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Université de Sousse
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Chihaoui Dhaker
Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant et miséricordieux, qui nous a
donné la capacité d’écrire et de réfléchir, la force d'y croire, la patience d’accomplir ce
modeste travail et d'aller jusqu'au bout de rêve.
Mes remerciements vont à tout le personnel que j’ai contacté durant mon stage
au sein de AAF communication, auprès desquelles j’ai trouvé l’accueil chaleureux,
l’aide et l’assistance dont j’avais besoin.
Je ne peux pas laisser cette occasion passer sans exprimer mon respect à l’ensemble
des professeurs de l’Institut Supérieure de Transport et de la Logistique et
particulièrement ceux de la filière génie logistique.
Finalement, mes remerciements s’adressent à tous les membres du jury pour avoir
bien voulu examiner et juger ce travail.
Liste des figures
Introduction générale
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes
A.A.F s.c.s
Introduction générale
Dans un environnement économique de plus en plus instable, des clients exigeants et une
concurrence accrue, l’entreprise doit essayer de maintenir ses marges en améliorant sa
productivité et sa compétitivité.
Ces découvertes théoriques relatives aux avantages pratiques du Lean Manufacturing nous
ont inspiré à étudier de près les connaissances accumulées en gestion de production durant
notre formation au lieu du stage de fin d’études.
En fait, dans l’entreprise A.A.F communication, l’entreprise d’accueil de notre stage de fin
d’études, nous avons pu observer le processus des activités de production dans la pratique, et
ressortir certains des problèmes qu’une entreprise industrielle puisse rencontrer sur le terrain.
A cet égard, notre projet effectué particulièrement au sein de l’atelier de fabrication les câbles
fibres optiques dans l’entreprise ‘’ A.A.F communication’’, a comme objectif d’analyser la
situation actuelle de la productivité de la ligne de production à l’aide de la méthode VSM
(value Stream Mapping) pour l’élimination les sources de gaspillages ressorties.
Pour répondre à cet objectif, la réponse à ces trois questions s’avère indispensable :
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Dhaker Chihaoui
A.A.F s.c.s
- Quelles solutions pratiques ou pistes d’amélioration appliquer pour éliminer ces
gaspillages et améliorer la productivité de la ligne étudiée ?
Une réponse cohérente et scientifique à ces questions exige de suivre un plan structuré
autour de trois chapitres comme suit :
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Chapitre I
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons définir le système Lean manufacturing et donner une approche
historique de son évolution. Nous allons présenter aussi les principales méthodes et
démarches de résolution de problèmes qu’une entreprise puisse utiliser pour réussir la mise en
place d’un chantier Lean.
Nous allons commencer par revenir sur l’origine du Lean avant de le définir.
I.1.L’origine
Lean est né suite à une étude faite par le Massachussetts Institute of Technology sur la
performance de l’industrie japonaise automobile comparée à celle des Etats-Unis et de
l’Europe. Le système de production mis en place par TOYOTA est apparu comme le plus
performant de tous ces systèmes industriels, performance évaluée sur la base de 50 critères
d’évaluation. Répandu à partir des années 90, ce système de production construit pendant 30
ans est devenu la référence. Un grand nombre d’entreprises ont défini leur propre système,
mais à chaque fois, il s’agit d’une réécriture du modèle Toyota. Réécriture souvent appauvrie
car une des deux dimensions originelles est oubliée : la dimension managériale.
I.2.Définition
D’après l’ouvrage (James Womack et Daniel Jones, système Lean, penser l’entreprise au plus
juste 2005), Le Lean est défini comme « une discipline industrielle qui ne se s’acquiert que
par la pratique et la persistance. Il ne s’agit pas simplement de « technique » mais une
méthode globale de management qui permet de maintenir l’entreprise sous tension créative
pour générer toujours plus de valeur en éliminant les gaspillages […] c’est autant une attitude
qu’un savoir-faire.
Le Lean est une affaire de valeurs partagées, un apprentissage du travail collectif, une
exigence de tous les instants (R. Demetrescoux, 2015). Il s’attaque aux gaspillages pouvant se
produire sur un lieu de production et qu’on peut définir comme une démarche visant
l’amélioration du fonctionnement des lieux de production.
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
I.3.Objectifs
Le but du Lean est la juste utilisation des ressources. « Juste » signifiant ici la quantité
nécessaire pour faire un produit ou un service qui réponde parfaitement aux besoins du client.
Ni trop, ni pas assez. Le Lean poursuit 3 objectifs :
• accroître la valeur créée pour le client,
Les tâches à Valeur Ajoutée (VA) s’apprécient par « ce que le client accepte de payer pour
obtenir le produit ou le service proposé » : il s’agit de la valeur des activités humaines et
technologiques, qui contribuent directement à la réalisation du produit ou du service, et du
coût nécessaire à la transformation d’un produit pour satisfaire les attentes et les besoins du
client.
Aujourd’hui le Lean couvre le domaine des services et toutes les fonctions support telles que
les RH, la Finance, les Services Généraux, et les fonctions commerciales (Marketing, Ventes,
ADV, plateforme d’appel…).
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Au sens littéral « Lean » signifie « maigre ». L’enjeu du Lean consiste à accélérer la vitesse
des processus en supprimant le gaspillage sous toutes ses formes et en se concentrant sur la
production de valeur.
