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SOMMAIRE
1.2 TERMINOLOGIE
Barbotine : mélange composé uniquement de liant hydraulique et d’eau sans aucun granulat, peut
être adjuvanté ou non.
Chape à base de ciment : couche de mortier mise en place in situ permettant soit de recevoir le
revêtement de sol définitif, soit de servir de sol fini.
Chape ou pose flottante : chape appliquée sur un isolant. Le même type d’ouvrage est dit dalle
flottante lorsqu’il est constitué d’un béton comprenant ou non un treillis métallique soudé.
Dalle non structurelle : couche de béton avec ou sans treillis (à ne pas confondre avec le dallage tel
que défini en norme NF DTU 13.3).
Forme de pente : ouvrage en mortier ou en béton destiné à réaliser une pente. Lorsque l’ouvrage
présente une étanchéité, la forme de pente est toujours exécutée sous l’étanchéité.
Mortier : mélange composé de liant hydraulique, de sable, d’eau et éventuellement d’adjuvants. Les
dosages en liant vont de 200 à 500 kg/m3 de sable sec.
Mortier bâtard : mortier dans lequel le liant est un mélange de ciment et de chaux.
Mortier de pose : couche de mortier destinée à sceller des carreaux céramiques ou analogues en
pose traditionnelle.
Mortiers industriels : par opposition aux mélanges sur chantier, toutes les familles de mortiers dosés et
pré-mélangés en usine, et fournis prêts à gâcher (en sacs ou silos), ou prêts à l’emploi (sous forme
pâteuse).
Ravoirage : ouvrage en sable stabilisé, en mortier ou en béton maigre, réalisé sur le support, et
permettant d’obtenir un niveau imposé ou d’y noyer des canalisations de plomberie, de chauffage
ou d’électricité. Le ravoirage assure uniquement le transfert vertical des charges.
Sable stabilisé : sable stabilisé par 100 à 150 kg de liant hydraulique par mètre cube de sable sec.
Fortes (P4S)
(supermarchés, grandes cuisines, …)
Sols extérieurs
UPEC PEI
U2 II
U2S III
U3 IV
U3S V
Ne concerne que les carreaux émaillés
NOTE : les détergents contenant de l’acide fluorhydrique ou ses dérivés sont formellement
interdits sur toutes les céramiques car c’est le seul acide qui attaque les produits siliceux.
PROTECTION
Un revêtement de sol en pierre naturelle adoucie ou polie soumis à l’usure progressive perd
peu à peu son brillant initial. Il acquiert en contrepartie une patine.
Aux abords des maisons, éviter les gravillons, le sable, la terre battue, le béton brut qui sont
des abrasifs et qui risquent de rayer la pierre et de l’encrasser. Placer des paillassons aux
endroits ayant un accès direct sur l’extérieur, afin d’éviter de véhiculer des éléments abrasifs
à l’intérieur de l’habitation.
- support de type II : support dont la tolérance de planéité est de 7 mm sous une règle de
2 m et de 2 mm sous une règle de 0,20 m.
Note : correspond à la planéité d’une chape incorporée en mortier conforme à la norme
NF P 14-201 (Référence DTU 26.2) ou à la planéité d’un béton surfacé soigné conforme à
la norme NF P 18-201 (Référence DTU 21).
- support de type III : support dont la tolérance de planéité est supérieure à 7 mm sous la
règle de 2 m et est supérieure à 2 mm sous une règle de 0,20 m.
Dans le cas où une étanchéité est requise, le support de l’étanchéité doit être en pente.
PLANEITE
En vue d’une pose scellée désolidarisée, le support sera de planéité de type II au plus.
NATURE
Les planchers à ossature bois et les P.R.E. (Planchers Rayonnants Electriques) ne sont pas
admis.
Pose Pose
SUPPORTS
désolidarisée adhérente
Dallage sur terre-plein 2 semaines 1 mois
Sur planchers
de plus de
6 mois d’âge
Planchers chauffants 2 semaines
et après
1ère mise
en chauffe
La pose scellée directe sur Planchers Rayonnants Electriques (R.P.E.) en maison individuelle
n’est pas visée dans le présent document et est définie par le CTP PRE. La pose sur plancher à
ossature bois n’est pas visée dans le présent document.
