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SOURCES
INTRODUCTION
Le contexte, les enjeux
Les ressources naturelles s’épuisent
Les prix s’envolent
Le climat se dérègle
Le secteur du bâtiment est un gros
consommateur d’énergie
Nos engagements nationaux et
internationaux nous obligent à maîtriser les
consommations dans le secteur du bâtiment
THERMIQUE DU MUR
DEPERDITIONS
Le coefficient de transmission
thermique d'une paroi "U"
Le coefficient de transmission thermique d'une paroi est la quantité de chaleur
traversant cette paroi en régime permanent, par unité de temps, par unité de
surface et par unité de différence de température entre les ambiances
situées de part et d'autre de la paroi.
U = 1 / RT
U s'exprime en W/m²K
La chaleur va devoir :
◦ pénétrer dans la paroi,
◦ traverser les différentes couches de matériaux constituant la paroi,
◦ traverser des couches d'air éventuelles,
◦ et sortir de la paroi.
La résistance thermique d'échange
superficiel (Ri et Re)
La transmission de la chaleur de l'air ambiant à une paroi et vice versa se fait à la fois par
rayonnement et par convection.
hi, le coefficient d'échange thermique superficiel entre
une ambiance intérieure et une paroi est la somme des
quantités de chaleur transmise entre une ambiance
intérieure et la face intérieure d'une paroi, par
convection et par rayonnement, par unité de temps, par
unité de surface de la paroi, et pour un écart de 1 K
entre la température de la résultante sèche de
l'ambiance et la température de surface. > hi s'exprime
en W/m²K.
Ri, la résistance thermique d'échange d'une surface
intérieure est égale à l'inverse du coefficient d'échange
thermique de surface intérieure hi. Ri = 1/hi >
i
R s'exprime en m²K/W.
he, le coefficient d'échange thermique superficiel entre une paroi et une ambiance extérieure est la somme
des quantités de chaleur transmise entre la face extérieure d'une paroi et une ambiance extérieure, par
convection et par rayonnement, par unité de temps, par unité de surface de la paroi, et pour un écart de 1 K
entre la température de la résultante sèche de l'ambiance et la température de surface. > he s'exprime en
W/m²K.
Re, la résistance thermique d'échange d'une surface extérieure est égale à l'inverse du coefficient d'échange
thermique de surface extérieure he. Re = 1/he > Re s'exprime en m²K/W.
Conductivité d’un matériau
La conductivité thermique est définie comme étant une grandeur physique qui
caractérise la capacité de la plupart des métaux ou autres matériaux à
transférer la chaleur par conduction. Pour que le transfert ait lieu, deux
matériaux sont placés de proche en proche avant la transmission thermique.
Cette grandeur est une constante qui donne la quantité de chaleur qui peut
être transmise sur une unité de surface précise, dans une unité de temps
déterminé, sous une température définie.
en W/m K
LE PONT THERMIQUE
Définition du pont thermique.
Et/ou
Et/ou
3- une différence entre les surfaces intérieure et extérieure, comme il s'en produit
aux liaisons entre parois.
Types de ponts thermiques.
Il existe principalement deux types de ponts thermiques :
V°i est le débit d’air à chauffer pour le local i en m3/h ; Il est la somme
de plusieurs facteurs :
Débit dû aux infiltrations V°inf , i
Débit d’air insufflé par le système de ventilation V°su , i
Débit d’air extrait « excédentaire » par le système de ventilation
V°mech, inf, i
Débit de fuite
CALCUL DE BILAN
THERMIQUE
Introduction
Implantation et bio-climatisme
L’ARCHITECTURE : Les stratégies de conception
Introduction
IL FAUT REDESSINER NOS VILLES ET VILLAGES :
Transport
Économies d’énergies
Construction bioclimatique
Urbanisme
Matériaux
Éclairage public
Sans oublier les aspects sociaux
Il ne faut surtout pas rater cette prise de conscience
environnementale pour repenser une nouvelle façon de vivre et de
travailler ensemble.
