Vous êtes sur la page 1sur 38

pSommaire

Chapitre I : Introduction générale……………………………………………………………………………………………3

3
3
3
4
ChapitreII : Centrale turbine à gaz Goulette II…………………………………………………………...……………...6
I-Introduction……………………………………………………………………………………………………………………….6

II-Les caractéristiques de la Centrale TAG de Goulette……………………………………………………….…….6


III-La description des compartiments de la turbine à gaz…………………………………………………………6
1-Le compartiment des auxiliaires…………………………………………………………………………….…………7

d-Convertisseur de couple…………………………………………………………………………………………..….10

e- Réducteur de vitesse…………………………………...……………………………………………………………..10

.......................................................................................................................................................10

IV-Le fonctionnement de la turbine à gaz T.A.G………………………………………………………………………12


1-Généralités……………………………………………………………………………………………………………………..12

2-Le démarrage……………………………………………...………………………………………………………………….13

3-L’arrêt……………………………………………………………………………………………………………………………13

V-Le système de combustion………………………………………….………………………………………………..…….14

2-les injecteurs de combustion…………………………………………………………………………………………..15

VI- Le groupe électrogène………..……………………………………………………...…………………………………….15

IX-La distribution de l’électricité………………………………………...………………………………………………....17


Chapitre III : département techniques générales …………………. …………….…………………………………18

..18
II-Mécanique des fluides……………………………………………………………………….………………………………18

1-l’épreuve hydraulique…………………………………………………………………….………………………………..18

2-L’essai de performance……………………………………………………………………………………………………20

3-l’étalonnage…………………………………………………………………………………….………………………………21

a-Etalonnage d’un transmetteur………………………………………………………………………………………21


b-Vérification d’un thermomètre………………………………………………………….…………………………..23

4-La thermographie………………………………………………………………………………...………………………….24

5-Les capteurs utilisés dans le laboratoire………………………………………………………………………….25

a-Capteur de température………………………………………………………………………..………………………25

b-Capteur de pression……………………………………………………….……………………….…………………….27

III-Mécanique de vibrations et d’acoustiques………………...……………………………………………………….27

IV-Contrô les non destructifs………………………………………………………………………….………………………28

1-Différents contrô les effectués……………………………………………………………………………..……………28

2-Traitement thermique……………………………………………………………………………………………………..30

V-Automatisme et électrique………………………………………………………………………………….. ……………30

Chapitre IV : Conclusion………………………………………………………………………………………….…………….33

I-Introduction :
Dans le cadre de la formation initiale de chaque étudiant, les cours théoriques sont
complétés par l’analyse de cas pratiques, par des visites d’entreprises, et surtout
par des stages en entreprises qui permettront à ses lauréats de confronter des
situations réelles, de nouer des relations nouvelles et d’affronter des difficultés
concrètes.

Dans ce sens le cursus universitaire de l’institut national des sciences appliquées et


de technologie encourage les stages de formations ayant pour principal but la
familiarisation de l’étudiant avec le monde des affaires et le développement de
l’esprit de l’équipe et du sens de créativité.

Ce pendant, j’ai opté pour effectuer un stage au sein de la société tunisienne de


l’électricité et du gaz dans le département techniques générales qui s’est déroulé
durant tout le mois de juillet 2015.

L’objectif réel est d’avoir une vision globale sur la structure et les activités d’une
société dans son domaine et d’acquérir une connaissance du secteur énergétique et
particulièrement celui de l’électricité.

Le présent rapport expose en quatre chapitres les grands axes de cette expérience.

Le premier chapitre présente une introduction générale.

Le deuxième chapitre est consacré pour présenter le cycle thermique ouvert, suite à
la visite de formation que j’ai effectué dans la centrale turbine à gaz goulette 2.
Le troisième chapitre traite l’expérience que j’ai effectué au sein de département
techniques générales.
Le quatrième chapitre présente une conclusion.

II-Présentation de l’entreprise :
La société tunisienne de l’électricité et du gaz :

La Société tunisienne de l'électricité et du gaz est une entreprise publique à


caractère  industriel et commercial. Créée en 1962, elle a pour mission la
production, le transport et la distribution de l'électricité et du gaz sur le territoire
tunisien.

Elle dispose à fin 2011 d’un parc de production d’électricité d'une capacité totale
de

4 024 MW, alimentées à 99%  par le gaz naturel, d’un réseau national de 
transport d’électricité de 5 953 km et d’un réseau de distribution  s’étend à
149 112 km. Pour le gaz, le réseau a atteint  2 226km pour le  transport  et 11 647
km pour la distribution.

