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Le flux d'information; la demande client, les prévisions,, c'est elle qui déclenche

le flux physique.

donc, la présentation va porter sur la démarche DMAIC essentiellement, mais avant


je vais présenter le plan que j'ai adopté pour avoir un bon enchainement des axes.

on va commencer par le lean six sigma, d'abord comme affiché sur le slide c'est une
combinaison entre les 2 concepts lean et six sigma, le lean qui englobe chaque
méthode de gestion de production qui vise à éliminer les tâches sans valeur
ajoutée, càd tout ce qui peut être considéré comme gaspillage, il vise aussi à
simplifier les processus en augmentant la la flexibilité, l’agilité, ceci afin
d’accroître la valeur définie par le client et ainsi contribuer à l’amélioration
des
performances de l’entreprise.
pour le six sigma crée par Motorola, il est plus orienté qualité, car il vise à
diminuer la variabilité des processus afin de les fiabiliser, les rendre stables et
prévisibles, càd il assure la reproductibilité « parfaite » du processus pour
tendre vers le zéro défaut.
en gros le but ultime des 2 concepts c'est avoir la satisfaction client.

avant de passer aux sources de gaspillage, je vais parler rapidement de la valeur


ajoutée et non ajoutée que je vient de citer. la VA c'est l'ensemble du travail
effectué par l'entreprise et que le client accepte de payer, càd chaque opération
qui ajoute de la valeur sur le produit tel qu'il est demandé par le client.pour la
Non VA, c'est tout ce qui n'est pas lié directement à la commande du client et bien
sûr il ne veut pas payer (les déplacements dans l'usine, les temps d'attente des
opérateurs, les coûts de maintenance des équipements).
donc la Non VA est liée aux sources de gaspillage qu'on va en parler dans le slide
suivant. pour les 8 gaspillages ou aussi appelés les 8 muda en japonais:
Dans une entreprise, quelle que soit sa taille, il y a de nombreuses sources de
gaspillages potentiels. Pendant de nombreuses années ils étaient au nombre de 7,
depuis peu, un 8ème gaspillage est désormais pris en compte : LE POTENTIEL HUMAIN
INEXPLOITE.
on va commencer d'abord par:
1-la surproduction,overproduction; par exemple une production supérieure au besoin
client, car il arrive qu’une entreprise produise plus que ce que son client
demande. à cause d’une mauvaise gestion interne ou d’un système
basé sur l’estimation des ventes, Pour éviter la surproduction et ses conséquences,
on va par exemple chercher à produire uniquement en fonction de la commande (un
flux tiré), et non pas en suivant des prévisions.
2-le stock: Il s’agit ici d’excédents des matières premières, d’encours ou des
produits finis.donc Des stocks supérieurs à ceux nécessaires pour répondre à la
demande des clients peuvent engendrer une immobilisation financière et necessite un
espace de stockage.
3-Les déplacements, transports inutiles : on peut considérer ici les déplacements
ou les manipulations inutiles, y compris le transport des encours sur de longues
distances, le camionnage à partir d’un site de stockage.
Le Lean préconise:
que les matériaux, les fournitures soient expédiés directement du vendeur
l’emplacement dans la chaîne de montage où ils seront utilisés,
que les outils soit mis à disposition des utilisateurs.
4-défauts: On a dans ce type de gaspillage Toute erreur, résultant d’une
inattention ou d’un
espace de travail mal optimisé par exemple la casse, la mise au rebut, la
fabrication de pièces défectueuses et leurs rectifications, les inspections, les
défauts et les erreurs de production.
Les défauts entraînent :une consommation inutile de matériaux,
de la main – d’oeuvre mal utilisée et dont le travail est perdu,
du travail supplémentaire pour corriger les défauts, pour traiter les réclamations
clients.
5-temps d'attente: C’est-à-dire les laps de temps pendant la production ou aucune
valeur n’est ajoutée au produit, y compris le temps d’attente pour le matériel, les
informations, les équipements, les outils, les ruptures de stock, les délais de
traitement trop longs, les temps d’arrêt, les postes goulots.
le pire c'est que parfois, l'entreprise est soumise à des pénalités de retard et
perd en crédibilité auprès de sa clientèle.
6-les opérations inutiles: Il s’agit ici des traitements inutiles ou de procédures
complexes qui ne contribuent pas à satisfaire la demande des clients. On peut
trouver des exemples courants tels que par exemple les contrôles multiples.les
opérations trop complexes
peuvent aboutir à un produit fini non conforme aux attentes du
client. Résultat de cette « sur-qualité » : un coût de production plus élevé que
prévu.la solution peut être l'analyse précise des spécifications client afin
d’identifier où se trouve
réellement la création de valeur ajoutée.
7-mouvements inutiles: Mouvements inutiles de personnes ou d’équipements, gestes
inutiles des personnels pendant le travail pour chercher ou empiler des pièces ou
des outils,mauvais rangement ou un désordre,matériel mal organisé.pour Solution: on
applique l’approche 5S pour une meilleure organisation du poste de travail.
8-le potentiel humain non utilisé: voir non-utilisation du potentiel des
personnels, pertes des compétences, des idées, des possibilités d’améliorer en
n’écoutant pas ceux qui sont sur le terrain. comme solution : l’entreprise doit
inciter ses équipes à s’impliquer et à contribuer à son
amélioration continue en leur témoignant par ailleurs de la
confiance et de la reconnaissance.

maintenant, on passe à la méthode DMAIC, c'est une méthode de résolution de


problème qui permet de réaliser les objectifs du Lean Six Sigma, DMAIC est une
méthode d’amélioration continue analytique et scientifique exécutée en mode projet,
d'ailleurs, à partir d'un problème identifié dans un processus de production par
exemple, le DMAIC permet d'améliorer l'état actuel du processus en déterminant la
cause racine du problème à l'aide des 5 étapes de la méthode: define, measure,
analyse, improve & control.

