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Institut de Maintenance et
sécurité industriel
Département de Hygiène et
Sécurité Industriel
Spécialité : Sécurité prévention et
intervention
Filière : 2ème Année Master SPI
RAPPORT DE STAGE
Préparé par :
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Sommaire
I. INTRODUCTION .................................................................................................................. 3
II. PRESENTATION DE LA CENTRALE ELECTRIQUE SKT .............................................. 3
1. Localisation de la centrale .................................................................................................. 4
2. Rôle de la centrale .............................................................................................................. 5
3. Alimentation de la centrale ................................................................................................. 5
III. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE CENTRALE .................................................. 6
1. Généralité sur le principe de combustion séquentielle.............................................................. 6
2. La production d’énergie électrique ........................................................................................ 7
3. Turbine à gaz : ..................................................................................................................... 7
4. Alternateur : ......................................................................................................................... 7
5. Turbine à vapeur : ................................................................................................................ 8
6. Chaudière de récupération .................................................................................................... 8
7. Les unités auxiliaires de la centrale électrique ....................................................................... 9
7.1. Station pompage : .............................................................................................................. 9
7.2. L’unité d’électro- chloration :............................................................................................. 9
7.3. Système d’alimentation en gaz : ......................................................................................... 9
7.4. Système d’alimentation en gasoil : ..................................................................................... 9
7.5. Système des eaux usées :.................................................................................................... 9
7.6. Station d’air comprimé : .................................................................................................. 10
7.7. Système de contrôle : ....................................................................................................... 10
7.8. Station de production d’hydrogène : ................................................................................. 10
IV. EVALUATION DES RISQUES ET PREVENTION ...................................................... 10
1-Travaux en hauteur : .............................................................................................................. 10
2-Travaux de levages : .............................................................................................................. 11
3-Manutention manuelle ........................................................................................................... 12
4-Manutention mécanique ........................................................................................................ 13
5-Travaux en espace confiné .................................................................................................... 13
6-Travail à chaud : .................................................................................................................... 14
7-Travail sous tension :............................................................................................................. 15
V. Les Risques Majeurs et la prévention dans la centrale ......................................................... 16
1. Risque Incendie ................................................................................................................ 16
2. Risque électrique .............................................................................................................. 22
3. Risque chimique ............................................................................................................... 26
VI. CONCLUSION ................................................................................................................ 30
............................................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
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I. INTRODUCTION
L'économie algérienne repose généralement sur l'énergie fossile, afin de produire de
l'énergie électrique, injecter les matières dans les zones de raffinage, de liquéfaction et de
transport on utilise des machines appelées turbines, les plus importantes sont les turbines
à gaz où son utilisation conduit à des émissions des gaz brulés à des très hautes
températures près de 500°C.
Les turbines à gaz ont connu ces dernières années un développement considérable
dans de nombreuses applications industrielles en particulier dans le domaine des
hydrocarbures et de la production d’énergie électrique, malgré de nombreux avantages,
leur haute sensibilité à l’influence de la température de l’air ambiant qui varie
considérablement entre le jour et la nuit, l’été et l’hiver, fait que le rendement thermique
d’exploitation de ces machines se trouve affecté.
Le cycle d’une turbine à gaz est un cycle très souple de sorte que ses paramètres de
performance puissent être améliorés, lorsque en ajoutant des composants
supplémentaires à un cycle simple, en particulier l’accouplement avec des turbines à
vapeur qui devint fonctionné selon un cycle combiné à haute efficacité et du bon
rendement.
La centrale électrique en cycle combiné de Terga a été réalisée par le consortium dirigé
par Alstom et comprenant la société égyptienne Orascom Construction Industrie pour la
partie génie civil et construction
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Figure 1 : Vue en 3D de la centrale électrique de TERGA
1. Localisation de la centrale
La centrale électrique SKT est située dans l’ouest de l’Algérie, à la commune d’OULED
BOUDJAMAA à 25 Km à Ain Témouchent
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2. Rôle de la centrale
Le rôle principal de cette centrale est de produire de l’énergie électrique à partir de la
combustion du gaz naturel, elle est chargée dons cadre national alimenter avec d’autres
centrales en parallèles un réseau interconnecté qui part de l’est à l’ouest en passant par le
centre, l’exploitation de ce réseau est assurée par le dispatching, situé au niveau
D’ALGER la charge avec une fréquence de 50HZ.