Le parc de production d’électricité est un parc diversifié réparti en une vingtaine


de centrales et composé de turbines à gaz, turbines à vapeur, cycles combinés,
turbines hydrauliques et éoliennes. Les choix technologiques sont basés sur la
recherche du meilleur compromis entre les exigences de fiabilité, de disponibilité,
de moindre coût et de respect de l’environnement.

 Thermique Vapeur 40,1%


 Cycle Combiné 29,2%
 Turbine à Gaz 28,2%
 Hydraulique 2.1%
 Eolienne 0,4%

Vu l’importance de système de dispatching qui assure la coordination et


l’adaptation à tout instant de la production à la demande de l’énergie. Un
système de dispatching doit couvrir les fonctions suivantes :

* La gestion prévisionnelle
* La conduite en temps réel du réseau et des moyens de production
* La surveillance des ouvrages du réseau
Pour cela la STEG a rénové son dispatching en introduisant les techniques
modernes de conduite pour suivre l’évolution rapide du réseau électrique
tunisien.
En fin, la STEG est une entreprise qui est toujours à l’écoute de ces clients pour
satisfaire leurs besoins et leurs attentes en énergies électrique et en gaz dans les
meilleures conditions de coût, de qualité et de sécurité.
1- Le département techniques générales :
   Les essais & mesures
   
 Services
• La vérification des conditions de fonctionnement et des rendements
réalisés et réalisables des systèmes de production d'énergie
• Les mesures de tension, courants, fréquences, puissances en courant
continu et alternatif, facteur de charge d’isolement, d’index de
polarisation. 
• Essais de tenue diélectrique sous haute tension continue ou à fréquence
industrielle, de magnétisation de circuits magnétiques.
   
 Moyens
Ensemble d’appareillage pour la mesure de précision:
de tension, de courant, de puissance et de la résistance du sol.
• Laboratoire Haute tension
• Laboratoire Electronique & Automatique
• Laboratoire Diélectrique
• Laboratoire Mécanique des Fluides.
   La mécanique & les matériaux
     Services
Cette unité a pour but assigné la connaissance de la matière et les essais
des matériaux utilisés dans la construction et le fonctionnement des
centrales, lignes et postes tels que métaux, réfractaires, eaux,
combustibles, lubrifiants, diélectriques et polluants.
     Moyens
Cette Unité emploie des cadres (Ingénieurs et Techniciens) de haut
niveau et dispose de laboratoires spécialisés tels que: 
• Laboratoire de Chimie
• Laboratoire de Mécanique des Vibrations & Acoustiques
• Laboratoire de Contrôles Non Destructifs.
  Les études & travaux
   
 Services
Cette unité est principalement chargée des études et travaux de
maintenance, de fabrication et de réparation nécessitant le déploiement
de gros moyens.

     Moyens
Cette Unité emploie des cadres (Ingénieurs et Techniciens) de haut
niveau et dispose d’un Bureau d’Etudes spécialisé en construction
mécanique et d’un atelier d’entretien mécanique (usinage et
chaudronnerie).
I-Introduction :
La centrale turbine à gaz « TAG » de la Goulette est composée d’un groupe
Turbo-alternateur en cycle simple de modèle PG 9171 E de construction GE :
Général Electric.
La turbine à gaz se compose d’un dispositif de démarrage, des auxiliaires, d’un
compresseur axial, d’un système de combustion, et d’une turbine à trois étages.
Le compresseur et la turbine sont reliés par un arbre intermédiaire, l’ensemble
supporté par trois paliers. Au démarrage, le moteur de lancement transmet son
couple à la ligne d’arbre turbine à travers un convertisseur de couple
hydraulique et le réducteur des auxiliaires qui, comme son nom l’indique,
entraîne un certain nombre d’auxiliaires (pompes, compresseur ...).
II-Les caractéristiques de la Centrale TAG de la Goulette :
- Nombre de groupe Turbo-alternateur: 1
- Type de la turbine : à combustion
- Constructeur Turbine: General Electric
- Modèle de la Turbine : PG 9171 E
- Constructeur de l’Alternateur: ALSTOM
- Modèle de l’Alternateur: T900B
- Date de mise en service : 26 Mai 2005
- Puissance Maximale Continue : 126 MW
- Puissance Maximale en Surcharge: 134 MW
- Type de combustibles : Gaz ou Gasoil
- Tension aux bornes de l’Alternateur : 14 KV
- Tension du réseau d’évacuation : 90 KV

III-La description des compartiments de la turbine à gaz:

Le groupe turbo-alternateur est composé principalement de trois


compartiments :

 Compartiment des auxiliaires.


