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DOMATS – ECOLE ELEMENTAIRE LOT N°10 : REVETEMENTS DURS

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

SOMMAIRE

ARTICLE 1 – DOCUMENTS DE REFERENCES – HYPOTHESES ET ETUDES --------------------------- 2


1.1. REFERENCES NORMATIVES -------------------------------------------------------------------------- 2
1.2 TERMINOLOGIE ------------------------------------------------------------------------------------------ 2
1.3. HYPOTHESES/ CLASSEMENT ------------------------------------------------------------------------- 3
1.4. PRESTATIONS D’ETUDES ------------------------------------------------------------------------------- 3
ARTICLE 2 – LIMITE DE PRESTATIONS-------------------------------------------------------------- 4
2.1. TRAVAUX ET PRESTATIONS FAISANT PARTIE DU MARCHE --------------------------------- 4
2.2. TRAVAUX OU PRESTATIONS NE FAISANT PAS PARTIE DU MARCHE --------------------- 5
ARTICLE 3 – RELATION AVEC LES AUTRES LOTS/ COORDINATION ------------------------------ 6
3.1. CONNAISSANCE DES SUPPORTS ------------------------------------------------------------------ 6
3.2. COORDINATION ---------------------------------------------------------------------------------------- 8
ARTICLES 4 – REGLES D'EXECUTION – EPREUVES ------------------------------------------------- 9
4.1. REVETEMENT DE SOL (PRESCRIPTIONS COMMUNES) --------------------------------------- 9
4.2. PRESCRIPTIONS DE POSE PROPRES AUX DIVERSES NATURES DES REVETEMENTS --- 16
4.3. PRESCRIPTIONS DE POSE PROPRES AUX PLANCHERS CHAUFFANTS ------------------- 16
4.4. REVETEMENTS DE SOL --------------------------------------------------------------------------------- 17
4.5. REVETEMENT MURAL ----------------------------------------------------------------------------------- 17
4.6. REVETEMENTS DE FACADE -------------------------------------------------------------------------- 17
4.7. CHAPES ET DALLES NON STRUCTURELLES ------------------------------------------------------- 18
4.8. CONTROLES ---------------------------------------------------------------------------------------------- 22
ARTICLE 5 – QUALITE DES FOURNITURES ---------------------------------------------------------- 22
5.1. ADJUVANTS ---------------------------------------------------------------------------------------------- 22
5.2. PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX CARREAUX ET DALLES CERAMIQUES (Y COMPRIS
TERRES CUITES) ------------------------------------------------------------------------------------------ 23
5.3. DALLES EN PIERRE NATURELLE ---------------------------------------------------------------------- 24
5.4. ECHANTILLONS ------------------------------------------------------------------------------------------ 24
5.5. REFERENCES ET QUALITES ---------------------------------------------------------------------------- 24
ARTICLE 6 – REVETEMENT DE SOL ----------------------------------------------------------------- 25
ARTICLE 7 – REVETEMENT MURAL ----------------------------------------------------------------- 25

MICHELON & associés, architectes Sens, le 7 mars 2018


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ARTICLE 1 – DOCUMENTS DE REFERENCES – HYPOTHESES ET ETUDES


1.1. REFERENCES NORMATIVES
- NF P 14-201 (DTU 26-2) Chapes et dalles à base de liants hydrauliques
- NF P 61-202 (DTU 52-1) Revêtements de sols scellés.
- références normatives définies en article 2 du DTU 52-1
- NF P 61-204 (DTU 52.2) Pose collée des revêtements céramiques et assimilés
- cahier 3528 du CSTB – juin 2005 : Revêtements de murs intérieurs en carreaux céramiques ou
analogues collés au moyen de mortier-colle ou d’adhésifs sur ancien carrelage ou ancienne
peinture en local E.B. + privatif au plus

1.2 TERMINOLOGIE
Barbotine : mélange composé uniquement de liant hydraulique et d’eau sans aucun granulat, peut
être adjuvanté ou non.

Chape à base de ciment : couche de mortier mise en place in situ permettant soit de recevoir le
revêtement de sol définitif, soit de servir de sol fini.

Chape ou pose adhérente : chape appliquée directement sur le support.

Chape ou pose désolidarisée : chape appliquée sur une couche de désolidarisation.

Chape ou pose flottante : chape appliquée sur un isolant. Le même type d’ouvrage est dit dalle
flottante lorsqu’il est constitué d’un béton comprenant ou non un treillis métallique soudé.

Couche de désolidarisation : couche permettant d’éviter le contact et l’adhérence entre l’ouvrage


et le support.

Dalle non structurelle : couche de béton avec ou sans treillis (à ne pas confondre avec le dallage tel
que défini en norme NF DTU 13.3).

Forme : ouvrage intermédiaire nivelé d’allure horizontale en mortier ou en béton permettant


d’atteindre la cote de niveau souhaité et éventuellement d’y noyer des canalisations.

Forme de pente : ouvrage en mortier ou en béton destiné à réaliser une pente. Lorsque l’ouvrage
présente une étanchéité, la forme de pente est toujours exécutée sous l’étanchéité.

Mortier : mélange composé de liant hydraulique, de sable, d’eau et éventuellement d’adjuvants. Les
dosages en liant vont de 200 à 500 kg/m3 de sable sec.

Mortier bâtard : mortier dans lequel le liant est un mélange de ciment et de chaux.

Mortier de pose : couche de mortier destinée à sceller des carreaux céramiques ou analogues en
pose traditionnelle.

Mortiers industriels : par opposition aux mélanges sur chantier, toutes les familles de mortiers dosés et
pré-mélangés en usine, et fournis prêts à gâcher (en sacs ou silos), ou prêts à l’emploi (sous forme
pâteuse).

Ravoirage : ouvrage en sable stabilisé, en mortier ou en béton maigre, réalisé sur le support, et
permettant d’obtenir un niveau imposé ou d’y noyer des canalisations de plomberie, de chauffage
ou d’électricité. Le ravoirage assure uniquement le transfert vertical des charges.

Sable stabilisé : sable stabilisé par 100 à 150 kg de liant hydraulique par mètre cube de sable sec.

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1.3. HYPOTHESES/ CLASSEMENT


1.3.1. CLASSEMENT UPEC
L'entrepreneur se référera à la notice, sur le classement UPEC des locaux, éditée par le CSTB
pour contrôler ou préciser les prescriptions du présent CCTP.
Les carreaux de groupe II et supérieurs sont exclus des locaux P3.

1.3.2. DEFINITION DES LOCAUX

TYPE DE SOLICITATION DESIGNATION DES LOCAUX

FAIBLE (TYPE P2 OU P3)


(habitation, bureaux, boutiques, salle de TOUS LOCAUX
conférence, …)

Modérées (type P4)


(pédestre + sollicitation de roulage, ex : mails,
galeries commerciales, etc.)

Fortes (P4S)
(supermarchés, grandes cuisines, …)

Sols extérieurs

EQUIVALENCE UPEC/ PEI

UPEC PEI

U2 II

U2S III

U3 IV

U3S V
Ne concerne que les carreaux émaillés

1.4. PRESTATIONS D’ETUDES


En complément des prestations d'études définies aux documents de référence, sont à prévoir :
- la visite sur les lieux pour définir avec précision l'ampleur des travaux,
- pour application du CCAP, la fourniture des avis techniques, des matériaux ou procédés non
traditionnels ainsi que d'une attestation d'assurance selon législation en vigueur ou garantie
particulière,
- les P.V. de réaction au feu ou de tout autre classement,
- les relevés complémentaires,
- les plans de calepinage dont notamment :
. joints de fractionnement et de dilatation en coordination avec le gros-œuvre,
. calepinage des carrelages grand format (30 x 30 et au-delà),
. calepinage des revêtements scellés en élévation à l'échelle 5 cm par m (toutes faces vues
avec report des ouvrages scellés).
- en fin de chantier, le dossier des ouvrages exécutés en trois exemplaires.

