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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Université des Sciences et de la Technologie d’Oran – MOHAMMED BOUDIF

FACULTE DE GENIE MECANIQUE

DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE

Options : Energétique

RAPPORT DE STAGE

Centrale thermique de marsat el hadjadj < SPE >

PRESENTÉ PAR : ENCADRÉE PAR :

Djai Narimene Zerouali Kamel

Fadel Ikram

Année universitaire 2022-2023


Sommaire :

Introduction Générale
Présentation générale de la SONELGAZ
Historique de La société
Groupe Sonelgaz
Les filiales de Sonelgaz
Logo de société
Définition de SPE
Les centrales thermiques
Définition
Fonctionnement
Types
Centrale nucléaire
Centrale hydraulique
Centrale thermique a flamme
Centrale thermique à cycle Combiné

Présentation de la centrale thermique de marsat el hadjadj


Introduction
Généralité
Historique du projet
Objectifs visés par le projet
Bacs de stockages
Organisation administrative de l’usine
Spécification technique
Parties principales d'une centrale thermique
Principe de fonctionnement
. Fonctionnement d'une chaine de production
Les équipements principaux du groupe de production
Chaudière
Turbine
Condenseur
Dégazeur et bâche alimentaire
Alternateur
Etude détaillée de l’activité de production
Les stations de traitement d’eau

Conclusion générale
Introduction Générale

Le secteur de l’énergie est l’un des éléments les plus stratégique pour
l’économie.

L’importance de son rôle dans le développement d’un pays est énorme. Pour
cela, aucune nation ne saurait y prétendre sérieusement avant de se doter tout
d’abord d’une source d’énergie aussi importante que celle de l’électricité.

L’énergie électrique peut être issue de différentes sources d’énergie. En


Algérie, l’énergie électrique est produite principalement à partir d’énergie des
fossiles en utilisant des groupes électrogènes, des turbines à vapeur et des
turbines à gaz

Les centrales thermiques sont des installations qui transforment la chaleur


fournie par une source d’énergie, en énergie électrique. Cette dernière est
produite par divers moyens, c’est ce qui différencie les centrales (centrale
hydraulique, diesel, à charbon, à gaz, à vapeur).

La centrale thermique de mersat el hadjadj est une centrale thermique à


vapeur qui fait appel aux caractéristiques thermodynamiques de l’eau de mer
dans un but de transformation d’énergie.
Présentation générale de la SONELGAZ

La société nationale de l’électricité et du gaz (SONELGAZ)

1. Historique de La société :

La Société Nationale de l’Electricité et du Gaz (SONELGAZ), créée le 28


juillet 1969, en remplaçant de l’entité précédente Electricité et Gaz
d’Algérie (EGA) chargée de la production, la distribution, l’importation et
l’exportation d’électricité et du gaz.

 En 1969, la création du SONELGAZ en remplaçant l’EGA.


 En 1977, le plan national d’électrification et développement de
l’espace rural.
 En 1983, la naissance des entreprises travaux : six entreprises
autonomes ont été créées : KAHRIF pour l’électrification; KAHRAKIB -
Infrastructures et installations électriques; KANAGAZ - Réalisation
des réseaux gaz; INERGA - Génie civil; ETTERKIB – Montage
industriel et l’entreprise AMC – Fabrication des compteurs et
appareils de mesure et de contrôle.
 En 1991, changement de la nature juridique : SONELGAZ devient
établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC).
 En 1998, la création de 9 filiales périphériques.
 En 2002, la transformation de l’EPIC en une holding de sociétés par
action.
 En 2004, la création de trois sociétés « métiers » : SPE pour la
production de l’électricité, GRTE pour le transport de l’électricité et
GRTG pour le transport du gaz.
 En 2005, la création de la société civile de médecine du travail (SMT)
et d’une société de recherche et développement de l’électricité et du
gaz (CREDEG).
 En 2006, l’émergence de 4 sociétés de distribution de l’électricité et
du gaz (SDA, SDC, SDE et SDO) et une société de gestion du système
électrique national (OS).
2. Groupe SONELGAZ :

Le groupe SONELGAZ « Société Nationale de l’Electricité et du Gaz »,


premier opérateur énergétique en Algérie, assure plusieurs missions
dans le domaine de l’énergie. Ces dernières, allant de la gestion du
réseau électrique et gazier à la distribution et commercialisation de
l’électricité et du gaz au profit tant des professionnels que des
particuliers, font du SONELGAZ un acteur incontournable de l’économie
nationale.

