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(C.A.P.E.N)
Présenté par :
Membres de jury :
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Phases de déformation et de rupture au niveau d'une faille sous l'action de
contraintes ................................................................................................................................ 11
Figure 2 : foyer, épicentre ........................................................................................................ 11
Figure 3 : Schémas de la structure terrestre interne ................................................................... 3
Figure 4: La discontinuité entre les couches .............................................................................. 5
Figure 5 : mouvement de faille ................................................................................................. 8
Figure 6 : Frontières entre les plaques ....................................................................................... 9
Figure 7: Lieu ou débute le séisme........................................................................................... 13
Figure 8: la relation générale entre contrainte et déformation ................................................. 14
Figure 9:Relation entre la température et la pression ............................................................... 15
Figure 10 : Magnitude et intensité d’un séisme ...................................................................... 19
Figure 11: le trajet le plus court de l’onde................................................................................ 28
Figure 12 : Méthode de cercle .................................................................................................. 30
Figure 13: Détermination de l’épicentre par la méthode des cercles .................................................. 31
Figure 14 : Traçage de la méthode des hyperboles....................................................................... 32
Figure 15: Carte des zones sismiques dans le monde .............................................................. 33
Figure 16 : Fissure des routes ................................................................................................... 40
Figure 17 : Dégâts sismiques ................................................................................................... 41
Figure 18 : Séisme des Abruzzes – Italie (2009) : magnitude 6,3............................................ 41
Figure 19 : se mettre sous une table ......................................................................................... 42
Figure 20: Ondes primaires ou Ondes longitudinales .............................................................. 45
Figure 21: Calcul de vitesse de propagation des ondes longitudinales .................................... 45
Figure 22: Ondes secondaire ou onde de cisaillement ............................................................. 47
Figure 23: Propagation des ondes de Rayleigh ........................................................................ 48
Figure 24: Propagation des ondes de Love .............................................................................. 49
Figure 25: Les ondes sismiques ............................................................................................... 49
Figure 26: Nomenclature des ondes sismiques dans les différentes couches de la Terre. ....... 53
Figure 27 : Les ondes sismiques .............................................................................................. 54
Figure 28 : Sismographe .......................................................................................................... 55
Figure 29 : Enregistrement du séisme ...................................................................................... 56
Figure 30: Emplacement de station sismique ........................................................................... 39
Figure 31: Ondes secondaire ou onde de cisaillement ............................................................. 87
Figure 32: Propagation des ondes de Love .............................................................................. 88
LISTE DES TABLEAUX
Avant tout, nous tenons à remercier Dieu, le tout puissant pour sa bénédiction durant mes
études car sans LUI, tout effort est vain.
Nous tenons aussi à exprimer notre gratitude à notre président du jury Mr Henri
RASOLONDRAMANITRA, Ph.D et Maitre de conférences qui a l’amabilité de
présider cette soutenance.
Nous adressons aussi notre grande reconnaissance aux juges:
Mr RANDRINANDRAINA Faneva, Ph.D et Maitre de conférences
Mr RATSIFARITANA Charles, Ph.D et Maitre de conférences
qui ont accepté de juger notre mémoire et de proposer des remarques afin de
l’améliorer.
Nous exprimons également notre gratitude à notre Directeur de mémoire à Monsieur
RASOANAIVO René Yves Ph.D. Maitre de conférences pour son soutien durant
notre travail. Sa direction avisée, sa fidélité et son exigence nous ont permis de mener
à bien de ce mémoire.
Monsieur RAMBOLAMANANA Gérard, Directeur de l’Institut et Observatoire de
Géophysique d’Antananarivo (IOGA), Responsable du Laboratoire de Sismologie et
Infrasons de l’IOGA, de m’avoir accueilli dans cet Institut en tant qu’étudiant de
l’ENS
Nous tenons également à adresser nos gratitudes à notre famille surtout nos parents qui
nous ont toujours soutenu financièrement et moralement pendant toutes nos études.
Ainsi qu’à tous les enseignants et au personnel administratif de l’Ecole Normale
Supérieure d’Antananarivo.
Et enfin à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce
mémoire.
Tous nos remerciements avec les compliments des promotions.
Des recherches en ont montré que les programmes habituels d’enseignement, ne sont pas
assez efficaces. Il est important pour un enseignant d’apporter notre contribution, de penser à un
renouvellement du programme scolaire afin d’atteindre l’objectif fixé sur la matière, c’est pourquoi
nous avons pensé de proposer un nouveau programme, dont le but est de développer la culture et la
1
connaissance scientifique en Sciences de la Terre en partant d’un fait réel, mais aussi d’éveiller la
curiosité des élèves de comprendre la physique de globe.
Dans ce travail, nous essayons de répondre à la question suivante « Comment aider l’élève à
comprendre le fait et les ondes lors d’un séisme ? ». C’est à cette question que nous tenterons de
répondre. Pour y parvenir nous intéressons dans un premier temps. En deuxième temps, nous
présenterons une partie qui sera axée sur les ondes sismiques. Ces deux parties déboucheront en
dernier temps a une élaboration de fiche pédagogique.
2
Partie I : GENERALITES SUR LE SEISME
http://membres.lycos.fr/tpeseismes/Structure_globe1.jpg
a. La croûte
Elle compose seulement 2 % du volume total de la Terre et elle est entièrement solide, il en
existe deux types :
3
- la croûte continentale contenant du silicium et de l'aluminium (SIAL), composée
essentiellement de granite Elle est épaisse d’environ de 30 à 100 km
b. Le manteau
Sous la croûte se trouve le manteau, il représente 81 % du volume de la planète, c'est
généralement dans le manteau que se forme le magma. Il se divisé en deux couches :
c. Le noyau
Plus profond que le manteau se trouve le noyau, composé de fer et de nickel, Le noyau entier
représente 17 % du volume terrestre, qui est lui aussi divisé en deux parties :
-Le noyau externe d’environ 2 200 km d'épaisseur, essentiellement constitué de fer, atteint
une température de 4000 °C ; il est liquide et il est à l'origine du champ magnétique de la
Terre.
-Au centre de la Terre, on trouve le noyau interne solide de 1 300 km d'épaisseur, aussi appelé
« graine » s. La température y atteint 5 500 °C et la pression y est très forte.
4
d=3 d=4,5
d=12
d=10 ,5
http://odyssespace.free.fr/Images/terreint.jpg
a. La discontinuité de Mohorovicic
b. La discontinuité de Gutenberg
D’après la fig 4 B est la discontinuité de Gutenberg, qui marque aussi un contraste important
de densité, sépare le manteau et le noyau.
5
c. La discontinuité de Lehmann
D’après la fig 4, C est la discontinuité de Lehmann, quant à elle, se situe entre le noyau
externe et le noyau interne.