Le temps d’attente
C’est-à-dire les laps de temps pendant la production ou aucune valeur n’est ajouté au produit,
y compris le temps d’attente pour le matériel, les informations, les équipements, les outils, les
ruptures de stock, les délais de traitement trop longs, les temps d’arrêt, les goulots
d’étranglement, etc. … Le « juste à temps » est un des principes fondamentaux du Lean basé
sur la « livraison » des éléments nécessaires à la production au moment où ils sont
nécessaires, ni trop tôt ni trop tard.
Source :www.logistiqueconseil.org
http://www.axium-performance.fr/wp-
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Le sur-stockage
On parle ici d’excédents des matières premières, d’encours ou des produits finis. Des stocks
supérieurs à ceux nécessaires pour répondre à la demande des clients peuvent avoir des
répercussions négatives sur les flux de trésorerie et nécessitent d’avoir des lieux de stockage.
Le Kanban peut être utilisé pour lutter contre ce gaspillage.
Transport inutile
On a dans ce type de gaspillage la mise au rebut, la fabrication des pièces défectueuses et les
réparations, les inspections, les défauts et les erreurs de production. Les défauts entraînent :
une consommation inutile de matériaux, de la main-d’œuvre mal utilisée et dont le travail est
perdu, du travail supplémentaire pour corriger les défauts, pour traiter les réclamations clients.
La Qualité totale (Total Quality Management) peut être utilisée pour réduire les défauts.
Il s’agit ici des traitements inutiles ou des procédures qui ne contribuent pas à satisfaire la
demande des clients. La cartographie de la chaîne de valeurs permet d’éviter ce type de
gaspillage.
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Le potentiel humain inexploité
• assumer une tâche qui devrait être faite par une autre fonction,
• faire à la place de ses collaborateurs (j’irai plus vite, ils n’ont pas le temps…)
C’est le gaspillage le plus grave puisqu’il passe toujours inaperçu et il se manifeste par des
employés qui connaissent des solutions simples et économiques pour régler des problèmes et
offrir des opportunités d’amélioration qui sont d’ailleurs trop petits pour préoccuper les
gestionnaires, leur accumulation empêche toutefois d’atteindre l’excellence. Ainsi, il en
découle un gaspillage du potentiel humain soit des pertes de compétences, d’idées, de
possibilités d’amélioration. Ainsi un programme de reconnaissance et de sollicitation des
idées des employés est très facile à implanter et très rentable.
Les MURI
Muri – Excès
Les erreurs de prévision, l’affectation inappropriée des données de planification sur fiches
articles (Mini, maxi, valeur d’arrondi, délai de livraison…), le manque de contrôle dans le
processus d’achat, les erreurs de commandes sont quelques-unes des raisons qui poussent à
gonfler inutilement les stocks. Ces excès de quantités constituent des MURIS. Pour y
remédier, il faut réviser les standards, les procédures.
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Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Caractéristiques de MURI
Les MURA
Mura – Irrégularité
L’irrégularité des flux, des délais, des cycles d’activités est l’une des raisons qui conduit
généralement à constituer des réserves de stocks ou stocks tampons afin de lisser les
variations de la demande. Lorsque l’on accepte de mettre en place ces stocks tampon, on
génère des Muras. Les Muras sont donc une forme de gaspillage provoquée par une
irrégularité du flux d’activité. La démarche préconisée pour les éviter est de réduire
graduellement la taille des stocks tampons, détecter les causes des irrégularités et les éliminer.
Le but de cette approche est de maintenir en permanence un flux régulier et standard du
processus, dénué de files d’attente, de goulots d’étranglement, des temps d’attentes au niveau
des postes de travail sur la chaîne de fabrication.
Caractéristiques de MURA
Dans le paragraphe suivant, nous allons présenter les outils qu’une entreprise puisse utiliser
afin de s’attaquer à ces formes de gaspillages.
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Chapitre 1 A.A.F s.c.s
II. Les principaux outils du Lean Manufacturing
Le Lean n’est pas une simple boite à outils, c’est tout un projet d’amélioration qui exige un
état d’esprit valorisant le capital humain et la résolution de tout problème rencontré sur un lieu
de production. Mais les outils sont indispensables pour obtenir les résultats escomptés (R.
Demetrescoux, 2015). Ci-dessous une sélection des principaux outils qu’une entreprise peut
utiliser pour réussir la mise en place d’une démarche Lean au sein de ces centres de
production :
Le VSM présente l'ensemble du processus de bout en bout dans une méthode qui est facile à
comprendre par ceux qui travaillent dans ce processus, il capture l’état actuel, et présente une
image réaliste grâce à un format graphique simple à comprendre.
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Le schéma VSM se fait en utilisant des symboles spécifiques appelés pictogrammes. Les
pictogrammes les plus usuels sont regroupés dans le tableau suivant :
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Département avec un débit interne fixe et
continu.
Expédition par camion :
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Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Stock de sécurité :
représente un stock de sécurité contre des
problèmes tels que les temps d'arrêt, pour
protéger le système contre les fluctuations
brusques des commandes des clients ou des
défaillances du système
Opérateur :
Kanban de signalisation :
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Poste Kanban :
Source : www.marris-consulting.org
Ayant défini le VSM et présenté la méthodologie de son traçage, il est nécessaire d’introduire
plusieurs types de temps nécessaires pour la construction de la carte VSM. Ci-après une
présentation des temps qui doivent être calculés pour réussir le traçage d’une VSM.
Il s’agit du temps qui s’écoule entre la production de deux pièces par le processus. Il se
calcule en divisant une durée par le nombre d’éléments produit par le processus pendant ce
laps de temps. 17
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
C’est le temps qu’il faut pour une pièce pour parcourir un processus dans sa totalité. Pour le
mesurer, il suffit de choisir une pièce et de la suivre du début à la fin, comme l’illustre la
Figure 3.
