce
comportement, on utilise généralement le fluage. La cristallisation sous charge et
l'écoulement visqueux peuvent être favorisés ou entravés par des phénomènes de nature
physico-chimique, tels que :

• grossissement des cristaux ;


• transformations irréversibles ;
• transformations allotropiques ;
• réactions chimiques avec formation ou disparition de phase.

Les déformations des matériaux réfractaires varient donc avec la température à tension
égale.

• à la température ambiante l'allure de la courbe est linéaire ;


• Jusqu’à la température 1000° C à 1100° C, la courbe débute de façon linéaire
puis elle commence à se déformer plus rapidement. Ce deuxième type de
comportement se situe dans une intervalle limitée de température qui dépend du
genre de matériaux essayés ;

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• à des températures plus élevées, les courbes ne sont plus linéaires,


la déformation augmente très rapidement avec la tension, peu de temps avant la
rupture. Ce comportement se manifeste aux environs de la température
d'utilisation des matériaux réfractaires.

Le comportement des produits aux chocs thermiques, c'est-à-dire les déformations


dues à un réchauffage brusque et à un refroidissement rapide, présente une différence
importante :

• le chauffage produit des efforts de cisaillement ;


• le refroidissement provoque des efforts de tractions.

Autrement dit :

• un réfractaire qui a une faible résistance au cisaillement et une résistance élevée


à la traction s'écaille par chauffage rapide, mais il ne présentera pas que peu de
fêlures s'il est refroidit brusquement ;

• par contre, un réfractaire à haute résistance aux efforts tangentiels et à basse


résistance aux efforts normaux ne s'écaille pas facilement lors d'un échauffement
rapide, mais se fissure par refroidissement rapide.

Caractéristiques mécaniques à froid

Pour chaque qualité donnée de réfractaire, plus sa compacité et sa dureté sont élevées,
plus la résistance à la compression est élevée, plus la résistance aux chocs thermiques est
petite. Dans les matériaux silico-alumineux, la plus grande résistance à la compression est liée
à une plus grande quantité de phase vitreuse qui remplit les pores et cimente les cristaux ; la
porosité est donc plus faible, ainsi que la résistance à la corrosion.
Les défauts de fabrication, tels que les fissures, diminuent soit la résistance à la
compression, soit la résistance à la flexion qui sont en relation entre-elles.

x. Les autres isolants

V. Semi-réfractaires
L'un des plus connus, qui est aussi un des plus anciens, est le Kieselguhr ou terre de
diatomées. C'est un produit naturel, extrait de carrières ou de mines. Le matériau est séché,
calciné, broyé, mis en forme de briques ou de pièces de forme, et recuit.

Le pouvoir isolant du Kieselguhr provient des cellules d'air emprisonnées dans les diatomées
qui sont des organismes microscopiques fossiles du règne végétal. Les briques de Kieselguhr
sont habituellement classées en quatre densités : 0,4, 0,5, 0,6, 0,8.

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Leur
coefficient
de
conductivité
est
évidemment
fonction de
leur densité. Les coefficients de conductivité à 800 °C sont les suivants :

Tableau 5: Conductivité suivant leur densité

Isolants ordinaires
Ce sont tous ceux utilisés pour les problèmes courants d'isolation thermique ou frigorifique.
Ils sont très nombreux.

5. Liège
Le liège est un des plus anciens isolants connus. Il était déjà utilisé dans l'Antiquité. Il
constitue un produit naturel, d'origine végétale. C'est en effet l'écorce d'un chêne d'une espèce
particulière dite «chêne-liège » (quercus suber) qui pousse exclusivement dans le bassin
occidental de la Méditerranée, ainsi que sur les côtes atlantiques du Sud de la France, du
Portugal et du Maroc.

i. Agglomérés expansés purs


Comme leur nom l'indique, ils sont produits par l'agglomération de granulés de liège à
l'aide de leurs propres résines naturelles, et ne contiennent aucun liant étranger.

Leurs caractéristiques sont les suivantes :


• Densité : 115 à 150 kg/m3, suivant les fabrications.
• Chaleur spécifique : 0,40.
• Coefficient de conductivité (à 20 °C) : 0,036 à 0,038.
• Résistance à la rupture : 4 bars.

iii. Agglomérés au brai (ou à la vapeur de brai)

Le granulé torréfié est brassé avec du brai bouillant, la teneur en brai ne devant pas
dépasser 30%. Leurs caractéristiques sont les suivantes :

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• Densité : 120 à 180 kg/m3 suivant les fabrications.


• Coefficient de conductivité (à 20 °C) : 0,038 à 0,050.
• Résistance à la rupture : 5 bars.

iv. Agglomérés à la caséine

Ces matériaux sont obtenus en enrobant les granulés de liège avec une mixture à base de
caséine de chaux. Il ne se produit pas d'expansion du liège.

Ce type d'aggloméré est peu utilisé en industrie, mais employé surtout dans le bâtiment.

On distingue les agglomérés comprimés et les surcomprimés :

Qualité : comprimés

 Densité : 135 à 200 kg/m3 suivant fabrication.

 Coefficient de conductivité (à 20 °C) : 0,038 à 0,050.

 Résistance à l'écrasement : rupture à 5 bars.

Qualité : surcomprimés

 Densité : 300 kg/m3.

 Résistance à l'écrasement : rupture à 10 bars.

v. Considérations complémentaires sur l'emploi du liège aggloméré

1. Première considération
Les lièges agglomérés étant des matériaux hétérogènes, les coefficients de conductivité
de divers échantillons peuvent évidemment être assez différents puisqu'ils dépendent de la
nature des lièges employés à l'agglomération, de leur provenance géographique, ainsi que du
pourcentage de liants lorsqu'il ne s'agit pas d'expansé pur.

On a pu obtenir des lièges agglomérés présentant un coefficient de conductivité de 0,032,


mais, à notre avis, c'est là un cas exceptionnel. Le coefficient normal se situe pour l'expansé
pur entre 0,036 et 0,038, et entre 0,038 et 0,050 pour les lièges aux brais et à la caséine.

2. Deuxième considération
En revanche, les lièges agglomérés, qui se présentent à l'utilisateur sous forme de
panneaux, de carreaux, de coquilles et de douelles, offrent l'avantage d'avoir, pour un isolant,
une bonne résistance mécanique et d'être, en fait, des matériaux « constructifs » :

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Ils sont en effet faciles à poser, à coller, à clouer, à scier, etc. Ils sont imputrescibles et
difficiles à enflammer (mais, une fois enflammés ils brûlent).

3. Troisième considération
Il est recommandé de ne pas utiliser le liège aggloméré pour des isolations thermiques
supérieures à plus de 130 °C. En revanche, en isolation frigorifique, il peut être employé
jusqu'aux plus basses températures (voisines de moins de 200 °C).

Balsa
Le balsa est un isolant d'origine végétale. C'est en effet le bois d'un arbre, le Balsamier
{pchroma lagopus) qui croît en Amérique du Sud, principalement en Equateur.

Laines isolantes minérales


Ce sont des produits à cellules ouvertes, formés de fibres minérales enchevêtrées, longues et
fines (diamètre moyen de 1 à 5 microns), la plupart du temps utilisés, non en vrac (laines de
bourrage), mais sous forme d'éléments agglomérés :

Magnésie

On nomme ainsi improprement, en isolation, les isolants constitués à base de carbonate de


magnésie : celui-ci est généralement obtenu, en faisant agir de l'oxyde carbonique sur la
magnésie, sous pression. On obtient ainsi une pâte qui est ensuite moulée en forme, et séchée
dans des tunnels chauffés, puis enfin démoulée, le séchage est achevé à l'air chaud pour
enlever l'humidité résiduelle.

Ces matériaux offrent l'avantage de pouvoir résister à des températures élevées, pouvant
atteindre, suivant la composition, jusqu'à 1 000 °C.

Aussi sont-ils souvent utilisés comme sous-couche dans les isolations à forte température.

Silicate de calcium

Ceux-ci offrent l'avantage de pouvoir résister à des températures élevées, pouvant atteindre
1 050 °C. Ils ont d'autre part une très bonne résistance mécanique. Leurs coefficients de
conductivité sont évidemment fonction de la densité.

Les produits courants vont de 180 kg/m3 à 230 kg/m3.

A titre indicatif, un produit de 200 kg/m3 présente, à 500 °C de température moyenne, un


coefficient de conductivité de 0,0895.

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Mica exfolié
Ce matériau souvent désigné sous le nom commercial de vermiculite, est un produit naturel
constitué par un complexe de silicate d'aluminium et de magnésium hydraté de la famille du
mica, se présentant sous forme de paillettes brillantes extrêmement minces.

Pulvérulents en billes de verre naturel


Ce matériau souvent désigné sous le nom commercial de perlite est un verre d'origine
volcanique : expansé à haute température, ce produit se présente sous forme de petites billes de
verre contenant à l'intérieur de l'air.

La perlite est présentée soit sous forme de grains (densité moyenne 125 kg/m3) utilisée
pour exécuter des bétons et enduits employés dans le bâtiment, soit sous forme de très petites
billes se présentant sous l'aspect d'une fine poudre (d'où le nom générique de pulvérulents
donné à ce type d'isolants).

Cette poudre utilisée en vrac trouve en particulier son application dans les isolations
d'appareils et de tuyauteries à très basse température.

Verre expansé
Le verre expansé ou verre cellulaire, ou « Foamglass » est une mousse de verre obtenue
par une émulsification de verre.

Le verre, additionné de carbone pur, est chauffé à une température telle que le verre se
ramollit et que le carbone, en se gazéifiant, produit dans la masse vitreuse de petites cellules,
entièrement fermées, dans lesquelles existe un léger vide.

Le matériau se présente sous forme de blocs résistants et légers à structure cellulaire,


l'ensemble formant un corps isolant rigide.

Cet isolant étant, en fait, un véritable verre, en a donc les propriétés : il est incombustible,
inaltérable, résiste aux acides et aux vapeurs d'acide.

Ses principales caractéristiques sont les suivantes :

• Densité : 0,145.
• Résistance à la compression : 7,5 bars.
• Limite de température d'emploi : 500 °C.
• Coefficient de conductivité : 0,049 à 20 °C.

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Mousses Synthétiques

Les différents matériaux isolants classés dans cette rubrique ont comme caractère commun
d'être constitués d'une multitude de cellules d'air enfermées dans une enveloppe de produit
plastique de synthèse de faible masse volumique.

Parmi ceux-ci, on peut distinguer :

• Les polystyrènes expansés,


• Les polyuréthanes expansés,
• Les polyvinychlorures expansés,
• Les urées formols expansés.

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CHAPITRE 3
Etudes et calculs techniques

Dans ce chapitre, on va diviser notre étude en deux parties différentes. Dans la


première, on parlera de la règle d’isolation pour le cubilot et le four électrique ; et la deuxième
sera consacrée pour les méthodes de calculs généraux qui pourraient être utile pour le calcul
de l’épaisseur de l’isolant des fours.

I. Calculs de l’épaisseur d’isolant d’un four

I. Le cubilot

1. Définition

Le cubilot est un four vertical dans lequel les matériaux à fondre sont en contact direct
avec le combustible (comme le coke). Ce contact à haute température entraîne une carburation
importante et réserve le cubilot à l'obtention de fonte liquide.

Un cubilot se divise généralement en trois parties :

• La partie supérieure
• La partie inférieure
• Le support

Chaque partie comporte plusieurs éléments comme indique le schéma ci-dessous :

N° Désignation
1 Cheminée 11 Revêtement
2 Gueulard 12 Trou de coulée
3 Arrivée d’air 13 Chenal de trou de coulée
4 Clapet d’explosion 14 Trou de préchauffage
5 Boite à vent 15 Sole
6 Conduite d’amenée 16 Semelle
7 Tuyère 17 Fenêtre de défournement
8 Trou de laitier 18 Pieds
9 Chenal du trou de laitier 19 Béquille
10 Porte d’allumage 20 Fondation
Tableau 6 : Les différentes parties d'un cubilot

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Figure 1: Schéma d'un cubilot


2. Caractéristiques générales dimensionnelles d’un cubilot

i. Diamètre intérieur
Le diamètre intérieur d’un cubilot est fonction de son production horaire ; on a :

Le diamètre intérieur est alors :

Avec :

P : production horaire en kg

D : diamètre en mm

vi. Diamètre extérieur


Le diamètre extérieur est égal à :

: diamètre extérieur en mm

D : diamètre intérieur

vii. Distance de la sole au trou de laitier


Cette distance est aussi appelé hauteur ou profondeur du creuset, elle correspond à une
capacité de creuset de 30% de la production horaire du cubilot. Elle est environ égale à 450
mm

viii. Distance du trou de laitier aux tuyères


Pour des raisons de facilité de construction et pour éviter des décrassages trop fréquents,
cette distance est comprise entre 200 et 300 mm.

ix. Distance des tuyères au gueulard


Pratiquement, cette distance, fonction du diamètre du cubilot ne doit jamais être inférieur
à 350mm

x. Tuyères
• Section des tuyères

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La section totale d’une tuyère est adaptée pour une vitesse d’écoulement de l’air égal à
20 m/s. On peut avoir :

Avec :

s : section totale des tuyères

S : section intérieur du cubilot

P : pourcentage de coke entre charge

• Forme et inclinaison des tuyères

Les tuyères sont à section circulaire et sont inclinées d’un angle de 15% vers la sole,
de façon à mieux distribuer l’air à l’intérieur du cubilot et obtenir une zone de
température maximum aussi plane que possible.

3. Processus technologique d’un cubilot

Comme le cubilot est un four qui travaille suivant le principe de contre courant. Sous la
condition thermique entre le métal, le coke et le gaz, on peut diviser la cuve du cubilot en
quatre zones :

i. Zone 1 : zone de réchauffage des charges (état solide)


Elle est comprise entre le gueulard et le niveau auquel la température des charges atteint
un début de fusion 1150 – 1200°C. L’épaisseur de cette zone n’est pas constante. Elle dépend
surtout du pourcentage en coke et de la charge et de débit d’air.

xi. Zone 2 : zone de fusion


La durée de fusion des charges métalliques est de l’ordre de 1 à 15 minutes en dépendance
de leurs dimensions, leurs compositions et les conditions d’échanges thermiques. Pendant ce
temps, les charges descendent de 300 à 500 mm. C'est-à-dire la durée de fusion détermine la
hauteur de cette zone.

xii. Zone 3 : zone de réchauffage du métal (état


liquide)
Elle commence du point où se forme la première phase liquide de la fonte et se termine au
dessous des tuyères, les gouttes de fonte en descendant à travers les morceaux de coke en
ignition et rencontrant les gaz chauds, s’échauffent. Ceci forme la composition des gaz

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sortants, c'est-à-dire l’oxygène se trouvant dans l’air des tuyères oxyde les impuretés de la
fonte et par conséquent la réchauffe.

Exemple pour la magnésie :

xiii. Zone 4 : zone de refroidissement du métal (état


liquide)
Elle se situe dans la partie inférieure de la cuve. Dans cette zone, le coke et les produits de
combustion ont des températures plus basses (1 000°C) à cause du manque d’oxygène. La
fonte liquide en descendant à travers les morceaux de coke se refroidit, et ainsi commencent
la carburation et la sulfuration, c’est pourquoi il est préférable de ne pas la laisser pendant un
long moment dans le creuset.

Ci-dessous le schéma représentant l’aspect thermique du fonctionnement d’un cubilot :

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Figure 2: Schéma thermique d'un cubilot

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Les diverses zones qui s’établissent dans le cubilot sont représentées schématiquement sur la
figure suivante :

Figure 3: Schéma des zones de fonctionnement d'un cubilot

4. Revêtement d’un cubilot

a. Choix du revêtement

Dans un cubilot on pourrait avoir deux sortes de revêtement :

• Le revêtement acide

• Le revêtement basique

A l’intérieur d’un cubilot, plus la basicité du laitier est grande, plus diminue la teneur en
soufre dans le métal et augmente la solubilité dans le laitier suivant la réaction :

Cette diminution de la teneur en soufre est très intéressante, il est alors préférable
d’utiliser un revêtement basique. Pour cela, on va choisir un pisé en magnésie comme isolant.

b. Détermination de l’épaisseur du revêtement

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Pour la détermination de l’épaisseur du revêtement, on doit vérifier toutes les


températures de fonctionnement de chaque partie.

