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DUT GE
Table des matières
Table des matières ................................................................................................................... i
ii
Cours de Mécanique des fluides, M. Peguy Roussel NWAGOUM
II-4- Gaz parfait ou idéal ................................................................................................ 51
II-4-1- Équation d’état d’un gaz parfait ........................................................................ 51
II-4-2- Limitation du modèle de gaz idéal .................................................................... 52
Travaux dirigés N°II ..................................................................................................... 53
Chapitre III : Premier principe de la thermodynamique ......................................... 55
iii
Cours de Mécanique des fluides, M. Peguy Roussel NWAGOUM
III-2-2- Conséquences immédiates ............................................................................... 74
III-3- Identité thermodynamique et entropie d’un gaz parfait .......................................... 74
III-3-1- Température thermodynamique ....................................................................... 74
III-3-2- Pression thermodynamique ............................................................................. 76
III-3-3- Identité thermodynamique ............................................................................... 76
III-3-4- Entropie d’un gaz parfait ................................................................................. 77
III-3-5- Variation de l’entropie d’un gaz parfait lors de quelques transformations simples
...................................................................................................................................... 77
Bibliographie ........................................................................................................................ 79
iv
Cours de Mécanique des fluides, M. Peguy Roussel NWAGOUM
Chapitre 0 : Introduction à la Physique
0-1- Définitions
La physique est la science qui tente de comprendre, de modéliser, voire d’expliquer les phénomènes
naturels de l’univers. Elle correspond à l’étude du mode qui nous entoure sous toutes ses formes, des
lois de sa variation et de son évolution. La physique appliquée est la branche la physique qui
s’intéresse à l’étude de ses applications industrielles, notamment du point de vue de l’équipement dans
les secteurs primaires et secondaires (moteur, machine d’usinage, transformateur etc.). Cette branche
de la physique se trouve dans de nombreux domaines tels que l’acoustique, la balistique, la métrologie,
l’électricité, l’électronique analogique et numérique, etc.
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Chapitre I : Cinématique du solide
Dans ce chapitre, nous présenterons, après avoir rappelé quelques notions de mathématiques, les bases
de la cinématique du solide, c’est-à-dire les outils permettant la description du mouvement d’un solide
sans s’occuper des causes de ce mouvement. Puis nous étudierons les problèmes de cinématique de
contact entre deux solides.
, K et u , v E , on a : u v u v et u u
AB BA
AC AB BC
O et u E , ! A défini par OA u .
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Le produit scalaire des deux vecteurs u et v est le nombre réel suivant noté u v :
u v u v cos u , v
On a les propriétés suivantes :
o Symétrie : u v v u .
o Distributivité : u v w u v u w.
v1 v2 x1 x2 y1 y2 z1 z2 .
v1 v2 0 v1 v2
u v u v sin u , v .
La norme du produit vectoriel u v , représente la surface du parallélogramme défini par les deux
vecteurs u et v .
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x x 0; y x z ; z x y.
y y 0; z y x ; x y z .
z z 0; x z y; y z x.
o Cas de nullité :
Un des vecteurs est nul;
v1 v2 y1 z2 z1 y2 x z1 x2 x1 z2 y x1 y2 y1x2 z .
v1 v2 v3 v1 v3 v2 v1 v2 v3
v1, v2 , v3 v1 v2 v3
Propriétés
Expression analytique
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x1 x2 x3
v1 , v2 , v3 y1 y2 y3 x1 y2 z3 x2 y3 z1 x3 y1 z2 x3 y2 z1 x1 y3 z2 x2 y1 z3
z1 z2 z3
M A v AP v
Propriétés
M B v BP v BA AP v AP v BA v
M B v M A v BA v
Un champ de vecteurs u M est dit antisymétrique s’il existe une application antisymétrique R telle
que M , N , on a la relation u N =u M R MN .
MN u N = MN u M
Propriété
I-1-4-2- Torseurs
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On appelle torseur un ensemble formé d’un champ de vecteurs antisymétriques u M et de son
vecteur R.
Notation : O R, u O .
M O, F OA F OO OA F M O, F OO F
Ainsi, le champ M O, F est antisymétrique. On peut donc lui associer un torseur avec F comme
résultante.
Quelle que soit l’étude cinématique à réaliser, on a toujours besoin de la situer dans le temps. On
appelle instant t ou date t le temps écoulé depuis une origine des temps t0 0 , choisie arbitrairement.
L’unité de mesure du temps est la seconde, noté s.
I-2-3- Trajectoire
On appelle trajectoire du point (M) d’un solide (S) l’ensemble des positions occupées successivement
par ce point, au cours de son déplacement par rapport à un référentiel donné.
Les paramétrages qui définissent la position d’un point dans un repère sont habituellement :
o les coordonnées cartésiennes,
o les coordonnées cylindriques (ou polaires),
o les coordonnées sphériques.
Le type de coordonnées est choisi en fonction du problème que l’on a à traiter (problème à symétrie
de révolution autour d’un axe, problème à symétrie sphérique…).
I-2-3-1- Les coordonnées cartésiennes :
x, y, z sont les coordonnées de M dans un repère
O, u x , u y , u z .
La donnée des 3 variables x, y, z définit 1 point et
un seul de l’espace.
Le vecteur de position de M par rapport à est donnée par :
OM xu x yu y zuz
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I-2-3-2- Les coordonnées cylindriques ou polaires :
x cos
y sin
NB : En coordonnées polaires on supprime la composante suivant u z
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Ce vecteur peut encore être exprimé dans par :
OM r sin cos u x r sin sin u y r cos u z
X ax by cz
dX
ax by cz
dt
dx dy dz
avec 0.
dt dt dt
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dx1 d dx1
d d cos x sin y y1 dt y1 .
dy dX dX
De la même façon 1 x1 ay1 bx1 .
dt dt dt 1
Cette expression peut encore s’écrire de la manière suivante :
dX dX
z ax1 by1 cz .
dt dt 1
En posant 1 z où 1 est le vecteur de rotation de 1 par rapport à .
dX dX
1 X . D’où la formule de Varignon
dt dt 1
Application 1 :
Considérons deux référentiels O, ex , ey , ez et O, er , e , ez .
Déterminer la dérivée des vecteurs de la base er , e , ez dans le
référentiel .
2 0 2 1 1 0
Cette relation reste valable pour un nombre quelconque de repères. Elle est semblable à la relation de
Chasles sur la somme des vecteurs.
n
n 0 i i 1
i 1
dV dV
1 V
dt dt 1
1 1
dV dV
1 V
dt 1 dt
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I-3-4- Vecteur position d’un point d’un solide
Le vecteur de position du point M t du solide (S) dans le repère , à la date t, est le vecteur OM t
, où O est l’origine du repère .
OM t a t x b t y c t z
t, est la dérivée par rapport au temps, pour un observateur lié au repère , du vecteur position OM t .
dOM t
V M
dt
V M est tangent à la trajectoire et est orienté dans le même sens que cette trajectoire.
d
M
dt
V M
Application 2 :
On considère l’hélicoptère de la figure ci-dessous se déplaçant à vitesse constante v vex le long de
l’axe O, ex fixe dans le référentiel O, ex , ey , ez . Exprimer la vitesse et l’accélération du point M
se trouvant à l’extrémité de la pale en utilisant la formule Varignon. Les pales ont un rayon R et
d
tournent avec une vitesse angulaire constante .
dt
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I-4- Cinématique du solide
I-4-1- Champ des vitesses des points d’un solide
Soient A et B deux points quelconques appartenant au solide S1 supposé indéformable et sont
en mouvement par rapport à un repère 0 (comme observé sur la figure ci-contre).
d AB d AB
1 0 AB
d t 0 d t 1
Or, les A et B sont liés au solide S1 , le vecteur AB est invariant par rapport à 1 . Sa dérivée
temporelle dans 1 est nulle :
d AB d AB
0 1 0 AB
d t 1 d t 0
En utilisant la relation de Chasles, on obtient la relation suivante :
d AO OB
d OB
d AO
AB
dt dt dt 1 0
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V A 0
d OA
d OB
et V B 0
dt dt
0 0
Finalement, on obtient la relation :
V A 0 V B 0 AB 1 0
1 0 1 0
A et B
V A 0 A V B 0 B
La vitesse au point B sera donnée par :
V B 0 V A 0 BA 1 0
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1 0
A ,
0 A
d V A 0
d V B 0
d AB 1 0
dt dt dt
0 0
0
A 0 B 0 AB
d 1 0
d AB
1 0
dt dt
0
0
Pour calculer la dérivée de AB par rapport au temps, on utilise la formule de changement de base de
dérivation, soit :
d AB d AB
1 0 AB 0 1 0 AB.
d t 0 d t 1
On en déduit la formule de changement de point du champ des vecteurs accélérations d’un solide :
d 1 0
A 0 B 0 AB
dt
1 0 AB 1 0
0
Ainsi, le champ des vecteurs accélérations des points d’un solide ne peut pas être représenté par un
torseur, du fait de l’existence du dernier terme. Ce point est très important et marque la différence
entre champ des vitesses et des accélérations.
