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PROJET DE FIN
D’ÉTUDES
Pour obtenir le titre de
at
EL MARRAKCHI Kaoutar et
MRIZAK Sanae
Sous le thème
AUDIT ÉNERGÉTIQUE DE L A
CENTRALE
THERMOÉLECTRIQUE ET
Encadrant : DE LA STATION D’AIR COMPRIMÉ
Préside nt :
DE
l’OCP JORF-LASFAR SELON LA
Examinateur :
NORME
Tuteur de stage :
ISO 50001
Avant- propos
Présentation du sujet et du type de document
Nous sommes toutes les deux passionnées par le domaine d’Efficacité Énergétique
Industrielle c’est pour cette raison nous avons approuvé sans hésitation le sujet d’audit
énergétique proposé par notre parrain
Le but principal de ce travail est de concrétiser nos acquis académiques en audit énergétique
industriel
Dédicace
Votre présence à mes côtés m'a toujours apportée confiance et réconfort. Puisse
ma gratitude et patience.
Que Dieu vous procure longue vie, avec bonheur et santé, vous protège, afin que
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser, vous
avez toujours été pour moi d’une aide très précieuse. Je dédie ce travail en
À toute ma famille.
Que tout le monde retrouve à travers ces quelques lignes, nos sincères sentiments et
Remerciement
Nous remercions ALLAH le tout puissant de nous avoir donné qui la
En fin, nous tenons à remercier tous ceux qui ont participé de loin ou de
près à la réalisation de ce rapport de stage.
Résumé
L’objectif de ce projet de fin d’études s’inscrit dans la vision du groupe OCP à améliorer
et développer ses performances énergétiques.
Pour la réalisation de ce projet, nous avons pris comme référence la norme ISO 50001.
Dans un premier temps, nous avons réalisé une revue énergétique , puis, nous avons
analysé la consommation énergétique pour déterminer la situation de référence. Ensuite,
nous avons procédé à l’établissement d’un bilan énergétique permettant de savoir les usages
énergétiques significatifs et déterminer les indicateurs de performance énergétique.
Finalement, nous avons élaboré un plan qui consiste à répondre aux exigences de la
norme soit au côté système ou bien au côté opérationnel.
Abstract
The main purpose of this project is to enhance the OCP group's vision to improve and
develop their energy performances.
For the realization of this project, we took as reference the ISO 50001 standard. First, we
conducted an energy review, then we analyzed the energy consumption to determine the
reference situation. Then, we proceeded to the establishment of an energy balance
allowing to know the significant energy uses and to determine the energy performance
indicators. Finally, we developed a plan to meet the requirements of the standard either
on the system side or the operational side.
Dédicace
Remerciement
Résumé
Abstract
Introduction ................................................................................................................................
1
Chapitre I : Présentation de l’entreprise
d’accueil ..................................................................... 2
Annexes ..................................................................................................................................
104
Références ..............................................................................................................................
112
Acronyme Description
OCP Office Chérifien des Phosphates
SA Société Anonyme
JV Joint-Venture
HP
Haute Pression
MP Moyenne Pression
BP Basse Pression
𝐶𝑂 Monoxyde de carbone
𝑂! Oxygène
S Soufre
𝑁!𝐻$ Hydrazine
UÉ Usage énergétique
C’est dans ce cadre que notre projet de fin d’études s’est orienté, en
conduisant à un audit énergétique de la centrale thermoélectrique en s’appuyant
sur La norme du SMÉISO 50001 afin d’améliorer ces performances ainsi que la
proposition des plans d’action réalisables pour la récupération des pertes et par la
suite l’augmentation du rendement.
1
Chapitre I : Présentation de
l’entreprise d’accueil
2
Introduction
À travers ce chapitre , nous allons présenter l’organisme d’accueil l’OCP en premier lieu.
Ensuite, L’OCP Jorf-Lasfar et son processus de production.
1.1.1 Généralités
Le Maroc détient les réserves les plus importantes de phosphate dans le monde, elles sont
de l’ordre de 51,8 Milliard de tonnes de minerai, ce qui représente 75 % des réserves
mondiales. Le groupe Office Chérifien des Phosphates (OCP) est un opérateur international
dans le domaine de l’industrie du phosphate et des produits dérivés. Le phosphate brut extrait
du soussol marocain est exporté tel quel ou livré aux industries chimiques du groupe à SAFI
ou à JORF LASFAR pour être transformé en produits dérivés commercialisables : acide
phosphorique de base, acide phosphorique purifié, engrais solides. Le groupe OCP livre aux
cinq continents de la planète ; Ses exportations représentent 25 à 30% du commerce
international du phosphate et ses dérivés. En effet c’est le premier exportateur et troisième
producteur mondial après les États-Unis et l’ex-URSS [1].
Le groupe OCP est une entreprise de nature commerciale et industrielle dont le rôle est :
3
• L’extraction : c’est la première opération qui se fait soit en découverte soit en galeries
souterraines. Elle consiste à extraire le Phosphate de la terre et s’exécute en quatre phase :
forage, sautage, décapage et défrisage.
• Le traitement : c’est une opération nécessaire qui se fait après l’extraction et a pour but
l’enrichissement du minerai en améliorant sa teneur.
• Le transport : une fois le Phosphate extrait puis traité, il est transporté vers les ports de
Casablanca, Safi ou El Jadida, à destination des différents pays importateurs.
• La vente : le phosphate est vendu, selon les demandes des clients, soit brut, soit après traitement
soit transformé en engrais, acide phosphorique ou acide sulfurique aux industries chimiques.
1.1.3 Fiche technique
4
Sites de production Phosphate :
Khouribga, "OULAD ABDOUNE" (35 milliards de
mètre cubes),
Benguérir.
Youssoufia "GANTOUR" (Le phosphate couvre une
superficie de 2500 Km²)
Boucraâ-Laâyoune (1,13 milliards de mètres
cubes), Dérivés
:
Safi et Jorf Lasfar.
Ports d'embarquement Casablanca, Jorf Lasfar, Safi, Laâyoune.
1.1.4 Historique
5
1921 Début de l’extraction du phosphate dans la zone de Khouribga. Le
premier train sur voie a été chargé est dirigé vers le port de
CASABLANCA.
1931 Ouverture d’un nouveau centre d’extraction de phosphate : Centre de
Youssoufia connu sous le nom de Louis Gentil.
Le groupe OCP est une entreprise semi-publique sous contrôle de l’état, mais elle agit
avec le même dynamisme et la même souplesse qu’une grande entreprise privée servant à
l’état marocain tous les droits de recherche et d’exploitation des phosphates. La gestion
financière est séparée de celle de l’état.
Le groupe OCP est inscrit au registre de commerce et soumis sous le plan fiscal aux
mêmes obligations que n’importe qu’elle entreprise privée (impôt sur les salaires, sur les
bénéfices, taxes sur l’exportation…), et chaque année, le groupe OCP participe au budget de
l’état par versement de ses dividendes.
Ce groupe est géré par plusieurs directions coiffées par une direction générale dont le
siège social à CASABLANCA. Le contrôle est exercé par un conseil d’administration présidé
par le premier ministre.
6
Figure 1: Carte des principaux sites d'implantation D'OCP au MAROC
7
Figure 2 : Organigramme de l’entreprise
1.2.1 Généralités
Le pôle a démarré ses activités en 1986 et s’étend sur une superficie de 17 km² ; sa
principale activité est la production d’acide phosphorique et des engrais destinés
principalement l’exportation. Il permet de produire chaque année 2 millions de tonnes P 2O5
sous forme d’acide phosphorique, nécessitant la transformation de :
8
• 2 millions de tonnes de soufre.
• 0,5 million de tonnes d’ammoniac.
Une partie de cette production est transformée localement en engrais, soit environ 1,8
million de tonnes équivalent, et en acide phosphorique purifié soit 0,12 million de tonnes de
P2O5 par an. L’autre partie est exportée en tant qu’acide phosphorique marchand.
1.2.2 Joint-ventures
Vu que la demande du phosphate et ses dérivés a connu une croissance très importante, il
est nécessaire de nourrir ce besoin accru de la population mondiale, ce qui justifie le pas du
groupe pour créer des joint-ventures avec six sociétés sont en activité sur le site en joint-
venture avec l’OCP. Il s’agit de Maroc Phosphore, détenue à 100 % par l’OCP, et de cinq
autres sociétés étrangères comme indiqué :
PAKISTAN MAROC
MAROC Phosphore IMACID EMAPHOS PRAYON BUDENHEIM
Phosphore
- Acide sulfirique
- Acide sulfurique - Acide sulfirique Acide phosphorique Acide phosphorique Acide phosphorique
- Acide phosphorique
- Acide phosphorique - Acide phosphorique purifié purifié purifié
-Engrais
1.2.3.1 Généralités
Après le site Maroc Phosphore I&II à Safi, le groupe OCP a décidé en 1982 de construire
MP III&IV à Jorf Lasfar (JLN) pour doubler sa capacité de valorisation des phosphates. Ce
9
site, qui a démarré en 1986, permet de produire annuellement 1.7 millions de tonnes d’acide
phosphorique et 1.8 millions de tonnes équivalentes d’engrais de type DAP. Cette production
nécessite la transformation d’environ 6.5 millions de tonnes de phosphates extraites des
gisements de Khouribga, 0.41 millions de tonnes d’ammoniac, 1.8 millions tonnes de soufre,
16.5 millions m3 d’eau de procédé et 650 millions m3 d’eau de mer.