◦ Retrouver des zones de convivialité dans les quartiers et
favoriser le lien social et intergénérationnel : Crèches jumelées
avec des maisons de retraites ;
◦ Installer des espaces de jardins pour cultiver et apprendre,
même en ville ;
◦ Répartir des locaux de rencontre pour les jeunes, les fêtes de
quartier, des activités de voisinage, associatives ou artistiques,… ;
◦ Créer des points de covoiturage, favorisés par des sites internet ;
◦ Dans chaque parking, pouvoir trouver des voitures partagées ;
Généraliser les vélibs avec des circuits dédiés,…
En conclusion
Dans les nouvelles décisions et modifications des textes (PLU, POS,
SCOT,…) suite au Grenelle, il serait bien d’intégrer pour
l’urbanisme : des notions de convivialité et de proximité, … et du
bon sens.
Si l’on conçoit encore les villes en séparant les zones, on induit forcément des
déplacements, sources de bien des maux (pollutions, isolement, exclusion, temps de
transport au détriment des autres activités,…)
Maintenant, si l'on ressert ce triangle, au sein même de la ville, on crée une mixité des
zones, en réduisant les distances de déplacements. En créant des locaux ouverts aux
rencontres des habitants du quartier (gérer par une association) on peut favoriser la
convivialité...
IMPLANTATION ET
BIO-CLIMATISME
Définition
BIOCLIMATISME !
Le bioclimatisme consiste à trouver la
meilleure adéquation entre "la vie et la
nature", dans le but de réduire au maximum
les besoins thermiques.
L’ARCHITECTURE : LES
STRATÉGIES DE
CONCEPTION
DU MACRO AU MICRO
Dans tous les cas, une approche du macro au micro est pertinente.
DU MACRO AU MICRO
Topographie
Végétation
Plan masse
Volumétrie Compacité
Orientations
Inertie
Ouvertures
Topographie
Etude du terrain
La végétation
Plan de masse
Volumétrie, Compacité
Inertie hiver et mi-saison
En hiver et en mi-saison, lors d’une
journée bien ensoleillée, une forte
inertie (courbe rouge) permet
d’emmagasiner les apports solaires et
de décaler le pic de température
intérieure plus tard dans journée,
quand la température extérieure sera
plus basse. Une faible inertie (courbe
verte), par contre, n’amortit que très
peu le pic de température intérieure,
qu’il ne retarde que de quelques
heures seulement. L’inertie thermique
agit donc comme une régulation
naturelle du climat intérieur. Par
contre, pour les maisons passives
l’effet de l’inertie sera moins prononcé,
parce que la température intérieure
reste quasi constante jour et nuit
INERTIE D’ETE
En été, les apports de chaleur
reçus pendant la journée
pourraient conduire à une
surchauffe considérable. Une
bonne inertie (courbe rouge)
permet de stocker la chaleur
reçue en journée pour la
restituer pendant la nuit,
lorsque la température
extérieure s’est refroidie. Pour
les maisons passives l’effet de
l’inertie sera moins prononcé.
Ouvertures
Choix des ouvertures:
a) Prévoir une grande fenêtre plutôt que plusieurs petites fenêtres. En effet, une grande
ouverture à la lumière naturelle occasionne moins d’éblouissement qu’une petite car elle
augmente le niveau d’adaptation des yeux et diminue le contraste de luminance et la
sensation d’éblouissement qui lui est associée ;
b) Voiler le ciel par l’utilisation d’une protection solaire ;
c) Voiler en partie le ciel en assombrissant la fenêtre par un élément déflecteur (lightshelf,
murs de refends, débords de toiture...) ;
d) Voiler en partie le ciel en disposant à l’extérieur des éléments moins lumineux que le ciel
(atrium, cour intérieure) ;
e) Situer les percements en hauteur (ouvertures zénithales, clere-stories…), afin de limiter
l’éblouissement direct puisque la plupart des tâches visuelles nécessitent une vue horizontale
ou vers le bas ;
La stratégie du chaud
La stratégie du froid
La stratégie de l’éclairage naturel
EN HIVER (stratégie du chaud)
En hiver, Il importe de :
◦ Capter l’énergie solaire gratuite à
travers les surfaces vitrées
orientées au sud.
