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ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN

ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA


LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'

Secteur Industriel Fonction de Travail - « Electricité d'Entretien Industriel »


2ème année

MODULE DE FORMATION 10
EFFECTUER L’INSTALLATION ET L’ENTRETIEN D'UN SYSTÈME
D’ÉCLAIRAGE
MANUEL DE STAGIAIRES

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TABLES DES MATIERES


PRESENTATION DU MODULE .................................................................................................................. 3
APPRENTISSAGE DE BASE A1 : PRISE DE CONNAISSANCE DU TRAVAIL A EFFECTUER ........................... 4
APPRENTISSAGE DE BASE A2 : LES NORMES DE SECURITE ELECTRIQUE DANS LES INSTALLATIONS
ELECTRIQUE ..........................................................................................................................................10
APPRENTISSAGE DE BASE A3 : LES APPAREILLAGES ELECTRIQUES POUR LA PROTECTION DES BIENS
ET DES PERSONNES...............................................................................................................................14
APPRENTISSAGE DE BASE A4 : LE CABLAGE, LES BOITES, LES PRISES DE COURANT ET LES DISPOSITIFS
DE PROTECTION POUR L’INSTALLATION DU CIRCUIT DE DERIVATION RESIDENTIELS .........................29
APPRENTISSAGE DE BASE A5 : LE SYSTEME D’ECLAIRAGE, DES LAMPES, DES LUMINAIRES ET DES
COMMANDES POUR UNE INSTALLATION DE TYPE RESIDENTIEL, INSTITUTIONNEL OU INDUSTRIEL ..41
APPRENTISSAGE DE BASE A6 : LE MATÉRIEL ÉLECTRIQUE, LES OUTILS ET L’ÉQUIPEMENT
NÉCESSAIRES À L’INSTALLATION DU SYSTÈME D’ÉCLAIRAGE ..............................................................65
APPRENTISSAGE DE BASE A7 : LES DIFFÉRENTS SCHÉMAS DE LIAISON À LA TERRE ............................68
ENTRAINEMENT A : ANALYSER L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ET LES CONDITIONS DE REALISATION
..............................................................................................................................................................75
APPRENTISSAGE DE BASE B1 : LA FIXATION DES COMPOSANTS..........................................................79
APPRENTISSAGE DE BASE B2 : LES OPERATIONS DE RACCORDEMENT ................................................86
ENTRAINEMENT B : FIXER LES COMPOSANTS ET EFFECTUER LES RACCORDEMENTS .........................88
APPRENTISSAGE DE BASE C1 : PRISE DES MESURES SUR LE SYSTEME D’ECLAIRAGE ........................102
APPRENTISSAGE DE BASE C2 : RESOLUTION DES PROBLEMES D’INSTALLATION DU SYSTEME
D’ECLAIRAGE .......................................................................................................................................104
ENTRAINEMENT C : VERIFIER LE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE ............................110
APPRENTISSAGE DE BASE D1 : PRISE DE CONNAISSANCE DU TRAVAIL .............................................112
APPRENTISSAGE DE BASE D2 : VERIFICATION DE L’ALIMENTATION, DES RACCORDEMENTS, DES
CIRCUITS DE COMMANDE AINSI QUE DE L’ETAT PHYSIQUE DU SYSTEME D’ECLAIRAGE ..................114
APPRENTISSAGE DE BASE D3 : LES CAUSES DE PROBLEMES LIES AU FONCTIONNEMENT DU SYSTEME
............................................................................................................................................................117
APPRENTISSAGE DE BASE D4 : PROCEDURE DE L’ENTRETIEN ............................................................119
ENTRAINEMENT D : ENTRETENIR LE SYSTEME D’ECLAIRAGE .............................................................121
APPRENTISSAGE DE BASE E1 : LES COMPOSANTS DU RAPPORT D’INSTALLATION OU D’ENTRETIEN123
ENTRAINEMENT E : REDIGER LE RAPPORT D’INSTALLATION OU D’ENTRETIEN .................................124
TRANSFERT TP DE SYNTHESE ..............................................................................................................125

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PRESENTATION DU MODULE
Ce module de compétence spécifique est enseigné au troisième semestre du programme. Il
nécessite comme pré requis les modules : 02 « Appliquer les règles de l’hygiène, de sécurité au
travail et de protection de l’environnement », 03 « Vérifier des circuits électriques à c.c et c.a » et 05
« Utiliser les outils de l’électricien et le matériel de manutention pour installer des câbles électriques
et des canalisations ».
L’objectif de ce module est de faire acquérir les connaissances relatives aux différents montages
d’éclairage, aux différents types de prise de courant, aux divers types de luminaires, leurs
caractéristiques et leurs raccordements, la mise en service de l’installation, ainsi qu’à la vérification
de l’état des éléments en vue d’un diagnostic. Il vise donc à rendre le stagiaire apte à raccorder,
entretenir et les circuits d’éclairage et de prises de courant.
La durée totale de ce module est de 75 H dont la théorie représente 35 % et la pratique 65%,
l’évaluation incluse.

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APPRENTISSAGE DE BASE A1 : PRISE DE CONNAISSANCE DU TRAVAIL A EFFECTUER


1. Les symboles électriques
Un schéma électrique est un dessin qui représente un simple circuit électrique ou une installation
électrique complète, voir complexe. Des symboles graphiques représentent les éléments de cette
installation mais aussi les connexions qui les relient fonctionnellement.
Les symboles d’identification des circuits ne sont jamais employés isolément. Ils s’inscrivent à côté
d’autres symboles d’appareils, de machines ou de lignes pour préciser la nature d’un courant, le
mode de connexion d’un enroulement ou le genre d’un système de distribution.
1.1 Symboles électriques de commande
Symbole Nom Symbole Nom
Interrupteur Bouton poussoir

Interrupteur radio Bouton poussoir avec voyant

Interrupteur avec voyant Interrupteur double allumage

Interrupteur va et vient Interrupteur double va et vient

Interrupteur va et vient avec Variateur


voyant
Interrupteur temporisé Interrupteur automatique

Détecteur de mouvement Commande par clé

Capteur (Vent, Pluie, Soleil)

1.2 Symboles électriques des éclairages


Symbole Nom Symbole Nom
Réglette fluorescent à 1 tube Lumière plafond

Réglette fluorescent à 2 tubes Lumière applique

Réglette fluorescent à 3 tubes Spot

Projecteur Lumière plafond

Lumière applique Lumière plafond commandée par radio

Lumière applique commandé par Prise commandée par radio


radio
Prise commandée

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1.3 Symboles électriques des prises de courant, réseau et antenne

Symbole Nom Symbole Nom


Prise de courant Prise de courant 20 A

Double prise de courant Prise de courant 32 A

Prise d’antenne Prise de courant communicant


RJ45

Prise d’antenne Prise de courant communicant


RJ45

1.4 Symboles électriques

Symbole Nom Symbole Nom


Sonnerie Haut- parleur

Tableau de répartition Boite de dérivation

Antenne Interphone

Télérupteur Terre

Alimentation Gâche électrique

Interrupteur horaire Minuterie avec préavis


d’extinction
Moteur Minuterie

2. Organismes de standardisation et de normalisation


L'électricien, l'électrotechnicien travaillent toujours avec des normes pour les réalisations
techniques et pour la production de documents (notices, schémas, plans architecturaux, listing de
programme). Les noms des organismes référents les plus souvent utilisés sont les suivants :
• La CEI : Commission Electrotechnique Internationale.
• Le CENELEC : Comité Européen de Normalisation Electrotechnique.
• L'UTE, Union Technique de l'Electricité, est à l'origine de la norme NF C 15-100.
• L'ISO : Organisation Internationale de Normalisation.
• L'ANSI : American National Standards Institute. Nous lui devons l'ASCII et la normalisation
du langage C.
• L'IEEE: Institute of Electrical and Electronics Engineers.
3. Classification des schémas d'éclairage selon le mode de représentation
Un schéma électrique représente, à l’aide de symboles graphiques, les différentes parties d’un
réseau, d’une installation ou d’un équipement.

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Un schéma électrique a pour but :


- d’expliquer le fonctionnement de l’équipement (il peut être accompagné de tableaux et de
diagrammes) ;
- de fournir les bases d’établissement des schémas de réalisation ;
- de faciliter les essais et la maintenance.
Lorsque l'on représente un schéma électrique dans le domaine d’éclairage on utilise certains
symboles bien spécifiques.
Ces symboles peuvent varier en fonction du type de schémas représentés, en effet, pour un schéma
unifilaire ou un schéma architectural, les symboles pourront être identiques, alors que pour les
schémas développés ou les schémas multifilaires les symboles seront différents.
On distingue 4 types de schémas :
- Schéma développé
- Schéma architectural
- Schéma unifilaire
- Schéma multifilaire
3.1. Schéma développé
C'est le schéma qui permet de comprendre facilement le fonctionnement d'une installation
électrique. Il ne tient pas compte de l'emplacement de l'appareillage. C'est le schéma utilisé pour
l'étude et la conception. Tous les éléments sont disposés selon une ligne droite entre 2 fils
d'alimentation.
Exemple : Montage Simple allumage
On veut commander une ou plusieurs lampes d’éclairage d’un seul endroit. Les lampes sont éteintes
si l’interrupteur est ouvert et sont allumées s’il est fermé.
Schéma développé :

Figure 1
3.2. Schéma architectural
C’est le schéma conçu par un architecte, il positionne les appareils dans l’espace et indique les
liaisons entre les points de commande (interrupteur, par exemple) et l’appareil commandé (lampe,
par exemple) par des pointillés.

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Figure 2
3.3. Schéma unifilaire
C'est le schéma qui permet de connaître l'emplacement des canalisations électriques. Il indique le
nombre de conducteurs dans chaque conduit. Pour le réaliser, il faut faire référence au schéma
d'implantation ou architectural. Il utilise les mêmes symboles que le schéma d'implantation ou
architectural.

Figure 3
3.4. Schéma multifilaire
C'est le schéma qui représente tous les conducteurs électriques et qui s'appuie sur le schéma
unifilaire pour l'emplacement des canalisations électriques et de l'appareillage. Il utilise les symboles
du schéma développé et son repérage équipotentiel. Ce schéma devient illisible dans le cadre
d'installations complexes.

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Figure 4
4. Localisation des luminaires et des commandes sur les plans

Figure 5

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Exercice :
Identifier par pièce d’après les symboles les appareils présentes sur le plan architectural de la
figure 5.
Piece Symboles Désignation
Prises 2P+T
Chambre 1 (Chb1 sur le plan) Interrupteur va et vient
Point lumineux

Chambre 2 (Chb2 sur le plan)

Cuisine

Salon Salle à manger (Salon / Sam


sur le plan)

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APPRENTISSAGE DE BASE A2 : LES NORMES DE SECURITE ELECTRIQUE DANS LES


INSTALLATIONS ELECTRIQUE
1. Normes de sécurité électrique
La Norme NF C 15-100 pour la mise en sécurité d’une installation électrique prévoit :
- Un appareil général de commande et de protection de l’installation, facilement accessible
depuis l’unité de vie, il s’agit en principe du disjoncteur de branchement. Ce dispositif permet
de couper d’un seul endroit et d’un seul geste l’ensemble de l’alimentation électrique en cas de
problème ou d’intervention sur l’installation.
- Une prise de terre et son circuit associé à au moins un dispositif de protection différentiel, de
sensibilité appropriée à la valeur de celle-ci.
Ce dispositif vise à prévenir tout contact d’une personne avec des masses métalliques
anormalement mise sous tension pouvant entrainer une électrocution. Le courant est ainsi
évacué vers la terre grâce à la protection différentielle avant qu’un contact direct ou indirect
soit établi.
- Sur chaque départ de circuit, un dispositif de sectionnement automatique contre les
surintensités ou surcharges, adapte à la section des conducteurs.
Ces dispositifs de protection évitent des échauffements inadaptés des conducteurs qui peuvent
entrainer des détériorations et/ou des incendies. Ils sont également la cause d’un vieillissement
prématuré de l’installation.
- Une liaison équipotentielle et le respect des règles liées aux volumes dans chaque local
contenant une baignoire ou une douche.
La liaison équipotentielle est une liaison à la terre de tous les matériaux métalliques qui vise à
protéger les personnes contre les risques d’électrocution augmentée par la présence d’eau.
- Absence de matériels devenus dangereux, interdits ou présentant des risques de contacts
directs avec des éléments sous tension.
Ceci anticipe tout contact avec des parties de l’installation sous tension pour éviter des chocs
électriques pouvant entrainer une électrocution. Protection des conducteurs par des conduits,
moulures ou plinthes.
2. Phénomènes liés aux courant électrique

• Surintensité
Elle se manifeste de deux façons différentes : la surcharge et le court-circuit.
✓ La surcharge intervient quand un trop grand nombre d'appareils sont alimentés en même
temps ou lorsqu'un de ces appareils utilise trop de puissance.

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Figure 1
✓ Le court-circuit résulte d’une liaison accidentelle entre deux pièces conductrices présentant
entre elles une différence de potentiel. Cela entraîne des contraintes électrodynamiques et
un échauffement important qui peut dégénérer en incendie.

Figure 2
À l’origine des courts-circuits on peut citer :
▪ La détérioration des isolants par vieillissement ou usure mécanique.
▪ La rupture d’un conducteur.
▪ La chute ou l’introduction d’un outil conducteur dans un circuit présentant des
parties nues sous tension.
3. Les risques de l’électricité
Les différents risques sont :
- L’électrisation : c’est quand du courant électrique traverse le corps. Tout accident dû à
l’électricité est une électrisation.
- L’électrocution : c’est une électrisation mortelle. Elle fait suite à trop d’électricité passé dans
le corps.
- Contact direct : c’est le contact d’une personne avec des parties normalement sous tension
ou avec des conducteurs d’une canalisation électrique.
- Contact indirect : c’est un contact d’une personne avec des masses mises accidentellement
sous tension
Les effets du courant électrique dépendent de divers facteurs : état de santé, âge, durée de
l’électrisation, conditions d’humidité et surtout de la valeur de la tension électrique (tension de
sécurité = 24 V).

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Tension Peau sèche Peau humide Peau mouillée


30 V Picotements Contractions involontaires Paralysie respiratoire
70 V Contractions involontaires Tétanisation des muscles Mort
230 V Paralysie respiratoire Mort Mort

4. Les indices de protection IP et IK


4.1. Indices IP : liquides et solides
Le code de protection IP met en évidence le degré de protection par rapport à la pénétration de
corps solides ou liquides. L’indice varie en fonction de l’usage que l’on a de l’équipement mais
également du lieu où il se trouve :
• Un équipement électrique dans une salle de bain, à proximité d’un point d’eau, n’aura pas le
même degré de protection ou les mêmes caractéristiques que le même équipement (point
lumineux) situé dans la salle à manger ou le garage.
• Le code IP est composé de deux chiffres : le premier correspond à la protection contre les
solides (de 0 à 6) et le deuxième chiffre correspond à la protection des liquides (de 0 à 8).
• Dans la plupart des cas, l’indice de protection figure sur l’appareil ou au pire sur l’emballage.
4.2. Indices IK : chocs mécaniques
Les indices de protection IK indiquent la résistance aux chocs (mécaniques) de l’enveloppe de
l’appareil. Ce chiffre varie de 1 à 10 :
• Par choc mécanique, la norme définit une série de cas à un lâcher de la pièce à différentes
hauteurs. Par exemple, un code IK 06 est donné à une pièce qui peut être lâchée d’une
hauteur de 20 centimètres du sol sans se détériorer. Le choc sur l’équipement est défini
normativement par une énergie dite énergie de choc équivalent à un joule.
• L’indice de protection IK varie également en fonction du lieu où l’équipement est placé.
Dans une exploitation agricole, le degré de protection n’est pas le même que dans une
buanderie de pavillon traditionnel.
4.3. Les indices de protection selon les pièces du logement
La norme NF C 15-100 classe les locaux, attribuant à chacun un degré IP et IK adapté pour assurer la
protection des matériels électriques. Voici une liste non exhaustive des pièces du logement et des
indices à choisir :
Salon IP20 IK02
Chambre IP20 IK02
Cuisine IP20 IK02
Jardin IP34-35 IK07
Salle de bain Volume 0 IP27 IK02
Salle de bain Volume 1 IP24 IK02
Salle de bain Volume 2 IP23 IK02
Salle de bain Volume 3 IP21 IK02
Toilettes IP20 IK02

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4.4. Techniques de protection


Pour éviter l’électrocution ou l’électrisation il est nécessaire de prendre quelques précautions
indispensables :
▪ Ne pas toucher une borne de prise, que ce soit à mains nues ou à l’aide d’un objet
métallique.
▪ Ne pas utiliser d’appareil électrique dans un environnement humide (salle de bains).
▪ Ne pas bricoler un appareil sans l’avoir d’abord débranché.
▪ Ne pas tirer sur des prises branchées.
▪ Utiliser correctement les rallonges, les multiprises
▪ Éviter de manipuler un appareil électrique en présence d’eau.
▪ Ne pas dénuder les fils électrique.
▪ Ne pas oublier de couper le courant avant de changer une lampe.
▪ Ne pas enfoncer d’objets dans les prises électriques et les rendre inaccessibles aux enfants
en bas âge en utilisant des caches prise.

