Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
NO d’ordre…… NO de série……
Mémoire
Présenté pour l’obtention du diplôme de
MASTER II
Filière : Microbiologie appliquée
Thème
Et l’ustensile en poterie
Présenté par :
BENGHALIA Lotfi, HAMEL Ilies et KOUTI Meriem
Soutenu le : 04/07/2022
Devant le jury :
Je dédie ce mémoire
En premier lieu à vous mes très chers parents, aucun mot, aucune dédicace
ne peut exprimer ma considération et l’amour éternel et pour les sacrifices que
vous avez consentis pour mon instruction et mon bien être.
Meriem
Dédicace
Je dédie ce mémoire
En premier lieu à vous mes très chers parents, aucun mot, aucune dédicace
ne peut exprimer ma considération et l’amour éternel et pour les sacrifices que
vous avez consentis pour mon instruction et mon bien être.
Lotfi
Je dédie ce mémoire
En premier lieu à mes très chers parents, aucun mot, aucune dédicace ne
peut exprimer ma considération et l’amour éternel et pour les sacrifices qu’ils
ont consentis pour mon instruction et mon bien être.
Ilies
Sommaire
Sommaire
III.1.3.Formation ……………..…………….………………………………….………...… 12
Annexe ………………………….............................................................................................54
Résumé ………………………………………………………………………………..……..83
Abréviations
Abréviations
C° : Degré Celsius
D° : Degré Dornic
FAO : food and agriculture organisation (Organisation des nations unis pour
l’alimentation et l’agriculture).
H : Humidité
MG : Matière grasse.
Figure6: Schéma représentatif des différentes analyses réalisées sur le lait entier pasteurisé et
conditionné ……………………………………………………..…………………………… 20
Figure 7:Variation de l’acidité en degré Dornic des différents lots du lait entier pasteurisé
Analysés …………………….…...…………...…………………………..…………………. 33
Figure 8:Variation de la densité pour les différents lots du lait entier pasteurisé analysés
…………………………..…………………………………...……...……………………….. 34
Figure 9:Variation de la matière grasse pour les différents lots du lait entier pasteurisé
analysés ……………………………………………………………………….…….………. 34
Figure 10:Variation de l’extrait sec total pour les différents lots du lait entier pasteurisé
analysés ………………………………..……………………………………....….....……… 35
Figure 11:Variation de l’extrait sec dégraissé pour les différents lots du lait entier pasteurisé
Analysés ……………………………….……………………………...…...…...…………… 36
Figure 12:Variation de la teneur en matière sèche pour les différents lots du lait entier
pasteurisé analysés ………………………….………...……………..…………..………….. 36
Figure 14:Variation de l’acidité en degré Dornic des différents lots du lait entier conservé et
réfrigéré ………………...….……………………………………………….……...……….. 39
Figure15:Variation de la teneur en matière sèche pour les différents lots du lait entier
conservé et réfrigéré ………………………...….…………………………………..………. 40
Figure16 : Variation de la teneur en matière grasse pour les différents lots du lait entier
conservé et réfrigéré …………….……….…………………………...…...………………… 41
Liste des figures
Figure 17: Evolution de la flore totale mésophile (UFC/ml) des différents lots au cours de la
conservation et la réfrigération. ……………................................................…….………..…42
Figure 18: Evolution des coliformes totaux de différents lots au cours de la conservation et la
réfrigération ………………………………………………………..………………………....43
Tableau 12: Evolution des paramètres physicochimiques par l’action d’un ferment lactique
….............................................................................................................................................. 47
Liste des annexes
Annexes 2 : Les photos des analyses physicochimique du lait entier pasteurisé .........……...55
Annexes 3 : Les milieux de cultures …………………………………….........……………..56
Introduction générale
La qualité d’un aliment est définie par l’ensemble des propriétés de cet aliment qui lui
permet de répondre aux besoins exprimés ou implicites d’un utilisateur.
C’est pour cette fin que plusieurs méthodes de conservation et de stockage des
produits alimentaires ont été inventées afin de les maintenir délicieux et consommables, par
exemple : l’entreposage dans des lieux froids, l’utilisation des sels et des couvertures
naturelles mouillées pour la réfrigération, Le salage, le confisage, le saumurage, la
fermentation, la mise en silos et la mise en poterie.
Les récipients à base d’argiles ou poterie, sont des ustensiles très anciens qui ont montré
une grande efficacité dans le maintien de la fraicheur et la viabilité de l’eau et le délice et la
stabilité de l’aspect des aliments y stockés.
Selon (Jade allègre, 2012) spécialiste française dans l’argile, partout dans le monde, les
documents écrits les plus anciens témoignent de l'usage des silicates d'alumine pour favoriser
ou retrouver la santé, la vie sur terre n'aurait pu démarrer qu'au cœur de ces minéraux,
modèles siliceux des futures structures carbonées, ébauches minérales de notre ADN
organique.
1
Introduction générale
Cette étude vise à montrer d’une part l’efficacité d’un récipient à base d’argile sur la
qualité bactériologique des aliments les paramètres physicochimiques et d’autre part faire une
comparaison avec des récipients en plastique.
Dans cette partie, nous avons fait un suivi de l’évolution de la qualité microbiologique
d’un nombre minimales d’échantillons de lait entier pasteurisé, produit au niveau de la laiterie
VACA LAIT pendant un nombre de jours dépassant la date limite de consommation, et cela
en tenant en considération d’une part, l’étude comparative entre le lait préservé dans
l’emballage en plastique et le stockage du lait en poterie (ustensile fabriqué manuellement à
base d’argile), et d’autre part l’évolution des paramètres physicochimiques dont l’influence
sur le produit ne peut pas être négligée, ces paramètres sont eux même aussi influencée par la
matière à tester (l’argile) ce qui va être confirmé plus tard dans le chapitre résultats et
discussion ça entre autres va être jugé dans la conclusion à la fin de notre étude.
2
Synthèse bibliographique Chapitre I : Qualité de lait et des produits laitiers
Le lait est le produit de sécrétion des glandes mammaires des mammifères comme la
vache, la chèvre et la brebis , destiné à l’alimentation du jeune animal naissant.
Du point de vue physicochimique, le lait est un produit très complexe. Une connaissance
approfondie de sa composition de sa structure et de ses propriétés physiques est indispensable
à la compréhension des transformations du lait et des produits obtenus lors des différents
traitements industriels (Amiot et al, 2002).
d’une femelle laitière bien portante, bien nourrie et non surmenée. Le lait doit être recueilli
I.1.2.1. Aspect
Le lait est un liquide blanc, opaque, d’une odeur peu prononcée, d’un gout
légèrement sucré, d’une saveur douceâtre, mais sa teinte peut aller du blanc mat au jaune
crémeux, suivant sa richesse en matière grasse, suivant l’espèce de l’animal et l’alimentation
de celui ci…etc. (ALAIS, 1984).
I.1.3.1.L’eau :
C'est le constituant le plus important du lait, en proportion. Son caractère polaire est
permet de former une solution vraie avec les substances polaires telles que les glucides, les
minéraux et une solution colloïdale avec les protéines hydrophiles de sérum. Le lait de chèvre
est constitué de 87% d’eau (Amiot et al, 2002).
3
Synthèse bibliographique Chapitre I : Qualité de lait et des produits laitiers
I.1.3.3. Protéines
I.1.3.4. Lactose
(g/l)
Glucides 49 Solution
(lactose)
4
Synthèse bibliographique Chapitre I : Qualité de lait et des produits laitiers
Pour être commercialisé, le produit alimentaire doit être conforme aux différents critères
de la qualité
➢ nutritionnelle
Composition qualitative et quantitative en macronutriments (glucides, lipides, protides) et
micronutriments (vitamines, oligoéléments), disponibilité de ces nutriments dans l'organisme ;
➢ hygiénique
Absence de composés toxiques ou de microorganismes susceptibles de nuire à la sante du
consommateur ;
➢ organoleptique
Apparence (forme, couleur), flaveur (arome, saveur), texture (consistance, résistance).
Pour ces trois critères, il convient de prendre en compte la stabilité du produit, imposant des
conditions de stockage pour une bonne conservation.
➢ Financière
Le cout s'oppose souvent aux autres critères, il s'agit donc d'optimiser le rapport cout -
qualité.
➢ Technologique
Ce critère prend en compte de nouveaux procédés qui doivent être bien maitrisés pour
permettre d'assurer la qualité. (Bonnefoy et al, 2002)
❖ l’oxygène
❖ l’humidité
❖ la nourriture
5
Synthèse bibliographique Chapitre I : Qualité de lait et des produits laitiers
Les traitements thermiques garantissent la qualité sanitaire des produits et donc leur
durée de vie. Les couples temps/températures utilisés sont variables : pasteurisation (72°
pendant 15 secondes par ex) ; stérilisation (115- 120°/15 à 20 minutes) ; traitement UHT (140
°C /quelques secondes) (Fardet, 2018).
En effet, comme dit précédemment c’est la chaleur qui accroit la présence des micro-
organismes. Le froid permettra donc de ralentir leur activité cellulaire et par la suite limiter
l’altération des produits tout en prolongeant leur durée de vie.
➢ Pasteurisation basse
Ce procédé est souvent désigné sous le nom de LTLT : Low temperature, low time (Giraud,
2003)
Le lait est maintenu au moins 30 minutes a 60-65 °C, le produit est placé dans une enceinte à
double paroi dans laquelle se trouve de l’eau chaude (Leyral et Vierling, 2007).