Il se calcule en faisant la somme des temps dits « verts » (aussi appelés temps de valeur
ajoutée), par opposition au temps « rouges » qui sont des temps de non-valeur ajoutée. Ces
deux types de temps sont présentés dans la Figure 4.
Source : G. REVENU, L’amélioration continue pour accélérer les flux, École des Mines d’Albi-Carmaux, 2009
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
TVA ≤ DE
Le cas où TVA = DE signifie que tous les temps du processus sont des temps verts, donc que
chaque seconde passée par la pièce dans le processus apporte de la valeur ajoutée à cette
dernière.
Le Takt Time cadence le processus de fabrication sur le rythme de la demande client. C’est le
temps que met le client pour « consommer » un produit. C’est le rythme de vente, et on
l’utilise comme « pace maker » dans la production pour éviter les ruptures, si on produit
moins vite que la demande, et la surproduction dans le cas contraire (R. Demetrescoux, 2015,
page 78). Il se calcule selon la formule suivante :
Source : Présentation du Consortium de recherche FOR@C, Value Stream Mapping - Formation, Université de Laval
Source : G. REVENU, L’amélioration continue pour accélérer les flux, École des Mines d’Albi-Carmaux, 2009
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Le LEAN ne peut se développer dans une entreprise désorganisée, non propre, sans rigueur et
respect des règles que ce soit dans les ateliers ou dans les bureaux.
Les vieilles habitudes, le gaspillage, le manque d’instructions, l'absence d’esprit d’équipe, les
mauvaises conditions de travail et le manque de communication sont autant de points qui
freinent la stabilité du processus pour tendre vers l’amélioration continue.
La méthode des 5S est une technique de management japonaise élaborée dans le cadre du
système de production de Toyota qui a pour objectif l’amélioration des taches effectuées
quotidiennement dans l’entreprise, elle tire son appellation de la première lettre de chacune
des cinq opérations constituant autant de mots d'ordre ou principes simples :
SEIRI–Rangement ;
SEITON–Mise en ordre ;
SEÏSO –Nettoyage ;
SEÏKETSU –Standardisation de méthodes ;
SHITSUKE –Éducation morale.
.
- de réduire le gaspillage (des postes de travail bien organisés réduisent les déplacements, les
manutentions, les gestes inutiles et donc les pertes de temps).
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Les phases des 5S :
Le sens de « débarrasser » ici signifie donc faire un tri entre ce qui est utile et ce qui ne l’est
pas ; marquer tout ce dont on doit se débarrasser ; proposer une solution alternative pour ce
qui ne sert pas actuellement, mais qui peut soit servir plus tard, soit servir ailleurs. Il faut donc
faire attention de ne pas se débarrasser des objets saisonniers.
A la suite de cette opération, il est indispensable que les zones de rangement et celles de
circulation soient clairement délimitées ; les zones à risque soient identifiées par un marquage
de sécurité approprié ; les emplacements soient nommés ou codifié en un langage simple et
compréhensible par tous.
Source :WWW.logistiqueconseil.org
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Sécurité (protéger les usagers contre les chutes et heurts, protéger les objets
fragiles) ;
Qualité (ne pas faire ranger ensembles des objets ou produits incompatibles,
faciliter le repérage de ces derniers dans les aires de rangement).
Seïso (Nettoyage régulier) :
Seiso signifie « nettoyer ». C’est la troisième étape des 5S. Une fois que l’on s’est débarrassé
de tout objet inutile, et que les objets utiles ont été tous bien ragés, il faut éliminer sur ces
derniers les déchets, les saletés, les corps étrangers afin que le lieu de l’intervention ainsi que
son environnement restent propres et sans danger.
Seïketsu (Standardiser) :
Pour maintenir ce qui est réussi avant, on doit standardiser les méthodes avec la participation
des personnels pour respecter les règles établies précédemment. Cette étape est très
importante, souvent la clé de la réussite des 5S. Elle a ses propres méthodes qui doivent être
respectés pour réussir l’objectif de l’étape.
Shitsuke (Formaliser / Faire respecter / Progresser) :
Le but de cette étape est la mise en place un système favorisant continuellement le progrès. Il
serait dommage de revenir en arrière après avoir consacré autant d’effort sur les 4 premiers S.
Shitsuke consiste à :
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
II.3. Le diagramme cause - effets ou diagramme d’Ishikawa
Le diagramme de cause à effet ou diagramme d’Ishikawa ou encore méthode des 5M est une
démarche qui permet d’identifier les causes possibles d’un problème ou un défaut (effet). Il
convient ensuite d’agir sur ces causes pour corriger le défaut en mettant en place des actions
correctives appropriées.
Les préalables à la construction d’un diagramme de cause à effet
La construction du diagramme d'Ishikawa est basée sur un travail de groupe. Il est
important de former une équipe de travail pluridisciplinaire et de faire participer
chaque membre ;
Pratiquer auparavant un brainstorming et trouver toutes les causes possibles au
problème. Chacun doit émettre ses opinions librement sur les origines possibles
Sélectionner les causes principalement responsables du défaut ou du problème
Classer les causes liées au problème posé.
Kaoru Ishikawa classe les différentes causes d’un problème en 5 grandes familles :
les 5M.
