2015-2016
Dédicaces
Chapitre 3 :
Chapitre 2 :
Tab 1 : Les services et leurs fonctions dans l’entreprise
Tab 2 : Les couts comparée de la gestion des palettes
SOMMAIRE
Table des matières
Chapitre 1 : Présentation de SAIPH.............................................................................................................
1. Présentation de la société............................................................................................................................2
2. L’organigramme de SAIPH........................................................................................................................3
3.Les fournisseurs les plus important de SAIPH ............................................................................................4
4.Les clients les plus important de SAIPH .....................................................................................................7
5.La gamme des produits SAIPH ...................................................................................................................8
Chapitre 2 : Partie théorique : Supply chaine management ......................................................................
Introduction générale ...................................................................................................................................9
1. Logistique « Supply chain » .......................................................................................................................9
2. La Prévision des besoins .........................................................................................................................12
3. Le stockage. ..............................................................................................................................................15
4. Emballage et conditionnement .................................................................................................................17
5. La Manutention ........................................................................................................................................21
6. Automatisation des entreprises .................................................................................................................24
7. Circuit des marchandises ..........................................................................................................................25
8. Supply Side : production ..........................................................................................................................28
9. Avantages et inconvénients de MRP2 ......................................................................................................32
10. Une approche par stock : KANBAN ......................................................................................................33
11. Méthode d’amélioration de la gestion des flux de production ...............................................................34
12.Demand side : distribution ......................................................................................................................34
13.Processus de la distribution .....................................................................................................................36
Dans cette optique s’inscrit mon stage d’ouvrier qui a pour but d’avoir
une formation en supply chain management bien synthétisé dans le
troisième chapitre du rapport, suivre le flux physique de matière et
détecté les problèmes au sein des services et finalement proposé des
solutions issue de lean supply chain managent.
Objectifs de Stage
Le programme du stage à pour objectif d’avoir une formation « Supply chain »
et découvrir :
3-détecter les problèmes qui existe dans la chaine logistique de SAIPH et proposant
des solutions issue de la « Supply chain Lean management » pour améliorer la
productivité de l’entreprise.
CHAPITRE 1 :
Présentation de
SAIPH
1. Présentation de la société
.
La Société arabe des industries pharmaceutiques SAIPH est une
Société anonyme à été créé le 14 Avril 1992 avec un projet ambitieux et un souci de démarche vers la
qualité total, le démarrage de la production s’est fait en 1996 et la première vente à eu lieu en début
1997.
Son capital est de 24 millions de dinars, de droit tunisien et à caractère industriel et commercial, dont
l’objet est la fabrication et la distribution des produits pharmaceutiques.
Cette unité de production est situé à BOURBIAA GP3-KM 24 ZAGHOUAN, délégation de MHAMDIA,
gouvernera BEN AROUS.
• Produit en sous-traitantes
• Produit en sous-licence
• La pharmacie centrale
La SME dispose :
d’un laboratoire de contrôle de qualité équipé d'une panoplie d'appareils et d'instruments de haute
technologie
d’équipements ultra modernes ( onduleuse S and S de 2,20 m de lais, un combiné ISOWA PS5 ) et la
SME prévoit, dans son projet d’extension l’acquisition d’une onduleuse ultra moderne, une nouvelle ligne
de transformation, l’automatisation de la manutention des plaques de l’usine et la centralisation du
transport pneumatique du déchet.
C’est une société qui ce spécialise dans la ffabrication, transformation et impression de tous genre
d'emballage en carton ondule.
Les produits de SME : caisses en carton, Emballages en carton, Films et papiers alimentaires,
Autres étiquettes.
Adresse : GP1 Route Msaken Z.I messadin.
El khoutaf
Présentation
Société anonyme créée en 1959. Société mère du groupe Al Khoutaf, spécialisée dans :
La fabrication des enveloppes et des pochettes en toutes dimensions, vierges et imprimées.
Transformation du carton en boites d'emballage et étiquettes, impression OFFSET, gaufrage et
plastification.
Filiales
La société Pré-Presse Services (P.P.S) spécialisée dans le traitement de l’image, sélection des
couleurs, maquette, scannage, flashage, formes de découpe, et clichés photo polymères.
La société Al Khoutaf Ondulé spécialisée dans l'impression Offset, des emballages et boites en
carton micro-ondulé.
Partenariat envisagé
Exportation des enveloppes vierges et imprimées et des boites de carton micro ondulé
imprimées et des étiquettes.
Sous-traitance dans le domaine des arts graphiques, des formes de découpe et gravures, des
clichés photopolymères
Apports et points forts dans le partenariat envisagé
Expérience de plusieurs années, maîtrise du métier, flexibilité.
Compétitivité des prix, qualité des produits et services additionnels.
Prise en charge totale des services intégrés depuis la conception jusqu'à l'impression.
B. Fournisseurs étrangères
MENARINI
Le groupe Menarini est une société pharmaceutique italienne. Elle a été fondée à Naples, en Italie, en
1886. Son siège est à Florence et dispose de trois divisions: Menarini Ricerche, Menarini Biotech et
Menarini Diagnostics. Il est engagé dans la recherche de solutions pharmacologiques pour des
domaines thérapeutiques comme les maladies cardiovasculaires, l'oncologie, la douleur /
inflammation, l'asthme et anti-infectieux. Les activités de recherche de Menarini sont réalisées à
travers Menarini Ricerche, qui traite de toutes les activités de R & D, de la création de nouveaux
projets jusqu'à l'enregistrement des médicaments. Son Menarini Biotech fait suite à la création d'un
médicament biotechnologique dès les premiers stades de la recherche, par le biais de l'échelle pilote
et à la production industrielle. La division Menarini Diagnostics du Groupe est une société de soins de
santé avec un réseau mondial de filiales et partenaires distributeurs axés sur le diabète, l'hématologie,
la chimie clinique, l'analyse d'urine, et l'immunologie. En 2011, l'entreprise comptait 13,081 employés
dans le monde. Massimiliana Landini Aleotti et ses deux enfants, sont dus à hériter de la société,
d'une valeur de 11,6 milliards $, après la mort de son mari mai 2014.
Abbott
Abbott Laboratories est une entreprise pharmaceutique américaine, fondée à Chicago en1888 par
Wallace Calvin Abbott. Son siège se trouve à Abbott Park, dans la ville de North Chicago, une
banlieue de Chicago. Aujourd'hui, Abbott compte environ 90 000 collaborateurs.
L'antibiothérapie depuis le début des années 1950, avec notamment l'érythromycine en 1977.
La surveillance du diabète avec les acquisitions de MediSense en 1996 puis deTheraSense en
2004.
La biologie moléculaire avec l'acquisition de Vysis en 2001 et la création d’Abbott Molecular en
décembre 2003. Abbott Molecular intervient dans les domaines des maladies génétiques, de
la virologie et de l'infectiologie et du matériel médical dédié.
Les maladies cardio-vasculaires.
les diagnostics biologiques pour l'immunoanalyse (où Abbott est numéro 1 mondial), la chimie
clinique avec Toshiba et l'hématologie, depuis les années 1970.
Les diagnostics délocalisés avec le système i-STAT susceptible de fournir les analyses urgentes
du patient en quelques minutes.
l'immunologie, et en particulier les pathologies d'origine dysimmunitaire, avec le centre de
recherche de Worcester dans le Massachusetts depuis 1989.
Les désordres métaboliques (obésité).
La nutrition médicale, à destination des nourrissons, des enfants, des adultes diabétiques, des
adultes sains et des patients.
La pédiatrie depuis le début des années 1990, avec un surfactant naturel ou les anticorps
monoclonaux.