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ARTICLE 2 – LIMITE DE PRESTATIONS


2.1. TRAVAUX ET PRESTATIONS FAISANT PARTIE DU MARCHE
2.1.1. REVETEMENTS DE SOL SCELLES
- la fourniture de matériel et matériaux y compris garde et protection,
- la mise en œuvre,
- les transports, déchargements, stockages, distribution sur le chantier et tous travaux provisoires de
chantier (garde-corps, magasin d’outillage),
- l’établissement, la location, le démontage, les déplacements et le repliement des échafaudages
et protections nécessaires,
- les engins de levage,
- le nettoyage tel que défini au CCAP,
- la pose, le réglage, le calage et le scellement des ouvrages,
- la protection des ouvrages existants,
- le traitement des joints (dilatation/ retrait/ fractionnement/ … périphérique).
- les coupes, découpes, sciottages à la demande pour les pieds d’huisseries, les trémies et les
canalisations mises en place avant exécution des sols,
- les réservations et raccords après coup au pourtour des canalisations ou fourreaux mis en place
après exécution des sols,
- le revêtement des surfaces intéressées par la demi-épaisseur des murs ou cloisons au droit des
portes,
- le scellement définitif des seuils, cadres de tapis-brosse,
- le traitement des marches et contremarches avec éléments spéciaux,
- l’enlèvement de tous dépôts de matériaux sur les supports ou formes et, dans le cas de travaux en
réfection, l’enlèvement de mobilier, la démolition et l’enlèvement des revêtements et formes à
remplacer,
- la mise en conformité des supports (ravoirages, formes y compris forme de pente, …) telle que
décrite au paragraphe 5.3 de la norme NF P 61-202-1 (CCT du présent DTU 52.1) et au paragraphe
5.3 de la norme NF P 61-203 (référence DTU 26.2/52.1),
- l’interposition d’un film avant mise en œuvre des sous-couches pour éviter les transferts d’eau
conformément au paragraphe 6.2 de la norme NF P 61-203 (référence DTU 26.2/52.1),
- les travaux d’étanchéité horizontale selon articles 6 et suivants du présent document,
- la protection provisoire du revêtement d’étanchéité,
- les travaux d’étanchéité verticale sous revêtement (dans tous locaux assujettis à des aspersions
d’eau (douches collectives ou non, grandes cuisines, laboratoires, etc.),
- l’exécution des couches isolantes sur les supports,
- le traitement des percements effectués après mise en œuvre des sous-couches (ajout de
canalisations verticales ou autres) afin de rétablir les fonctions acoustiques et/ ou thermiques
(fourreaux, …),
- la fourniture et pose de plinthes visées au paragraphe 9.1 de la norme NF P 61-202-1 (CCT du
présent DTU 52.1),
- la fourniture et pose des accessoires tels que cornières de seuil, cadres de tapis brosse, tampons
de regard, caniveaux, siphons, etc.,
- la fourniture et pose de cornières de rive des joints de dilatation, respectant les joints du
gros-œuvre et éventuellement de leur couvre-joint ou du matériau de remplissage,
- le remplissage des joints périphériques,
- l’exécution des socles maçonnés sauf s’ils sont explicitement prévus au lot Gros-œuvre,
- la protection en pied de cloison (distribution ou doublage) contre l’humidité est à exécuter
préalablement à la mise en œuvre des ravoirages, formes et mortier de scellement et des sous-
couches le cas échéant,
- les traitements spéciaux en surface du revêtement destinées à lui donner un aspect particulier
(ponçage, encaustiquage, vernissage, hydrofugation, traitement antidérapant, etc.)
- les bandes de gravillons en rives des sols extérieurs,
- le nettoyage de fin de chantier,
- la fourniture pendant la période de préparation des échantillons.

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2.1.2. CHAPES ET DALLES NON STRUCTURELLES


En complément de l’article 2.1.1 et en dérogation de la NF DTU 26.2 P2, les présents travaux et
prestations font partie du marché :
- la mise en conformité des supports,
- l’interposition éventuelle d’un film avant mise en œuvre des sous-couches isolantes pour éviter les
transferts d’eau ainsi que la protection des sous-couches isolantes,
- la pose seule des accessoires tels que cornière de seuil, cadre de tapis-brosse, tampon de regard,
caniveau et siphon,
- la fourniture et pose de cornière de rive de joint de dilatation,
- le remplissage des joints de fractionnement exécutés par sciage mécanique,
- la protection en pied de cloison contre l’humidité,
- l’élimination du produit de cure du support en cas de pose adhérente.

2.2. TRAVAUX OU PRESTATIONS NE FAISANT PAS PARTIE DU MARCHE


2.2.1. GENERALITES
L'entretien des revêtements scellés relève à compter du jour de la réception de la seule
responsabilité du maître d’ouvrage.
Un revêtement de sol scellé est un ouvrage soumis à la fatigue et à l’usure. Il doit donc faire
l’objet d’entretiens réguliers et d’une protection efficace au droit des accès extérieurs contre
les éléments abrasifs ou salissants (tapis de propreté ou dispositifs analogues, périodiquement
dépoussiérés).

Dès la constatation d’une dégradation ponctuelle, il est primordial de procéder à la


réparation de la zone concernée afin d’éviter qu’elle ne se propage ou s’aggrave :
- carreaux descellés,
- carreaux cassés particulièrement au droit de joints de fractionnement,
- épaufrures le long des joints et en partie courante.

2.2.2. CARREAUX CERAMIQUES, TERRES CUITES ET PRODUITS VERRIERS


LOCAUX D’HABITATION
L’opération de lavage sera toujours précédée d’un balayage ou d’une aspiration.
Le lavage sera réalisé à la serpillière humidifiée à l’eau claire chaude dans laquelle on pourra
ajouter quelques gouttes de produit de vaisselle (1 goutte par litre d’eau), du vinaigre blanc
(1 cl par litre d’eau) ou de l’eau de javel non parfumée (1 cl par litre d’eau).
Les produits de nettoyage contenant des agents parfumants, nourrissants (tels que l’huile de
lin), silicones, vernis, cires, graisses ou émulsions synthétiques sont à proscrire car ils laisseront
une pellicule grasse et polymérisée à la surface des carreaux, laquelle retiendra les taches et
la saleté rendant le nettoyage de plus en plus difficile.
Les terres cuites, seules, pourront être nettoyées avec des produits nourrissants ou au savon
noir, en veillant bien à ne pas surdoser.
NOTE : les détergents contenant de l’acide fluorhydrique ou ses dérivés sont formellement
interdits sur toutes les céramiques car c’est un acide qui détériore très rapidement la surface
des produits siliceux.

LOCAUX PUBLICS ET PROFESSIONNELS


Suivant l’importance de la surface, l’entretien pourra être mécanisé ou non (mono brosse,
rotowash, auto laveuse).
L’opération de lavage sera toujours précédée d’un balayage ou d’une aspiration.
Les produits de nettoyage utilisés seront des produits dits professionnels dont la composition
et le pH seront adaptés aux différents types de salissures.
A titre d’exemple, les locaux désignés ci-après seront nettoyés comme suit :
- locaux courants à l’aide de produits neutres (pH 7), voire légèrement basiques (pH 8 à 10).
- locaux alimentaires (cuisines, surfaces de vente, etc.) avec des produits nettement
basiques de pH supérieur à 10, en alternance avec des détartrants désinfectants acides
suivant la dureté de l’eau.
Après lavage, l’enlèvement de la solution est essentiel au maintien de l’aspect du carreau.
On privilégiera donc par ordre :
- l’aspiration (laveuse ou aspirateur à eau),
- le raclage avec envoi des eaux usées dans un siphon de sol,
- l’essuyage à la serpillière ou à l’aide de franges.

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NOTE : les détergents contenant de l’acide fluorhydrique ou ses dérivés sont formellement
interdits sur toutes les céramiques car c’est le seul acide qui attaque les produits siliceux.

2.2.3. CARREAUX A LIANT CIMENT ET DALLES EN BETON


Les carreaux à liant ciment et les dalles en béton ne nécessitent pas d’entretien particulier.
Le nettoyage se fait à l’eau contenant seulement du savon ou tout détergent neutre. En cas
de taches ou de projections d’acide, rincer immédiatement et nettoyer à l’eau savonneuse.
Après un lavage au savon blanc, comme prescrit ci-dessus et à condition que toute
efflorescence soit disparue, les dalles se prêtent à un entretien régulier à la cire blanche ou à
un lustrage à la machine.

2.2.4. DALLES EN PIERRE NATURELLE


NETTOYAGE SUR OUVRAGE RECENT
Avant toute opération, il est indispensable de laisser sécher le revêtement fraîchement posé.
Une période de 3 à 6 mois est indispensable pour que puissent s’évaporer l’eau du mortier
ainsi que l’humidité contenue dans les dalles qui sont rarement sèches au moment de la mise
en œuvre. Plus l’apport d’eau pour la construction du complexe sol est important, plus la
période de séchage sera longue. Au cours de cette période de séchage, seul un nettoyage
à la serpillière humidifiée dans de l’eau claire est conseillée afin d’éviter les phénomènes
d’efflorescences.
Des machines à débit d’eau très faible peuvent également être utilisées (monobrosse par
exemple).

PROTECTION
Un revêtement de sol en pierre naturelle adoucie ou polie soumis à l’usure progressive perd
peu à peu son brillant initial. Il acquiert en contrepartie une patine.
Aux abords des maisons, éviter les gravillons, le sable, la terre battue, le béton brut qui sont
des abrasifs et qui risquent de rayer la pierre et de l’encrasser. Placer des paillassons aux
endroits ayant un accès direct sur l’extérieur, afin d’éviter de véhiculer des éléments abrasifs
à l’intérieur de l’habitation.