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APPRENTISSAGE DE BASE A3 : LES APPAREILLAGES ELECTRIQUES POUR LA PROTECTION


DES BIENS ET DES PERSONNES
1. L'alimentation électrique
L'alimentation des installations électriques des particuliers est réalisée en basse tension :
- Monophasé 230 V (Phase et Neutre)
- Triphasé 230/400V (trois Phases et un Neutre).

Dans le cas des immeubles, chaque appartement est alimenté à partir de la colonne montante
située dans la cage d'escalier ou dans une gaine technique.
Dans le cas des maison individuelles, le raccordement peut s'effectuer :
- en aérien
- en aéro-souterrain
- en souterrain

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2. Le branchement de l'usager

3. Le coffret de répartition des circuits


Le rôle du disjoncteur d'adonné est de protéger l'ensemble de l'installation.
Mais afin de limiter les conséquences d'un défaut, une installation est toujours divisée en plusieurs
circuit ayant chacun une fonction.
Aussi, seul le circuit en défaut est mis hors tension.

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4. Les appareillages électriques pour la protection des biens et des personnes


Un bon réseau électrique doit posséder obligatoirement :
• Un disjoncteur de branchement ou disjoncteur différentiel efficace,
• Une prise de terre de qualité qui évacue les fuites de courant vers le sol,
• Un tableau de répartition équipé en coupe-circuits ou disjoncteurs divisionnaires.
4.1. Le disjoncteur différentiel
Symbole :

Figure 1

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Fonction dans le tableau électrique :


Un disjoncteur différentiel, on le trouve dans toutes les habitations. Il permet de couper le courant
sur toute l'installation électrique. En complément, cet appareil intègre une fonction dite
différentielle qui permet de couper automatiquement le courant en cas de fuite
L’emploi d’un disjoncteur différentiel nécessite impérativement :
- La présence d’une prise de terre dans l’installation.
- La mise des masses d’appareillage à la terre.
Principe de fonctionnement :
Le dispositif différentiel comporte un tore ferromagnétique sur lequel une bobine pour chaque
conducteur est enroulée ainsi qu’une bobine de détection reliée à un électroaimant.
En l’absence de fuite de courant par apport à la terre, le champ magnétique produit par la somme
des courants circulant s’annule, rien ne se passe.
À l’apparition d’un défaut sur un conducteur par exemple celui-ci induira un déséquilibre du champ
électromagnétique, qui aura pour conséquence de créer une tension sur la bobine de détection, la
disjonction sera instantanée.
Il existe plusieurs classes ou types :
• Le différentiel de type AC est utilisé pour les circuits prises et éclairages. Il détecte seulement
les fuites de courant alternatif et n’est pas sensible aux incidents liés à la foudre par exemple.
• Le différentiel de type A protège les circuits spécifiques pour les appareils ayant des
composants électroniques et qui transforment le courant alternatif en continu, tels que lave-
linge, four, etc.
• Le différentiel de type HPI appelé aussi disjoncteurs différentiels à Haute Immunité. Il est
utilisé pour les circuits nécessitant une continuité de service comme les ordinateurs,
congélateurs, etc.
Positionnement dans le tableau électrique :
On peut le placer en tête de ligne et se passer d’interrupteur différentiel.
4.2. L’interrupteur différentiel :

Figure 2

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Fonction dans le tableau électrique :


L’interrupteur différentiel sert à détecter les fuites de courant. Il protège les personnes.
L’interrupteur différentiel va contrôler en permanence la différence de courant qui circule entre la
phase et le neutre. Si cette différence de courant dépasse un seuil (le calibre de l’interrupteur
différentiel) alors le dispositif se déclenche et coupe l’alimentation.
Positionnement dans le tableau électrique :
L’interrupteur différentiel est toujours positionné en amont des disjoncteurs divisionnaires. Ainsi, il
est en mesure de détecter toute fuite de courant.

Figure 3

4.3. Le coupe circuit


Symbole

Figure 4
Fonction dans le tableau électrique :
Le coupe circuit ou porte fusible rempli les mêmes fonctions que le disjoncteur divisionnaire. C’est le
système de détection et de réarmement qui diffère. L'association coupe circuit et la cartouche
fusible permettent de :

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- Séparer mécaniquement et physiquement un circuit électrique de son alimentation


(sectionneur).
- Protéger contre les surintensités (surcharge et court-circuit) le circuit dans lequel la
cartouche est insérée.
Le fusible (la « cartouche » à l’intérieur du porte fusible), après avoir « fondu » doit être
automatiquement remplacé.
Principe de fonctionnement :
Si le courant traversant le fusible dépasse la valeur spécifiée sur la cartouche (calibre en Ampère)
pendant un temps donné, l'élément fusible fond et ouvre ainsi le circuit dans lequel il est inséré.
Lorsqu'un fusible est fondu, il faut rechercher la cause du défaut, y remédier puis remplacer la
cartouche fusible défectueuse par un fusible neuf. Pour tester un fusible hors tension on utilise un
multimètre sur le calibre ohmmètre branché aux 2 extrémités de la cartouche.
En fonction des indications du multimètre on saura si la cartouche est en cause ou non :
- si le fusible est sain, la valeur indiquée doit être de 0 Ω.
- si le fusible est défectueux la valeur indiquée sera O.L. (Over Load)
Positionnement dans le tableau électrique :
La porte fusible est positionnée au même endroit que le disjoncteur divisionnaire.
4.4. Le disjoncteur divisionnaire
Symbole

Figure 5

Fonction dans le tableau électrique :


Le disjoncteur divisionnaire assure la protection des biens matériels des différents circuits de
l’habitation (éclairage, chauffage, prises…). Il détecte les surintensités.
Les disjoncteurs divisionnaires sont les plus nombreux dans le tableau, puisqu'ils sont à l'arrivée de
chaque circuit électrique. La norme impose d'avoir un circuit par type de branchement et limite le
nombre d'appareils qui y sont reliés. On ne peut raccorder par exemple que 8 prises de courant sur
un même circuit (et donc un même disjoncteur), même chose pour des luminaires. Une machine à
laver ou un réfrigérateur devra avoir son propre circuit (et donc son propre dispositif de protection).

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Principe de fonctionnement :
Un disjoncteur divisionnaire, aussi appelé disjoncteur magnéto-thermique, est équipé de deux
systèmes de détection :
• Un système magnétique, qui détecte les courts-circuits :
En passant dans le disjoncteur, le courant électrique emprunte une bobine électromagnétique. En cas
d’élévation brutale de l’intensité due à un court-circuit en aval du disjoncteur, la bobine, traversée par
un fort courant, attire par magnétisme un levier, aussi appelé « palette », entraînant l’ouverture du
disjoncteur en un temps très court (de l’ordre de 20 millisecondes) pour couper le passage du
courant.
• Un système thermique qui détecte les surcharges :
Un disjoncteur divisionnaire est équipé d’un système thermomécanique constitué de deux lames
métalliques. Si le courant qui emprunte ces lames dépasse le seuil maximal autorisé, les lames se
tordent peu à peu sous l’effet de la chaleur provoquée par la surcharge jusqu’à interrompre le
passage du courant après un laps de temps plus ou moins long.
Positionnement dans le tableau électrique :
Le disjoncteur divisionnaire est positionné derrière l’interrupteur différentiel (dans la continuité des
autres disjoncteurs divisionnaires).
4.5. Le parafoudre :
Symbole

Figure 6

Fonction dans le tableau électrique :


Il sert à protéger contre « les coups de foudre ». Lorsqu’il a servi une fois, il faut remplacer « la
cartouche ».
Principe de fonctionnement :
Lors d'une hausse soudaine de tension, le parafoudre conduit le courant électrique directement vers
le sol, la terre, et ne le délivre pas via le système électrique du logement afin de ne pas
endommager les appareils qui y sont reliés.

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Positionnement dans le tableau électrique :


Il est avant tous les dispositifs de protection et se coupe la détection d’une surintensité due à un
orage.
4.6. L’interrupteur sectionneur
Petit équipement électrique de tableau électrique, il a pour fonction de couper l’alimentation
électrique de logement en situation d’urgence. Installé en tête de l’installation électrique, il joue
ainsi un rôle de disjoncteur.
Le choix de l’ampérage
Selon les besoins de logement, vous pouvez choisir un interrupteur sectionneur de 16 A, 20 A, 32 A,
40 A ou 63 A. Ce sont les calibres de 40 et 63 A que l’on retrouve le plus fréquemment en
résidentiel. Pour faire le choix, la norme indique l’intensité de l’interrupteur sectionneur et que
celle-ci doit être supérieure à celle du disjoncteur de branchement.
Par exemple, si le disjoncteur est de 15 A, le calibre de l’interrupteur sectionneur doit être a mini de
15 A voir 32 ou 40 A.
Le nombre de pôles électriques
Ensuite, l’autre critère de sélection est le nombre de pôles électriques à connecter. Il y a le choix
entre 4 types :
• Unipolaire : concerne la coupure d’un pôle unique ;

• Monophasé : pour une installation avec 2 pôles (phase/neutre) ;

• Triphasé : pour une installation avec 3 pôles (3 phases) ;

• Tétrapolaire : installation à 4 pôles (3 phases/1 neutre).

Le branchement
Le branchement se fait de manière très simple puisque l’idée principale est de pouvoir isoler un
circuit électrique de l’alimentation. Il s’installe donc comme un disjoncteur ou un interrupteur
différentiel, et se fixe directement sur un rail de type DIN du coffret électrique.
Enfin, la section de fil électrique doit être dimensionnée selon le calibre de l’inter sectionneur, à
savoir :
• 2,5 mm² : calibre de 20 A ;
• 6 mm² : calibre de 32 A ;
• 10 mm² : calibre de 40 A ;
• 16 mm² : calibre de 63 A.
L’alimentation phase neutre arrive toujours en amont de l’interrupteur sectionneur. Le départ
s’effectue avec la même section de fil vers le circuit protégé en aval.
4.7. Les disjoncteurs
Les caractéristiques fondamentales d'un disjoncteur sont :

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1. In, courant assigné : calibre ou valeur maximale du courant permanent que peut supporter le
disjoncteur sans déclenchement.
2. Ir, courant de réglage thermique : celui que peut supporter le disjoncteur, sans déclencher. Il
peut être réglable de 0,7 In à In.
3. Im, courant de fonctionnement : courant qui provoque le déclenchement du magnétique. Il
peut être fixe ou réglable et peut varier entre 1,5 In et 20 In.
4. Pouvoir de coupure Icu ou Icn: plus grande intensité qu'un disjoncteur peut interrompre
sans dommages sous une tension donnée. Il s'exprime en kA.
5. Pouvoir de limitation : c'est la capacité d'un disjoncteur à ne laisser passer qu'un courant
inférieur au courant de court-circuit présumé.
6. Icu est le pouvoir de coupure des disjoncteurs à usage industriel et Icn le pouvoir de coupure
des disjoncteurs à usage domestique.
Les disjoncteurs sont caractérisés aussi par :
Le nombre de pôle : selon le cas d’utilisation, le disjoncteur peut avoir une protection sur plusieurs
fils électriques. Il possède alors plusieurs bornes de connexion appelées pôles.
Unipolaire :

Le disjoncteur unipolaire est un disjoncteur qui ne possède qu’une borne


d’entrée et une borne de sortie. La protection ne s’effectue que sur un fil
électrique.

Bipolaire :
Un disjoncteur bipolaire possède aussi deux bornes. La
différence avec l’unipolaire + neutre, c’est que la protection est
valable pour les deux conducteurs branchés au disjoncteur
(phase et neutre).

Tétrapolaire :

Un disjoncteur tétrapolaire possède 4 bornes


en entrées (et quatre en sortie).
Il protège les appareils alimentés en triphasé
qui nécessitent un conducteur de neutre.

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4.8.Les fusibles
Les fusibles sont encore très utilisés dans les installations domestiques plus ou moins anciennes et
dans l'industrie. On rencontre principalement, les fusibles gG et les fusibles aM.

Les fusibles gG sont des fusibles dit “protection générale”, qui protègent les circuits contre les
faibles et fortes surcharges ainsi que les courts-circuits. Les inscriptions sont écrites en noir.

Les fusibles aM sont des fusibles dit “accompagnement moteur”, qui protègent
les circuits contre les fortes surcharges ainsi que les courts-circuits.

Ils sont conçus pour résister à une surcharge de courte durée tel le démarrage
d'un moteur. Ils seront associés à un système de protection thermique contre
les faibles surcharges. Les inscriptions sont écrites en vert.

5. Protection contre les défauts d'arc dans les câbles et les raccordements
5.1. Origine des défauts d'arc dans les câbles et les raccordements
Lorsqu'un câble est endommagé localement ou qu'une connexion électrique est desserrée, deux
types principaux de défauts d'arc provoquent un incendie :
- défaut d'arc en série,
- défaut d'arc parallèle (court-circuit résistif).
Défaut d'arc en série

Figure 7 - Exemple de connexion carbonisée

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Ce phénomène résulte d'un arc entre deux parties d'un même conducteur (voir Figure 8).

Figure 8 - Arc série


Chaque fois qu'un conducteur est endommagé ou qu'une connexion n'est pas correctement serrée,
il se produit un point chaud localisé qui carbonise les matériaux isolants à proximité de ce
conducteur.
Défaut d'arc parallèle (court-circuit résistif)

Figure 9 - Illustration d'un court-circuit résistif


Ce phénomène se produit entre deux conducteurs différents (voir Figure 10).

Figure 10 - Défaut d'arc parallèle


Chaque fois que les matériaux isolants entre deux conducteurs sous tension sont endommagés, un
courant significatif peut être établi entre les deux conducteurs, mais il est trop faible pour être
considéré comme un court-circuit par un disjoncteur, et il n'est pas détectable par les dispositifs de
protection contre les courants résiduels puisque ce courant ne va pas à la terre.

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En traversant ces matériaux isolants, ces courants de fuite optimisent leurs trajets en générant des
arcs qui transforment progressivement les matériaux isolants en carbone.
La caractéristique commune de ces phénomènes est l'allumage de l'incendie par des arcs. C'est
pourquoi la détection de la présence d'arcs est un moyen d'éviter qu'ils ne deviennent un désastre.
5.2. Dispositifs de détection de défauts d'arc
La technologie des dispositifs de détection des défauts d'arc permet de détecter les arcs dangereux
et de protéger ainsi les installations.
Depuis 2013, la norme internationale CEI 62606 définit les dispositifs de détection des défauts d'arc
(Arc Fault Detection Devices : AFDD) qui détectent la présence d'arcs électriques dangereux et
coupent l'alimentation électrique du circuit afin d'éviter le déclenchement de la première flamme.
La vitesse est essentielle, car un arc électrique peut se dégrader en un éclair (littéralement), ce qui
provoque l'inflammation de tout matériau à proximité et un incendie. Selon la norme CEI 62606, les
dispositifs de détection de défauts d'arc réagissent très rapidement en cas de défauts d'arc et
isolent le circuit dans un laps de temps limité. Ces arcs électriques dangereux ne sont pas détectés
par les dispositifs à courant résiduel, ni par les disjoncteurs ou les fusibles.
Le dispositif de détection de défauts d'arc surveille en temps réel de nombreux paramètres
électriques du circuit qu'il protège afin de détecter des informations indiquant la présence d'arcs
électriques dangereux.

Figure 11 - Principe général des dispositifs de détection d'arcs électriques de Schneider Electric

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5.3.Types de dispositifs de détection de défauts d'arc


Les AFDD sont assemblés avec un système de déconnexion qui interrompt le courant en cas de
défaut d'arc, empêchant ainsi le feu de démarrer.
• AFDD en tant que dispositif unique, incluant une unité de détection de défaut d'arc et
des moyens de coupure et destiné à être installé en série avec un dispositif de protection,
pouvant être un disjoncteur (MCB) ou un disjoncteur différentiel (RCBO) (voir Figure 13).

Figure 12 - Unité AFDD avec moyens de coupure installés en série avec RCBO

• AFDD comme un seul dispositif, comprenant une unité de détection de défauts d'arc et
un dispositif de protection tel qu'un disjoncteur (MCB) ou un disjoncteur différentiel
(RCBO) (voir Figure 14).

Figure 13 - Unité AFDD avec MCB

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• Unité de détection de défauts d'arc qui doit être assemblée sur place, avec un dispositif
de protection tel que disjoncteur (MCB) ou disjoncteur différentiel (RCBO) (voir figure
15).

