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2020/2021
Présenté par :
ANNAKI Fatima Zahra
Date de soutenance : Septembre 2021
Devant le Jury :
PFE effectué à :
GIDNA de Casablanca -MAROC
Projet de Fin d’Etudes
Remerciements
Ce travail n’aurait pas pu aboutir à des résultats satisfaisants sans l’aide et les encouragements de
plusieurs personnes que je remercie.
Je remercie tout d’abord le Dieu pour je avoir donné le courage et la volonté pour réaliser ce travail.
Je tiens à remercier M. LAHBABI Zaid, Directeur Général de la société GIDNA, pour m’avoir
donné l’opportunité de réaliser le présent projet.
Je tiens à exprimer ici ma grande reconnaissance à M. AABIDI Mohamed, mon encadrant, pour
m’avoir orientée, conseillée dans toutes démarches concernant la réalisation de ce projet.
Je tiens tout particulièrement à remercier Mme. BAZI Sara, qui n’a pas ménagé le moindre effort
pour je assister dans la réalisation du présent rapport, l’expression de ma profonde gratitude quant à
sa patience, le temps et l’attention qu’il j’ai consacrée.
J’exprime toutes mes profondes reconnaissances à M. EL METOUI Mustapha et M.
AHACHAD Mohammed, pour leurs conseils et aides précieuses durant tout ce projet.
Je tiens remercié cordialement, Pr. DRAOUI Abdeslam, le responsable de la filière Génie
Énergétique à la faculté des Sciences et technique de Tanger. Pour l’effort fourni afin de rendre la
formation aussi enrichissante et polyvalente qu’elle l’est aujourd’hui
Je remercie également les membres de jury d’avoir accepté d’évaluer mon travail, et qui ont bien
voulu nous honorer par leur présence.
Finalement, toute notre gratitude pour ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce rapport.
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Projet de Fin d’Etudes
Résumé
Par une évaluation du point de vue confort thermique et énergétique, la clinique Wana lim de
Casablanca, est pris comme cas d’étude, nous avons essayé d’étudier la complexité du confort
thermique dans la clinique à travers les multiples interactions entre le site, le climat, le bâtiment et
l’usager. Le présent travail se base sur l’étude détaillée pour l’implantation d’un système de
climatisation centrale dans un local. La détermination des différents types d’échange calorifique et
de déperdition dans les locaux constitue la première étape de cette conception, qui nous a permis de
choisir le système de climatisation, ainsi que les équipements de notre système. Ensuite, on a porté
sur l’étude et dimensionnement d’une centrale de traitement d’air d’une salle hybride de risque 4 et
d’une salle d’opération de risque 3 en se référant à la norme NF S 90-351. Ces blocs opératoires
doivent répondre à la qualification de « Salle Propre » dans lesquelles la concentration particulaire
est maîtrisée par des moyens nature à minimiser la génération, le principal but est de définir pour un
centre hospitalier, un système de traitement d’air (CTA). On a aussi fait le dimensionnement des
installations d'eau chaude sanitaire et d'eau froide, et l'installation d'évacuation d'eau usée, d'eau
vanne et d'eau pluviale. Finalement, on a abouti à l’élaboration d’un BIM tel que conçu, par le logiciel
Revit. L’utilisation de la maquette numérique comme support pour l’organisation spatiale des
installations techniques et l’exploitation des outils d’aide à la conception HVAC et plomberie
sanitaire.
Mots clés climatisation, centrale de traitement d’air, Salle Propre, BIM, maquette numérique,
HVAC, plomberie sanitaire.
Abstract
By an evaluation from the point of view of thermal and energetic comfort, of the Wana lim clinic
of Casablanca, is taken as case study, we tried to study the complexity of thermal comfort in the clinic
through the multiple interactions between the site, climate, building and user. This work is based on
the detailed study for the installation of a central air conditioning system in a room. The determination
of the different types of heat exchange and loss in the premises is the first step of this design, which
allowed us to choose the air conditioning system, as well as the equipment of our system. Next, the
study and sizing of an air handling plant in a Risk Hybrid Room 4 and a Risk Operating Room 3 were
carried out with reference to NF S 90-351. These operating rooms must meet the qualification of
«Clean Room» in which the particulate concentration is controlled by means that minimize the
generation, the main purpose is to define for a hospital, an air treatment system (CTA). Sizing of hot
water and cold water facilities, and disposal of waste water, gate water and storm water were also
carried out. Finally, a BIM as designed by Revit was developed. The use of the digital model as a
support for the spatial organization of technical facilities and the use of tools to aid HVAC design
and sanitary plumbing.
Keywords: air conditioning, air handling unit, Clean Room, BIM, digital model, HVAC, sanitary
plumbing.
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Projet de Fin d’Etudes
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Projet de Fin d’Etudes
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Projet de Fin d’Etudes
Figure III.15 Evolution du traitement sur le diagramme de l’air humide pour la CTA 2. ................. 32
Figure III.16 Présentation des réseaux de soufflage et de reprise pour la CTA 1 et CTA 2. ............. 38
Figure III.17 Puissance de batterie froide pour CTA 2. ..................................................................... 39
Figure III.18 Puissance de batterie froide pour CTA 1. ..................................................................... 39
Figure IV.19 Représentation des réseaux d'alimentation sur plan Autocad. ..................................... 47
Figure IV.20 Représentation des réseaux d’ évacuations sur plan Autocad. ..................................... 47
Figure III. 21 Processus BIM ............................................................................................................. 51
Figure III.22 Logo du logiciel Revit .................................................................................................. 51
Figure V.23 Logiciel Revit, étape de création d’une centrale de traitement d’air ............................. 52
Figure V.24 maquette technique , vue 3D, HVAC, Plomberie Sanitaire . ....................................... 53
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Projet de Fin d’Etudes
Nomenclature
Notations latines
Symboles Dénominations Unités
CL Chaleur latente dégagée par les machines W
CS Chaleur sensible dégagée par les machines W
D Diamètre m
e L’épaisseur de la couche m
F facteur de rayonnement -
g facteur de réduction -
h Enthalpie spécifique KJ/kg as
he Coefficient d’échange convectif externe W/m². °C
hfg Chaleur Latente de vaporisation d’eau J/kg eau
hi Coefficient d’échange convectif interne W/m². °C
J Pertes de charge unitaire Pa
Ku Coefficient d’utilisation m
L Longueur m
minf Débit d’air infiltré kg/h
mve Débit d’eau extrait, Quantité d’humidité dégagée Kge/s
n Nombre -
P La puissance, Pression W/m², atm
Q Charge calorifique, Frigorifique W
QL Charge Latente W
QS Charge Sensible W
qv Débit volumique m3 /h
q vs Débit de fuites m3 /h
Re Nombre de Reynolds -
Rm Rayonnement solaire absorbé sur la surface du mur W/m²
R th La résistance thermique m2 °C/W
Rv Intensité du rayonnement solaire sur les vitrages W/m²
S Surface de la paroi ou de la fenêtre m²
T Température °C
U Coefficient de transmission surfacique W/m2 °C
V Volume m3
v Vitesse m/s
Notations grecques
Symboles Dénominations Unités
λ La conductivité thermique de la couche W/m °C
α Coefficient d’absorption -
∆P Perte de charge Pa
∆T Différence de température °C
ρ Masse volumique Kg/m3
η Rendement %
w Teneur en eau de l’air kg e / kg as
v Viscosité cinématique du fluide m2 /s
ξ Coefficient des pertes de charges singulières -
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Projet de Fin d’Etudes
Indices
Indices Signification
a Air
aext Air extrait
an Air neuf
ar Air recyclé
BF Batterie froide
e Extérieur, Eau, Equivalent
inf Infiltration
L Latente, Linéaire
m Massique, moyen, mélange, machine
occ Occupant
r Renouvellement d’air
S Soufflage, sensible, sèche
T Total
u Utile
v Volume, vitrage, ventilateur, vapeur
Liste des abréviations
ASHRAE American Society of Heating, Refrigerating, and Air Conditioning Engineers
BIM Building Information Modeling
CTA Centrale de traitement d’air
CVC Chauffage, Ventilation, Climatisation
DTU Documents Techniques Unifiés
HMT Hauteur Manométrique Totale
HQE Haute Qualité Environnementale
HVAC Sigle anglais pour Heating, Ventilation and Air-Conditioning, soit CVC en
français
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Projet de Fin d’Etudes
Introduction
L’environnement et les conditions ambiantes du cadre de vie d’un individu influencent
considérablement son moral, sa sécurité, son efficacité dans tous ses états de vie et d’activités. Tout
bâtiment s’inscrit dans un environnement avec lequel il interagit et entretient un ensemble plus ou
moins harmonieux de relations. La prise en compte du climat se place au cœur de ce dialogue entre
l’architecture et son environnement dans un souci de création d’espaces de vie.