Application 3 :
Reprenons l’exemple l’hélicoptère de l’application 2 et exprimons la vitesse et l’accélération du point
M se trouvant à l’extrémité de la pale en utilisant la formule fondamentale de cinématique du solide.
Les pales ont un rayon R et tournent avec une vitesse angulaire constante et déplaçant à vitesse
constante v A vex cte .
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I-5- Mouvement d’un solide autour d’un point fixe
I-5-1- Angle d’Euler
Considérons un solide (S) en mouvement autour d’un point fixe O de sorte qu’il existe un point de (S)
coïncidant en permanence avec O. L’étude du mouvement de (S) par rapport au repère fixe
0 O, i0 , j0 , k0 est caractérisée par 03 paramètres (angles d’Euler) qui permettent d’exprimer
S 0 de manière intéressante.
Si on considère le repère O, i , j , k comme étant lié au solide, le passage de 0 à est possible
moyennant trois rotations successives.
autour de k 0 .
Deuxième rotation : on passe de 1 O, u , v , k0 à 2 O, u , w, k par une rotation d’angle autour
de u .
1 0 k0 2 1 u 2 k
u , v , k base directe
0 u , w, k base directe i , j , k base directe
Les trois angles , et sont appelés angles d’Euler et chacun d’eux caractérise un mouvement
particulier. Les noms qui leur sont attribués ont été empruntés de l’astronomie. Ainsi, est un angle
qui caractérise la précession (mouvement conique très lent effectué par l’axe de rotation de la terre)
, caractérise la nutation (léger balancement, de caractère périodique que subit l’axe de rotation de
la terre) et caractérise la rotation propre du solide.
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I-5-2- Vecteur rotation
En utilisant la loi de composition des vecteurs de rotations, on obtient :
0 S 2 2 1 1 0 k0 u k
Dans les bases i0 , j0 , k0 et i , j , k on a :
A chaque instant, on doit distinguer 3 points confondus dont les vitesses et les accélérations sont
différentes en général :
- le point matériel I1 I1 S1 ;
- le point matériel I 2 I 2 S2 ;
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On appelle vitesse de glissement de S1 et S2 , la vitesse de I1 par rapport à S2 .
C’est une vitesse indépendante du repère par rapport auquel S1 et S2 sont en mouvement, et elle
est contenu dans le plan tangent commun à S1 et S2 .
Cas particulier
Lorsque la vitesse de glissement est nulle, on dit qu’il y a absence de glissement.
vg S1 S2 0 v I1 0 v I 2 0 v I1 0 v I 2 0 0
Si l’on choisit 1 ou 2 comme repères de travail on aura :
v I1 1 v I 2 1 v I1 2 v I 2 2 0
v M S2 v I1 S2 S1 S2 I1M vg S1 S 2 S1 S2 I1M
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S1 S2 t n
Le vecteur n exprime une rotation instantanée autour d’un axe au plan tangent; il caractérise le
pivotement de S1 S2 . Ainsi, t n est la vitesse angulaire de roulement/pivotement.
Remarque : Lorsque la vitesse de glissement est nulle, on dit qu’il y a roulement et pivotement.
Application 4 :
On considère une roue (modélisée par un disque) de centre G et rayon R roulant sans glisser sur le sol
horizontal (axe O, ex ) tout en restant dans le plan vertical ex , ey .
Le référentiel terrestre (lié au sol) est O, ex , ey , ez . Son centre G a pour vitesse v G xex . On
repère la position angulaire de la roue à l’aide de l’angle ex , GM .
1. Exprimer la vitesse du point M.
2. En déduire la vitesse de M au passage en I, point de contact entre la roue et le sol.
3. Exprimer la condition de roulement sans glissement de la roue.
4. Exprimer alors l’accélération du point de contact I élément de la roue.
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Travaux Dirigés sur la Cinématique du solide
Exercice I
1. Montrer que le champ des vitesses d’un solide indéformable est équiprojectif.
d AB
2. Montrer que pour deux points A et B du solide R AB.
dt
Exercice II
On définit par :
o 0 O, x, y, z un repère de référence
lié au sol.
o 1 A, u, v, z un repère lié au tube.
Le point B caractérise la bille et la vitesse
angulaire du repère 1 0
La bille glisse dans le tube à la vitesse V et le tube tourne à la vitesse angulaire . Calculons la
vitesse de la bille par rapport au sol V B 0 et l’accélération de la bille par rapport au sol B 0
Exercice IV
Considérons un robot constitué d’un socle 0 et de deux bras 1 et 2 (Voir figure ci-dessous).
Soit les repères :
o 0 O, x0 , y0 , z0 repère fixe lié au socle 0.
o 1 O1 , x1 , y1 , z0 repère lié au bras 1.
o 2 O1 , x2 , y2 , z0 repère lié au bras 2.
On donne :
OO1 l1 x1 ; O1M l2 x2
1 t x0 , x1 ; 2 t x1 , x2
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1. Calculer 1 0 et 2 0 .
2. Calculer V M 0 par composition des vitesses
3. Calculer M 0 .
Exercice V
On considère le mouvement d’un vérin hydraulique composé d’un corps 1 de longueur constante l et
d’une tige mobile 2. La course de 2 par rapport à 1 est définie par AB x t x .
La rotation du vérin est définie par l’angle t x0 , x porté par z 0 .
Exercice VI
Soit le système mécanique composé d’une tige OO2 de longueur L et d’une plaque rectangulaire de
dimension 2a et 2b articulée en O2 avec la tige (voir figure). 0 étant fixe; 1 en rotation de
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autour de z0 . La plaque tourne autour de la tige à une vitesse angulaire . On donne cte , cte
et cte .
l’axe y1 dans le plan x1 , z0 . Soit P un point mobile sur la barre AB tel que AP rz2 , OA ax1 et
Exercice VIII
Une tige homogène de longueur AB L et le centre G est en mouvement tel que, son extrémité A soit
assujetti à se déplacer suivant l’axe vertical O, z0 d’un repère orthonormé fixe 0 O, x0 , y0 , z0 .
L’autre extrémité B est en mouvement quelconque dans le plan x0 , y0 .
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1. Déterminer le nombre de paramètres nécessaires pour décrire totalement le mouvement de la tige
et construire les différents repères permettant de faire l’étude cinématique de la tige.
2. Déterminer la vitesse instantanée de rotation de la barre par rapport à 0 .
3. Déterminer les différentes figures planes et les matrices de passage.
4. Déterminer la vitesse et l’accélération absolue des points A, B et G exprimé dans le repère 1 .
Dans certaines fêtes foraines, on peut voir des motards évoluer dans des cages en acier.
Le but de cette application est d’étudier le mouvement de la roue arrière connaissant la vitesse de la moto.
La roue arrière S de rayon r 0,3 m roule sans glisser à l’intérieur de la cage en acier C de rayon
R 2,5 m .
Le point de contact est noté A ; on pose ex , ex1 et la vitesse de la roue arrière.
1. Compléter, sur le schéma, les référentiels 0 ex , ey , ez
lié à la cage C et ex1 , ey1 , ez1
situant le centre de la roue arrière O1 et lié au cadre de la moto.
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2. Déterminer l’expression de la vitesse du point O1 par rapport à C. Sachant que la moto a une
vitesse de 25 km h 1 , faire l’application numérique pour (exprimé en tr min 1 )
3. Déterminer la relation entre et . Faire l’application numérique pour (exprimé en
tr min 1 )
Une commande de soupape de moteur de voiture se compose d’une came (arbre à cames) ou
excentrique (S) glissant directement sur le poussoir C guidé verticalement par le bâti , qui agit
directement sur la soupape.
Soit O, ex , ey , ez un référentiel lié au bâti . L’excentrique est
assimilé à un disque de centre C, de rayon r, il tourne autour de l’axe
O, ez lié à à vitesse constante.
Soit 1 O, er , e , ez un référentiel lié à S tel que :
OC aer a 0 et ex , er .
Le contact entre (S) et (C) se fait au point I.