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Le Pareto est utile pour identifier sur quelles causes agir en priorité pour améliorer de
façon significative la situation. On évitera ainsi de gaspiller de l'énergie sur ce qui a peu
d'impact
D'une façon générale il peut s'utiliser dans n'importe quelle démarche de progrès.
Par exemple, on y aura recours dans l'industrie, pour le traitement des non-conformités en
production, les réclamations client, les coûts, les pannes...
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Principe des 80/20 :
Cet outil met en évidence la loi des 80/20. Autrement dit, agir sur 20% de causes permet de
résoudre 80 % des effets. Ci-dessous une représentation illustre ce principe.
La méthode ABC :
Il s'agit d'une variante des 20/80 qui propose cette fois-ci un découpage en 3 segments.
Source : https://commentprogresser.com/outil-pareto.htm
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 1 A.A.F s.c.s
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les spécificités et les principes de la démarche Lean
ainsi que les outils permettant une exploitation optimale d’une plateforme Lean
manufacturing.
Cette méthode est différente des approches traditionnelles de réduction des coûts qui
considèrent qu’il faut réduire, réduire encore et réduire toujours.
Dans ce qui suit de notre travail, nous allons appliquer ces fondements théoriques pour
proposer les ajustements nécessaires et les actions à entretenir afin de remédier aux problèmes
détectés.
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 2 A.A.F s.c.s
Chapitre 2 :
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 2 A.A.F s.c.s
Introduction
Ce chapitre se compose de deux parties. La première est consacrée à la présentation de
l’entreprise, ses services, son domaine de travail et ses produits. La deuxième est dédiée à la
description du processus de production, et à nos observations durant la période du stage.
I. Présentation de l’entreprise
Dans ce premier paragraphe, nous allons présenter l’entreprise AAF. Communication, Son
domaine de travail, les différents produits fabriqués et sa structure organisationnelle.
Le groupe est présent en Allemagne avec deux usines. L’organisation commerciale s’appuie
sur des filiales en France, Suisse, Autriche, Suède, Espagne de production. Il possède par
ailleurs deux autres sites de production en France et à Hong Kong, Bulgarie, et Hong Kong.
De nombreux partenaires distributeurs représentent la marque à travers le monde, notamment
en Australie, Turquie, Singapour et Dubaï
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 2 A.A.F s.c.s
WISI a pris racine un jour de l’année 1926 en Allemagne au Bade-Wurtemberg. Depuis 1923
le siège est établi à Niefern. C’est de là que partent tous les grands projets stratégiques.
Historique :
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 2 A.A.F s.c.s
Effectif 135
Domaine d’activité Spécialisée dans le domaine de la télécommunication, leurs
produits couvrent tous types de connexion télématique, une
diversité d’antenne de High technologie, des câbles
électriques et des câbles fibre optiques
Téléphone +216 36 204 600
Câble coaxial :
Le processus de fabrication du câble coaxial passe par les différentes étapes qui sont
présenté ci-dessous :
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 2 A.A.F s.c.s
Antennes TNT :
Le processus de fabrication des antennes TNT coaxial passe par les différentes étapes qui
sont présenté ci-dessous :
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Chapitre 2 A.A.F s.c.s
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 2 A.A.F s.c.s
I.4. Organigramme
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Chapitre 2 A.A.F s.c.s
Directeur générale
Achat Service
Logistique Vente Production /technique
administration
Disposition Planification
Magasin
des processus
Ressources Préparation de
humaines production
Control
Maintenances
process
Contrôle qualité
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 2 A.A.F s.c.s
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 2 A.A.F s.c.s
Services Logistiques/Administration :
Le service Logistique C’est le service qui reçoit les informations nécessaires à la production et
essaie de la traduire et les convertir sous les formes de planification et des ordres de
fabrication à la production. Ce service gère les flux informationnels et les flux matière des
m’arrivage de la commande jusqu'à la livraison et la distribution.
Service d’Achat :
Service Production/Technique :
Dans ce qui suit de notre travail, nous allons présenter le diagnostic effectué au sein du
service production pour découvrir les problèmes et cerner les dysfonctionnements. Ceci nous
permettra par la suite de mettre en place des plans d’actions efficaces et rigoureuses.
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 2 A.A.F s.c.s
II. Analyse de l’état actuel du processus de production
L’analyse des processus sert à analyser et visualiser les mouvements de matières et de pièces
lors de la fabrication d’un produit, à l’aide de symboles qui indiquent les quantités, le temps et
les distances parcourues. Le point de départ de cette méthode est le travail sur le terrain ou le
Gemba au sens Lean. En effet, le recueil des données du terrain est une constante dans le Lean
manufacturing et ça permet d’observer la réalité sur le lieu de création de valeur, de dialoguer
avec les opérationnels, d’identifier les opportunités d’amélioration et de décider des actions à
engager dans ce but. Et c’est ce qu’on a fait dans ce travail depuis les premières semaines.
Vu la large gamme de produits offerts par l’entreprise AAF et la variabilité des processus de
production de chaque référence, on ne peut pas travailler sur l’ensemble des produits. Notre
choix a été fait au profit du processus de production des câbles fibre optique, plus
particulièrement pour le produit LC-APC.
Rappelons que ce produit est un nouveau projet accepté par l’AAF depuis Novembre 2018 et
que cette dernière fait tous les efforts nécessaires pour l’optimiser et minimiser tous les
gaspillages qui lui sont associés. Ce produit est pour le client FOC qui est un ancien partenaire
(Client et fournisseur) de l’AAF.