 Compartiment compresseur turbine.
 Compartiment alternateur.

1- Le compartiment des auxiliaires :


Il est situé à l'avant du caisson d'aspiration d'air, et comprend tous les auxiliaires
nécessaires au fonctionnement indépendant de la turbine.
a-Pompes à huile de lubrification :
Le système de lubrification se compose de trois pompes :
1- Pompe principale à engrenages à cylindrée fixe montée sur le
réducteur des auxiliaires et entraînée par celui-ci.
2- Pompe auxiliaire : elle est entrainée par un moteur à courant alternatif
88QA-1 pour le secours de la pompe principale en cas de défaillance.

Pompe auxiliaire de lubrification de la centrale TAG de la Goulette.

3- Pompe de secours : elle est entrainée par un moteur à courant


continu 88 QE-1 pour permettre l’arrêt fiable du pompe en cas de problème
survenus sur les deux pompes présentées.
Pompe de secours de lubrification de la centrale TAG de la Goulette.

b-Pompes à huile HP (Haute pression) :


Elles servent à la commande des IGV et de vannes Gaz (SRV, GCV) et elles se
comportent de deux pompes HP :
1- Une pompe HP à pistons axiaux est entraînée par le réducteur des
auxiliaires.

Pompe à huile HP de la centrale TAG de la Goulette.

2- La pompe auxiliaire : elle est entrainée par un moteur à courant alternatif 88HQ-1. d
Pompe à huile auxiliaire de la centrale TAG de la Goulette.

c- Moteur de lancement :
Moteur électrique asynchrone qui sert à entraîner l'arbre du compresseur- turbine jusqu’à
la vitesse sustentation du groupe.

Moteur de lancement de la centrale TAG de la Goulette.

d-Convertisseur de couple :
C'est un élément qui convertit le couple donné par le moteur de lancement pour
pouvoir tourner l'arbre de la turbine il est menu d'une pompe à huile entraînée
par le moteur de lancement.
Convertisseur de couple
e-Réducteur des auxiliaires :
C'est un ensemble de roue dentée actionnée par l'arbre turbine pour entraîner la
pompe à huile HP, pompe de graissage...etc.
f- Vireur:
C'est une motopompe pour aider le moteur de lancement pendant le moment de
démarrage. Pour éviter le flèche de l'arbre turbine il fait tourner l'ensemble de 1 /
8 de tour chaque 3mn.
Le vireur est utilisé pour le positionnement des la ligne d'arbre.

Le vireur de la centrale TAG de la Goulette.

2-Le compartiment turbine-compresseur :


a-Compresseur :
La section compresseur à débit axial se compose d’un rotor et d’une série de
corps. Les corps renferment les aubes orientables situées à l’admission du
compresseur, les 17 étages du rotor et l’aubage du stator, ainsi que les deux
rangées d’aubes fixes de guidage.
Dans le compresseur, l’air est mis en rotation par une rangée circulaire d’aubes
mobiles (rotor) et subit une augmentation de vitesse. En franchissant ensuite une
rangée d’aubes fixes (stator), la vitesse de l’air diminue et sa pression augmente.
Les aubes du rotor fournissent l’énergie nécessaire à la compression de l’air
dans chaque étage et les aubes du stator guident l’air suivant une direction bien
définie vers l’étage suivant.
A la sortie du corps d’échappement du compresseur, l’air est dirigé vers les
chambres combustion. Une partie de l’air du compresseur est utilisée pour le
refroidissement de la turbine, l’étanchéité des paliers et la commande du
dispositif anti-pompage.

b-Turbine :
C’est dans la zone des trois étages turbine que l’énergie, sous forme de gaz sous
pression produite par le compresseur et le système de combustion, est convertie
en énergie mécanique. Chaque étage turbine se compose d’une directrice fixe et
d’une roue mobile avec son aubage. La section turbine comprend le rotor, le
corps, les directrices, les segments de protection, le cadre d’échappement et le
diffuseur d’échappement. Le palier n° 3 est situé au centre du cadre
d’échappement.
Le compartiment turbine-compresseur de la centrale TAG de la Goulette

3-Le compartiment alternateur :

L'alternateur est un générateur à courant alternatif, refroidi à l'air entraîné par la


turbine à gaz, via un accouplement de type rigide. Son sens de rotation est celui
des aiguilles d'une montre pour un observateur regardant l'alternateur, du côté
turbine à gaz.
L'extrémité du rotor côté excitation est supportée par le palier arrière, séparé de
la carcasse de l'alternateur.