3. Les filiales de Sonelgaz :

Sont réparties par pôle de métiers :

 Filiales métiers (production, transport de l’électricité, Transport


du gaz, distribution de l’électricité et du gaz).
 Filiales métiers périphériques (logistique, soutien).
 Filiales travaux

4. Logo de société :
Définition de SPE
La Société de Production de l’Electricité (SPE) est une filiale du groupe
(SONELGAZ) qui a pour mission de production d’électricité à partir de sources
thermiques et hydrauliques répondant aux exigences de disponibilité, fiabilité,
sécurité et protection de l’environnement,

Elle est également chargée de commercialiser l’électricité produite.

Créée en Janvier 2004, SPE dispose d’un parc de production d’une capacité qui
totalise une puissance installée de 8406MW dont 7225 MW Pour le réseau
interconnecté et le reste pour les réseaux isolés du sud, composé de quatre
filières de types et de paliers de puissance différents Classées suivant l’énergie
primaire utilisée, celui‐ci se décompose comme suit :

 Turbine à Vapeur (2740 MW) : Elle est composée de 20 Groupes de


puissance unitaire comprise entre 70 MW et 230 MW (43,29 %).
 Turbine à Gaz (3576 MW) : Elle est constituée de 84 Groupes dont la
puissance unitaire varie de 20 MW à 250 MW. (49,55%).

Hydraulique (249 MW) : Elle est constituée de 34 groupes dont la puissance


unitaire varie de 1 MW à 5MW pour les basses chutes et de 12 MW à 50 MW
pour les hautes chutes (3.39%).

Diesel (175 MW) : Elle est composée de 183 groupes de puissance unitaire de
0,35 MW à 8 MW, Les groupes de cette filière sont installés au Sud et
alimentent des réseaux isolés. (2.77%)

La société SPE emploie plus de 3383 agents, Elle a réalisé un chiffre d’affaires
de 34 Milliards DA en 2006, présente sur l'ensemble du territoire national par
ses centrales et ses unités de production, Elle ambitionne de demeurer
l’opérateur dominant en matière de fourniture de l’énergie électrique, Son
programme de développement est orienté vers l’augmentation de la disponibilité
et la fiabilité des groupes de production.
LES CENTRALE THERMIQUE

1. Définition :

Une centrale thermique est une centrale électrique qui fonctionne à


partir d'une source de chaleur selon le principe des machines thermiques.
Cette transformation se fait soit directement, par détente des gaz de
combustion, soit indirectement, par exemple à travers un cycle eau-vapeur.
Les installations à cogénération utilisent en outre une partie de la chaleur
résiduelle pour d'autres applications, telles que les réseaux de chaleur.

2. Fonctionnement :

Les centrales thermiques sont construites autour d’une machine thermique


entraînant un alternateur produisant l’énergie électrique. Ces machines
thermiques peuvent être à combustion externe (turbines à vapeur, machine à
vapeur) ou à combustion interne (moteur Diesel, turbine à combustion). Une
turbine à vapeur et une turbine à combustion peuvent cohabiter dans une
centrale à cycle combiné pour en améliorer le rendement global. Le rendement
peut encore être amélioré par un procédé de cogénération ou de tri génération.