L'intérieur de la Terre est donc constitué d'un certain nombre de couches superposées,
qui se distinguent par leur état, selon ses couches présente plusieurs aspects : solide, liquide
ou plastique, ainsi que par leur densité. Nous savons cela, c'est grâce par une sorte
d'échographie de l'intérieur de la Terre qui a été établie à partir du comportement des ondes
sismiques lors des tremblements de terre.
6
II. LA TECTONIQUE DES PLAQUES
Pour bien comprendre le développement des idées qui ont conduit au séisme, il est
essentiel d'avoir quelques notions de base sur la tectonique de plaque.
1. Historique
La tectonique des plaques est une théorie qui date des années 1960-1970, suite à la
théorie de la dérive des continents proposée par Alfred Wegener en 1912. Elle permet
d'expliquer de façon satisfaisante l'activité sismique
2. Définition
La tectonique est une partie de la géologie qui étudie la nature et les causes des
déformations des ensembles rocheux, les déformations à grande échelle, de la lithosphère
terrestre. Une plaque est un volume rigide, peu épais par rapport à sa surface. Elle est une
théorie scientifique planétaire unificatrice qui propose que les déformations de la lithosphère
sont reliées aux forces internes de la terre et que ces déformations se traduisent par le
découpage de la lithosphère en un certain nombre de plaques rigides
L’une des caractéristiques qui fait de la Terre une planète très spéciale est la présence d’une
tectonique des plaques. La tectonique des plaques est responsable de la plupart des formations
géologiques présentes sur Terre. Cette théorie qui fournit aujourd'hui un modèle unificateur
expliquant les grands phénomènes géologiques qui affectent notre planète. Ainsi, lors de la
collision de deux plaques, une chaîne de montagnes peut naître. C’est par exemple la collision
des plaques portant l’Inde et la Chine qui a donné naissance à l’Himalaya. Cette théorie qui
nous aide à expliquer la source d’un tremblement de terre
7
3. Cause des mouvements des plaques
Ces plaques se déplacent sous l’effet du mouvement d’un fluide résultant d’un
changement de température dans le manteau. La mobilité des plaques lithosphériques est la
manifestation en surface de mouvements de matière, lents mais gigantesques, qui se déroule
dans le manteau. Ces mouvements sont la conséquence des différences de température
importantes entre la base du manteau (3000 à 3500°C) et les couches supérieures. En effet,
l’énergie produite par la désintégration de noyaux radioactifs au centre de la Terre est
transportée vers l’extérieur par un phénomène de convection, les roches chaudes remontant
vers la surface, les roches refroidies plongeant vers les profondeurs.
Il existe en effet plusieurs plaques qui couvrent toute la terre et bougent les unes par
rapport aux autres : certaines s'éloignent, d'autres se rapprochent... Les plaques tectoniques en
mouvement sont en contact et frottent les unes contre les autres. Au niveau de ces frontières,
les masses rocheuses sont soumises à des contraintes, elles sont « comprimées » ou « étirées »
et se déforment de façon élastique pendant des dizaines voire des milliers d'années. Les
déformations s'accumulent pendant une longue période de temps jusqu'à la rupture brutale.
http://www.mementodumaire. Net/wp-content/uploads
8
Un séisme est donc le déplacement brutal de part et d’autre d’une faille suite à
l’accumulation au fil du temps de forces au sein de la faille.
Toutes ces plaques se déplacent les unes par rapport aux autres est présentent entre elles trois
types de frontières qui sont le siège d'une plus ou moins intense activité sismique :
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s1/tectonique.pl.html
9
Pacifique. À noter le taux de déplacement latéral relatif le long de la faille de San Andreas en
Californie (~ 5,5 cm/an).
III. DEFINITIONS
Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous allons donner quelques définitions nous
permettant une bonne compréhension de la suite :
1. Séisme
Séisme provient du mot grec seismos, signifiant secousse. C'est donc un mouvement, plus
ou moins violent
2. Séismologie
La sismologie c’est la science qui étudie les phénomènes sismiques et l'instrument d'étude
principal est le sismographe permettant de détecter les ondes sismiques.
10
Figure 5 : Phases de déformation et de rupture au niveau d'une faille sous l'action de
contraintes
http://nteserveur.univlyon1.fr/geosciences/geodyn_int/fascicule_web
4. Epicentre
L’épicentre d'un séisme est le point théorique situé à la surface terrestre à la verticale du
foyer du séisme.
http://www.mementodumaire. Net/wp-content/uploads
5. Faille sismique
Une faille est une cassure de la croûte terrestre qui s'accompagne d'un déplacement des
deux compartiments ainsi créés. Sa mesure relative correspond au « rejet ».
11
IV. LES DIFFERENTES CLASSES DE SEISME
On distingue trois classes de séismes, en fonction de la profondeur où ils se produisent :
Il est à noter que : 95% des tremblements de terre dans le monde ont lieu à une
profondeur inférieure à 60km, 5% seulement ont lieu à une profondeur supérieure à 60km.
Ces sont les séismes superficiels qui sont les plus destructeurs.
12
Figure 7: Lieu où débute le séisme
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s1/deform.html
On peut classer la source des séismes en trois catégories :
1. Origine tectonique
Nous avons vu que les mouvements des plaques sont à l’origine de la déformation des
roches. Ils se produisent lors de la rupture brutale d'une faille. Une faille est une cassure de
l'écorce terrestre séparant un ensemble rocheux en deux compartiments décalés. Entre deux
plaques, si le sol est fragile, il se forme une faille, une sorte de grande fissure dans la roche.
Lorsque les plaques bougent, les deux blocs de roches situés de chaque côté de la faille se
déplacent brusquement. Les ondes du choc se dispersent alors à la surface de la terre : celle-ci
se met à trembler. Le séisme est donc un mouvement du aux plaques qui bouges entre eux,
provoque une vibration, un tremblement de terre.
Les contraintes responsables de la déformation des roches de la croûte terrestre ont des
sources multiples. Les déformations résultent le plus souvent des mouvements des plaques
lithosphériques qui se traduisent par des contraintes qui modifient la forme des roches, leur
volume et, dans certains cas, leur composition chimique et minéralogique
13
a. Type de Déformation des roches
http://perso.wanadoo.fr/zorweb/seisme/index.htm
i. La déformation élastique
Quand la contrainte est relâchée, le matériau reprend sa forme et son volume initial, comme la
bande élastique que l'on étire ou la balle de tennis frappée par la raquette. L'énergie
emmagasinée par le matériau durant la déformation est dissipée lorsque la contrainte est
relâchée ; cette énergie est transformée, par exemple, en mouvement dans le cas de la balle de
tennis. Sur le schéma, la relation contrainte-déformation est linéaire dans le cas de la
déformation élastique. À un point donné durant la déformation élastique, la relation
contrainte-déformation devient non linéaire : le matériau a atteint sa limite d'élasticité. Si la
contrainte dépasse cette limite, le matériau est déformé de façon permanente ; il en résulte une
déformation plastique
14
ii. Déformation plastique (l'écrasement d'une balle de pâte à modeler par exemple)
Dans le cas de la déformation plastique, toute l'énergie est utilisée pour déformer le
matériau. Lorsqu'un matériau est soumis à des taux de contraintes très rapides, la déformation
plastique est minime ou même inexistante.