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Chapitre II : Cinétique des systèmes et du
solide
Comparé à la cinématique, la cinétique du solide est l’étude des mouvements d’un solide en prenant
leurs masses. Dans ce chapitre, nous définirons : la notion de masse, d’opérateur d’inertie, les éléments
cinétiques d’un système matériel fermé, composé d’un ou plusieurs solides, tels que la résultante
cinétique, moment cinétique ou l’énergie cinétique. Ces différentes quantités font intervenir les
vitesses des différents points du système ainsi que leurs masses.
m ;
Pour un système matériel continu, nous définissons par dm un élément de masse autour d’un
point quelconque du système.
- La masse volumique est
kg m3
m
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- Pour une ligne matérielle, l’une des dimensions est plus grande que les deux autres (fil, barre),
la masse linéique est la quantité
kg m
où dl est l’élément de longueur. La masse totale est donc
m
Point matériel : c’est un point géométrique affecté d’une masse m. La masse spécifique ne
peut être définie dans ce cas.
Si O G on aura :
II-1-2-2- Remarques
Si S S1 S2 Sn alors on aura :
,
n
avec mi mi Si , i 1, 2, , n et m mi
i 1
Exemple d’application
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II-1-3- Référentiel barycentrique
Le référentiel barycentrique G d’un solide S est un référentiel en translation par rapport au
référentiel d’étude , dans lequel le centre d’inertie G du système S est fixe.
Propriétés
G étant en translation par rapport à , G
S : le vecteur rotation instantané
d’un solide S par rapport à un référentiel est aussi le vecteur rotation instantané du solide
S par rapport au référentiel barycentrique G .
La vitesse d’un point M quelconque dans le référentiel peut se décomposer comme suit :
dOM
v M
dt
v M
Notations : I O, S , I , S et I , S ou simplement I O , I et I .
est I xOy, S
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Par exemple permutation, on aura I xOz, S et I yOz, S
I Oz, S
I O, S
On les appelle les produits d’inertie du solide. Nous en reparlerons plus loin.
OP OG GP , soit x ,y et z .
S S
I Ox
IOx y z 2 dm
2
S
De même, on a : I xz et I yz .
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Ces six relations constituent les relations de Huygens. Elles sont souvent appelées relations de
transport des moments d’inertie et des produits d’inertie. Les relations relatives aux moments d’inertie
permettent d’énoncer le théorème suivant.
Théorème de Huygens: Le moment d’inertie d’un solide par rapport à un axe est égal au
moment d’inertie par rapport à un G parallèle à et passant par le centre d’inertie G, augmenté
du produit de la masse totale du solide par le carré de la distance entre les deux axes.
Lorsque les produits d’inertie de la matrice O, S sont nuls dans la base B, le repère O, i , j , k
sera appelé repère principal d’inertie, ses axes sont les axes principaux d’inertie et la matrice O, S
est la matrice principale d’inertie.
I xx 0 0
O, S 0
0
I yy
0 dans une base principale d’inertie B i , j , k .
0 I zz
Lorsque les trois éléments de la diagonale sont distincts A B C, il existe un seul repère
principal d’inertie.
Lorsque deux parmi les trois éléments de la diagonale sont identiques et différents du troisième
(exemple A B C ), il existe une infinité de repères principaux d’inertie ayant l’axe Oz en
commun (symétrie cylindrique).
Lorsque les éléments de la diagonale sont identiques A B C toute direction passant par O
est une direction principale d’inertie et tout repère ayant O comme origine est un repère principal
d’inertie. On dira alors que l’opérateur est sphérique (symétrie sphérique).
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II-3- Les grandeurs cinétiques
II-3-1- Résultante cinétique
La résultante cinétique (ou quantité de mouvement) p S du solide S en mouvement dans
le référentiel est la somme des quantités de mouvement élémentaires de chacun de ses points :
p S
ou encore :
p S 0 ;
p S 0 v M 0 dm
S
angulaire de la roue à l’aide de l’angle ex , GM .
Le référentiel terrestre (lié au sol) est O, ex , ey , ez . Son centre G a pour vitesse v G vex .
Déterminer la résultante cinétique de la roue.
A S
ou encore :
A S
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Soit B (le point B est quelconque).
B S 0
Ainsi C A mv G , A S
Cas particulier
Évaluons le moment cinétique par rapport au point G.
G S
dOM
Or v M
dt
G S
G S 0 G S G
A S AM v M dm
S
A S A S G AG mv G
D’où le premier théorème de Koenig : Le moment cinétique d’un système par rapport à un point
quelconque A est égal à la somme du moment cinétique dans le repère barycentrique et du moment
cinétique AG mv G d’un point matériel fictif placé en G, affecté de la masse totale de G.
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Soit un axe de vecteur unitaire u et A un point
quelconque . S A S 0 u
Considérons un repère lié au solide G, i , j , k , un repère fixe 0 O, i0 , j0 , k0 et un repère
barycentrique G G, i0 , j0 , k0 .
a- Le solide (S) est animé d’un mouvement de translation par rapport 0 .
A S 0 G S 0 mv G 0 GA
or G S 0 G S G GM v M G dm .
S
dGM
Et v M G v M G .
dt
G
A S 0 mv G 0 GA
v A 0 v M 0 .
A S 0
Représentation matricielle : A S 0 A, S S 0 .
31 33 31
v A 0 v M 0 .
A S 0
Posons S 0
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S 0 A S 0 u
S 0 I , S
d- Le mouvement de (S) est quelconque
On a : G S 0 G S G avec G fixe dans G .
G S G J G, S S G J G, S S 0
De l’expression générale de O S 0
O S 0 G S 0 mOG v G 0
O S 0 J G, S S 0 mOG v G 0
rotation translation
Ec S
ou encore :
Ec S
Ec S
dOM
Or v M
dt
Ec S
1
v G v M G dm
2
2 S
Ec S
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Ec S m v G Ec S G : C’est le deuxième théorème de Koenig.
1 2
2
II-3-3-3- Autres résultats relatifs à un solide
a- Le solide (S) est animé d’un mouvement de translation par rapport 0
v M G
Ec S G
Ec S 0 m v G 0
1 2
2
Dans un mouvement de translation, tous les points du solide sont animés de la même vitesse.
b- Le solide (S) a un de ses points fixe dans 0
Soit A S tel que A est fixe dans 0 .
v M 0 v M 0
2
Ec S 0
1
v M 0 dm
2
2 S
1
Ec S 0 0 A, S 0
2
Sous forme matricielle :
1 t
Ec S 0 0 A, S 0
2
13 33 31
Conséquence
Le centre de masse G étant fixe dans G , on a alors :
1
Ec S G S G J G, S S 0
2
Comme S G S 0
1 t
Ec S G 0 G , S 0 (où est un repère lié à (S))
2
13 33 31
c- Le solide (S) est animé d’un mouvement de rotation autour d’un axe fixe dans 0
Soit un axe fixe dans 0 de vecteur unitaire u et un repère lié a (S).
Puisque le mouvement de rotation se fait autour , 0 u .
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Considérons A , donc A est fixe dans 0 .
Ec S 0
1
Ec S 0 2 I , S
2
d- Le solide (S) est animé d’un mouvement quelconque
On utilise le deuxième théorème de Koenig :
Ec S 0
S G G, S S 0 m v G 0
1t 1
Ec S 0
2
2 2
rotation translation
Application 2
On considère à nouveau une roue modélisée par un disque homogène de centre G et rayon R
roulant sans glisser sur le sol horizontal (axe O, ex ) tout en restant dans le plan vertical ex , ey .
Le référentiel terrestre (lié au sol) est O, ex , ey , ez . Son centre G a pour vitesse v G vex . On
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Chapitre III : Dynamique du Solide et ses
Théorème Généraux
L’étude de la dynamique des corps solides est un problème d’un grand intérêt théorique et pratique.
Cette étude se présente sous deux aspects :
Connaissant le mouvement, analyser les forces qui sont en jeu;
Connaissant les forces, prévoir le mouvement.
Elle fait appel à un certain nombre de principes et théorèmes généraux de la mécanique classique
(principe fondamental de la dynamique ou théorème de la résultante dynamique, théorème du moment
cinétique et théorème de l’énergie cinétique). L’étude donne lieu généralement à un système
d’équations différentielles du 2nd ordre qui par intégration donne des équations différentielles du 1 er
ordre appelées intégrales premières du mouvement.
Par conséquent, ce chapitre a pour objectif de :
Maîtriser et savoir appliquer le principe fondamental de la dynamique;
Savoir mettre en œuvre les théorèmes généraux;
Maitriser les notions de fonction de forces de potentiel et de la puissance;
Interprétation de la résolution des équations différentielles du mouvement.
