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Par :
OUMATOU Ali
Sujet :
Etude de la galerie
de dérivation provisoire du barrage
KHARROUB
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Etude de la galerie
Remerciements
Je tiens à remercier sincèrement tous ceux qui ont contribué de près
ou de loin à l’élaboration de ce projet de fin d’étude.
Je présente mes sincères remerciements à Monsieur AIT BIHI, mon
encadrant interne et externe pour l’ensemble d’indications et de
recommandations et pour l’ensemble des efforts qu’il fournit pour mon
bien, ainsi que pour sa sympathie et son sens d’écoute et d’accueil qu’il
m’a accordé ainsi que pour son judicieux encadrement.
Je tiens à remercier tous les membres de jury, qui ont accepté de
juger ce travail, qu’ils trouvent ici l’expression de toute ma gratitude.
Je voudrais également exprimer ma gratitude à ma famille qui m’a
aidé et supporté tout au long de mon parcours académique.
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Etude de la galerie
Résumé
Ce projet de fin d’études porte sur l’étude de la galerie de dérivation provisoire du barrage
KHARROUB. Cette galerie a pour objectif de protéger le chantier du barrage contre la crue
centennale. Elle servira également comme vidange de fond une fois le chantier achevé.
L’étude commence d’abord par les calculs hydrauliques ayant pour objectif de déterminer les
caractéristiques du système de dérivation provisoire constitué par la galerie, un batardeau amont
et un batardeau aval. Le calcul de la vidange de fond est également réalisé afin de déterminer la
section de vidange qu’on va retrouver après le revêtement de la galerie de dérivation.
Durant le creusement, la galerie doit être maintenue en stabilité par un soutènement provisoire.
Plusieurs méthodes empiriques faisant appel aux caractéristiques géo-mécaniques et
géotechniques du terrain en question sont utilisées pour choisir le mode de soutènement optimal
pour la galerie. Ensuite, une modélisation numérique sur ROBOT est effectuée pour faire les
vérifications nécessaires au sens de l’Eurocode 3 et déterminer la section des cintres.
Une fois le chantier du barrage est achevé, la galerie doit fonctionner en tant que vidange de fond.
Dans cette optique, il faut réaliser un revêtement en béton armé afin de garantir la stabilité à long
terme de l’ouvrage. D’abord une simulation géotechnique en éléments finis sur PLAXIS a été
réalisée pour vérifier le comportement du tunnel en béton sous l’effet du terrain de couverture.
Ensuite le calcul de ferraillage de ce béton est effectué à l’aide d’une modélisation sur ROBOT en
éléments finis au sens du BAEL 91.
Le comportement des ouvrages annexes du barrage doit être testé sur un modèle réduit
hydraulique. Plusieurs adaptations sont apportées à la conception de ces ouvrages. Finalement un
dernier chapitre met le point sur les procédures d’exécution de certains lots en cours de réalisation
au niveau du barrage (travaux en souterrain, fouilles et remblais, bétonnage à l’air libre et en
souterrain …).
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Abstract
This graduation project concerns the study of the temporary diversion gallery of the
KHARROUB dam. The purpose of this gallery is to protect the dam from the 100-year flood. It
will also serve as a bottom drain after achievement of the work.
The study begins with hydraulic study to determine the characteristics of the temporary diversion
system formed by the gallery, an upstream cofferdam and a downstream cofferdam. The
calculation of the bottom emptying is also carried out in order to determine the drainage section
that will be found after the coating of the bypass gallery.
During the digging, the gallery must be maintained in a stable position by a temporary support.
Several empirical methods using the geo-mechanical and geotechnical characteristics of the terrain
in question are used to choose the optimal support method for the gallery
Then, numerical modeling on ROBOT is carried out to make the necessary verifications in the
sense of Eurocode 3 and to determine the section of the hangers.
Once the dam site is completed, the gallery must function as a bottom drain. In this context, a
reinforced concrete lining is required to ensure the long-term stability of the structure
First, a geotechnical simulation of finite elements on PLAXIS was carried out to verify the
behavior of the concrete tunnel under the effect of the coverage surface. Then the calculation of
reinforcement of this concrete is carried out using a modeling on ROBOT of finite elements in the
sense of the BAEL 91.
The behavior of the auxiliary structures of the dam must be tested on a hydraulic model. Several
adaptations are made to the design of these structures
Finally, a final chapter reviews the procedures for the execution of certain lots under construction
at the dam (underground works, excavations and embankments, concreting in the open air and
underground…).
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ملخص
موضوع هذا المشروع المؤهل للحصول على دبلوم الهندسة المدنية هو دراسة نفق تحريف لوادي الخروب من
أجل بناء سد على هذا الوادي ،وظيفة هذا السد هو تزويد مدينة طنجة بالماء الصالح للشرب.
ستتم دراسة هذا النفق عبر النقاط التالية:
أوال سنبدأ بدراسة هيدروليكية لتح ديد قطر هذا الدهليز وارتفاع المنشآت المرافقة له .خاصة أن هذا النفق
سيستعمل بعد انتهاء أشغال البناء ،كوسيلة لتفريغ الحقينة في حالة وقوع مشكلة في هيكل السد.
ثانيا اثناء اشغال حفر النفق يجب تدعيمه بدعامات مؤقتة من أجل حماية العاملين واآلالت من خطر االنهيارات.
لهذا سيتم تطبيق عدة طرق تجريبية لتحديد الخصائص الميكانيكية والهندسية لهذه الدعامات امتثاال لقواعد
.EUROCODE 3
ثالثا يجب على الخرسانة المسلحة المستعملة كبالطة للجدار الداخلي للنفق ،أن تحافظ على خصائصها األولية
اثناء اتصالها بالماء ،لهذا ستتم دراسة القوى والعزوم المطبقة عليها ببرنامج ،PLAXISوحساب أسياخ
التسليح على برنامج ROBOTإتباعا لقواعد .BAEL 91
رابعا واخيرا سيتم اختبار المنشآت المكونة للسد في نموذج مصغر لتوقع أداء هذه المنشآت مع إجراء التغييرات
الالزمة ألداء ممتاز .سوف نتطرق لطريقة إدارة أشغال الحفر والتدعيم والتبليط ،واإلمكانيات المستعملة وتقدم
األشغال.
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INTRODUCTION
L’eau est sans doute un élément indispensable dans la vie. Cette espèce vitale devient de plus en
plus rare. De ce fait, La sécurisation en eau potable reste une priorité pour le Maroc. Depuis les
années 30, le pays suit la stratégie de la mobilisation des eaux de surface face à la saturation des
eaux souterraines, au climat semi-aride du Maroc et aux défis résultants de la sécheresse
récurrente à travers la construction des barrages. La preuve et que plusieurs barrages sont
construits dans le pays, et d’autres sont en chantier dans différentes régions, y compris le barrage
Kharroub, objet de notre projet de fin d’études.
Les travaux de construction de n’importe quel barrage passent par différentes phases, dont la
dérivation du sens de l’oued sur lequel le barrage est destiné à être construit fait partie. Cette
phase est très sensible dans la mesure où la réussite du projet dépend de façon directe de la réussite
de l’ouvrage de dérivation. En effet, une mauvaise réalisation de cet ouvrage engendre des
répercussions néfastes sur toutes les dimensions du projet.