ARTICLE 3 – RELATION AVEC LES AUTRES LOTS/ COORDINATION


3.1. CONNAISSANCE DES SUPPORTS
L'entrepreneur fera son affaire d'obtenir, auprès des entreprises concernées (notamment le gros-
œuvre), les plans et croquis définissant les caractéristiques de supports et formes, les pentes à
respecter, qui seront mis à sa disposition pour l'exécution de ses ouvrages de revêtement de sol.

3.1.1. TYPES DE SUPPORTS EN FONCTION DES TOLERANCES DE PLANEITE


- support de type I : support dont la tolérance de planéité est de 5 mm sous une règle de
2 m et de 1 mm sous une règle de 0,20 m.
Note : correspond à la planéité d’une chape rapportée en mortier pour la pose d’un
revêtement de sol collé, conforme à la norme NF P 14-201 (Référence DTU 26.2).

- support de type II : support dont la tolérance de planéité est de 7 mm sous une règle de
2 m et de 2 mm sous une règle de 0,20 m.
Note : correspond à la planéité d’une chape incorporée en mortier conforme à la norme
NF P 14-201 (Référence DTU 26.2) ou à la planéité d’un béton surfacé soigné conforme à
la norme NF P 18-201 (Référence DTU 21).

- support de type III : support dont la tolérance de planéité est supérieure à 7 mm sous la
règle de 2 m et est supérieure à 2 mm sous une règle de 0,20 m.

3.1.2. SUPPORTS ADMISSIBLES


PENTE
Pour l’écoulement des eaux, le support doit présenter une pente minimum de :
. 1 cm/m dans les locaux intérieurs avec dispositif d’évacuation d’eau (siphon,
caniveau, etc.)
. 1,5 cm/m en sols extérieurs.

Dans le cas où une étanchéité est requise, le support de l’étanchéité doit être en pente.

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PLANEITE
En vue d’une pose scellée désolidarisée, le support sera de planéité de type II au plus.

NATURE
Les planchers à ossature bois et les P.R.E. (Planchers Rayonnants Electriques) ne sont pas
admis.

3.1.3. AGE MINIMAL DES SUPPORTS SOUS SOLLICITATIONS MODEREES

Pose Pose
SUPPORTS
désolidarisée adhérente
Dallage sur terre-plein 2 semaines 1 mois

Plancher dalle avec continuité sur appuis :


Dalle pleine en BA (Béton Armé) coulé in situ
1 mois 6 mois
Dalle pleine coulée sur prédalles en BA (Béton Armé)
Dalle pleine coulée sur prédalles en BP (Béton Précontraint)

Plancher en béton coulé sur bacs acier collaborants AVEC


1 mois 6 mois
continuité sur appuis

Plancher constitué de dalles alvéolées en BP ou BA AVEC


dalle collaborante rapportée en BA, AVEC continuité sur 1 mois 6 mois
appuis

Plancher nervuré à poutrelles et entrevous à poutrelles en BA


ou BP : à entrevous de coffrage AVEC dalle de répartition 1 mois 6 mois
complète coulée en œuvre

Dalle sur isolant ou couche de désolidarisation : Plancher


2 semaines 2 semaines
support AVEC continuité sur appuis

Dalles ou chapes incorporées 1 mois 6 mois

Après 1ère mise


Dalles chauffantes 2 semaines
en chauffe

Sur planchers
de plus de
6 mois d’âge
Planchers chauffants 2 semaines
et après
1ère mise
en chauffe

Protection lourde d’étanchéité Sans objet 1 semaine

Ravoirage (voir paragraphe 5.3.2) ou Formes (voir


24 heures 24 heures
paragraphe 5.3.4)

La pose scellée directe sur Planchers Rayonnants Electriques (R.P.E.) en maison individuelle
n’est pas visée dans le présent document et est définie par le CTP PRE. La pose sur plancher à
ossature bois n’est pas visée dans le présent document.

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3.1.4. AGE MINIMAL DES SUPPORTS SOUS FORTES SOLLICITATIONS

Pose Pose
SUPPORTS
désolidarisée adhérente
Dallage sur terre-plein 2 semaines 1 mois

Plancher dalle avec continuité sur appuis :


Dalle pleine en BA (Béton Armé) coulé in situ
2 mois 6 mois
Dalle pleine coulée sur prédalles en BA (Béton Armé)
Dalle pleine coulée sur prédalles en BP (Béton Précontraint)

Plancher en béton coulé sur bacs acier collaborants AVEC


2 mois 6 mois
continuité sur appuis

Plancher constitué de dalles alvéolées en BP ou BA AVEC


dalle collaborante rapportée en BA, AVEC continuité sur 2 mois 6 mois
appuis

Plancher nervuré à poutrelles et entrevous à poutrelles en BA


ou BP : à entrevous de coffrage AVEC dalle de répartition 2 mois 6 mois
complète coulée en œuvre

Ravoirage (voir paragraphe 5.3.2) ou Formes (voir


24 heures 24 heures
paragraphe 5.3.4)

Les prescriptions ci-dessus sont cumulables.

3.1.5. COORDINATION

LOCAUX TYPES DE SUPPORT PREVUS

W.C. plancher béton sur vide sanitaire

3.2. COORDINATION
3.2.1. GENERALITES
L'entrepreneur contrôlera le trait de niveau.
Il réceptionnera en son temps les supports livrés par les autres corps d'état et ceci au moins
trois semaines avant le début de son intervention, telle que définie au planning contractuel
pour permettre aux entreprises concernées les reprises qui s'avéreraient nécessaires.
Si le maître d'œuvre n'est pas avisé dans ce délai, les conséquences d'un tel retard découlant
des reprises seront à charge du présent lot.
Pour les pierres naturelles, en cas de pose d’éléments sur mesure, l’entrepreneur soumettra à
l’acceptation du maître d’œuvre un plan d’appareillage préalablement à la taille en atelier.
Avant d’exécuter ses travaux, l’entrepreneur s’informera auprès du maître d’œuvre que
toutes les canalisations traversant verticalement son ouvrage sont en place.
Afin que le maître d’œuvre puisse coordonner la circulation des autres intervenants,
l’entrepreneur l’informera des détails mis en service suivant le tableau 23 de l’article 11 de la
norme NF P 61-202-1 (CCT du présent DTU 52.1).

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3.2.2. DELAIS DE MISE EN SERVICE

Nombre de jours après la pose


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
du revêtement à →

Circulations (*)
piétonne de
chantier (objets
Locaux lourds et
à faibles échafaudages
sollicitations roulants exclus)

Mise en service
normale
Circulation piétonne
de chantier (objets
Pose
lourds et
scellée échafaudages
directe roulants exclus)
sur isolant
Mise en service
normale

Circulation piétonne
de chantier (objets
lourds, nacelles et
Locaux à échafaudages
sollicitations roulants exclus),
zone après zone
modérées
et à fortes
sollicitations Circulation lourde
de chantier ou mise
en service normale,
zone après zone

Interdiction de circulation

(*) période froide ou utilisation de ciment à maçonner, délais de 3 jours au lieu de 2 jours

ARTICLES 4 – REGLES D'EXECUTION – EPREUVES


4.1. REVETEMENT DE SOL (PRESCRIPTIONS COMMUNES)
4.1.1. CONFECTIONS ET DOSAGE DES MORTIERS DE POSE
Pour les locaux à fortes sollicitations, le malaxage manuel est interdit. Dans les autres locaux,
les mortiers de pose peuvent être confectionnés manuellement. Les mortiers sont préparés au
fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Les mortiers de fabrication industrielle (prêts à gâcher, prêts à l’emploi, etc.) et de
compositions conformes aux prescriptions de ce document, peuvent être utilisés.
L’emploi du mortier desséché ou ayant commencé à faire sa prise est interdit.
Pour la pose des pierres naturelles de coloris clairs :
- utiliser un ciment blanc pour la confection du liant,
- procéder à un essai de tachabilité avec le liant, le sable et la pierre utilisée. De plus,
l’emploi de liants dont la teneur en alcalins est la plus faible possible (voir fiche technique
du produit) et de pierres dont la teneur organique est la plus faible possible limite les risques
de taches.