L’apport énergétique nécessaire à cette transformation est fourni par trois groupes
turboalternateurs de 37 MW chacun, fonctionnant au moyen de la vapeur haute pression
produite par la chaleur dégagée par la combustion du soufre au niveau de l’atelier sulfurique
[2].
1.2.3.2 Organigramme
10
L’usine est composée de divers ateliers gérés de manière relativement indépendante. Ils
interagissent entre eux par des flux de matière, d’énergie et d’information de manière à
coordonner l’action de l’ensemble afin d’obéir aux attentes des consommateurs. Ces
consommateurs peuvent être à la fois des usines voisines qui profitent de l’excédent de vapeur
produite, des clients ayant passé des commandes en produits finis, ou encore l’ONE, qui
rachète l’excédent d’énergie électrique généré par l’installation. En effet, l’usine valorise
aussi certains produits annexes tels que la vapeur Haute Pression (55 bars en moyenne) ainsi
que la Moyenne Pression (9 bars en moyenne).
• L’atelier engrais : Il comporte quatre ligne de production de DAP dont deux peuvent produire
du TSP, MAP et NPK, et de capacité de 1.400 tonnes par jour chacune.
• L’atelier des utilités : Cet atelier rassemble tous les produits intermédiaires nécessaires à la
production à l'exception de l'acide sulfurique. Il contient:
11
L'atelier de production d'acide sulfurique de MAROC PHOSPHORE JorfLasfar est
composé de sept lignes de production, leur but est la transformation du soufre en acide
sulfurique qui est par la suite acheminé à l’atelier phosphorique, et la production de l’énergie
calorifique sous forme de vapeur d’eau haute et moyenne pression qui sera utilisé par la
centrale thermoélectrique pour la production d’électricité. Le procédé de fabrication de l’acide
sulfurique est divisé en trois étapes principales : Combustion, Conversion, Absorption.
Le soufre liquide est pompé de la fosse à soufre et ensuite injecté dans le four de
combustion. Au contact avec de l’air, le soufre se brûle et se transforme spontanément en
dioxyde de soufre (SO2) en dégageant une chaleur importante selon la réaction suivante:
L’air de combustion est traité avant qu’il entre dans le four. D’abord, il est filtré pour
chasser les impuretés et la poussière, ensuite il est arrosé par de l’acide sulfurique pour
éliminer l’humidité. Cette opération est importante parce que la présence de l’eau dans le four
peut former un condensat provoquant ainsi la corrosion et la détérioration de l’équipement.
12
• Conversion de SO2 en SO3
La conversion se fait dans un convertisseur qui est un réacteur catalytique à lits fixes,
d’une forme cylindrique verticale, constitué de quatre plateaux. Le catalyseur utilisé est à
base de pentoxyde de vanadium déposé en lits sur les quatre plateaux briquetés. L’oxydation
catalytique de SO2 en SO3 est une réaction exothermique d’équation bilan :
• Absorption
Dans l’étape d’absorption, le trioxyde de soufre contenu dans les gaz est absorbé afin de
produire de l’acide sulfurique. Cette réaction se produit dans deux équipements : la tour
intermédiaire et la tour d’absorption finale.
La réaction d’absorption consiste à absorber le trioxyde de soufre (SO 3) contenu dans les
gaz de procédé dans l’acide sulfurique 98,5% alimenté aux deux tours d’absorption. Le
trioxyde de soufre réagit par hydratation avec l’eau sur la surface des gouttelettes d’acide
sulfurique circulant au travers du garnissage de la tour.
L’atelier phosphorique est constitué de cinq lignes ( AB, CD, XY, ZU et E) de production
d’acide phosphorique 29%, et 24 lignes de concentration. Cinq lignes de production sont des
procèdes Rhône Poulenc d’une cadence journalière de 500 tonnes, les trois autres sont
revampées avec une cadence journalière de 750 tonnes.
Il comporte quatre unités de production de DAP dont deux peuvent produire du TSP, MAP
et NPK, et de capacité de 1.400 tonnes par jour chacune.
Le principe de fabrication des engrais est basé sur la réaction entre l'acide phosphorique
et l'ammoniac (pour les DAP, MAP et NPK) et sur l'attaque du phosphate par de l'acide
phosphorique (pour le TSP). Pour les engrais DAP et MAP, la méthode consiste d’abord à
neutraliser l’acide phosphorique par l’ammoniac en présence de l’acide sulfurique. Il se forme
alors une bouillie qui sera expédiée vers un granulateur. Le produit granulé ainsi récupéré est
introduit dans un sécheur chauffé par les gaz provenant d’une chambre à combustion. A la
sortie du sécheur, le produit subit alors une sélection par tamisage à travers un crible. Le
produit marchand ainsi obtenu est refroidi, puis enrobé par le fuel afin d’éviter les prises en
masse au moment du stockage. Dans le cas du NPK, le procédé est comparable mis à part que
l’ammonisation est complétée par l’ajout de potasse dans le granulateur.
La fabrication du TSP est basée sur la réaction du phosphate broyé avec l’acide
phosphorique à 42% P2O5. L’attaque est ensuite complétée par un séchage progressif de la
bouillie. Après granulation, le produit subit une sélection dans des tamis vibrants, des
broyeurs et des concasseurs.
14
Les ateliers décrits précédemment fonctionnent en série donc ils seront liés entre eux,
l’interaction entre les ateliers de Maroc Phosphore est représentée sur la figure suivante :
Conclusion
15
Chapitre II :
16
Présentation du Projet
Introduction
La présentation du projet est une étape primordiale dans la rédaction d’un rapport de
stage de fin d’études. Elle permet d’avoir une vision globale sur le contexte du projet. La
chose qui assure le bon suivi de la démarche adoptée.
1 Présentation du projet
17
1.1 Problématique
Dans un contexte de concurrence internationale, l’existence de l’entreprise sur le marché
dépend de sa capacité à optimiser l’emploi de ses sources et de ses moyens de production ou
de service afin d’en tirer le meilleur profit. Conscient de ce fait, l’OCP décide de se lancer
dans une démarche globale de gestion de l'énergie qui va permettre l’entreprise de mieux
gérer les consommations, de réaliser des économies, d’optimiser le fonctionnement des
équipements, et de limiter les impacts environnementaux.
18
Complexe OCP
Jorf-Lasfar. L’École Nationale Supérieure d’Arts et Mr. MAIMOUNI Pr. BAH Abdellah
Métiers filière Ingénierie des systèmes Hassan
énergétiques représentée par les élèves Mr. BENNOUNA
ingénieures : Mohammed Ali
EL MARRAKCHI Kaoutar Mr. JOUIED
MRIZAK Sanae Mohamed
19
2 L’audit énergétique
o Une obligation d’audit énergétique est mise en place pour les entreprises à haute consommation
d’énergie. Cette obligation concerne les entreprises dont la consommation thermique dépasse
[3] :
• 1500tep (tonnes équivalent pétrole) par an Pour l’industrie (y compris celles qui produisent de
l’énergie),
• 500 tep par an pour le tourisme, la santé, l’éducation, le commerce, le transport et les services.
o Les principales modalités de la réalisation et de la présentation des résultats d'audit sont ainsi
définies dans cette loi.
Les établissements dont les activités sont couvertes par un système de management de
l’énergie selon les normes marocaines en vigueur conformément aux dispositions de la cette
loi seront dispensés de cet audit pendant toute la durée de la validité de la certification [4].
20
2.2 Objectifs
L’audit énergétique comme étant un programme d’efficacité énergétique a pour but
primordial de créer des propositions de mesures concrètes à prendre du point de vue de
l’économie de l’entreprise afin de parvenir à une utilisation plus rationnelle de l’énergie. Ces
mesures doivent être appliquées alors selon une stratégie bien logique et systématique. C’est
pour cela, l’audit doit s’insérer dans un plan global de gestion énergétique alors que les
gestionnaires de l’établissement doivent avoir comme souci permanent celui de l’économie de
l’énergie.
On peut alors récapituler les différents objectifs de l’audit énergétique en ces tirés
cidessous :
• Les organismes à utiliser plus judicieusement les ressources en place consommatrices d’énergie
• Élaborer un bilan énergétique global de l’établissement,
• Trouver les pistes d’économie d’énergie
• Quantifier les potentiels d’économies d’énergie
• Déterminer les actions primordiales à la réalisation de ces économies.
Par conséquent, les audits énergétiques sont préconisés dans le cadre de ce programme
d'économie d'énergie pour fournir aux agences un moyen précis d'enregistrer la
consommation et les coûts d'énergie, ainsi que les informations nécessaires pour déterminer la
véritable possibilité d'économies d'énergie et leur impact sur l'environnement. Par ailleurs,
pour des raisons de qualité, les auditeurs s'attachent à respecter les règles suivantes :
21
2.3 Méthodologie [5]
o oo
2.3.2 Collecte des données
Données de production par produit.
Données de consommation par type d’énergie.
o oooo
Évolution temporelle de la production -consommation (jour, semaine, mois...).
22
23
o Sensibilisation du personnel.
o Évaluation des économies possibles.
o Définition des responsabilités pour la réalisation.
o Isolation thermique.
o Équilibre électrique (cos ϕ, quart-horaire) ...
o Clarté et concision.
o Conclusions : rappel des mesures par ordre de priorité.
