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Mastère professionnel en
« Management intégré : Qualité – Hygiène - Sécurité - Environnement »
Réalisé par
Ben Rabia Hamida
Organisme d’accueil
La SNDP
Encadré par :
Encadreur universitaire : Mr.Med Ali Chelly
Encadreur professionnel : Mr.El Gharbi Sameh
Enfin, mes respects et ma gratitude vont à tous mes enseignants de l’UVT, pour la
qualité des Connaissances qu’ils m’ont transmises.
Résumé
Les entreprises visent toujours à améliorer la capabilité de leurs processus en se basant
sur des indicateurs de performance clé efficaces et efficients.
Ce manuscrit est un projet d’amélioration de taux de rendement synthétique (TRS) de la
ligne d’emplissage de GPL Fleexspeed dans la société national du distribution du pétrole
SNDP - Centre Rades en déployant la démarche LEAN SIX SIGMA
Mots clés : LEAN SIX SIGMA – amélioration – TRS –GPL- Flexspeed
Abstract
Companies always aim to improve the capability of their processes based on effective and
efficient key performance indicators.
This manuscript is a project to improve the synthetic rate of return (TRS) of the LPG filling
line Fleexspeed in the national petroleum distribution company SNDP - Center Rades by
deploying the LEAN SIX SIGMA approach
ملخص
تهدف الشركات دائما إلى تحسين قدرة عملياتها على أساس مؤشرات األداء الرئيسية الفعالة
( لخطTRS) هذه المخطوطة عبارة عن مشروع لتحسين معدل العائدالتركيبي.والفعال
تعبئةغازالبترول
منSNDP - Centre Rades في شركة توزيع البترول الوطنيةFleexspeed المسال
: LEAN SIX SIGMA - الكلمات الرئيسيةLEAN SIX SIGMA. خالل نشرنهج
- TRS –GPL- Flexspeedالتحسين
Table des matières
3. Siège sociale : Avenue Mohamed Ali AKID Cité olympique 1003 El khadhra-Tunis ............. 2
4. Historique de l’entreprise:........................................................................................ 3
a) Dépôt de carburant...................................................................................................... 3
b) Dépôt de Gaz ................................................................................................................ 4
c) Dépôt aéroportuaire .................................................................................................... 4
d) Les stations-services .................................................................................................... 4
6. Présentation du Centre GPL de Rades .................................................................................. 5
9. Problématique ..................................................................................................................... 10
a) Présentation .................................................................................................................... 28
b) Méthodologie .................................................................................................................. 28
c) Analyse et interprétation du diagramme de Pareto ....................................................... 31
Conclusion du chapitre 4 ............................................................................................................ 31
a) Définition ......................................................................................................................... 41
b) Seiri : trier ........................................................................................................................ 41
c) Seiton (ranger) ................................................................................................................. 45
d) Seiso (nettoyer) ............................................................................................................... 49
e) Seiketsu (standardiser) .................................................................................................... 52
f) Shituke (maintenir) .......................................................................................................... 52
4. Création des fiches des anomalies ...................................................................................... 52
a) Définition ......................................................................................................................... 59
b) La préparation de l’audit ..................................................................................... 59
Conclusion du chapitre 7 ............................................................................................................ 59
Conclusion générale .............................................................................................................. 60
Les bases de la démarche Lean Six Sigma trouvent leurs origines dans les années 20 avec
les travaux de Walter Shewhart sur les méthodes de contrôle statistique de la qualité dans
les fabrications industrielles de grande série. Crosby, Juran et surtout Deming apportent
ensuite une nouvelle dimension scientifique et mathématique à la production avec
l’introduction massive des statistiques dans le monde des ateliers de production (carte de
contrôle, échantillonnage…). Par la suite, la dimension de réduction de la variabilité prend
tout son sens via le développement et la généralisation des outils statistiques (plans
d’expériences Taguchi, essais statistiques, …).
