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Pour : EDF-INGEUM
Afnor, Normes en ligne le 29/05/2018 à 11:26 3465386:2012-10
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L’auteur
© AFNOR 2012
Couverture : création AFNOR Éditions – Crédit photo © 2012 Fotolia
ISBN 978-2-12-465386-7
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des
pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue
une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage
privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes
citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont
incorporées (loi du 1er juillet 1992, art. L 122-4 et L 122-5, et Code pénal, art. 425).
AFNOR – 11, rue Francis de Pressensé, 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0) 1 41 62 80 00 – www.afnor.org
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Sommaire
Remerciements................................................................................ XI
Introduction.....................................................................................XV
Partie I
La création et le lancement du programme
1 La genèse du programme...............................................................3
1.1 L’idée première et la naissance de l’équipe ............................3
1.2 Comment conduire le cadrage................................................7
2 Le domaine RH.............................................................................33
2.1 Le recrutement des acteurs de changement.........................33
2.2 La formation en université des acteurs de changement........37
2.3 Mission et évaluation des acteurs de changement................39
3 La communication.........................................................................43
3.1 Vers les managers opérationnels..........................................43
3.2 Vers les salariés....................................................................44
3.3 Vers les décideurs.................................................................45
3.4 La concertation sociale..........................................................46
4 L’économie du programme............................................................49
4.1 La prévision des dépenses du programme...........................49
5 La préparation du programme.......................................................55
5.1 La mise œuvre et le pilotage de premiers chantiers tests.....55
5.2 Le contenu de chaque vague................................................57
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Partie II
La phase de consolidation
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Sommaire
| VII
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Partie III
La phase de pérennisation
Partie IV
Conclusions et recommandations
VIII |
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Sommaire
29 Benchmarking........................................................................... 247
29.1 Visite d’une usine de sous-traitance automobile............... 247
29.2 Visite d’une usine automobile............................................249
29.3 Visite d’une usine de construction mécanique.................. 251
29.4 Visite d’une banque de compensation............................... 251
29.5 De l’intérêt des visites de sites...........................................253
29.6 Le lean dans la presse.......................................................255
29.7 Quelques citations.............................................................257
Conclusion.....................................................................................259
Annexes.........................................................................................267
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Remerciements
Avant-propos
Au cours de la rédaction puis de la révision de ce livre, j’ai eu l’honneur
de bénéficier de l’aide de plusieurs relecteurs dont certains n’étaient pas
familiers avec une telle démarche. Je les remercie de l’effort et de la
persévérance dont ils ont fait preuve pour s’imprégner du sujet. Tous m’ont
dit que le lean restait une affaire de spécialiste, d’un abord parfois âpre et
demandant une certaine connaissance.
Je confirme qu’une prise de conscience initiale, l’envie, voire la nécessité, de
s’engager dans une telle démarche sont des prérequis pour profiter de toute
la matière présentée dans cet ouvrage. Les chefs de projets, les managers
en charge de la conduite du changement, les acteurs de la gestion et des
ressources humaines, les dirigeants trouveront ici des repères utiles.
Je vous livre une astuce comme fil conducteur de lecture : choisissez l’une
des citations que je propose ci-dessous, et lisez le livre dans la perspective
de cette citation.
« La contrainte crée le talent. »
« Ce qui est difficile, ce n’est pas de prévoir l’avenir, c’est de le rendre
possible. »
« Seuls les bébés mouillés aiment le changement. »
« Si tu lui donnes un poisson il le mangera, si tu l’apprends à pêcher il se
nourrira1. »
Je serai satisfait si le contenu de cet ouvrage vous apporte non seulement
des éléments de réflexion et des repères sur l’engagement dans une
démarche de lean management, mais aussi l’envie d’entreprendre une telle
transformation.
Sannois, le 1er juillet 2012
Introduction
J’ai rencontré deux types de programmes. Ceux qui s’éternisent sans fin
et ceux qui appliquent à eux-mêmes les concepts du lean : réussir une
percée durable dans la performance sur une durée finie et plutôt courte.
Tel est notre sujet, c’est pourquoi je ne vous parlerai pas non plus des
programmes de cost killing qui sont comme les programmes minceur, utiles
pour retrouver rapidement la ligne mais pas toujours durables et en tout cas
qui vous laissent plutôt fatigué et de mauvaise humeur.
Un véritable programme de lean management s’intéresse aux gaspillages
nichés dans les activités quotidiennes et à la capacité qu’ont les managers
et les salariés de les détecter et de les extraire. Il apporte les outils et la
méthode à une équipe, à un manager et à une organisation pour réaliser des
sauts de performance durable. En adoptant les principes du lean au pilotage
des activités et à la réalisation des actes élémentaires opérationnels, les
salariés et les managers libèrent des marges de manœuvre dans leurs
activités et acquièrent une nouvelle façon d’opérer et de manager.
XVI |
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Introduction
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XVIII |
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Introduction
2 Gemba est un terme de lean management qui désigne la visite terrain. Nous verrons dans
la dernière partie de l’ouvrage la transposition faite de ce concept.
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Partie I
La création et le lancement
du programme
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La genèse du programme
Ce plan mené sur plusieurs années conduit à de bons résultats mais aussi
à des contournements que le management local sait gérer. C’est le cas,
par exemple, lorsque l’économie ponctuelle et locale génère une dépense
supérieure sur un autre poste pour produire l’activité.
Dans un deuxième temps se met en place l’élargissement de ce programme
à l’ensemble du périmètre des dépenses d’exploitation des unités (achats et
main-d’œuvre pour l’essentiel). Forte de l’ensemble des leviers disponibles,
chaque entité les met en œuvre. Poussé par une contractualisation
budgétaire et un reporting structuré et consolidé à l’échelon régional et ou
national, ce nouveau plan conduit à des résultats substantiels dans une
période équivalente. Ce programme de cost killing vise à dépenser moins et
peut se traduire par une révision du modèle économique de l’entreprise. On
touche ainsi deux limites :
ffLe risque de privilégier des activités à rentabilité immédiate au détriment
d’activités préparant l’avenir. Cela peut se traduire par des réductions sur
la recherche et le développement.
ffLe risque de l’acceptation par le corps social et en particulier par les
managers d’une stratégie d’entreprise conduisant à réduire les périmètres
d’activité.
Cette prise de conscience a aiguisé la curiosité de certains responsables
qui ont observé le développement du lean dans les entreprises. On peut
dater cette prise de conscience au milieu des années 2000. Elle a été suivie
d’une transposition du lean manufacturing au lean management dans les
services, ce qui a conduit à une nouvelle façon d’aborder la recherche de
performance.
On se rappellera que son origine est issue de l’industrie.
Dans les années cinquante, Toyota est huit fois moins productif que ses
concurrents américains. « Rattraper les Américains en trois ans, sans quoi
c’en serait fait de l’industrie automobile japonaise », tel fut l’objectif fixé par
le dirigeant de l’entreprise.
La tâche paraissait insurmontable. Ne signifiait-elle pas que ce qui était
fait par quatre-vingts hommes devrait l’être désormais par dix seulement ?
La leçon à tirer de toutes ces comparaisons n’était évidemment pas qu’un
Américain était huit fois plus laborieux ou physiquement plus productif qu’un
Japonais ; elle démontrait que ce dernier devait gaspiller beaucoup de temps
de travail. En conséquence, si vous parvenez à éliminer ces gaspillages,
vous allez pouvoir multiplier votre productivité par le facteur voulu. L’idée de
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La genèse du programme
génie de Taiichi Ohno est la suivante : « Pour être plus performant, il ne faut
pas aller plus vite, il faut éviter le gaspillage des ressources utilisées. »
Le deuxième point concerne la constitution de l’équipe, et l’assemblage
des acteurs qui vont constituer le projet. À un moment donné, les acteurs
entrent en scène, les uns après les autres. L’idée commence à se matérialiser
par une présence physique, un nom, un bureau. Au début, le nombre
d’acteurs est faible. Le futur pilote stratégique est seul. Il est porteur de
l’idée. Il a déjà échangé avec le représentant du Comité exécutif du groupe
d’où émerge le concept, il s’est construit une vision, a partagé l’approche
pour préciser les contours du projet, imaginé les grands principes. À ce
stade, tout est encore dans la tête des acteurs clé. Hormis quelques mails
d’échange, rien n’est formalisé. Commence alors un véritable travail de mise
en équation et de matérialisation. Le futur pilote opérationnel apparaît pour
matérialiser le cadrage du projet.
Xavier Hochet, dans son ouvrage Transformer l’entreprise (paru en 2008
chez Odile Jacob) souligne cette complexité (p. 103) :
« Si la décision de transformer une entreprise ou une institution revient à
ses dirigeants, cette décision comme toute décision stratégique ne saurait
être prise à la seule lumière de l’intuition ou guidée par l’imitation de ce
que d’autres ont fait, avant et ailleurs. Il est essentiel de comprendre que
la décision de transformation tant souvent négligée voire ignorée n’est pas
un acte déclaratif mais un processus structuré conduisant au choix d’une
stratégie de transformation réaliste. La vision ambitieuse du dirigeant
est nécessaire mais n’est pas suffisante pour porter de bout en bout la
transformation d’entreprise. »
Indispensable, la vision néanmoins ne suffit pas.
Pour le démonter, Xavier Hochet s’appuie sur cette parabole historique.
« Louis Napoléon Bonaparte, dans son exil londonien précédant son élection
de septembre 1848, rêve de lancer des grands travaux dans Paris, clé de
voûte de son projet politique. Vingt ans plus tard, à la chute du Second
empire, ce Paris existe. Sans la formidable machine mise en place et pilotée
par le préfet Haussmann à partir de 1853, jamais le projet n’aurait vu le jour.
Mais sans la vision et la détermination de Napoléon III, jamais Haussmann
n’aurait imaginé mener et réussir une telle entreprise. »
C’est bien cette combinaison entre vision, construction stratégique
et déploiement opérationnel qui fait la réussite d’un projet de
transformation.
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La genèse du programme
L’idée de génie de Taiichi Ohno était la suivante : « Pour être plus performant, il
ne faut pas aller plus vite, il faut éviter le gaspillage des ressources utilisées. »
Les questions majeures auxquelles doit répondre le projet :
–– Quelle est l’ambition du programme ?
–– Quel est le chemin pour y parvenir ?
–– Quelle est l’organisation à mettre en place ?
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Préalablement au cadrage d’un projet, et en particulier pour les projets qui ont
un impact fort ou qui constituent un engagement de ressources significatif,
l’idée d’un test réel, d’une expérimentation constitue une excellente approche
pour vérifier la faisabilité et se forger une première expérience.
L’échantillon représentatif doit permettre de toucher géographiquement et
fonctionnellement l’entreprise.
Pour une grande entreprise, il y a nécessité de lancer plusieurs chantiers
expérimentaux. Les buts poursuivis sont de se familiariser avec les outils
lean et Six Sigma, mais aussi de voir les résultats sur des métiers ou des
contextes différents. Les groupes que j’ai pu observer ont pris le parti de
former le manager du groupe, soit par des formations internes existantes,
soit par l’accompagnement d’un cabinet externe spécialisé dans le lean.