3 Un système de management
24
2- DO :Développer, réaliser
3- CHECK : Contrôler, vérifier
4- ACT(ou ADJUST) : Agir, ajuster
À chaque étape, la roue avance d'un quart de tour. Cette avancée représente l'action de
progression. De plus, pour éviter de « revenir en arrière », on représente une cale sous la roue, qui
empêche celle-ci de redescendre et qui symbolise la capitalisation des pratiques ou des décisions.
En utilisant les éléments ci-dessus, le concept d'un système de gestion de l'énergie (SMÉ) peut
être résumé comme un moyen par lequel une organisation (entreprise, communauté, institution, etc.)
développe une gestion méthodique de l'énergie et améliore continuellement l'utilisation de
l'énergie. Le SMÉn est atteint en se fixant des objectifs d'optimisation de sa consommation
d'énergie. En conséquence, les systèmes de gestion de l'énergie apparaissent comme un moyen
privilégié pour faire face aux risques liés aux augmentations à long terme des prix de l'énergie et
au changement climatique. Sa mise en œuvre permet aux entreprises d'accroître leur compétitivité en
réduisant les coûts de production et en réduisant la vulnérabilité. Selon les données de 2008 de
l'Agence internationale de l'énergie, la mise en œuvre de pratiques de gestion de l'énergie peut
permettre d'économiser entre 5 % et 22 % d'énergie.
ISO 50001 est basé sur l'amélioration continue - le modèle de système de management que l'on
trouve dans d'autres normes bien connues, notamment ISO 9001 et ISO 14001. Le modèle permet
25
aux organisations d'intégrer plus facilement la gestion de l'énergie dans tous leurs efforts de mise en
œuvre pour améliorer leur management de la qualité ainsi que leur gestion environnementale.
ISO 50001 définit un cadre d'exigences permettant aux organisations de [6] :
Comme pour les autres normes de système de management ISO, la certification ISO 50001 est
possible, mais pas obligatoire. Certains utilisateurs décident de mettre en œuvre la norme
uniquement pour les avantages immédiats qu'elle procure. D'autres choisissent la certification
pour démontrer à un tiers qu'ils mettent en place un système de management de l'énergie.
• Miseen place d’une revue énergétique : Un audit énergétique qui évolue dans le temps, donnant aux
entreprises une visibilité en temps réel sur leurs situations énergétiques.
• Se structurer dans le but mettre en œuvre les améliorations identifiées.
• Assurer à sa direction un suivi permanent des actions menées.
• Construire une culture d'entreprise autour du secteur de l'énergie.
• Évaluer en continu le potentiel d'amélioration énergétique en maintenant des veilles techniques et
réglementaires.
26
Conclusion
Le présent chapitre met l’accent sur le contexte général du projet, ses objectifs et sa planification.
Le diagramme de Gantt nous a aidées à bien gérer le temps en tenant compte de la priorité de
chaque tâche et la disponibilité des parrains, surtout pendant la période où nous étions en
télétravail.
27
Chapitre III :
Description du périmètre de
travail
28
Introduction
Dans ce chapitre nous allons décrire le périmètre de travail qui est la centrale thermoélectrique
ainsi que la station de compression d’air en détails.
29
Le bon fonctionnement de la centrale thermoélectrique est garanti par les réseaux et éléments
suivants [7] :
• Deux ballons un supérieur et l’autre inférieur. Le ballon supérieur contient un 1/3 de vapeur
saturée et 2/3 de l’eau,
• Un brûleur de fuel-oil,
• Deux surchauffeurs de vapeur pour élimination de l’humidité,
30
Figure 12: Chaudière auxiliaire N°1
31
Les chaudières auxiliaires sont mises sous pression de vapeur HP en provenance des deux
barillets HP pour les maintenir à une température chaude et pression élevés afin de faciliter et
d’accélérer leur démarrage, et de les préserver de la corrosion. Un démarrage d’essai est effectué
régulièrement pour garder la fiabilité des chaudières.
32
Figure 15: Photo réelle du barillet.
1.2.2.1 Vapeur HP
Les barillets HP peuvent être alimentés en vapeur HP par les chaudières auxiliaires de la
centrale (25 t/h chacune) pour l’appoint dans certains cas de marche du complexe ou dans le cas
de démarrage du complexe après un arrêt. Cette vapeur HP alimente :
• Les trois groupes turbo-alternateurs (GTA) :
• La pulvérisation du fuel-oil dans les chaudières auxiliaires :
• L’atelier de purification de l’acide phosphorique EMAPHOS*
1.2.2.2 Vapeur MP
La vapeur MP provient essentiellement du soutirage MP des turbines des 3 GTA. Celle-ci est
prélevée à une pression de 9 bars environ et une température après désurchauffe de 240°C. La
vapeur passe ensuite dans des barillets MP en guise de collecteurs pour être distribuée aux clients,
à savoir :
1.2.2.3 Vapeur BP
• Le réchauffage du soufre ;
33
• Le réchauffage (traçage) du fuel-oil ;
• La préparation de la soude utilisée pour le traitement de l’eau.
La centrale thermoélectrique dispose de trois groupes turbo alternateurs (GTA) d’une puissance
de 37MW chacun, et d’une tension de 10 KV, qui assurent la détente de la vapeur HP produite par
les 7Chaudières de Récupération de l’atelier sulfurique en transformant l’énergie thermique de cette
vapeur en énergie électrique. Chaque GTA est constitué de :
Elle transforme l’énergie calorifique de la vapeur en travail, cette transformation n’est pas
effectuée directement, l’énergie calorifique étant tout d’abord convertie en énergie cinétique par
la détente de la vapeur dans un aubage fixe (ailette), il en résulte un jet de vapeur sortant de ce
dernier à une très grande vitesse. Cet aubage par sa construction dirige la vapeur de telle sorte
qu’elle attaque l’aubage de la roue sous un angle convenable permettant d’obtenir le meilleur
rendement possible.
Chaque turbine est équipée d’un système d’étanchéité constitué par deux boites de types à
labyrinthe qui sont installées aux deux extrémités de l’arbre. Ce système est destiné à :
• Empêcher toute entrée d’air dans la turbine pendant le démarrage ainsi que pendant la marche
normale.
• Empêcher toute fuite de la vapeur vers les paliers de la turbine.
• Récupérer les fuites de vapeur.
34
Figure 16: Photo réelle de la turbine.
• Un rotor qui tourne à l’intérieur du stator (bobines fixes) à une vitesse constante de 3000tr/min.
• Deux réfrigérants et d’un Groupe la source froide est l’eau de NORIA.
• Une excitatrice des bobines à courant continu.
35
Figure 17: Groupe turbo alternateur1.
Ce poste est dimensionné pour assurer la lubrification continue de l’ensemble de la ligne d’arbre
du GTA à une pression de 1.7 bars.
Une centrale d’huile HP extérieure séparée du dispositif assure l’alimentation du système des
soupapes d’admission à une pression de 130 bars. Son rôle est d’assurer l’énergie motrice
nécessaire au servomoteur hydraulique de la vanne de régulation (les soupapes d’admission HP).
La centrale HP d’huile de régulation est composée essentiellement de :
37
Figure 19:
Circuit
d'huile
GTA 3.
1.2.3.5 Condenseurs
Les condenseurs auxiliaires, par contre assurent la condensation de l'excès de vapeur lors d'une
surproduction (surpression) de la vapeur MP. Ils ont eux aussi une capacité unitaire de 90t/h, et
les condensats collectés dans ces deux condenseurs sont refoulés vers la bâche à condensat.
38
Figure 21: Condenseur auxiliaire.
1.2.4.1 Description
La bâche à condensats est une enceinte de volume de 120 m 3 où s’accumulent tous les condensats
de l’usine sauf les condensats des ateliers de concentration d’acide phosphorique (CAP) qui se
récupère dans une autre enceinte appelée bâche alimentaire à travers un dégazeur.
Les retours condensats sont :
Niveau 70 %
Pression 85 bars
Température 40°C - 45°C
Problèmes Conséquences
39
Les condensats, avec un niveau de 70% de la bâche à condensats, sont pompés par l’intermédiaire
des trois pompes centrifuges de débit unitaire de 257m 3/h vers le poste de polissage au TED à travers
des refroidisseurs de condensats afin de baisser sa température <40°c pour ne pas abimer la résine, et
fassent le retour vers la bâche alimentaire sous forme d’eau traitée après une injection de NH 3
pour correction de son PH à une valeur nominale PH = 8.5 à
9.
40
1.2.5.1 Description
La bâche alimentaire est alimentée par : Les condensats de production d’acide phosphorique N/S
(CAP). ü Le retour du polissage (retours des condensats du complexe traité).
Avant d’atteindre le polissage (TED), Les condensats passent par des refroidisseurs 20IE06/07/08
afin d’abaisser leur température à une valeur tolérable (40°C).
Après traitement, l’eau est acheminée vers un dégazeur thermique où elle sera débarrassée de son
potentiel en gaz dissous (O2 ; CO2) vu leur effet corrosif puis passera dans la bâche alimentaire,
qui constitue le réservoir d’eau de procès alimentant tous les utilisateurs.
ü Les chaudières de récupération de l’atelier sulfurique.
ü Les chaudières auxiliaires de la centrale. ü Les désurchauffes de vapeur HP et MP.
Deux réseaux principaux sont alimentés à partir de la bâche Alimentaire par l’intermédiaire des
pompes alimentaires de débit unitaire de 425 m3/h.
