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Notre Sujet
III. Introduction........................................................................................................... 5
L’Ecole Centrale Casablanca, par sa culture orientée projet et afin de familiariser ses
étudiants avec la réalité́ du monde professionnel, a intégré́ les projets « innovation » dans
leur cursus académique. Ceux-ci sont la meilleure opportunité́ pour mettre en pratique les
connaissances théoriques et les compétences techniques que nous, élèves ingénieurs,
avons pu acquérir lors de notre formation. D’autant plus, en étant dans un cadre de
l’entreprise et sous la supervision d’un professionnel, nous pourrons forger nos soft skills
développés pendant les différents Ateliers de Développement Personnel et de Leadership.
Dès lors, nous pourrons apporter une vision jeune et critique à l’entreprise qui nous a été́
affectée.
De plus, notre client, TAQA Morocco, est conscient de ces enjeux, c’est pour cela qu’il est
engagé dans ce processus d’amélioration continue en cherchant des outils d’inspections
au niveau des chaudières, on cite par exemple les caméras thermiques comme étant un
outil parmi d’autres.
Ainsi, notre mission est d’étudier la faisabilité de l’usage des caméras thermiques pour
l’inspection, afin d’optimiser la consommation du charbon et d’augmenter la durée de vie
des chaudières. Ceci en anticipant les pannes et les pertes par une maintenance continue
et préventive dans l’optique de :
Cette inspection veille ainsi à la prévention des accidents de travail et pour assurer
cela, les entreprises planifient un cycle de maintenance et d’inspection pour chaque
machine de façon à ce que celle-ci suit les normes et les réglementations écrites par le
fournisseur ou la compagnie de création de la machine.
Chaque mode d’excitation a ses propres spécificités techniques (mise en œuvre, taille de
la zone inspectée, contraintes techniques, …) et sera bien adapté à certains types de
matériaux.
❖ Pour le nettoyage :
• Aspirer la poussière autour de la chaudière et des bouches d'aération pour que l'air
puisse circuler librement et aussi au niveau des bruleurs et autour de la base de la
chaudière.
• Retirer les boulots de fixation de la soufflerie
• Nettoyer les courroies et les poulies qui relient la soufflerie au moteur.
❖ Pour l’inspection :
• Assurer que les ouvertures d'air de combustion ne sont ni bloquées ni obstruées.
• Inspecter la conduite de fumée pour vérifier qu'il n'y ait pas de corrosion ou de
fuites.
• Vérifier que la courroie de transmission du ventilateur n'est pas fendue.
• Utiliser une toile émeri pour le nettoyage du capteur de flamme.
• Vérifier que les conduits ne présentent pas de fuites d'eau et ne sont pas rouillés.
• Vérifier que les panneaux ne sont pas desserrés et des conduites d’évacuation.
• Vérifier le thermostat électronique pour la détermination des piles au cas où
doivent être changées.
2. Chaudière
a. Définition d’une chaudière
Une chaudière est un système dont le rôle principal est d’augmenter la température d'un
fluide caloporteur (fluide pouvant transporter de la chaleur) qui est très souvent de l’eau afin
de déplacer de l'énergie thermique. Généralement utilisée dans les habitations pour faire
chauffer de l’eau, elle est également un outil indispensable pour faire fonctionner une centrale
thermique.
Classification par
Classification par Classification par Classification par Classification par
type de fluide
gamme de puissance application source de chaleur construction
caloporteur
Puissance < 70 kW :
Production d'énergie Chaudière à Chaudière à tube
Chaudière L'eau
électrique combustion d'eau
individuelle
Puissance > 70 kW :
Chauffage d'eau Chaudière à tube de
Chaudière Vapeur d'eau Chaudière électrique
sanitaire fumée
industrielle
Fluide thermique
A cela, nous pouvons ajouter deux autres catégories de chaudière en fonction du matériau
utilisé. Nous avons :
• Chaudières en fonte
Elles sont obtenues par moulage à partir d’un modèle et se trouvent dans la gamme
des puissances peu élevées (< 2000 th/h). Ce sont généralement des chaudières à eau
chaude.
• Chaudières en acier
❖ Chambre de combustion
C’est l’endroit où l’on brûle le combustible. C’est dans cette chambre que se dégage
l’énergie calorifique du combustible utilisé.