Pose Pose
SUPPORTS
désolidarisée adhérente
Dallage sur terre-plein 2 semaines 1 mois
3.1.5. COORDINATION
3.2. COORDINATION
3.2.1. GENERALITES
L'entrepreneur contrôlera le trait de niveau.
Il réceptionnera en son temps les supports livrés par les autres corps d'état et ceci au moins
trois semaines avant le début de son intervention, telle que définie au planning contractuel
pour permettre aux entreprises concernées les reprises qui s'avéreraient nécessaires.
Si le maître d'œuvre n'est pas avisé dans ce délai, les conséquences d'un tel retard découlant
des reprises seront à charge du présent lot.
Pour les pierres naturelles, en cas de pose d’éléments sur mesure, l’entrepreneur soumettra à
l’acceptation du maître d’œuvre un plan d’appareillage préalablement à la taille en atelier.
Avant d’exécuter ses travaux, l’entrepreneur s’informera auprès du maître d’œuvre que
toutes les canalisations traversant verticalement son ouvrage sont en place.
Afin que le maître d’œuvre puisse coordonner la circulation des autres intervenants,
l’entrepreneur l’informera des détails mis en service suivant le tableau 23 de l’article 11 de la
norme NF P 61-202-1 (CCT du présent DTU 52.1).
Circulations (*)
piétonne de
chantier (objets
Locaux lourds et
à faibles échafaudages
sollicitations roulants exclus)
Mise en service
normale
Circulation piétonne
de chantier (objets
Pose
lourds et
scellée échafaudages
directe roulants exclus)
sur isolant
Mise en service
normale
Circulation piétonne
de chantier (objets
lourds, nacelles et
Locaux à échafaudages
sollicitations roulants exclus),
zone après zone
modérées
et à fortes
sollicitations Circulation lourde
de chantier ou mise
en service normale,
zone après zone
Interdiction de circulation
(*) période froide ou utilisation de ciment à maçonner, délais de 3 jours au lieu de 2 jours
Mortiers de scellement des carreaux céramiques de groupes AI, BIa et BIb, des carreaux
de Briare et des carreaux de pâte de verre :
Nature des liants et dosages par m3 de sable sec
Type de local en fonction de la sévérité d’usage
Nature
Locaux à faibles Locaux à sollicitations Locaux à fortes
des liants
sollicitations modérées sollicitations
Ciments
Dosage moyen : Dosage moyen : Dosage moyen :
- en 32,5 N ou 32,5 R : - en 32,5 N ou 32,5 R : - en 32,5 N ou 32,5 R :
275 ± 50 kg/m3 325 ± 50 kg/m3 375 ± 50 kg/m3
- en 42,5 N ou 42,5 R : - en 42,5 N ou 42,5 R : - en 42,5 N ou 42,5 R :
250 ± 50 kg/m3 300 ± 50 kg/m3 350 ± 50 kg/m3
MC 12,5 X MC 12,5 ou
Ciments à MC 22,5 X
NON ADMIS NON ADMIS
maçonner Dosage moyen :
325 ± 50 kg/m3
composé en poids de :
- ½ CEM I ou CEM II/A
Ou B de classe 32,5 N
Ou 32,5 R ou 42,5 N
Mortiers ou 42,5 R
NON ADMIS NON ADMIS
bâtards - ½ Chaux hydraulique
NHL ou NHL-Z
Dosage moyen :
325 ± 50 kg/m3 de liant
total
CEM I, CEM II, CEM III ou CEM V/A ou B de classe 32,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N
ou 42,5 R
Ciments Dosage moyen :
- en 32,5 N ou 32,5 R : 275 ± 50 kg/m3
- en 42,5 N ou 42,5 R : 250 ± 50 kg/m3
Composé en poids de :
Mortiers - ½ CEMI I ou CEM II/A ou B de classe 32,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N ou 42,5 R
bâtards - ½ Chaux hydraulique NHL ou NHL-Z
Dosage moyen : 325 ± 50 kg/m3 de liant normal
Chaux
Chaux hydraulique NHL, NHL-Z ou HL de classe 5