Elle consiste à chauffer le lait un temps très court, de quinze secondes à deux minutes, à une
élevé (70 à 90 °C), le produit est placé entre des plaques d’acier inoxydable chauffées par un
circuit d’eau chaude (Leyral et Vierling, 2007).
Elle est pratiquée sur les laits crus de qualité moyenne ; la phosphatase et la peroxydase sont
détruites (Jeantet et al, 2008).
I.2.3.2. Séchage :
6
Synthèse bibliographique Chapitre I : Qualité de lait et des produits laitiers
Pour transformer le lait (ou ses composés) en poudre et ainsi favoriser conservation,
stockage et transport. Méthode combinant évaporation sous vide et pulvérisation) (Fardet,
2018).
I.2.3.3. Filtration :
I.2.3.4. Coagulation :
7
Synthèse bibliographique Chapitre II : Stockage du lait
- la température
- la durée conservation.
Le tableau montre l'influence des facteurs précités sur la croissance des bactéries aérobies
mésophiles (improprement appelées «flore totale») à différentes températures. En prenant, par
exemple, les valeurs de ce tableau, et si l'on admet qu'un lait de qualité moyenne ne doit pas
contenir plus de un million de germes par ml au moment de son traitement, on voit que
lorsque sa population initiale est faible, il peut se conserver 4 jours à 4,5 °C, un peu plus de 3
jours à 10 °C et moins de 24 heures à 15,5 °C et à 25 °C. Lorsque la contamination est
importante, il supporte une conservation de 4 jours à 4,5 °C mais, lorsque la température
atteint 10°C, il n'est déjà plus conforme en 24 heures, dans la pratique, la charge microbienne
pouvant être plus forte et les normes choisies plus sévères, on observe que, même à la
température de 4,5 °C, le refroidissement est insuffisant. Il importe donc d'obtenir à la
production un lait très peu chargé en micro-organismes (si possible moins de 100000
germes/ml) et de refroidir ce lait le plus rapidement possible après la traite, à une température
la plus proche de 0 °C et jamais supérieure à +4 °C (en pratique de +2 °C à +4 °C).
8
Synthèse bibliographique Chapitre II : Stockage du lait
Nombre
Température Facteurs de multiplication
de bactéries
de conservation
(°C) 24 72 96
par ml 48 heures
heures heures heures
10 4200 33 30 1 36 9400
9
Synthèse bibliographique Chapitre II : Stockage du lait
Le temps de conservation reste de toute façon étroitement lié à la charge microbienne du lait
mis en refroidissement. Aussi convient-il de respecter le barème indiqué au tableau 3.
Enfin, bactéries, virus, levures et moisissures peuvent être présents dans le lait. Les bactéries
ont une place prédominante dans l'ensemble des problèmes micro biologiques et des produits
laitiers, les levures et les moisissures intéressant surtout la fromagerie.
II.6.1.1. Bactéries
En raison de la grande diversité des bactéries présentes dans le lait, et en se basant sur un
certain nombre de propriétés importantes qu'elles ont en commun, on les divise en deux
catégories:
➢ Bactéries lactiques. Elles ont une grande importance en laiterie. Leur principale propriété
est de produire de l'acide lactique par fermentation du lactose; certaines produisent en outre
du gaz carbonique et divers composés, dont certains contribuent à l'arôme des produits
laitiers. Par leur production d'enzymes protéolytiques, elles contribuent à l'affinage des
fromages. Dans du lait non réfrigéré, elles tendent à prédominer, donnant à celui-ci une
certaine protection vis-à-vis de germes indésirables. Cependant, la production d'acide
lactique, en faisant baisser le pH, provoque une déstabilisation progressive de la dispersion
micellaire, ce qui rend le lait de moins en moins stable aux traitements thermiques et peut
entraîner sa coagulation, même à température ambiante. Le tableau 44 montre l'influence de
l'acidité sur la stabilité du lait à différentes températures.
La flore acidifiante du lait n'est pas uniquement constituée de bactéries lactiques. Des
bifidobactéries et des entérobactéries interviennent aussi dans l'acidification.
II.6.1.4. Bactéries coliformes. Presque toujours présentes dans le lait cru, elles ont une
grande importance en laiterie. Du point de vue technologique, certaines assurent la
fermentation du lactose, produisant, outre des acides, des gaz (hydrogène et gaz carbonique)
10
Synthèse bibliographique Chapitre II : Stockage du lait
qui font gonfler les fromages. De plus, elles élaborent diverses substances conférant aux
produits des goûts et des odeurs très désagréables. Le tableau 4 montre l'influence de
l'acidité sur la stabilité du lait à différentes températures.
11
Synthèse bibliographique Chapitre III : Argile et poterie
III.1.1. Définitions
Les argiles sont des matières premières naturelles utilisées depuis l’antiquité dans de
nombreux domaines. Le mot argile vient du grec "argilos" dérivé de "argos" qui veut dire
blanc, ou du latin "argila"; c'est la couleur du matériau utilisé en céramique qui a conduit les
anciens à lui donner ce nom (Huang et coll, 2010)
Ces matériaux argileux constituent souvent des mélanges naturels complexes de minéraux
dont la granulométrie et les propriétés physico-chimiques sont très variables (Ozay et coll,
2009).
Selon Jade Allègre (2012), Le terme argile (SILICATES D'ALUMINE) vient du latin
argilla (prononcer g. dur), emprunt probable au grec argillos, de même racine qu’argentum
argentum (argent);
- arguus vient du verbe arguere, "faire briller, éclairer", au figuré : démontrer, Convaincre
III.1.2. Origine
Il s'agit de minéraux formés au cours des temps géologiques par altération de diverses
roches silicatées de surface ou de proche surface, selon les conditions locales d'hydratation, de
drainage, d'hydrolyse et de pression, et selon les climats (Singh et coll., 2004)
III.1.3. Formation
Les argiles naissent du sol en constant mouvement parla simple décomposition des roches
par érosion (La pluie, le vent, le gel, le dégel, les vagues), néoformation (combinaison, des
substances transportées par l'eau du sol) (Villieras, 2008).
12
Synthèse bibliographique Chapitre III : Argile et poterie
III.1.5. Structure
Les argiles se distinguent les unes des autres de par leur composition ainsi que leur
structure. D’un point de vue géologique, une argile est un minéral dont la granulométrie est
inférieure à 4 micromètres. Les argiles utilisées en thérapeutique sont de nature phyllosilicate,
en feuillets hydratés d’alumine finement cristallisés.
Ayant une composition riche en minéraux et oligo-éléments, les argiles sont constituées
de silicium, d'aluminium, d'oxygène et d'ions hydroxyles OH. La combinaison des feuillets
assemble une couche octaédrique à une couche tétraédrique T/O ou 1/1 (exemple du Kaolin).
Les feuillets peuvent également s’assembler selon une couche octaédrique prise entre deux
couches tétraédriques T/O/T ou 2/1 (cas de l’Illite) .
13
Synthèse bibliographique Chapitre III : Argile et poterie
Les argiles ne sont pas identifiées par leur couleur. Une couleur peut être attribuée à
plusieurs types d’argiles, la couleur verte par exemple est retrouvée chez la montmorillonite,
l’illite ou encore la chlorite,… La variation de couleur constatée est fonction de la
concentration en oxyde de fer (Villieras, 2008).
Exelmple : l’argile verte a une faible teneur en fer, exemple : les montmorillonites, les illites
et les smectites et l’argile Blanche qui n’a aucune substance colorée, kaolinites, smectites
(Merabet, et Belkacemi, 2003).
La classification des argiles fut réalisée par Millot (schémas 3 et 4). Les argiles font
parties des silicates hydratés. Ceux-ci sont soit amorphes, soit cristallisés (cas des argiles).
D’équidistance apparente sont séparés en fonction de la constitution des feuillets
(Millot, 1964), par exemple : le Kaolin qui tire son nom du site chinois kao-Ling, où elle fut
découverte. (Merabet, Belkacemi, 2003)
14
Synthèse bibliographique Chapitre III : Argile et poterie
Selon (DJEBBAR, 2014) les gisements d’argile les plus importants se trouvent au nord-
ouest du pays, à Maghnia (Hammam Boughrara) d’où vient le nom de Maghnite.
Dans la région de Constantine et ses envions, précisément Elkerba- Mila, une étude faite
par (Khellaf, et all., 2015) qui est une recherche dans le cadre de matériaux de construction,
L’analyse chimique a permet de déterminer les caractéristiques chimiques des argiles d’el
kherba (Mila). Les résultats sont résumés dans le tableau ci-après.
Tableau 5: Résultats d’analyse chimique des argiles de Mila région d’el kherba (Khellaf, et
all., 2015)
Compositions
Site 1 Site 2 Site 3
chimiques (%)
SiO2
40.51 43.67 46.30
Al2O3
11.13 15.54 13.46
FeO3
5.03 7.73 6.51
MgO
Non dosé Non dosé Non dosé
CaO
16.54 10.93 11.77
SO4
1.64 - -
CaCO3
22.14 9.84 15.58
Na2O
- - -
K2O
- - -
Cl
Trace Trace Trace
Matière
0.20 0.15 0.20
organique
15
Synthèse bibliographique Chapitre IV : Emballage alimentaire
IV.1. Définitions
IV.1.1.Emballage primaire
En contact direct avec le produit, il a pour but de contenir et de préserver celui-ci. Cet
emballage doit être compatible avec le produit et le protéger de tout contaminant extérieur
pouvant causer une éventuelle dégradation non souhaitée (CTAC, 2017).