Enfin en 1986, Bill Smith (ingénieur chez Motorola) introduit le terme de Lean Six Sigma
comme réponse à un objectif de production « sans défaut ». Motorola devient ainsi la
première société utilisant le Lean Six Sigma comme outil d’amélioration de la qualité pour
ses produits électroniques.
L’application de la démarche Lean Six Sigma Reste encore très modeste dans le domaine
pétrolier, il s'agit d’une démarche d'amélioration de la qualité du produit final est qui a
pour but de réduire les défauts ; minimiser les variations et améliorer les capacités du
processus de fabrication. [2]
Ce document décrit les étapes de déroulement de ce projet. Dans un premier chapitre,
nous présentons l’entreprise d’accueil la SNDP, puis nous présentons le contexte de ce
projet.
Le deuxième chapitre est dédié à une étude bibliographique sur la méthodologie LEAN
SIX SIGMA. Dans le troisième chapitre, nous dérivons la situation de la ligne. Dans un
quatrième chapitre nous transformons la situation réelle en une situation statistique. Le
chapitre suivant nous analysons les facteurs qui influent la performance du processus.
Dans un cinquième et sixième chapitre nous proposons des solutions pratiques et nous
nous assurons de sa mise en place.
1
Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil et contexte du
projet
Introduction du chapitre 1 :
Ce chapitre est dédié à la présentation de la Société Nationale de Distribution des
Pétroles SNDP et le contexte de ce projet.
1. Raison sociale:
La Société Nationale de Distribution des Pétroles SNDP AGIL est un organisme
étatique a pour rôle la distribution des produits pétroliers et de leurs dérivés sous la
marque AGIL.Son chiffre d’affaires HT de 2 245 millions de dinars en 2019.
Figure 1: logo
SNDP
2. Siege social:
3. Siège sociale : Avenue Mohamed Ali AKID Cité olympique 1003 El khadhra-
Tunis
Tél : (216)71707222-71303222
2
4. Historique de l’entreprise:
Depuis 1960, sa date de fondation, la SNDP est le leader sur le marché tunisien. Le
tableau1 représente les évènements critiques de cette entreprise
5. Secteur d’activité:
L’entreprise S.N.D.P AGIL est présente partout à travers ses stations-service réparties
sur tout le territoire Tunisien national. Produits commercialises Sans plomb, Pétrole,
Gasoil, Gasoil 50, Fuels, kérosène, GPL, Lubrifiants et Graisses.[1]
a) Dépôt de carburant :
3
• Dépôt Zarzis « Zone pétrolière Zarzis »
b) Dépôt de Gaz
c) Dépôt aéroportuaire
4
6. Présentation du Centre GPL de Rades
a) Présentation générale:
Le centre GPL de Rades est un centre de stockage et d'emplissage des bouteilles GPL, il
est situé dans la zone pétrolière du Radés, il occupe un terrain de 4 hectares environ
Les activités principales du centre sont :
➢ Réception de produit
➢ Stockage de produit
➢ Production et entretient bouteilles
➢ Distribution bouteilles
➢ Distribution du GPL
5
Figure 4: processus de production au centre GPL Rades
6
b) Organigramme du Centre GPL deRadés:
SERVICE
administrative
MOUVEMENT
INSTALLATIONS
FACTURATION
L’emplissage de GPL dans les bouteilles 13 Kg, 3kg et 25kg s’effectue sur trois lignes
d’emplissage qui ont presque le même principe de fonctionnement. Dans ce projet, nous
nous intéressons plus précisément à la ligne 3 « Flexspeed » puisqu’elle est la ligne
d’emplissage principale dans le centre. [1]
7
c) Présentation de la ligne d’emplissage FLEXSPEED:
La ligne « Flexspeed » est consacré aux bouteilles de gaz 13 kg, elle est composée de
plusieurs postes de travail:
Le palettiseur: Il assure le déplacement horizontal de deux casiers superposés pour
être déchargé et chargé automatiquement avec les bouteilles GPL de 13k
Convoyeur à chaîne: Il assure le déplacement des bouteilles GPL de 13kg entre tous
les équipements de la ligne d’emplissage.