J’ai pu constater que ces formations ne traitaient que de l’angle « méthode
et outil ». La partie culturelle et transformation n’était pas intégrée. Ce
point est, nous le verrons, clé dans la réussite de tout programme de lean
management.
À la suite de ces chantiers, il est important de suivre les résultats. Ceux-ci
sont en général variables. Des percées sont réalisées sur quelques points,
cependant la tenue dans le temps de l’amélioration n’est pas constatée.
L’implication managériale varie également. En particulier l’investissement
conséquent en temps demandé au manager, qui constitue un frein dans
la dynamique du chantier. Également, la durée totale du chantier n’est pas
maîtrisée et rares sont les chantiers qui sont menés à leur terme.
Une fois cette expérimentation réalisée, je vous engage à diviser le périmètre
de l’entreprise que vous souhaitez aborder, par le nombre de salariés
concernés par l’expérimentation et par le temps de l’expérimentation. Dans
les cas que j’ai pu observer, la durée du programme ainsi dimensionné
dépassait la dizaine d’années. Il ne s’agit donc plus de percée ou de projet !
Fort de ce constat, il est nécessaire, pour une entreprise débutante, de se
faire accompagner par une expertise externe afin de structurer le cadrage
mais aussi pour élargir la capacité de transformation.
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La genèse du programme
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L’approche du potentiel
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La genèse du programme
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On peut faire le parallèle avec l’approche faite dans l’industrie, même si les
valeurs sont quelque peu différentes.
valeur ajoutée
valeur accessoire
gaspillage
3 Ce graphe fait apparaître une valeur ajoutée de l’ordre de 10 % (partie la plus claire) une
partie dite « accessoire » de l’ordre de 20 %. Les ordres de grandeurs de ces valeurs
sont représentatifs lorsqu’on se livre à une mesure stricte des différentes activités qui
composent la production.
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La genèse du programme
J’ai capitalisé le contenu car ce travail s’il peut apparaître riche et preneur
de ressource constitue une force pour la suite du programme. Sans cette
adhésion initiée à cette étape, le programme est en risque.
Ensuite, la méthode de travail est particulièrement efficace et elle peut être
transposable à beaucoup de projets ou de démarches.
L’étape 1 consiste à créer le groupe, présenter la méthode de travail,
présenter le contexte et les démarches lean utilisées dans les autres
entreprises.
L’étape 2 consiste à travailler sur le périmètre, les enjeux, le diagnostic.
L’étape 3 consiste à définir l’ambition et l’ébauche du chemin.
L’étape 4 consiste à définir la maille élémentaire de transformation, et le
vecteur de transformation : le chantier.
L’étape 5 consiste à définir le mode de déploiement, les acteurs de la
transformation.
L’étape 6 consiste à définir le mode de gouvernance et de pilotage du
programme, le rythme de déploiement et l’ébauche du suivi du programme.
Le groupe noyau, en charge d’orienter et de décider, s’adosse à un groupe
de production et de préparation. Les modalités de travail du groupe de
préparation consistent, entre les séances hebdomadaires, à rechercher,
produire analyser puis mettre en forme les éléments nécessaires pour le
travail de partage suivant.
Ces éléments donnent lieu à une synthèse qui sert de base à plusieurs
phases :
ffLa référence pour chiffrer le programme et réaliser le business model du
programme.
ffLa première présentation vers le Comité exécutif, décideur in fine du
lancement du programme.
ffLe cadrage de l’appel d’offres pour appuyer la mise en œuvre du
déploiement du programme.
Regardons les principaux points de sortie de chacune de ces six étapes.
Le processus de construction d’une vision commune est particulièrement
intéressant et démontre l’intérêt d’un accompagnement dans la phase de
cadrage. Il ne s’agit pas de copier ce qui se fait de mieux ailleurs, mais bien
de construire, d’intégrer des concepts pour en faire un programme pertinent
dans son entreprise.
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La genèse du programme
Par exemple, il faut imaginer quelles sont les activités qui pourraient être
réalisées avec du temps supplémentaire dégagé par la réduction d’activités
inutiles. Travaillant avec plus d’efficience, vous allez dégager des marges
de manœuvre en organisant mieux le travail. Vous allez, outre tenir notre
budget, avoir de la disponibilité pour faire d’autres activités. Mais lesquelles ?
Grâce à la démarche, vous allez pouvoir réaliser plus d’activité pour un même
coût global. Dans le mode de fonctionnement antérieur, la régulation de
cette « suractivité » aurait été faite en comprimant les domaines traditionnels
pour libérer une partie des besoins à destination de cette nouvelle activité et
sans doute en dégradant les résultats ou en ayant recours à l’intérim. Cette
démarche est l’occasion de tenir vers les salariés un discours positif sur la
performance économique de l’entreprise.
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Fort de ces hypothèses, vous allez pouvoir construire une première courbe
de déploiement théorique qui suit le profil du tableau 1.1.
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V0 V1 V2 V3 V4 V5 V6 V7 V8 V9 V10
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Nb d’acteurs
10 20 30 40 40 40 30 20 10 0 0
de chgt
Salaire acteur Salaire moyen
267 533 800 1067 1067 1067 800 533 267 0 80
de chgt annuel
Salaire acteur Salaire moyen
1100 1100 1100 1100 1100 1100 1100 1100 1100 1100 1100 100
projet annuel
Déplacement
Logitique 90 180 270 360 360 360 270 180 90 0 0 0,75
hebdo
Coût
Accompagne-
2025 2025 journée y c 1,8
ment
déplacement
Total par
3491 3858 2200 2566 2566 2566 2200 1833 1466 1100
période
Cumul 3491 7350 9550 12116 14683 17250 19450 21283 22750 23850 23850
La genèse du programme
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La genèse du programme
que nous avons installé la démarche, je dors car je sais ce qui se passe
dans mon entreprise au quotidien ! Et je suis sûr que les gros problèmes
me seront remontés dans la journée ! » Ces visites ont été convaincantes.
Pour autant, j’ai encore le souvenir qu’une partie des décideurs déclinent
ces invitations au dernier moment du fait de contraintes majeures venant
interférer avec leur emploi du temps. Je laisse le lecteur conclure en regard
des trois dimensions du changement que j’ai développées.
Une fois les réserves et les réticences sur l’intérêt du lean levées, apparaît
le questionnement du rythme du programme et du périmètre de l’entreprise
à transformer. Il faut bien comprendre l’engagement que représente la
transformation de l’entreprise en un pas de temps réduit. Aussi y a-t-il lieu
de bien définir le périmètre d déploiement du programme. Il est indiscutable
que les entités opérationnelles font partie de ce périmètre. Elles représentent
l’essentiel des ressources humaines et financières. L’étude du programme
donne le niveau des dépenses opérées par les entités opérationnelles. C’est
aussi cette partie de l’entreprise où les activités sont les plus récurrentes. Il
y a lieu de s’interroger pour les activités logistiques, les activités d’appui, les
activités d’expertises, les activités de recherche et développement. Je pense
qu’engager la totalité de l’entreprise présente un risque. À l’inverse, limiter
la démarche à la seule partie opérationnelle limite la synergie ultérieure
entre fonctionnels et opérationnels. Entre ces deux extrêmes, la réponse
appartient à l’entreprise.
Enfin, ces points étant calés, il est essentiel de prévoir des phases test, de
REX et de « go/no go » permettant de gérer éventuellement un retour arrière.
C’est aussi un argument pour opérer une phase test sur un échantillon
d’entités opérationnelles donnant lieu à un retour d’expérience (REX et à
un « go/no go » avant passage à généralisation. Ces points d’arrêts sont
à intégrer dans la procédure d’achat mais aussi dans la constitution de
l’équipe projet.
J’ai acquis la conviction que c’est en travaillant sur les trois dimensions
(rationnelle, politique et culturelle) que s’acquiert l’engagement des
dirigeants sur un projet managérial d’envergure. Cette énergie dépensée est
nécessaire alors même que l’on a l’impression de perdre du temps ou d’aller
trop lentement. Un projet stratégique qui fait l’impasse ou minore toutes ces
dimensions, ne peut aboutir.
Toutes les dimensions que nous venons d’évoquer se trouvent magnifique-
ment formalisées dans un discours de lancement auquel j’ai pu assister et
dont je vous livre quelques extraits.
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En ce qui concerne notre entreprise, ce que nous devons tous avoir en tête,
c’est l’ampleur des enjeux : investissement humain, engagement financier,
impact sur les organisations, attentes économiques, le tout dans le souci
constant du client. Il ne serait pas raisonnable d’enclencher un tel processus
sans que nous ne partagions en profondeur ces finalités.
C’est pourquoi je veux ici m’adresser à vous, et dire ce que nous attendons
de notre démarche.
Oui, nous ferons des économies. Nous avons l’ambition de les faire
différemment de ce que nous avons connu ces dernières années, où les
renoncements sur le cœur de métier ont servi à payer des excès procéduraux
et des non-qualités. Pour y parvenir, les mots magiques et les promesses
chiffrées des conseils externes ne suffiront pas. C’est par nos efforts que
nous allons conquérir ces résultats, et je me répète, dans un esprit d’équipe,
un esprit collectif.
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La genèse du programme
Les principaux risques du programme que l’on peut identifier portent sur
les sujets suivants :
4 Malgré tous ses efforts, l’auteur n’a pas pu reprendre contact avec la personne ayant
prononcé ce discours et n’a donc pas pu obtenir son autorisation de citation. Il va de soi
que si cette personne se reconnaît et souhaite voir son identité mentionnée, celle-ci pourra
l’être dans une prochaine édition.
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Pour : EDF-INGEUM
L’approche risque peut être présentée de façon positive, sous forme d’enjeux
et de défis à relever, et non comme on peut le faire traditionnellement
sous forme de risques décrits et d’actions proposées en regard. Le lean
management promeut une posture positive qu’il y a lieu d’intégrer dans ses
présentations sans tomber dans un optimisme excessif.
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La genèse du programme
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La genèse du programme
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Le domaine RH
Tableau 2.1 Tableau d’entrée sortie des acteurs de changement par période
V0 V1 V2 V3 V4 V5 V6 V7 V8 V9 V10
Nb d’acteurs de chgt 10 20 30 40 40 40 30 20 10 0 0
Le domaine RH
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Le domaine RH
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Cela constitue pour tous les intervenants une montée en compétence sur
l’outil ou la séquence présentée.
On peut craindre cependant une certaine lassitude dans la reproduction de
ces formations. En fait, il n’en est rien. Pour avoir tenu ce rôle, j’ai adapté
sans détourner de son objectif le contenu de la formation en prenant en
compte les besoins des acteurs de changement qui ont évolué au cours
du programme. Les standards du programme se sont affinés au cours du
temps. Par exemple, la visite Gemba n’a été mise au point qu’un an après le
lancement. Ensuite, aucune « promo » n’est identique ; chacune, forte de sa
dizaine de participants, a ses caractéristiques et sa dynamique.