Le premier alimente les chaudières de récupération N/S, le second alimente les chaudières auxiliaires
CH1/2 par l’intermédiaire des pompes de débit unitaire de 30 m 3/h ceci à une température de
115°C et une pression de 80 bars, ainsi que les désurchauffeurs de vapeur HP et les
désurchauffeurs de vapeur MP et BP.
41
Tableau 8 : Circuit eau alimentaire.
42
Le réseau d’eau de mer est alimenté par les pompes de l’atelier (REM), il assure le
refroidissement des trois condenseurs principaux, des deux condenseurs auxiliaires, des
échangeurs NORIA, des trois refroidisseurs de condensats, des trois bacs de pompe à vide et
désurchauffe des purges chaudes avant évacuation à l’égout. L’eau de mer circulée est rejetée
dans le canal de rejet.
1.2.7.1 Description
L’eau Noria est une eau désilicée avec une injection du phosphate trisodique. L’objectif principal
de ce circuit est de refroidir et maintenir la température optimale du bon fonctionnement des
équipements suivants :
C’est un circuit fermé, avec un appoint de l’eau désilicée au niveau de la bâche d’expansion à une
pression de 1,6 bars et une injection du phosphate trisodique Na3Po4 afin d’éliminer l’entartrage.
L’alimentation en eau de Noria est assurée au moyen de trois pompes (deux en services et une en
réserve) de débit unitaire de 750 m3/h refoulant à 5 bars à travers les trois refroidisseurs (deux en
services et un en réserve).
43
La bâche d’expansion est équipée d’un détendeur d’air de maintien de pression, d’un indicateur
de niveau, des soupapes de sécurité tarée à 3 bars, d’une vanne automatique d’appoint d’eau
désilicée et d’un régulateur de niveau.
Les refroidisseurs NORIA sont des échangeurs dont le rôle est de faire l’échange entre l’eau de
mer et l’eau de noria pour but de refroidir ce dernier.
1.2.8.1 Définition
L’eau servant à alimenter les chaudières de récupération et les chaudières auxiliaires doit être
débarrassée de toutes impuretés pouvant affecter le bon fonctionnement ou causant l’oxydation
44
du matériel. Pour cette raison, cette eau subit des traitements qui assurent l’équilibre ionique d’eau
en contrôlant :
Ø La teneur en O2 et CO2.
Ø L’alcalinité de l’eau (TA et TAC).
Ø La dureté de l’eau (TH).
Ø Le PH de l’eau.
Ø Et laconductivité.
Il s’effectue à la sortie du poste de polissage à l’aide des pompes, pour assurer un pH basique
de l’eau alimentaire.
Il s’effectue au niveau de la bâche alimentaire à l’aide des pompes, afin d’éliminer la présence
d’oxygène qui a un caractère corrosif, suivant la réaction :
Remarque :
Les trois types d’injection sont des moyens de traitement chimique de l’eau alimentaire afin
d’empêcher des phénomènes perturbateurs tel que :
• La corrosion.
• L’entartrage.
• Le primage.
45
Les GTAs assurent la production de l’énergie électrique à une tension de 10 kV couplés au poste
60 kV, situé à la centrale, à travers des transformateurs élévateurs 10/60kV. Ce poste est lui aussi lié
à laboucle électrique 60kV par deux liaisons aériennes. En effet, l’ONE fournit l’énergie nécessaire
pour le démarrage du complexe en cas de déficit de production locale. Par contre, tout l’excédent
d’énergie produite par les GTAs est injecté au réseau national. La centrale thermoélectrique
dispose aussi d’un groupe électrogène de capacité 1 MW à travers un réseau de 10 kV, autonome
et àdémarrage automatique rapide : il est conçu pour secourir un certain nombre d’équipements tel
que l’éclairage, le pompage d’huile de graissage et le pompage d’eau alimentaire.
o Produire et stocker, à partir d'air atmosphérique, l’air comprimé située entre 6,5 et 8,5 bars.
o Assurer la distribution de deux types d’air aux différents ateliers :
- l’air instrument.
- l’air service.
46
Figure 25: Composants de l'installation d'air comprimé.
Au même titre que l'électricité, la vapeur, le gaz combustible, l'air comprimé est une
utilité dans les installations industrielles. Il est distribué aux ateliers utilisateurs par un
réseau de tuyauteries. À cet égard, la station de compression d’air assure la production
de deux types d’air comprimé [4] :
o Air service:
Le réseau air de service est composé d'une batterie de trois compresseurs (24AC02 /
BC02 / CC02) , Atlas Copco, modèle ZR4M. La batterie débite sur un même collecteur
(différent de celui de l'air d'instrumentation) qui alimente deux ballons tampons de
stockage (24IR03/04) de capacité unitaire de 80 m³.
47
Figure 26: Schéma d'air service.
o Air instrument :
L’air instrument est utilisé pour actionner des vannes de régulation essentiellement, ou bien pour
le convoyage pneumatique.
Le réseau air d'instrumentation est composé d'une batterie de trois compresseurs (24AC01 / BC01
/ CC01), Atlas Copco, modèle ZR4M. La batterie débite sur un même collecteur qui alimente deux
ballons tampons de stockage (24IR01/02) de capacité unitaire de 80 m³. Deux ensembles
sécheurs-refroidisseurs (24IS01/02) amènent la valeur du point de rosée à un niveau convenable
comme montré dans le modèle ci-dessous.
48
Figure 27: Schéma d'air instrumentation.
49
Les compresseurs utilisent l'air de l'atmosphère (flux bleu clair). L'air passe par un filtre, puis est
pressurisé une première fois dans l'étage basse pression. Il est ensuite refroidi par un réfrigérant
intermédiaire avant d'être à nouveau comprimé dans l'étage haute pression. Enfin, l'air est refroidi
en passant par le réfrigérant final avant de quitter l'équipement.
Les compresseurs utilisent de l'huile (flux jaune) pour lubrifier les roulements de rotor et les
engrenages des étages basse et haute pression. La pompe à huile est entraînée à partir de l'arbre
d'entraînement principal. L'huile est ainsi pompée à partir du réservoir d'huile passant travers le
refroidisseur puis le filtre à huile pour lubrifier ensuite les étages BP et HP pour enfin retourner
dans le réservoir d'huile.
50
Figure 30: Compresseur-circuit huile.
L'eau de refroidissement (flux vert) est utilisée pour les circuits des réfrigérants intermédiaire et
principal ainsi que pour les étages BP et HP. Le système comprend deux circuits : un pour les
compresseurs et le refroidisseur d'huile ainsi qu'un circuit pour les réfrigérants intermédiaire et
final.
Conclusion
51
Ce chapitre est le résultat de plusieurs recherches, tournées et visites qui nous ont permis de
comprendre le processus et par conséquent élaborer une description profonde de la centrale
thermoélectrique ainsi que la station d’air comprimé.
52
Chapitre IV : Application de
53
thermoélectrique et la station
d’air comprimé
Pompage eaux
54
Divers : Éclairage, Climatisation, …
Gasoil
Combustion Chaudières Auxiliaires
Fioul
Introduction
Ce chapitre représente une étape préliminaire dans notre projet basée sur la collecte des données
et informations indispensables pour nos calculs, analyse et éventuellement toutes solutions
proposées.
1 Planification énergétique
Le tableau ci-dessous représente les différentes sources d’énergie dans l’atelier utilités avec leurs
usages :
55
Tableau 11 : Sources d'énergie et leurs usages.
Les utilités fabriquées sont listées avec leurs provenances en tableau suivant:
Production
Énergie produite Provenance Unité
2018 2019 2020 2021
Chaudières
Vapeur HP t - 9.062 117 197
auxiliaires
Soutirage GTA t 2.086.190 2.513.164 3.315.822 3.287.259
56
Tableau 12 : Les utilités fabriquées
L’électricité, le gasoil et le fioul sont les éléments indispensables pour le bon fonctionnement .
Voici les données de consommation annuelle des deux entités durant les quatre dernières années
( Annexe 2) :
Destination Consommation
Formes d'énergie
2018 2019 2020 2021
Vapeur HP (t)
3.390.131 3.831.848 5.247.674 5.215.955
Vapeur MP (t)
254.949 314.494 346.462 279.298
57
11,77
Gasoil (m3) 11,8 76,72 21,6
Électricité ( MWh)
25.800
25.600
25.400
25.200
25.000
24.800
24.600
24.400
2018 2019 2020 2021
58
Vapeur HP (t)
6.000.000
0 Figure 33:
2018 2019 2020 2021 Évolution annuelle
de la consommation de
la vapeur HP par la
Vapeur MP (t) centrale
400.000 thermoélectrique.
350.000
300.000
250.000
200.000
150.000
100.000
50.000
0
2018 2019 2020 2021
Figure 35: Évolution annuelle de la consommation de l'eau de mer par la centrale thermoélectrique.
59
Électricité ( MWh)
7.000
6.000
5.000
4.000
3.000
2.000
1.000
0
2018 2019 2020 2021
Figure 36: Évolution annuelle de la consommation de l'électricité par la station d'air comprimé.
® Interprétation :
La consommation des différents type d’énergie est à la hausse sur ces quatre dernières années.
Cette augmentation remarquable est le résultat de :
o La mise en place d’une nouvelle ligne de production au niveau de l’atelier sulfurique (D) en 20
septembre 2019.
o L’augmentation de l’achat de la vapeur HP des JV.
o La fluctuation de la demande de la quantité de la vapeur MP par les clients. o Temps des arrêts à
froid et des arrêts à chaud.