3. Types :

Les centrales thermiques se répartissent en plusieurs catégories, selon leur


principe technologique de fonctionnement, lequel dépend de la source de
chaleur :

A. Centrale nucléaire :

Définition :

Une centrale nucléaire est un site industriel destiné à la production d'électricité,


comprenant un ou plusieurs réacteurs nucléaires. La puissance électrique d'une
centrale varie de quelques mégawatts à plusieurs milliers de mégawatts en
fonction du nombre et du type de réacteur en service sur le site.
L'énergie d'une centrale nucléaire provient de la fission de noyaux d'atomes
lourds. Celle-ci dégage de la chaleur, qui sert dans un premier temps à vaporiser
de l'eau, comme dans toute centrale électrique thermique conventionnelle, puis
la vapeur d'eau produite entraîne en rotation une turbine accouplée à un
alternateur qui produit à son tour de l'électricité. C'est la principale application
de l'énergie nucléaire dans le domaine civil.
On compte, dans le monde, environ 250 centrales nucléaires qui ont produit 10
% de l'électricité mondiale en 2020. Ces centrales comptent en décembre 2022
un total de 439 réacteurs opérationnels, dont 16 réacteurs japonais en attente
d'autorisation de redémarrage. Leur puissance atteint 394 GW (897 MW en
moyenne par réacteur) et 57 réacteurs en cours de construction (59 GW).

Le principe :

Le principe consiste à utiliser l’énergie libérée par une réaction nucléaire


contrôlée pour échauffer de l’eau (fluide primaire) qui reste liquide car elle est
sous pression. Cette eau cède ensuite sa chaleur à un fluide secondaire
(également de l’eau) qui se vaporise. La vapeur actionne une turbine et celle-ci
entraîne un alternateur qui produit de l’électricité. L’énergie calorifique est ainsi
transformée en énergie mécanique puis en énergie électrique
La réaction nucléaire (fission des noyaux d’uranium 235 sous le choc des
neutrons) se produit dans le « cœur » constitué d’oxyde d’uranium suffisamment
enrichi pour que la réaction puisse s’entretenir d’elle-même. Cet oxyde
d’uranium est placé dans des tubes regroupés en faisceaux, les « assemblages
combustible* ».
À noter que dans une tranche de type « Réacteur à Eau Bouillante » (REB), c’est
l’eau chauffée par la réaction nucléaire qui se transforme directement en vapeur
et qui est envoyée vers la turbine.
B. Centrale hydraulique :

Le déplacement de l'eau constitue une énergie dont on peut tirer parti. Ainsi,
les centrales hydrauliques produisent de l'électricité à partir de cette énergie.
L'eau est canalisée jusqu'à une turbine. Sous la pression de l'eau sur les ailettes,
la turbine se met à tourner et entraîne un générateur qui produit de l'électricité.
Plus les générateurs tournent vite, plus ils fournissent d'électricité. La vitesse de
la turbine, et par conséquent la quantité d'électricité produite par le générateur
qu'elle actionne, dépendent de la pression de l'eau. Plus cette pression est grande
et plus la turbine tourne vite. Une centrale hydraulique est alimentée par une
retenue d'eau. Un barrage est établi à travers une vallée pour accumuler un grand
volume d'eau.

A : Retenue d’eau E : Alternateur B : Vanne (ouverture / Fermeture)


F : Transformateur C : Conduite forcée G : Lignes à Haute Tension
D : Turbine
C. Centrale thermique a flamme :

La production d’électricité à partir des centrales thermiques à flamme est la


plus répandue dans le monde (plus de 64%). En effet, le gaz, le charbon et le
fioul, utilisés comme combustibles, sont des ressources naturelles abondantes.

Les centrales thermiques à flamme constituent l’un des moyens les plus
efficaces pour faire face aux variations de consommation d’électricité. Flexibles
et réactives, elles sont capables de produire de l’électricité très rapidement. Elles
sont une des composantes essentielles du mix énergétique et jouent un rôle
important dans l'adaptation des capacités de production d'EDF en réponse à
l'évolution des besoins de ses clients. Les centrales thermiques à flamme jouent
également un rôle important dans l'équilibre du réseau électrique, leur flexibilité
étant un atout essentiel au maintien de la qualité du courant.
D. Centrale thermique à cycle Combiné :

Une centrale thermique à Cycle Combiné Gaz (CCG) produit de l'électricité


grâce à la chaleur dégagée par la combustion de gaz naturel. Ce type de centrale
combine deux types de turbine : une turbine à combustion et une turbine à
vapeur reliées à un alternateur. Avec le même volume de combustible, ces deux
turbines permettent de produire une quantité plus importante d’électricité.