Ou encore
Ces deux vecteurs forment un torseur; en effet, le moment vérifie la formule de changement de point :
Par conséquent, on peut définir le torseur des efforts (ou torseur des actions mécaniques) qui sera
définit comme suit :
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On distingue parmi les efforts appliqués à un système matériel fermé :
Les efforts intérieurs : exercés par une partie du système sur une autre partie du système, donc
par des éléments intérieurs au système étudié;
Les efforts extérieurs : exercés par des éléments ne faisant pas partie du système, donc extérieurs
au système étudié.
Ces efforts peuvent résulter d’actions à distance (exemple : poids, force d’interaction électromagnétique)
ou d’action de contact (exemple : réaction du support, force de pression…).
L’ensemble des deux forces s’exerçant sur la tige forme un couple, puisque
la résultante est nulle. Un couple est responsable d’une rotation uniquement :
on parle par exemple du couple moteur exercé par un moteur sur la partie
tournante qu’il entraîne.
Comme
III-1-2-2- Glisseur
Un glisseur est un ensemble de forces dont le moment est nul en un point.
Le torseur associé à cet ensemble de forces est un glisseur.
Si le moment est nul en B : M B R 0 , alors le moment en un autre point A est perpendiculaire à la
résultante R et s’écrit :
Tout se passe comme si une seule force R était appliquée en B; le torseur, ici un glisseur, est aussi
appelé force.
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Remarque
La réaction d’axe, action mécanique exercée par S2 par rapport à S1 est quelconque et n’a
aucune raison d’être nulle; de la même manière, les composantes du moment en O de l’axe
perpendiculaires à n’ont aucune raison d’être nulles
Pour mettre en mouvement S2 par rapport à S1 , il suffit d’exercer un couple dont le
moment en O est quasi nul.
III-1-3-2- Liaison rotule parfaite
Une liaison rotule entre le solide S1 et le solide S2 est une liaison autorisant toutes les rotations
S2 autour de l’un de ses points O, fixe par rapport à S1 ( S2 possède 03 degrés de libertés de
rotations par rapport à S1 ).
Elle est parfaite si le moment en O des actions de contact exercé par S1 sur S2 (ou par S2 sur
S1 ) est nul :
M O R 0.
Remarque
La résultante de l’action mécanique de S1 sur S2 (ou réaction de S2 sur S1 ) est
quelconque et n’a aucune raison d’être nulle.
Pour mettre en mouvement S2 par rapport à S1 , il suffit d’exercer un couple dont le moment en
O est quasi nul.
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a S 0 M 0 dm ;
S
a S 0 : Résultante dynamique
O S 0
Considérons un point quelconque A
O S 0
Ce résultat est indépendant de A en raison de l’équiprojectivité du torseur dynamique.
A S 0
En dérivant dans 0 .
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d A S 0
dt 0
d A S 0
A S 0 v A 0 mv G 0
dt 0
Donc en général C D , l’égalité C D est vérifiée dans les quatre cas particuliers suivants :
Considérons un repère lié au solide G, i , j , k , un repère fixe 0 O, i0 , j0 , k0 et un repère
barycentrique G G, i0 , j0 , k0 .
a- Le solide (S) est animé d’un mouvement de translation par rapport à 0
Comme vu précédemment :
A S 0
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En pratique, A S 0 est connue par ses composantes dans un repère lié au solide où J A, S
aurait été calculé.
d A S 0
A S 0
dt 0
S 0 A S 0 u
d S 0
S 0
dt 0
On a : A S 0
Or
d G S 0
G S 0
dt 0
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A S 0
d
dt
J G, S S G m G 0 GA
0
NB : Ne pas oublier que, même si la dérivation est effectuée par rapport à 0 , l’opérateur J G, S
est souvent exprimé dans un repère lié à (S).
Les actions mécaniques intérieures, résultant des actions d’une partie de (S) sur une autre partie
de (S); ces actions sont appelées forces intérieures et noté dFi ;
Les actions mécaniques extérieures résultant des actions du milieu extérieur sur (S); ces actions
sont appelées forces extérieures et notées dFe .
Il faut choisir convenablement les conditions aux limites du système pour pouvoir classer les actions
(forces) intérieur et extérieures.
En un point M du système (S), la relation fondamentale de la dynamique s’écrit
En un point A quelconque de l’espace les moments de ces forces sont donnés par :
Les actions mécaniques extérieures qui s’exercent sur (S) sont représentées par un torseur
Fext
Fext
A
M F
A ext
Fext : est la résultante des forces extérieures s’exerçant sur le système (S)
M A Fext : est le moment au point A des forces extérieures s’exerçant sur le système (S).
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Le principe fondamental de la dynamique montre que dans tout référentiel Galiléen, le torseur
dynamique DA est égal au torseur des forces extérieures Fext .
A
L’égalité des deux torseurs induit l’égalité de leurs éléments de réduction. Ce principe équivaut à la
généralisation des lois de Newton. Les éléments des deux torseurs peuvent être calculés séparément
et ensuite faire l’égalité des expressions obtenues.
Le point A par rapport auquel on calcul les moments est un point quelconque, il faut faire un choix
judicieux pour faciliter l’écriture des équations. Souvent dans les problèmes de mécanique, on choisit
le centre de masse du système car le moment d’inertie intervenant dans les calculs est plus facile à
déterminer.
S S1 S2
Le torseur des forces extérieures s’exerçant sur S1 se décompose en :
F
ext S1
: résultant des actions du milieu extérieur (S) sur S1 ;
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S S
2 1
: résultant des actions de S2 S1 ;
Le torseur des forces extérieures s’exerçant sur S2 se décompose en :
Fext S 2
: résultant des actions du milieu extérieur (S) sur S2 ;
S S
1 2
: résultant des actions de S1 S2 ;
Appliquons le principe fondamental de la dynamique dans le repère Galiléen 0 aux différents
systèmes :
À S1 : D S1 0
À S2 :
D S1 0
À S :
D S 0
Ainsi, le torseur des efforts exercés par exercés par S1 sur S2 et le torseur des efforts par S2
sur S1 sont opposés dans le cas où les systèmes matériels S1 et S2 sont disjoints
S1 S2 .
Conséquences
R FS S 2 R FS S1
1 2
Éléments de réductions
M A FS1 S 2 M A FS2 S1
III-4- Théorème de l’énergie cinétique
Dans de nombreux cas, pour déterminer l’équation du mouvement d’un solide où d’un système
de solide, il est plus judicieux d’utiliser le théorème de l’énergie cinétique afin d’aboutir à la solution
du problème de mécanique.
De plus la dérivée de l’énergie cinétique est liée à la puissance des efforts intérieurs et extérieurs
agissant sur le solide.
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III-4-1- Puissance d’un couple appliqué à un solide
Dans le cas d’un solide soumis à des forces dont la résultante est nulle. Son moment résultant est le
même en tout point du solide. On le notera C M d .
S
La puissance du couple est P 0 S 0 .
Le travail élémentaire du couple est W 0 P 0 dt S 0 dt .
III-4-2- Puissance d’un torseur de forces appliquées à un solide
Dans le cas d’un solide soumis à des forces ponctuelles et volumiques on a :
PF S
P F S R F S v A 0 M A F S S 0
Donc le résultat est le comoment du torseur des forces appliquées et du torseur cinématique.
Soit M S un point matériel de masse dm et f M la résultante des forces agissant sur M. Ces
forces appartiennent au torseur des extérieures et intérieures à (S).
On a :
d dm
dt 2
2
v M 0 P f M 0
En étendant la somme à tous les points de (S) on aura :
d
dt
Ec S 0 P F S 0 : Puissance des torseurs des forces intérieures et extérieures.
Ici F S F F (la contribution des forces intérieures doit être prise en considération
ext S int S
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Pour un solide (S) on a : P Fint S 0 0
D’où
d
dt
Ec S 0 P Fext S 0
Soit R Fext S 0 la résultante de forces extérieures agissant sur (S).
R Fext S 0
Ainsi Fext S 0 .
P Fext S 0
dEc S 0
dt à
d Ec S 0 Ep d Em S 0
P Fext nc S 0
dt dt
0 0
Lorsque la puissance du torseur des forces extérieures non-conservatives est nulle, on aura :
Dans ce cas, on dira on dira que torseur des forces extérieures qui agissent sur le système (S) est
conservatif.
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Chapitre II : Notion de quantité de Chaleur
Généralités sur la thermodynamique
Objectifs du chapitre :
Dans ce chapitre, nous présentons : la notion de la température et la dilatation thermique, de la chaleur
et ses modes de propagation, température et d’équilibre thermodynamique et la notion sur la
dilatation thermique.
où a et b sont deux constantes dont la détermination dépend des valeurs 1 et 2 des deux
températures de référence pour lesquelles x prend les valeurs x1 et x2 . En fait, la relation (1) peut être
représentée par une droite dont il suffit de connaître deux points.