IV- Le fonctionnement de la turbine à gaz T.A.G :


1-Généralités :

Le principe de fonctionnement d’une turbine à gaz est très connu et simple, de


l’énergie thermique issue du combustible, le gaz naturel ou le fuel, se transforme
en énergie mécanique dans les ailettes de la turbine qui fait tourner un axe
couplé à un alternateur qui transforme l’énergie mécanique en énergie
électrique.
Tout cela parait simple a priori, mais sur le plan pratique beaucoup de détails et
de techniques sont mise en jeu pour garantir le bon fonctionnent de la turbine,
son démarrage et arrêt, la sécurité, son couplage au réseau…

Un moteur de lancement entraîne le rotor de la turbine en rotation jusqu’à la


vitesse nominale, l'air ambiant est aspiré, filtré puis compressé dans les 17
étages du compresseur axial. L'air comprimé en provenance du compresseur
pénètre dans l'espace annulaire à la périphérie des 14 chambres de combustion,
d'où il s'introduit entre les enveloppes intermédiaires et les tubes de flamme.
Les injecteurs introduisent le combustible dans chacune des 14 chambres de
combustion où il se mélange à l'air. L'allumage s'effectue grâce à deux bougies
rétractables. Au moment où l'allumage se produit au niveau d'une des deux
chambres, la combustion se propage dans les autres chambres à travers des tubes
d'interconnexion qui relient les tubes de flamme au niveau de la zone de
combustion.
Les gaz chauds issus des chambres de combustion se propagent à travers les
pièces de transition emboîtées à l'extrémité arrière de chaque tube de flamme
pour se détendre ensuite dans les trois étages de la turbine. Chaque étage se
compose d'un ensemble d'aubes fixes suivies d'une rangée d'aubes mobiles.
Dans chaque rangée d'aubes fixes, l’énergie cinétique du jet de gaz augmente, en
même temps que la pression chute. Dans la rangée adjacente d'aubes mobiles,
une partie de l'énergie cinétique du jet est convertie en travail utile transmis au
rotor de la turbine sous la forme d'un couple mécanique.
Après leur passage dans les aubes du deuxième étage, les gaz d'échappement
traversent le diffuseur, qui comporte une série de déflecteurs ou aubes de
guidage transformant la direction axiale des gaz en direction radiale et
diminuant ainsi les pertes à l'échappement, puis les gaz sont envoyés dans le
cadre d'échappement.

Les principaux composants de turbine à gaz de la centrale TAG de la


Goulette.

2-Le démarrage :
Cette opération se fait à partir de la salle de contrôle à distance et pour les
opérations de secours, il est possible d'opérer un démarrage avec prise de charge
rapide. La séquence de démarrage est décomposée comme suit :
Le moteur de lancement est embrayé avec la turbine qu’il l'entraînera
jusqu'aux environs de 60% de la vitesse nominale (3000 tr/min vitesse
turbine).
Auparavant vers 16% de la vitesse nominale le combustible est injecté et
enflammé.
Après une courte période du chauffage durant laquelle se fait l'injection
de combustible pour éviter le choc thermique dans les parties chaudes de
la turbine.
Lorsque la turbine devient auto sustentatrice elle continue à accélérer et le
moteur d'entraînement se trouve débrayé automatiquement.
La turbine continue la montrée en vitesse jusqu'à la fin de la séquence de
démarrage.
Couplage avec le réseau.
3- L'arrêt :
Par un ordre d'arrêt:
La charge du groupe est réduite à zéro.
Le disjoncteur de groupe s'ouvre par le relais du retour de puissance.
L'alimentation en combustible est arrêtée avec le retombé du relais de vitesse.