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CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Mortiers de scellement des carreaux céramiques de groupes AI, BIa et BIb, des carreaux
de Briare et des carreaux de pâte de verre :
Nature des liants et dosages par m3 de sable sec
Type de local en fonction de la sévérité d’usage
Nature
Locaux à faibles Locaux à sollicitations Locaux à fortes
des liants
sollicitations modérées sollicitations

CEM I, CEM II, CEM III


CEM I ou CEM II/A ou B CEM I ou CEM II/A ou B
ou CEM V/A ou B de
de classe 32,5 N ou 32,5 R de classe 32,5 N ou 32,5 R
classe 32,5 N ou 32,5 R
ou 42,5 N ou 42,5 R ou 42,5 N ou 42,5 R
ou 42,5 N ou 42,5 R

Ciments
Dosage moyen : Dosage moyen : Dosage moyen :
- en 32,5 N ou 32,5 R : - en 32,5 N ou 32,5 R : - en 32,5 N ou 32,5 R :
275 ± 50 kg/m3 325 ± 50 kg/m3 375 ± 50 kg/m3
- en 42,5 N ou 42,5 R : - en 42,5 N ou 42,5 R : - en 42,5 N ou 42,5 R :
250 ± 50 kg/m3 300 ± 50 kg/m3 350 ± 50 kg/m3

MC 12,5 X MC 12,5 ou
Ciments à MC 22,5 X
NON ADMIS NON ADMIS
maçonner Dosage moyen :
325 ± 50 kg/m3

composé en poids de :
- ½ CEM I ou CEM II/A
Ou B de classe 32,5 N
Ou 32,5 R ou 42,5 N
Mortiers ou 42,5 R
NON ADMIS NON ADMIS
bâtards - ½ Chaux hydraulique
NHL ou NHL-Z
Dosage moyen :
325 ± 50 kg/m3 de liant
total

Mortiers de scellements des carreaux céramiques (y compris terres cuites)


De groupes Alla, AIIb, BIIa, BIIb, BIII : Nature des liants et dosage par m3 de sable sec
Type de local en fonction de la sévérité d’usage
Nature
des liants Locaux à faibles sollicitations

CEM I, CEM II, CEM III ou CEM V/A ou B de classe 32,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N
ou 42,5 R
Ciments Dosage moyen :
- en 32,5 N ou 32,5 R : 275 ± 50 kg/m3
- en 42,5 N ou 42,5 R : 250 ± 50 kg/m3

Ciments MC 12,5 X ou MC 12,5 ou MC 22,5 X


à maçonner Dosage moyen : 325 ± 50 kg/m3

Composé en poids de :
Mortiers - ½ CEMI I ou CEM II/A ou B de classe 32,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N ou 42,5 R
bâtards - ½ Chaux hydraulique NHL ou NHL-Z
Dosage moyen : 325 ± 50 kg/m3 de liant normal

Chaux
Chaux hydraulique NHL, NHL-Z ou HL de classe 5
hydrauliques
Dosage moyen : 450 ± 50 kg/m3
naturelles

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CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Mortiers de scellement des dalles en pierre naturelle :


Nature des liants et dosages par m3 de sable sec
Type de local en fonction de la sévérité d’usage selon la norme XP B 10-601
Locaux à usage
Locaux à usage
collectifs, modérés
Nature Locaux à usage collectifs intenses
(bureaux, boutiques,
des liants individuel (mails ou galeries
halls d’entrée
(habitation …) commerciales,
d’immeuble,
aéroports, gares, …)
salles de classe, …)

CEM I, CEM II, CEM III CEM I ou CEM II/A ou B CEM I ou CEM II/A ou B
ou CEM V/A ou B de de classe 32,5 N ou de classe 32,5 N ou
classe 32,5 N ou 32,5 R 32,5 R ou 42,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N ou
ou 42,5 N ou 42,5 R 42,5 R 42,5 R
Ciments Dosage moyen : Dosage moyen : Dosage moyen :
- en 32,5 N ou 32,5 R : - en 32,5 N ou 32,5 R : - en 32,5 N ou 32,5 R :
275 ± 50 kg/m3 275 ± 50 kg/m3 325 ± 50 kg/m3
- en 42,5 N ou 42,5 R : - en 42,5 N ou 42,5 R : - en 42,5 N ou 42,5 R :
250 ± 50 kg/m3 250 ± 50 kg/m3 300 ± 50 kg/m3

MC 12,5 X MC 12,5 ou
Ciments à MC 22,5 X
NON ADMIS NON ADMIS
maçonner Dosage moyen :
325 ± 50 kg/m3

composé en poids de : composé en poids de :


- ½ CEM I ou CEM II/A - ½ CEM I ou CEM II/A
ou B de classe 32,5 N ou B de classe 32,5 N
ou 32,5 R ou 42,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N
Mortiers ou 42,5 R ou 42,5 R
NON ADMIS
bâtards - ½ Chaux hydraulique - ½ Chaux hydraulique
NHL ou NHL-Z NHL ou NHL-Z
Dosage moyen : Dosage moyen :
325 ± 50 kg/m3 de liant 350 ± 50 kg/m3 de liant
total total

Chaux
hydrauliques Chaux hydraulique
naturelles NHL,
UNIQUEMENT NHL-Z ou HL de classe 5 NON ADMIS NON ADMIS
pour les pierres Dosage moyen :
d’épaisseur 450 ± 50 kg/m3
≥ 2 cm

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CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

EXEMPLE DE CONCEPTION DE MORTIER DE FORME


Liant hydraulique Sable sec
Dosage en liant
Nombre de sacs Nombre de sacs Nombre de brouettes
(kg /m3 de sable sec
de 35 kg de 25 kg de 60 l
1 — 3
200
— 1 2
1 — 2
325
— 1 1,5

EXEMPLE DE CONCEPTION DE MORTIER DE POSE


Liant hydraulique Sable sec
Dosage en liant
Nombre de sacs Nombre de sacs Nombre de brouettes
(kg /m3 de sable sec
de 35 kg de 25 kg de 60 l
1,5 — 3,5
250
— 1,5 2,5
1,5 — 3
275
— 1 1,5
2 — 4
300
— 2,5 3,5
2,5 — 4,5
325
— 1,5 2
1,5 — 2,5
350
— 2 2,5
2 — 3
375
— 2 2
1 — 1,5
400
— 1 1
1,5 — 2
450
— 2 2

4.1.2. COULIS ET MORTIER POUR JOINTS


Les coulis en ciment pur sont utilisés pour le jointoiement des carreaux jusqu’à 2 mm de largeur
de joint.
Les mortiers pour joints sont exécutés soit :
a) en mortier de ciment dosé de 800 kg à 1.100 kg de liant par mètre cube de sable sec,
b) en mortier de fabrication industrielle pour joints, à base de liant hydraulique,
c) au mortier de chaux dosé de 400 kg à 1.000 kg de liant par mètre cube de sable sec,
d) avec des produits industriels de jointoiement présentant des caractéristiques de
résistances spécifiques adaptées à certains locaux (résistance chimique ou mécanique).

4.1.3. BARBOTINES : COMPOSITION ET DOSAGE


Les barbotines sont utilisées pour la pose des revêtements de sol scellés.
Les barbotines de pose sont généralement constituées du même ciment que le mortier de
pose. Elles peuvent être constituées d’un ciment de classe supérieure. Le dosage en eau est
fait à consistance onctueuse.

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CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

4.1.4. RAVOIRAGE
Une canalisation, ou un fourreau horizontal situé au-dessus du support, ne doit pas être noyée
dans le mortier de pose du revêtement. Il est donc nécessaire dans ce cas d’exécuter, en
supplément, un ravoirage pour obtenir un nouveau support plan.
La génératrice supérieure de la canalisation (ou du fourreau) du plus grand diamètre
incorporé tangente le nu du ravoirage.
En locaux à sollicitations modérées, les mortiers seront dosés à 200 kg de ciment ou 325 kg de
chaux hydraulique (mortier type D à l’exclusion des ravoirages type A à C en référence à
l’article 5.3.2 du DTU 52-1).
En locaux à fortes sollicitations, les ravoirages seront de type E (325 kg/m3 avec
T.S. 50 x 50/ 220 g/m2).
Les ravoirages sous sols extérieurs seront évités.

4.1.5. COUCHE DE DESOLIDARISATION


Elle est obligatoire pour les supports récents et facultative pour les autres supports (voir
paragraphe 5.2.1 à 5.2.2). Pour la pose de pierres naturelles en sol intérieur, à l’exception des
escaliers, l’interposition d’un film de polyéthylène est obligatoire, quel que soit le support.
En intérieur, elle sera réalisée au moyen :
- d’un film de polyéthylène de 150 µm minimum,
à l’exclusion de tout autre dispositif (le lit de sable est à proscrire).
En extérieur, la couche de désolidarisation doit avoir une fonction drainante et sera
constituée d’un système bénéficiant d’un avis technique type SCHLÜTER TROBA ou
équivalent.