hydrauliques
Dosage moyen : 450 ± 50 kg/m3
naturelles
CEM I, CEM II, CEM III CEM I ou CEM II/A ou B CEM I ou CEM II/A ou B
ou CEM V/A ou B de de classe 32,5 N ou de classe 32,5 N ou
classe 32,5 N ou 32,5 R 32,5 R ou 42,5 N ou 32,5 R ou 42,5 N ou
ou 42,5 N ou 42,5 R 42,5 R 42,5 R
Ciments Dosage moyen : Dosage moyen : Dosage moyen :
- en 32,5 N ou 32,5 R : - en 32,5 N ou 32,5 R : - en 32,5 N ou 32,5 R :
275 ± 50 kg/m3 275 ± 50 kg/m3 325 ± 50 kg/m3
- en 42,5 N ou 42,5 R : - en 42,5 N ou 42,5 R : - en 42,5 N ou 42,5 R :
250 ± 50 kg/m3 250 ± 50 kg/m3 300 ± 50 kg/m3
MC 12,5 X MC 12,5 ou
Ciments à MC 22,5 X
NON ADMIS NON ADMIS
maçonner Dosage moyen :
325 ± 50 kg/m3
Chaux
hydrauliques Chaux hydraulique
naturelles NHL,
UNIQUEMENT NHL-Z ou HL de classe 5 NON ADMIS NON ADMIS
pour les pierres Dosage moyen :
d’épaisseur 450 ± 50 kg/m3
≥ 2 cm
4.1.4. RAVOIRAGE
Une canalisation, ou un fourreau horizontal situé au-dessus du support, ne doit pas être noyée
dans le mortier de pose du revêtement. Il est donc nécessaire dans ce cas d’exécuter, en
supplément, un ravoirage pour obtenir un nouveau support plan.
La génératrice supérieure de la canalisation (ou du fourreau) du plus grand diamètre
incorporé tangente le nu du ravoirage.
En locaux à sollicitations modérées, les mortiers seront dosés à 200 kg de ciment ou 325 kg de
chaux hydraulique (mortier type D à l’exclusion des ravoirages type A à C en référence à
l’article 5.3.2 du DTU 52-1).
En locaux à fortes sollicitations, les ravoirages seront de type E (325 kg/m3 avec
T.S. 50 x 50/ 220 g/m2).
Les ravoirages sous sols extérieurs seront évités.
4.1.6. FORMES
Pour réaliser des pentes, rattraper un niveau, encastrer des canalisations ou assurer une
continuité de support, il sera procédé à la confection d’une FORME. En simplification du DTU
52.1, celle-ci sera soit :
- de type D en mortier maigre dosé à 200 kg/m3 de ciment lorsqu’aucune résistance
mécanique n’est nécessaire, exemple : rattrapage de niveau sur dallage béton.
- de type G en mortier dosé à 325 kg/m3 armé d’un treillis soudé 2 x 2/100 x 100 lorsqu’une
résistance mécanique est nécessaire ; exemple : sur isolant moyennement compressible
ou béton discontinu.
Utilisée sur un isolant, une forme assure les mêmes fonctions qu’une chape ou une dalle béton
au sens de la norme NF P 14-201 (référence DTU 26.2).
Sauf sur une sous-couche isolante, une forme peut éventuellement incorporer des
canalisations ou des fourreaux comme indiqué dans la figure 2 ci-après.
La distance entre la génératrice supérieure de la canalisation (ou du fourreau) du plus grand
diamètre et le nu (dessus) de la forme ne doit pas être inférieure à 20 mm.
Locaux selon
la norme Nature du revêtement Surface des éléments de revêtement
XP B 10-601
Pierres naturelles S ≤ 1 100 cm2 1 100 cm2 < S ≤ 8 100 cm2
Locaux à usage Mode de barbotinage ou
Simple Double
individuel poudrage
(habitation, …) Consommation de ciment en
3à4 4 à 4,5
kg/m2
Locaux à usage Pierres naturelles S ≤ 1 100 cm2 1 100 cm2 < S ≤ 8 100 cm2
collectifs Mode de barbotinage ou
Simple Double
modérés poudrage
(bureaux, Consommation de ciment en
boutiques 3à4 4 à 4,5
kg/m2
halls d’entrée S ≤ 1 100 cm2
d’immeuble,
salles Pierres naturelles 1 100 cm2 < S ≤ 6 400 cm2
de classes, etc.)