Gasoil (m3)
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
2018 2019 2020 2021
Comme déjà cité et vu que les chaudières auxiliaires fonctionnent rarement et plus précisément
au démarrage du complexe Jorf Lasfar OCP, on constate que la consommation du gasoil est presque
toujours faible.
La norme ISO 50001 définit l’usage énergétique en tant que « Mode ou type d’utilisation de
l’énergie ».
Tableau 15: Usages énergétiques.
61
Refroidissement 52 560 000
condensat Condenseur principal 3 8760 2000
principal
Refroidissement 13 140 000
NORIA
Refroidisseur NORIA 3 5840 750
Combustion -
Gasoil chaudières Chaudières auxiliaires 2 - 20
auxiliaire
seuil
Énergie
Type d'énergie Usages annuelle Énergie annuelle (%) Cumul(%)
(KWh)
80%
Pompage eau alimentaire 23038800
40% 40%
80%
Éclairage et climatisation 17520000
30% 70%
80%
Production air comprimé 10512000
18% 88%
80%
Réfrigération 2803200
5% 93%
80%
Pompage condensats 1927200
3% 96%
Énergie électrique
80%
Création du vide 1208880
2% 98%
80%
Désurchauffe 481800
1% 99%
80%
Extraction 578160
1% 100%
80%
Pompage hydrazine 3942
0% 100%
80%
Pompage ammoniac 3942
0% 100%
Pour connaitre les usages énergétiques significatifs, nous avons utilisé la méthode de Pareto tout
en se basant sur la consommation.
62
Tableau 16: Données utilisées pour le traçage du diagramme de Pareto pour l'énergie électrique.
63
Pareto énergie électrique
25000000 100%
90%
Type Usages Consommation annuelle (m3) Consommation Cumul(%) seuil
d'énergie 20000000 annuelle 80%
(%)
70%
15000000 60%
50%
Eau de Refroidissement condensat 52560000 50% 50% 80%
10000000
principal 40%
mer
30%
5000000
Refroidissement condensat 40296000 2038%
% 88% 80%
auxiliaire 10%
0 0%
Refroidissement NORIA 13140000 12% 100% 80%
n
e
c
e
n
ts
ine
nia
tio
uff
vid
tio
nsa
ir …
…
raz
et …
rac
c ha
éra
mo
e au
du
de
na
hyd
Ext
frig
am
sur
con
on
age
ctio
age
age
ati
Ré
Dé
age
air
du
Cré
mp
Écl
mp
Pro
Po
mp
Po
Po
Po
Figure 38:
Pareto
énergie électrique.
Tableau 17: : Données utilisées pour le traçage du diagramme de Pareto pour l'eau de mer.
Consommation
Type Heures de Consommation
d'énergie
Usages Équipement Nombre fonctionnement nominale (t/h)
annuelle (t)
64
Pareto eau de mer
60000000 100%
90%
Refroidissement
50000000 Condenseurs 3 3000 8760
80% 52 560 000
condensat Principaux
70%
principal
40000000
60%
30000000 50%
Gasoil Combustion Chaudières 2 20 40% 0 -
20000000
Chaudières Auxiliaires 30%
Auxiliaires
20%
10000000
Figure 10%
39: Pareto
0 0%
eau de mer. Refroidissement …
Refroidissement … Refroidissement NORIA
Les usagers énergétiques
significatifs sont les
suivants :
65
UÉS Compétence
Responsable Fonction Formation
énergie
Énergie Essai, calcul et
Chef d’équipe de la
thermique Mohamed suivi de la Les exigences de
centrale
JOUIED/Mohamed consommation la norme ISO
thermoélectrique/Ingénieur
Ali BENNOUNA spécifique des 50001
thermicien
équipements
Air comprimé Suivi des
Mohamed rendements des Maintenance de
Chef d’atelier TED
MADANI compresseurs compresseurs
66
Tableau 20: La consommation énergétique de référence.
114.146.981
La plus haute consommation énergétique a été marquée en 2020 avec un coût 114.146.981 Dhs
(électricité, vapeur HP, vapeur MP, gasoil).
Le graphe ci-dessous illustre la répartition des différentes formes d’énergie pendant cette année.
0%
4%
30%
Eau de mer
Electricité
54% Vapeur HP
12%
Vapeur MP
Gasoil
® Interprétation :
Le graphe montre que la vapeur HP et l’eau de mer sont les types d’énergie les plus
consommables avec des pourcentages importants parvenant à 84% de la consommation globale.
Par contre, la consommation du gasoil est négligeable comparèrent aux autres consommations
énergétiques.
Mois Production
67
Janvier 48.985 95 131339 2928000
Février 44.207 - 128669 2533000
Mars 46.073 - 146990,518 2689000
Avril 46.428 7 191654,4167 2598000
Mai 54.941 - 186680 2647000
Juin 51.547 - 205713 2545000
Juillet 48.458 15 218253 2457000
Aout 45.249 - 200744 2637000
Septembre 53.098 - 199231,98 2570000
Octobre 47.476 - 189230,8333 2902000
Novembre 46.347 - 191357 2565000
Décembre 54.158 - 219227 2873000
Moyenne 48.914 - 184090,8123 2662000
Total 586.967 117 2209089,748 31944000
Le tableau ci-dessous représente les résultats mensuels de production de la centrale
thermoélectrique et la station d’air comprimé.
Électricité (MWh)
60000
50000
40000
30000
20000
10000
0
ai
ut
in
e
t
r
No bre
ril
Oc e
r
Dé bre
ille
ie
ie
ar
br
br
M
Ju
Av
Ao
vr
nv
m
to
em
m
Ju
Fé
Ja
ce
ve
pt
Se
68
® Le débit de vapeur MP soutiré, le débit d’admission de la vapeur HP, la température et la
pression de la vapeur admise sans oublier le déclanchement des GTAs à cause des différents
problèmes techniques sont des facteurs qui impact la cadence de la production de l’énergie
électrique.
® 100000 Nous
remarquons que
50000
la quantité de
0 vapeur MP
r
ai
s
ut
Oc e
No bre
in
r
ril
Dé bre
e
produite varie au
ille
ie
ie
ar
br
br
M
Ju
Av
Ao
vr
nv
to
em
m
Ju
Fé
Ja
ve
ce
pt cours de l’année,
Se
® Vu que la
Air comprimé (Nm3) cadence de la
3000000
consommation
2900000
de l’air comprimé entre
2800000
les mois et juillet
2700000
était 2600000
moins que les
ut
in
r
ril
Dé bre
e
r
Oc e
No bre
station d’air
ille
ie
ie
ar
br
br
M
Ju
Av
Ao
nv
vr
m
to
em
Ju
Fé
Ja
ve
ce
pt
comprimé en tant
Se
que vendeur du
produit air en subit les cadences par ajout "démarre" d’un compresseur en réserve où bien
l'inverse par arrêt volontaire de ce dernier de subvenir aux besoins de nos clients. Outre que ça,
69
cette période de chaque année connaît de basse consommation sur plusieurs produits suite que le
produit fini qui influence sur la marche est les engrais, saison de labour.
Selon la norme ISO 50001, l’Indicateur de Performance Énergétique (IPÉ) est une valeur
quantitative ou mesure de la performance énergétique, définie par l'organisme, permettant de
suivre la performance énergétique.
• Comparer la performance réelle du site industriel avec la valeur cible fixée par l'entreprise.
• Mettre l'accent sur les efforts et les gains pratiques après la mise en œuvre d'actions d'économie
d'énergie.
• Être alerté lorsque la consommation d'énergie dérive et réagir rapidement.
• Comparer sa performance avec celle des périodes et secteurs d'activité passés.
• Gérer sa production en priorisant la ligne ou les équipements les plus performants.
Pour déterminer certains IPÉs, nous avons utilisé la régression linéaire pour but de quantifier le
niveau d’optimisation relatif à la consommation d’énergie (Électricité, vapeur et eau de mer) afin
de noticer les inefficiences qui seront le siège d’éventuelles améliorations via une variété de
moyens.
IPÉ spécifique
Électricité
MWh consommée / MWh Produite
Vapeur HP
tonne Vapeur HP / tonne Vapeur MP
Et donc, si la consommation évolue d’une manière quasi-linéaire avec la production pour une
certaine période, on peut alors définir le modèle général en traçant la courbe de la consommation
70
en fonction de la production afin de déterminer la consommation fixe non liée à la production. Pour
ce, on applique une régression linéaire des différents points, sous forme d’une droite d’équation :
y = ax + b (4)
La somme des écarts entre les points au-dessus de la droite de régression et leurs projections
respectives sur cette dernière, va donner le potentiel d’économie possible à réaliser.
Les résultats obtenus à la fin de cette analyse nous permettrons de constituer un référentiel de
consommation, décider des actions à mettre en œuvre pour réduire la consommation d’énergie et
obtenir des résultats concrets et visibles.
