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Le secteur de l’énergie en Algérie a connu ses dernières années un nouvel élan, provoqué
par l'avènement de la loi la loi n°02/01 du 05 fevrier.2002, relative à l’électricité et à la
distribution du gaz par canalisations.
Ces changements ont "instauré" un jeu concurrentiel sur un marché qui appartenait, il y a
encore quelques années, à un opérateur national qui est la Sonelgaz..
Ü MISSIONS ET ATTRIBUTIONS :
L’Assistant du Directeur de Distribution, chargé de la Sûreté Interne d’Etablissement a pour
mission d’assister le Directeur de Distribution dans la coordination des mesures et actions
relatives à la Sûreté Interne des structures et établissements territorialement subordonnés.
Ü MISSIONS ET ATTRIBUTIONS
1. SERVICE FINANCES :
Assurer les règlements décentralisés.
Suivre les comptes de trésorerie et contrôles les comptes bancaires et CCP.
Elaborer les prévisions de trésorerie à court terme.
Procéder aux rapprochements des comptes bancaires et CCP.
Suivre la réglementation des marchés (Gestion des engagements).
Centralisation des caisses.
Validation et édition des états journaliers de la trésorerie.
Transmission des journaux et états de gestion au service exploitation DFC pour
comptabilisation.
3. SERVICE EXPLOITATION COMPTABLE:
3.1. Exploitation
Assurer la vérification, le Contrôle et la comptabilisation des opérations.
Assurer le Contrôle des écritures comptables relatives à la P40 et SGC.
Contrôler les caisses en provenance des agences.
Procéder à la comptabilisation des caisses.
Tenir les livres légaux.
Le capitalisme de l’époque est un capitalisme concurrentiel, donc la première solution est à écarté
(perte de la clientèle) il nous reste donc la deuxième solution.
Mais le problème qui se pose et que pour diminuer le coût de revient il faut d’abord le connaître (coûts
de revient est la somme de différentes charges)
1.1. De la comptabilité générale à la comptabilité analytique
La comparaison porte sur 6 points et caractéristiques :
1.1.1 Usage interne ou réglementaire :
La comptabilité générale est fiscalement obligatoire pour déterminer l’assiette fiscale. C’est donc une
comptabilité légale codifiée et formalisée, destinée aux actionnaires et aux tiers (Etat, banques,
fournisseurs, etc.)
La comptabilité analytique, en revanche, est facultative non codifiée et destinée à l’interne pour la
direction générale, les responsables des différentes fonctions et les contrôleurs de gestion. De ce fait,
elle doit être organisée suivant des critères, des méthodes, des procédures et des besoins propres à
l’entreprise
1.1.2. Période de reporting
En comptabilité générale, la fréquence de production de documents et de calcul des résultats est
généralement annuelle. Or, en comptabilité analytique, la période est souvent mensuelle. Ainsi les
charges constatées en comptabilité générale et qui concernent une période supérieure à un mois,
doivent nécessairement être réparti sur les périodes utilisées par la comptabilité analytique. Par
exemple, un amortissement annuel de 1 200 DA sera par exemple réparti en une charge d'abonnement
mensuel de 100 DA.
Exemple
-Le TCR récapitule les charges et les produits sur une période annuelle a fin de déterminer et d’expliquer
le résultat de cette période
-Le bilan présente les actifs et les passifs existant à la fin de l’année
1.1.3. Les grandeurs utilisées
Outre les grandeurs monétaire utilisés par la comptabilité générale, la comptabilité analytique utilise
principalement des grandeurs économiques et physiques tels que le nombre d’heure de travail, le temps
de fonctionnement de machines, les quantités des matières etc.
1.1.4. Caractère prospectif
La comptabilité générale est historique et donne des informations a posteriori. En comptabilité
analytique les coûts peuvent être ex post (coûts réels ou historiques) mais aussi ex ante (coûts
préétablis).
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Introduction :
Le but de ce chapitre et de faire une analyse sur les Indicateurs Finances & Comptabilité du Tableau de bord DFC en
faisant une comparaison entre la réalisation en 2012(premier trimestre ) et la réalisation du 1er Trimestre 2013 et la
prévision pour le premier trimestre 2013 .
Le chiffre d'affaires (CA) est la somme des ventes de biens et de prestations de services relevant de l'exploitation
habituelle de l'entreprise. Ce montant ne comprend ni la TVA ni les autres impôts liés directement au Chiffre d'Affaires.