La consommation énergétique du secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) a connu une
augmentation importante durant les dernières décennies, et continue à progresser d'une manière assez
soutenue La conception bioclimatique a comme première étape, réaliser un projet de construction qui
aboutira à réalisation d’un bâtiment très performant ou en soignant le confort de occupants.
En effet, Le bâtiment, présente à lui seul 36 % de la consommation énergétique totale du pays.
Une partie de cette énergie est utilisée pour les besoins de chauffage et de climatisation. Si on agit
alors sur les déperditions et apports thermiques du bâtiment, de sorte qu’il soit énergétiquement
efficace, on pourra donc réduire la consommation énergétique de ce secteur.
En améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments dans lesquels nous vivons, travaillons et
étudions, nous pouvons faire un grand pas dans la lutte contre le réchauffement climatique. La
question de l’efficacité énergétique des bâtiments pose un double défi ; rénover les bâtiments existants
et construire de nouveaux bâtiments conformes aux réglementations. Le retour aux systèmes
d’amélioration et de corrections des bâtiments est devenu de plus en plus couteux. Il était utile de
prendre toutes les précautions en phase de conception, et produire un projet qui répond à nos attentes
que ce soit au niveau la consommation, ou au niveau du confort thermique des ambiances intérieures.
Les établissements hospitaliers sont des enceintes spécifiques qui sont construites selon une
architecture bien définie et gérées par des processus spécifiques. Le choix des revêtements muraux,
plafonds et sols doivent permettre un niveau irréprochable de propreté et d’entretien. Généralement,
les experts comparent le bien à des transactions effectuées sur des biens équivalents en surface, en
nature et en localisation seulement, sans tenir en compte les autres facteurs qui sont nécessaires à
l’évaluation immobilière à savoir ; le site, le nombre d’étages, l’architecture et les grands œuvres, le
coût de construction, l’ensoleillement, la ventilation, le confort thermique, etc.
Désormais, les progrès informatiques engendrent l’émergence d’outils d’aide à la conception, à la
réalisation et à l’exploitation dans le domaine du bâtiment, en adéquation avec la recherche de fiabilité
et d’optimisation des méthodes de travail. Le BIM « Building Information Modeling » est un
ensemble de processus de travail, associé à une maquette en 3D des données intelligentes
géométriques, sémantiques et paramétriques du bâtiment.
C’est dans ce cadre précis que s’inscrit ce travail, qui est mené selon le plan suivant :
Le premier chapitre sera consacré à la présentation de l’organisme d’accueil, ses activités et aussi
le service fluide, et généralités nécessaires sur les salles blanches. Au deuxième chapitre seront
présentés les calculs de bilan thermique manuel (hivernal et estival), puis par le logiciel Block Load,
ensuite, on fait la comparaison des résultats de bilan thermique obtenus. Après, on élabore les critères
de choix du système de climatisation convenable à ce projet. Le troisième chapitre est consacré pour
l’étude du traitement d’air, on calcule les réseaux de gaines de distribution d’air. Ensuite, on fait le
dimensionnement des centrales de traitement d’air et des différents composants. Le quatrième
chapitre fait l’objet de dimensionnement le surpresseur d’eau froide et les réseaux d’évacuations. Le
cinquième chapitre aura pour la conception des lots Chauffage-Ventilation et Plomberie-Sanitaire.
L’utilisation de la maquette comme support pour l’organisation spatiale des installations techniques
et l’exploitation des outils d’aide à la conception HVAC et Plomberie-Sanitaire.
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Projet de Fin d’Etudes
Polygone de confort
hygrothermique
Zones à éviter vis-à-vis
des développements de
bactéries et de
microchampignons.
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Projet de Fin d’Etudes
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Projet de Fin d’Etudes
Par contre la norme française NF S90-351 a mis en avant un concept important qui est celui des
zones à risques pour le secteur hospitalier.
Par définition, une zone à risque de bio contamination est un lieu défini et délimité dans lequel les
sujets et/ou les produits particulièrement vulnérables à la contamination. Pour chaque projet de
conception, neuf ou rénovation, il appartient aux responsables de la lutte contre les infections (CLIN)
de mener à bien une analyse de risques afin de définir le niveau d’exigence requis pour chaque zone
ou salle à traiter (Tableau I.1).
Tableau I.1 Norme NF S90-351 pour la classification des zones à risques.
I.4.4 Conception
La conception d’une salle propre doit prendre en compte les exigences de quatre paramètres [3] :
La filtration de l’air
La filtration de l’air assure la bonne qualité de l’air introduit dans la salle ou rejeté à l’extérieur
(cas des locaux confinés).
Le taux de brassage
Le taux de brassage est le rapport entre le débit d’air soufflé et le volume de la zone considérée.
En salle propre, il est très largement supérieur aux taux généralement utilisés en climatisation de
confort.
La diffusion d’air
Le choix d’une bonne diffusion d’air permet d’assurer l’évacuation correcte de la contamination.
Elle permet également de s’affranchir de phénomènes indésirables comme les transferts d’air pollué
vers la zone sensible. Deux types de flux d’air ont une définition normalisée NF ISO 14644-6 :
- Flux d’air non unidirectionnel, généralement utilisé pour les ISO 8 à ISO 6.
- Flux d’air unidirectionnel, généralement utilisé pour les ISO 5 et moins.
Cascade de pression « Surpression »
Les cascades de pression évitent les introductions d’air non filtré (en provenance de l’extérieur)
dans la salle propre. Très souvent, un minimum de 15 Pa de surpression doit être maintenu entre les
différents locaux adjacents, depuis le plus propre jusqu’au « moins propre », et ce, quel que soit le
niveau d’étanchéité de l’enceinte. A l’inverse, les zones confinées doivent être maintenus en
dépression.
I.5 Conclusion
Ce chapitre nous a servi à faire connaitre le thème de notre projet, la société, ses activités, ainsi
que quelques généralités de base nécessaires pour la suite de nos calculs. Le deuxième chapitre a pour
objet de déterminer les différents paramètres, dits de base, intervenant dans les divers bilans ainsi que
le dimensionnement des installations de chauffage et climatisation.
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Projet de Fin d’Etudes
Figure II.3 Vue sur le plan Autocad de 2émé étage. Figure II.2 Vue sur le plan Autocad de la chambre.
II.2.3 Conditions extérieurs de base
Les conditions de base de la ville de CASABLANCA sont décrites dans le tableau II.2 ci-dessous :
Tableau II.2 Conditions extérieures de base.