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Le domaine RH
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Le domaine RH
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Pour : EDF-INGEUM
mission mais aussi d’être capable de démontrer la réussite avérée (ou non)
de leur mission.
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La communication
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La communication
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La communication
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L’économie du programme
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L’économie du programme
V0 V1 V2 V3 V4 V5 V6 V7 V8 V9
Nb de chantiers
5 15 25 35 40 40 30 20 10 –
par période
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Pour : EDF-INGEUM
Cette modélisation nous permet d’afficher les résultats attendus tout au long
du programme et sur les trois périodes qui suivent le programme.
Le rapprochement des flux de résultats et de dépenses par période permet
de faire ressortir les flux nets du programme et de calculer quelques ratios
caractérisant les investissements :
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L’économie du programme
Performance brute
par période
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5
La préparation
du programme
Le rythme du reporting
Pour une durée de douze semaines avec une activité à enjeu, il est nécessaire
d’organiser un échange a minima à la semaine et parfois à la journée pour
des phases clés. C’est en fait un principe de management lean : celui de
faire un point bref mais professionnel des actions réalisées, afin d’apporter
aide mais aussi réglage du dispositif.
Il faut profiter de ces premiers chantiers pour installer l’un des standards : le
point hebdo associé à la boucle courte.
Le calendrier est le suivant : les acteurs de changement remontent le point
d’avancement des chantiers le jour J avant 18 heures, le chef de projet à
J + 1 réalise le matin, sur la base de la remontée, un point en conférence
téléphonique avec les acteurs de changements. Il consolide les éléments
remontés pour en tirer une synthèse à laquelle s’ajoutent les actions du
niveau projet. Cette synthèse devient la base de la remontée à J + 1 en
fin de journée. Ce point sert de base aux échanges entre le projet et le
commanditaire.
Il est primordial de réserver un créneau d’une demi-heure chaque semaine
avec le commanditaire et le pilote stratégique.
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La préparation du programme
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ffle bon établissement de chartes chantier dans les délais, validées par
toutes les parties prenantes (directeur) et présentant une ambition de
résultat significative ;
ffla validation de la feuille de route signée par les parties prenantes, le
responsable d’entité locale et le directeur avec un regard plus ou moins
fort du niveau N + 1, le tout dans des délais raisonnables (un mois au
plus) ;
ffl’évaluation des acteurs de changement sur la base d’une autoévaluation,
d’un retour du responsable d’entité opérationnelle et d’un avis du pilote
opérationnel qui manage l’équipe des acteurs de changement. Ces
entretiens trimestriels garantissent le fait que l’on puisse confirmer la
qualité de la mission menée par l’acteur de changement et ainsi valider
la réussite de sa mission à l’issue des six missions accomplies ;
ffla capitalisation des bonnes pratiques sous une forme convenue et
identique à tous les chantiers de manière à favoriser le partage de ces
bonnes pratiques sur d’autres chantiers et une utilisation par les métiers.
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La préparation du programme
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Pour : EDF-INGEUM
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La préparation du programme
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La méthode et les outils
de conduite d’un chantier
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
s’est donc imposé pour diminuer les temps de déplacements au profit des
temps clients à valeur ajoutée.
Pour certaines activités, on peut élargir la notion de valeur ajoutée « client »
en y intégrant la valeur ajoutée « patrimoniale ». Cette valeur n’est pas
perçue par le client, cependant elle a de la valeur pour l’entreprise. Par
exemple, toutes les productions internes réalisées par l’entreprise entrent
dans cette catégorie.
Ces trois outils sont utilisés pour sérier le périmètre et les problèmes
rencontrés.
L’outil le plus global et synthétique est le SIPOC, pour supplier (fournisseur),
input (entrée), process (processus), output (sortie), customer (client). Cet
outil se pratique idéalement avec un groupe de salariés. Il permet de définir
le périmètre de leur activité, les grandes étapes du process, les données
d’entrées et leur exigence, les données produites et l’exigence attendue
des clients du process. Cet exercice fait apparaître les différences de vision
entre les participants sur leurs activités. Il met éventuellement en relief les
écarts entre les exigences supposées et attendues des clients.
La VSM ou value stream mapping (cartographie de la chaîne de la valeur) :
une fois ce premier exercice réalisé, on matérialise la gestion des flux de
l’activité. En reprenant chaque grande étape du process, on visualise alors
les volumes d’entrée, de sortie, les stocks intermédiaires. Chaque phase
est complétée par un petit tableau de mesure : le temps de traitement, (par
exemple quinze minutes pour éditer et renseigner la lettre type), le temps
du cycle (par exemple la journée, car la relève courrier a lieu tous les soirs),
le taux de disponibilité (par exemple 25 %, deux heures sur huit pour un
salarié qui a d’autres activités), le taux de rebut (par exemple la non-qualité
matérialisée par les non-validations du courrier par le niveau supérieur, ou
les courriers qui reviennent suite à l’indication d’une mauvaise adresse), le
nombre de salariés ou de ressources pour traiter une activité élémentaire
(par exemple trois déménageurs pour le déménagement d’un seul bureau).
Ces tableaux de mesures font alors apparaître différents éléments : la
disponibilité des ressources face au volume/stock à traiter, les délais de
traitement et de cycle, la non-qualité, et dans ce cas on recherchera les
causes pour essayer de sérier les difficultés. Cet outil met en évidence les
premiers dysfonctionnements ou contraintes et leur localisation dans la
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
Les points clés concernant les concepts et les principaux outils utilisés
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Pour : EDF-INGEUM
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Les standards d’un acteur
de changement
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
–– Organisation du temps
–– Conduite d’entretien
–– Animation de réunion
–– Convaincre et négocier
–– Développer un argumentaire
–– Présenter à l’oral
–– Structurer le pilotage
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Pour : EDF-INGEUM
–– Le coaching et feedback
–– L’orientation client
–– La gestion du changement
–– L’obtention de contribution
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Les standards managériaux
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Pour : EDF-INGEUM
8.2 Le brief/débrief
Le brief est un temps court entre l’encadrant et le salarié qui permet de
présenter le travail à faire sur la journée ou la période considérée. Au cours
de ce temps, l’encadrant qui a organisé le travail de ses salariés présente les
points particuliers, sensibles, difficiles et adapte le détail à la compétence et
l’expérience du salarié. Il rappelle ou donne des consignes. Il vérifie que le
salarié a bien compris et intégré ce qui lui a été dit.
Le débrief consiste à regarder comment s’est déroulée la journée. Il
s’agit de faire le point des réussites, des difficultés rencontrées. À ce titre,
l’encadrant collecte les aléas rencontrés. Cela va lui permettre de faire une
synthèse par salarié pour approfondir certains points techniques si les aléas
reviennent assez souvent. Cela va lui permettre également d’avoir une vision
des aléas de la journée ou de la semaine qui sont apparus dans l’équipe.
Si certains sont importants ou fréquents, il y aura lieu de les comprendre et
de mettre en œuvre une solution. L’évolution des aléas en lien avec l’action
démontrera ou non l’efficacité de celle-ci. C’est également au cours du
débrief que l’encadrant peut détecter des astuces ou des bonnes pratiques
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
là, sur ces deux cas, le rôle qu’aura l’encadrement dans le choix du réglage
de la façon de définir et d’adapter les briefs/débriefs au mieux du contexte
de l’équipe. Il doit s’approprier les concepts sans les dévoyer par souci de
facilité.
Le brief/débrief met également en évidence un rôle particulier de
l’encadrement associé à des compétences, d’écoute, d’accompagnement,
de pédagogie, mais aussi de rigueur et de persévérance. L’encadrement
de proximité peut ne pas être à l’aise dans ce nouveau rôle. Cette difficulté
est fréquente, ce qui conduit à bâtir un programme de formation de mise en
situation sur ces standards.
Cela pose aussi la question du nombre d’encadrants par rapport au nombre
d’intervenants. Le rapport de un à dix apparaît l’optimum et les acteurs le
découvrent d’eux-mêmes. Dans certaines organisations, cette population
doit être renforcée. À l’inverse, à d’autres endroits, le rôle des encadrants est
rationalisé et une partie d’entre eux est orientée vers un rôle de préparation
du travail. J’ai pour ma part acquis la conviction que ce rapport de un à dix
est un bon repère, tant dans un conseil de direction que dans la composition
d’un groupe de travail. Ce rapport constitue la bonne maille pour bien
travailler avec ses collaborateurs, bien les connaître, bien s’en occuper.
L’efficacité d’un groupe de travail est optimale et délivre une richesse d’idées
et de propositions liée à une forte dynamique.
L’encadrant devra avoir une activité opérationnelle personnelle, sans quoi il
n’encadrera pas correctement et devra déléguer… Un comité de direction
qui compte de plus de dix personnes doit conduire à se questionner sur
son efficacité, sa capacité à échanger, construire, préparer ou partager la
décision.
Le brief
–– Un temps court, la présentation des points clé de la journée, le rappel des
consignes, la vérification de la bonne compréhension
–– Le débrief
–– Le point des réussites, la collecte des aléas rencontrés qui alimentent la
synthèse hebdomadaire de l’équipe et permet d’interpréter la réussite de la
semaine
–– Les paramètres de réglage
–– La fréquence, le temps à y consacrer, collectif/individuel,
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Pour : EDF-INGEUM
prenait les consignes vers 10 heures. Le soir, le même exercice était fait à
l’envers jusqu’au Conseil de direction de l’usine qui affichait sur le tableau
de l’entrée les résultats de la journée en préparation du point du lendemain.
À titre d’exemplarité, et pour tester ce concept, vous adapterez ce dispositif
à votre équipe projet. Il fonctionne et permet de gagner en efficacité en
priorisant les sujets principaux de chacun, puis de partager ou de décider.
Pour réaliser cet exercice, chacun présente sa semaine dans les grandes
lignes, note au tableau son emploi du temps et interpelle au besoin collègue
ou responsable pour un avis ou une orientation. Vous pouvez repérer les
sujets de fond que vous développerez soit dans le temps de réunion qui
suit, soit à une date convenue. Ainsi vous gagnerez une vision transverse
et collective sur vos activités. Chacun s’exprime et le « bavard » se trouve
ainsi canalisé par le collectif. Ce temps permet aussi de rédiger sur un A3
le point de la semaine et de préparer la remontée hebdomadaire vers le
hiérarchique.
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Pour : EDF-INGEUM
Ces quatre rôles doivent être maîtrisés afin de ne pas tomber dans des
travers.
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Partie II
La phase de consolidation
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Le réglage du dispositif
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Le réglage du dispositif
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Le premier retour d’expérience est important afin de clarifier les livrables d’un
chantier avec les délais associés. Souvent, il est nécessaire de mobiliser
certains acteurs. Se dessinent alors les premiers besoins de formations
spécifiques.
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Le réglage du dispositif
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La liste est longue et les a priori nombreux sur rôle de l’acteur de changement.
Le passage à l’action et la réussite des actions constituent la meilleure
forme de communication. C’est pour cela qu’il est important de concrétiser
rapidement les premiers leviers.