En général, on peut diviser le cubilot selon sa température de fonctionnement en deux


groupes :

• La première est composée de la partie supérieure et la zone de réchauffage du


métal solide ;

• La deuxième est composée de la zone de fusion, la zone de réchauffage du


métal liquide et la zone du refroidissement du métal.

Le premier groupe baigne dans une température inférieure à celle du deuxième groupe, car
c’est dans la deuxième qu’il y a la zone de fusion et la zone de surchauffe.

i. Détermination de la formule
Le calcul de l’épaisseur du revêtement réfractaire est obtenu à partir de l’intégration de
l’équation de Fourrier :

Avec :

: surface d’échange

: épaisseur

: gradient de la température suivant la normale à dS

On considère un four de n couches d’isolants comme indique le schéma ci-dessous :

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Figure 4 : Four à n couches d'isolants

Avec :

Tin : température intérieure du four

Te : température extérieure du four

hin et he : coefficient de transmission de chaleur intérieure et extérieure

T1 : température de la paroi intérieure

T2 : température de la paroi extérieure

T3……….Tn-2 : température de chaque paroi

λ1,….,λn : coefficient de conductivité thermique de la couche 1….n

Pour le calcul, on doit vérifier le type de transmission de chaleur dans chaque partie du
four.

D’une part, la transmission de chaleur de l’intérieur à la paroi intérieure du four et de


la paroi extérieure vers l’extérieur tient compte à la fois de la convection et du rayonnement,
alors elles suivent la relation de Newton suivant :

D’autre part, la transmission de chaleur dans les différentes parois suit la loi de la
conduction définie par l’équation de Fourrier :

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En additionnant ces trois relations, on obtient l’équation de la transmission complexe :

Dans notre cas, notre cubilot ne comporte que deux couches, à savoir :

• La tôle d’acier

• Et le revêtement réfractaire

La tôle d’acier joue seulement le rôle de couverture, tandis que pour le revêtement, il
joue le rôle d’isolant.

D’après la formule ci-dessus, on pourrait avoir pour un four à deux couches, la


formule :

Figure 5: Schéma représentant un four à deux couches

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Avec :

Tin : température intérieure du four

Te : température extérieure du four

hin et he : coefficient de transmission de chaleur intérieure et extérieure

λ1: coefficient de conductivité thermique de la couche d’acier

λ2: coefficient de conductivité thermique de la couche d’isolant

: épaisseur de la tôle d’acier

Q : Flux de chaleur dégagée

ii. Calcul pour un exemple de cubilot

4. Calcul pour la première zone


D’après ce qu’on a déjà vu, la première zone de calcul se trouve dans la zone de
préchauffage des charges. Elle fonctionne à une température maximale de 1 300°C.

On choisit comme revêtement la magnésie sous forme de brique, qui a pour


conductivité thermique à 2.5 kcal/h.m.°C à la température de 1 300°C (obtenue par la figure 2
de la chapitre I).

Pour ce calcul, on va choisir les autres valeurs, on a :

Q hin he Tin Te λ1 λ2
[kcal/h2.m.°C] [kcal/h2.m.°C] [kcal/h.m.°C [kcal/h.m.°C
[kcal] [°C] [°C] ] ] [m]

7500 42524.2 11.46 1 300 20 30 2.5 0.02


Tableau 7: Données pour le calcul à 2 couches
On a:

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Figure 6: Schéma d'illustration pour un cubilot à deux couches


5. Calcul dans la deuxième zone
Dans ce calcul, comme la température augmente jusqu’à 1600°C, on peut augmenter
le nombre de couche à mettre. Mettons dans la première couche une brique réfractaire de
conductibilité 1.3 kcal/h.m.°C. On doit fixer l’épaisseur du réfractaire qui peut être égal à 50
mm, et on cherche l’épaisseur de la deuxième couche, c'est-à-dire la brique en magnésie.

On élargie la formule ci-dessus pour le calcul de trois couches d’isolant, et on a :

On a alors :

Q hin he Tin Te λ1 λ2 λ3
[kcal/h .m.° [kcal/h2.m.°
2
[kcal/h.m.° [kcal/h.m.° [kcal/h.m.°
[kca [°C] [° [m] [m]
C] C] C] C] C]
l] C]

7 42524.2 11.46 1 20 1.3 2.5 30 0.02 0.05


500 600
Tableau 8: Données pour le calcul à 3 couches

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On a le schéma suivant :

Figure 7: Schémas d'illustration pour un cubilot à trois couches


II. Four électrique

1. Classification des fours électriques

La classification la plus convenable des fours est basée sur les caractéristiques
électriques, particulièrement sur la façon dont l'énergie électrique est transformée en
calories.

Il y a deux façons d'effectuer cette transformation : dans l'arc ; dans des résistors,
solides ou liquides. Par suite on classe les fours électriques en :

• fours à arc et en

• fours à résistances.

Ce deuxième groupe, à son tour peut se diviser en 2 catégories :

• les fours à chauffage direct dans lesquels la charge fait partie du circuit
électrique

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• et les fours à réchauffage indirect dans lesquels elle n'en fait pas partie.

Les fours à résistance à réchauffage direct peuvent se diviser en

• fours électrodes

• fours à induction.

Dans les fours à électrodes à résistances le courant est appliqué à la charge au moyen
d'électrodes ; dans les fours à induction le Courant est transmis sans contact physique entre le
système d'alimentation et la charge.

Dans les fours à électrodes à résistances alimentées en haute fréquence, il n'est pas
nécessaire que les électrodes touchent la charge : le courant à haute fréquence peut passer de
l'électrode à la charge en traversant la couche d'air qui les sépare. Dans les fours à électrodes à
résistances alimentés en fréquence normale, il est indispensable qu'il y ait contact physique
entre les électrodes et la charge.

Certains fours à induction ont des circuits magnétiques, alors que d'autres n'en ont pas.
Dans les fours à résistances à chauffage indirect, par définition, la charge ne fait pas partie du
circuit de chauffage ; on utilise des résistances indépendantes. Nous appellerons par la suite
ces fours, fours à résistances.

2. Emplois des fours

Les fours électriques ont trouvé de nombreuses applications dans l'industrie. Il serait
très long mais le tableau ci-dessous contient des exemples d’applications les plus courantes en
même temps que le type des fours utilisés. On peut remarquer que, dans plusieurs cas, il est
possible d'utiliser deux fours fonctionnant suivant des principes différents.

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Resistance
Chauffage direct
Application Arc Electrode Chauffage
Induction Haute Basses indirect
fréquences fréquences
M ETAUX
Aluminium
Extraction de la bauxite X
Fusion pour raffinage et coulée X X
Chauffage, recuit et traitement thermique X

Laiton et bronze
Fusion pour raffinage X X X
Fusion avant coulée X X

Chauffage, recuit et traitement thermique X X

Cuivre
Fusion avant raffinage X X X
Chauffage, recuit et traitement thermique X

Fonte et acier
Production à partir des minerais X X
Fabrication de ferro-alliage X X
Fusion pour raffinage et coulée X X X
Chauffage et traitement thermique (recuit, X X
revenu, trempe, etc.…)
Zinc
Production X X
Fusion pour raffinage et coulée X X
Fusion pour galvanisation X
AUTRES PRODUITS M INERAUX
Carbures
Carbure de silicium X X
Céramique de verre
Fusion X
Chauffage, traitement thermique et X X
refroidissement
Azote et nitrates X X
Phosphates X X
Graphites
Peintures (séchage)
PRODUITS ORGANIQUES
Industries chimiques X X X X X
M atières alimentaires
Séchage et stérilisation X X X
Bois X X X
Résine synthétique X X

Tableau 9: Emplois des fours

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3. Choix du four

Pour choisir le four qui convient le mieux pour exécuter une opération particulière, il
faut se baser sur les considérations suivantes :

• les fours à arc ne peuvent monter plus haut que la température dans l'arc qui est
de l'ordre de 5 600°C.

• Les fours à résistances à chauffage direct c'est-à-dire les fours à induction et


les fours à électrodes ne peuvent pas dépasser la température maximum que
peuvent supporter les électrodes et le garnissage des fours ; s'il était possible
d'avoir des réfractaires convenables on pourrait atteindre n'importe quelle
température ; ces fours fonctionnent aussi bien à des températures très faibles
qu'à des températures très élevées.

• Les fours à résistances à chauffage indirect ont pour température maximum


une température légèrement inférieure à celle que peut supporter les résistors ;
à de rares exceptions près aucun des résistors que l'on peut se procurer
actuellement ne peut travailler à plus de 1 480°C.

• Les fours électriques hautes fréquences à pertes diélectriques (fours H. F. C.)

ne sont utilisables que pour le chauffage de pièces relativement mauvaises

conductrices du courant électrique.

A partir de ces considérations on peut affirmer que :

• les modes opératoires nécessitant des températures supérieures ou égales à 1


320°C utilisent des fours à arc ou des fours à résistances à chauffage direct (y
compris les fours à induction) ;

• dans le cas où la température demandée est inférieure à 1 320°C, on utilise des


fours à résistors à chauffage direct ou indirect.

• Les fours à électrodes basse fréquence et à résistances sont très peu coûteux à
construire si la charge a une résistance électrique relativement élevée. Par suite
ce type de four est le plus souvent utilisé avec une charge de corps semi-
conducteur, carbone, graphite, carbure de silicium, verre fondu, on ne l'utilise
pas dans la fusion des métaux.

• Le type de fours qui peuvent dans certains cas être en compétition sont : les
fours à arc et les fours à induction pour les températures élevées ; les fours à
induction et les fours à résistances pour les basses températures ; les fours
hautes fréquences à pertes diélectriques et les fours à résistances pour les
produits non métalliques.

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En tenant compte de toutes ses observations, on va choisir pour notre calcul le four
électrique à résistances.

4. Considérations thermiques préliminaires dans l'étude d'un four électrique

Chaque four électrique pose un problème thermique qui lui appartient en propre : les
calories apparaissent dans une zone bien définie et ont un double rôle à jouer :

• chauffer la charge ;

• compenser les pertes de chaleur.

Le flux calorifique évacué par les pertes apparaît comme évident et peut être
considéré dans de nombreux cas comme un phénomène de régime permanent. Le flux
calorifique du four vers la charge est toujours un phénomène transitoire. Nous n'insisterons
jamais suffisamment sur ce fait qui est presque toujours négligé. La figure ci-dessous
comporte un certain nombre de schémas de principe des divers types de fours électriques. Sur
chacun de ces schémas, la direction du flux calorifique dans la charge est montrée par
l'intensité des hachures, les parties aux températures les plus élevées étant les plus foncées,
tandis que celles qui sont à des températures plus basses sont plus claires. De toute évidence,
le flux calorifique se dirige des parties les plus chaudes vers les parties les plus froides. Les
flèches montrent la direction du flux calorifique de pertes.

La figure ci dessous représente un four à arc ; remarquez la chute de température entre


les électrodes et la chute de température en allant d'une électrode vers les parois.

Figure 8: Four à arc

La figure après montre un four à induction sans circuit magnétique dans lequel les
calories sont dégagées dans une couche de métal extrêmement mince, d'où un phénomène de
conductibilité les amène vers le cœur de la charge.

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Figure 9: Four à induction sans circuit


magnétique
2007 Généralités sur les matériaux isolants

La figure ci suivante représente un four à induction à circuit magnétique dans lequel


les calories apparaissent dans un canal, d’où un phénomène de convection les amènes vers la
charge au sommet du four.

Figure 10: Four à induction à circuit magnétique

La figure en bas est un four à résistances à chauffage indirect dans lequel les calories
apparaissent sur un résistor, d’où elles passent à la charge par conduction. Des types spéciaux
de fours à résistances, par exemple qui ont une circulation forcée, les bains de sel, etc.., seront
examinés par la suite. Cette figure s’applique également aux fours continus dans lesquels la
charge se déplace dans le four. Le flux de chaleur, matérialisé par les hachures, se produit
dans ce cas chaque section transversale traversée par la charge ; dans chacune de ces sections,
il est tel que les différentes de température vont en s’atténuant au fur et à mesure que la
charge progresse vers le défournement.

Figure 11: Four à résistance à chauffage indirect


La figure qui suive montre un four à résistances à chauffage direct. Mais dans ce cas la
charge est soumise à un flux calorifique qui, de toute évidence, est perpendiculaire à la
direction de circulation du courant électrique et dont le rôle essentiel est de compenser les
pertes calorifiques. C’est pourquoi nous avons représenté une coupe transversale et non une
coupe longitudinale.

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Figure 12: Four à résistance à chauffage direct


La dernière figure ci dessous est un four H.F.C. Bien que les calories soient dégagées
uniformément dans toute la masse, il y a un flux calorifique en direction des parois de cette
dernière, du fait des pertes.

Figure 13: Four H.F.C.


Dans les exemples précédents, nous supposons que les pertes de chaleur par les parois du
four ou par la charge sont constantes, autrement dit nous ne considérons que les fours en
service continu. Il y a inévitablement chute de température dans un four quand on le charge,
mais nous supposons la température du four constante en négligeant cette chute de
température à l'enfournement. Cette hypothèse permet de supposer que tout le flux calorifique
passe dans la charge.

5. Revêtement du four

a. Choix du revêtement

Les réfractaires au voisinage de la carcasse sont toujours sous forme de briques, tandis
qu'à l'intérieur au voisinage du creuset ils sont toujours constitués de pisé ou de matériaux
cuits sur place. A partir de la ligne atteinte par le laitier, on utilise des matériaux différents
de ceux qui servent à garnir le fond et la partie inférieure des piédroits. D'une façon
générale, il y a deux types de garnissage :

• basique

• et acide.
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La figure ci-dessous montre schématiquement le garnissage d'un four à arc, la moitié


gauche étant « acide » et la moitié droite « basique ». Le procédé acide est utilisé
essentiellement dans la fonderie d'acier, alors que le procédé basique est la règle quand on fait
des lingots. Le procédé acide ne permet pas de contrôler la teneur en phosphore et en soufre
du produit coulé : autant on en charge avec les matières premières autant on en retrouve à la
coulée. Dans le procédé basique on peut faire varier facilement la teneur on soufre et en
phosphore en choisissant judicieusement la composition du laitier.

Figure 14: Schéma de garnissage d'un four à arc


Le temps de fusion aussi bien que le temps de raffinage est plus courts en four acide. Ce
temps de fusion plus court provient de pertes calorifiques plus faibles qui laissent plus
d'énergie libre pour la fusion. Le temps de raffinage plus court provient du fait que les parois
et la sole participent au raffinage au même titre que le laitier, par suite la surface de contact
entre l'acier et les matériaux chimiquement actifs est plus grande dans un four acide que dans
un four basique.

Le temps de fusion réduit se traduit naturellement par une augmentation de la production


et une consommation d'énergie plus faible. Finalement, le métal est plus fluide et le laitier
plus visqueux dans un four acide que dans un four basique.

La raison essentielle pour laquelle on utilise plus souvent le four acide à la fusion de
lingots provient de lu difficulté qu'il y a à obtenir des riblons de composition uniforme. Les
réfractaires acides ont une durée supérieure à celle des réfractaires basiques parce qu'ils sont
plus réfractaires et que leur attaque par le laitier est plus lente

Pour toutes ces raisons, comme les silices sont des réfractaires acides, on va employer
des briques de silices pour le revêtement.