II-1-2-1- Échelle Celsius ou centésimale
A la pression atmosphérique normale, la température d’équilibre entre la glace et l’eau caractérise
l’état d’équilibre 1 0 . Pour 1 0 , la grandeur thermométrique x prend la valeur x0 qui peut être
la hauteur atteinte par la colonne de mercure pour 1 0 .
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x100 x0
x x0 (2)
100
ou
x x0 1 (3)
x100 x0
En posant , où est appelé coefficient thermométrique.
100 x0
On peut exprimer également la température :
x x0
(4)
100 x100 x0
Le degré Celsius est la variation de température qui produit une variation de la grandeur
thermométrique égale à un centième de la variation obtenue quand la température passe de 0 à
100.
II-1-2-2- Échelle des gaz parfaits
Aux pressions suffisamment basses, tous les gaz possèdent la même loi de variation de la pression
en fonction de la température (à volume constant). Quand la pression p tend vers zéro, tous les gaz
réels tendent vers un même état limite appelé ‘état parfait’. On peut donc utiliser la pression d’un
gaz parfait comme grandeur thermométrique et écrire d’après (3) :
p p0 1 0 (5)
1
Pour tous les gaz, 0 .
273,15
C’est cette échelle qui donne la définition légale de la température.
D’après (5) on écrira :
p p0
(6)
100 p100 p0
Le degré légal est la variation de température qui produit, à volume constant, une variation de
la pression d’une masse quelconque de gaz parfait égale à un centième de la variation obtenue
quand la température passe de 0 à 100.
1 1
D’après (5) on peut écrire p p0 0 . On peut alors définir : T et donc
0 0
p p0 0T (7)
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T est la température absolue, elle est toujours positive. Son zéro : T 0 correspond à la température
1
Celsius de 0 273,15 °C .
0
L’unité de la température absolue est le Kelvin (K).
Q mc f i
Le produit C mc est appelée capacité calorifique du corps. Si la masse du corps est rapportée à une
mole de masse molaire M, C est appelé capacité calorifique molaire.
Unités : Q en joule (J), m en Kilogramme (Kg), c en J Kg 1K 1 , f i en (°C) ou en (K). Pour l’eau
c 4200 J Kg 1K 1; pour la glace c 2500 J Kg 1K 1.
Exercice d’application:
Un réservoir d’eau chaude contient 160 Kg d’eau à 20°C.
a) Calculer la quantité d’énergie nécessaire pour élever la température de l’eau jusqu’à 60°C.
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b) Le temps que cela prendra si le réservoir est alimenté par un système de puissance 5 KW. La chaleur
spécifique de l’eau est : c 4200 J Kg 1K 1.
Exercice d’application:
Une bouilloire électrique de puissance 2,5 KW contient 1,6 Kg d’eau à 20°C. La bouilloire met 2
minutes pour chauffer l’eau de 20°C à 60°C. Calculer la capacité calorifique et la chaleur spécifique
de la bouilloire pleine d’eau.
S’il y’a changement de l’état physique: Q mL.
Exemple :
- L’eau à 100 C passe de l’état liquide à l’état vapeur si elle reçoit de la chaleur.
- L’eau à 0 C passe de l’état liquide à l’état solide si elle fournit de la chaleur.
La chaleur échangée au cours du changement d’état est appelée chaleur de changement d’état ou
chaleur latente L.
Pour un changement solide-liquide : chaleur latente de fusion L f .
Pour un changement liquide-vapeur : chaleur latente de vaporisation LV .
Remarque : Si l’échange de chaleur entre les divers constituants d’un système renfermé dans une
enceinte se fait sans échange de chaleur avec l’extérieur, l’enceinte est dite à parois adiabatiques
(parois ne conduisant pas la chaleur).
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II-3-2- Équilibre thermodynamique
L’hypothèse d’équilibre thermodynamique est suivante : il n’y a pas de mouvement
macroscopique à l’intérieur du système thermodynamique considéré mais il peut y avoir un
mouvement d’ensemble du système. Attention, il y’a un mouvement microscopique : les particules
sont en mouvement incessant, c’est ce qu’on appelle l’agitation thermique. Alors les grandeurs
macroscopiques (température, pression…) du système sont indépendantes du temps. En fait, la notion
d’équilibre thermodynamique n’est pas indépendante de la durée d’observation. En d’autre termes, un
système peut être considéré à l’équilibre pendant un certain temps (ses variables macroscopiques
n’évoluent pas de manière visible), alors que si on l’observe sur un temps beaucoup plus long, il
évolue.
II-3-3- Pression
Soit un fluide en équilibre thermodynamique et en contact avec une paroi solide.
Soit dS M une surface élémentaire de cette paroi solide (Fig. 1) et dS M dSM nM le vecteur surface
associé, nM étant normal à la surface en M. On signale seulement que pour une surface fermée, le
vecteur est orienté vers l’extérieur. La composante normale de la force exercée par le gaz sur cette
surface dF n M est proportionnelle à la norme dS M de dS M . On définit la pression P M régnant
au point M par :
dF n M P M dS M
La pression est une grandeur positive et indépendante de l’orientation de dS M .
On supposera dans la suite qu’il existe une pression en tout point du fluide même si ce point n’est pas
contact avec une paroi (c’est la pression que mesurait un manomètre placé en ce point).
L’unité de pression est le pascal (Pa) : 1 Pa 1 N.m2 . C’est une petite unité, aussi emploie-t-on
souvent le bar : 1 bar 105 Pa. On utilise aussi le millimètre de mercure, la pression moyenne au
niveau de la mer étant 1,013 bar 760 mmHg.
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aux autres variables). On peut alors redéfinir l’équilibre thermodynamique, en écrivant qu’un système
est à l’équilibre si ses variables d’état sont constantes au cours du temps.
II-3-5-2- Équation d’état
Ce qui est intéressant, c’est de prévoir les valeurs prises par certaines variables d’un système,
connaissant les autres par la mesure, par exemple. Il est donc nécessaire de rechercher des relations
entre les variables d’états.
On peut prendre un exemple autre qu’un gaz : on désire connaître la longueur L d’un fil
élastique, sachant que sa température est T et qu’il est soumis à une force F. C’est possible car il existe
une relation reliant L, F et T telle que : f F , T , L 0. Cela signifie que les trois variables F, T et L
ne sont pas indépendantes.
On appelle équation d’état la relation f F , T , L 0.
Pour un fluide homogène non chargé, tel qu’un gaz, l’équation d’état est de la forme f n, P,V , T 0.
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II-4-2- Limitation du modèle de gaz idéal
Pour le cas des gaz réels, il faut tenir compte des interactions entre molécules et leurs volumes propres.
an 2
L’équation empirique établie par Van der Waals : P 2 V nb nRT donne une description à
V
ce gaz réel. Avec a et b sont deux constantes positives, caractéristiques du gaz. Les termes correctifs
an 2
et nb sont, en général, très faibles devant P et V respectivement.
V2
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Travaux dirigés N°II
Exercice I.1 Équation réduite de Van der Waals
2 0
V T V T
1) Etablir les équations liant les pressions PC, température TC et volume VC critiques à a, b et R.
P T V 3
2) On pose , et . Montrer qu’on a 2 3 1 8 .
PC TC VC
Exercice II.2 Équilibre d’un piston
Un cylindre vertical fermé aux deux bouts est séparé en deux compartiments égaux par un piston
homogène, se déplaçant sans frottement. La masse du piston par unité de surface est 1360 kg m . Les
2
deux compartiments contiennent un gaz parfait à la température T1 0 °C. La pression qui règne dans le
2
compartiment supérieur est égale à P1 10 cmHg . L’intensité de la pesanteur est g 10 m s .
1) En écrivant que le piston est à l’équilibre, déterminer la pression, en bars, du gaz dans le compartiment du
bas.
2) On porte les deux compartiments à T2 100 °C. De combien se déplace le piston ?
Exercice II.3
Un récipient contient 10 litres d’eau à la température T1 60 °C .
1) Quel volume d’eau à T2 15 °C faut-il y verser pour obtenir de l’eau à la température T f 30 °C ?
2) Dans le récipient contenant 10 l d’eau à 60 °C , on met un morceau de glace de masse m 800 g à
la température Tg 0 °C . Quelle est la température finale du mélange ?
3) Dans le récipient contenant 10 l d’eau à 60 °C, on plonge une résistance R = 600 Ω parcourue par un
courant d’intensité I 1, 2 A .
a) Quel temps faudra-t-il pour porter l’eau à ébullition ?
b) Une fois l’ébullition est atteinte, combien de temps faudra-t-il pour vaporiser 0.5 l d’eau?