La virologie depuis les années 1980 avec des traitements du VIH.
4. Les clients de SAIPH
4.1 Les clients local
Cogepha
Partie théorique
SUPPLY CHAIN
Introduction
Il existe de plusieurs définitions de la logistique et il en est de même de la supply chain ou appelé en français «
chaîne d’approvisionnement » ou « chaîne logistique ».
Il est impossible actuellement de trouvé une définition acceptée par tous, donc il est préférable d’en examiner
les divers sens.
On peut identifier plusieurs différents courants au sein du champ logistique dont il faut reconnaître a priori
les difficultés de délimitation de champ.
Ces courants sont essentiellement de deux natures :
– Le poids de la recherche opérationnelle, le recours aux modèles économiques appliqués en
particulier au processus d’optimisation des transports. (Adopté par les écoles d’ingénieurs et les
universités américaines telles que le MIT).
– La prise en compte de la dimension marketing qui identifie la logistique comme un levier
complémentaire au traditionnel marketing mix et qui se focalise souvent sur les problèmes de logistique
de distribution. (Adopté par les écoles de management, de gestion et les business schools).
–une logistique d’approvisionnement qui permet d’alimenter les usines avec les produits de base,
composants et sous-ensembles nécessaires à la production.
–une logistique de production qui consiste à fournir au pied des lignes de production les matériaux et
composants nécessaires à la production et à planifier la production, cette logistique tend à absorber la
gestion de production Tout entière.
–une logistique de distribution celle des distributeurs, qui consiste à apporter au consommateur final,
les produits dont il a besoin.
– reverse logistics parfois traduites en français par « logistique des retours », qui consiste à reprendre des
produits dont le client ne veut pas ou qu’il veut faire réparer, ou encore à traiter des déchets industriels,
emballages, produits inutilisables.
Une distinction commode est celle que l’on fait souvent entre les logistiques de flux, production et
distribution d’une part, et les logistiques de soutien d’autre part.
Ces deux courants de logistique ont en effet des caractéristiques assez différentes, les premières étant plus
liées aux techniques de gestion de la production et aux techniques de marketing et de ventes, les
deuxièmes étant plus liées à des méthodes de maintenance et de gestion de rechanges.
Il y avait donc bien des logistiques différentes jusqu’à ce que le concept de supply chain ne vienne
apporter une certaine unité en ce domaine.
1.2 Le concept de supply chain
On définit assez souvent la supply chain comme « la suite des étapes de production et distribution d’un
produit depuis les fournisseurs des fournisseurs du producteur jusqu’aux clients de ses clients »
[Source : Supply Chain Council].
La Figure 1 est assez caractéristique de ce qu’était autrefois la chaîne des intervenants nécessaires dans la
distribution classique pour amener un produit jusqu’au consommateur final.
Une supply chain est donc la chaîne de tous les intervenants de toutes les entreprises qui contribuent à
apporter un produit :
– à des consommateurs ; on parle alors de business to consumers (en abrégé B to C ou encore B2C).
-à des entreprises utilisatrices pour produire d’autres biens ou les consommer et l’on parle alors de business
to business (en abrégé B to B ou encore B2B).
Figure 2 : les flèches noires représentent les produits et les flèches blanches représentent les informations
des commandes successives.
Une chaîne logistique se définit par conséquent comme une succession d’opérations et d’interopérations,
les premières sont souvent génératrices de valeur alors que les secondes sont communément associées à
des coûts et des pertes de temps.
Un enjeu consistera comme nous le verrons ultérieurement en détail à éliminer les opérations à non valeur
ajoutée dans des approches du type Lean Supply Chain Management et à beaucoup mieux combiner les
opérations et les interopérations ce qui conduira à une grande proximité entre sites industriels et sites
logistiques voire à leur confusion au sens physique du terme.
Une approche modulaire de conception des produits, des processus de production et des processus Supply
Chain permet de mettre en œuvre une telle démarche.
On peut donc définir le management de la supply chain comme le pilotage de ses flux et la gestion de ses
stocks à travers une gestion informatique de l’ensemble des informations nées de la chaîne, aux fins
d’obtenir un niveau de performance désiré à coût minimum.
On a parfois cru trouver de nouveaux modes de fonctionnement, mieux appropriés aux nouvelles
Conditions du marché et des techniques, à travers la mise en place de l’assurance qualité avec de
multiples contrats entre directions et services.
Les prévisions constituent sans aucun doute l’une des problématiques les plus Cruciales en matière de
logistique.
En général on mesure la qualité des prévisions (Forecast accuracy) en annonçant des taux de fiabilité
des prévisions à hauteur de 90 %.
Plusieurs facteurs influence la qualité de la prévision :
La réduction du cycle de vie des produits, l’éclatement du nombre de références, les innovations
technologiques produit, les actions promotionnelles, la volatilité de la demande, la pression
concurrentielle sont autant de facteurs qui rendent difficile la prédictibilité de la demande.
Plus que tout autre processus Supply Chain, la qualité des prévisions dépend de la capacité de la fonction
logistique à animer, coordonner les fonctions participant à la performance de la Supply Chain et ce, dans
une approche collaborative entre le service logistique et tout les autres services : commerciale,
production, qualité….
Tout cela peut paraître complexe mais, La prévision quantitative est donc une prévision à deux
dimensions :
– une dimension de variable aléatoire affectant une probabilité à chaque valeur ou classe de valeurs possible.
– une dimension temporelle correspondant à l’horizon de prévision.
2.2.1 Établir la prévision
Pour établir une prévision de besoins, il va falloir se construire une certaine représentation de la réalité.
C’est ce qu’on appelle un « modèle ». Il va de soi que les méthodes de prévision dépendent étroitement de
l’objet de cette prévision, du secteur économique concerné, du produit lui même et de ses capacités de
stockage et de conservation, des objectifs de la prévision et de son horizon.
Plusieurs services dans l’entreprise effectuent leurs propres prévisions et avec leurs propres méthodes qui
peuvent amener à des conflits.
Le danger est que chaque service de l’entreprise n’établisse ses propres prévisions à partir des
informations dont il dispose.
Une telle procédure est à l’origine de nombreux dysfonctionnements :
– lancement de produits sans concertation entre marketing, direction commerciale, acheteurs et
logisticiens, absence de concertation conduisant à des actions de promotion alors que les produits ne sont
pas en place ou le sont en quantité insuffisante ;
– sur stocks dus à l’abandon de l’utilisation ou de la vente de certains produits ;
– ruptures de stocks dues à des décisions techniques non communiquées à la logistique : lancement de
programmes exceptionnels, nouvelles techniques, etc. ;
– constatation de défaillances techniques sur un produit bloquant sa diffusion sans que les services
d’approvisionnement en soient prévenus ;
– ventes par les services commerciaux de produits que l’entreprise n’a pas et ne peut avoir dans les délais
auxquels elle s’engage et accumulation par ailleurs d’invendus ;
– besoins de maintenance ou d’exploitation non prévus lors de l’achat d’un équipement ;
– divergences entre les prévisions des uns et des autres
Les méthodes utilisées par chacun de ces services peuvent être très différentes les unes des autres et qui
peuvent être sources de conflits importants.
On peut essayer de classer les méthodes de prévision en trois catégories :
– les prévisions par agrégation de prévisions « locales »,
– la modélisation à partir de facteurs exogènes,
– la modélisation par analyse du passé.
.
2.2.1.1 Prévisions par agrégation de prévisions « locales »
C’est la méthode la plus classique qui consiste à demander à ceux qui sont au plus près du « terrain » ce
qu’ils prévoient et à agréger ensuite ces prévisions individuelles.