Figure 14 - Unité de détection de défauts d'arc Schneider Electric

5.4. Installation des dispositifs de détection de défauts d'arc

Figure 15 - AFDD Schneider Electric


Les dispositifs de détection de défauts d'arc (voir Figure 16) sont conçus pour limiter les risques
d'incendie causés par la présence de courants de défauts d'arc dans les circuits finaux d'une
installation fixe.
Ils sont installés dans les tableaux électriques, afin de protéger les circuits alimentant les prises de
courant et l'éclairage, et sont particulièrement recommandés en cas de rénovation.
Depuis 2014, la norme internationale CEI 60364 - Installations électriques des bâtiments - Partie 4-
42 établit les recommandations suivantes concernant l'installation et l'application des
environnements d'AFDD dans les bâtiments résidentiels et tertiaires :
• Dans les locaux où il y a des chambres (ex. hôtels, maisons de soins, chambres dans les
maisons),

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• Dans les locaux où les risques d'incendie sont élevés en raison de quantités élevées de
matériaux inflammables (ex. étables, ateliers de travail du bois, magasins de matériaux
combustibles),
• Dans les locaux où des matériaux de construction combustibles sont utilisés (ex. bâtiments
en bois),
• Dans les structures facilitant la propagation des incendies (ex. bâtiments de grande
hauteur),
• Dans les locaux où sont hébergés des biens précieux (ex. musées).

Il est recommandé d'installer des AFDD au lieu d'origine du circuit final basse tension à protéger (ex.
tableau d'une installation électrique).
Plus précisément, l'installation de l'AFDD est fortement recommandée pour protéger les circuits
présentant le plus grand risque d'incendie, tels que :
• Câbles en saillie (risque de chocs),

• Câbles extérieurs (risque accru de détérioration),

• Câbles non protégés dans des zones isolées (comme des lieux de stockage),

• Vieillissement, câbles détériorés ou câbles dont les raccordements dans les tableaux sont
inaccessibles.

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APPRENTISSAGE DE BASE A4 : LE CABLAGE, LES BOITES, LES PRISES DE COURANT ET LES


DISPOSITIFS DE PROTECTION POUR L’INSTALLATION DU CIRCUIT DE DERIVATION
RESIDENTIELS
1. Types de câbles
Le choix s'effectue en fonction de plusieurs critères :
- La section normalisée de l'âme conductrice en mm² : Sections utilisées dans l'habitat
S = 0,75 ; 1,5 ; 2,5 ; 4 ; 6 ; 10 ; 16 ; 25 ; 35 ; 50 ; 70 ; 95 ; 120 ; 150 ; 185 ; 240 ; etc. (en mm²)
- Le nombre de conducteurs nécessaires.
- La matière de l'âme conductrice.
- Le type d'utilisation : Fixe ou Mobile.
- L'influence externe.
- Le type de mode de pose : sous conduit encastré ou en apparent.
- Le coût.
1.1. Le câble R2V pour les raccordements extérieurs
Conducteurs électriques en cuivre massif recouverts d’une gaine protectrice en PVC. Pour le
résidentiel, cet équipement très rigide rassemble 2 à 5 fils électriques de 1,5 à 25 mm². À savoir que
les conducteurs d’un câble électrique R2V ont automatiquement la même section. Les fils
électriques qui composent un R2V possèdent leur propre isolant en PVC, ce qui vaut une double
isolation au câble électrique.
Comme il supporte une tension pouvant aller jusqu'à 1 000 V, il sert par exemple à raccorder le
compteur électrique au tableau situé dans la maison. On l'utilise aussi pour le câblage des prises
électriques ou des luminaires situés à l'extérieur.

Figure 1
1.2. Le fil rigide HO7VR
Conducteur comportant plusieurs brins et étant isolé grâce à une protection en PVC. Sa section est
égale ou supérieure à 6mm². Le fait d’être multibrins permet au fil HO7VR d’être plus souple et plus
léger qu’un conducteur monobrin. Sa tension nominale est de 700 V.
La légèreté et surtout la souplesse de ce fil rigide est très utile pour le raccordement du bornier du
tableau électrique. Ce fil électrique est aussi installé pour réaliser le circuit des plaques de cuisson.

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Figure 2
1.3. Le fil électrique HO7VU
Le fil électrique HO7VU est composé de fils de cuivre et d’un isolant en PVC. Sa section peut être
comprise entre 1,5 mm² et 4 mm². Il est monobrin, ce qui signifie que les fils de cuivre qui le
composent forment une seule et même paire torsadée. Cette particularité lui permet d’avoir une
portée qui avoisine les 100 mètres.
La tension maximale supportée par un fil HO7VU est de 700 V.
Le fil électrique HO7VU est le plus utilisé dans une installation électrique domestique. En effet, il
permet de réaliser les principaux circuits d’un logement. Par exemple, il est très pratique pour
effectuer le raccordement des prises électriques murales et des points d’éclairage.

Figure 3
1.4. Le câble téléreport
Ce câble électrique est composé de 4 paires torsadés protégées par un isolant qui lui-même est
recouvert par un conducteur telle qu’une feuille d’aluminium. Le tout est protégé par une gaine
isolante en PVC.
Le câble téléreport permet au fournisseur d’électricité de relever votre consommation en électricité
sans avoir à entrer dans le logement. On a la possibilité de contrôler les consommations. En effet, le
câble assure la liaison entre le compteur électrique d’une habitation individuelle et le boitier
téléreport situé en limite de propriété.

Figure 4

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1.5. Les câbles électriques multimédia


Le câble réseau
• Un câble Ethernet Cat. 5 permet d’accéder à la téléphonie analogique et numérique, à
Internet (en connexion minimale) et de disposer d’un réseau local à 100 Mbit/s. Il s’installe
lorsque le logement comprend un coffret de communication Grade 1.
• Le câble informatique Cat. 6 est utilisé pour raccorder les équipements multimédias au
coffret VDI Grade 2 de l’habitation. Il assure un accès optimal à la téléphonie (analogique et
numérique), Internet haut débit et un réseau local de 100 Mbit/s. Un débit en Gbit/s est
également envisageable.
• Un câble Grade 3S améliore considérablement le réseau VDI d’un logement. En effet, il
permet d’accéder à la téléphonie, Internet haut débit, un réseau local avec un débit de 10
Gbit/s ainsi qu’à la TV terrestre et satellite. Il s’installe avec un tableau de communication
Grade 3.

Figure 5
Le câble coaxial
Comme son nom peut l’indiquer, un câble TV permet de relier l’antenne TV au téléviseur et ainsi de
profiter des chaînes terrestres et satellite. Il peut également être utilisé pour alimenter les
équipements de traitement du son ou encore les réseaux de câbles urbains. À noter cependant que
le câble coaxial se fait peu à peu remplacer par le câble RJ45 Grade 3S.

Figure 6

2. Les Types de boîtes


2.1. Les boites de dérivation
Également appelée boîte de raccordement, boîte de connexion ou boîte de jonction, la boîte de
dérivation est un boîtier en plastique isolant qui contient des connecteurs.
On place ces connexions en aval du tableau électrique pour distribuer le courant vers les différents
appareils présents sur un même fusible (prises de courant, interrupteurs d'éclairage...). On l'utilise
également pour dériver une partie du circuit électrique de la maison afin de pouvoir ajouter une

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prise, un luminaire... Cela évite d'avoir à modifier le tableau ou de tirer de nouveaux câbles
d'alimentation. Enfin, il permet aussi de résoudre les problèmes de longueur de câble électrique.
De forme ronde, carrée ou rectangulaire, avec différents coloris selon l'usage prévu, les modèles de
boîte de dérivation s'adaptent aux besoins.
Dans la pratique, comme on peut le voir dans l’exemple d’implantation, les boîtes de dérivation sont
souvent nécessaires pour raccorder les fils provenant du tableau électrique et des différents
appareils. Elles ne sont pas représentées sur les schémas de câblage car leur implantation dépend
de l’emplacement des appareils, de la configuration des locaux et de l’installation électrique
existante.

Figure 7

2.2. Les boite d’encastrement


Les boites d’encastrement servent à faire la liaison et la protection entre l’arrivée d’un réseau
électrique et le matériel de connexion terminal. Le but, c’est d’assurer la fixation mécanique de
l’appareillage au mur.
Choisir la boite d’encastrement
✓ Selon les matériaux
Le premier critère, lorsqu’il s’agit de choisir le boitier d’appareillage électrique, c’est de le
sélectionner en fonction du matériau dans lequel il sera fixé.
A ce titre il existe deux variantes de boites pour l’appareillage électrique :

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▪ Pour les matériaux creux


Un matériau creux est un matériau qui possède une
épaisseur avec un vide d’air derrière lui.
Le plus connu est la plaque de Placoplatre utilisée pour
les cloisons séparatives et les doublages périphériques
dans les logements.

Figure 8

▪ Pour les matériaux pleins


Le matériau plein est un bloc complet de matière qui ne contient
pas d’espace vide.
Exemple :
▪ Le béton
▪ La brique
▪ Le carreau de plâtre

Figure 9

▪ Pour des besoins spécifiques :


Le choix d’une boite pour appareillage électrique peut aussi être dicté par des besoins techniques.
C’est le cas des boites d’encastrement suivantes :
• Les boites BBC, ou étanches à l’air, qui possèdent des opercules en caoutchouc à l’arrière
pour supprimer les fuites d’air et les ponts thermiques.
• Les boites blindées ou faradisées pour diminuer les champs électriques qui provoquent
des soucis de santé aux personnes électro-sensibles.
✓ Selon les dimensions
Les boites d’encastrement existent aussi dans différents formats et dimensions.
La dimension des boites est un critère important, car il rentre dans le choix de la boite
d’encastrement. Elle peut varier :
a) En profondeur
❖ La boite en 40 mm : elle correspond au besoin classique avec par exemple le branchement
d’interrupteur ou de prises électriques
❖ La boite en 30 mm : Elle est utile pour l’installation de boites d’encastrement dans des cloisons
peu épaisses.

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❖ La boite d’encastrement de profondeur 50 et 60 mm : Elles permettent de réaliser des


connexions et branchements électriques plus facilement. Mais elles permettent aussi de stocker
des modules sans fils ou type domotique derrière l’appareillage électrique
b) De forme

Il existe bien d’autres formes pour regrouper les appareillages, simplifier l’installation ou encore
répondre à d’autres besoins plus spécifiques.
❖ La boite d’encastrement la plus couramment utilisée est le modèle rond avec un diamètre
67mm.
❖ Boitiers pour appareillage électrique carré : Dans un premier temps, il existe des boites
carrées. Cette forme de boite d’encastrement existe pour les matériaux pleins, ceux dans
lesquels il faut sceller les boites d’appareillage.
❖ Boite d’encastrement multiposte : Cette spécificité fait varier la forme de la boite, puisqu’une
boite multiposte permet d’accueillir plusieurs appareillages électriques.

3. Les prises de courant


Il n'existe pas moins de 14 types de prises (mâles et femelles) différentes dans le monde.
Chaque pays, ou groupes de pays, a adopté un type de prise d'alimentation en fonction de son
réseau électrique, de la tension du courant ou des normes de protections électriques en vigueur.
C'est pour cela que vous aurez besoin d'un adaptateur secteur dans votre valise.

Figure 10

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Le tableau ci-dessous contient toutes les correspondances des prises d'alimentation dans le monde :

Types de prises Caractéristiques de la prise Pays


2 broches
Sans terre Etats-Unis, Canada,
Type A
Ampérage : 15 A Mexique et Japon
Voltage : 100 – 127 V
3 broches
Dont une broche avec terre Etats-Unis, Canada,
Type B
Ampérage : 15 A Mexique et Japon
Voltage : 100 – 127 V
2 broches
Sans terre Europe, Amérique du Sud et
Type C
Ampérage : 2.5 A Asie
Voltage : 220 – 240 V
3 broches
Dont une broche avec terre
Type D Inde
Ampérage : 5 A
Voltage : 220 – 240 V
2 broches
France, Belgique, Pologne,
Avec la terre en prise femelle
Type E Slovaquie et République
Ampérage : 16 A
tchèque
Voltage : 220 – 240 V
2 broches
Sans terre Europe (sauf Royaume-Uni
Type F
Ampérage : 16 A et Irlande) et la Russie
Voltage : 220 – 240 V
3 broches
Royaume-Uni, Irlande,
Dont une broche avec terre
Type G Malte, Malaisie et
Ampérage : 13 A
Singapour
Voltage : 220 – 240 V
3 broches
Dont une broche avec terre Israël, Cisjordanie et la
Type H
Ampérage : 16 A Bande de Gaza
Voltage : 220 – 240 V
2 ou 3 broches
2 broches : sans terre / 3 broches : avec terre Australie, Nouvelle-Zélande,
Type I
Ampérage : 10 A Chine et Argentine
Voltage : 220 – 240 V
3 broches
Dont une broche avec terre Suisse, Liechtenstein et
Type J
Ampérage : 10 A Rwanda
Voltage : 220 – 240 V
3 broches
Dont une broche avec terre
Type K Danemark et Groenland
Ampérage : 16 A
Voltage : 220 – 240 V
3 broches
Dont une broche centrale avec terre
Type L Italie et au Chili
Ampérage : 10 A et 16 A
Voltage : 220 – 240 V
3 broches
Dont une broche avec terre
Type M Afrique du Sud
Ampérage : 15 A
Voltage : 220 – 240 V

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Types de prises Caractéristiques de la prise Pays


3 broches
Dont une broche centrale avec terre
Type N Brésil
Ampérage : 10 A et 20 A
Voltage : 220 – 240 V

4. Panneau électrique
➢ La distribution de l’alimentation électrique dans le tableau
Le fournisseur d'électricité donne les conducteurs qui transportent le courant : la phase et le neutre.
Ces deux fils entrent dans un compteur électrique, sortent du compteur électrique pour aller dans
un disjoncteur de branchement. A la sortie du disjoncteur de branchement, il y a toujours les deux
fils, phase et neutre. Ces deux fils sont récupérés dans le tableau de répartition, puis envoyés sur les
interrupteurs différentiels. Ensuite, depuis la sortie des interrupteurs différentiels, la phase et le
neutre sont envoyées sur les entrées de chaque disjoncteur divisionnaire pour enfin être distribués
dans la maison.

Figure 11 -Schéma du système de distribution de courant dans l’habitation

Le tableau électrique est composé de rangées, sur lesquelles vont venir se connecter les
interrupteurs différentiels, les disjoncteurs divisionnaires et les autres dispositifs (télérupteur
minuterie ….).

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Figure 12

Le coffret est composé d’une partie fixe, le fond qui supporte le rail et qui vient de fixer au mur. Une
façade se dévisse pour pouvoir connecter les éléments sur le rail et fermer le tableau par la suite.
Les éléments se « clipsent » sur le rail :

Figure 13

Les interrupteurs différentiels viennent donc se mettre en premier sur le rail, suivi des disjoncteurs
divisionnaires.
Combien peut-on mettre d’éléments par rangée de tableau électrique ?
Les coffrets électriques sont composés de rangées de X modules.
Les tableaux existent en rangée de 1 à 26 modules.
Qu’est-ce qu’un module ?
Un module c'est un emplacement normé de 18 mm. Chaque appareil qui est connecté dans un
tableau électrique est donc mesuré en module.

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• Un interrupteur différentiel fait 2 modules de largeur

• Un disjoncteur divisionnaire fait une taille de 1 module


Sur une rangée de 13 modules, l'interrupteur différentiel utilise déjà donc 2 modules, il reste 11
modules libres.

Figure 14

Les tableaux électriques communs font 13 modules de largeur (avec un nombre de rangées à
choisir). Les tableaux de largeurs différentes sont à utiliser pour les tableaux annexes.
➢ Composition des rangées du tableau
Les règles communes pour composer les rangées du tableau électrique sont les suivantes :
• Une rangée par interrupteur différentiel (sauf si vous avez un tableau d'une seule rangée de
26 modules).
• Un interrupteur différentiel ne peut pas être suivi de plus de 8 disjoncteurs
• Vous devez avoir à la fin de la réalisation du tableau au moins 20% d'espace libre.
Ainsi, c’est le nombre de disjoncteurs installés qui détermine la taille du tableau électrique, puisqu’il
a un impact direct sur le nombre d’interrupteurs différentiels.
La méthode la plus simple pour calculer la taille minimale d’un tableau consiste à :
1. Diviser le nombre de disjoncteurs divisionnaires par 8 et prendre la valeur entière
immédiatement supérieure. Cette valeur donnera le nombre d’interrupteur différentiel à
installer (avec un minimum de 2 dans tous les cas).
2. Le nombre d’interrupteur différentiel déterminera le nombre de rangée du tableau
électrique.
3. Enfin, il faudra vérifier que la place restante au final dans le tableau électrique sera bien de
20% par rapport à l’espace occupé.

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5. Les composants de base pour équiper le tableau électrique


À l’intérieur du tableau, la norme électrique impose un minimum de :
• Deux dispositifs différentiels à courant résiduel (DDR) dont un type A.
• Un disjoncteur par circuit électrique.
• Un bornier de mise à la terre.
• Une marge de 20 % sur le nombre de modules.
• Deux prises modulaires.
• Un éco-compteur (respect de la RT 2012).
Le bornier
Le bornier permet de relier la
terre, la phase ou le neutre à
l’installation. Généralement à
vis, il se présente également
dans des versions à ressort plus
pratiques à connecter.