Le présent rapport se compose de six parties. La première partie met le lecteur dans le contexte
général du projet, et donne une présentation globale des composantes du barrage tout en
s’appuyant sur notre cas. La deuxième partie est consacrée aux calculs hydraulique qui va permet
de déterminée le diamètre de la galerie et la hauteur de batardeau amont et aval, la troisième partie
consacré au calcul du soutènement et son développement par les méthodes empiriques, analytique
et numérique, afin de déterminer le soutènement approprié à notre galerie. La quatrième partie
traite le calcul du revêtement de la galerie. Le cinquième chapitre met en lumière le modèle
hydraulique pour observer les phénomènes qui se produisent durant l’exploitation de la vidange
de fond et l’évacuateur de crue. Enfin, la sixième partie traite l’aspect chantier qui englobe la
détermination de mode creusement, et l’avancement des travaux.
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1.1.2. But :
Par la construction des barrages, l’homme contrôle de manière prépondérante l’écoulement
naturel des eaux de ruissèlement. Plusieurs raisons peuvent justifier cette intervention. Parmi
celles-ci, on trouve la régulation des cours d’eau (maintien d’un niveau minimum d’eau pendant
les périodes de sécheresse), la protection contre les inondations (écrêtement des crues), le stockage
d’une réserve d’eau pour répondre au différent besoin en eau (domestique, industriel, etc…), les
incendies et l’irrigation des terres, la production de l’énergie hydroélectrique, ou aussi la
navigation fluvial, etc.
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Barrages en terre, réalisés essentiellement à partir de sols naturel meubles prélevés dans
des gravières ;
Barrages en enrochement, dont la majeure partie est constituée de matériau de carrière
concassé.
Comme pour les autres types de barrages, les barrages en remblai doivent répondre à deux
fonctions essentielles : la fonction statique, qui consiste à transmettre à la fondation la poussée de
l’eau de retenue à l’amont et la fonction de coupure étanche.
Par rapport aux barrages en béton, les barrages en remblais présentent les avantages suivants :
La grande majorité, voir la totalité, des matériaux constituant le corps du barrage
proviennent des zones d’emprunt situées à proximité immédiate du site ;
La mise en œuvre des matériaux peut être très fortement mécanisée et la cadences très
importante, même si le volume à mettre en place est sensiblement plus important ;
La sollicitation de la fondation (contraintes) est beaucoup plus faibles ;
Les tassements de fondation ne posent pas de difficultés majeures, les matériaux étant
suffisamment plastiques pour s’adapter.
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Le site du barrage KHARROUB se situe sur l’oued KHARROUB dans la Wilaya de Tanger à
environ 22 Km à l’Est de la ville d’ASILAH, et à environ 9 Km à L’est du village ARBA
AYACHA.
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2.50%
41.00
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d’un pertuis équipé d’une vanne de garde de type wagon à brimballes manœuvrable à l'aide d'un
servomoteur à simple effet disposé à la chambre de commande, et d’une vanne de réglage de type
segment manœuvrable à l'aide d'un servomoteur à simple effet disposé dans la chambre de visite
à la cote 57,50 NGM.
Le puits de vannage est d’une conception classique et regroupe la vidange et les prises AEP.
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1.2.4. Topographie
L’étude topographique de l’environnement du barrage s’est basée sur plusieurs documents
topogr aphiques dont :
La carte géologique du Maroc au 1/1000000ème ;
Les cartes géologiques du Rif aux 1/500000ème ;
La carte topographique d’Arba Ayacha au 1/50000ème ;
Le levé topographique de la zone du site au 1/500ème et de la retenue au 1/5000ème.
Ces cartes nous ont aidées aussi pour l’étude topographique afin de caler des structures de
dérivation provisoire.
Les caractéristiques géomorphologiques obtenues à partir de l’analyse des levés topographiques
au 1/50000ème et 1/1000ème réalisés au près du site sont les suivantes :
Cote du lit de l’oued : 41NGM ;
Pente moyenne rive droite au site du barrage : 1V/6H ;
Pente moyenne rive gauche au site du barrage : 1V/4.5H ;
Au large de la rive gauche un col situé a la cote 72 NGM nécessite une digue de fermeture,
compte tenu du niveau de la retenue calé à 85NGM ;
La pente moyenne de l’oued dans la zone du barrage est de 0.5% environ.
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Barrage KHARROUB
Loi H-S-V
450 1800
400 1600
350 1400
300 1200
Volume (Mm )
3
Surface (ha)
250 1000
200 800
150 600
100 400
50 200
0 0
38
42
46
50
54
58
62
66
70
74
78
82
86
90
94
98
Cote RN (NGM )
Volume Surface
1.2.6. Hydrologie
Les résultats de l’étude hydrologique des séries d’apport mensuel et annuel, entre 1945 et 2002,
de la station de JBEL LAHBIB et du barrage 9 Avril 1947, ont permis l’extrapolation des série
d’apport du barrage KHARROUB. Les résultats obtenus sont les suivants :
Module interannuel : 2.50 m3/s
Apport annuel moyen : 78.7 Mm3
Maximum : 7.05 m3/s en 2009
Minimum : 0.07 m3/s en 1998
Le graphe figure suivante illustre l’évolution des apports au niveau du barrage KHARROUB.
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3500
3000
2500
Débit (m3/s)
2000
1500
1000
500
0
0 5 10 15 20 25
Temps (hrs)
Q2 Q5 Q10 Q20 Q50 Q100 Q500 Q1000 Q5000 Q10 000 Q CMP
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Le débit peut être calculé par l’équation suivante qui régit l’écoulement critique :
𝑄𝑐 = √((𝑔. 𝑆 3 )/𝑇)
• Qc : débit critique en m3/s
• S : Section mouillée en m²
Avec :
• V : vitesse
𝑄 = √((2 ∗ 𝑔 ∗ 𝐻𝑡 )/(1 + 𝐾𝑖 ))
Avec :
• V = vitesse de l’écoulement
• S = section de la galerie
• Ht = Charge totale entre le niveau amont de la retenue et la cote du toit du pertuis à son débouché à l’aval
Les pertes de charge le long de la galerie de dérivation provisoire sont données par :
Les pertes de charge par frottements : H = L* Q2 / (Ks2*S2 *Rh4/3)
Les pertes de charge à l’entonnement d’entrée : H =0.15* V2 /2g
Les pertes de charge due à la vanne amont : H =0.1* V2 /2g
Les pertes de charge due à la courbure : H =0.01* V2 /2g
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Avec :
• S : section de la galerie
• Ks : coefficient de Strickler estimé à 75
• Rh : Rayon hydraulique
• L : longueur de la galerie (663m).
2.2.4. Résultats :
En effectuant le calcul de laminage, nous avons pu trouver la cote de la crête du batardeau amont
en variant le diamètre de la galerie. Il restera la revanche à calculer dans le prochain paragraphe.
diamètre de La galerie (m) Crête batardeau amont (m) débit sortant (m3/s)
7 58.92 506.1
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Avec :
- R : Revanche en m ;
- ℎ𝑤 : Hauteur engendrée par les vagues en m ;
- F : Fetch en Km ;
- Vw : Vitesse de vent en Km/h.
Le résultat est récapitulé dans le tableau suivant :
Fetch F 9 km
Revanche R 1.05 m
diamètre de La galerie (m) Crête batardeau amont (m) débit sortant (m3/s)
7 60 506.1
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2.2.6.1. Données
Le fond topographique de la section de contrôle est calé à 34 NGM à 1190m en aval du
barrage ;
La pente moyenne du lit de l’Oued est de 0.61 % ;
Le périmètre mouillé et la section mouillée sont donnés dans ce tableau :
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Avec :
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A partir du tableau des caractéristiques hydrauliques, on utilise le solveur d’Excel pour déterminer
la cote du batardeau aval en fixant le débit.