Dans la grande distribution, cette méthode consistant à demander aux chefs de rayon de prévoir leurs
besoins (le plus souvent à très court terme) reste encore très employée.
En réalité ces prévisions par agrégation locales posent de nombreux problèmes :
– On ne précise pas le plus souvent comment procèdent ceux qui doivent établir ces prévisions « locales »
ce qui revient à ne pas avoir de méthodes de prévision.
– Ces prévisions sont surtout très hétérogènes. Certains les font avec soin et compétence. D’autres les
bâclent. Mais il est très difficile de dire ce que vaut une prévision globale constituée à partir de prévisions
partielles hétérogènes.
On notera que cette méthode est encore très utilisée dans la grande distribution, parfois après des
expériences de centralisation jugées non concluantes L’imperfection de ces méthodes ne signifie pas qu’il
ne faut pas tenir compte de l’avis des « hommes – et femmes – de terrain » pour établir des prévisions, ce
qui serait stupide. Une prévision dite « scientifique » établie uniquement à partir de modèles
mathématiques est tout aussi dangereuse.
Mais ce peut être aussi, surtout pour les prévisions à moyen terme, la prise en compte d’une procédure de
prévision Incluant des étapes de prévision endogènes et exogènes :
– détermination de l’historique des ventes nationales,
– établissement d’une corrélation avec un phénomène à moyen terme (évolution des parts de marché par
exemple et évolution du marché global lui même),
– prévisions d’évolution de la tendance nationale à partir de ces phénomènes,
– répartition géographique par zones à partir de la situation actuelle,
– corrections de cette répartition à partir d’informations sur la concurrence, etc.
➢ La première fait appel à des lois de distribution statistique, la seconde à des méthodes d’analyse de
données chronologiques...
2. 3 Aléas stochastiques : le stock de sécurité
Pourquoi un stock de sécurité ?
Si l’on connaît à l’avance la consommation d’un stock pour une période à venir, on n’a nul besoin de
stock de sécurité. Il en est de même si l’on est capable d’approvisionner le matériel nécessaire dans un
délai moindre que le préavis de consommation.
Dans ces deux cas, on sait, ou l’on saura, exactement ce dont on aura besoin sans erreurs et en temps utile.
Le problème ne se pose que si la prévision peut être entachée d’une erreur, le plus souvent quand elle
résulte d’une extrapolation du passé avec une technique de prévision plus ou moins sophistiquée.
3. Le stockage
On peut distinguer avec François Mondou (2000), cinq modes principaux de stockage :
– le stockage statique
– le stockage mobile
– le stockage rotatif, horizontal ou vertical
– le stockage dynamique
– le stockage de grande hauteur automatique.
3.1 Le stockage de masse
L’expression « stockage de masse » a plusieurs sens. Elle peut désigner la partie du magasin où l’on
stocke la plus grande partie des marchandises par opposition au stockage des marchandises en préparation
ou à celui des fast movers. Elle peut aussi désigner, comme ici, un stockage de cartons, palette ou autres
emballages sans rayonnages pour les ranger (block stacking).
Ils sont alors simplement gerbés sur une partie réservée de la surface du magasin.
Un tel stockage demande :
– Des emballages gerbables sur plusieurs niveaux : on compte parfois pour des palettes six fois la
dimension minimale, soit 4,8 m de haut pour des palettes EURO 80-120 à condition que ces palettes
soient gerbables en ce nombre de niveaux correspondants avec une surface plane sans danger pour la
marchandise ni la stabilité du stockage.
– Des marchandises de même nature en quantité importante car on ne peut accéder aux palettes ou cartons
que par les côtés du stockage.
– Une surface au sol suffisante car on ne peut avoir une grande hauteur de stockage et car aucune rangée
ne peut être remplie à nouveau avant d’avoir été entièrement vidée.
– Qu’on ne soit pas obligé de gérer les articles selon des règles strictes de first in/ first-out (FIFO).
Fig 4 : palettier
3.2.2 Les palettier
Dans un palettier, on peut disposer les palettes :
– soit par leur largeur à 2 ou 3 entre deux échelles.
– soit par leur longueur par 2 (ou 3 si elles sont légères), ce qui facilite la recherche des articles si l’on
doit faire du picking dans les palettes et facilite les manoeuvres avec chariots élévateurs.
– soit pour des palettes lourdes à raison d’une seule palette longitudinale entre deux échelles, les lisses
sont alors remplacées par des cornières le long des échelles : on parle alors de « rayonnage monoplace »
par opposition aux précédentes appelées « rayonnages multiplaces ».
Avec un rayonnage monoplace, on peut avoir un palettier dans lequel il est possible d’entrer à l’intérieur
avec un chariot élévateur (tant que le palettier n’est pas rempli !). Il faut évidemment ressortir en marche
arrière. Selon que l’on peut accéder par un côté ou par les deux, on parle de rayonnage à
1 entrée ou à 2 entrées. À 2 entrées, on peut en consacrer une au stockage et l’autre au déstockage, au
moins partiellement.
On ne peut naturellement accéder qu’aux palettes qui sont au premier rang pour chacune des entrées.
En pratique on ne stockera dans une allée que des palettes de marchandises identiques.
L’attribution automatique par ordinateur d’un emplacement dans le palettier est différente du cas
d’un palettier multiplace puisqu’il ne faut pas attribuer une place disponible mais une place disponible
et accessible dans un ensemble de places affectées à un même article.
On notera que les palettes doivent être de très bonne qualité puisqu’elles ne sont soutenues que sur leurs
côtés.
3.3 Le stockage mobile
Le rayonnage à étagères ou à palettes qui supporte le produit se déplace avec des galets d’acier sur
des rails en profilés acier qui peuvent être ou non encastrés dans le sol, et un entraînement mécanique
manuel à volant démultiplicateur ou motorisé permet de déplacer une rangée complète du rayonnage
posée sur un chariot en mécano-soudé.
On gagne alors l’espace des allées puisqu’il suffit alors d’une seule pour un ensemble de rayonnages.
On utilise de telles solutions lorsque le coût du mètre carré de stockage est très élevé et que les
articles ont peu de mouvements, par exemple pour des archives que l’on veut conserver dans un espace
restreint en centre ville.
3.4 Le stockage rotatif horizontal ou vertical
Avec le stockage rotatif vertical, le plus fréquent, les articles sont rangés dans des casiers ou bacs de
rangement supportés par des balancelles qui se déplacent à partir de chaînes sans fin tournant entre
deux axes horizontaux distants de plusieurs mètres.
L’appel de la nacelle ou de l’article sur un clavier permet, en faisant tourner la chaîne et donc les
balancelles, de les faire parvenir devant l’opérateur. Ce type de système est très utilisé pour de petites
pièces, mécaniques ou électroniques, ou encore pour des produits pharmaceutiques et diminue les temps
de recherche ainsi que la surface accessible nécessaire.
Le stockage rotatif horizontal se réalise lui sur un carrousel avec des panières en fil pendues à un rail et
circulant en boucle.
Les tours de stockage (shuttle) constituent une extension du stockage rotatif vertical avec des hauteurs
plus importantes et des techniques plus sophistiquées.
Une application nouvelle de telles tours est envisagée dans le cadre
4. Emballage et conditionnement
Il ne faut pas confondre l’emballage et le conditionnement bien que la terminologie ne soit pas toujours
fixée.
On peut distinguer :
– le conditionnement primaire qui contient directement le produit.
– le conditionnement secondaire qui protège le premier et joue un rôle promotionnel.
– le conditionnement tertiaire ou d’expédition qui regroupe des produits et sert au transport, à
l’identification et au stockage.
– l’emballage de transport qui permet la manutention et le transport en protégeant la marchandise contre
les risques.