II.1. Objectif du projet
Pour notre cas, nous allons faire appel aux outils Lean afin de garantir une meilleure
gestion de la production selon les principes Lean et ce en réduisant les temps de non
création de valeur et en optimisant la ligne de production.
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Chapitre 2 A.A.F s.c.s
Le tableau suivant récapitule chacune des étapes du processus de production sur lequel on
va travailler dans ce présent rapport.
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Chapitre 2 A.A.F s.c.s
4 Mélange et
dosage résine
Découpage de la fibre
8 Découpage laser restante à l’aide d’une
machine a découpe laser
blanche
1 : sertissage manuel
9 Sertissage cylindre
2 : montage accessoire
final
Salle
3 : séchoir
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Chapitre 2 A.A.F s.c.s
1 : mettre les connecteurs
10 Polissage du dans la machine à polir
connecteur 2 : faire les 4 étapes
chaque étape avec un
temps et vitesse de rotation
précis
3 : après chaque étape
nettoyage avec l’eau a HP
1 : vérification et mesurer
12 Contrôle mikr2 et de l’intensité du câble
contrôle 2 : contrôler visuelle des
électrique connecteurs
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 2 A.A.F s.c.s
Contrôle
13 interférométrie
(daisi)
Nous avons essayé de décrire en détails chacune des étapes suivies pour produire le produit
LC-APC.
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Chapitre 2 A.A.F s.c.s
L’étape suivante est de procéder au chronométrage des différentes étapes afin de mieux
localiser les gaspillages. En effet, et comme nous l’avons décrit au niveau du chapitre
précédent, la première étape à faire pour ressortir des gaspillages en termes de temps
opératoires et d’attente est de tracer la VSM associée au produit étudié, lequel traçage
nécessite la définition des étapes avec leurs temps de cycle respectifs. C’est ce qu’on
présentera dans le premier paragraphe du chapitre suivant.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons délimité le terrain de notre travail en choisissant la famille de
produits sur laquelle on va travailler et ce puisque c’est la famille de produits la plus fabriquée
au sein de l’AAF. L’objectif du chapitre suivant est d’analyser en détails cette ligne de
production pour détecter les sources de gaspillage et de proposer les actions d’amélioration.
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Chapitre 3 :
Identification des gaspillages et
proposition des solutions
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Introduction
Dans ce dernier chapitre, nous allons analyser les données collectées en traçant la cartographie
des flux de valeur de la ligne étudiée afin de ressortir les gaspillages qui entravent le bon
fonctionnement de cette ligne. Nous allons aussi rechercher et classer les causes racines de ces
gaspillages afin de nous concentrer sur celles les plus importantes pour proposer des solutions
d’amélioration efficaces.
Nous allons commencer par la collecte des temps nécessaires afin de tracer le VSM actuel.
Pour mesurer le temps de cycle, nous avons chronométré le temps d’exécution pour chacune
des tâches. Après la vérification des conditions de travail à l’exécution de l’opération, nous
avons essayé de prendre plusieurs mesures, qui sont cinq en général pour chaque tâche afin
d’avoir une bonne estimation de la moyenne. Ensuite, nous avons déterminé la production
horaire de chaque étape.
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Contrôle électrique 190 188 185 195 191 189,8 18,96
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Traçage de la VSM
Afin de mieux visualiser le processus, nous avons choisi cette cartographie. Cet outil nous
aidera à visualiser toute forme de gaspillage dans la ligne étudiée afin de pouvoir les éliminer.
Cette carte montre clairement les attentes et les autres formes des gaspillages présents dans
cette ligne.
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
I.2. Interprétation
Comme nous l’avons pu montrer à l’aide de la VSM tracée et des chronométrages effectués
(figure 13), la ligne de production étudiée connait de nombreux gaspillages. D’après nos
observations et les affirmations des opérateurs et de nos superviseurs dans le stage, nous
pouvons retenir les gaspillages suivants :
Gaspillages dans les processus de production : non maîtrise des temps opératoires sur
lesquels est basé le planning de production.
Mouvements inutiles : Déplacement de personnes physiques, inutile et qui n’apporte
pas de valeur au client
Des temps d’attentes : une opératrice se trouve parfois obligée d’attendre jusqu’à ce
que sa coéquipière se termine d’utiliser l’outillage voulu, ce qui cause des temps
d’arrêt importants des opératrices et par conséquent causer des retards considérables
au niveau de la production. Ce temps d’attente découle aussi de l’existence d’un poste
goulot qui est celui relatif au contrôle électrique (figure 13).
Gaspillages provenant de la sous-utilisation des compétences : c’est un 8éme
gaspillage, manque de formation, peu de motivation.
Gaspillage dû aux pièces défectueuses : une perte de temps causée par des pièces
défectueuses qui sont livrées par un fournisseur extérieur qui est le responsable de leur
qualité ou d’une erreur dans les procédures, qui nécessite un temps de travail
supplémentaire
II. Détermination des sources des gaspillages
Avant de passer à la proposition et à la mise en place des solutions d’élimination des
gaspillages ressortis, nous allons ressortir leurs causes racines et les classer par domaine
comme le prévoit la méthode 5M.
La recherche des causes peut se faire selon les 5M : Matière, Machine, Main d’œuvre
Méthode, Milieu comme s’est présenté dans le tableau ci-dessous :
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 3 A.A.F s.c.s
- Erreur d’inattention
- Beaucoup de mouvements inutiles des opérateurs entre les postes de
Mains d’œuvre travail pour prendre en charge de déplacer des lots vers l’opération
Suivante.