Figure 15

La barrette de terre

La barrette de terre fait la liaison


entre le câble de terre principal du
logement, et le câble de terre du
boîtier électrique.

Figure 16

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L’obturateur

L’obturateur sert à couvrir les


emplacements laissés libres sur
votre tableau électrique, et les
protège ainsi de l’intrusion de la
poussière.

Figure 17
Le coffret de communication

Désormais obligatoire dans les


constructions neuves et rénovées,
le coffret de communication se
place sous le compteur électrique,
dans la GTL avec le panneau
électrique. Il se charge
d’acheminer le signal Internet vers
des prises RJ45 placées dans le
logement.

Figure 18
6. Exemple de de schéma d’un tableau électriques

Figure 19

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APPRENTISSAGE DE BASE A5 : LE SYSTEME D’ECLAIRAGE, DES LAMPES, DES LUMINAIRES


ET DES COMMANDES POUR UNE INSTALLATION DE TYPE RESIDENTIEL, INSTITUTIONNEL
OU INDUSTRIEL
1. Les grandeurs photométriques
1.1. Les unités photométriques
Les grandeurs photométriques sont à la base de toutes les mesures en éclairage et il en existe 4
fondamentales :
– L’intensité lumineuse (candela), qui est une des 7 unités du système international mais qui
est peu utilisée seule dans l’éclairage à part pour des luminaires très directifs (voir plutôt la
luminance ci-dessous qui reprend cette grandeur)
– Le flux lumineux (lumen), qui est notamment utilisé pour exprimer le flux total émis par une
source lumineuse.
– L’éclairement (lux), qui peut est notamment utilisé pour exprimer la quantité de lumière
souhaitée sur une surface dans une pièce.
– La luminance (candela/m²), qui porte la notion d’éblouissement et qui est la seule de ces
quatre notions directement appréciables par l’être humain.

Figure 1
Grandeur Unité Définition Abréviation Utilisation
Mesure du flux émis par une source ou un
Intensité Flux lumineux par angle luminaire dans une direction.
Candela Cd
lumineuse solide Est particulièrement approprié pour les
sources ou luminaires directifs.
Flux Mesure du flux total émis par une source
Lumen Flux lumineux total Lm
lumineux ou un luminaire.
Mesure du flux sur une surface (au sol, sur
un bureau…)
Eclairement Flux lumineux par Utilisé notamment pour préciser les
Lux Lx
lumineux surface (Lm/m²) valeurs exigées dans les différentes pièces
d’un bâtiment, voir norme d’éclairage
intérieur
Flux lumineux par angle Seule grandeur perceptible par l’œil. L’UGR
Luminance Candela solide divisé par la est calculé à partir de cette grandeur
Cd/m²
lumineuse par m² surface apparente de la fondamentale pour évaluer
source l’éblouissement.

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1.2. La luminance et la réflectance


La luminance est une grandeur correspondant à la sensation visuelle de luminosité d'une surface.
c’est la puissance de la lumière visible passant ou étant émise en un élément de surface dans une
direction donnée, par unité de surface et par unité d'angle solide.
En photométrie, la réflectance, également nommée facteur de réflexion, est la proportion de
lumière réfléchie par la surface d'un matériau.
La réflectance d'une surface varie généralement en fonction de la longueur d'onde de la lumière
incidente. La courbe représentant la réflectance en fonction de la longueur d'onde est appelée
spectre de réflexion.

Figure 2
2. Indice de rendu des couleurs (IRC)
2.1. Introduction
L’indice de rendu des couleurs représente la capacité d’une source de lumière à restituer de façon
réaliste ou naturelle les couleurs du spectre visible. En d’autres mots, il détermine si les couleurs
apparaissent fidèlement et avec exactitude sous une source lumineuse donnée par rapport à la
source de référence. La source de référence est la lumière du jour, puisque celle-ci présente de
façon exacte les couleurs.
L’IRC est évalué sur une échelle entre 0 et 100, ce dernier correspondant à la lumière du jour ou à
une lumière blanche dite idéale, celle du corps noir. L’indice minimum correspond à une lumière
dont on ne peut distinguer les couleurs.

Figure 3

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2.2. Différentes sources de lumière


Ainsi, chaque type de lampe possède sa propre capacité à restituer les couleurs.
Un IRC entre 0 et 70
Rappelons que les sources lumineuses qui présentent un indice de rendu des couleurs de moins de
70 altèrent la perception des couleurs.
Cette tranche d’indice inclut :
• Les tubes fluorescents dits blanc industrie
• Les lampes à vapeur de sodium basse pression
• Les lampes à vapeur de sodium haute pression (à l’exception des lampes blanches)
• Les lampes claires au mercure
Un IRC entre 70 et 90
Ces sources lumineuses révèlent les couleurs de façon satisfaisante. Parmi elles, nous retrouvons :
• Les lampes DEL standards
• Plusieurs tubes fluorescents
• Certaines lampes aux halogénures métalliques
• Les lampes sodium haute pression blanches
Un IRC entre 90 et 100
Les sources de lumière dont la valeur de l’IRC est supérieure à 90 présentent les couleurs de façon
plus exacte et permettent de distinguer toutes les nuances des couleurs. Celles-ci incluent :
• Les lampes DEL haute-fidélité
• Certaines lampes aux halogénures métalliques
• Les sources incandescentes (les lampes classiques et halogènes))
2.3. Applications
Alors, comment choisir l’IRC de notre éclairage ? Celui-ci va différer selon les applications et les
besoins de chaque situation.
• Dans les secteurs routier et autoroutier, on peut se permettre d’utiliser un éclairage dont
l’IRC s’inscrit au-dessous de 70, puisqu’il n’est pas nécessaire d’y distinguer précisément les
couleurs.
• En ce qui concerne les applications résidentielles et de bureau, il est préférable de choisir un
éclairage dont l’IRC est supérieur à 70.
• Un éclairage affichant un IRC de plus de 80 est une meilleure option pour un usage de
précision, par exemple dans les boutiques et les magasins.
• Si l’espace requiert un éclairage de qualité exceptionnelle, comme dans les galeries d’art ou
les cliniques médicales, il est conseillé d’utiliser des lampes qui présentent les couleurs de
façon très précise, et qui possèdent donc un IRC supérieur à 90.

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3. Niveau d’éclairement
La quantité de lumière est caractérisée par le niveau d’éclairement exprimé en lux (Lx).
20 lux représentent le seuil de perception ; les autres valeurs usuelles (et recommandées dans les
normes) sont généralement séparées par un facteur approximatif de 1,5 et représentant la plus
petite différence significative entre deux niveaux d’éclairement.

Figure 4

Eclairement moyen à Indice de rendu


Zones, tâches, éclairement UGR –Valeur
maintenir (lux) Valeur des couleurs – Ra
activités maximale
minimale Valeur minimale
Zone de circulation et couloirs 100 28 40
Escaliers, quai de chargement 150 25 40
Magasins, entrepôts 100 25 60
Magasins de vente, zone de vente 300 22 80
Zone de caisse 500 19 80
Espaces publics, halls d’entrée 100 22 80
Guichets 300 22 80 80
Restaurants, hôtels Réception, 300 22 80
caisse, concierge
Cuisines 500 22 80 500 22 80
Bâtiments scolaires, salle de classe 500 19 80
en primaire et secondaire
Salle de conférences 500 19 80
Salle de dessin industriel 750 16 80
Eclairage des bureaux : 300 19 80
- classement
- dactylographie, lecture 500 19 80
- poste CAO 500 19 80
- réception
- archives 300 22 80
200 25 80

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4. Règle d’espacement des luminaires


4.1. Distribution des luminances
Afin d’éviter les fortes luminances (éblouissement) et les trop grands contrastes entre elles (fatigues
des yeux) dans le champ visuel du travailleur, les luminances de toutes les surfaces des parois du
local sont importantes et sont déterminées par le facteur de réflexion et par l’éclairement reçu par
ou sur les parois. On retrouve les différentes plages de facteur de réflexion utiles des parois
principales :

Plafond 0,7 à 0,9


Murs 0,5 à 0,8
Sol 0,2 à 0,4
Meubles et équipements 0,2 à 0,7

4.2. Maillage de l’éclairement


Un maillage peut être crée pour indiquer les points de l’espace étudié auxquels les valeurs
d’éclairement doivent être calculés et vérifiés. Le tableau ci-dessus donne des valeurs typiques pour
l’espacement du maillage ainsi que le nombre de points de maillages basés sur les formules fournies
par la norme :

Longueur de la zone Distance maximum entre les points du Nombre minimum de


m maillage m points du maillage
0,40 0,15 3
0,60 0,20 3
1,00 0,20 5
2,00 0,30 6
5,00 0,60 8
10,00 1,00 10
25,00 2,00 12
50,00 3,00 17
100,00 5,00 20

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5. Les types de lampes


Les lampes sont le premier élément déterminant d’une installation d’éclairage. Son efficacité
dépend de la lampe et donc de la technologie utilisée. Il existe plusieurs modèles de lampes sur
le marché. Toutefois, certaines consomment beaucoup d’énergie et deviennent de plus en
plus difficiles à trouver pour le remplacement.
Les principales lampes disponibles sur le marché :
✓ Lampes incandescentes
✓ Lampes fluorescentes (T5, T5HO, T8, T12, fluocompacte)
✓ Lampes à décharge haute intensité :
• Lampes à la vapeur de mercure (VM)
• Halogénure métallique (HM)
• Sodium à haute pression (SHP)
• Sodium à basse pression (SBP)
✓ Diode électroluminescente (DEL).

5.1. Lampes incandescentes


Le principe d’émission de lumière par incandescence consiste en l’échauffement d’un filament de
tungstène par le passage d’un courant. Deux types d’incandescence sont à distinguer :
l’incandescence classique et l’incandescence halogène.

Figure 5 - Différents types de lampes à incandescence « classiques »

5.2. Lampes fluorescentes


Un ballast électronique (composant électronique qui agit sur le courant électrique) provoque une
décharge électrique importante. Celle-ci va alors ioniser (créer un champ magnétique) les gaz
contenus dans l'ampoule (argon et vapeur de mercure à basse pression). Cela va alors créer des
rayonnements ultraviolets, donc invisibles à l'œil nu. La poussière fluorescente à la surface de
l'ampoule (poudre de béryllium) va alors convertir ces rayonnements ultraviolets en rayonnements
visibles (lumière).

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Figure 6 - Différents types de lampes fluorescentes

5.3. Lampe à décharge haute intensité


Lampes à la vapeur de mercure (VM)
Les lampes à décharge à haute pression sont plus compactes et supportent des charges électriques
plus importantes ; elles nécessitent par conséquent des tubes à décharge en quartz pour résister à
la pression et à la température. Le tube à décharge est enfermé dans une enveloppe extérieure en
verre remplie d’azote ou d’argon-azote pour réduire l’oxydation et les décharges. L’ampoule filtre
efficacement le rayonnement ultraviolet généré par le tube à décharge.

Figure 7
Halogénure métallique (HM)
Il est possible d’améliorer la couleur et le flux lumineux des lampes à vapeur de mercure en ajoutant
différents métaux à l’arc du mercure. La dose étant faible pour chaque lampe, il est plus pratique,
pour une application précise, d’employer les métaux sous forme de poudre comme les halogénures
qui, lorsque la lampe chauffe, se dissocient en libérant le métal.
Une lampe aux halogénures métalliques peut utiliser un certain nombre de métaux différents,
chacun émettant dans sa couleur caractéristique, comme par exemple :
• Dysprosium — spectre large vert-bleu;
• Indium — spectre étroit bleu;
• Lithium — spectre étroit rouge;
• Scandium — spectre large bleu-vert;
• Sodium — spectre étroit jaune;

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• Thallium — spectre étroit vert;


• Étain — spectre large orange-rouge.

Figure 8 - Lampe aux halogénures métalliques


Sodium à haute pression (SHP)
Ces lampes sont similaires à celles à vapeur de mercure haute pression, mais offrent une meilleure
efficacité lumineuse (supérieure à 100 lumens/watt) et un excellent maintien du flux lumineux. La
nature réactive du sodium requiert un tube à décharge en alumine polycristalline translucide, car le
verre ou le quartz ne conviennent pas. L’ampoule de verre extérieure est sous vide pour éviter la
formation d’arc et l’oxydation. La décharge dans le sodium ne générant pas de rayonnement
ultraviolet, les revêtements de substances fluorescentes ne sont donc pas nécessaires. Certaines
ampoules sont dépolies ou traitées pour diffuser la source lumineuse.

Figure 9
Sodium à basse pression (SBP)
Le tube à décharge présente une taille similaire au tube fluorescent, mais il est constitué d’un verre
feuilleté spécial recouvert à l’intérieur d’une couche résistant au sodium. Le tube à décharge en
forme de long «U» est enfermé dans une ampoule extérieure sous vide pour assurer la stabilité
thermique. Pendant l’amorçage, les lampes émettent une lueur rouge intense due au gaz néon
qu’elles contiennent. Le rayonnement caractéristique des vapeurs de sodium basse pression est un
jaune monochromatique, couleur proche de la sensibilité maximale de l’œil humain. Avec près de
200 lumens/watt, les lampes à vapeur de sodium basse pression sont actuellement les lampes qui
ont l’efficacité lumineuse la plus élevée. Cependant, elles demeurent limitées aux applications dans
lesquelles la discrimination des couleurs ne revêt pas d’importance, comme les routes nationales et
les souterrains, ainsi que les rues résidentielles.

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Figure 10
5.4. Lampe à décharge haute intensité
L’électroluminescence est un procédé de production de lumière qui existe depuis de nombreuses
années sous la forme de diodes lumineuses vertes ou rouges de contrôle des appareils électriques.
C’est le développement de la LED (light emitting diode, diode électroluminescente ou DEL) bleue –
qui génère une lumière blanche - qui a permis la généralisation des LED pour l’éclairage intérieur et
extérieur. La LED est un semi-conducteur associant deux matériaux dont l’un présente un excès
d’électrons et l’autre un manque d’électrons. Lorsque cette jonction est soumise à une différence de
tension, les électrons en excès passent dans la zone en manque pour s’y recombiner. Cette
recombinaison génère un rayonnement dont la couleur dépend des éléments des matériaux de
jonction.

Figure 11

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Figure 12

6. Les caractéristiques des lampes


Le tableau suivant donne les caractéristiques des différentes lampes décrites ci-dessus.
Type (code) Puissance Rendu des couleurs Température Durée de vie
(watts) de couleur (K) (heures)
Lampes fluorescentes 5-55 Bon 80 - 95 2 700-5 000 5 000-10 000
compactes (FS)
Lampes à vapeur de mercure 80-750 Passable 3 300-3 800 20 000
haute pression (QE)
Lampes à vapeur de sodium 50-1 000 Mauvais à bon 2 000-2 500 6 000-24 000
haute pression (S–)
Lampes à incandescence (I) 5-500 Bon 100 2 700 1 000-3000
Lampes à vapeur de sodium 26-180 Couleur jaune 1 800 16 000
basse pression (LS) monochromatique
Lampes halogènes (HS) basse 12-100 Bon 3 000 2 000-5 000
tension
Lampes aux halogénures 35-2 000 Bon à excellent 3 000-5 000 6 000-20 000
métalliques (M–)
Tube fluorescent 4-100 Passable à bon 2 700-6 500 10 000-15 000

7. Les luminaires
Un luminaire est un appareil servant à éclairer une pièce ou un lieu, à partir d'une source de lumière
naturelle ou artificielle, filtrée ou transformée. En plus d'être fonctionnel, le luminaire est aussi
esthétique et peut servir à créer des ambiances ou à décorer tout simplement une pièce.
Ci-dessous un résumé des types de luminaires avec leurs applications principales, voir également
des situations standards par type de pièce et bâtiment.
Luminaire Dessins Utilisation Montage Caractéristiques

Eclairage Sur un mur à


Applique Luminaire généralement direct/indirect
d’appoint l’horizontal

Extérieur, En saille
Borne Luminaire d’environ 1m de haut
résidentiel dans le sol

Tertiaire
Dans faux Luminaire bon marché, le plus discret
Encastré (bureaux,
plafond possible, optique diffuse ou dirigée
écoles…)

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Luminaire Dessins Utilisation Montage Caractéristiques


Éclairage architectural extérieur de
Encastré de Encastré
Extérieur bâtiment ou signalétique (suivant la
sol dans le sol
puissance)

En Pour lieux de grandes hauteurs, flux


Gamelle Entrepôt, usine
suspension lumineux important

Eclairage de
Posé sur le Luminaire d’environ 2 m de hauteur, très
Lampadaire bureaux,
sol varié dans ses formes et ses utilisations
particulier

Luminaire technique ayant bien souvent


Luminaire
Lieu technique Varié une résistance mécanique importante,
étanche
voir IP et IK

Tertiaire
Luminaire bon marché et relativement
Plafonnier (bureaux, En saillie
discret, optique diffuse ou dirigée
écoles…)

Luminaire de forte puissance à flux


Projecteur Stades, places
Sur mat souvent dirigé, généralement pour des
extérieur publiques
applications en grandes hauteurs

Magasin Luminaire de petites dimensions à flux


Projecteur
(éclairage Sur rail dirigé, déplaçable et orientable
intérieur
d’accentuation) facilement

Corniche, Ruban souple continu de LED qui


Ruban LED Posé ou collé
présentoir remplace les réglettes fluorescentes

Dans faux
plafond ou Luminaire de petites dimensions donc
Spot Magasin, toilettes
sur rail faible flux lumineux
électrique
Tertiaire /
En Luminaire de formes et de types très
Suspension architectural /
suspension variés
particulier

8. Les types de commande d’éclairage


8.1. Les interrupteurs
Les interrupteurs constituent les organes de commande les plus simples dans une gestion
d’occupation. Leur caractéristique principale est qu’ils restent en l’état ON ou OFF s’ils ne sont pas
actionnés par l’occupant. Le changement d’état nécessite l’intervention de l’occupant. L’occupant
allume ou pas l’éclairage en fonction de sa sensibilité personnelle et des conditions d’ambiance du
local dans lequel il se trouve.