Fig 5 : Emballage et conditionnement
Les coûts du conditionnement et de l’emballage peuvent être très importants pour certains produits : par
exemple dans le coût d’une bouteille d’eau, il y a environ :
7 à 8 % d’eau, 10 % de charges de structure, 15 % de transport, 40 % de conditionnement, 2 à 3 %
d’étiquette, 2 à 3 % de bouchon, et 2 à 3 % de palette.
Les coûts comparés de la gestion des palettes selon les différents modes ont donné lieu en 2001 à une
étude de l’Observatoire régional des transports d’Aquitaine ; cette étude a l’avantage d’évaluer ces coûts
pour les différents participants à la supply chain (tableau 2).
5. La manutention
Les moyens techniques de manutention constituent une des composantes fondamentales de la
logistique.
C’est le secteur de la logistique qui a le plus évolué au cours de ces dernières décennies
En revanche, la généralisation de la palette et du chariot élévateur a constitué une révolution silencieuse
mais extraordinairement importante.
Le transport par palettes représentait en France 8 % des tonnages. Il est vraisemblable que la
prochaine révolution silencieuse sera celle de l’automatisation de la manutention avec des
transtockeur : transporteurs et systèmes de tris automatisés à l’intérieur des entrepôts et des
transports par palettes/conteneurs ou caisses mobiles au moyen de systèmes de chargement et
déchargement automatisés accélérant le chargement et le déchargement des camions et des wagons et les
opérations de dégroupage et regroupage sur plates-formes.
Fig 9 : le transtockeurs
7. Le circuit des marchandises dans l’entreprise
7.1 Principes d’organisation
Dans un entrepôt ou une plate-forme, la marchandise peut donc donner lieu aux opérations suivantes :
– Déchargement d’un camion ou d’une voie ferrée.
– Contrôle de conformité entre les colis reçus et le bon de livraison avec émission éventuelle de
réserve selon l’état apparent de la marchandise, marquage éventuel des colis et palettes.
– Contrôle livraison-commande et contrôle approfondi si nécessaire avec réclamation auprès du
fournisseur ou du transporteur.
– Entrée en inventaire.
– Attribution d’un lieu de stockage provisoire (zone de réception) ou définitif et manutention jusqu’à
ce lieu de stockage, marquage éventuel du lieu de stockage.
– Stockage plus ou moins long (zone de stockage).
–Le picking (action de rassembler les matériels nécessaires à la préparation d’une commande ou de
préparation d’un OF ou OC).
– Préparation informatique des commandes (sur logiciel de gestion).
– Transfert de palettes en zone de préparation de commandes ou de chargement.
– Attente en zone de préparation.
– Contrôle des commandes, regroupement, emballage, marquage pour l’expédition.
– Détermination des regroupements par camion pour expédition, édition des bulletins de livraison,
ordre de transport, etc.
– Regroupement en zone d’expédition.
– Attente de chargement ;
– Chargement, enregistrement des sorties d’entrepôt.
Les marchandises reprises suivront un parcours un peu semblable même si le flux est en sens inverse.
On peut les stocker en zone de stockage de masse soit en les mettant dans des emplacements attribués à
ces articles (palettier monoplace par exemple), soit en les répartissant sur des emplacements disponibles
Ce que peut faire l’ordinateur qui tiendra à jour l’occupation des emplacements pour préparer les sorties.
Cette dernière méthode est comme on l’a vu plus économique en place.
On peut enfin les stocker dans des sous-magasins particuliers : very slow movers, quarantaine…
La multiplicité des produits (en nombre croissant), la variété des gammes et les capacités diverses des
machines font de cette logistique un des domaines les plus complexes. Même s’il ne s’agit que de flux
et de stocks, la gestion de production et le management industriel constituent un ensemble de
techniques hautement sophistiquées.
Les responsables des achats et du stock de matières premières ou composants doivent s’efforcer d’obtenir
les meilleurs prix et de réguler les flux en fonction de la demande des ateliers. Si la demande est régulière
et la production stable, cette gestion peut être organisée à partir d’une analyse de l’historique des besoins
de la production. Il va cependant de soi qu’il est préférable de tenir compte des fluctuations des ventes
pour approvisionner les matières et composants qui seront nécessaires.
Ce fut un des premiers acquis de ce qu’on appellera le MRP. Cependant la recherche du meilleur prix
d’achat peut conduire à des politiques de stockage spéculatif tout à fait justifiées.
Dans certains secteurs industriels, il y a parfois plus à gagner par une judicieuse politique d’achats que
par des efforts longs et difficiles de rationalisation de la production.
Une des mesures importantes dans l’esprit de ce nouveau management industriel est la durée que met un
composant ou une matière première entre son entrée dans l’usine et sa sortie, intégrée à un produit fini.
On va donc s’efforcer de trouver comme toujours un compromis entre la livraison « à date » et sans
rupture de stock et l’importance du stock de produits finis ou d’éléments servant à le fabriquer.
L’objectif dit de « zéro-stock » traduit une certaine volonté d’accélérer la production et donc de
réduire les stocks au détriment même du taux de service de la clientèle.
8.2.4 Maximiser la productivité
Maximiser la productivité reste cependant le point essentiel de la réduction des coûts.
Dans beaucoup de fabrications, les coûts les plus importants sont les coûts de main-d’œuvre.
On tend donc à les réduire soit en délocalisant dans des pays où la main-d’œuvre est moins chère,
soit en réduisant la main-d’œuvre et donc en augmentant la productivité.
L’automatisation est une des voies privilégiées de cet accroissement de la productivité-homme.
Mais une fois réduit la charge salariale dans la fabrication d’un produit, il reste des charges
proportionnelles de matières premières et de composants, et des charges fixes d’immobilisation et de mise
en œuvre des machines.
Plus la productivité machine est forte et moindres sont ces dernières charges par produit fabriqué,
or il apparaît très souvent que, particulièrement après automatisation, la productivité machine est faible et
souvent de moins de 50 % de la capacité théorique des machines.
Il n’est pas rare de trouver dans l’industrie des TRS (taux de rendement synthétique) de 60 % une fois
pris en compte les temps de changement machines, les arrêts pour maintenance, les disponibilités
nécessaires pour tester les phases d’industrialisation et de mise en série de nouveaux produits.
Le management productif total (issue de ce qu’on appelle encore souvent la TPM (Total Productive
Maintenance) permet d’analyser toutes les causes de non-productivité des équipements : pannes,
temps perdu au changement de gammes ou de formats ou d’outils, temps perdu à produire des
articles de qualité non satisfaisante, « micro-arrêts » de toute nature qui « rongent » les capacités de
production (Pimor, 1992).
9. Avantages et inconvénients
La procédure MRP2 est d’une logique absolue.
Elle demande cependant de disposer de beaucoup d’informations précises et exactes.
Or l’entreprise ne dispose pas toujours de ces informations ou ne les tient pas à jour des multiples
modifications qui interviennent en permanence.
Il faut connaître les temps d’opérations à partir de standards.
Or la production subit de multiples aléas qu’analysent les indicateurs de la TPM : pannes, défauts de
qualité à reprendre, micro-arrêts, ralentissements de cadences résultant de problèmes d’usure des
machines.
On ne connaît pas toujours avec précision les temps de changement d’outillage.
Tous ces facteurs souvent peu maîtrisés ne permettent pas de déterminer des charges exactes pour
les machines.
Les fournisseurs ont les mêmes difficultés que ceux qu’ils approvisionnent et des résultats qui ne sont
pas meilleurs. Leurs retards vont alors perturber les plans de production, sauf à constituer des stocks
importants.