Grâce à l'utilisation du gaz naturel comme combustible, les émissions de CO2


sont divisées par 2 par rapport à une centrale au charbon. Flexible et réactive,
une centrale à cycle combiné a un rendement supérieur à celui des centrales
thermiques classiques. Capable de monter à pleine puissance en moins d’une
heure, elle répond aux fortes variations de consommation, notamment pendant
les jours de grand froid.
Présentation de la centrale thermique de mersat el hadjadj

Introduction

La centrale de Marat El-Hadjadj est de type central à vapeur.


Une centrale thermique utilisant de la vapeur d'eau à haute température et forte
pression pour entraîner une turbine à vapeur.
1. Généralité
La centrale thermoélectrique de MERS-EL-HADJADJ est construite par
ANSALDO pour le compte de la SONELGAZ.

Le site sur lequel est installée la centrale se trouve dans le voisinage de la


ville d’ORAN

La centrale est localisée sur bord de la mer à 14 Km environ de la zone


industrielle d’Arzew et à 50Km à l’est d’Oran.

P1 à P4 portes d’accès à la zone industrielle

Cette centrale se compose de cinq tranches identiques produisant chacune


168 MW Pour le réseau national et 8 MW pour les auxiliaires de la centrale.
Vue des 5 tranches de la centrale mersat el hadjadj

L’énergie produite est transmise avec des lignes de 225 KV vers une sous
station de transformation 225KV / 63KV installée à 3 KM de la centrale vers le
sud.

1. Historique du projet :

1978 Créations de la centrale (projet Marsat 1)


Nov-1982 Mise en service du Groupe 1
Mai-1983 Mise en service du Groupe 2
Nov-1983 Mise en service du Groupe 3
Oct-1986 Lancement des terrassements (projet
Marsat 2
Nov-1990 Mise en service du Groupe 4
Aout-1990 Mise en service du Groupe 5

2. Objectifs visés par le projet :

La centrale est composée de :


- 05 groupes d’une capacité de production totale de 840 MW (168Mw pour
chaque tranche)
- 01 unité d’Electro chloration
- 01 station de production d’hydrogène
- 04 unités de dessalement Multi flash
- 01 unité de dessalement Thermomécanique
- 01 unité de déminéralisation
- 02 avants poste MHC1, MHC2
3. Bacs de stockages :

- 02 Bacs de stockage eau dessalée : capacité de 2500 m3 chacun


- 03 Bacs de stockage eau déminée : capacité de 1500 m3 chacun
- 02 Bacs Fuel : capacité de 10 000 m3 chacun

4. Organisation administrative de l’usine :

La centrale thermique est dirigée par un Directeur d’unité.


Pour l’accomplissement de sa mission il dispose de :

A- Structures techniques :

1. Division exploitation
2. Division maintenance

Celles-ci sont coordonnées, selon le schéma d’organisations par un Directeur


adjoint de centrale.

B- Structures fonctionnelles :

1. Assistant prévention sécurité unité.


2. Subdivision Finance comptabilité et contrôle de gestion.
3. Subdivision approvisionnement /stocks.
4. Subdivision Moyens.
5. Service Ressources Humaines

Celles-ci sont directement sous la responsabilité du Directeur de centrale


2. Spécification technique :
1. Parties principales d'une centrale thermique :

A. Chaudière : B. Alternateur :

Nombre de brûleurs 09
Constructeur ANSALDO
Pression sortie vapeur 137,3 Bars
surchauffée Puissance de sortie 220 MVA

