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PRODUCTION
DR R.BOUKLI-HACENE
L’ORIGINE DU LEAN MANAGEMENT
• L’approche « Lean Management » qui recherche la qualité, la performance et
l’agilité de l’entreprise
Bon du premier coup sur les équipements pour éviter les pannes, les défauts
d’entretien et la perte du temps lors du changement de série.
Bon du premier coup avec les personnes, avec des employés formés qui savent
clairement ce qu’ils ont à faire et qui sont disponibles aux moments voulus.
Bon du premier coup sur les produits et services pour ne pas avoir à gérer des
retours clients, des pénalités et des insatisfactions
LA PRATIQUE JIDOKA
• Avant de pouvoir faire bon du premier coup, il faut être capable de détecter les
défauts le plus tôt possible dans la chaine de valeur. En effet plus les défauts
sont détectés tardivement et plus ils coûtent chers par l’accumulation des
pertes et de productivité qu’ils génèrent sur leur passage.
• Détecter les défauts le plus tôt possible, c’est ce qu’on appelle le JIDOKA.
LA PRATIQUE JIDOKA
• Dans la réalité, le problème sera rarement traité car entre temps d’autres
urgences auront mobilisé l’intention de l’équipe. Et même s’il fait l’objet d’une
étude, le fait de s’en occuper à postériori entrainera une perte importante
d’information contextuelle dont on aurait bénéficié si le problème avait été
étudié immédiatement. Malheureusement, il n’est pas toujours aisé d’installer
un système pour automatiser la détection des défauts aux moments où ils se
produisent.
LE TRAITEMENT DU CONTRÔLE
QUALITÉ
• Bien souvent les défauts sont identifiés plus tard dans la chaine de valeur,
quand c’est le cas, avant de trouver une solution au problème, il sera nécessaire
d’envisager de positionner un dispositif de détection en amont du poste actuel.
C’est en rapprochant ainsi la détection du défaut du poste sur lequel il se
produit, qu’il sera possible d’identifier la cause racine pour l’éradiquer
définitivement.
LES OUTILS DE LA QUALITÉ
CONCLUSION
Comme nous avons pu le constater, la qualité en production demande une
organisation rigoureuse basée sur un modèle. Cependant, le système qualité n’est
pas suffisant pour obtenir seul des produits de bonne qualité. Il faut également
des outils, souvent très simples, connus de tous, qui permettent la résolution des
problèmes quotidiens de l’entreprise. Il faudra des outils de base pour la
résolution de problèmes qui facilitent le travail de groupe et qui sont
indispensables à tous les groupes de progrès.
CONCLUSION
Ces outils doivent naturellement être complétés par d’autres outils plus
sophistiqués tels que les plans d’expériences, l’AMDEC ou le QFD pour donner
toute leur efficacité. Ces outils plus complexes seront présentés individuellement
dans les chapitres suivants. D’une façon plus globale, la mise en place des
méthodes de résolution de problème doit être intégrée dans une approche globale
de la performance industrielle telle que Six Sigma que nous présenterons
ultérieurement.