60000 2750
2700
58000
2650
56000
2600
54000 2550
52000 2500
2450
50000
2400
48000
2350
46000 2300
20
0
0
20
0
0
0
20
0
0
i-2
-2
-2
-2
-2
t-2
2
r-2
-2
c-
il-
v-
v-
pt
ar
ai
n
ût
ju
oc
av
dé
no
fé
ju
ja
m
m
se
ao
y = 0,0391x + 384,11
2650
Consommation (MWh)
2600
2550
2500
2450
2400
52000 53000 54000 71
55000 56000 57000 58000 59000
Production (MWh)
1.3.1.1 Le rapport entre l’électricité consommée et l’électricité produite
2700
y = 0,0391x + 384,11
2650
Consommation (MWh)
2600
2550
2500
2450
2400
52000 53000 54000 55000 56000 57000 58000 59000
Production (MWh)
72
Évolution de la consommation et la productionn de
l'électricité
60000 2750
2700
58000
2650
56000
2600
54000 2550
52000
2700 2500
2450
50000
y = 0,0391x + 384,11
2650 2400
48000
2350
Consommation (MWh)
2600
46000 2300
20
0
0
20
0
0
0
20
0
0
i-2
-2
-2
-2
-2
t-2
2
r-2
-2
c-
il-
v-
v-
pt
ar
ai
n
ût
ju
oc
av
dé
no
fé
ju
ja
2550
m
m
se
ao
Électricité produite (MWh) Électricité consommée (MWh)
2500
2450
2400
52000 53000 54000 55000 56000 57000 58000 59000
Production (MWh)
Dans le cas de la régression linéaire, le modèle établi montre qu’il existe une relation linéaire
significative
entrela MWh consommée /MWh produite consommation
0,06
électrique et la
0,05 production.
Cette relation est
0,04
décrite par
0,03 l’équation
0,02 suivante :
0,01
Consommation
électrique
0,00
73
0
0
20
0
20
20
0
0
0
0
0
0
-2
-2
i-2
r-2
-2
-2
-2
t-2
2
il-
c-
v-
v-
ai
n
ût
pt
ar
ju
av
oc
dé
no
ju
fé
ja
m
m
ao
se
Consommation électrique (MWh) = 0,0391* Production électrique (MWh) + 384,11
L’intérêt de cette courbe se situe dans le suivi que l’on fait, l’objectif étant de réduire cette
consommation fixe et de réduire le ratio spécifique.
La consommation fixe mensuelle, qui est non liée à la production, est de 384,11 MWh tandis que
le reste de la consommation se situe à 0,0391 MWh consommée/MWh produite.
460000 50.000
440000 40.000
420000 30.000
400000 20.000
Figure 46: Indicateur de performance 1.
380000 10.000
360000 0
1.3.1.2 Le rapport entre la quantité de la vapeur HP consommée et
0
0
20
0
20
20
0
0
0
0
20
0
-2
-2
i-2
r-2
-2
-2
-2
t-2
l’électricité produite
il-
c-
v-
v-
ai
n
ût
pt
ar
ju
av
oc
dé
no
ju
fé
ja
m
m
ao
se
74
Évolution de la quantité de vapeur HP
consommée et l'électricité produite
480000 60.000
460000 50.000
0
0
20
0
20
20
0
0
0
0
20
0
-2
-2
i-2
r-2
-2
-2
-2
t-2
il-
c-
v-
v-
ai
n
ût
pt
ar
ju
av
oc
dé
no
ju
fé
ja
m
Nous traçons la
m
ao
se
480000
470000 Quantité de vapeur consommée (t) Électricité produite (MWh)
courbe de la
460000 y = 8,9409x - 59662
consommation
Consommation(t)
450000
thermique en
440000
fonction de la
430000
420000 production afin
de 410000 déterminer et
400000 réduire la
390000
consommation
50000 51000 52000 53000 54000 55000 56000 57000 58000 59000
Production (MWh) thermique fixe
non liée à la production,
ce qui doit présenter un potentiel de gain à réaliser.
La consommation fixe mensuelle, qui est non liée à la production, est de 59662 Tonne tandis que
le reste de la consommation se situe à 8,9409 Tonnes/MWh d’électricité produite. La
75
Tonne de vapeur HP/Mwh produit
12
condenseur
10
principal et le
8 condenseur
auxiliaire.
6
4
Figure
48:
2
20
0
20
0
0
0
0
0
20
0
i-2
-2
-2
-2
-2
-2
t-2
2
r-2
il-
c-
v-
v-
ût
pt
ar
ai
n
ju
oc
av
dé
ju
no
fé
ja
m
m
ao
se
Indicateur de performance 2.
480000 250000
460000 200000
440000
150000
420000
100000
400000
380000 50000
360000 0
20
0
0
20
0
0
0
20
0
0
0
-2
-2
-2
i-2
t-2
2
-2
r-2
-2
c-
il-
v-
v-
ar
ai
n
ût
pt
ju
oc
av
dé
fé
no
ju
ja
m
m
ao
se
76
Tonne de vapeur HP/tonne de vapeur MP
3,5
2,5
1,5
0,5
20
0
20
0
0
0
0
0
0
20
0
i-2
-2
-2
-2
-2
-2
t-2
2
r-2
il-
c-
v-
v-
ût
pt
ar
ai
n
ju
oc
av
dé
ju
fé
no
ja
m
m
ao
se
Figure 49: Évolution de la consommation de la vapeur HP et la production de la vapeur MP.
La production de l’énergie électrique par les GTA dépend des débits de vapeur d’admission et de
soutirage, des enthalpies massiques, des températures et des titres massiques en vapeur
d’échappement.
.
Figure 51:
Schéma du
Groupe Turbo-
alternateur.
1.3.1.4.1
Cycle
thermodynamique.
77
3 4
(1) (2) :compression adiabatique de l’eau alimentaire par les pompes Multicellulaires.
(2) (3) :vaporisation de l’eau alimentaire dans les chaudières de récupération.
(3) (4) :surchauffe de la vapeur dans le Surchauffeur.
(4) (5) :détente (théoriquement isentropique) dans la turbine à vapeur.
(5) (1) :Condensation de la vapeur dans le condenseur principale.
Le tableau suivant regroupe les caractéristiques physiques de la vapeur dans les conditions de
températures et de pression optimales données par le constructeur. Les enthalpies sont extraites à
partir du logiciel SteamTab.
78
Les caractéristiques thermodynamiques du cycle décrit par l’eau et sa vapeur, peuvent être
repérées sur des tables thermodynamique détaillées ou à l’aide du logiciel STEAMTAB (Annexe
5) en sur un diagramme température-entropie « T, S ».
Avec : 𝑚+ = 𝑚’ + 𝑚- (6)
𝑆 = 𝑚𝑠 = 𝑠’ 𝑚’ + 𝑠-𝑚- (7)
Avec :
Hypothèse :
On suppose que dans le condenseur y’as pas de pertes, donc la quantité de chaleur reçue par l’eau
de mer est égale à la quantité de chaleur cédé lors de la condensation de la vapeur.
Avec :
79
A.N :
ϕ$ = 54147,58
𝐾𝑊
D’après les valeurs pris de la salle de contrôle on a :
D’où on trouve :
ϕ$ = %&’(
%)(( × (1,03.103 ) × (0,98.4,18) × (34-22)
Puisque nous avons supposé que l’échange dans le condenseur est parfait, donc :
Avec :
- 𝐿’ : Chaleur latente.
- 𝑥 : Titre de vapeur.
- Le débit de chaleur lors de la condensation de la vapeur est : = 90 t /h.
- D’après le tableau de la chaleur latente de vaporisation, à une température de 35ºC, est égale à : =
578,61 Kcal/Kg.
𝑥= 2# (12)
.$.4!
A.N:
54147,58
𝑥=
,---
#.--
=× 578,61 × 4,18
; 90 ×
80
𝑥 = 0,89
h5 = 2300,96 kJ/ Kg
S5 = 7,47013 kJ/ Kg
𝜂/ = 0#$%&’()(*+,0!é# (13)
Avec :
Remarque :
Les pertes mécaniques sont très inférieures devant l’énergie utile reçue par l’arbre de la turbine,
donc on peut les négliger.
𝜂 = 0!é#
/ +̇ $-!(5$-!?5,#.)?+̇ /&+0(5/&+0?5,#.)
𝜂16/ = 00!é
%,#é#
𝜂ABC = +̇ $-!(5$-!?5,#.0)é?%,#+̇ /&+0(5/&+0?5,#.)
Il est défini d’une manière analogue à celui de la turbine, est le rapport de la puissance gagnée sur
la puissance dépensée. La puissance gagnée est la puissance électrique aux bornes de l’alternateur,
qu’on désigne par (𝑃é-$6) et la puissance dépensée est la puissance mécanique à l’accouplement
transmise par la turbine on la désigne par (𝑃.é6).
(18)
D’où :
(20)
• Rendement industriel
82
Tableau 23 : les propriétés physiques de la vapeur dans les conditions optimales.
37 × 10.
190 × (3404,12 − 2300,96 ) × 10. − 100 × (2988,54 − 2300,96 ) × 10
𝜂ABC = .× 3600
𝜂@AB = 94,57 %
• Rendement actuel
𝑃!"#$% = −3,1 + 0,3. 𝑚̇ &’( − 0,2. 𝑚̇ $")% + 10*+. 𝑚̇ &’(. 𝑚̇ $")% + 7. 10*,𝑚̇ &’(- − 4,57. 10*,. 𝑚̇ $")%-
Préelle Pconst Écart 𝜂GTA1 Préelle Pconst Écart 𝜂GTA2 Préelle Pconst Écart 𝜂GTA13
Jour 1 27 28,95 1,95 88,93% 14,5 17,82 3,32 78,45% 29 31,68 2,68 91,32%
Jour 2 17,5 18,85 1,35 89,16% 19,8 22,73 2,93 81,76% 22 24,62 2,62 86,69%
Jour 3 24 25,77 1,77 90,17% 27 31,15 4,15 84,45% 16 17,7 1,7 86,79%
Jour 4 12 12,92 0,92 87,80% 11 14,27 3,27 71,45% 13,7 17,74 4,04 72,65%
Jour 5 35,3 38,65 3,35 93,39% 30,5 33,97 3,47 86,66% 32,5 35,95 3,45 89,16%
Jour 6 32 34,62 2,62 94,05% 23 26,39 3,39 80,48% 11 11,57 0,57 89,11%
Jour 7 20 22,79 2,79 88,93% 17,9 19,96 2,06 82,09% 30 32,91 2,91 90,31%
Moyenne 23,97 26,08 2,11 90,35% 20,53 23,76 3,23 80,76% 22,03 24,60 2,57 86,58%
Pour calculer les performances actuelles de chaque groupe turboalternateur, nous avons
sélectionné des journées types pendant le stage et pris différentes lectures sur celles-ci (Annexe3).