La crête du batardeau aval est donc déterminée ainsi en fonction de Ks après ajout d’une revanche
de 1m à la hauteur du batardeau aval.
2.2.7. Conclusion :
Le choix est donc opéré sur un batardeau amont et aval de 60 NGM et 38.8NGM respectivement
correspondant à la section de la galerie de dérivation provisoire de diamètre 7m. Cette section
pourra évacuer un débit maximal de 506 m3/s au passage de la crue de chantier.
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Figure 16: (a) Application de la New Asturien Tunneling Method (b) Boulonnage du front
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Plutôt que de couler un béton, pourquoi ne pas le projeter ? C’est l’idée qu’ont eu plusieurs
ingénieurs de mines vers les années 1910. D’une composition spécifiquement adaptée à
l’usage qui lui en est fait, ce béton fut autrefois baptisé gunite pour le différencier de ses
collègues. Il ressemble d’ailleurs de très près à un mortier à prise rapide. Le gunitage
consiste à projeter le béton sur les parois d’un tunnel à l’aide d’une lance. Le béton projeté
a deux principaux usages, qui peuvent s’additionner :
Pour de faibles épaisseurs (< 5cm) il a un rôle protecteur, et forme une coque mince
épousant la géométrie du terrain. En cela il empêche les blocs de roche ou le sol de
s’altérer et de se détacher de la paroi ;
Il peut aussi avoir un véritable rôle structurant, et reprend les charges issues du
terrain. Son épaisseur est alors variable en fonction du terrain, de l’ordre d’une
vingtaine de centimètres.
Seul, le béton projeté est de moins en moins utilisé. Il est souvent associé à des panneaux
de treillis soudés ou, de plus en plus, à des fibres métalliques qui lui confèrent une certaine
résistance en traction et en cisaillement. Son usage en tunnels a fait l’objet de
recommandations très détaillés de Bieniawski, AFTES,… (Voir chapitre Méthodes
empiriques).
Cette technologie est de moins en moins employée en tant que soutènement seul car elle ne semble
pas apporter suffisamment d’avantages comparée aux autres soutènements. Dans le cas de
réparations d’ouvrages cependant, les cintres réticulés peuvent avantageusement servir à supporter
une étanchéité avant projection de béton.
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Figure 18: (a) Voûtain de terrain entre deux cintres (b) Technique de l’enfilage
Entre chaque élément métallique, il se crée une voûte de terrain qui suffit dans des nombreux cas
à reporter les charges sur ceux-ci (Voir figure 18a). On réalise parfois un blindage ou un
remplissage béton entre les cintres pour trois raisons principales :
Pour éviter que le terrain ne s’éboule sous le voutain naturel (rôle protecteur) ;
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Pour répartir les charges sur les éléments porteurs lorsque le terrain ne permet pas d’avoir
un effet de voûte suffisant (blindage lourd) ;
Pour éviter un effet "domino" en cas d’effondrement au front de taille (rôle d’écartement
et de maintien).
Le blindage est réalisé le plus souvent par un remplissage de béton (projeté ou coffré). Dans les
puits ou les galeries de petites sections, on adopte souvent les tôles métalliques mais le bois est
encore utilisé car il se prête bien à la technique minière de l’enfilage. Cette dernière consiste à
enfiler les planches entre les cintres unes à unes, avec un blocage par un système de coins (Voir
figure 18b).
La figure en-dessus est un exemple d’utilisation de cintres TH, associés à un boulonnage radial et
à du béton projeté. Les éléments TH sont assemblés par des éclisses de serrage. Le couple de
serrage de ces éléments donne la valeur de l’effort normal maximum que le cintre pourra supporter
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Les méthodes empiriques ont pour but d’établir les corrélations entre les conditions géotechniques
le mode de construction et le soutènement nécessaire pour assurer la stabilité des parois (nature et
dimensions). Ces méthodes sont utilisées lorsqu’on ne dispose pas des informations nécessaires à
la mise au point d’un modèle explicite.
Partant du principe que le comportement du massif dépend à la fois des propriétés de la matrice
et des discontinuités. Bieniawski (1979) a proposé une classification qui comporte 5 paramètres :
Une note est affectée à chaque paramètre dont la somme nommée RMR (Rock Mass Rating),
variant de 0 à 100, est ajustée pour tenir compte de l’orientation des discontinuités. On propose
pour cinq classes de rocher la durée d’auto-stabilité selon la portée non soutenue ainsi que des
recommandations de soutènement mais le choix de boulons est restreint à des ancrages ponctuels.
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Après la détermination de la valeur RMR on l’introduit dans le tableau suivant a fin détreminer le
système de soutènement adèquat :
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Dure et intacte
Dure et stratifiée
Massive avec quelques joints
Modérément ébouleuse et très ébouleuse
Complètement broyée mais chimiquement inerte
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Estimation de la charge :
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Complètement broyée
1.1 (B+Ht) Pression latérale considérable
Chimiquement inerte
Selon l’abaque ci-après, établi par Terzaghi et modifié par Deere et Al (1970), les milieux rocheux
peuvent être classés en plusieurs catégories en fonction d’observation qualitatives et sur le RQD.
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Cette méthode suppose que la contrainte verticale appliquée sur le tunnel n’est pas le poids entier
du sol se trouvant au-dessus, mais c’est juste le résultat de la décompression une fraction du massif
encaissant qui va dépendre de la qualité de la roche en l’occurrence l’indice RQD de la roche.
La surcharge Hp est supposée répartie uniformément sur le plan horizontal passant par le toit de
l’ouvrage et estimée à :
𝑯𝒑 = 𝑲 ∗ 𝑪 = 𝑲 ∗ (𝑩 + 𝑯𝒕)
Avec : 𝑪 = (𝑩 + 𝑯𝒕)
Ht : hauteur du tunnel
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D : La hauteur de tunnel en m ;
𝒃
𝑯𝒑 =
𝟐∗𝒇
Avec :
Estimation de f :
Cette méthode considère 6 catégories de roches spécifiques. Il faudrait choisir le type de roche le
plus proche possible du cas étudié en considérant sa qualité et son poids volumique. Le tableau du
choix du coefficient f se présente ainsi :
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𝑹𝑸𝑫 𝑱𝒓 𝑱𝒘
𝑸= ∗ ∗
𝑱𝒏 𝑱𝒂 𝑺𝑹𝑭
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𝑳
𝑫𝒆 =
𝑬𝑺𝑹
Avec :
L : Le diamètre de l’excavation en m ;
Résistance à la compression ;
Nombre de familles de discontinuités ;
L’orientation des discontinuités ;
L’espacement des discontinuités.
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Le choix du type de soutènement est orienté par la dimension et la forme de la galerie, le mode
d’exécution et son environnement. Aucun dimensionnement n’est proposé après le choix et la
validité du soutènement et les méthodes de renforcement.
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Le degré de fracturation des terrains, quantifié par le coefficient RQD (Rock Quality Designation),
constitue une donnée significative pour les travaux souterrains.
Pour les pélites dominant la zone concernée, les forages carottés ont donné un RQD moyen de
60%.