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b. Calcul de l’épaisseur du revêtement d’un four électrique

i. Détermination de la formule
Pour un four électrique, la détermination de l’épaisseur d’un isolant peut être calculée
d’une façon différente. Elle peut tenir compte de la propriété des isolants, c'est-à-dire leur
température d’utilisation. Pour cela, la différence de température d’un isolant joue un grand
rôle pour la détermination de son épaisseur.

On peut avoir le schéma ci-dessous :

Figure 15: Schéma général d'un four à n couches


Avec :

Δti : chute de température de la couche i

ei : épaisseur de la couche i

λi : coefficient de conductivité de la couche i

hin , he : coefficient de transmission thermique à l’intérieur du four, respectivement à


l’extérieur

tin , te: température à l’intérieur du four, respectivement à l’extérieur

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La chute de température dans la première couche peut s’écrire :

Tiré de cette formule, on peut avoir l’équation générale permettant de calculer


l’épaisseur d’un four pour i couches égal à :

ii. Calcul pour un exemple de four électrique

Dans cette partie le choix de four est très intéressant, dans notre cas on va prendre un
four fonctionnant à une température de 1 300°C, comportant trois couches différentes.

On peut alors essayer la réalisation suivante:

• briques réfractaires (couche intérieure),

• briques réfractaires isolantes (couche centrale)

• briques isolantes (couche extérieure).

Dans un mur comportant trois couches, on peut choisir l'épaisseur de deux d'entre elles
arbitrairement, l'épaisseur de la troisième se calculera en tenant compte des conductibilités et
l’épaisseur choisie des différents matériaux utilisés.

On prend alors les valeurs suivantes :

• Couche intérieur : une brique de silice d’épaisseur 0.04 m, avec une conductibilité
thermique de 1.7 kcal/h.m.°C

• Couche extérieure : brique isolante d’épaisseur 0.06 m, avec une conductibilité


thermique de 1.6 kcal/h.m.°C

• La couche centrale est une brique réfractaire de conductibilité de 1.5 kcal/h.m.°C

Partant de l’équation générale, on peut avoir pour un four à trois couches, avec
épaisseur à rechercher, celle de la couche centrale:

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D’où

Avec :

Tin : température intérieure du four

Te : température extérieure du four

hin et he : coefficient de transmission de chaleur intérieure et extérieure

λ1: coefficient de conductivité thermique de la brique de silice

λ2: coefficient de conductivité thermique de la brique réfractaire

λ3: coefficient de conductivité thermique de la brique isolante

: épaisseur de la brique de silice

: épaisseur de la brique isolante

: température supérieure de la deuxième couche

: température inférieure de la deuxième couche

Donnée sur la brique réfractaire :

Température maximale d’utilisation : 1000 °C

Température minimale d’utilisation : 500 °C

T2s T2i hin he Tin Te λ1 λ2 λ3


[kcal/h .m.° [kcal/h2.m.°
2
[kcal/h.m.° [kcal/h.m.° [kcal/h.m.°
[°C] [ C] C] [°C] [° C] C] C] [m] [m]
°C] C]

1 50 728.69 11.46 1 250 25 1.7 1.5 1.6 0 0


000 0 .05 .06
Tableau 10 : Données pour le calcul à trois couches

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On a :

Figure 16: Schéma d'illustration d'un four électrique à trois couches

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II. Méthodes de calculs généraux


D’après ce qu’on a vu précédemment, on peut avoir au moins deux manières pour le
calcul de l’épaisseur d’un four. Avant de donner toutes les autres formules, on va déterminer
d’abord les valeurs manquantes pour le calcul.

I. Calcul de la quantité de chaleur dégagée [1]

VI. Les combustibles

Pour le calcul de la quantité de chaleur dégagée, il est préférable de connaitre les


combustibles utilisés

Un combustible est une matière qui, en présence d'oxygène et d'énergie, peut se combiner
à l'oxygène (qui sert de comburant) dans une réaction chimique générant de la chaleur :
appelée la combustion.

La plupart des matériaux d'origine organique sont des combustibles. Par exemple, le bois,
le charbon, le pétrole sont des combustibles.

On distingue:

• les combustibles fossiles (pétrole, charbon, gaz...), issus de matières organiques


préhistoriques fossilisées. Leur combustion rejette dans l'atmosphère du dioxyde de
carbone (CO2) qui provient de la combinaison d'atomes de carbone issus du sous-sol et
d'oxygène atmosphérique. Ces rejets de CO2 participent à l'effet de serre et aux
changements climatiques actuels.

• les biocombustibles (biocarburants liquides, copeaux ou granulés de bois, céréales et


autres aspects de la biomasse), issus de plantes vivantes. Leur combustion présente un
bilan CO2 beaucoup plus faible (pour autant qu'on replante ce qui a été coupé)
puisqu'elle rejette le CO2 atmosphérique qu'ils ont accumulé au cours de leur
croissance par photosynthèse. C'est donc une énergie renouvelable, mais pas non-
polluante.

Les combustibles utilisés dans l’industrie peuvent se diviser en trois grandes parties :

• Les combustibles solides

• Les combustibles liquides

• Les combustibles gazeux

6. Les combustibles solides


On peut citer comme combustible solide :
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• Les charbons (y compris les lignites) ;

• Coke ;

• Tourbe ;

• Les bois.

A ces combustibles classiques, on peut ajouter diverses autres utilisations particulières,


telles que les ordures ménagères ou certains déchets industriels (tourteaux divers, rognures de
papier, …). Nous laisserons de côté ces combustibles exceptionnels.

Les combustibles liquides

On va seulement considérer dans cette partie les combustibles utilisés dans les industries,
comme ceux utilisés dans les chaudières et les fours. On a les huiles minérales provenant :

• de la distillation du mazout ;

• de la distillation des goudrons de houille ;

• de la distillation de certains schistes bitumeux.

Les combustibles gazeux

Les principaux gaz combustibles utilisés dans l’industrie sont :

• Le gaz de four à coke, qui provient de la pyrogénation en vase clos de la houille dans
des fours à coke.

• Le gaz de gazogène, obtenu par combustion incomplète d’un combustible solide


(anthracite, coke, lignite, bois,..), dans des foyers spéciaux.

• Le gaz de haut fourneau, qui se forme dans les hauts fourneaux producteurs de fonte,
par des réactions incomplètes accompagnées de réductions, analogues à celles qui
s’effectuent dans les gazogènes.

• Le gaz naturel, constitué essentiellement d’hydrocarbures légers parmi lesquels le


méthane (CH4).

• Le gaz de cracking, provenant de la décomposition par la chaleur des hydrocarbures à


longue chaîne et qui est constitué de butane et de propane.

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VII. Calculs pour les combustibles solides ou liquides à faible teneur en

Hydrogène et en Oxygène

Avec

C : nombre de moles de carbone

H : nombre de moles d’hydrogène

O : nombre de moles d’oxygène

S : nombre de moles de soufre

W : nombre de moles de l’eau

Exemple pour un charbon

La composition du charbon sarrois est de :

C S H N O W d
0.730 0.010 0.045 0.012 0.090 0.038 0.077
Tableau 11: Composition d'un charbon sarrois

Calculs pour les combustibles solides à teneur élevée en H et O ainsi que les huiles

lourdes

On peut utiliser la formule empirique de Vondracek :

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Avec

C, H et W les mêmes paramètres utilisés dans la formule précédente.

, la teneur en carbone du combustible et d la teneur en cendres

Exemple pour fuel liquide

C S H N O W d
0.852 0.008 0.126 0.004 0.010 - -
Tableau 12: Composition d'un fuel liquide

Comme le fuel est exempté de cendre et d’eau, c est alors égale à on a :

Calculs pour les combustibles gazeux

On a la formule :

Avec

H la teneur en hydrogène

CO la teneur en monoxyde de carbone

la teneur en méthane

la teneur de l’ensemble des hydrocarbures lourds

Exemple pour un gaz de four à coke

On va prendre l’exemple d’un gaz de four à coke qui a pour composition :

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CO CH4 H N CO2 CmHp


0.090 0.290 0.510 0.050 0.030 0.030
Tableau 13 : Composition d'un gaz de four à coke

xi. Calcul des coefficients de transmission thermique du four [1]

VIII. Calcul du coefficient de transfert thermique à l’extérieur du four

Pour le calcul du coefficient de transfert de chaleur à l’extérieur du four, où il y a


présence de la convection et de rayonnement, on peut calculer le coefficient de transmission
thermique par la formule de Hottel et Woertz :

Avec : vitesse du vent

On prendra comme vitesse du vent extérieur,

Application numérique

Coefficient de transfert thermique à l’intérieur du four

A l’intérieur d’un four, les trois modes de transmissions de chaleur interviennent


simultanément. Le coefficient de transfert thermique à l’intérieur du four qui est désigné par
hin, est alors obtenu par la somme :

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Avec

hc : coefficient d’échange de chaleur par convection

hr : coefficient d’échange de chaleur par rayonnement

hk : coefficient d’échange de chaleur par conduction

L’importance relative de ces coefficients est d’ailleurs essentiellement variable avec la


nature de l’installation, la température, le mode de chauffage, …

Par exemple, pour les fours de métallurgie ou de traitements thermiques chauffés au


gaz, la part prépondérante est prise par le rayonnement, mais la conduction et la convection
jouent un rôle secondaire.

Dans les fours électriques à incandescence, seul intervient le rayonnement des


éléments chauffants et des parois, la convection jouant un rôle secondaire.

Dans les fours à bain de sel, c’est la conduction qui joue un rôle essentiel dans la
transmission de la chaleur du bain au corps à échauffer.

Dans les fours à convection forcée pure, le rôle à peu près exclusif dans le processus
d’échauffement appartient à la convection, les effets de la conduction et du rayonnement étant
ici pratiquement négligeables.

7. Les formules pratiques utilisées

D’après l’équation (3.12), on a :

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6. Détermination de hc

Le coefficient de transmission thermique par convection, est obtenu à partir du nombre de


Nusselt ou le critère de Nusselt :

Il caractérise l’intensité de l’échange de chaleur sur la frontière fluide-paroi. On a alors


comme coefficient de transfert de chaleur :

Pour une valeur donnée de Nusselt, le coefficient d’échange de chaleur par convection est
directement proportionnel à la conductibilité thermique du fluide mais en raison inverse de la
longueur caractéristique décrivant le système.

On peut obtenir le nombre de Nusselt par l’équation de similitude qui existe entre les
critères de similitudes :

Comme :

Avec :

g : accélération de la pesanteur

�θ : différence de température entre la paroi et le fluide

β : coefficient de dilatation cubique

T : température absolue en °K

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l : longueur caractéristique

λ : coefficient de conductibilité du fluide

cp : chaleur massique

� : masse volumique

� : viscosité dynamique

� : viscosité cinématique

U : vitesse moyenne du fluide

l : longueur ou diamètre de la conduite

a : diffusivité dynamique

Convection naturelle

Pour un régime laminaire , on a :

Pour un régime turbulent , on a :

Convection forcée

Pour un régime laminaire, on a :

Pour un régime turbulent , on a :

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7. Détermination de hr

Le coefficient de transmission thermique par rayonnement est obtenu par la relation suivante :

Et

Avec :

: Constante de Stefan Boltzmann : 4.91 10-8 kcal/m2.h.K4

: Coefficient dépendante de la température

: Température intérieur du four

: Température de la paroi intérieure du four

8. Détermination de hk

Dans le calcul du coefficient de transfert thermique par conduction est obtenu par la formule :

Avec :

e : épaisseur de l’isolant

� : conductivité thermique de l’isolant

9. Calcul du coefficient de transfert


généralisé

Dans ce calcul, on prend l’exemple des fours de forge, de laminage, de fusion, …

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En supposant, que le produit est suffisamment mince et son coefficient de conductibilité


suffisamment élevé pour que les écarts de température qui prennent naissance au sein du
produit soient de grandeur négligeable et avec :

h : coefficient global de transmission thermique

θ’ : température supposé constante du four (en °C)

θ1 : température initiale du produit (en °C)

θ2 : température finale du produit (en °C)

θ : température du produit à l’instant t quelconque(en °C)

M : masse du produit par mètre carré de surface soumise à l’échauffement (kg/m2)

c : chaleur massique moyenne du produit entre θ1 et θ2 (kcal/kg.deg)

A l’instant t, la quantité de chaleur que le produit reçoit du four par mètre carré de surface
chauffée est :

De même

Comme les équations (3.29 e (3.30) sont les mêmes, on obtient :

D’où

En intégrant, on a :

Au temps t = 0, on a θ = θ1, d’où

Alors :

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

Pour une durée d’échauffement Z dans le four et en faisant θ = θ2, h est égal à :

Comme h dépend de la température du corps qui s’échauffe, on va prendre la valeur de h


correspondant à la température moyenne au cours de l’échauffement.

On a vas déterminer d’abord . On a :

En tenant compte de l’équation (3.15), (3.20) devient :

En intégrant,

D’où

En tenant compte de l’équation (3.19) ; on a :

Alors, pour avoir la valeur de , on fixera la valeur de et obtiendra aussi la valeur de h,


définie par :

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

Exemples de calcul

10. Fours de métallurgie ou de traitement thermique chauffé à gaz

La détermination du coefficient de transfert pour ce cas est obtenue en connaissant les


diverses réactions à l’intérieur du four. On a ici une domination complète du rayonnement,
mais la conduction et le rayonnement n’intervient que dans le plan secondaire. Pour faciliter
le calcul, on ne va tenir compte que le rayonnement.

On a alors :

Avec

Et

Avec : T1 : 1300°C

T2 : 1250 °C

D’où

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

Alors :

11. Fours électriques à incandescence

Pour les fours électriques à incandescence, la convection et la conduction sont tous


négligeables, il ne reste plus qu’à calculer le coefficient par rayonnement pour connaitre le
coefficient total.

Le principe de calcul est le même que celle du précédent.

12. Fours de forge, de laminage, de fusion…

Cet exemple illustre la méthode généralisée ci-dessus, et on va prendre un exemple.

Pour la fusion d’un cuivre, on va prendre:

θ’ : 1200 °C

θ1 : 25°C

θ2 : 1084 °C

M : 100 kg

c : 955.6 kcal/kg.°C

Z : 2 heures

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

Comme

On a :

En conclusion, la valeur du coefficient de transmission thermique à l’intérieur est


largement grande, alors la valeur devient très petite que l’on peut la négliger. Dans tous les
calculs qui suivent, la valeur de à l’intérieur du four sera négligée.

xii. Calcul de quelques propriétés pour les fours électriques

Nous ne pouvons que passer rapidement en vue les points essentiels qui jouent une grande
importance dans la construction de fours.

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

IX. Loi d’ohm

Figure 17: Circuit comportant un résistor simple


Si on applique aux bornes d’un circuit, soit de résistance R, soit de conductance 1/R, une
tension E, simple, il circule dans le circuit un courant I, que, si le circuit comporte
ne ni inductance ni capacitance, obéit à l'équation :

La résistance R, de la résistance peut s'exprimer par :

dans laquelle �, représente la résistivité, A la section et L, la longueur des résistors. La


résistance totale des résistors connectés en série est égale à la somme de leurs résistances
partielles :

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

Figure 18: Circuit comportant plusieurs résistors en séries

La conductance totale des résistors montés en parallèle (fig. 3) est égale à la somme des
conductances partielles :

Figure 19: Circuit comportant plusieurs résistors en parallèles

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

Si E1, E2, E3, etc, sont les chutes de tensions dans plusieurs résistors E 1 = IR1; E2= IR2;E3
= IR3

Par suite, la chute de tension dans un résistor est proportionnelle à sa résistance :

Si I2 ,I2, I2, etc., sont les courants respectifs qui traversent plusieurs résistors R1, R2, R3 etc.,
montés en parallèle, le courant total I débité par la source est :

La valeur de chacun des courants est proportionnelle à l'inverse de la résistance traversée par
le courant :

Loi de Joule

Dans un circuit monophasé alimenté en courant alternatif ou en courant continu sans


inductance ni capacitance, la puissance P, est déterminée par :

Dans un système triphasé si Ep, est la tension entre une phase et le neutre, est la tension entre
deux phases et I le courant dans une phase, la puissance dans une phase est donnée par
l’équation ci-dessus en remplaçant Ep par E. La puissance totale, P3, dans les trois phases est
donnée par l'équation :

on peut exprimer, P, en fonction de I, ou de R :

La chaleur et l'électricité sont deux formes de l'énergie. La coutume est de faire les calculs
concernant la chaleur en calorie, avec 1 kWh égal 860 kcal.