◦ Se protéger du froid, en isolant
l’enveloppe extérieure du
bâtiment et en minimisant les
ouvertures subissant les vents
froids au nord.
◦ Conserver l’énergie accumulée à
l’intérieur de l’habitat en
recherchant la meilleure capacité
d’accumulation dans les matériaux
utilisés (inertie thermique).
EN ETE (stratégie du froid)
En été, il faut :
◦ Se protéger de l’ensoleillement
direct en rapportant un écran
pare-soleil ou un écran de
végétation caduque.
◦ Minimiser les apports internes
de chaleur par le degré d’inertie
des parois.
◦ Dissiper la chaleur excessive
accumulée à l’intérieur de
l’habitat en ventilant la nuit.
◦ Refroidir naturellement l’air par
l’utilisation de plans d’eau
extérieurs.
◦ Minimiser les apports internes
de chaleur.
LA STRATEGIE DE LA LUMIERE
NATURELLE :
L’habitat bioclimatique s’emploie à tirer le
meilleur parti possible de la lumière
naturelle (stratégie de la lumière naturelle).
Contrairement aux apports solaires, toutes
les orientations peuvent apportées de la
lumière naturelle.
Elle varie bien sur en qualité et quantité, le
but étant d’assurer un éclairage suffisant et
uniforme suivant les fonctions des pièces et
le type d’activités.
Par contre un trop fort rayonnement
solaire peut être source de gêne, dans ce
cas on tentera de contrôler l’éclairement
de la lumière naturelle en évitant
l’éblouissement, par la mise en place de
stores, voilages, écrans mobiles, etc...
LES PARAMETRES DE
CONFORT
Le bilan thermique de l’homme.
Confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance.
La température du corps humain est d’environ 33°C à la surface et de
37°C à l’intérieur. Cette chaleur est produite par l’homme lors de
la « combustion » chimique des aliments. La température du corps
est donc supérieure à la température extérieure pratiquement
durant toute l’année en Europe.
La figure ci-dessus considère le sentiment de confort thermique exprimé par les sujets
eux-mêmes. Il s'agit de pourcentages prévisibles d'insatisfaits (PPD), exprimés sur
l'axe vertical, pour des personnes au repos en position assise (celle qui font la sieste
au bureau, par exemple !), ou pour des personnes effectuant un travail léger
(= travail de bureau).
La température ambiante
confortable
Influence des rayonnements
Calcul de la température
opérative
Une bonne image du confort thermique est donnée par la
température de confort (ou T° opérative), moyenne arithmétique
entre la température de l'air et la température des parois.
Tconfort = (Tair + Tparois) / 2
Température de surface d'une paroi nettement plus faible que la
température ambiante. Cette relation simple s'applique pour autant
que la vitesse de l'air ne dépasse pas 0,2 m/s.
Cas du vitrage
Généralement les simples et les doubles vitrages
ordinaires sont considérés comme des parois
froides, c'est à dire qu'un inconfort inévitable dû
à un rayonnement froid se produit à leur
proximité. Ce phénomène est d'autant plus
important que la surface est grande.
Température de surface d'un simple vitrage.
Minimum Maximum
Travaux très légers 20°C 30°C
Travaux légers 18°C 30°C
Travaux semi lourds 15°C 26,7°C
Travaux lourds 12°C 25°C
Sensation de froid
Vitesse de l'air [m/s] Refroidissement équivalent [°C]
0,1 0
0,3 1
0,7 2
1,0 3
1,6 4
2,2 5
3,0 6
4,5 7
6,5 8
L’inertie thermique
L'INERTIE THERMIQUE
L’inertie par transmission fait plutôt appel à des matériaux légers que sont
les isolants.
L'inertie par absorption
◦ Réduit les variations de température en absorbant (ou restituant) la chaleur (la
puissance thermique).