Système de lecture tare: Il assure la lecture de la tare des bouteilles GPL à l’aide des
cam
Poste de tri: il permet d’éjecter les bouteilles qui ne sont pas conformes pour
l’emplissage vers l’unité d’entretien bouteilles
Bascule contrôle de poids : elle permet de mesurer le poids des bouteilles sorties du
manège afin de les comparer avec la tare saisie antérieurement. Le système éjecte les
bouteilles hors tolérances(+/-150g).
Bascule d’ajustement de poids: elle permet d’ajuster le poids des bouteilles GPL non
conformes.
Détection de fuite robinet fermé: elle permet de contrôler les fuites des robinets des
bouteilles remplies.
Poste de capsulage: elle assure la pose des capsules jaunes de garantie sur les nez des
robinets des bouteilles remplies.
8
Détection de fuite robinet ouvert : elle permet de contrôler les fuites au niveau des
capsules jaunes.
7. Contexte du projet :
Ce projet a pour but l’obtention de mon diplôme de master professionnel en management
intégré : QHSE et prouver mes compétences dans un milieu professionnel.
Dans ce contexte, nous nous sommes intéressés, à améliorer le taux de rendement
synthétique TRS de la ligne Flexspeed en déployant du LEAN SIX SIGMA.
9
8. Objectif du projet :
Le but de ce projet est de réduire le taux des défauts de la ligne d’emplissage
« FLEXSPEED » en apportant des mesures efficaces et efficientes suite à une recherche
profonde des causes racines selon la méthodologie Lean Six Sigma.
9. Problématique :
Afin de répondre à cette question et dégager une problématique, nous avons fait appel
à des outils qualité : l’outil SWOT pour faire analyse stratégique de de la méthodologie
Lean Six-Sigma et l’outil QQOQCP a été réalisé pour cibler un problème, ses acteurs,
ainsi que ses effets.
10
Figure 8: analyse QQOQCP
Conclusion du chapitre 1 :
Nous avons mis l’accent sur les différents produits, l’activité et le processus de
production plus précisément de la ligne d’emplissage « Flex speed ». Nous avons
consacré la deuxième partie pour le contexte et la problématique. Le chapitre suivant
est dédié à la présentation de la démarche LEAN SIX SIGMA.
11
Chapitre 2 : Présentation de la méthodologie LEAN SIX SIGMA
Introduction du chapitre 2 :
Le Lean Six Sigma est la démarche employée durant ce projet pour détecter et éliminer
les défauts. Un choix appuyé par le fait que La méthode Lean Six Sigma regroupe un
ensemble de techniques statistiques organisées autour d’un processus rigoureux de
gestion de projet. Cette technique innovatrice, très populaire en Amérique du Nord,
combine les meilleurs principes du management de projets avec la puissance des outils
et méthodes statistiques. La rigueur de ce jumelage apporte des résultats surprenants.
12
Tableau 2: l’historique du Lean Six Sigma
13
4. Déploiement du Lean Six Sigma :
14
Figure 9: la demarche DMAIC
Dans ce tableau on récapitule les outils utilisés pour chaque étape et les livrables :
15
Tableau 3: les outils LEAN SIX SIGMA
16
prix du pétrole de schiste devient maintenant possible. Il devient donc plus que jamais
nécessaire de trouver un moyen optimal de rester compétitif sur le marché.
La question qui se pose alors est la suivante : quelle approche est la plus appropriée ou
optimale pour le cadre requis et comment pourrait-on y parvenir?
Tout en recherchant la prévalence de l’adoption de Six Sigma parmi les grandes sociétés
pétrolières et gazières, nous avons été surpris de constater qu’un certain nombre de
sociétés pétrolières dans le CCG tels que, Abu Dhabi Company for OnshoreOil
Operations, Abu Dhabi GasLiquefaction Company, SaudiAramco, SaudiElectricity
Company, Kuwait Gulf Oil Company, Kuwait Petroleum Corporation, MaerskOil Qatar,
MedcoEnergy, The Bahrain Petroleum Company, etc…) ont déjà mis en place des
pratiques Lean Six Sigma qui sont utilisées pour relever les nouveaux défis auxquels ils
sont confrontés.