Les réductions commerciales (remises, ristournes, rabais) sont à déduire du Chiffre d'Affaires pour obtenir le Chiffre
d'Affaires net. Le Chiffre d'Affaires est le reflet de l'activité de l'entreprise mais non de sa rentabilité : beaucoup d'activité
ou un gros Chiffre d'Affaires ne signifie pas forcément une bonne rentabilité.L'analyse du Chiffre d'Affaires d'une
entreprise doit toujours être accompagnée d'une analyse de la rentabilité.
Le chiffre d’affaire est souvent considéré à tort comme l’un des indicateurs des performances de l’entreprise. Mais même
si l’objectif de toute entreprise est d’augmenter son CA, le plus important est de faire en sorte que les dépenses ne
dépassent pas le chiffre d’affaire. Ce qui prime donc, ce n’est pas l’importance du chiffre d’affaire d’une entreprise mais
la gestion de son budget et l’état de son bilan.
§ 2. Valeur Ajoutée
En comptabilité, la valeur ajoutée est une notion qui s'efforce de mesurer la valeur économique ajoutée par
l'activité d'une entreprise. L'Insee la définit comme le solde du compte de production, égal à la valeur de la
production diminuée de la consommation intermédiaire.
L'excédent brut d'exploitation d'une entreprise, également nommé bénéfice brut d'exploitation, est la ressource
d'exploitation dégagée au cours d'une période par l'activité principale de l'entreprise. C'est la marge bénéficiaire,
appelée aussi marge opérationnelle.
LE RESULTAT DE L’EXERCICE
Le résultat net de l’exercice est égal à la différence entre le total des produits et le total des charges de cet exercice
Il correspond à la variation des capitaux propres entre le début et la fin de l’exercice, hors opérations affectant les
capitaux propres telles que les opérations sur le capital, les dividendes ou les réserves.
Le résultat net correspond à un profit en cas d’excédent des produits sur les charges et à une perte dans le cas
contraire.
Section 2 : Gestion de la trésorerie
§ 1. Remontées de fonds
Le sens est : "une rentrée d'argent sur un compte vendeur en débit".
Les remontées est le fait de retrouver un niveau supérieur de fond après avoir baissé ou encore c’est l’action de se
déplacer en allant vers le haut
§ 2. Décaissement Exploitation
Les décaissements d’exploitations sont généralement les suivants : les Sous-traitance, Crédit-bail, Loyers, Charges
locatives, Entretiens et réparations (locaux, matériel), Fournitures non stockées (eau, électricité, gaz), Frais de
documentation, Honoraires (comptable et juriste), Publicité, Transports, Frais de déplacement, Frais de mission et de
réception, Frais de poste, Frais de téléphone, fax et portable, Assurances (locaux, honoraires professionnels)
§ 3. Décaissement Investissement Propre et programme de l’état
Pour une entreprise, investir c'est mettre en œuvre aujourd'hui des moyens financiers pour, au travers des
activités de production et de vente, générer des ressources financières sur plusieurs périodes ultérieures.
L'idée est que le placement de liquidités dans un projet dans un premier temps procurera à l'investisseur un
retour de liquidités dans un deuxième temps. Ceci sous entend que les gains futurs seront plus importants que
les capitaux investis dans le projet.
Aussi, l'investissement engage l'entreprise sur le moyen et long terme. Si les profits espérés ne sont pas
réalisés, l'entreprise qui a engagé des disponibilités importantes dans un projet risque de connaître de graves
difficultés financières : d'une part, les capitaux investis ne seront pas rémunérés au niveau souhaité mais en
plus, l'insuffisance de recettes peut amener l'entreprise à l'état de cessation de paiement (échéances
d'emprunts,...).
Ils ne comportent qu’un petit nombre d’indicateurs qui sont, non seulement financiers, mais aussi physiques, voire
qualitatifs
Exemples :
Dans l’hôtellerie : -Taux d’occupation des chambres, recette moyenne par chambre occupée, ventilation de la clientèle
(touristes,...)
Dans les transports : Taux de remplissage, taux d’indisponibilités des véhicules, consommations de carburant aux
100 Km, nombre de livraisons hors délais.
Ils informent les dirigeants sur les éléments essentiels de leur gestion, ce qui implique une sélection rigoureuse parmi les
indicateurs possibles.
Il a introduit le contrôle de gestion et le tableau de bord traditionnel et a fait de cet outil un élément essentiel dans la
conduite de l’entreprise.
Robert Kaplan et David Norton (1996) : BSC
Ils ont élaboré le Tableau de bord prospectif (TBP) ou balanced scorecard (BSC), un outil de pilotage de la performance.