❖ Les brûleurs
Leur rôle est d’engendrer et d’entretenir la combustion en assurant le mélange du
combustible avec l’air ambiant. La chambre de combustion possède 12 bruleurs.
❖ Ventilateurs de soufflage
Leur rôle est de fournir l’air requis à la combustion au niveau des brûleurs. Ils injectent
cet air dans les bruleurs après avoir aspiré l’ai atmosphérique.
❖ Réservoir
Il est généralement de forme cylindrique et disposé à la partie haute de la chaudière.
Il contient 84 cyclones (les cyclones permettent de séparer de la vapeur de l’eau du mélange
issu de l’évaporation). Les parties supérieures et inférieures du ballon contiennent
respectivement de la vapeur de de l’eau.
❖ Economiseur
C’est un échangeur thermique ayant pour but de récupérer une partie de la chaleur
restante de la combustion pour élever la température de l’eau d’alimentation avant d’être
introduite dans le réservoir.
❖ Surchauffeur
Il s’agit aussi d’un échangeur thermique permettant de récupérer une partie de la
chaleur issue de la combustion et d’élever la température de la vapeur provenant du réservoir.
❖ Cheminées
Ce sont les zones où s’échappent les gaz de fumée de la combustion. Elles sont
généralement très élevées (80m) afin que l’évacuation de la fumée se fasse dans
l’atmosphère.
❖ Ventilateur de tirage
Ils sont installés à la base de la cheminée. Ils aspirent ainsi facilement les gaz de fumée
dès leur sortie de la chaudière pour les propager dans les cheminées.
❖ Ventilateur de recyclage
Ils aspirent les fumées à la sortie de la chaudière, les refoulent dans celle-ci en face des
bruleurs. Ce processus de refoulement de fumée permet d’accroitre le rendement de la
chaudière.
Les principaux circuits d’une chaudière et les facteurs qui influencent leur bon
fonctionnement
Les principaux circuits d’une chaudière sont :
▪ Le circuit permettant d’alimenter la chaudière en eau
▪ Le circuit d’alimentation en air
Ce circuit permet d’avoir une bonne combustion permettant ainsi un bon rendement
▪ Le circuit d’alimentation en combustible
▪ Le circuit d’eau chaude ou de vapeur produite
▪ Le circuit d’extraction de fumée
La fumée issue de la combustion doit être évacuée à travers les cheminées
Lorsque le brûleur est en fonctionnement et lorsqu’il est à l’arrêt : une partie de l’énergie
contenue dans le combustible consommé est directement perdue par la chaudière.
Un mauvais rendement de combustion d’une chaudière peut avoir pour origine :
g. Cadre de maintenance :
L'objectif clé de la maintenance est d'assurer le fonctionnement, la durée de vie et
la sécurité du système avec un minimum de coûts et de dépenses. Des machines ou des
équipements mal entretenus peuvent entraîner des pannes aléatoires entraînant un arrêt
de la production.
• Niveau d'eau.
• Répartition de la température dans le foyer.
• Pression et température de fonctionnement.
• Pression et température de l'eau d'alimentation.
• Pression et température d'huile.
• Température des condensats.
• Température des fumées.
• Calcul du débit d’air.
• Consommation de carburant.
Dans une centrale thermique au charbon, la vapeur nécessaire pour entraîner les
turbines est produite par la combustion du charbon pulvérisé. L'énergie libérée au cours
de ce processus chauffe une chaudière avec canalisations intégrées. L'eau introduite dans
cette chaudière est ensuite convertie en vapeur. Pour garantir un fonctionnement fiable et
efficace, il est nécessaire de surveiller l'injection de charbon pulvérisé dans le brûleur avec
une quantité d'air définie, ainsi que l'eau d'alimentation et l'air de combustion dans le
surchauffeur et l'unité de préchauffage. Cela exige que les signaux puissent être transmis
de manière fiable entre l'usine et la salle de commande.
❖ Programme de maintenance :
Chaque cycle de maintenance majeure est assuré 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7
par plus de 750 sous-traitants supplémentaires. La politique de maintenance de TAQA
Maroc tient compte d'un calendrier d'arrêts programmés de l'usine selon un cycle de 8 ans,
composé de trois types d'arrêts pour maintenance : Arrêts simples pour inspection : 7 jours
; arrêts mineurs : 21 jours/25 jours ; arrêts majeurs : 42 jours.