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

Facteur de puissance

Jusqu'à maintenant nous n’avons considéré que des circuits n'ayant ni inductance ni
capacitance. On ne trouve de tels circuits que dans les fours à résistors, dans lesquels on peut
presque toujours négliger l'inductance. Dans les fours à chauffage direct, dans les fours à arc
et dans les fours à induction, l'inductance joue un rôle important, mais seulement dans le cas
d'un four alimenté en courant alternatif. Ces courants ont une tension qui oscille entre un
maximum et un minimum, cette oscillation se produisant à une fréquence f.

Dans la plupart des Etats d'Amérique f = 60 bien qu'on rencontre parfois f = 25. En Europe
on trouve le plus souvent f = 50 avec parfois f = 42. L’inductance se traduit par une distorsion
de la phase.

Calculs

Pour la construction d’un four électrique, fonctionnant avec une tension E et une intensité I,
on a :

8. Choix du fil :

D’après le tableau ci-dessous, on peut faire la comparaison des valeurs de la résistance par
mètre à froid de quelques matériaux, et on peut constater qu’elles ont des valeurs très
différentes les unes par rapport aux autres. Dans les calculs précédemment, on va choisir
l’alliage Nickel-Chrome comme fil.

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

Tableau 14 : Résistance par mètre de quelques fils pour résistance (à la température


ambiante)

Détermination de la résistance du fil :

13. Résistance à froid :


La résistance à froid est aussi appelée la résistance à la température ambiante, on peut
l’obtenir par :

Avec :
R / m = résistance par mètre en Ω/ m (ohm par mètre)
p = résistivité en µΩ.m (microhm-mètre)
S = section en mm2

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

On obtient la valeur de la résistivité par le tableau suivant :

Tableau 15: Résistivité et coefficient de température de quelques matériaux à 20 °C

Avec S est obtenu par la relation :

D : diamètre du fil 2 mm et la valeur 1.128 une constante

D’où

Application numérique

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

On va prendre le cas du nickel-chrome, avec � = 0.9 μΩ.m et S = 0.007854 mm2

14. Résistance à chaud par mètre

La résistance à la température de fonctionnement est obtenue par :

Avec

(R / m)t : résistance par mètre à la température de fonctionnement du fil de chauffage en Ω/ m


(ohm par mètre).

(R / m)20 : résistance par mètre à la température ambiante en Ω / m (ohm par mètre)

: coefficient de température du matériau

t : température de fonctionnement du fil de chauffage en ° C (degrés Celsius)

t - 20 : augmentation de température en ° C (degrés Celsius)

Le coefficient de température est obtenu par le tableau ci-dessus.

Application numérique

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

On peut illustrer ce calcul par le tableau suivant pour le nickel-chrome:

Tableau 16: Fils de chauffage de Nickel-chrome


(données se référant à la résistivité de 0.9μΩ.m et à la température du fil à environ
1000°C)
Calcul de l’intensité

On calcule l'intensité du courant qui alimente le four dans les conditions normales de
fonctionnement par :

Dans le calcul, on prendra P = 8000 W et E = 220 V

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

Application numérique

Calcul de la résistance à chaud

On calcule la valeur de la résistance à chaud que le fil doit présenter pour dissiper une
puissance et d’une tension appliquée ; on a :

Avec :

E : la tension appliquée

P : puissance

Pour tous les calculs qui suivent, on va prendre la valeur de la tension à 220 Volt

Application numérique

Calcul de la longueur du fil

Connaissant la valeur de la résistance à chaud du fil et la valeur de la résistance par mètre à


chaud, on calcule la longueur du fil en divisant la première valeur par la seconde :

Application numérique

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

xiii. Calcul de l’épaisseur de l’isolant par la première méthode [1][8]

La première méthode nous aide à connaître l’épaisseur utile des isolants, en tenant
compte du flux de chaleur.

La méthode générale pour calculer l’épaisseur des couches d’isolant a été obtenue à
partir du principe général du transfert de chaleur de Fourrier. Comme on a déjà vu dans le
chapitre 3 A-4, la formule générale s’écrit :

Avec :

Tin : température intérieure du four

Te : température extérieure du four

hin et he : coefficient de transmission de chaleur intérieure et extérieure

T1 : température de la paroi intérieure

T2 : température de la paroi extérieure

T3……….Tn-2 : température de chaque paroi

λ1,….,λn : coefficient de conductivité thermique de la couche 1….n

X. Trois couches

Pour un four à trois couches d’isolants, on change le nombre de couches n par trois,
comme l’indique le schéma ci-dessous:

Avec :

Tin : température intérieure du four

Te : température extérieure du four

hin et he : coefficient de transmission de chaleur intérieure et extérieure

T1 : température de la paroi intérieure

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

T2 : température de la paroi extérieure

λ1, λ2, λ3 : coefficient de conductivité thermique de la première, deuxième et de la troisième


couche

Tiré de l’équation ci-dessus, on a :

Pour le calcul de l’épaisseur des isolants, pour un four à trois couches on donne
l’épaisseur des couches 1 et 3, et on cherche de celle de la seconde couche.

On a aussi :

Application numérique

Les valeurs utilisées :

: 1538°C

: 25 °C

: 6900 kcal

: 42524.2 kcal/h.m2.°C

: 11.46 kcal/h.m2.°C

: 0.05 m

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

: 0.06 m

: 1.7 W/m.°C = 1.462 kcal/h.m.°C (brique de Missouri)

: 1.9 W/m.°C = 1.634 kcal/h.m.°C (brique en magnésite)

: 1.3 W/m.°C = 1.11 kcal/h.m.°C (brique en argile cuite)

Deux couches

La méthode pour la détermination de l’épaisseur d’un four suit toujours le même


principe. Pour un four à deux couches d’isolants, on en réduit comme suit :

Application numérique

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

Les valeurs utilisées :

: 1538 °C

: 25 °C

: 6900 kcal

: 42524.2 kcal/h.m2.°C

: 11.46 kcal/h.m2.°C

: 0.1 m

: 1.7 W/m.°C = 1.462 kcal/h.m.°C (brique de Missouri)

: 1.3 W/m.°C = 1.634 kcal/h.m.°C (brique en magnésite)

Une seule couche

Pour une seule couche d’isolant, le même principe reste toujours valide, on a alors :

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115
2007 Généralités sur les matériaux isolants

Application numérique

Les valeurs utilisées :

: 1538 °C

: 25 °C

: 6900 kcal

: 5315.55 kcal/h.m2.°C

: 11.46 kcal/h.m2.°C

: 1.3 W/m.°C = 1.634 kcal/h.m.°C (brique en magnésite)

xiv. Calcul de l’épaisseur de l’isolant par la deuxième méthode [13]


Dans cette deuxième méthode, on va tenir compte de la chute de température entre les
isolants.

Les avantages d’utilisation de cette méthode sont :

• le choix des matériaux les plus convenables

• l’utilisation des valeurs correctes de la conductibilité

Le calcul de l’épaisseur des couches est obtenu par cette méthode, en connaissant
toutes les propriétés thermiques de tous les isolants employés.

La formule générale pour le calcul de l’épaisseur des isolants, on a :


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2007 Généralités sur les matériaux isolants

Avec :

ti : chute de température de la couche i

ei : épaisseur de la couche i

λi : coefficient de conductivité de la couche i

hin , he : coefficient de transmission thermique à l’intérieur du four, respectivement à


l’extérieure

tin , te: température à l’intérieur du four, respectivement à l’extérieure

XI. Trois couches

Pour un four à 3 couches, on peut tirer la formule suivante :

Tin : température intérieure du four

Te : température extérieure du four

hin et he : coefficient de transmission de chaleur intérieure et extérieure

λ1: coefficient de conductivité thermique de la brique de silice

λ2: coefficient de conductivité thermique de la brique réfractaire

λ3: coefficient de conductivité thermique de la brique isolante

: épaisseur de la brique de silice

: épaisseur de la brique isolante

: température supérieure de la deuxième couche

: température inférieure de la deuxième couche

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2007 Généralités sur les matériaux isolants

Application numérique

Les valeurs utilisées :

: 1538 °C

: 25 °C

: 900 °C

: 625 °C

: 42524.2 kcal/h.m2.°C

: 11.46 kcal/h.m2.°C

: 0.05 m

: 0.06 m

: 1.7 W/m.°C = 1.462 kcal/h.m.°C (brique de Missouri)

: 1.9 W/m.°C = 1.634 kcal/h.m.°C (brique en magnésite)

: 1.3 W/m.°C = 1.11 kcal/h.m.°C (brique en argile cuite)

Deux couches

Pour le calcul de l’épaisseur des isolants pour un four à deux couches, on part de l’équation
(3.64), avec .

On peut avoir :

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2007 Généralités sur les matériaux isolants

Application numérique

Les valeurs utilisées :

: 1538 °C

: 25 °C

: 500 °C

: 30°C

: 42524.2 kcal/h.m2.°C

: 11.46 kcal/h.m2.°C

: 0.1 m

: 1.7 W/m.°C = 1.462 kcal/h.m.°C (brique de Missouri)

: 1.634 kcal/h.m.°C (brique en magnésite)

Une couche

La chute de température pour un mur à une seule couche d’isolant est déduite comme suit :

Application numérique

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2007 Généralités sur les matériaux isolants

Les valeurs utilisées sont :

: 1538 °C

: 25 °C

: 1450 °C

: 550 °C

: 42524.2 kcal/h.m2.°C

: 11.46 kcal/h.m2.°C

: 1.634 kcal/h.m.°C (brique en magnésite)

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115
2007 Etudes et calculs techniques

CHAPITRE 4
Présentation du logiciel de calcul et regard sur l’environnement

A. Logiciel de calcul
III. PRESENTATION GENERALE

Généralités

Ce logiciel a pour but d’aider les fabricants des fours dans tous les calculs qu’ils
doivent faire pour la construction. Il fait tous les calculs dans le minimum de temps et il nous
aide aussi à éviter toutes les erreurs de calculs qui peuvent se produire.

Les outils utilisés

Outil de programmation

Pour la programmation, on a choisi le langage Javascript, pour sa simplicité


d’utilisation et pour sa publication au niveau de l’internet. Pour cela on a choisi la version de
Javascript 1.4. Comme le Javascript est dépendant d’un navigateur, on doit en choisir un et on
opte pour l’Internet Explorer 6.0.

• Définition de Javascript

Le JavaScript est un langage de script incorporé dans un document HTML.


Historiquement, il s'agit même du premier langage de script pour le Web. Ce langage est un
langage de programmation qui permet d'apporter des améliorations au langage HTML en
permettant d'exécuter des commandes du côté client, c'est-à-dire au niveau du navigateur et
non du serveur web.

Ainsi le langage JavaScript est fortement dépendant du navigateur appelant la page


web dans laquelle le script est incorporé, mais en contrepartie il ne nécessite pas de
compilateur, contrairement au langage Java, avec lequel il a longtemps été confondu.

JavaScript a été mis au point par Netscape en 1995. A l'origine, il se nommait


LiveScript et était destiné à fournir un langage de script simple au navigateur Netscape
Navigator 2. Il a été à l'époque longtemps critiqué pour son manque de sécurité, son
développement peu poussé et l'absence de messages d'erreur explicites rendant dure son
utilisation. Le 4 décembre 1995, suite à une association avec le constructeur Sun, Netscape
rebaptise son langage Javascript (un clin d'œil au langage Java développé par Sun). A la
même époque, Microsoft mit au point le langage Jscript, un langage de script très similaire.
Ainsi, pour éviter des dérives de part et d'autre, un standard a été défini pour normaliser les

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115
2007 Etudes et calculs techniques

langages de script, il s'agit de l'ECMA 262, créé par l'organisation du même nom (ECMA,
European Computer Manufactures Association).

• Les navigateurs et le Javascript

Voici quelques exemples de version de JavaScript, avec leur navigateur respectif :

Version de Javascript Navigateurs

JavaScript 1.0 Netscape Navigator 2.0, Internet Explorer 3.0, Opera, Mozilla

JavaScript 1.1 Netscape Navigator 3.0, Opera, Mozilla

Javascript 1.2 Netscape Navigator 4.0/4.05, Internet Explorer 4.0, Opera, Mozilla

Javascript 1.3 Netscape Navigator 4.06, Internet Explorer 5.0, Opera, Mozilla

Javascript 1.4 Netscape Navigator 6.0, Internet Explorer 6.0, Opera, Mozilla

Javascript 1.5 Netscape Navigator 6.0, Mozilla

Tableau 17: Navigateur et Javascript

Outils de création de l’interface

Pour la création de toutes les interfaces, on a utilisé le logiciel Macromedia Flash 8,


qui nous aide à la création des boutons, les fenêtres d’aides et les animations diverses.

Figure 20: Logo Flash Macromedia

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115
2007 Etudes et calculs techniques

IV. Présentation de toutes les interfaces

Interface d’accueil

Après le lancement du logiciel, on a la fenêtre d’accueil suivant :

Figure 21 : Interface d’accueil

Notre logiciel comprend six (6) boutons,

• Le bouton pour l’accueil

• Le bouton pour le calcul des épaisseurs

• Le bouton pour le calcul de la quantité de la chaleur

• Le bouton pour le calcul des résistances thermiques

• Le bouton pour le calcul des propriétés thermiques

• Le bouton pour les conversions

Bouton pour le calcul des épaisseurs

Ce bouton a pour fonction d’entrer dans les deux sous menus de calcul :

• Pour la première méthode et

• La deuxième méthode

Chacune des deux méthodes comprend trois (3) parties :


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2007 Etudes et calculs techniques

• Pour les fours à une couche d’isolant

• A deux couches

• Et à trois couches d’isolant

On va prendre comme exemple pour cette partie, le calcul à une couche d’isolant ; on a :

Figure 22: Fenêtre pour le calcul pour une couche


d’isolant
On constate que cette interface comprend deux fenêtres distinctes,

• A gauche, la fenêtre pour les calculs

• A droite se trouve la fenêtre d’aide, où se trouvent toutes les formules


utilisées pour le calcul de l’épaisseur des couches.

Exemple de calcul

1538 °C 25 °C 6900 kcal 5315.55 kcal/h.m2.°C 11.46 kcal/h.m2.°C 1.634 kcal/h.m.°C

Tableau 18: Exemple pour une couche d'isolant


On a :

Epaisseur : 205.14 mm

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115
2007 Etudes et calculs techniques

Figure 23: Fenêtre de calcul pour la première couche – Exemple


de calcul

Exemple de fenêtres d’aides

On va représenter successivement toutes les fenêtres :

Figure 24: Exemple de fenêtre Figure 25: Exemple de fenêtre


d’aide 1 d’aide 2
Figure Figure
26: Exemple
27: Exemple
de fenêtre
de fenêtre
d’aide 3
d’aide 4

Bouton pour le calcul de la quantité de chaleur dégagée

Ce bouton comprend trois sous menu, qui est l’exemple pour le cas d’un combustible
• Combustible à faible teneur en oxygène et hydrogène

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115
2007 Etudes et calculs techniques

• Combustible à teneur élevée en oxygène, hydrogène ainsi que les huiles


lourdes

• Combustibles gazeux

On va représenter ci-dessous la fenêtre pour le cas d’un combustible à faible teneur en


oxygène et hydrogène. On a :

Figure 28: Fenêtre de calcul pour la quantité de chaleur

Exemple de calcul

c s h n o w d
0.730 0.010 0.045 0.012 0.090 0.038 0.077
Tableau 19: Exemple pour le calcul de la quantité de chaleur

Figure 29: Fenêtre de calcul pour la quantité de chaleur – Exemple de calcul

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2007 Etudes et calculs techniques

On a :

Quantité de chaleur Q : 6893.95 kcal

Remarquons que dans la partie droite se trouve toujours la fenêtre d’aide.