Température sortie vapeur 540° C Facteur de puissance 0,8


surchauffée
Pression sortie vapeur 37 Bars Tension nominale 13,8 kV
resurchauffée Système de réfrigération Par hydrogène
Température sortie vapeur 540° C
resurchauffée
Température d’entrée chaudière 242 C°
Pression sortie vapeur 137,3 Bars
surchauffée

C. Turbine :
Type ‘Tandem-compound’
Constructeur ANSALDO
Nombre de corps 3corps (HP / MP / BP)
Longueur de la ligne d’arbre 12 480mm
Puissance nette 176 MW
Vitesse nominale 3000tr/min
Nombre de soutirages 06 soutirages
Pression de vapeur admission 137 Bars
Température de vapeur admission 540 °C
T° échappement au condenseur 110 °C

D. Condenseur :

Constructeur : AMN
Nombre de tubes : 13 530
Ombre de passages : 02 parcours
Nature du matériel des tubes : Cupro- Nickel pour MHC1 / Titane pour MHC2
Nombre de boites à eau : 06
Epaisseur des tubes : 0,85 mm
Concentration en O2 dissoute : Max 7 ppb
Température d’eau d’extraction au 19 C°/ 27 ,5 C°
condenseur (fonctionnement) :
E. Unité dessalement :

Type : Multi flash


Constructeur : SOWIT
Nombre d’unités : 04 unités
Consommation électrique : 430 KW
Vapeur requise (kg/s ) 20 m³/h X 4
Pression de la vapeur : 3,4 bars
Température de la vapeur : 34 C°

F. Station d’Electrochloration : G. Station déminéralisation :

Type du système : Electrolyte Type : Echangeur d’ions


Capacité : 176 Kg/h (Cl2) Constructeur : THERMOMECANICA
Constructeur commande : FRIEM Débit : 30 m³/h
Nombre de chaînes : 03 its
Constructeur Electrolyseurs ORONZIO DE
NORA
Débit Constructeur 70 m³/h X 3
Electrolyseurs
Type de chloration Par électrolyseur

H. Station d’Electrochloration :

Type du système : Electrolyte


Capacité : 176 Kg/h (Cl2)
Constructeur commande : FRIEM
Constructeur Electrolyseurs : ORONZIO DE NORA
Débit : 70 m³/h X 3
Type de chloration : Par électrolyseur

I. Transformateur principal (TP)

Constructeur : ITALTRAFO
Classe de refroidissement : ODAF
Tension d’entrée /sortie : 13,8 KV / 235 KV +/- 2x2,5 %
Type de régleurs : Commutateur à vide

J. Transformateur auxiliaire :

Constructeur : ITALTRAFO
Classe de refroidissement : ONAN / ONAF
Tension d’entrée /de sortie 13,8 KV +/-2x2,5 % / 6,9 KV
:
Type de régleurs : MHC1 : à vide
MHC2 : en charge
K. Transformateur 6KV :

Constructeur : S.E.A / ITALTRAFO


Classe de refroidissement : ONAN
Tension d’entrée tension de sortie : 6,6 KV +/-2x2,5 % / 400V
Type de régleurs : Commutateur à vide

L. Générateur de secours (Diesel de secours)

Constructeur : ISOTTA FRASHINI


Nombre de générateur : 03
Tension d’entrée /de sortie : 400V
Puissance en KVA : 800 KVA

M. Poste gaz : Première détente : 25 à 5 bars

Deuxième détente : 5 à 2 bars

Nombre de lignes : 04 MHC1 03 MHC2

3. Principe de fonctionnement :
La centrale thermoélectrique produit l’énergie électrique à partir d’une
énergie calorifique.
L’énergie calorifique ne peut être directement transformée en énergie
électrique ; il faudra donc réaliser plusieurs transformations successives.

