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UNIVERSITE DE KINSHASA
3.4. Résultats des analyses organoleptiques des échantillons après séchage (S. K. P.
Kumar et al. 2020). ........................................................................................................... 45
3.5. Paramètres nutritionnels des échantillons après séchage .......................................... 47
3.6. Discussion des résultats ............................................................................................. 47
3.6.1. Conduite du séchage ............................................................................................... 47
3.5.2. Analyses organoleptiques (Loïc Briand, 2017) ...................................................... 48
3.5.3. Analyses physicochimiques .................................................................................... 48
3.6. Résultats des quelques recettes de la semoule des bananes ........................................... 50
CONCLUSION ........................................................................................................................ 52
Suggestion ................................................................................................................................ 53
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE...................................................................................... 54
iv
Figure 3.9 : Courbe de perte de poids dans le séchoir des micros particules de la pulpe des
bananes plantains encapsulées dans un cylindre de longueur 7 cm en fonction du temps ...... 39
Figure 3.10 : Courbe de perte de poids dans le séchoir des micros particules de la pulpe des
bananes plantains encapsulées dans un cylindre de longueur 8 cm en fonction du temps ...... 39
Figure 3.11 : Courbe de perte de poids dans le séchoir des micros particules de la pulpe des
bananes plantains encapsulées dans un cylindre de longueur 9 cm en fonction du temps ...... 39
Figure 3.12 : Courbe de perte de poids dans le séchoir des micros particules de la pulpe des
bananes plantains encapsulées dans un cylindre de longueur 10 cm en fonction du temps .... 40
viii
Epigraphe
« Heureux l’homme qui place en l’Eternel sa confiance, et qui ne se tourne pas vers les
hautains et les menteurs ! Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, tu m’as ouvert les oreilles, tu
me demandes ni holocauste ni victime expiatoire. »
PSAUMES 40 : 6,7
ix
Dédicace
Vous qui m’avez mis au monde, vous m’avez donné tout votre amour, vous dont l’amour
nous insuffle du courage et la force pour continuer nos combats.
x
Remerciements
Que tous ceux qui ont contribué de près et de loin à la réussite de notre
formation et à la réalisation de ce travail, qu’ils trouvent ici l’expression de notre profonde
gratitude.
Sarah MAKOMA
xi
RESUME
Les résultats obtenus ont montré que les produits séchés sur claies à l’air libre n’ont pas
atteint des teneurs en eau résiduelle pour leurs bonnes conservations comparativement à ceux
séchés dans le séchoir solaire mixte, produisant des produits semi-finis utilisables dans des
recettes culinaires et dans la pâtisserie. Le séchage à l’air libre est très long et peut aussi
présenter certains désavantages de putréfaction à court terme, beaucoup de ses facteurs
physicochimiques ne sont pas contrôlés, ni maîtrisés. Alors que dans un séchoir solaire mixte,
il y’a possibilité de contrôler ses facteurs, de plus, les produits sont protégés contre les
intempéries et autres facteurs de dégradation.
Les produits séchés sous forme des rondelles prennent plus de temps pour être séchés dans le
séchoir par rapport aux micros particules des bananes. Donc, une production de la semoule
des bananes plantain pour sa commercialisation industrielle devra les caractérisés aux micro-
cossettes pour la rapidité du séchage.
Les résultats des recettes montrent que la semoule de banane plantain peut être utilisée à
100% dans la préparation des gaufres et autres produits de la pâtisserie, alors que dans la
panification cela nécessite un certain pourcentage d’incorporation avec la farine du blé pour
avoir des bons pains.
0. INTRODUCTION
Malgré cette sous exploitation des terres, la production des bananes plantains en
RD Congo occupe la 10ème position dans le monde. Par rapport aux autres produits vivriers
de base dont le manioc, sa production vient en second lieu. De plus, les bananes et les
plantains jouent un rôle dans l’amélioration du revenu de la population à cause de leur grande
valeur marchande.
0.3. Objectifs
L’objectif général du présent travail est de produire de la semoule de la banane
plantain, un produit semi fini à valeur ajoutée à partir de la banane plantain séchée afin de
réduire les pertes post-récoltes de celle-ci.
Parmi les objectifs spécifiques, certains sont ci-dessous :
Les bananiers sont des plantes herbacées dont la hauteur varie de 1,50 m à 8m de
hauteur. La taille de leur pseudo tronc varie selon les espèces et les variétés. De ses rhizomes
ou bulbes, naissent d’abord de longues feuilles de dimensions croissantes.
Le méristème terminal de la souche reste au-dessus du niveau du sol au cours de la période
végétative, pendant laquelle au moins quinze à vingt-cinq feuilles fonctionnelles sont émises
au rythme d’une par semaine environ. Leurs gaines s’imbriquent, en une phyllotaxie spiralée,
pour former le pseudo tronc. Elles se prolongent par un pétiole épais puis une nervure centrale
séparant un vaste limbe en deux parties sensiblement égales.
L’inflorescence est un épi de cymes : l’axe de l’inflorescence porte des bractées
violacées à l’aisselle desquelles les fleurs sont en général insérées sur deux rangs.
L’ensemble d’une bractée et des fleurs correspondantes forme une main, chaque fleur
représentant alors un doigt. Les premières fleurs développées sur les six à douze premières
mains sont dites femelles et donneront ultérieurement les fruits du régime. Les fleurs des
mains qui suivent sont dites mâles. Elles dégénéreront après la floraison et ne donneront
jamais de fruits.
Le régime qui est constitué de l’ensemble des mains de bananes et de l’axe (hampe)
porteur est généralement récolté avant maturité. Le régime vert peut être conservé et
transporté en conditions réfrigérées et suffisamment humides. La souche produit durant la
croissance de la tige principale assez de rejets latéraux enterrés pour assurer la succession
végétative. Une tige possède une durée de vie de six à dix-huit mois. Grâce à la succession
5
végétative, une bananeraie peut durer des dizaines d’années. La figure 1.1 montre un
bananier (ADHEKA G. J., 2019).
1.1.5. Culture
En Afrique, les bananiers sont cultivés dans les régions d’altitude de l’Afrique de l’Est
(Ouganda, Rwanda, Burundi, Est du Congo Kinshasa, nord de la Tanzanie et ouest du Kenya)
près des villages et dans des champs permanents.
En R.D. Congo, le plantain et le bananier (de dessert) sont produits sous différents systèmes
de culture : les cultures de case, les cultures en champs, en association ou en monoculture. De
ces systèmes, le plus durable est la culture de case car les plantes cultivées produisent pendant
plusieurs cycles et sont moins affectées par les insectes et maladies que celles qui sont
cultivées en champs (MOBAMBO et Al., 1994). Ce système est celui qui est pratiqué par les
paysans derrière les maisons, sur petite échelle en utilisant des déchets ménagers, des déchets
de récolte, des matières fécales comme bio fertilisants.
En culture extensive et en zone forestière, le sol est d’abord préparé en dégageant la
végétation avant une trouaison manuelle. Ensuite on pratique un ameublissement de
profondeur maximale, généralement sans modification de l’ordre des horizons (sous-solage)
en creusant des drains ouverts si nécessaire, pour abaisser la hauteur de la nappe phréatique.