Remarque :

Lorsque la turbine est arrêtée, un dispositif de virage assure la rotation de l'arbre


(1/8 de tour après chaque 3 minute) pour éviter sa déformation, la circulation de
l'huile de lubrification est assurée par la pompe à courant alternatif.
V-Le système de combustion :
Le système de combustion comporte :

1-Les chambres de combustion :

Au nombre de 14, elles sont disposées au niveau de refoulement du


compresseur. Leur rôle est d’apporter l’énergie calorifique nécessaire au cycle
thermodynamique de fonctionnement de la turbine.
Les 14 chambres de combustion sont reliées entre elles par des tubes
d’interconnexion dont le but est de propager la flamme aux autres chambres, à
partir de l’une des deux chambres équipées de bougie d’allumage. Les
emplacements des bougies et des détecteurs de flamme sont représentés sur la
figure suivante.
Les chambres de combustion de la centrale TAG de la Goulette.

2- Les injecteurs de combustion :

Chaque chambre de combustion est équipée d’un injecteur de combustible qui


pulvérise une quantité mesurée de combustible à l’intérieur de la chambre.
Le combustible liquide est atomisé à la sortie de l’injecteur par de l’air injecté
sous haute pression, puis passe dans la zone de combustion. Le combustible
gazeux est injecté directement dans chacune des chambres de combustion.

3-Les bougies d'allumage :

Les bougies d'allumage installées au niveau deux des chambres de combustion


sont alimentées à partir d’un transformateur approprié.

4- Les détecteurs de flammes :


Dès l’allumage, il est indispensable que l’indication de la présence (ou de
l’absence) de flamme soit transmise au système de contrôle lors des séquences
de démarrage et d’arrêt du groupe.

5- Les pièces de transition :

Les pièces de transition permettent d’acheminer les gaz chauds en provenance


des tubes de flamme vers la directrice du premier étage de la turbine.
VI- Le groupe électrogène:
En cas de perte de toute source, ce dispositif fournit 6,6KV, et sert à alimenter
automatiquement les auxiliaires du site pour pouvoir démarrer la Turbine à
gaz dans  « le noir ».
Ce groupe servira aussi pour le secours des auxiliaires vitale de la centrale.

Groupe électrogène de secours de la centrale TAG de la Goulette.


VII-Les avantages de la turbine à gaz :
Comparée à une centrale thermique conventionnelle, la turbine à gaz présente
les avantages suivants :

 Faible cout d’investissement : celui-ci représente à peu près la moitié de


celui d’une centrale thermique vapeur de même puissance.
 Les délais de réalisation moindre (18 à 21mois).
 Temps de démarrage plus réduit.
 Les rejets atmosphériques nettement inferieurs.
 Ses besoins en eau beaucoup moindre. Elle ne doit pas nécessairement se
situer en bord de mer ou de rivière et offre donc une plus grande souplesse
pour le choix de site d’implantation.

VIII-Les limites de la turbine à gaz :


 Le rendement de ce type d’équipement est assez faible : le rendement
électrique d’une turbine à gaz est de l’ordre de 33% (pour une TAG de
technologie ‘’E‘’, pour les conditions ISO).
 Les performances de la turbine à gaz sont très sensibles aux conditions
d’exploitation et d’ambiance (température, pression, etc.) : le rendement de la
turbine à gaz baisse rapidement lorsqu’on réduit la charge.

IX-La distribution de l’électricité :


Une fois produit, il faut acheminer le courant électrique jusqu'aux lieux où il
sera consommé (maisons, écoles, usines, etc.…). Ce transport ne se fait pas sans
pertes d’énergie, notamment en raison de l’effet joule qui transforme une partie
de l’énergie électrique en chaleur. C’est pourquoi il faut tout d’abord augmenter
son voltage de 20000V à 400000V(Volts) grâce à des transformateurs, puis
employer des câbles haute tension constitués de câbles conducteurs renforcés
d’acier, dans lesquels circule l’électricité. Les câbles à haute tension sont portés
par des pylônes dotés de systèmes de fixation isolants qui empêchent
l’électricité de rejoindre le sol.

Avant que l’électricité ne parvienne chez l’utilisateur, elle passe à nouveau par
un transformateur qui va, cette fois, réduire son voltage. C’est ainsi que le
voltage du courant électrique d’une maison passe à 230V.
I-Introduction:
Ce chapitre présente les différents laboratoires que j’ai visité au cours de mon
stage et les travaux réalisés par ces derniers.

II-Mécanique des fluides :


Les taches principales de ce laboratoire sont: l’épreuve hydraulique, la
thermographie, l’essai de performance et l’étalonnage.