Le tableau ci-dessous regroupe la puissance produite par 3 GTA, la puissance qui doit être
produite, et la différence entre les deux.
Il est à noter que la formule utilisée pour le calcul de la puissance du constructeur 𝑃6,C#+ est la
formule recommandée par le fournisseur ALSTHOM ATLANTIQUE tel que :
83
L'influence de la pression du vide sur la charge pour GTA1
(2 120 35 1)
30
100
Tableau 24: Paramètres de marche des 3 GTA et leurs rendements.
25
80
20
60
15
Après avoir calculé le rendement global industriel et actuel des trois groupes turboalternateurs, on
40
constate que ces rendements dépendent étroitement des paramètres d’état
10 (pression et
température)
20 d’admission et de soutirage mais aussi du niveau de vide dans le condenseur
principale (pression d’échappement).
1 2 3
1.3.2 Facteurs pertinents
Mesure
35
200
30
150 25
20
100 15
10
50
5
0 0
1 2 3 4 5 6 7 8
Nous constatons d’après le graphe que la puissance électrique produite varie proportionnellement
avec les changements du débit d’admission, cela est expliquer par le fait qu’au niveau du rotor de la
turbine on favorise la génération d’une puissance mécanique de plus.
84
Le graphe suivant représente l’influence de la température sur la charge et sur le rendement du
GTA:
452 30
451 25
450 20
449 15
448 10
447
446
1 2 3
MESURE
L’eau de mer est utilisée pour créer le vide dans les condenseurs principaux. Plus la température
d’entrée de l’eau de circulation sera basse, plus basses seront la pression de condensation et
température de saturation. La chute d’enthalpie entrée – sortie de la turbine n’en sera que plus
élevée : d’où̀ une plus grande production d’énergie et un meilleur rendement.
Afin de déterminer les causes principales responsables sur la diminution de la charge, nous avons
dressé́ une courbe de la pression par rapport à la charge (Annexe 6).
85
L'influence de la pression du vide sur la charge pour GTA1
120 35
30
100
25
80
20
60
15
40
10
20
1 2 3
Mesure
D’après la figure (48) en remarque que lorsque la pression de vide diminue le rendement
s’améliore, ce résultat peut être expliquer par le fait que au point d’échappement il y’a un
mélange de vapeur- eau, et d’après le diagramme T-S de l’eau nous constatons qu’une diminution
de pression d’échappement s’accompagne d’une chute du titre de masse en vapeur ce qui indique
que l’énergie emmagasiner dans la vapeur a été bien convertie en énergie mécanique au niveau du
rotor de la turbine, ce qui implique une augmentation de rendement.
Alors l’optimisation de pression de vide assuré par le système de création de vide aura un impact
positif sur le rendement de la turbine.
86
1.3.2.2.1 L’impact de la température de l’eau de mer
D’après le graphe ci-dessus, on remarque que plus la température de l’eau de mer augmente, plus
le débit d’eau de mer consommé par les condenseurs accroit.
La norme ISO 50001 exige que l’organisme établisse des objectifs et des cibles énergétiques.
A partir des résultats de la revue énergétique, nous avons fixé des objectifs d’amélioration de la
performance énergétique de l’entreprise.
87
Régler les paramètres de
marche
Améliorer le
Surveillance du vide. Hassan EL
rendement des
MAIMOUNI
GTA Programme de
maintenance des
Groupes
TurboAlternateurs.
Vapeur
L’audit du circuit eau-vapeur nous a permis d’identifier des fuites qui doivent être absolument
éliminées.
Lors de l’inspection de réseau vapeur on a remarqué des pertes en vapeur par fuites dans les
conduites, perte par les vannes (problèmes d’étanchéités) et des pertes non négligeables par les
purgeurs parce qu’ils débitent de la vapeur aux places des condensats ce qui influe négativement
le débit de vapeur qui arrive à la centrale thermoélectrique.
88
Figure 58: Fuites de vapeur.
Les fuites de vapeur détectées dans le réseau HP, peuvent être estimées par la méthode de
panache, la démarche d’application de cette méthode est comme suit :
Méthode de panache [9] : Cette une méthode d’estimation de pertes en débit dans un réseau de
circulation de Gas dans notre cas nous avons de la vapeur, alors les fuites de vapeur sont estimées
en mesurant la longueur de panache puis utilisera la valeur obtenue pour déterminer le débit perdu à
travers des abaques, la méthode est expliquée dans la figure suivante:
89
Type des fuites Fuites de vapeur HP
Équipements o Trous dans la tuyauterie
o Vannes o Soupapes
Nombre de fuites 10
Longueur moyenne des fuites en (m) 1,6
Perte en vapeur (t/h) par fuite 0,055
Perte en (t /mois) 39,6
Équivalent en électricité (MWh/mois) 8,8
La longueur de panache est définie par la distance entre le début de la fuite et le point où la
vapeur se condense en eau, on détermine les pertes horaires d’une fuite de vapeur. Cette méthode
nous permet d’éviter l’utilisation de la méthode reposant sur la détermination du diamètre de l’orifice,
une action qui nécessite l’arrêt du complexe. Parmi les purgeurs ont un mal fonctionnement complète
ou partiel, il y a ceux qui sont en décharge continu générant des fuites importantes de vapeur.
o Vapeur HP
Suite à l’inspection détaillée dans le tableau précédent, il s’est avéré que chaque perte de vapeur
HP de 0,055 t/h est équivalente à 105,6 MWh/an et une somme de 97.152 Dhs par an
o Vapeur MP :
Type des fuites Fuites de vapeur HP
Équipements o Conduite o
Vannes
Nombre de fuites 6
Longueur moyenne des fuites en (m) 1,55
Perte en vapeur (t/h) par fuite 0,045
Perte en (t /mois) 32,4
Équivalent en électricité (MWh/mois) 5,4
On procède de la même manière pour préciser les fuites en vapeur MP :
Le diagnostic a permis de recenser 6 fuites en vapeur MP avec une équivalence de 64,8 MWh/an
et 59.616 Dhs par an.
90
Installation de débitmètres vapeur en différents endroits stratégiques du réseau, sur les différents
départs du collecteur vapeur principal, ou au niveau des consommateurs les plus importants. Ces
débitmètres permettront de :
91
•
Colmatage de fuites en charge
• Tamponnage
Nous proposons le tamponnage afin d’éliminer le tube fuyard de deux côtés comme montés
sur les figures ci -dessous.
92
•
93
•
Nous proposons d’alimenter cet atelier directement par la vapeur MP (8 bar, 260 °C).
Cela va permettre à la centrale de bénéficier de la vapeur HP pour produire plus d’énergie
électrique, ainsi d’économiser l’eau alimentaire fournit à EMAPHOS pour le
désurchauffe, Pour ce faire nous suggérons de remplacer les conduites de la vapeur HP
par des conduites MP.
Sachant que 4.5 tonnes de vapeur HP produit 1MWh, et l’atelier EMPHOS consomme
25t/h. le gain énergétique est de 48 180 MWh/an, le gain environnemental équivalent est
4 180 kg/an et le bénéfice est de 44 325 600 Dh/an .
Avec :
- Les anomalies liées à l’homogénéité des températures dans les conduites vapeur.
Dans ce cadre nous avons étudié le cas d’une conduite nue qui nécessite un calorifuge et
d’une autre qui nécessite le changement d’isolant.
94
•
95
Si on isole les conduites nues avec de la laine de roche dont la longueur totale est de 61
� �, (47 𝑚 pour les conduites de vapeur MP et 14 𝑚 pour les tronçons de la vapeur HP), le
gain sera comme suit :
Sachant que :
§ Les conduites de vapeur HP sont isolées par une épaisseur de 100 𝑚𝑚, et les
Conduites de vapeur MP sont isolées par une épaisseur de 50 𝑚𝑚.
D’où le coût d’investissement ainsi que les gains énergétiques et économiques sont :
24 150
55 123 10 000 45 123 44 184 757,46 34 293 481
96
Figure 67: Conduite vapeur 2. Figure 68: Image thermique 2.
D’après les résultats obtenus, nous remarquons que la minimisation du débit d’admission
et de la température provoque l’écart entre la puissance du constructeur et la puissance réelle
ainsi que la diminution du rendement.
98
• Augmenter successivement la pression et la température au niveau des régulateurs de débits
d’admission jusqu’à 56 bars et 490 °C
• Vérification du fonctionnement des débitmètres
Lorsqu’on retarde l’entretien des groupes turboalternateur nous constatons une chute
considérable dans leurs rendements c’est-à-dire que tant que nous n’avons pas effectué ́ de
révision à temps tant que nous perdons au niveau de la production de la centrale
thermoélectrique.