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Projet de Fin d’Etudes
Parois U (w/m².°C)
Mur à double cloison (Ext) 2.61
Mur simple cloison (Ext) 2.33
Mur intérieur 1.96
Toiture 2.64
Vitrage vertical 5,5
Facteur solaire 0,65
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Projet de Fin d’Etudes
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Projet de Fin d’Etudes
Si la ventilation est naturelle, on peut considérer que le renouvellement d’air est égal à un volume
de la pièce par heure (1vol/h) ;
Si la ventilation est mécanique, on relèvera les valeurs dans le tableau affichant le débit de
renouvellement d’air nécessaire dans les locaux climatisés et nombre de personne au m² par type
de locaux (Annexe Table 10).
II.3.2 Charges internes
II.3.2.1 Apports de chaleur par les occupants
Le corps humain dégage une certaine quantité de chaleur dont l’intensité varie suivant :
La personne et le type d’activité déployée.
La température de l’air ambiant.
L’humidité relative.
La quantité de chaleur par les occupants est donnée en fonction de la température intérieure et du
degré d’activités. Leur effectif entre également en jeu. On distingue deux sortes de gains générés par
les occupants :
Gains sensibles occupants :
𝑄𝑆𝑜𝑐 = 𝑛 𝐶𝑆𝑜𝑐 II.7
Les valeurs de la table (Annexe Table 8) sont valables pour un homme adulte. On devra minorer
les valeurs de ce tableau par les coefficients suivants :
Pour les femmes : -20%
Pour les enfants : -20 à -40%
Pour un public mixte : -10%
II.3.2.2 Apport de chaleur par l’éclairage
En raison du fonctionnement de l’éclairage l’intérieur des locaux climatisés, on considère qu’une
grande partie de l’énergie électrique consommée se transforme en chaleur.
Les appareils d’éclairage constituent une source de chaleur sensible, une partie est dégagée par
convection avec l’air ambiant, une autre partie par rayonnement qui est susceptible d’être
emmagasinée. Ces apports s’expriment par la relation suivante :
𝑄𝑆𝑒𝑐𝐿 = 𝑆 𝑃 II.9
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Projet de Fin d’Etudes
𝑄 𝑆𝑒𝑞 = 𝑛 𝐾𝑢 𝐶𝑠 II.10
𝑄𝐿𝑒𝑞 = 𝑛 𝐾𝑢 𝐶𝐿 II.11
II.3.4 Charges thermiques totales
Le tableau II.5 ci-dessous présente un résumé des résultats de calcul des apports (par transmission,
rayonnement, vitrage, occupants, renouvellement d’air et éclairage) :
Tableau II.5 Résultats de calculs du bilan thermique estival.
Apports Puissance(W)
Transmission 689.15
Vitre 418
Rayonnements
Mur 338.4
Sensible 272
Renouvellement d’air
Latente 373.33
Sensible 268
Occupants
Latente 140
Eclairage 446
Total 2944 .88
D’après les calculs, la puissance frigorifique totale de la chambre est de 2,95 kW pour une
superficie totale de 22.3m2.
II.4 Déperditions thermiques
Les déperditions calorifiques d’un local ne sont autres que l’énergie thermique cédée par celui-ci
au milieu extérieur. Ces pertes sont dues à la transmission à travers les parois d’une part et d’autre à
la pénétration de l’air extérieur froid dans le local par les divers ouvertures et défauts d’étanchéité.
Le calcul des déperditions s’avère très complexe, on a recours alors à des méthodes de calcul
codifiées et normalisées. Parmi ces méthodes, on opte pour la méthode de ASHRAE d’autant plus
qu’elle est recommandée par le cahier de charge, dans laquelle les déperditions sont calculées en deux
catégories :
Les déperditions par transmission (surfaciques et linéiques).
Les déperditions par infiltration et renouvellement d’air.
II.4.1 Pertes par transmission
II.4.1.1 Surfacique
L’ensemble des murs en contact avec l’extérieur perdent de la chaleur par conduction. Cette
déperdition se calcule par la formule suivante :
𝑄𝑇𝑆 = 𝐾 𝑆 (Te − Ti) II.12
II.4.1.2 Linéiques
On rencontre ce cas de déperdition tout le long d’une liaison de parois adjacentes. Les différents
cas de figures qui peuvent se présenter sont :
Liaison de deux parois extérieures par une ossature métallique.
Liaison entre un mur et une menuiserie extérieure.
Liaison entre une paroi extérieure et une intérieure.
Angle de deux parois extérieures.
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Projet de Fin d’Etudes
La valeur brute de ces déperditions le long d’une liaison est donnée par la formule suivante :
𝑄𝑇𝐿 = 𝐾 𝐿 (Te − Ti) II.13
II.4.2 Pertes par infiltration
Les déperditions par infiltration sont dues aux infiltrations par les joints des portes et fenêtres
donnants vers l’extérieur et vers les couloirs, qui sont à des conditions différentes de celles des locaux
à conditionner. Elles varient suivant l’étanchéité de la salle, de la vitesse du vent ainsi que le volume
des salles. En effet, les façades des salles exposées à l’action du vent subissent un écoulement d’air
de l’extérieur vers l’intérieur des salles.
Ces infiltrations se présentent sous forme sensible et latente.
Forme sensible :
𝑄𝑠 = 𝑚𝑖𝑛𝑓 𝐶𝑝 ∆𝑇 II.14
Forme latente :
𝑄𝑙 = 𝑚𝑖𝑛𝑓 ℎ𝑓𝑔 (𝑤𝑖 − 𝑤𝑒 ) II.15
Déperditions Puissance(W)
Transmission 1214.3
Renouvellement d’air par Infiltration et par ventilation 646
Total 1870.3
D’après les calculs, les déperditions totales de la chambre a pour valeur 𝐷𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑄𝑐 = 1.87𝐾𝑊.
II.5 Calcul des charges de climatisation par le logiciel Block LOAD
II.5 .1 Présentation du logiciel Block Load
Pour effectuer le calcul des charges de climatisation, on a utilisé le logiciel Block Load. C’est un
logiciel de calcul des charges été/hiver pour les bâtiments tertiaires.
Ce progiciel utilise la méthode des facteurs de réponse pour calculer les charges. Cette méthode
est approuvée par l’ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning
Engineers) comme méthode adaptée pour le calcul des charges horaires.
Figure II.5 Table des résultats de calcul par logiciel Block Load .
Les charges globales sont récapitulées dans le tableau II.7 ci-dessous :
Tableau II.7 Récapitulatifs des résultats de Block Load.
𝑃𝐵𝐿 −𝑃𝑚𝑎𝑛𝑢𝑒𝑙
Erreur = │ 𝑃𝐵𝐿
│ II.17
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Projet de Fin d’Etudes
Le tableau II.10 suivant regroupe des informations utiles à propos des unités extérieures :
Tableau II.10 Spécifications des unités extérieures.
Puissance Puissance Dimensions Débit d’air
LOCAL Modèle Poids(Kg)
(KW) (btu) (mm) (m3/h)
CH1 38QUS012DS-1 3.52 12000 800×554×333 28.5 480
Calcul dimensionnel de la gaine
À l’aide de logiciel AUTOFLUID on a trouvé le débit d'air nécessaire est de valeur 480 m3/h.
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Projet de Fin d’Etudes
Pour des raisons de confort acoustique, la vitesse adoptée est de 2.7 m/s.
Fente de soufflage
Ventilo-convecteur
gainable
Fente de reprise
II.9 Conclusion
Ce chapitre nous a permis de faire l’évolution des charges thermiques (hivernales et estivales). Il
faut noter que c’est l’une des étapes les plus importantes dans la conception et dimensionnement de
notre système de climatisation, car de ces calculs el de leur justesse dépendront les bons choix de nos
équipements.