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Pour : EDF-INGEUM
Le réglage du dispositif
–– Élément de contexte
–– Les données clés
–– Les éléments stratégiques
–– La description des process
–– Un temps anticipé dès la fin du chantier précédent
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Pour cela, le manager ne doit pas rester simple spectateur, mais acteur et
s’impliquer dans les actions. Pour certains responsables, cette posture est
difficile, habitués qu’ils sont à des niveaux de synthèse, à décider uniquement
sur la base de rapports ou de souvenirs opérationnels anciens…
Un intervenant me racontait comment il avait réussi à prendre les commandes
d’une usine. Appelé pour seconder un directeur d’usine, il a commencé à
faire le point de l’activité trois-huit en étant présent aux deux passages de
relais. Celui du matin très tôt et celui du soir. C’est à ces moments clés que
les consignes se passent entre les équipes et que se discutent les problèmes
rencontrés. L’absence d’encadrant au point du matin faisait qu’une grande
partie de la connaissance des résultats de l’activité nocturne se perdait. La
présence systématique, puis la mise en place d’un système de collecte des
éléments clés, présenté en management visuel a permis de réaliser un brief
efficace pour l’équipe du matin. Le nouveau directeur adjoint a ainsi acquis
une connaissance très fine de l’activité, ce qui lui permit non seulement de
prendre des décisions pertinentes sur la base des propositions des équipes
mais en plus de s’en faire apprécier. En moins de trois mois, le directeur déjà
éloigné des activités courantes n’avait plus une vision suffisante pour piloter
son usine. Je vous laisse imaginer le choix de la direction générale.
Donc l’un des rôles de l’acteur de changement est de transmettre son savoir
et savoir-faire vers l’encadrement, et en particulier vers le chef de projet
en charge par exemple du pilotage du domaine ou du métier dans l’unité.
Ce chef de projet, manager local, doit investir une part de son temps que
l’on peut estimer à 50 % au moment du chantier. Car, une fois l’acteur de
changement parti, il doit reprendre la main, c’est-à-dire entraîner l’entité,
accompagner l’encadrement sur le chemin de la performance. Il va aider
à l’extension de la démarche sur un périmètre plus large, il va coacher
l’encadrement encore faiblement expérimenté dans son rôle d’animateur, ou
de conduite de résolution de problèmes.
Ce scénario théorique ne se déroule pas toujours comme cela dans la réalité.
Le chef de projet local, responsable d’un domaine ou d’une ligne de service
ou de produit est souvent accaparé par une multitude de sollicitations : RH,
managériales, gestion, communication, formation, organisation, relations
sociales… Le manque de temps constitue une difficulté. Avec un regard
lean, on peut considérer qu’il y a là nature à faire émerger des progrès ; bien
définir le rôle de ce niveau d’encadrement dans l’organisation et renforcer
la capacité à gérer son temps par exemple. Mais ces étapes de progrès
se situent à moyen terme. Regardons ce que l’on peut faire à court terme.
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Pour : EDF-INGEUM
Le réglage du dispositif
D’abord leur donner avant le début du chantier des éléments sur la démarche
et sur l’organisation du déroulé. Leur montrer les bénéfices qu’ils pourront en
tirer : la performance de leur domaine, de leur ligne de service… ensuite leur
demander très en amont de réserver quelques demi-journées par semaine
pour participer aux ateliers de chaque phase. L’acteur de changement aura
pris soin d’adapter le calendrier afin que ces créneaux correspondent à des
phases et ateliers clés. L’acteur de changement doit être professionnel dans
la préparation des ateliers, dans la conduite des réunions, dans la plus-
value apportée afin que le chef de projet s’intéresse tant au fond qu’à la
forme. Il doit conquérir le chef de projet.
Le chef de projet local devient progressivement acteur de la démarche
DMAIC dans l’entité. Il est contributeur du bon avancement du chantier
et de la prise de décision au niveau Unité. Il comprend les moments clés
du projet et facilite le travail de l’acteur de changement. Il s’assure que les
percées réalisées pourront être dupliquées dans d’autres entités au sein de
l’Unité. Il identifie et traite les difficultés ponctuelles récurrentes à son niveau
afin de donner un signe clair aux salariés. Il contribue à l’installation d’un
autre style de management au sein de l’Entité et au sein de l’Unité et à ce
titre, il est exemplaire.
Le chef de projet gère la communication du programme dans l’Unité. Sa
vision supra-entité et son rôle de pilotage de la performance transverse le
prédestinent à établir et porter la communication du programme dans son
unité. Il mobilise à bon escient le chargé de communication de l’Unité. L’acteur
de changement peut fournir une aide à la structuration des messages et au
plan de communication.
Le chef de projet contribue aux reporting du chantier. C’est pour lui une
initiation à la boucle courte qui sera ultérieurement installée dans l’entité et
dans l’unité. Il s’implique dans la gestion des irritants et demandes d’appui.
Il valide le reporting hebdomadaire de l’avancement du chantier. Il porte et
commente ce point au niveau supérieur.
Le chef de projet contribue à l’évaluation de la mission de l’acteur de
changement. Le niveau dont dépend l’acteur de changement utilise ce
retour client.
Le chef de projet en charge du domaine dont dépend l’entité peut être amené
à décider de la réaffectation locale des marges de manœuvre. En effet, les
marges de manœuvre dégagées doivent être réallouées soit au niveau de
l’entité, soit au niveau de l’unité selon les besoins dans un souci d’efficacité
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
Le réglage du dispositif
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
Le réglage du dispositif
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
Le réglage du dispositif
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Pour : EDF-INGEUM
ces éléments pour assurer votre communication financière et, au-delà des
chiffres, une illustration par l’exemple permet de rassurer les actionnaires.
Enfin, chaque niveau d’agrégation doit se livrer à une analyse permettant
de détecter des écarts, des résultats significatifs traduisant des bonnes
pratiques ou des potentiels supérieurs. Cette analyse conforte le modèle
de prévision de résultats et permet de régler le plan d’action du programme.
Chaque niveau peut ensuite faire un retour vers les fournisseurs de reporting
pour valoriser les résultats obtenus, adapter les actions, faire préciser
certains points. Ces éléments peuvent également faire partie de l’évaluation
voire de la contractualisation.
Pour illustrer un niveau d’analyse, il est possible de produire le pourcentage
de résultat par rapport au périmètre budgétaire des entités concernées
par les chantiers. Plus le pourcentage est élevé, meilleur est le parti tiré
de la démarche. Cette approche permet de comparer les organisations, de
s’intéresser aux pratiques les plus performantes et d’en faire profiter celles
qui se situent le plus en retrait.
On peut également présenter les résultats par rapport au périmètre total
du budget de l’organisation (comprenant les entités lean et les autres).
Le pourcentage a donc la signification suivante : il est le croisement de la
profondeur de la démarche avec la surface traitée.
On peut aussi produire des analyses par nature de chantier afin d’orienter les
organisations sur le chemin le plus pertinent. Cela se réalise en regardant
le rendement de chaque vague une fois la maturité de la vague acquise. On
constate que les potentiels de résultats selon la nature d’activité sont assez
variables mais corroborent l’approche générale.
Il faut cependant modérer cette approche par le nombre et le volume de
l’activité de chaque type d’entité. Pour conforter ce constat, il est bon de
réaliser des visites d’entités pour comprendre la profondeur de la démarche.
Nous verrons cette méthode au travers de la visite Gemba. On peut
constater par exemple que seule une partie de l’activité est concernée par
la démarche et que l’entité n’a pas encore travaillé sur la totalité de son
périmètre d’activité.
Enfin on peut regarder la dynamique de développement de la démarche
dans le temps. Les évolutions des différents ratios conduisent à caractériser
l’évolution de la démarche dans chacune des organisations intermédiaires.
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Le réglage du dispositif
Ce qui est demandé (type d’entité, budget de référence, potentiel feuille de route,
résultats à date)
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Le pilotage renforcé
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Le pilotage renforcé
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Le pilotage renforcé
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Le traitement des demandes
d’appui, la capitalisation
des bonnes pratiques
en lien avec les métiers
11.1 Le traitement des demandes d’appui
Une sollicitation est un blocage à lever par un chantier permettant d’actionner
l’expérimentation d’un levier dans le but d’améliorer la performance
opérationnelle. La sollicitation reste dans le cadre temporel du projet, c’est-
à-dire qu’une fois le blocage levé, le levier d’amélioration peut-être mis en
place rapidement (dans l’horizon de la vague ou de la feuille de route dans
les six mois).
Un irritant n’est pas un point de blocage tel que défini ci-avant. Un irritant est
une difficulté ponctuelle récurrente qui solutionné procure une amélioration
immédiate sur le « confort de vie » des salariés. Idéalement, l’irritant doit
être relié au thème des chantiers. Le traitement d’un irritant peut être décidé
sans attendre par le management de l’entité. Le traitement d’un irritant a
essentiellement pour but d’inciter la participation des salariés à la démarche
en facilitant le quotidien.
Voici quelques exemples :
De petites améliorations du SI qui permettent d’éviter des ressaisies,
d’améliorer une restitution ou de simplifier l’accès au SI (problème de
mots de passe), de calculer l’indicateur d’efficience, de suivre des activités
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Pour : EDF-INGEUM
Pour réussir sur ce champ, qui crédibilise la démarche auprès des opérateurs,
les facteurs clés de succès sont :
ffune forte volonté de traiter le maximum de demandes ;
ffune très bonne qualification des demandes d’appuis qui remontent au
niveau national ;
ffune volonté de suivre le rythme de la vague pour la prise de décision ;
ffun rôle des domaines métier affirmé dans le suivi et l’instruction des
demandes d’appui les concernant ;
ffun lien étroit entre les métiers locaux et nationaux.
Pour suivre les demandes d’appui, il est nécessaire de s’adosser à un logiciel
de partage ou d’en construire un. Les fonctionnalités doivent permettre
de capitaliser l’analyse initiale, d’inscrire la validation par chaque niveau
sollicité, d’assurer le suivi de l’avancement et la collecte de la décision.
Créer une dynamique sur le sujet est une véritable gageure, lorsque les
organisations n’y sont pas prêtes. Les demandes d’appui ne sont traitées
qu’à force de relances des acteurs concernés. Il y a là matière à réfléchir
sur les raisons de tant de résistance. S’agit-il d’une mission nouvelle non
reconnue, d’un travail complémentaire difficile à gérer, d’un problème de
mission des acteurs techniques, d’une non-reconnaissance par la hiérarchie
des métiers ? Je pense que ce travail de détail opérationnel n’est pas autant
valorisé qu’un travail de réflexion et d’expertise naturellement dévolu aux
métiers. Cette prise de conscience peut agir comme catalyseur pour initier
une adaptation du système de management de la qualité.