En effet la pression commerciale va conduire de plus en plus souvent à modifier le plan de production
au gré des protestations des clients et de la pression des commerciaux , ces modifications dont le bien-
fondé peut être parfaitement justifié font que peu à peu la production n’est plus optimisée et que le plan
de production tend à diverger de plus en plus avec la pratique qu’il demande désormais.
De plus, le processus de planification tel qu’il a été décrit se reproduit sous forme de pyramide
hiérarchisée en appliquant le même schéma comme le montre la figure 12 construite à partir de plusieurs
référentiels de planification de production.
Où n est le nombre de kanban nécessaires, d le délai de production et de transfert d’un container (en
heures ou jours) et le délai de retour du kanban au poste amont, c le besoin du poste aval en pièces par
unité de temps (heure ou jour), s un certain stock de sécurité en nombre de pièces et t le nombre de pièces
par container.
Avantages et inconvénients du système kanban
– il permet de gérer l’ordonnancement des fabrications sans faire de prévisions. Les flux sont « tirés »
par la demande et la production s’adapte automatiquement
– il permet de ne pas produire des pièces qui ne sont pas nécessaires. S’il n’y a pas de demande, il
n’y a pas de production
– les stocks d’en-cours sont égaux à la totalité des kanban est prévus, le système est donc auto-régule
11. Méthode d’amélioration de la gestion des flux de production
11.1 SMED et flexibilité générale des ateliers
SMED (Single Minute Exchange of Die) L'une des obsessions de SHINGO était la panne.
Il ne pouvait accepter qu'une panne bloque l'ensemble du processus de fabrication.
Il va donc mettre au point un certain nombre de procédés techniques qui vont permettre de réduire les
temps de réparation, passant de plusieurs heures à quelques minutes.
Avant la diffusion de la méthode de SMED le temps de changement d'outils était considérer comme
contrainte à gérer, un mal nécessaire, car les industriels ont toujours considéré la durée du changement
d'outil comme une constante. C’est pourquoi les industriels ont longtemps favorisé les séries de
production de masse (fordisme et taylorisme ....) En évitant au maximum le changement d’outils, ce qui
rend leur système de production rigide et leurs produits standards. Ainsi leur compétitivité et leur part du
marché diminuent énormément. Dans un marché mouvant, les clients deviennent de plus en plus
exigeants et difficile à convaincre d’où vient la citation "le client est le roi" ce qui amène ces entreprises à
disparaitre. C’est également lors de changement de l'outil qu'on découvre les défaillances : (des fuites, la
casse, le manque des pièces de rechange, vis, écrou...).
Sans avoir une méthode standard ou un plan d’actions, les techniciens essayent de se débrouiller. Ils
doivent tenir compte de plusieurs variantes au cours de l’opération. Pour prévenir ce problème, on utilise
une caméra vidéo fixée qui filme en continue et en plan large le champ du travail pendant la durée du
changement d'outil et il est recommandé d'incruster le chronométrage dans le film, ce qui facilitera
l'analyse ultérieure.
« L’ensemble de la séquence est ensuite visionné plusieurs fois avec les personnels impliqués, un expert
du domaine, si possible un agent des méthodes, et un praticien du SMED. »
Le but est d’analyser finement toutes les séquences et tous les événements survenant durant le
changement. On note tous les incidents retardant la bonne exécution du changement. Globalement, il faut
distinguer ce qui est nécessaire au changement de ce qui ne l’est pas." Dans ce cadre La méthode SMED
propose une approche formalisée pour réduire la durée de changement à la durée la plus juste.
12. DEMAND SIDE : DISTRIBUTION
La distribution est sans aucun doute la partie la plus sophistiquée et du moins la plus dynamique
des Supply Chains.
En effet, les problématiques clés auxquelles sont confrontés les distributeurs sont nombreuses et
impliquent des dimensions logistiques très fortes.
En résumé, la préparation des expéditions par colis et par envoi est un ensemble de tâches
complexes qui demandent une organisation d’atelier, des horaires, des relations importantes avec
l’informatique, etc.
Il est indispensable que ces tâches soient parfaitement décrites de telle sorte que toute modification
dans les procédures puisse être évaluée et organisée.
Avec le développement du cross-docking, beaucoup d’entreprises industrielles qui expédiaient jusque-là
des palettes complètes ont dû créer de véritables organisations de picking et de préparation sans que les
vendeurs se soient toujours bien rendu compte des nouveaux coûts que l’entreprise allait supporter.
Fig 15 : Le processus de la préparation des colis
13.2 La préparation des chargements
La préparation des expéditions conduit à rassembler les marchandises pour pouvoir charger
directement les camions d’expédition. On peut :
– soit rassembler les marchandises près du quai de chargement et laisser le conducteur faire son
chargement ou au moins l’organiser à partir de ses documents de transport.
– soit préparer directement un « camion fantôme », regroupant les marchandises dans l’ordre exact de
leur mise en camion, ce qui est préférable.
En effet, le chargement d’un camion doit être organisé de façon à faciliter son déchargement à ses
différentes étapes de livraison.
Les magasins des MP à SAIPH sont classés selon une classification pharmaceutique en 3 catégories
: non-béta lactamines, cefalosporine, pénicilline.
Le magasin M1 est appelé magasin non-béta lactamines, dédié pour alimenter les zones de production
A1, A2, A3.
Le magasin M2 appelé magasin cefalosporine, est dédié seulement pour alimenter la zone de
production A5.
Le magasin M3 appelé magasin des pénicillines, cette magasin est conçue pour alimenter les zone
de production A4 et A6.
Ces appellations sont des distinctions pharmaceutiques pour différencier les principes actifs* des MP.
Le principe actif* est la molécule qui dans un médicament possède un effet thérapeutique.
Cette substance est, la plupart du temps, en très faible proportion dans le médicament par rapport
aux excipients.
Remarque :
Tout déplacement de matière de M3 vers M2 ou M3 est strictement interdit, par contre en peut
déplacer les matières de M1 vers M2 ou M3 sans aucun problème.
Ces restrictions ont pour but d’évité le risque de mélanger les différents MP des différentes
classe pharmaceutique ce qui engendre des allergies et contamination des médicaments.
Les pluparts des magasins des MP et ACE ou produit finis M4 sont équipé de 5 zones principales :
-Zone KIT(Quai) : C’est la zone de déchargement des marchandises. (Sauf M2)
-Zone de réception : Equipé d’un bureau, vestiaire, toilette, espace de réception des marchandises avant le
stockage, un frigo, SAS déchets.
-Zone de stockage : Lieu de stockage des marchandises, cette espace et sous des conditions
environnementales bien précise et favorable la conservation des marchandises MP ou ACE.
(Température <25°C et Humidité <50 Hm)
-SAS intermédiaire : Zone intermédiaire entre le magasin et la centrale de pesée. (Sauf M2)
En tenant compte que le magasin M1, M2, M3, M4 sont presque structurellement identiques, on s’intéresse
dans cette partie au magasin M1, c’est-à-dire tout les images présenté ci-dessus sont prise dans le magasin
M1.
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.1.1 Zone KIT (QUAI)
Zone de déchargement des marchandises depuis les moyens de transport (généralement des camions spécialisé) vers
le magasin à l’aide des transpalettes, machine filoguidée... .
Si nécessaire, les manutentionnaires peuvent dépoussiérer les marchandises avec un aspirateur de poussières à sec
ou bien avec du l’eau, tout dépond de la nature des marchandises par exemple si la marchandise sont des cartons, les
manutentionnaires procèdent le dépoussiérage à sec, et bien évidement si la marchandise sont des contenants en
plastique ou métallique le nettoyage à l’eau est nécessaire.