23
Projet de Fin d’Etudes
Principes de filtration
L’effet de L’effet d’inertie L’effet d’interception L’effet de diffusion
tamisage
cet effet est possible les particules lourdes concerne les petites Concerne les petites
quand la distance ont une force d’inertie particules qui suivent particules (diamètre à
entre deux fibres du trop grande pour la veine d’air et pour inferieur 1[µm] animées
filtre est inférieure à pouvoir accompagner celles dont le centre d’un mouvement
la taille de la veine d’air quand passe à une distance à vibratoire dû aux
particule. celle-ci s’incurve la fibre inferieur à un molécules d’air .Ces
autour d’une fibre : les demi diamètre de ces particules proviennent à
particules suivent leur particules. se fixer sur la fibre si
direction d’origine et elles séjournent assez
s’attachent à la fibre près de la fibre pendant
au lieu d’impact. un temps suffisant.
26
Projet de Fin d’Etudes
III.2.4 La surpression
III.2.4.1 Interprétation
La surpression désigne la différence de pression entre celle régnante à l’intérieur de la salle et celle
à l’extérieur de cette salle (pièces adjacents ou l’extérieur).
La surpression s’évalue par rapport à la pression de référence, par exemple la pression
atmosphérique extérieure, qui constituera la zone zéro.
III.2.4.2 But
Pour assurer une meilleure étanchéité de l’enceinte aux contaminants extérieurs, on maintient dans
celle-ci une légère surpression par rapport aux locaux adjacents (en général 15 à 20 Pa).
III.2.4.3 Cascade de pression
Les pressions sont toujours étagées (+, ++ ou +++) des pièces les plus propres aux plus
contaminées. Une valeur de 5 Pascals entre les locaux est communément admise.
Dans certain cas bien spécifique (les zones confinées), on maintient l’enceinte en dépression par
rapport aux locaux adjacents.
Le confinement permet d’éviter les fuites de contaminations pathogènes ou toxiques (OGM,
produits anticancéreux, virus,) vers l’environnement extérieur.
27
Projet de Fin d’Etudes
Débit d’air recyclé
Le débit d’air recyclé est donné comme suit :
𝑞𝑚𝑎𝑟 = 𝑞𝑚𝑎𝑠 − 𝑞𝑚𝑎𝑛 III.20
Débit d’air mélangé
L’air soufflé représente un mélange d’air neuf et d’air recyclé. Il est donné par la relation suivante :
𝑞𝑚𝑎𝑛 = 𝑞𝑚𝑎𝑠 = 𝑞𝑚𝑎𝑟 + 𝑞𝑚𝑎𝑛 III.21
Dans le caisson de mélange, l’air (neuf+ recyclé) est soumis à un bilan enthalpique qui se traduit
par l’égalité suivante :
( 𝑞𝑚𝑎𝑟 + 𝑞𝑚𝑎𝑛 )ℎ𝑚 = 𝑞𝑚𝑎𝑟 ℎ𝑖 + 𝑞𝑚𝑎𝑛 ℎ𝑒 III.22
Comme :
𝑞𝑚𝑎𝑛 = 𝑞𝑚𝑎𝑠 = 𝑞𝑚𝑎𝑟 + 𝑞𝑚𝑎𝑛
Le bilan s’écrit
𝑞𝑚𝑎𝑠 ℎ𝑚 = 𝑞𝑚𝑎𝑟 ℎ𝑖 + 𝑞𝑚𝑎𝑛 ℎ𝑒 III.23
Température du mélange
La température du mélange est la somme des températures apportées par chaque composant.
𝑇𝑚 = 𝑞𝑚𝑎𝑟 𝑇𝑖 + 𝑞𝑚𝑎𝑛 𝑇𝑒 III.24
Enthalpie du mélange
L’enthalpie du mélange est évaluée de la même manière que celle de la température.
Elle s’exprime par :
𝑞𝑚𝑎𝑛 ∗ ℎ𝑒 + 𝑞𝑚𝑎𝑟 ∗ ℎ𝑖
ℎ𝑚 =
𝑞𝑚𝑎𝑆 III.25
Teneur en eau au point du mélange
Après la connaissance des valeurs de la température et de l’enthalpie du mélange, la valeur de la
teneur en eau au point du mélange peut être lue directement sur le diagramme de l’air humide. La
relation exprimant cette quantité est :
𝑞𝑚𝑎𝑛 𝑞𝑚𝑎𝑟
𝑋𝑚 = ∗ 𝑋𝑒 + ∗ 𝑋𝑖
𝑞𝑚𝑎𝑠 𝑞𝑚𝑎𝑠 III.26
III.4 Application en saison estivale
III.4. 1 Conditions intérieurs et extérieurs de base
Les conditions de base des locaux sont décrites dans le tableau III.14 ci-dessous :
Tableau III.14 Les conditions de base des locaux.
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Projet de Fin d’Etudes
D’où :
∆𝑞𝑣 273.15 + 18
= 10 ∗ 22.4 ∗ = 10.52%
𝑞𝑣 8.31 ∗ 273.152
(100%-10.52%)* débit soufflé = débit reprise + débit de fuite
Débit reprise = 0.89* débit soufflé - débit de fuite= 0.89*10000 - 50.2 = 8849 m3/h
Débit d’air neuf réel = 10000 – 8849 = 1151 m3/h
Caractéristiques du point de soufflage
Débit d’air soufflé
10000 𝑘𝑔
𝑞𝑚𝑎𝑠 = 10000 𝑚3 /ℎ = = 3.44
3600 ∗ 0.8774 𝑠
Un écart de température ∆𝑇 = 𝑇𝑖 − 𝑇𝑠 = 9℃ est imposé, d’où 𝑇𝑠 = 18 − 9℃ = 9℃
Caractéristiques du point de mélange
Il faut calculer les caractéristiques de l’air de mélange, ces caractéristiques sont température,
l’enthalpie spécifique et l’humidité absolue.
Température du mélange
2.48 ∗ 32 + 0.96 ∗ 18
𝑇𝑚 = = 28.09℃
3.44
Enthalpie du mélange
2.48 ∗ 88.70 + 0.96 ∗ 34.35
ℎ𝑚 = = 73.53 (𝐾𝐽/𝐾𝑔𝑎𝑠)
3.44
Teneur en eau du mélange
2.48 ∗ 0.02208 + 0.96 ∗ 0.00641
𝑋𝑚 = = 0.01770 (𝐾𝑔/𝐾𝑔𝑎𝑠)
3.44
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Projet de Fin d’Etudes
3
4
Figure III.13 Evolution du traitement sur le diagramme de l’air humide pour la CTA 1.
1 2 : Evolution de l’air extérieur dans le caisson de mélange.
2 3 : refroidissement et déshumidification de l’air de mélange dans la batterie froide.
3 4 : Evolution de l’air soufflé dans le local (Droite de soufflage).
4 2 : Evolution de l’air recyclé dans le caisson de mélange.
III.4. 2.2 Cas 2 : Salle d’opérations
Salle d’opérations est de Classe de risque 3 = iso 7 donc :
Le taux de brassage recommandé pour cette salle est de 15 vol/h.
Le débit de soufflage :
Le débit soufflé = taux de brassage *volume= 15* 96.2= 1443 m3/h
Débit d’air neuf= 0.8 * Le débit soufflé = 0.8 * 1443 = 1154.4 m3/h
La surpression : entre ( 15+ et -5), on va choisir : 10pa
Débit de fuites :
On a ∆𝑃 = 10pa et 𝐶𝑑 = 0.61 𝐴 = 0.002 ∗ (1.4) = 2.8 ∗ 10−3
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Projet de Fin d’Etudes
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Projet de Fin d’Etudes
Le diagramme suivant présente l’évolution de l’air en été pour CTA de salle d’opérations.