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Figure 13

8.2. Les boutons poussoir


Les boutons poussoirs, contrairement aux interrupteurs, n’ont qu’un seul état au repos : soit ON,
soit OFF suivant leur type. Ils ne servent, par une simple impulsion, qu’à changer l’état d’un
équipement intermédiaire de commande des luminaires comme, par exemple, les télérupteurs, les
relais, les entrées digitales des automates (DI : Digital Input), …
Cette caractéristique leur permet aussi de pouvoir être couplés avec une détection d’occupation
automatique. L’idée est de combiner :
Un allumage volontaire de l’éclairage à l’entrée de l’occupant dans son local à et une extinction
manuelle ou automatique du même éclairage par détection d’absence lorsque l’occupant quitte son
local (possibilité de temporisation).

Figure 14
8.3. Les gradateurs ou “dimmer”
L’idée du contrôle du flux lumineux est d’adapter la luminance ou, de manière plus pratique, le
niveau d’éclairement du luminaire en fonction du besoin réel de “lux” dans un local. En effet,
lorsque le local considéré bénéficie d’un appoint en éclairage naturel conséquent, par exemple, ou
bien lorsque l’on souhaite projeter une présentation dans une salle de réunion, le maintien d’un flux
lumineux à 100 %, d’une part, peut devenir une source d’inconfort visuel et, d’autre part, source de
consommations énergétiques inutiles.

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Figure 15
Grâce aux “dimmers”, la tension d’alimentation peut être réglée de 0 à 100 % en 230 V par exemple.
8.4. Les détecteurs de mouvements et de présence
Le passage fréquent, mais court en temps des locaux de circulation (couloirs, escaliers, local
photocopieuse, sanitaire, …) pourrait être géré par des simples détecteurs de mouvement. Cette
technique permet de choisir des luminaires avec le détecteur de mouvement incorporé ce qui réduit
fortement les longueurs des câbles d’alimentation 230 V et de commande basse tension.

Figure 16
8.5. Les horloges de gestion d’horaire
Il existe une grande variété d’horloges, allant du simple interrupteur électromagnétique multi
positions jusqu’à l’interrupteur à cristaux liquides. Les commandes transmises aux luminaires
peuvent aussi provenir de systèmes de gestion centrale.

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Figure 17

8.6. La commande centralisée par bus de communication


La gestion centrale gère les luminaires par des modules 0-10 V ou DALI (module sur rail DIN dans le
tableau divisionnaire) via un bus de communication de type KNX. En fonction des équipements de
gestion de l’éclairage naturel, la flexibilité de reconversion des locaux est plus ou moins grande. Il
est clair que le choix d’une gestion au travers d’un bus de communication offre plus de liberté
d’adaptation de l’éclairage en cas de changement d’affectation des locaux.

Figure 18

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9. Différents types de montages de luminaires


9.1. Montage simple allumage

Figure 19

Principe de fonctionnement :
Le simple allumage en électricité sert à allumer ou éteindre un point d’éclairage depuis un seul
endroit de la pièce (le plus souvent, à l’entrée de la pièce).
Il est donc composé :
• D’un interrupteur type va et vient (même s’il ne s’agit que d’un simple allumage, les
interrupteurs portent le nom de va et vient car ils peuvent assurer les deux fonctions).
• D’une ou plusieurs ampoules électriques – aussi appelés point lumineux.
Ce type de montage électrique est adapté à une pièce qui possède une seule entrée, comme une
chambre, un bureau ou encore une cave.
Schéma développé :

Figure 20

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Schéma architectural :

Figure 21

Schéma unifilaire et multifilaire :

Figure 22
Schéma multifilaire Schéma unifilaire

9.2. Montage double allumage

Figure 23

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Principe de fonctionnement :
Le double allumage sert à allumer ou éteindre deux points d’éclairage différents depuis un endroit
de la pièce. Le branchement se fait avec un interrupteur double.
Schéma développé :

Figure 24
Schéma architectural :

Figure 25
Schéma unifilaire et multifilaire

Figure 26
Schéma multifilaire Schéma unifilaire

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9.3. Montage Va et Vient


Ce montage permet de commander un circuit d’éclairage de deux endroits différents.

Figure 27
Principe de fonctionnement :
L’interrupteur va-et-vient est un mécanisme de type "contact maintenu" qui permet de mettre en
marche un circuit électrique par un appui sur l’interrupteur qui reste dans cette position jusqu’à ce
qu’une autre action sur cet interrupteur ou sur le second qui lui est relié, intervienne dans le but
d’éteindre la lumière.
L’interrupteur va-et-vient possède 3 contacts électriques matérialisés par des bornes rondes. A
chaque appui sur l’un des deux interrupteurs, un des contacts passe du haut vers le bas de manière
à ce que le contact soit toujours maintenu pour permettre le passage du courant et donc l’allumage
du point lumineux concerné.
Schéma développé :

Figure 28

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Schéma architectural :

Figure 29

Schéma unifilaire et multifilaire :

Figure 30
Schéma multifilaire Schéma unifilaire

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9.4. Montage Télérupteur


En règle générale, le télérupteur est utilisé dans les cas où il y a trois commandes d’éclairage ou
plus.

Figure 31
Principe de fonctionnement :
Le télérupteur est un matériel électrique qui est constitué de deux éléments principaux qui sont :
• La bobine.
• Un contact électrique pour la partie puissance.
1. Au repos, sans aucun courant dans la bobine, le contact de puissance reste ouvert. Le point
lumineux raccordé ne s’allume pas.
2. Lorsqu’un courant est injecté à travers la bobine (appui sur le bouton poussoir), celle-ci est
magnétisée et « ferme » le contact pour laisser passer le courant dans la partie puissance. Le
contact reste fermé, c’est la phase d’allumage.
3. Sans aucun nouveau signal (la bobine n’est pas alimentée), le contact de puissance reste fermé.
4. Lorsqu’un nouveau courant est injecté dans la bobine, le contact de puissance est relâché et plus
aucun courant ne passe dans la partie puissance. C’est la phase d’extinction.
Schéma développé :

Figure 32

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Schéma architectural :

Figure 33

Schéma unifilaire et multifilaire :

Figure 34
Schéma multifilaire Schéma unifilaire

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9.5. Montage Minuterie

Figure 35

La minuterie électrique permet d’allumer un point lumineux depuis un ou plusieurs endroits de la


pièce, et de laisser ce point lumineux allumé pendant une durée réglable.
Les points de commande sont des boutons poussoirs avec témoin lumineux (afin de pouvoir les
repérer en cas d’extinction).
Il ne faut pas utiliser d’interrupteur simple allumage pour la minuterie électrique.
Principe de fonctionnement :
Electriquement, une minuterie électromécanique est constituée d’une bobine et d’un contact
temporisé et à accrochage mécanique. Lorsque la bobine est alimentée (par action sur un bouton
poussoir) le contact se ferme.
Au relâchement du bouton, la bobine se désexcite mais le contact reste fermé pendant un certain
temps après lequel il s’ouvre. La bobine est commandée par les boutons poussoirs et les lampes
d’éclairage sont commandées par le contact temporisé de la minuterie.
Considérons l’exemple de la commande de deux lampes de trois endroits différents. Deux montages
sont possibles : Montage sans effet et montage avec effet.
• Avec effet : la minuterie est enclenchée, le fait d’appuyer à nouveau relance la
temporisation avec toute sa durée.

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Figure 36

• Sans effet : la minuterie est enclenchée, le fait d’appuyer à nouveau n’influe pas la
temporisation seule la première impulsion est prise en compte pour la durée définie.

Figure 37
Schéma architectural :

Figure 38

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Schéma développé (Montage avec effet) :

Figure 39

Schéma développé (Montage sans effet) :

Figure 40
Schéma unifilaire et multifilaire :

Schéma multifilaire Schéma unifilaire

Figure 41

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APPRENTISSAGE DE BASE A6 : LE MATÉRIEL ÉLECTRIQUE, LES OUTILS ET L’ÉQUIPEMENT


NÉCESSAIRES À L’INSTALLATION DU SYSTÈME D’ÉCLAIRAGE
1. Les outils d’un électricien
Pour réaliser les travaux électriques, il y a plusieurs pièces indispensables à toujours avoir dans la
caisse à outils d'électricien. Ces derniers sont les basiques que tout électricien, débutant ou non,
doit avoir à sa disposition. Il existe bien sûr bon nombre d'autres outils qui peuvent plus ou moins
être utiles.
1.1. Travailler sur des fils électriques
Les tournevis
Outil indispensable pour de tous types de tâches, le tournevis doit toutefois être adapté afin de
limiter les risques d'électrocution. Ainsi, faut en choisir des spécifiques, dont les manches et les tiges
sont gainés.
Il existe également des tournevis dits "d'électricien". Ceux-ci sont équipés d'une LED permettant de
détecter la présence de courant électrique. Bien que moins puissant qu'un testeur électronique, ils
sont très pratiques et sécurisants.
La pince à dénuder
Elle permet de dénuder les fils, c'est-à-dire d'enlever l'isolant qui les enveloppe afin d'établir une
connexion avec d'autres conducteurs électriques.
Le couteau à dégainer
Le couteau à dégainer est très utile pour travailler sur les câbles difficilement accessibles.
Facilement manipulable, il permet de faire des découpes circulaires et longitudinales propres, même
lorsque celles-ci sont difficiles à réaliser.
Plus performant que la pince à dénuder classique, il est équipé de lames pivotantes automatiques et
d'une traverse de maintien autobloquante.
La pince coupante
Pour couper les fils rapidement et proprement, rien ne vaut l'efficacité d'une pince coupante.
Toutefois, il existe différentes qualités et différents modèles.
La pince plate
La pince plate permet de tirer et de serrer les fils et les anneaux. Elle permet également d'accéder
aux emplacements étroits.
Elle se décline sous de nombreuses formes, et chacune définit un degré de précision différent. Bien
que toujours de forme effilée, elle peut être à bec plat ou encore à bec rond.
Le crayon de maçon pour effectuer des repères des trous et emplacements de fixation.
La scie cloche de 67 mm pour créer les emplacements des interrupteurs et prises par
exemple.

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La pince à placo pour réaliser de petites découpes ou pour découper facilement des
éléments gênants.
La scie à guichet pour découper des matériaux délicats ou créer une découpe pour installer
une boîte de dérivation.
La pince multiple pour venir à bout du serrage et du desserrage de n'importe quel élément
récalcitrant.
Le marteau pour enfoncer, écraser ou aplatir facilement.
Le tire-fil électrique (ou aiguille d’électricien) pour faire passer facilement des fils dans une
gaine.

Figure 1
Le scie à métaux pour découper des goulottes ou des tubes IRL par exemple.
Le niveau pour mettre à niveau toutes vos installations.
1.2 Les instruments pour effectuer des mesures
Le multimètre numérique (ou contrôleur universel) qui regroupe dans un seul boîtier, un
voltmètre, un ampèremètre et un ohmmètre. Des instruments qui permettent de prendre
différentes mesures sur les installations, comme vérifier les pics de tension ou faire des tests
de continuité par exemple.
Le testeur de tension connu aussi sous le nom de VAT, il permet de vérifier l'absence de
tension électrique.
La pince ampèremétrique permet d'attraper des fils et des câbles afin de mesurer le courant
qui les traverse, ainsi que son intensité. Elle est très pratique pour équilibrer les phases.
2. Outillage et équipement pour le travail en hauteur et la manutention
Lorsque le chantier nécessite un poste de travail en hauteur (pose de chemin de câble ou
d’appareillage au plafond), il convient d’utiliser le matériel adapté.
L’échelle comme l'escabeau ne sont pas autorisés comme poste de travail (article R.4323-63 du
Code du travail).
Pour l'installation de chemin de câbles en hauteur, d'appareillage ou pour le passage de gaines dans
les faux plafonds, en intérieur, les électriciens utilisent une plate-forme individuelle roulante légère

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(PIRL), communément appelée « gazelle », ou un échafaudage roulant à montage et démontage en


sécurité (MDS).
L'avantage de la PIRL est qu'elle peut être déplacée facilement à mesure de la progression du travail
; elle est relativement légère (15 kg pour les plus légères) et offre un plan de travail sécurisé et
stable.
Son utilisation nécessite des surfaces planes et peu encombrées.

Figure 2
Pour les travaux extérieurs, les opérateurs utilisent une plate-forme élévatrice mobile de personnes
(PEMP) ou un échafaudage fixe, avec une préférence s'il est à montage et démontage en sécurité
(MDS). Ces équipements permettent de travailler en sécurité à bonne hauteur ; ils limitent les
positions inconfortables et le risque de chute de hauteur. La PEMP offre une surface de poste de
travail suffisante pour être à l'aise (au moins 60 cm de largueur).
Cependant, l'échafaudage ou la PEMP ne permettent pas d’intervenir pour certains travaux sur
toiture difficilement accessible ou pour des interventions ponctuelles. La protection contre la chute
de hauteur peut alors être réalisée au moyen d'un équipement de protection individuelle (EPI) tel
que le harnais, la longe et le stop-chute attachés à une ligne de vie ou à des points d'ancrage.

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APPRENTISSAGE DE BASE A7 : LES DIFFÉRENTS SCHÉMAS DE LIAISON À LA TERRE


1. Les moyens de protection contre le risque
La prévention du risque électrique repose sur des dispositions réglementaires figurant dans le Code
du travail. Elle concerne la mise en sécurité des installations et des matériels électriques, et ce dès
leur conception. L’objectif est d’éviter tout contact, qu’il soit direct ou indirect, avec des pièces nues
sous tension ou mises accidentellement sous tension. En outre, le matériel doit être conforme à la
réglementation en vigueur afin de protéger les utilisateurs.
1.1. Protection contre les contacts directs
Un contact direct est un contact entre une partie du corps humain et une partie active (pièce
normalement sous tension) d’une installation électrique. Pour prévenir les contacts directs il existe
plusieurs moyens :
Éloignement
La distance d’éloignement dépend de l’environnement (chantier, locaux réservés à la production…)
et de la valeur de tension.
Barrière ou enveloppe
Elles constituent un obstacle (écran, boîtiers, armoires…) possédant un degré de protection minimal
(IP2X ou IPXXB en basse tension, IP3X ou IPXXC en haute tension) et ne pouvant être ouverts qu'à
l'aide d'une clé ou d'un outil.
Isolation des parties actives
Celle-ci recouvre d'un isolant les parties actives et ne peut être enlevée que par destruction.
Très basse tension
Celle-ci peut être de type très basse tension de sécurité (TBTS) ou de type très basse tension de
protection (TBTP). Les conditions d’obtention de ces tensions sont précisées dans la norme NF C 15-
100.

Figure 1

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1.2. Protection contre les contacts indirects


Un contact indirect est un contact entre une partie du corps humain et une masse conductrice mise
accidentellement sous tension. Pour prévenir les contacts indirects il existe plusieurs moyens :
Mise à la terre des masses avec coupure automatique de l'alimentation : les schémas de
liaison à la terre sont aussi appelés « régimes du neutre ». Ils sont définis dans la norme NF
C 15-100.
Double isolation ou isolation renforcée.
Très basse tension comme pour la protection contre les contacts directs.

Figure 2

2. Les types liaison à la terre


Les Schémas des Liaisons à la Terre - SLT - (ou régimes de neutre) caractérisent le mode de
raccordement à la terre du neutre du secondaire du transformateur MT / BT et les moyens de mise
à la terre des masses de l'installation en fonction desquels sont mises en œuvre les mesures de
protection des personnes contre les contacts indirects.
Les schémas de liaisons à la terre formalisent trois choix initialement indépendants faits par le
concepteur d'une distribution électrique ou d'une installation concernant :
• Le mode de raccordement de l'installation électrique (généralement du point neutre de
l'installation), et de la mise à la terre des masses.
• Un conducteur de protection (PE) séparé ou un conducteur de protection et un conducteur
neutre confondu (PEN),
• L’utilisation comme protection contre les défauts d'isolement des dispositifs de protection
contre les courts-circuits, ce qui nécessite des courants de défauts de forte intensité, ou des
dispositifs additionnels capables de détecter et d'éliminer des courants de défauts de faible
intensité.