Les sociétés pétrolières et gazières devraient chercher à être protégées contre les
barrières imposées par l’avènement de nouvelles technologies de pétrole de schiste et
devraient également chercher à renforcer leurs opérations Lean Six Sigma, de s’assurer
que le plein potentiel est atteint alors que l’industrie de l’énergie fait face à ses défis
futurs.
De nombreux experts de sociétés pétrolières prestigieuses affirment que Lean Six Sigma
est difficile à appliquer dans l’industrie du pétrole et du gaz. De plus, il est difficile
d’établir un lien entre le Lean Six Sigma et les performances réelles. Les données
recueillies dans le cadre d’une enquête menée par « IndustryWeek » en 2007 ont révélé
que 74 % des répondants avaient réalisé peu ou pas de progrès dans leur mise en œuvre
Lean, 24 % ont réalisé des progrès importants et seulement 2 % ont réalisé des
améliorations de calibre mondial. » Des chercheurs comme Fursule et coll., (2012)
affirment que, malgré l’omniprésence des mises en œuvre du programme Six Sigma, les
préoccupations croissantes au sujet de leurs échecs sont de plus en plus élevées. Les
mêmes auteurs concluent que cet échec est principalement attribuable au manque
d’expérience et de stratégies de mise en œuvre de ces programmes.
17
Il convient de mentionner que la haute direction joue également un rôle crucial dans la
réussite des projets Six Sigma. Ces méthodologies sont inutiles si elles ne sont pas
étayées par des décisions fermes de la haute direction. Ces décisions stratégiques sont
nécessaires pour l’adoption de Six Sigma ou de Lean [Lee et Choi, 2006]. Dans de
nombreux cas, le défaut d’appliquer Six Sigma n’est pas imputable à la méthodologie
elle-même ou à sa restriction d’utilisation dans un secteur particulier, mais plutôt à la
hiérarchie complexe de gestion de certaines entreprises ou au manque de
communication entre tous les partenaires concernés, intervenants et cadres supérieurs.
Roudini et Hassan (2012) ont déclaré que les capacités et les talents de gestion sont plus
précieux que les actifs réels, parce qu’un gestionnaire doit posséder les compétences
réelles nécessaires pour développer, reconnaître, identifier ou développer les actifs. En
d’autres termes, des produits et services parfaits pour des entreprises exceptionnelles
se produisent lorsque des leaders qualifiés avec la vision d’identifier un marché et
d’embaucher une gestion qualifiée appropriée capable de transformer la vision en une
réalité. Lu et al. (2009) soulignent l’importance de transformer les produits ou les actifs
en modèles d’affaires et en gestion supérieurs.
Conclusion du chapitre 2 :
Dans ce chapitre nous avons présenté la méthodologie Lean Six Sigma ainsi son
déploiement et les outils à utiliser.
18
Chapitre 3 : La phase Définir
Introduction du chapitre 3 :
Dans ce chapitre nous abordons la phase « Définir » du DMAIC : Les outils employés
permettent de définir les métriques et les variables pour améliorer notre processus
cible.
Dans cette étape nous allons présenter le procédé d’emplissage des bouteilles de 13 kg
du GPL, élaborer le calcul de taux de rendement synthétique (TRS), une interprétation
des résultats afin de fixer les objectifs du projet.
19
Figure 10: schéma explicative du processus d’emplissage
20
Description du Photos :
poste :
Le palettiseur
Le convoyeur
Tare vision :
21
Etoile
d’entrée et de
sortie :
Poste
d’emplissage :
Poste
contrôle du poids :
22
Détecteur
des fuites :
Poste de
capsulage
Poste
d’ajustement du
poids
2. Le diagramme SIPOC
Nous avons utilisé le diagramme SIPOC afin de définir les limites du processus de
production, les entrées et les sorties, et les fournisseurs et les clients.