3
4
Figure III.15 Evolution du traitement sur le diagramme de l’air humide pour la CTA 2.
1 2 : Evolution de l’air extérieur dans le caisson de mélange.
2 3 : refroidissement et déshumidification de l’air de mélange dans la batterie froide.
3 4 : Evolution de l’air soufflé dans le local (Droite de soufflage).
4 2 : Evolution de l’air recyclé dans le caisson de mélange.
Ce calcul a été nécessaire pour présenter les traitements de climatisation mis en place dans notre
projet, ainsi que les déférentes phases à suivre pour que l’air à bien traité. Ce qui nous aidera à
déterminer les déférentes équipements de CTA.
32
Projet de Fin d’Etudes
Avec :
𝛏 : coefficient de perte de charge singulière de l’élément considéré.
0,40 pour les coudes rectangulaires.
0,24 pour les coudes circulaires.
0,34 pour les Té.
0,15 pour les rétrécissements.
- Les pertes de charges totales
La perte de charge totale d’un réseau de conduits n’est autre que la somme des deux types de pertes
de charges (linéaires et singulières).
La relation est comme suivie :
∆𝑃𝑇 = ∆𝑃𝐿 + ∆𝑃𝑠
𝑉𝑚 2 III.32
∆𝑃𝑇 = ∑ ξ 𝜌 + ∑𝐽 𝐿
2
33
Projet de Fin d’Etudes
Diamètre D
Repère Débit Section Vitesse J L ∆𝑷𝑳 ∆𝑷𝑺 ∆𝑷𝑻
Singularité (mm) 𝛏
tronçon (m3/h) (m2) (m/s) (Pa/m) (m) (Pa) (Pa) (Pa)
L H
1-2 Conduit 10000 1300 450 0.58 4,75 0,29 1,5 0,43 0,00 0,43
2 COUDE 10000 1300 450 0.58 4,75 0,00 0,9 0,00 12,18 12,18
2-3 Conduit 10000 1300 450 0.58 4,75 0,29 2 0,58 0,00 0,58
3 Transformation 10000 1300 450 0.58 4,75 0,00 0,3 0,00 4,06 4,06
3-4 Conduite 10000 1000 450 0.45 6,17 0,54 7 3,77 0,00 3,77
4 2*COUDE 45 10000 1000 450 0.45 6,17 0,00 1,8 0,00 41,15 41,15
4-5 Conduite 10000 1000 450 0.45 6,17 0,54 3 1,62 0,00 1,62
5 Transformation 10000 1000 450 0.45 6,17 0,00 0,3 0,00 6,86 6,86
5-6 Conduit 10000 750 550 0.41 6,73 0,65 1 0,65 0,00 0,65
6 COUDE 90 10000 750 550 0.41 6,73 0,00 0,9 0,00 24,49 24,49
6-7 Conduit 10000 750 550 0.41 6,73 0,65 26 16,97 0,00 16,97
7 COUDE 90 10000 750 550 0.41 6,73 0,65 0,9 0,00 24,49 24,49
7-8 Conduit 10000 750 550 0.41 6,73 0,65 1 0,65 0,00 0,65
8 COUDE 90 10000 750 550 0.41 6,73 0,65 0,9 0,00 24,49 24,49
8-9 Conduit 10000 750 550 0.41 6,73 0,65 2 1,31 0,00 1,31
Ventilateur de soufflage
Le tableau III.17 ci-dessus représente les spécifications de ventilateur de soufflage du CTA1.
Tableau III.17 les Spécifications de ventilateur de soufflage du CTA1.
34
Projet de Fin d’Etudes
Diamètre Sectio
Repère Débit Vitesse L ∆𝑷𝑳 ∆𝑷𝑺 ∆𝑷𝑻
Singularité D (mm) n J(Pa/m) 𝛏
tronçon (m3/h) (m/s) (m) (Pa) (Pa) (Pa)
(mm2)
L D
1 C filtre H14 438 600 600 0.36 0,34 0,00 0,00 0,00 100,0
1-2 Conduit 876 250 250 0.06 3,89 0,76 2,5 1,90 0,00 1,90
2 COUDE 876 250 250 0.06 3,89 0,00 0,9 0,00 8,19 8,19
2-3 Conduit 876 250 250 0.06 3,89 0,76 2 1,52 0,00 1,52
3 Té 876 250 250 0.06 3,89 0,00 0,5 0,00 4,55 4,55
3-4 Conduit 1750 450 300 0.14 3,60 0,41 2 0,83 0,00 0,83
4 COUDE 1750 450 300 0.14 3,60 0,00 0,9 0,00 7,00 7,00
4-5 Conduite 1750 450 300 0.14 3,60 0,41 1,5 0,62 0,00 0,62
5 COUDE 1750 450 300 0.14 3,60 0,00 0,9 0,00 7,00 7,00
5-6 Conduit 1750 450 300 0.14 3,60 0,41 4 1,66 0,00 1,66
6 Transformation 1750 250 350 0.09 5,56 1,00 0,3 0,00 5,56 5,56
6-7 3*COUDE 1750 250 350 0.09 5,56 2,00 2,7 0,00 50,00 50,00
30,8
7 Conduit 1750 250 350 0.09 5,56 1,18 26 0,00 30,80
0
7-8 COUDE 1750 250 350 0.09 5,56 2,00 0,9 0,00 16,67 16,67
8 Conduit 1750 250 350 0.09 5,56 1,18 3,5 4,15 0,00 4,15
8-9 COUDE 1750 250 350 0.09 5,56 2,00 0,9 0,00 16,67 16,67
9 Conduit 1750 250 350 0.09 5,56 1,18 4,5 5,33 0,00 5,33
9-10 COUDE 1750 250 350 0.09 5,56 2,00 0,9 0,00 16,67 16,67
10 Conduit 1750 250 350 0.09 5,56 1,18 1 1,18 0,00 1,18
Ventilateur de soufflage
Le tableau III.19 ci-dessus représente les spécifications de ventilateur de soufflage du CTA 2.
Tableau 19 les spécifications de ventilateur de soufflage du CTA 2.
Diamètre D
Repère Débit Section Vitesse L ∆𝑷𝑳 ∆𝑷𝑺 ∆𝑷𝑻
Singularité (mm) J(Pa/m) 𝛏
tronçon (m3/h) (mm2) (m/s) (m) (Pa) (Pa) (Pa)
L H
1 C filtre M6 2666 600 400 0.24 3,09 0,00 0,00 0,00 100,00
1-2 Conduit 2666 500 350 0.18 4,23 0,47 7 3,31 0,00 3,31
2 Transformation 2666 850 350 0.30 2,49 0,00 0,3 0,00 1,12 1,12
2 COUDE 5332 850 350 0.30 4,98 0,00 0,9 0,00 13,38 13,38
2-3 Conduit 5332 850 350 0.30 4,98 0,47 4 1,89 0,00 1,89
3 Transformation 5332 850 350 0.30 4,98 0,00 0,3 0,00 4,46 4,46
3-4 Conduite 5332 900 450 0.40 3,66 0,22 0,5 0,11 0,00 0,11
4 COUDE 8000 900 450 0.40 5,49 0,00 0,9 0,00 16,26 16,26
4-5 Conduite 8000 900 450 0.40 5,49 0,46 6 2,77 0,00 2,77
5 COUDE 90 8000 900 450 0.40 5,49 0,00 0,9 0,00 16,26 16,26
5-6 Transformation 8000 900 450 0.40 5,49 0,46 0,3 0,00 5,42 5,42
7 Conduit 8000 700 450 0.32 7,05 0,84 6 5,04 0,00 5,04
7-8 2*COUDE 45 8000 700 450 0.32 7,05 0,84 1,8 0,00 53,75 53,75
8 Conduit 8000 700 450 0.32 7,05 0,84 5 4,20 0,00 4,20
8-9 COUDE 8000 700 450 0.32 7,05 0,84 0,9 0,00 26,87 26,87
9 Conduit 8000 700 450 0.32 7,05 0,84 1 0,84 0,00 0,84
9-10 Transformation 8000 700 450 0.32 7,05 0,84 0,3 0,00 8,96 8,96
10 COUDE 8000 600 550 0.33 6,73 0,75 0,9 0,00 24,49 24,49
10-11 Conduit 8000 600 550 0.33 6,73 0,75 26 19,37 0,00 19,37
11 COUDE 8000 600 550 0.33 6,73 0,75 0,9 0,00 24,49 24,49
11-12 Conduit 8000 600 550 0.33 6,73 0,75 1 0,75 0,00 0,75
12 COUDE 8000 600 550 0.33 6,73 0,75 0,9 0,00 24,49 24,49
12-13 Conduit 8000 600 550 0.33 6,73 0,75 2 1,49 0,00 1,49
36
Projet de Fin d’Etudes
Ventilateur de reprise
Le tableau III.21 ci-dessus représente les spécifications de ventilateur de reprise du CTA1.