4.1.6. FORMES
Pour réaliser des pentes, rattraper un niveau, encastrer des canalisations ou assurer une
continuité de support, il sera procédé à la confection d’une FORME. En simplification du DTU
52.1, celle-ci sera soit :
- de type D en mortier maigre dosé à 200 kg/m3 de ciment lorsqu’aucune résistance
mécanique n’est nécessaire, exemple : rattrapage de niveau sur dallage béton.
- de type G en mortier dosé à 325 kg/m3 armé d’un treillis soudé 2 x 2/100 x 100 lorsqu’une
résistance mécanique est nécessaire ; exemple : sur isolant moyennement compressible
ou béton discontinu.
Utilisée sur un isolant, une forme assure les mêmes fonctions qu’une chape ou une dalle béton
au sens de la norme NF P 14-201 (référence DTU 26.2).
Sauf sur une sous-couche isolante, une forme peut éventuellement incorporer des
canalisations ou des fourreaux comme indiqué dans la figure 2 ci-après.
La distance entre la génératrice supérieure de la canalisation (ou du fourreau) du plus grand
diamètre et le nu (dessus) de la forme ne doit pas être inférieure à 20 mm.

4.1.7. POSE A BAIN DE MORTIER


- lorsque l’ouvrage doit présenter une pente, c’est le support qui doit la comporter, le
mortier de scellement du carrelage étant d’épaisseur constante.
- il est interdit d’encastrer des canalisations dans le mortier de scellement.
- dans la mesure du possible, la pose adhérente sera évitée. Une tolérance sera admise sur
les emmarchements. Dans tous les cas, elle sera interdite sur support récent.
- la couche de mortier ne sera pas inférieure à 3 cm sans excéder 8 cm d’épaisseur.
- le mode de pose sera « à la règle » avec un mortier dosé, prescriptions art. 4.11, SUR TOUTE
L’EPAISSEUR DU MORTIER DE POSE. Le mortier est étalé, tiré à la règle, compacté et taloché,
puis une barbotine de ciment pur est répandue à la surface.

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CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Mode de poudrage ou de barbotinage des carreaux céramiques

locaux Nature du revêtement Surface des éléments de revêtement

Carreaux céramiques S ≤ 1 100 cm2 1 100 cm2 < S ≤ 3 600 cm2


Produits verriers S ≤ 300 cm2 NON VISE
A faibles
Mode de poudrage ou de
sollicitations Simple Double
barbotinage
Consommation de ciment en kg/m2 3à4 4 à 4,5
Carreaux céramiques S ≤ 1 100 cm2 1 100 cm2 < S ≤ 2 200 cm2
A sollicitations Mode de poudrage ou de
Simple Double
modérées barbotinage
Consommation de ciment en kg/m2 3à4 4 à 4,5
Carreaux céramiques S ≤ 400 cm2 S > 400 cm2
A fortes Mode de poudrage ou de CARREAUX NON ADMIS
Simple
sollicitations barbotinage DANS CES LOCAUX
Consommation de ciment en kg/m2 3à4 300 cm2 < S ≤ 2 200 cm2
Carreaux céramiques S ≤ 300 cm2
Produits verriers S ≤ 300 cm2 NON VISE
Sols extérieurs Mode de poudrage ou de
Simple Double
barbotinage
Consommation de ciment en kg/m2 3à4 4 à 4,5

Note : le double barbotinage consiste en l’application de barbotine sur le mortier de scellement


et au dos des carreaux. Le double poudrage consiste en un poudrage de liant hydraulique sur le
mortier de scellement et à l’application de barbotine au dos des carreaux.

Mode de poudrage ou de barbotinage des dalles en pierres naturelles

Locaux selon
la norme Nature du revêtement Surface des éléments de revêtement
XP B 10-601
Pierres naturelles S ≤ 1 100 cm2 1 100 cm2 < S ≤ 8 100 cm2
Locaux à usage Mode de barbotinage ou
Simple Double
individuel poudrage
(habitation, …) Consommation de ciment en
3à4 4 à 4,5
kg/m2
Locaux à usage Pierres naturelles S ≤ 1 100 cm2 1 100 cm2 < S ≤ 8 100 cm2
collectifs Mode de barbotinage ou
Simple Double
modérés poudrage
(bureaux, Consommation de ciment en
boutiques 3à4 4 à 4,5
kg/m2
halls d’entrée S ≤ 1 100 cm2
d’immeuble,
salles Pierres naturelles 1 100 cm2 < S ≤ 6 400 cm2
de classes, etc.)
Locaux à usage Mode de poudrage ou
Simple double
collectifs barbotinage
intenses Consommation de ciment en
3à4 4 à 4,5
(mails ou kg/m2
galeries
commerciales,
Pierres naturelles S ≤ 300 cm2 300 cm2 < S ≤ 6 400 cm2
aéroports,
gares,…)
Mode de barbotinage ou
simple Double
poudrage
Sols extérieurs
Consommation de ciment en
3à4 4 à 4,5
kg/m2

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4.1.8. POSE EN EXTERIEUR


- voir article 6.6 du DTU 52-1,
- le support présentera une pente de 1,5 % minimum,
- l’épaisseur minimale du mortier de pose est de 5 cm,
- une couche de désolidarisation drainante est obligatoire ; cette dernière sera elle-même
drainée en rive basse (voir art. 6.6.1 et suivants du DTU 52-1),
- en rive haute des balcons et loggia, sera prévue une garde de 5 cm minimum entre seuils,
plancher et revêtement (art. 6.6.2 DTU 52-1).

4.1.9. POSE COLLEE SUR SUPPORT CIMENT


La pose sera conforme à l’avis technique correspondant au ciment-colle.
La pose collée sera réalisée selon les prescriptions du DTU 52.2 et du CPT 3267 qui exclut les
locaux à circulation de véhicules à moteur ainsi que les terrasses situées à une altitude
supérieure à 900 m.
La surface maximale des carreaux visée dans ce document est de 3.600 cm2 pour les
carreaux céramiques et de 120 cm2 en terre cuite.
Sont interdits les supports de type chape allégée, chape asphalte ou chape sèche.
La pose sera faite à simple ou double encollage selon les prescriptions du CPT 3267.
Des joints de fractionnement seront réservés au droit de chaque seuil de porte et les joints de
dilatation du gros-œuvre seront poursuivis dans le revêtement.
Prévoir tous les joints périmétriques dito article 4.1.11.
Par prudence, les délais de mise en service définis dans le CPT 3267 seront doublés.

4.1.10. POSE COLLEE SUR PARQUET


Ce type de pose n’est pas admis.

4.1.11. JOINTOIEMENT
Les joints seront larges (2 à 10 mm).
Ils seront réalisés avec un mortier spécial prêt à gâcher. Secs. Ils seront de couleur
parfaitement uniforme.
L'emploi de produit acide est interdit pour le nettoyage du revêtement après coulage des
joints pendant lequel sera utilisé de la sciure fine de bois blanc.
Pour les locaux qui subissent des agressions chimiques ou mécaniques (tels que plages de
piscine recevant du public, balnéothérapie, thalassothérapie, etc.), les mortiers de joints de
a) à c) du paragraphe 4.1.2 ne conviennent pas pour la confection des joints.
En sol extérieur, les carreaux de terre cuite et les carreaux étirés sont posés en respectant une
largeur de joint de 6 mm au moins. Pour les autres matériaux, la largeur de joint est de 5 mm
au moins. Pour les carreaux de petites surfaces (S > 50 cm2) sur trame ou papier côté belle
face, une largeur de 2 mm est admise.

4.1.12. JOINTS DE DILATATION DU GROS-ŒUVRE


Ces joints doivent être respectés dans la forme éventuelle, dans le mortier de pose et dans le
revêtement. Leur largeur doit être approximativement celle du joint du support. Ils doivent
également être respectés dans les ravoirages.
La protection des rives de revêtement sera réalisée par deux cornières fixées mécaniquement
au sol selon exemple défini en article 6.7.1.2 du DTU 52-1.

4.1.13. JOINTS DE FRACTIONNEMENT DU REVETEMENT


Des joints de fractionnement du type « profilé de mouvement en PVC » marque Schlüter
seront incorporés au mortier de pose pour limiter les surfaces à 60 m2 sans dimension
supérieure à 8 m lorsque la pose est directe ou 40 m2 en cas de pose sur isolant.
En extérieur, des joints de fractionnement de 5 mm minimum seront réservés à la pose en
respectant une surface maximum de 20 m2 avec une longueur maximale de l’ordre de 5 m,
sauf dans le cas de la pose sur S.E.L. (Système d’Etanchéité Liquide) où sa distance maximale
est ramenée à 4 m.
Contre tous « points durs », les joints périphériques seront traités en « Profilé Cornière » de
mouvement SCHLÜTER en P.V.C. couleur assortie au carrelage. Ces joints intéresseront
également la forme.

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CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

S’il est fait usage de plinthes à gorge, un joint résiliant d’au moins 3 mm est ménagé entre la
dernière rangée de carreaux et le bord de la plinthe à gorge.
La largeur du joint périphérique des sols extérieurs sera de 5 mm minimum sauf en cas de pose
sur protection lourde d’étanchéité où cette largeur est de 2 cm.
Les autres joints sur revêtements extérieurs auront une largeur de 10 mm.