Il est souvent utilisé pour la protection de l’unité ou pour faciliter l’utilisation du produit.
Plusieurs emballages primaires peuvent être contenus dans un emballage secondaire qui
correspond donc à l’unité de vente. Il a également pour fonction de communiquer au
consommateur l’information sur le produit et, par conséquent, de vendre le produit. On
l’appelle aussi unité de vente (CTAC, 2017)
16
Synthèse bibliographique Emballage alimentaire
L’emballage sous atmosphère modifiée ou sous vide (MAP) permet d’évacuer l’air de
l’emballage pour favoriser la conservation des aliments. Cependant, la viande a tendance à
grisailler en l’absence d’oxygène. Pour remédier à ce problème, nous injectons un mélange en
proportions différentes de gaz inertes en fonction de l’aliment à conserver. Les gaz utilisés
sont l’azote, le dioxyde de carbone et l’oxygène. Chacun de ces gaz joue un rôle particulier en
rendant l’emballage plus efficace. Les bénéfices de l’emballage sous atmosphère modifiée
(MAP) :
Par ailleurs, l’hygiène constitue aussi un élément primordial pour les aliments qui
sont emballés au moment de l’achat, par exemple chez le boucher ou le boulanger. Des
emballages propres et pratiques offrent dans ce cas la meilleure garantie contre toute forme de
contamination. À la maison, l’emballage joue un rôle clé sur le plan de l’hygiène des produits
alimentaires. On remarque que beaucoup d’emballages sont facilement refermables après
ouverture, par exemple. Le produit peut alors facilement être conservé dans une armoire, ce
qui évite tout risque de contamination potentielle.
Les emballages en verre et en métal figuraient auparavant parmi ceux qui étaient les plus
utilisés dans l’industrie alimentaire, mais ils coûtent chers et sont plus lourds à transporter.
Les papiers cartons et plastiques ont pris beaucoup de place dans nos emballages, car ils sont
plus flexibles et plus légers. Dès leur conception, les emballages en verre sont prévus pour
résister à l’écrasement vertical, aux chocs sur les lignes de conditionnement (physique ou
thermique), au transport, ainsi qu’à la pression interne à l’intérieur du contenant. De plus, ces
emballages sont recyclables à l’infini. Les emballages en verre et en métal sont souvent
utilisés pour les boissons. On retrouve généralement le verre pour les boissons alcooliques,
comme le vin par exemple.
17
Synthèse bibliographique Emballage alimentaire
b) Emballage en aluminium
L’aluminium est extrêmement fonctionnel en tant que matière d’emballage alimentaire, car il
tolère des températures extrêmes. Par conséquent, il convient bien aux aliments qui ont besoin
d’être surgelés, grillés, cuits ou simplement conservés au frais. Certains récipients sont
suffisamment robustes pour contenir des quantités importantes d’aliments, tout en conservant
la légèreté qui caractérise l’aluminium. L’inconvénient le plus important des emballages
alimentaires en métal et aluminium est leur incompatibilité avec le réchauffement par micro-
ondes.
c) Emballage papier/carton
Cet emballage est un dérivé de l’industrie du bois. Les fibres de cellulose sont
recyclables jusqu’à sept fois, ce qui rend ce produit intéressant au point de vue
environnemental mais également au plan des coûts. Dans l’industrie alimentaire, nous
utilisons habituellement une pâte à sulfate blanchie hautement collée (communément appelée
SBS ou le food board).
d) Emballage en plastique
Pour les plastiques, ce sont des polymères souvent dérivés du pétrole et leur prix varie
énormément avec ce dernier. La plupart des plastiques utilisés en emballage sont des
thermoplastiques commerciaux. Parmi les matériaux utilisés pour l’emballage alimentaire,
nous retrouvons : le polyéthylène, le polypropylène, le polystyrène, le polyamide chlorure de
polyvinyle, l’acétate de polyvinyle et le polyéthylène téréphtalate. Chaque plastique a ses
propriétés et caractéristiques de perméabilité aux gaz et à l’humidité. Chaque matériau a un
symbole utilisé communément dans l’industrie (PP, PETE, PVC, CPET, etc.).
18
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et
Méthodes
19
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
L’objectif visé à travers ce protocole expérimental, est le suivi de certains caractères physico-
chimiques du lait entier pasteurisé, d’évaluer ses qualités bactériologiques, et des tests
organoleptiques, pendant la période de stockage dans le sachet et le jarre d’argile, qui sont
conservés dans le frigo à température de 6c°.
Les différentes analyses réalisées dans cette étude sont résumées schématiquement dans la
figure 6.
-Test d’antibiotique
Figure6: Schéma représentatif des différentes analyses réalisées sur le lait entier pasteurisé
et conditionné
20
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
Détecter des fraudes (mouillage, addition de bases…) : en contrôlant les matières premières
Surveiller le processus de fabrication : en analysant les produits intermédiaires
Vérifier la qualité physico-chimique des produits : en analysant les produits finis et / ou les
matières premières.
Le choix des paramètres est fonction de la nature du produit et du but de l’analyse, en laiterie les
plus représentés sont la densité, l’acidité, le taux de matière grasse, l’extrait sec total.
Cette préparation consiste à rendre les échantillons homogènes et les amener à la température à laquelle est
effectuée l'analyse.
Avant chaque prélèvement, on doit homogénéiser le lait manuellement par déplacements horizontaux au
moyen d'un agitateur ou par une simple agitation par retournements successifs, pour obtenir un échantillon
homogène.
Définition et intérêt
La densité exprime le rapport de masse d’un même volume de lait et d’eau à une température
donnée. Elle est fonction de la température et de la teneur en matière grasse. Elle est de 1,032 pour
le lait entier et de 1,036 pour le lait écrémé. En cas de mouillage la densité diminue d’où l’intérêt
de sa détermination. (Voire Annexe 2)
Matériels nécessaires
Pour mesurer la densité du lait, on rempli l’éprouvette de lait tout en évitant toute formation de
mousse, ensuite on y plonge le thermolactodensimètre et après qu’il s’est stabilisé, on procède à la
lecture de la température et de la densité qui correspondent. Finalement on effectue une correction
de la densité pour les lectures où la température lue est différente de la température d’étalonnage.
(Voire annexe2)
21
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
• Expression des résultats
➢ La température exprimée en degré Celsius (°C) est égale directement à la valeur lue sur le
thermolactodensimètre.
➢ La densité après correction est donnée par la relation suivante :
D : la densité de l’échantillon
• Principe
Le lait présente une acidité qui peut être titrée par une solution de NaOH en présence de
phénolphtaléine comme indicateur, virant de l’incolore au rose vers un pH = 8,4. L’acidité du lait
est comprise entre 14 et 18 degré Dornic.
• Mode opératoire
L’acidité du lait s’exprime en degré Dornic (°D) c'est-à-dire en décigramme d’acide lactique par
litre de lait. L’acide lactique est de formule C3H6O3, de masse molaire M = 90 g/mole. L’acidité
du lait est donnée par la relation suivante :
22
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
Acidité (°D) = Vx × 10
• Définition et but
On entend par matière grasse laitière l’ensemble constitué des huiles et des graisses du lait. Le but
de cette opération est de déterminer la quantité de matière grasse (la masse) contenue dans un litre
de lait.
• Principe
Méthode de GERBER : elle consiste en une destruction de toute matière non grasse (dérivés
azotés et glucides par ajout d’acide sulfurique) suivi d’une séparation d’une phase grasse
(favorisée par ajout d’alcool iso-amylique) par centrifugation.
La teneur en matière grasse peut être également déterminée directement à l’aide d’un lacto-scan.
• Mode opératoire
Remarque :
23
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
• Expression des résultats
Définition
• Principe
Peser et évaporer l’échantillon au moyen d’un dessiccateur à infrarouge muni d’une balance
De précision.
• Matériels nécessaires
- La fin du séchage est obtenue lorsque la perte de poids reste constante. Elle se manifeste par
d : densité de lait
24
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
La matière sèche dégraissée est obtenue par différence entre la matière sèche totale et la matière
grasse. Les laits normaux contiennent habituellement de 90 à 95 g de matière sèche non grasse.
ESD = EST- MG
MG : matière grasse.
• Principe
La recherche d’antibiotiques se fait par un appareil « Beta star25 » avec l’utilisation des
bandelettes de 8à 9cm. Ce test permet de détecter la présence ou absence d’antibiotiques (des
résidus de Béta_Lactamine et tétracycline) dans le lait pasteurisé.
• Mode Opératoire
- Ajouter 100μl du lait pasteurisé prélevé avec la micropipette à l’intérieur de ces tubes ;
-Introduire les bandelettes de migration comme indicateur dans les tubes epindorfs ;
➢ La qualité hygiénique qui caractérise le risque pour la santé du consommateur ; cette qualité
est mauvaise si le produit contient une quantité de toxine ou un nombre de microorganismes
pathogènes suffisants pour le rendre dangereux à consommer.
➢ La qualité commerciale qui caractérise l’existence ou le risque d’altération ; cette qualité est
insuffisante si le produit contient un nombre de microorganismes d’altération suffisant pour
abaisser sensiblement la qualité organoleptique avant sa date normale de consommation.
I.4.2.1.Objectif du contrôle
25
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
D’une façon générale l’objectif du contrôle microbiologique est de garantir une certaine sécurité
hygiénique et un certain niveau organoleptique, dans la mesure où ils dépendent des
microorganismes.