Enfin, on généralise un seul rejet successeur tout en maintenant la densité initiale de
plantation sauf en cas de pertes par maladies, chutes, etc. La densité pour les cultivars les plus
communs varie entre 1 600 et 2 000 pieds/ha, parfois 2 500 en régions très ensoleillées. De
nombreux dispositifs de plantation existent notamment, des lignes simples ou jumelées. En
culture extensive ou associée à d’autres cultures, les densités seront moindres et variables en
fonction du nombre de tiges porteuses. La conduite du bananier à plusieurs tiges devrait être
limitée par un œilletonnage sélectif à trois tiges lors du démarrage du deuxième cycle de
production. Une préparation adéquate du matériel végétal est importante. Elle consiste en un
parage des bulbes (élimination des racines et d’une couche très superficielle, quelques mm
incluant les parties éventuellement nécrosées) et l’exclusion de tout matériel douteux ou trop
nécrosé. De la terre meuble doit être placée au fond du trou à la plantation, le collet devant se
trouver au plus à 10-15 cm sous le niveau du sol.
1.1.6. Entretien
Les techniques de paillage sont conseillées car elles maintiennent l’humidité du sol et
limitent l’enherbement mais elles sont très peu utilisées. A leur place, on recourt souvent au
désherbage manuel ou chimique. La technique d’œilletonnage consiste à couper et écœurer
tous les rejets de la plante sauf un qui servira pour le cycle suivant est déterminante pour
obtenir un bon rendement. En pratique, le choix du rejet est fait pour conserver l’alignement
des plantes dans le rang, et garantir une succession de qualité : rejet à feuille large possédant
un bulbe bien développé. L’œilletonnage se fait à la machette, dès que la couronne de rejets
apparaît autour du bulbe mère et qu’elle a atteint une hauteur entre 20 et 70 cm.
Le tuteurage, l’étayage ou le haubanage des plantes sont des pratiques recommandées
pour lutter contre les vents qui provoquent la chute des bananiers.
L’emploi de fumure organique limité par son coût donne d’excellents résultats. Les
apports d’oligo-éléments sont pratiqués sur symptômes de carence ou déficience révélée par
analyse foliaire (ADHEKA G. J., 2019).
7
La maladie de Sigatoka (cercosporiose jaune) qui affecte les feuilles des variétés de
Cavendish et d’autres telles que les variétés du groupe AAB comme les Figue-
Pomme.
La maladie des raies noires (ou cercosporiose noire) qui est plus agressive. Elle s’est
étendue presque dans toutes les zones de production et affecte une gamme plus large
de bananiers dont les plantains. On traite ces deux maladies par pulvérisation par voie
aérienne ou par des pulvérisateurs à dos (ADHEKA G. J., 2019).
Parmi les maladies du bananier, il y a :
Le charançon du bananier (Cosmopolites sordidus) consistant en un développement
des galeries caractéristiques par des larves dans des rhizomes. On le traite en fonction
de l’évolution des infestations par application sur le pourtour de la base des plants de
poudres ou granulés d’insecticides.
Concernant les nématodes parasites des racines, deux endoparasites destructeurs des
racines plus dangereuses sont : Radopholus similis et Pratylenchus coffeae. Les infestations se
manifestent par la baisse progressive des rendements et la chute partielle des bananiers. On
évalue rapidement le degré d’infestation par des comptages sur échantillons de racines. La
lutte préventive est efficace et consiste à planter du matériel sain sur un sol sain (ADHEKA
G. J., 2019).
1.1.9. Rendement
Les plantations qui pratiquent une bonne planification du programme de replantation
ou d’éclaircissement des rejets ont des rendements variant entre 30 t/ha à 60 t/ha. Ils varient
de 4 t/ha à 20 t/ha selon que les bananiers sont cultivés dans des jardins familiaux (rendement
plus élevé) ou dans des champs (rendement plus faible). La fertilité du sol, les densités de
plantation, la composition variétale et les cultures associées influencent également les
rendements. Le tableau ci-dessous renseigne sur la production de la banane plantain en Ituri.
Figure 1.2 : A gauche le plantain bouilli et pilé (plat lituma), au milieu : des chips de plantain
dans un supermarché de Kinshasa-Gombe et à droite des bouillons à base de banane
plantain.
De plus la banane est un fruit hautement énergétique. Ses fruits sont consommés mûrs
ou non mûrs, cuits ou non cuits, bouillies ou non bouillies, pelées et mangées telles quelles ou
écrasées et même mélangées à des épices, du poisson ou d’autres aliments. Les plantains
jaunes non pelés peuvent être grillés, pelés, coupés en tranches que l’on frit dans l’huile. Plus
rarement, on consomme la pulpe séchée et réduite en farine ou fermentée comme boisson
(bière de banane). Les fruits verts et les gaines foliaires servent parfois pour l’alimentation du
bétail. Les feuilles et les longues fibres des gaines foliaires sont utilisées pour l’emballage et
la fabrication d’objets artisanaux. Une espèce particulière, Musa textilis (abaca) est exploitée
pour l’extraction des longues fibres des gaines foliaires aux Philippines en Equateur et en
Inde.
La banane :
a une capacité antioxydant élevé susceptible de contribuer à prévenir l’apparition de
certains cancers, de maladies cardiovasculaires et de diverses maladies chroniques. Bêta-
carotènes et alpha-carotènes.
contient du bêta et de l’alpha-carotène, 2 caroténoïdes ayant la faculté de se transformer
en vitamine A dans l’organisme.
La banane non mûre contient de l’amidon résistant, type de sucre qui résiste à l’action
des enzymes digestifs comme des fibres alimentaires et qui se rend intact dans le côlon.
• La banane a des vitamines et des minéraux principaux dont : la vitamine B6, la
vitamine B9, la vitamine C, le manganèse, le cuivre, le magnésium et le potassium
(MOBAMBO N. K., 1994).
1.1.14. Précautions
La banane est responsable du syndrome d’allergie orale. Ce dernier est une réaction
allergique à certaines protéines d’une gamme de fruits, de légumes et de noix. Il touche
certaines personnes ayant des allergies aux pollens de l’environnement. Ainsi, lorsque
certaines personnes allergiques à l’herbe à poux consomment la banane crue ou non, une
réaction immunologique peut survenir. Ces personnes ressentent alors des démangeaisons et
des sensations de brûlure à la bouche, aux lèvres et à la gorge. Les symptômes peuvent
apparaître, puis disparaître, habituellement quelques minutes après avoir consommé ou touché
l’aliment incriminé (MOBAMBO N. K., 1994).
Dans la semi-industrielle, la cendre issue de la peau verte est la potasse dans les
préparations culinaires ou dans la fabrication de savon. Le filtrat des peaux de banane
13
Parmi les produits agricoles peu hydratés, citons notamment : les céréales, les
tubercules et les graines oléagineuses. On les soumet habituellement à un séchage
complémentaire pour les stabiliser.