–– La notion d’irritant
–– Le cycle de traitement
–– Les facteurs de succès (délais courts, l’implication du métier)
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Pour : EDF-INGEUM
Les fiches pratiques sont produites par chacun des chantiers mais aussi par
l’entité. Elles correspondent au standard mis en œuvre qui fait référence pour
le groupe. Elles doivent respecter le format type imposé par le programme
afin d’être compréhensibles et lisibles par tous. Elles sont signées afin de
tracer et de retrouver l’auteur et la source du problème traité. Elles sont
émises avec un statut « bonne idée – pratique locale » qui progressivement
en remontant les niveaux métiers deviendra une bonne pratique régionale ou
nationale ou sera abandonnée s’il s’agit d’une fausse bonne idée. Elles font
référence à un processus métier (dans certains cas, les pratiques pourront
être orphelines, quand le rattachement à un métier n’est pas possible –
cas du management par exemple). Pour être partageables, elles doivent
être stockées sur un espace commun et accessible par tous. Comme ces
bonnes pratiques s’apparentent aux innovations, elles peuvent utiliser un
espace conjoint. Il y a lieu cependant de différentier l’innovation émergente
de la bonne pratique avérée.
La formalisation retenue permet de rendre les bonnes pratiques facilement
lisibles. Ces supports sont utilisés non seulement pour capitaliser les bonnes
pratiques, mais également pour assurer la formation en continu des équipes
et le partage intergroupe.
Si au début les bonnes pratiques sont celles développées par l’équipe
projet, les managers prennent le relais pour rédiger à leur tour les bonnes
pratiques qu’ils mettent au point dans le prolongement du chantier initial.
Ce point reste sensible car la formalisation est un frein. Les managers ne
sont pas tous à l’aise avec la formalisation ni même avec le support choisi
pour les rédiger. Mais d’autres freins existent. Le premier frein est de devoir
vérifier l’efficacité de sa bonne pratique. Pour les bonnes pratiques soient
validées, il faut que les résultats obtenus soient probants. Cette exigence
constitue un frein salutaire. Au-delà de la production de la bonne pratique, le
partage constitue un deuxième frein. J’en ai eu la révélation lorsque, visitant
une entité et félicitant l’encadrement sur une bonne pratique, l’encadrement
m’a explicitement demandé d’écrire dans mon compte rendu que la bonne
pratique provenait de l’entité voisine. Je pense qu’il faut aider l’organisation
en portant par exemple dans les contrats le nombre d’innovations ou de
bonnes pratiques copiées avec obtention de résultat plutôt que le nombre
d’innovations. Le but est de faire de l’innovation dirigée.
L’émergence des bonnes pratiques est significative au début du programme,
puis elle diminue du fait que les chantiers investigués vers la dernière partie
du programme relèvent de la même typologie de métier que les premiers.
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Le pilotage hebdomadaire
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Le pilotage hebdomadaire
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Pour : EDF-INGEUM
Le pilotage hebdomadaire
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Pour : EDF-INGEUM
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Les outils
de la communication
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
–– Via un challenge
–– Pour reconnaître les réussites remarquables
–– Pour créer émulation et partage
–– Nécessitant l’implication au plus haut de l’entreprise pour la remise des prix
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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La bonne fin du contrat
avec votre prestataire
–– Un point à la semaine
–– La capitalisation au fil de l’eau des livrables
–– La prévision des différentes options de fin de prestation
–– Un bilan de bonne fin en lien avec le contrat
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Pour : EDF-INGEUM
rêvant de n’avoir aucun effort à fournir pour retrouver le document. Les plus
utopiques imaginent une recherche dynamique via un moteur de recherche
permettant de trouver le document par son titre et par les mots contenus.
Cette fonctionnalité n’existe pas toujours et d’autre part demande pour
l’utilisateur d’être à l’aise avec ce type de fonctionnement. Quelle que soit
la solution retenue, un plan de classement convenu est indispensable. Ce
plan peut évoluer avec la maturité du programme en particulier au moment
de sa pérennisation.
Au début, les productions du programme proviennent principalement de
l’appui externe, puis progressivement d’autres sont créés par l’entreprise au
cours du déploiement.
Ce travail est d’importance et la capitalisation régulière des documents
produits ainsi que les points hebdomadaires de validation facilitent
grandement le travail. Si rien n’est conduit au fil de l’eau, ce travail est
impossible ou s’avère très difficile.
Le contenu du programme est vivant. Les documents s’actualisent. Les
versions anciennes doivent être détruites ou archivées. Il y a là un véritable
travail de gestionnaire de données. Sans cette activité, vous courez le
risque d’avoir maintes versions en usage ainsi qu’une base de données
lourde, chargée, difficile d’accès. Ce travail rigoureux est indispensable pour
garantir la qualité et la fraîcheur des données de votre programme.
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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L’intégration
et l’accompagnement
des unités supports
dans la démarche
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
Thèmes stratégiques
–– L’ambition du programme dans l’unité
–– L’organisation du pilotage
–– L’organisation des rites et des rythmes
–– La communication
–– Le choix des hommes, des acteurs de changements, de l’équipe
–– La transformation des pratiques managériales
Thèmes opérationnels
–– La préparation d’une vague ou d’un chantier
–– Le pilotage du chantier
–– L’animation de l’équipe des acteurs de changement
–– Le suivi des résultats
–– L’animation des communautés
Thèmes techniques
–– La charte du projet
–– La feuille de route du projet
–– La gestion des demandes d’appuis
–– La capitalisation des pratiques
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Pour : EDF-INGEUM
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Les résultats obtenus
Les résultats sont issus de l’amélioration des modes opératoires des équipes.
Les résultats primaires sont donc « métier » et constitués essentiellement
de temps gagnés appelés « marge de manœuvre ». Ils bénéficient à toutes
les parties prenantes. La réussite du programme est conditionnée par la
qualité de réaffectation des résultats. En particulier par la réinternalisation
de prestations achetées lorsqu’on dispose d’une main-d’œuvre rendue
disponible, ou par l’exécution d’activités supplémentaires (nouvelles ou en
retard). Les ambitions fortes en niveau et en délai portées par le programme
obligent les équipes à penser en rupture. On peut catégoriser les différentes
natures de résultats selon huit familles.
ffLe temps utile :
ddil s’agit de convertir le temps sans valeur ajoutée en temps utile à
valeur ajoutée pour le client ou pour l’entreprise : sa mesure passe
par une augmentation du nombre d’activités élémentaires à effectif
constant. Réaliser plus de services dans une journée en ayant
supprimé et converti les temps de gaspillage.
ffLa santé-sécurité :
ddL’organisation, la préparation du travail, la reconnaissance du travail
au travers des débrief vont nécessairement influer sur l’amélioration
de l’ambiance au travail, et créer de la sérénité, conduisant à dimi-
nuer les risques. L’absentéisme, le taux de fréquence, vont diminuer.
Les remontées de situations dangereuses vont par contre augmenter,
signifiant un meilleur degré de confiance.
ffL’environnement :
ddles gaspillages de matières, de temps, les déplacements inutiles,
le juste stock, vont concourir à la démarche environnementale de
l’entreprise.
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Pour : EDF-INGEUM
–– Le temps utile
–– La santé-sécurité, le mieux-être au travail
–– L’environnement
–– La satisfaction client
–– La réduction de coût
–– La qualité et les délais de production
–– L’implication des managers
–– La mobilisation des salariés
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
Par exemple, ciblant son effort sur les points sensibles avec une efficacité
accrue, elle pourra constater dans l’année la diminution des écarts. Outre
les moindres dépenses, la disponibilité des équipes se trouve augmentée.
L’entité opérationnelle, tout en améliorant la qualité de service vis-à-vis des
clients, réussit à maintenir ses coûts.
Les points clés concernant les résultats obtenus sur le plan métier
–– Délai
–– Qualité
–– Satisfaction
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Les points clés concernant les bénéfices obtenus sur un plan culturel
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Pour : EDF-INGEUM
réel et donc vous aurez la preuve factuelle de ce qui se passe dans votre
entité opérationnelle, vous tracerez les dysfonctionnements critiques, et
les sources d’amélioration du couple Coût-Qualité. Cela vous donnera les
éléments pour décider rapidement et alerter vis-à-vis des dérives. Vous
disposerez ainsi des outils de communication interne de votre activité, et de
son amélioration. Il va falloir rechercher plus de transparence, travailler avec
une réalité partagée et pas avec des indicateurs de bureau. »
« En ce qui concerne les résultats, nous serons convaincants si nous
arrivons à donner des signes visibles aux salariés qu’une part de ceux-ci est
réinvestie dans l’entité opérationnelle, et que toutes les parties prenantes s’y
retrouvent. Si j’étais inquiet au début, je suis maintenant rassuré, parce que
dans les entités opérationnelles qui sont déjà dans la démarche, les salariés
sont moteurs et les résultats sont là. »
« Avec l’aide des acteurs de changement, nous allons continuer à déployer
la démarche sur toute l’unité. Ne nous leurrons pas, il s’agit bien d’un
programme de performance globale, y compris financière, mais nous
voulons que cette performance soit durable, qu’elle ne dégrade pas notre
patrimoine, qu’elle ne soit pas faite de renoncements que nous paierons
tôt ou tard et qu’elle soit comprise des salariés. C’est un programme dans
lequel le changement managérial et l’écoute terrain sont fondamentaux, et
sont les seuls gages de réussite. »
« La démarche lean management, issue du lean Six Sigma est bien une
transformation managériale. Nous nous devons d’être au rendez-vous de la
performance attendue avec nos équipes ! Pour cela, il me semble essentiel
de recentrer le management sur les métiers. Les procédures doivent être
simplifiées (tout en gardant le contrôle sur la maîtrise des risques) et les
activités à valeur ajoutée sont à identifier. Pour le métier, nous apprenons à
mesurer notre production et à piloter l’activité selon le flux tiré par le client.
Cette notion de "juste à temps" est nouvelle. »
« En conséquence, j’attends donc de mes managers qu’ils profitent
de la démarche pour apprendre à faire de meilleurs choix dans leurs
activités quotidiennes. D’abord en connaissant la valeur ajoutée de leurs
équipes. Ensuite en identifiant par le biais de la boucle courte les aléas
et tous les leviers à mettre en œuvre pour s’améliorer. Enfin, en mesurant
hebdomadairement l’efficience de leurs équipes. C’est pour cela que j’ai
souhaité que plusieurs de mes managers participent au premier stage
expérimental de l’apprentissage des quatre standards managériaux. »
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Pour : EDF-INGEUM
Partie III
La phase de pérennisation
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Pour : EDF-INGEUM
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L’intégration
des compétences clés
dans le référentiel RH
Planifier
4
Référence technique 3,5 Organiser
3
2,5
Déléguer 2 Gérer son temps
1,5
1
0,5 Remontée
Gérer les tensions 0
l’information
Évaluer Anticiper
On obtient ainsi un graphique en lien avec les évaluations faites sur un collectif
d’entité opérationnelle, même si on observe des écarts entre entités. Il est
probable que se dégageront néanmoins des tendances lourdes. Vous aurez
ainsi un « marqueur » de votre entreprise. Par exemple, on peut constater
que la légitimité technique de l’encadrement est un point fort sur lequel il
s’appuie pour asseoir son leadership auprès des opérateurs. Ce point
montre le souci du travail bien fait et la valeur de la technique. À l’inverse,
l’encadrement peut être moins à l’aise sur des objets comme l’organisation
et la planification du travail : il intervient en urgence pour aider le technicien
en difficulté. Il préférera intervenir auprès de l’opérateur pour démontrer qu’il
sait faire. Sur ce type de schéma, on peut déceler une moindre aisance
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Pour : EDF-INGEUM
dans les capacités à déléguer et dans les postures managériales face aux
salariés. C’est le cas lorsqu’une part de l’encadrement de proximité est issue
de la promotion interne. Un bon technicien ne devient pas systématiquement
un encadrant à l’aise, sans accompagnement du moins.