Avec une augmentation de la contrainte, le matériau atteint un second seuil, son point
de rupture, et il casse ; c'est la déformation cassante.
b. Paramètre de déformation
Trois paramètres importants doivent être considérés lorsqu'on applique les concepts de
contrainte-déformation aux matériaux de la croûte terrestre : la température, la pression et le
temps.
i. Température et pression
http://perso.wanadoo.fr/zorweb/seisme/index.htm
15
La ligne rouge délimite deux champs : le champ de la déformation cassante (qu'on dit aussi
fragile) et celui de la déformation plastique (qu'on dit aussi ductile). La ligne fléchée bleue
symbolise une augmentation progressive des conditions de température et de pression à
mesure que l'on s'enfonce dans la croûte terrestre. Cette relation nous indique que, de manière
générale, les roches de surface seront déformées de façon cassante, alors que les roches en
profondeur le seront de façon plastique. C'est dire que pour un type de roche donné, celui-ci
peut se retrouver sous un état fragile ou ductile, selon la profondeur à laquelle il se trouve
dans la croûte terrestre.
ii. Le temps
2. Origines volcaniques
Des tremblements de terre se produisent souvent juste avant et pendant une éruption
volcanique. Ces tremblements de terre sont dus au magma qui, en remontant vers la surface,
fracture la croûte terrestre. Les éruptions volcaniques peuvent occasionner une multitude de
séismes et de microséismes ; ces derniers permettent parfois de prédire l’imminence d’une
éruption. Les séismes volcaniques sont généralement peu puissants, mais dans le cas d’une
activité explosive (volcan de type péléen), la magnitude du séisme peut être significative.
Dans le cas d’une activité volcanique soutenue, le déplacement de magma et l’accumulation
de gaz sous le volcan provoque des déformations parfois conséquentes du sol.
16
3. Origine artificielle
Les tremblements de terre se produisent à des endroits très localisés et bien connus à la
surface de la planète.
Ces zones, plus sismiques que d’autres, sont liées au phénomène de la tectonique des plaques,
qui explique les mouvements des continents à la surface du globe. Ces zones sismiques se
situent :
17
a. L’échelle de Mercalli
b. L'échelle de Richter
L'échelle de Richter a été instaurée en 1935. Elle nous fournit ce qu'on appelle la
magnitude d'un séisme, calculée à partir de la quantité d'énergie dégagée au foyer. Elle se
mesure sur une échelle logarithmique ouverte ; à ce jour, le plus fort séisme a atteint 9,5 sur
l'échelle de Richter (Chili). Cette fois, il s'agit d'une valeur qu'on peut qualifier d’objective : il
n'y a qu'une seule valeur pour un séisme donné. Aujourd'hui, on utilise un calcul modifié du
calcul originel de Richter, en faisant intervenir la dimension du segment de faille le long
duquel s'est produit le séisme.
Aujourd'hui, nous n'utilisons que celle de Richter, mais les séismes du passé ne peuvent être
évalués que selon celle de Mercalli
18
2. Magnitude et intensité d’un séisme
L’importance d’un séisme se caractérise par deux paramètres : sa magnitude et son
intensité.
http://www.mementodumaire. Net/wp-content/uploads
Une augmentation d’une unité sur l'échelle de Richter correspond à des secousses dix fois
plus grandes. Ainsi, un séisme de magnitude 7 sera dix fois plus fort qu'un séisme de
magnitude 6 et cent fois plus fort qu'un séisme de magnitude 5.
19
d'une hauteur de longueur maximum de la faille susceptible de se fracturer. Le séisme de plus
grande magnitude connu est celui du Chili en 1960, de magnitude 9.5 ; la zone de rupture de
la faille a atteint plus de 1000km de long. Depuis, peu de séismes ont dépassé la magnitude 9 :
en Alaska en 1964, à Sumatra en 2004 et au Japon en 2011.
En effet, lors de la rupture qui se produit au foyer d'un tremblement de terre, seuls 20 à
30% de l’énergie libérée se propage au loin sous forme d'ondes élastiques (il s’agit du
rendement sismique, c’est-à-dire le rapport entre l'énergie des ondes et l'énergie totale) tandis
que la plus grande partie se dissipe sous forme de chaleur. La magnitude de Richter mesure
uniquement l'énergie émise sous forme d'ondes élastiques.
i. magnitude locale ML :
Utilisée pour des séismes proches dits séismes locaux. Elle est définie à partir de
l'amplitude maximale des ondes P. Elle est toujours moyennée sur plusieurs stations en tenant
compte des corrections locales. La magnitude locale ou
20
ML, est une échelle logarithmique simple de la forme :
𝑀𝑙 = log 𝐴 − log 𝐴0 + 𝑐 ∗ log ⅅ
𝑀𝑙 : Magnitude local du séisme
A : amplitude maximale mesurée sur un sismogramme par un sismographe en mm
A0 : amplitude de référence
D : distance épicentrale
C : constante d’étalonnage
Utilisée pour des séismes proches mais définie à partir de la durée du signal.
21
T : période dominante du sismogramme
A : amplitude maximale sur le sismogramme
Q (D, h) : fonction d’étalonnage dépendant de la distance épicentrale (en degré) et de
l’hypocentre d’un séisme (en km).
mo
𝑀𝑤 = log ( ) −6.0
1.5
Où 𝑚𝑜 = 𝜇 *S*D
𝜇 : Rigidité du milieu
D : distance épicentrale
Où I : Intensité macrosismique
À noter que la magnitude change d'une unité lorsque l'amplitude du mouvement varie d'un
facteur 10. Par exemple, l'amplitude du mouvement d'un séisme de magnitude 6 est dix fois
22
plus élevée que celle d'un séisme de magnitude 5 et cent fois plus pour un séisme de
magnitude 4.
Par contre, la relation qui existe entre la magnitude et l'énergie sismique libérée montre qu'un
séisme de magnitude 6 libère à lui seul autant d'énergie qu'une trentaine de séisme de
magnitude 5 ou 900 séismes de magnitude 4.