INERTIE
L'inertie thermique d'un matériau est évaluée à l'aide des deux
paramètres suivants :
◦ la diffusivité : α = λ / (ρ * c) [m²/s]
◦ l'effusivité : E = √ (λ * ρ * c) [ J. s1/2K-1.m-2]
où :
◦ λ conductivité thermique [W . m-1 . K-1]
◦ ρ la masse volumique du matériau en [kg.m-3]
◦ c la capacité thermique massique du matériau en [J.kg-1.K-1]
L'effusivité d'un matériau est sa capacité à échanger de l'énergie thermique avec son
environnement . Pour garantir le confort d'été (éviter les surchauffes) on essaiera
d'utiliser un matériau possédant les caractéristiques suivantes :
◦ une faible diffusivité, pour que l'échange d'énergie thermique entre le mur et le
climat intérieur se fasse le plus lentement possible. Ceci conduit à choisir un
matériau possédant une capacité thermique (ρ * c) élevée
◦ une forte effusivité thermique pour que le mur stocke au maximum l'énergie
thermique du climat extérieur
Exemple
ρ E Prix Energie grise Classement
ρ*c
Diffusivité Effusivité Total points
[kg/m³] [Wh/m³ K] [W . m-² . K- [m²/h] J. s1/2K-1.m-2 €/cm et m2 Kwh/ m³
1]
Points 4 9 8 5 7 33
2 9 9 1 4 25
Points
2 6 7 4 3 22
Points
9 6 3 3 1 22
Points
8 2 2 8 5 25
Points
5 6 5 7 9 32
Points
8 1 1 9 2 21
Points
4 3 4 7 9 27
Points
L'effusivité thermique EF
Par contre l'approche écologique de l'isolation respirante prend en compte les qualités
hygroscopiques de la plupart des isolants naturels. Le plus spectaculaire étant la laine de
mouton qui peut absorber 30 % de son poids de vapeur d'eau sans perdre ses propriétés
physiques et isolantes. Dans cette optique il ne s'agit plus de placer une barrière de vapeur
pour en interdire le transfert mais d'adapter la perméance du pare-vapeur (qui se place côté
chaud du local à isoler) aux qualités de respiration de la paroi extérieure. Dans certains cas,
comme l'isolation sur combles perdus où la masse d'air sous la toiture, elles constituent une
paroi très respirante qui excluent le pare-vapeur. Ainsi le volant hygrométrique de l'isolant
peut être utilisé au maximum pour participer à la régulation de l'humidité à l'intérieur du
bâtiment.
Qualité de l’air
La qualité de l’air dans les
bâtiments est souvent moins bonne
que celle à l’extérieur. La raison de
ce constat est double :
o Tant les occupants que leurs
diverses activités sont sources
d’eau, de CO2 et d’autres
polluants. Le bâtiment lui-même, les
revêtements, le mobilier, les plantes
également.
o Les espaces clos favorisent
l’accumulation des polluants.
Pour la vapeur d’eau, on parlera de
pourcents d’humidité relative. Pour
les matières radioactives, de
becquerels par m³ d’air.
Polluants physico-chimiques :
o Les matériaux pris isolément peuvent émettre des substances nocives pour la santé.
On peut citer les solvants organiques présents dans les colles et les résines, le
formaldéhyde et d’autres substances de traitement de surface ou agents
conservateurs de matériaux. Bio-contaminants (poussières, moisissures,
champignons, …) :
o Essentiellement, on évitera les matériaux difficile à entretenir et présentant
un risque élevé d’accumulation de poussière (par exemple, les moquettes).
o Lors d’activités générant des poussières, comme des travaux
d’aménagement, on pensera à ouvrir les fenêtres pour ventiler intensivement le
local.
o La condensation de la vapeur d’eau en des endroits spécifiques peut
entraîner le développement de moisissures et devenir source de polluants affectant
la qualité de l’air ambiant. Pour limiter les condensations et le développement de
moisissures, on peut jouer sur un effet tampon des matériaux. Certains matériaux,
de par leurs propriétés hygroscopiques, permettant d’absorber rapidement de
grandes quantités de vapeur (argile, enduits à la chaux, panneaux de plâtre, etc.) s’ils
sont en contact avec l’ambiance humide. Ce faisant, ils atténueront les pointes de
production de vapeur et ainsi un rôle de régulateur.