Tableau III.21 les spécifications de ventilateur de reprise du CTA 1.
Diamètre D
Repère Débit Section Vitesse J L ∆𝑷𝑳 ∆𝑷𝑺 ∆𝑷𝑻
Singularité (mm) 𝛏
tronçon (m3/h) (mm2) (m/s) (Pa/m) (m) (Pa) (Pa) (Pa)
L H
1 C filtre M6 433 600 600 0.36 0,33 0,00 0,00 0,00 100
1-2 Conduit 433 400 300 0.12 1,00 0,04 5 0,22 0,00 0,22
2 COUDE 866 400 300 0.12 2,00 0,00 0,9 0,00 2,17 2,17
2-3 Conduit 866 400 300 0.12 2,00 0,15 5,5 0,84 0,00 0,84
3 COUDE 1300 400 300 0.12 3,01 0,00 0,9 0,00 4,89 4,89
3-4 Conduite 1300 400 300 0.12 3,01 0,32 5 1,60 0,00 1,60
4 COUDE 1300 400 300 0.12 3,01 0,00 0,9 0,00 4,89 4,89
4-5 Conduite 1300 400 300 0.12 3,01 0,32 3 0,96 0,00 0,96
5 Transformation 1300 200 350 0.07 5,16 0,00 0,3 0,00 4,79 4,79
5-6 3*COUDE 45 1300 200 350 0.07 5,16 1,20 2,7 0,00 43,11 43,11
6 Conduit 1300 200 350 0.07 5,16 1,20 26 31,07 0,00 31,07
6-7 COUDE 1300 200 350 0.07 5,16 1,20 0,9 0,00 14,37 14,37
7 Conduit 1300 200 350 0.07 5,16 1,20 3 3,59 0,00 3,59
7-8 COUDE 1300 200 350 0.07 5,16 1,20 0,9 0,00 14,37 14,37
8 Conduit 1300 200 350 0.07 5,16 1,20 4,5 5,38 0,00 5,38
8-9 COUDE 1300 200 350 0.07 5,16 1,20 0,9 0,00 14,37 14,37
9 Conduit 1300 200 350 0.07 5,16 1,20 3 3,59 0,00 3,59
37
Projet de Fin d’Etudes
Ventilateur de reprise
Le tableau III. 23 ci-dessus représente les spécifications de ventilateur de reprise du CTA 2.
Tableau III.23 les caractéristiques de ventilateur de reprise du CTA 2.
Cette figure III.16 représente des réseaux de soufflage et de reprise pour la CTA 1 et CTA 2.
Grille de reprise
Réseau de reprise
Plafond filtrant
Réseau de soufflage
Grille de soufflage
Figure III.16 Présentation des réseaux de soufflage et de reprise pour la CTA 1 et CTA 2.
38
Projet de Fin d’Etudes
Figure III.18 Puissance de batterie froide pour CTA 2. Figure III.17 Puissance de batterie froide pour CTA 1.
III. 6.2 Groupe d’eau glacée
Les systèmes de climatisation à eau glacée utilisent simplement de l’eau (glycolée pour éviter le
gel) pour acheminer les frigories vers les centrales de traitement d’air depuis le groupe frigorifique.
Régime d’eau glacée
TEEG = 7 °C
TSEG = 12 °C
Dédit d’eau glacée
Le débit d’eau glacée est calculé théoriquement par la formule suivante :
𝑃𝐵𝐹
𝑞𝑚𝑒𝑔 =
𝐶𝑝𝑒𝑎𝑢 (𝑇𝑆𝐸𝐺 − 𝑇𝐸𝐸𝐺 ) III.35
Où :
𝑷𝑺,𝑽 : Pression statique « Effective » du ventilateur nécessaire pour vaincre les pertes de charge du
réseau.
39
Projet de Fin d’Etudes
𝑷𝑫,𝑽 : Pression dynamique du ventilateur nécessaire pour assurer une certaine vitesse de l’air.
Avec :
1
𝑃𝐷,𝑉 = 𝜌 𝑉2
2 III.37
La puissance utile ou disponible à la sortie du ventilateur « Pu » est donnée par la relation suivante
𝑃𝑢 = ∆𝑃 ∗ 𝑞𝑣 III.38
Le rendement global «η» représentant le rapport entre la puissance utile et la puissance fournie
𝑃𝑈
η=
𝑃𝐹 III.39
Remarque
Le rendement des ventilateurs pour des installations centralisées est pris généralement égal à 0.7.
III. 6 .4 Résultat de calcul
Les résultats de calcul des puissances de ventilateur de soufflage et ventilateur de reprise sont
présentés dans le tableau III.24 suivant :
Tableau III.24 Calcul des puissances de ventilateur de soufflage et ventilateur de reprise.
Les centrales de traitement d’air destinées à alimenter les salles propres présenteront une aptitude
au nettoyage et à la désinfection aisée du caisson : parois lisses intérieures et extérieures, bac à
condensats incliné afin d’éviter la stagnation d’eau, trois rangs de filtration dont un de très haute
efficacité en sortie de centrale.
Le tableau III.25 suivant regroupe des informations utiles à propos des CTA 1 et CTA 2 :
Tableau III.25 Choix des centrales de traitement d’air.
CTA 1 CTA 2
Marque CARRIER CARRIER
Type 39HQ08.06 39HQ05.04
Puissance de batterie froide (KW) 80 16
40
Projet de Fin d’Etudes
Les salles d’opération de risque 3 ou 4 suivant la norme NF S 90 351 seront équipées chacune
d’un plafond diffusant à écoulement d’air unidirectionnel, muni de prises de pression et de filtres
terminaux d’efficacité H14.
Au soufflage : Les filtres seront installés en position terminale.
Les CTA 1 et CTA 2 doivent comporter chacune un caisson de mélange d’air neuf et d’air recyclé,
suivi d’un filtre à haute efficacité (F9). Mais avant que l’air neuf soit introduit dans le caisson de
mélange, il passe par un filtre de moyenne efficacité (G4).
Sélection d’un plafond filtrant
Trois critères doivent être pris en compte pour la sélection d’un plafond filtrant :
- La norme NF S 90 351 préconise des taux de brassages différents selon que l’on traite une zone
à risque 4 ou 3 (entre 25 et 50 vol/h)
- D’une analyse de risque doit découler la taille de protection (donc du plafond) voulue par le futur
utilisateur. Les dimensions de champs opératoires varient d’une spécialité à l’autre.
- Pour fonctionner correctement, la plage de vitesse de soufflage d’un plafond unidirectionnel doit
être respectée : de 0.25 à 0.3 m/s.