3. Alimentation de la centrale
L’alimentation de la centrale se fait en trois parties : en gaz, en électricité et en eau
de mer.
En gaz :
Méthane CH4 ramenée de HASSIRMEL transitant par différents de pompage
jusqu'à Med gaz ensuite va alimenter la centrale.
En électricité :
Auto alimentée, elle prend son énergie de ces groupes, si ces derniers sont à l’arrêt,
la centrale reçoit son besoin d’énergie du réseau par l’intermédiaire de ces
transformateurs principaux.
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III. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE
CENTRALE
Le groupe thermique turbine à gaz est constitué par une turbine à gaz à un seul arbre en
cycle combiné et un récupérateur de chaleur (HRSG) et une turbine à vapeurentraînant un
alternateur, pour assurer une production électrique à la fréquence de 50Hz.
Dans la turbine à gaz, la combustion d’un mélange Air-gaz est utilisée pour
produire la puissance sur l’arbre nécessaire à l’entraînement de l’alternateur principal,
du compresseur et de certaines auxiliaires.
La turbine à gaz comporte un dispositif de démarrage Transformateur de démarrage
TG, des auxiliaires, un compresseur axial, un système de combustion et uneturbine à cinq
étages.
Au démarrage, le moteur de lancement (alternateur) transmet son couple à la ligne
d’arbre turbine, dès que la ligne d’arbre est mise en mouvement, l’air atmosphérique est
aspiré, filtré et dirigé à travers les graines d’admission vers l’entrée du compresseur axial
à 22 étages.
A la sortie de compresseur, l’air pénètre dans un espace annulaire entourant lesdeux
chambres de combustion.
Le combustible est introduit par les injecteurs dans chacune des chambres de
combustion où il est mélangé à l’air de combustion provenant du compresseur, la mise àfeu
est réalisée par des bougies d’allumage alimenté par le méthane.
Les gaz chauds venant des chambres de combustions traversent les étages turbines
(turbine haute pression 1 étage, turbine basse pression 4 étages), chaque étageest constitué
par un ensemble d’aubes fixes suivi d’une rangée d’aubes mobiles, danschaque rangée
d’aubes fixes, l’énergie cinétique du jet de gaz augmente tandis qu’apparaît une
diminution de la pression dans la rangée adjacente d’aubes mobiles, unepartie de l’énergie
cinétique du jet est convertit en travail utile transmis au rotor de laturbine.
Le travail fourni au rotor de la turbine sert à faire tourner l’alternateur et enpartie à
l’entraînement du compresseur axial.
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2. La production d’énergie électrique
Un cycle combiné « mono arbre » est constitué d’une seule turbine à gaz, d’une seule chaudière de
récupération qui alimente une turbine à vapeur et d’un unique alternateur dimensionné pour les deux turbines.
Turbine Turbine
Chaudièr à gaz Alternateur à Condenseur
e vapeur
Figure 4 : le principe de fonctionnement.
3. Turbine à gaz :
La turbine à gaz comprime l’air ambiant qui s’enflamme en présence de gaz naturel pressurisé. Dès que le
mélange combustible/air se consume, les gaz chauds se détendent à travers une turbine, laquelle est reliée à un
alternateur pour la production d’électricité. L’échappement de la turbine est relié à la chaudière de récupération
HRSG pour la fabrication de vapeur. La vapeur est envoyée à un groupe turboalternateur pour accroître la
production d’électricité.
4. Alternateur :
L’alternateur Alstom (type 50WT21H-120)
est entraîné à la fois par la turbine à gaz et par la
turbine à vapeur. La puissance est produite
à une tension de 20kV
Figure 5 : Alternateur
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5. Turbine à vapeur :
La Turbine à vapeur ALSTOM, possède deux corps, trois pressions, et une resurchauffe.
Le premier corps est l’étage haut pression (HP) et le deuxième corps de la turbine se compose des étages
moyens pression (MP) et basse pression (BP). Le corps MP/BP est à double flux.
La vapeur vive HP, régulée par une vanne d’arrêt et une vanne de contrôle, entre dans le corps HP et se
détend jusqu’à la pression de la vapeur à resurchauffer.