Les manutentionnaires changent les palettes des fournisseurs avec d’autres palettes en bois du magasin plus propres et
plus durs.
41
Dans la Zone de réception, il ya la zone des MP
à prélevé et zone des ACE à prélevé.
42
Fig 6 : Zone de stockage de marchandises refusées
REMARQUE : tous les contenants dans la palette doivent être étiquetés avec une étiquette ACCEPTER
43
1.2 Les activités des magasins
Les activités des magasins consiste à :
La réception des marchandises et les comparé avec ce qui est déclaré dans la liste de colisage fournisseurs.
La réception des marchandises s’effectue dans le quai, le manutentionnaire doit tout d’abord faire
une inspection rapide sur le moyen de transport danslaquel les marchandises sont transporté.
Le magasinier vérifie les conditions de transport (les règlements de transport) et de l’état de conservation
des marchandises dans le camion :
Vérification de la propreté du camion, Vérifier l’état global des marchandises dans le camion…
Puis le magasinier vérifie si les conditions danslaquel les marchandises sont transporté sont respecter ou pas
Par exemple : L’alcool benzylique AV doit être transporté dans des camions spéciale équipé d’un frigo
et dans une température varie entre 2 degré et 8 degré sinon l’alcool va perdre tout ces caractéristiques.
Si seulement une condition n’est pas vérifier, le magasinier rédige un rapport de déviation dans lequel il
précise l’anomalie détecter et l’envoyer au service assurance qualité qui vont par la suite (après analyse
de qualité et de conformité) prendre la décision adéquate pour ces marchandises.
Si la décision est : refuser : le magasinier déplace les marchandises dans la zone de refus
sinon le magasiner décharge les palettes dans la zone de réception à l’aide des transpalettes et en
changeant la palette du fournisseur par une autre palette (en bois) du magasin et le déplacer dans le quai, et
en cas ou les marchandises sont pas propre, les magasiniers procèdent le nettoyage des contenants a sec
(ou bien à l’aide d’eau) avec une aspirateur de poussières, puis le manutentionnaires Déplace les palettes
dans la zone de réception.
L’étape suivante consiste à trier la marchandise par lot sur des palettes vides, puis le magasinier vérifie l’état
des contenants (vérifier l’état de la matière, vérifier s’il ya des déformations sur les contenants, des trous, des
fuites…) et bien évidemment, s’il ya une anomalie le magasinier déclare le problème au prés de l’assurance
qualité el envoi des photos pour plus de précision et certitude, et c’est à l’assurance de décidé l’avenir de ces
contenants.
Si tout va bien le magasinier commence le comptage et le pesé des contenants de chaque lot dans chaque
palette et comparer le résultat obtenus avec ce qui est déclarer dans le bon de livraison de transporteur
Si la quantité déclaré différente à ce qui est vraiment reçu, le magasinier déclare seulement ce qui est
livré réellement dans le bon de livraison (décharge).
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Puis, le magasinier remplie une fiche de réception (voir figure) avec des données depuis les étiquètes
du fournisseur et depuis le bon de livraison.
L’emplacement des lots dans la zone de stockage est déjà prédéfinie par le système XFP donc chaque lot
et chaque contenant dans la zone de stockage et connus par le système.
Le magasinier colle les étiquètes XFP sur les contenants comme présenté ci-dessus :
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Un agent de contrôle qualité va intervenir pour le prélèvement de la matière, puis il prélève la vignette
de prélèvement du contenant depuis lequel l’agent à effectué le prélèvement.
Voila un exemple d’un contenant déjà prélevé :
Remarque :
Les magasiniers effectue 2 fois chaque jour un étalonnage pour le balance, prélève 2 fois les valeurs de la
température du frigo et la valeur de la pression dans le magasin et écrire tout ces données dans un livre de
suivie appelé « LOG BOOK » pour actualisé l’état des équipements comme la précision du balance, l'état
du frigo.
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L’intérêt du « LOG BOOK »c’est d’avoir l’historique complet et le suivie de l‘état générale des magasins.
-Des produits très lourd, des formes géométrique spéciale, qui sont difficilement manipulable pour les
manutentionnaires, avec lesquelles les manutentionnaires trouvent des difficultés pour les déplacé d’une
palette à une autre, par exemple il ya des bobines d’aluminium qui pèse 120 Kg par bobine.
-Changement des palettes du fournisseurs par les palette de magasin, ca nous fait perdre beaucoup de temps
consacré pour le déplacement des contenants d’une palette à une autre contenant par contenant
spécialement si les contenants sont très lourds.
Solution proposé
-Acheté des robots de manutention qui facilite le déplacement des bobines et contenants dans le magasin
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2. Service contrôle qualité
C'est un service qui joue un rôle important à SAIPH car le contrôle de qualité (ACE ou matière, eau …) est
effectué presque dans tout les étapes (avant stockage, après production, avant distribution).
Ce service comporte 5 départements : Contrôle d’Air comprimé AQ, CQ de matière, CQ ACE,
CQ biochimique, CQ d’eau (sujet de cette visite).
2.1 Service contrôle qualité ACE (Article de conditionnement et emballage)
ACE* : étui, boite, notice, flacon, pipete, bobine pvc, bobine aluminium, caisses américain...
Le contrôle qualité comporte 2 parties
: 1-Le prélèvement
2- Les contrôles et L'analyse de qualité Les
ACE se divisent en 2 grands familles :
ACE primaire : ce sont les articles qui sont en contact direct avec le médicament comme : le PVC
ou L'aluminium, flacon, ou gélules...
ACE secondaire : ce sont les articles avec contact indirecte avec le médicament tout comme : l'étui, notice,
caisse américain, vignette...
2.1.1 Le prélèvement
L'agent de CQ effectue le prélèvement des ACE en suivant une procédure bien déterminer :
Le prélèvement des ACE primaire doit obligatoirement être effectué dans le box de prélèvement existant
dans les magasins, car le box de prélèvement est équipé des machines de stérilisation et sous une certaine
température et humidité favorable pour le prélèvement et qui évite toute sorte de contamination de la matière
à prélevé.
Par contre, les ACE secondaire peuvent être prélevé sur place et tel qu’elle est disposer dans la zone
de réception (zone ACE à prélevé) dans les magasins.
Remarque: Avant le prélèvement l'agent de CQ doit vérifier le niveau de contrôle suivie pour le
fournisseur des ACE à prélevé.
Les niveaux de contrôle sont :
1/Renforcé : le niveau le plus stricte de contrôle, généralement suivie pour les nouveaux fournisseurs. On
prélève un nombre important des échantillons pour l'analysé. Exemple le 10 premières lot successive sont
prélevé avec le niveau de contrôle renforcé, si les marchandises du fournisseur réussit les testes de CQ en
baisse le nombre des échantillons prélevé et on baisse le niveau de contrôle de renforcé à normal et
finalement à réduit.
2/ Normal : niveau intermédiaire entre le renforcé et le réduit, on prélève moins d'échantillons que le
niveau renforcé et pus que niveau réduit.
3/ Réduit : c'est le niveau le plus bas de contrôle qualité, les fournisseurs privilégié de ce niveau de contrôle
bas sont les fournisseurs qui respecte toujours les normes de qualité exigé par SAIPH.
Remarque : Il ya pas de niveau fixe pour le contrôle qualité pour chaque fournisseurs, c’est à dire que les
fournisseurs peuvent passés du niveau renforcé à réduit si la qualité de ces marchandises sont conforme
(cas normal) ou bien si la qualité de ces marchandises se dégrade alors ils peuvent passer du réduit à
renforcé et même SAIPH peut aller jusqu'à ne jamais approvisionner de lui.