4. Fonctionnement d'une chaine de production :


Avant de décrire le fonctionnement de la centrale, il est impératif de rappeler les
différentes transformations énergétiques qui ont servi à la production de
A. Chaudière :

Dans la chaudière ; l’eau circule à travers des tubes qui sont au contact des
fumées

Provenant de la combustion (gaz-air), l’eau monte en température jusqu’à


devenir vapeur. C’est une transformation (effet cocotte-minute)

Energie de combustion → Energie calorifique

La vapeur produite par la chaudière sera utilisée comme fluide moteur de la


turbine.

B. Turbine :

La vapeur produite par la chaudière pénètre dans la turbine ou un appareil


nommé tuyère va lui donner une vitesse réalisant une nouvelle transformation.

Energie calorifique → Energie cinétique

Dans la turbine toujours, cette vapeur à grande vitesse va venir frapper


tangentiellement des ailettes mobiles et les entraînés provoquant leur mise en
rotation, c’est une nouvelle transformation.

Energie cinétique → Energie mécanique

C. Alternateur :

Il est entraîné à vitesse constante par la turbine et l’ultime transformation est


réalisée :

Energie mécanique → Energie électrique

Toutes les transformations déjà citées, sont représentées dans le diagramme de


MOLIER
5. Fonctionnement de la centrale

Schéma de principe du groupe de production d’électricité

6. Les équipements principaux du groupe de production

1. Chaudière :

Schéma de principe de fonctionnement d’une chaudière


Le ballon de chaudière :

Présent sur les seules chaudières à circulation naturelle ou assistée, le réservoir


(ou ballon chaudière) constitue le point central de la décantation des phases
liquide et vapeur d’eau amenée au générateur de vapeur. Il s’établit dans le
réservoir un plan d’eau dont le niveau doit être contrôlé et au-dessus duquel se
trouve la vapeur humide

2. Turbine à vapeur :
La turbine à vapeur est l’équipement principal de la centrale thermique. C’est
lui qui permet la transformation de l’énergie calorifique, délivrée par la
chaudière sous forme de vapeur surchauffée, en énergie mécanique. La vapeur
détendue progressivement dans des étages de pression entraîne en rotation le
rotor de la turbine, qui est accouplé à l’alternateur, générateur de l’énergie
électrique délivrée sur le réseau.

. Les constitutions :
 Les corps HP (haute pression), MP (Moyenne pression) et BP(base
pression)
 Les paliers, les coussinets et La butée.
 Labyrinthes Et Boites Etanches
 Le rotor
Principe de fonctionnement :

La vapeur est mise en vitesse et admise entre les ailettes d’une roue
mobile solidaire du rotor. Une partie de l’énergie est ainsi transmise à
la roue mobile qui entre en rotation et la vapeur détendue dans l’étage
est ensuite dirigée vers les aubes fixes de l’étage suivant. Chaque
étage constitué d’une roue fixe et d’une roue mobile est donc le lieu
d’une détente progressive de la vapeur, et d’une récupération
d’énergie mécanique sur l’arbre.
la détente est souvent répartie entre les aubages fixes et les aubages
mobiles, le degré de réaction étant défini par la répartition de la
détente entre les aubages. Par détente dans les aubages fixes, la vapeur
acquiert une certaine vitesse à l’entrée des aubages mobiles. Elle subit
une deuxième détente dans les aubages fixes donc une vitesse plus
grande à la sortie des aubages mobiles. La turbine à réaction se prête
mieux aux étages à basse pression et son coût est réputé plus faible

3. Condenseur :
Le condenseur est un échangeur a double parcours. La vapeur venant
de la turbine BP vient se détendre à une pression de 0.048 bars d’où le
contact avec les tubes au nombre de 13500 alors une surface
d’échange de 9870 m2 sera suffisante à faire transformer ce débit de
vapeur en condensât pour permettre sa recirculation

Détente de la vapeur dans la turbine est d’autant plus complète que la


pression dans le condenseur est faible et le rendement de l’ensemble
dépend directement de la température qui y règne et qui doit être la
plus faible possible. La recherche de ces conditions très basses de
température et de pression amène à utiliser des circuits de réfrigération
à l’eau.