La vapeur à resurchauffer est mélangée avec la vapeur MP produite par la chaudière de récupération avant
d’être resurchauffée dans la chaudière de récupération.
La vapeur BP entre dans la turbine à travers une vanne d’arrêt et une vanne de contrôle. La vapeur issue du
corps échappement BP de la turbine est envoyée au condense
6. Chaudière de récupération
La chaudière de récupération est de design horizontal. Elle fonctionne en mode de circulation naturelle pour les trois
niveaux de pression BP, MP, et HP. La chaleur, contenue dans les gaz d’échappement de la turbine à gaz, sert de source
de chaleur pour produire la vapeur
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7. Les unités auxiliaires de la centrale électrique
9
Ces eaux usées sont traitées de manière appropriée avant de quitter la centrale. Les eaux usées de procédé sont
traitées de manière à se conformer aux critères des effluents (par ex. par neutralisation). L’eau huileuse traverse
un séparateur d’huile /solides.
Les eaux usées sanitaires sont conduites dans une fosse septique.
9 Risques liés aux interférences d’activités se déroulant simultanément dans la même zone, (Superposition
des travaux)
9 Risques liés à l’équipement et son fonctionnement (Pression, température, débit...)
9 Risques liés aux produits contenus dans l’équipement : inflammable ;(comburant, toxique, corrosif, nocif,
irritant…)
9 Risques liés aux phases, Risques liés aux moyens mis en œuvre et la façon de les utiliser
1-Travaux en hauteur :
1 .1-Risques potentiels :
9 -Chutes d’objets
9 -Chutes de personnes
9 -Blessures
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1.2-Causes :
9 Non port d’équipements adaptés aux travaux en hauteur
9 Manque de protections collectives (filets, ligne de vie...)
9 Echafaudages non conforme
9 Glissade au niveau des passerelles échafaudages)
9 Désordre, présence d’obstacles sur les passages
1.3-Mesures préventives :
2-Travaux de levages :
9 Blessures et chocs
2.2-Causes :
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2.3-Mesures préventives :
Figure 10 : Levage
3-Manutention manuelle
3.1-Risques potentiels :
3.2-Mesures préventives :
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4-Manutention mécanique
4.1-Risques potentiels :
9 Blessures de personnes
9 Heurt avec les engins en mouvement
9 Renversement des engins et des charges
4 .2-Mesures préventives :
5.1-Risques potentiels
5.2-Mesures préventive :
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6-Travail à chaud :
6.1-Risques potentiels :
9 Les risques Etincelles
9 Brûlures par projection de particules
9 Agression des yeux
9 Electrisation/Electrocution
9 Intoxication par les fumées
9 Incendie
6.2-Mesures préventives :
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7-Travail sous tension :
7.1-Risques potentiels :
9 Electrisation /Douleurs
9 Electrocution
9 Brûlures directes du corps humain
9 Brûlures ou asphyxie suite un incendie
9 Chutes de personnes suite à une électrisation
7.2-Mesures préventives
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V. LES RISQUES MAJEURS ET LA PREVENTION DANS LA
CENTRALE
1. Risque Incendie
La lutte contre le risque d’incendie impose de mettre en place des mesures techniques et organisationnelles
visant à supprimer tout départ de feu ainsi qu’à limiter la propagation et les effets d’un incendie.
Un incendie est une combustion, qui émet de grandes quantités de chaleur, des fumées et des gaz polluants.
Pour qu’il se déclare, il faut que soient présents, simultanément les trois éléments suivants :
Un combustible : c’est-à-dire une matière capable de se consumer (matériau de construction, bois, essence,
papier, carton, chiffon…),
Un comburant : qui, en se combinant avec le combustible, permet la combustion (oxygène, air…),
Une source d’inflammation : qui va déclencher la réaction de combustion (étincelle, flamme nue, surface
chaude…).
L’absence d’un des 3 éléments du triangle empêche le déclenchement de la combustion c’est le principe
fondamental à connaître en matière de prévention et de lutte contre l’incendie.