Comme produits agricoles très hydratés, il y a, les fruits, les légumes, les plantes
aromatiques et médicinales, les tubercules et bien d’autres. On pratique leur séchage pour les
alléger et les stabiliser.
Pour extraire l’eau d’un produit par évaporation, on peut mettre en œuvre deux
processus : l’entraînement (qui englobe la diffusion du produit volatil suivie de son
évaporation) et l’ébullition. Dans l’un ou l’autre, c’est la pression de vapeur d’eau dans le
produit qui détermine les échanges entre le produit et l’air séchant.
Lors du séchage par entraînement, le produit est placé dans un flux séchant chaud et
sec qui apporte au produit l’énergie nécessaire pour amener l’eau de son intérieur à la surface
d’où elle s’évapore. La figure 1.3 montre schématiquement les échanges de matière et
d’énergie dans le séchage par entraînement (EFOTO L, 2017).
Figure 1.4: Décomposition en espace de séchage par entrainement mettant en évidence les modes
de transfert de chaleur et de matière
16
Lors de l’ébullition, le produit est chauffé à une température telle que sa pression
partielle s’égalise à la pression ambiante. Ce qui active l’évaporation d’eau. Dans la suite du
travail, nous n’allons traiter que du séchage par entraînement.
Considérons par exemple les produits non hygroscopiques. Supposons que leur
séchage soit décrit par la courbe de la teneur en eau par rapport à la teneur eau initiale
rapportée à la matière sèche en fonction du temps. La courbe sur la figure 1.5 est l’allure
théorique de cette caractéristique (EFOTO L, 2009). Cette courbe montre que le séchage est
un processus qui se déroule en trois phases dont : la phase 0, la phase 1 et la phase 2.
La phase 1 est celle durant laquelle le produit sèche à vitesse constante. Elle
correspond à l’élimination de l’eau libre du produit. Durant cette phase, la température du
produit est la même que celle de l’interface par où le flux atteint le produit. Cette période de la
r.
Enfin, la phase 2 est celle durant laquelle le produit sèche à vitesse décroissante. Ce
séchage est associé à l’élimination d’une fraction de l’eau liée. En ce moment, les transferts
internes tendent vers leurs valeurs résiduaires tandis que la teneur en eau tend vers une valeur
limite qui dépend de la température et de l’humidité relative du flux séchant.
17
Le tableau I.5 reprend les données de la teneur en eau du maïs grains lors de leur
séchage. La ligne en dessous reprend l’humidité relative de l’air ambiant.
Tableau 1.5 : Teneur en eau du maïs grain lors de sa déshydratation dans le séchoir
(AMOUZOU et Al., 1986)
On peut étudier leur séchage en suivant l’évolution de la teneur en eau du maïs grains
en fonction du temps. La courbe de déshydratation tracée à l’aide de ces données est la
courbe de la figure I.6. Elle ne présente pas une phase de séchage à vitesse constante.
L’ordonnée de l’asymptote horizontale lorsque l’on atteint le poids constant donne l’humidité
pour la bonne sauvegarde du produit. Les perturbations de l’humidité du maïs grains sont
dues à l’humidité de l’air très défavorable qui prévalait lors du traitement.
Figure I.8 : courbe d’évolution de l’humidité en fonction du temps de la banane plantain pour
différences vitesse de l’air.
Elles montrent que l’évolution de l’humidité de la banane plantain dépend de la
température et non de la vitesse de l’air. Ainsi, l’humidité d’un produit varie avec les
conditions expérimentales. Pour obtenir une courbe unique où l’influence des paramètres
expérimentaux est réduite, on recourt à la méthode de la courbe caractéristique. Cette méthode
consiste à réaliser une sorte de normalisation de la courbe de séchage pour la ramener à une
courbe unique par produit. Cette courbe unique de séchage est appelée courbe caractéristique
de séchage.
d
Vs dt 1 -1
d
dt 0
eq
r 1-2
cr eq
Vs f ( r ) 1-3
si r 1 Vs 1
si 0 r 1 Vs f ( r ) 1-4
si r 0 Vs 0
Plusieurs auteurs ont suggéré des modèles de courbes caractéristiques de séchage spécifiques
aux produits alimentaires, notamment : le modèle de Memento dans la modélisation du
séchage solaire des mangues, bananes et oignons ; le modèle de Desmorieux pour le séchage
des mêmes produits ; le modèle de Henderson et Pabis (cinétique des peaux d’orange) ; le
20
modèle de Page (séchage d’une couche mince de graines) et bien d’autres (B.
BOUCHEKIMA et Al., 2010).
1. Le séchage traditionnel. Il consiste à étaler sur une surface de séchage appropriée dont,
une natte de bambou étalée sur le sol ou sur des poteaux, une feuille d'aluminium ondulée,
une dalle de ciment ou tout simplement le sol lui-même et à exposer le produit au
rayonnement solaire.
2. Le séchage solaire. Son principe de fonctionnement consiste à capter l’énergie solaire à
l’aide de dispositifs particuliers appelé capteurs lesquels convertissent la radiation solaire en
chaleur par effet de serre laquelle chauffe de l’air plus que dans le séchage traditionnel. Les
dispositifs de séchage dans ce mode de conservation se subdivisent en deux catégories à
savoir : les séchoirs solaires directs et indirects. Un séchoir solaire direct est un dispositif
simple ne comportant qu’un châssis vitré, sous lequel les produits seront disposés. Le
réchauffement produit par l’effet de serre diminue le taux d’humidité, ce qui accélère le
séchage sur une durée variant de quelques heures à quelques jours selon les conditions
météorologiques Facile à déplacer, et moins chère à l’acquisition il présente cependant
certains inconvénients tel que : la dépendance totale au rayonnement solaire ; la dégradation
des aliments dus à leurs expositions directes aux rayons solaires (NZOUETOU et Al., 2001).
Le séchoir solaire indirect est composé de deux parties principales : un collecteur qui
convertit le rayonnement solaire en chaleur et une chambre de séchage qui contient le produit.
L’air chaud monte jusqu’à la chambre de séchage par convection naturelle ou convection
forcée (B. DADDA, et Al., 2008).
3. Le séchage électrique. Il utilise des dispositifs qui ont comme source d’énergie, l’énergie
électrique convertie en chaleur par effet joule et c’est cette chaleur que l’on exploite pour
sécher les produits.
4. Le séchage solaire hybride. Il utilise des dispositifs qui ont comme sources d’énergie :
l’énergie solaire et une autre énergie d'appoint (fuel, électricité, bois, etc.) lesquelles sources
fournissent à l’air la quantité de chaleur requise pour le séchage du produit et assurer le
fonctionnement des équipements qui concourent au séchage dont ceux de la ventilation. Dans
ce mode de séchage, l'énergie solaire est souvent utilisée à des fins de préchauffage de l'air.
Ces systèmes, plus coûteux, sont généralement réservés à des applications à grande échelle ou
à des applications commerciales pour lesquelles la qualité et le débit du produit fini ne
doivent pas dépendre des conditions climatiques (BRAU J., 2006).