1-L’épreuve hydraulique :

On a réalisé l’épreuve hydraulique d’un échangeur fabriqué dans l’atelier


mécanique du département en utilisant comme matériel : un manomètre, une
pompe hydraulique et bien sûr l’échangeur.

Cette opération consiste à vérifier si l’échangeur présente des fuites ou non ;


dans un premier essai on a rempli les tubes de l’échangeur par l’eau et on a
augmenté la pression jusqu’à atteindre 4 bars et on a vérifié à chaque fois s’il ya
des fuites ; on a attendu un peu puis dans un deuxième essai on a augmenté la
pression jusqu’à 15 bars.
Le manomètre est un instrument de
mesure de pression, destiné en principe à mesurer des
pressions voisines de la pression atmosphérique.

Pour choisir le manomètre adéquat il faut connaitre


tout d’abord l’étendue de mesure par exemple si on
veut mesurer 10 bar au maximum on prend un
manomètre dont le maximum est de 20 bars
(2*10 bars)
Le manomètre

L’échangeur

Un échangeur de chaleur est un dispositif permettant de transférer de l'énergie


thermique d'un fluide vers un autre, sans les mélanger. Le flux thermique
traverse la surface d'échange qui sépare les fluides. La plupart du temps, on
utilise cette méthode pour refroidir ou réchauffer un liquide ou un gaz qu'il est
impossible ou difficile de refroidir ou chauffer directement.
La pompe hydraulique

La pompe SP 400 transforme un liquide de basse pression en un liquide de haute


pression par l'intermédiaire d'un fluide moteur dont on peut régler la pression au
moyen d'un manodétenteur. La pression que l'on désire obtenir est fonction du
rapport équipant la pompe, multiplié par la pression d'arrivée du fluide moteur.

La gamme comprend :

Quatre rapports (13/1, 24/1, 55/1 et 70/1)

Une pression maximale de 500 bars

Poids : 18 kg

Longueur : 460 mm

Largeur : 250 mm

Hauteur : 350 mm

Alimentation : compresseur de chantier 7 bars maximum

Avantages

Pompe légère, robuste, de dimensions très réduites, facilement transportable,


adaptée aux chantiers généralement inaccessibles à des pompes de grandes
dimensions. Maintenance facile et rapide. Pompe vendue toute équipée, prête à
l’emploi.

2-l’essai de performance :

Dans ce domaine on trouve par exemple l’évaluation des performances d'une


chaudière par l’analyse des fumées de combustion en utilisant un analyseur de
fumée. Ce dernier nous renseigne sur le pourcentage de CO2 contenu dans les
fumées qui symbolise la transformation complète du combustible.

Analyseur de fumée

3-l’étalonnage :

a- Etalonnage d’un transmetteur :

On a effectué l’étalonnage d’un transmetteur ; qui est un instrument qui


transforme la pression (grandeur d’entrée) en un signal électrique (grandeur de
sortie) ; en utilisant comme étalon un calibrateur étalonné ce dernier est
constitué d’une pompe qui délivre une pression entre 0 psi et 500psi et d’un
afficheur numérique.
Le calibrateur =pompe+afficheur

Le transmetteur

Le mode opératoire consiste à réaliser une série de mesure comme l’indique le


tableau suivant :
Valeur de référence Valeur montée Valeur descente Moyenne écart

[mA]

% Unité Signal Unit Signal Ecart Unit Signal Ecart


[psi] [mA] é [mA] [mA] é [mA] [mA]
[psi] [psi]

0 0 4 0 4,0075 0,0075 0 4,005 0 ,005 0,00625

25 125 8 125 7,974 0,026 125 7,965 0,035 0,0305

50 250 12 250 11,955 0 ,005 250 11,951 0,049 0,027

75 375 16 375 15,930 0,07 375 15,932 0,068 0,069

100 500 20 500 19,911 0,089 500 19,911 0,089 0,089

En analysant les résultats on trouve que le transmetteur est étalonné vu qu’on a


trouvé un écart de valeur presque négligeable. On peut aussi dire que la différence
d’écart entre les valeurs de montée et les valeurs de descente est due suite à l’effet
d’hystérésis.

Remarque :

Si l’écart est de valeur importante il est nécessaire de faire un réglage, celui-ci se


fait de la manière suivante : sur le transmetteur il y a deux vis de réglage le
premier pour régler le zéro et le deuxième pour régler l’étendue (500 psi) mais il
faut faire attention car le réglage de l’étendue peut influer sur le réglage de zéro
pour cela il faut toujours vérifier si le zéro est bien réglé ou pas.

b- Vérification d’un thermomètre :

On a effectué la vérification d’un thermomètre en utilisant un four étalon. Le


mode opératoire consiste à augmenter la température du four de -20°C à 120°C
et de lire la valeur de température correspondante sur le thermomètre ; au
moment de la mesure la température du laboratoire est de 25,5°C.