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Matériel
- Excès d’injection
- Réglage difficile pour certaines machines
-
Milieu
- Coupure de courant
- Postes de travail non ergonomiques
Dans le tableau précédent on a détecté les causes des gaspillages détaillé selon les 5M et on
va les résumer dans le diagramme suivant.
Le diagramme suivant récapitule les principales causes des gaspillages expliqués dans le
tableau précèdent. Nous avons classé par couleur les causes en fonction du gaspillage
expliqué :
En vert les causes des gaspillages qui expliquent le gaspillage temps d’attentes
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Nr Causes 5M Poids
1 Temps d’attente élevé Méthode 10
2 Rupture de stock et Problème de qualité de matière Matière 10
première
3 Beaucoup de mouvements inutiles Main d’œuvre 10
4 5S non maintenu ou non appliquée régulièrement Méthode 10
5 Mauvaise organisation Méthode 8
6 Postes de travail non équilibrés Méthode 8
7 Les stocks Kanban sont souvent loin des opératrices Matière 6
8 Apprentissage difficile de la nouvelle méthode de travail Main d’œuvre 5
9 Excès d’injection Matériel 4
10 Erreur d’inattention Main d’œuvre 3
11 Temps perdu à cause du triage Matière 2
12 Réglage difficile Matériel 2
13 Postes de travail non agronomiques Milieu 2
14 coupure de courant Milieu 1
Total 81
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Méthode de construction du diagramme de Pareto :
1. Définir les catégories des causes de gaspillage,
2. Répartir les données dans les catégories,
3. Classer les catégories dans l’ordre décroissant par rapport à leurs poids,
4. Calculer le total des données,
5. Calculer le pourcentage pour chaque catégorie,
6. Calculer le pourcentage cumulé,
7. Déterminer une échelle adaptée pour tracer le graphique,
8. Choisir le « Histogramme » comme type de graphique, le plus grand à gauche,
9. Ajouter la courbe de pourcentage cumulé sur le même graphique
Selon la méthode décrite ci-dessus, nous avons groupé les causes de gaspillage dans des
catégories pour faciliter leur traitement comme dans le tableau suivant :
Nr Causes % %
Poids Poids Cumulé
1 Temps d’attente élevé+ rupture de stock et problème de 20 25 25
qualité de matière première
2 Beaucoup de mouvements inutiles + Mauvaise 18 23 48
organisation
3 5S non maintenu ou non appliquée régulièrement+ Les 16 20 68
stocks Kanban sont souvent loin des opératrices
4 Postes de travail non équilibrés 8 10 78
5 Apprentissage difficile de la nouvelle méthode de 5 6 84
travail.
6 Excès d’injection 4 5 89
7 Erreur d’inattention 3 4 93
8 Temps perdu à cause du triage 2 2 95
9 Réglage difficile 2 2 97
10 Postes de travail non agronomiques 2 2 99
11 Coupure de courant 1 1 100
Total 81 100
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
A partir du tableau 7, il nous est devenu possible de représenter le diagramme de Pareto sur
Microsoft Excel tel que le montre la figure suivante
% Poids=
la nouvelle méthode de…
Réglage difficile
Postes de travail non
coupure de courant
Total
Temps perdu à cause du
Apprentissage difficile de
Excès d’injection
5S non maintenu ou non
% Cumulé
agronomiques
équilibrés
appliquée…
triage
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Nous devons déployer en priorité des actions correctives pour résoudre les 4 causes
principales. En raison de la nature des actions, nous avons décidé de faire un premier chantier
pour éliminer les 3 causes principales qui sont plutôt de nature architecturale et concerne le
circuit de l’acheminement du produit lors de sa fabrication et l’environnement général, l’ordre
et la propreté. L’équilibrage des postes de travail sera traité ultérieurement.
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Le deuxième chantier éliminera 10% en plus des causes de gaspillage et concerne :
Ceci dit la méthode 5S est aujourd’hui utilisée pour l’optimisation de l’espace de travail
dans toute entreprise et dans tous les secteurs.
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Shitsuke : Suivre, respecter et améliorer les standards, développer une
discipline collective.
En effet, cette méthode permet de réduire les pertes de temps, obtenir une meilleure
efficacité de l’équipe projet, baisser les risques d’accidents et/ou sanitaires notamment
dans certains environnements projet, aussi elle libère de l’espace inutilement utilisé (voir
l’annexe 1 et 2).
Les figures suivantes éclaircissent l’avancement des résultats obtenus suite à l’application de
cette méthode :
1S: ranger
80 98
60
40
5S : rigeur 20 2S : ordre
83 0 100
Résultat obtenu après 5S=89,5%
4S:
3S : Nettoyer
Propreté 83 77
,
Pour notre cas et comme nous montre la figure 17, le pourcentage obtenu est de 89,5% qui est
supérieur à 70%, ce qui montre que les résultats sont satisfaisants et que les objectifs fixés
sont atteints.
Equilibrage des postes
L’équilibrage fait partie des outils d’organisation des lignes et ateliers de production qui
permet de réduire le temps et d’accélérer la vitesse du flux de produit, grâce à la réduction des
encours entre les opérations excessives (R. Demetrescoux, 2015, page 82, 83). A ce niveau et
pour satisfaire les besoins des clients au moment adéquat, la première étape d’analyse pour
calculer le takt time afin de pouvoir synchroniser les capacités de la ligne avec ce rythme dans
les étapes qui vont suivre.