À partir de ce travail et de ce diagnostic on peut introduire ces compétences
clés dans les référentiels de compétence qui servent de base aux entretiens
annuels de progrès. Dans ce cas, il faut prévoir de mettre en regard un
certain nombre de stages managériaux revisités à l’aune des concepts du
lean afin d’assurer la cohérence entre détection de difficultés et besoins de
formation adaptée.
Permet un diagnostic
–– Caractérise les référentiels de compétences
–– Conduit à la mise en ligne de stages adaptés
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L’intégration des concepts
de management dans
le dispositif de formation
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La gestion des demandes
d’appui et des bonnes
pratiques en lien avec
les innovations
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La pérennisation
du pilotage intermédiaire
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une palette étendue d’actions existe, telles que le coaching, la visite Gemba,
la participation au référentiel managérial, le benchmark interne (voire
externe), l’offre de service SAV à partir d’audit, l’intégration d’une séquence
lean dans la tenue des réunions de conseil de direction, calage de standards
pour le top management… Pour renforcer ce point, on peut par exemple :
ffréaffirmer l’importance du management lean ;
ffproposer une trame de conseil de direction lean sous forme de team
building ;
fffaire apparaître l’intérêt du top management dans la démarche, dans la
communication, les orientations ;
ffintégrer cette réflexion dans le projet de transformation d’une entité.
Le rôle attendu de la fonction nationale se trouve ainsi posé. Les contours
d’un nouveau rôle se dessinent, un rôle :
ffd’animateur du domaine ;
ffd’appui aux entités responsables ;
ffde gardien mais aussi d’entretien des concepts du programme ;
ffde contrôle et d’interventions directes sur le terrain ;
ffd’accompagnement des entités non encore intégrées dans le programme.
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21
La visite Gemba
La mise en place et la déclinaison de ce concept se réalisent une fois la
démarche de lean management installée. Voyons ces caractéristiques
transposées dans un programme…
Le terme Gemba vient du japonais et signifie « terrain », « contact ». Faire
une visite Gemba, c’est donc voir comment les opérateurs fonctionnent et
les aider à s’améliorer. Si le management réalise déjà des visites terrain
pour la sécurité par exemple, ou pour des revues de contrat, il y a, dans
ces visites, un côté top down et contrôle assez important qui ne permet pas
toujours de voir la réalité.
L’idée de la visite Gemba est de mettre le management à l’écoute des
problèmes et difficultés des opérateurs ou de les aider à repérer les
améliorations si eux-mêmes ne les perçoivent pas. C’est aussi donner
au manager la capacité de voir directement les choses telles qu’elles
sont et non selon sa représentation qui est parfois déformée. Combien de
responsables font appel à ce qu’ils ont connu et pratiqué il y a plusieurs
années ou selon les éléments qu’on leur rapporte.
Une visite Gemba est une visite normée dont le contenu relève d’un
standard. Il n’y a pas de raison d’échapper à ce concept parce que l’on
est manager. On ne peut pas imaginer que la venue d’un hiérarchique
soit une parfaite improvisation alors que l’on demande aux opérateurs et
à l’encadrement de proximité de planifier, préparer, piloter son activité. Le
« tourisme » n’est donc pas de mise.
Le contenu d’une visite Gemba et la manière de la réaliser doivent
être déterminés. Et ce savoir-faire doit faire l’objet d’un partage auprès de
l’encadrement de toutes les entités et en conséquence être aussi intégré
dans les stages de formation du top management.
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La visite Gemba
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Pour : EDF-INGEUM
La visite Gemba
Le management à l’écoute
La capacité à voir et à mesurer la réalité
Faire le point des pratiques
Suivre l’amélioration continue
Évaluer le degré de maturité :
–– Niveau 1 = sujet connu levier étudié
–– Niveau 2 = levier mis en œuvre sur un périmètre significatif
–– Niveau 3 = levier généralisé et des résultats probants
–– Niveau 4 = levier amélioré et efficient : les résultats progressent
Un mode opératoire normé et exemplaire
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22
La transformation
managériale des unités
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L’élargissement
vers le périmètre
des investissements
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24
Les évolutions
du SI intégrant
les concepts du lean
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–– La mesure de l’efficience
–– La programmation au plus juste
–– Les temps de gamme référence
–– La préparation de l’activité
–– Une phase transitoire à prévoir en fonction de la maturité du SI du métier
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25
L’implémentation
des concepts
du lean management
dans les référentiels métiers
L’analyse des bonnes pratiques conduit d’abord à les classer par métier
et par processus, un métier pouvant regrouper plusieurs processus. Fort
de cette première segmentation, vous constaterez que chaque métier a
développé la même logique de bonnes pratiques.
D’abord les quatre standards managériaux. Ce sujet est porté par les
acteurs de changement. Chaque métier doit avoir décrit comment il réalise
un brief/débrief, comment il gère le management visuel sur lequel s’appuie
le point hebdomadaire, comment il met en œuvre la boucle courte avec les
salariés et avec le niveau supérieur, comment il mesure l’efficience et son
évolution. J’ai coutume de dire que ces quatre figures imposées conservent
l’organisation en bonne santé. Elles sont décrites localement même si elles
relèvent d’un standard national.
Deuxième grand domaine : l’organisation du travail. Si dans l’entité
opérationnelle ou le groupe, il n’y a rien de défini en matière de planification,
de programmation de préparation et de pilotage d’activité alors le
fonctionnement de l’entité opérationnelle n’est pas à son optimum et de
grandes marges de progrès existent.
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Pour : EDF-INGEUM
26
Vers la simplification
du système de management
de la performance
Une fois ce constat fait, comment intégrer les deux démarches ? Il est
illusoire de penser que les acteurs de terrain seront en mesure de gérer
deux démarches en parallèle. La démarche qualité va définir nos activités
de façon synthétique et avec un cadrage partant de la tête de l’entreprise.
Elle définit ce qui est attendu de l’activité en termes de norme de production.
Les produits ou services livrés présentent les mêmes caractéristiques sur
tout le périmètre concerné.
Pour réaliser cette production normée, l’organisation a besoin de modes
opératoires, d’un système de pilotage dynamique et à fréquence
rapprochée. On va donc utiliser les modes opératoires définis avec les salariés
pour produire de façon normée et efficiente. En faisant le point des résultats
de production avec les salariés deux fois par jour, les modes opératoires
vont être corrigés et adaptés afin d’éviter toute variation de la qualité de
production. On voit bien que l’on est sur le champ des deux démarches. La
partie mise en œuvre sur le terrain relève du lean management, alors que la
partie stratégique de cadrage relève plutôt de la démarche qualité.
La démarche qualité se développe au travers de l’amélioration continue,
un travail de fond permanent. Le lean vise des percées fortes, rapides et
ponctuelles mais demande à ce que ces percées soient durables.
La démarche qualité s’appuie sur la revue de processus et la boucle longue
d’amélioration. Elle souffre parfois de lourdeur et d’une lenteur inadaptée
aux percées.
Le lean s’appuie sur les standards managériaux au rythme quotidien et
hebdomadaire, dont la boucle courte. L’alliance des deux démarches
est redoutable car complémentaire. Il faut simplement passer au
filtre de la valeur ajoutée, l’ensemble des rites de la démarche qualité, la
lourdeur des revues de processus, la description détaillée des processus,
les délais d’applications des processus revus ; donc rendre utile, alléger et
dynamiser la démarche qualité sont les maîtres mots qui guident la réflexion
d’intégration. La description puis la mise en œuvre constituent le champ de
test de simplification et d’intégration des deux démarches.
Voici quelques suggestions concernant la représentation simplifiée du
processus :
ffLe cadrage du processus au travers d’une représentation de type
SIPOC, la définition des incontournables du processus, c’est-à-dire les
règles qui, si elles ne sont pas respectées, conduisent à une défaillance
majeure du produit de sortie.
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–– L’amélioration continue
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Pour : EDF-INGEUM
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Acteur de changement,
vers un nouveau métier
8 Le green belt est un acteur qui connaît le lean et qui consacre une partie de son temps à la
résolution de difficultés.
9 Le black belt est un acteur qui connait le lean et le Six Sigma, qui est à plein temps sur le
sujet en charge d’aider et de conduire à la résolution de problèmes complexes.
10 Le master black belt est en mesure d’animer et de former une équipe de black belts et sait
adapter la méthode à toutes les configurations d’organisation.
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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–– La démarche DMAIC
–– La transformation managériale
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Pour : EDF-INGEUM
Partie IV
Conclusions
et recommandations
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Dix thèmes de réflexion
Année n
Chiffre d'affaires 4 436 277 k€
Autres produits des activités ordinaires 53 697 k€
Produits des activités ordinaires 4 489 974 k€
Achats consommés - 232 202 k€
Autres achats et charges externes - 660 034 k€
Impôts taxes et versements assimilés - 237 012 k€
Charges de personnel - 2 464 348 k€
Autres charges d'exploitation - 25 365 k€
EBITDA 871 013 k€
Dotations aux amortissements - 527 352 k€
Dotations et reprises de provisions - 2 005 k€
Autres produits opérationnels 11 008 k€
Autres charges opérationnelles - 21 727 k€
Résultat opérationnel 330 937 k€
Produits financiers 84 025 k€
Charges financières - 224 066 k€
Résultat avant impôts 190 896 k€
Quotte part dans le résultat des entreprises associées 8 420 k€
Impôts sur le résultat - 6 719 k€
Résultat net de l'ensemble consolidé 192 597 k€
Cette entreprise, sur la base de son rapport d’activité, présente les éléments
suivants : son chiffre d’affaires est de 4,5 milliards d’euros. Ses charges
opérationnelles se répartissent principalement en 232 millions d’euros
d’achats consommés, 660 millions d’euros d’achats et charges externes,
237 millions d’euros d’impôts et taxes, 2,464 milliards d’euros de charge de
personnels, conduisant à un EBITDA12 de 871 millions d’euros.
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Année n
Incidence des variations de périmètre - 37 705 k€
Acquisition d’immobilisation corporelles et incorporelles - 1 205 229 k€
Acquisition d’actifs financiers - 261 k€
Variation des prêts et avances consenties - 6 357 k€
Variation du BFR sur investissements 101 230 k€
Subventions d’investissements reçues 294 670 k€
Subventions sur investissements à recevoir - 26 478 k€
Cession d’immobilisations incorporelles 5 945 k€
Cessions d’actifs financiers 1 288 k€
Dividendes reçus 1 810 k€
Autres flux liés aux opérations d’investissement 284 k€
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement - 870 803 k€
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
ffOn tient compte en fin de projet d’une valeur résiduelle (valeur de revente,
frais de démontage).