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Lors du prélèvement, l'agent CQ peut remarquer des défauts lier à l'article à
prélevé. Il ya 4 types de défauts :
1/Rédhibitoire : faute qui à pour conséquence la destruction du marchandise ou bien le retourner à son
fournisseur d'origine.
2/Critique : la conséquence c'est le refus de la marchandise et le retourner à son fournisseur
3/ Majeur : la conséquence c'est le refus de la marchandise et le retourner à son fournisseur
d'origine. 4/Mineur : faute peut être acceptable tout dépond de la gravité de la faute.
Lors du prélèvement 'agent de CQ prélève aussi "la vignette de prélèvement" sur l'étiquète XFP déjà collé
sur la bobine ou contenant prélevé. Et remplie une fiche de prélèvement et colle la vignette sur la fiche (pour
la traçabilité).
Finalement, après divers analyse l'agent de contrôle qualité rédige une fiche d'inspection dans laquelle
mentionne ces remarques.
En cas de non conformité du produit, l'agent remplie une fiche de déviation et mentionne ou existe le
problème et l'envoyer au fournisseur et informer le fournisseur de l'état de ces marchandises. et après
le service assurance qualité prend la décision finale sur les produits (l'accepter ou refuser)
Après la prise de décision l'agent procède à la acceptation physique par les étiquettes accepté ou refusé sur les
contenants du lot dans la zone de réception dans le magasin, finalement l'agent de contrôle qualité procède au
changement du statut de marchandise sur XFP de Quarantaine à accepté ou refusé.
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Dans ce rapport on va se focalisé sur les activités d'analyse de contrôle qualité d'effectuer dans le labo des
testes physico-chimique.
REMARQUE: puisque mes connaissances en chimie est limité, l'équipe de CQ me proposé de suivre les
teste physico-chimique effectuer sur l'eau, est plus précisément l'eau pour préparation injectable et vapeur
pure. REMARQUE: Les analyses de l'eau est effectué tous les jours de production au niveau de la ligne de
production A2.
Ce service CQ matière est tout comme le CQ ACE comporte de voilés :
1/Prélèvement
2/Contrôle qualité +analyse
Voila les procédures effectuer par l'agent de CQ lors de prélèvement de la matière (dans notre cas l’eau)
Recommandation générale :
L'agent CQ doit assurer que l'environnement de prélèvement et le plus propre possible.
L'agent met en œuvre toutes les mesures destinées à prévoir une contamination accidentelle
: Liée à une origine humaine.
Liée au mode de recueil.
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3. La centrale de pesée
La centrale à pesée comporte 4 zones principale :
1/ Zone intermédiaire entre magasin et la centrale de
pesée. 2/ Bureau.
3/Le box de pesée.
4/Zone intermédiaire entre la centrale de pesée et Les unités de fabrication.
Tout les images prisent dans cette partie sont prisent dans la centrale de pesé de l’unité A1.
3.1 Les différents locaux de la centrale de pesée
3.1.1 Zone intermédiaire magasin et centrale de pesée
Cette zone est dédié pour la préparation des OF/OC et sous la responsabilité des magasiniers.
C'est la zone ou les magasiniers laissent leurs palette en bois déjà préparé avec les contenants demandé par
la centrale, les peseurs prépare une palette en plastique et déplace les contenants de la palette en bois vers la
palette en plastique.
3.1.2 Bureau
Le peseur va imprimer l'OF et puis il va vérifier la présence de tous les contenants demandé, puis le peseur
va remplir un formulaire.
C'est une zone hautement contrôlé de la contamination par des souffleurs en haut et des aspirateurs des
micro-particules en bas et bien évidemment une température entre 19 °C et 27 °C et une humidité < 50 % Rh
et avec une pression bien précise, car c'est la ou le peseur va ouvrir les contenants et avec l'aide des pelles
stérilisé il va pesé de la matière et la mettre sur une palette en plastique étiquette et prés à la fabrication.
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Fig 14 : Box de pesée Fig 15 : Balance électrique
Le peseur va déplacer tout les contenants de la palette en bois déjà préparé par les magasiniers sur une
nouvelle palette en plastique (plus propre) et le déplacer vers la zone de réception de la centrale à pesée. le
peseur imprime l'OF de la part du système XFP et sur le quelle tout les contenants nécessaire sont
mentionné, le peseur vérifie l'existence de tout les contenants puis il consulte le système XFP pour
connaitre tout les détailles sur l'OF concerné, c'est à dire la masse nécessaire, nom de la matière,...
le peseur avec l'aide du système XFP et ces outils de mesure (2 balances, un balance pour les masse
importantes et un autre pour les masse de l'ordre de quelques grammes à 5 kg) pèse la matière demandé en
respectant la tolérance donnée a chaque matière et puis imprime une étiquette XFP , le peseur assure la
fermeture de la sac alimentaire danslaquel en met la matière à pesé a l'aide des pelles stérilisé, puis il met
le sac alimentaire sur une palette plastique.
Après la pesé se tout les contenants, le peseur déplace la palette vers la zone intermédiaire entre la centrale
de pesée et la fabrication.
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Fig 16 : quelques outils utilisés dans la pesée
Solution proposé :
+Prévoir un robot de manutention pour déplacer les contenants de matières d'une palette et une autre
+Avoir plusieurs pelles de taille différant
+Travail en équipe et diviser le travail entre les peseurs
+Limité les déplacements inutile.
+Renforcé le contact et la coordination entre les magasiniers et les peseurs, en peut prévoir un poste de
coordinateur.
+Appliquer Kaizen
+Appliquer 5S
4. La centrale de fabrication
A SAIPH il existe 6 unités de production :
A1, A2, A3: Production des médicaments non beta-lactames.
A4, A6 : production des médicaments pénicilline.
A5 : Céphalosforique
Après la pesé de la matière, le peseur laisse la palette déjà préparé (prés à la fabrication) dans la
zone intermédiaire fabrication et la centrale de pesée.
Un préparateur (doseur) arrive dans la zone SAS matière première et déplace la palette vers une zone
de fabrication.
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Dans les salles de fabrication il ya plusieurs classifications des locaux selon les concentrations des
particules dans l'air
Il ya 3 grands classes
: Classe A
Classe B
Classe C
Classe A : C'est la classe dont la concentration des particules dans l'air est la plus faible (presque nulle),
on l'appelle aussi zone stérile.
La stérilité des locaux est très importante dans les processus de fabrication, et plus précisément lorsque on
manipule des produits pharmaceutique les restrictions normalisé sont très sévères car il ya des risques de
contamination de la matière à cause des particules porteuse de bactéries et virus tout le long de processus
de fabrication.
Remarque 1: La stérilisation est garantie grâce à des souffleurs en haut et des aspirateurs en bas (système
de stérilisation).
Remarque 2 : La zone la plus stérile (classe A) n'existe pas dans la totalité des locaux, mais par contre existe
à l'intérieur des machines de production (Mélange, remplissage..).
Classe B : C'est la classe dont la concentration des particules est moyenne, c'est le cas de la majorité
des locaux de production.
Classe C : Le reste des locaux des productions sont stérilisé de type C comme les bureaux...
Dans cette première partie, j'ai visité la centrale de production et plus précisément l'unité de production
A2 (produits injectable).
Je vais détailles les étapes avec laquelle passe tous les produits injectables pour finalement être un
produit finis.
Les ampoules déjà préparé sont loin d'être servi car ils passent par plusieurs autres étapes pour avoir
un produit finis consommable.