Schéma de principe
4. Dégazeur et bâche alimentaire :

Dégazage :

Le dégazage a pour but d’éliminer de l’oxygène et du gaz carbonique


dissous dans l’eau d’alimentation. Ces deux gaz sont d’autant plus
dangereux que l’eau est pure, ce qui est le cas dans les chaudières
actuelles à haute pression qui ne peuvent tolérer une alcalinité élevée.
Deux procédés sont utilisables :

-Chimique : Introduction dans le circuit d’eau de corps avides


d’oxygène réducteurs (hydrazine). Ce procédé n’est utilisé que comme
traitement complémentaire de procédé physique.

-Physique : Ce procédé qui représente l’avantage d’enlever à l’eau non


seulement l’oxygène mais aussi les autres gaz est appliqué dans les
dégazeurs.

Deux lois sont à la base de se procéder :

La quantité de gaz (oxygène par exemple) dissous, dans une quantité


d’eau donnée diminue quand la température de l’eau augmente, la
pression partielle du gaz restant constante.
Quand un mélange de gaz est en contact avec un liquide (eau par
exemple), chaque gaz se dissout comme s’il était seul, et la quantité de
gaz dissous dans une quantité donnée de liquide est proportionnelle à
la pression partielle de ce gaz

Bâche alimentaire :

L’eau dégazée se rend dans la bâche alimentaire située sous le


dégazeur. D’une contenance utile de 60 à 100 m3 environ, cette bâche
constitue une réserve d’eau chaude et dégazée intercalée en série dans
le circuit d’eau d’alimentation. Elle joue le rôle de tampon en
empêchant les variations brutales de température et de pression. Une
régulation maintient le niveau constant.

Cette bâche est disposée à un niveau élevé pour parer au


désamorçage des pompes alimentaires en régime perturbé. Elle se
présente sous la forme d’un cylindre horizontal en tôle d’acier avec
fonds bombés rapportés. Ses dimensions sont variables (diamètre 3 à 5
m, longueur 13 à 20 m).
5. Alternateur :

Un stator qui comprend un circuit magnétique constitué par un


empilage de tôles en forme de couronnes, isolées les unes des autres .
Dans sa partie intérieure le circuit magnétique comporte des encoches
uniformément réparties dans lesquelles vient se loger l’enroulement
triphasé du stator, la sortie de chacune des phases du stator est
connectée au réseau triphasé d’utilisation.
Un rotor qui tourne à l’intérieur du stator immobile. Le rotor porte
dans des encoches disposées à sa périphérie, un enroulement parcouru
par un courant continu. Le courant continu est produit par une
machine appelée excitatrice. Le rotor excité, en tournant produit un
champ tournant avec lui. Ce champ tournant engendre des forces
électromotrices dans chacune des phases de l’enroulement du stator.

7. ETUDE DETAILLEE DE L’ACTIVITE DE PRODUCTION

1. Les stations de traitement d’eau :

A. Station de dessalement :
Le principe de dessalement d’eau de mer par la méthode multi-flash est basé
sur la possibilité de porter cette eau à ébullition a basse température en libérant
de la vapeur. L’évaporateur constitue un distillateur flash.
L’eau de mer passe à travers plusieurs chambres flash (14 en total)
maintenues à des conditions de température et de pression saturation de plus en
plus basses.
Dans les étages de rejet (température la plus basse), la chaleur d’évaporation
se transmet a l’eau de mer qui est considérée comme source froide. Dans les
autres étages, la chaleur est récupérée par la saumure qui est maintenue en
recirculation. Cette saumure est réchauffée dans l’échangeur de saumure par
l’eau chaude produite par une chaudière.
La saumure pénètre dans un étage, en ayant la température supérieure a celle
de l’étage suivant (la pression décroît avec une tension de vapeur). Par
conséquent, la saumure s’évapore en partie pour reporter le système a
l’équilibre.
La vapeur ainsi produite se condense sur le faisceau tubulaire. L’installation
de dessalement multi flash fonctionne sous vide qui est obtenu au moyen d’une
pompe a vide.
Avant l’entrée dans l’évaporateur, l’eau de mer est traitée au moyen d’un
produit chimique antitartre (BELGARD). Il permet de limiter les dépôts de
tartre dans l’installation (échangeur de saumure et étages de l’évaporateur). Le
BELGARD est injecté de façon automatique dans l’eau de mer par une pompe.
B. Station de production d’hydrogène :
La production de l’hydrogène est basée sur le principe de l’électrolyse de
l’eau déminéralisée dans un bloc de cellules (anodes / cathodes) appelé
électrolyseur. L’hydrogène est récupéré à la cathode, l’oxygène a l’anode.
Le bloc de cellules est constitué par des cellules électrolytiques en série
isolées électriquement les unes des autres par des joints spéciaux.
Chaque cellule est divisée en deux chambres par un diaphragme en amiante.
L’hydrogène produit à la cathode est ainsi séparé de l’oxygène se dégagent a
l’anode