Les pertes sont supposées négligeables et la pression, maintenue constante, est égale à 1 atm.
Exercice II.4
Dans un calorimètre de capacité calorifique C 50 J.K 1 à la température ambiante Ta 17 C , on
plonge un glaçon sec de masse m 50 g , de température T0 0 C et un barreau de cuivre de masse
m 300 g , de température Tc 177 C .
1) Déterminer la masse en eau du calorimètre.
2) Calculer la température d’équilibre Te du mélange.
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1 1
On donne : chaleur massique de l’eau liquide : c 4180 J.Kg .K , chaleur massique du
Exercice II.5
Dans le cylindre d’un moteur Diesel, on fait subir à une certaine quantité de gaz supposée parfait la
transformation suivante :
PA 1 bar, TA 300 K, VA 0, 6 l PB 8 bars, VB 0,17 l
Calculer la quantité de gaz subissant la transformation et la température de l’état B.
Exercice II.6
Soit f une fonction d’état définit à partir des trois variables d’états P, V, T d’un système tel que
f P,V , T 0.
Écrivons les différentielles dV , dP et dT pour en déduire les relations suivantes :
V T
1
T P V P
V P
1
P T V T
T P
1
P V T V
T P V
1
P V V T T P
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Chapitre III : Premier principe de la
thermodynamique
En thermodynamique, à partir d’un état d’équilibre caractérisé par des variables d’état, un
système donné peut évoluer vers un autre état d’équilibre. Ces deux états d’équilibre sont caractérisés
par leur énergie totale, somme de l’énergie mécanique et de l’énergie associée aux phénomènes
microscopiques, encore appelée énergie interne. La thermodynamique étudie les variations de
l’énergie totale d’un système entre deux états d’équilibre et envisage deux modes de transfert
d’énergie : le travail et le transfert thermique. Le premier principe de la thermodynamique exprime la
conservation et permet ainsi de généraliser les notions abordées en mécanique.
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Figure 3: Exemple de transformation thermodynamique
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III-1-3- Énergie interne
Les principaux modes d’échanges d’énergie sont le travail W et le transfert thermique Q. Ils
s’expriment en joule et ne sont pas fonction d’état : leurs valeurs dépendent de la nature de l’évolution.
Le travail et le transfert thermique élémentaires se notent respectivement W et Q .
Le premier principe de la thermodynamique exprime la conservation de l’énergie : lors d’une
évolution, la variation de l’énergie totale E du système est égale à la somme de travaux et transferts
thermique reçus par le système.
E EM U W Q
En négligeant la variation d’énergie mécanique EM , puisque le système est globalement au repos ou
énergie macroscopique négligeable et sans variation de l’énergie potentielle. Ce principe s’écrit :
U U B U A WA B QA B .
Si l’évolution subie par le système est infinitésimale,
dU W Q.
Cas d’un cycle
B A
U dU dU U B U A U A U B 0 U 0
A B
Wcycle Qcycle 0
Lorsqu’un système parcourt un cycle, la variation d’énergie interne est nulle.
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III-1-4-2- Cas du gaz parfait
Propriété 4: Une variation infinitésimale de l’énergie interne dU s’exprime en fonction de deux
variables indépendantes parmi P, T , V , usuellement les variables T et V :
U U
dU dT dV
T V V T
U 1
La capacité thermique à volume constant s’écrit CV en J .K . L’étude de la détente de
T V
Joule Gay-Lussac montre que l’énergie interne d’un gaz parfait ne dépend que de la température i.e.
U
0. On en déduit la propriété suivante :
V T
Propriété 5 : Pour un gaz parfait : dU CV dT et en intégrant U CV T .
1ère méthode : pousser très lentement le piston en laissant les échanges thermiques s’effectuer de telle
façon que la pression et le volume du gaz soient connues à chaque instant ; l’évolution est alors quasi-
statique.
2ème méthode : laisser le piston évoluer librement jusqu’à ce que le nouvel équilibre soit établit ;
l’évolution est dans ce cas, irréversible.
Propriété 1 : Une évolution réversible est nécessairement quasi statique ; en revanche, une évolution
quasi statique peut être irréversible.
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III-2-2- Travail élémentaire échangé entre le système et le milieu extérieur-
Diagramme de Clapeyron
Parmi les différents modes d’échanges d’énergie, nous nous proposons d’évaluer ici, le travail
mécanique des forces de pression.
II-2-2-1- Évolution infinitésimale quelconque
Un gaz sous la pression P est contenu dans un récipient cylindrique fermé par un piston de
section S sans frottements. Ce piston est soumis à la pression extérieure Pext .
La force correspondante subie par le piston est dFext Pext dSi lors d’un déplacement infinitésimale
dl dxi le travail élémentaire de cette force est :
W Fext dl Pext dS dx .
W Pext dS dx est le travail fourni par la Fext mais représente également le travail algébrique W
reçu par le gaz.
Propriété 6: Le travail élémentaire W reçu par le gaz dans le récipient s’écrit :
W Pext dS dx Pext dV
dV : est la variation du volume ; Pext la pression extérieure.
Algébriquement :
lors d’une compression, V diminue, dV est négatif et W 0 le gaz reçoit effectivement du
travail ;
W PdV
II-2-2-3- Évolution entre deux états d’équilibre
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Dans le cas d’une évolution quelconque, d’un gaz entre deux états d’équilibre A et B, de volumes
respectifs VA et VB , le travail reçu par le gaz est :
VB
W Pext dV
VA
On représente une évolution de l’état A à l’état B représentée en coordonnées de Clapeyron (voir Fig.
VB
représente l’opposé de l’aire sous la courbe AB. On constate donc que, dans le cas représenté, le travail
reçu par le système est négatif VB VA et positif dans le cas contraire.
Figure 7: Interprétation graphique du travail des Figure 8: Cycle moteur ou récepteur et travail des
forces de pression. forces de pression.
Propriété 7: Le travail reçu par un système dépend de la nature de son évolution ou encore, dépend
du chemin réactionnel suivi.
b- Travail reçu lors d’un cycle de transformation
Définition : L’état final d’une suite de transformation peut se retrouver identique à l’état initial ; le
système décrit alors un cycle.
A
B
On envisage la succession de deux évolutions : représentée par les deux courbes associées
B
A
(voir Fig. 6).
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D’un point de vue algébrique on aura : W1AB 0 et W2BA 0.
Propriété 8: Le travail reçu par le système est nul lors d’une évolution quelconque isochore.
L’application du premier principe de la thermodynamique conduit à écrire : dU Qv U Qv ,
en notant Qv , le transfert thermique à volume constant.
II-2-1-6- Application
Une masse d’air de 1 kg subit la transformation ouverte 1 2 suivante :
p 105 Pa p 105 Pa
État initial : 1 État final : 2
v1 0,9 m v2 ?
3
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Une variation infinitésimale dH de l’enthalpie, fonction d’état, est une différentielle totale, qu’il est
judicieux d’exprimer en fonction des variables T et P :
H H
dH dT dP
T P P T
H
La capacité thermique à pression constante s’écrit : CP 1
en J K . On obtient également :
T P
C
Pour une mole, la capacité thermique molaire à pression constant CPn P , en J K 1mol1 ,
n
n étant la quantité de matière de gaz ;
C
Pour 1 kg, la capacité thermique massique à pression constant cP P en J K 1Kg 1 , m
m
étant la masse de gaz.
L’étude de la détente de Joule Thomson montre que l’enthalpie d’un gaz parfait ne dépend que de la
H
température i.e. 0. On déduit, pour un gaz parfait :
P T
dH CP dT H CP T
Exercices d’application:
On veut porter un bloc de fer, de masse m= 100g, de 20°c à 100°c sous la pression p= 1,03
bar. Calculer le transfert thermique reçu par ce bloc de fer, sachant que la capacité thermique massique
du fer a pour valeur 452 J.K-1 Kg-1.
Solution:
d (U PV ) dH QP H CP T .
A pression constante, Q H d’où Q mc p (T f Ti ) 0.1 452 (373 293) 3616 J
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CP
On définit usuellement le coefficient , rapport des capacités thermiques (ou des
CV
capacités thermiques molaires). En utilisant la relation de Mayer, on déduit :
nR R
CV ou CVn
1 1
n R R
CP ou CPn
1 1
Exercice d’application
Exprimer la capacité thermique et calculer le coefficient pour des gaz parfaits
monoatomique et diatomique.