Les modes constructifs
Bio-contaminants :
o Le choix et la mise en œuvre d’un pare-vapeur ou freine-vapeur
couplé à l’isolant, le traitement des ponts thermiques et la
ventilation des locaux influencent la formation ou pas de
condensation et, par conséquent, la présence de moisissure.
Polluants physico-chimiques :
o Des modes de mise en œuvre permettent d’éviter les sources de
pollution chimiques que sont les colles et solvants. Par exemple, on
privilégiera des fixations mécaniques plutôt que chimiques.
La production de chaleur
Le bon choix d’un système de production de chaleur minimisera le risque
de production de polluants tels que le monoxyde de carbone CO, NOx, le
dioxyde de carbone CO2, …
On évitera tout contact entre l’ambiance et les produits de la combustion
en choisissant des appareils à combustion fermés.
On veillera également à ce que le système de ventilation ne perturbe pas
le fonctionnement des appareils à combustion quel qu’il soit.
En cas d’intoxication, une aération intensive et l’appel de secours sont
indispensables.
La ventilation
Le choix de la ventilation est primordial pour réduire les
concentrations de polluants liés à l’occupation des locaux et ceux
éventuellement liés aux matériaux.
Le principe d’une ventilation hygiénique efficace, est d’insuffler de
l’air frais dans les locaux « secs » (chambres, séjours, bureaux) par
des grilles dans les châssis ou un système de pulsion mécanique, de
laisser cet air transiter dans le bâtiment, souvent en passant sous
les portes, puis d’extraire dans les locaux « humides » (cuisines,
WC, salles de bain) par des cheminées naturelles ou des
ventilateurs.
EXEMPLE
RT2005
Le contexte, les enjeux
Le contexte, les enjeux
Les prix s’envolent
Le prix du baril de pétrole a été multiplié par 2.8 en 4 ans
Le fioul domestique a augmenté de 30.8% en 2005
Le contexte, les enjeux
Généralités
Les 8 points de la RT « élément par élément »
Exemples de rénovation
LA RT « ÉLÉMENT PAR ÉLÉMENT » – GÉNÉRALITÉS
*Source : ADEME
LA RT « ÉLÉMENT PAR ÉLÉMENT » – GÉNÉRALITÉS
Ventilation et
infiltrations Toit
20-25 % 25-30 %
Mur
Fenêtres
20-25% (extérieur)
10-15 %
15% (mitoyen)
Cuisson
7%
Chauffage
66%
Autres
12%
champ d’application
Tous les bâtiments existants non soumis à la RT « globale »
Surface hors oeuvre nette (SHON) > 1000 m² SHON < 1000
m²
Coût des travaux de rénovation Coût des travaux de rénovation
thermique > 25% du coût de la thermique < 25% du coût de la
construction construction
< 1948
champ d’application
Exemptions possibles
◦ Pour les bâtiments classés ou inscrits à
art. 6 l’inventaire lorsque les travaux sur l’enveloppe
et 15
modifient l’aspect extérieur
◦ En cas de catastrophe naturelle,
art. 7
et 16 technologique, actes de vandalisme... pour les
travaux sur l’enveloppe
art. 2
◦ Dans le cas de travaux sur l’enveloppe de
bâtiments anciens (matériaux spécifiques)
LA RT « ÉLÉMENT PAR ÉLÉMENT » – GÉNÉRALITÉS
cadre d’application
Quand ? Lors de travaux de
◦ Rénovation
◦ Amélioration
◦ Installation
◦ Remplacement
Quoi ?
◦ Exigences de caractéristiques thermiques et
de performances énergétiques des
équipements, ouvrages et systèmes installés
ou remplacés
L’autorisation de dépassement du coefficient d’occupation
des sols : une incitation à la performance énergétique.
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est une évaluation qui renseigne sur la
quantité d'énergie consommée par un bâtiment et évalue sa performance énergétique,
ainsi que l'impact de sa consommation en termes d'émissions de gaz à effet de serre.