Au début, nous avons pris10sachets de lait entier pasteurisé et conditionné : 5 sont versés dans
les jarres d’argile et 5sont restés intacts
Lors de la réalisation de la première analyses microbiologiques, et afin que les résultats soient
plus représentatifs du type de lait utilisé, nous avons prélevé 5 échantillons de manière aléatoire,
selon le J.O.R.A 2017.
On ce qui concerne le reste des analyses microbiologiques que nous avons effectuées pendant
la période de conservation, nous avons prélevé un échantillon, et cela est due au manque des
moyens.
-Le travail se fait à proximité du bec bunsen sur une paillasse bien nettoyée.
Afin d’éviter tous risques de contamination, le matériel et les substances (instruments, milieux
de culture, la verrerie) doivent être rendu stérile. Pour cela, la verrerie (pipettes, tubes a essai…)
est stérilisé dans le stérilisateur à 200°C pendant 20minute, la jarre d’argile est stérilisé a
température de 170C°pendant 30 minute, le sachet est nettoyé de l’extérieur à l’aide de l’eau de
javel. Les échantillons doit être conservé à 6 °C. Les milieux de culture on les porte au bain marie
bouillant (30 minutes à 100°C), puis une fois liquéfiés, on les refroidit à 45 – 50°C et ensuite on
les homogénéise afin d’éviter une condensation trop forte.
Les dilutions décimales sont réalisées pour les milieux qui sont très riches en microorganismes afin de
faciliter le dénombrement, on utilise le TSE comme un diluant. (Voire Annexe 4)
La méthode utilisée est l’estimation de la flore viable après culture en ou sur milieu solide en
boites de pétri. L’ensemencement est dans la masse pour les dénombrements des germes
26
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
d’altération (flore totale mésophile et coliformes) et en surface pour les recherches de germes
pathogènes (staphylocoques, salmonelles).
Le tableau 6, ci-dessous donne pour chacun de nos échantillons, les germes concernés ainsi
que les limites autorisées (normes). Sur ce tableau y figurent également les conditions à respecter
pour l’obtention de résultats valides.
Limites microbiologiques
(ufc/g ou ufc/ml
Produit Temps (h) Température
Milieu de
Germe m M
culture (°C)
Germes
PCA 72 30 104 105
aérobies à 30c°
Coliformes
VRBL 72 37 10
totaux
Staphylocoques
Chapman 72 37 Absence
à coagulase+
Lait entier
pasteurisé
-Eau péptonée 24 37
tamponée
-Bouillon de
Salmonella 24 37 Absence dans
rappaport
vasiliadis(R_V) 25ml
-Milieu SS 24 37
GUIRAUD (1998), a montré que cette flore, appelée aussi FTAMR (flore aérobie mésophile
générale reviviscible) est un bon indicateur de la qualité générale et de la stabilité des produits
ainsi le nombre des germes totaux pourra donner une indication de l'état de fraicheur ou de la
qualité sanitaire du produit
Il est impossible d'effectuer un dénombrement de la vraie flore totale d'un aliment. En effet, il
n'existe pas de milieux et de conditions de culture communs à tous les microorganismes. La
composition du milieu, le pH, l'aération et la température d'incubation sont autant de facteurs
27
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
variables. Le plus souvent, l'étude quantitative de la flore totale ou globale correspond au
dénombrement de la flore mésophile aérobie reviviscible.
Le dénombrement s'effectue sur milieu PCA après 72 heures d'incubation à 30°C (GUIRAUD,
2003).
• Principe
• Matériel et réactifs
- Pipettes stériles.
- La dilution 10-2.
- Etuve de 30c°.
• Mode opératoire
- Mettre dans la boite de pétrie vide et stérile 1 ml de la dilution 10-2 et on remplit le 1/3 de la boite
avec le milieu gélosé que l’on mélange ensuite soigneusement en faisant des huit (8) Pour réaliser
un ensemencement homogène.
Incuber les boites de pétri à 30°C pendant (48 à72 heures). (Voire Annexe 4)
• Lecture
-On compte toutes les colonies apparues dans la boite de pétri. Un nombre inferieur à 15 et
supérieur à 300 est considéré comme un résultat non exploitable.
Selon la définition de l'organisation internationale de normalisation (ISO), les coliformes sont des
bacilles
Gram (-), non sporulés, oxydase négative, aéro-anaérobies facultatifs, capables de se multiplier en
présence de sels biliaires ou d'autres agents ayant des propriétés équivalentes et capables de
fermenter le
lactose avec production d'acide et de gaz en 48h à une température de 35 - 37°C.
28
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
Cette espèce est sensible à la chaleur, constitue donc d'une part un témoin de l'efficacité de la
pasteurisation et indiquent le plus souvent une contamination d'origine fécale et d'autre part
révèlent le
risque de présence des germes pathogènes (Lapied et Petransxiene, 1981).
• Principe
Les coliformes se caractérisent par leur aptitude à fermenter plus ou moins rapidement le lactose.
Les coliformes sont dénombrés en milieu solide sur gélose VRBL.
• Matériel et réactifs
- Pipette stérile.
- Dilution de10- 2.
- Etuve de 37c°.
• Mode opératoire
- Déposer 1 ml de la dilution à examiner dans la boite de pétrie stérile. Remplir le 1/3 de la boite
par le milieu de culture (VRBL).
-Incuber les boites dans une étuve à 37°C pendant (48 à72 heures). (Voire Annexe 4)
•lecture
- Les colonies caractéristiques des coliformes sont d’un rouge foncé et d’un diamètre d’au moins
0,5 mm.
Les staphylocoques sont des cocci à Gram positif, non sporulés, immobiles, catalase positive,
aéro-anaérobies facultatifs alors que les microcoques sont aérobies stricts (DEBUYSER, 1989).
Ils sont halophiles, ils ont fréquemment des propriétés protéolytiques, ils résistent au NaCl et à
une faible activité d'eau, cependant, ils sont inhibés par un pH acide (GUIRAUD, 2003).
• Principe
29
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
Les staphylocoques se caractérisent par leur tolérance à une haute concentration en sel et
peuvent être différenciés par la dégradation du mannitol, de la gélatine en acide et par la
production de pigmentation différentielle sur milieu CHAPMAN mannite.
• Matériel et réactifs
- Solution mère.
-Etuve.
Mode opératoire
• lecture
Recherche de la catalase
Sur une lame de microscope, déposer une goutte d’une solution de peroxyde d’hydrogène, et à
l’aide d’une tige de verre ou de plastique, émulsionner la colonie à tester dans la goutte. Si la
colonie est catalase positif, des bulles de gaz apparaissent. Recouvrir la goutte de peroxyde
d’hydrogène avec une lamelle permet par fois de mieux observé les dégagements gazeux faibles
(au besoin à l’aide d’une loupe ou d’un microscope à faible grossissement). (Jean-Paul Larpent
1997)
A l’aide d’un fil stérile, prélever une partie de chacune des colonies sélectionnées (colonies
caractéristiques et/ ou non caractéristique).ensemencer, pour chaque colonies un tube de bouillon
Cœur Cervelle de 10ml, incuber à 37c°pendant 20 à 24heur
Mélanger dans un tube à hémolyse 0,5ml de plasma de lapin reconstitué et 0,5ml de la culture.
Incuber le mélange à 37c°pendant 24heur. (Jean-Paul Larpent 1997) (Voire Annexe 4)
• Lecture
30
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
Les souches de Staphylococcus aureus provoquent la coagulation du plasma en un temps variant
d’une demi-heure à 24heurs.
• Mode opératoire
Ce procédé à pour but de l’identification des coliformes totaux et FTAM, grâce à la coloration
complexe « coloration de Gram ».l’objectif de cette technique est:
-La différenciation des bactéries selon la composition de leurs paroi en deux grands
groupes ; Gram positif et Gram négatif
• Mode opératoire :
31
Partie expérimentale Chapitre I : Matériel et Méthodes
-Préparation d’un frottis à partir d’une colonie caractéristique prélevée du milieu VRBL et
milieu PCA positifs.
Afin d’étudier l’ampleur réelle de l’effet du mode de conservation sur la préservation des
propriétés du lait, nous avons effectué un test de notation, test applicable pour l’évaluation d’un
ensemble de propriétés organoleptiques (gout, aspect interne et aspect externe) (AFNOR NF V09-
014, 1982). Le test s’est déroulé au niveau de l’usine Agro-Torch. Le jury est composé de 10
personnes (04personnes de laboratoire et 06 personnes de la chaine de production), qui selon eux
les deux types de lait étaient très variés surtout dans leur goût et odeur.
- La texture: traduit les forces de liaison entre les différentes particules de lait coagulé,
- Le goût: se rapporte à une estimation générale et tranchante ainsi qu'à une détection de toute
Anomalie possible.
32
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Les tableaux des résultats d’analyses physico-chimiques effectuées sur les 4 lots de lait entier
Les résultats de la mesure de l’acidité des différents lots du lait entier pasteurisé analysés sont
donnés dans la figure 7.
Figure7: Variation de l’acidité en degré Dornic des différents lots du lait entier pasteurisé
Analysés
Les valeurs de l’acidité en degré Dornic obtenues se situent entre 15 et 17 °D. Ces valeurs
sont conformes aux normes de J.O.R.A 1993, fixée entre 14 et 18°D.