Grille de reprise
La reprise d’air dans les blocs opératoires sera assurée par des grilles de reprise porte filtre (M6
minimum) spéciale blocs opératoires et salles propres comme conseillé dans la norme NF S 90 351.
A la reprise : Les filtres seront installés au niveau de la grille.
III.8 Conclusion
41
Projet de Fin d’Etudes
4∗𝑄
𝐷= √ IV.42
𝜋∗𝑣
42
Projet de Fin d’Etudes
Remarque :
Les diamètres calculés seront remplacés par des diamètres normalisés (existant sur le marché) afin
d’être placés dans le projet.
IV.2.1.5 Vitesse
La vitesse est déterminée par la formule suivante :
4∗𝑄
𝑣=
𝜋 ∗ 𝐷𝑖𝑛𝑡 2 IV.43
ξ ∗ 𝑉𝑚 2
∆𝑃𝑠 =
2∗𝑔 IV.47
43
Projet de Fin d’Etudes
D’après les calculs, La pompe sélectionnée est de débit de valeur 8 m3/h et de H.M.T = 60 mCE.
44
Projet de Fin d’Etudes
IV.4.2 Pente
Pour que l'eau ne stagne pas et s'évacue, il faut que les canalisations soient en pente. Une pente de
3 à 5 cm par mètre convient à tous les appareils sanitaires. Dans certains cas, on se satisfera d'une
pente de 1 (cm/m). On évitera cependant les pentes trop fortes qui entraînent une évacuation trop
rapide de l'eau provoquant des bruits d'écoulement et le risque d'une dépression. Pour les appareils
fixés en hauteur (lavabo), éviter une pente trop forte et préférer une chute verticale suivie d'une faible
pente.
Le DTU indique les débits admissibles ainsi que les vitesses d’écoulement tout au plus en foncions
des diamètres nominal (DN) de canalisation et de la pente (1à 5cm), (annexe Table 12).
IV.4.3 Ventilations (primaires et secondaires)
Toutes les chutes et descentes seront prolongées pour la ventilation primaire par un tube et des
raccords de même nature d'un diamètre correspondant à celui de la chute jusqu'au-dessus de la toiture
avec platine en plomb et chapeau en tôle galvanisée.
Des traversées de dalles supérieures seront faites dans les souches réservées, le cas échéant, à cet
effet par l'adjudicataire du lot gros œuvre.
Dans le cas où ces traversées se révèlent insuffisantes ou inexistantes, de nouvelles traversées des
dalles supérieures seront réalisées par l'adjudicataire du présent lot avec l'accord du Maître d'Œuvre.
IV.4.4 Résultat de calcul
Le tableau IV.30 résume le calcul des débits et des diamètres dans chaque tronçon pour
l'évacuation des eaux usées et les eaux de vanne.
- Colonne descendante d'évacuation des eaux usées : EU
- Colonne descendante d'évacuation des eaux de vanne : EV
- Colonne descendante d'évacuation des eaux de pluies : EP
45
Projet de Fin d’Etudes
Le tableau IV.31 suivant résume le calcul des débits dans chaque tronçon pour l'évacuation des
eaux pluviales.
Tableau III.31 Calcul des débits d'eau pluviale.
Débit
Coefficient Débit
Repère Désignations Surface de base Diamètre(mm)
de simultané probable(l/s)
(l/s)
EP1 Chute EP 142 7,10 1 7,10 125
EP2 Chute EP 141 7,05 1 7,05 125
EP3 Chute EP 146 7,30 1 7,30 125
Etage1/2/3/4 TOTAL EP1 43,5 2,18 1 2,18 75
Etage1/2/3/4 TOTAL EP2 43,5 2,18 1 2,18 75
Collecteurs sous-sols
T01=EP1+EP2 Terrasse 283 14,15 11 155,65 200
T02=T01+EP3 Terrasse 429 21,45 1 21,45 250
T01=EP1+EP2 Balcons 87 4,35 11 47,85 110
T04=T03+T02 TOTAL EP6 516 25,80 1 25,80 250
46
Projet de Fin d’Etudes
Quant aux eaux pluviales, qui ne sont pas des eaux usées, elles sont rejetées par l'intermédiaire des
descentes pluviales et peuvent être évacuées dans les jardins ou collectées pour une utilisation
domestique.
IV.5 Représentation des réseaux d’alimentation et évacuation sur plan
Le réseau d'alimentation (Figure IV.19) en eau potable constitue un patrimoine sur lequel les
gestionnaires doivent agir pour adapter le service proposé aux attentes des abonnés, de plus en plus
inquiets et exigeants, et aux contraintes réglementaires, de plus en plus fortes.
IV.6 Conclusion
La plomberie sanitaire c'est en amont tout un réseau de distribution de l'eau pour que vous ayez
une alimentation en eau potable. Ce réseau est complexe et demande beaucoup d'intervenants et de
travail pour que vous puissiez ouvrir le robinet et bénéficier d'une eau propre et saine.
Pour le réseau d'évacuation, tout le calcul a pour objectif déterminer les diamètres des conduites à
utiliser pour assurer l'évacuation des eaux usées, pluviales et vannes dans des bonnes conditions.
47
Projet de Fin d’Etudes
BIM C'est le niveau le plus bas du BIM. Le travail sur un projet s’effectue
NIVEAU uniquement sur plans 2D sans mise en place d’un système collaboratif
particulier.
0
V. 5 Travail collaboratif
La notion indissociable de la démarche BIM est la notion de travail collaboratif.
L’échange d’informations au cours d'un projet requiert la mise en place de processus de
collaboration entre les différents participants. Actuellement ces méthodes sont limitées, notamment
par les technologies utilisées, l’incompatibilité des outils informatiques…
Le BIM et la maquette virtuelle permettent de valoriser la collaboration entre les différents
intervenants du projet. Les nouveaux moyens techniques permettent désormais d'établir cette
collaboration à distance. Le manque de proximité des équipes n’est plus un frein aux échanges. La
maquette numérique permettra notamment :
Un enregistrement complet des informations et la disponibilité d’une version fiable, de la
maquette.
Un suivi et une historisation des modifications apportées.
La disponibilité d'informations utiles et exploitables lors de la phase d’exploitation de l'ouvrage.
Partage
Travail en cours
Publication
Archivage …
La planification des revues de projet
Démarrage
Avancement
Contrôle des processus
Revue de maquette
Définition des dates d’échéances des différentes étapes, en accord avec le planning d’étude
51
Projet de Fin d’Etudes
Dimensions considérées
Type de coude
Type de jonction (té ou piquage)
B. Familles système
L’ensemble des distributions hydrauliques et aérauliques ainsi que les équipements intégrés à ces
distributions, sont affectés à des systèmes. A chaque système correspond un circuit, suivant la
configuration de conception, avec par exemple : air neuf, air soufflé CTA, air repris CTA, circuit
radiateur aller, eau froide Sanitaire, eau chaude sanitaire, eaux usées
La figure V .23 ci-dessous représente la fenêtre de propriétés, pour la création d’un système de canalisation.
On y retrouve le type de système (chauffage aller circuit radiateur), le type de fluide avec ses propriétés
physiques du fluide et également les paramètres de visibilité pour le rendu graphique.
Figure V.23 Logiciel Revit, étape de création d’une centrale de traitement d’air .
Données techniques
Performances du bâtiment (structurelles,
Quelles informations doit contenir la énergétiques…)
maquette ? Caractéristiques des équipements
Données d’entretien
Quantités
Dans le cadre de notre activité, nous avons été missionnés pour la création d’une maquette numérique
de la clinique Wana lim située à Casablanca, en vue de son exploitation.
La figure V.24 représente la vue en 3 dimensions de la maquette technique.
