Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Assainissement Liquide
bassins d’Orage
SOMMAIRE
Les bassins d’orage enterrés sont des ouvrages de stockage souterrains (en béton armé, ou
autres), que l’on peut enterrer sous des espaces verts, des voiries ou encore sous des
parkings en tenant compte de la charge que va supporter la dalle couvrant ce bassin. Ces
bassins devront se vidanger complètement suite à l’épisode pluvial.
Un bassin d’orage sec à ciel ouvert est situé au niveau du terrain naturel et se vidange
complètement suite à l’épisode pluvial. Le volume de stockage disponible est égal au volume
utile du bassin.
Sauf autorisation dûment signée entre Lydec et le Promoteur, tout bassin d’orage et son
foncier sont automatiquement transférés au patrimoine de Lydec à sa réception provisoire.
Les travaux objet du présent cahier comprennent aussi (liste non limitative):
- L’état des lieux et le repérage des positions des ouvrages existants et projetés par
un géomètre agréé aux frais du promoteur.
- L’installation et le repliement du chantier.
- Les études et établissement des documents d’exécution et d’une manière générale
l’établissement de tous les documents nécessaires à la réalisation complète des
travaux.
- Les reconnaissances complémentaires nécessaires à l’exécution des travaux
(étude de sol, piézométrie, analyses, sondages, étude de béton,..).
- L’aménagement de pistes d’accès au chantier.
- Le décapage dans l’emprise des travaux.
- L’abattage et le dessouchage des arbres existants dans l’emprise du bassin.
- Terrassements en déblai et en remblai
- Aménagement des talus et leur plantation en phycoïdées (pour les bassins à ciel
ouvert).
- La fourniture, le transport à pied d’œuvre de tous matériels, éléments constitutifs et
ouvrages accessoires nécessaires à l’exécution des travaux.
- Etude d'exécution et construction de regards et ouvrages annexes en béton armé
(conformément aux plans inclus dans ce dossier). Ces études devront être établies
par un bureau d’étude agrée, visés par un bureau de contrôle et validés par le maître
d’ouvrage.
- Sujétion pour croisement avec les différents réseaux existants.
- Les essais nécessaires au contrôle de fonctionnement et de résistance des ouvrages
(rupture, étanchéité, etc…)
volume (une seule sonde ultrasonique pour les bassins de moins de 5000 m3 de
volume).
Règle graduée :
C’est un instrument à installer au niveau de l’ouvrage de sortie du bassin afin de contrôler
le niveau d’eau au moment des précipitations.
Cunette directionnelle :
C’est un ouvrage, qui assure la liaison entre les ouvrages d’arrivée et de départ, avec
une pente de 0.005 min (0,5%). Il joue un rôle important dans l’évacuation des faibles
débits.
Talus du bassin :
Terrain en pente douce (Cf les règles en vigueur), planté par des plantes (type
phycoïdées) pour stabiliser les talus et éviter l’érosion du terrain.
Rampe d’accès :
C’est une plate forme en béton armé anti-dérapant équipée par des gardes corps,
résistant à une charge de 45 tonnes. Sa forme est oblique permet à des personnes ou
à des véhicules (camions, ...), d’accéder à l’intérieur du bassin pour effectuer les
opérations d’entretien (désherbage, curage, etc…).
Portail d’accès :
Il doit être du type LYDEC avec un panneau d’affichage « accès interdit au public », il fait
partie de la clôture du bassin équipé de serrure MBA type LYDEC.
Pièges à sable :
Ce sont des fosses équipées par des gardes corps, situées après l’ouvrage d’entrée et
juste avant l’ouvrage de sortie du bassin, elles permettent la décantation des particules
solides.
Clôture :
C’est une barrière (ou muraille avec des barreaux métalliques...) qui enclot le bassin.
Elle doit être équipée par un portail type LYDEC, conformément au plan type Lydec
fourni dans le présent cahier de charge.
Voie :
C’est une piste asphaltée de largeur 3.00m avec bordure de trottoir limitant les talus,
avec un système de drainage des eaux pluviales vers le bassin.