Solution
Pour un gaz parfait monoatomique, l’énergie interne s’écrit
3 5
U n.R.T et on déduit l’enthalpie : H U PV U nRT n.R.T
2 2
3 5 5
Finalement : Cv n.R; CP n.R
2 2 3
Pour un gaz parfait diatomique, l’énergie interne s’écrit :
5 5 7
U n.R.T et on déduit l’enthalpie H U PV n.R.T nRT n.R.T
2 2 2
5 7 7
Finalement Cv n.R; CP n.R 1.4
2 2 3
II-3-1-2- Capacités thermiques des solides et des liquides
Dans le cas des solides et des liquides, on peut négliger les variations de volume et par conséquent :
dH dU d( PV ) dU .
dH dU
On déduit : CP CV .
dT dT
En notant C la valeur commune aux deux capacités thermiques, il est donc possible d’écrire :
dH dU CdT
Dans le cas particulier des solides, on constate expérimentalement que la capacité thermique molaire
garde une valeur sensiblement constante (loi de Dulong et Petit). CPn 25 JK 1mol1 .
II-3-1-3- Calorimétrie
La calorimétrie permet la mesure des transferts thermiques, elle se réalise usuellement dans
des calorimètres adiabatiques, enceintes rigides thermiquement isolées.
Le premier principe appliqué au contenu du calorimètre et au vase intérieur s’écrit :
U W Q .
Cependant le calorimètre est souvent mis en œuvre à pression constante et dans ce cas on a :
H QP .
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Exercice d’application: Détermination de la capacité thermique d’un calorimètre
Un calorimètre supposé parfaitement isolé contient une masse 200g d’eau et la température
d’équilibre est 24,9C. On ajoute une masse m 157 g d’eau à la température ' 80,0C . Un
nouvel équilibre s’établit à la température f 45,7C. Déterminer la capacité thermique du
calorimètre Ccal . Donnée : la capacité thermique massique de l’eau Ce 4185 JK 1Kg 1.
Solution: La vase intérieur du calorimètre est initialement à la température il n’y a pas d’échange
thermique avec l’extérieur. Il est donc possible d’écrire :
H (m.Ce Ccal )( f ) m ' Ce ( f ') 0 .
On déduit la capacité thermique du calorimètre :
m ' Ce ( ' f ) 0,157 4185 (80, 0 45, 7)
Ccal mCe 0, 2 4185 246,5 JK 1
f 45, 7 24,9
nR dV
Soit dU W dT nRT
1 V
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La courbe représentant une telle évolution est une branche d’hyperbole en coordonnées de
Clapeyron.
dT dV
1 0 ln T 1 ln V cte
T V
ln TV 1 cte TV 1 cte
Propriété 15: Lors d’une évolution adiabatique quasi-statique, un gaz parfait suit les lois de Laplace.
En variables T et V : TV 1 Cte;
En variables P et V : PV Cte;
En variables P et T : T P1 Cte.
N.B. : Les lois de Laplace s’appliquent seulement aux évolutions réversibles (ou seulement quasi-
statiques) d’un gaz parfait.
Le travail reçu par un gaz parfait lors d’une évolution adiabatique, réversible ou non deux états A et
B s’écrit :
nR PV PV
U W TB TA B B A A .
1 1
II-3-3- Applications
Une masse d’air de 1 kg décrit un cycle 1, 2, 3, 4, 1 dont les caractéristiques (incomplètes) sont
les suivantes :
État 1 : p1 105 Pa, v1 105 Pa, T1 ?; État 2 : p2 6 105 Pa, v2 ? T2 T1; État 3 :
p2 p3 , v3 0, 4 m3 , T3 ?; État 4 : p2 ?, v3 v1 , T4 ?
Pour simplifier les calculs on admettra que quelle que soit la température :
C p 1 kJ kg 1 K 1 et Cv 0,714 kJ kg 1 K 1
Les transformations successives constituant le cycle sont telles que :
1 2 : Isotherme; 2 3 : Isobare; 3 4 : Adiabatique; 4 1: Isochore
1. Déterminer les éléments inconnus des caractéristiques du cycle défini dans l’énoncé.
2. Représenter le diagramme de Clapeyron relatif à ce cycle.
3. Faire le bilan énergétique de ce cycle.
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Travaux dirigés N°II
Exercice II.1 Compression adiabatique d’un gaz parfait
On comprime de manière adiabatique, quasi-statique une mole de gaz parfait diatomique ( 1.4 ) de 1
bar à 10 bars. Le volume initial a pour valeur V1 5 l.
1) Déterminer le volume final V2 et la température finale T2
2) Déterminer le travail recul par le gaz lors de cette compression.
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Du CO2, gaz parfait à l’état initial ( Pi 8 bar , Ti 298 K , Vi 22 l ) se détend dans le vide jusqu’à
l’état final (Pf, Tf, Vf, = 55 l). L’enceinte renfermant le gaz est adiabatique et rigide. Quelle est la masse de gaz ?
Calculer les variations d’énergie interne et d’enthalpie du gaz au cours de la transformation. En déduire la
pression finale. On rappelle la valeur de la masse molaire de CO 2 : M CO2 44 g mol1.
Exercice II.8 Travail et chaleur reçus par un gaz parfait entre deux états extrêmes identiques
On comprime une mole de dioxygène, assimilé à un gaz parfait diatomique de température Ti 300 K et de
pression Pi 1 bar , jusqu’à une température Ti T f et une pression Pf 5 bar . La compression peut se
produire de deux façons différentes (la figure ci-dessous) :
Exercice II.9
Une mole de gaz parfait monoatomique se trouve dans l’état P0 , V0 , T0 . Au cours d’une transformation
3RT0
réversible, il reçoit une quantité de chaleur Q .
2
1) Evaluer la pression et le volume finaux si la transformation est isotherme.
2) Evaluer la pression et température finales si la transformation est isochore.
3) Evaluer la température et le volume finaux si la transformation est isobare.
On rappelle que la quantité de chaleur reçue d’un gaz considéré au cours d’une transformation élémentaire
3 5
réversible est Q RdT PdV RdT VdP.
2 2
Exercice II.10
On considère une masse m d’azote, considéré comme gaz parfait, dans les conditions normales de pressions et
de températures (état A).
1) Le gaz est comprimé de façon isotherme et réversible jusqu’à la pression PB 10 P0 (état B). Calculer le
travail et la quantité de chaleur reçus par le gaz.
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2) Après avoir été ramené à l’état A, le gaz est comprimé de façon adiabatique et réversible jusqu’à la pression
PB PB (état B’). Calculer le travail reçu par le gaz.
3) Représenter dans le diagramme de Clapeyron les transformations (AB) et (AB’) et calculer les pentes des
tangentes aux deux courbes au point A.
4) Partant du point A, le gaz est comprimé de façon isotherme réversible jusqu’à la pression PB ; il est ensuite
détendu de façon adiabatique jusqu’à une pression PC PO . Calculer VC et TC représenter la transformation
ABC.
Exercice II.11
Un cylindre vertical, fermé par un piston de masse négligeable, mobile sans frottement, contient n moles d’un
gaz parfait dont le rapport C p Cv , est constant.
Initialement le gaz se trouve dans l’état A P0 , V0 , T0 . Les parois du cylindre sont perméables à la chaleur.
Préciser les paramètres d’état du gaz à la fin de chaque transformation. Evaluer le travail, la quantité de chaleur
reçus par le gaz ainsi que la variation de son énergie interne en fonction de P0 et V0 entre l’état d’équilibre
initial et l’état d’équilibre final au cours de chacune des transformations suivantes :
1) Partant de l’état A, on place sur le piston une masse M qui comprime le gaz jusqu’à un volume V0 2 . Soit
B l’état d’équilibre final.
2) Partant de l’état B, on enlève la masse M. Soit C l’état d’équilibre final.
3) Partant de l’état A, on place progressivement sur le piston des masses infiniment petites dont la somme est
légale à M. Soit B’ l’état d’équilibre final.
4) Partant du point B’, on enlève progressivement les masses. Soit C’ l’état d’équilibre final.
Exercice II.12 Chauffage d’une enceinte
On étudie le système suivant :
On suppose que les enceintes contiennent des gaz parfaits et que l’enceinte A est parfaitement calorifugée. On
CP
note . On chauffe l’enceinte A jusqu’à la température T1 par la résistance chauffante. Les
CV
transformations seront considérées comme quasi-statique.
1) Déterminer les volumes finaux des deux enceintes ainsi que la pression finale.
2) Calculer la variation d’énergie interne de chacune des deux enceintes ainsi que celle de l’ensemble.
3) Quelle est la nature de la transformation de l’enceinte B ? En déduire le calcul du travail échangé entre les
deux enceintes et le transfert thermique Q1 entre l’enceinte B et le thermostat.
4) Déterminer le transfert thermique Q2 fourni par la résistance.