23
Tableau 5: diagramme SIPOC
Conclusion de chapitre 3 :
Dans ce chapitre nous avons défini les limites du projet en analysant le processus de
production du GPL.
Dans le chapitre suivant, nous mesurons ces variables et indicateurs présentés pour
mettre en évidence les éventuels défauts et sources de variabilité.
24
Chapitre 4 : La phase mesurer
Introduction chapitre 4 :
La phase « mesurer » est la deuxième étape de la démarche DMAIC adoptée. Cette étape
permet d’identifier la source des défaillances à travers la collecte des données afin de
quantifier le processus de production.
Cette étape nous mène à identifier les causes racines du problème et à obtenir des données
fiables sur lesquelles est basée le reste de l’étude DMAIC.
25
Temps Utile (TU) : temps correspondant au temps non mesurable obtenu en multipliant le
nombre de bonnes pièces par le temps de cycle de référence.
26
Tableau 6: Calcul TRS de la ligne Flexspeed
cadence
temps temps Bouteille Bouteille
Date TF théorique( TD TP TQ TRS
requis d'arret traiteés accepteés
par min)
09/03/2021 535 81 13075 12651 454 53,3 85% 54% 97% 44%
10/03/2021 535 77 13897 13486 458 53,3 86% 57% 97% 47%
11/03/2021 535 110 14572 14302 425 53,3 79% 64% 98% 50%
12/03/2021 535 108 13937 13682 427 53,3 80% 61% 98% 48%
15/03/2021 535 194 11800 11488 341 53,3 64% 65% 97% 40%
16/03/2021 535 87 15286 15024 448 53,3 84% 64% 98% 53%
17/03/2021 535 89 14895 14699 446 53,3 83% 63% 99% 52%
18/03/2021 535 80 16347 15948 455 53,3 85% 67% 98% 56%
19/03/2021 535 111 15573 15288 424 53,3 79% 69% 98% 53%
20/03/2021 535 94 18638 18228 441 53,3 82% 79% 98% 64%
22/03/2021 535 36 10188 9823 499 53,3 93% 38% 96% 34%
81,87% 61,96% 98% 49,71%
Moyenne TRS 49,71%
27
Figure 12: Calcul TRS
Les résultats montrent que le TRS de la ligne Flexspeed est d’environ 49.71%. Puisque
la majorité des entreprises cherchent à aboutir la valeur optimale internationale du TRS
qui à l’ordre de 85% Selon la Norme NF E60 182, nous avons prouvé que le TRS de la ligne
Flexspeed est relativement faible. Ce rabaissement de TRS est dû à la faiblesse de TP
(environ 62%).
Nous concentrons notre intérêt sur l’’augmentation du taux de performance (TP) de la
ligne « Flex Speed » afin d’améliorer le TRS.
3. Le digramme Pareto :
a) Présentation :
Le Diagramme de PARETO permet de représenter l'importance relative de
différents phénomènes lorsqu'on dispose de données quantitatives. Il prend la forme
d'un graphique qui aide le travail d'analyse, en déterminant l'importance relative des
différents faits et en établissant des ordres de priorité sur les causes.
b) Méthodologie
Le but est d'analyser un phénomène en le représentant graphiquement. On doit
pour cela :
28
Wilfredo PARETO (1848-1923) a montré que dans une large majorité des situations, un
petit nombre de facteurs a une influence majeure sur les résultats. C'est la loi dite de
Pareto des 80-20, où 20% des facteurs expliquent 80% des résultats. Cette répartition
inégale se retrouve souvent et permet de distinguer les problèmes importants de ceux
qui le sont moins.
Dans le cadre de notre projet, nous allons appliquer cette méthode pour déterminer les
causes principales qui impact directement sur le TP.