5. Le séchage à combustion. : Il utilise des dispositifs qui ont comme sources d’énergie : du
bois, de déchets organiques, du gaz ou du fuel. La chaleur produite par combustion est utilisée
pour provoquer soit un réchauffement de l’air qui entre en contact avec le produit via un
échangeur de chaleur, soit une élévation de température du produit disposé sur une surface
chaude (BRAU J., 2006). Le principal inconvénient de ce type de séchage se situe dans son
21
aspect non écologique car les combustibles ne sont pas renouvelables et rejettent dans
l’environnement des polluants.
1.3.1. Généralités
L'énergie solaire est une source propre et disponible dans les régions du tropique. Elle est
moins couteuse et est développée comme source alternative en industrie ainsi que dans la
recherche. Le séchoir solaire indirect comme celui sur la Figure 1.9 se compose
essentiellement de deux parties: en amont un capteur qui convertit le rayonnement solaire en
chaleur où l'air asséchant est chauffé et monte par convection naturelle ou forcée jusqu'à la
chambre de dessiccation contenant le produit à sécher où un transfert de chaleur de l'air vers
le produit et un transfert de masse du produit vers l'air se produisent au cours du parcours du
fluide caloporteur (RAUD R. &VAPEUR,2007).
Pour réaliser le présent travail, nous avons utilisé comme matériel biologique, des
bananes plantains à l’état vert achetées au hasard au marché de Matadi-Kibala à Kinshasa par
pièces. Après achat et emballage, elles ont été acheminées directement au Laboratoire
d’analyse de la Mention physique de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Université
de Kinshasa pour son processus du séchage.
Pour réaliser ce travail, il nous fallait faire sécher la banane sous forme des
croquettes à sécher à l’air libre ou dans le séchoir. D’autres produits séchés dans le séchoir
solaire mixte étaient sous forme des micros pulpes des bananes plantains. A cette fin, 5
bananes plantain non mur choisies d’une manière au hasard par expérience ont été utilisées.
Les opérations pour obtenir les produits séchés étaient :
Eplucher les bananes plantain ;
Mesurer leurs paramètres morphologiques essentiels ciblés dont : longueur, largeur et
poids ;
Peser les portes échantillons (assiettes en aluminium) vides préalablement tarés ;
Etaler sur la plateforme (claie de séchage) les échantillons de bananes réduits sous
forme de croquettes ou râpés;
Placer la plateforme (claie de séchage) à l’air libre ou dans le séchoir et peser la perte
de la masse jusqu’au poids constant par pas de trois mesures par jour.
L’échantillon séché dans le séchoir solaire: même méthode que celui séché a l’air
libre à la différence que celui-ci est séché dans le séchoir.
prennent la forme du papier de 1 à 10mm ; les placer dans le séchoir et les peser toutes
les 60 minutes comme les échantillons précédents.
Figure 2.4 : Echantillon séché dans le séchoir sous forme de micro cossette.
Les paramètres physicochimiques analysés sont : la Teneur en eau (en %), la Teneur en
cendres (en %), la Teneur en protéines brutes (en %), la Teneur en lipides (en %) et la Teneur
en glucides totaux (en %).
1. La teneur en eau (en %) a été mesurée sur une prise d’essai exactement pesée et
évaporée par étuvage à 105 ± 1°C jusqu’à l’obtention d’une masse constante ;
2. La teneur en cendres (en %) a été obtenue par incinération de l’échantillon
dans un four à moufles (Heraeus, R.F.A.) à 600°C jusqu’à l’obtention d’une
poudre blanche ou grise ;
3. La teneur en protéines brutes (en %) a été déterminée selon la méthode bien
connue de Kjeldahl, avec un coefficient de conversion d’azote total en protéine
brute de 5,71 ;
4. La teneur en lipides (en %) a été obtenue par extraction dans un appareil
Soxhlet, suivi de la pesée de l’échantillon après évaporation du solvant ;
5. La teneur en glucides totaux (en %) a été obtenue par la différence entre le
poids total de l’échantillon et son contenu en eau, en protéines brutes, en lipides
et cendres.
28
B. bonne 4
C. Assez bonne 3
D. Mauvais 2
B. bonne 4
C. Assez bonne 3
D. Mauvais 2
B. bonne 4
C. Assez bonne 3
D. Mauvais 2
B. bonne 4
C. Assez bonne 3
D. Mauvais 2
préparation des gaufres : pour 250g de semoule des bananes, nous avons mis un œuf
de la poule, 75g du sucre de canne, un sachet de 8g du sucre vanille, ½ sachet de la
levure chimique, 50g du beurre, 16g du kwick et 70ml d’eau naturelle. les différentes
quantités d’ingrédients mise ont été calculées sur base de la notice de chaque
ingrédient par rapport à la quantité de la farine. Après le mélange la pâte a été laissé
fermenter pendant 30minutes ensuite on a passé à la cuisson.
Préparation du pain : pour 100g de chaque proportion, nous avons mis un œuf de
poule, 20 g de la beure, 4 g de la levure, 2 g du sel et 40 ml d’eau. Pétrir la pâte et la
laisser après 1heur de fermentation, une fois la pâte levée nous avions passé par le
façonnage pour les mettre dans les platines qui passera par la deuxième fermentation.
1h30 après le façonnage les pains entre dans le four à 260°c pendant 15minutes.
3.2. Données collectées sur des échantillons des bananes plantains en cours
de séchage.
Les données sur des échantillons des bananes plantains en cours de séchage collectées
sont : les pertes de poids des rondelles et des micros particules des fruits des bananes
plantains séchées à l’air libre et dans le séchoir. A des fins d’analyse, nous avons aussi calculé
les masses d’eau évaporées de nos échantillons. Ces données sont regroupées dans les
tableaux 3.2 à 3.14 ci-dessous.
31
Tableau 3.2 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées à l’air libre en fonction du temps.
10-3 t(s) 0.00 3.60 7.20 10.80 14.40 21.60 25.20 28.80 32.40 36.00 39.60 43.20 46.80 50.40 54.00 57.60
Pp (g) 300,00 286,80 260,20 250,00 240,20 230,60 220,40 210,30 200,00 190,20 180,00 170,40 160,20 152,40 140,60 138,60
mev (g) 0,00 13,20 39,80 50,00 59,80 69,40 79,60 89,70 100,00 109,80 120,00 129,60 139,80 147,60 159,40 161,40
Tableau 3.3 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées des rondelles des fruits des
bananes plantains dans le séchoir en fonction du temps.
10-3 t(s) 0.00 3.60 7.20 10.80 14.40 18.00 21.60 25.20 28.80 32.40 36.00 39.60 43.20 46.80 50.40 54.00
Pp (g) 300,00 227,40 188,30 165,20 160,10 154,10 150,00 145,30 140,10 130,00 126,30 121,60 120,70 120,00 120,00 120,00
mev (g) 0,00 72,60 111 111,70 134,80 139,90 145,90 150,00 154,70 159,90 164,90 170,00 173,70 178,40 179,30 180,00
Pp perte de poids, mev , : masse d’eau évaporée
32
Tableau 3.4 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées des micros particules des fruits des
bananes plantains de longueur 1 cm dans le séchoir en fonction du temps.