Locaux à usage Mode de poudrage ou
Simple double
collectifs barbotinage
intenses Consommation de ciment en
3à4 4 à 4,5
(mails ou kg/m2
galeries
commerciales,
Pierres naturelles S ≤ 300 cm2 300 cm2 < S ≤ 6 400 cm2
aéroports,
gares,…)
Mode de barbotinage ou
simple Double
poudrage
Sols extérieurs
Consommation de ciment en
3à4 4 à 4,5
kg/m2
4.1.11. JOINTOIEMENT
Les joints seront larges (2 à 10 mm).
Ils seront réalisés avec un mortier spécial prêt à gâcher. Secs. Ils seront de couleur
parfaitement uniforme.
L'emploi de produit acide est interdit pour le nettoyage du revêtement après coulage des
joints pendant lequel sera utilisé de la sciure fine de bois blanc.
Pour les locaux qui subissent des agressions chimiques ou mécaniques (tels que plages de
piscine recevant du public, balnéothérapie, thalassothérapie, etc.), les mortiers de joints de
a) à c) du paragraphe 4.1.2 ne conviennent pas pour la confection des joints.
En sol extérieur, les carreaux de terre cuite et les carreaux étirés sont posés en respectant une
largeur de joint de 6 mm au moins. Pour les autres matériaux, la largeur de joint est de 5 mm
au moins. Pour les carreaux de petites surfaces (S > 50 cm2) sur trame ou papier côté belle
face, une largeur de 2 mm est admise.
S’il est fait usage de plinthes à gorge, un joint résiliant d’au moins 3 mm est ménagé entre la
dernière rangée de carreaux et le bord de la plinthe à gorge.
La largeur du joint périphérique des sols extérieurs sera de 5 mm minimum sauf en cas de pose
sur protection lourde d’étanchéité où cette largeur est de 2 cm.
Les autres joints sur revêtements extérieurs auront une largeur de 10 mm.
4.5.3. JOINTOIEMENT
- les joints seront exécutés avec le produit JOINCOLOR, marque SOCIETE RHODANIENNE DES
ENDUITS ET COLLES, 127, boulevard Danielle Casanova 13014 – MARSEILLE -
Tél. 04.91.67.51.17 – Fax. 04.91.02.67.60, couleur au choix du maître d'œuvre dans gamme
Prestige ou Tradition. Les carreaux seront préalablement imprégnés d'un vernis spécial de
protection. L'usage de diluant ou d'acide est formellement interdit,
- un solin sera exécuté en tête du revêtement.
4.7.2. SUPPORTS
Seuls les supports à base de liant hydraulique sont visés dans le DTU 26.2.
Leur âge minimum est défini par le tableau suivant :
1 mois
Dallage armé
Dallage sur terre-plein 2 semaines
uniquement
(NF DTU 13.3)
Les supports admissibles et type de pose en fonction de leur âge dans les cuisines collectives
sont définis en tableau n°2 selon article 6.1 du DTU 26.2.
4.7.3. RAVOIRAGE
Les spécifications de l’article 4.1.4 sont applicables aux travaux intermédiaires sous chape et
dalle.
4.7.4. PENTES
Pour l’écoulement des eaux, la chape ou la dalle réalisée doit présenter une pente minimale
de 1 cm/m.
Sous carrelage scellé, une chape telle que décrite dans le présent article 4.7 conviendra pour
réaliser une forme de pente.
Sous carrelage collé, la forme de pente pourra être constituée par une chape ou une dalle
après une préparation adéquate du support :
- préalablement à la réalisation d’une chape : balayage frais sur frais du béton, rabotage,
lavage à l’eau à très haute pression (supérieure à 500 bars),
- préalablement à la réalisation d’une dalle : grenaillage,
L’épaisseur minimale sera de 3 cm pour une chape et de 5 cm pour une dalle.
Sous revêtement de sol résine, la forme de pente sera constituée uniquement par une dalle
après une préparation du support par grenaillage. L’épaisseur minimale de la dalle sera de
5 cm.
CHAPE ou DALLE
Classe
de
l’isolant
Epaisseur Treillis soudé/ fibres
Epaisseur nominale ≥ 6 cm
Non nécessaire
sans être localement inférieure à 4,5 cm
Des cloisons de distribution légères (inférieure à 150 kg/ml) peuvent être montées après
exécution de l’ouvrage lorsqu’il n’y a pas d’exigence d’isolation acoustique entre les locaux
séparés par cette cloison.