Ouvrage d’interception des eaux parasites :
C’est un ouvrage d’anti-pollution qui sert à intercepter les eaux parasites qui se rejettent
accidentellement dans le collecteur pluvial, en les redirigeant vers le collecteur des eaux
usées en temps sec. Il doit être conçu pour évacuer les eaux parasites jusqu’au
dépassement du débit (trois fois celui du temps sec).
Vanne murale :
Elle est motorisée à commande hydraulique, télégérée en matériau acier inox 316L. Elle
permet la limitation du débit en sortie de bassin de rétention. Chaque limiteur est défini
en fonction d’une hauteur d’eau et d’un débit de fuite.
La vanne murale est prévue pour les bassins d’orage de volume utile supérieur ou égal
à 5000 m3.
Pour les bassins d’orage de volume utile inférieur à 5000 m3, la vanne murale
motorisée sera remplacée par une vanne murale manuelle avec clapet anti-retour.
Réseau électrique
Il permet l’alimentation électrique de la vanne murale.
Radier :
Le fond du bassin doit être en béton armé étanche.
La dalle :
La dalle du bassin doit être en béton armé étanche.
Trappes d’accès :
Elles sont en tôle striées galvanisées de 1mx1m avec verrouillage antivol
Dalles amovibles :
Elles sont en nombre de 3 dalles de dimensions 1.60mx1.50m pour le nettoyage du fond du
bassin par l’engin Bobcat. Le promoteur doit prévoir un accès pour camion grue à proximité
des dalles en périphérie de l'ouvrage pour permettre leur dépose, la descente du Bobcat et
la remontée des bennes de sédiment.
Aération du bassin :
02 cols de cygne pour aérations basses et 02 cols de cygne pour aération hausses (au
minimum) et doivent être définis selon les capacités du bassin et aux coins du bassin.
Ces cols doivent être en acier galvanisée d’une épaisseur de 4 mm et grillagé du coté
l’air ambiant. Cependant le promoteur doit prévoir des tampons lourds de 1,3 m x 1,3 m
pour les aérations forcées.
Ouvrage de décantation :
Ce sont des fosses étanches situées au niveau de l’ouvrage d’entrée et de l’ouvrage de
sortie.
Le promoteur doit fournir tous les plans et les documents en langue française précédés
d’un sommaire complet, de même toutes les pièces écrites seront rédigées en langue
française.
Les plans de récolement doivent être établis par un géomètre agréé, et doivent être
fournis avec des fichiers numériques en DWG.
Les dossiers complets de récolement des travaux conformes à l'exécution seront soumis
au visa de Lydec dès la fin des travaux.
Les dossiers de récolement comprendront les documents suivants :
2) Le Cahier des prescriptions communes applicables aux travaux relevant du service des
ponts et chaussées du Ministère de l'Equipement et du Logement (Administration Française)
tel qu’il a été défini par l'arrêté du 14 Mai 1969 et en particulier les fascicules suivants :
N° FASCICULE
TITRE
Les règles des organismes ou comités techniques dont l’application a été rendue obligatoire
par une décision ministérielle ont priorité sur les textes étrangers auxquels il est
provisoirement fait référence.
Dans le cas où les clauses du marché et celles des documents généraux ci-dessus ne
prescriraient rien ou n'apporteraient pas de précisions suffisantes sur tel sujet concernant
l'application du Marché ou l'exécution des travaux, et dans ce cas seulement, on se référerait
aux « conditions applicables aux marchés de Génie Civil », version française, établies par
Fédération Internationale des Ingénieurs-Conseils et la Fédération Internationale du Bâtiment
et des Travaux Publics ou, à défaut, aux usages.
En plus des travaux réputés à sa charge, Le promoteur doit réaliser les travaux suivants :
- L'implantation des ouvrages.
- L'amenée, la mise en place, le repli de tous les matériaux et matériels nécessaires.
- Les travaux de terrassement de toute nature, fouille, remblais, y compris toutes
manutentions, rampes d’accès, chemins provisoires, etc..
- Les mesures de sécurité réglementaires.