Le tableau de mesure est le suivant :


Four TC150 -20°C 20°C 40°C 60°C 80°C 100°C 120°C

thermomètre - 2°C 20°C 40°C 60°C 81°C 102°C

On trace la courbe d’étalonnage suivante :


courbe d'étalonnage
120

100
f(x) = x − 19.47
R² = 1
80
thermomètre [°C]

60

40

20

0
-40 -20 0 20 40 60 80 100 120 140
four TC150 [°C]

La courbe est une droite affine d’équation y=1,004x-19,46 ce qui montre que le
manomètre n’est pas étalonné et par suite il faut le régler.

4-la thermographie :

Dans ce domaine on utilise la  caméra thermique qui enregistre les


différents rayonnement infrarouges (ondes de chaleur) émis par les corps et qui
varient en fonction de leur température. Contrairement à ce que l’on pourrait
penser, une caméra thermique ne permet pas de voir derrière une paroi ou un
obstacle. Elle reproduit la chaleur emmagasinée par un corps, ou montre le flux
thermique d'une paroi en raison d’un foyer se trouvant à l’arrière. Les vitres
ainsi que les parties métalliques polies reflètent l’image thermique tel un miroir.
Cette image, bien que moins nette, peut cependant induire un observateur en
erreur.

Bien que la longueur d'onde du rayonnement infrarouge dépende de la


température, les caméras thermiques ont en général un seul canal (comme une
caméra qui filme en "noir et blanc"), et les caméras se contentent de produire
une image de l'intensité du rayonnement, qui permet également d'apprécier la
température de la source. La couleur produite par la caméra est une fausse
couleur, obtenue en associant une couleur à l'intensité reçue, afin de faciliter la
lecture directe de la température : à chaque couleur de l'image correspond une
température.

Une caméra thermique peut être utilisée dans de nombreuses situations ; cette
liste n'est donc pas exhaustive :

 point chaud après extinction d’un feu de cheminée ou de comble

 feu électrique : court-circuit, faux-contact entrainant une surchauffe


ponctuelle

 Détection des points faibles de l'isolation d'un bâtiment

 lors du dépotage de wagons ou de citerne, le niveau dans la cuve de


certains produits chimiques peut être observé à l'aide de la caméra
thermique
5-Les capteurs utilisés dans le laboratoire :

a- capteur de température:

 le thermocouple :

Cette figure illustre le principe du thermocouple en se basant sur l’effet Seebeck


Principe de fonctionnement:

Un thermocouple est utilisé pour la mesure de température, il utilise


principalement l'effet Seebeck afin d'obtenir une mesure de la température. Si on
réunit à une extrémité deux fils métalliques de natures différentes et que l'on
élève la température de cette extrémité, il apparaît une tension VAB aux
extrémités restées libres.

Il est possible de déterminer la température de l'extrémité chauffée à partir de la


mesure de VAB.

On appelle :

Soudure chaude : Jonction de l'ensemble thermocouple soumis à la température


à mesurer: c'est la jonction Capteur.

Soudure froide : Jonction de l'ensemble thermocouple maintenu à une


température connue ou à 0 °C : c'est la jonction Référence.

Grandeur mesurée : Température (°C) Les thermocouples sont utilisés pour la


prise de température directe dans une zone de –200°C à +1800°C

Tension fem (en μV)

Signal de mesure : Intensité 4 à 20 mA

Les points forts du thermocouple:

*Bonne plage de mesure.

*Bien adapté aux basses températures.

*Très bonne précision.

*Grâce à la normalisation, on peut échanger les thermocouples sans devoir


réétalonner les appareils d’indication, de régulation et d’enregistrement.

Les points faibles du thermocouple:

*fem instable dans le temps.

*Limité en haute température.

*Dérive très rapide au delà de 800°C.


Thermocouple

 Le thermostat :
Un thermostat est un dispositif permettant de maintenir un système (appareil,
machine, moteur, etc.) à une température relativement stable.