10-3 t(s) 0,00 3.60 7.20 9.00 10.80 12.60
E1 0,79 0,44 0,31 0,3 0,3 0,3
E2 0,75 0,42 0,3 0,29 0,29 0,29
E3 0,66 0,38 0,27 0,25 0,25 0,25
Em1 (g) 0,73±0,04 0,41±0,02 0,29±0,01 0,28±0,02 0,28±0,02 0,28±0,02
mev1 (g) 0,00 0,32 0,44 0,45 0,45 0,45
E(1,2,3): répétitions des échantillons, Em: échantillon moyen ,mev: masse d’eau évaporée
33
Tableau 3.5 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées micros particules des fruits des
bananes plantains de longueur 2 cm dans le séchoir en fonction du temps.
10-3 t(s) 0 3.60 7.20 9.00 10.80 12.60 14.40 16.20 18.00 19.80
E1 (g) 1,06 0,59 0,47 0,4 0,38 0,37 0,34 0,3 0,3 0,3
E2 (g) 1,12 0,68 0,56 0,45 0,43 0,4 0,38 0,35 0,35 0,35
E3 (g) 1,22 0,74 0,62 0,49 0,48 0,45 0,43 0,4 0,4 0,4
Em2 (g) 1,13±0,04 0,67±0,04 0,55±0,04 0,45±0,02 0,43±0,03 0,41± 0,02 0,38± 0,02 0,35± 0,03 0,35± 0,03 0,35± 0,03
mev2 (g) 0,00 0,46 0,58 0,69 0,70 0,73 0,75 0,78 0,78 0,78
Tableau 3.7 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées des micros particules des fruits des
bananes plantains de longueur 3 cm dans le séchoir en fonction du temps.
10-3 t(s) 0 3.60 7.20 9.00 10.80 12.60 14.40 16.20 18.00 19.80
E1 (g) 1,72 1,02 0,67 0,63 0,6 0,58 0,55 0,5 0,5 0,5
E2 (g) 1,68 0,95 0,62 0,59 0,56 0,53 0,5 0,45 0,45 0,45
E3 (g) 1,72 1,12 0,74 0,71 0,68 0,65 0,63 0,6 0,6 0,6
Ppm3 (g) 1,71±0,01 1,03±0,05 0,68±0,03 0,64±0,03 0,61±0,03 0,59±0,03 0,56±0,04 0,52±0,04 0,52±0,04 0,52±0,04
mev3 (g) 0,00 0,68 1,03 1,06 1,09 1,12 1,15 1,19 1,19 1,19
Tableau 3.8 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées des micros particules des fruits des
bananes plantains de longueur 4 cm dans le séchoir en fonction du temps.
10-3 t(s) 0.00 3.60 7.20 9.00 10.80 12.60 14.40 16.20 18.00 19.80
E1 (g) 2,92 2,39 1,25 1,19 1,45 1,43 1,42 1,4 1,4 1,4
E2 (g) 2,81 2,03 1,38 1,32 1,28 1,27 1,26 1,24 1,24 1,24
E3 (g) 2,94 1,83 1,6 1,51 1,18 1,16 1,15 1,14 1,14 1,14
Ppm4 (g) 2,89±0,04 2,08±0,15 1,41±0,10 1,34±0,09 1,30±0,07 1,29±0,07 1,28±0,07 1,26±0,07 1,26±0,07 1,26±0,07
mev4 (g) 0,00 0,81 0,81 1,48 1,55 1,59 1,60 1,61 1,63 1,63
34
Tableau 3.9 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées des micros particules des fruits des
bananes plantains de longueur 5 cm dans le séchoir en fonction du temps.
10-3 t(s) 0.00 3.60 7.20 9.00 10.80 12.60 14.40 16.20 18.00 19.80
E1 (g) 3,31 2,19 1,35 1,25 1,25 1,23 1,23 1,23 1,23 1,23
E2 (g) 3,63 2,49 1,67 1,56 1,53 1,51 1,5 1,48 1,48 1,48
E3 (g) 3,33 1,98 1,47 1,4 1,39 1,37 1,36 1,36 1,36 1,36
Ppm5 (g) 3,42±0,10 2,22±0,14 1,50±0,09 1,40±0,08 1,39±0,07 1,37±0,07 1,36±0,07 1,36±0,06 1,36±0,06 1,36±0,06
mev5 (g) 0,00 1,20 1,93 2,02 2,03 2,05 2,06 2,07 2,07 2,07
Tableau 3.10 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées des micros particules des fruits
des bananes plantains de longueur 6 cm dans le séchoir en fonction du temps.
10-3 t(s) 0.00 3.60 7.20 9.00 10.80 12.60 14.40 16.20 18.00 19.80
E1 (g) 3,66 2,55 1,71 1,46 1,46 1,44 1,43 1,43 1,42 1,42
E2 (g) 4,05 2,76 1,88 1,73 1,71 1,69 1,68 1,67 1,66 1,66
E3 (g) 3,85 2,3 1,57 1,59 1,6 1,58 1,57 1,56 1,56 1,56
Ppm6 (g) 3,85±0,10 2,54±0,12 1,72±0,08 1,59±0,07 1,59±0,07 1,57±0,07 1,56±0,07 1,55±0,06 1,55±0,06 1,55±0,06
mev6 (g) 0,00 1,32 2,13 2,26 2,26 2,28 2,29 2,30 2,31 2,31
Tableau 3.11 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées des micros particules des fruits
des bananes plantains de longueur 7 cm dans le séchoir en fonction du temps.
10-3 t(s) 0.00 3.60 7.20 9.00 10.80 12.60 14.40 16.20 18.00 19.80
E1 (g) 5,04 3,43 2,32 2,2 2,18 2,16 2,16 2,12 2,12 2,12
E2 (g) 4,91 3,56 2,36 2,25 2,17 2,12 2,12 2,09 2,09 2,09
E3 (g) 4,36 2,79 1,84 1,76 1,76 1,74 1,75 1,72 1,72 1,72
Ppm7 (g) 4,77±0,21 3,26±0,24 2,17±0,17 2,07±0,16 2,04±0,14 2,01±0,13 2,01±0,13 1,98±0,13 1,98±0,13 1,98±0,13
mev7 (g) 0,00 1,51 2,60 2,70 2,73 2,76 2,76 2,79 2,79 2,79
35
Tableau 3.12 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées des micros particules des fruits
des bananes plantains de longueur 8 cm dans le séchoir en fonction du temps.