- La réparation des dégâts causés aux tiers ou par les intempéries
- Les épuisements éventuels des venues d’eau y compris le matériel nécessaire
- Le nettoyage des chaussées souillées par ses engins.
- Les essais de contrôle des matériaux et ouvrages
- Les blindages et protections éventuelles des talus et ouvrages
- Evacuation des déblais excédentaires non réutilisables en remblais à la décharge
publique
- Le maintien en état des fouilles et talus après réception.
- Les détournements de canalisations rencontrées pendant l’exécution des travaux.
Le promoteur doit réaliser l'implantation des fouilles générales, en plan et en altitude, compte
tenu de toutes les sujétions prévisibles (talus, surlargeurs, mitoyenneté etc..) à partir des
coordonnées des points donnés par LYDEC à titre purement indicatif. Il appartient à Le
promoteur de les vérifier, à sa charge, par un géomètre agréé.
Le promoteur effectuera, à ses frais, toutes les opérations topographiques complémentaires
pour l'implantation de ses ouvrages. Ces opérations devront être effectuées par un géomètre
agréé et réceptionnées par LYDEC.
L'approbation de l'implantation par LYDEC n'engage en rien les responsabilités de celle-ci.
Le promoteur restera seul responsable des erreurs qu'il aurait pu commettre et en supportera
les conséquences, quelles qu'en soient l’importance et l’époque de leur découverte.
Il est tenu de conserver avec soin les bornes de propriété ou autres repères fixes existants à
l'ouverture du chantier.
L'implantation et le nivellement théorique seront si nécessaire, modifiés sur place pour
obtenir un bon raccordement avec les ouvrages voisins (routes en particulier).
Le promoteur ne pourra apporter aucune modification, sans l’accord préalable de LYDEC, aux
plans d’exécution qui lui auront été remis par contre, il devra signaler à LYDEC toutes les
erreurs, omissions, imprécisions afin qu'il y soit porté remède dans les plus brefs délais.
LYDEC se réserve le droit de procéder à ces vérifications périodiques des différents axes et
éléments d'implantation; Le promoteur étant tenu de lui faciliter cette tâche. De convention
expresse, ces vérifications ne diminuent en rien la responsabilité du promoteur.
Le promoteur sera tenu responsable de toutes les dégradations qu'il pourrait occasionner
aux bâtiments existants lors de l'exécution de ses travaux.
Dans le cas où il estimerait que certaines précautions particulières devraient être prises, il
devra en aviser LYDEC avant exécution.
Toutes dégradations ou tous manquements aux sujétions ci-dessus seront repris aux frais du
promoteur après établissement d'un procès verbal définissant les malfaçons constatées et
les conséquences prévisibles.
Les matériaux utilisés en remblais proviendront des déblais du site s’ils présentent les
qualités requises à l’article 2.8 du présent cahier.
Les déblais non réutilisables en remblai seront mis en dépôt définitif à la décharge publique.
Un géo-membrane sera obligatoire sur toute la partie mouillée du bassin de stockage à ciel
ouvert en cas d’impact sur la nappe phréatique ou si l’agence du bassin du Grand
Casablanca l’impose.
Toute protection par géo-membrane ou géotextile ou autre matériau doit faire l’objet des
essais in site et/ou en usine en tenant compte de la portance du sol, de la présence ou non
de la nappe, des charges statiques et dynamiques.
Tout talus doit être basé sur une étude géotechnique par un laboratoire agréé, notamment
les caractéristiques géotechniques des matériaux constitutifs du talus.
Le promoteur en accord avec LYDEC, fixera la pente des talus en fonction des terrains
rencontrés et de la situation des talus.
Les talus seront purgés des matériaux qui ne seront pas parfaitement adhérentes ou
incorporés au terrain en place ainsi que les rochers ébranlés dont la stabilité sera incertaine.
Les talus non rocheux doivent être soigneusement dressés.
Les talus rocheux ne doivent pas avoir d'autres irrégularités que les aspérités dues à la
nature des matériaux.