D’après le rapport géotechnique les caractéristiques géo-mécanique de sol sont résumé dans le
tableau suivant :
Table 10: Paramètres géo-mécaniques du terrain
RQD RQD 60 %
Angle de frottement 𝝋 23 °
interne
Résistance à la Rc 5 MPa
compression simple
Contrainte verticale :
D’abord B= 7m et C= B+Ht = 14m
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𝟎.𝟑𝟓∗𝑩+𝟏.𝟏∗𝑪
𝝈𝒗 = ∗ 𝜸𝒑é𝒍𝒊𝒕𝒆 = 205.27 KPa
𝟐
Contrainte horizontale :
𝝈𝒉 = 125.06 KPa
3.3.2. Résultats de la méthode de PROTODIAKONOV
La largeur b de la zone décomprimée est :
𝝅 𝝋
𝒃 = 𝑫′ + 𝟐 ∗ 𝑫 ∗ 𝐭𝐚𝐧( − )
𝟒 𝟐
b = 16.26 m
Contrainte verticale :
On prend la valeur de f= 3 ;
𝒃 16.26
𝝈𝒗 = ∗ Ɣpélite = ∗ 23
𝟐∗𝒇 2∗3
𝝈𝒗 = 62.33KPa
Contrainte horizontale :
𝒗 𝟎.𝟑
𝝈𝒉 = 𝑲𝟎 ∗ 𝝈𝒗 = ∗ 𝝈𝒗 = 𝟏−𝟎.𝟑 ∗ 62.33
𝟏−𝒗
𝝈𝒉 = 26.71 KPa
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Matériau
Paramètres Note
(pélite)
Rc (MPa) 5 1
RQD (%) 50 - 70 13
Espacement
0.3 - 1 m 20
des joints
Joints à
Nature des
remplissage 20
joints
< 5mm
complètement
Venues d'eau 10
Sec
Orientation
des Défavorable -5
discontinuités
RMR 59
Espacement : 1 à 1.5 m
Boulons d'ancrage et
Treillis soudés
complément
3 cm de béton si nécessaire
Type HEB
Cintres métallique
Espacement 1 à 1.5m
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Afin d’utiliser l’abaque de Barton nous avons besoin de calculer la longueur équivalente :
𝑳
𝑫𝒆 =
𝑬𝑺𝑹
Avec :
L : Le diamètre de l’excavation 7 m ;
𝑫𝒆 = 𝟒. 𝟑𝟕𝒎
Table 16: Recommandations de soutènement de BARTON
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Propriétés
mécaniques de * * *
fracturation
Organisation de la
fracturation * *
Relation avec les
paramètres de *
déformabilité
Relation avec les
paramètres de * *
résistance
Définition de temps
de tenu sans *
soutènement
Conditions
hydrologiques * *
3.3.7. Conclusion
D’après le tableau ci-dessus, nous pouvons conclure que la méthode de Bienisawski tient compte
de la plupart des paramètres et par conséquent elle est plus convaincante.
A cet effet, il sera considéré, pour notre projet, le soutènement proposé par Bienisawski pour
l’appliquer à la méthode analytique et au calcul numérique.
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𝟐∗𝒄
𝒃 (𝜸 − )
𝝈𝒗 = 𝒃 (𝟏 − 𝒆−𝟐∗𝑯∗𝒕𝒂𝒏(𝝋)
𝒃 )
𝟐 ∗ 𝐭𝐚𝐧(𝝋)
Où :
Il est important de signaler que cette méthode ne prend pas en considération l’état de fracturation
ou de consolidation du terrain. Ceci donne alors une surestimation de l’état de contrainte réel dans
le sol. Par exemple un sol consolidé formé par le calcaire appliquera une pression beaucoup moins
faible qu’un sol argileux non consolidé.
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Le soutènement est jugé satisfaisant s’il est capable de résister à l’ensemble de ces sollicitations.
L’effort normal dans le soutènement est estimé en supposant que celui-ci est soumis à une pression
uniforme égale à la contrainte moyenne, existant dans le sol avant le creusement au niveau de la
galerie :
(𝟏 + 𝑲𝟎 )
𝑷= ∗ 𝝈𝟎𝒗 ∗ 𝑹
𝟐
Avec :
R : le rayon de l’excavation en m
Ce calcul ne tient pas en compte la redistribution des efforts par effet de voûte et se place donc
dans une hypothèse de sécurité.
Le soutènement est satisfaisant si les contraintes normales induites dans l’anneau n’excèdent pas
une fraction de la limite de résistance du matériau de soutènement.
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Etude de la galerie
La vérification vis-à-vis des moments fléchissant est effectuée en supposant que l’ouvrage subit
des variations de diamètres analogues à celles qui se produiraient si l’anneau était parfaitement
flexible. Le soutènement est satisfaisant s’il peut supporter les contraintes induites par cette
distorsion.
En ce qui concerne le flambement il est recommandé que le soutènement reprenne un minimum
de contraintes excédentaires résultant de flambements locaux et différents irrégularités sur la
périphérie de l’ouvrage.
Les facteurs externes à prendre en compte concernent notamment les sollicitations qui peuvent
résulter de la réalisation d’ouvrages adjacents, ainsi que l’utilisation d’air comprimé, de surcharges
exercées par des structures existantes, ou de la réalisation de travaux d’excavation à proximité de
la galerie.
3.4.3. Contrainte HORIZONTALE
La détermination de la contrainte horizontale nécessite de connaître une loi de
comportement pour le sol. On appelle classiquement K le rapport entre contrainte horizontale et
verticale.
Si le sol est au repos, K est alors et c’est un coefficient qui lit directement les contraintes
verticale et horizontale selon l’équation suivante :
σh = K0* σv
En considérant que le sol est élastique ( טcoefficient de Poisson)
𝒗
K0=
𝟏−𝒗
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Etude de la galerie
K0= 𝟏 − 𝐬𝐢𝐧(𝛗)
𝛗 : Angle de frottement interne du terrain (déterminé à partir de l’essai de cisaillement).
Le tableau suivant présente les contraintes que nous allons utiliser dans la modélisation sur Robot
Structural Analysais.
Nous allons effectuer une modélisation en 2D en considérant le cintre comme une poutre qui
reprend la charge appliquée par un tronçon de sol d’espacement défini de 1 m.
Il faut préciser que les liaisons entre les barres sont des encastrements.
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Etude de la galerie
60
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Etude de la galerie
D’après les recommandations de Bieniawski nous allons opter pour des cintres métalliques de type
HEB avec un espacement de 1m. Les caractéristiques des sections HEB est détaillée dans la figure
qui suit :
61
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Etude de la galerie
3.5.2.2. Chargement
Les charges linéaires doivent être appliquées sur les barres métalliques dans cette étape.
Nous devons donc appliquer les charges verticale et horizontale respectivement Pv sur les barres
en voûte (1,2,…,18) et Ph les barres latérales 19 et 20.
62
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Etude de la galerie
3.5.2.3. Combinaisons
Après l’application des charges sur les barres, on définit les combinaisons de charges (Q = 0)
ELU : 1.35G+1.5 Q
ELS : G+Q
3.5.2.4. Résultats
Après le lancement de calcule on a les résultats suivant :
63
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Etude de la galerie
3.5.2.4.1. ELU
3.5.2.4.2. ELS
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Etude de la galerie
Avec :
3.5.2.5. Vérifications
Le dimensionnement des cintres en acier doit tenir en compte des vérifications au sens de
l’Eurocode 3.