3. Caméra thermique
a. Qu’est-ce que l’infrarouge ?
Nos yeux sont des détecteurs destinés à capter la lumière visible, c'est-à-dire la
partie visible du spectre électromagnétique. Toutes les autres formes de rayonnement
électromagnétique, par exemple l'infrarouge, sont invisibles à nos yeux. L'existence de
l'infrarouge est découverte en 1800 par l'astronome Frederick William Herschel. Voulant
savoir si la lumière produit des températures différentes selon sa couleur, il utilise un
prisme pour diviser un rayon de soleil. Il mesure la température de chaque couleur du
spectre, et constate que les températures augmentent du violet au rouge. Herschel décide
alors de mesurer la température juste après la portion rouge du spectre, dans une zone où
aucune lumière n'est visible. À sa surprise, il y trouve une température plus élevée encore.
L’infrarouge fait partie de la vie de tous les jours. Nous le ressentons sous forme de
chaleur en provenance du soleil, d'un feu ou d'un radiateur. Bien qu'il soit invisible à nos
yeux, les nerfs de notre peau le détectent comme de la chaleur. Plus un objet est chaud,
plus il émet de rayonnement infrarouge.
L'énergie infrarouge provenant d'un objet est focalisée par l'optique sur un
détecteur infrarouge. Ce détecteur envoie les informations à la partie électronique du
capteur chargée du traitement d'image. Cette partie électronique convertit les données du
détecteur en une image qui peut être observée dans le viseur, ou sur un écran vidéo ou
LCD.
b. Fonctionnement
Le principe d’une caméra thermique est de mesurer et d’enregistrer les différentes
ondes de chaleur, rayonnements infrarouges, émis par un corps ou un objet. Elle reproduit
une image représentant l’intensité du rayonnement, ce qui permet d’évaluer la
température. En effet, plus la température d’un corps ou d’un objet est élevée, plus le
rayonnement est important. Ce sont ces données qui permettent aux caméras thermiques
de restituer une cartographie spatiale des températures, appelée thermographe. Pouvant
détecter les corps chauds, comme les corps froids, elle applique à chaque température une
couleur et indique celle-ci en degrés Celsius ou en degrés Fahrenheit. Le plus généralement
les températures froides sont dans des teintes de bleus, et les températures chaudes, dans
des teintes de rouges. Vous pouvez ainsi voir, si une fenêtre est mal isolée par exemple,
des nuances de bleus montrant les flux d’airs froids qui induisent une déperdition de
chaleur.
c. Applications
Les caméras thermiques sont des outils puissants et non invasifs pour surveiller et
diagnostiquer l'état des installations et des composants. Une caméra thermique permet
d'identifier les problèmes très tôt, donc de les documenter et de les corriger avant qu’ils
s’aggravent et entraînent des réparations coûteuses. Pour l'expert de la maintenance, les
données exactes de température sont une information importante sur l'état du matériel
inspecté. Les inspections peuvent être menées pendant que les opérations de production
battent leur plein. Dans de nombreux cas, la caméra thermique peut même contribuer à
optimiser le processus de production lui-même. Les caméras thermiques sont des outils
tellement précieux et polyvalents qu'il est impossible d'énumérer toutes leurs applications.
d. Types
Il existe aujourd’hui deux catégories de caméras thermiques infrarouges
disponibles sur le marché : les caméras infrarouges refroidies et les caméras infrarouges
non refroidies
i. Caméras Infrarouges Refroidies
Une caméra infrarouge refroidie moderne intègre un détecteur d’image couplé à un
refroidisseur cryogénique.
Images obtenues à gauche avec une caméra thermique refroidie, à droite avec une caméra
Deux caméras thermiques, une refroidie et une non refroidie, ont été utilisées pour
observer un pneu en rotation à 9 m/s. Nous pouvons alors constater qu’avec la caméra
thermique refroidie (image de gauche ci-dessus), le pneu semble à l’arrêt. Tandis qu’avec
la caméra thermique non refroidie (image de droite ci-dessous), le pneu semble
effectivement bien en mouvement. Cette différence est due à la fréquence d’acquisition,
plus élevée sur la caméra refroidie que sur la non refroidie.