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2.1. Schéma TT (neutre à la terre)


Un point de l'alimentation est relié directement à la terre. Les masses de l'installation sont reliées à
une prise de terre électriquement distincte de la prise de terre du neutre.
Elles peuvent être confondues de fait sans incidence sur les conditions de protection.

Figure 3

2.2. Schéma TN (mise au neutre)


Un point de l'installation, en général le neutre, est relié directement à la terre. Les masses de
l'installation sont reliées à ce point par le conducteur de protection. On distingue les schémas
suivants :
✓ Schéma TN-C
Le conducteur de protection et le conducteur neutre sont confondus en un seul conducteur appelé
PEN (Protective Earth and Neutral). Ce schéma est interdit pour des sections inférieures à 10 mm 2 et
pour des canalisations mobiles.
Le schéma TN-C nécessite la création d'un système équipotentiel pour éviter la montée en potentiel
des masses et des éléments conducteurs. Il est par conséquent nécessaire de relier le conducteur
PEN à de nombreuses prises de terre réparties dans l'installation.

Figure 4

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✓ Schéma TN-S
Le conducteur de protection et le conducteur neutre sont distincts. Les masses sont reliées au
conducteur de protection (PE).
Le schéma TN-S (5 fils) est obligatoire pour les circuits de section inférieure à 10 mm2 en cuivre et 16
mm2 en aluminium pour les canalisations mobiles.

Figure 5

2.3. Schéma IT (neutre isolé)


Aucune liaison électrique n'est réalisée intentionnellement entre le point neutre et la terre. Les
masses d'utilisation de l'installation électrique sont reliées à une prise de terre.
En fait, tout circuit possède naturellement une impédance de fuite due aux capacités et résistances
d'isolement réparties entre les phases et la terre.

Figure 6

3. La mise à la terre
3.1. Présentation
Couramment connue aussi sous le nom de "prise de terre", la mise à la terre consiste à évacuer le
courant de fuite en cas de défaut d'isolement sur un appareil électrique vers la terre, via un fil
conducteur en cuivre, et donc à protéger les personnes du risque d'électrisation voire
d'électrocution.

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Autrement dit, lorsque votre logement est équipé d'une mise à la terre, le courant électrique qui
s'échappe part directement dans le sol via la terre et l'alimentation se coupe par sécurité grâce au
dispositif différentiel de protection. Si ce n'est pas le cas, comme cela peut arriver s'il y a un défaut
d'isolement sur un appareil électrique, il reste sur sa carcasse métallique jusqu'à ce qu'il puisse
s'évacuer : lorsque vous touchez une partie en métal de l'appareil, c'est vous qui faites office de
prise de terre et le courant vous traverse pour rejoindre la terre, pouvant causer notamment une
défaillance cardiaque potentiellement mortelle.

Figure 7

La présence de la mise à la terre dans une habitation ou une copropriété est rendue obligatoire par
les normes de sécurité électrique de la NF C 15-100.
3.2. Le circuit de mise à la terre
Le raccordement à la terre d'un appareil électrique (lampe, appareil électroménager, équipement
informatique...) ou d'un appareillage électrique (prise de courant, interrupteur, éclairage) n'est
effectif : que s'il est doté d'une prise de terre (fiche mâle sur la prise de courant et fiche femelle sur
la prise que l'on branche) ou qu'il est classé protégé.
Et que cette partie du circuit électrique est équipée d'un fil de terre branché sur le tableau
électrique via la barrette de terre et que cette dernière est également connectée à la terre sur votre
alimentation générale.
3.3. Le raccordement à la terre
Dans une habitation, il existe 2 types de câbles conducteurs pour la mise à la terre :
Le conducteur principal de protection, relié au répartiteur de terre sur le tableau électrique, un
câble électrique en cuivre isolé, de section 16 mm² (dans la plupart des cas, mais cela dépend du
type de section utilisé par l'alimentation générale).

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Le conducteur de protection des circuits électriques, partant de l'appareillage vers le tableau


électrique, câble en cuivre isolé généralement de section 2,5 mm².
3.4. Les différentes techniques de mise à la terre
Idéalement réalisée lors de la construction de la maison, la mise à la terre est néanmoins possible en
rénovation, quoique plus compliquée à mettre en œuvre.
Il existe 3 solutions :
✓ La boucle à fond de fouille adaptée à la construction neuve : cette technique consiste en
une boucle (tresse de cuivre nue de 25 mm² de section) partant et revenant vers le tableau
de répartition électrique autour de la maison dans les fondations, assurant donc la liaison de
terre sur la borne.

Figure 8

✓ Le conducteur en tranchée d'alimentation : le câble de terre part de la borne de terre sur le


tableau électrique et rejoint un point éloigné à la distance adaptée, enterré à une
profondeur d'un mètre (il ne doit pas être placé à moins de 20 cm d'une canalisation d'eau,
gaz ou électricité)

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Figure 9

✓ L'installation d'un ou plusieurs piquets de terre en acier galvanisé (solution pour la


rénovation) : chaque piquet de terre est planté à la verticale dans le sol à une profondeur
minimale de 2 mètres, entouré d'une limaille de conduction et relié à la barrette de terre
sur le tableau via une tresse de cuivre de section 25 mm² ; on pose un regard de visite et
une protection anticorrosion sur la liaison.

Figure 10

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ENTRAINEMENT A : ANALYSER L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ET LES CONDITIONS DE


REALISATION
Durée : 2 heures
But : Identifier les types de luminaires.
Analyser le comportement des montages.
Matériel requis : Questionnaire
Marche à suivre :

Exercice 1 :
La figure ci-dessous représente le plan architectural de l’appartement de l’installation d’éclairage
classique.

1. Donner les noms des symboles figurant sur le plan architectural :

Symbole Désignation

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2. Quelle est la différence entre un bouton poussoir et un interrupteur ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

3. Compléter le schéma développé du montage du Hall.

Ph
N
PE

S1 S2 S3 S4

4. Compléter le chronogramme suivant :

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Exercice 2 :
En se basant sur le plan architectural ci-dessous.

1. Donner le nom du montage électrique convenable ainsi que la référence des interrupteurs
utilisés.
▪ Montage : ……………………………………………………………………………………………………..
▪ Référence des interrupteurs :………………………………………………………………………..
2. Compléter le schéma développé de l’installation électrique de la salle de réunion en prévoyant
la protection nécessaire.

L’éclairage du hall est assuré par un télérupteur qui commande 8 lampes par action sur l’un des
boutons poussoirs S1, S2, S3 ou S4.

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3. Préciser les rôles des bornes 1-2 et A1 - A2 du télérupteur.

Bornes Rôle
1-2 ……………………………………………………………………………………

A1 - A2 ……………………………………………………………………………………

4. Compléter le schéma de branchement de l’installation électrique du hall.

5. Identifier les composants du circuit de commande et de puissance

Circuit de commande Circuit de puissance

➢ …………………………………………. ➢ ………………………………………….
➢ ………………………………………… ➢ ……………………………………………

6. Complétez le chronogramme ci-dessous.

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APPRENTISSAGE DE BASE B1 : LA FIXATION DES COMPOSANTS


1. Respect de la norme
Un logement doit comporter au moins 2 circuits. Tous les circuits d’éclairage doivent comporter un
fil de terre.
Conseil :
Les points d’éclairage
Prévoir au moins un point d’éclairage dans chaque pièce. A l’extérieur, installer un point d’éclairage
au-dessus de chaque accès : porte d’entrée principale, porte de service.
Les points d’allumage
Dans chaque pièce, prévoir au moins un point d’allumage près de chaque accès à une hauteur
comprise entre 0,9 m et 1,30 m. Dans les couloirs et les circulations, les points d’allumage pourront
être réalisés soit par des commandes manuelles avec ou sans variateur de lumière, soit par une
commande automatique par détection de mouvements.
Pour faciliter l’évolution de l’installation, les 2 conducteurs doivent être disponibles à chaque
point de commande.
Les circuits de prises
Le circuit est câblé en fils de 2,5 mm2 protégé au tableau par un disjoncteur de max 20 A. On peut
installer jusqu’à 8 prises par circuit. Pour le nombre de prises, dans les locaux ne présentant pas de
risque d’humidité, les prises de courant devront être installées de telle manière que l’axe de leurs
alvéoles se trouve à 15 cm minimum au-dessus du sol fini.
Les circuits spécialisés
Les appareils suivants doivent être alimentés par des circuits séparés : - lave-linge - sèche-linge -
lave-vaisselle - four - cuisinière - chauffage central.
2. Exemple d’un montage simple allumage
La norme électrique française NF C 15-100 impose des certaines règles quant à la réalisation d'un
montage Simple allumage.
La protection électrique du circuit doit être assurée par un disjoncteur magnétothermique qui
assurera la coupure en cas de défaut de surintensité de type surcharge ou de court-circuit.
Section Calibre protection (A)
Nature du
conducteur Equipement – Condition d’installation
circuit Disjoncteur Fusible
cuivre (mm²)
Eclairage 1,5 mm² 16 A INTERDIT 8 points d'éclairage maxi par circuit
1 interrupteur de commande pour 2 PC
PC maxi (dans la même pièce)
1,5 mm² 16 A INTERDIT
commandée 1 télérupteur ou 1 contacteur peut
commander plus de 2 socles

La norme électrique impose donc au plus 8 points d'éclairage par disjoncteur (circuit) et un
maximum de 2 prises de courant commandées par l'interrupteur.

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Les conducteurs ou fils utilisés pour les raccordements électriques doivent être de section 1,5mm².

Figure 1
3. Les étapes pour fixer un dispositif d’éclairage
Planifier son projet
La mise en place des nouveaux luminaires exige une planification soignée et beaucoup de
méticulosité. Il ne faut pas se tromper pendant la manipulation des câbles électriques. Autrement
dit, il faut se préparer correctement et connaitre le règlement à fond pour réaliser un projet sûr,
conformément aux normes.

Figure 2
a) Choisir un luminaire adapté à la zone à desservir
L'éclairage d'un atelier, d'une cuisine ou d'une garderie est complètement différent de celui d'une
salle de séjour. Il faut prendre en considération la fonction de la pièce pour déterminer la manière
d'installer le dispositif d'éclairage. Existe-t-il un endroit pour s'assoir et lire tranquillement ? Une
applique ou un dispositif mural pourrait convenir le mieux.
• Dans la plupart des installations, il faut fixer un ou plusieurs nouveaux dispositifs.
Généralement, installer des appliques murales, des luminaires au plafond ou sur des
supports verticaux.
• Si la pièce est conçue pour des travaux délicats, comme du bricolage ou de la couture, il
faut envisager d'avoir à la fois un éclairage général (éclairage à DEL ou encastré) plus un
éclairage pour travailler (des lampes suspendues, etc.). L'éclairage de travail est concentré
directement, alors que l'éclairage général aide à éliminer les ombres et rend la pièce
agréable.

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Figure 3

b) Repérer le chemin du câblage


Le branchement d'une nouvelle installation peut être réalisé de trois façons différentes.
✓ Relier la source d'alimentation à l'interrupteur
✓ Relier la source d'alimentation au dispositif
✓ Connecter la source d'alimentation et la charge au même interrupteur.
Si le système d'éclairage n'est commandé que par un seul interrupteur, les trois points, source
d'alimentation, interrupteur et dispositif doivent être connectés ensemble avec un simple câble
bifilaire.

Figure 4

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Installer un dispositif d'éclairage


a) Créer une source d’alimentation approprié
Afin de cacher les pontages ou les jonctions, il est pratique d'utiliser une boîte de dérivation qui
s'adaptera au mode de pose employé. La boîte de dérivation peut donc être apparente ou encastrée
et elle contiendra les dominos ou les connecteurs de câblage wago.
Pour choisir le type de boîte de dérivation à installer, il faut déterminer où elle sera installée
(intérieur, extérieur, visible ou non ?). En fonction de ces critères vous opterez pour une version
étanche, adaptée à une installation extérieure, ou bien une version qui peut s'encastrée dans les
cloisons sèches pour davantage d'esthétique.

Figure 5

b) Créer un cheminement
Afin de protéger les conducteurs et les câbles sur le cheminement du simple allumage, il est
nécessaire de les faire passer et de les protéger dans un conduit ou une gaine électrique. Si le
passage des conducteurs est encastré on utilisera une gaine ICTA, par contre si la canalisation est
apparente on peut utiliser des conduits IRL ou de la moulure pour plus d'esthétisme.

Figure 6
Conduit ICTA pour une installation simple allumage encastrée Conduit apparent de type IRL

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c) Percer des ouvertures pour le câblage


Pratiquer ces ouvertures dans le plafond ou les murs pour placer les boitiers, les interrupteurs et le
dispositif d'éclairage lui-même. D'abord, tracer le contour des ouvertures sur le mur ou le plafond.
Placer le boitier à la même hauteur que ceux qui existent déjà dans votre maison.
Habituellement, pour un dispositif au plafond, le boitier a généralement la forme d'un octogone de
10 cm de côté. S'il s'agit d'un dispositif d'éclairage encastré, il n'est pas nécessaire d'installer de
boitier, car le dispositif est livré avec un boitier de raccordement. La majorité des fabricants donnent
des instructions de montage, qui précisent les dimensions de l'ouverture à pratiquer dans le
plafond.

Figure 7

Exemple d’encastrement en maçonnerie

1 2 3
1 - Tracer les emplacements des boîtes à encastrer et les saignées à réaliser.
2 - Creuser les saignées et les logements des boîtes au burin ou à la rainureuse.
3 - Mettre les gaines en place dans les saignées

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4 5 6
4 - Percer les passages de gaines sans outils.
5 - Mettre en place la boîte dans le mur.
6 - Sceller les boîtes au plâtre en veillant à l’horizontalité des vis de fixation de l’appareil et
rebouchez les saignées.

7 8 9
7 - Raccorder l’appareil sans outil grâce aux bornes automatiques.
8 - Visser le support de l’appareil à la boîte par vis ou par griffes.
6 - Clipser la plaque monoposte.

Ajout d’une suspension sur une installation

1 2 3

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1 - Tracer le cheminement de la moulure et du cache fils puis fixez les embases des accessoires
2 - Coller ou visser les moulures et le cache fils puis visser l’embout fourni avec l’interrupteur
3 - Passer les fils dans les moulures puis raccorder et clipser l’interrupteur

4 5 6
4 - Raccorder le luminaire puis clipser le couvercle du boîtier de suspension
5 - Couper et clipser les couvercles de moulure puis l’habillage de l’interrupteur
6 - Terminer par les couvercles du raccord d’angle et du boîtier de dérivation
4. Méthode de tirage des conducteurs
Les différents moyens de tirage du câble :
a) Tirage à mains
Il faut disposer d’un nombre de personnes suffisant, en particulier au niveau des coudes, des
entrées de buse et au niveau du touret. On veillera à ce que la cadence de tirage soit régulière et
uniforme afin d’éviter au câble les chocs avec le sol et les obstacles.
b) Tirage au treuil
Cette méthode de tirage est la plus simple, mais c’est aussi celle qui comporte le plus de risques
pour le câble. En fait, cette méthode ne peut être utilisée seule que si l’effort de tirage est bien
contrôlé pendant toute l’opération au moyen d’un dynamomètre, et ce, afin de ne pas dépasser la
valeur maximale admise pendant tout le déroulage. Dans un souci de qualité, prévoyez un
dynamomètre équipé d’une bande enregistreuse. L’effort de tirage sera exercé au niveau des âmes
des conducteurs de phase du câble à l’aide d’un manchon approprié.
c) Tirage à l’aide de machines ou chenilles de tirage
Ces machines sont constituées d’éléments motorisés et synchronisés tels que trains de galets,
chenilles. Lors de l’emploi de chenilles, il faut veiller à ce que ces dernières s’arrêtent en même
temps que le câble, faute de quoi, il serait rapidement détérioré. Le déroulage des câbles à partir
d’un touret ne doit jamais être effectué à la défilée mais toujours à la déroulée. Toutes ces
méthodes de tirage ont un point commun : la qualité des équipes et du matériel.

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APPRENTISSAGE DE BASE B2 : LES OPERATIONS DE RACCORDEMENT


Les opérations de raccordement
Une fois le câblage effectué, les étapes à suivre pour brancher les commutateurs sont relativement
simples, pour peu que l'on soit rigoureux :
1. Dénuder si besoin les fils présents dans la boîte d'encastrement sur environ 1,5 à 2 cm (s'ils
sont trop longs, couper-les au préalable pour qu'ils fassent 7 à 8 cm) ;
2. Sur le premier interrupteur, connecter la phase (rouge) sur la borne L et les navettes
(orange) sur les bornes 1 et 2 (l'ordre n'a pas d'incidence) ;
3. Encastrer le dispositif dans la boîte en veillant à ne pas coincer les câbles et serrer les vis
pour le fixer ;
4. Clipser la plaque de finition ;
5. Sur le second commutateur, connecter la phase, aussi appelée de retour lampe (violet,
orange, marron ou ivoire) sur la borne L, puis les navettes sur les bornes 1 et 2), encastrez le
dispositif dans la boîte et installez la plaque de finition.