Les recommandations de l’Eurocode 3 vis-à-vis des caractéristiques de l’acier de construction sont
les suivantes :
Module de Young : E = 210 000 MPa;
Coefficient de Poisson : = ט0.3 ;
Module de cisaillement : G = 81 000 MPa ;
Coefficient de dilatation thermique linéaire : α = 12.106 .
3.5.2.5.1. Vérification aux états limite :
En compression :
L’effort de compression dans la section transversale Ned doit satisfaire à la condition
suivante :
𝑵𝒆𝒅
≤𝟏
𝑵𝒄,𝒓𝒅
La résistance à la compression uniforme est :
65
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Etude de la galerie
𝑨 ∗ 𝒇𝒚
𝑵𝒄,𝒓𝒅 =
𝜸𝑴𝟎
𝜸𝑴𝟎 : Coefficient partiel pour la résistance des sections transversales ;
𝒇𝒚 : Limite d’élasticité.
En traction
L’effort de traction Ned doit satisfaire à la condition :
𝑵𝒆𝒅
≤𝟏
𝑵𝒕,𝒓𝒅
La valeur de la résistance à la traction est la plus petite de ces deux :
La valeur de calcul de la résistance plastique de la section transversale brute :
𝑨 ∗ 𝒇𝒚
𝑵𝒑𝒍,𝒓𝒅 =
𝜸𝑴𝟎
La valeur de calcul de la résistance ultime de la section transversale nette au droit des trous
de fixation :
𝟎. 𝟗 ∗ 𝑨𝒏𝒆𝒕 ∗ 𝒇𝒚
𝑵𝒑𝒍,𝒓𝒅 =
𝜸𝑴𝟐
En flexion
Le moment fléchissant doit vérifier :
𝑴𝒆𝒅
≤𝟏
𝑴𝒄,𝒓𝒅
La résistance à la flexion maximale de la section transversale est :
𝑾𝒑𝒍 ∗ 𝒇𝒚
𝑴𝒄,𝒓𝒅 =
𝜸𝑴𝟎
En résumé les vérifications à faire au sens de l’Eurocode 3 sont comme suit :
66
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Etude de la galerie
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Etude de la galerie
La longueur de flambement quant à elle est déduite en fonction des conditions aux limites des
extrémités comme suit :
Dans notre cas les extrémités des cintres sont encastré entre eux donc la longueur de flambement
est : Lcr= 0.5 L
L’enchainement de dimensionnement :
a) Paramétrage :
Nous allons maintenant passer à l’application sur le logiciel ;
La définition de ces vérifications est donnée dans la fenêtre suivante :
68
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Etude de la galerie
Comme on remarque la case du flambement par rapport à l’axe Y est désactivée. Ceci s’explique
par l’utilisation des entretoises entre les cintres pour maintenir leur stabilité.
Le flambement par rapport à l’axe Z lui est pris en considération dans le calcul pour les barres de
1 à 20 sauf la barre 21 horizontale qui ne va subir aucun flambement.
La vérification du déversement va se faire pour toutes les barres
Ensuite on effectue la vérification des pièces 1 à 21 à l’ELU et l’ELS comme le montre la figure :
69
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Etude de la galerie
b) Résultats de vérification :
Comme le montre la figure, les profilés HEB 100 sont incorrects. Nous allons donc effectuer le
dimensionnement pour avoir le bon profilé à utiliser.
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Etude de la galerie
Ainsi, les profilés qui conviennent sont les HEB 180. Nous allons les vérifier.
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Etude de la galerie
3.5.3. Conclusion
Les profilés HEB 180 seront utilisés avec un espacement de 1 m tout au long de la galerie pour
garantir une meilleure sécurité et stabilité de quelques mois avant la mise en place du revêtement
définitif en béton armé.
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Etude de la galerie
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Etude de la galerie
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Etude de la galerie
courante de 20 à 30 cm. Les anneaux, d’une longueur de 0,60 à 2 m ont des faces
transversales parallèles (anneaux droits) ou non parallèles (anneaux universels). Les
anneaux universels permettent, par rotation de la position d’un anneau par rapport
au précédent, de suivre toutes les variations de tracé de l’excavation. Les anneaux
sont constitués de 5 à 10 voussoirs courants, de deux voussoirs de contre-clé et d’un
voussoir de clé (de forme trapézoïdale). L’étanchéité entre voussoir est, en général,
assurée par des profilés compressibles ou hydro-gonflants.
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Etude de la galerie
Avec :
L : la hauteur de la couverture ;
H : la charge hydraulique ;
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Etude de la galerie
𝟑𝟑 ∗ 𝟏𝟎
𝑳>
𝐜𝐨𝐬(𝟎. 𝟓) ∗ 𝟐𝟑
On remarque que la condition est vérifiée car la hauteur de la couverture dans notre cas
est de h=35m> 14.35m.
𝟎. 𝟒 ∗ 𝟓. 𝟓
𝒆= = 𝟓𝟎 𝒄𝒎
𝟐 ∗ 𝟐. 𝟐𝟐
Alors l’épaisseur de revêtement donnée par les méthodes empiriques suivant doit être égale au
supérieur a 50cm.
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Etude de la galerie
Dans notre cas, le terrain peut être qualifié de rocher fissuré, l’épaisseur à prendre est donc de
63cm.
D’après les deux critères précédents nous allons retenir une épaisseur de eps=65cm.
La galerie sera représentée, par raisons de symétrie et isotropie du terrain, uniquement par sa moitié
à droite. Elle a un diamètre de 5.5 m et à une profondeur moyenne de 35 m.
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Etude de la galerie
L’interface avec revêtement dont la valeur est 1 signifie que tous les paramètres (cohésion, angle
de frottement, ..) au contact entre le terrain et le revêtement ont les mêmes valeurs que ceux du
terrain traversé.
𝟏/𝟑
𝑬𝑨 = 𝟏𝟏𝟎𝟎𝟎 ∗ 𝒇𝒄𝟐𝟖
𝑬𝑰
𝒅𝒆𝒒 = √𝟏𝟐 ∗
𝑬𝑨
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Etude de la galerie
𝑬𝑨 ∗ 𝒅𝒆𝒒 𝟐
𝑬𝑰 =
𝟏𝟐
Avec 𝒅𝒆𝒒 =65 cm : c’est l’épaisseur du revêtement ;
𝟑𝟑𝟎𝟎𝟎 ∗ 𝟎. 𝟔𝟓𝟐
𝑬𝑰 = = 𝟏𝟏𝟔𝟏. 𝟖𝟕 𝑴𝑵
𝟏𝟐
Les caracteristiques précèdentes sont récapitulés dans ce tableau :
Dans notre projet de galerie de dérivation provisoire de barrage servant aussi de vidange de fond,
ce logiciel nous aidera à effectuer la modélisation en 2D du sol autour de la galerie et de vérifier
le comportement de cette dernière et calculer les efforts repris par la section transversale et son
déplacement.
La modélisation est réalisée par le biais d’un maillage en éléments finis qui permet de calculer les
efforts internes.
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Etude de la galerie
Les éléments plaques sont caractérisés par une rigidité normale EA et une rigidité à la flexion EI.
Une épaisseur équivalente 𝒅𝒆𝒒 est déduite :
𝑬𝑰
𝒅𝒆𝒒 = √𝟏𝟐 ∗
𝑬𝑨
Geogrid :
81
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Etude de la galerie
Ces éléments servent à modéliser le renforcement du terrain, souvent associés aux ancrages pour
représenter le soutènement. Dans quel cas, la geogrid modélise le coulis d’injection alors que les
ancrages Node-to-node Anchors modélisent la tige de l’ancrage.