4.7.8. JOINTS
Les joints de dilatation du gros-œuvre seront respectés dans toute l’épaisseur du ravoirage
éventuel de la chape ou de la dalle et du revêtement le cas échéant ; lorsque ce dernier
sera constitué d’un carrelage, deux cornières affleurantes seront mises en œuvre (voir article
8.1 de la NF DTU 26.2). En pose adhérente, les joints de retrait et de construction du gros-œuvre
seront traités dans la chape ou la dalle comme un joint de fractionnement.
Ils pourront, par contre, être recouverts sans inconvénient en cas de pose désolidarisée. Les
joints de fractionnement sont définis en article 8.4 de la NF DTU 26.2 : ils seront réalisés à sec,
par sciage mécanique ou par profilé plastique.
Les joints de fractionnements intéressent au moins les 2/3 de la hauteur de la dalle ou de la
chape.
En précision du DTU, les joints sciés seront remplis par des matériaux résilients dont la nature
sera précisée préalablement à leur exécution au maître d’œuvre et au contrôleur technique.
Dans le cas de chape ou de dalle adhérente, les joints de retrait et de construction du support
et les joints de fractionnement supplémentaire seront exécutés tous les 25 m2 et au plus tous
les 8 ml si la surface est destinée à rester nue ou à recevoir un film de peinture et tous les
60 m2 et au plus tous les 8 ml dans les autres cas.
Dans le cas des chapes ou dalles désolidarisées ou flottantes, les joints de fractionnement
supplémentaire sont exécutés tous les 40 m2 et au plus tous les 8 ml.
Classe de performance
C16/ F3 C20/ F4 C20/ F4
selon la norme NF EN 13813
NOTE : Pour les mortiers fabriqués sur chantier, le dosage indiqué dans le tableau
permet d’obtenir une cohésion minimale de 0,5 MPa.
Classe de performance
C20/ 25 C25/ 30 C25/ 30
selon la norme NF EN 206-1
4.8. CONTROLES
- l'architecte pourra, à tout moment, procéder au contrôle de la conformité des matériaux livrés et
mis en œuvre sur le chantier avec les échantillons approuvés,
Afin de faciliter ce contrôle, les emballages de livraison devront porter de façon claire la marque
et le type du contenu,
La fourniture des bons de livraisons pourra être exigée.
- en cas de doute des matériaux livrés au chantier, des échantillons pourront être prélevés et remis
au laboratoire du CSTB pour essais et contrôle de la conformité au classement UPEC au coefficient
d'isolation phonique ou à la résistance au feu demandée.
Les frais entraînés par ces essais ou analyses seront supportés par l'entrepreneur.
Seuls sont autorisés, les adjuvants dont les fonctions principales sont :
- plastifiant-réducteur d’eau,
- super plastifiant/ haut réducteur d’eau,
- hydrofuge de masse,
- retardateur de prise.
5.2. PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX CARREAUX ET DALLES CERAMIQUES (Y COMPRIS TERRES CUITES)
La norme NF EN 87 classe les carreaux céramiques en fonction du mode de façonnage et du groupe
d’absorption d’eau selon tableau suivant :
Pourcentage
d’absorption d’eau 0,5 % < E 3%<E 6%<E
E ≤ 0,5 % E > 10 %
mesurée suivant ≤3% ≤6% ≤ 10 %
la norme NF EN 99
NOTE : Les carreaux céramiques de surface supérieure à 3 600 cm2 ne sont pas concernés par le
présent document.
Les carreaux céramiques visés en sols extérieurs sont les carreaux satisfaisants à l’essai de gel suivant
la norme NF EN 202 et de groupes d’absorption d’eau suivant :
Ne sont pas admis en sols extérieurs sont les carreaux céramiques suivants :
- carreaux pressés émaillés d’absorption d’eau > 3 % → BIIa, BIIb et BIII
- carreaux pressés non émaillés d’absorption d’eau > 3 % → BIIa, BIIb et BIII
- carreaux étirés émaillés d’absorption d’eau > 3 % → AIIa, AIIb et AIII
- carreaux étirés non émaillés d’absorption d’eau > 10 % → AIII
5.4. ECHANTILLONS
L’entreprise fournira pendant la période de préparation :
- des panneaux échantillons de revêtement d’une surface de 1,00 m2 avec réalisation des joints
(largeurs et nature).
- du poids,
- de la maintenance,
- de la notoriété du fabricant et de la garantie de réassort,
- de la certification à l'aptitude à l'emploi.