4.2. PRESCRIPTIONS DE POSE PROPRES AUX DIVERSES NATURES DES REVETEMENTS


4.2.1. CARREAUX ETIRES GROUPES A1, AIIa et AIIb
Avant pose, les carreaux du groupe AIIb doivent être immergés jusqu’à saturation, puis laissés
se ressuyer sur chant.
Les carreaux seront posés à joints larges et très larges suivant les dimensions des carreaux et
leur tolérance de fabrication.

4.2.2. DALLES EN PIERRE NATURELLE


La face de pose et les bords doivent être lavés préalablement à la livraison à l’entreprise qui
devra effectuer la mise en œuvre.
Les dalles en pierre calcaire et en marbre de formes géométriques régulières sont posées
avec un joint minimal de 1,5 mm.
Pour certains travaux de marbrerie n’excédant pas 25 m2 et sur prescriptions spéciales, des
joints dit marbrier de 1 mm de largeur minimale peuvent être réalisés. Le désaffleurement doit
être inférieur à 1 mm.

4.2.3. TRAVAUX D’ARDOISERIE


La flèche de la face vue ne doit pas dépasser 0,8 mm pour les dimensions inférieures ou égales
à 45 cm et 1/500ème de la longueur du plus grand côté pour les dimensions supérieures à
40 cm, que la surface soit concave ou converse.
La face de pose est enduite d’une barbotine consistante.
Les joints sont au minimum de 5 mm.

4.2.4. GRANITO COULE EN PLACE


Le dallage de Granito doit être constitué de deux couches :
- une sous-couche en mortier dosé à 300 kg minimum de ciment adapté à cet usage,
- une couche décorative de 1,5 cm d’épaisseur en mortier dosé à 500 kg de ciment adapté
à cet usage, teinté à la demande, avec incorporation de granulat de pierre dure.
Après durcissement, le revêtement subit un ponçage suivi d’un polissage.
Le granito ne s’exécute que sur :
- les dallages sur terre-plein,
- les dallages avec continuité sur appuis,
- les formes de type G.
L’application doit être réalisée par fraction de surface ne dépassant pas 6 m2, la plus grande
dimension n’excédant pas 3 m.
Les séparations entre ces surfaces se font au moyen de garniture de joint métallique ; les joints
doivent traverser la sous-couche et la couche de décoration.
Les parements ne doivent présenter ni fissure, ni craquellement ou éclat, notamment le long
des garnitures de joint.
Les reprises ou raccords doivent être exécutés avec soin en évitant les différences de ton ainsi
que les lignes de raccordement.
Les cueillies, arêtes et gorges horizontales ou verticales doivent être bien dressées et
parfaitement régulières sur toute leur longueur.

4.3. PRESCRIPTIONS DE POSE PROPRES AUX PLANCHERS CHAUFFANTS


Sans objet.

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4.4. REVETEMENTS DE SOL : TOLERANCES DE L’OUVRAGE FINI


4.4.1. TENUE DE L’OUVRAGE
Un carrelage en pose adhérente doit sonner plein. Cependant, des carreaux peuvent sonner
partiellement creux sans porter préjudice à la tenue de l’ouvrage.
Un carrelage en pose désolidarisée ou flottante sonne creux.

4.4.2. TOLERENCE DIMENSIONNELLE


La planéité, la planimétrie générale, l’alignement des joints ainsi que le mode d’observation
du revêtement seront appréciés dans le respect des prescriptions définies en article 10 du
DTU 52-1.

4.5. REVETEMENT MURAL


4.5.1. ETANCHEITE
- les supports en cabine de douche recevront préalablement à l'encollage des faïences
murales une étanchéité marque KIESEL ou similaire,
- cette étanchéité sera appliquée sur les murs jusqu'à 2,20 m de hauteur au-dessus du
receveur et sous le receveur et comprendront :
. primaire Okamel,
. étanchéité Okamel D.F.
- toutes les cueillies recevront un traitement particulier par pontage avec profil en gorge,
- l'étanchéité fera l'objet d'une réception avant pose du revêtement.

4.5.2. POSE COLLEE


- la pose sera de type collé et conforme à l'avis technique régissant les conditions de mise
en œuvre du produit utilisé et sera compatible avec l'éventuelle étanchéité,
- sur support bois, la pose sera réalisée sur un complexe polyuréthane régi par avis
technique,
- la pose des carreaux sera faite à joints serrés, tout contact entre les carreaux étant
cependant formellement proscrit,
- la pose des carreaux sera faite à joints larges avec utilisation de cales plastique en croix.

4.5.3. JOINTOIEMENT
- les joints seront exécutés avec le produit JOINCOLOR, marque SOCIETE RHODANIENNE DES
ENDUITS ET COLLES, 127, boulevard Danielle Casanova 13014 – MARSEILLE -
Tél. 04.91.67.51.17 – Fax. 04.91.02.67.60, couleur au choix du maître d'œuvre dans gamme
Prestige ou Tradition. Les carreaux seront préalablement imprégnés d'un vernis spécial de
protection. L'usage de diluant ou d'acide est formellement interdit,
- un solin sera exécuté en tête du revêtement.

4.5.4. PROFILS INCORPORES


- les angles saillants et tous chants apparents seront traités avec des profilés Schlüter en
acier fin afin d'éviter le façonnage à coupe d'onglet des carreaux,
- l'étanchéité, en jonction avec les receveurs de douche et les baignoires, sera réalisée
avec un profil SCHLUTER, référence DILEX-AS,
- dans les autres cas, l'étanchéité sera assumée par un joint à la pompe.

4.5.5. TOLERANCES SUR REVETEMENT FINI


- la surface du revêtement doit paraître parfaitement plane. Une règle rectiligne de
2,00 m ne doit pas indiquer d'écarts supérieurs à 2 mm,
- il ne doit pas y avoir (dans le cas de carreaux de classement premier choix) de défauts
apparents ou de différences de nuances trop accentuées visibles à plus de 1,50 m de
distance après séchage.

4.6. REVETEMENTS DE FACADE


Sans objet.

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4.7. CHAPES ET DALLES NON STRUCTURELLES


4.7.1. TERMINOLOGIE
Voir article 1.2.

4.7.2. SUPPORTS
Seuls les supports à base de liant hydraulique sont visés dans le DTU 26.2.
Leur âge minimum est défini par le tableau suivant :

Supports admissibles et types de pose en fonction de Age minimal du support considéré


leur âge dans des locaux à faibles sollicitations et à
sollicitations modérées Pose désolidarisée
Pose adhérente
ou pose flottante *)

1 mois
Dallage armé
Dallage sur terre-plein 2 semaines
uniquement
(NF DTU 13.3)

Plancher dalle AVEC continuité sur appuis :


Dalle pleine en BA (Béton Armé) coulée in situ
Dalle pleine coulée sur prédalles en BA (Béton Armé) 1 mois 6 mois
Dalle pleine coulée sur prédalles en BP (Béton
précontraint)
Plancher en béton coulé sur bacs acier collaborants
1 mois 6 mois
AVEC continuité sur appuis
Plancher constitué de dalles alvéolées en BP ou BA
AVEC dalle collaborante rapportée en BA, 1 mois 6 mois
AVEC continuité sur appuis
Plancher nervuré à poutrelles en BA ou BP et
entrevous de coffrage AVEC dalle de répartition 1 mois 6 mois
complète coulée en œuvre
(NF DTU 65.14 P1 *) – plancher type C) 2 semaines Sans objet
Planchers 6 mois et après
chauffants Autres cas 1 mois 1ère mise en
chauffe
Protection lourde d’étanchéité
Sans objet 1 semaine
(au sens de la NF DTU 43.6)
Ravoirages (voir 6.3.2 du présent document)
24 heures 24 heures
sur supports ci-dessus
*) Locaux à faibles sollicitations

Les supports admissibles et type de pose en fonction de leur âge dans les cuisines collectives
sont définis en tableau n°2 selon article 6.1 du DTU 26.2.

La planéité admissible du support est fonction du type de pose.


- elle pourra être supérieure à 7 mm sous la règle de 2 m et supérieure à 2 mm sous une
règle de 0,20 m lors d’une pose adhérente.
- elle sera au plus égale à 7 mm sous une règle de 2 m et de 2 mm sous une règle de
0,20 m dans le cas d’une pose désolidarisée ou d’une pose flottante.
En précision de l’article 6.3 du DTU 26.2, il appartiendra à l’entreprise de réaliser les
préparations ou les ouvrages intermédiaires permettant d’obtenir cette planéité.