Pour les talus et la rampe d’accès au bassin, le réglage des déblais se fait par découpage et
non par apport de matériaux. Le peignage des talus rocheux, c’est-à-dire l’enlèvement des
éléments rocheux instables subsistant après le travail des engins mécaniques, est
également compris. Si, au cours de l’opération de réglage, les matériaux viennent à manquer
pour obtenir un fond de forme homogène, Le promoteur approvisionne et met en oeuvre à
ses frais la quantité nécessaire de grave calcaire non traitée 0/31,5. La tolérance fixée pour
le réglage du fond de forme est de ± 5 cm.
Le promoteur doit prévoir ses mouvements de terre en fonction des plans remis et d'un
examen du terrain. Il sera responsable de toutes les modifications d'équilibre imputables à
ses travaux et devra prendre les mesures de sécurité nécessaires sans qu'il puisse
prétendre à supplément.
Le promoteur veillera à la protection des talus, et respectera les recommandations du
Laboratoire, dont les honoraires sont à sa charge, pour assurer cette protection. II sera
responsable de tous les incidents découlant d'un manque de précautions
Pour les cunettes, les terrassements devront se faire en respectant les formes arrêtées. La
construction des cunettes directionnelles demande certaines précautions. On doit s’assurer
que le support sur lequel elles reposent soit bien drainé, qu’il possède une bonne capacité
portante et une pente uniforme. Une fondation granulaire s’avère nécessaire afin d’améliorer
le drainage ou la capacité structurale. Les sections en remblai doivent se prolonger jusqu’à
300 mm à l’arrière de l’emprise des coffrages. On doit finalement s’assurer d’obtenir
l’épaisseur minimum requise du béton.
Le mode d'exécution de terrassements pour ouvrages en béton armé est laissé à l'initiative
du promoteur qui devra faire à Lydec des propositions à cet égard avant toute exécution.
LYDEC pourra imposer le type de blindage de fouille à mettre en œuvre. Le blindage en bois
ne sera pas admis par LYDEC. Dans le cas de mise en œuvre de blindage semi-jointif,
l'espacement entre éléments sera soumis à l'agrément de LYDEC.
L’ouverture de tranchée talutée (généralement interdite) est soumise à l’approbation
préalable de LYDEC. Cette ouverture de tranchée talutée fera l’objet d’une étude technique
détaillée à la charge du promoteur..
2.7.7 - REMBLAIS
Tous les remblais seront méthodiquement compactés. L'épaisseur maximale des premières
couches élémentaires des remblais (notamment pour les couches de remblais des plates
formes) obtenus après compactage, ne devra pas excéder 30cm. La densité, sèche du
remblai en place devra atteindre au moins 95 %, de l'optimum proctor modifié (OPM°dans
les 70 cm supérieurs des remblais et 92 % au-dessous).
Le promoteur devra évacuer et remplacer à ses frais les matériaux qui auraient perdu leur
cohésion due à un mauvais assainissement du chantier.
Aucune tolérance portant sur des mesures isolées ne sera admise sur les chiffres de
compactage. La tolérance de côte par rapport aux côtes du projet est de 2,5 cm.
L'état des remblais sera contrôlé systématiquement au fur et à mesure de l'exécution dans
les conditions prévue à l'article 2.8 du présent cahier.
2.7.8 - Protection contre les eaux
Le promoteur est tenu de conduire les travaux, de construire et d'entretenir les ouvrages
provisoires de manière à assurer la protection des remblais contre les eaux.
2.8.1.2 - Contrôle
Il sera effectué par 500 m3 de matériaux mis en oeuvre, aux frais du promoteur, et par un
laboratoire agréé les essais, suivants :
- Analyse granulométrique à approuver par LYDEC
- Equivalent de sable
- Limite d’Atterberg
- Essais Proctor
- Essai C.B.R
- Poids spécifique
- Teneur en eau
- Densité en place
- Sédimentométrie.
Le promoteur devra se procurer par ses propres moyens et à ses frais l'eau nécessaire à
l'exécution des travaux de compactage.