10-3 t(s) 0.00 3.60 7.20 9.00 10.80 12.60 14.40 16.20 18.00 19.80
E1 (g) 5,79 3,89 2,63 2,49 2,4 2,38 2,36 2,33 2,32 2,32
E2 (g) 5,89 4,01 2,77 2,55 2,43 2,4 2,39 2,35 2,34 2,34
E3 (g) 5,3 3,79 2,62 2,4 2,37 2,34 2,34 2,3 2,3 2,3
Ppm8 (g) 5,66±0,18 3,90±0,06 2,67±0,05 2,48±0,04 2,40±0,02 2,37±0,02 2,36±0,01 2,33±0,01 2,32±0,01 2,32±0,01
mev8 (g) 0,00 1,76 2,99 3,18 3,26 3,29 3,30 3,33 3,34 3,34
Tableau 3.13 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées des micros particules des fruits
des bananes plantains de longueur 9 cm dans le séchoir en fonction du temps.
10-3 t(s) 0.00 3.60 7.20 9.00 10.80 12.60 14.40 16.20 18.00 19.80
E1 (g) 6,61 4,47 3,09 2,75 2,63 2,61 2,59 2,57 2,57 2,57
E2 (g) 6,46 4,62 3,23 2,97 2,75 2,72 2,7 2,64 2,64 2,64
E3 (g) 6,23 4,25 2,87 2,82 2,71 2,67 2,66 2,66 2,66 2,66
Ppm9 (g) 6,43±0,10 4,45±0,10 3,06±0,10 2,85±0,06 2,70±0,03 2,67±0,03 2,65±0,03 2,62±0,03 2,66±0,03 2,66±0,03
mev9 (g) 0,00 1,99 3,37 3,59 3,74 3,77 3,78 3,81 3,81 3,81
Tableau 3.14 : Perte des poids des rondelles des fruits des bananes plantains séchées et des masses d’eau évaporées des micros particules des
fruits des bananes plantains de longueur 10 cm dans le séchoir en fonction du temps.
10-3 t(s) 0.00 3.60 7.20 9.00 10.80 12.60 14.40 16.20 18.00 19.80
E1 (g) 6,87 4,92 3,3 3,07 2,97 2,93 2,91 2,87 2,87 2,87
E2 (g) 7,07 4,28 2,89 2,71 2,62 2,59 2,57 2,53 2,53 2,53
E3 (g) 7,1 5 3,28 3,17 3,07 3,04 3,02 2 98 2,98 2,98
Ppm 10 (g) 7,01±0,07 0,23 3,16±0,13 2,98±0,14 2,89±0,13 2,85±0,13 2,83±0,13 2,79±0,13 2,79±0,13 2,79±0,13
mev 10 (g) 0,00 2,28 3,86 4,03 4,13 4,16 4,18 4,22 4,22 4,22
36
2
3,0x10
2
2,5x10
P (g)
2
2,0x10
t (s)
320
300
280
260
240
220
p (g)
200
Figure 3.2 : Courbe de perte de
180
160
poids des rondelles des bananes
140 plantains dans le séchoir en
120 fonction du temps
100
0 4
1x10 2x10
4
3x10
4 4
4x10 5x10
4 4
6x10
t (s)
36 | P a g e
37
-1
8,0x10
-1
7,0x10
-1
6,0x10
P (g)
5,0x10
-1
Figure 3.3 : Courbe de perte de
poids dans le séchoir des micros
-1
4,0x10
particules de la pulpe des bananes
-1
plantains encapsulées dans un
3,0x10
cylindre de longueur 1 cm en
0,0 3 3 3 3 4 4 4
2,0x10 4,0x10 6,0x10 8,0x10 1,0x10 1,2x10 1,4x10 fonction du temps
t (s)
0
1,2x10
0
1,0x10
-1
particules de la pulpe des bananes
6,0x10
plantains encapsulées dans un
-1
cylindre de longueur 2 cm en
4,0x10
fonction du temps
0,0 5,0x10
3
1,0x10
4
1,5x10
4
2,0x10
4
t (s)
0
1,8x10
0
1,6x10
0
1,4x10
Figure 3.5 : Courbe de perte de
1,2x10
0
poids dans le séchoir des micros
P (g)
1,0x10
0 particules de la pulpe des bananes
-1
plantains encapsulées dans un
8,0x10
cylindre de longueur 3 cm en
-1
6,0x10 fonction du temps
0,0 5,0x10
3
1,0x10
4 4
1,5x10 2,0x10
4
t (s)
37 | P a g e
38
0
3,0x10
0
2,8x10
0
2,6x10
0
2,4x10
0
2,2x10
P (g)
0
Figure 3.6 : Courbe de perte de
2,0x10
0
poids dans le séchoir des micros
1,8x10
0
particules de la pulpe des bananes
1,6x10
0
plantains encapsulées dans un
1,4x10
0
cylindre de longueur 4 cm en
1,2x10
0 5000 10000 15000 20000 fonction du temps
t (s)
0
3,5x10
0
3,0x10
0
2,5x10
P (g)
0
4,0x10
0
3,5x10
Figure 3.8 : Courbe de perte de
poids dans le séchoir des micros
0
3,0x10 particules de la pulpe des bananes
P (g)
0
plantains encapsulées dans un
2,5x10
cylindre de longueur 6 cm en
0
2,0x10 fonction du temps
0
1,5x10
0,0 5,0x10
3 4
1,0x10
4
1,5x10
4
2,0x10
t (s)
38 | P a g e
39
0
5,0x10
0
4,5x10
0
4,0x10
Figure 3.9 : Courbe de perte de
0
3,5x10 poids dans le séchoir des micros
P (g)
0
3,0x10
particules de la pulpe des
bananes plantains encapsulées
0
2,5x10 dans un cylindre de longueur 7
0
2,0x10
cm en fonction du temps
0,0 3
5,0x10
4
1,0x10
4
1,5x10
4
2,0x10
t (s)
0
6,0x10
0
5,5x10
0
5,0x10
4,5x10
0 Figure 3.10 : Courbe de perte de
poids dans le séchoir des micros
P (g)
0
4,0x10
particules de la pulpe des
0
3,5x10
bananes plantains encapsulées
3,0x10
0
dans un cylindre de longueur 8
2,5x10
0 cm en fonction du temps
0,0 5,0x10
3
1,0x10
4
1,5x10
4
2,0x10
4
t (s)
0
6,5x10
0
6,0x10
0
5,5x10
5,0x10
0 Figure 3.11 : Courbe de perte de
4,5x10
0
poids dans le séchoir des micros
P (g)
0
particules de la pulpe des
4,0x10
0
bananes plantains encapsulées
3,5x10
0
dans un cylindre de longueur 9
3,0x10
cm en fonction du temps
0
2,5x10
0,0 5,0x10
3
1,0x10
4
1,5x10
4
2,0x10
4
t (s)
39 | P a g e
40
0
7x10
0
6x10
0
5x10
P (g)
3.2.2. Lois des pertes de poids (Pp) des rondelles et des micros particules de la pulpe des
bananes plantains séchées en fonction du temps.
De ces courbes de lissage, la loi empirique générale qui décrit les pertes de poids des (P p) des
rondelles et des micros particules de la pulpe des bananes plantains en fonction du temps est :
( ⁄) (3.1)
Pp : perte de poids d’un échantillon en fonction du temps, A1 : perte de poids maximum d’un
échantillon, : constante de temps liée à la perte de poids et Pp0 : perte de poids d’un
échantillon au début des mesures. Le tableau 3.13 ci-dessous regroupe ces paramètres et des
résultats des tests statistiques pour l’ensemble des échantillons.