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
- Calcul du Takt Time
Le takt time est un terme allemand qui désigne la cadence, le tempo. Il représente le rythme de
production nécessaire pour répondre à la demande client.
27000 𝑠𝑒𝑐
= = 180 𝑠𝑒𝑐/𝑃𝑖è𝑐𝑒
750 𝑃𝑖è𝑐𝑒𝑠
Nous allons insérer cette valeur dans la figure 13 afin de montrer le déséquilibre entre les
postes et la nécessité de mener un équilibrage.
- Poste goulot
Comme nous avons montré que les postes de la ligne fabrication les câbles fibres optiques ne
sont pas équilibrés et que nous sommes loin du besoin client, donc nous devons trouver le
poste goulot de la ligne, et selon la figure 13 le poste de contrôle électrique est le poste goulot.
On propose d’ajouter un nouveau poste de contrôle électrique pour minimiser le temps
d’attente.
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
TT=180 sec
La réparation c’est les retours des connecteurs à la poste polissage pour le nettoyer encore
REPA
1 15 s 90
LC-APC
2 30 s 90
3 30 s 90
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
4 30 s 90
90
LC-APC
REPA
1 20
90
2 30
Dans le tableau précédent, on a expliqué les étapes de cycle de production et dans le cas de
réparation de produit LC-APC, notre objectif dans ce cas est de diminuer le taux de non-
conformité et l’exploitation du temps perdu.
Notre proposition consiste à appliquer les deux dernières étapes REPA directement après les
étapes de cycle de production polissage, et on passe ensuite à la troisième phase « premier
contrôle microscopique » pour réduire le temps de cycle
- Le poids de la bobine de câble est supérieur de poids dans les normes de la machine de
découpage plus que le diamètre de câble (produit LC-APC) est 0,9mm (dans ce cas on
était obligé de découper les câbles manuellement)
- Les connecteurs et les câbles de mauvaises qualité
- Des autres problèmes liés aux défauts électriques
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Comparé à son ancien état, la cartographie des flux de la ligne étudiée sera optimisée suite à
nos propositions. Nous présentons les bénéfices opérationnels, administratifs découlent de
notre proposition des solutions et une comparaison de notre ancien état.
État de la ligne avant et après notre proposition :
Les bénéfices opérationnels obtenus concernant, tout d’abord, une réduction du délai de
fabrication. De plus, une diminution de plus de 10% des temps de cycles des différentes
étapes a été obtenue. La productivité par personne et par heure est améliorée
Les modifications réalisées ont permis d’obtenir une amélioration de la cohésion d’équipe. La
diminution des déplacements inutiles a été appréciée par le personnel et a apporté une amélioration
générale de l’organisation du travail, et d’amélioration du taux de service, réduction des déplacements
et manutentions inutiles et de diminution du temps de non création de valeur ajoutée.
Les figures suivantes qui présentent les diagrammes spaghetti tracés par power point illustrent
les circulations avant et après solutions et mettent en valeur les améliorations relatives à la
réduction des déplacements inutiles :
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Figure 19: Comparaison entre : avant et après la réduction des déplacements inutiles
La chasse aux gaspillages que nous avons mené le long de ce projet va générer des gains en
distances parcourues, en matière et en temps.
Nous pouvons dire qu’aujourd’hui et suite à nos propositions, nous avons augmenté le
rendement horaire, diminué les cas de réparation, et augmenté le temps de valeur ajoutée.
Ci-dessous, une estimation des gains attendus de nos propositions.
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Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Tableau 9: La ligne suite aux changements
Efficience % (temps de 21 % 43 %
valeur ajoutée/Lead time)
Lead time 2021 sec 1100 sec
Pendant la deuxième semaine de Février, sur 24 connecteurs, 18 ont été remis pour la
réparation pour subir les deux étapes. Pendant la deuxième semaine de juin et après avoir
appliqué nos solutions, sur 24 connecteurs, seulement 6 ont été remis pour la réparation.
Conclusion
Dans ce dernier chapitre, nous avons évalué le processus de production de la ligne fibres
optiques, localisé les gaspillages entravant son bon fonctionnement, recherché leurs causes et
proposer des solutions garantissant l’amélioration de la productivité de la ligne.
En effet, grâce à notre travail le temps de valeur ajoutée a bien augmenté par rapport à une
remarquable baisse du temps de non-valeur ajoutée (le temps associé aux gaspillages
éliminés).
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Dhaker Chihaoui
Chapitre 3 A.A.F s.c.s
Outre ces améliorations en termes de productivité, les conditions de travail sont plus
motivantes pour les opérateurs grâce à l’élimination des mouvements inutiles et à la propreté
du milieu du travail.
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A.A.F s.c.s
Conclusion Générale
Dans toute entreprise, quelle que soit son activité, la production est une fonction dont le rôle
consiste à combiner des facteurs plus ou moins disponibles (« matière grise », travail humain,
matière première, équipement, argent, information) pour réaliser des produits ou services
demandés. Cette fonction prend de plus en plus d’importance et les méthodes de sa gestion ne
cessent de se développer pour tenir compte des mutations que rencontrent les entreprises.
Notre travail a choisi ce thème particulier de la gestion de la production et plus
particulièrement celui de la mise en pratique de la démarche Lean manufacturing à la ligne de
production des câbles fibres optiques au sein de l’A.A. F communication.
C’est ainsi que notre travail a commencé par une présentation théorique des concepts de la
production, de sa gestion, du Lean en tant que nouvelle discipline de gestion et de
minimisation des gaspillages, et des outils qu’une entreprise peut utiliser pour réussir ses
objectifs de création de valeur.