2.9.1 Granulats
Les granulats pour mortiers et bétons devront satisfaire aux Normes Marocaines en vigueur.
le sable devra avoir une qualité uniforme et provenir de carrières ou de lits d'oueds de la
région agréée par la LYDEC.
il devra être crissant, dense, stable, propre et franc de poussière, de débris schisteux,
gypseux, argileux, micacés ou organiques.
la teneur en silice devra être supérieure à 75 %.
l'équivalent de sable humide, apprécié par la méthode visuelle devra être supérieur à 90
%. La quantité d'argile, ou matières solides susceptibles d'être éliminée par décantation
ne devra pas être supérieure à 1 %.
Les classes granulaires seront définies en mailles carrées (tamis) et exprimées en
millimètres :
sable pour mortier 0/2.5 : la proportion d'éléments retenus sur le tamis de module 35
(tamis de 2.5 millimètres) devra être inférieur à 10 %.
sable pour béton 0/2.5 : 2.5/7.1.
Le sable devra avoir une granulométrie contenue strictement dans le fuseau suivant :
Proportion en poids d'éléments traversant le tamis de :
2% 10 % 28 % 45 % 70 % 95 %
à 10 % à 30 % à 55 % à 80 % à 90 % à 100 %
- Granulométrie
2.9.1.3. - Stockage
Les lieux et conditions de stockage des agrégats devront recueillir l'agrément de la LYDEC
conformément aux dispositions relatives aux installations de chantier.
Les livraisons seront utilisées dans leur ordre d'arrivée sur chantier.
Tout ciment humide, présentant des nodules ou ayant été altéré sera systématiquement et
immédiatement rejeté.
Si le ciment fourni fait l'objet d'un procès-verbal de rebut, Le promoteur devra débarrasser le
chantier de ce ciment sans délai, faute de quoi la LYDEC. en assurera la mise aux
décharges publiques aux frais du promoteur.
2.9.2.1- Contrôles
Le prélèvement des matériaux se fera en présence du représentant du promoteur.
Les essais seront réalisés suivant les normes et modes opératoires appliqués au laboratoire
de Casablanca agrée par la LYDEC. Seuls la fourniture, le conditionnement et le transport
sont à la charge du promoteur.
B3 300 Regards de visite peu sollicités et ouvrages particuliers non armés, caniveaux.
B5 400 Béton armé pour le collecteur coulé sur place, partie en contact avec la nappe
- Béton coulé sous l’eau
- Béton mis en œuvre à la pompe
- Béton projeté
- Béton pour parement fin
Les compositions ci-dessus ne sont données qu'à titre indicatif, les quantités respectives de
chacun des constituants (ciment, granulat, eau) seront obligatoirement étudiées ou fixées
avant la fabrication du béton.
Elles seront définies :
- Soit par des études suivies de fabrication d'échantillons d'épreuve essayés aux frais du
promoteur dans un laboratoire agréé.
- Soit par référence à des compositions déjà employées avec des matériaux identiques
pour des bétons ayant même destination.
Les études et essais sont à la charge de l'Entreprise.
l'emploi de pompes à béton ne sera autorisé qu'après épreuve de convenance définie ci-
après et sous réserve que les critères de pompabilité aient été définis et observés au cours
de l'étude de la composition d'un béton concerné. Le type de pompe sera soumis à
l'agrément de la LYDEC.
pour les bétons fabriqués sur le lieu même de la mise en œuvre par la centrale de
chantier, le délai maximal compris entre la fin du malaxage et la fin de la mise en place du
béton dans les coffrages sera au maximum de trente (30) minutes, pour autant que le
chantier ne dispose pas de moyens de brassage continu efficace pour une attente plus
longue. Les compositions seront telles qu'au stockage et au transport de ces bétons, il n'y ait
aucun risque de ségrégation ni début de prise.
pour les bétons fabriqués hors du chantier de mise en œuvre, ce délai maximal est porté
à deux (2) heures pour une température inférieure ou égale à vingt degrés centésimaux (20°
C) et pour un béton sans retardateur de prise. Ce délai sera notablement réduit en cas
d'élévation de la température (chaque élévation de température de 10°C divisera ce délai par
2).