Après le remplissage des ampoules, les ampoules sont placé dans des caisses de capacité 1000 ampoules et
dans un chariot qui contient 21 caisses, puis le chariot passe sur une tapis roulante a travers une machine de
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stérilisation à vapeur appeler AUTOCLAVE ( voir figure 16 )
Autoclave: une machine de stérilisation : c'est une sorte de four avec une tapis roulente,qui fait injecté de
la vapeur sèche sur les ampoules dans les caisses avec une température de 122 degré.
Le temps de cycle diffère d'un produit à un autre mais à la moyenne le cycle dure 22 minutes.
Remarque : la duré du cycle peut prendre 22 min ou elle peut prendre plus (moins) de temps, tout dépond
du produit traité.
Les cycles de chaque produit sont programmés dans l'autoclave.
Fig 18 : L’autoclave
Après la stérilisation des ampoules, les ampoules sont déplacées dans leurs caisses pour passé sur 2
machines d'inspection.
La première machine c'est l’ATM
Fig 19 : ATM
c'est une machine dédié pour l'inspection des microparticules dans les ampoules à l'aide des capteurs à laser.
les ampoules qui peuvent être non conforme sont éjectés pour passer après à l'inspection manuelle (MIRAGE
MANUELLE)
on appelle MIRAGE : l' inspection des particules , cette étape est réalisé automatiquement ATM et
aussi manuellement dans une chambre de MIRAGE s'il ya des ampoules éjecté par l'ATM
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Remarque : Dans cette chambre MIRAGE tout les travailleurs sont des femmes, car les femmes d'après le
responsable de production sont plus attentif, concentré, patiente et plus à l'aise dans ce travail que pour les
hommes, donc pour amélioré la productivité, SAIPH recrute seulement les femmes pour ce poste.
Après le MIRAGE des ampoules, les ampoules passe par la deuxième machine d'inspection LTM
Cette machine à pour but d'inspecté les microfissures sur les flacons à l'aide des capteurs infrarouges , la
cadence de cette machine est 150 ampoules / min.
Les ampoules qui n'ont pas ni particules ni fissures passent à la machine d'étiquetage des ampoules
Comme leur nom l'indique, cette machine effectue l'étiquetage des ampoules et assure l'impression de date
de fabrication et le date de péremption sur les ampoules avec une cadence de 220 ampoules / min.
Les ampoules étiqueté sont déplacé à l'aide des caisses par les opérateurs vers une machine d'emballage
qui réalise la barquette de médicament à l'aide d'une moule de température 250 degré, bobine pvc et une
autre bobine aluminium imprimé.
Puis les opérateurs ramassent les barquettes et les mettent dans les étuis (dans le cas ou il ya une
commande hospitalier) sinon une machine automatique remplie les barquettes dans les étuis et dans les
caisses américains puis dans les palettes puis les stocker dans le magasin de la centrale de production.
4.2 Les problèmes détectés
-Quelques bobines d'étiquetage sont parfois sensible et se déchire facilement, donc l'opérateur devrait être
obligé de changé la bobine avec une autre et ca engendre beaucoup des arrête imprévue et perte de temps.
-Beaucoup de temps consacré pour le remplissage manuel des blisters dans les étuis et aussi perte de
temps dans le remplissage des étuis dans leurs caisses américaines.
-Les matériels n'est pas assez sophistiqué (+20 ans)
-La validation est effectuée plus souvent. (L’arrêt de la machine)
5. L’unité A5
La ligne de production A5 c'est l'unité de production des médicaments Céphalosforique, 90% de sa
production est dédié pour les sous-traitants de SAIPH (SANOFIE et SIPHAT).
L'unité A5 est composé de :
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5.1 Zone de fabrication
1/Local de granulation (broyeur, machine de calibrage, machine de séchage)
2/Local de mélange (Mélangeur CMS)
3/Local de compactage
4/Local de compression
5/Local de remplissage de sirop sec
6/Local de remplissage des gélules
Remarque: dans la zone de production on constate l'existence des machines IPC de contrôle qualité au
cours de la production comme la machine d'essai de dureté, machine de dilution, machine de teste de
fiabilité des comprimés.
5.2 Zone de conditionnement et emballage
Le conditionnement des produits se divise en deux grandes familles:
pour les flacons de sirop la machine de remplissage des flacons réalise le dosage, remplissage et
bouchonnage des flacons, cette machine travail avec une cadence de 24 flacons/min.
Pour les comprimés et les gélules on utilise la machine de la mise en blisters ou appelé CP2
de cadence de 76 blisters/min lorsque la machine et automatique et 40 blisters/min lorsque les
opératrices réalise le remplissage des blisters manuellement.
5.3 Les problèmes détectés dans l'unité A5
-Plusieurs micro-arrêtes dus à la coupure de courant ou des déplacements inutiles des opérateurs.
-Le SMED n'est pas appliquer dans tous la zone de production et de conditionnement. (Changement des
bobines PVC et ALU est très lente, temps de changement de série est très important, réglage de
programme, réglage des moules...).
-Manque de polyvalences des opérateurs. -
Les machines sont anciennes.
-Il ya beaucoup de machines qui ne sont pas souvent utilisé comme la machine de compression,
géluleuse donc perte d'espace et perte de capacité de production inexploitable.
5.4 Les solutions proposé:
+Réalisé des rotations des opérateurs pour avoir des opérateurs polyvalents en cas des machine goulots
ou bien augmenter le nombre des postes (on peut allé jusqu'à 3 poste de travaille)
+Mesurer les activités des opérateurs et réalisé l'équilibrage des postes +
Gérer les absences et les congé des opérateurs d'une façon effective
+Faire le suivie des unités de production (quantité produite chaque jour, les pannes, les absences,
le programme de production, les aléas...)
+Encourager le opérateurs pour travailler (améliorer les conditions du travail)
+Faire de formation pour les personnels périodiquement
+Appliquer KAIZEN
+Appliquer 5S
+Réalisé une étude minutieuse dans chaque unité de production pour déterminer l'étranglement et
déterminer les machine goulots (qui impose le temps de cycle de production) et l'améliorer (up grading)
pour augmenter la capacité de production de SAIPH.
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Conclusion générale
Avec l’accélération du marketing, c’est ce qui a tendance à se produire ces dernières années et la
réaction des industriels s’est alors portée dans trois sens : soit mettre en place des systèmes ayant
des délais d’adaptation plus rapides au niveau de l’outil de production de par sa plus grande
flexibilité et au niveau de la transmission de l’information (le kanban), soit tenter de
réduire l’inertie du système avec des progiciels plus souples et des procédures plus rapides,
soit par la mise en place de processus transversaux associant les fonctions du Supply Side
(achat, approvisionnement et production) et du Demand Side (marketing, ventes) du type
S&OP (Sales & Operations Planning) pour s’assurer d’un engagement partagé entre ces
fonctions sur un même objectif de satisfaction client et de minimisation des coûts
de production.
La performance de la planification de production se trouve ainsi améliorée par une
fiabilisation de l’input majeur qu’est la prévision de la demande.
Le trade-off entre service, coût, stock et actifs investis est crucial pour assurer une
économie optimale des chaînes logistiques.
L’augmentation du coût de l’énergie qui connaît des sommets jamais atteints en ce milieu de
l’année 2008, la prise de conscience des impacts environnementaux et la réglementation qui
en découle ou en découlera à une échéance rapprochée, les évolutions du comportement du
consommateur, les concentrations et les spécialisations des entreprises sont autant de
facteurs de transformation des chaînes de valeur et donc des chaînes logistiques.
Il faut s’attendre à des changements en profondeur et la logistique y a un rôle crucial à jouer.
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Bibliographie
Yves PIMOR, Michel FENDER. (2008).5éme édition. Logistique : Production.
Distribution. Soutient. Paris : L’usine NOUVELLE. DUNOD
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