4.7.3. RAVOIRAGE
Les spécifications de l’article 4.1.4 sont applicables aux travaux intermédiaires sous chape et
dalle.

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4.7.4. PENTES
Pour l’écoulement des eaux, la chape ou la dalle réalisée doit présenter une pente minimale
de 1 cm/m.
Sous carrelage scellé, une chape telle que décrite dans le présent article 4.7 conviendra pour
réaliser une forme de pente.
Sous carrelage collé, la forme de pente pourra être constituée par une chape ou une dalle
après une préparation adéquate du support :
- préalablement à la réalisation d’une chape : balayage frais sur frais du béton, rabotage,
lavage à l’eau à très haute pression (supérieure à 500 bars),
- préalablement à la réalisation d’une dalle : grenaillage,
L’épaisseur minimale sera de 3 cm pour une chape et de 5 cm pour une dalle.
Sous revêtement de sol résine, la forme de pente sera constituée uniquement par une dalle
après une préparation du support par grenaillage. L’épaisseur minimale de la dalle sera de
5 cm.

4.7.5. CHAPES ET DALLES EN POSE ADHERENTE


Les chapes et dalles rapportées adhérentes peuvent être réalisées dans les locaux à
sollicitations faibles, modérées et dans les cuisines collectives. Après nettoyage, la surface du
support doit être rendue rugueuse si nécessaire par des moyens manuels ou mécaniques et
à nouveau soigneusement aspirée.
Si un produit de cure a été utilisé, celui-ci doit être systématiquement éliminé par grenaillage.
Pour les cuisines collectives, le grenaillage est systématique.
Le support doit être ensuite humidifié ou traité avec une barbotine pure ou adjuvantée d’une
résine d’adhérence.
L’épaisseur minimale des chapes est de 3 cm et celle des dalles de 5 cm.

4.7.6. CHAPES ET DALLES DESOLIDARISEES


Les chapes et dalles désolidarisées peuvent être réalisées dans des locaux à sollicitations
faibles et modérées ainsi que dans les cuisines collectives. La chape ou la dalle doit être
impérativement désolidarisée de toutes les parois verticales, y compris en pied d’huisserie et
seuil et de toute émergence. Pour cela, une bande compressible de 5 mm minimale
d’épaisseur doit être mise en place en périphérie.
Cette bande périphérique doit partir du support et dépasser d’au moins 2 cm la surface finie
avant d’être arasée. Les couches de désolidarisation admises sont identiques à celles définies
en article 4.1.5.
Dans les locaux à faibles sollicitations, l’épaisseur nominale des chapes et dalles sera au
minimum de 5 cm sans être localement inférieure à 4 cm.
Dans les locaux à sollicitations modérées et en cuisines collectives, cette épaisseur sera portée
à 6 cm sans être localement inférieure à 4,5 cm ; de plus, un treillis soudé de maille maximale
100 x 100 mm et de masse minimale de 325 g/m2 sera incorporé.

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4.7.7. CHAPES ET DALLES FLOTTANTES


Les chapes et dalles flottantes seront réalisées uniquement dans les locaux à sollicitations
faibles.
La désolidarisation périphérique et le traitement des éléments verticaux seront identiques à
l’article cité supra (article 4.7.6). Les épaisseurs des dalles et chapes flottantes ainsi que leur
armature éventuelle sont données par le tableau suivant en fonction des classes des sous-
couches isolantes SC1 et SC2 définies dans la norme NF DTU 26.2/52.1 :

CHAPE ou DALLE
Classe
de
l’isolant
Epaisseur Treillis soudé/ fibres

― soit treillis soudé de mailles


maximales 100 mm x 100 mm
Epaisseur nominale ≥ 5 cm
et de masse minimale de 325 g/m2
sans être localement inférieure à 4 cm
― soit fibres bénéficiant d’un Avis
SC 1 Technique 1) favorable à cet usage

Epaisseur nominale ≥ 6 cm
Non nécessaire
sans être localement inférieure à 4,5 cm

― soit treillis soudé de mailles


maximales 100 mm x 100 mm et de
Epaisseur nominale ≥ 6 cm masse minimale de 325 g/m2
SC 2
sans être localement inférieure à 4,5 cm ― soit fibres bénéficiant d’un Avis
Technique 1) favorable pour cet
usage

1) ou son équivalent dans les conditions indiquées dans l’avant-propos.

Des cloisons de distribution légères (inférieure à 150 kg/ml) peuvent être montées après
exécution de l’ouvrage lorsqu’il n’y a pas d’exigence d’isolation acoustique entre les locaux
séparés par cette cloison.

4.7.8. JOINTS
Les joints de dilatation du gros-œuvre seront respectés dans toute l’épaisseur du ravoirage
éventuel de la chape ou de la dalle et du revêtement le cas échéant ; lorsque ce dernier
sera constitué d’un carrelage, deux cornières affleurantes seront mises en œuvre (voir article
8.1 de la NF DTU 26.2). En pose adhérente, les joints de retrait et de construction du gros-œuvre
seront traités dans la chape ou la dalle comme un joint de fractionnement.
Ils pourront, par contre, être recouverts sans inconvénient en cas de pose désolidarisée. Les
joints de fractionnement sont définis en article 8.4 de la NF DTU 26.2 : ils seront réalisés à sec,
par sciage mécanique ou par profilé plastique.
Les joints de fractionnements intéressent au moins les 2/3 de la hauteur de la dalle ou de la
chape.
En précision du DTU, les joints sciés seront remplis par des matériaux résilients dont la nature
sera précisée préalablement à leur exécution au maître d’œuvre et au contrôleur technique.
Dans le cas de chape ou de dalle adhérente, les joints de retrait et de construction du support
et les joints de fractionnement supplémentaire seront exécutés tous les 25 m2 et au plus tous
les 8 ml si la surface est destinée à rester nue ou à recevoir un film de peinture et tous les
60 m2 et au plus tous les 8 ml dans les autres cas.
Dans le cas des chapes ou dalles désolidarisées ou flottantes, les joints de fractionnement
supplémentaire sont exécutés tous les 40 m2 et au plus tous les 8 ml.

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4.7.9. TOLERANCES DE L’OUVRAGE FINI


Surfaçage fin et régulier.
Tolérance de planéité de 5 mm à la règle de 2 m et 1 mm sous le réglet de 0,20 m.
Tolérance d'épaisseur égale à +7 mm.
Tolérance de niveau général égale à +5 mm.
Tolérance d'horizontabilité égale à 1/1000.

4.7.10. DELAI DE LIVRAISON AUX AUTRES CORPS D’ETAT


Pour les locaux à faibles sollicitations, la circulation piétonne de chantier interviendra le
4ème jour après réalisation et la mise en service normale le 6 ème jour.
Dans les locaux à sollicitations modérées et cuisines collectives, la circulation piétonne de
chantier interviendra au plus tôt le 9 ème jour et la circulation lourde de chantier ou mise en
service normale au plus tôt le 16ème jour.

4.7.11. MATERIAUX ET DOSAGES


La classe granulométrique du sable sera 0/4 mm.
La dimension du plus gros granulat utilisable pour le béton des dalles est de 16 mm.
Les classes de ciment sont définies en article 3.2 de la NF DTU 26.2 P1-2.
Des adjuvants peuvent être ajoutés au mortier ou béton.
Ils seront de type plastifiant/ réducteur d’eau, super plastifiant, hydrofuge de masse ou
retardateur de prise.
Ils seront conformes à la norme NF EN 934-2.
La dimension maximale des mailles de treillis soudé sera de 100 mm x 100 mm et leur masse
minimale de 325 g/m2. La cohésion des mortiers sera au minimum de :
- 0,5 MPa pour les locaux à faibles sollicitations,
- 0,8 MPa pour les locaux à sollicitations modérées ou cuisines collectives. Leur dosage est
précisé selon le tableau suivant :

Type de local en fonction de la sévérité d’usage


Chapes : dosage par m3 de
sable sec ou classe de
performance minimale
Locaux à
selon le type de local Locaux à faibles Cuisines
sollicitations
sollicitations collectives
modérées

Dosages moyens en ciment


de classe du mortier
fabriqué sur chantier
― CEM II de classe 32,5 N
ou 32,5 R 300 ± 50 kg/m3 *) 325 ± 50 kg/m3 *) Non autorisé
― CEM III/A de classe 42,5 N
ou 52,5 L
― CEM V/A de classe 32,5 N
ou 42,5 N

Classe de performance
C16/ F3 C20/ F4 C20/ F4
selon la norme NF EN 13813

*) La fourchette de ± 50kg/m3 correspond aux incertitudes de dosage sur le chantier par


rapport à l’humidité du sable.

NOTE : Pour les mortiers fabriqués sur chantier, le dosage indiqué dans le tableau
permet d’obtenir une cohésion minimale de 0,5 MPa.