Tableau 3.13 : Paramètres de la cinétique de la perte de poids et résultats des tests statistiques
pour l’ensemble des échantillons.
Echantillon A1(g) (s) Pp0(g) R2
Ral 35, 15 ± 12,04 263, 47 ±10,73 58662,34 ± 4919,12 0, 99 16, 50
Rss 126,17 ± 2,83 166,49 ± 7,26 8443,40 ± 785,32 0, 99 60,97
E1 0,26 ± 0,01 0,47 ± 0,02 2943,27 ± 277,09 0, 99 1, 42.10-4
E2 4735,56 ± 385,31 0,78 ± 0,03 0,34 ± 0,02 0, 99 5,06.10-4
E3 4090,64 ± 195,42 1,20 ± 0,02 0,51 ± 0,01 0,99 4,31.10-4
E4 4229,26 ± 530,57 1,72 ± 0,08 1,21 ± 0,05 0,98 0,01
E5 3617,45 ± 344,56 2,14 ± 0,08 1,31 ± 0,04 0,99 0,01
E6 3699,58 ± 373,72 2,39 ± 0,09 1,49 ± 0,05 0,99 0,01
E7 3858,77 ± 446,61 2,91 ± 0,13 1,90 ± 0,07 0,98 0,02
E8 4101,86 ± 410,88 3,49 ± 0,14 2,22 ± 0,07 0,99 0,02
E9 4226,25 ± 404,97 3,99 ± 0,15 2,50 ± 0,08 0,99 0,02
E10 3963,47 ± 398,35 4,40 ± 0,17 2,68 ± 0,09 0,99 0,03
40 | P a g e
41
3.2.3. Courbes des masses d’eau évaporée (mev) des rondelles et des micros particules de
la pulpe des bananes plantains en fonction du temps.
200
100
les rondelles des bananes
plantains en fonction du temps
50
0,0 2,0x10
4
4,0x10
4 4
6,0x10 8,0x10
4
t (s)
-1
5,0x10
-1
4,0x10
3,0x10
-1
Figure 3.14 : Courbe de masse
d’eau évaporée des rondelles
Mev (g)
2,0x10
-1 des bananes plantains dans le
séchoir en fonction du temps
-1
1,0x10
0,0
0,0 2,0x10
3
4,0x10
3
6,0x10
3
8,0x10
3
1,0x10
4
1,2x10
4
1,4x10
4
t (s)
-1
5,0x10
Figure 3.15 : Courbe de masse
4,0x10
-1 d’eau évaporée des micros
pulpes de longueur 1 cm des
3,0x10
-1 fruits des bananes plantains dans
le séchoir en fonction du temps
Mev (g)
-1
2,0x10
-1
1,0x10
0,0
0,0 3
2,0x10 4,0x10
3 3
6,0x10
3
8,0x10 1,0x10
4 4
1,2x10
4
1,4x10
t (s)
41 | P a g e
42
-1
8,0x10
-1
4,0x10 fruits des bananes plantains dans
le séchoir en fonction du temps
-1
2,0x10
0,0
0,0 3
5,0x10
4
1,0x10
4
1,5x10
4
2,0x10
t (s)
0
1,2x10
1,0x10
0 Figure 3.17 : Courbe de masse
-1
d’eau évaporée des micros
8,0x10
pulpes de longueur 3 cm des
Mev (g)
6,0x10
-1
fruits des bananes plantains dans
-1
le séchoir en fonction du temps
4,0x10
-1
2,0x10
0,0
0,0 5,0x10
3
1,0x10
4
1,5x10
4
2,0x10
4
t (s)
42 | P a g e
43
43 | P a g e
44
44 | P a g e
45
3.2.4. Lois des masses d’eau évaporée (mev) des rondelles et des micros particules de la
pulpe des bananes plantains en fonction du temps.
Des courbes de lissage 3. 13 à 3.13, la loi empirique générale qui décrit les masses
d’eau évaporée des rondelles et des micros particules de la pulpe des bananes plantains en
fonction du temps est :
(3.2)
* , ( )-+
mev (g) : masses d’eau évaporée des rondelles et des micros particules de la pulpe des bananes
plantains en fonction du temps, a (g) : masses d’eau évaporée des rondelles et des micros
particules de la pulpe des bananes plantains au temps t0 = 0, : constante de temps liée à
l’élimination de l’eau dans l’échantillon et t0 : le début des mesures. Le tableau 3.2 ci-dessous
regroupe ces paramètres pour l’ensemble des échantillons et les résultats des tests statistiques
pour l’ensemble des échantillons.
3.4. Résultats des analyses organoleptiques des échantillons après séchage (S. K. P.
Kumar et al. 2020).
Les tableaux ci-dessous présentent les résultats des analyses organoleptiques de nos
échantillons. Pour faciliter le travail, nos échantillons ont été codifiés comme suit : les
rondelles des bananes plantains séchées à l’air libre par (Rsal), les rondelles des bananes
plantains séchées dans le séchoir solaire mixte par (Rss) et les micros pulpes des bananes
plantains séchées dans le séchoir solaire mixte par (MCss). Les valeurs qualitatives de nos
paramètres sensorielles sont : très bien (TB), bien (B), assez bien (AB) et mauvais (M) tandis
celles de leur évaluation statistique sont : la fréquence (Fr) et le pourcentage (%).
Les tableaux 3.15 à 3.18 ci-dessous présentent les résultats des analyses organoleptiques
réalisées sur nos échantillons. Dans ces tableaux, Rsal : rondelles des bananes plantains
séchées à l’air libre ; Rss : rondelles des bananes plantains séchées dans le séchoir solaire
mixte et MCss : micros pulpes des bananes plantains séchées dans le séchoir solaire mixte.
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46
46 | P a g e
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50% des dégustateurs ont trouvé que la couleur des rondelles séchées à l’air libre était
mauvaise, 20% affirment qu’elle était bonne et 30% ont trouvé qu’elle était assez
bonne.
Pour ce qui est des rondelles séchées dans le séchoir, 55% des dégustateurs ont
affirmé que la couleur des rondelles était bonne, 5% disent que la couleur était
mauvaise et 15% disent que la couleur des rondelles séchées dans le séchoir était très
bonne.
70% des répondants trouvent que l’odeur de l’échantillon séché à l’air libre est assez
bonne ;
30% disent que l’odeur est bonne ;
45% de nos répondants disent que l’odeur de l’échantillon séché dans le séchoir était
assez bonne ;
55% de nos répondants ont dit que l’échantillon séché dans les mêmes conditions était
bonne.