Après un diagnostic de l’existant nous réalisons un formulaire (voir annexe1) pour suivre
les défauts identifiées dans la ligne de production FLEXSPEED
29
Nous obtenons le tableau suivant :
30
Après calcul des pourcentages cumulés des défauts, nous avons obtenu le diagramme
Pareto suivant :
Diagramme de Pareto
100 120,00
90
80 97,06 99,26 100,01000,00
90,81 94,49
70 83,46 80,00
60
50 62,13 60,00
40
30 40,00
34,19
20 20,00
10
0 -
Coinçage
Fuites au Présence Les bras
Marche à niveau de de casier :
des chargeme verticaux capteurs Ecran de
Micro- vide pince au particules nt/déchar du poste on /off CUC non
arrêt (postes cours au niveau d’emplissa endomma claire et
gement
vides) d'emplissa des ge gé illisible
des
ge vannes déformés
bouteilles
Series1
Series2 93
34,19 76
62,13 58
83,46 20
90,81 10
94,49 7
97,06 6
99,26 2
100,00
Dans ces résultats, 62.1 % des défaillances proviennent des deux premières causes, les
micro-arrêts et la marche à vide des postes. Plus de 90 % de toutes les réclamations
proviennent des 4 premières causes.
Suite à l’analyse du diagramme de Pareto, nous déduisons que les plus grands facteurs
de défaillance, sont liés à la sous-performance de la ligne Flexspeed
Conclusion du chapitre 4 :
Dans ce chapitre nous avons bien observés le processus et détaillé les défauts de ligne
d’emplissage Flex speed.
31
Chapitre 5 : La phase analyser
Introduction du chapitre 5 :
Nous consacrons ce chapitre à la phase « Analyser » qui consiste en la
comparaison entre l'état actuel de notre processus et la cible que nous voulons atteindre
pour dégager la cause de chaque défaillance et identifier les axes d'amélioration.
a) Le diagramme d’Ishikawa :
Définition :
Le diagramme d’Ishikawa (ou le diagramme à causes à effets) est un outil de
recherche en groupe, de classement et de représentation de toutes les causes qui sont
à l'origine d'un problème traité et des relations entre elles.
La méthodologie :
La construction du diagramme d’Ishikawa est basée sur un travail de groupe. Il
est élaboré en plusieurs étapes :
32
• Définir les causes premières qu’il est possible de soustraire, voire même
éradiquer.
• Trouver les solutions adéquates aux causes en mettant en place des
actions correctives.
33
Figure 14: Diagramme d’ISHIKAWA
34
2. Les 5 P :
La technique 5P permet d’identifier la cause racine d’une défaillance. C’est un outil
d’amélioration continue consiste à poser 5 fois de suite la question « pourquoi » afin
d’arriver aux causes racines d’un problème.
Dans la figure suivante nous présentons les causes qui expliquent le faible taux de
performance de la ligne Flexspeed
35
Figure 16: Analyse 5P de la ligne Flexspeed
36
Conclusion chapitre 5 :
Ce chapitre nous a permis d’analyser les causes racines des défaillances de processus
étudié.
Le chapitre suivant de la phase « Améliorer » aura pour but de présenter les solutions
des défaillances identifiées.
37
Chapitre 6 : La phase Amélioration
Introduction du chapitre 6 :
Dans ce chapitre nous élaborons les solutions à mettre en place dans notre
processus en les classant selon leur efficacité, pertinence, et impacts sur la ligne
d’emplissage
38
Sensibilisation des Des affiches et des Main 2 mois
opérateurs et les consignes de sécurité au d’œuvre
techniciens travail Matériels
Des formations pour
améliorer la technicité
Enregistrement des Suivi quotidien des Méthodes 1 mois
anomalies anomalies et des pannes à Main
travers l’élaboration des d’œuvre
fiches anomalies et un
tableau d’affichage
39
Tableau 9: priorisations des solutions
Les La
Proposition Description A délais complication L’urgence Total
40
3. Mise en place des chantiers 5S :
a) Définition
La méthode 5S permet d'idéaliser les conditions de travail en assurant la structuration
et la propreté d'un milieu de travail. Elle est d'origine japonaise. Elle a été créée pour la
production des usines Toyota.
b) Seiri : trier
Nous avons classé les objets selon la fréquence d’utilisation, puis nous avons trié les
objets selon la nécessité de leur usage.