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Les bétons des dalles auront une cohésion minimale de :


- 0,8 MPa pour les locaux à faibles sollicitations,
- 1 MPa pour les locaux à sollicitations modérées ou cuisines collectives. Leur dosage est
défini par le tableau suivant :

Type de local en fonction de la sévérité d’usage


Dalles : dosage par m3 de
béton ou classe de
performance minimale
Locaux à
selon le type de local Locaux à faibles Cuisines
sollicitations
sollicitations collectives
modérées

Dosages moyens en ciment


de classe du béton
fabriqué sur chantier
― CEM II de classe 32,5 N
ou 32,5 R 300 ± 50 kg/m3 *) Non autorisé Non autorisé
― CEM III/A de classe 42,5 N
ou 52,5 L
― CEM V/A de classe 32,5 N
ou 42,5 N

Classe de performance
C20/ 25 C25/ 30 C25/ 30
selon la norme NF EN 206-1

*) La fourchette de ± 50kg/m3 correspond aux incertitudes de dosage sur le chantier par


rapport à l’humidité des granulats.

4.8. CONTROLES
- l'architecte pourra, à tout moment, procéder au contrôle de la conformité des matériaux livrés et
mis en œuvre sur le chantier avec les échantillons approuvés,
Afin de faciliter ce contrôle, les emballages de livraison devront porter de façon claire la marque
et le type du contenu,
La fourniture des bons de livraisons pourra être exigée.
- en cas de doute des matériaux livrés au chantier, des échantillons pourront être prélevés et remis
au laboratoire du CSTB pour essais et contrôle de la conformité au classement UPEC au coefficient
d'isolation phonique ou à la résistance au feu demandée.
Les frais entraînés par ces essais ou analyses seront supportés par l'entrepreneur.

ARTICLE 5 – QUALITE DES FOURNITURES


5.1. ADJUVANTS
Des adjuvants, et en particulier les plastifiants, peuvent être ajoutés au mortier de pose et de
jointoiement. Ces produits doivent être conformes à la norme NF EN 934-2.

Seuls sont autorisés, les adjuvants dont les fonctions principales sont :
- plastifiant-réducteur d’eau,
- super plastifiant/ haut réducteur d’eau,
- hydrofuge de masse,
- retardateur de prise.

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5.2. PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX CARREAUX ET DALLES CERAMIQUES (Y COMPRIS TERRES CUITES)
La norme NF EN 87 classe les carreaux céramiques en fonction du mode de façonnage et du groupe
d’absorption d’eau selon tableau suivant :

Noms usuels et pourcentage d’absorption d’eau des carreaux et dalles céramiques

Pourcentage
d’absorption d’eau 0,5 % < E 3%<E 6%<E
E ≤ 0,5 % E > 10 %
mesurée suivant ≤3% ≤6% ≤ 10 %
la norme NF EN 99

Carreaux pressés BIa BIb BIIa BIIb BIII

Normes NF EN 176 NF EN 177 NF EN 178 NF EN 159


correspondantes
Carreaux étirés — AI AIIa AIIb AIII
Normes
— NF EN 121 NF EN 186 NF EN 187 NF EN 188
correspondantes
. Grès . Grès
pleinement émaillé . Grès non
vitrifié . Grès non émaillé
émaillé Grès fin . Grés émaillé . Faïence
Type de produits ou non vitrifié émaillé . Terres . Terres cuites
(non usuel) . Grès émaillé . Grès non cuites émaillées
porcelainé ou non émaillé émaillés ou non
émaillé ou non
ou non

Surface maximale des carreaux céramiques visés

Sols intérieurs 3 600 cm2 (60 x 60)

Sols extérieurs 2 200 cm

NOTE : Les carreaux céramiques de surface supérieure à 3 600 cm2 ne sont pas concernés par le
présent document.

Carreaux céramiques ADMIS en sols extérieurs

Les carreaux céramiques visés en sols extérieurs sont les carreaux satisfaisants à l’essai de gel suivant
la norme NF EN 202 et de groupes d’absorption d’eau suivant :

- carreaux pressés émaillés d’absorption d’eau ≤ 3 % → BIa et BIb


- carreaux pressés non émaillés d’absorption d’eau ≤ 3 % → BIa et BIb
- carreaux étirés émaillés d’absorption d’eau ≤ 3 % → AI
- carreaux étirés non émaillés d’absorption d’eau ≤ 10 % → AI, AIIa et AIIb

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Carreaux céramiques NON ADMIS en sols extérieurs

Ne sont pas admis en sols extérieurs sont les carreaux céramiques suivants :
- carreaux pressés émaillés d’absorption d’eau > 3 % → BIIa, BIIb et BIII
- carreaux pressés non émaillés d’absorption d’eau > 3 % → BIIa, BIIb et BIII
- carreaux étirés émaillés d’absorption d’eau > 3 % → AIIa, AIIb et AIII
- carreaux étirés non émaillés d’absorption d’eau > 10 % → AIII

5.3. DALLES EN PIERRE NATURELLE


5.3.1. GENERALITES
Les matériaux visés sont les pierres naturelles au sens de la norme XP B 10-601, c'est-à-dire :
- les roches magmatiques : roches formées par le refroidissement et la consolidation du
magma (roches en fusion) comme par exemple le granit, le basalte, la diorite, le porphyre,
etc.,
- les roches sédimentaires : roches formées par le dépôt (généralement dans l’eau) de
particules d’origine organique ou inorganique, comme par exemple le calcaire, le grès, le
travertin, etc.,
- les roches métamorphiques : roches provenant de masses de roches solides ou fluides
préexistantes recristallisées par l’action de la chaleur, de la pression, comme par exemple
le schiste, le gneiss, le quartzite, le marbre, etc.

Les pierres naturelles ne font pas l’objet de la marque UF-UPEC.


Les spécifications d’emploi de revêtements de sol en pierres naturelles sont données par les
normes XP B 10-601, NF EN 1341 et NF EN 1342.
Pour les circulations extérieures, il est nécessaire d’apprécier l’aspect « glissance » du
revêtement, conformément à la norme NF EN 1341 et aux spécifications correspondantes.
La détermination des caractéristiques géométriques est faite selon les normes NF EN 1341 et
NF EN 1342 pour les revêtements de sol extérieur et selon la norme PrEN 13373 pour les
revêtements de sol intérieur.
L’entrepreneur exigera que les dalles et plaquettes en pierre naturelle soient lavées en sous
face avant de lui être livrées.

5.3.2. SPECIFICATIONS COMPLEMENTAIRES POUR LES DALLES EN SCHISTE ET EN ARDOISE


L’ardoise doit avoir un grain dur, ne contenir ni sulfure de fer décomposable, ni nœuds
altérables de nature à nuire aux qualités techniques du dallage.
Les dalles peuvent être façonnées différemment selon leur appareillage. Elles sont obtenues
par sciage ou tranchage, puis rabotage éventuel.

5.4. ECHANTILLONS
L’entreprise fournira pendant la période de préparation :
- des panneaux échantillons de revêtement d’une surface de 1,00 m2 avec réalisation des joints
(largeurs et nature).

5.5. REFERENCES ET QUALITES


5.5.1. GENERALITES
Il est précisé que toutes les marques citées le sont pour faire référence à la qualité minimum
demandée.

L'entrepreneur garde la possibilité de proposer tout produit de marque différente de celle


prescrite ci-après, pour autant que les qualités soient jugées équivalentes par le maître
d'œuvre sur les critères :
- des performances,
- de l'encombrement, de dimensions,
- de tolérance dimensionnelle,
- de l'aspect (texture, grain, couleur, brillance, …),
- de la durabilité,
- de la nature des matériaux le constituant,

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- du poids,
- de la maintenance,
- de la notoriété du fabricant et de la garantie de réassort,
- de la certification à l'aptitude à l'emploi.

5.5.2. CARRELAGE EN SOL


Marque NOVOCERAM, gamme SAMSARA structuré, coloris au choix architecte,
format 60 x 60 cm.

5.5.3. CARRELAGE MURAL


Dito 5.5.2 mais format 30 x 60 cm, pose horizontale.

ARTICLE 6 – REVETEMENT DE SOL


Revêtement de sol en grès Cérame selon spécifications précédentes.
Fourniture selon article 5.5.2.
Pose collée.
Localisation :
. selon repère 9 plan architecte en WC 1 et WC 2.

ARTICLE 7 – REVETEMENT MURAL


Fourniture de carrelage selon spécifications article 5.5.3.
Pose collée.
Fourniture et pose de profil Schlüter en acier fin sur toutes tranches apparentes.
Nomenclature :
. parois Ouest et Sud WC 1 sur 1,20 m de hauteur,
. parois Nord et Ouest WC 2 sur 1,20 m de hauteur,
. dosserets 30 cm de hauteur, y compris retour sur évier dans chacune des classes
(1,80 ml développé x 0,30 hauteur),
. dosseret avec deux carreaux pour une surface 0,60 x 0,60 sur vidoir local
entretien.

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