1/la première étape define consiste à définir précisément le projet, le processus à


améliorer ou le problème à traiter. On établit une synthèse de toutes les données
connues, à commencer par le périmètre à prendre en compte et les objectifs à
atteindre. Il faut prendre en compte la demande du client, ce qu’il attend, et
identifier les gains potentiels en termes de performances et de budget. à la fin de
cette étape on doit avoir la charte du projet.

2/ measure: elle consiste à sélectionner les variables qui vont être références
pour évaluer les progrès obtenus durant l'étude ainsi que les outils qui seront mis
en œuvre pour recueillir les données.et Il est important à ce stade de se baser sur
des variables et des données fiables, qui permettront ensuite d’obtenir des
indications pertinentes.ce choix de mesures est décidé par l'équipe du projet.

3/analyze: lors de cette étape, on sera ramené à mettre en place un ensemble des
outils statistiques qui vont permettre de traiter les données récoltées lors de
l’étape précédente. Il s’agit d’un pur traitement mathématique des données dont le
but est d’identifier clairement la ou les causes du problème à résoudre. L’écart
existant entre la situation réelle et les objectifs fixés est analysée afin
d’identifier la cause initiale du problème. on peut aussi identifier comment les
entrées du processus affectent les sorties et séléctionner des causes potentielles
du problème.

4/improve: Le but de cette étape est d'identifier des solutions simples et pour
éliminer et prévenir les causes racines liées aux problèmes de processus, Les
améliorations à apporter au processus ou au projet vont être mises à en place lors
de cette étape. donc on doit séléctionner des solutions qui sont efficaces et
applicable techniquement et en termes des coûts.à la fin il reste le test de la
solution pour s'assurer de son efficacité.

5/ control: Cette dernière étape de la méthode DMAIC va permettre la mise en place


du contrôle de la solution choisie à partir d’indicateurs pertinents.L’objectif de
la procédure de contrôle mise en place dans la méthode DMAIC est de se donner la
possibilité de rectifier les améliorations apportées si l’on n’obtient pas les
résultats objectifs. on peut créer un plan de contrôle pour surveiller la
performance de la solution et pour évaluer sa stabilité dans le temps.

les outils:
1-define:
QQOQCP:permet de mener une analyse fine de la situation . Et ce d'une manière
constructive, basée sur un questionnement systématique de façon à tourner le
problème dans tous les sens.on pose des questions comme Quoi :pour l'objet ou
l'opération concerné.Qui : parties prenantes du projet. Où : lieu ou l'étape
concerné. Quand : moment, planning, durée. Comment : matériel,
équipement.Pourquoi : motivations et les objectifs du projet.
cartographie des processus: représentation graphique des processus d’une
organisation. Elle met en exergue le lien entre les tâches qui forment le processus
et leur enchaînement.donc Elle donne une visibilité globale sur le fonctionnement
d’une organisation, d’un service d’une entreprise.

2-measure:
Brainstorming: un exercice d’idéation, une technique de créativité, qui se fait en
équipe, dans le but de générer un maximum de nouvelles idées dans un temps imparti
pour répondre à une problématique posée en amont.
Les indicateurs de performance: ou les KPI, sont des outils d’aide à la gestion
d’entreprise.utilisées pour mesurer la performance des processus métiers pour
pouvoir mieux les gérer, et les améliorer.

3-Analyze:
Diagramme de corrélations: également appelé " Diagramme de dispersion ". Il permet
d'illustrer la relation entre deux phénomènes variables (cause-effet) et observer
l'influence de l'une sur l'autre.Déterminer les deux phénomènes à étudier (Cause-
Effet).on doit Recueillir les paires de données à utiliser.Tracer la cause sur
l'axe des X et l'effet sur l'axe des Y.Pointer, sur le graphique, les paires de
données.
Trouver l'équation de la droite de régression (Y = aX + b), calculer le cœfficient
de corrélation r2 et tracer la droite de régression.et on Analyse le graphique.

carte de contôle multivariée: un type de carte de contrôle des variables qui montre
comment des variables corrélées, ou dépendantes, influencent conjointement un
procédé ou un résultat.Par exemple, on peut utiliser une carte de contrôle
multivariée pour déterminer si la température et la pression sont conjointement
maîtrisées dans la production de pièces de plastique moulées par injection.

4-improve: pour cette étape on peut établir des plans d'action à partir des
sessions brainstorming en équipe.ou utiliser un dispositif poka-yoke pour empêcher
les erreurs humains qui influencent le processus étidié, ou bien on utilise des
outils du lean comme le SMED pour la réduction du temps de chengements de série,
donc plus de temps sera exploité pour la production.

5-control:
on peut faire des audit de processus: pour mesurer l'ecart entre la performance
prévue et celle rélisée.oou bien on procède par la démarche PDCA, plan do, check et
act, pour tester d'une manière repetetive et incrémentale nos solutions
potentielles obtenues.

Pour conclure sur la méthode DMAIC elle a pour but la résolution de problèmes,
qu’il s’agisse de processus ou de gestion de projet. Le principe consiste à réduire
le nombre de variables entrant en jeu dans le processus, car c’est de cette
variabilité que peuvent provenir tous les problèmes. Une fois les causes
identifiées et les solutions mises en place, le mécanisme de contrôle permet de
poursuivre le processus d’amélioration continue mis en place.

si vous avez des questions vous pouvez les poser,merci de votre attention.

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