41
Tableau 11: procédure de rejet des objets
Suite à la première étape de chantier 5S, nous avons présenté dans le tableau 11 les
directives d’organisation des objets se trouvant sur la ligne Flex Speed.
42
Tableau 12:fréquence d’utilisation des objets
43
44
Tableau 14: les objets unitiles
c) Seiton (ranger)
Dans cette étape nous réduisons le temps perdu par les opérateurs pour chercher les
outils et les matériaux dont ils ont ils ont besoin. Pour minimiser ces déplacements
unitules, nous avons arrangé le matériel de manière qu’il soit le plus proche possible du
poste de travail.
45
Tableau 15: les solutions proposées
46
47
48
L’élaboration de cette étape de chantier 5S permet de :
d) Seiso (nettoyer)
Cette étape permet de nettoyer le milieu de travail et d’escompter les éventuelles
défaillances.
Tableau 16: identification des salissures
49
Dans le but de maintenir la propreté et l’élimination des déchets, nous avons proposé
de faire une procédure de nettoyage présentée par le tableau 16 :
50
Tableau 17: procédure de nettoyage
51
e) Seiketsu (standardiser)
Une fois les trois premiers étapes de chantiers 5S (trier, ranger, nettoyer) sont mise
en place, il faut éviter le risque de retour aux anciennes habitudes en créant une
procédure d’audit 5S (voir annexe2) pour la ligne d’emplissage Flex Speed et ses
postes.[1]
f) Shituke (maintenir)
Pour maintenir les quatre premières étapes de chantier 5S, il faut contrôler de façon
régulière le respect des règles et corriger les déviations. Pour cela, il faut motiver
l’équipe en organisant des séances de brainstorming d’une façon régulière dédiées à
une bonne communication et un bon échange des idées innovatrices. En plus, les
évaluations sont nécessaires pour valoriser les résultats d’application de la méthode 5S.
[1]
52
Tableau 18: fiche anomalie
Anomalie : …………………………………………………
Equipement : ………………………………………………….
5. Tableau d’affichage :
Il est indispensable de mettre à disposition des techniciens et des ouvriers un
outil pour montrer les résultats obtenus (rendement de la ligne, suivi et évaluation des
anomalies et des pannes), mettre en valeur leur travail, être informé par ce qu’ils font
les autres groupes et harmoniser leurs actions.
Pour cette raison, nous proposons de mettre en place un tableau d’affichage qui
favorise la diffusion de l’information entre les différents services du centre GPL Rades.
53
7. Les actions correctives :
Nous proposons dans le tableau suivant quelques actions correctives dans le cadre
de maintenance corrective afin d’améliorer le taux de performance et par la suite une
amélioration du TRS
De plus nous élaborons des procédures des interventions nécessaires pour chaque poste
de travail de la ligne (voir annexe2).
54
Tableau 19: les actions correctives
Problèmes Actions
55
Les postes hors service Lancer une consultation annuelle pour
l’achat des pièces de rechange de
l’étranger
Conclusion du chapitre 6 :
Durant ce chapitre nous avons proposé des solutions pour améliorer le traitement du
processus de production de la ligne Flexspeed en éliminant la majorité des
défaillances rencontrées au niveau de ces activités. Le chapitre suivant « Contrôler »
(appelé aussi « Maîtriser ») est le dernier de la méthode DMAIC, il sera consacré aux
simulations des projets d’amélioration identifiées dans ce chapitre.