Dans le cas de fourniture de béton par une Centrale de béton prêt à l'emploi, le mode de
transport devra être conforme aux clauses de l'agrément de la Centrale.
Le béton malaxé hors du chantier de mise en œuvre sera brassé lentement pendant le
transport de ces camions - toupies. Cette clause s'applique également pendant l'attente sur
le chantier, et la durée de la mise en œuvre du béton. En cas d'inobservation de cette
clause, les camions seront refusés par le représentant de la LYDEC.
Ces bétons seront confectionnés avec le ciment, les granulats, l'eau et éventuellement les
adjuvants qu'il propose d'utiliser.
Le promoteur effectuera également sur chacune des classes de granulats utilisés les essais
suivants :
- granulométrie,
- équivalent de sable,
- CO3Ca.
Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'un béton ne satisfait pas aux conditions
énumérées au paragraphe 12.5 du fascicule 65 de C.C.T.G. Cahier des Clauses Techniques
Générales de la réglementation Française ou équivalente Marocaine, Le promoteur devra
présenter un nouveau béton d'étude qui sera soumis aux mêmes essais.
b/ - Essais de convenance
Les bétons seront soumis à l'épreuve de convenance, à la charge du promoteur.
Toute incorporation d'adjuvant ainsi que l'utilisation d'un béton chaud ou étuvé entraînera la
confection d'un béton de convenance.
Le nombre d'éprouvettes soumises à essai sera égal à celui prévu pour les essais d'étude.
c/ - Essais de contrôle
soit l’acceptation du lot accompagnée, s’il y’a lieu, de travaux confortatifs et/ou d’une
garantie particulière de l’élément correspondant.(prescrite par le CCAG-T ) ;
soit l’application d’une réfaction sur le prix en application des prescriptions du C.C.A.G-
T;
soit le refus de cet élément, ce qui entraîne sa démolition ou son rebut (élément
préfabriqué), et sa reconstruction aux frais du promoteur.
L'épreuve de contrôle comprendra aussi des mesures de la consistance du béton frais.
Ces essais seront pris en charge par Le promoteur. Ils seront effectués par un Laboratoire
agréé.
Les eaux de gâchage ne doivent pas contenir de sels dissous au-delà de 1,5 gramme par
litre.
Les produits d'étanchéité, mis en œuvre, seront adaptés au support concerné et seront
agrées par la LYDEC. Ils devront offrir une garantie d'efficacité de 10 ans.
Le choix des joints (joints water-stop ou équivalent) entre deux éléments de revêtement en
béton sera soumis à l'approbation de la LYDEC.
- Provenance :
Usines et fournisseurs agréés
- Nature et qualité :
Le promoteur pourra être autorisé à incorporer, à ses frais et après agrément de la LYDEC.,
un adjuvant dans son béton mais un essai de convenance (aux frais du promoteur) sera
obligatoirement effectué. Il devra préciser sa nature et la partie de l'ouvrage où il compte
l'utiliser.
Les adjuvants éventuellement utilisés par Le promoteur et approvisionnés par lui sur le
chantier devront donner lieu à la présentation d'un certificat d'origine, indiquant la date de
fabrication au-delà de laquelle ils devront être mis au rebut.
Ils devront être exempts de tout chlorure.
Cet adjuvant devra être incorporé à la gâchée, sous forme de solution mélangée à une partie
de l'eau employée au gâchage. Pendant la période de malaxage, cette solution devra être
introduite à l'aide d'engins mécaniques capables d'assurer un dosage régulier et une
répartition uniforme du produit dans la totalité de la gâchée.
II - NORMES A APLLIQUER :
Directive CEM (compatibilité électromagnétique) ;
IEC 801-4 (immunité aux perturbations électriques) ;
IEC 801-5 (immunité aux surtensions foudre) ;
Caractéristiques du récepteur :
Sensibilité (12dB Sinad) : <0,3µV
Inter modulation : >66 dB;
Protection contre les réponses parasites : >72dB;
Réponse audio :+1 à -3dB de 6 dB/octave.