Les flux de financement n’interviennent pas dans l’étude de rentabilité du
projet.
Enfin, on recourt à un taux d’actualisation qui intègre l’exigence de rentabilité
de l’entreprise, le coût des sources de financement, et le risque du projet.
Les critères de rentabilité sont donnés par la VAN (valeur actuelle nette),
le TRI (taux de rentabilité interne) et le pay back (le temps de retour de
l’investissement).
De manière générale, on imagine rarement que ce type de projet en lean
management puisse donner lieu à cette caractérisation au moment de sa
validation. Pourtant, l’ensemble des calculs de rentabilité est possible au
travers de tous les éléments construits et présentés. La démonstration est
présentée dans le chapitre « économie du programme » (cf. chapitre 4).
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
Forces Faiblesses
Opportunités Menaces
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Pour : EDF-INGEUM
–– L’investissement initial
–– Les forces vives du programme
–– Les résultats attendus
–– La pertinence stratégique
–– Les conséquences de la transformation
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
que les résultats sont élevés. En fin de programme, les résultats restent
significatifs alors que les dépenses disparaissent.
Deuxième intérêt, qui est en fait une dérivée du premier : l’impact sur les résultats
de l’entreprise. Cette comptabilisation permet d’amortir l’investissement sur la
durée du programme. Cela aurait conduit à augmenter les résultats de l’exercice
initial. Les résultats nets des années suivantes seraient très légèrement minorés
des parts d’amortissement.
Enfin, le dernier intérêt d’activer le programme est de « durcir » sa valeur
et de la faire apparaître dans les actifs de l’entreprise. Les actifs auraient
ainsi été augmentés. En poursuivant le raisonnement, et en considérant que
le lean management produit des résultats au-delà de la fin du programme,
il serait envisageable de réévaluer l’actif à sa juste valeur en fonction des
flux futurs de recettes attendues. C’est une occasion de faire coïncider
pérennisation de la démarche et valorisation du patrimoine de l’entreprise.
–– Un programme identifiable
–– Un programme sans substance physique
–– Un programme produisant des « revenus » futurs
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
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Pour : EDF-INGEUM
Six Sigma permet de réduire les défauts et les variations dans un processus
existant. Six Sigma s’utilise lorsque les causes du problème sont incertaines,
quand la solution n’est pas déjà évidente ou imposée et quand l’amélioration
aura un impact significatif sur la capacité de l’organisation à atteindre son
objectif.
L’association des deux démarches est puissante mais plus complexe. Pour
certaines configurations de service, la problématique initiale porte sur la
recherche de valeur ajoutée et sur la fluidité des productions de service.
Pour d’autres configurations de services, la fiabilité et la précision sont
des exigences fortes. Par exemple, les délais de livraison des lettres, la
régularité des trains, la fiabilité des procédures d’atterrissage des avions, la
sûreté des vaccins sont des cas évidents où il est nécessaire d’utiliser une
approche Six Sigma pour progresser et répondre aux attentes des clients.
Avoir une approche Six Sigma sur les processus va conduire à regarder,
étape par étape, le taux de défaillance de chaque activité élémentaire.
Ensuite, on vérifiera si ce taux est acceptable ou non, si ce taux a un impact
ou non sur la qualité de la production. On peut poursuive, en identifiant les
phases critiques de processus en termes de non-qualité. On parle alors
de la capabilité du processus ou de la phase du processus analysée. La
capabilité représente la capacité d’un système à produire juste dans un
intervalle donné : CCP = (Bsup-Binf) / Six Sigma. C’est en cela que Six
Sigma complète le lean. Six Sigma permet de localiser plus finement les
endroits de non-performance dans un processus. Et l’analyse statistique
des données permet d’identifier les causes de variations.
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Pour : EDF-INGEUM
les processus les plus sensibles au regard des clients, sous l’angle de la
fiabilité. Cela permet de disposer d’une deuxième marge de progression
significative. Ce travail peut être conjoint à un re-engineering des processus.
Cette phase demande de renforcer la formation de certains acteurs de
changements les plus expérimentés. En cela, la formation aux statistiques
devient nécessaire.
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Pour : EDF-INGEUM
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La préservation du patrimoine
Le vol, les erreurs involontaires, la négligence, le gaspillage, la malveillance
seront détectés facilement par les points réguliers faits avec les salariés, la
surveillance des indicateurs de l’activité et la recherche de lien entre variation
et aléas. On peut également citer le rangement des locaux avec visualisation
de l’outillage. La diminution des stocks, la traque des gaspillages (un des
piliers du lean) répond parfaitement à la préservation du patrimoine matériel.
Pour les actifs incorporels, et en particulier pour leur enregistrement, on peut
ajouter des procédures de contrôles et augmenter le temps de gamme ou
bien préciser les bons modes de saisie des actifs dans les bases comptables.
Cet allégement ne peut se faire que lorsqu’on surveille le dispositif au pas
quotidien. D’un côté, les modes opératoires se trouvent simplifiés. De l’autre,
la surveillance régulière des aléas au travers des temps de gamme, des
aléas remontés des salariés, permet de piéger toute dérive à sa source.
Cette tradition, qui est de porter une énième procédure de contrôle dans
un processus, ne garantit en rien le résultat, et le renchérissement des
contrôles correctifs en témoigne ! Je suis convaincu qu’il est temps de
changer l’approche et de porter son énergie sur un pilotage serré de l’activité
plutôt que de réaliser des constats d’écart suivis de plan de rattrapage.
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Pour : EDF-INGEUM
Fonction des cultures d’entreprise, cet exercice est variablement fait. Certaines
entreprises capitalisent systématiquement le retour d’expérience pour les
prochains projets. Dans un projet de lean management, le déploiement
structuré, la transformation des standards de l’entreprise, la prise en compte
de la performance au plus près des opérateurs, la manœuvrabilité renforcée
de l’entreprise tant sociale que financière, constituent de mon point de vue
des réussites.
J’insisterai sur la structure de l’équipe qui, dans un projet très large, portant
sur la totalité d’une entreprise, prend la forme de communautés. Ces
communautés se fédèrent les unes par rapport aux autres et construisent
les succès du programme. Un contrôle de cohérence avec quelques
incontournables permet de conserver le cap dans un pilotage à plusieurs
niveaux.
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Pour : EDF-INGEUM
Connaître cette approche peut constituer une aide dans la constitution d’une
équipe, car elle contribue à faire comprendre les comportements humains
ou simplement à travailler le mieux possible ensemble.
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changement. Cette posture doit être mesurée pour vérifier son niveau de
développement dans l’entreprise entre hiérarchiques et subordonnés, ou
même entre pairs. On craint souvent le jugement de l’autre et la relation
hiérarchique demande une bonne maturité pour s’abstraire de l’évaluation.
La preuve par les faits et les mesures systématiques associées à la phase
diagnostic sont des bases du lean management. Et il faut bien s’astreindre
à ne pas passer du problème directement à la solution sans analyser les
causes profondes. Le lean management et la logique DMAIC forcent le
dispositif à intégrer une phase mesure.
Lors de difficultés, être en mesure d’aborder le problème par une phase
d’impact en lien avec des mesures facilite et accélère la phase de décision.
Cette posture démarre dès le débrief, au moment où le salarié fait part de
ses difficultés et où l’encadrant de proximité sait la fréquence et l’impact du
dysfonctionnement rencontré par ses salariés. Ce n’est plus par réaction
à chaud que se déclenchent les actions de correction mais bien en ayant
travaillé sur des faits. Ce point fait partie de la méthode DMAIC.
Comment un manager peut-il influer sur ses équipes de manière à augmenter
les résultats avec et grâce aux autres ?
Maryse Dubouloy apporte la réponse suivante : « Il dispose de trois champs :
comprendre et gérer les comportements individuels, comprendre et gérer
des groupes et des processus sociaux, comprendre et gérer des processus
et des problèmes organisationnels. »
Nous trouvons la réponse dans les compétences qui renvoient à un savoir
et un savoir-faire, opérationnel c’est-à-dire mis en œuvre concrètement
en situation de travail et validé, c’est-à-dire reconnu par le management
et l’organisation. Les compétences portent sur trois domaines, l’aspect
technique qui concerne les choses, l’aspect humain qui concerne les
personnes et l’aspect conceptuel qui concerne les idées.
Un programme de lean management s’appuie sur des compétences fortes
et spécifiques. D’abord celles des acteurs de changement qui ont acquis au
travers d’une formation théorique et pratique le savoir-faire de la démarche.
C’est pour cela que dans la partie pérennisation, il faut renforcer le cursus de
formation des nouveaux acteurs de changement afin que cette compétence
demeure, ne s’affadisse pas. Pour de très petites populations, sur des
connaissances peu répandues, il y a lieu d’exiger ou de se contraindre à un
examen ou une certification. Sans ce garde-fou, il y a fort à parier sur un
dévoiement de la méthode.
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Le contrôle managérial
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Le rapport à la modélisation
La pensée grecque nous gouverne. Elle fonde l’exercice que je réalise.
Partant d’une modélisation de concepts, je les croise avec la réalité et la
pratique pour en tirer des propositions d’amélioration, des adaptations
de l’action. Si le modèle n’est pas bon, d’autres penseurs viendront m’en
proposer un autre. Cependant, j’aurais – normalement – progressé.
Si j’étais chinois, le modèle n’existerait pas, la théorie ne serait pas séparée
de la pratique. Je n’aurai pas à démontrer que les moyens mis en œuvre
produisent des résultats immédiats. L’approche intuitive et la prise en compte
du contexte sont prépondérantes.
Le lean management rapproche de la pratique. Certes les standards
établis marquent la règle. Cependant leur pratique immédiate et la boucle
courte rendent possible l’adaptation. En ce sens, les fondamentaux initiaux
évoluent. Et c’est dans l’expérimentation que se produit l’efficacité de l’action
et pas dans un travail infiniment préparé. L’un des piliers du lean n’est-il pas :
« Améliorer en continu sans viser la perfection immédiate » ?
Le rapport à l’action
Sur ce domaine, le lean management est à cheval entre les deux courants
de pensée. Plutôt oriental dans la vision dynamique et d’amélioration
permanente que propose le lean management, plutôt occidental sur la
posture volontariste et maîtrisable de la situation. Oui, le lean management
vient améliorer les résultats et les situations. Le lean management a un côté
proactif qui s’oppose au désengagement et à la philosophie chinoise qui
veille à la propension des faits. Avec le lean management les réussites sont
célébrées. Elles s’appellent « victoires rapides », ou « percées ».
Le rapport au temps
Le rapport au temps est assez ambivalent. Nous avons une vision plutôt long
terme dans notre façon de voir les choses. On imagine volontiers que les
meilleures postures consistent à avoir du stock, de l’avance, de l’anticipation.