En principe, un séisme se caractérise par une seule magnitude, mais en pratique on obtient des
résultats légèrement différents suivant l'appareil utilisé et suivant le type d'ondes enregistrées.
Les résultats diffèrent beaucoup plus pour les très gros séismes, en particulier ceux dont la
magnitude est supérieure à 7, le calcul des magnitudes MS et surtout MW est alors mieux
adapté.
Remarquons qu’une magnitude ne peut pas être précise à plus de 0.25 degré près. Les médias
annoncent généralement Mw qui décrit mieux les gros séismes.
L’intensité mesure les effets et dommages du séisme en un lieu donné. Elle est
mesurée en un lieu à partir des dégâts observés sur les bâtiments Ce n’est pas une mesure
par des instruments, mais une observation de la manière dont le séisme se traduit en
surface et dont il est perçu. On utilise habituellement l’échelle EMS 98 ou MSK, qui
comportent douze degrés (I à XII). L’intensité n’est donc pas, contrairement à la
magnitude, fonction uniquement du séisme, mais également des caractéristiques du lieu
de l’observation (effets de site, bâtiments plus ou moins fragiles par exemple). En effet,
les conditions topographiques (reliefs) ou géologiques locales (particulièrement des
terrains mous reposant sur des roches plus dures) peuvent créer des effets de site qui
amplifient l’intensité d’un séisme. L’intensité d’un séisme est en général maximale à
l’épicentre et décroît avec la distance.
23
Plusieurs échelles se sont succédé pour définir l’intensité des séismes. La première a
été introduite par le vulcanologue Giuseppe Mercalli en 1902, modifiée en 1956 et suivie par
l’échelle MSK en 1964, du nom des trois sismologues européens Medvedev, Sponheuer et
Karnik.
En 1988, la Commission Sismologique Européenne décida de réviser l’échelle MSK64. Il
fallut cinq années de recherches intenses, suivies d'une période test de quatre ans si bien que
depuis 1996, la 25ème Assemblée Générale de la Commission Sismologique Européenne
recommande fortement l’usage de la nouvelle échelle EMS98 à ses pays membres. L’Échelle
Macrosismique Européenne (European Microseismic Scale) est fondamentale pour évaluer
l’intensité sismique d’un tremblement de terre ressenti en Europe mais aussi dans d’autres
continents.
Toutes ces échelles ont été définies sur douze degrés notés généralement en chiffres romains
de I à XII. Le degré I correspond aux secousses les plus faibles, à peine ressenties, tandis que
le degré XII exprime une destruction totale du paysage. Le nombre de victimes n’est pas pris
en compte dans ces évaluations car il dépend non seulement de l’intensité, mais aussi du type
local de construction, de la densité de population et de l’heure de l’avènement du séisme.
I imperceptible La secousse n'est pas perçue par les personnes, même dans
l'environnement le plus favorable.
III Faible L'intensité de la secousse est faible et n'est ressentie que par
quelques personnes à l'intérieur des constructions. Des
observateurs attentifs notent un léger balancement des objets
suspendus ou des lustres.
24
Certains dormeurs sont réveillés. La population n'est pas
effrayée par l'amplitude de la vibration. Les fenêtres, les portes
et les assiettes tremblent. Les objets suspendus se balancent.
VI légers Le séisme est ressenti par la plupart des personnes, aussi bien à
dommages l'intérieur qu'à l'extérieur. De nombreuses personnes sont
effrayées et se précipitent vers l'extérieur. Les objets de petite
taille tombent. De légers dommages sur la plupart des
constructions ordinaires apparaissent : fissurations et chute de
débris de plâtres.
25
XI dévastatrice La plupart des constructions s'effondrent.
La méthode utilisée pour estimer l’intensité varie d’un pays à l’autre. En France par
exemple, la valeur du degré d’intensité en chaque lieu est établie à partir des questionnaires
distribués par le BCSF aux habitants des régions touchées par le séisme.
On établit généralement après les séismes importants une carte d’intensités. On reporte sur ces
cartes d’intensités les courbes égales d’intensité qu’on appelle isoséistes. Le centre de la zone
de plus forte intensité est l’épicentre macrosismique. Il peut être différent de l’épicentre réel,
appelé épicentre micro sismique.
26
c. Tableau de correspondance entre l’échelle d’intensité de Mercalli et la magnitude à
l’échelle Richter (Tableau 2)
à l’inverse de la magnitude qui se calcule, l’intensité d’un séisme ne peut donner lieu
qu’à une estimation,
la magnitude est une valeur associée uniquement au séisme tandis que l’intensité est
associée au lieu d’observation,
27
il n’existe pas de véritable relation entre magnitude et intensité. Ainsi, deux séismes de
même magnitude peuvent donner en surface des intensités différentes. De même, deux
séismes de même intensité en un lieu peuvent avoir des magnitudes différentes
La méthode des cercles nécessite l'utilisation d'au moins trois stations d'enregistrement
situés en des lieux différents et qui enregistrent la composante verticale des ondes P et S.
L'onde emprunte le trajet le plus court et l’on considère ainsi, mais cela reste une
approximation, que le trajet est une ligne droite.
http://musee-sismologie.unistra.fr/comprendre-les-seismes/notions-pour-petits-et-grands/la-
sismicite/localiser-les-seismes/
28
Avec une seule station, on peut écrire :
Les vitesses des ondes P et S dans la croûte sont telles que l’on peut admettre que :
(1/vS-1/vP) = 1/8.
D’où : d = 8 × (tS - tP)
Quand les vitesses ne sont pas connues, on utilise des abaques pour déterminer d, c’est-à-dire
des courbes établies expérimentalement permettant d’obtenir rapidement graphiquement une
valeur de d en fonction de (tS-tP).
Dans un plan donné, l’ensemble des points situés à une distance épicentrale d d’une station
représente un cercle de rayon d et de centre la station. Avec une station, on ne peut pas
déterminer la position du séisme puisque l’on obtient un nombre infini de localisation le long
du cercle. Il faut en fait au moins trois stations auxquelles correspondent trois cercles de rayon
d1, d2 et d3.
d1
d1
d2
29
2. on effectue la même opération en station 2
d1
d2
d3
http://musee-sismologie.unistra.fr/comprendre-les-seismes/notions-pour-petits-et-grands/la-
sismicite/localiser-les-seismes/
Si le foyer est superficiel et les stations proches, la méthode convient plutôt bien : les trois
cercles se coupent en un seul point (ou dans une petite zone) qui est le foyer du séisme. Sinon,
on ne peut plus déterminer de plan fixe et chaque distance d définit une sphère au lieu d’un
cercle. Les trois sphères se coupent à une profondeur que l'on ignore et la projection en
surface donne la zone où s'est produit le séisme.