Les résultats de la mesure de la densité des différents lots de lait entier pasteurisé analysés sont
révélés dans la figure 8.
33
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Figure8: Variation de la densité pour les différents lots du lait entier pasteurisé analysés
Les valeurs obtenues se situent entre 1.030 et 1.033 g/ml. Elles sont conformes aux normes
de J.O.R.A 1993 (1,030-1,034g/ml).
La densité ou bien la masse volumique d’un lait varie selon sa richesse en matière sèche, et est
inversement proportionnelle au taux de matière grasse (Filipovitch, 1954). Ainsi l’écrémage du
lait conduit à une élévation de sa masse volumique (Luquet, 1985).
Les résultats de la détermination de la matière grasse des différents lots de lait entier pasteurisé
analysés sont représentés dans la figure9.
Figure 9:Variation de la matière grasse pour les différents lots du lait entier pasteurisé
analysés
34
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
La teneur en matière grasse des quatre lots de lait varie entre 28 et 34 g/l, elles sont conformes aux
normes (min 28g/l).
Selon Coulon et Hoden(1991) cités par Yennek (2010), le taux butyreux augmente de 1
à 10g/l entre le début et la fin de traite. Selon Srairi et al, (2006), le taux butyreux semble le plus
variable des caractéristiques physico-chimiques du lait à l’égard de sa très forte corrélation à la
teneur en fourrages et à la nature des fibres des concentrés utilisés dans les rations pour vaches
laitières. Une alimentation riche en cellulose à l’origine d’acide acétique favorise l’augmentation
du taux butyreux (Cauty et Perreau, 2009).
Autres facteurs influent d’une manière significative sur le taux butyreux, sont la race des vaches et
les conditions d’élevage (Luquet, 1985).
Les résultats de la détermination de la teneur en extrait sec total des différents lots de lait
entier pasteurisé analysés sont donnés dans la figure10.
Figure 10: Variation de l’extrait sec total pour les différents lots du lait entier pasteurisé
analysés
Les valeurs obtenues se situent entre 115,30 et 127,059 g /l, dont trois lots sont
conformes aux normes de J.O.R.A 1993 (110-121g/ml).un seul lot a une valeur supérieur à la
norme (127,059g/l), et cela est du à la quantité importante de matière sèche dans le lait.
Les résultats de la détermination de la teneur en extrait sec dégraissé des différents lots
analysés représentés dans la figure 11.
35
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Figure 11: variation de l’extrait sec dégraissé pour les différents lots du lait entier pasteurisé
analysés
La teneur en extrait sec dégraissé des trois lots du lait varie entre 84,45 et 90,24g/l. Ces
résultats sont conformes aux normes de J.O.R.A 1993 (82-93g/l), à l’exception d’un seul lot avec
une valeur de 99,059 g/l. Cela peut être expliqué par la richesse de ce lait en matière séche, Selon
Coubronne et al, 1980, les rations peu énergétiques réduisent le taux d’extrait dégraissé.
Les résultats de la détermination de la teneur en matière sèche des différents lots analysés
représentés dans la figure12.
Figure 12 : variation de la teneur en matière sèche pour les différents lots du lait entier
pasteurisé analysés
La teneur en matière sèche dans les quatre lots est conforme à la norme d’entreprise (≥0,540g).
36
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Les résultats obtenus pour tous les lots, indiquent l’absence d’antibiotiques dans le lait entier
pasteurisé.
Les résultats obtenus des analyses bactériologiques des quatre lots du lait pasteurisé et avant la
conservation sont mentionnés dans l’annexe 6, comparé aux normes Algériennes de lait
pasteurisé.
Selon le Journal Officiel de la République Algérienne N° 39 du 02 juillet 2017, qu’est relatif aux
critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires page 13 (Voir annexe 6).
Les résultats du dénombrement de la flore totale mésophile des différents lots sont représentés
dans la figure 13.
Figure 13: Variation de la FTAM pour les différents lots du lait entier pasteurisé
Selon les résultats obtenus, on constate que toutes les unités des quatre lots à analyser sont
inferieur à la valeur m (m=104), donc les lots du lait pasteurisé à une qualité microbiologique
satisfaisante par rapport au Critère germes aérobies à 30c°.
Selon les résultats obtenus, on remarque l'absence des colonies dans les 05 lots (m=M=10), donc
les quatre lots du lait pasteurisé a des qualités microbiologiques satisfaisante par rapport aux
critères coliformes totaux.
37
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Les résultats enregistrés sont négatifs, on a l’absence totale des colonies, donc les lots du lait
Pasteurisé à des qualités microbiologiques satisfaisantes par rapport au critère
Staphylococcus aureus.
II.1.2.4. Salmonelles
Selon les résultats obtenus on constate que les 04 lots à analyser sont considérés
Les résultats de l’évolution des paramètres physico-chimiques des quatre lots, au cours de la
conservation et la réfrigération à température de 6c°, sont représentés dans l’annexe 7.
Les résultats de la mesure de l’acidité des différents lots du lait entier conservé et réfrigéré sont
donnés dans la figure 14.
Figure 14 : Variation de l’acidité en degré Dornic des différents lots du lait entier conservé et
réfrigéré
• Augmenté successivement dans les quatre lots pour celui de lait conservé dans le sachet. Cela
est due à la dégradation de lactose en acide lactique, contrairement à celui qui conservé dans la
jarre d’argile, où’ l’acidité est stable, à l’exception pour le lot n= 01 où elle diminué (15 14), et
ce la due à l’effet de l’argile sur les réactions chimiques (l’argile neutralise le milieu).
• Une légère augmentation de l’acidité dans les jarres d’argile, mais le lait qui conservé dans les
sachets reste toujours mettre des valeurs supérieur à celui de l’argile.
38
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
• Au bout de 22jours (pour les lots 1et 2), et 21 jours (pour les lots 3 et 4), on constate l’inverse,
un degré d’acidité très élevé du lait conservé dans la jarre d’argile par rapport au lait dans le
sachet.
Donc selon les résultats obtenu, on déduire qu’il ya une différence remarquable entre les deux
types de conservation.
Les résultats de la détermination de la teneur en matière sèche des différents lots représentés dans
la figure15.
Figure 15 : variation de la teneur en matière sèche pour les différents lots du lait entier
conservé et réfrigéré
• Une forte augmentation de la quantité de matière sèche de lait qui conservé dans la jarre
d’argile des quatre lots, et ce la due à la structure de l’argile qui permet à l’eau de s’infiltrer vers
l’extérieur. (Voir annexe).
• Par contre pour le lait conservé dans le sachet s’affiche une diminution brusque de la quantité
de la matière sèche au cours de la période de stockage.
Une différence remarquable est à constater entre les deux types de conservation.
II.2.1.3.Matière grasse :
Les résultats de la détermination de la teneur en matière grasse des différents lots du lait entier
conservé et réfrigéré représentés dans la figure 16.
39
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Figure 16 : variation de la teneur en matière grasse pour les différents lots du lait entier conservé
et réfrigéré
La figure 16 nous instruit que les variations de la teneur en matière grasse des différents lots
analysés est :
Remarque :
-Le lait est contaminé lors du versement dans le lactodensimétre, et qu’on le verse dans le sachet
et la jarre d’argile.
-La quantité de lait dans la jarre d’argile à diminué, car il en restait une petite quantité qui ne
permettait pas de calculer la densité.
Par ce que nous somme incapables de calculer la densité, nous ne pouvons pas extraire la
valeur de l’extrait sec total et extrait sec dégraissé.
Les résultats des analyses bactériologiques des différents lots, au cours de la conservation et la
réfrigération à température de 6c°, sont représentés dans l’annexe 7 :
Les résultats du dénombrement de la flore totale mésophile des différents lots sont représentés
dans figure 17.
40
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Tableau7: Evolution de la flore totale mésophile (UFC/ml) des différents lots au cours de la
conservation et la réfrigération
Figure17 : Evolution de la flore totale mésophile (UFC/ml) des différents lots au cours de la
conservation et la réfrigération
• Le lait conservé dans la jarre d’argile des quatre lots a une qualité microbiologique satisfaisante
par rapport au critère germes aérobies à 30c° (17.103, 88.102,89.102, 198.102 ˂ m /m=104), même
après la date de péremption : 9jours ; 7jours ; 6jours ; 6jours dans l’ordre avec lot 1, lot 2, lot 3 et
lot 4.(Tableau)
• Par contre le lait conservé dans le sachet en plastique a une qualité microbiologique non
satisfaisante, non acceptable par rapport au critère germes aérobies à 30c°.
• on constate dans le reste de la période de stockage, que le lait des quatre lots et selon le mode
de conservation, à une qualité microbiologique non satisfaisante, non acceptable par rapport au
critère germes aérobies à 30c°.
41
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
II.2.2.2. Coliformes totaux
Les résultats du dénombrement des coliformes totaux des différents lots sont représentés dans la
figure 18.
L’absence totale des colonies dans le lait conservé dans la jarre d’argile des quatre lots pendant la
période de conservation, ce que veut dire à une qualité microbiologique satisfaisante par rapport
aux critères coliformes totaux.
L’apparition des colonies avec une charge variable dans les différents lait conservé dans le sachet
en plastique des quatre lot, ce qui peut indique que le sachet en plastique est plus sensible à la
contamination (que se soit dans l’utilisation habituelle ou dans la manipulation au laboratoire), on
déduire que le lait conservé en plastique a une qualité microbiologique non satisfaisante, non
acceptable par rapport aux critères coliformes totaux.