La méthode du TBP/BSC consiste à analyser une entreprise sous 4 axes : clients, financier, processus, organisation et
compétences
Le Total Balanced Secorecard est un tableau de bord à sept dimensions L’entreprise doit satisfaire 7 clients :
clients, usagers, l’entreprise elle-même, les partenaires, les employés et la collectivité
Intégration verticale
Les tableaux de bord s’emboitent les uns dans les autres en suivant les lignes hiérarchiques ;
c’est le principe de gigogne.
Le TGB de chaque responsable inclut les informations qui sont indispensables à la gestion de son centre de
responsabilité ainsi que les informations qui sont essentielles pour son supérieur hiérarchique.
Les informations du TBG ne remontent pas si elles ne sont utiles qu’au niveau local.
Remarque : Ce principe d’emboitement est présent de façon plus complète dans les budgets. Un budget de niveau
supérieur contient toutes les informations des budgets de niveau inférieur.
- l’un (top down) commence par le tableau de bord de la direction ; les autres tableaux en sont déduits en
descendant successivement les niveaux hiérarchiques ;
Le tableau de bord d’un responsable informe sur des éléments qui sont hors de sa responsabilité directe mais qui
sont nécessaires à la conscience des responsabilités communes et à la vision transversale de l’entreprise.
Les indicateurs sont alors partagés entre plusieurs tableaux de bord.
Exemples : Dans le cas d’une entreprise de location immobilière, le nombre de locaux vacants figure dans les TGB, aussi
bien des commerciaux que du gestionnaire financier et du responsable de l’entretien.
· Recherche de la réactivité : Les TBG sont conçus pour permettre une action rapide.
Ce qui implique :
- Des délais de parution réduits
- Une consultation rapide (graphiques, couleurs ...)
- La proximité entre l’information et l’action (agir sur des variables
physiques, ne pas attendre les résultats financiers)
· Le tableau de bord est un document récapitulatif de l’ensemble des critères retenus par l’entreprise pour
évaluer ses performances.
· Le tableau de bord, qu’il soit stratégique, tactique (suivi) ou opérationnel (performance) est un outil qui visualise
les informations essentielles au pilotage de l'entreprise.
· Le tableau de bord est établi par les contrôleurs de gestion et destiné aux responsables pour analyser les écarts entre
les objectifs et les résultats et décider des actions correctrices
· Il n’y a pas de modèle type de tableau de bord pour son contenu et sa présentation La structure et le contenu d’un
Dans une entreprise il n’y a pas un seul tableau de bord, mais un système de tableaux de bord en cohérence avec son
organigramme.
· Communiquer en interne
· Motiver les collaborateurs
Les indicateurs du tableau de bord sont utilisés par tout le personnel de l’entreprise : de l’opérateur à l’équipe dirigeante
Exemple :
· L’opérateur suit le taux de rebuts
· Le responsable de production surveille le taux de conformité des produits
· Le service commercial suit le taux de retours et réclamations des clients
· La direction suit les coûts des produits/services, l’image de marque, la position concurrentielle de l’entreprise.
Il constitue également un instrument de veille permettant de déceler les opportunités et les dysfonctionnements
Qualités d’un bon tableau de bord
Risques à éviter
· Multiplication des indicateurs
· Garder le T.B de l’ancienne stratégie
· Recherche de la perfection
· Trop analyser l’interne (entreprise) mais pas assez l’externe (environnement)
· Oubli de certains aspects
Les objectifs stratégiques traduisent l’ambition de l’entreprise en matière de performance à moyen terme
Il s’agit de faire un état des lieux des indicateurs et tableaux de bord existants 2.4 ± Identification des
processus de l’entreprise
Un processus est défini comme un ensemble d’activités qui transforment des éléments d’entrée en éléments de sortie
(Produits /services) destinés à un client interne ou externe jà l’entreprise
2.5 ± Identification et sélection des indicateurs (performance, pilotage, avancé) Pour chaque objectif, un
indicateur de résultat et/ou de progression doit être associé 2.6 ± Identification des sources d’information
Pour chaque indicateur : préciser la périodicité, la source d’information, le responsable chargé de la collecte de
l’exploitation et de la validation de l’information
Les sources d’informations constituent l’ensemble des systèmes de gestion : comptabilité générale ± comptabilité
analytique ± personnel ± approvisionnements et des stocks, production, maintenance, projets ...