Bouton pour le calcul de la résistance thermique

Pour cette fenêtre on a deux sous menu

• Pour les fours chauffés à gaz et la résistance thermique à l’extérieure

• Et les fours de forges, de laminage et de fusion

Pour la présentation, on va prendre l’exemple des fours chauffés à gaz. On a :

Figure 30: Fenêtre de calcul pour la résistance électrique


La fenêtre de calcul peut être divisée en deux :

• La partie haut qui calcul la résistance thermiques intérieure

• Et la partie en bas qui calcul la résistance thermique à l’extérieure pour le


cas d’un four chauffé à gaz

Le bouton « calculer » du haut sert à calculer la résistance thermique à l’extérieure du


four et celui d’en bas est pour le calcul d’un four chauffé à gaz.

La partie droite de la fenêtre est toujours la partie d’aide.

Exemple de calcul

Vv T1 T2

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2007 Etudes et calculs techniques

1.5 m/s 1300 °C 1250 °C

Tableau 20: Exemple pour le calcul des résistances thermiques

Figure 31: Fenêtre de calcul pour la résistance électrique – Exemple de calcul


On a :

La résistance thermique à l’intérieur du four

La résistance thermique à l’extérieur du four chauffé à gaz

Bouton pour le calcul des propriétés électriques

Dans cette partie la fenêtre se présente comme suit :

Figure 32: Fenêtre de calcul pour les propriétés électriques

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2007 Etudes et calculs techniques

Cette fenêtre est un peu différente des autres, car elle comporte des cases vides
obtenues par les calculs des autres données ci-dessus.

On va prendre un exemple :

r S CFTM T P E R20

0.9 3.1437 0.00011 1200 8000 220 5.65

Tableau 21: Exemple de calcul pour les propriétés électriques

Figure 33 : Fenêtre de calcul pour les propriétés électriques – Exemple de calcul

On a :

Valeur de la résistance à froid :

Valeur de la résistance à chaud par mètre :

Valeur de l’intensité :

Valeur de la résistance à chaud :

Longueur du fil :

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2007 Etudes et calculs techniques

Bouton pour la conversion

On a la fenêtre :

Figure 34: Fenêtre pour la conversion

Pour cette fenêtre, on a qu’à introduire une valeur à convertir. On va prendre comme exemple,
la conversion de 1 kcal/h.m2.k-1 en W/m2.k.

On a :

Figure 35: Fenêtre pour la conversion - Exemple


D’après le calcul, on a :

1 kcal/h.m2.k-1 =1.1622 W/m2.k.

V. Les programmes

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2007 Etudes et calculs techniques

Les documents Javascript

Pendant l’élaboration du logiciel, on a saisi tous les programmes sous Javascript dans le
logiciel Macromedia Dreamweaver 8. On va prendre quelques exemples.

Figure 36: Logo Macromedia Dreamweaver

Calcul de l’épaisseur par la première méthode

i. Le programme sous Javascript du calcul de l’épaisseur à une couche

On a :

<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Transitional//EN"


"http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-transitional.dtd">

<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml">

<head>

<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=iso-8859-1" />

<title>Document sans nom</title>

<script src="calcul_1.js" type="text/javascript" language="javascript">

</script>

<style type="text/css">

<!--

body {

background-color: #6E6E6E;

.Style1 {

color: #FFFFFF;

font-size: 22px;

font-family: Calibri, "Comic Sans MS";

KOERA Rasoloniaina Antoine


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2007 Etudes et calculs techniques

.Style4 {color: #FFFFFF; font-family: Calibri, "Comic Sans MS"; }

-->

</style></head>

<body>

<form name="form" action="#javascript;" method="post">

<table width="460" border="0" cellspacing="1">

<tr>

<td colspan="2"><div align="center" class="Style1">CALCUL POUR UNE COUCHE


D'ISOLANT </div></td>

</tr>

<td width="300">&nbsp;</td>

<td width="*">&nbsp;</td>

</tr>

<td width="300">&nbsp;</td>

<td width="*">&nbsp;</td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style4">Temp&eacute;rature int&eacute;rieure </span></td>

<td><span class="Style4">:

<input type="text" name="Tin" onfocus="this.value=''" value="Tin"/>

</span></td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style4">Temp&eacute;rature ext&eacute;rieure </span></td>

<td><span class="Style4">:

<input type="text" name="Tex" onfocus="this.value=''" value="Tex"/>

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115
2007 Etudes et calculs techniques

</span></td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style4">Conductivit&eacute; thermique de la couche </span></td>

<td><span class="Style4">:

<input type="text" name="l" onfocus="this.value=''" value="&lambda;"/>

</span></td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style4">Coefficient de transmission &agrave; l'int&eacute;rieure


</span></td>

<td><span class="Style4">:

<input type="text" name="hin" onfocus="this.value=''" value="hin"/>

</span></td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style4">Coefficient de transmission &agrave;


l'ext&eacute;rieure</span></td>

<td><span class="Style4">:

<input type="text" name="hex" onfocus="this.value=''" value="hex"/>

</span></td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style4">Quantit&eacute; de chaleur d&eacute;gag&eacute;e


</span></td>

<td><span class="Style4">:

<input type="text" name="Q" onfocus="this.value=''" value="Q"/>

</span></td>

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115
2007 Etudes et calculs techniques

</tr>

<tr>

<td colspan="2">&nbsp;</td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2">&nbsp;</td>

</tr>

<tr>

<td ><input type="button" onclick="calcul_11();" value="calculer" /></td>

<td >

<div align="right" class="Style4">

<input type="reset" value="effacer" />

</div> </td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2"><center class="Style4">

<strong>Epaisseur de la couche</strong>

</center></td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2"><center><input type="text" name="res" width="250"


disabled="disabled" value="" border="2"/></center></td>

</tr>

</table>

</form>

</body>

</html>

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xiv. Le document Javascript

// JavaScript Document

function calcul_11()

Tin=document.form.Tin.value

Tex=document.form.Tex.value

Q=document.form.Q.value

hin=document.form.hin.value

hex=document.form.hex.value

l=document.form.l.value

res=((Tin-Tex)/Q-(1/hin+1/hex))*l

document.form.res.value=res

Calcul de la quantité de chaleur pour les combustibles à faible teneur en oxygène et


hydrogène

i. Le programme sous Javascript du calcul de la quantité de chaleur

On a :

<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Transitional//EN"


"http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-transitional.dtd">

<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml">

<head>

<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=iso-8859-1" />

<title>Document sans nom</title>

<script src="cal_q.js" type="text/javascript" language="javascript">

</script>

<style type="text/css">
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<!--

body {

background-color: #717171;

.Style2 {

color: #FFFFFF;

font-weight: bold;

font-size: 20px;

font-family: Calibri, "Comic Sans MS";

.Style4 {color: #FFFFFF; font-family: Calibri, "Comic Sans MS"; }

-->

</style></head>

<body>

<form name="form" action="#javascript;" method="post">

<table width="460" border="0" cellspacing="1">

<tr>

<td colspan="2"><div align="center" class="Style2">COMBUSTIBLES SOLIDES OU


LIQUIDES A FAIBLE TENEUR EN HYDROGENE ET OXYGENE </div></td>

</tr>

<tr>

<td width="300">&nbsp;</td>

<td width="*">&nbsp;</td>

</tr>

<tr>

<td width="300">&nbsp;</td>

<td width="*">&nbsp;</td>

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</tr>

<tr>

<td><span class="Style4">Nombre de mole de carbone </span></td>

<td><span class="Style4">:

<input type="text" name="C" onfocus="this.value=''" value="C"/>

</span></td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style4">Nombre de mole d'hydrog&egrave;ne</span></td>

<td><span class="Style4">:

<input type="text" name="H" onfocus="this.value=''" value="H"/>

</span></td>

</tr>

<td><span class="Style4">Nombre de mole d'oxyg&egrave;ne</span></td>

<td><span class="Style4">:

<input type="text" name="O" onfocus="this.value=''" value="O"/>

</span></td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style4">Nombre de mole de soufre </span></td>

<td><span class="Style4">:

<input type="text" name="S" onfocus="this.value=''" value="S"/>

</span></td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style4">Nombre de mole de l'eau </span></td>

<td><span class="Style4">:

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<input type="text" name="W" onfocus="this.value=''" value="W"/>

</span></td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2">&nbsp;</td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2">&nbsp;</td>

</tr>

<tr>

<td ><input type="button" onclick="cal_q1();" value="calculer" /></td>

<td >

<div align="right" class="Style4">

<input type="reset" value="effacer" />

</div> </td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2"><center class="Style4">

<strong>Quantit&eacute; de chaleur d&eacute;gag&eacute;e</strong>

</center></td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2"><center><input type="text" name="res" width="250"


disabled="disabled" value="" border="2"/></center></td>

</tr>

</table>

</form>

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</body>

</html>

xv. Le document Javascript

// JavaScript Document

function cal_q1()

C=document.form.C.value

H=document.form.H.value

O=document.form.O.value

S=document.form.S.value

W=document.form.W.value

res=(8100*C)+(29000*(H-(O/8)))+(2500*S)-(600*W)

document.form.res.value=res

Calcul de la résistance thermique à l’extérieur du four et à l’intérieur du four chauffé à


gaz

i. Le programme sous Javascript du calcul de la quantité de chaleur

On a :

<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Transitional//EN"


"http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-transitional.dtd">

<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml">

<head>

<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=iso-8859-1" />

<title>Document sans nom</title>

<script src="cal_h.js" language="javascript" type="text/javascript">

</script>

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<style type="text/css">

<!--

body {

background-color: #707070;

.Style1 {color: #FFFFFF}

.Style2 {

color: #FFFFFF;

font-size: 17px;

font-weight: bold;

font-family: Calibri, "Comic Sans MS";

.Style4 {

color: #FFFFFF;

font-family: Calibri, "Comic Sans MS";

font-weight: bold;

.Style6 {color: #FFFFFF; font-family: Calibri, "Comic Sans MS"; }

-->

</style>

<script type="text/javascript" language="javascript">

function cal()

Vv=document.form.Vv.value

res=5.67+3.86*Vv

document.form.res.value=res

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function cal1()

T1=document.form.T1.value

T2=document.form.T2.value

sig=4.91*Math.pow(10,-8)

T1K=T1-(-273)

T2K=T2-(-273)

puis=Math.pow(T1K,4)-Math.pow(T2K,4)

phi=((puis)/(T1-T2))

res1=Math.PI*sig*phi

document.form.res1.value=res1

</script>

</head>

<body>

<form name="form" action="#javascript;" method="post">

<table width="485" border="0" cellspacing="1">

<tr>

<td colspan="2"><div align="center" class="Style2">COEFFICIENT DE


TRANSMISSION THERMIQUE DU FOUR </div></td>

</tr>

<tr>

<td width="323">&nbsp;</td>

<td width="155">&nbsp;</td>

</tr>

<tr>

<td width="323">&nbsp;</td>

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<td width="155">&nbsp;</td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2"><span class="Style4">Coefficient de transmission thermique &agrave;


l'int&eacute;rieur</span></td>

</tr>

<tr>

<td width="323">&nbsp;</td>

<td width="155">&nbsp;</td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style6">Vitesse du vent </span></td>

<td><span class="Style6">:

<input type="text" name="Vv" onfocus="this.value=''" value="Vv"/>

</span></td>

</tr>

<tr>

<td>&nbsp;</td>

</tr>

<tr>

<td width="323">&nbsp;</td>

<td width="155"><input type="button" onclick="Vv.value='Vv';res.value='';"


value="Effacer"/></td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2"><span class="Style6"><strong>Coefficient de transmission thermique


&agrave; l'int&eacute;rieur </strong></span></td>

</tr>

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<tr>

<td width="323">&nbsp;</td>

<td width="155">&nbsp;</td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2"><span class="Style6">Ext&eacute;rieure pour les fours de


m&eacute;tallurgie chauff&eacute;s &agrave; gaz </span></td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style6">Temp&eacute;rature int&eacute;rieure du four </span></td>

<td><span class="Style6">:

<input type="text" name="T1" onfocus="this.value=''" value="T1"/>

</span></td>

</tr>

<tr>

<td><span class="Style6">Temp&eacute;rature de la parois int&eacute;rieure du


four</span></td>

<td><span class="Style6">:

<input type="text" name="T2" onfocus="this.value=''" value="T2"/>

</span></td>

</tr>

<tr>

<td width="323">&nbsp;</td>

<td width="155"><input type="button"


onclick="T1.value='T1';res1.value='';;T2.value='T2'" value="Effacer"/></td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2">&nbsp;</td>

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</tr>

<tr>

<td ><input type="button" name="calculer" onclick="cal();" value="calculer" /></td>

<td > </td>

<tr>

<td colspan="2"><center class="Style6">

<strong>Coefficient de transmission &agrave; l'int&eacute;rieur </strong>

</center></td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2"><center class="Style6"><input type="text" name="res" width="300"


disabled="disabled" value="" border="2"/></center></td>

</tr>

<span class="Style1">

</tr>

</span>

<tr>

<td ><input type="button" onclick="cal1();" value="calculer" /></td>

<td > </td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2"><center class="Style6">

<strong>Coefficient de transmission &agrave; l'ext&eacute;rieur</strong>

</center></td>

</tr>

<tr>

<td colspan="2"><center><input type="text" name="res1" width="300"


disabled="disabled" value="" border="2"/></center></td>

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</tr>

<tr>

<td colspan="2"><input type="reset" value="Effacer tout" /></td>

</tr>

</table>

</form>

</body>

</html>

xvi. Le document Javascript


Transmission thermique

// JavaScript Document

function cal_hr()

ps=document.form.ps.value

T1=document.form.T1.value

T2=document.form.T2.value

res=(4.91)*(((T1+273)^4+(T2+273)^4)/(T1-T2))

document.form.res.value=res

Transmission thermique à l’intérieur pour les fours chauffés à gaz

// JavaScript Document

function cal_hg()

tetap=document.form.tetap.value

teta1=document.form.teta1.value

teta2=document.form.teta2.value

M=document.form.M.value

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C=document.form.C.value

Z=document.form.Z.value

d=tetap-(teta2-teta1)/(Math.log((tetap-teta1)/(tetap-teta2)))

res=(M*C/Z)*(Math.log((tetap-teta1)/(tetap-d)))

document.form.res.value=res

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B. Regard sur l’environnement

I. Définitions [29][31][34][35]

Environnement
Selon la charte de l’environnement Malgache (CEM), l’environnement est l’ensemble
des milieux naturels ou façonnés par l’homme, y compris les milieux humains et les facteurs
sociaux et culturels qui intéressent le développement national. Ainsi l’environnement est
l’ensemble des composantes biophysiques, humaine, socio-culturelles, ainsi que les
interactions de ces composantes.

L’effet de serre
L'effet de serre est dû à la présence dans l'atmosphère de certains gaz (comme le gaz
carbonique, le méthane, la vapeur d’eau, l’ozone) qui absorbent et renvoient le rayonnement
thermique issu de la Terre et réchauffent ainsi celle-ci. S’il n’y a pas d’effet de serre, la
température moyenne à la surface du globe serait de moins 20°C. En revanche, une
augmentation de la teneur naturelle des gaz à effet de serre entraîne un réchauffement et donc
des changements climatiques.

Les gaz à effet de serre sont :

• Gaz carbonique CO2 ;

• Le méthane CH4 ;

• Le protoxyde d’azote N2O ;

• Les organo-halogènes ;

• Les fréons (CFC) et leurs substituts (HCFC) ;

• L’ozone O3 ;

• Les oxydes d’azotes NOx ;

• Les monoxydes de carbones CO ;

• Les composés organiques volatiles.