II.2.2.3.Germes pathogènes
Selon les résultats obtenus on constate qu’il n’y a aucun germe pathogène (ni Salmonelles, ni
Staphylococcus aureus) dans les quatre lots au cours de la période de conservation.
NB : bien que les Staphylocoques et test d’antibiotique ne soient pas mentionnés, nous l’avons
analysée dans un souci de meilleure connaissance du travail.
42
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
II.2.2.4. Examen microscopique :
Les frottis
(objectif100×) (objectif100×)
-L’observation des boites de Pétri de gélose PCA dévoile une large gamme d’aspect de colonies
de tailles variables (petite, moyenne et grande), de couleurs différentes (blanche, jaune, crème et
transparente) et de forme circulaire, fusiforme avec un pourtour régulier ou irrégulier.
Apres une coloration de Gram, les cellules sont colorées en violet c'est-à-dire Gram positif, sous
forme de cocci avec une disposition isolée, en paire ou en grappe.
La réalisation de coloration de Gram sur les colonies violettes montre qu’il s’agit de Gram
négatifs de forme bacille et coccobacille avec des dispositions différentes (isolée, en paire et en
chaine).
43
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
II.2.3. Résultats et discussions des analyses organoleptiques:
Cette étape permet de recueillir des informations générales sur la qualité sensorielles des deux
Types de lait. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau n°6 qui affiche la meilleure note
de chaque caractère.
échantillon
Caractère étudié
Lait conservé dans la Lait conservé dans le
jarre d’argile sachet en plastique
Blanchâtre 10/10
Couleur
Mouiller / 10/10
Texture
Souple 8/10 2/10
Gout
Amère / 9/10
Rance / 8/10
Fermenté 10/10 /
Odeur
Pétrifiante / 10/10
Rance / 7/10
44
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
II.2.3.1. Couleur
Nous observons un changement de couleur de lait qui conservé dans la jarre d’argile, a raison de
l’accumulation de la matière sèche.
II.2.3.2.Aspect
Le lait conservé dans la jarre d’argile est plus épaisse que le lait conservé dans le sachet, cela est
du à la propriété de l’argile, qui permet à l’eau de s’infiltrer à l’extérieur.
II.2.3.3.Texture
Selon le tableu06, nous remarquons que le lait de la jarre d’argile a une texture souple et visqueuse
avec des petits granules, contrairement au le lait de sachet qu’à une texture très granuleux.
L’apparition de bulle de gaz dans le lait qui conservé dans la jarre d’argile due a la fermentation
II.2.3.4.Gout
Le lait de la jarre d’argile donnait un gout très acide par rapport au lait en plastique, où ce dernier
donnait une odeur pétrifiante et rancissent.
II.2.3.5.Odeur
D’après le tableau 06, nous remarquons que les deux types de lait donnaient des odeurs
différentes, car le lait de la jarre d’argile à une odeur fermenté, contrairement au lait de sachet, qui
à une odeur désagréable.
-Cette analyse montre que les deux types de lait ont marqués des différences remarquable, la
Majorité des dégustateurs estiment que le lait conservé dans la jarre d’argile est de qualité
sensorielle acceptable, par contre le lait conservé dans le sachet en plastique à une mauvaise
qualité sensorielle.
La jarre d’argile crée un milieu acide, fermenté avec des bulles de gaz, et quantité d’eau plus
faible par apport au sachet en plastique
Par contre le sachet en plastique crée un milieu aqueux avec une activité lipolytique et
protéolytique très intense.
L’hypothèse que l’on peut poser est que la structure de la jarre d’argile fonctionne pour favoriser
la croissance d’un certain type de bactéries, qu’est le plus souvent les bactéries lactiques.
45
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
Les bactéries lactiques définissent pour la première fois par Orla-Jensen en 1919, elles
constituent un groupe hétérogène, non pathogène, Gram positif, anaérobies et aérotolérants.
Toutes les bactéries lactiques ont un métabolisme fermentaire, elles utilisent les glucides et
produisent soit :
-Le tableau ci-dessous représente une étude expérimentale après l’ensemencement de lait par un
ferment lyophilisés, composé de souches dites « épaississantes » : Streptococcus thermophilus et
Lactobacillus delbrueckii subsp. Bulgaricus.
Tableau 9: Evolution des paramètres physicochimiques par l’action d’un ferment lactique (Jean-
Paul Larpent, 1997).
Le temps en heurs 0 2 3 4 5 6 7 8
-Un degré d’acidité élevé 120 D°, c’est une valeur proche des valeurs que nous avons trouvées
dans notre étude expérimentale (143, 130, 120 et 115D°).
-Le degré élevé de l’acidité entraine une diminution de la valeur de pH, bien que nous n’ayons pas
pu calculer la valeur du pH en raison du manque de pH-mètre, mais la comparaison des résultats a
prédit que la valeur de pH était très faible.
-La viscosité accroitre au cours de la fermentation, ce qu’est un résultat similaire, et c’est à peu
prés ce que nous avons trouvé dans l’évaluation sensorielles.
46
Partie expérimentale Chapitre II : Résultats et discussion
La probabilité de dominance des bactéries lactique peut s’expliquer par l’arrêt ou le ralentissement
des activités enzymatiques (par conséquence empêche l’activité des bactéries protéolytiques et
lipolytique) sous l’influence de l’acidité élevé du milieu.
47
Conclusion
Conclusion
L’influence des ustensiles à base d’argile préparée traditionnellement utilisé durant toute la
période expérimentale pour la réalisation de ce travail semblent être très importants.
Le lait entier pasteurisé mis en ustensiles à base d’argile, pendant un nombre de jours
dépassant la durée de stockage ordonnée par le fabricant, a montré une différence de
comportement par rapport au même lait stocké dans son emballage habituel (plastique). Cela se
fait vis-à-vis aux différents critères.
L’acidité lactique du lait entier soit ralentie pendant les premiers jours et parfois elle chute de
15 ° D à 14 °D ce qui n’as jamais été constaté dans le cas du lait stocké dans les emballages
habituels.
La matière grasse, et la matière sèche totale des échantillons testés, qui sont des paramètres
physicochimiques aussi importants que l’acidité lactique, ont montré une augmentation dans les
ustensiles à base d’argile, ce qui est expliqué par pouvoir absorbant d’eau dont l’argile est douée.
L’augmentation de l’extrait sec du lait permet d’une part de diminuer l’activité de l’eau, et
d’autre part de donner aux ustensiles à base d’argile une propriété technologique très utile dans la
fabrication des fromages (l’égouttage).
De point de vue bactériologique, la jarre à base d’argile présente un pouvoir stabilisant du lait
on peut arriver jusqu’à lui considérer comme un ayant un pouvoir bactéricide, que ce soit d’une
façon indirecte par ça capacité de modification de l’activité de l’eau (augmentation des valeurs de
l’extrait sec total et dégraissé dans les différents échantillon testé), ou d’une façon directe par les
propriétés minéralogiques de l’argile (pouvoir absorbant et adsorbant).
La flore aérobie mésophile totale est indénombrable dans tous les échantillons, lots, et
prélèvement testé pour le lait mis en sachet, mais lorsque le lait est encore frais la jarre d’argile
présente toujours un produit dont le nombre FTAM est inférieure au seuil tolérable,
l’augmentation du nombre de la FTAM est dû au développement régulier de la flore lactique
traduit par l’évolution de l’acidité lactique.
On ce qui concerne les coliformes qui sont déjà existants dans tous les laits en sachets, la jarre
d’argile a empêché complètement leur apparition dans tout l’échantillon testé, ce qui confirme le
pouvoir stabilisant de l’argile vis-à-vis de bactéries nocives dans le lait.
Pour les bactéries pathogènes il n’est pas possible de les trouver de lait pasteurisés même si la
risque de contamination est élevée il y a toujours un seuil aux unités de fabrication à ne pas
48
Conclusion
franchir, parce que l’existence de la bactérie pathogène dans le lait veut dire la fermeture de l’unité
de fabrication.
Dans cette étude nous avons trouvé que les propriétés minéralogiques des argiles leurs
confèrent un pouvoir stabilisant, bactéricide et technologique en tenant en considération tous les
paramètres physicochimique et bactériologiques du lait et des produits laitiers.
Cette matière peut être l’objet de futures études pour des fins hygiéniques, environnementales,
et industrielles.
Les tests organoleptiques ont montré qu’à après avoir atteindre une fermentation maximale, le
lait stocké en ustensile ou jarre d’argile a présenté des propriétés organoleptiques acceptable et ça
fermentation lactique a été normale, c’est le cas contraire du lait stocké dans l’emballage plastique
qui a subit une putréfaction et un rancissement et même sa texture a été altérée, les propriétés
vitales de l’argile lui confèrent une aptitude de bioconversion.
49
Références bibliographiques
Références bibliographiques
162-164 ; 618-619
ALAIS C. (1984).Science du lait. Principes des techniques laitières .Ed SEPAIC,Paris 4éme
ED ,814p.
AMIOT J ., FOURNIER F., LEBEUF y., Paquin P., SIMPSON R., (2002).Composition
Caroline LEVY, Thèse pour obtenir le titre de Docteur de l'Université d'Avignon et des Pays
de Vaucluse, Principaux facteurs influençant l'efficacité de la lumière pulsée pour la
décontamination des microorganismes pathogènes et d’altération des denrées alimentaires,
Soutenue le 17 décembre 2010, Thèse pour obtenir le titre de Docteur de l'Université
d'Avignon et des Pays de Vaucluse Discipline: Biotechnologie, Microbiologie. Ecole
Doctorale "Science des procédés-science des aliments" Université Montpellier II
Debuyser M., (1991). Les staphylocoques Coagulase positifs. In : Bourgeois C.M., Leveau
J.Y. Techniques d’analyses et de contrôle dans les industries agroalimentaires. Lavoisier,
Paris.p305-306.