Le DPE n'est pas obligatoire pour les opérations portant notamment sur les
bâtiments suivants :
- certaines constructions provisoires ;
- un bâtiment indépendant dont la surface est inférieure à 50 mètres carrés (un logement, quelle que soit sa
taille, lorsqu'il est situé dans un bâtiment dont la surface est supérieure à 50 m², est cependant soumis
au DPE) ;
- certains bâtiments à usage agricole, artisanal ou industriel, autres que le local servant à l'habitation ;
- un monument historique classé ou inscrit à l'inventaire en application du code du patrimoine
- un bâtiment ou partie de bâtiment neuf, dont la température normale est inférieure ou égale à 12°C ;
- un logement à la vente qui ne dispose pas de système de chauffage fixe (même s'il existe un dispositif de
production d'eau chaude), ou qui n'a pas d'autre moyen de chauffage qu'une cheminée à foyer ouvert ;
en revanche, le DPE est obligatoire pour un logement à la vente pourvu d'un équipement de chauffage
de type insert, chaudière, chauffage électrique fixe.
Le contenu du DPE
Le contenu du DPE est réglementé.
Il ne faut pas confondre le DPE avec tout autre diagnostic ne répondant pas aux mêmes
exigences qui pourrait vous être proposé par des professionnels non certifiés pour
l'établir.
Le DPE décrit le bâtiment ou le logement et ses équipements de chauffage, de
production d'eau chaude sanitaire, de refroidissement, de ventilation, ainsi que les
conditions de leur utilisation.
Il indique suivant les cas, soit la quantité d'énergie effectivement consommée (sur la
base de relevés de consommations d'énergie), soit la consommation d'énergie
estimée pour une utilisation standardisée du bâtiment ou du logement. Deux
étiquettes classent le logement ou le bâtiment, en fonction de sa performance
énergétique et de la quantité de gaz à effet de serre émise.
Diagnostic de performance énergétique
Nr : impact Type de bâtiment : Maison
Date : 26/10/2005 Surface habitable (m²) : 100
Date approximative de construction :
Ce document ne peut être utilisé que dans le cadre de l'expérimentation IMPACT, la forme et le fond sont issus de documents de travail préparatoires au futur DPE.
Les résultats (chiffres et recommandations) n'ont donc aucune valeur juridique. La responsabilité de l'expert ne peut, en aucun cas, être engagée.
Logement :
Adresse : Code Postal :
Propriétaire :
Adresse : Code Postal :
Syndic (s'il y a lieu ) :
Adresse : Code Postal :
100.01-150 kWh C
C 20.01-30 kg
30.01-40 kg
150.01-200 kWh D
40.01-50 kg
200.01-250 kWh E
300.01-350 kWh
350.01-400 kWh
G
H
ï > 60 kg
Pourquoi un diagnostic :
Le diagnostic de performance énergétique
- Pour informer le futur locataire ou acheteur.
- Pour pouvoir comparer différents logements entre eux
- Pour inciter à effectuer des travaux de rénovation afin d’économiser de l’énergie et contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
En application de la loi de simplification du droit 2004-1343 du 9/12/2004, ce diagnostic a été élaboré par l'expert indépendant :
Expert :
Nom : Signature :
Adresse : Code Postal :
Détails
Descriptions et indicateurs liés à la qualité de l'isolation de l'enveloppe et aux rendements des systèmes de chauffage et eau chaude :
Indicateur Description
Murs -
Toiture ***
Fenêtres et porte-fenêtres ***
Plancher bas -
Enveloppe -
Système de chauffage ****
Système d'eau chaude sanitaire ***
Le plus performant : ***** L'indicateur ci-dessus ne se rapporte qu'aux systèmes ou éléments d'enveloppe principaux.
****
***
**
*
Le moins performant :-
Détails des consommations par énergie : chauffage ; eau chaude sanitaire ; climatisation ; auxiliaires ; autres usages gaz et électriques
1687 €TTC
autres usages Cette estimation théorique est basée sur les résultats du calcul
22% des consommations.