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Chapitre IV : Deuxième principe de la
thermodynamique
Le premier principe constitue une généralisation du concept de conservation de l’énergie, déjà abordé
en mécanique. Cependant, la seule étude des états d’équilibre est insuffisante pour représenter
l’évolution physique de l’univers au cours du temps, le premier principe ne permet pas notamment de
distinguer les évolutions réversibles et irréversibles. C’est le deuxième principe de la
thermodynamique qui va permettre cette distinction. Ce chapitre 3 a pour objectif de donner une
présentation plus générale de la notion d’état d’équilibre en définissant une nouvelle fonction d’état,
l’entropie. Cette dernière permettra caractériser l’évolution d’un système au cours du temps. Les
études de ce chapitre concernent uniquement les systèmes fermés.
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III-1-2- Rendement d’une machine thermique ditherme
III-1-2-1- Cas d’un moteur thermique
Le rendement d’un moteur thermique est le travail fourni sur la chaleur absorbée.
W Q1 Q2 Q
1 2 1
Q1 Q1 Q1
Q2 Q2
W W
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Figure 10: Diagramme du Cycle de Carnot
III-1-4-1- Rendement du cycle de Carnot
Pour ce cycle on a pour les transformations isothermes :
V
1 2 : Q12 W12 nRT1 ln 2
V1
V
3 4 : Q34 W34 nRT2 ln 4
V3
Pour ce cycle on a pour les transformations adiabatiques :
2 3 : TV
1 2
1
T2V3 1
4 1 : TV
1 1
1
T2V4 1
V2 V3 Q T
Si on fait un rapport on obtient : 2 2.
V1 V4 Q1 T1
Q2 T
Donc le rendement du cycle est : 1 1 2
Q1 T1
T2
Finalement le rendement Carnot est défini : Carnot 1 .
T1
III-1-4-2- Théorème de Carnot
‘Tous les cycles de Carnot évoluant entre les deux isothermes T1 et T2 ont le même rendement. Ce
rendement est uniquement fonction des températures T1 de la source chaude et T2 de la source froide.
C’est le rendement maximal que peuvent avoir les machines’.
Toute cause d’irréversibilité augmente l’énergie perdue et diminue le rendement. Donc pour les
machines réelles :
réel Carnot
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III-2- Entropie et l’énoncé du deuxième principe
III-2-1- L’inégalité de Clausius
Pour un cycle irréversible, en se basant sur le théorème de Carnot on a :
Q2 T Q Q
En cas d’irréversibilité l’énergie perdue augmente 1 1 2 2 1 0
Q1 T1 T2 T1
Q
T
0
Pour un cycle Carnot réversible, les échanges de chaleur sont isothermes, à la température de la source
avec laquelle s’effectue l’échange. Il en résulte que :
Q1 Q2
0
T1 T2
Q
T
0
Il apparaît donc que contrairement au premier principe qui est un principe de conservation, le
deuxième principe est un principe d’évolution. L’entropie s’exprime en Joule par Kelvin ( J K 1 ).
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III-2-2- Conséquences immédiates
Le travail n’a pas d’effet direct sur l’entropie. Contrairement au premier principe, le deuxième
différencie W et Q.
dS Séch Scréée
Il faut noter qu’on écrit Séch et S créée et non dSéch et dScréée , comme pour W et Q car se ne sont
pas les variations d’une fonction d’état entre deux états infiniment proches mais des petites quantités
échangées ou crées.
Dans le cas d’une transformation adiabatique réversible, si l’évolution de l’état noté (1) à l’état noté
(2) est possible alors l’évolution inverse l’est aussi. Dans ce cas, on peut écrire :
1 2
S dS dS S 2 S1 S1 S 2 0 S 0
2 1
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On applique le premier principe à (S) entre deux états d’équilibre voisins. Sachant que la paroi est
indéformable et adiabatique, (S) ne reçoit ni travail ni transfert thermique soit :
dU W Q 0 *
Spontanément, le gaz du compartiment de gauche se refroidit et celui du compartiment de droite se
réchauffe jusqu’à l’égalité des températures. Le deuxième principe doit donc décrire l’évolution du
système dans ce sens. Le deuxième principe doit aussi permettre de démontrer que le système S1
perd de l’énergie. Entre deux états voisins, la variation élémentaire d’entropie de l’ensemble du
système S sera :
dS Séch Scréée Scréée 0 **
puisque l’évolution est adiabatique, Séch =0 et puisqu’elle est aussi irréversible (transfert thermique
spontané du corps chaud vers le corps froid), Scréée 0. On utilise maintenant les propriétés
d’extensivité de U et de S. Les expressions * et ** donnent :
dS1 dS2 0 et dU1 dU 2 0 ***
Lors des évolutions précédentes, les systèmes évoluaient à volume constante donc l’entropie et
l’énergie interne ne dépendaient que de la température.
On définit la température thermodynamique comme le rapport de proportionnalité entre dS et dU
lors des évolutions précédentes (c’est-à-dire à volume constant). Ainsi, on aura pour les sous-systèmes
S1 et S2 :
dU1 T1dS1
dU 2 T2 dS 2
Maintenant qu’on possède tous les éléments, on peut démontrer que dU1 0, ce qui traduit le fait que
S1 perd de l’énergie. L’inégalité entre les températures donne :
1 1 dS dS
1 2
T1 T2 dU1 dU 2
En utilisant la relation entre dU1 et dU 2 *** , on obtient :
dS1 dS dS +dS2
2 1 0
dU1 dU1 dU1
dU1 0 et dU 2 dU1 0
Le deuxième principe et la température thermodynamique ainsi définie montrent que l’échange
d’énergie se fait spontanément du corps le plus chaud vers le corps le plus froid, ce qui est compatible
avec l’expérience.
De ce qui précède on peut écrire :
dU1 dU 2 1 1
dS dS1 dS2 dU1
T1 T2 T1 T2
A l’équilibre T1 T2 on déduit dS 0.
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En fait, la définition de la température thermodynamique est plus générale. L’évolution précédente
a eu lieu à volume constant, ce qu’il faut préciser dans la définition. On définit donc la température
thermodynamique par :
1 S
.
T U V
On admet que la température thermodynamique s’identifie à la température absolue.
On admet que cette pression s’identifie aux deux précédentes : pression cinétique et pression de
l’équation d’état du gaz parfait.
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III-3-4- Entropie d’un gaz parfait
Le système considéré est un gaz parfait. Entre deux états d’équilibre voisins, l’expression de dU
nR
et l’identité thermodynamique (1) donnent : dU TdS PdV CV dT dT . Soit :
1
nR dT P nR dT nR
dS dV dV .
1 T T 1 T V
Ce qui donne par intégration :
nR T V
S ln nR ln S0
1 T0 V0
où S0 est l’entropie du gaz pour la température T0 et la pression P0. En regroupant les deux termes :
nR TV 1
S ln S *
1 T0V0 1 0
Remarque : La constante S0 dépend du nombre de moles du système.
On peut aussi exprimer l’entropie en fonction des variables T et P. Dans ce cas, on part de
l’identité thermodynamique sous la forme (2) et de la seconde loi de Joule :
nR nR dT V nR dT nR
dH TdS VdP CP dT dT . Soit : dS dP dP. Ce qui
1 1 T T 1 T P
donne par intégration :
nR T P
S ln nR ln S0
1 T0 P0
où S0 est l’entropie du gaz pour la température T0 et la pression P0. En regroupant les deux termes :
nR P1 T
S ln S0 **
1 P01 T0
Si on utilise l’équation du gaz parfait, on peut exprimer S en fonction des variables P et V.
nR PV
S ln S0 ***
1 PV0 0
Dans le cas d’une transformation adiabatique réversible, la variation d’entropie est nulle. Si on utilise
les trois équations précédentes entre l’état initial (indice i) et l’état final (indice f), en calculant la
différence S f Si 0, on retrouve les équations de Laplace.
** et *** . Il suffit de repartir de l’identité thermodynamique et d’intégrer entre l’état initial
nR T f
S ln
1 Ti
dV
Dans ce cas, dT 0 et dU 0 puisque le gaz est parfait: dS nR . Ce qui donne par
V
intégration :
V
S nR ln f
Vi
Dans ce cas, il vaut mieux utiliser l’expression de l’entropie en fonction de P et H (2), sachant que
dH nR dT
dP 0 : dS . Ce qui donne par intégration :
T 1 T
nR T f
S ln
1 Ti
Ces expressions peuvent bien sûr être retrouvées à partir des expressions générales.
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Bibliographie
Nom, A., Voici un exemple de référence bibliographique que vous pouvez effacer, Paris : Gallimard,
1958. 230p.
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