Pour ces éléments, on peut dire qu’il s’agit d’éléments barres soumis uniquement à la traction avec
deux dimensions négligées face à la troisième. Il est à signaler que pour ces systèmes de
renforcement on suppose que l’ancrage ne glisse pas p/r au sol et qu’il travaille uniquement en
traction/cisaillement.
Anchors:
Pour les fixed end, ils sont toujours fixes à une ligne et servent à modéliser souvent les structures
d’entretoises.
Pour modéliser les ancrages de soutènement habituels On utilise les node-to-node anchors.
Pour tenir en compte le cas du comportement plastique des ancrages, on peut spécifier la force de
la traction limite Np.
Tunnel :
Ces éléments sont toujours fixés à une ligne et servent à modéliser souvent les structures
d’entretoises. Deux types peuvent être crées : NATM tunnels ou bored tunnels.
82
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Etude de la galerie
On suppose un comportement drainé pour des calculs à long terme et des terrains perméables.
Sinon on suppose un comportement non-drainé (exp : argile) avec les caractéristiques effectives.
Un 3ème type de comportement peut être utilisé dit ’’non poreux’’ adapté au béton en supposant
un modèle linéaire élastique. Le module de cisaillement G et le module Œdométrique sont calculés
par Plaxis comme suit :
𝑬 (𝟏−𝒗)𝑬
𝑮= 𝑬𝒐𝒆𝒅 =
𝟐(𝟏+𝒗) (𝟏−𝟐𝒗)(𝟏+𝒗)
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Etude de la galerie
La valeur de Ko dépend du modèle utilisé ( Mohr-Coulomb, …). Elle est généralement obtenue
par :
𝑲𝟎 = 𝟏 − 𝐬𝐢𝐧(𝝋)
Dans le cas des pentes de talus raides, on utilise la méthode dite « gravity loading », dans quel cas
:
𝑲𝟎
𝒗=
𝟏 + 𝑲𝟎
4.3.2.2. Géométrie
La section du tunnel dans l’interface du logiciel est prise circulaire avec une épaisseur de 0.6 m.
Le modèle est le suivant :
84
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Etude de la galerie
Pélite :
85
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Etude de la galerie
Béton de revêtement :
86
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Etude de la galerie
On choisit les conditions aux limites en s’éloignant le maximum possible de la zone influencée par
le projet. De façon à avoir des déplacements horizontaux nuls à l’extrême droite et des
déplacements verticaux et horizontaux nuls en bas vers le substratum rocheux.
Ceci correspond pour le logiciel au choix de « Standard fixities ». Les petites lignes vertes
signifient qu’il n’y a pas de déplacement du massif rocheux dans la direction perpendiculaire à
elles.
4.3.2.5. Maillage
Un maillage est la discrétisation spatiale d’un milieu continu, ou aussi, une modélisation
géométrique d’un domaine par des éléments proportionnés finis et bien définis.
Plaxis peut faire l’interpolation des éléments par des triangles pour déterminer les caractéristiques
de chaque point dans le sol.
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Etude de la galerie
Nous allons devoir ensuite raffiner le maillage autour des zones critiques en l’occurrence à
proximité de la paroi du tunnel pour augmenter l’exactitude des calculs dans ces endroits
importants. Pour ce faire nous allons sélectionner la paroi du tunnel et choisir l’option « Refine
line » dans l’onglet « Mesh ». Ceci va nous donner un maillage moyen en général et raffiné vers
les endroits critiques.
88
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Etude de la galerie
Les contraintes effectives dans cette phase initiale sont distribuées ainsi :
Pour effectuer ce phasage il faudra ouvrir la fenêtre « Plaxis Calculations » et choisir « staged
construction » et cliquer sur « Define » afin de définir la géométrie et l’état du sol en présence du
tunnel.
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Etude de la galerie
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Etude de la galerie
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Etude de la galerie
Table 21: Efforts maximaux appliqués par le sol sur le tunnel par unité de longueur
Remarque :
Le déplacement maximal du tunnel reste acceptable.
4.3.2.9. Conclusion
Cette modélisation sur PLAXIS 2D n’est pas indispensable pour le calcul du ferraillage de la
galerie. Néanmoins elle constitue un moyen de familiarisation avec la modélisation géotechnique
en éléments finis afin de voir le comportement du sol vis-à-vis d’un tunnel profond et d’évaluer le
déplacement maximal et les efforts repris.
92
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Etude de la galerie
𝟑
Module de Young : 𝑬 = 𝟏𝟏𝟎𝟎𝟎 ∗ 𝒇𝒄𝟐𝟖 = 𝟑𝟑𝟎𝟎𝟎 𝑴𝑷𝒂
Au-delà de cette contrainte limite, les armatures d’effort tranchant sont requises.
93
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Etude de la galerie
4.3.3.1.2. Acier
Caractéristiques mécaniques :
Résistance à la traction : 𝒇𝒆 = 𝟓𝟎𝟎𝑴𝑷𝒂
Module d’Young : 𝑬 = 𝟐𝟏𝟎 𝑮𝑷𝒂
94
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Etude de la galerie
Les sections d’armatures données par la condition de non fragilité sont adoptées lorsque leur
section est supérieure à celles données par le calcul BAEL à l’état limite.
𝒇𝒕𝟐𝟖
𝑨𝒄𝒏𝒇 = 𝟎. 𝟐𝟑 ∗ ∗𝒃∗𝒉
𝒇𝒆
95
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Etude de la galerie
Les coefficients 𝝀𝒅 et 𝝀𝒄 valent 1.53 et 1.2 respectivement d’après le tableau de forme suivant :
Table 22: Choix des coefficients de forme
96
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4.3.3.3. Sollicitations
Nous allons effectuer le calcul de la structure à l’aide de ROBOT pour 3 endroits différents de la
galerie à savoir :
97
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Etude de la galerie
𝑸 = (𝟖𝟓 − 𝟒𝟔 − 𝟎. 𝟕𝟎 − 𝟓. 𝟓) ∗ 𝜸𝒆 = 𝟑𝟑𝟎𝑲𝑷𝒂
4.3.3.3.3. Combinaisons
A l’ELU : 𝟏. 𝟑𝟓𝑮 + 𝟏. 𝟓𝑸 ;
A l’ELS : 𝑮 + 𝑸 ;
98
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Etude de la galerie
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Etude de la galerie
4.3.3.4. Calcul
Avant de faire le calcul nous devons d’abord appliquer un maillage en éléments finis :
100
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Etude de la galerie
Il faut signaler que l’enrobage du béton est pris 5 cm dans la face en contact du sol et 7 cm dans
la face en contact avec l’eau pour protéger l’acier contre la corrosion.
Le calcul se fera en ferraillage de dalles/voûtes qui est utilisé pour le cas des coques comme notre
cas.