C. Station de déminéralisation :
Elle comprend trois lits mélangés et un système de régénération Les lits A et
B pour MARSAT 1 et le lit C pour MARSAT 2. L’installation de
déminéralisation permet d’éliminer les impuretés contenues dans l’eau dessalée
produite par les unités de dessalement avant son utilisation par les chaudières de
production.
La station de déminéralisation permet d’éliminer les impuretés contenues dans
l’eau dessalée produite par les unités de dessalement, elle comprend trois lits
mélangés et un système de régénération.
Elle est alimentée en eau dessalée, à partir des bâches de stockage (2 x 2500
m3), au moyen de trois pompes eau brute.
La production d’eau déminéralisée est stockée dans trois bâches de 1500 m3
chacune.
Un lit mélangé comprend un réservoir de type vertical de 5 m3, rempli de
résines (anionique et cationique). Les résines anioniques plus légères se trouvent
à la partie supérieur, les résines cationiques se trouvent a la partie inférieur.
Les résines anioniques fixent les anions contenus dans l’eau dessalée, les résines
cationiques retiennent les cations, elles permettent ainsi d’éliminer les impuretés
contenues dans l’eau dessalée.
Après la saturation des résines, le lit mélangé doit être régénéré avant d’être de
nouveau remis en service. La régénération consiste en un lavage à contre
courant pour Nettoyer les lits, nettoyer les résines et permettre leur séparation.
Les résines cationiques sont régénérées avec l’acide chlorhydrique et les résines
anioniques sont régénérées avec la soude caustique. De la nous pouvons
réutiliser d’autre autant de fois que possible cette même résine. Et si nous
remarquant après régénération que celle si ne donne pas la pureté voulue de
l’eau alors le changement cette résine et préférable.
Conclusion générale :
L’étude que nous avons effectuée à la centrale thermique de marsat el hadjadj
nous a été bénéfique à plus d’un titre, parce qu’elle nous a permis de mettre en
pratique les connaissances acquises en théorie et de côtoyer la réalité
industrielle.

Elle nous a permis de maîtriser les différents traitements utilisables pour les
eaux destinées à l’alimentation des chaudières et de mieux apprécier
l’exploitation et la gestion des installations de traitement des eaux, ainsi que de
comprendre les paramètres physico-chimiques qui influent sur la fiabilité des
équipements.

Le lit mélangé assure une meilleure production d’eau de plus grande pureté,
celle-ci reste toujours en phase de production et reste de loin, le plus performant
du point de vue économique et entretien.

D’après les analyses que nous avons effectuées sur l’eau traitée, on a constaté
que l’eau finale est complètement déminéralisée, dégazée et conforme à une eau
d’alimentation d’une chaudière à haute pression.

Les analyses effectuées sur le rejet de saumure nous montrent que ces
derniers n’ont pas d’impacts néfastes pour l’environnement marin.

Enfin, on peut dire que l’utilisation de l’eau comme fluide moteur pour la
production d’énergie électrique présente l’avantage d’exploiter un corps très
répondu dans la nature non polluant.

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