Le tableau suivant représente le coût de l’énergie électrique selon les tranches horaires
(Annexe 7):
Tableau 29: Coût de l'énergie électrique selon les tranches horaires et la période.
On remarque que le coût d’1 MWH fournie par l’ONE est très couteux dans les heures de
pointes.
99
Nous proposons alors d’augmenter la cadence de la productions durant les heures creuses
ce qui sera bénéfique en achetant l’énergie électrique de la part de l’ONE à cette heure-ci et
donc éviter de trop consommer dans les heures pointes.
100
1) D’après une recherche dans l’historique, nous avons constaté que 10 années, que les
chaudières auxiliaires n'ont pas été sollicité pour un démarrage complexe.
2) Grace à L’implantation d’une nouvelle ligne de production de la vapeur HP en 2019, on n’a
plus besoin de faire fonctionner les chaudières auxiliaires pour combler le déficit en vapeur HP.
101
✓ Zone de détection : Espace ou le détecteur de mouvement est installé.
✓ Angle de détection : vu que les pièces sont en général de formes carrées ou rectangulaires,
pour simplifier on choisit un champ de détection carré, d’un angle de 360°, ce qui permet une
meilleure surveillance des mouvements des personnes, n’importe où dans la pièce.
✓ Typede montage : Puisqu’il s’agit des détecteurs de présence pour les sanitaires et vestiaires, il
est préférable d’opter pour des détecteurs montés aux plafonds.
✓ Hauteur de montage : la hauteur de la pièce joue un rôle important dans la détection de
présence. Elle dépend de la surface de la pièce, c’est-à-dire la zone de détection. ✓
Dimensions de la partie éclairée : la surface de la pièce influence sur la zone de détection.
• Description de l’existant :
Nous avons remarqué que chaque jour les vestiaires sont fréquentés en moyenne de 7h
par jour, pourtant les lampes restent allumées 24h/24h. Quant aux sanitaires, ils ne sont
réellement occupés que 5h, mais les lampes restent allumées 20h/24h. Pour les escaliers et
les couloirs de la centrale thermoélectrique, les lampes restent allumées 18h/24h même s’ils
ne sont utilisés que 9h.
Escaliers
5 S<35 0,36 6570 3285 2365,2 1182
Couloirs
12 S<35 0,432 6570 3285 2838 1419,12
102
7759,08 3336,96 44,22 43 301,70 33,61
L’éclairage représente 15% de la consommation des utilités. Il évoque des coûts non
négligeables pour l’entreprise. Des actions simples pourront avoir un impact important sur
la consommation globale de l’éclairage: Entretien des luminaires (empoussièrement,
vieillissement des lampes), nettoyage des vitrages…etc. Le premier gisement de réduction
de la consommation de l’éclairage réside dans le comportement éco-citoyen et la prise de
conscience de toutes les personnes présentes sur le site de l’entreprise.
Le choix des composants les plus appropriés dépend du type de l’espace à éclairer et de
l’activité qui s’y produit. Toutefois, en faisant le bon choix, des économies d’énergies
importantes peuvent être atteintes.
Actuellement, les LED sont de plus en plus introduites dans le marché des lampes qui
utilisent une technologie plus avancée de diode émettrice de lumière. Ses principaux
avantages :
103
D’où l’utilisation des tubes LED reste une solution avec une plus grande économie d’énergie, bien
que l’investissement soit plus élevé.
Tube fluorescent
36 3350 18 315,36 157,68 145,0656
simple
Tube fluorescent
72 3600 40 630,72 350,4 257,8944
double
Projecteur1 250 5400 60 2190 525,6 1531,248
Projecteur2 400 7500 80 3504 700,8 2578,944
Total 8113,152
À cause de la difficulté affrontée lors de la quantification des lampes nous avons décidé de
raisonner sur une seule unité pour chaque type de lampe.
Pour réduire le besoin de rafraîchissement des locaux, nous proposons les actions suivantes:
La réduction de fonctionnement des équipements de climatisation d’une heure par jour seulement
engendre des gains importants .
Tableau 34: Gain annuel lors de la réduction du temps de marche des climatiseurs.
Quantité d'énergie Gain Gain
Nombre de Puissance économisée annuellement Prix unitaire économique environnemental
climatiseurs unitaire (KW) (MWh) (Dh/MWh) (Dh/an) (Kg/an)
98
105
Figure 74: Installation de compression d’air.
Les compresseurs que possèdent la station d'air sont à vitesse fixe c'est à dire ils
fonctionnent à une vitesse toujours stable. Si les besoins des clients en air comprimé
restent les mêmes, la technologie de compression à vitesse fixe apportera de nombreux
avantages. Ce n’est pas toujours le cas. Un compresseur à vitesse fixe fonctionne à plein
régime d'une manière permanente alors on risque de gaspiller de l’énergie si on n'a pas
besoin d'un tel rendement.
Les compresseurs à vitesse fixe, en revanche, fonctionnent à vide car la fatigue subie par
le moteur en cas de démarrage à pleine pression l'exposerait à une pression élevée. Cela
peut entraîner un gaspillage d'énergie car le compresseur fonctionne alors sans produire d'air
comprimé. Les compresseurs à vitesse variable évitent ce problème en adaptant la
puissance à la demande. Les compresseurs à vitesse variable aident à augmenter
l'efficacité de l'usine en ne produisant que la quantité exacte d'air utilisée par
l'équipement en aval
L'association d’un compresseur à vitesse fixe avec un système à vitesse variable semble
être la solution la plus avantageuse et la plus économique, permettant d'importantes
économies d'énergie et répondant à la demande.
Il faut nettoyer et remplacer régulièrement les cartouches pour réduire les pertes de charge.
Dans le cas où une seule application nécessite une pression élevée, il est préférable
d’installer un surpresseur à proximité de celle-ci et travailler à une pression moins
importante sur le reste du circuit.
La mise en veille prolongée automatique des systèmes de bureautique peut réduire jusqu’à
60% de l’énergie consommée lors de non utilisation.
Pour configurer la mise en veille de l’écran ou de l’ordinateur, il faut cliquer sur gestion de
l’alimentation. Nous pouvons accéder à la gestion de l’alimentation dans le panneau de
configuration en cliquant sur Options d’alimentation.
107
Figure 75: Schéma de propriétés des options d'alimentation.
Toutes les actions déjà mentionnées nécessitent l’implication d’un personnel sensibilisé et
formé. Donc il est conseillé de planifier des compagnes de sensibilisations qui comporteront
les éléments suivants :
108
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons pu élaborer un plans d’actions qui permettront d’atténuer la
consommation énergétique, le coût économique et les émissions de CO 2 tout en
commençant par le circuit eau-vapeur dans lequel nous avons proposé d’installer des
débitmètres de vapeur, analyser constamment les réseaux eau-vapeur par thermographie
infrarouge… Et puis nous avons procédé à améliorer le circuit eau mer à travers le
recyclage de l’eau de mer et l’installation d’une vanne automatique au niveau des
condenseurs auxiliaire, ensuite l’amélioration des performances du groupe
turboalternateur et finalement la réduction des consommations de l’éclairage et de la
climatisation.
109
Conclusion
Dans le cadre de notre projet de fin d’étude, notre travail s’inscrit dans le cadre de
l’efficacité énergétique et l’optimisation de la consommation énergétique et consiste à
mener une évaluation des performances énergétiques de la centrale
thermoélectrique de JorfLasfar Nord à travers un audit énergétique selon la norme
internationale ISO 50001 visant l’amélioration continue de ces performances.
Tout d’abord, Nous avons établi un état des lieux complet de la centrale
thermoélectrique ainsi que la station d’air comprimé. Ensuite, une analyse
approfondie de ce dernier nous a permis d’identifier les usages les plus
énergivores au , de bien gérer la consommation énergétique, de déterminer un
indicateur de performance énergétique, et d’élaborer un plan d’action.
Cet audit nous a permis de cerner les problèmes majeurs de pertes de l’énergie et
la mise en place des actions d’amélioration la chose qui contribue à l’évaluation du
gain économique voire environnemental.
Nous avons tiré un bilan très positif de ce stage, qui fut une expérience très
enrichissante tant sur le plan professionnel que personnel. Sur le plan
professionnel d’abord, nous avons pu appréhender toutes les facettes du métier
d’auditeur, notamment la réponse aux exigences des normes ainsi que les objectifs
fixés par l’organisme audité. Nous avons donc rempli les objectifs fixés, à savoir
la réduction de la consommation énergétique en mettant en place un plan d’actions.
Sur le plan personnel ensuite, nous avons pu comprendre que les soft skills jouent un
rôle primordial pour atteindre les objectifs visés.
110
Annexes
Annexe 1 : Cahier de charge du projet
111
112
113
Annexe 2 : Fichier Excel contenant les données de consommation de
la centrale thermoélectrique
114
Annexe 4 : Dessin des schémas à l’aide du logiciel EDRAWMAX
A l’aide du logiciel EDRAWMAX nous avons réalisé les dessins des schémas explicatifs
dans différentes parties notamment la partie du plan d’action d’eau de mer et de vapeur.
115
Annexe 5 : Calcul des enthalpies à l’aide du logiciel Steam Tab
Pour obtenir l’enthalpie d’admission ou de soutirage, il faut insérer la température en °C et
la pression en bar, comme illustré sur la figure suivante :
116
Annexe 6 : Rapport journalier des paramètres de la centrale
thermoélectrique
117