Le thermostat est utilisé à chaque fois qu'une température doit se maintenir à un


certain niveau. Cela peut être :

 Un fer à repasser, un réfrigérateur, un lave-vaisselle, un four,


une climatisation 
 Dans l'automobile, près du moteur pour réguler la température du liquide
de refroidissement 
 En domotique, pour réguler la température d'une pièce

b- Capteur de pression :

NB :

On a trois types de pression :

*pression absolue : valeur de la pression par rapport au vide (pression réelle)

*pression relative : valeur de la pression par rapport à une pression de référence


fixe (le plus souvent il s’agit de la pression atmosphérique standard)
*pression différentielle de deux pressions variables toutes les deux

 le pressostat :
Un pressostat est un dispositif détectant le dépassement d'une valeur
prédéterminée, de la pression d'un fluide. L'information rendue peut être
électrique, pneumatique, hydraulique, et électronique. Ces appareils sont
également appelés manostats ou encore manocontacts en transformant une ou
plusieurs valeurs de pression déterminées qu'ils subissent en informations
électriques ou mécaniques. Ils sont utilisés dans de nombreuses applications de
systèmes de contrôle ou de régulation par exemple en provoquant le démarrage
d'un compresseur d'air ou d'une pompe si la pression du circuit contrôlé descend
au-dessous d'une limite déterminée.

III-Mécanique de vibrations et d’acoustiques :


Les taches principales de ce laboratoire sont :

*Surveillance prédictive des machines tournantes

*Analyse du comportement vibratoire anormal des machines

*Equilibrage multi plan sur machines à équilibre sans démontage de machines


tournantes sur ses propres paliers sans limite de poids

*Acoustique préventive et curative des bâtiments et milieux industriels

IV- Contrôles non destructifs:


Les taches principales de ce laboratoire sont :

*Contrôle par Ressuage classique

*Contrôle par ressuage fluorescent 

*Contrôle par magnétoscopie classique

*Contrôle par magnétoscopie fluorescente

*traitement thermique
1-Différents contrôles effectués :

Contrôle par ressuage classique rotor compresseur Contrôle par ressuage classique roue denté du rotor compresseur

Contrôle par ressuage classique ½ corps Contrôle par Ressuage classique ½ corps inferieur
supérieur turbine turbine
Contrôle par ressuage fluorescent  rotor turbine (logement des pieds d’aubes ou des pieds de sapin)

2-Traitement thermique

V-Automatisme et électrique :
Les taches principales de ce laboratoire sont :

*Mesure de tentions, courants, fréquences, puissances en courant continu et


alternatif, facteur de charge

*Mesure d’isolement, d’index de polarisation

*Mesure de courants de conduction sous haute tension continue

*Mesure de décharges partielles à fréquence industrielle

*Mesure de réseaux de terre

*Essais de tenue diélectrique sous haute tension continue ou à fréquence


industrielle

*Essais de magnétisation des circuits magnétiques

*Recherche de points chauds

*Relève des caractéristiques à vide, en charge, en court circuit des machines


électriques

*calcul des pertes et rendements

*Etalonnage des compteurs d’énergie active et réactive monophasé et triphasé

Essai diélectrique des huiles isolantes :

Pour éviter les incidents des transformateurs dus à la mauvaise rigidité


diélectrique de l’huile il y a lieu de procéder à un prélèvement d’huile au fond
de la cuve par un robinet prévu à cet effet. Le prélèvement doit se faire dans des
bouteilles propres et très sèches.
Des précautions seront prises afin d’éviter toute pénétration d’humidité dans
l’huile prélevé.
Les échantillons d’huile doivent être soigneusement réparés pour éviter toute
ambigüité dans la correspondance de l’échantillon au transformateur
correspondant.
Transformateur
Comme étant une élève ingénieure, il est incontestable que ce stage
au sein de la STEG qui constitue ma première expérience
professionnelle, m’a été profitable sur le plan pratique ainsi que sur
le plan humain et relationnel. Il était aussi une période
d’apprentissage, d’exécution et de contact avec les ouvriers ainsi que
les ingénieurs qui les chapeautent renforçant ainsi mes
connaissances théoriques.

Je tiens enfin à signaler que j’étais réellement surpris par la


disponibilité et l’aide de tous les gens avec lesquels j’ai travaillé.

J’ai pu apprécier également la diligence des ouvriers et des


techniciens qui résulte essentiellement des critères de sélection des
travailleurs de l’entreprise et de leur recyclage permanent.
Teneur en eau

Vous aimerez peut-être aussi