30
Exemple
http://musee-sismologie.unistra.fr/comprendre-les-seismes/notions-pour-petits-et-grands/la-
sismicite/localiser-les-seismes/
La méthode des hyperboles nécessite également l'utilisation d'au moins trois stations mais
n'utilise que les enregistrements des ondes P. Soit t1 le temps d'arrivée de l'onde P à la station
1, t2 celui à la station 2, t3 celui à la station 3 et d1 la distance épicentrale à la station 1, d2 à la
station 2 et d3 à la station 3. On a d'abord pour les stations 1 et 2 :
t1 = t0 + (d1/vP)
t2 = t0 + (d2/vP)
31
D’où par différence : t2 - t1 = (d2 - d1) / vP et ainsi : d2 - d1 = vP × (t2 - t1).
Puisque l’on connaît à peu près la vitesse des ondes P vP et que l’on peut mesurer les
différences des temps d’arrivée (t2 - t1), on en déduit (d2 - d1) qui est une valeur constante.
L’ensemble des distances d1 et d2 tels que (d2 - d1) reste une constante représente dans un plan
une hyperbole construite autour des deux stations. Si l’on ne peut pas déterminer de plan, on
obtient en trois dimensions une surface quadrique (paraboloïde elliptique).
http://musee-sismologie.unistra.fr/comprendre-les-seismes/notions-
pour-petits-et-grands/la-sismicite/localiser-les-seismes/
Le défaut des deux méthodes présentées est lié aux approximations. On suppose que
les vitesses sont constantes et ce n'est évidemment pas vrai et on suppose qu'on les connaît.
On a souvent une estimation des vitesses en fonction de la profondeur mais c'est une
estimation. Les méthodes numériques utilisées de nos jours tiennent compte de ces inconnues.
En réalité, on dispose des temps d'arrivée à bien plus que trois stations. Encore une fois, si
tout était parfaitement connu, il suffirait d’en choisir trois au hasard et on obtiendrait le bon
résultat. Tenir compte de toutes les données est un problème numérique qui se résout par un
32
algorithme sur ordinateur de manière à minimiser les erreurs entre la localisation trouvée et
chacune des données
Les séismes n'ont pas une répartition aléatoire à la surface de la planète, mais sont
répartis selon un patron bien défini. Cette répartition ordonnée vient appuyer la théorie de la
tectonique des plaques, particulièrement, en ce qui concerne l'existence de zones de
subduction. On retrouve les séismes surtout aux frontières des plaques lithosphériques
http://www.cosmovisions.com/qMondeSismicite.htm
33
2. Les pays à fort risque sismique
Aperçu détaillé des pays à fort risque sismique :
34
3. Localisation des épicentres des séismes dans le monde.
L'étude des données historiques et des données actuelles enregistrées par les
sismographes a permis d'établir une carte des épicentres et des magnitudes et de mettre ainsi
en évidence les grandes régions sismiques. Par ailleurs, la localisation des épicentres et la
profondeur des foyers permettent de relier les séismes à d'autres phénomènes géologiques
résultant de l'activité interne de la Terre.
http://www.maxicour.com/se/fiche/7/8/23187.html/4e
On constate que ces séismes n’apparaissant pas au hasard à la surface du globe et que les
foyers sont souvent répartis de façon linéaire.
On remarque que les épicentres des séismes récents se répartissent en trois zones principales :
35
Entre ces zones de forte sismicité existent de vastes zones presque entièrement asismiques,
océaniques ou continentales comme le Canada, la Sibérie, l'Afrique de l'Ouest, l'Australie,
une partie de l'Ouest du continent Américain et le nord de l'Europe
http://www.maxicour.com/se/fiche/7/8/23187.html/4e
36
X. SEISME A MADAGASCAR
La région d’Alaotra : lors de cette étude les stations sismiques Malagasy ont enregistré
745 séismes provenant de cette région.
La région d’Itasy et du Vakinankaratra : c’est la 2em zone sismique la plus active après
celle d’Alaotra avec plus de 574 séismes entre 2011 et 2013
La région de Bongolava : c’est la 3em zone sismique avec 210 séismes durant le projet
37
Tableau 3 : Les stations du réseau sismique malgache et celles de la station réceptrice, TAN
Ambohimiarambe ABM
Angavokely AVY
Fihaonana OPO
Vatovaky VTY
Mandiavato MDSM
Firavahana FIRM
Ambohiby ATG
Antananarivo TAN
Il faut connaître :
38
Les appareils étant très couteux, il faut que le lieu soit sécurisé, ou bien
qu’il y ait un gardien.
39
XII. LES EFFETS DES SEISMES
Chaque année, on enregistre environ 1 million de séismes dans le monde. Un millier
d'entre eux provoque des dégâts importants voire des modifications du paysage .Il arrive que
la terre tremble, que les constructions s'écroulent, que les routes se fissurent, des pertes
humaines…
http://www.la-croix.com/mm/illustrations/Multimedia/Actu/2008/6/15/japonpont.jpg
40
Figure 18 : Dégâts sismiques
http://www.rfi.fr/actufr/images/112/italie_seisme_aquila_centre432.jpg
Les séismes (ou tremblements de terre) sont des phénomènes qui modifient les
paysages de façon beaucoup plus brutale. De plus, ces deux phénomènes tirent leur origine de
l'intérieur du globe terrestre.
41
XIII. MESURE DE SECURITE EN CAS DE SEISME
Le séisme est un risque où il n’y a pas d’alerte possible car personne ne sait quand et
où aura lieu le prochain séisme. Un certain nombre de consignes générales à suivre « avant,
pendant et après une catastrophe » sont définies. Elles sont complétées par des consignes
spécifiques à chaque risque.
Consignes générales, il faut prévoir les équipements minimum (radio portable avec
piles, lampe de poche, eau potable, papiers personnels, médicaments urgents, couvertures,
vêtements de rechange, matériel de confinement) ;
Avant :
- s’informer : écouter la radio, les premières consignes étant données par Radio
Pendant :
-Quel que soit l’endroit où nous nous trouvons, nous gardons notre calme, nous nous
protégeons et ne cédons pas à la panique.
-Protégez-vous la tête, se mettre sous une table pour éviter les chute d’objets jusqu’à la fin des
secousses.
http:// images.lpcdn.ca/-tous-sous-table.vite-école.jpg
42
-N’écoutez pas la rumeur, il faut suivre les informations des pompiers, de la police et des
médias.
- à l’extérieur, éloignez-vous des murs, restez à l’écart des murs de briques, des vitres, des
lignes électriques…
- après la première secousse, se méfier des répliques : il peut y avoir d’autres secousses
Après
- apporter une première aide aux voisins, penser aux personnes âgées et handicapées.
43
PARTIE II : LES ONDES SISMIQUES
Les ondes sismiques émises lors d’un séisme se propagent à travers les couches
géologiques jusqu’à atteindre la surface terrestre.