Figure 1

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Figure 2

Figure 3
Il faut partir en sortie du disjoncteur (en aval) avec deux conducteurs rouge (phase) et bleu (neutre).
Le conducteur rouge doit être relié à l'interrupteur (borne L ou Phase). En sortie d'interrupteur, on
change de couleur pour se repérer (marron, orange, noir, gris, violet), j'utilise le marron en tant que
retour pour relier la sortie de l'interrupteur (borne 1) que je ramène vers le connecteur DCL borne L.
Le Neutre (conducteur bleu) en sortie du disjoncteur est également ramené au connecteur DCL du
point lumineux sur la borne N (Neutre). Pour terminer le montage, il faut également tirer un
conducteur vert/jaune allant du bornier de terre du tableau de répartition vers la borne terre du
connecteur DCL du point lumineux.

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ENTRAINEMENT B : FIXER LES COMPOSANTS ET EFFECTUER LES RACCORDEMENTS

TP 1
Durée : 5 heures
But :
• Différentier les différentes représentations d’un schéma.

• Comprendre les fonctions des différents éléments d'une installation d’éclairage.


• Enumérer les différents montages et comprendre leurs principes de fonctionnement.
Équipements et matière d'œuvre par équipe :
a) Équipement :
- Source de tension à c.a. 220 V ;
- Multimètre.
b) Matière d’œuvre :
Conducteurs ; Coffret ; Disjoncteur différentiel unipolaire + neutre ; Boite de dérivation ; Douille ;
Interrupteur ; Prise de courant ; Tube IRL ; Equerre de raccordement IRL : Te de raccordement IRL.
Marche à suivre :
Description :
Circuit d’éclairage :
Commander 2 points lumineux centraux d’un seul endroit.

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1. Donner le nom du montage


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
2. Tracer le schéma développé

3. Tracer le schéma unifilaire

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4. Choisir la section du câble convenable pour l’installation


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………

5. Quelle référence de tube doit-on choisir ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

6. Dessiner le croquis d’implantation

7. Réaliser l’installation.

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TP 2
Durée : 5 heures
But :
• Différentier les différentes représentations d’un schéma.
• Comprendre les fonctions des différents éléments d'une installation d’éclairage.
• Enumérer les différents montages et comprendre leurs principes de fonctionnement.
Équipements et matière d'œuvre par équipe :
a) Équipement :
- Source de tension à c.a. 220 V ;
- Multimètre.
b) Matière d’œuvre :
Conducteurs ; Coffret ; Disjoncteur différentiel unipolaire + neutre ; Boite de dérivation ; Douille ;
Interrupteur ; Prise de courant ; Tube IRL ; Equerre de raccordement IRL : Te de raccordement IRL.
Marche à suivre :
Description :
Circuit d’éclairage
Réaliser un montage double allumage de deux lampes.
1. Tracer le schéma développé

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2. Tracer le schéma unifilaire

3. Dessiner le croquis d’implantation

4. Réaliser l’installation.

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TP 3
Durée : 5 heures
But :
• Différentier les différentes représentations d’un schéma.
• Comprendre les fonctions des différents éléments d'une installation d’éclairage.
• Enumérer les différents montages et comprendre leurs principes de fonctionnement.
Équipements et matière d'œuvre par équipe :
a) Équipement :
- Source de tension à c.a. 220 V ;
- Multimètre.
b) Matière d’œuvre :
Conducteurs ; Coffret ; Disjoncteur différentiel unipolaire + neutre ; Boite de dérivation ; Douille ;
Interrupteur ; Prise de courant ; Tube IRL ; Equerre de raccordement IRL : Te de raccordement IRL.

Marche à suivre :
Description :

Circuit d’éclairage
Commander 4 points lumineux centraux de 2 endroits différents. Circuit protégé par un disjoncteur
de 10 A.

1. Donner le nom du montage


………………………………………………………………………………………………………………………………

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2. Tracer le schéma développé

3. Tracer le schéma unifilaire

4. Choisir la section du câble convenable pour l’installation


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………

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5. Compléter le dessin de croquis ?

6. Réaliser l’installation.

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TP 4
Durée : 5 heures
But :
• Différentier les différentes représentations d’un schéma.
• Comprendre les fonctions des différents éléments d'une installation d’éclairage.
• Enumérer les différents montages et comprendre leurs principes de fonctionnement.
Équipements et matière d'œuvre par équipe :
a) Équipement :
- Source de tension à c.a. 220 V ;
- Multimètre.
b) Matière d’œuvre :
Conducteurs ; Coffret ; Disjoncteur différentiel unipolaire + neutre ; Boite de dérivation ; Douille ;
Interrupteur ; Prise de courant ; Tube IRL ; Equerre de raccordement IRL : Te de raccordement IRL.
Marche à suivre :
Description :
Circuit d’éclairage
Commander 4 points lumineux centraux de 4 endroits différents. Circuit protégé par un disjoncteur
de 10 A.

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1. Donner le nom du montage


………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Tracer le schéma développé

3. Tracer le schéma unifilaire

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4. Compléter le dessin de croquis.

5. Réaliser l’installation.

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TP 5
Durée : 5 heures
But :
• Différentier les différentes représentations d’un schéma.
• Comprendre les fonctions des différents éléments d'une installation d’éclairage.
• Enumérer les différents montages et comprendre leurs principes de fonctionnement.
Équipements et matière d'œuvre par équipe :
a) Équipement :
- Source de tension à c.a. 220 V ;
- Multimètre.
b) Matière d’œuvre :
Conducteurs ; Coffret ; Disjoncteur différentiel unipolaire + neutre ; Boite de dérivation ; Douille ;
Interrupteur ; Prise de courant ; Tube IRL ; Equerre de raccordement IRL : Te de raccordement IRL.
Marche à suivre :
Description :
Les travaux vont concerner la ccommande de 2 points lumineux centraux de 2 endroits différents et
2 prises de courants 10/16 A, 2P+T.
1 Tracer le schéma développé

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2 Tracer le schéma unifilaire

3 Choisir la section du câble convenable pour les prises


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
4 Combien de prises de courants peut-on câbler au grand maximum pour les conducteurs de
section 2,5 mm2 ?
.................................................................................................................................................................
.................................................................................................................................................................
5 Justifier le choix du disjoncteur.
.................................................................................................................................................................
.................................................................................................................................................................
6 Compléter le dessin de croquis ?

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7 Réaliser l’installation.

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APPRENTISSAGE DE BASE C1 : PRISE DES MESURES SUR LE SYSTEME D’ECLAIRAGE


1. Mesure de la continuité des liaisons équipotentielles
Afin d'assurer la sécurité des personnes utilisant l'ouvrage il est nécessaire d'effectuer la mesure de
la continuité des liaisons équipotentielles (PE + DDR = on évite les dangers liés aux contacts directs
et contacts indirects).
Cette mesure permet de contrôler que toutes les parties métalliques de l'ouvrage sont mises à la
terre grâce à un conducteur PE (Vert / Jaune).
Les mesures sont faîtes hors tension.
Appareil de mesure
L'appareil doit être alimenté sous une tension à vide de 4 V à 24 V avec un courant d'essai minimal
de 0,2A.
Il est conseillé d'utiliser un contrôleur d'installation comme par exemple le LEM Saturn100+ ou
Chauvin Arnoux CA6115n :

Pour l'utilisation d'un ohmmètre il faut le régler sur le plus


petit calibre (Ω).

Figure 1
Procédure
La mesure est effectuée hors tension entre le bornier de terre de l'armoire (barrette PE) et
l'ensemble des points de masses métalliques accessible :
• Coffret, bâtis, porte métallique, etc.

• Masses des récepteurs, etc.


Valeur attendue
La valeur mesurée doit toujours être : R= 0 Ω
2. Mesure de l'absence de court-circuit
Afin d'assurer la sécurité des biens on doit vérifier la qualité de réalisation du câblage.
Appareil de mesure
Un contrôleur d'installation peut être utilisé ou un multimètre en position ohmmètre.

Figure 2

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Procédure
Pour l'utilisation d'un multimètre il faut choisir le calibre ohmmètre le régler sur le plus grand calibre
(MΩ).
La mesure est effectuée hors tension et l’on doit mesurer la résistance entre chaque conducteur
actif du circuit de puissance et au primaire du transformateur mais aussi au secondaire du
transformateur (enroulements primaire et secondaire).
Valeur attendue
Pour le circuit de puissance entre chaque conducteur actif les valeur mesurées doivent être : R= ꝏ
Ω ou le multimètre doit afficher : 0L.
Pour l'enroulement primaire du transformateur : R = 50 Ω.
Pour l'enroulement secondaire du transformateur : R = 7 Ω.
3. Essais de fonctionnement
Les essais de fonctionnement sont réalisés sous tension et nécessite au minimum une habilitation
B1V (exécutant électricien) et l'utilisation des EPI (voisinage de tension).
Cette vérification permet de contrôler :
• Les tensions aux bornes des récepteurs en charge.

• Les intensités absorbées.


Appareil de mesure
La mesure se fait avec une pince multifonctions pour l’intensités et la tension placée sur le calibre A
pour le courant et calibre V pour la tension.
Valeur attendue
Les valeurs mesurées pour le courant doivent correspondre aux courants nominaux indiqués sur la
plaque signalétique du récepteur.
Les mesures de tensions doivent correspondre aux valeurs mesurées à vide, si la valeur diffère trop
il se peut qu'il y ait une chute de tension trop importante au regard de la norme.

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APPRENTISSAGE DE BASE C2 : RESOLUTION DES PROBLEMES D’INSTALLATION DU


SYSTEME D’ECLAIRAGE
1. Les principales causes de pannes d’un système d’éclairage
• Une mauvaise manipulation lors du branchement (Cas d’un interrupteur n’a jamais
fonctionné depuis l’instant)

• Problème de connexion des fils électriques aux bornes de l’interrupteur . Une simple
interversion des fils peut expliquer que la commande ne fonctionne pas

• Les câbles d'alimentation électrique sont trop proches


• L'ampoule est défectueuse
• Le réseau électrique est instable
• Une coupure du réseau électrique qui alimente la maison ou le quartier

• Un pique de consommation supérieur à l'abonnement souscrit


• Un défaut sur un circuit de prise ou d’éclairage

• L’appareil est en panne

• Le circuit électrique est en surcharge

Figure 1
✓ Des fils passent dans des moulures bois, des tubes métalliques

Figure 2

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✓ Les fils sont trop vieux et leur isolantes t abîmé, leur section est trop faible

Figure 3
✓ Les prises ne sont pas raccordées à la terre

Figure 4
✓ Interrupteurs abîmés ou cassés

Figure 5
✓ Prises mal fixées, ne tenant plus au mur ou bien défectueuse

Figure 6

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2. Les causes probables d’un court-circuit


✓ Mécanique : Le court-circuit peut survenir dans le cas où les fils sont sans matériau
d’isolation.
✓ Climatique : Lorsque la foudre frappe à proximité d’une ligne électrique, elle augmente la
quantité de courant électrique dans une prise murale de votre logement.
✓ Appareil branché : Si l’appareil est vieux ou si la prise de l’appareil est endommagée, cela
peut provoquer un court-circuit et la détérioration de l’appareil.
✓ Mise en marche d’un éclairage : Les ampoules halogène ou à incandescence provoquent
un court-circuit si un filament se grille.
✓ L’eau : Si vous éclaboussez involontairement un appareil électrique, cela peut provoquer
un court-circuit et endommager votre appareil.
3. Les causes de défaillance de câble électrique
Le vieillissement
La durée de service d'un câble peut être considérablement réduite s'il doit opérer en dehors des
conditions de fonctionnement optimales pour lesquelles il a été conçu. Le processus de
vieillissement entraîne généralement une fragilisation, une fissuration et une défaillance éventuelle
des matériaux d'isolation et de revêtement
Le type d’application
Si le câble sélectionné n'est pas approprié pour l'application, il est probable qu'il échoue en service.
La panne mécanique
Si le câble est endommagé lors de l'installation ou lors d'une utilisation ultérieure, l'intégrité du
câble sera affectée et réduira sa durée de vie.
La dégradation de la gaine des câbles électriques
Plusieurs facteurs peuvent causer la dégradation de la gaine extérieure d’un câble, comme la
chaleur ou le froid excessifs, des conditions climatiques difficiles ou l’abrasion.
La pénétration d’humidité dans l’isolation
La pénétration d'humidité peut provoquer des problèmes importants, notamment des courts-
circuits et la corrosion des conducteurs en cuivre.
La surchauffe des câbles électriques
La surchauffe d’un câble entraîne une dégradation du matériau d'isolation et de la gaine extérieure,
ainsi qu’une défaillance prématurée. La chaleur peut provenir d'une source externe être générée
par la résistance lors du passage du courant dans le conducteur
La surcharge électrique
En principe, la surcharge électrique se produit quand un câble est sous-évalué pour l'application ou
s’il subit trop de charge.

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Les attaques de rongeurs


Les gaines extérieures des câbles peuvent être sujettes à des attaques de rongeurs.
L’exposition aux UV
L'exposition aux UV provoque en effet fréquemment des fissures de l'isolant et donc des
défaillances potentielles de court-circuit. Les câbles susceptibles d'être exposés aux rayonnements
UV doivent être conçus avec des matériaux résistants aux UV, avec une teneur en noir de carbone
adaptée, ou protégés de toute exposition avec un revêtement de protection en étant par exemple
installés à l'intérieur d’un conduit de câbles, donc pas en plein soleil.

Figure 7

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4. Application d’une méthode de vérification


Identification d’un problème électrique sur une lumière

Lorsqu’un luminaire ne s’allume pas, la première question à se poser est de savoir si d’autres
luminaires sont en panne.
✓ Non, le défaut provient probablement de ce luminaire. La solution est de changer l’ampoule
de la lampe ;
✓ Oui, d’autres luminaires sont en panne (ou le changement de l’ampoule n’a pas résolu le
problème), le problème est peut-être plus sérieux. Aller au tableau électrique :
- Si le disjoncteur général (ou un des disjoncteurs divisionnaires) est déclenché, le
réarmer ;
- Si la protection se remet en sécurité (Off ou zéro), c’est qu’il y a un problème sur le
circuit. La douille et/ou l’interrupteur sont défectueux, il faut les remplacer. Voir
« Vérification de l’interrupteur » et « Vérification du luminaire ».
Vérification de l’interrupteur
✓ 1ère Vérification, vérifier les fils.
**Couper le courant au disjoncteur général ;
**Démonter l’interrupteur ;
**Vérifier la connexion des fils ;
**Remettre l’interrupteur en place ;

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**Remettre le courant.
✓ 2ème Vérification, si les fils étaient bien branchés, et que cela ne fonctionne toujours pas.
**Couper le courant à nouveau au disjoncteur général ;
**Ressortir l’interrupteur de son emplacement ;
**Débrancher les 2 fils de l’interrupteur puis avec une borne de connexion (Wago)
brancher les 2 fils ensemble ;
**Remettre le courant ;
Si la lampe s’allume, cela signifie que le circuit est bon et que l’interrupteur est à remplacer. Si la
lampe ne s’allume pas, vérifier le luminaire.

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ENTRAINEMENT C : VERIFIER LE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME D’ECLAIRAGE


Durée : 5 heures
But : Être capable d’utiliser des instruments de mesure pour vérifier un circuit d’éclairage.
Matériel requis : Les travaux réalisés lors l’entrainement B serviront pour l’entrainement C et D.
Marche à suivre :
A partir d’un montage va et vient :
Hors tension :
✓ Tester l’isolement entre la phase est le neutre, entre la phase et la terre et entre la terre et
le neutre.
✓ Préparer le matériel de mesure pour mesurer les grandeurs suivantes :
• Courant

• Tension
• Puissance
• Facteur de puissance
Remplir le compte rendu ci-dessous.

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COMPTE RENDU DU TP
1. Quel type d’appareil avez-vous utilisé pour les tests de CONTINUITÉ :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
2. Expliquer comment vous avez procédé :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pour chacun des cas ci-dessous et en fonction de la position des interrupteurs va et vient, indiquer
dans le tableau si la lampe est allumée ou éteinte.

Cas N° 1 2 3 4

Etat de la lampe

3. Compléter le tableau suivant :

Grandeur Facteur de
Courant Tension Puissance
puissance

Valeur relevé

4. Conclusions :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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APPRENTISSAGE DE BASE D1 : PRISE DE CONNAISSANCE DU TRAVAIL


1. Calendrier de vérification
Les défaillances des installations électriques peuvent être une source d’accidents ou de départs
d’incendie liés à des échauffements, des surtensions ou à des décharges électriques.
Pour prévenir ces risques, la réglementation impose aux établissements employant du personnel et
accueillant du public, de faire vérifier leurs installations électriques par un organisme accrédité.
Rappel des exigences règlementaires
Etablissement soumis au code de travail et les établissements recevant du public du 1 er groupe :
Les installation électriques doivent être vérifiées tous les ans.
Les installations électriques et l'éclairage des parties communes doivent être vérifiés tous les ans.
Les types de vérification
• Vérification avant mise sous tension des installations électriques.