Dans un second temps, nous avons présenté l’entreprise lieu du stage et décrit en détails les
caractéristiques, le ligne de production et les temps opératoires pour le produit LC-APC, nous
avons eu comme principale tâche de cartographier la chaine de la valeur et ressortis les
différentes formes de gaspillages qui entravent le bon déroulement des étapes du processus de
production.
Dans la dernière partie de ce rapport, nous avons évalué le processus de production de la ligne
fibres optiques, localisé les gaspillages entravant son bon fonctionnement, recherché leurs
causes et proposer des solutions garantissant l’amélioration de la productivité de la ligne
Notre projet a permis donc de proposer des outils d’amélioration continue rattachés à la
démarche Lean pour offrir à l’AAF des gains de productivité et d’amélioration des conditions
de travail.
La rédaction de ce rapport nous a été une vraie opportunité pour découvrir le monde pratique
de la logistique, et surtout d’acquérir une expérience professionnelle intéressante
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Dhaker Chihaoui
Bibliographie
OUVRAGES :
FELD, William M. (2001). Lean Manufacturing: Tools, Technics and How to Use Them,
The St. Lucie Press/APICS Series on Resource Management.
SHAH, Rachna; WARD, Peter T. (2003). Lean manufacturing: context, practice bundles, and
performance, ELSEVIER/Journal of Operations Management.
WOMACK, James ; JONES, Daniel (2009). Système Lean : Penser l’entreprise au plus juste,
Pearson Education France.
Bédry, P. (2012). Les basiques du Lean Manufacturing (éd. 2è). Eyrolles. Disponible, en
Ligne, à l’adresse suivante :
Liker J.K. (2004) The Toyota Way: 14 Management Principles from the World’ greatest
Manufacturers. McGraw-Hill, New York.
REFERENCES INTERNET :
http://www.logistiqueconseil.org/
http://www.5S-Lean.com
http://www.leanprojectmanagement.org
http:// leandigestion.fr
http://www.production‐temps‐reel.com
Annexes
Annexe 1 : Audit 5S
Éléments Cotation
NON OUI Note
A Rangement
1 L'environnement de travail est-il encombré par des X
choses inutiles?
2 Les abords de la zone sont-ils sales ou non dégagés ? X
3 Y a-t-il des objets dans la zone qui ne sont pas X
nécessaires à l'exécution du travail ?
4 La zone de travail contient-elle des restes ou des X
rebuts ?
5 Des objets rarement utilisés sont-ils placés à proximité X
de manière durable ?
6 Existe-t-il des machines ou équipements non utilisés ? X
7 Les éléments du travail précédent sont-ils restés dans X
la zone ?
8 Les documents au poste sont-ils manquants ou pas à X
jour ?
Sous totale 0 8 100.0%
B Ordre
1 Les accès, lieux de stockage, postes de travail et X
emplacements d'équipements sont-ils clairement
définis ?
2 La fonction des câbles et tuyauteries est-elle X
compréhensible? Sont-ils facilement identifiables ?
3 Les outils et instruments ont-ils un lieu de rangement ? X
5 Le rangement des palettes, récipients, poubelles, X
conteneurs est-il adapté ?
6 L'accès aux extincteurs est-il dégagé ? X
7 Les indications et consignes de sécurité sont-elles X
présentes et complètes ?
8 Y-a-t-il une indication de localisation sur les étagères X
et lieux de stockage ?
9 L'emplacement de chaque objet est-il identifié par un X
signe ?
Sous totale 0 9 100.0%
C Nettoyage
1 Les accès sont-ils huileux, poussiéreux ou encombré X
de déchets ?
2 Les machines sont-elles sales, huileuses, poussiéreuses X
?
3 Les tuyauteries, courroies sont-elles sales, graisseuses, X
poussiéreuses ?
4 Le système d'évacuation des déchets, fluides, huiles X
est-il bouché ou encombré ?
5 L'éclairage est-il affecté par des lampes ou fenêtres X
sales ?
6 Les sols sont-ils tenus propres ? X
7 Les machines sont-elles souvent nettoyées et X
débarrassées de leurs déchets ?
8 L'inspection des équipements est-elle combinée avec X
la maintenance ?
9 Etat et propreté des outils X
Sous totale 2 7 77.8%
D Propreté
1 Les règles de nettoyage sont-elles clairement définies X
?
2 Les règles de sécurité sur le lieu de travail sont-elles X
bien identifiées ?
3 Existe-t-il une procédure d'identification des X
dysfonctionnements ?
4 Des propositions d'amélioration sont-elles X
régulièrement générées ?
5 Les procédures sont-elles clairement écrites et utilisées X
?
6 L'enjeu des procédures est-il clairement intégré dans X
les plans de progrès ?
Sous totale 1 5 83.3%
E Rigueur
1 Les opérations de nettoyage quotidien sont-elles X
appliquées ?
2 L'amélioration continue fait-elle l'objet d'une X
dynamique suivie ?
3 La communication sur les 5S est-elle suivie ? X
4 Les 5S sont-ils appliqués spontanément ? X
5 Les membres du groupe de travail se réunissent-ils X
selon le planning établi ?
6 Tout le monde est-il bien formé aux procédures ? X
Sous totale 1 5 83.3%
Total 4 34 89.5%
Avant Aprés
Supprimer
l’inutile
Ranger
Nettoyer
Organiser
Respecter
Table of Contents
Introduction générale ......................................................................................................................7
Bibliographie