Le tableau de bord doit offrir une image simple, claire et signifiante Le tableau de bord
2.9 ± Diffusion du tableau de bord : aux fonctions concernées et aux employés du centre de responsabilité
Une revue de direction est consacrée annuellement au tableau pour analyser son fonctionnement, identifier les
dysfonctionnements et l’améliorer
§ 2.Présentation du tableau de bord DFC et des tableau des Indicateurs Finances & Comptabilité
*Notre tableau de bord se présente comme suit :
Indicateurs Unité 31/03/2012 31/03/2013 Objectif 2013 TX Réalisation TX Evolution
Indicateurs Financiers
*Les Indicateurs Finances & Comptabilité qu’on va étudier sont la Production et la Consommation de l’exercice et les
Encaissements et les décaissement qui sont présenter dans les Flux de la trésorerie ainsi que les décaissement
d’Investissements
§ 3. Résultat et diagnostic :
Production de l’exercice
Consommations de l'exercice
Composées principalement des achats d’énergie pour le pavé « achats consommés », et
de la rémunération des tiers pour « les services extérieurs et autres consommations »,
les consommations ont évoluées de 17% par rapport à Mars 2012, et une réalisation de
20% de l’objectif annuel 2013. L’achat et le transit de l’énergie représente
respectivement 66% et 34% du volume des consommations.
Le deuxième résultat, à savoir l’EBE, est en évolution de 156%, et une réalisation de 15% de
l’objectif 2013.
A- Encaissements Réels
Les remontées de fonds vers DFC Groupe à fin Mars 2013 sont de l’ordre de 14
490MDA, en évolution de 12% par rapport à la même période 2012 et un taux de
réalisation de 25% de l’objectif de 57 904 MDA. Ces encaissements
correspondent aux flux réels en terme d’encaissements constatés au niveau des
comptes CCP et BNA.
Les décaissements réels à fin Mars 2013 sont de l’ordre de 12 300MDA, en évolution de 99%
par rapport à fin Mars 2012 et réalisation de 23% de l’objectif de 53 470 MDA. Ces
décaissements correspondent aux dépenses d‘exploitation supportées directement par la
société.
L’évolution s’explique en grande partie par le paiement de 7 697 MDA relative à l’énergie
électrique, 1 284MDA pour KAHRAMA et 6 413MDA pour SKT. Aucun paiement de cette
nature n’a été effectué au courant de la même période de 2012 ; le paiement de l’énergie
électrique transitait uniquement par les comptes courant de la société.
Il est à préciser que le paiement des achats de l’énergie électrique, a été effectué suite à la
note N°452/DPFE/DFC/2012 du 13/03/2012 portant « prise en charge des paiements des
factures énergie des producteurs indépendants », avec comme date d’effet le 01/04/2012.
SDO a procédé aux paiements de l’énergie électrique auprès de ces deux Producteurs tiers, et
pour son compte et pour le compte des autres SDx, et ce, dans le cadre des contrats ECA.
Les décaissements par comptes courants à fin Mars 2013 sont de l’ordre de 1 811MDA. Ces
décaissements correspondent aux flux transitant par les comptes courants, constatés
initialement au niveau du groupe et inscrits par la suite dans le flux global de la société. A fin
Mars 2013, il a été procédé au paiement de la facture GRTE de l’ordre de 1 410MDA, et la
facture GRTG d’un montant de 401MDA.
Les décaissements relatives aux investissements à fin Mars 2013 sont de l’ordre de
6 265 MDA, en évolution de 64% par rapport à la même période
2012. Ces décaissements correspondent aux dépenses réalisées dans le cadre du
programme propre de la société ainsi qu’aux programmes de l’état.
Détail
Les dépenses d’investissements à fin Mars 2013 s’élèvent à 2 635 463 KDA en
évolution de 21 % par rapport de la même période de l’exercice 2012,et
réalisation de 8 % de l’objectif annuel 2013.
Conclusion :
On conclut que SONELGAZ est le leader de l’énergie en Algérie qui est l'opérateur historique dans le domaine de la
fourniture des énergies électriques et gazières en Algérie.
Sa contribution dans la concrétisation de la politique énergétique national est à la mesure des importants programmes de
réalisation en matière d'électrification rurale et de distribution publique gaz, qui ont permis de hisser le taux de couverture
en électricité à près de 98% et le taux de pénétration du gaz naturel à 43%.
Le tableau de bord est un outil d’information rapide et synthétique, généralement adapté au découpage de l’entité en centres
de responsabilité. Il attire l’attention sur des écarts par rapport aux objectifs et incite à étudier les actions correctives
possibles.
Le tableau de bord constitue un instrument de pilotage efficace pour l’ensemble de l’entreprise.
Le tableau de bord est un outil de mesure, cette mesure permettra de prendre des décisions rapides en tenant compte
d'éléments tangibles.