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xv. Pollutions, nuisances et menaces de l’environnement [29][34][35]

Pollution et nuisance de l’air

La pollution de l'air (ou pollution atmosphérique) est un type de pollution défini par
une altération de la pureté de l'air, par une ou plusieurs substances ou particules présentes à
des concentrations et durant des temps suffisants pour créer un effet toxique ou écotoxique.

On compte aujourd'hui des dizaines de milliers de molécules différentes, polluants


avérés ou suspectés qui, pour beaucoup, agissent en synergie entre eux et avec d'autres
paramètres (UV solaire, ozone, humidité de l'air, acides, etc.). Les effets de ces synergies sont
encore mal connus.
• Type, teneur et causes de ressources de pollution environnantes : poussières, particules
en suspension, gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, oxyde d’azote, composés
chlorés et fluorés), contaminants y compris métaux lourds, anhydride sulfureux,
substances organiques, substances cancérigènes, radionucléides, germes pathogènes,

• Existence d’odeurs désagréables et leurs causes selon la direction des vents dominants,
la qualité de l’air ambiant le type et la teneur des ressources de nuisances
environnantes ;
• Autres réseaux de transports (ferroviaire, fluviale, maritime, aérien)

Pollution et menaces de dégradation des sols et des eaux souterraines


• Type, teneur et causes de ressources de pollution environnantes (ex : métaux lourds,
radionucléide et composés organiques résiduels issus de pesticides et engrais, germe
pathogènes,…)
• Menace de dégradation des sols par des phénomènes naturels (ex : érosion, lessivage
des substances nutritives, compactage, salinisation, acidification, envasement,
ensablement) ou par des pressions anthropiques (ex : dénudation, déforestation,
pratiques culturales, pression foncière, …
• Altération de la qualité, du niveau et de la réalimentation naturelle de la nappe
phréatique.

Pollution et menaces de dégradation des eaux de surface


• Type, teneur et causes des ressources de contamination ou de dégradation
environnantes : teneur en oxygènes, paramètres de la demande biologique et chimique
d’oxygène, matières organiques telles que les résidus de pesticides, matières en
suspension, turbidité, odeur, saveur, température, vitesse d’écoulement, pH, germes
pathogènes et maladies véhiculé par l’eau, stagnation des eaux insalubres, eaux usées
par les déchets,…

• Perturbations du bilan hydrologique : modification du régime d’écoulement et du


débit annuel, tarissement des sources, prélèvement ou déviation de cours d’eau,…

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Pollution et menaces de dégradation de l’écosystème


Prendre en compte les pollutions et menaces liées aux phénomènes naturels et à
certains pressoirs anthropiques (utilisation actuelle et potentielle des ressources naturelles ou
tout phénomène affectant l’équilibre naturel, les fonctions écologiques, les interactions des
organismes vivants et milieux, les chaînes trophiques, l’intégrité des habitats de communautés
d’espèces,…)

Menaces particulières
• Perturbations atmosphériques saisonnières et risques d’intempéries : tempêtes de sable
et de poussière, chutes de grêles, pluies diluviennes, dépressions, cyclones, crues,
inondations, sécheresse.

• Risques de catastrophes naturelles : tremblements de terre, glissements de terrains,


éboulements

• Prolifération ou invasion d’animaux nuisibles (ex : criquets, rats, …)

• Feux de végétation

xvi. Les gaz provenant des combustibles [29][34][35]


Pendant la combustion dans un four, les combustibles dégagent des gaz qui peuvent nuire
l’environnement. Les principaux gaz dégagés sont :

Le monoxyde de carbone
Ce composé est obtenu en quantités considérables dans l'industrie, généralement en
mélange avec d'autres gaz, tout particulièrement par combustion incomplète du carbone (gaz à
l'air) et par action de la vapeur d'eau sur le carbone au rouge selon la réaction :

Le gaz de cokerie produit par pyrolyse de la houille renferme une certaine quantité d'oxyde de
carbone. C'est un gaz incolore et inodore. Très peu soluble dans l'eau, il est absorbé par une
solution chlorhydrique de chlorure cuivreux. Il se forme un composé d'addition qui peut se
cristalliser en cristaux blancs.

L’hydrogène
L'hydrogène est un gaz inodore et incolore ; c'est le plus léger de tous les éléments
chimiques. Son numéro atomique est égal à 1. Il perd son électron unique dans ses
combinaisons avec les éléments non-métalliques ; il s'unit également avec les métaux pour
donner des hydrures dans lesquels il peut jouer le rôle d'anion (H -). Enfin les composés les
plus nombreux et notamment tous les composés organiques hydrogénés sont des composés
covalents.

• L'hydrogène est un des produits du gaz de craquage du pétrole ou du charbon. Il


représente par exemple 50% environ en volume du gaz des cokeries.
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2007 Logiciel de calcul

• L’hydrogène est obtenu à 900 0C de la vapeur d'eau sur le coke. Le monoxyde de


carbone formé en même temps que l'hydrogène est généralement éliminé par
dissolution sous pression après oxydation catalytique en dioxyde.

• L'hydrogène est susceptible de réduire les composés minéraux lorsque ceux-ci sont
thermodynamiquement peu stables et peuvent conduire à un hydrure plus stable.
L'hydrogène réagira ainsi avec les oxydes, les sulfures et les halogénures des éléments
les moins électropositifs.

Dioxyde de carbone
Le dioxyde de carbone CO2 est souvent appelé gaz ou anhydride carbonique. La molécule est
linéaire et symétrique et se conserve sous cette forme dans les trois états de la matière.

• Il s'en forme par combustion du carbone et de ses formes industrielles (coke), lors de
la dissociation thermique des carbonates, ainsi que dans la fermentation alcoolique et
dans la respiration. L'atmosphère a une faible teneur en gaz carbonique : 0,03%
environ en volume.

• L'industrie livre le dioxyde de carbone sous pression et sous forme de solide ou de


liquide. La fabrication est la suivante : le gaz carbonique provenant de la combustion
de coke est absorbé sélectivement dans une solution d'acides aminés puis libéré très
pur.

• Le gaz carbonique est gazeux dans les conditions normales de température et de


pression. La détente de l'anhydride carbonique liquéfié sous pression suffit à diminuer
assez fortement la température pour qu'une fraction se solidifie en neige carbonique.

• Les solutions aqueuses d'anhydride carbonique possèdent les propriétés des acides
faibles. Elles attaquent le magnésium et quelques autres métaux et jouent un rôle actif
dans la rouille du fer bien que cette rouille puisse être produite en l'absence de gaz
carbonique.

Les gaz alcanes


Les alcanes sont des hydrocarbures (formés uniquement de carbone et d'hydrogène) de
formule générale CnH2n+2. Ils appartiennent à la série aliphatique, c'est-à-dire que leur
squelette carboné ne comporte pas d'enchaînement cyclique. Ils sont saturés, car leur structure
ne présente que des liaisons simples.

Ils existent en abondance à l'état naturel dans les matières organiques fossiles : le gaz
naturel et les pétroles.

Leur réactivité chimique est essentiellement de nature radicalaire, à l'exception de l'action


des réactifs très fortement électrophiles. Cette faible réactivité globale les a fait désigner
autrefois sous le nom de paraffines (parum affinis : de faible affinité).

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xvii. L’analyse de cycle de vie : ACV

Définition de l’ACV

L’ACV est un outil pour évaluer l’impact environnemental potentiel d’un produit,
d’un processus ou d’une activité tout au long de son cycle de vie, en qualifiant l’utilisation des
ressources (des « inputs » tel que l’énergie, les matières premières, l’eau), et les émissions
environnementales (les « outputs » dans l’air , l’eau et le sol », associés au système utilisé.

L’ACV traite uniquement les impacts environnementaux d’un produit (système)


ignorant les aspects financiers, politique, commerce ou autres.

Selon l’ISO 14040, l’ACV est une technique d’évaluation des aspects
environnementaux et des impacts environnementaux potentiels associés à « un système de
produits » par :

• Compilation d’un inventaire des entrants et des sortants pertinents d’un système de
produit ;

• Evaluation des impacts environnementaux potentiels, associés à ses entrants et à ses


sortants ;

• Interprétation des résultats des phases d’analyse de l’inventaire et d’évaluation


d’impact par rapport aux objectifs de l’étude.

Système de produit

Selon l’ISO 14041, un système de produit est un ensemble de processus élémentaire


lié par des produits intermédiaire, qui remplissent une ou plusieurs fonctions définies. La
propriété essentielle d’un système de produit est caractérisée par sa fonction et ne peut être
définie seulement par des produits finaux.

Ce système de produit correspond au cycle de vie du produit c'est-à-dire que


l’inventaire et les impacts potentiels sont étudiés tout au long du cycle de vie du produit : de
l’acquisition de la matière première, à sa production, son utilisation et à sa destruction, on dit
aussi « du berceau à la tombe ».

Le système de produit comprend : le processus spécifique à la fonction considérée


(processus dit « de premier plan ») à savoir :

• Processus d’acquisition de matière première,

• De fabrication de matière intermédiaire,

• De fabrication du produit étudier,

• D’utilisation de ce produit

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• Du recyclage ou de réutilisation et d’élimination finale.

Il peut comprendre aussi tous les processus dits « d’arrière plan » liés au précédent à savoir :

• Consommation des ressources énergétiques ainsi que les processus de transformation


de ces ressources en combustibles utilisables,

• De transport des matériaux d’une étape à l’autre ;

• D’extraction et de la préparation des ressources naturelles brutes à savoir les minerais,


le bois et les ressources fossiles qui ne sont pas utilisés pour les contenue énergétique.

Les impacts potentiels

Les impacts potentiels sont toute conséquence néfaste ou bénéfique pour la santé
humaine, l’état de la flore et de la faune ou pour la disponibilité futur des ressources naturelles
attribuable au flux entrants et sortant d’un système de produit ou de service.

On peut classer les impacts en :

Epuisement des réserves naturelles

Cet impact dépend d’une part de l’état des réserves et d’autre part de la quantité de
matière utilisé. Si les réserves diminuent, ou si la consommation excède de taux de
renouvellement de la ressource considérée, alors il y a menace d’épuisement.

Effet de serre

L’équilibre radiatif naturel de la terre est déterminé par une part importante par la
présence de gaz qui ont la propriété d’intercepter les rayonnements émis par la terre, puis de
les renvoyer vers l’univers.

Cette équilibre de flux radiatif est actuellement susceptible d’être déstabilisée dans la
mesure où le développement de l’activité humaine provoque une modification de la
composition de l’atmosphère soit en augmentant la concentration de certain gaz préexistant
dans l’atmosphère, soit en injectant des nouveaux constituants. Cette modification des flux
radiatifs (ou forçage radiatif) est identifiée comme une augmentation de l’effet de serre
naturel.

Dégradation de la couche d’ozone

Une diminution de la quantité totale d’ozone stratosphérique entraîne une


augmentation du rayonnement Ultra Violet, atteignant la surface terrestre avec des effets sur
la santé humaine, les écosystèmes et aquatique…

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Tout composé chromé ou bromé peut avoir un effet sur la couche d’ozone s’il est
volatile et assez stades pour traverser la stratosphère.

De plus, d’autres substances telles que CH4, NO2, interviennent dans la dégradation de
l’ozone stratosphérique, mais leur contribution s’avèrent très délicat à évaluer actuellement à
cause du phénomène de synergie.

Toxicité et écotoxicité

Il s’agit d’une notion générale qui enveloppe tous ce qui peut révéler toxique pour
l’environnement (comprennent l’homme, la faune, la flore, et l’écosystème).

Selon les toxicologues, l’évaluation de la toxicité d’une substance doit reposer à la fois
sur des paramètres d’expositions et des paramètres d’effets.

En théorie, toute substance peut être toxique pour l’environnement car c’est la dose
qui fait le poison.

Les indicateurs d’impacts

Epuisement des réserves naturelles

On a trois types d’indicateurs :

• Indicateur relié à la quantité de toutes les matières consommées par le système,

• Indicateur relatif à l’état de réserve

• Indicateur relatif au renouvellement relatif des ressources.

Posons :

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Période d’abondance :

Temps relatif de renouvellement :

Effet de serre

La contribution à l’effet de serre des substances gazeuses j émises par le sous systèmes
i est donnée par :

(Kg) : masse de substance gazeuse j à l’effet de serre émise par le système i

Dégradation de la couche d’ozone

La contribution à la destruction de l’ozone stratosphérique des substances gazeuses j


émise par le sous système i est donnée :

(Kg): masse de substance gazeuse à la dégradation de la couche d’ozone émise par le


système i

Avec :

(en mol.L-1) : dissociation d’ozone dans son état d’équilibre causée par un flux
annuel (Kg.an-1) de la substance gazeuse j.

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(en mol.L-1) : dissociation d’ozone dans son état d’équilibre causée par un flux
annuel (Kg.an-1) de la substance CFC11.

Toxicité et écotoxicité

Considérons l’exemple de rejets dans l’air, l’impact de substance gazeuse j émise par
le système i est donnée par :

(en m3) : représente le volume critique de la substance j, émise dans l’air par le
système i

: représente la masse de la substance j émise dans l’air par le système i [g]

[g.cm-3] : concentration de référence de la substance j émise dans l’air.

Acidification

L’approche la plus utilisée à se jour est celle de l’acide équivalent. La contribution à


l’acidification d’une substance j émise par le sous-système i est donnée par la formule.

(Kg) : masse de la substance j émise par le système i

(Dimensionnelle) : c’est le potentiel d’acidification de la substance j

(Dimensionnelle) : nombre de mol de proton libérale par mole de substance j

(g/mole) : masse molaire de j

Eutrophisation

La contribution de l’eutrophisation des substances j émise par le système i est donnée


par la formule :

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(Kg) : masse de la substance j émise par le système i

(Dimensionnelle) : c’est le potentiel d’eutrophisation de la substance j

(Dimensionnelle) : nombre de mol de proton libérale par mole de substance j

(g/mole) : masse molaire de j

xviii. Précaution à prendre pour la protection de l’environnement [29][34][35]

Le protocole signé à Kyoto prévoit, à l'horizon de 2012, une réduction moyenne de 5,2
% de l'émission des six principaux gaz à effet de serre (le dioxyde de carbone CO2, le méthane
CH4, le protoxyde d’azote N2O, l’hydrofluorocarbone CFC, l’hydrocarbure perfluoré PFC et
l’hexafluorure de soufre SF6).

Comme dans les fours industriels où certains de ces gaz sont présents, des mesures sont à
prendre pour la protection de l’environnement :

• Procéder à des économies d'énergie et de matières premières ;

• Opter pour des produits biodégradables ;

• Le respect de la propreté et les règles sur l’emploi de four ;

Pour éloigner les dangers, l’entretient des appareils, est très nécessaire pour les usines
qui emploient des fours ; cela doit être faite périodiquement.

Tout appareil, outil, instrument et équipement doivent être en bon état d'utilisation, et
des méthodes d'inspection et d'entretien doivent être établies et suivies;
Pour les fours métallurgiques, les poches de coulée avec leurs fourches, les creusets
avec leurs pinces, les cuillers écumoires, et les bassins de scorie utilisés pour le coulage du
métal en fusion doivent être inspectés chaque jour, quel que soit leur état avant usage;

Les ateliers où l'on utilise des laques, peintures, vernis, huiles ou autres substances
inflammables ou explosives, doivent être isolés et protégés des lieux où se font les opérations;

Les récipients contenant des substances inflammables ou explosives, doivent être


entreposés dans des endroits isolés des lieux où se font les opérations;

Les bonbonnes de gaz comprimé ne doivent pas être entreposées dans les lieux où se
font les opérations; seul l'approvisionnement d'une journée est permis.

Les portes et les fenêtres doivent être construites et placées de façon à réduire les
courants d'air excessifs.