Il existe 2 types d’onde qui se propage à l’intérieur de l’écorce terrestre lors d’un
séisme :
44
la surface) et donc les premières à être enregistrées sur les sismogrammes. Elles sont
responsables du grondement sourd que l'on peut entendre au début d'un tremblement de terre.
La Figure ci-dessous va nous permettre de comprendre la façon dont elles se propagent
dans le sol, le déplacement des particules suit le sens de propagation de l’onde.
http://www. Géosience.com.BRG-M/RP-55230-FR/pdf/
S
x
d
x
z
Figure 22: Calcul de vitesse de propagation des ondes longitudinales
𝜕2 ∪
Le volume de la tranche est V=Sdx et son accélération est = ,
𝜕𝑡 2
45
𝜕2 ∪
𝑚 ∗ 𝛿 = 𝜎 ∗ 𝑆 ∗ 𝑑𝑥 ∗ 𝜕𝑡 2 ;
La force qui s’applique sur la surface de gauche est –N(x)*S et celle de la surface de droite est
N(x+dx)*S et la force résultante est donc :
𝜕𝑁
𝐹 = [𝑁(𝑥 + 𝑑𝑥) − 𝑁(𝑥)] ∗ 𝑆 = 𝑆 ∗ 𝜕𝑥 ∗ 𝑑𝑥 ,
𝜕𝑁 𝜕2 ∪
𝑆 ∗ 𝜕𝑥 ∗ 𝑑𝑥 = 𝜎 ∗ 𝑆 ∗ 𝑑𝑥 ∗ 𝜕𝑡 2 ,
𝜕𝑁 𝜕2 ∪ 𝜕∪
En simplifiant : = 𝜎 ∗ 𝜕𝑡 2 or N= (λ + 2𝜇) ∗ 𝜕𝑥 ,
𝜕𝑥
𝜕2 ∪ 𝜕2 ∪
Alors: (λ + 2𝜇) 𝜕𝑥 2 = 𝜎 ∗ 𝜕𝑡 2 . (01)
* : produit simple
𝑘+2𝜇
𝑉𝑝 = √ 𝜎
Vp : vitesse de l’onde P
K : Module d’incompressibilité (plus le module k d’un solide est grand plus il est difficile de
diminuer son volume
𝜎 : Densité du matériau
46
différence des temps d'arrivée des ondes P et S suffit, connaissant leur vitesse, à donner une
indication sur l'éloignement du séisme. On peut ainsi localiser son épicentre à l'aide de trois
sismogrammes (voir schéma ci-dessus).
Ces ondes sont 3 fois moins rapide que les ondes P selon l’équation :
𝜇
𝑉𝑠 = √
𝜎
𝜎 : Densité du matériau
http://www. Géosience.com.BRG-M/RP-55230-FR/pdf/
47
a. Les ondes de Rayleigh:
Elle a été découverte par John William Strutt Rayleigh en 1885. Son déplacement est
complexe, assez semblable à celui d'une poussière portée par une vague, constituant un
mouvement à la fois horizontal et vertical.
http://www. Géosience.com.BRG-M/RP-55230-FR/pdf/
A leur passage les particules réalisent, dans un plan vertical, une trajectoire elliptique
(Figure 23). Le mouvement possède à la fois une composante longitudinale et une
composante transversale.
48
Parasismique. Les ondes de Love se propagent à environ 4 km/s.
http://www. Géosience.com.BRG-M/RP-55230-FR/pdf/
La Figure 26 résume tous les types d’onde que l’on vient de présenter :
49
III. CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTS TYPES D’ONDES
SISMIQUES
Lors d’un séisme, les sismomètres enregistrent l’arrivée successive de différents trains
d’ondes : ondes P, ondes S, et ondes L. Ces deux dernières sont les plus destructrices. Pour
caractériser une onde, on indique sa direction de propagation, sa « vitesse » de propagation ou
célérité.
50
de la nature du milieu du milieu rapide sous les
V ; augmente avec la V ; augmente avec la océans que sous les
Célérité distance parcourue distance parcourue continents)
V augmente avec la V augmente avec la V=4,4km/s pour les
densité du milieu densité du milieu ondes Love
traversé traversé V=4km/s pour les
V =5,5 km/s à 12 km/s V =3,5 km/s à 6,5 ondes de Rayleigh
km/s
Ondes de Love : Les
Les particules se Les particules se particules oscillent
déplacent suivant la déplacent dans un plan
direction de propagation perpendiculairement horizontal
Les matériaux subissent suivant la direction perpendiculaire à la
Mouvement des un changement de de propagation direction de
particules volume Les matériaux ne propagation. Ondes
subissent pas de de grande amplitude.
changement de Ondes de Rayleigh :
volume Les particules
oscillent dans un plan
vertical et réalisent
un mouvement
elliptique
Comportement de L’énergie transportée par L’énergie transportée
l’onde sur une l’onde incident P est par l’onde incident P Ces ondes
surface séparant distribuée en ondes P est distribuée en transportent la plus
deux milieux réfléchies et réfractées ondes P réfléchies et grande partie de
physique différent réfractées l’énergie
Dans cette étude, la connaissance des propriétés des ondes sismiques est très importante pour
pouvoir localiser un séisme.
51
Tableau 5 : Vitesse des ondes dans la terre
52
Figure 27: Nomenclature des ondes sismiques dans les différentes couches de la Terre.
http://www. Géosience.com.BRG-M/RP-55230-FR/pdf/
53
a. Dans le noyau externe : les ondes longitudinales trouvées dans cette zone sont
nommées onde K (Figure 26).
b. Dans le noyau interne : les ondes longitudinales sont nommées onde I alors que les
ondes transversales sont nommées ondes J (Figure 26).
http://laurent.mougel1.free.fr/4eme/origine_seismes.html
V. SISMOGRAPHE
Le sismographe est un appareil qui permet d'enregistrer les ondes sismiques
(Mouvement du sol) en l’enregistrant sur un support visuel. (Souvent couplé avec des
Amplificateurs).
54
Figure 29 : Sismographe
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/IMG/gif/sismographe.gif
Principe de fonctionnement :
Un sismographe est constitué d'une masse très lourde placée sur une barre fixée à une
de ses extrémités et qui pivote dans un plan horizontal (pour mesurer la composante
horizontale du déplacement). La masse est reliée au bâti par un ressort. Un aimant, fixé
au bâti, entoure le bas du ressort afin de stabiliser la masse après les secousses et ainsi
éviter que le sismographe n'enregistre des tremblements après la fin du séisme.