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Projet de Fin d’Etudes
Pour créer le modèle BIM tel que conçu, nous nous basons sur les plans de conception
bidimensionnels établis par l’architecte de l’entreprise sous format DWG. Ces derniers sont disposés
par niveau et renseignent sur la conception interne de l’immeuble. Les plans 2D sont ensuite importés
au format DWG dans le logiciel Revit afin de servir comme données d’entrée du modèle
tridimensionnel. Afin d’éviter les problèmes d’import sous Revit, il est recommandé de préparer les
plans auparavant.
En phase de conception, l’emploi de la maquette numérique offre une plus-value certaine pour la
synthèse des lots techniques, mais également pour la gestion de l’influence de ces installations
techniques, tant sur la structure du bâtiment que sur les lots architecturaux.
La maquette est modélisée en 3 dimensions comme un ensemble permettant une liaison constante
entre tous les éléments qui la composent, garantissant un aménagement spatial conforme à la saisie,
à chaque endroit. Le caractère collaboratif de la maquette permet une saisie en temps réel par les
concepteurs des différentes spécialités. Ainsi, l’agencement des équipements techniques n’en est que
facilité et garantit le respect des contraintes architecturales.
Lors de la conception HVAC, plumbing, le maquettage des locaux techniques est l’un des aspects
nécessitant le plus d’attention. En effet, l’encombrement des équipements peut rapidement imposer
une adaptation de l’architecture, surtout dans le cas de locaux atypiques.
Réservations
Les cheminements de gaines et canalisations encombrantes à travers le bâtiment doivent être
vérifiées afin d’adapter les études structurelles. Les réservations nécessaires, en voiles et dalles, sont
communiquées au responsable du lot gros Œuvre.
Les réservations créées pour la partie technique peuvent ensuite être transmises à l'ingénieur
structure pour validation, suivant la méthodologie suivante :
Les dispositions relatives aux réservations sont exportées et transmises à l'ingénieur structure.
L'ingénieur structure importe les demandes de réservation dans la maquette structure.
Il renseigne le statut et des commentaires à chaque réservation.
Les réservations acceptées sont créées dans la maquette structure sous forme de vides.
Le projet structure est à son tour exporté pour import dans la maquette MEP, les commentaires
sont alors visibles, les modifications nécessaires à la conception peuvent être réalisées et le
processus redémarre.
Détection de conflits
Les conflits entre réseaux peuvent être facilement contrôlés à l’aide de l’outil logiciel.
V.9 Conclusion
L’utilisation de la maquette numérique comme support pour l’organisation spatiale des
installations techniques et l’exploitation des outils d’aide à la conception HVAC, plumbing, a comme
première étape de démarche BIM a pour vocation d’améliorer la qualité des prestations du secteur du
bâtiment, dans la conception, la communication entre les acteurs et l’exploitation du bâtiment après
livraison.
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Projet de Fin d’Etudes
Conclusion générale
Après toutes ces études et analyses élaborées dans ce projet, on conclut que, pour contrôler
l’environnement intérieur d’un local ou d’un établissement à climatiser, il est nécessaire d’installer
une puissance suffisante pour couvrir, à chaque instant, les charges thermiques du local en
connaissant les conditions extérieures de base et intérieures adoptées et faire le choix de climatisation
qui convient après avoir calculé le bilan thermique.
Au terme de ce travail on tient à rappeler qu’une installation de climatisation centralisée destinée
aux zones propres bénéficie d’une analyse et d’une conception plus méticuleuse que lorsqu’il s’agit
de salles normales (climatisation de confort). Les variations et les différents profits de charge
(température, hygrométrie, débit d’air, surpression, vitesse, …) sont gérés d’une façon beaucoup plus
soignée afin de répondre aux conditions d’utilisation bien précises.
Tout au long de cette étude, on a appréhendé les éléments clés caractérisant les salles propres, les
blocs opératoires particulièrement, qui sont :La filtration de l’air, la surpression,le taux de
brassage,le mode de diffusion de l’air.
Pour la plomberie sanitaire on s'occupe de réseau d'alimentation d'eau froide et d'eau chaude en
appliquant tous les règlements qui se trouvent dans le cahier de charge de SONEDE. Ce réseau est
complexe et demande beaucoup d'intervenants et de travail pour que vous puissiez ouvrir le robinet
et bénéficier d'une eau propre et saine. Pour le réseau d'évacuation, tout le calcul a pour objectif
déterminer les diamètres des conduites à utiliser pour assurer l'évacuation des eaux usées, pluviales
et vannes dans des bonnes conditions.
A travers un exemple de projet traité en BIM, nous avons pu voir que la maquette numérique
permet l’utilisation de nombreux outils d’aide à la conception. Ces outils s’appuient sur des
conventions éprouvées, les règlementations, les normes ou les informations techniques établies par
les industriels. Cependant il est important de garder un esprit critique. En effet ces outils ont des
limites et il est nécessaire de les identifier en analysant les modes de calcul, afin de mesurer la
pertinence de leur utilisation. Le processus BIM permet d’améliorer la qualité de la conception. Son
intégration dans les méthodes de travail de la société, si elle est maitrisée, offre une réelle plus-value.
Les efforts consentis, en vue de réaliser ce travail, j'ai permis une acquisition de connaissances
multiples dans différents domaines.
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Projet de Fin d’Etudes
Références
[5] Gilbert Dubreuil , Alain Giraud , ≪Calculs pratiques de Plomberie sanitaire ≫, EDIPA,2008
[6] Jonathan Benoit, ≪ Maquette numérique : intégration de la démarche BIM dans la mission de
maitrise d’œuvre et plus particulièrement dans le domaine technique du bureau d’étude ≫,mémoire
présenté en vue d’obtenir le diplôme d’ingénieur en énergique option machines et moteurs ,
conservatoire national des arts et métiers centre régional grand EST établissement d’enseignement
supérieur et de recherche, Paris, France , 2018
[7] Pr. AHACHAD MOHAMMED, ≪ cours Simulation thermique des bâtiments≫, 2020/2021.
[9]https://hydroturbine.info/formules-et-calculs/pertes-de-charge/pertes-de-charge-
lineaires/#equation-de-darcy-weisbach (13/07/2021)
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Projet de Fin d’Etudes
Annexes
Annexe 1 : heures ou le besoin de refroidissement est maximal dans les locaux ayant différentes orientations
Annexe 1 : heures ou le besoin de refroidissement est maximal dans les locaux ayant différentes orientations
Annexe 1 : heures ou le besoin de refroidissement est maximal dans les locaux ayant différentes orientations
Annexe 1 : heures ou le besoin de refroidissement est maximal dans les locaux ayant différentes orientations
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Projet de Fin d’Etudes
Conductivité ∑ 𝑅𝑖 + 𝑅𝑒
Epaisseur thermique U(W/m2 °C)
Désignation composition total (cm) 2
(W/𝑚 °C) (m °C /W)
Annexe 2 : Coefficient
Annexe 8 : facteur𝛼 du
d’absorption pours murs, g pour fenêtres protégées
réduction
toits, fenêtres
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H est en heure solaire, m est le coefficient de rayonnement solaire absorbé par une paroi opaque en
W/m2, v est le coefficient de rayonnement solaire absorbé par les vitrages en W/m2
H est en heure solaire, m est le coefficient de rayonnement solaire absorbé par une paroi opaque en
W/m2, v est le coefficient de rayonnement solaire absorbé par les vitrages en W/m2
H est en heure solaire, m est le coefficient de rayonnement solaire absorbé par une paroi opaque en
W/m2, v est le coefficient de rayonnement solaire absorbé par les vitrages en W/m2
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Projet de Fin d’Etudes
Annexe 10 : débit d’air neuf minimal par occupant pour des locaux à pollution non spécifique.
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