4.3.3.5. Résultats
4.3.3.5.1. Efforts résultants
En calculant la structure on obtient les efforts repris par notre structure résultats suivant en ELU
et ELS respectivement :
101
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Etude de la galerie
𝑨𝒙− : La section d’armatures principales de la nappe inférieure (en contact avec l’eau) ;
𝑨𝒙+ : La section d’armatures principales de la nappe supérieure (en contact avec le sol) ;
𝑨𝒚− : La section d’armatures longitudinales de la nappe inférieure (en contact avec
l’eau) ;
𝑨𝒚+ : La section d’armatures longitudinales de la nappe supérieure (en contact avec le
sol)
Table 23: ferraillage des éléments en BA
Eléments
𝑨 𝒙− (cm²/m) 𝑨𝒚− (cm²/m) 𝑨 𝒙+ (cm²/m) 𝑨𝒚+ (cm²/m)
Voûte 9.14 48.35 9.14 58.45
𝜸𝒔
𝑨𝒕 = 𝑺 ∗ 𝑨𝑳 ∗
𝑹
102
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Etude de la galerie
𝑨𝒕 = 𝟐. 𝟒𝟕𝒄𝒎𝟐 /𝒎
Avec:
- 𝑨𝑳 : Section des aciers en flexion = 9.14 cm² ;
- 𝑺 : L’espacement le long de la dalle pris = 80cm ;
- 𝑹 : Le rayon de courbure de la dalle en voûte = 340cm ;
- 𝜸𝒔 =1.15.
Nous allons donc utiliser des étriers HA 14 espacés de 50 cm selon l’axe Y (direction
longitudinale) et 80 cm selon l’axe X (direction principale).
4.3.3.5.4. Cartographie de la densité du ferraillage
103
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Etude de la galerie
104
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Etude de la galerie
4.3.3.6. Conclusion
Cette partie a eu pour objectif de déterminer les caractéristiques du revêtement définitif en béton
armé. D’abord l’épaisseur a été déterminée à 65cm. Ensuite le déplacement du revêtement en béton
seul révèle la nécessité des armatures afin de garantir la résistance à toutes les sollicitations.
Finalement les armatures ont été calculées à partir de la modélisation sur ROBOT et ont conduit
au principe de ferraillage détaillé ci-dessus.
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Etude de la galerie
106
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Etude de la galerie
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Etude de la galerie
Il s’agit de vérifier le comportement hydraulique de ces ouvrages et leur apporter les modifications
géométriques nécessaires pour garantir un écoulement correct des eaux et éviter tous les
phénomènes complexes comme les vortex.
Par ailleurs, il faudrait mettre en relief toutes les dissimilitudes qui peuvent induire une dérive des
comportements au niveau du modèle par rapport à ceux prévus dans le prototype.
A l’issue de cet examen général, le Laboratoire devra remettre à l’Administration une note critique
dans laquelle il présentera ses remarques sur les aspects hydrauliques du projet et ses
recommandations pour les modifications éventuelles qui lui paraîtraient souhaitables. Il devra
aussi préciser le type d’instrumentation qui sera utilisé pour la mesure des différents paramètres.
Avant d’équiper la vidange de fond, l’étude sur modèle portera sur la vérification du
dimensionnement hydraulique de la galerie et établissement de la courbe de tarage avec
détermination du débit ultime correspondant à un niveau amont confondu avec celui de la crête du
batardeau amont.
108
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Etude de la galerie
Il est probable que l’on soit amené à ajouter une courbure en bas du puits de la tulipe.
Les points les plus importants retenus lors de ces réunions sont comme suit :
109
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Etude de la galerie
Les essais préliminaires réalisés montrent, à priori, un fonctionnement non satisfaisant pour les
grands débits (dépassant la crue de projet 1/ 10 000). En effet, l’écoulement devient rapidement
dénoyé. A cet effet, le laboratoire, en concertation avec l’Administration, a testé une autre
géométrie du puits de l’EVC avec une aération plus grande. Ceci a permis un aspect d’écoulement
correct ;
Une pile anti vortex a été éliminée et l’autre maintenue en position centrale ;
Les 3 buses d’aération ont été éliminées et remplacées par un pertuis rectangulaire ;
Il a été proposé de rehausser le fond du puits afin de réduire la hauteur de chute et
d’augmenter la pente de la galerie. Il a été décidé également de baisser le niveau de la sortie
de la galerie à la même cote que la sortie de la vidange de fond pour avoir une pente plus
grande et donc un remplissage plus petit à la sortie. (Le taux de remplissage maximal doit
être 70%).
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Etude de la galerie
Au niveau de la zone de restitution (la sortie de l’évacuateur de crue et VDF), il faut adopter un
fond mobile pour le fond et un fond fixe pour les talus
111
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Etude de la galerie
112
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Etude de la galerie
6. ASPECTS CHANTIER
6.1. Dérivation provisoire
6.1.1. Introduction
Le creusement d'un tunnel entraîne une modification de l'état de contraintes et de déformation du
terrain qui peut aller jusqu'à mettre en cause la stabilité de l'excavation réalisée ou à provoquer des
désordres inadmissibles dans l'environnement du tunnel.
Identification complète des terrains (lithologie, répartition des couches, caractérisation géo-
mécanique) ;
113
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Etude de la galerie
Pour les roches de résistance moyenne, on utilise un deuxième procédé : l'abattage mécanisé par
machines à attaque ponctuelle.
Son rendement décroît si la teneur en silice de la roche est élevée ou si la roche n'est pas fracturée.
Une machine à attaque ponctuelle est constituée d'un châssis automoteur généralement chenillé,
d'un bras orientable, monté sur tourelle, solidaire du châssis et muni à son extrémité d'une tête
rotative équipée de pics, d'un système d'évacuation et de chargement des déblais.
Cette méthode est intéressante car elle supprime les ébranlements dans le terrain encaissant. Elle
a une limite économique en fonction de la dureté et de l'abrasivité des roches.
114
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Etude de la galerie
Figure 95: Schéma général constitutif d’une machine pleine section (TBM).
La classification de Louis ;
La classification de Franklin ;
La classification de Weaver.
115
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Etude de la galerie
116
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Etude de la galerie
Pélites 5 50 - 70 D MAP
Espacement entre
Formation Rc (MPa) Mode de creusement
les joins (m)
La méthode d’excavation proposée par FRANKLIN est : Machine à attaque ponctuelle (MAP).
117
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Formation Pélites
Dureté tendre 1
ENTREES
Altération Saine 9
Continus avec
Continuité des joints 0
remplissage
Degré de ripabilité 70
SORTIES
Description Moyenne
118
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6.1.3.5. Conclusion
Les résultats donnés par les classifications géo-mécaniques pour le choix du mode de
creusement de la pélite sont synthétisés dans le tableau suivant :
Pélite
Classification
EXP MAP TBM
Louis *
Franklin *
Weaver *
EXP : explosif,
MAP : machine à attaque ponctuelle,
TBM : Tunnelier.
Il ressort des différentes classifications que le choix du mode de creusement pour la pélite
porte sur un creusement mécanisé en utilisant une machine à attaque ponctuelle (MAP).ponctuelle
en grande partie, avec des explosifs en cas de présence de terrain meuble à faible dureté.
L’opération de creusement est lancée en amont et en aval.
119
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Etude de la galerie
Ces formations géologiques très sensibles (à l’air et à l’eau) et évolutives, exigent un mode de
creusement et soutènement adapté et une interactivité immédiate lors de la réalisation des
différents ouvrages.
120
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Limites des techniques traditionnelles de creusement et soutènement des galeries dans des
terrains difficiles :
121
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Etude de la galerie
Pour remédier à ces problèmes d’instabilité, l’équipe responsable de l’avancement des travaux ont
apportée des modifications sur la procédure de creusement adoptée ; il a été décidé de s’orienter
vers un phasage en section divisée plus adapté à la dimension( ˃ 6 m) et au contexte géologique
des ouvrages en question permettant ainsi une meilleure maitrise des travaux d’excavation et de
soutènement ( phasage en demi-section)
122
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Etude de la galerie
L'intérêt fondamental de la demi-section, est de permettre une mise en place rapide d'un
soutènement de la voûte, ainsi que la réduction de la hauteur du front qui est un paramètre essentiel
de sa stabilité. Il s’en suit une meilleure maitrise du profil excavé (limitation des hors profils)
et par suite un bon plaquage des cintres contre la fondation.