FAO, (2015). Collection FAO (Organisation des nations unis pour l’alimentation et
l’agriculture) : Alimentation et Nutrition N° 28, le lait et les produits laitiers dans la nutrition
humaine, ISSN 0253-2549.
50
Références bibliographiques
Jantet, R, Croguennec, T, Schuck, P., Brulé, G (2007). Science des aliments, stabilisation
biologique et physico-chimique. Technique et Documentation.
Jay JM. (2000). Taxonomy, role, and significance of microorganisms in food. Dans
Modern.Food Microbiology, Aspen Publishers, Gaithersburg MD. pp : 13.
Jeante T R., Croguennec T., Mahaut M., Schuck P et Brule G. (2008).Les produits laitiers
,2ème édition, Tec et Doc, Lavoisier: 1-3-13-14-17 (185 pages).
J.O.R.A. N° 35. (1998). Critères microbiologiques des laits et des produits laitiers.
Khellaf K., Zeroual F., Sebaai N. Aziz W. 2015, L'effet de l'ajout du sable de Sidi Abd el
Aziz (Jijel) sur le potentiel du gonflement des argiles de Mila (région d'el kherba) Résumé-
The effect of the addition of sand the SidiA... 1- Département de biologie Université de
Ghardaïa BP455 Ghardaïa Algérie E-mail :khoudir.2006@yahoo.fr 2- Université de
Mohamed Sadik Ben Yahia- Jijel- Algérie
Email : dadouchefatma@yahoo.fr, See discussions, stats, and author profiles for this
publication at: https://www.researchgate.net/publication/348280543
51
Références bibliographiques
LUQUET, F. M. 1985. Lait et produits Laitiers (vache, brebis, chèvre) tome l : les laits de la
mamelle à La laiterie. Technique et Documentation Lavoisier : 261P.
24(2) , 161-179.
52
Annexe 1 : Fabrication traditionnelle des jarres d’argile
Teffoune : argile cuite tamiser le teffoune après mettre l’argile dans l’eau mélangé l’argile avec
L’avoir broyé pendant 15jours lorsqu’elle teffoune
Devient puante
53
Annexe 2 : Les analyses physico-chimiques de lait entier pasteurisé
Après dessication
54
Annexe 3 : Les milieux de cultures
a-Composition :
Eau distillée……………………………………………..1000ml
b-Préparation :
-Faire dissoudre les composants dans l’eau en chauffant légèrement. Si nécessaire, ajuster le
pH de sorte qu’après stérilisation il soit de 7 ± 0,1 à 25°C.
A-Composition:
Glucose anhydre……………………………………………………1,0 g
Agar-agar…………………………………………………………...12 à 18g
Eau distillée…………………………………………………………1000ml
B-Préparation :
-Faire dissoudre les composants dans l’eau en portant à ébullition. Si nécessaire, ajuster le pH
de sorte qu’après stérilisation, il sort de 7 ± 0,1 à 25°C.
55
3-VRBL (Gélose lactosée Biliée au Cristal Violet au Rouge neutre) :
A-Composition :
Peptone………………………………………………..10g
Lactose ………………………………………………..10g
Désoxycholate de sodium……………………………..0,5g
Chlorure de sodium……………………………………5g
Citrate de sodium………………………………………2g
Eau distillée……………………………………………1000 ml
B-Préparation :
-Faire dissoudre les composants dans l’eau en portant à ébullition. Refroidir le milieu en le
maintenant dans un bain d’eau à 45 ± 0,5°C.
4-Chapmane mannite
A-Composition
Peptone ..................................................................................................................................... 10 g
Extrait de viande.........................................................................................................................1 g
Mannitol......................................................................................................................................10 g
Gélose ........................................................................................................................................15 g
B-Préparation :
Faire dissoudre les composants dans de l'eau portant à ébullition. Si nécessaire, ajuster le pH de sorte
qu'après stérilisation, il soit de 7.4 ± 0.1 à 25°C.
Répartir le milieu dans des flacons de capacité appropriée. Par exemple 200 ml dans chaque flacon.
Stériliser à l'autoclave à 120°C pendantn15 minutes.
56
Milieu de culture PCA le pesage agitation mettre dans les flacons l’autoclavage Liquéfaction des milieux de cultures
57
Annexe 4 : Manipulations bactériologiques
1ml 1ml
9ml 9ml
TSE TSE
10-2 10-2
1ml
1ml
Ensemencement incubation à 30°C pendant 24à 48h Ensemencement incubation à 37°C pendant 24à 48h
en masse en masse
Figure N°02: dénombrement des FTAM Figure N°03: dénombrement des coliformes totaux
58
0, 1ml du lait
Milieu de Chapman
Test de coagulase
S’il y a un
Blanchiment 10 ml
0,5 ml de BCC
S’il y a un coagulum
59
225 ml d’eau peptoné 25ml de lait entier pasteurisé
250 ml
Pré-enrichissement
Enrichissement
Isolement
Incubation à 37 °C/24 h.
Recherche de salmonella
60
Annexe 5
Tableau 1 : Résultats de l’acidité Dornic pour les différents lots du lait entier pasteurisé
Tableau 2: Résultats de la densité (g/ml) pour les différents lots du lait entier pasteurisé
Lots Norme J.O.R.A
Paramètre Lot 1 Lot 2 Lot 3 Lot 4 18/08/1993
Densité 1,030 1,033 1,030 1,030 1,030-1,034
(g/ml)
Tableau 3: Résultats de la matière grasse (g/l) pour les différents lots du lait entier pasteurisé
Lots Norme J.O.R.A
Paramètre Lot 1 Lot 2 Lot 3 Lot 4 18/08/1993
Matière 28 28 30 34
grasse (g/l) Min 28g/l
Tableau 4 : Résultats de l’extrait sec total (g/l) pour les différents lots du lait entier pasteurisé
Lots Norme J.O.R.A
Paramètre Lot 1 Lot 2 Lot 3 Lot 4 18/08/1993
l’extrait sec 118,24 127,059 115,30 118,45
total (g/l) 110-121g/l
Tableau 5 : Résultats de l’extrait sec dégraissé (g/l) pour les différents lots du lait entier pasteurisé
Lots Norme J.O.R.A
Paramètre Lot 1 Lot 2 Lot 3 Lot 4 18/08/1993
l’extrait sec 90,24 99,059 85,30 84,45 82-93g/l
dégraissé(g/l)
Tableau 6: Résultats de la Matière sèche(g) pour les différents lots du lait entier pasteurisé
Lots Norme J.O.R.A
Paramètre Lot 1 Lot 2 Lot 3 Lot 4 18/08/1993
Matière 0,574 0,615 0,559 0,575 /
sèche (g)
Tableau 7: Résultats de la recherche d’antibiotiques pour les différents lots du lait entier pasteurisé
Lots Norme J.O.R.A
Paramètre Lot 1 Lot 2 Lot 3 Lot 4 18/08/1993
antibiotique Absence Absence Absence Absence
/
61
Annexe 6
Tableau N°8: Résultats de dénombrement de FTAM (UFC/ml) pour les différents lots du lait entier pasteurisé.
Lot Lot1 Lot 2 Lot 3 Lot 4
Cte U1 U2 U3 U4 U5 U1 U2 U3 U4 U5 U1 U2 U3 U4 U5 U1 U2 U3 U4 U5
M.B
FTAM 7. 2. 102 102 2. 2. 2. 6. 2. 10. 2. 3. 2. 3. 2. 15. 17. 7. 20. 5.
dilution 102 102 102 102 102 102 102 102 102 102 102 102 102 102 102 102 102 102
10-2
Cte: critère, M.B: microbiologique.
Tableau N°9: Résultats de dénombrements des coliformes totaux (UFC/ml) pour les différents lots du lait
entier pasteurisé
Lot Lot1 Lot 2 Lot 3 Lot 4
Cte M.B
Tableau N°10: Résultats de la recherche des germes pathogènes pour les différents lots du lait entier
pasteurisé
Lot Lot1 Lot 2 Lot 3 Lot 4
Cte M.B
Pour l’interprétation des résultats d’analyses microbiologiques un plan à trois classes est dérigé, ce qui
permet de fixer trois classes de contamination :
Les critères qualificatifs "m" et "M", sauf autre indication, expriment le nombre de germes présents dans
un gramme (g) ou un millilitre (ml) d’aliment.
62
m: seuil au-dessous duquel le produit est considéré comme étant de qualité satisfaisante.