La masse, en raison de son inertie, ne bouge pas alors que le bâti de l'appareil, fixé au
sol, accompagne les mouvements du séisme. La barre pivotante est reliée à un crayon
qui enregistre les mouvements sur un papier déroulant. En cas de séisme, le papier
bouge sous le crayon, le dessin ainsi produit est appelé sismogramme.
La plupart du temps, un sismographe est isolé du monde extérieur pour éviter des
perturbations dans les mesures (vent, pression atmosphérique).
Le sismogramme est un graphique mettant en relation l’ampleur des vibrations reçues
au cours du temps.
55
Figure 30 : Enregistrement du séisme
http://asaphon.free.fr/IMG/png/foyer.png
Dans cette partie, nous nous proposons d’intégrer le séisme dans le programme
scolaire, en particulier dans le programme de la classe terminale scientifique. Nous
explicitons dans un premier temps les raisons de notre choix ainsi que le thème que nous
56
avons retenu, Nous présentons ensuite l’itinéraire d’apprentissage que l’apprenant doit suivre
avec les objectifs à atteindre. Une proposition de préparation de cours sera élaborée par des
documents polycopies. Ces documents présentés sous forme de magazine sont destinés à être
dupliqués et distribués aux élèves lors d’une séance de cours en classe. Ils seront utilisés
comme source de discussion en groupe ou comme outil didactique.
Nous avons choisi d’intégrer les ondes sismiques en classe terminale scientifique selon
les raisons suivantes : tout d’abord, la compréhension des déplacements de l’onde exige une
bonne base scientifique, en ce qui concerne les classes de seconde et du première, les élèves
n’ont pas encore de niveau assez développé pour les comprendre. De plus, les classes
terminales auront un grand avantage d’étudier ce thème, car après le bac ils devront choisir le
branche d’étude qui lui plait, ce thème développera chez l’élève la curiosité de s’intéresser à
la géophysique. Donc à la sortie du Lycée, les bacheliers doivent être capables de continuer
ses études supérieures ; en se basant sur cette discipline.
Préparer une leçon, un cours, une séquence d’enseignement, c’est concevoir un dispositif
pédagogique capable de motiver ceux qui doivent apprendre, c’est présenter des contenus
rigoureux, permettre leur appropriation progressive, organiser les systèmes de recours pour
ceux qui sont en difficulté ou en échec. Elle permet à celui qui l'établit de réfléchir en amont à
la stratégie d'enseignement-apprentissage qu'il souhaite mettre en œuvre. Bref, préparer une
leçon, c’est se situer délibérément du côté de celui qui apprend et préparer le chemin de son
apprentissage. Elle projette une image idéale de la situation que l’on souhaite créer, ou que
l’on s’imagine avoir créée. Il faut toujours garder à l’esprit que la réalité échappe toujours à ce
qui était prévu ou à ce qu’on en a perçu. Il convient donc de ne pas donner à la fiche
57
pédagogique plus de pouvoir qu’elle n’en a sur la réalité. Il y aura toujours un écart entre le
prévu et l'atteint, entre le perçu et le réalisé.
Durant la séance, la fiche est utilisée pour repère à l’enseignant, lui permettant de suivre
les apprentissages selon le plan de route prévu, de respecter la succession des étapes, la durée
prévue pour chacune d’elles ; et de garder le cap au-delà des péripéties et des détours du
chemin.
C’est une fois la séance achevée que l’on peut évaluer la fiche pédagogique, au vu de
l’écart avec la réalité vécue, la pertinence et de l'efficacité des objectifs, des activités et des
stratégies mises en œuvre et enfin l’évaluation des apprentissages.
Le retour à la fiche favorise alors un retour sur la séance elle-même. A la suite de la fiche
de préparation, un bilan peut être dressé à l’aide d’annotations indiquant, pour la fois
58
suivante ce qui peut ou doit être conservé ou encore développé ; ou ce qui peut ou doit être
supprimé ou minoré et ce qui peut ou doit être modifié, dans la lettre ou dans l’esprit.
1. Première séances
Matière : Physique
Durée : 2 heures
59
Connaitre le vocabulaire spécifique aux séismes : épicentre, hypocentre ou foyer
Matériels :
Rappel
60
séisme ?
61
Plus de 71 % de la surface du globe terrestre sont
couverts par les océans dont le
I-1- Séisme
I-2- Séismologie
62
Le professeur
donne du polycop
contient ce schéma
63
La croûte
Le manteau
Le noyau
64
DISCONTINUITE
on appelle « discontinuité » un contraste de densité entre
deux couches. Il y en a 3 :
65
III-2- Les séismes intermédiaires
66
Figure 7 : Lieu où débute le séisme
1- Origine tectonique
Il existe en effet plusieurs plaques qui couvrent toute la
terre et bougent les unes par rapport aux autres : certaines
s'éloignent, d'autres se rapprochent... Les plaques
tectoniques en mouvement sont en contact et frottent les
unes contre les autres. Au niveau de ces frontières, les
masses rocheuses sont soumises à des contraintes, elles
sont « comprimées » ou « étirées » et se déforment de
façon élastique pendant des dizaines voire des milliers
d'années. Les déformations s'accumulent pendant une
longue période de temps jusqu'à la rupture brutale
67
provoque une vibration, un tremblement de terre
2- Origine volcaniques
3-Origine artificiel
68
l'importance du déplacement.
a) magnitude locale ML :
A0 : amplitude de référence
D : distance épicentrale
C : constante d’étalonnage
b) magnitude de durée MD :
69
c) Magnitude de surfaces MS :
𝑀𝑠 = 𝑙𝑜𝑔𝐴20 + 𝑏 + 𝑐 ∗ log 𝐷
Ms : Magnitude de surface
b et c : Constantes d’étalonnages
𝐴
𝑀𝑏 = log ( ) + 𝑄(𝐷, ℎ)
𝑇
T : période dominante du sismogramme
70
Mieux adaptée aux très gros séismes. Elle est
calculée à partir d'un modèle physique de source sismique
et est reliée au moment sismique m0 : m0 = μSΔu où μ
correspond à la rigidité du milieu, Δu au déplacement
moyen sur la faille, et S à la surface de la faille. C’est
l’échelle qui est la mieux adapté pour les séismes d
magnitude supérieur à 7.
mo
𝑀𝑤 = log ( ) −6.0
1.5
Où 𝑚𝑜 = 𝜇 *S*D
𝜇 : Rigidité du milieu
D : distance épicentrale
Où I : Intensité macrosismique
71
En principe, un séisme se caractérise par une seule
magnitude, mais en pratique on obtient des résultats
légèrement différents suivant l'appareil utilisé et suivant
le type d'ondes enregistrées. Les résultats diffèrent
beaucoup plus pour les très gros séismes, en particulier
ceux dont la magnitude est supérieure à 7, le calcul des
magnitudes MS et surtout MW est alors mieux adapté.