• Installations d’unité pour le traitement des déchets

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115
2007 Logiciel de calcul

Le traitement des déchets est important dans tous les usines qui emploient les fours. On
peut traiter trois sortes de déchets :

• Les déchets solides

• Les déchets liquides

• Et les déchets gazeux

Ces déchets possèdent chacun leur propre traitement. Mais en général, tous ces déchets
sont transformés par pyrolyse ou par des simples réactions de réduction.

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115
2007 Regard sur l’environnement

CONCLUSION

La connaissance des modes de transferts de chaleur appliquées en métallurgie


constitue dans l’ensemble un atout pour les concepteurs de four, étant donné que, la
transmission de chaleur d’un point à un autre est mise en évidence.

Des propriétés des isolants dépendent la faculté de calculer l’épaisseur des isolants
utilisés dans un four. Diverses sortes d’isolants ont été citées dans ce travail de mémoire, mais
la plus usitée reste le réfractaire isolant et le pisé réfractaire, qui peuvent supporter une
température de 1500°C voire plus.

Plusieurs paramètres déterminent alors le choix de l’épaisseur de l’isolant utilisé dans


un four. D’après tout ce qu’on a développé dans cet ouvrage, on peut signaler qu’il existe
deux méthodes de calcul pour chercher cette épaisseur de l’isolant. La première se base sur la
quantité de chaleur utilisée et la seconde résulte des propriétés spécifiques des isolants.

Cet ouvrage a permis d’apporter quelques informations supplémentaires sur les


différents types de four usuels. C’est selon le type de four qu’on peut trouver et appliquer
l’isolant qui lui convient, mode d’action et forme

En outre, plusieurs opérations de calcul sont exécutées et de ce fait, on a essayé de


créer et de concevoir un logiciel intitulé “kajy1.0”. Ce programme permet une approche
facile pour la détermination de l’épaisseur des différentes couches, de la quantité de chaleur,
des coefficients de transferts thermiques ainsi que les paramètres utilisés pour les fours
électriques

Sur le plan environnemental, cet ouvrage nous renseigne sur les matériaux moins
polluants et surtout les calculs aux dégagements des différents gaz qui polluent l’air ; il nous
aide aussi à choisir des matériaux moins coûteux. On espère alors que ce mémoire sera une
source d’informations utiles pour les personnes désirant construire et améliorer les fours.

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115
ANNEXE 1

PRINCIPE DE FABRICATION DES PRODUITS REFRACTAIRES

I. Principe de fabrication

Généralement, l'organigramme de fabrication d'une usine classique de produits


réfractaires est la suivante :

Matières premières

Concassage

Broyage

Dosage et homogénéisation

Malaxage

Façonnage

Séchage

Cuisson

1. Préparation des mélanges


2007 Conclusion

Les procédés de préparation des mélanges, du broyage au malaxage, peuvent être de deux
types : procédé à sec et procédé à l'eau, et ils peuvent être résumés ainsi :

Porcédé à sec : Porcédé à l’eau


ensilage

Matières premières Matières premières

Concassage Concassage

Fragmentation
Délayage Broyage

Broyage à sec

Dosage
Tamisage

Réunion des suspension


Ensilage

Agitation
Dosage

Homogénéisation des Séchage Cuisson


mélanges
Le choix des différents matériels de division dépend de la dureté des blocs de matières
premières utilisées :

• matières premières tendres : déchiqueteurs, désagrégateurs,


tailleuses ou rabots, broyeurs à cylindre ou broyeurs à meules ;
• matières premières dures : concasseurs à mâchoires, concasseurs
giratoires, broyeurs à marteaux, broyeurs à cages d'écureuil,
broyeurs centrifuges à galets, broyeurs vibrants, broyeurs à tuyères
ou tambours broyeurs.

9. Réalisation des mélanges

Le dosage est presque toujours pondéral. La réalisation des mélanges peut se faire en deux
méthodes :

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115
2007 Conclusion

• préparation en voie sèche ;


• préparation en voie humide par utilisation des barbotines ou des
pâtes plastiques.

10. Séchage

Avant de procéder à la cuisson, il est nécessaire d'évacuer une partie de l'eau contenue
dans les produits :

• eau interstitielle ou libre : celle qui remplit les espaces libres entre
les particules et les pores. Son élimination demande généralement
une énergie très basse. Dans les interstices laissés vides, les particules
se rapprochent et apparaît le phénomène du retrait ;

• eau zéolithique : celle qui reste autour de chaque particule par l'effet
des forces de liaison. Pour son élimination, il faut une énergie
supplémentaire pour vaincre les forces de liaison. Son départ ne
provoque pas de retrait ;

• eau de constitution, éliminée par la cuisson.

L'intensité du séchage devrait être réglée en envoyant sur les pièces de l'air plus ou
moins saturé en humidité permettant ainsi d'éviter les risques de déformations dues au
retrait, en le rendant homogène.

Selon la courbe de Sherwood , l'évaporation de l'eau se réalise en trois phases . La


relation entre le retrait et la variation de poids de la pièce est indiquée par la courbe de Bigot.
La phase la plus délicate correspond à l'intervalle où a lieu le retrait du produit, qui,
pratiquement coïncide avec la première période.

Les séchoirs pour les industries peuvent être classés en :

i. Pour les matières premières :


o Séchoir rotatif

o Séchoir à tapis roulant

o Séchoir dans les broyeurs

xvii. A produit fixe (séchoir statique)


o Air libre

o Sole chaude à chambre et à armoires

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115
2007 Conclusion

xviii. A produit mobile (séchoir mobile)


o Tunnel

o A balancelles

Les types mobiles, soit pour produit, soit pour matière première, peuvent être à
contre courant ou non.

11. Cuisson

La cuisson est l’opération finale et décisive pour la fabrication des produits


préalablement façonnée. Une bonne conduite de cuisson est obtenue pour une vitesse de
cuisson bien contrôlée.

Dans la cuisson des produits à base d’argile, il est important de considérer l’intervalle
de frittage, c'est-à-dire l’intervalle de température entre le début de la consolidation et le
début de la déformation.

Si la température de cuisson dépend du matériau à cuire, le temps de cuisson à la


température maximum dépend des dimensions des pièces à cuire.

Les autres conditions pour une bonne conduite de cuisson sont :

 Uniformité de température la plus parfaite possible dans le four. Il faut éviter les
coups de flamme sur les produits.

 Respect rigoureux de la courbe de cuisson pour qu’il ne se produise pas de tension


ni même de rupture (exemple de courbe de cuisson).

Les fours employés dans les industries peuvent être subdivisés en :

 Four intermittent :

o A flamme directe

o A flamme renversée

o Electrique

 Four continu

o A produits fixes (à feu mobile)

o A produits mobiles (à zone de cuisson fixe).

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115
2007 Conclusion

ANNEXE 2

CALCUL DE LA QUANTITE DE CHALEUR APPLIQUE DANS LES


INDUSTRIES

On a la formule :

Avec :

: la chaleur d’échauffement de combustible entre 0 et t1 °C

: la chaleur d’échauffement de l’air entre 0 et t2 °C

: la chaleur d’échauffement des fumées entre 0 et t °C

: la quantité de chaleur dégagée par la combustion

La composition d’un exemple de charbon est :

c s h n o w d
0.730 0.010 0.045 0.010 0.090 0.038 0.077

La combustion s’effectue avec un excès d’air de 50%, l’air et le charbon étant tous deux à
20°C. La combustion est supposé complète.

En utilisant l’équation (3.21), et en négligeant et de sorte que nous aurons


finalement :

Pour 1 kg de combustible, on a :

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115
2007 Conclusion

c h o s n w
g 730 45 90 10 10 38
moles 60.83 22.50 2.81 0.31 0.35 2.11

D’après les équations de combustions, les volumes d’oxygènes nécessaires pour la


combustion des constituants est :

c H2 S total
moles 60.83 11.25 0.31 72.39

On peut déduire l’oxygène contenu dans le combustible, c'est-à-dire 2.81 moles. On a


alors :

A ce volume d’oxygène correspond un volume d’azote égal à :

La combustion étant effectué avec un excès d’air de 50%, on a :

La composition de fumées sera :

• N2 + O2 (en provenance de l’air et du combustible):

• CO2 + SO2 :

• H2O :

On alors :

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115
2007 Conclusion

Les valeurs de , , sont obtenue à partir du tableau ci-dessous :

° 800 850 900 950 1000 1050 1100 1150 1200 1250 1300 1350 1400 1450 1500
C

Gaz
GP 5.8 6.2 6.6 7.0 7.4 7.8 8.2 8.7 9.1 9.5 9.9 13.0 10.7 11.2 11.6
8.3 9.0 9.6 10.3 11.0 11.7 12.4 13.2 13.9 14.7 15.4 16.2 17.0 17.9 18.6
9.2 9.9 10.7 11.4 12.2 13.0 13.9 15.1 15.5 16.4 17.3 18.2 19.2 20.1 21.1
11.7 12.7 13.7 14.8 15.8 16.9 18.0 19.2 20.4 21.6 22.8 14.1 15.4 26.8 28.2

A 1 200 °C, on a : : 9.1 , : 15.5, : 13.9

On peut illustrer les résultats dans le tableau suivant :

Kcal/mole Moles kcal


GP 9.1 427.6 3 891.16
CO2 15.5 61.1 947.05
H2O 13.9 24.6 341.94
Total 5 180.15

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115
2007 Conclusion

ANNEXE 3

CARACTERISATION DE LA HOUILLE

La houille est une qualité spécifique de charbon, terme générique qui recouvre trois
catégories de combustibles solides de même origine
(kérogène), mais dont les gisements sont à différents stades
de transformation : la tourbe, le lignite et enfin la houille,
dont l'anthracite est une variété de qualité supérieure.

Pour les besoins industriels et domestiques, un charbon se


caractérise par :

• sa teneur en matières volatiles (MV) exprimée en


pourcentage par rapport à la masse totale. Celles-ci
sont constituées principalement de méthane et
d'hydrogène ; sous l'effet d'une élévation de
température, les matières volatiles se dégagent du combustible, s'enflamment
facilement, et accélèrent la combustion

• son pouvoir calorifique (exprimé en kJ/kg), quantité de chaleur fournie par la


combustion d'un kg de charbon

• sa teneur en eau exprimée en pourcentage

• sa teneur en cendres exprimée en pourcentage. Les cendres sont les résidus solides
de la combustion du charbon, et peuvent contenir des polluants, métalliques
notamment, voire un peu de métaux radioactifs

• sa teneur en soufre exprimée en pourcentage ; la présence de dioxyde de soufre


dans les fumées de combustion contribue à la pollution de l'environnement

Comparaison de 5 types de houille avec le lignite, et la tourbe :

Produits Teneur en Pouvoir


carbone calorifique
(en %) (en kJ/kg)
Anthracite 93 - 97 33 500 - 34 900
Charbon maigre et houille 90 - 93 34 900 - 36 000
anthraciteuse
Charbon demi-gras ou semi- 80 - 90 35 000 - 37 000
bitumineux
Charbon gras ou bitumineux à coke 75 - 90 32 000 - 37 000
Flambant 70 - 80 32 700 - 34 000
Lignite 50 - 60 < 25 110
Tourbe < 50 12 555

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115
2007 Conclusion

ANNEXE 4

ORDRES DE GRANDEUR DES CONDUCTIVITES THERMIQUES


DE QUELQUES MATERIAUX

Conductivité thermique
Matériaux (W.m-1.K-1)
Valeurs pour une température de 20 °C
Diamant 1000-2600
Argent 418
Cuivre 390
Or 317
Aluminium (pureté de 99,9%) 237
Al-SiC 150-200
Carbone 129
Platine 71,6
Etain 66,6
Acier doux 46
Acier inoxydable (18% Chrome, 8% Nickel) 26
Silicon Nitride (Sialon) 20-65
Titane 20
Quartz 6,8-12
Verre 1,2
Béton 0,92
Mortier de chaux 0,87
Terre (sèche) 0,75
Eau 0,6
Bois de pin (parallèle aux fibres) 0,36
brique (terre cuite) 0,84
Adobe (terre crue) 0,32
Marbre 0,30
Bois de pin (perpendiculaire aux fibres) 0,15
Dihydrogène (gaz) 0.18
Roseau (en panneau) 0,056
Laine 0,05
Liège 0,30
Laine de verre 0,04
Paille (perpendiculaire aux fibres) 0,04
Perlite 0,038
Polystyrène expansé 0,036
Mousse de Polyuréthane rigide 0,035
Dioxygène (gaz) 0,027
Air (100 kPa) 0,0262

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115
2007 Conclusion

ANNEXE 5

COURBE DE L’EVOLUTION DE LA CONCENTRATION DE


CERTAINE GAZ

XII. Dioxyde de carbone

Méthane

CFC11

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115
2007 Conclusion

ANNEXE 6

COURBE DE LA DISTRIBUTION SPATIALE DE LA


TEMPERATURE EN FONCTION DU TEMPS

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115
2007 Annexes

BIBLIOGRAPHIE
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[2] L. Sarkissian, Les machines thermiques et frigorifiques, 1977-1978

[3] Techniques de l’Ingénieur, Matériaux Industriels, 1968

[4] Jean Danckaert, Isolation thermique industrielle – Technique de l’ingénieur, mars 1973

[5] Paul cosar, Transmission de la chaleur – Technique de l’ingénieur, Novembre 1978

[6] M. F. Ashby – D. R. H. Jones, Matériaux Tome 2 – Microstructure et mise en œuvre,

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[7] L. Sarkissian, Thermodynamique appliquée – Transmission de la chaleur, Antananarivo

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[8] Y. Lossiouk – R. Kharazian, Thermodynamique appliquée

[9] Charles Bory, La chaleur, deuxième trimestre 1965

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[11] Gerard Antonini – Pascal Gislais, Traitement thermique des déchets industriels,

Lavoisier 1995

[12] Jean Marie Dorlot - Jean Paul Bailon - Jacques Massounave, Des Matériaux, Montréal
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[13] V. Paschkis, Les fours électriques industriels, 1944

[14] L Mironneau, Isolants et techniques d’isolation

[15] G. Monnet, La combustion dans les fours et les chaudières

[16] M. Gauvrit – D. Volpart, Identification et optimisation des fours,

KOERA Rasoloniaina Antoine 12


2007 Annexes

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thermodynamique,

[18] C. H . Roszak – M. Veron, Nouvelles études sur la chaleur,

[19] R. Gasquet, Isolation thermique industrielle,

[20] Harimisa RAVAOJANAHARY – RASOANAIVO Yvon, Réalisation d’un four de laboratoire


pour pyrolyse du grès bitumineux, Mémoire Génie chimique 1986

[21] RAZAFINIME Cyriac – RANDRIATSITOHAINA Andria, Etude et réalisation d’un four à


creusets, Mémoire Génie chimique 1987

[22] RALIBERA Andrimifidy, G – RAMANDAVOLOLONA R ., Etude et réalisation d’un four à


bois pour céramique, Mémoire Génie chimique 1988

[23 RAKOTOMANANTOANINA Jean C. – RAVELOMANANTSOA Honoré, Etude et réalisation


d’un cubilot, Mémoire Génie chimique 1985

[24] RAKOTONIAINA Herimalala, Contribution à l’étude de quelques matières premières

argileuse pour la fabrication de briques réfractaires, Mémoire Mines 1988

[25] RANDRIANARIVELO Fréderic, Céramiques, cours quatrième année SIM, A. U. : 2005-

2006

[26] RAKOTOARISON Simon, Polymère I, Cours troisième année SIM, A. U. : 2004-2005

[27] RAKOTOARISON Simon, Polymère II, Cours quatrième année SIM, A. U. : 2005-2006

[28] RANARIVELO Michel, Matériaux composites, Cours cinquième année SIM, A. U. : 2006-
2007

[29] RATOVONDRAHONA Robin, Environnement, cours quatrième année SIM, A. U. : 2005-