Caractéristiques de l’émetteur :
Puissance de sortie : réglable de 1 à 25 W
Stabilité de fréquence :+/-1.5 ppm
Limitation de modulation : < 2.5 (à 12,5 khz), < 4 (20 khz), <.5 (25 khz) ;
Réponse audio :+1, à -3dB de 6 dB/octave
Alimentation : 9 à 26 Vdc ;
Consommation nominal :80mA sous 12Vdc;
Température de fonctionnement : -20 à 60°C
Micro-contrôleur : 32 bits, cadencé à 20MHz, 20MIPS.
RAM : 544Ko
FLASH : 512Ko + extension 2Mo
Type de modulation : GMSK ( 4800 à 38400 b/s)
Vitesse de transmission : 9600 bauds
Protection des données : Niveau de protection paramétrable:
- Détection / Elimination d'erreurs ( CRC 16)
- Autocorrection ( FEC)
- Acquittement / Reprise (ARQ) configurable
Normes ( FFSK) : BIIS 1200, IETS300230, 1382
Normes ( GMSK/FSK4L) : ETS300113
4. Alimentation chargeur :
Les caractéristiques techniques que devrait satisfaire l'alimentation chargeur sont :
5. Batterie:
Batterie au plomb de capacité 12V/110 Ah.
Type : 12V/110 Ah
Technologie : Stationnaire au Plomb étanche
Autonomie : 24 heures
6. Antenne :
Antenne directif.
Bande de fréquence : 76.200 Mhz
Gain : 6 dBA
8. Lecteur de clés :
Lecteur de clés doit pouvoir lire les clés Perax MCAP
Type : MCAP/LECTEL
Alimentation : 12Vcc 50mA
Communication avec automate via le port RS232 ou RS485 avec un protocole standard
de communication MODBUS/JBUS.
9. Mesure de niveau :
9-1 Capteur à ultra son
Mesure de la distance entre le capteur et le plan d’eau (mesure de temps de transit)
Installation : s’assurer de l’absence d’obstacle dans le faisceau du capteur et de champs
magnétiques important (démarrage des pompes de grande puissance)
Raccordement par l’intermédiaire de séparateur galvanique alimenté à l’automate.
Protection parafoudre aux deux extrémités du câble de liaison.
La vanne murale doit être télégérée, motorisée à commande hydraulique. Elle permet la
limitation du débit en sortie de bassin de rétention. Chaque limiteur est défini en fonction
d’une hauteur d’eau et d’un débit de fuite.
La vanne murale est principalement constituée de :
01 Pelle en inox 316L équipée d’une étanchéité sur les 4 côtés et dans les 2 sens, celle
du seuil sera assurée par joint note de musique carré.
01 Vérin hydraulique double effet muni d’une protection par soufflet extensible sur la
tige. La protection du corps sera de type marin et l’étanchéité de la tige sera renforcée
01 Chappe inox 316L de fixation par un assemblage articulé de la tige du vérin sur la
pelle, les éléments d’assemblage seront également en inox 316L.
01 Chappe inox 316L de fixation du fond du vérin sur le génie civil au niveau de la trappe
d’accès, l’assemblage sera articulé et les éléments d’assemblage et de fixation sur génie
civil seront en inox 316L.
01 Centrale hydraulique de capacité suffisante pour commander 1 vérin. En plus des
éléments standards de raccordement, elle sera équipées de :
02 Electro-distributeurs bistables avec commande manuelle intégrée, tension
bobines en 24v AC
01 Soupape de décharge
01 Manomètre
01 Pressostats pour le départ de vérin
01 Pompe hydraulique à engrenage entraînée par moteur électrique triphasé
01 Pompe manuelle intégrée dans le circuit qui permettra des actions sans
débranchement de flexibles.
01 Filtre de retour d’huile
01 Contact manque d’huile
Thermostat sur le réservoir
01 Réservoir d’huile en inox 316L équipé d’un niveau visuel, d’un bouchon de
remplissage et de vidange équipé d’une vanne ¼ de tour. Le fond du réservoir sera
surélevé de 150 mm du sol.
ANNEXE