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Les Moyens d’intervention :
Pompes incendie
Ces pompes sont installées dans la station de pompage Incendie :
¾ Deux pompes électriques principales, associées à un moteur moyenne tension et une armoire électrique
de contrôle locale ;
¾ Une pompe diesel incendie de secours, associée à un moteur diesel et une armoire électrique de contrôle
locale. (L’une des pompes électriques est en fonctionnement et la pompe diesel est mise en attente dans
le cas où les deux pompes électriques seraient défaillantes) ;
¾ Une pompe jockey, associée à une armoire électrique de contrôle locale ainsi ballon de sont installés
dans la station de pompage incendie.
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Figure 16 : Pompe diesel
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Figure 19 : Poteau incendie extérieur
Robinets d'Incendie Armés (RIA)
Les robinets d'incendie armés seront installés dans les bâtiments annexes
(Bâtiment administratif, les ateliers/entrepôts, les locaux électriques, la chaudière, . . .).
Ils seront espacés au maximum de 30,5m et équipés de :
x 1 Déclencheur Manuel d'Alarme (DMA),
x 1 armoire métallique avec : 1 seau, 1 hachette, 1 clé de serrage, 1 manomètre de pression,
diffuseur, 1 lance à robinet à orifice de 1 2 millimètres et 1 tuyau semi-rigide d'une longueur de 2
0 à 3 0 mètres.
Les robinets d'incendie armés seront installés dans les différents étages (si nécessaire) des bâtiments concernés.
Tous les robinets d'incendie armés comporteront 1 Déclencheur Manuel d'Alarme (DMA) sous vitre à briser qui
provoquera une alarme en salle de commande.
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Extincteurs
Une série d'extincteurs portatifs ou mobiles sera fournie. Les extincteurs portables pourront être utilisés à la
main pour être orientés vers la base de l'incendie. Les extincteurs mobiles seront montés sur des chariots pour
permettre de lutter efficacement sur de larges zones à risque.
Extincteurs à eau : conçus pour lutter contre un incendie de classe A (bois, papier, tissus)
Extincteurs à mousse (eau + additif) : utilisables pour des incendies de classe A ou B (liquides inflammables
tels que pétrole, huile, solvants ou peintures ...) Les extincteurs de type AFFF
(Aqueous Film Forming Foam) permettent d'éviter la reprise de l’incendie.
Extincteurs à poudre sèche : Ils sont capables de couvrir un environnement assez varié et sont utilisables en
toute sécurité sur des incendies liés à des équipements électriques.
Les extincteurs à poudre éteignent rapidement les incendies. Ils s'utilisent pour des incendies de classe A, B ou
C.
Les extincteurs au CO2 : Les extincteurs au CO2 s'utilisent pour combattre des incendies de classe B ainsi que
des appareils électriques.
Figure 21 : Extincteurs
L'objectif du système JPX est la protection incendie de la zone des réservoirs de fioul :
Réservoirs de fioul, Rétention de ces réservoirs.
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Système de refroidissement des réservoirs fuel
L'objectif de ce système est d'assurer, si besoin, le refroidissement des jupes des réservoirs de fioul en cas
d’incendie.
L'objectif du système JDT est de détecter un feu ou un gaz et de déclencher une alarme dans le système de
contrôle incendie. Certaines boucles de détection autorisent le déclenchement automatique d'aspersion d'eau ou
de mousse.
Des déclencheurs d'alarme manuels seront fournis afin de permettre le lancement manuel d'une alarme incendie.
Ils seront protégés par un écran de verre à briser.
Le système CO2 du tunnel à palier d'échappement est conçu comme une application locale système.
Le CO2 est libéré à un taux qui produit la concentration de conception pour assurer la suppression totale de
l'incendie. Un rejet prolongé est fourni, au besoin, pour maintenir la concentration de conception pendant la
période de temps donnée.
La détection d'incendie dans chaque zone protégée contre le CO2 est organisée sur deux lignes de détection /
alarme distinctes. Le principe de fonctionnement est le suivant.
Dans le cas où une seule ligne d'alarme dans la zone protégée est activée, les événements suivants sont
déclenchés simultanément :
¾ Activation de l'alarme sonore (klaxon avec premier motif sonore d'avertissement)
¾ Balises clignotantes à l’intérieur de la zone protégée
¾ Panneaux lumineux d'avertissement « Ne pas entrer » aux points d'entrée de la zone protégée
¾ « Alarme incendie » commune à l’Unité de contrôle de tir GT.