Images obtenues à gauche avec une caméra thermique refroidie, à droite avec une caméra
thermique non refroidie
Un autre point de comparaison entre les caméras thermiques est l’agrandissement
maximal possible de la scène thermique observée. Les images thermiques ci-dessus
illustrent parfaitement cette différence :
• À gauche, une image prise avec une caméra thermique refroidie équipée d’un objectif
macro 4x. Le pas du détecteur de la caméra étant de 13 μm, la taille finale du pixel
observé est de 3,5 μm;
• À droite, une image prise avec une caméra thermique non refroidie équipée d’un objectif
macro 1x. Le pas du détecteur de la caméra étant de 25 μm, la taille finale du pixel
observé est de 25 μm.
Comme vous pouvez le constater, l’image prise avec la caméra thermique refroidie
peut-être beaucoup plus agrandie que celle prise avec la caméra thermique non refroidie.
En effet, c’est habituellement le cas car le détecteur des caméras thermiques refroidies
permet de capter des longueurs d’onde infrarouges plus courtes que celui des non
refroidis. Cela les rend donc beaucoup plus sensibles, ce qui permet d’utiliser des objectifs
avec plus d’éléments optiques ou plus épais pour agrandir l’image, sans risquer de
dégrader le rapport signal sur bruit.
De cette façon, il permet de savoir si un projet est faisable (réalisable) avec les ressources
techniques existantes ou de les étendre si nécessaire.
Ces ressources techniques ou technologiques sont celles qui servent de support à d'autres
telles que productives, commerciales ou financières. Par exemple, un programme de
gestion et de comptabilité.
Elle peut être réalisée lors d’une démarche de création, de développement ou de
restructuration d’entreprise. À noter qu'il est préférable d'avoir clairement défini les
contours de son projet avant de procéder à une étude de faisabilité.
Réaliser à une étude de faisabilité est un excellent moyen pour mettre toutes les chances
de votre côté pour assurer la réussite de vos futurs projets.
On peut dire que la faisabilité technique s’articule autour d’une méthodologie qui
repose sur les 6 étapes majeurs suivantes :
o Etape 1 :
Avoir des objectifs CLAIRS pour le projet, afin de pouvoir évaluer les moyens à
déployer pour mener à bien le projet. L’identification de ces objectifs se fait à l’aide de la
méthode *SMART. (*SMART : méthode qui vise à définir des objectifs Spécifiques,
Mesurables, Acceptables, Réalistes et Temporellement définis.)
o Etape 2 :
Le projet est conditionné par des influences internes et externes. Pour réussir une
étude de faisabilité, il est nécessaire de bien définir toutes ces influences et de bien les
prendre en considération. Pour ce faire on peut recourir à la méthode d’analyse *PESTEL.
(*PESTEL : méthode qui vise à identifier les éléments externes qui influent sur le projet sur
les plans Politique, Economique, Social, Technologique, Environnemental et Légal.)
o Etape 3 :
Ж Besoins matériels
Ж Besoins techniques
Ж Ressources humaines
Ж Ressources de production
Ж Besoins de commercialisation et communication
o Etape 4 :
o Etape 5 :
Pour mener à bien une étude de faisabilité technique, il est nécessaire de prévoir
plusieurs scénarios pour le projet en cours. Un scénario optimiste, un pessimiste et enfin
un scénario neutre. Il est important que tous les scénarios soient rentables, y compris le
scénario pessimiste.
Ces scénarios peuvent être identifiés à partir d’une matrice de *SWOT regroupant les
forces, faiblesse, opportunités et risques de notre projet. (SWOT : Strenghs, Weaknesses,
Opportunities and Threats).
o Etape 6 :
Après avoir identifié tous les scénarios possibles, on passe alors au choix du scénario
optimale pour le projet.
❖ Kanban
Cet outil permet de visualiser l’avancement et la répartition des tâches.
❖ Gantt
Ce diagramme permet de visualiser dans le temps les diverses tâches composant un
projet.
❖ OneDrive
Nous avons aussi utilisé OneDrive comme étant un dossier partagé qui permet de
centraliser et synchroniser nos travaux dans un seul endroit, et qui permet aussi de
modifier les différents fichiers en collaboration.
VII. Conclusion
En guise de conclusion, nous pouvons considérer que cette recherche
documentaire nous a permis de mieux définir la problématique de notre projet. Ainsi nous
avons pu identifier les besoins de notre client afin de mieux pouvoir y répondre par la suite.