• Vérifications initiales des installations à la mise en service ou suite à la rénovation.

• Vérifications périodiques annuelles des installations électriques dans les établissements


soumis au code du travail, dans les établissements recevant du public, dans les immeubles de
grande hauteur.
• Vérifications sur demande de l'inspection du travail.

• Vérifications des installations temporaires liées à un évènement ou liées à un chantier


(construction ou navires.)
• Vérifications périodiques avec établissement du compte-rendu.

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2. Exemple de fiche d’entretien

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APPRENTISSAGE DE BASE D2 : VERIFICATION DE L’ALIMENTATION, DES RACCORDEMENTS,


DES CIRCUITS DE COMMANDE AINSI QUE DE L’ETAT PHYSIQUE DU SYSTEME D’ECLAIRAGE
1. La méthode de vérification visuelle
L'inspection visuelle permet de s'assurer de la qualité d'exécution, elle permet de vérifier :

• La conformité du matériel aux prescriptions de sécurité des normes.


• Le choix du matériel est correct et installé conformément aux normes et au dossier
technique.
• L'équipement ou l'installation ne présente aucun dommage visible pouvant affecter la
sécurité des personnes et des biens.
Pour cela il faudra vérifier l'ensemble de ces points :
• Armoire en état (étanchéité, porte se fermant à clé, cache bien fixée, présence de presses
étoupes).

• Accessibilité des organes de sécurité.


• Qualité du raccordement et serrage suffisant des conducteurs.
• Repérage des conducteurs et marquage du matériel conforme au schéma.
• Calibre des protections conforme (disjoncteur, porte fusible et cartouche fusible).
• Réglage des protections conforme aux récepteurs (courant nominal, plaque signalétique).
• État du matériel en bon état, pas de dégradation visible.
• Fixation du matériel correcte.
• Implantation du matériel dans l’armoire conforme au dossier technique.
• La tension de tous les appareils est cohérente au schéma ou au dossier technique.
• Le matériel est repéré et identification conforme au schéma électrique.
• La couleur des conducteurs respecte la norme.
2. Mesures générales de prévention pour assurer la sécurité du personnel
Une personne réalisant une opération sur un matériel ou une installation électrique doit être
formée et habilitée. Différentes mesures de protection doivent être mises en œuvre afin qu’elle
puisse travailler en sécurité :
✓ Signaler le local ou l’opération.
✓ Isoler l’installation électrique,
✓ Mettre en place des mesures de protection pour les travaux sur ou au voisinage des
installations, vérifier les installations, fournir des équipements de protection individuelle si
nécessaire…
Pour toute opération exposant à un risque électrique, des mesures de prévention sont à mettre en
œuvre pour supprimer ou réduire les risques électriques.

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La signalisation
Les locaux ou emplacements présentant un risque de choc électrique doivent être délimités aux
moyens d’obstacles et signalés au moyen d’un panneau d’avertissement réglementaire du danger
électrique. L’accès à ces locaux ou emplacements est réservé aux personnes habilitées.
Lors de l'ouverture d'une armoire électrique présentant des pièces nues sous tension accessibles, il
faut installer un balisage de sécurité. Ce balisage ne doit pas pouvoir être franchi par inadvertance.

Figure 1

Procédure de consignation d’une installation électrique


Les travaux effectués hors tension sont les seuls présentant une sécurité totale vis-à-vis du risque
électrique, à condition d’être sûr que toute tension est effectivement supprimée et qu'elle le reste.
Pour cela, il faut appliquer la procédure de consignation définie dans la norme NFC 18-510.
Procédure de consignation d’une installation électrique :
✓ Séparer l’installation de toute source d’énergie électrique concernée et préalablement
identifiée.
✓ Condamner les organes de séparation en position ouverte afin d’interdire toute remise sous
tension.
✓ Identifier la partie de l’installation concernée afin d’être certain que les travaux seront bien
exécutés sur l’installation prévue.
✓ Vérifier l’absence de tension.
✓ Mettre à la terre et en court-circuit.

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Toute consignation doit être


signalée par une pancarte bien
visible.

Figure 2

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APPRENTISSAGE DE BASE D3 : LES CAUSES DE PROBLEMES LIES AU FONCTIONNEMENT DU


SYSTEME
1. Les principales manifestations de problèmes
Les problèmes électriques récurrents peuvent se manifester lorsque l’installation électrique est
vétuste ou mal entretenue. Parmi toute une liste de panne fréquente, il y a 4 situations qu’il faut
savoir maitriser et régler au plus vite.
La panne électrique générale
Une panne générale qui se traduit par l’extinction de toutes les installations électriques fait partie
des situations les plus fréquentes. L’origine d’un tel problème peut être multiple, ce qui requiert une
rudimentaire vérification avant de passer à l’intervention. En pratique, la solution consiste tout
simplement à réarmer le disjoncteur ou remplacer le fusible. Toutefois, il faut déterminer l’origine
de la disjonction ou du fusible qui a grillé. La vérification de l’existence d’un éventuel court-circuit
ou d’un appareil défectueux ou de surcharge permet dans ce cas de régler correctement la panne.
Les problèmes de lumière
✓ Sollicité au quotidien, l’éclairage peut s’éteindre à tout moment pour diverses raisons. La panne
la plus courante est l’ampoule brûlée qu’il faut remplacer. Souvent due à la mise en place d’une
ampoule disposant d’une puissance trop élevée, cette panne sera définitivement maitrisée en
remplaçant celle brûlée par une ampoule à une puissance adaptée.
✓ Si le problème se manifeste par des clignotements, celui-ci peut se produire soit à raison d’une
fluctuation d’intensité ou de la spécificité de l’installation (cas des plafonniers).
✓ Une lampe qui émet des flashs rapides par à-coups représente une panne courante dans
l'univers des LED.
✓ Une ampoule LED qui scintille : Lorsque le flux lumineux de la lampe LED devient irrégulier et se
met à papilloter, il peut très vite être inconfortable et entraîner fatigue visuelle et migraine.
Le problème de surchauffe
✓ Les fusibles et les disjoncteurs générant une chaleur excessive peuvent provoquer un incendie.
Les panneaux ne doivent pas être chauds au toucher.
✓ Les fils électriques sont chauds au toucher : Des connexions desserrées au niveau des boîtes de
dérivation peuvent couper l’isolant. Cela peut provoquer des courts-circuits ou des défauts de
terre. Des connexions desserrées peuvent également entraîner une mauvaise conduction
électrique, entraînant un chauffage excessif et un incendie
✓ Les ampoules LED ne chauffent que très peu, en comparaison avec les ampoules halogènes ou à
incandescence. Elles peuvent cependant se retrouver en situation de surchauffe si les circuits de
l’installation électrique ne sont pas adaptés. Dans l’univers public ou industriel, un accolement
de LEDs trop important peut entraîner une réaction de surchauffe.
✓ Les interrupteurs sont chauds ou bougent en les manipulant : Certaines prises électriques
donnent l’impression de bourdonner, de craquer ou de siffler, les disjoncteurs et les fusibles se
déclenchent régulièrement.

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2. Application d’une méthode de dépannage


Les points contrôlés par le diagnostic électrique
Comme son nom l’indique, le diagnostic électrique a pour but de contrôler l’installation électrique
d’une habitation. Pour effectuer le diagnostic électrique, le technicien s’attarde plus
particulièrement sur 6 éléments de contrôle :
✓ Un appareil général de commande et de protection facilement accessible : par exemple un
disjoncteur qui permet de couper le courant.
✓ Un dispositif de protection différentiel de sensibilité adapté aux conditions de mise à la
terre. Il détecte les fuites de courant qui s’écoulent vers la terre et coupe le courant.
✓ Un dispositif de protection contre les surintensités sur chaque circuit : par exemple les
disjoncteurs et fusibles qui protègent les conducteurs électriques des échauffements
anormaux dus à une surcharge ou un court-circuit.
✓ Une liaison équipotentielle et une installation électrique adaptée aux pièces contenant une
douche ou une baignoire pour limiter les risques d’électrocution dus à l’eau.
✓ L’absence de matériel vétuste, inadapté ou présentant un risque de contact direct avec les
éléments sous tension.
✓ L’absence de conducteurs non protégés mécaniquement : des fils électriques dénudés par
exemple.
Après analyse de ces 6 points de contrôle, le technicien liste les anomalies identifiées et donne une
description des risques encourus. Il indique également s’il n’a pas pu contrôler certaines pièces.

Figure 1

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APPRENTISSAGE DE BASE D4 : PROCEDURE DE L’ENTRETIEN


1. Entretien correctif et préventif
• Remplacer les ampoules régulièrement
Les vieilles ampoules éclairent moins que les nouvelles ; il faut donc les remplacer avant qu'elles ne
grillent. Suivre les instructions du fabricant.
• Nettoyer les luminaires régulièrement
La saleté sur les luminaires réduit la quantité de lumière émise. Les luminaires ayant une ouverture
sur leur face supérieure permettent aux courants d'air de déplacer la poussière de manière que celle-
ci ne s'y accumule pas.
• Pour prévenir tout risque
Débrancher les petits appareils électriques inutilisés, tels que les sèche-cheveux, les fers à repasser,
etc. Evidemment, débrancher tous les appareils avant de les nettoyer. L’eau ne doit jamais entrer
en contact avec un appareil branché sur le secteur.
• Vérifier la stabilité du réseau électrique
Comme nous l’avons indiqué plus haut, une ampoule LED qui clignote peut-être révélatrice de
variations de tension provenant du circuit électrique. En effet, le système LED est très sensible à ces
variations, et cela se matérialise par un phénomène de scintillement. En achetant des ampoules LED
de qualité, vous y gagnez en confort visuel et en longévité, ce qui plus important que l'économie
réalisée sur le prix des ampoules.
• Remplacer le transformateur
Vérifiez si l'ampoule LED qui clignote a été installée avec un transformateur. Si c'est le cas et que le
transformateur est de mauvaise qualité, cela peut engendrer des fluctuations d’intensité de la
lumière, aussi le remplacer peut représenter une solution efficace.
• Vérifier le voltage
Une ampoule qui clignote et varie en intensité peut être le signe d’un voltage fluctuant. Essayez de
brancher l'appareil sur un autre circuit et testez l'ampoule. Si elle fonctionne normalement à
nouveau c'est probablement que le circuit électrique était surchargé.
• Remplacer l'interrupteur
Pensez à tester l’interrupteur en le faisant passer lentement de la position ON à OFF, et remplacez-
le si nécessaire.
• Ajouter un condensateur à l'ampoule
Pour le cas d'une ampoule qui flashe lorsqu'elle est éteinte, et de deux câbles en contact, ajoutez un
condensateur à la LED. Il absorbera l'excédent de courant.
• Poser un compensateur actif sur votre circuit électrique
Pour résoudre un problème d'ampoule LED qui clignote, il faut parfois poser un compensateur actif
sur votre circuit électrique. Cette pièce va corriger les défauts de fonctionnement des commandes
d'éclairage associées aux raccordements de charges de basse puissance.

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• Modifier le câblage électrique


Intervenir sur le câblage permet de limiter les courants électriques induits, et donc de limiter les
risques de panne ultérieurs.
• Vérifier la carte d'alimentation de la lampe qui clignote
Il est relativement simple de démonter une ampoule à LED afin de vérifier la carte électronique
d'alimentation logée dans le culot de l'ampoule. Chaque ampoule LED possède son propre mode
d'assemblage, et la procédure diffère selon le type utilisé. Une fois l'ampoule démontée, on accède
à la carte électronique qui comporte l'alimentation de l'ampoule matérialisée par un ou plusieurs fils
selon le nombre de LED contenus dans l'ampoule, et montée sur un support métallique servant de
radiateur. Il s'agira alors de dessouder ces fils, et d'ôter les vis qui fixent les LED à la carte
d'alimentation.
• Protéger le panneau
Il est nécessaire de protéger ou de combler les espaces ouverts dans les panneaux de disjoncteur.
Cela pour empêcher la poussière et l’humidité de pénétrer. Pareillement, l’humidité, la poussière et
la limaille de métal sont néfastes dans les boîtes de dérivation. Des couvercles fermés correctement
les protégeront efficacement. Les capuchons de protection doivent être en bon état, car ils
conservent l’indice de protection.

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ENTRAINEMENT D : ENTRETENIR LE SYSTEME D’ECLAIRAGE


Durée : 5 heures
But : Dépanner une lampe fluorescente avec ballast .
Matériel requis : Appareil de mesure, lampe fluorescente avec ballast.
Marche à suivre :
Étape 1 – Retirer la lampe.
Étape 2 – Inspecter visuellement la lampe.
Étape 3 – Vérifier tout le câblage pour tout signe de connexions desserrées ou de fils brûlés.
Étape 4 – Tester la tension.
Étape 5 – Vérifier la Ballast.
Étape 6 – Vérifier le courant de court-circuit.
Étape 7 – Remonter.
Compte rendu
1. Citer les causes de la défaillance du luminaire.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La lampe est-elle défectueuse ?
Si oui justifier la réponse.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Est-ce que le câblage est bon ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Prélèvement de la tension.

Valeur de la tension Unité

3. Prélèvement de la tension d’entrée et la tension de sortie du transformateur de ballast.

La tension d’entrée La tension de sortie

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4. Prélèvement du courant de court-circuit.

Le courant de court-circuit

5. Qu’en déduisez-vous ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
6. Remonter le tout et vérifier une dernière fois si ça fonctionne correctement.
En fonction des explications données pendant le TP et en fonction de vos propres relevés, expliquer
en quelques lignes le fonctionnement d’une lampe fluorescente avec ballast.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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APPRENTISSAGE DE BASE E1 : LES COMPOSANTS DU RAPPORT D’INSTALLATION OU


D’ENTRETIEN
1. Normes de rédaction d’un rapport
Le rapport de mise en service permet de garder une trace des résultats des contrôles.
Il regroupe toutes les étapes et met en évidence les points de conformité ou de non- conformité. Il
doit être compréhensible par l'usager.
Pour cela, la rédaction du rapport doit être faite dans un langage technique clair, précis et
correctement orthographié.
A la fin du compte rendu il faut dater et signer le document.
2. Exemple de fiche intervention
Date de la
Client
demande

Type ▢ Installation ▢ Maintenance ▢ Contrôle ▢ Autre :

Equipement

Marque, modèle et type

Détails de l’intervention

Date Fin
Intervenant(s)
Début Durée

Nature de
l’intervention

Observations

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ENTRAINEMENT E : REDIGER LE RAPPORT D’INSTALLATION OU D’ENTRETIEN


Durée : 0,5 heures.
But : Être capable de remplir une fiche d’intervention.
Matériel requis :
Marche à suivre :
En se basant sur les Travaux pratique réalisé lors de l’entrainement C et D, remplir l’exemple de
fiche d’intervention donné dans la partie E.
1. Fiche intervention
Date de la
Client
demande

Type ▢ Installation ▢ Maintenance ▢ Contrôle ▢ Autre :

Equipement

Marque, modèle et type

Détails de l’intervention

Date Fin
Intervenant(s)
Début Durée

Nature de
l’intervention

Observations

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TRANSFERT TP DE SYNTHESE
Durée : 5 heures.
But : Réaliser un câblage domestique dans les règles d’art.
Matériel requis :
a) Équipement :
- Source de tension à c.a. 220 V ;
- Multimètre.
b) Matière d’œuvre :
Conducteurs ; Coffret ; Disjoncteur différentiel unipolaire + neutre ; Boite de dérivation ; Douille ;
Interrupteur ; Prise de courant ; Tube IRL ; Equerre de raccordement IRL : Te de raccordement IRL ;
Minuterie.
Mise en situation :
Description :
L’éclairage d’un immeuble de 3 étages est assuré par une minuterie commandée par 3 boutons
poussoirs.
Schéma architectural

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1. Tracer le schéma développé de l’installation.

2. Tracer le schéma unifilaire

Travail demandé :
1. Proposer le matériel nécessaire en suivant la nomenclature du matériel électrique.
2. Placer l’appareillage de distribution dans le coffret de distribution.
3. Mettre en place les conduits sur la platine.
4. Raccorder et câbler à partir du schéma (implantation du matériel) électrique.
5. Faire la mise en service de l’installation (vérifications et réglage).
6. Tester l’installation électrique en présence du formateur.
a) Vérifier l’absence de court-circuit en sortie de disjoncteur (position déclenchée).
b) Vérifier la continuité PE entre chaque circuit.
c) Vérifier que le curseur de la minuterie est réglé à deux minutes.
d) Faire tester votre installation par le formateur.

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