Tous les résultats égaux ou inferieurs à ce critère sont considérés comme satisfaisants ;
M : seuil limite d’acceptabilité au-delà duquel les résultats ne sont plus considérés comme
Satisfaisants, sans pour autant que le produit soit considéré comme toxique ;
c : nombre d’unité de l’échantillon donnant des valeurs situées entre " m " et " M "
63
Annexe7:
Lot 1 0,638 0,573 0,665 0,573 0,680 0,538 0,693 0,564 0,730 0,555 0,791 0,582
Lot 2 0,625 0,615 0,658 0,613 0,689 0,610 0,710 0,605 0,735 0,598 0,760 0,594
Lot 3 0,575 0,559 0,589 0,555 0,598 0,552 0,610 0,549 0,618 0,548 0,628 0,547
Lot 4 0,598 0,574 0,621 0,572 0,641 0,570 0,685 0,569 0,697 0,568 0,720 0,567
Lot 1 29 28 33 28 33 28 33 27 33 25 33 25
Lot 2 29 28 30 28 31 27 32 26 32 25 32 25
Lot 3 30 29 31 29 32 28 33 27 34 27 34 27
Lot 4 35 34 35 34 36 33 37 32 37 31 37 30
64
Annexe 8
Tableau 15 : Evolution de la flore totale mésophile (UFC/ml) des différents lots au cours de la conservation et
la réfrigération
Ech.A Ech.S Ech.A Ech.S Ech.A Ech.S
Tableau 16 : Evolution des coliformes totaux (UFC/ml) de différents lots au cours de la conservation et la
réfrigération
Ech.A Ech.S Ech.A Ech.S Ech.A Ech.S
Tableau 17: Recherche des germes pathogènes dans les différents lots au cours de la conservation et la
réfrigération
Ech.A Ech.S Ech.A Ech.S Ech.A Ech.S
65
Annexe 9 :les photographies des resultats de dénombrement des bacteries
FTAM
Boite 1 :7colonies boite 2 :2colonies Boite 3 : 1colonie Boite 4 :1colonie Boite5 : 2colonies
absence des C. totaux absence des staphyloccous Prienrichissement enrichissement isolement en milieu SS
170 colonies de FTAM absence des c. totaux absence des staphyl Indénombrable(FTAM) 11 colonies des C. totaux absence des staphyl
Apres 16 jours
Indénombrable(FTAM) Absence des C. totaux absence des staphyl Indénombrable(FTAM) 20 colonies des C. totaux absence des staphyl
Apres 26 jours
66
Resultat d’analyes microbiologiques de lot n=° 2 avant la conservation : 23/05/2022
FTAM
Boite 1 : 2 colonies boite 2 02 colonies Boite 3 : 06 colonies Boite 4 :02 colonies Boite5 : 10colonies
Indénombrable(FTAM) Absence des C. totaux absence des Indénombrable(FTAM) 8 colonies des C. totaux abse des staphyl
staphylocoques
Apres 17 jours
Indénombrable(FTAM) Absence des C. totaux absence des Indénombrable(FTAM) Indénombrable C. totaux abse des staphyl
staphylocoques
67
Resultat d’analyes microbiologiques de lot n=° 3 avant la conservation : 25/05/2022
FTAM/ Boite 1 : 2colonies boite 2 : 3colonies Boite 3 : 2colonies Boite 4 : 3colonies Boite5 : 2colonies
Apres 16 jours
Indénombrable(FTAM) absence des C. totaux absence des staphyl Indénombrable(FTAM) 21colonie de C. totaux absence des staphy
68
Resultats d’analyes microbiologiques de lot n=° 4 avant la conservation : 26/05/2022
FTAM/
Boite 1 : 15colonies boite 2 : 17colonies Boite 3 : 7colonies Boite 4 : 20colonies Boite5 : 5colonies
Apres 9 jours
Indénombrable(FTAM) Absence des C. totaux absence des staphyl Indénombrable(FTAM) absence des C. totaux absence des staphyl
Apres 15 jours
69
Annexe 10 : Coloration de Gram
70
Annexe 11 : Evaluation des caractères organoleptiques
Le lait de sachet(S) et le lait de l’argile(A) conservé Bulle de gaze dans le lait Dans la jarre d’argile
71
Bulletins des essais de dégustation 1
Crème
S
Couleur Blanchâtre
Epaisse
Aspect Mouiller
S
Granulée A
Texture Souple
Bulle de gaz S
A
Acide
Gout Amère
S
Rance
A
Fermenté
Odeur Putréfie
S
Rance S
72
Bulletins des essais de dégustation 2
A
Nous avons utilisées les codes suivants : A (argile), S (sachet).
Crème
Couleur Blanchâtre
S
Epaisse
Aspect Mouiller
S
Granulée A
Texture Souple
Bulle de gaz S
A
Acide
Gout Amère
S
Rance
A
Fermenté
Odeur pétrifiante
S
Rance S
73
Bulletins des essais de dégustation 3
A
Nous avons utilisées les codes suivants : A (argile), S (sachet).
Crème
Couleur Blanchâtre
S
Epaisse
Aspect Mouiller
S
Granulée
S
Texture Souple
A
Bulle de gaz
A
Acide
Gout Amère
S
Rance
A
Fermenté
Odeur Putréfie
S
Rance S
74
Bulletins des essais de dégustation 4
A
Nous avons utilisées les codes suivants : A (argile), S (sachet).
Crème
Couleur Blanchâtre
S
Epaisse
Aspect Mouiller
S
Granulée
S
Texture Souple
A
Bulle de gaz
A
Acide
Gout Amère
S
Rance
A
Fermenté
Odeur Putréfie
S
Rance S
75
Bulletins des essais de dégustation 5
A
Nous avons utilisées les codes suivants : A (argile), S (sachet).
Crème
Couleur Blanchâtre
S
Epaisse
Aspect Mouiller
S
Granulée
S
Texture Souple
A
Bulle de gaz
A
Acide
Gout Amère
S
Rance
A
Fermenté
Odeur Putréfie
S
Rance S
76
Bulletins des essais de dégustation 6
A
Nous avons utilisées les codes suivants : A (argile), S (sachet).
Crème
Couleur Blanchâtre
S
Epaisse
Aspect Mouiller
S
Granulée
S
Texture Souple
A
Bulle de gaz
A
Acide
Gout Amère
S
Rance
A
Fermenté
Odeur Putréfie
S
Rance S
77
Bulletins des essais de dégustation 7
A
Nous avons utilisées les codes suivants : A (argile), S (sachet).
Crème
Couleur Blanchâtre
S
Epaisse
Aspect Mouiller
S
Granulée
S
Texture Souple
A
Bulle de gaz
A
Acide
Gout Amère
S
Rance
A
Fermenté
Odeur Putréfie
S
Rance S
78
Bulletins des essais de dégustation 8
A
Nous avons utilisées les codes suivants : A (argile), S (sachet).
Crème
Couleur Blanchâtre
S
Aspect Epaisse
Mouiller
S
Granulée
S
Texture Souple
A
Bulle de gaz
A
Acide
Gout Amère
S
Rance
A
Fermenté
Odeur Putréfie
S
Rance S
79
Bulletins des essais de dégustation 9
A
Nous avons utilisées les codes suivants : A (argile), S (sachet).
Crème
Couleur Blanchâtre
S
A
Epaisse
Aspect Mouiller
S
Granulée
S
Texture Souple
A
Bulle de gaz
A
Acide
Gout Amère
S
Rance
A
Fermenté
Odeur Putréfie
S
Rance
80
Bulletins des essais de dégustation 10
A
Nous avons utilisées les codes suivants : A (argile), S (sachet).
Crème
Couleur Blanchâtre
S
A
Epaisse
Aspect Mouiller
S
Granulée
S
Texture Souple
A
Bulle de gaz
Acide
Gout Amère
S
Rance
A
Fermenté
Odeur Putréfie
S
Rance
81
Résumé
Ce travail a été réalisé dans le but de faire un suivi de l’évolution de la
qualité microbiologique du lait entier pasteurisé en tenant compte des variations
de ses paramètres physicochimiques d’une part, et d’autre part de tirer des
résultats concernant l’influence d’une matière de stockage naturelle à base
d’argile sur ces variations en comparant avec l’emballage en plastique
habituellement utilisée dans les unités de productions.
La partie expérimentale a été réalisée au niveau du laboratoire de la laiterie
VACA LAIT appartenant à SARL AGROTORCHE à Ouled Hamla.
L’ustensiles ou jarre à base d’argile utilisée, dont l’influence a été déjà
constatée sur le plan santé et nutrition, utilisés dans le stockage des échantillons
du lait entier pasteurisé ont montré une différence remarquable sur les
évolutions des cultures microbiennes et paramètres physicochimiques mesurée
par rapport aux mêmes échantillons stockés dans l’emballage en plastiques.
Mots clés : Qualité, Evolution, stockage, conditionnement, Argile.
ملخص
تم تنفيذ هذا العمل بهدف مراقبة تطور الجودة الميكروبيولوجية للحليب المبستر كامل الدسم مع مراعاة
ومن ناحية أخرى الستخالص النتائج المتعلقة بتأثير،االختالفات في معاييره الفيزيوكيميائية من ناحية
مادة تخزين طبيعية مصنعة من الطين على هذه االختالفات مقارنة بالعبوات البالستيكية المعتادة
.االستخدام في وحدات اإلنتاج
تم إجراء الجزء التجريبي على مستوى معمل األلبان فاكا حليب التابعة للشركة ذات المسؤولية
.المحدودة آڨروطورش في مدينة أوالد حملة
والتي تمت مالحظة تأثيرها فعليا في السابق على المستوى,إن األواني أو الجرات المصنوعة من الطين
الصحي والتغذوي والتي تم استخدامها في تخزين عينات الحليب كامل الدسم المبستر أظهرت اختالفًا
مقابل نفس العينات المخزنة,ظا في تطور اوساط الزرع الميكروبيولوجية والمعايير الفيزيوكيميائية ً ملحو
.في العبوات بالستيك