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Figure 22 : bouteille de CO2
2. Risque électrique
- Contact direct : contact de personne avec une partie active d’un circuit électrique.
- Contact indirect : contact de personnes avec une masse mise accidentellement sous
tension à la suite d’un défaut d’isolement.
x Parfois il n’est pas nécessaire d’établir un contact physique pour causer un accident.
x Court-circuit : contact réalisé par un objet métallique entre une masse et une partie active sous tension
ou entre deux parties actives sous tension.
Mécanismes d’électrisation :
- Électrisation : on appelle électrisation le passage d'un courant électrique à travers le corps humain.
- Électrocution : le terme d'électrocution est réservé à toute électrisation immédiatement mortelle
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Effets sur le corps humain :
Le passage du courant électrique à travers le corps provoque :
9 La tétanisation musculaire TM
9 La fibrillation ventriculaire FV
9 La sidération des centres nerveux SCN
9 Les brûlures
9 L’anurie
9 Autres séquelles
Figure 23 : Sectionneurs
Figure 24 : interrupteur
3) Elimination de défaut : consiste à séparer des sources une portion de circuit en situation anormale.
Figure 25 : disjoncteur
4) Surveillance : assure la surveillance des paramètres d’exploitation (tension, courant, température, ...)
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Figure 26 : relai de protection
Protection individuelle :
1) Vêtements : combinaison de travail en coton à fermeture non métallique et si possible ignifugée (pas de
fibres synthétiques, pas de parties conductrices).
3) Ecran facial ou lunette anti-UV : pour la protection contre les effets de l'arc électrique des courts-
circuits.
Il doit être :
* conforme à la norme NF EN 166 ;
* utilisé lors de travaux au voisinage, de mesurage et de MALT-CC.
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4) Casque de protection isolant : le casque isolant et antichoc doit être conforme à la norme NF S 72-202.
Il faut porter un casque isolant et antichoc lorsqu'il y a risque, soit de choc électrique, soit de blessure
par chute d'objet ou de heurts.
5) Chaussures de sécurité : les chaussures de sécurité à semelle isolante doivent être conformes à la
norme NF EN 345. Elles offrent une bonne protection mécanique du pied et isolent la personne du sol.
6) Tapis (tabouret) isolants : doivent être adaptés à la tension nominale des ouvrages où ils sont utilisés et
conformes à la norme NF C 18-420. Ils permettent d'isoler l'opérateur du sol.
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Protection collective :
1) Les dispositifs mobiles de mise à la terre et en court-circuit MALT et CCT :
Cette opération permet de se prémunir contre les risques dus aux tensions induites, aux condensateurs chargés,
aux ré alimentations éventuelles.
2) Les écrans de protection (nappe isolante, tôle épaisse mise à la terre...) : Les nappes isolantes
visent à supprimer tout risque de contact avec une pièce nue sous tension d’une manière temporaire. Les
nappes doivent répondre à la norme NF EN 61112.
3. Risque chimique
Omniprésents sur les lieux de travail, les produits chimiques passent parfois encore inaperçus. Pourtant de
nombreux produits chimiques peuvent avoir des effets sur l’homme et son environnement. Repérer les produits,
les mélanges ou les procédés chimiques dangereux et connaître leurs effets, constituent une première étape
avant la mise en œuvre des moyens de prévention adaptés....
Colles, résines, fluides, diluants, dégraissants, colorants, peintures… Les produits chimiques sont présents dans
tous les secteurs d’activité. Ils sont :
*Utilisés de façon délibérée en tant que substances (pures) ou plus fréquemment en tant que mélanges :
synthèse industrielle, analyse en laboratoire, traitement de surface, dépotage, dégraissage, nettoyage…
*Emis par une activité ou un procédé (combustion, dégradation…) sous forme de poussières, fumées,
vapeurs, gaz ou brouillards.