123
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Etude de la galerie
Phase 2 : Perforation et scellement des ancrages en fibres de verre de diamètre 32 mm. Le nombre,
la maille, la longueur ainsi que la direction de ces ancrages sont définis selon la qualité et les
conditions du terrain traversé. Un recouvrement minimum de 6,00 m est assuré entre deux volées
successives d’ancrages. Le maillage de principe est de 2 ancrages par m2.
Phase 3 : Creusement de la demi-section supérieure (voûte) selon une volée de 50 cm, y compris
les deux réservations latérales pour appuis du cintre.
124
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Phase 4 : Soutènement du front de la voûte par béton projeté fibré, ainsi que les parois de
l’excavation. L’application de ce béton (1er couche) est réalisée immédiatement après
l’achèvement du creusement pour éviter l’évolution irréversible et l’altération du terrain excavé.
Phase 5 : Pose des éléments du cintre de la voûte. Le cintre est renforcé par deux éléments d’appuis
latéraux en profilé HEB180. Les cintres sont entretoisés par des éléments du profilé UPN80 dont
le nombre est assez suffisant pour assurer une rigidité de l’ensemble des cintres.
Phase 6 : Une fois le contrôle topographique réalisé, le béton de blocage des réservations des
appuis latéraux est mise en place de sorte à constituer une longrine continue.
Phase 7 : Application de la 2ème couche du béton projeté fibré sur les parois de la volée. En temps
caché, des ancrages de blocage HA 32 mm, L=1,5m, sont réalisés de part et d’autre des pieds du
demi-centre.
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Après l’adaptation du phasage demi-section les travaux d’exécution et soutènement ont atteint un
stade très avancée :
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la première partie, de l’entrée jusqu’au puits de vannage, est horizontale sur une longueur
de 240 ml.
La deuxième partie, du puits de vannage jusqu’à la sortie de galerie, présente une pente
allant de 1,3% à 2%, et a une longueur de 400 ml.
Le bétonnage de la galerie sera réalisé sur 51 plots d’une longueur de 12,10 m chacun.
La section de la galerie, étant large, permettrait donc l’introduction d’engins de bétonnage tels que
pompe à béton et camion malaxeur à l’intérieur de la galerie afin d’effectuer le revêtement
demandé. On fera donc appel, aux camions toupies pour le transport du béton et la pompe munie
de conduites et flexibles pour la mise en place du béton. Les engins comme le chariot élévateur et
les chargeuses peuvent aussi circuler à l’intérieur de la galerie et être utiles pour déplacer les
matériaux et outillage nécessaires.
Ensuite, pour le revêtement en béton armé, la section de la galerie est largement suffisante pour
introduire les engins permettant le bétonnage tels que les camions malaxeurs et les coffrages en
acier.
Le revêtement sera réalisé en 2 parties :
Le radier ;
Les piédroits et voûte.
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Tout d’abord on procède par le nettoyage de tous les déblais restants. Ensuite on réalise des levés
topographiques pour installer les repères de niveau et d’axes.
L’opération de nettoyage fin est ensuite lancée avec une lance fonctionnant à l’air et l’eau. Enfin
on introduit le coffrage métallique et à l’aide des camions malaxeurs on coule le béton sur les 2
nappes inférieures et supérieures des armatures précisées dans le chapitre de ferraillage.
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o 08 Ferrailleurs, o 01 Soudeur,
o 04 Ouvriers, o 01 Plombier,
o 04 Chauffeurs, o 01 Graisseur.
Cette liste n’est pas limitative. Un renforcement des équipes est prévu, au besoin, en cours des
travaux.
o Matériel topographique
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CONCLUSION GENERALE
Le travail réalisé lors de ce projet de fin d’étude a porté sur la dérivation provisoire et la vidange de
fond du barrage KHARROUB prévu pour l’alimentation en eau potable de la ville de Tanger.
Tout d’abord nous avons réalisé une recherche bibliographique sur les galeries de barrages et tunnels
afin de cerner les différents aspects techniques, les conditions d’étude et les modes d’exécution de ce
type d’ouvrages demandant une grande précaution et un grand savoir-faire.
Le travail commence d’abord par les calculs hydrauliques relatifs au système de dérivation provisoire
adopté à savoir : Galerie - Batardeau amont. Le calcul du laminage du batardeau amont par rapport à
la crue centennale du chantier m’a permis de déterminer la hauteur du batardeau et la section de la
galerie à prendre. La section de la galerie est circulaire dans cette partie afin de simplifier les calculs.
Ces ouvrages permettent d’éviter les conséquences fâcheuses d’une crue probable menaçant le chantier
du barrage.
Les résultats des calculs hydrauliques ont abouti à une section de diamètre 7m, la cote du batardeau
amont est de 60 NGM. La section de la vidange de fond est circulaire de diamètre 5.5m avec un temps
de vidange complet de 12j.
La partie suivante traite le soutènement provisoire à adopter pour la galerie de section en pied de
cheval. Ce soutènement a pour but de maintenir temporairement la stabilité et reprendre les efforts du
terrain se trouvant au-dessus de la galerie. Plusieurs méthodes de classification des roches en fonction
des paramètres géo-mécaniques ont été utilisées pour estimer leurs qualités et donc le type de
soutènement adéquat à prendre. La méthode de Bieniawski a présenté le plus de précision au niveau
du nombre de paramètres géo-mécaniques considérés et a constitué ma décision quant au choix du
mode de soutènement à adopter en l’occurrence des cintres métalliques de type HEB 180, renforcés
avec du béton projeté à treillis soudé, et des boulons de type Swellex PM24 à ancrages répartis. Le
dimensionnement des cintres métalliques a été réalisé sur ROBOT au sens de l’Eurocode 3.
Ensuite, un revêtement en béton armé est nécessaire afin de garantir la stabilité à long terme de la
vidange de fond. Tout d’abord nous déterminons l’épaisseur du béton à 65cm et ses caractéristiques
mécaniques, puis nous calculons les armatures à l’aide d’une modélisation sur ROBOT au sens du
BAEL 91.
Pour vérifier le fonctionnement de ces ouvrages, le maître d’ouvrages a réalisé un modèle réduit.
Plusieurs modifications ont été faites suite aux essais sur le modèle. Finalement un dernier chapitre
précise le choix du mode de creusement à savoir la machine à attaque ponctuelle, et le déroulement
des travaux et l’état d’avancement du chantier de la dérivation provisoire et d’autres ouvrages annexes.
Ce qu’il faut retenir c’est que tous les résultats et les notes de calculs ainsi que les recommandations
du modèle réduit restent à titre indicatif et donnent une idée sur à quoi il faut s’attendre au niveau des
travaux. Mais le vrai travail souterrain se fait in-situ et nécessite plusieurs études de prospection et
mesures sur places pour choisir un plan d’exécution définitif.
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REFERENCES :
10- RHOUZLANE Said, « Cours d’étude des barrages », 2015, Casablanca, 130
pages ;
12- RBJ Brinkgreve, « Manuel de référence de PLAXIS », 2003, Pays-bas, 194 pages
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