Tous les échantillons, pris dans l’ensemble ont eu une odeur assez bonne à 57,5%
contre 42,5% de l’odeur bonne ;
En ce qui concerne la texture de l’échantillon séché à l’air libre ;
25% de nos répondants ont certifié que la texture est compacte ;
40% ont dit qu’elle est assez compacte ;
30% disent qu’elle est tendre ;
et 5% ont dit de la texture qu’elle est très compacte ;
Tandis que pour l’échantillon séché dans le séchoir, 5% des dégustateurs ont dit que la
texture est très compacte ;
Pour ce qui est du goût, 55% ont dit que le goût était bon, très bon pour 15% et
mauvais pour 12,5% ;
Pris séparément, 35% des dégustateurs ont affirmé que l’échantillon séché à l’air libre
était bon, assez bon pour 25%, mauvais goût pour 35% et de très bon goût seulement
pour 5% ;
Pour l’échantillon séché dans le séchoir, les résultats ont montré que la majorité soit
75% de l’échantillon était de bon goût et la minorité soit 25% était de très bon goût.
Selon nos analyses physicochimiques, nous avions trouvé une teneur moyenne en glucides de
tous nos échantillons après séchage de 74,6%, 3,5 % de protéine ; 0,38 % de lipide et 0,25%
de la vitamine C.
Les teneurs en eau sont conformes à la teneur recommandée, H%≤ 12 pour les échantillons de
pulpe de la banane séchée dans le séchoir solaire mixte, une bonne teneur pour la bonne
conservation de la farine. La teneur en glucide, en protéine et lipide correspond a peu près
aux résultats de PAMPLONA-ROGER 2OO7 ou il l’a trouve 83% de glucide, 3,6% de
protéine, 0,35% de lipide et 0,25% de la vitamine C. Nos résultats et celui de PAMPLONA-
ROGER ne sont pas identiques, probablement due à la différence de variétés des bananes
plantain que nous avions utilisées.
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Figure 3.25 : Deux photos : la semoule de banane plantain à droite et la farine de blé à
gauche.
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Les produits obtenus ont presque la même coloration, on a du mal à différencier les gaufres
de la farine du blé à celles de la banane plantain. Pour le gout, 80% de dégustateurs ont
affirmé que les gaufres des bananes plantains sont plus délicieux que celles du blé, la texture
est aussi la même. Donc, cette farine de banane conviendrait mieux pour cette recette.
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51
Figure 3.27 Photos des pains de la semoule des bananes plantains et de la farine du blé
de la fermentation jusqu’à la cuisson. A gauche au-dessus, après façonnage, à droite au-
dessus, avant cuisson dans le four, à gauche au-dessous, leur sortie du four et à droite au-
dessous, après leur refroidissement.
La farine de banane seule n’a pas donné de bon pain car, le pouvoir de levée de cette farine
est faible que celle de la farine du blé, donc si nous voulons utiliser la farine du blé dans la
panification nous devons la substituer dans la farine du blé. La figure 3.27 montre le résultat
qu’on peut utiliser jusqu’à 50% de la farine des bananes dans la farine du blé et avoir un bon
pain.
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CONCLUSION
L’objectif du présent travail était de faire des essais de valorisation de la semoule
des bananes plantains (Musa acuminata) à partir de la pulpe séchée dans le séchoir solaire
mixte à l’Université de Kinshasa. Pour ce faire, nous avions commencé par produire de la
semoule de la banane plantain à partir des pulpes que nous avions faites sécher dans un
dispositif dont les claies sont étalées à l’air libre et dans le séchoir mixte. La semoule ainsi
obtenue a fait l’objet de nos différents essais de préparation culinaire.
Les résultats obtenus ont montré que :
Les produits séchés sur claies à l’air libre n’ont pas atteint des teneurs en eau résiduelle
pour leurs bonnes conservations. Ceux séchés dans le séchoir solaire mixte ont atteint ces
teneurs et sont des produits semi-finis appropriés pour des recettes culinaires et dans la
pâtisserie. Le séchage à l’air libre est très long et peut aussi présenter certains désavantages
car, ces produits peuvent aussi se putréfier à court terme; beaucoup de ses facteurs
physicochimiques ne sont pas contrôlés ni maîtrisés. Alors que dans un séchoir solaire
amélioré, il y’a possibilité de contrôler ses facteurs, de plus, les produits sont protégés
contre les intempéries et autres facteurs de dégradation.
Les produits séchés sous forme des rondelles prennent plus de temps pour être séchés dans
le séchoir ; alors que les micros particules des bananes prennent moins de temps. Donc, si
nous voulons produire la farine des bananes plantain pour sa commercialisation
industrielle, nous devons les caractérisés aux micro-cossettes pour la rapidité du séchage,
ainsi nous produisons beaucoup en peu de temps.
Suivant cette expérimentation, nous avons constaté que la semoule des bananes peut être
consommée dans plusieurs recettes culinaires, entre autre dans la pâtisserie, la
panification, dans la préparation de la boule de plantain sous forme de fufu, ...
Parmi les différentes recettes produites à partir de la semoule des bananes plantain, les
gaufres ont donné un aspect visuel semblable à celui de la farine du blé avec un gout très
particulier et plus apprécié ; en revanche, sa panification reste encore une étude pour
arriver à un bon % de son incorporation dans la farine du blé. Pour que la semoule des
bananes plantain ait plus de la valeur ajoutée, nous devrions l’utilise dans les industries
agroalimentaires, en particulier dans la panification et plus dans la pâtisserie.
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Suggestion
Face aux enjeux de l’heure de la crise mondiale de la production du blé à cause
de la guerre de l’Ukraine, grand pays producteur du blé, la farine de banane plantain peut
aussi remplacer la farine du blé dans certains produits de la pâtisserie.
La présentation de ses produits sur le marché fera aussi et en sorte que l’Etats
congolais ait des sources de revenu sur la taxe valeur ajoutée (TVA) et la réduction
d’importation du blé en provenance de l’étranger (Ukraine et ses environs).
Une étude sera approfondie en vue de prouver la qualité de la farine de banane
plantain et de ces produits secondaires sur le marché et de son intégration dans les industries
de panification.
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REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
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15. J. D, 1966 : Dosage des éléments minéraux majeurs chez les végétaux, Méthodes
utilisées au Laboratoire de Diagnostic Folière de l’ORSTOM Mars, p. 56.
16. LEBERRE, 1969 : Teneur en Vitamine C dans les tubercules et le plantain du
Cameroun avant et après cuisson deuxième partie : Les bananes plantain.
(O.R.S.T.O.M, Éd.) 23(1), 31-95.).
17. KAS, 2017: Publications de la Fondation Konrad Adenauer Kinshasa, Octobre filières
agricoles en république démocratique du Congo : maïs, riz, bananes plantains et
pèche.
19. DAGUENET M., 1985 : ‘les séchoirs solaires: théorie et pratique’, Unesco, paris,.
22. RAUD RENE, 2007 : capteur solaire thermique concentrateur a conduite manuelle.
association soleil &vapeur.
23. PIERRE DUDEZ, 1999: le séchage solaire a petite échelle des fruits et légumes:
expériences et procédés’, Edition du gret, France.
24. SNSA : stratégie nationale pour les stratégies agricoles ; publication de 1995 sur
eliminer la faim en république démocratique du Congo.
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