2006

[30] http://perso.orange.fr/smart2000/calculer%20une%20resistance.htm

[31] http://fr.wikipedia.org/wiki/

[32] http://www.final-materials.com/

KOERA Rasoloniaina Antoine 13


2007 Annexes

[33] http://www.techniques-
ingenieur.fr/dossier/isolation_thermique_a_haute_temperature/

[34] Encyclopédie Universalys

[35] Encyclopédie Encarta

[36] RALIBERA Andriamifidy G. – RAMANDAVOLOLONA R. , Etude et réalisation d’un four à


bois pour céramique, Mémoire Génie chimique 1988

[37] RAHELIARILALAO Bienvenue, Analyse de cycle de vie, cours cinquième Année SIM,
A.U. : 2006-2007

KOERA Rasoloniaina Antoine 14


2007 Annexes

KOERA Rasoloniaina Antoine 15


TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS
LISTE DES ANNEXES
SOMMAIRES
CHAPITRE I .............................................................................................14

Théorie sur le transfert de la chaleur.............................................................14

A. Généralités............................................................................................14

A. Généralités............................................................................................14

1.Définition .........................................................................................14
2.Type de transmissions de chaleur.............................................................14
Ecoulement permanent.........................................................................14
Ecoulement transitoire ........................................................................14
B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14

B. La conduction [1][7][8][10]........................................................................14

I.Définition...........................................................................................14
i.Formule utilisée dans la conduction...........................................................15
C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15

C. Le rayonnement [1][7][8][10]......................................................................15

I.Définition...........................................................................................15
ii.Formule utile pour le rayonnement...........................................................15
D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16

D. La convection [1][7][8][10]........................................................................ 16

I.Définition...........................................................................................16
iii.Les principes et formules utilisés dans la convection.....................................16
CHAPITRE 2 ............................................................................................18

Généralités sur les matériaux isolants ............................................................18

A. L’isolant et la chaleur [3][4][14][19][34]........................................................18

A. L’isolant et la chaleur [3][4][14][19][34]........................................................18

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I.Influence de la porosité......................................................................... 18
iv.Influence de la masse volumique apparente................................................19
v.Influence de la composition chimique........................................................19
Composition chimique des parties solides...................................................19
Nature du gaz occlus dans les pores..........................................................19
vi.Influence de la température...................................................................19
vii.Influence de l'humidité........................................................................19
B. Classification des isolants [4][24][25][34]....................................................... 20

B. Classification des isolants [4][24][25][34]....................................................... 20

I. Classement des isolants en fonction de leur origine.......................................20


I.Isolants d'origine animale ou végétale......................................................20
Isolants d'origine minérale (obtenus soit directement, soit par des opérations
industrielles)......................................................................................20
Produits de synthèse............................................................................20
viii.Classement des isolants en fonction de leur structure.................................. 20
II.Isolants pulvérulents..........................................................................20
Isolants fibreux...................................................................................20
Mousses............................................................................................20
Mousses d'origines minérales................................................................20
Mousses synthétiques.........................................................................21
Isolants agglomérés..............................................................................21
ix.Classement des matériaux isolants en fonction des températures d'utilisation...... 21
III.Les isolants réfractaires : susceptibles de résister à des températures de plus de 1
400 °C..............................................................................................21
Les semi-réfractaires : capables de supporter plus de 1 000 à 1 100 °C............... 21
Les isolants ordinaires : supportant au plus 900°C.........................................21
C. Nomenclature et descriptions sommaires [4][25][27][28].................................... 22

C. Nomenclature et descriptions sommaires [4][25][27][28].................................... 22

I.Réfractaires-isolants.............................................................................22
IV.Définition .....................................................................................22
Classification des produits réfractaires......................................................22
1.Classification suivant la teneur des constituants......................................22
Classification suivant les procédés de fabrication.......................................25
1.Produits réfractaires façonnés : ......................................................25

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2.Produits réfractaires non façonnés................................................... 25
Les produits réfractaires non façonnés .....................................................26
2.Type d’emploi...............................................................................26
Matériau de jointement...................................................................26
3.Mélange pour construction monolithique et préparation......................... 26
La nature chimique et minéralogique des constituants................................ 26
Processus de durcissement..................................................................26
i.Matériaux à liant céramique ...........................................................26
i.Matériaux à liants hydrauliques ...................................................... 26
ii.Matériaux à liant minéral sur organico-minéral.................................... 27
Type des produits réfractaires.................................................................27
3.Classification de quelques types de produits non façonnés......................... 27
Types de produits réfractaires pour four à chaud :..................................... 28
Types de produits réfractaires pour cubilot :............................................ 28
Types de Produits réfractaires pour four à creuset..................................... 28
Types de produits réfractaires pour chaudières......................................... 28
Types de produits réfractaires pour four céramique....................................28
Types de produits réfractaires pour verrerie.............................................29
Caractéristiques technologiques des produits réfractaires............................... 30
4.Caractéristiques physiques à froid.......................................................30
Caractéristiques physiques à chaud........................................................30
Caractéristiques mécaniques à froid.......................................................31
x.Les autres isolants...............................................................................31
V.Semi-réfractaires..............................................................................31
Isolants ordinaires...............................................................................32
5.Liège..........................................................................................32
i.Agglomérés expansés purs.............................................................. 32
iii.Agglomérés au brai (ou à la vapeur de brai)....................................... 32
iv.Agglomérés à la caséine................................................................33
v.Considérations complémentaires sur l'emploi du liège aggloméré.............. 33
Balsa.............................................................................................34
Laines isolantes minérales...................................................................34
Magnésie........................................................................................34
Silicate de calcium............................................................................34
Mica exfolié....................................................................................35

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Pulvérulents en billes de verre naturel....................................................35
Verre expansé.................................................................................35
Mousses Synthétiques...........................................................................36
CHAPITRE 3.............................................................................................37

Etudes et calculs techniques .......................................................................37

I. Calculs de l’épaisseur d’isolant d’un four........................................................37

I. Calculs de l’épaisseur d’isolant d’un four........................................................37

I.Le cubilot..........................................................................................37
1.Définition.......................................................................................37
2.Caractéristiques générales dimensionnelles d’un cubilot.............................. 38
i.Diamètre intérieur....................................................................... 38
vi.Diamètre extérieur......................................................................38
vii.Distance de la sole au trou de laitier............................................... 38
viii.Distance du trou de laitier aux tuyères............................................38
ix.Distance des tuyères au gueulard.................................................... 38
x.Tuyères....................................................................................38
3.Processus technologique d’un cubilot......................................................39
i.Zone 1 : zone de réchauffage des charges (état solide)........................... 39
xi.Zone 2 : zone de fusion................................................................39
xii.Zone 3 : zone de réchauffage du métal (état liquide).......................... 39
xiii.Zone 4 : zone de refroidissement du métal (état liquide)......................40
4.Revêtement d’un cubilot.....................................................................42
a.Choix du revêtement.......................................................................42
b.Détermination de l’épaisseur du revêtement..........................................42
i.Détermination de la formule........................................................... 43
ii.Calcul pour un exemple de cubilot................................................... 46
II.Four électrique...................................................................................48
1.Classification des fours électriques........................................................ 48
2.Emplois des fours..............................................................................49
3.Choix du four...................................................................................51
4.Considérations thermiques préliminaires dans l'étude d'un four électrique.........52
5.Revêtement du four...........................................................................54
a.Choix du revêtement.......................................................................54
b.Calcul de l’épaisseur du revêtement d’un four électrique.......................... 56

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i.Détermination de la formule........................................................... 56
ii.Calcul pour un exemple de four électrique......................................... 57
II. Méthodes de calculs généraux.....................................................................60

II. Méthodes de calculs généraux.....................................................................60

I.Calcul de la quantité de chaleur dégagée [1]................................................60


VI.Les combustibles.............................................................................60
6.Les combustibles solides.................................................................. 60
Les combustibles liquides ...................................................................61
Les combustibles gazeux ....................................................................61
VII.Calculs pour les combustibles solides ou liquides à faible teneur en Hydrogène
et en Oxygène....................................................................................62
Calculs pour les combustibles solides à teneur élevée en H et O ainsi que les huiles
lourdes ............................................................................................62
Calculs pour les combustibles gazeux ....................................................... 63
xi.Calcul des coefficients de transmission thermique du four [1]..........................64
VIII.Calcul du coefficient de transfert thermique à l’extérieur du four................ 64
Coefficient de transfert thermique à l’intérieur du four................................. 64
7.Les formules pratiques utilisées..........................................................65
Exemples de calcul...........................................................................71
xii.Calcul de quelques propriétés pour les fours électriques................................73
IX.Loi d’ohm......................................................................................74
Loi de Joule......................................................................................76
Facteur de puissance............................................................................77
Calculs ............................................................................................77
8.Choix du fil :.................................................................................77
Détermination de la résistance du fil :....................................................78
Calcul de l’intensité..........................................................................81
Calcul de la résistance à chaud.............................................................82
Calcul de la longueur du fil .................................................................82
xiii.Calcul de l’épaisseur de l’isolant par la première méthode [1][8]....................83
X.Trois couches...................................................................................83
Deux couches ...................................................................................85
Une seule couche...............................................................................86
xiv.Calcul de l’épaisseur de l’isolant par la deuxième méthode [13]..................... 87
XI.Trois couches..................................................................................88

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Deux couches.....................................................................................89
Une couche.......................................................................................90
CHAPITRE 4.............................................................................................92

Présentation du logiciel de calcul et regard sur l’environnement............................ 92

A. Logiciel de calcul....................................................................................92

A. Logiciel de calcul....................................................................................92

Généralités........................................................................................92
Les outils utilisés ................................................................................92
Outil de programmation..................................................................... 92
Définition de Javascript........................................................................ 92
Les navigateurs et le Javascript ..............................................................93
Outils de création de l’interface...........................................................93
Interface d’accueil..............................................................................94
Bouton pour le calcul des épaisseurs.........................................................94
Bouton pour le calcul de la quantité de chaleur dégagée ............................... 96
Bouton pour le calcul de la résistance thermique..........................................98
Bouton pour le calcul des propriétés électriques.......................................... 99
Bouton pour la conversion....................................................................101
Les documents Javascript.....................................................................102
Calcul de l’épaisseur par la première méthode........................................ 102
i.Le programme sous Javascript du calcul de l’épaisseur à une couche ........ 102
xiv.Le document Javascript.............................................................106
Calcul de la quantité de chaleur pour les combustibles à faible teneur en oxygène
et hydrogène.................................................................................106
i.Le programme sous Javascript du calcul de la quantité de chaleur ........... 106
xv.Le document Javascript..............................................................110
Calcul de la résistance thermique à l’extérieur du four et à l’intérieur du four
chauffé à gaz.................................................................................110
i.Le programme sous Javascript du calcul de la quantité de chaleur ........... 110
xvi.Le document Javascript.............................................................116
B. Regard sur l’environnement......................................................................118

B. Regard sur l’environnement......................................................................118

I.Définitions [29][31][34][35]....................................................................118
Environnement..................................................................................118

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L’effet de serre.................................................................................118
xv.Pollutions, nuisances et menaces de l’environnement [29][34][35].................. 119
Pollution et nuisance de l’air.................................................................119
Pollution et menaces de dégradation des sols et des eaux souterraines..............119
Pollution et menaces de dégradation des eaux de surface..............................119
Pollution et menaces de dégradation de l’écosystème.................................. 120
Menaces particulières..........................................................................120
xvi.Les gaz provenant des combustibles [29][34][35].......................................120
Le monoxyde de carbone......................................................................120
L’hydrogène.....................................................................................120
Dioxyde de carbone...........................................................................121
Les gaz alcanes.................................................................................121
xvii.L’analyse de cycle de vie : ACV .......................................................... 122
Définition de l’ACV.............................................................................122
Système de produit............................................................................ 122
Les impacts potentiels.........................................................................123
Epuisement des réserves naturelles......................................................123
Effet de serre.................................................................................123
Dégradation de la couche d’ozone........................................................123
Toxicité et écotoxicité......................................................................124
Les indicateurs d’impacts.....................................................................124
Epuisement des réserves naturelles......................................................124
Effet de serre.................................................................................125
Dégradation de la couche d’ozone........................................................125
Toxicité et écotoxicité......................................................................126
Acidification..................................................................................126
Eutrophisation................................................................................126
xviii.Précaution à prendre pour la protection de l’environnement [29][34][35]...... 127
CONCLUSION..........................................................................................129

I.Principe de fabrication..........................................................................i
1.Préparation des mélanges...................................................................i
9.Réalisation des mélanges...................................................................ii
10.Séchage......................................................................................iii
i.Pour les matières premières : ..........................................................iii
xvii.A produit fixe (séchoir statique)....................................................iii
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xviii.A produit mobile (séchoir mobile)................................................. iv
11.Cuisson.......................................................................................iv
XII. Dioxyde de carbone .........................................................................x
Méthane.............................................................................................x
CFC11................................................................................................x
ANNEXE 1 : PRINCIPE DE FABRICATION DES PRODUITS REFRACTAIRES............................ i
ANNEXE 2 : CALCUL DE LA QUANTITE DE CHALEUR APPLIQUE DANS LES INDUSTRIES
............................................................................................................................................................... v
ANNEXE 3 : CARACTERISATION DE LA HOUILLE................................................................... viii
ANNEXE 4 : ORDRES DE GRANDEUR DES CONDUCTIVITES THERMIQUES DE QUELQUES
MATERIAUX....................................................................................................................................... ix
ANNEXE 5 : COURBE DE L’EVOLUTION DE LA CONCENTRATION DE CERTAINE GAZ..... x
ANNEXE 6 : COURBE DE LA DISTRIBUTION SPATIALE DE LA TEMPERATURE EN
FONCTION DU TEMPS...................................................................................................................... xi
BIBLIOGRAPHIE

KOERA Rasoloniaina Antoine


2007

Titre : Méthodologie de calcul des systèmes d’isolation des fours avec conception d’un
logiciel de calcul « kajy 1.0 »

Nombre de pages : 114


Nombre de figures : 36
Nombre de tableaux : 21
Résumé
Ce travail de mémoire qui a pour titre « Méthodologie de calcul d’isolation des
fours, avec conception de logiciel de calcul kajy 1.0 », a été élaboré pour faire connaitre
les méthodes de détermination de l’épaisseur d’un four considéré, très utile surtout dans
le domaine de la métallurgie.
Deux méthodes spécifiques sont, en général, utilisées pour la détermination de
l’épaisseur de chaque isolant. La première consiste à évaluer la quantité de chaleur
dégagée. Quant à la seconde, elle est surtout basée sur la connaissance des propriétés des
isolants utilisés.
D’autres calculs sont aussi présents, concernant la détermination des quantités de
chaleur mises en jeu, les coefficients de transfert de chaleur et quelques propriétés utiles
sur les fours électriques.
Un logiciel a été développé afin de mettre en exergue les résultats obtenus par
chacune des deux méthodes.

Abstract

This work of memory which has as a title “Method for calculation of insulation of
the furnaces, with design of the computation software kajy 1.0”, was worked out to make
known the methods of determination thickness of a furnace considered, very useful
especially in the field of the metallurgy.
Two specific methods, in general, are used for the determination thickness of each
insulator. The first consists in evaluating the quantity of released heat. As for the second,
it is especially based on the knowledge of the properties of insulators used.
Other calculations are also present; concerning the determination of the quantities
of heat brought then, the coefficients of transfer of heat and some properties useful on
the electric furnaces.
Software was developed in order to put forward the results obtained by each of the
two methods.

Mots clés : Fours, matériaux, isolants, conductivité, four électrique, cubilot, résistance,
coke, chaleur, température, intensité, tension, puissance, coefficient, JavaScript.

Directeur de mémoire : Monsieur RANAIVOSON Andriambala Hariniaina,

Maître de conférences à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

Auteur : KOERA Rasoloniaina Antoine


Contact : 032 07 981 01 - koera_aina@yahoo.fr

KOERA Rasoloniaina Antoine

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