Les produits chimiques qui entrent en contact avec le corps humain (par les voies respiratoires, la peau ou la
bouche) peuvent perturber le fonctionnement de l’organisme. Ils peuvent provoquer :
*des intoxications aiguës, avec des effets plus ou moins graves,
*des intoxications chroniques : le contact répété avec certains agents chimiques, même à de faibles doses,
peut alors porter atteinte aux poumons, aux nerfs, au cerveau, aux reins…
Les produits chimiques sont, en outre, parfois à l’origine d’incendie et d’explosion et peuvent avoir des
répercussions au-delà de l’entreprise sur l’environnement, en cas notamment de dysfonctionnements
(renversement ou déversement accidentel, rupture de confinement, fuites…).
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Les Effets sur la santé :
La nature des effets des produits chimiques sur la santé dépend de plusieurs paramètres : caractéristiques du
produit chimique concerné (toxicité, nature physique…)
*voies de pénétration dans l’organisme (respiratoire, cutanée ou digestive)
*mode d’exposition (niveau, fréquence, durée…)
*état de santé et autres expositions de la personne concernée (pathologies existantes, prise de médicaments,
consommation d’alcool ou de tabac, expositions environnementales…).
Ces effets peuvent apparaître :
*en cas d’exposition à un produit chimique sur une brève durée (intoxication aiguë) : brûlure, irritation de la
peau, démangeaison, convulsion, ébriété, perte de connaissance, coma, arrêt respiratoire…
*après des contacts répétés avec des produits chimiques, même à faibles doses, (intoxication chronique) :
eczéma ou asthme, silicose, cancer (mésothéliome…), insuffisance rénale, troubles de la fertilité...
Les pathologies dues à des produits chimiques peuvent apparaître plusieurs mois ou plusieurs années après
l’exposition. Dans le cas des cancers professionnels, ils peuvent apparaître 10, 20, voire 40 ans après
l’exposition.
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Les Agents Chimiques de La Central :
ACIDE SULFIRIQUE 96 % :
Premier Secours :
*Inhalation : En cas d'accident par inhalation, transporter la victime hors de la zone contaminée et la garder au
repos. Respiration artificielle en cas de respiration irrégulière ou d'arrêt respiratoire. Appeler immédiatement un
médecin.
*Contact avec la peau : Laver abondamment à l'eau. Eponger l’acide concentré d’abord avec une pâte à papier
ou une matière textile sèche car l’acide réagit violemment avec l’eau en dégageant une forte chaleur. Un
traitement médical immédiat est nécessaire car les effets corrosifs cutanés non traités donnent des blessures qui
guérissent lentement et difficilement.
*Contact avec les yeux : Rincer immédiatement et abondamment à l'eau, y compris sous les paupières, pendant
au moins 15 minutes. Consulter immédiatement un ophtalmologiste. Aller dans une clinique oculaire si
possible.
*Ingestion : Se rincer la bouche à l'eau puis boire beaucoup d'eau. Ne jamais rien faire avaler à une personne
inconsciente. Ne PAS faire vomir. Appeler immédiatement un médecin.
. C Corrosif
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AMMONIAC 25 % :
Premier Secours :
*Inhalation : En cas d'accident par inhalation, transporter la victime hors de la zone contaminée et la garder au
repos. Respiration artificielle en cas de respiration irrégulière ou d'arrêt respiratoire. Appeler immédiatement un
médecin.
*Contact avec la peau : Laver immédiatement et abondamment avec de l'eau et du savon. Appeler
immédiatement un médecin.
*Contact avec les yeux : Rincer immédiatement et abondamment à l'eau, y compris sous les paupières, pendant
au moins 15 minutes. Consulter immédiatement un ophtalmologiste. Aller dans une clinique oculaire si
possible.
*Ingestion : Se rincer la bouche à l'eau puis boire beaucoup d'eau. Ne jamais rien faire avaler à une personne
inconsciente. Ne PAS faire vomir. Appeler immédiatement un médecin.
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VI. CONCLUSION
Pour conclure, j’ai effectué mon stage d’études international en tant qu’ingénieur HSE
Au sein de l’entreprise SKT. Lors de ce stage, j’ai pu mettre en pratique mes connaissances théoriques acquises
durant ma formation à l’université d’Oran I, tout en étant confronté aux difficultés réelles du monde du travail et
du management d’équipes.
J’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs missions en HSE notamment les tâches d’ingénieur d’étude HSE, que
j’ai les trouves trop organisé en matière de suivi et organisation sur site.
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