Deg
Secousse Dégâts
ré
72
IV ressentie par Le séisme est ressenti à
beaucoup l'intérieur des constructions par
quelques personnes, mais très
peu le perçoivent à l'extérieur.
Certains dormeurs sont réveillés.
La population n'est pas effrayée
par l'amplitude de la vibration.
Les fenêtres, les portes et les
assiettes tremblent. Les objets
suspendus se balancent.
73
bâtiments ordinaires sont
modérément endommagés :
fissurations des murs ; chutes de
parties de cheminées.
74
15min LOCALISATION D’UN SEISME A LA SURFACE DE
LA PLANETE
75
que l’on peut admettre que : (1/vS-1/vP) = 1/8.
D’où : d = 8 × (tS - tP)
76
3. avec la station 3, on obtient trois cercles
Exemple
77
enregistrements des ondes P. Soit t1 le temps d'arrivée de
l'onde P à la station 1, t2 celui à la station 2, t3 celui à la
station 3 et d1 la distance épicentrale à la station 1, d2 à la
station 2 et d3 à la station 3. On a d'abord pour les stations
1 et 2 :
t1 = t0 + (d1/vP)
t2 = t0 + (d2/vP)
78
estimation.
79
X-2-Les pays importantes tremblements de terre
80
CARAIBES :Antigua - La Barbade - Cuba -
République dominicaine - Guadeloupe - Haïti -
Jamaïque - Martinique - Sainte-Lucie - Trinité
81
Figure 13 : Localisation des épicentres des séismes dans le
monde.
82
2em zone sismique la plus active après celle
d’Alaotra avec plus de 574 séismes entre 2011 et
2013
La région de Bongolava : c’est la 3em zone
sismique avec 210 séismes durant le projet
83
2. Deuxième séance
Classe : Terminal Scientifique
Matière : Physique
Durée : 2 heures
Objectif général : Les élèves sont capables de Comprendre les ondes sismiques
Prés-requis :
84
complètement imperceptible.
85
Figures : Ondes primaires ou Ondes longitudinales
𝜇
𝑉𝑠 = √
𝜎
𝜎 : Densité du matériau
86
Figure 31: Ondes secondaire ou onde de cisaillement
87
C’est un anglais Augustus Edward Hough Love qui
a découvert son existence en 1911. Son déplacement est
comparable à celui des ondes S sans le mouvement
vertical. Les ondes de Love provoquent un ébranlement
horizontal qui est la cause de nombreux dégâts aux
fondations d'un édifice qui n'est pas une construction
parasismique. Les ondes de Love se propagent à environ 4
km/s.
30min
88
TABLEAU CARACTERISTIQUE DES ONDES SISMIQUE
89
Les matériaux subissent suivant la direction perpendiculaire à la
Mouvement des un changement de de propagation direction de
particules volume Les matériaux ne propagation. Ondes
subissent pas de de grande amplitude.
changement de Ondes de Rayleigh :
volume Les particules
oscillent dans un plan
vertical et réalisent
un mouvement
elliptique
Comportement de L’énergie transportée par L’énergie transportée
l’onde sur une l’onde incident P est par l’onde incident P Ces ondes
surface séparant distribuée en ondes P est distribuée en transportent la plus
deux milieux réfléchies et réfractées ondes P réfléchies et grande partie de
physique différent réfractées l’énergie
IV-TEST D’EVALUATION
90
Définir les termes observer sur le schémas ci-dessous.
3-Pour chacune des trois ondes citées ci-dessous, préciser en justifiant s’il s’agit d’une
•L’onde S se propage en cisaillant les roches latéralement à angle droit par rapport à sa
direction de propagation.
91
Une onde de surface :
•L’onde de Love L : elle déplace le sol d’un côté àl’autre dans un plan horizontal
perpendiculairement à sa direction de propagation.
ondes les plus rapides se sont propagées en sur facea vec la célérité de 6,0 km/s
La distance Rouillac-Strasbourg est d = 833 km, calculer la durée mise par les ondes les
CONCLUSION
92
scientifique en Sciences de la Terre ou géophysique , mais aussi d’éveiller la curiosité des
élèves de comprendre la physique de globe.
Dans la deuxième partie de ce travail, nous avons centré l’étude sur des ondes
sismiques, les différentes types d’ondes lors d’un séisme qui sont les ondes de volumes qui se
propagent à l’intérieur de la Terre et les ondes de surface qui provoquent le plus de dégâts lors
d’un séisme, puis les caractéristiques de chaque onde. Les études montrent en général que la
vitesse de ces ondes augmente avec la profondeur, la connaissance des propriétés des ondes
sismiques est très importante pour pouvoir localiser un séisme. Nous avons parlé ensuite des
nomenclatures des ondes sismiques, les nom des ondes est fonction de la profondeur du foyer,
par conséquent, du milieu qu’elles traversent. L’étude des ondes nous permet de déterminer la
structure interne de la terre.
93
BIBLIOGRAPHIE
Webographie
94
95
INTEGRATION DE L’ETUDE DES ONDES SISMIQUES DANS LE
PROGRAMME DE LA CLASSE TERMINALE SCIENTIFIQUE
Mots clés : Terre, Epicentre, foyer, faille, plaque, Echelle, onde, enseignement
Résumé :
Un des plus grands problèmes rencontrés à Madagascar est que son programme
scolaire qui est très ancien, donc ne répond pas aux besoins des élevés. Pour nous,
l’aménagement de ce programme serait un élément clef pour développer chez les élèves le
goût de la science. Ce travail est dédié à l’amélioration de programme scolaire à Madagascar,
afin d’intégrer dans le programme de terminale scientifique l’étude des ondes sismiques, dont
le but est de susciter les élèves de s’intéresser à la physique du globe. Comme la science
physique au lycée vise à interpréter les phénomènes naturels, l’étude de ce nouveau chapitre
mène à atteindre cette objectif de la matière physique.
Le séisme est un phénomène très connu par beaucoup des gens, alors que peu d’entre
nous savent l’expliquer. Comment alors aider les élèves de comprendre clairement ce
phénomène ? C’est pourquoi nous avons mis l’accent sur la généralité du séisme dans la
première partie de ce travail. Alors la deuxième partie consiste à étudier les ondes sismiques,
la dernière partie a réservé à l’élaboration d’une fiche pédagogique pour les classes de
terminales scientifiques, composer des deux séances de deux heures et d’une visite d’Institue
d’Observatoire ne Géophysique d’Antananarivo à Ankatso (IOGA), qui est notre centre
d’enregistrement sismique malgache.
Nombre de figures : 49
Nombre de tableaux :5
Email : noelsonjosvah_andriarijaonina@yahoo.fr
96