Or le lean management introduit la gestion au plus juste, la gestion des flux
tirés par la demande. Cela limite les stocks et les anticipations de travail. En
contrepartie, les modes opératoires pour produire vite, se trouvent renforcés
et adaptables. Le lean management fait revoir le rapport au temps de façon
forte. Plein d’exemples l’illustrent : la définition de temps de gamme des
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–– L’apprentissage organisationnel
–– De l’apprentissage simple à l’apprentissage de l’apprentissage
Et si nous radiographierions le
Étudier l’opportunité d’une démarche lean
modèle économique de l’entreprise
management pour chacune des parties qui
grâce au prisme du lean
composent le résultat de l’entreprise.
management ?
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Benchmarking
ffNe pas être « trop outil lean » et trouver l’outil adapté à son besoin.
ffLa démarche a parfois nécessité un changement de l’encadrement,
des patrons d’usine n’ont pas pu gérer cette modification de posture et
sont partis.
ffLe lean passe par le terrain et donc un chantier lean se fait avec les
opérateurs.
ffMême ce qui est normal peut être allégé.
ffLe plus difficile a été de faire évoluer l’encadrement de proximité,
passer du donneur d’ordre à la gestion de l’amélioration quotidienne. Le
nouveau rôle du chef : animer, vérifier le respect des standards du lean.
ffLa seule personne importante, c’est celui qui fait la pièce. Sur ce
principe, les experts ou la maintenance ont pour priorité d’aider les
opérateurs.
ffLes gros fournisseurs n’ont pas accompagné spontanément le
changement (par exemple souhait d’un conditionnement plus petit pour
éviter de la manutention). Idem pour les acheteurs du groupe qui ne
pensaient que par la diminution des coûts d’achats sans visualiser les
coûts globaux.
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Benchmarking
–– L’initiative du président
–– Une formation de l’encadrement
–– L’angle d’attaque du management visuel
–– Le nouveau rôle de l’encadrement
–– Des résultats significatifs : temps gagné, accident en baisse, stock en baisse et
défaillance divisée par huit
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Benchmarking
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à rechercher. N’y a-t-il pas du retravail, des stocks trop importants, des aller-
retour liés à la non-préparation du travail ? Un regard avec les salariés est
nécessaire pour comprendre le fonctionnement du process.
« Les idées sont aiguillées par la hiérarchie. » La démarche se veut bottom
up. On doit utiliser la connaissance terrain des opérateurs pour résoudre
les difficultés. La posture de la hiérarchie doit s’appuyer sur la réalité des
problèmes remontés par les opérateurs, pour les mettre en posture de
trouver une solution. Si la solution a été trouvée ailleurs, alors une fois le
diagnostic réalisé, la hiérarchie peut proposer d’analyser la solution externe
et de la faire adapter par l’équipe. Toute imposition va tuer définitivement
l’initiative locale : revoilà le chef qui sait et qui a toujours raison. À l’inverse,
le hiérarchique doit devenir un animateur de progrès et faire construire au
groupe la solution. Cela paraît une perte de temps, mais quel gain de temps
ensuite !
« Dans les sites lean, l’objectif est de diminuer les effectifs de 20 %. »
Effectivement, les percées sont d’un niveau significatif. Cela invite à réfléchir
avant le lancement de la démarche sur ce que l’entreprise souhaite faire
des marges de manœuvre dégagées. Si effectivement la démarche vise la
diminution des effectifs, la démarche coopérative sera mise à mal.
« Le projet lean répond souvent à une situation d’urgence. » La vision
stratégique de la direction dans un espace-temps non contraint permet
d’envisager l’ensemble des options mais aussi de tarder à se lancer dans la
démarche. À l’inverse, la motivation peut être renforcée par une question de
survie de l’entreprise dans un contexte de concurrence extrême. Il s’agit de
bien expliquer la position et la stratégie de l’entreprise aux salariés.
« Sauf à faire une vaste opération de réduction des coûts. » Les méthodes
de cost killing sont particulièrement efficaces et moins voraces en énergie.
Ces solutions sont pertinentes si la seule ambition de l’entreprise est de
réduire ses coûts rapidement. Cependant, cette politique, surtout basée sur
des renoncements, fonctionne à court terme, ou dans un domaine social
particulier mais ne permet pas un développement durable. Si le domaine
dans lequel évolue l’entreprise, ne requiert pas de main-d’œuvre qualifiée
et si un turn over important ne compromet pas la viabilité de l’entreprise,
alors le lean management n’est pas l’outil le mieux adapté. Votre modèle
d’entreprise est différent de celui que nous avons examiné.
Ces extraits sont issus d’un article paru dans Direct Matin, le 5 septembre
2011.
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Benchmarking
« Pour être plus performant, il ne faut pas aller plus vite, il faut éviter le
gaspillage des ressources utilisées. »
Taiichi Ohno
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« Il y a des gens qui croient que leur appartement est haut de plafond alors
qu’il est bas de plancher. »
« Ce qui est juste est inapplicable, ce qui est applicable est faux. »
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Conclusion
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Glossaire
Belt (green belt, black belt, master black belt) : termes permettant de repérer
le niveau d’un manager ou d’un acteur d’entreprise formé au lean et en
charge d’aider ou de conduire l’amélioration de la performance.
BSC (balanced scorecard) : structuration des indicateurs de pilotage d’une
organisation mise au point par Kaplan et Norton.
BU (business unit) : entité de l’entreprise responsabilisée sur des résultats
globaux, centre de profit.
DMAIC (Définir, Mesurer, Analyse, Implémenter, Contrôler) : structuration
méthodologique pour conduire une percée lean.
Efficience : rapport entre la performance et les moyens manœuvrant d’autres
activités ou enjeux.
Résultats bruts : dans l’ouvrage, comprendre les résultats obtenus sans
minoration des ressources nécessaires à l’obtention de ces résultats. Cette
notion est distincte du résultat brut d’exploitation.
RVA : ratio de valeur ajoutée, indicateur pour mesurer l’efficience.
SIPOC (supplier input process output customer, en français Fournisseurs-
Entrées-Processus-Sorties-Clients), VSM (value stream mapping, en
français cartographie du flux de la valeur), VOB (voice of the business, en
français Voix de l’entreprise), VOC (voice of the customer, en français Voix
du client), AMDEC (analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de
leur criticité), 5P, SMED : acronymes des outils utilisés dans une démarche
lean.
Six Sigma : méthode structurée de management servant à fiabiliser le
produit du process.
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Bibliographie
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Conclusion
Doz Yves et Kosonen Mikko, Fast strategy: how strategic agility will help you
stay ahead of the game, Pearson Prentice Hall, 2008.
Pourquoi certaines entreprises ne parviennent-elles pas à s’adapter
au changement, alors que d’autres prospèrent sur le changement, les
ruptures et la discontinuité ? Bonne question, extrêmement pertinente, car
aujourd’hui, dans notre environnement comique en perpétuel glissement,
si on ne sait pas s’adapter au changement, on est fichu. Ce livre montre
comment développer une agilité stratégique, afin que votre stratégie reste
toujours en tête et que vous restiez devant vos concurrents.
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Annexes
♦ La phase d’exploration
1. Participer à la réflexion (comprendre = quel problème avons-nous).
2. Aider à faire émerger le projet (revendre le projet, reformuler).
3. Clarifier l’objectif.
4. Procéder à l’analyse des risques stratégiques (qu’est-ce qu’il se passe si
cela fonctionne ?) analyse d’impact.
5. Rédiger le message : (clé de communication sur le projet, être homogène).
6. Rédiger la lettre de cadrage (mission, ressources).
♦ La phase de conception
1. Réaliser l’état des lieux (capitaliser l’existant), en particulier identifier les
contributeurs du projet.
2. Définir les sous-objectifs (découpe les briques de base), en particulier
la décomposition en lots de tâche (ou sous-projet selon le niveau), la
valorisation en homme/jour. Mais ne pas trop rentrer dans le détail de
manière à conserver une vue d’ensemble.
3. Écrire le plan, le pré scénario, en particulier mettre ensemble les acteurs
pour construire le scénario de manière à gérer les interactions, facteur
de risque de balkanisation, mais aussi prévoir une tolérance dans les
liaisons.
4. Évaluer les ressources.
5. Solliciter les intervenants.
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6. Caler les calendriers et les contraintes. Cela peut se faire par la charge
(homme-jours) lorsque le projet s’appuie sur des processus connus ou
par les délais (au plus tard fait pour) lorsque le projet est très innovant. Il
faut a minima les briques de base. Il est profitable d’associer les acteurs.
Le chef de projet ne se prononce pas sur le métier, il est animateur.
7. Procéder aux analyses des risques, en particulier (faire) analyser le
process de chaque phase par l’acteur et par activité valoriser (1-10),
selon le couple (possibilité, gravité), et proposer pour un indice fort des
solutions pour décisions.
8. Lister les moyens et les coûts.
9. Établir la carte des résistances, en particulier repérer pour les allocataires
l’adhésion/influence.
10. Consolider l’ordonnancement (permet d’établir le plan de charge).
11. Construire les tableaux de bords, s’appuyer sur le triptyque (qualité,
coûts, délais), faire l’analogie avec le pilotage d’avion (cap, altitude,
position, vitesse, poids, radio, carburant, fonctionnement moteur…).
12. Clarifier les instances d’encadrement du projet.
13. Construire le plan de communication ;
14. Planifier les réunions de suivi, rédiger le dispositif global du projet et faire
valider par le commanditaire.
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Annexes
La phase bilan
Voici les différentes étapes de la phase bilan :
ffle transfert des livrables ;
ffle retour d’expérience ;
ffle plan de dégréement ;
ffle bilan du projet :
ddbilan des actions menées ;
ddbilan des coûts et des charges ;
ddbilan technique ;
ddbilan organisationnel ;
ddbilan RH.
Annexe 2 – Grille pour établir une lettre de cadrage
La culture de projet est une culture de contrat, à faire signer pour un go avant
la phase de conception. Le maître d’ouvrage décide sur la partie stratégique.
ffA/ Cadre de la demande :
ddprovenance de la demande, maître d ‘ouvrage, maîtrise d’œuvre.
ffB/ Objet de la demande :
ddle contexte ;
ddl’origine du besoin ;
ddles enjeux ;
ddles résultats attendus, les bénéfices recherchés ;
ddles bénéficiaires ;
ddle périmètre ;
ddle livrable.
ffC/ Modalités de réalisation :
ddles contributeurs ;
ddle contenu de la prestation ;
ddla forme de la prestation ;
ddles conditions des premiers tests ;
ddles conditions matérielles et financières ;
ddles contraintes, interactions et risques.
ffD/ Les modalités de déploiement souhaitées :
ddles délais, date début, date fin ;
ddles conditions de déploiement ;
ddle macroplanning.
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Thèmes stratégiques
Thèmes opérationnels
La charte du projet
La feuille de route du projet
Les modalités de reporting
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Annexes
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1 2
Le management lean L’organisation du travail
B/DB, (planification, préparation,
BC/PH, programmation, pilotage)
MV
E
3 4
Les leviers métiers L’environnement de travail
et leur efficience L’accompagnement des agents,
des prestataires
Titre
De quoi parle-t-on ?
A Analyse C Suivi
Quelle est la cause racine du problème ? Quels sont les résultats ?
Quels sont les enseignements à retenir ?
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Annexes
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