56
Chapitre 7 : La phase contrôler
Introduction du chapitre 7 :
Pour clôturer la démarche de Lean Six Sigma, on a consacré ce chapitre pour
décrire les systèmes de contrôle permettant de maintenir les améliorations acquises
dans les chapitres précédents. Nous simulons également les solutions proposées afin
de prouver que l’amélioration est continue et durable dans le temps.
Date TD TP TQ TRS
28/05/2021 85,90% 71,33% 98,95% 60,63%
29/05/2021 89,40% 78,44% 99,25% 69,60%
01/06/2021 87,17% 73,63% 98,61% 63,29%
02/06/2021 86,14% 79,57% 98,82% 67,73%
03/06/2021 86,04% 74,19% 98,59% 62,93%
05/06/2021 91,05% 77,78% 98,80% 69,96%
06/06/2021 86,49% 74,17% 98,77% 63,36%
07/06/2021 94,19% 67,42% 99,34% 63,08%
08/06/2021 86,00% 82,44% 98,79% 70,04%
09/06/2021 84,91% 74,72% 99,17% 62,92%
10/06/2021 84,15% 77,72% 98,51% 64,43%
11/06/2021 92,28% 72,95% 98,67% 66,42%
moyenne 87,81% 75,36% 98,86% 65,42%
57
Tableau 21: suivi du TRS
La figure suivante illustre l’évolution de TRS par rapport aux actions réalisées.
3. Les audits :
Afin de s’assurer de l’application des solutions proposées et la maintenir nous
proposons de préparer des audits pour vérifier et évaluer les actions d’amélioration.
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a) Définition :
L’audit est un examen critique qui permet de vérifier les informations fournies
par l’entreprise selon des références particulières.
On distingue 3 types d’audit :
- L’audit première partie
- L’audit deuxième partie
- L’audit tierce partie
b) La préparation de l’audit :
Dans le but de garantir un bon déroulement de l’audit, nous avons préparé
une check -List pour surveiller les actions dégagées dans l’étape « améliorer » quel
que soit pour le chantier 5S ou les actions correctives proposés (voir annexe 4)
Conclusion du chapitre 7 :
Par ce chapitre nous avons clôturé la démarche DMAIC par la phase
« contrôler »,
Nous déduisons que les résultats de ce projet sont satisfaisants donc nous
pouvons élargir les méthodes pour corriger d’autres problèmes dans des autres
processus tel que le coaching des équipes de travail.
59
Conclusion générale :
Ce manuscrit est le résultat de notre stage réalisé dans le cadre d’un projet de fin
d’études au sein de la société Nationale de Distribution Pétrolière AGIL, plus
précisément le centre AGIL de Radès.
Ce projet vise à augmenter la valeur du « TRS » de la ligne d’emplissage Flex Speed.
[1]
La première étape est la présentation générale de l’entreprise d’accueil suivie d’une
étude bibliographique de la méthodologie Lean Six Sigma. Nous avons suivi la
démarche DMAIC en débutant par la phase « définir » puis la phase « mesurer » pour
identifier les éventuels problèmes du processus de production et calculer le Taux de
rendement synthétique (TRS), nous avons aussi déterminé les causes majeures du
chute du TRS .
La deuxième partie du projet est le déploiement des actions proposées. Nous avons
commencé par la mise en place du chantier 5S sur la ligne Flex speed, et nous avons
proposé des actions correctives dans le but d’améliorer la situation actuelle de la ligne
d’emplissage avant d’entamer toute autre intervention. A travers ces actions, nous
élaborons une fiche-anomalie, des listes d’interventions sur les postes de travail de la
ligne Flexspeed et quelque mode opératoire qui devront être respecter.
L’application de 61% des actions proposées a contribué à une augmentation de 20.2%
du TRS qui a été évolué de 49.71% à 65.21%.
60
Liste des références bibliographiques :
http://www.agil.com.tn/
61
Les annexes :
Annexe 1: formulaire de suivi des défauts
62
Annexe 3: les listes d’intervention
63
64
Annexe 4:chek list d’audit
65
Annexe 5: les modes opératoires
66
67